Cactus-Aventures 34 - Au Cactus Francophone

Transcription

Cactus-Aventures 34 - Au Cactus Francophone
L a
T h e
1 è re
r e v u e
f i r s t
c a c t o p h i l e
E u r o p e a n
e u r o p é e n n e
c a c t u s
m a g a z i n e
CACTUS
AVENTURES
International
A r io c a r p u s b ra v o a n u s , S ta p e lia fla v o p u r p u r e a , C o n v e r g e n c e s d e fo rm e s ..
Numéro 34
Avril 1997
R e v u e tr im e s t r ie lle f r a n c o p h o n e é d ité e p a r :
Joël LODE
B.P. 429 Los Cristianos, TENERIFE, CANARIES
O r g a n e o f f i c i e l d e l 'a s s o c i a t i o n A R I D E S
«CACTUS-AVENTURES International»
est un périodique trimestriel édité par :
Joël Lodé
BP 429, Los Cristianos, TENERIFE
Maquette, Saisie informatique Mac+PC,
Rédaction, Photographies, Traductions &
Cartographie : Joël LODÉ
Corrections en anglais : Ian LAWRIE (U.K.)
Ont également participé à ce numéro :
Jean-André AUDISSOU (Maroc),
André BEAUGE (France),
Charles GLASS (Mexico),
Harry MAYS (G.B.),
Jean-Franc RICHARD (France),
Anna ZAPPULLI FADDA (Italia).
Conditions générales :
Les textes et illustrations reçus à la Rédaction
seront examinés pour décider d’accepter, de
modifier, d’ajourner ou de refuser leur
publication.
Les manuscrits et documents originaux ne
seront pas retournés sauf demande expresse. Il
est souhaitable qu’ils soient fournis en versions
bilingues : anglais/français. Leur publication,
signée, n’engage que la responsabilité de leurs
auteurs. Il sera envoyé aux auteurs
3 exemplaires de la revue à titre gracieux.
Sommaire
Pages
Ariocarpus bravoanus......................................... 2
Convergences de formes...................................5
Aloe arborescens..................................................13
Culture de : Matucana ..................................... 16
Culture de : Argyroderma.................................... 17
La reproduction, de quelque manière que ce
soit, de tout ou partie de la revue, est interdite
sans l'accord écrit de la Rédaction. Dans le cas
d’un accord, les sources doivent être citées.
Abonnement revue : 200,00 FF/an ou
5000 ptas (France et Espagne)
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Tous règlements à (all payments to) :
Joël Lodé
B. P. 429
Los Cristianos TENERIFE
CANARIAS
Stapeliaflavopurpurea........................................ 19
Code de Déontologie de l’APCEV................... 22
I.S.I. 1997.......................................................... 24
Prix de la revue au N° : 50.00 FF
NOUVEAU ! E-mail [email protected]
Adresse Webpage :
http://www.mira-studio.com/cactus
Philatélie et Succulentes.................................... 31
C o u v ertu re : C o p i a p o a h a s e lto n ia n a dans le désert d ’A ta c a m a (P hoto : R u d o lf S chulz &
A ttila K apitany, avec leur aim able autorisation).
Edito
Chers lecteurs,
Certains de nos lecteurs soulignent le caractère peu scientifique de notre
journal, et ils ont raison ; d ’autres revues francophones ou étrangères excellent avec
qualité dans ce domaine, et notre créneau est fondamentalement différent : Ca ctusAventures International est avant tout un journal pour amateurs ( “ceux qui
aiment”), avec d'abord un côté pratique, fonctionnel, utile, essayant néanmoins de
garder une certaine rigueur scientifique m ais sans en avoir le langage herm étique.
Il s'agit pour nous et avant tout, d'éduquer et d'informer.
D'autre part, de nombreux abonnés nous ont fait part de leur émotion et leur
inquiétude légitime sur des projets de contrôle des collections privées, car c ’est
finalement de cela qu’il s'agit. Les difficultés et les contraintes créées pour échanger
des plantes ou des graines, ne sont actuellement qu’un frein à la diffusion et à la
multiplication de matériel obtenu, artificiellement, et cela n'arrête en rien le trafic,
ayant même plutôt tendance à le nourrir.
Les collectionneurs amateurs honnêtes, soit l ’écrasante majorité, cherchent
avant tout à se procurer les plantes qu'ils désirent par des voies normales, c'est-àdire par des producteurs qui mettent à leur disposition les plantes (ou les graines)
recherchées. Aux gouvernements et aux associations de protection de leur-offrir
toute possibilité d'obtenir plantes et graines de manière aisée .et légale. Sinon, à
quoi servent les taxes ( douanes,TVA, CITES, Phytosanitaire. . . ) chacun paye
pour ces plantes ? Allons nous devenir des collectionneurs de paperasserie, passant
plus de temps à rendre des comptes, que dans notre serre
?
Mon sentiment à ce sujet ? Qu'on f... la paix aux amateurs dans l ’un d e
leurs derniers espace s de liberté : leur serre, leur collection. Ils n 'ont pas attendu
d'hypothétiques programmes contrôlés par d ’incompétents bureaucrates ou de
sévères intégristes, pour féconder leurs plantes, bouturer, multiplier et distribuer.
Le p roblème est ailleurs. Des jardins botaniques qui ne sont même pas
capable de gérer leurs collections déjà existantes, souvent par manque de moyens,
parfois par manque de spécialistes, voudraient récupérer les saisies ou les
collections de personnes décédées ? Pour le bien public ?
On voudrait saisir les plantes d'amateurs aux collections "non conformes”,
mais qui soignent leurs plantes avec amour, et les multiplient ? Pour les stocker où ?‘
Où sont donc les plantes prélevées par milliers sur des sites destinées à devenir des
routes ou des barrages ? Dans de vastes camps de concentration pour succulentes ?
Existe t'il seulement un programme de production de graines sur-ces plantes ?.
On voudrait connaître les noms et adresses des collectionneurs ? Pourquoi
faire ? Je précise que personnellement, aucune adresse de mon fichier ne sera remise
à qui que ce soit. Je me sens le devoir de défendre les droits de mes abonnés dès lors
qu'ils. semblent menacés. Ce que toute association devrait faire pour ses membres...
Faute de place dans ce numéro, le thème sera développé ultérieurement.
Mais le débat est ouvert, tout le monde doit s'exprimer, et il faudra bien peser toutes
les conséquences de ses actes. Pour ma part, j ’ai fait mon choix: celui d'un marché
libre, et mon droit de n'être pas d'accord avec ces contraintes, et de le dire.
Joël Lodé, membre I.O.S. chef de productionde graines àCanary Cactus
CACTUS-AVENTURES In te rn a tio n a l N° 34
In te rn a tio n a l C A C T U S - A D V E N T U R ES
Ariocarpus bravoanus
Hernandez & Anderson
par Charles Glass (M exico)
Lorsque nous avons entendu parler d’une nouvelle espèce
d’Ariocarpus de San Luis Potosi, notre première réaction fut,
“bien sûr, une autre form e parm i celles nom b reuses,
d'Ariocarpus retusus !” On ne pouvait pas être plus faux !
Le Dr. Hector Hernandez de l ’Instituto de Biologia à l’U.N.A.M.
(U niversidad N acional A utonom a de M exico) trav aillait sur une étude,
p a rtie lle m e n t financée p ar la N ational G e o g ra p h ic Society, du genre
S te n o c a c tu s. Dans le cadre de cette étude, il était en train de déterrer une
plante, et sans vraiment se rendre compte de ce qui était là, se mit à sortir du
sol un A rio c a rp u s ! Il réalisa qu’il s’agissait d ’une nouvelle et remarquable
espèce et il invita donc l ’expert m ondial sur le genre, le Dr. Edward F.
A nderson, Senior B otanist au D esert B otanical G arden de Phoenix, en
Arizona, pour être co-auteur du nouveau taxon avec lui, et le nomma en
l’honneur de la Cactologiste mexicaine bien connue, le Dr. Helia Bravo Hollis.
Ariocarpus bravoanus dans l’habitat, San Luis Potosi, Mexico (Photo : C. Glass).
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CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l N° 34
I n t e r n a t i o n a l CACTUS-ADVENTURES
Ariocarpus bravoanus en fleurs dans l’habitat, San Luis Potosi, Mexico (Photo : C. Glass).
