Altdorf / Canton de Uri Altdorf, 15–17 août 2003

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Altdorf / Canton de Uri Altdorf, 15–17 août 2003
Festival musical international «Alpentöne»
Altdorf / Canton de Uri
Altdorf, 15–17 août 2003
Programme 2003
Alpentöne est un festival musical très particulier. Il présente des projets musicaux de l’ensemble
de l’espace alpin, de Slovénie, France, Italie, Allemagne, Autriche et de Suisse, exprimant leur
vision de la tradition alpine.
Durant trois jours en août, ils présentent, dans une ambiance à la fois ouverte et familière, leurs
projets contemporains. Alpentöne fait découvrir une musique populaire, qui au-delà de simples
déambulation musicales, va à la recherche des racines primitives et les relie aux formes musicales
modernes du classique, du jazz, de l’avant-gardisme et du rock.
Un bon nombre de programmes seront donnés pour la première fois dans l’édition 2003, ou
montrés pour la première fois en Suisse. Certains projets furent conçus à la demande d’Alpentöne, ou soutenus à cette occasion.
Conception 2003
Du 15.-17 août 2003 de nouvelles tonalités alpines animeront le centre de Altdorf. Alpentöne
restera fidèle à une programmation musicale de pure culture alpine. De nouveau, formes traditionnelles et modernes s’éclaireront mutuellement. Le festival Alpentöne veut rester la perle du
calendrier d’été et préserver son ambiance familière si particulière. Des formations suisses et de
grands musiciens classiques internationaux y interprètent leur programme, sur trois lieux de
représentation, la scène de la Lehnplatz demeurant d’accès libre et gratuit à la population, y
compris pour le simple visiteur.
De nouveau, le dimanche après-midi, de nombreuses formations envelopperont d’un nuage de
tonalités le parc naturel protégé de Reussdelta.
Thèmes fort développés en 2003
Festival musical international «Alpentöne», 15 –17 août 2003
L’idee, Conception, Thémes
Alpentöne – L’idée
Les deux précédentes éditions du festival ayant mis à l’honneur l’espace alpin de langue allemande, la prochaine édition (programmé par Urban Frye*) se construira, dans un premier temps,
autour de l’espace Alpes du sud-Méditerranée. La région sud alpine dispose d’une tradition
populaire riche et variée et d’une scène très vivante des formes musicales modernes. Au
programme seront donc inscrits aussi bien des musiques traditionnelles de l’espace sud alpin que
leur transposition par des musiciens et compositeurs vivant dans l’espace sud alpin.
Alpentöne présentera pour la première fois en Suisse des groupes venant des Alpes du Sud de la
France, passant par le Val d’Aoste, le Frioule jusqu’aux Alpes de Slovénie.
«Schwarze Madonna – Einsiedeln Codex 121» ce projet qui regroupe des musiciens d’Italie, de
France et de Suisse, montre les multiples liens de l’ensemble de l’espace alpin, du Moyen-Age à
nos jours. Dans un second temps, la vision musicale des Alpes sera celle d’une vision de l’extérieur. Depuis la découverte des Alpes par les Anglais au 18ème siècle, la vie dans les montagnes
d’Europe Centrale a été non seulement mise en poésie (Albrecht von Haller: Die Alpen, 1729) et
peinte (William Turner) mais également aussi musicalement glorifiée. Pour exemple l’utilisation
par Brahms du «Rang des vaches» (Kuhreihen) comme thème symphonique, «Hirt auf dem
Felsen» de Schubert, «Alpinsinfonie» de Richard Strauss ou «Alpine-Suite» de Benjamin Britten et
bien entendu le «Guillaume Tell» de Rossini.
Avec le soutien d’institutions nationales et internationales, Alpentöne a commandé, pour le festival, la réalisation d’un projet sur ce thème à la Canadienne Shirley Anne Hofmann, à l’Australien
Peter Waters (tous deux vivant en Suisse) ainsi qu’à des Anglais.
* Spécialisé en musicologie, Urban Frye travaille comme journaliste culturel, pour le Neue Luzerner Zeitung, le
Tagesanzeiger, entre autres, et la radio suisse DRS. Depuis 1999, il réalise et produit l'émission Klanghotel à la
Télévision Suisse. Il a produit plusieurs manifestations publiques : première Fête des Arts (1997), inauguration de
la Salle de Concerts (1998), ouverture du Centre de la culture et des congrès de Lucerne (2000) ainsi que le
projet d'exposition Klangturm à Biel (2002). Il est responsable de la réalisation du Festival Alpentöne depuis sa
première édition. Urban Frye accompagne les projets d'échanges culturels entre la Suisse et l'Union Européenne
et les projets télévisuels de l'Eurovision.
Freitag, 15. August 2003
Zeit
theater(uri)
Schlüssel-Saal
17.30
Eröffnung
18.15
Bandella di Bedano
Mike und Kate
Westbrook
20.00
21.15
23.45
Paroplapi
La Bando dal Giari
Totschna
Bava Rio
Schlüssel-Saal
Lehnplatz*
Roland von Flüe
& Ribi Orchester
22.30
Klarisa M. Jovanovic
& Vlado Batista Aeras
Samstag, 16. August 2003
Zeit
theater(uri)
09.00 – 18.30
18.30
Einheimische Töne
Blasorchester
Stadtmusik Luzern
18.45
Alpentöne, Internationales Musikfestival, 15. bis 17. August 2003
Konzerte Alpentöne 2003
18.45
Lehnplatz *
Bandella di Lugano
19.45
21.15
22.30
23.45
Shirley Anne Hofmann
Strepitz
La Lupa
Monaco Bagage
Michel Godard
(Kirche St. Martin)
Nikita Pfister
mit Monferrine
24.00
Urbrass
01.00
Mnozil Brass
Alpentöne für Kids – Die Gruppe Tohuwabohu lässt Alltagsgeräusche zu Musik werden. Eintritt frei.
Mehrzweckgebäude Winkel, 13.30 Uhr.
Welt der Sagen – Von fliegenden Kühen, tanzenden Hexen und schamroten Seelen.
Mit Anita Schorno und Paul Frehner. Ein Musiker und eine Schriftstellerin tauchen in die Welt der
Sagen ein. Eintritt frei. Kantonsbibliothek Uri, 16.30 bis 17.45 Uhr.
