Jeudi 14 juin - Médiathèque de la Cité de la musique

Transcription

Jeudi 14 juin - Médiathèque de la Cité de la musique
P HANTAI 14 juin:Hantai
14 juin LISBONNE
7/06/07
13:26
Page 1
Roch-Olivier Maistre,
Président du Conseil d’administration
Laurent Bayle,
Directeur général
Jeudi 14 juin
Pierre Hantaï
Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert,
à l’adresse suivante : www.cite-musique.fr
La librairie-boutique reste ouverte jusqu’à la fin de l’entracte.
Un stand de vente est disponible dans le hall à l’issue du concert.
Pierre Hantaï | Jeudi 14 juin
Dans le cadre du cycle Lisbonne
Du jeudi 14 au dimanche 24 juin 2007
P HANTAI 14 juin:Hantai
14 juin LISBONNE
7/06/07
13:26
Page 2
Cy
DU
JEU
Son
Pier
VEN
Em
Lich
Lita
Lich
(créa
Ens
Jon
Séb
Éric
mus
SAM
Les
Villa
Hue
Pau
Bea
Ant
Man
Luis
2
P HANTAI 14 juin:Hantai
14 juin LISBONNE
7/06/07
13:26
Page 3
Cycle Lisbonne
DU JEUDI 14 AU DIMANCHE 24 JUIN
JEUDI 14 JUIN, 20H
DIMANCHE 17 JUIN, 16H30
Sonates de Domenico Scarlatti
Carlos Seixas
Messe en sol majeur
SAMEDI 23 JUIN, 20H
SALLE PLEYEL
Mariza
Transparente
Pierre Hantaï, clavecin
Georg Friedrich Telemann
Psaume 71 « Deus judicium tuum Regi da »
Ode au tonnerre (Die Donnerode)
Mariza, chant
VENDREDI 15 JUIN, 20H
Emmanuel Nunes
Lichtung II, pour ensemble et électronique
Litanies du feu et de la mer II, pour piano
Lichtung III, pour ensemble et électronique
(création)
Ensemble intercontemporain
Jonathan Nott, direction
Sébastien Vichard, piano
Éric Daubresse, réalisation informatique
musicale Ircam
SAMEDI 16 JUIN, 20H
Les Larmes de Lisbonne
Villancicos et fados
Huelgas Ensemble
Paul Van Nevel, direction
Beatriz da Conceição, fadista
António Rocha, fadista
Manuel Mendes, guitarra portugesa
Luis Miguel Ramos, viola
Akademie für Alte Musik Berlin
RIAS Kammerchor
Hans-Christoph Rademann, direction
Simone Nold, soprano
Franziska Gottwald, mezzo-soprano
Markus Schäfer, ténor
Henryk Böhm, basse
Marek Rzepka, basse
DIMANCHE 24 JUIN, 16H30
Fado jeunes talents
Première partie
Amelia Muge, voix
Seconde partie
Diário
Mafalda Arnauth, voix
MARDI 19 JUIN, 20H
IRCAM – ESPACE DE PROJECTION
Emmanuel Nunes
Rubato, registres et résonances, pour flûte,
clarinette et violon
Improvisation II – Portrait, pour alto
Improvisation I – für ein Monodram,
pour ensemble
Ensemble Recherche
Emilio Pomárico, direction
Christophe Desjardins, alto
VENDREDI 22 JUIN, 20H
Cabelo branco é saudade
Spectacle de Ricardo Pais
Direction musicale de Diogo Clemente
Teatro Nacional São João
3
P HANTAI 14 juin:Hantai
14 juin LISBONNE
7/06/07
13:26
Page 4
P HANTAI 14 juin:Hantai
14 juin LISBONNE
7/06/07
JEUDI 14 JUIN – 20H
Salle des concerts
Domenico Scarlatti
Sonate K. 213 en ré mineur
Sonate K. 137 en ré majeur
Sonate K. 179 en sol mineur
Sonate K. 285 en la majeur
Sonate K. 457 en la majeur
Sonate K. 268 en la majeur
Sonate K. 177 en ré majeur
Sonate K. 521 en sol majeur
Sonate K. 425 en sol majeur
Sonate K. 3 en la mineur
Sonate K. 208 en la majeur
Sonate K. 511 en ré majeur
Sonate K. 415 en ré majeur
entracte
Sonate K. 474 en mi bémol majeur
Sonate K. 370 en mi bémol majeur
Sonate K. 253 en mi bémol majeur
Sonate K. 472 en si bémol majeur
Sonate K. 249 en si bémol majeur
Sonate K. 302 en do mineur
Sonate K. 175 en la mineur
Pierre Hantaï, clavecin
Fin du concert vers 22h.