A riocarpus fissu ra tu s var. h intonii plante de l ’habitat en collection au Cante, M exico (illustrée par
erreur sous le nom d ’A riocarpus bravoanus dans le Fichier Edisud série 19) (Photo : J. Lodé).
__________3__________
CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l N° 34
CACTUS-ADVENTURES
In te rn a tio n a l
La plante a été trouvée dans l’état du San Luis Potosi, environ 70
kilomètres au sud de A rio c a rp u s fis s u r a tu s var. h in to n ii. Il y a des personnes
qui considèrent que ce taxon est une variété de A . b r a v o a n u s , postérieurement
décrit. Personnellement, il me rappelle davantage A rio c a rp u s a g a v o id e s , et
justem ent avec intérêt, Miles Anderson de “Miles to Go” , producteur de
cactus en Arizona m ’a raconté qu 'il avait obtenu un hybride en croisant
A r io c a r p u s a g a v o id e s et A . k o ts c h o u b e y a n u s , et qui ressemble tout à fait
remarquablement à A. b ra vo a n u s. De plus, parce que les habitats de ces deux
espèces ne sont pas très éloignés de la localité de A. b ra v o a n u s , cette ligne de
développement pour cette plante ne semble pas trop exagérée. Quoi qu'il en
soit de l’évolution de cette plante, c ’est à n’en pas douter une espèce valide et
l’une des plus intéressantes.
Malheureusement, elle est aussi excessivement rare et en grand danger
à cause de co llecteurs sans scrupules. J ’ai déjà reçu des inform ations
concernant une grande quantité de plantes qui avaient rejoint la République
Tchèque, aujourd’hui la route principale de la contrebande de cactus en
Europe. Nous avons exploré d ’une manière intensive toute la zone, et nous
n’avons rien trouvé d'autre que la population originale, estimée à environ 500
individus.
J’ai été cependant informé par un paysan de la zone, d'une seconde
population, information à ne pas trop prendre au sérieux, mais qui devra être
vérifiée. Le Cante, en concertation avec le D esert Botanical Garden de
Phoenix est en train de mener une étude sur plusieurs années de ce taxon, ainsi
qu’une cinquantaine d ’autres espèces de cactées menacées ou en danger.
J ’ai observé A r io c a r p u s b r a v o a n u s en fleurs en Octobre 1994 et
Novembre 1995, les fleurs sont d ’un rouge magenta brillant. La plupart des
spécimens sont solitaires, mais peuvent éventuellement rejeter. J ’ai trouvé une
touffe composée de 15 à 20 têtes !
Comme je l’ai dit, les plantes ont apparemment atteint l’Europe et sont
sans doute disponibles en petites quantités. Acheter ce type de matériel est
contribuer à l’extinction de l’espèce et cela ne doit être pas être encouragé.
Posséder un A rio ca rp u s b ra vo a n u s en collection privée en ce moment n’est
pas quelque chose dont on peut être fier. Des expériences sont faites au
M exique pour m ultiplier la plante de graine et par culture de tissu, mais
certains collectionneurs sont trop impatients pour attendre.
Textes : C. Glass, Photos : C. Glass & J. Lodé
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CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l N° 33
In te rn a tio n a l CACTUS-ADVENTURES
Convergences de formes
par André Beaugé (France)
LES RESSEMBLANCES TROMPEUSES
Les curiosités de la nature sont innombrables. Les naturalistes, bien sûr, ne se
lassent pas de les observer, mais foule d'amateurs avertis ou de gens curieux font de
même et avec raison. Les cas de mimétisme laissent rêveurs. Qui devons-nous le plus
admirer ? Cet insecte, la Phyllie, qui imite si bien, nervures comprises, la feuille sur
laquelle elle se pose, ou l'Orchidée qui présente une image si ressemblante de
l'hyménoptère qui la fécondera que l’insecte vient s'y poser et repart chargé de pollen
vers une autre fleur semblable ? Ces comportements sont complémentaires et la
nature possède une unité qui apparaît de mieux en mieux au fil des recherches et des
découvertes.
Cette unité de la nature nous propose un sujet passionnant d’étude, celle des
convergences des caractères à travers la Botanique,.et nous verrons que les Cactées
nous y invitent. Portons un moment notre attention sur les plantes grimpantes, nous
serons stupéfaits de voir que les familles à plantes grimpantes sont si nombreuses,
que les Palmiers, les Cactées, elles-mêmes ont des espèces grimpantes et que la
plupart de ces plantes sont garnies de vrilles semblables comme les genres Vitis,
P isum , B ea um ontia, A risto lo ch ia etc, ou de crampons comme H edera, R h u s
orientalis , ceci dans des familles très éloignées les unes des autres..!
Autre convergence, les modes de reproduction végétative qui permettent aux
plantes de se multiplier sans avoir recours à la floraison et aux graines sont, en gros,
bien connus. Les forestiers savent bien que, s’ils plantent un Robinier à une place
choisie, quelques années plus tard et à quelques mètres de distance, d’autres
Robiniers sortiront du sol. Les racines du premier ont fait leur chemin souterrain puis
se sont mises à bourgeonner et ont donné naissance à de nouveaux spécimens.
On connaît aussi les plantes qui rejettent du pied: certains Palmiers, certaines
Cactées portent des rejets à la base. Ces rejets parfois se détachent, prennent racine et
constituent de nouveaux individus. On connait huit fam illes de Fougères
(Adiantaceae, Aspleniaceae, Davalliaceae, Gleicheniaceae, Hymenophyllaceae,
Ophioglossaceae, Parkeriaceae et Polypodiaceae) que l’on nomme prolifères et qui
produisent sur leurs frondes des plantules autonomes qui vont se détacher, tomber sur
le sol et prendre racine. Certaines Liliacées comme le Chlorophytum produisent des
rameaux où se développe une petite rosette de jeunes feuilles. Le rameau assez long
traîne à terre, la rosette produit des racines, se détache et forme un nouveau
spécimen. Mais le plus curieux est la formation de bulbilles. Beaucoup de Liliales
portent autour de la fleur des petits organes qui se détachent, tombent au sol et,
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CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l N° 33
I n t e r n a t i o n a l CA CTU S-ADV ENTUR E S
reproduisent la plante-mère. De nombeuses Agaves, un Aloès et les genres Apicra,
Hawortbia, Gasteria, Freesia, Gladiolus, Iris, Allium, Lilium, Ornithogalum, Scilla,
Tulipa, etc. forment des bulbilles aptes à la reproduction.
Chez les Crassulacées, plusieurs espèces de Kalanchoe portent ces bulbilles sur
la lisière des feuilles. Ailleurs d’autres espèces les portent autour du bulbe. Et les
familles à bulbilles sont très nombreuses.
Dans la famille des Cactacées, à ma connaissance, il n’y a pas de véritables
bulbilles, mais les genres que l’on dit prolifères sont remarquables : ils produisent des
rejets depuis la base. Si ces rejets ne se détachent pas, il va se former un buisson: on
dit que l’espèce est cespiteuse. D’autres espèces ont des rejets qui se détachent et
prennent une existence autonome. Une Cactée cependant mérite une attention
spéciale, Coryphanta vivipara (Nutt.) Br. & R. Des rejets naissent dans la chair même
de la plante, déchirent l’épiderme, et s’enracinent.
La disposition en grosses rosettes de feuilles épaisses et pointues habituelle aux
Agaves ne leur est pas réservée. Les Aloes adoptent les mêmes formes et sont
souvent confondues avec les premières par les non-initiés. Joël Lodé me faisait
remarquer que, dans un film sur Jésus, personne ne s’étonne de voir dans le paysage
de beaux Agaves (et Opuntias, voir Philatélie & Succulentes)...américains ! Il y a
même une Cactée au moins qui porte des mamelons d’une dizaine de centimètres
Tous deux sont originaires de la Province du C ap, S e n e c io s c a p o s u s var. a d d o e n s is (C om positae)
ressem ble fort à A d r o m is c h u s p o e lln itz ia n u s . (Crassulaceae). (Photo : J. Lodé).
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CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l N° 34
In te rn a tio n a l CACTUS-ADVENTURES
Coryphantha (Escobaria) vivipara var.
mexicana, Cactaceae (Photo : J. Lodé).