Sonntag, 17. August 2003
Zeit
theater(uri)
Schlüssel-Saal
10.00 –18.00
Einheimische Töne /
Junge Töne
14.00
Klangspaziergang
im Reussdelta
17.00
Film SF DRS:
«Das Alphorn»*
18.00
18.30
Bandella Betonica
Hornroh
19.45
21.00
Lehnplatz*
Katalena
Les Derhos’n
Patricia Draeger
Wiener
Tschuschenkapelle
Peter Waters &
Quintetto Zero
22.15
Programmänderungen vorbehalten
* freier Entritt
«Si à l’avenir le festival conforte ces tendances fortes et détecte de nouveaux et originaux
«projets alpins», il restera ce qu’il est devenu aujourd’hui: un des plus volontaires et remarquables
festival musical de Suisse.»
Thème fort «La redécouverte des Alpes par le monde
anglais»
Mike et Kate Westbrook, Angleterre (GB, CH) – «Turner à Uri»
Vendredi, 15 août, 18.45 h, theater (uri) Tellspielhaus Altdorf
Festival musical international «Alpentöne», 15 –17 août 2003
La redécouverte des Alpes
«Neue Zürcher Zeitung» du 21.8.2001
Commande Alpentöne
L’Anglais Mike Westbrook est l’un des plus importants leaders de Big Band en Europe. Il a écrit
également de nombreux opéras et navigue tout naturellement entre l’écriture musicale moderne
du jazz à la musique classique contemporaine. Les textes de ses ouvrages proviennent majoritairement de sa femme qui est également peintre et se produit comme chanteuse et musicienne
dans le Westbrooks Ensemble.
Le projet conçu pour Alpentöne est un travail artistique intégrant texte, peinture et musique et
exécuté conjointement par des ensembles locaux et des musiciens de renommée internationale:
Texte
Kate Westbrook écrit des textes poétiques sur l’influence du paysage alpin et de sa culture sur les
voyageurs Anglais. Elle traite ainsi à côté d’autres thèmes «den Alpsegen»(la bénédiction des
Alpes) la légende du «Teufelsbrücke – Pont du diable» (et le déplacement de la «Pierre du
Diable» pendant les travaux de construction de l’autoroute), les batailles du Général Suworoff, les
aventures de Guillaume Tell et les voyages de William Turner dans le Gothard dans les années
1840. Les textes seront récités dans les quatre langues du pays: italien, français, romanche et
allemand (suisse allemand). Chaque langue sera illustrée de son propre style musical, le romanche
avec une chorale chantant des hymnes, le français par la chanson-cabaret, l’italien par un duo
d’opéra et le texte allemand par une improvisation dadaïste.
Musique
Mike Westbrook écrit une composition pour la fanfare d’Uri (sous la direction de Hans Burkhalter), et un chœur «Schola uriensis» de 24 voix formé des meilleurs chanteurs de la région (sous la
direction de Renaldo Battaglia) et deux solos (Kate Westbrook et un basse barython – sans doute
le chanteur de langue romanche Claudio Danuser). Mike Westbrook assure la partie piano. S’y
ajoutent des musiciens de jazz, parmi lesquels le saxophoniste anglais Chris Biscoe, un bassiste et
un batteur. La partition combine ces différents éléments vocaux et instrumentaux. Comme dans
ses derniers nouveaux travaux, Wesbrook réunit opéra, musique de théâtre et improvisation utilisant les moyens stylistiques du jazz, de la musique classique contemporaine et des succès populaires.
Peinture
Kate Westbrook peint dans son studio une aquarelle dont les thèmes sont Altdorf et ses environs,
semblable aux études que Turner avait faites pour ses grands tableaux des Alpes. Le travail de
Mike Westbrook
Kate Westbrook
Claudio Danuser
Chris Biscoe
Barbara Thompson
Tim Harries
Jon Hiseman
Fanfare d'Uri
Schola uriensis
Charles Mapleston
Composition, piano
Peinture, texte, chant, euphonium
Chant
Saxophone
Saxophone
Basse
Batterie
Direction Hans Burkhalter
Direction Renaldo Battaglia
Vidéos
Shirley Anne Hofmann, Canada (Can, CH) – «Euphoria»
Samedi, 16 août, 19.45 h, Schlüssel-Saal
Projet Alpentöne, commande Kulturstiftung Pro Helvetia. Création Alpentöne 2003
Festival musical international «Alpentöne», 15 –17 août 2003
La redécouverte des Alpes
peintre de Kate ira du papier blanc à l’image terminée, sous l’œil d’une caméra, et la vidéo sera
projetée au-dessus des musiciens sur écran géant durant le représentation.
Durant 60 minutes, création picturale et partition musicale seront liées. Ainsi deviendront directement perceptibles sur scène les correspondances entre mot, musique et peinture. Le dernier geste
musical coïncidera avec le dernier geste pictural.
Après des séjours en France et en Allemagne, la Canadienne a choisi la Suisse comme pays
d'adoption. Elle y passe d'abord quelques années à Saint Gall et vit maintenant dans l'ouest de la
Suisse. Elle a joué sur une des plus célèbres scènes de Tokyo avec le groupe avant-gardiste allemand «The Blech». Elle s'est produite à Munich pour l'Oktoberfest, au Festival d'art «Dokumenta»
à Hanovre, à la plus populaire des émissions musicales d'Europe «Musikatenstadl» et au 75ème
anniversaire du cirque national suisse «Knie». Amoureuse passionnée des instruments à vent, elle
peut sans problème trouver sa place dans un orchestre suisse. Dans son rêve musical résonnent,
aux côtés d'instruments des plus classiques, appeaux, mégaphones, tuyaux d'arrosage,
trompettes de poche… Avec humour, elle emporte l'auditoire dans son voyage, par-delà vallées
et sommets. «Euphoria» est une combinaison de merveilleux chants accompagnés à l'accordéon,
d'acrobaties vocales sur des mélodies sobres jouées à l'euphonium, petit frère de la famille du
tuba. Avec l'artifice du «live sample loops2 ces sons se métamorphosent en orchestre à cuivres.