13:26
Page 5
P HANTAI 14 juin:Hantai
14 juin LISBONNE
7/06/07
13:26
Page 6
Domenico Scarlatti (1685-1757)
Sonates
Lorsque Domenico Scarlatti arrive à Lisbonne à l’âge de trente-trois ans, il découvre
une ville qui lui rappelle Naples, sa ville natale, de par l’opulence de ses palais, mais
aussi par la pauvreté de toute une population. Cette belle cité, qui sera détruite en 1755
par un terrible tremblement de terre, s’ouvre sur l’océan Atlantique dont la lumière évoque
les colonies lointaines d’Amérique et d’Orient, sources de richesse de la cour du Portugal,
l’une des plus fastueuses d’Europe. Le compositeur ignore encore que, malgré de brefs
séjours en Italie et en Europe, il ne quittera plus jamais la péninsule ibérique.
Ainsi échappe-t-il définitivement à la domination de son père, Alessandro, célèbre par
le nombre incroyable d’opéras et d’oratorios qu’il légua à la postérité. Engagé tout d’abord
comme maître de la chapelle royale de Lisbonne, Domenico Scarlatti entre peu après
au service de deux des enfants du roi du Portugal : Don Antonio mais surtout la future
reine d’Espagne, Maria Barbara. Attaché à son service, Scarlatti la suivra à Madrid
et y finira ses jours. C’est pour sa talentueuse élève que celui-ci composa sa vie durant
plus de cinq cents sonates, trésor d’invention, d’ingéniosité et de virtuosité où se mêlent
à une fascination pour la musique populaire portugaise et espagnole d’incroyables
audaces harmoniques. Bel exemple de liberté artistique qu’une princesse éclairée,
consciente du talent de son protégé, a laissé s’épanouir loin des contingences du monde.
Chaque sonate recèle un extraordinaire microcosme : s’enchaînent tour à tour et avec
des transitions surprenantes des atmosphères d’un saisissant contraste. Le rôle de
l’interprète est déterminant : il lui appartient de restituer les fulgurances et les visions
du compositeur en quelques minutes et d’offrir sa virtuosité, son imagination et sa poésie
au service du claveciniste le plus original du XVIIIe siècle. La lecture qui en résulte, libre,
poétique et picturale, révèle l’extraordinaire créativité de Scarlatti. « Lecteur, que tu sois
dilettante ou professeur, ne t’attends pas à trouver dans ces compositions une intention
profonde, mais une manière ingénieuse de badiner avec l’art afin de t’exercer à la pratique
du clavecin. […] Montre-toi donc plus humain que critique ; et ainsi tes plaisirs en seront
plus grands. […] Vis heureux. » Telle est la préface que Scarlatti écrivit lorsqu’il publia
à Londres en 1738 les Essercizi et qui convient si bien au plaisir que l’on a à entendre
ces sonates.
6
P HANTAI 14 juin:Hantai
14 juin LISBONNE
7/06/07
13:26
Page 7
JEUDI 14 JUIN
Sonate K. 213 en ré mineur – Andante
Voici une belle illustration d’un dialogue où les deux mains ne cessent de se répondre,
parfois dans une tessiture resserrée, parfois sous forme d’arpèges. Scarlatti délaisse son
ingénieux badinage et livre avec intériorité une sonate où alternent tendresse et noblesse.
Sonate K. 137 en ré majeur – Allegro
Cette sonate rassemble bon nombre de procédés chers à Scarlatti : une structure assez
similaire entre les deux parties et un principe de continuité entre les deux mains qui
repose sur un déroulement ininterrompu de croches. Tout est réuni pour le plaisir du
claveciniste : passages à trois parties, savoureuses dissonances à la main gauche, notes
répétées et arpèges, et en guise de conclusion, sixtes précédées de déplacements
à la main gauche.