Mammillaria wrightii, Cactaceae (Photo : J. Lodé).
Euphorbia obtusifolia, Euphorbiaceae,
Lanzarote, Canaries (Photo : J. Lodé).
Senecio kleinia, Compositae, Tenerife, Canaries.
(Photo: J. Lodé).
Echinocereus knippelianus, Cactaceae
(Photo: J. Lodé).
Euphorbia echinus, Euphorbiaceae (Photo : J. Lodé).
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CACTUS-AVENTURES
I n
t e
r n
a
t i o
n
a
l
N° 34
In te rn a tio n a l CACTUS-ADVENTURES
disposés en rosette sur le sol et imitant un minuscule Agave, Ariocarpus trigonus. Par
contre je croyais bien posséder une espèce d' Haworthia qui me donnait une petite
rosette de feuilles aiguës ponctuée de points blancs. Après avoir contemplé sa phase
végétative pendant des mois, je l'ai vu fleurir et je me suis aperçu alors que c’était
Aloe aristata !
La présence de fenêtres dans diverses familles de plantes grasses est encore un
cas curieux et que dire de la pratique de réserves de nourritures, non au grenier mais à
la cave, pratique commune à d'innombrables espèces. Ce sont des bulbes, tuniqués ou
non, des rhizomes, des tubercules ou des caudex aux dimensions étonnantes parfois
LES CIERGES
Il est bien entendu que les végétaux ont en général une tige, souvent des rameaux
et puis des feuilles et des fleurs. Mais certains végétaux adoptent cependant quelques
originalités. Les cactophiles, familiers de ces espèces curieuses, savent que les genres
feuillus de Cactées sont exceptionnels : Pereskia, Quiabentia, c’est presque tout.
L’adaptation aux climats arides a provoqué l’évolution de ces organes en épines.
Celles ci servent à la protection de la plante et parfois cependant disparaissent. Il y a
de fait des Cactées inermes. Mais si la feuille est absente ou rapidement caduque, elle
qui aurait capté la lumière et nourri la plante par la photosynthèse, le besoin demeure
et c’est l’épiderme du végétal qui va rester verdoyant pour accomplir cette fonction.
Ainsi rares sont les Cactées ayant un tronc véritable porteur d'une écorce. Mais c’est,
sans doute encore, la recherche de la lumière si nécessaire et parfois si difficile à
capter qui va favoriser la croissance de la plante en hauteur et donner ces formes
cylindriques dont les grands cierges sont les réussites les plus spectaculaires et qui
constituent des genres très nombreux chez les Cactées. Au hasard et sans prétendre les
citer tous, on doit retenir le genre Cereus et ses dérivés, A rthrocereus,
Austrocephalocereus, Cephalocereus, Cipocereus, Echinocereus, Eriocereus,
Haageocereus, Lemaireocereus, Lophocereus, Machaerocereus, Oreocereus,
Pachycereus, Pilosocereus, Rauhocereus, Stenocereus, Trichocereus...
Bien d'autres genres adoptent au moins la forme du cylindre au lieu de la sphère
si familière pourtant dans la famille. Les Bergerocactus, Borzicactus, Carnegia,
Islaya, etc sont des Cactées céréiformes typiques. Il ne manque pas même d’espèces
de Mammillaria et d'Opuntia qui ne tendent au moins vers la forme cylindrique.
Beaucoup d’espèces globuleuses ébauchent une telle forme au cours de leur existence.
Ainsi cette forme en cierge semblerait l’apanage des Cactées ? Ce serait une lourde
erreur de le croire. Les amateurs de plantes grasses connaissent bien les Euphorbes,
par exemple, qui tentent de rivaliser avec les performances des Cactées à ce sujet. Le
genre Euphorbia est d’abord un genre très curieux par la variété des formes qu'il
adopte. Tout le monde connaît les Poinsetias aux bractées rouge vif, et Euphorbia
milii, plante épineuse et décorative, est souvent à la devanture des fleuristes. Mais les
Euphorbes en cierge méritent un examen attentif. Elles sont exotiques et moins
communes. La plupart sont épineuses, mais pas toutes : E. abdelkuri. antisiphyllitica,
aphylla, inermis sont inermes et rappellent ainsi les Cactées : Austrocylindropuntia
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CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l N° 34
In te rn a tio n a l CACTUS-AD VENTURES
Euprorbia janssenvillensis, Euphorbiaceae (Photo :
J. Lodé).
Aloe secundiflora, Liliaceae, Kenya
(Photo : J. Lodé).
Echinocereus viereckii var. morricalii,
C actaceae (Photo : J. Lodé).
Agave cerulata, A gavaceae, B aja C alifornia. M exico
(Photo : J. Lodé).
Daviesia sp ressem ble à Pultenaea sp, P apilionaceae,
W estern A ustralia (Photo : J. Lodé).
Kunzea sp ressemble à Melaleuca sp,
Myrtaceæ, Western Australia (Photo : J. Lodé).
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CACTUS-AVENTURES In te rn a tio n a l N° 34
I n te r n a ti o n a l C A C T U S -A D V E N T E R E S
verschaffeltii et Cylindropuntia fulgida var. mamillata.
Certaines Euphorbes ont des côtes saillantes caractéristiques : E. confi nalis,
cooperi, eduardoi, ferox, fruticosa, ingens, kibwezensis, comme beaucoup de
Cactées tels : Cereus forbesi, C. hexagonus, C. uruguayensis, Lemaireocereus,
Marginatocereus. Une Euphorbe a les côtes peu saillantes et faiblement épineuses,
E. jansenvillensis. Chez les Cactées, Echinocereus vierekii var. moricallii lui
ressemble. Certaines Euphorbes ont des côtes en spirale, comme Euphorbia virosa.
Et de même Cereus tortuosus ou Ferocactus horridus. Presque toutes les Euphorbes
sont ramifiées, E. inermis, caducifolia, canariensis, coerulescens, confinalis,
didiereoides, eduardoi, fascicularis, ferox, handiensis, ingens, kibwezensis,
longispina, septentrionalis, sepulta. etc. tandis que d ’autres Euphorbes sont
simples : E. columnaris et généralement E.neohumbertii et E. schoenlandii. De
semblables différences se retrouvent chez les Cactées. L'aspect banal des petites
Cactées cylindriques, hérissées de fines épines : Lobivia silvestri ou Mediolobivia
nigricans et tant de Mammillaria est bien reproduit par Euphorbia fruticosa. Une
Euphorbe cylindrique n’a que des épines distantes et peu agressives
E. septentrionalis, mais elle ressemble à Monvillea spegazinii.
Au contraire, Euphorbia ferox, bien nommée, porte des aiguillons robustes
atteignant 10 cm, mais, chez les Cactées, Browningia hertlingiana se garnit d’épines
pouvant dépasser 8cm, celles de Haageocereus fascicularis, Eulychnia breviflora et
acida atteignent 15 et 20cm. Mais quelles que soient les performances intéressantes
de ces espèces, on estime qu'elles restent le plus souvent modestes à côté des cierges
géants. Les Euphorbes peuvent-elles dépasser un mètre ou un mètre cinquante ? E.
virosa atteint 3m ; E. didiereoides et E.unispina 4m., E. cooperi 5 m, et E. eduardoi
ainsi que E. ingens 10m.
Nous devons nous rappeler aussi un autre type de convergence entre ces deux
familles. Certains genres de Cactacées et d’Euphorbiacées ont des racines fasciculées
tandis que d’autres ont souvent des racines napiformes, tubéreuses ou possèdent
même des caudex volumineux caractéristiques. On doit noter cependant que les
Cactées ont une disposition des aiguillons radiaux ou verticaux qui est inconnue chez
les Euphorbes. Enfin la différence déterminante entre les Euphorbes et les Cactées
céréiformes demeure évidemment la fleur et le fruit. Nous ne pouvons pas oublier en
outre que la famille des Cactacées est avant tout américaine tandis que les Euphorbes
sont surtout africaines. Mentionnons cependant, et parmi d’autres, une espèce
d’Euphorbe d’Arabie E. abdelkuri, une indo-pakistanaise, E. caducifolia, une
canarienne, E. canariensis, une malgache, E. didiereoides et même une espèce
américaine originaire de la frontière U.S.A-Mexique E. antisiphyllitica. Nous aurons
de nouvelles surprises sur les convergences de céréiformes si nous abordons la
famille des Asclépiadacées, par exemple, qui affectionne aussi cette silhouette,
possède des feuilles rapidement caduques et présente une allure semblable aux
Euphorbes colonnaires de tailles modestes. Le genre Caralluma en est un exemple.