A l'écoute de la musique de Shirley Anne Hofmann, on croit se trouver à la fois en Sibérie, au
milieu du défilé d'un orchestre à cuivres russe, et juste après, «tout en haut» des Alpes Suisses, à
rêver.
Shirley Anne Hofmann: instruments à vent, accordéon, etc.
Peter Waters, Australie (Aus, CH) – «Songlines»
Dimanche, 17 août, 21.00 h, theater (uri) Tellspielhaus Altdorf
Projet Alpentöne
«Traumpfade» (Sentiers du rêve)», «Songlines – («Pistes chantées», chants sacrés): d’après la
croyance des Aborigènes d’Australie, ces itinéraires qui ne cessent de se croiser en une immense
toile d’araignée, ont été tracés par les légendaires ancêtres du «Traumzeit», qui, après être sortis
de la terre, se mirent en marche pour traverser le continent Australien. Ils le firent en chantant,
nommant tout ce qui croisait leur chemin: oiseaux, animaux et plantes..., donnant ainsi existence
aux choses. Chaque Aborigène a hérité de son ancêtre mythique une portion d’un chant dont il
est «propriétaire»Il n’est pas permis de dévier de son «Traumpfade».
Comme l’Aborigène qui décrit son environnement en chantant ses formes, lui donnant existence
et en même temps son appartenance à l’ancêtre totémique , le musicien australien Peter Waters
(Apenzeller-Aussenrhoder) décrit dans sa composition l’environnement dans lequel il vit depuis 24
«Alpentöne n'est pas une tonalité événementielle à la Hudigäggeler,
mais un festival d'une certaine classe.»
Festival musical international «Alpentöne», 15 – 17 août 2003
La redécouverte des Alpes
«Neue Luzerner Zeitung» vom 20.8.2001
ans. Il précise ainsi l’universalité du langage musical servant à décrire les paysages. La musique,
telle que la conçoit et l’entend le compositeur, est comme un portrait qui restitue le panorama de
la montagne. Il entend lignes et formes, comme l’observateur les voit en randonnée. Le Säntis,
tel qu’il se montre à l’œil du randonneur, devient alors ligne d’écriture mélodique.
Cet accent mis sur la teneur visuelle de la mélodie descriptive, «Songlines», sorte de carte postale
vocale, a été relevée dans nombre d’études sur la langue archaïque des Aborigènes d’Australie.
Le roman de Bruce Chatwins «Songlines – La piste des chants» en est juste le plus connu. A côté
de cet aspect visuel, Peter Waters montre également l’acte du nomade suivant ces lignes et
sentiers. Le compositeur connaît de nombreux chants aborigènes et leur technique vocale, il les
interprète également. Mais bien qu’ayant totalement intégré cette notion spirituelle du Songlines,
ses mélodies sont plus proches de ses racines musicales européennes: il compose pour le piano,
les voix féminines, le violoncelle et les percussions et une notation musicale pour trompette et
voix ad libitum.
Peter Waters est persuadé qu’il est possible, comme chez les Aborigènes, de décrire si précisément certains lieux, qu’il sera possible à l’auditoire de les reconnaître sans avoir eu auparavant à
dire quels étaient les lieux décrits. C’est là que se situe le second niveau, l’auditeur se pénétrant
alors de l’art du chant et de sa nature.
Parallèlement à la description de l’identité de la montagne, apparaît dans son œuvre, après 24
ans passés aux pieds des Alpes, l’attraction mystique et la fascination que la montagne exerce sur
lui. Car avec les Aborigènes et les «Songlines» la nature est décrite au travers du regard d’un
nomade vivant aujourd’hui en Suisse, mais qui incontestablement continuera son chemin un jour
ou l’autre.
C’est élément est aussi intégré dans la composition de Waters, qui travaille alors avec les
éléments du randonneur: les accentuations symbolisent l’inspiration et l’expiration, l’auditeur
n’étant plus alors simple spectateur mais devenant à son tour randonneur. Les temps de respiration de la notation, marqués par des pauses en musique classique, deviennent des parties fondamentales de l’interprétation.
Les «Songlines» de Waters sont comme une partition géographique. L’espace visuel de l’observateur deviendra une notation chantée avec lignes mélodiques et harmonies. La respiration, en
longeant les lignes, favorise les capacités d’improvisation des musiciens. La respiration comporte
un certain nombre de pas ou cadences, selon qu’il s’agit d’un mouvement ascendant ou descendant. Comme l’auditoire suit les mélodies, il se promène le le long des «Songlines». La musique
comme carte postale d’un monde de la montagne, pendant des siècles réservé aux âmes des
ancêtres et zones interdites pour la population.
En tout dernier lieu cependant, c’est la montagne qui décide comment cela arrive, et l’amour de
la nature rend possible à chacun de suivre son propre chemin.
Quintetto Zero avec
Peter Waters
Barbara Balzan
Franco Ambrosetti
Daniel Pezzotti
Lucas Niggli
Piano
Chant
Trompette, bugle
Violoncelle
Batterie
Thème fort «Les Alpes du Sud»
ESPACE DE LANGUE FRANÇAISE
Michel Godard (F, I, CH – français-italien-allemand) – «Die Schwarze
Madonna – Einsiedeln – Codex 121»
Samedi, 16 août, 21.15 h, Eglise St Martin
Festival musical international «Alpentöne», 15 – 17 août 2003
Les Alpes du Sud
Un projet Alpentöne en collaboration avec la télévision suisse DRS. Création Alpentöne 2003
Après la construction du cloître de Einsiedeln au 8ème siècle par la «Meinradszelle», les moines se
mirent immédiatement à écrire, les livres étant indispensables à la célébration des offices religieux.
Précieux témoin de cette époque, le Codex 121, écrit aux environs de 960/970, un graduel de
messes chantées de Saint-Gall, les plus anciennes notes de musique des pays occidentaux et de ce
fait, le plus vieux témoin de la tradition chorale de Einsiedeln depuis plus de mille ans.
