dossier de presse

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dossier de presse
NOS SOUTIENS
Le Collectif pour une transition citoyenne
L’association l’âge de faire est membre fondateur de ce groupement de seize structures nationales créé en mai 2012. L’objet social est d’unir nos forces pour accélérer les transitions en s’appuyant sur les citoyens et en faisant découvrir ce qui existe.
La sortie du numéro 1 de Demain en mains en septembre prochain a été mise au programme des actions 2015 du Collectif.
DOSSIER DE PRESSE
Lancement du magazine alternatif pour tous
L’Alliesse
Pour faire connaître le projet sans gros budgets aux personnes susceptibles de le porter, nous avons proposé une alliance nationale,
l’ALLIESSE. C'est un groupement informel d'organisations aux valeurs
compatibles, de toutes dimensions et de sensibilités diverses, humanitaire, environnementale, caritative, citoyenne... Il n’est demandé ni
temps ni argent, mais seulement de relayer avec enthousiasme l’appel à participer auprès de leurs adhérents, clients, lecteurs… Au-delà
du besoin de recruter les forces vives nécessaires, ce projet fédérateur est aussi une opportunité d'amener le monde relativement cloisonné des associations à faire cause commune sur la résolution de
deux problèmes fondamentaux : la désinformation et les perversions
de l'économie. Sans rien changer à nos actions habituelles.
2. Qui sommes-nous ?
3. L’état des lieux planétaire.
Les vidéos
4. Le poids déterminant des médias mercantiles.
5. Le maillon manquant des médias alternatifs.
6. Le magazine et les perspectives.
La Treille - 04290 - Salignac
Tél : 04 92 61 60 28 - 06 48 37 45 85
[email protected]
www.demain-en-mains.info
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Sommaire :
7. Le communiqué de presse.
8. Les soutiens
QUI SOMMES-NOUS ?
LE COMMUNIQUE DE PRESSE
Bref historique
Pourquoi un magazine alternatif pour Tous ?
En 2003, notre association a fondé son objet social sur une réalité qui a la vie dure : alors qu’il y a beaucoup de médias destinés
aux militants, rien ou presque n’est spécifiquement fait pour informer le plus grand nombre de manière adaptée et suivie sur
les alternatives. « Sortir l’information éco-citoyenne des cercles
de convaincus », notre slogan de 2005 n’a pas pris une ride ! L’opinion s’en trouve principalement alimentée par les médias aux
mains des lobbies et des puissances financières qui naturellement s’opposent à tout changement qui nuirait à leurs intérêts.
Gagner l’opinion aux alternatives est un passage obligé pour leur
donner l’ampleur indispensable. Or, l’emprise des médias mercantiles stérilise les désirs de changement, pousse à la surconsommation et réduit à néant beaucoup de possibilités d’émancipation.
Depuis octobre 2005, grâce à la mobilisation de quelques 2000
citoyens et citoyennes, nous avons lancé le journal
l’âge de faire, en ciblant le plus grand nombre. Mensuel dédié à
l’écologie, la citoyenneté et la solidarité, il tire à quelque 25 000
exemplaires au niveau national. Octobre 2011 a vu les destinées
du journal confiées aux 6 salariés organisés en Scop.
Le grand public n’a pas vraiment été atteint et notre association
dont c’est la raison d’être a décidé de recentrer son action.
Le Plan ESSE que nous proposons consiste en une campagne permanente d’information indépendante pour tous qui met en synergie la presse papier avec Demain en mains, le web avec le
Portail de la vie locale et des pôles d’animation locaux très proches des gens.
Nous pensons que rien de ce qui est aujourd’hui envisagé pour
favoriser les transitions à grande échelle n’est à la hauteur des
enjeux. Il nous faut innover et y mettre plus de moyens.
Créer les conditions du lancement du magazine national et
mensuel Demain en mains à 300 000 exemplaires est la
première étape du projet et l’objet du présent dossier.
La Treille - 04290 - Salignac
Tél : 04 92 61 60 28 - 06 48 37 45 85
[email protected]
www.demain-en-mains.info
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Est-ce irrémédiable ?
Heureusement non. Bien que malmenée, l’opinion peut changer la
donne, le formatage n’est pas irrémédiable. Mais pour inverser la
tendance, il lui faut accéder facilement à des sources d’information indépendantes. Et c’est là que les choses se gâtent parce qu’il
y en a très peu. Certes, pas de demande donc pas d’offre, c’est la
loi du marché. Mais cela permet-il de conclure qu’il n’y a pas de
besoin ? Non bien sûr. Face aux difficultés qui s’accumulent, qui
resterait indifférent aux vraies solutions après les avoir découvertes ?