Toutefois, dans le genre Caralluma, les espèces ne sont pas épineuses, elles
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CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l N ° 34
In te rn a tio n a l CACTUS-ADVENTURES
présentent seulement des pointes molles ou cartilagineuses. Il faut noter ainsi
Caralluma europaea, C. hesperidum, C. schweinfurthii, C. venenosa.
Le genre Ceropegia présente des tiges cylindriques aphylles mais démunies des
pointes cartilagineuses du genre précédent. Mais le genre Echidnopsis aux tiges
cylindriques côtelées présente sur la ligne sommitale de ses côtes des cicatrices
foliaires qui rappellent les aréoles des Cactées et peuvent faire illusion. Le genre
Hoodia, lui aussi céréiforme, est côtelé et ses côtes régulièrement tuberculées et
épineuses: Hoodia gordonii porte ainsi une épine sur chaque aréole. Le genre
Huernia est cylindrique et côtelé. Les tiges de H. confusa, H. hislopii, H. hystrix, H.
keniensis, H. levyi, H. macrocarpa sont anguleuses et portent des pointes peu
aggressives. H. oculata porte cinq côtes dentelées, tandis que H. leachii est une
plante prostrée et vermiforme. H. volkartii var. repens n’est guère différent. H.
zebrina est à peine plus robuste. On retrouve les silhouettes céréiformes avec le genre
Stapelia. En effet S. asterias, S. gigantea, S. grandiflora, S. mutabilis, S. nobilis, S.
pulvinata et S. variegata ont des caractères végétatifs semblables à ceux du genre
Huernia. Stapelianthus decaryi a une tige sub-cylindrique à côtes dentelées. Dans le
même genre S. pilosus est cylindrique et couvert de pilosités. Et Trichocaulon
halenbergense, lui aussi cylindrique est hérissé de pointes cartilagineuses.
La convergence des silhouettes céréiformes ne s’arrête pas là. Les Didieréacées
sont célèbres pour leur aspect cactiforme Les rameaux cylindriques de Didierea
madagascariensis et l). trollii perdent leurs feuilles et sont couvertes de tubercules
dont le sommet porte plusieurs épines acérées tel que le rapporte J. Lodé dans ses
précieuses fiches. Cette espèce présente en outre une convergence de formes
remarquable avec le genre Fouquieria. Mais les Fouquieriacées sont une famille
originale que 1 on classe dans les Violales alors que les Cactacées et les Didiéréacées
sont des Caryophyllales ! Fouquieria columnaris, bien nommé, dépasse ainsi 20 m
de hauteur et porte seulement des rameaux fins, courts et épineux sur un tronc
cylindrique. F. shrevei est candélabriforme et porteur de longues aiguilles.
F. purpusii forme un tronc conique, caudiciforme, et des rameaux épineux.
On trouve encore des formes cylindriques dans le genre Senecio : S.
anteuphorbium ou S. articulatus, chez les Portulacacées, Anacampseros papyracea,
et les Crassulacées, Crassula lycopodioides, C. marnieriana mais il s’agit de
ressemblances plus lointaines.
Ces quelques aperçus sur des curiosités botaniques ouvrent facilement la
question de l’évolution. Si ces espèces éloignées ont des formes voisines. Ne serait-ce
pas parce qu'elles ont une origine commune ? La conclusion serait audacieuse : des
comportements semblables peuvent être adoptés par des individus totalement
etrangers tout simplement parce qu’il n’y a pas d'autre solution à leur problème.
L' évolution a d’autres arguments. Mais nous pouvons admirer sans réserve l’unité
profonde de la nature et l’harmonie que forme ce concert de formes voisines.
Texte : A. Beaugé , Photos : J. Lodé
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CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l N° 34
I n t e r n a t i o n a l CA CTUS-ADVENTURES
Contrebande de Cactus
par M arie-Sophie Germain (France)
D e p u is 1990,
en A r iz o n a , u n e
b rig a d e s p é c ia le de
la police est chargée
d e l u t t e r c o n tr e le
com m erce illicite des
c a c té e s .
U ne
d o u z a in e d ’e sp è c e s
sont m enacées, donc
p r o té g é e s .
P a rm i
e lle s , le c é lè b r e
Saguaro, sym bole de
l ' A rizona et “to tem ”
de certaines cultures
indiennes. Des m illiers de ces cactus sont déracinés pour se retrouver
dans les ja rd in s de p articu liers sans scrup u les ou dans des m agasins
spécialisés.
Le p a tro n du g a n g , un s e x a g é n a ire aux a llu re s de co w -b o y ,
é c u m e le te r r ito ir e a v e c sa b a n d e à la re c h e r c h e d e s p lu s b e a u x
spécim ens, pour satisfaire une clientèle toujours plus im portante.
La tâche des “ cactus cops” (c ’est le surnom de ces policiers) est
rude. “Le territoire à couvrir est si vaste et notre équipe si restreinte que
nous avons peu de chances de tom ber par hasard sur un voleur en train
de déraciner un cactus” explique leur chef, Jim M cG innis. Les pilleurs
risquent gros pour un butin m odeste : ils vendent chaque spécim en 35
dollars (environ 175 F), m ais encourent une peine de cinq ans de prison
ou une am ende qui peut atteindre 150 000 dollars (750000F) !
Ironie de l’histoire, le travail des cactus cops n ’aura servi à rien :
des m illiers de saguaros vont être déracinés autour du très touristique lac
P le a sa n t, a fin de faire m o n te r le n iv e a u des eau x et de fa c ilite r la
navigation...
12
CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l N° 34
I n t e r n a t i o n a l CA CTUS-ADVENTURES
Aloe arborescens dans le traitement du
cancer et des maladies de dégénérescence
par Anna Zappulli Fadda (Italie)
Le Père Romano Zago, moine brésilien de Porto Alegre, qui vit au monastère
franciscain de Bethléem, a réussi à guérir nombre de cancers avec sa crème d'Aloe.
C’est une personne simple, aimable et claire, qui enseigne au Séminaire Théologique
International du monastère du Saint-Sauveur à Jérusalem. Il est également professeur
de latin. Le Père accepte des invitations pour expliquer, au moyen de conférences, les
propriétés thérapeutiques de l'Aloe.
Dans un style clair et modeste, le religieux brésilien commence son
séminaire en manifestant sa préoccupation pour la contamination de la planète, en
particulier des villes. Il invite à une vie plus simple et plus proche de la nature :
“Nous devons prévenir les maladies pour éviter d’avoir à les guérir...” affirme t’il
“les prévenir surtout avec une alimentation correcte, naturelle, biologique et
intégrale, en évitant (ou au moins en réduisant) si cela est possible, la viande et tous
1 3
CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l N° 34
In te rn a tio n a l CACTUS-ADVENTURES
les produits dérivés dont on peut fort bien se passer. Il est de plus fondamental de
cultiver un état d’esprit serein, optimiste et positif’. Quelques personnes, selon le
Père Romano, décident de ne pas se guérir, ou renoncent à vivre ; dans ce cas, il
n’existe pas de remède efficace.
Voyons comment est sa fameuse recette : le Père l’a apprise de la médecine
populaire brésilienne, patrie des “guérisseurs” (qui soignent sans être médecins), vers
lesquels se dirigent les personnes plus simples et pauvres parce que la médecine
officielle est un luxe qu’ils ne peuvent pas se permettre :
-Aloe arborescens var. frutescens (Salm-Dyck) Link : 150-250 gr. environ,
(possède de nombreuses propriétés avec 18 aminoacides, 8 éléments essentiels, 20
sels minéraux, saponine, etc.) ;
- miel d’abeilles, qui contribue à véhiculer les propriétés de YAloe dans
l’organisme humain ;
- eau-de-vie (ou autre superalcool titrant 40/50°), quantité pour une tasse à
café, qui sert comme vasodilatateur et solvant de l’aloine.