Depuis un certain temps, le musicien de jazz français Michel Godard s’intéresse à la musique
médiévale et a recommencé à utiliser le serpent comme instrument de musique. Dans son projet
«Codex 121», il utilise une tradition de la Renaissance comportant, outre les chants grégoriens,
d’autres chants et textes séculiers. Pour son projet, Godard a choisi la collaboration de l’une des
plus célèbres écoles italiennes, «Calixtinus», dont les six chanteurs professionnels chantent directement à partir du manuscrit. Il adjoint au chœur grégorien deux voix féminines, celle de Linda Bsiri,
chanteuse du Sud de la France, celle de sa collègue italienne Cristina Zavalloni, et un petit ensemble instrumental dans lequel jouera également le batteur suisse Pierre Favre.
Michel Godard
Linda Bsiri
Cristina Zavalloni
Gabrielle Mirabassi
Hélène Breschand
Pierre Favre
Calixtinus
Serpent, tuba
Chant, trompette marine
Chant
Clarinette
Harpe
Batterie
Gregorianische Schola
(sous la direction de Gianni di Gennaro)
Nikita Pfister et Monferrine (CH – espace de langue française)
Samedi, 16 août, 23.45 h, theater (uri) Tellspielhaus Altdorf
Un projet Alpentöne, commande de Kulturstiftung Pro Helvetia. Création Alpentöne 2003
Pour Alpentöne 2003, le musicien Nikita Pfister, originaire de la Suisse de l’ouest, écrit un nouveau
programme. Partant de mélodies et danses traditionnelles comme les «Monferrines, Sauteuses»,
valses et polkas des «alpes latines» (régions de langue italienne et française) il les transpose dans
d’autres univers musicaux. Pour ce faire, il écrit sur la base de mélodies traditionnelles ses propres
compositions, dans lesquelles s’insèrent également les musiques populaires d’autres régions
européennes comme celles des Balkans, d’Irlande ou de France. Depuis des années Nikita Pfister
recherche les trésors oubliés des musiques populaires de la Suisse de l’ouest. Il y publié un CD avec
son groupe reprenant la «Monferrine» (danse célèbre dans l’Etat du Valais et autour du Lac
Léman) de même qu’une partie des mille morceaux de la collection constituée par Arthur Rossat.
Le groupe Monferrine, originaire des environs du Lac Léman et qui s'est constitué en 1995, s'est
donné pour objectif de rendre vie à la musique traditionnelle de Suisse Romande.
Composition
Nikita Pfister
Christian Abriel
Diego Abriel
Gérald Perera
Nicolas Perillat
Michel Steiner
Accordéon, tympanon, voix
Flûte, percussions, cor alpin
Vielle à roue, percussions, chant
Contrebasse
Trombone basse, cor alpin, percussions
Clarinette, flûtes
Festival musical international «Alpentöne», 15 – 17 août 2003
Les Alpes du Sud
Paroplapi (F) de Nice – «Vendemiatge»
Vendredi, 15 août, 20.00 h, Schlüssel-Saal
Pour la première fois en Suisse.
Une passion commune anime les trois membres de Paroplapi, la pratique vocale traditionnelle. Ils
se sont réunis autour d'un répertoire de bluettes faciles, ancrées dans la tradition, mais également
de compositions plus récentes, en dialecte niçois. Elles racontent les aléas de la vie. Influencés par
les harmonies et les couleurs des paysages des Alpes et de la Provence, les trois musiciens de Nice
accompagnent leurs textes provençaux seulement du tambourin. Depuis leur création en 2001, le
trio a donné plus de 50 concerts en France, Italie, Autriche, Belgique et en Suisse. Paroplapi
prépare pour 2003 une création, «Vendemiatge», qui unira les textes de dix poètes contemporains
de langue niçoise à dix musiques de compositeurs de divers pays, parmi lesquels Bruno Coulais,
plusieurs fois récompensé par le César de la meilleure musique de film. Paroplapi est une onomatopée idiomatique infantile. Son sens a été inventé en concert, avec le public.
Gaël Princivalle
Samuela Princivalle
Benjamin Novarino-Giana
Chant, percussions
Chant
Chant
ESPACE DE LANGUE ITALIENNE
Le folklore tessin avec des «bandellas» (CH)
Bandella di Bedano: Vendredi, 15 août, 18.15 h, Lehnplatz
Bandella di Lugano: Samedi, 16 août, 18.45 h, Lehnplatz
Bandella Betonica: Dimanche, 17 août, 18.00 h, Lehnplatz
La «bandella» de Tessin rappelle, par sa joie de vivre et sa qualité, les formations tziganes d’Europe
de l’Est. Alpentöne invite chaque jour une «bandella» à jouer. Seront également présentes des
bandellas Betonica, de la région de Lugano, ainsi que celles de Bedano et Lugano.
La Lupa (CH), – «Con tenera Follia – Mit zärtlichem Wahnsinn»
Samedi, 16 août, 22.30 h, Schlüssel-Saal
Une rencontre de La Lupa et du poète tessin de Mendrisiotto, Alberto Nessi. Les poèmes mis en
chanson de Nessi, décrivent, dans un langage simple et retenu, une actualité dans laquelle présent
et souvenirs du passé se mêlent. Les traductions allemandes, portées par le charmant accent tessin
de La Lupa, rendent les textes originaux facilement accessibles au public non familiarisé avec la
langue italienne. La Lupa sera accompagné au piano par Roger Girod.
Strepitz (I) du Frioule, – «Suns Naturai»
Samedi, 16 août, 19.45 h, Lehnplatz
Festival musical international «Alpentöne», 15 – 17 août 2003
Les Alpes du Sud
Pour la première fois en Suisse
En langue frioule, Strepitz signifie «fracas, vacarme, pêle-mêle, mélange de sons». Une définition
idéale qui exprime la démarche musicale du groupe. Leur premier CD, Strepitz N° O, est sorti en
1999 ; il avait pour thème les liens culturels et musicaux entre le Frioule et l'Est. Cela a produit un
mélange de sons typiques des Balkans et de chants populaires du Frioule, sur de séduisants arrangements. Une nouvelle interprétation de deux morceaux d'Area, l'un des groupes expérimentaux
des années 70, visait à montrer que le mélange de mélodies, rythmes et styles musicaux a toujours
existé, et que cette proximité enrichit de façon déterminante un projet musical. «Suns Naturaï»
(sons naturels) a été précédé cette année d'un mini CD de présentation. L'intégralité de la nouvelle
production devrait être prête pour le printemps 2003. C'est le résultat de la recherche dans le
fameux domaine des sons rudimentaires ou «sons mélodieux». Ils sont souvent à relier aux techniques des percussions et rythmiques de la musique populaire, et il y a presque toujours une relation
directe avec les rites religieux et profanes de la tradition populaire. Une sorte de voyage dans le
monde primitif, où simplicité et minimalisme jouent un rôle essentiel pour la pureté des sons. Une
sorte de liaison magique et un lien agréable entre tradition et innovation.