L’enjeu est précisément là : sans gros moyens, faire naître le besoin d’information indépendante chez des publics non demandeurs. Et il manque un maillon à la chaîne de transmission des circuits habituels de diffusion. Il faut donner une forte visibilité à l’information nouvelle et provoquer les premières rencontres avec
son futur lectorat. Cette démarche volontariste est forcément citoyenne. Qui d’autre le ferait ?
S’il faut au système dominant maîtriser l’opinion, ce pourrait bien
être aussi leur talon d’Achille. Car informer largement, ensemble,
nous pouvons faire car, toutes sensibilités confondues, nous disposons d’une très grande force, notre nombre !
LE PROJET : Grâce au soutien du Collectif pour une transition citoyenne et beaucoup d’autres associations, la sortie du numéro 1
de Demain en mains est programmée pour septembre prochain à
300 000 exemplaires. Il reste à mobiliser encore beaucoup de volontaires et c’est la raison de ce dossier de presse : faire découvrir
et appeler à participer. Il y a matière à prise de conscience que la
désinformation, peut aussi être absence d’information.
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COMMENT ?
POURQUOI ?
Le magazine
L’état des lieux planétaire
Le numéro zéro est consultable en ligne et peut aussi être commandé en version papier depuis notre site : format A4, 32 pages
quadri. Ecologique, il est imprimé sur papier recyclé 42 g, sur la
rotative la plus moderne d’Europe, sans eau ni produits chimiques
ce qui permet un très bon rendu des illustrations.
Quelles que soient nos sensibilités et préoccupations, nous sommes confrontés au même dilemme.
La ligne éditoriale : c’est principalement sur la forme que le plus
grand soin sera apporté pour retenir l’attention d’un lecteur à apprivoiser. Comme il est dit en page 3, il faudra petit à petit apporter des réponses aux questions soulevées par la mise en œuvre
des transitions qui vont s’imposer. Il va falloir apprendre à être
heureux avec moins de biens et plus de liens. Ce qui ne doit pas
être si difficile si c’est envisagé depuis le terrain et collectivement.
Le mode de diffusion : décrite en page 5, la coopération citoyenne est à notre avis la seule manière à notre portée pour entrer en contact de manière suivie avec le grand public. Ces 32 pages seront une grande porte ouverte sur beaucoup d’autres documents visuels ou sonores aujourd’hui ignorées des publics ciblés.
Bien sûr, l’objectif est de passer progressivement à l’abonnement.
Le prix modeste doit tout au bénévolat et à l’absence de pertes
de mévente, chacun assumant pleinement sa responsabilité.
Perspectives
Première étape du Plan ESSE, le lancement de Demain en mains
va être suivi par la constitution des pôles d’animation locaux. Le
projet a vocation à se fondre avec d’autres structures ayant la
même volonté de rassemblement au niveau local (villes en transition, Colibris… ). Elles pourront agir selon la charte du Collectif
pour une transition citoyenne avec le soucis constant d’informer le
plus grand nombre. Les transitions suivront naturellement.
Enfin l’espoir est que d’autres projets de médias pour tous fleurissent pour constituer à terme un pôle indépendant de médias alternatifs pour tous, populaire et reconnu.
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D’un coté, la dépendance à un système économique où une
toute petite minorité s’enrichit sans limite en poussant le monde
à toujours plus de consommation. Adossé à des médias puissants alimentés par 400 milliards d’euros d’un marketing intrusif
et trompeur, le modèle se joue des vraies aspirations pour toujours créer des nouveaux besoins. Menace du chômage et de
l’effondrement des bourses, mythe du progrès qui résoudra tous
les problèmes en créant de la croissance complètent le tableau.
Cette réalité s’impose au monde sous le masque d’un prétendu
marché libre et non faussé.
De l’autre, un constat sans appel: nos modes de vie boulimiques détruisent ce qui régit la vie sur notre planète, une réalité
gravissime et sans précédent qui ne peut durer.
Ce qui doit changer est fondamentalement incompatible avec
le système. Le retour à la normale suppose de reprendre main
sur notre économie pour en changer les valeurs même si cela
semble impossible à beaucoup.
Portées par de nombreux acteurs, les alternatives existent.