Si l'Aloe pousse à l’air libre, il faut le ramasser une semaine après la dernière
pluie, sinon la plante est pleine d’eau.
PREPARATION
Nettoyer les feuilles de la poussière à l’aide d’un tissu propre, enlever les
épines latérales et couper la feuille en tronçons. Les mettre dans un mixer avec
l’alcool, et mélanger durant environ une minute. Préparer un récipient de verre
(obscur, de la capacité d’un litre environ) avec 500 g de miel. Ajouter la crème
l'Aloe et le mélange est prêt. Ne pas exposer à la lumière. S’il fait très chaud, il vaut
mieux mettre le mélange dans un réfrigérateur.
Naturellement, il est possible de prendre l'Aloe à des fins préventives. Dans
ce cas, il est suffisant d’effectuer un traitement 2 ou 3 fois par an. De nombreuses
personnes fragiles se sont retrouvées avec une énergie extraordinaire après avoir pris
l'Aloe. Quelques personnes du sexe masculin ont expérimenté un grand pouvoir
sexuel.
Il est conseillé de ramasser l'Aloe dans des lieux éloignés de toute
contamination.
DOSE
Prendre une cuillère à soupe 3 fois par jour, un quart d’heure avant les repas
(à jeun), en mélangeant bien à chaque fois la crème d'Aloe. Durant le traitement
contre une tumeur, il est conseillé de suivre un régime sans viande ni protéines
animales (fromages, beurre, etc.). Après avoir terminé la première bouteille, il est
14
CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l N° 34
I n t e r n a t i o n a l CACTUS- A D VENTURES
opportun de se soumettre à de nouvelles analyses médicales pour vérifier le résultat.
Si l'effet est positif, continuer avec une autre dose pour consolider la guérison. Si
cela a seulement freiné l'avance du processus tuméral, ou si la tumeur a progressé,
continuer le même traitement. A la troisième fois, s’il n’y a pu avoir de résultats
positifs, il est possible de doubler la dose quotidienne, soit deux cuillères avant
chaque repas au lieu d'une. Il est opportun de maintenir un intervalle de 10 à 20 jours
entre deux cycles.
Le mélange possède la capacité de provoquer dans l’organisme un nettoyage
radical, et de renforcer le système immunitaire. Son efficacité a été expérimentée
contre les formes tumorales qui affectent le système lymphatique et les organes
connexes. En particulier, il a été possible d'atteindre de bons résultats dans les cas de
tumeurs de l'appareil reproducteur (ovaires, protaste, seins), du foie, de l'intestin et
de la vessie, des os, dans des cas de leucémie, et également d'autres type de tumeurs.
L'efficacité a été prouvée dans d ’autres maladies comme la sclérose en plaques,
l'arthrose, l’eczém a, le lupus, l’ulcère gastrique ou duodénal. Il a été noté des
a m é lio ra tio n s d an s la m ala d ie de A lz h e im e r et c e lle de P a rk in so n .
L'Aloe arborescens produit des résultats optim aux égalem ent en applications
externes : contre les pellicules, pour enlever les cors aux pieds ; dans ce cas,
l’application peut se faire sans miel et sans alcool.
EFFETS CO LATERAUX
Si des diarrhées, vomissements, démangeaisons, taches rouges sur la peau,
furoncles, de l’urine sombre ou avec du sang, des selles malodorantes apparaissent,
continuer néanmoins le traitement : il s'agit de bon symptômes pour le patient. La
soif intense est également un bon symptôme. Seulement dans les cas de symptômes
préoccupants, il est conseillé de réduire la quantité à 3 cuillères par jour durant les
premiers jours.
Q U E LL E PLANTE UT IL ISE R ?
Le Père Romano considère que les propriétés antitumorales sont propres à
l'Aloe arborescens, une espèce qui croît de manière arbustive, et atteint les 2 m. en
zone méditerranéenne. Il est mieux d’employer une plante qui a 4 à 5 ans (toujours
lorsque c ’est possible, sinon une plante jeune est toujours mieux que rien).
Dans le passé, et aussi pour le peu de précisions de quelques publications, il
a été conseillé d'utiliser l'Aloe vera (= Aloe barbadensis), qui possède également de
nombreuses propriétés, mais elle n’est pas aussi sûre que l'Aloe arborescens. De
plus, le Père Romano a souligné que l'efficacité contre les tumeurs avait été testée
uniquement avec Aloe arborescens.
Texte : A. Zappulli Fadda, Photo : J. Lodé
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CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l H 34
In te rn a tio n a l CACTUS-ADVENTURES
Culture de : Matucana
Matucana krahnii ('f . calliantha ’) (Photo : J. Lodé).
MULTIPLICATION : par graines, ou par bouturage pour les espèces qui rejettent. Semis et bouturage
généralement faciles. Semis sur couche chaude (ou froide, à partir d’avril/mai). Croissance moyenne,
floraison en 3 à 5 ans. Pouvoir germinatif des graines d’environ 4/5 ans.
COMPOST : nécessite un substrat acide riche et bien drainé pour le sous-genre Submatucana (plus
globuleux, moins aiguillonné), mi-sablonneux (sable de quartz graveleux) mi-humifère (terreau de feuilles),
additionné de pouzzolane. Le sous-genre Matucana (généralement plus allongé et très aiguillonné) préfère
un substrat plutôt minéral friable (granité en décomposition).
EMPLACEMENT ET ARROSAGES : pour le sous-genre Submatucana, en pleine lumière, mais
attention aux brûlures du plein soleil. Arrosages abondants en été. Pour le sous-genre Matucana, plein soleil,
mais arrosages normaux, en laissant bien sécher entre chaque arrosage. Prévoir une bonne aération.
FLORAISON : du printemps jusqu’à la fin de l’automne. Fleurs diurnes, essentiellement zygomorphes
jaunes, oranges, rouges à rose violacé, durant plusieurs jours.
TEMPERATURES : pour le sous-genre Submatucana, hiverner au sec, de préférence au-dessus de +6 à
+8° C. Pour le sous-genre Matucana, hiverner au sec hors-gel, mais peut résister jusqu’à -10° C. Selon
chaque espèce, l’altitude de son habitat a beaucoup d’importance pour sa résistance au froid. Il est également
impératif qu’elles soient dans leur période de repos pour pouvoir supporter de basses températures.
HABITAT : Le genre Matucana (incl. Submatucana) est originaire du Pérou, et vit de 400 jusqu’à 4 500 m
d’altitude, aussi bien parmi des rochers que sur des pelouses alpines, dans les montagnes des Andes.
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CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l N° 34
In te rn a tio n a l C A C T U S - A D V E N T U R E S
Culture de : Argyroderma
Argyroderma congregatum (Photo : J. Lodé).
MULTIPLICATION : généralement par semis, assez facile, ou plus rarement et avec prudence, par
division des touffes (à partir d’août). Croissance lente. Semis sur couche chaude ou froide (à partir d’avril).
Pouvoir germinatif des graines très long (5/10 ans ?).
COMPOST : très bien drainé, composé de 50% d’humus et 50% de sable de rivière grossier, additionné de
granité en décomposition.
EMPLACEMENT ET ARROSAGES : situation ensoleillée. Arrosage délicat, très modéré en été, plus
fréquent en septembre-octobre, nul en période de repos.
FLORAISON : généralement en juillet-août-septembre-octobre. Fleurs diurnes auto-stériles, jaunes
(A. octophyllum) ou rouge rosé à pourpré (A. pearsoniî), plus rarement blanches (néanmoins dans presque
toutes les populations), ou même variables (A. delaetii).
TEMPERATURES : hiverner complètement au sec à un minimum de +7/10° C.
HABITAT : Le genre Argyroderma vit en Afrique du Sud, dans le Namaqualand (Western Cape Province),
au ras du sol, sur de grandes étendues de plaines alluvionnaires composées de grains de quartz.