Giovanni Floreali
Lorenzo Marcolina
Ermes M. Ghirardini
Didier Ortolani
Evaristo Casonato
Alessandro Turchet
Arianna Cormons
Cornemuse, cithare, chant, computer
Clarinette, gaita
Percussions, batterie
Clarinette, cornemuse
Hautbois, cor anglais
Contrebasse
Violoncello
La Bando dal Giari (I), Valle Vermenagna (Turin) – «Sems venguts ici»
Vendredi, 15 août, 20.00 h, Lehnplatz
Pour la première fois en Suisse
Danses traditionnelles du nord de l'Italie «habillées» modernes et répertoire personnel en langue
occitane. Créée en 1996 par Luigi Giuliano, la Bando dal Giari joue de la musique de tradition
occitane et provençale, dans laquelle elle laisse couler l'énergie de sa vallée natale. Ils lient les
styles musicaux comme le rock, le spa, le reggea ou le funk, aux vieilles danses telles que le
rigaudon, la bourrée ou la «courente», celles des compositeurs baroques de la cour, et invitent
souvent à la danse pendant leurs concerts, ce qui donne une ambiance très festive.
Luigi Giuliano
Daniele Dalmasso
Andrea Rabino
Daniele Landra
Diego Giordano
Fabio Beltramo
Roberto Marengo
Lucia Pellegrino
Chant, accordéon
Violon, cornemuse, flûte, chant
accordéon, flûte
accordéon, flûte
Guitare électronique
Basse électronique
Batterie
Accordéon, vielle à roue, cornemuse, flûtes, chant
ESPACE DE LANGUE SLOVÈNE
Klarisa M. Jovanovic & Vlado Batista Aeras – «Chants populaires
slovènes»
Festival musical international «Alpentöne», 15 – 17 août 2003
Les Alpes du Sud
Vendredi, 15 août, 23.45 h, theater (uri) Tellspielhaus Altdorf
Aucun autre pays des Alpes ne réunit dans un espace aussi étroit autant d’aires géographiques et
culturelles différentes. Les ethnies méditerranéennes et alpines rencontrent les populations des
Balkans et il n’y a qu’un saut de puce pour passer des sommets enneigés aux bords de l’Adriatique. Avec ses musiciens, la chanteuse slovène Klarisa M. Jovanovic se meut en virtuose entre
ces différentes cultures et rend musicalement perceptible les influences réciproques. Pour son
spectacle, Klarisa Jovanovic a choisi des chants populaires oubliés des différentes parties du pays,
qu'elle a découverts dans des collections du 19ème siècle ou sur des enregistrements d'ethnologues de la musique, réalisés dans les régions dont étaient issus les musiciens d'origine.
Il ne s'agit pas pour elle de les interpréter à l'identique, mais de donner à ce matériau originel un
langage musical moderne et vivant.
Klarisa M. Jovanovic
Vlado Batista
Sark Zivkovic
Marco Gregoric
Chant
Violon
Guitare
Contrebasse
Katalena – «(Z) Godbe»
Dimanche, 17 août, 19.45 h, Schlüssel-Saal
En été 2001, quelques musiciens de différentes origines se rencontrent dans la Province Bela
Krajina, pour rendre vie à des mélodies de chansons populaires dont ils avaient retrouvé les traces
dans les archives d'ethno-musicologie de l'Institut de Lubiana. Ils se les sont appropriées tout naturellement pour leur rendre un langage de modernité, un processus qui leur semblait tout à fait
naturel, sans pour cela renier les racines traditionnelles. Depuis leur premier concert, la salle était à
leur grand étonnement totalement remplie, le groupe est devenu le groupe préféré du public, et la
vidéo d'une mélodie populaire qu'ils ont enregistrée a été diffusée pendant des semaines dans le
célèbre show slovène «Video-Clip-Show». «(Z) Godbe» est un jeu de mots qui signifie «Histoires
de musique». Ils promènent leurs voyageurs dans les différentes régions de Slovénie.
Bostjan Narat
Vesna Zornik
Polona Janezic
Robert Rebolj
Tibor Mihelic
Bostjan Gombac
Guitare, mandoline, chant
Soliste vocale
Instruments à clavier, chant
Batterie, percussions
Basse, chant
Clarinette, flûte, percussions, chant
«Le deuxième festival Alpentöne à Aldorf est devenu en Suisse l'un des temps les plus
passionnants de rencontre de musiques populaires.»
«Tages-Anzeiger» du 21.8.2001
ESPACE DE LANGUE ALLEMANDE – PROJETS ALPENTÖNE
Dimanche, 17 août, 22.15 h, Schlüssel-Saal
Projet Alpentöne, commade du Canton de Zug. Création Alpentöne 2003
Festival musical international «Alpentöne», 15 – 17 août 2003
Les Alpes du Sud
Patricia Draeger (CH – langue allemande) «Röseligarten»
Dans la collection Röseligarten, datée aux environs de 1900, on chante l’amour, la danse et la
guerre, la misère et la nostalgie. Patricia Draeger, accordéoniste aussi talentueuse que passionnée
et partenaire musicale de longue date de Hans Kennel, retravaille pour Alpentöne les plus belles
et merveilleuses mélodies de la collection et crée une musicalité cohérente nouvelle, sans perdre
des yeux la beauté et l’aspect premier de l’original.
Patricia Draeger
Sergej Simbirjov
Dani Häusler
Marc Draeger
Christoph Mächler
Marc Halbheer
Accordéon, flûte, chant
Accordéon, schyzerörgeli, voix
Clarinette, clarinette basse
Vibraphone, marimba, bodhrab, voix
Contrebasse, voix
Batterie, percussions
Roland von Flüe avec Ribi Orchestre (CH – langue allemande)
– «Alpine Jazz-suite»
Vendredi, 15 août, 21.15 h, theater (uri) Tellspielhaus Altdorf
Projet Alpentöne, commande du Canton Zug. Création Alpentöne 2003-01-12
Pour son projet, le musicien Roland von Flüe , originaire des Obwalden et qui habite le Canton de
Zug, récupère du matériel acoustique brut des Alpes centrales suisses, des rues, fêtes, marchés et
centres touristiques. Il en fait une jazz-suite alpine, sur des matériaux mélodiques tels que:
«Bauerntänzen, Kreuzpolkas, Mazurkas, Ländler et Schottisch.»