Toutes ou presque se situent dans le champ de l’économie sociale, solidaire et écologique (ESSE) qui représente déjà quelque
8 % du PIB. Mais le modèle est trop peu connu pour se développer fortement. Il est aussi empêché par le formatage l’opinion.
Et, au-delà, il faudra surmonter les difficultés que représentent
pour beaucoup les changements de modes de vie. Individuellement en termes de reconstruction d’identité et collectivement
par les reconversions professionnelles qui en découleront. L’information sera déterminante pour obtenir l’adhésion de l’opinion.
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POURQUOI ?
COMMENT ?
Le poids déterminant des médias mercantiles
Le maillon manquant des médias alternatifs
Les évènements dramatiques de janvier ont déclenché une avalanche de propos puritains et convenus à la gloire de la France
en matière de défense de la liberté de presse. D’abord, rappelons que nous ne sommes qu’au rang 39 du classement mondial
2014 opéré par Reporters sans frontières. Mais le problème n’est
pas tant cette liberté, effective dans la loi, que le manque de
pluralité. La domination des médias aux mains des gros acteurs
économiques pèse de tout son poids sur l’opinion. Prendre place
dans cet espace populaire pour y faire connaître les alternatives
semble une gageure.
En 1990, Philippe Gromber a créé la semaine du goût pour faire
découvrir des saveurs sacrifiées au nom de la rentabilité. Ce qui
nourrit l’opinion mériterait au moins autant de sollicitude !
Est-ce suffisant pour expliquer le manque d’intérêt du monde
militant pour le grand public dont témoigne la rareté de médias
adaptés ? Certes, l’absence de demande peut expliquer la faiblesse de l’offre et les pratiques courantes de diffusion seraient
vouées à l’échec.
En quoi cela consiste ? La presse papier offre un avantage irremplaçable : le support a un bon rapport coût/quantité d’informations et peut facilement être proposé de diverses manières à
notre entourage. Ce qui est impossible avec le web. De la distribution discrète et anonyme dans les boîtes aux lettres à la vente
à la criée sur le marché, il y a beaucoup de façons de procéder !
La plus efficace étant de créer des points de revente équipés de
présentoirs à tirelire dans des lieux de passage : magasins, cinéma, salle d’attente… Les commerçants peuvent amener leurs
clients motivés à en acheter plusieurs pour diffuser eux-mêmes.
Les Comités d’entreprise peuvent en faire cadeau aux salariés,
les mairies à leurs administrés, les médecins à leurs patients…
Mais qu’en est-il du besoin ? Les audimats à 20h et les bonnes
diffusions de la PQR prouvent qu’une majorité de gens ont le
souci de s’informer. Même légaliste, la démarche est sincère,
personne ne se satisferait durablement d’informations qu’il saurait fausses. Le besoin de pluralité est d’autant moins ressenti
que le fatalisme est entretenu. « There is no alternative ! »
L’attente de solutions face aux graves menaces est générale. Les
risques nucléaires sont dans tous les esprits et si comme vient
de le prouver l’ADEME, il y a une porte de sortie à l’échéance
2050, qui ne voudrait en avoir connaissance ?
On peut en conclure que le besoin est réel et que son insatisfaction est autant due à l’absence de demande que d’offre adaptée.
« Biens informés, les hommes sont des citoyens, mal informés ils deviennent des sujets. » ! Alfred Sauvy
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L’enjeu est précisément là : sensibiliser des publics a priori
non demandeurs. Les circuits habituels de diffusion ne fonctionnent pas, il manque un maillon à la chaîne de transmission. Une
forte visibilité est indispensable à la nouveauté et il faut provoquer les premières rencontres avec le lectorat. Cette démarche
volontariste est forcément citoyenne. Qui d’autre le ferait ?
Très concrètement, avec un tirage mensuel à 300 000 exemplaires, le magazine Demain en mains peut être vendu 20 cts
sans publicité. A condition de réunir 10 000 personnes motivées
qui en assureront la diffusion le temps que les gens découvrent
et s’abonnent. Les paquets au départ de l’imprimerie via la Poste
sont de 30, 50, 80 ou 100 exemplaires. C’est un projet citoyen !
Dans le cas le plus fréquent, honorer mon engagement consistera
en une avance de 6 € (si revente) et une heure par mois pour être
acteur d’une démarche généreuse, émancipatrice et fraternelle.
Ce sans remettre en question aucun de mes autres engagements.
Et le projet est gagnant-gagnant. Nous en avons tous besoin.
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