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CACTUS-AVENTURES In t e r n a t io n a l N° 34
In te rn a tio n a l C A C T U S - A D V E N T U R E S
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N o m b re
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contre deux coupons-réponse internationaux
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g r a in e s o u
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é g a le m e n t
d e
n o tre
p ro p re
d is p o n ib le s
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p lu s .
g r a in e s
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n o m b re u s e s
e s p è c e s
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Echinocactus grusonii v. albispinus, Mammillaria
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Adenium obesum, Pachypodium lamerei e t c . )
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Année 1995 (uniquement en français) : 120FF, 3000pts, 24 U S $ à Joël Lodé
A nnée 1996 :120FF, 3000pts, 24 US $ à Joël Lodé,
N
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1 9 8 9
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:A . R . I . D . E . S . C/O Mairie 49270 Champtoceaux, F R A N C E
(nombreux n u m é r o s déjà épuisés)
’a d r e s s e r
à
18
CACTUS-AVENTURES
N° 34
In te rn at io n al C A C T U S - A D V E N T U R E S
I n
t e
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1 9 9 7 )
Stapelia flavopurpurea Marloth
par Jean-André Audissou (France)
S ta p elia fla v o p u r p u r e a M arloth est une petite espèce dont les tiges
quadrangulaires et dentées m esurent de 4 à 10 cm de long. C ’est une espèce
très variable, com m e en tém oignent les photos accom pagnant cet article. Sur
la photo de la page suivante, la plante de gauche est sans doute la variété
fle c k ii W hite & Sloane, m ais Leach considère que l'esp è c e est trop variable
p o u r q u e d e s v a rié té s p u is s e n t ê tre d é fin ie s . T rie b n e r a u ra it re c e n s é 15
nuances de ton différentes ! Il faut dire que son aire de répartition est très
large : K arroo O uest, B ushm anland, N o rd -N a m a q u a lan d , N am ibie ju s q u ’à
H elm eringhausen.
S ta p e lia fla v o p u r p u r e a M a rlo th sem b le très p ro ch e de T rid e n te a
v ir e s c e n s (N .E . B ro w n ) L e a c h , m ais une é tu d e c o m p a ra tiv e a p p ro fo n d ie
m o n tre q u e c e tte s im ilitu d e e s t p lu tô t d u e au fa m e u x p h é n o m è n e de la
co n v e rg e n c e des form es. Il suffit d ’a illeu rs de sen tir les fleu rs de c h aq u e
espèce pour lever le m oindre doute. La fleur de T ridentea virescen s a une
odeur fétide, tandis que celle de Stapelia fla v o p u r p u r e a sent, suivant les cas,
la douce odeur du m iel d ’acacia, ou l ’odeur plus forte de notre punaise des
b o is c o m m u n e (R a p h ig a s te r g r is e u s ) . Il s e ra it d ’a ille u rs in té re s s a n t de
connaîte l'in se c te pollinisateur de cette Stapéliée hors du com m un.
CULTURE
La culture de cette plante ne pose pas de problèm e si on lui procure un
pot suffisam m ent profond, un m élange relativem ent m inéral et bien drainé, un
peu de c h a le u r de fond l ’hiver, des arro sag es rég u liers l ’été, et une bonne
lum ière toute l ’année.
Texte & Photos : J.A .A . A udissou
R E F E R E N C E S B IB L IO G R A P H IQ U E S
COURT D. : Succulent Flora of Southern Africa 1981.
LEACH L.C. : Taxonomie series N°3. Aloe Books 1985.
PLOWES D. : The Stapeliads of South West Africa/Namibia (Exelsa N°10 : 5-26, 1982).
RAUH W. : The Wonderful Wold of Succulents 1967.
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International N
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In te rn a tio n a l C A C T U S - A D V E N T U R E S
Stapelia flavopurpurea en collection (Photo : J.A. Audissou).
Stapelia flavopurpurea, variabilité en collection. Le clone de gauche, le plus petit, est peutêtre la variétéfleckii. (Photo : J.A. Audissou).
__________ 20__________
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International N
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In te rn a tio n a l C A C T U S - A D V E N T U R E S
La Page des Enfants
par Joël Lodé
Melocactus matanzanus
M elocactus matanzanus est une petite plante originaire de Cuba, Matanzas (d’où
son nom), et qui vit sur des collines rocheuses. Si tu achètes la plante avec un
céphalium , c ’est-à-dire avec son “petit chapeau roux”, qui est en fait la partie
reproductrice (où apparaîtront fleurs et fruits), tu peux l ’hiverner dans ta chambre
sans grand problème, mais en lui donnant de l’eau de temps à autre, pour qu’elle ne
se “dégonfle” pas trop. Sinon, elle a du mal à reprendre sa forme.
Si elle n ’a pas encore son céphalium , elle aura le tem ps de s ’adapter à son
nouveau lieu de vie, et tu auras le plaisir de voir apparaître le “petit chapeau” en 1 à
5 ans selon son âge à l’achat.
Lorsque les petites fleurs roses surgissent du céphalium , les fruits suivent
automatiquement quelques semaines après. Ils sortent pratiquement tout seul de la
laine. Tu peux semer les graines comme indiqué dans le numéro de janvier 97.
Tu peux trouver M elocactus m atanzanus plutôt chez les producteurs spécialisés.
C ’est une plante qui est cultivée à l’échelle industrielle aux Iles Canaries !
Amuses-toi bien, et à bientôt au prochain numéro !
Joël
2 1
C A C T U S - A V E N T U R E S
International
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In te rn a tio n a l C A C T U S - A D V E N T U R E S
Le Code de déontologie de L’AFCEV
par Jean-Franc Richard (France)
L’un des objectifs de l'Association Française pour la
Conservation des Espèces Végétales (AFCEV) est de proposer
à ses membres, principalem ent des organism es ou des
associations ayant pour préoccupation commune la
conservation de la biodiversité sous tous ses aspects, des
chartes, des agréments et des outils appropriés pour mettre en
application cette volonté commune de conservation.
La structure de l’AFCEV, qui regroupe des m em bres d ’horizons très divers
(IN R A , C N R S, M uséum , B ureau des R essources G é n é tiq u e s, M in istère de
l ’E nvironnem ent, Jardins et C onservatoires botaniques, Fédération des Parcs
Naturels de France, Associations d ’amateurs, etc. ...) permet d ’aborder les sujets
complexes touchant à la conservation des végétaux de manière pluridisciplinaire et
de réaliser des échanges transversaux, afin qu’une ample concertation puisse avoir
lieu sur un sujet donné.
C ’est en ju in 1993, q u ’à l'in itia tiv e de l’A ssociation F rançaise C ulture et
Protection des Orchidées (AFCPO) a été mis en place un groupe de travail ayant
pour mission la réflexion et la recherche de solutions aux problèmes soulevés par la
mise en oeuvre de la Convention de Washington dans le domaine des végétaux,
particulièrement différent de celui des animaux.
Le domaine de travail a donc été volontairem ent limité aux plantes menacées
inscrites aux annexes 1 et II de la CITES, c ’est à dire principalement les Orchidaceae
et les Cactaceae, mais aussi certaines Plantes Succulentes, des Plantes Insectivores,
des Fougères ou des Cycadaceae, plantes faisant l’objet de collections spécialisées de
la part des amateurs.
Ce Code de Déontologie est le fruit de plusieurs réunions annuelles de travail
a u x q u e lle s fu re n t in v ité e s l’e n se m b le des a s s o c ia tio n s d ’a m a te u rs et de
collectionneurs connues. Il est destiné à ces mêmes associations et doit leur servir de
référence, ou d’aide, pour les guider dans les efforts d ’éducation qu’elles se doivent
de réaliser auprès de leurs m em bres, car c ’est là l ’un des rôles im portants que
peuvent accomplir les associations d ’amateurs dans le domaine de la protection :
informer, aider à la prise de conscience, sensibiliser sur la nécessité de protéger,
modifier les comportements...
L'équipe de travail de l’AFCEV a donc retenu 4 aspects qui devraient permettre à
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C A C T U S - A V E N T U R E S
International N
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In te r n a t io n a l C A C T U S - A D V E N T U R E S
chaque am ateur-collectionneur une meilleure prise en compte des problèmes de
protection et de conservation, au cours de la vie de sa collection.
Ces quatre grandes directions ou « recom m andations », accom pagnées de la
rigueur scientifique nécessaire, sont :
* Le respect des textes réglementaires concernant la protection des végétaux.
* La connaissance du contenu des collections, grâce à leur inventaire.
* La multiplication et la diffusion des espèces menacées.
* Le souci préalable du devenir de la collection d’un amateur afin d’assurer au mieux
la pérennité de son capital génétique.