Roland von Flüe
Beat Escher
Heinz della Torre
Martin Ledergerber
Martin Baumgartner
Jean-Pierre Maillard
Tony Renold
Christoph Sprenger
Saxophone, clarinette
Violon
Trompette, Büchel, cor alpin
Flûte, accordéon
Electronique, percussions
Vibraphone, percussions
Batterie
Basse
Totschna (CH) – «Suworoff – Marsch»
Vendredi, 15 août, 22.30 h, Schlüssel-Saal
En septembre 1799, alors qu’il combattait les Français, le Général Alexander Suworoff fut appelé à
l’aide par les Autrichiens et les Suisses. Partant de Lombardie, il marcha avec son armée de 30 000
soldats, traversant avec peine le Saint Gothard et fut surpris par l’hiver alpin prématuré. Les Français
obligèrent Suworoff à changer chaque jour son plan de marche, ainsi il erra avec son armée de
Altdorf à Ross-Stock, Muotatal, Pragelpass à travers Klöntal, Glarus, Elm par le Panixerpass et longeant le Rhin atteignit Voralberg. A la fin de ce périple, seuls la moitié de son armée et un tiers de ses
chevaux avaient survécu. «Musicalement et géographiquement»le Groupe russo-suisse Totschna
interprète cette marche d’hiver forcée. Le groupe ne travaille pas seulement d’après les styles de
musiques populaires du Tessin, de la Suisse intérieure et de la Suisse de l’Est, mais également sur les
différents espaces acoustiques que le général traversa, et des extraits de textes.
Festival musical international «Alpentöne», 15 – 17 août 2003
Autres programmations
Autres programmations
Lukas Heuss
Oleg Lips
Alexander Ionov
Daniel Mouthon
Clarinette, saxophone
Accordéon
Balalaïka
Voix
BavaRio (D) – «Baraba»
Vendredi, 15 août, 22.30 h, Lehnplatz
Si on écoute attentivement, on peut voir émerger la silhouette du «Pain de sucre» dans ce
voyage musical qui nous entraîne dans le Sud, partant de Munich pour aller au cœur des Alpes.
A ce moment précis, la Bavière a des frontières avec le Brésil, depuis que le guitariste Wolfgang
Netzer de Garmisch-Partenkirchen a découvert, à Rio, les musiques colorées du Sud de l'Amérique. Dans «BavaRio» quatre Bavarois «buam» jouent avec le percussionniste brésilien Marco
Alves et d'une valse lente font une samba endiablée. Un audacieux mélange des sons du pays à
ceux de pays plus lointains.
Markus Kerber
Marthin Kerber
Wolfang Netzer
Joseph Waldmann
Marcio Alves
Flûte, saxophone, clarinette, accordéon, jodleur
Cithare, accordéon, trompette
Guitare
Tympanon, clarinette, jodleur
Percussions
Le cor alpin – Un film de Stefan Schwietert
Dimanche, 17 août, 17.00 h, theater (uri) Tellspielhaus Altdorf
Une présentation SRG SSR Idée suisse avec SF DRS
La Rédaction Musique, Danse & Théâtre de la Télévision Suisse a demandé au réalisateur la réalisation d'une série sur les instruments suisses dédiés aux musiques populaires, alliant tradition et
modernité. Schwietert a choisi comme premier instrument le cor alpin et a déjà tourné un
épisode sur ce sujet lors de la précédente édition de Alpentöne. Il en est sorti un film qui montre
subtilement les différentes correspondances liées à cet instrument, devenu symbole national. A
côté du pionnier de la redécouverte du cor alpin, Hans Kennel, le groupe Hornroh joue également dans ce film un rôle principal. Hormis une présentation aux Solothurner Filmtagen de cette
année, le film n'a encore jamais eu de présentation grand public. Ce sera donc une sorte de
seconde «première».
Dimanche, 17 août, 18.30 h, theater (uri) Tellspielhaus Altdorf
Festival musical international «Alpentöne», 15 – 17 août 2003
Autres programmations
Hornroh (CH) – «Zirp»
Avec beaucoup de zèle, Ruedi Linder, Martin Ross, Anita Kuster et Balthasar Streiff explorent les
possibilités inconnues du cor alpin, et font contraster sa charmante inflexibilité avec de nouvelles
compositions personnelles qu’ils développent en étroite collaboration. Avec leur envie de l’expérimentation, le plaisir du jeu, une savoureuse pointe d’humour, un propre développement de
nouveaux instruments, ils ont réussi le passage de l’archaïque chargé d’énergie à l’harmonie multiple, et en filigrane à la «Klangmalerei». Alors que les joueurs traditionnels de cor alpin cherchent
l'écho dans les montagnes, Hornroh l'extirpe des entrailles de la terre, des trous, cavernes et
tunnels. Les «morceaux», «miniatures» et «petites suites» sont inclassables par le vocabulaire
musical contemporain. Les quatre musiciens ne sont subordonnés à aucun diktat et ne voient pas
leurs compositions comme la continuation de l’un des styles régulièrement admis. Leur style s’appuie sur des techniques médiévales, des techniques de composition modernes, les techniques de
l’ostinatos, thèmes qui se retrouvent à travers tous les instruments ou suivent les harmonies, qui
de loin rappellent le quartet de Säntis mais dont aussi rapidement on oubliera la comparaison. Ils
utilisent différents cors sur lesquels ils répartissent des «Tonfolgen». Cette façon de jouer: «Hoquetus», «Schluckauf» ou «hoquet» c’est-à-dire la séparation ton par ton d’une ligne mélodique
cohérente sur différentes voix ou instruments, leur permet d’interpréter des mélodies qu’ils ne
pourraient interpréter sur des instruments de même tonalité. Un de leurs morceaux se nomme «en
fuite», ce qui peut servir au programme entier: les morceaux sont aériens, légers, presque en
apesanteur, tout à fait écrits pour la sonorité du cor alpin, un son fait pour les hauteurs, rien de
terre à terre ou de pesant.