Les associations qui adhèrent volontairement à ce texte s’engagent à mettre en
oeuvre ces 4 recommandations. Leurs efforts consentis pour la mise en application de
ce Code de Déontologie seront reconnus par un agrément AFCEV, valable 2 ans.
Afin de faciliter la m ise en oeuvre de ces 4 recom m andations, le Code de
Déontologie proprem ent dit est accom pagné de plusieurs textes d ’inform ation,
d’explication ou de projets concrets :
1) - « La réglementation du commerce international des espèces de flore sauvage
menacée d ’extinction », où sont analysés les textes législatifs de la CITES et de la
CEE, avec les modalités d ’application en France.
2) - Les in v e n ta ire s et « l ’u tilis a tio n de nos c o lle c tio n s v é g é ta les p our la
conservation » : Pourquoi ? C om m ent ? avec quelle co n fid en tialité et quels
avantages ? En annexe sont présentées « La base de données de l’AFCEV » et les
indications de base pour tenir un « Registre de culture ».
3) - Le projet de « Cahier des Charges » pour la mise en oeuvre, au sein de chaque
association, des program m es de m ultiplication-diffusion, est accom pagné des
premières réflexions sur la possibilité d ’obtenir des pouvoirs publics un modèle
« d ’E tiq u ette agréée » devant être fournie avec chaque plante issue de ces
programmes.
4) - Le « Devenir des collections » étudie les différentes possibilités préalablement
réfléchies de transmission d ’une collection végétale, pour sauvegarder sa biodiversité
dans les meilleures conditions possibles.
L’e n se m b le de ces te x te s est re g ro u p é d ans un n u m éro sp é c ia l de
« FOLIAISON », le bulletin interne de l’AFCEV, qui sera diffusé au début de 1997
par les associations adhérentes au Code de Déontologie. Sa lecture détaillée sera
sûrem ent pour plusieurs d ’entre vous, une m atière à réflexion ou une nouvelle
découverte, voire une revalorisation, de votre collection. Alors, peut-être que comme
les rédacteurs de ce Code, vous souhaiterez allez plus loin pour prouver que passion
et protection ne sont pas incompatibles !
Texte : Jean-Franc RICHARD, Membre associé de l’AFCEV
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In te r n a t io n a l C A C T U S - A D V E N T U R E S
International Succulent Introductions pour 1997
par Harry Mays (Grande-Bretagne)
Le but de l’International Succulent Introductions est de m ultiplier et de distribuer de
nouvelles ou rares succulentes aux collectionneurs, producteurs et institutions. Les
plantes offertes proviennent de graines collectées dans l ’habitat, ce ne sont pas des
plantes prélevées dans l’habitat. N éanm oins, des plantes de lhabitat peuvent avoir été
multipliées végétativement. Les plantes de l’ISI sont normalement offertes une seule fois.
La liste des plantes 1997 sera caduque le 1/10/97. Il est à souhaiter qu’au moins quelques
acheteurs multiplieront leur plantes IS1 pour assurer et étendre leur disponibilité.
Le jardin botanique de Huntington est une institution sans but lucratif. Les bénéfices
obtenus de la vente des plantes ISI sont uniquement utilisés pour le programm e ISI.
La liste ISI pour 1997 a un total de 90 plantes, desquelles 48 sont des cactus et les 42
restantes, d ’autres succulentes. Comme dans les années passées, la liste sera caduque le 1er
octobre. Après cette date, les plantes ne seront plus disponibles à l’ISI, même si elles peuvent
être obtenues par d ’autres sources, au près de gens ou de producteurs qui auront acheté les
plantes et qui les auront multipliées.
La liste contient des espèces pures et des cultivars. Les cultivars d’espèces non succulentes
IS I 9 7 -6 9 , n o rd -e s t
Kenya (P hoto : J. Träger).
E u p h o rb ia a d ju ra n a ,
M a m m illa ria e lo n g a ta
var. e c h in a r i a
ISI 9 7 -4 2 (P h o to : J. T ra ger).
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CACTUS-AVENTURES International N° 34
I n te r n a ti o n a I C A C T U S -A D V E N T U R E S
ont été un commerce de l’horticulture depuis de nombreuses décades. Depuis quelques
années, des cultivars de succulentes ont été développés notamment au Japon où le panachage
d'espèces est devenu un culte, et aux USA, où les cultivars d’hybrides commencent à devenir
importants. En 1996 l'ISI a débuté en introduisant trois Echinopsis de Schick, hybrides qui
ont eu beaucoup de succès, tellement que quelques acheteurs ne purent pas les obtenir. En
temps utile, lorsque suffisamment de boutures auront été effectuées, plus de 200 cultivars
d’Echinopsis hybrides seront proposés. 36 le sont déjà pour la liste ISI 1997. Tous les
cultivars ont été sélectionnés non seulement pour leur Heurs spectaculaires, mais également
pour leur durée supérieure et et leur fréquence. Presque tous ont des fleurs d'un diamètre
oscillant entre 114 mm et 152 mm de diamètre.
Un autre cultivar présent sur la liste de Cactaceae est ISI 97-48 Trichocereus Betty's
Gold'. Ce cultivar est le résultat d'une sélection faite pour les aiguillons jaune brillant et les
fleurs jaunes, les boutons étant recouverts de poils dorés. Le cultivar ISI 97-74 Haworthia
Crocodile Rock' possède des feuilles à surface rugueuse. C’est l’une de deux différentes
plantes sélectionnées par propagation végétative à partir d’un choix de plantes issues de semis
et produites en croisant H. koelmaniorum avec H. pygmaea [= H. asperula], L’autre clone a
été distribué en 1993, ISI 93-37 H. Alligator Pair'.
Toutes les plantes ISI sont accompagnées d’une description qui est essentielle si un
acheteur veut savoir ce qu’il va recevoir. Un nom d’espèce seul n’est souvent pas suffisant
pour décrire une plante particulière, à cause de la variabilité au sein de l’espèce. Par exemple,
ISI 97-38 Eriosyce aspillagae (Neoporteria aspillagae) sont des plantes racinées de trois
clones différents. Ceux-ci ont été sélectionnés pour leur corps pourpre sombre et leur grandes
fleurs rosâtre au coeur jaune, à partir de plantes collectées à Hacienda Tanume, San Fernando,
Chili. Ces plantes sont le résultat du hasard dans la production de graines par des plantes de
l’habitat. Pour garder leurs caractéristiques, elles ont été multipliées végétativement par
enracinement des rejets, mais comme il y a trois clones, il y a la possibilité de les féconder
croisés durant plusieurs générations pour produire une pure ligne de plantes à corps pourpre
sombre. L’espèce a normalement un corps vert sombre.
ISI 97-47 Sulcorebutia crispata possède égalem ent un corps pourpre sombre
(normalement vert-grisâtre). Ils ont été propagé végétativementde trois clones collectés 20 km
au nord de Tomina le long de la route vers Padilla, Dept. Chuquisaca, Bolivia. Ceci procune
une autre opportunité de fixer les caractères par croisement sélectif.
L’une des particulérités des plantes ISI est que de nombreuses espèces pures ont été
multipliées de manière végétative ou de graines de l’habitat. ISI 97-44 Morawetzia sericata
(ou Oreocereus ou Borzicactus) a été propagé de boutures de plantes de la localité type
collectées par F. Ritter (1309) à Villa Azul, Dept. Huancavelica, Peru. Il se ramifie depuis la
base et les tiges se couvrent de fleurs tubulaires orange vif. Ma plante, qui n’est pas un clone
ISI, fleurit abondamment. ISI 97-57 Aloe tomentosa est notable pour ses fleurs duveteuses
peu communes. Les plantes de la liste sont de seconde génération, obtenues à partir de graines
produites par des plantes elles-mêmes obtenues de graines collectées par J. Lavranos et
L. Newton près de l’entrée sud de Wadi Dhahr, Yemen. Lomatophyllum prostration ISI 9778 a été produit de graines obtenues par pollinisation contrôlée de plantes collectées en
déc. 1992 par A Razafindratsira à Mora Mange, à l’est d’Antananarivo. Lomatophyllum
prostratum est notable pour ses feuilles vert-noirâtre sombre, tachetées de vert gris cendré.