Avec Ruedi Linder, Martin Roos, Anita Kuster et Balthasar Streiff. Différents cors des Alpes
Mnozil Brass (A) – «Ragazzi»
Dimanche, 16 août, 01.00 h, Lehnplatz
Il est là à nouveau, «l’orchestre maison» d’Alpentöne, sans lequel le festival ne serait pas si beau.
Etudiants studieux en 1992 au Conservatoire de Vienne, et qui, à cause du sérieux qu’ils mettaient dans leurs répétitions, finissaient par connaître une forte envie de se désaltérer dans le bar
d’en face, pour étancher le «Mnozil». Après s’être «requinqués» ils préféraient se laisser offrir «la
tournée» par le propriétaire, et jouaient avec d’autant plus de fougue leur célèbre «marche» aux
clients présents. On les rencontrera à partir de vendredi au Beizen d’Altdorf dans un cortège allègre, qui conduira tôt le dimanche matin à un «Frühschoppen-Konzert» sur la Lehnplatz auquel se
joindra directement le «Klangspaziergang». Le programme s'appelle «Ragazzi». Eux-mêmes en
disent: «L'esprit aérien du Mnozil Brass souffle, loin des soucis météorologistes, les derniers
secrets du mot venté: de la main à la bouche par-delà cime et sommet pantalon bien rempli et
cœur tendre et encore avec le régisseur Bernd Jeschek.»
Thomas Gansch
Robert Rother
Wolfgang Sohm
Gerhard Füssl
Sebastian Fuchsberger
Leonhard Paul
Wilfried Brandstötter
Trompette
Trompette
Trompette
Trombonne
Trombonne
Trompette basse
Tuba
Les Derhos’n (D) – «Voll unter die Goethelinie»
Dimanche, 17 août, 19.45 h, Lehnplatz
Festival musical international «Alpentöne», 15 – 17 août 2003
Autres programmations
Pour la première fois en Suisse
Avec joie et esprit, le trio de Munich vocifère en bavarois et fait de la musique à faire péter les
pantalons de cuir. Leur force, c’est la joie de vivre bavaroise, noire et baroque. Ils chantent, se
tapent et se tambourinent les cuisses, maugréant les «Urviecher» et les méchantes langues avec
des histoires et blagues du quotidien, pour finalement se prendre déloyalement l’esprit du temps
et le style de vie sur le «Korn». Programme pas toujours ouvert aux jeunes
Avec Michaila Kühnemann, Martin Lidl et Michi Marchner ; guitare, chant, cabaret
Monaco Bagage (D)
Samedi, 16 août, 22.30 h, Lehnplatz
Pour la première fois en Suisse
Après la séparation de «Bairisch Diatonischen Jodel-Wahsinns» et de «Giesinger Sautreiber» que
nous connaissions à Altdorf, la relève heureusement arrive avec «Monaco Bagage». Quatre musiciens et une dame, dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils ont du caractère, forment un quintet vocal pétillant, avec un excellent Step-Slap-Sticks. Ils emballent de façon subversive grotesque
les scènes et histoires du cruel espace alpin.
Andy Arnold
Johann Bengen
Josef Brustmann
Milene Costa
Martin Deubem
Clarinette, saxophone, flute, chant
Accordéon, batterie, chant
Cithare, tuba, banjo, chant
Contrebasse, claquettes, chant
Violon, guitare, chant
Orchestre à vent de la Stadtmusik de Lucerne
Samedi, 16 août, 18.30 h, theater (uri) Tellspielhaus Altdorf
La Stadtmusik appartient aux meilleurs orchestres symphoniques à cuivre de Suisse et s’est fait un
renom dans les interprétations contemporaines largement au-delà des frontières du pays.
Elle est depuis plusieurs années placée sous la direction de Franz Schaffner, qui conduit également le Bach Ensemble de Lucerne et le Festwochenchor du Festival de Lucerne . Franz Schaffner
est également un organiste connu et joue des cymbales. Il travaille avec le Rundfunk-Blasorchester de Leipzig et celui de RTSI Lugano. Il a étudié entre autres avec Helmuth Rilling et dirigeait le
théâtre de Lucerne. L’orchestre a préparé pour le festival Alpentöne une programmation spéciale.
Stephan Jaeggi
Jean Daetwyler
Franco Cesarini
Mani Planzer
Gioacchino Rossini
Engiadina
Sinfonietta alpestre pour cor alpin, picollo et orchestre à vent
Poema d'alpestre
Provocaliente II
Ouverture de Guillaume Tell
Stephan Jaeggi (1903-1957) – «Engiadina»
Dans son «Engiadina», Jaeggis livre à nouveau ses impressions du monde alpin. La musique très
romantique en dépeint le sens de l’honneur et la fierté, tout en laissant les humeurs capricieuses
de la nature s’exprimer. Jeaggi fut l’un des premiers compositeurs suisses à découvrir les sonorités
particulières d’un orchestre à cuivres et à composer pour ce type d’orchestre. Le bâlois a
fréquenté le lycée d’Einsiedeln et est entré dans son équipe après la «matura». Plus tard il partit
dans le sud Tyrol et travailla plusieurs années à Bozen.
Pendant plus de 40 ans Jean Daetwyler a vécu et travaillé à Sitten. Ses compositions étaient étroitement liées à un sens profond de la nature. En 1947 le joueur de cor Joszef Molnar lui fit une
démonstration de virtuose sur le cor alpin. Très impressionné par les différentes tonalités de cet
instrument, il fut l’un des premiers à composer pour le cor alpin et écrivit jusqu’à sa mort 14
œuvres différentes pour cet encombrant instrument. A l’étranger, il représente le prototype d’un
compositeur suisse fortement lié au monde alpin. Le concert évoque la vie simple d’un pâtre
dans les Alpes du Valais. Le soliste Martin Roos est en Suisse l'un des joueurs les plus sollicités de
cor (alpin), il joue dans plusieurs orchestres spécialisés en musique ancienne, et à l'occasion
d'Alpentöne, il accompagne le quartet Hornroh.
Betruf: Largo – Moderato – Largo
Hirtentanz: Scherzo
Pastorale: Misterioso – Lento – Largo
Totentanz: Barbaro – Furioso – Barbarao
Franco Cesarini: poema d'alpestre
Pour le compositeur tessin Franco Cesarini, les montagnes sont le point de contact symbolique
du monde matériel et spirituel. La composition «Poema d'alpestre» est faite d'épisodes isolés,
dans lesquels la réalité et l'esprit, la matière et le ciel sont confondus, et rappellent le roman de
Thomas Mann «La montagne magique».
Mani Panzer: Provocaliente II
Festival musical international «Alpentöne», 15 – 17 août 2003
Autres programmations
Jean Daetwyler (1907-1994) – Sinfonietta alpestre pour cor alpin, piccolo et orchestre à
cuivres – Soliste: Martin Roos
Mort en 1997, Mani Panzer, originaire de Lucerne, appartient aux compositeurs suisses les plus
volontaires de ce dernier siècle. Le titre «Provocaliente» allie deux notions, celle de «provocation» au sens de défi et «caliente», torride. Plusieurs groupes de l'orchestre jouent en responsabilité proper et à la fin, au moment des applaudissements, une citation connue de Rossini pourrait raisonner.
Gioacchino Rossini (1792–1868) Ouverture de Guillaume Tell
Rossini fut le plus influent des compositeurs d’opéras de la première moitié du 19ème siècle. Il a
écrit Guillaume Tell, héros de la pièce de Friederich Schiller, en 1829 pour l’Opéra de Paris. L’ouverture fait partie des morceaux préférés de la littérature orchestrale.
Orchestre à cuivres de la Ville de Lucerne
Direction:
Franz Schaffner
Martin Roos:
cor alpin
Wiener Tschuschenkapelle (A) – «...und davon»
Dimanche, 17 août, 22.15 h, Lehnplatz
La musique des Balkans a toujours influencé l’identité musicale des pays alpins. Ou alors que
serait la musique d’Appenzell (à corde) sans le tympanon venant des Balkans.Ceux qui chez nous
sont appelés «Jugos» ou en Allemagne «Kanaken» sont appelés «Tschuschen» en Autriche.
Quelques uns d’entre eux, d’excellents musiciens, se sont joints à l’orchestre «tschuschen» de
Slavko Ninic et depuis plus de dix ans, avec une impressionnante présence scénique et un
humour sec, ils ont investi la scène musicale viennoise. L’orchestre sait mieux que quiconque lier
les ingrédient des différentes traditions musicales des Balkans, sans en faire un plat insipide, mais
une image vivante du sud est européen – et construire ainsi une des racines de l’identité autrichienne. Mais la Tschuschenkapelle ne poursuit pas de programme pédagogique quand elle joue
sa musique par-delà les frontières. Car des frontières, ils n’en ont rien à faire.
Slavko Ninic
Hidan Mamudov
Martin Lubenov
Jovan Torbica
Sebastian Parlapanov
Animation, chant, guitare
Clarinette
Accordéon
Basse
Percussions
Dimanche, 17 août, 11.00 – 13.00 h, Lehnplatz
Le dimanche en matinée, la relève de formations de Suisse intérieure sera présentée au public.
Cette année Alois Gabriel, remarquable observateur de la scène musicale populaire de Suisse
intérieure a choisi de retenir quatre groupes prometteurs:
Hüümusig Gehrig
Une formation du cru, qui a déjà l'expérience de Alpentöne. «Jeune formation» virtuose du
Canton d'Uri, ils proposent, en formation alternée, une musique populaire exigeante et intime.
Festival musical international «Alpentöne», 15 – 17 août 2003
Autres programmations
Junge Töne
Maria Gehrig
Franz Gehrig junior
Jolanda Gehrig
Franz Gehrig senior
Wisi Arnold
Ruedi Zurfluh
Violon, flûte à bec
Accordéon, flûte à bec
Piano
Piano, contrebasse
Accordéon
Contrebasse
Trio Ulrich, Näf et Muff
Trois jeunes musiciennes pleines de tempérament qui laissent couler à large flot dans leurs
compositions les facilités musicales et techniques peu communes dont elles disposent.
Andrea Ulrich
Gaby-Isabella Näf
Claudia Muff
Accordéon, piano
Clarinette, saxophone, piano, contrebasse
Accordéon, contrebasse
Schwyzerörgeligruppe Kapeller-Zürcher
Cette troupe alerte de jeunes joueurs de schyzerörgeli de l'est de la Suisse adore les danses traditionnelles, mais n'est pas hostile à de nouvelles idées d'utilisation de cet instrument.
Matthias Kappeler
Sonja Zürcher
Ursina Kappeler
Dominik Anghern
Samuel Zürcher
Accordéon, schwyzerörgeli
Accordéon, schwyzerörgeli
Contrebasse
Bödele, löfele
Xylophone
Chlepfhit
Un duo d'accordéon, son nom et la façon de l'écrire indiquent qu'avec peu d'appréhension les
musiciennes sont restées collées à la tradition pure. Ces deux professeurs d'accordéon intègrent
la musique populaire à leur large connaissance musicale.
Petra Hofer
Rita Gabriel
Ueli Stump
Andy Schaub
Accordéon
Accordéon
Piano
Contrebasse
Festival musical international «Alpentöne»
Dates
15 au 17 août 2003
Lieu
Altdorf, canton de Uri, Suisse
Festival musical international «Alpentöne», 15 – 17 août 2003
Conatct / infos festival
Manifestation
Organisateur
Commune de Altdorf (www.altdorf.ch)
Direction de projet
Hansjörg Felber
Gründligasse 53
6460 Altdorf
tel. 041 870 47 57, Fax 041 870 47 74
[email protected]
Contact presse
Bureau de media Alpentöne
c/o Scriptum, bureau de communication
Rafael Brand
Postfach 949, 6460 Altdorf
tel. 041 871 33 33, Fax 041 870 52 55
[email protected]
Contact artistes
Urban Frye Kulturorganisation GmbH
St.-Karli-Strasse 71b
6004 Luzern
Tel. 041 242 09 05, Fax 041 242 09 06
[email protected]
Internet
www.alpentoene.ch