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Euphorbia iharanae ISI 97-72 (Photo : J. Trager).
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L’Asclépiadacée tubéreuse géophytique Brachystelma meyerianum ISI 97-58 a été produite
de graines récoltées de plantes collectées sur des dômes rocailleux granitiques au sud-est de
Stutterheim, Est Cape Province, SA. La fleur est visuellement intéressante et attractive, mais
pour une pleine appréciation de ses qualités, n’hésitez pas à utiliser votre organe olfactif. Je
me suis laissé dire que l'odeur rappelait le poulet pourri, ou le scarabée pourri. Chanel No 5
ne risque pas la concurrence !
Les Jardins Botaniques possèdent des plantes collectées il y a longtemps, avant que certaines
législations nationales ne viennent mettre un tapis d'interdictions sur la collecte. Grâce à cela,
il est possible qu’au moins certaines plantes dérivées de matériel de l’habitat des pays
concernés sont maintenant disponibles. Les trois mammillarias proposés (chionocephala,
elongata v. echinaria et standleyi, tous du Mexique) se trouvent dans ce cas. L’un est d’une
ancienne collecte de Glass & Loster.
Dans certains cas, les plantes proposées ont été décrites seulement récemment, par exemple,.
ISI 97-39 Gymnocalycium schroederianum ssp. paucicostatum qui a été décrit dans le
journal américain de mars-avril 1987, et ISI 94-83 Pachypodium inopinatum, dans celui de
juillet-août. 1996.
Même si normalement. l 'ISI ne propose pas une plante plus d’une fois, il y a quelques
exceptions. En 1995, des amateurs qui ont commandé tardivement Aloe polyphylla ISI 95-20
ont été déçus parce que le permis USA d’exportation avait expiré et en 1996 d’autres n’ont
pas pu se procurer les trois Echinopsis hybrides de Schick, ISI 96-3 Galaxy', ISI 96-4 Gold
Emblem' and ISI 96-5 Princess Anne'. Ces plantes sont de nouveau disponibles en 1997.
Je pourrais écrire davantage sur les plantes
ISI 1997 ; il y a plusieurs espèces de chacune
de ces familles : Aizoaceae, Crassulaceae,
Euphorbiaceae, Aloeaceae et une ou deux
d ’autres fam illes incluant deux bulbes
d’Afrique du Sud, mais l’espace est limité !
Le m eilleur moyen est sans doute de
demander la liste des plantes.
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Courrier des Lecteurs
CactusFever, la rubrique des Petites Annonces
“A chaque réunion à laquelle j ’assiste et où s ’engage la conversation avec de
“gros’ collectionneurs, revient la question des semis. C ertains sont fiers de faire
du quasi 100% de réussite et c ’est très bien, m ais sont vite très ennuyés avec
leur surplus qui les em barrasse rapidem ent, prend beaucoup de place dans la
serre et dont il faut, aussi, s ’occuper !
Pourquoi ne pas les proposer en vente ou échange, aux pauvres m alheureuses
com m e, qui ratent tout (2 ou 3 plantes sur 30 variétés sem ées), et qui ont cessé
tout nouvel essai, cela finissant par revenir très cher. Des plantules de 1,2 ou 3
ans feraient bien m on bonheur et me feraient gagner du tem ps. Qui osera faire
une liste ou la proposer aux réunions locales, régionales ou nationales, ou par
l'interm édiaire de la revue ? J ’ose espérer. M erci !”
M m e G E R IN F ern a n d e, 50bis, rue de Port Haliguen F 56170 Q uiberon, Fance
A n n e ly se et J ea n -M a rc G A R N IE R . 1326 C hem in de la Jardine, F 84740
Velleron, France (Tel./Fax (0)4.90.20.12.79), nouveaux habitants de la région,
passionnés de cactus et succulentes, nous serions ravis de faire connaissance
avec d ’autres am ateurs.
M . N o r b e rt D U T H IO N , 14, rue de l ’O uche du Fort, F 85320 M areuil sur Lay,
France, C E D E succulentes, cactaceae et autres, nom breux genres et espèces.
R E C H E R C H E D endrosicyos so co tra n a , ainsi que toutes autres C ucurbitaceae
succulentes, caudiciform es, ainsi que toutes autres caudiciform es et
pachycaules.
Glossaire
des termes techniques employés dans la revue_________
céphalium (p.21) : formation laineuse portant presque toujours des soies, à
développement latéral (Pilosocereus) ou apical (M elocactus, Discocactus), organe
reproducteur où apparaissent les fleurs.
G.P.S. (p. 30) : Global Positionning System, système de repérage de position par
satellite, qui permet de retrouver (entre autres) un habitat dont on possède les
coordonnées.
photosynthèse (p. 8) : métabolisme d’une plante qui lui permet de transformer avec
l 'aide de la lumière et de la chlorophylle, l’oxyde de carbone et l’eau en sucres,
zygomorphe (p. 16) : à symétrie radiale, qui divise une fleur en deux parties
identiques (ex. : Schlum bergera ).
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In te r n a tio n a l N° 34
In te rn a tio n a l C A C T U S -A D V E N T U R ES
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ENFIN PARU : Fichier Encyclopédique des Cactées & autres Succulentes
Série N° 19 par J. Lodé (Ed. Edisud).
Vient de sortir la Série n° 19 (95 fiches + index), avec texte et illustrations de notamment :
Ariocarpus bravoanus, Echinocereus scheeri v. obscuriensis, Ferocactus echidne v.
rafaelensis, Gymnocalycium borthii, Agave shrevei, Aloe tororoana, Cephalophyllum
subulatoides, Euphorbia heterochroma, Furcraea longaeva, Fouquieria formosa, le
genre Manfreda, Peperomia campylotropa, Pterocactus ngamicus, Sedum hernandezii,
Thompsonella spathulata, Yucca endlichiana, Yucca queretaroensis, etc.
(Edisud, La Calade, RN7, 13090 Aix en Provence, France) abonnem ents possibles.
Jeu-Enquête “Cactus-Aventures International"
Question : quel est l’explication du fait curieux qui attira l’attention de Joël ?
Les petites pierres blanches qui adhéraient aux fruits sont en fait de la pierre ponce, roche
volcanique vitreuse commune aux Canaries, qui a la particularité d’être très légère et de
flotter sur l’eau. (Première bonne réponse de Alain & Sylvie Michelin, F 12140 Golinhac).
Les 5 premières bonnes réponses ont reçu un lot de cartes postales gratuites, et un abonnement
gratuit pour 1997 à Cactus-Aventures International pour la personne de leur choix !
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Dans le prochain numéro :
La végétation rupicole des Hauts-Plateaux malgaches (Norbert Rebmann)
Voyage dans les Andes vénézuéliennes (Andreas Hofacker)
Touche pas à mon cactus ! (Auteurs divers)
Culture de P a r o d ia & S e n e c io
Introduction à la flore succulente du M exique : A g a v e w e n d tii (Miguel J.
Chazaro)
N ouvelles du M exique (Alfred Lau)
Nulle Part Ailleurs : D o r s te n ia b o r n im ia n a var. tr o p a e o lifo lia
Philatélie & Succulentes
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Dépôt légal : 2ème trimestre 1997
TF. 2851-94
Directeur de la Publication : Joël Lodé
Autorisation postale envoi périodique : Décret Royal N° 1849
Revue créée en octobre 1988 par Joël Lodé sous le nom de "Cactus-Aventures"
N° de I.S.S.N. : 1135-6480
Organe officiel d’ARIDES, C/O Mairie. 49270 Champtoceaux, FRANCE
D a n s ce n u m é ro : S ta p e lia fla v o p u r p u r e a ,
C ode d e d é o n to lo g ie d e l ’A F C E V ...
Corynopuntia invicta (dans la main) ressemble fort à Echinocereus brandegeei, Baja California,
Mexico (Photo : J. Lodé).
Conophytum wettsteinii ISI 97-62 (Photo : John Trager).
Cette revue a été imprimée sur un papier qui Esta revista esta impresa en un papel ecologico, This journal is printed on a paper which
respecte la Nature, un papier couché Phoenix-Imperial, de alta calidad, 100 % preserves Nature, a high quality paper,
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"wood free", whitened without chlorine.
ISSN : 1135-6480