Sonate K. 179 en sol mineur – Allegro
Imprégné de couleur hispanisante, le texte musical est ponctué d’accords qui accompagnent
la main droite : s’y succèdent de brefs motifs souvent accentués sur le premier temps
et agrémentés de notes répétées. Illustration exemplaire du plaisir digital que procure
l’œuvre de Scarlatti.
Sonate K. 285 en la majeur – Allegro
Lors de la composition de cette sonate, Scarlatti semble s’être lancé un défi : comment
à partir d’un thème simple (quatre croches deux noires) et inlassablement répété arriver
à construire un discours musical qui ne sombre pas dans l’ennui ? Avec l’introduction,
à chaque réitération de subtiles variantes et de modulations dans l’accompagnement,
l’ingénieux claveciniste renouvelle inlassablement notre intérêt.
Sonate K. 457 en la majeur – Allegro
Voici un parfait exemple de symétrie entre les deux sections qui composent cette œuvre
et dont chacune d’elles se subdivise également en deux parties : la première avec une
écriture syncopée, la seconde d’une couleur presque romantique. Malgré de brillantes
ritournelles, il en émane un parfum de nostalgie.
Sonate K. 268 en la majeur – Allegro
Encore une illustration admirable de l’art d’explorer des modulations plus ou moins
abruptes par la présence d’un motif répété aux deux mains refermé par un brillant arpège
descendant ; commençant sur une même note, la phrase se termine à chaque fois un ton
plus haut. Ces éléments de tensions rendent plus savoureux encore les passages de
vélocité qui concluent chaque section.
Sonate K. 177 en ré majeur – Andante moderato
Deux éléments conducteurs régissent cette sonate : la répétition d’une note de même
valeur (en l’occurrence une noire) sur une ou plusieurs mesures et la présence de valeurs
rythmiques plus brèves sur le deuxième temps (deux croches ou un triolet). À partir de
7
P HANTAI 14 juin:Hantai
14 juin LISBONNE
7/06/07
13:26
Page 8
ceux-ci, Scarlatti élabore un ingénieux itinéraire d’où il fait naître, de l’alliance de deux
sons, un réel plaisir de l’écoute.
Sonate K. 521 en sol majeur – Allegro
Cette sonate regorge de trilles et d’accaciaturas les plus diverses. Chaque partie comporte
une section dans un ton mineur, ré pour la première et sol pour la seconde, et se termine
par des ruptures rythmiques accentuées. Toujours l’effet de surprise : à peine a-t-on le
temps de se familiariser avec une idée qu’une autre surgit immédiatement…
Sonate K. 425 en sol majeur – Allegro molto
La difficulté réside ici dans la vitesse de cet Allegro molto. Celui-ci débute par une sorte
de balancement entre les deux mains (valeurs longues à droite, accompagnées de deux
croches à gauche) ; après un silence marqué, le discours musical gagne en tension pour
se résoudre dans de joyeuses formules conclusives : « Vis heureux » comme le préconisait
Scarlatti à la fin de sa préface aux Essercizi.
Sonate K. 3 en la mineur – Presto
Publiée à Londres du vivant du compositeur dans les Essercizi, cette sonate offre une
écriture contrastée et expérimentale : des gammes descendantes et rapides alternent avec
une écriture polyphonique mouvante, chromatique et syncopée. Bien des clavecinistes qui
découvrirent ce recueil en 1738 durent êtres déconcertés par la nouveauté et l’audace
du style.
Sonate K. 208 en la majeur – Adagio e cantabile
Simplicité et raffinement, telles pourraient être les deux manières de qualifier le chant orné
de mélismes qui se dessine à la main droite à partir d’un simple arpège ascendant en
valeurs longues, tandis que la main gauche égrène quelques accords telle une guitare.
Scarlatti démontre à ceux qui en douteraient que le clavecin peut rivaliser avec la voix
ou avec les autres instruments naturellement expressifs.
Sonate K. 511 en ré majeur – Allegro
Après trois mesures d’introduction, l’écriture de la sonate se déploie sur une série
de croches groupées par quatre mesures, tantôt à la main droite, tantôt à la main gauche.
Au détour d’une cadence qui aurait dû être en la majeur, Scarlatti enchaîne sur le ton de
la mineur. Cette modulation surprenante annonce celles du début de la deuxième partie
où vont se succéder rapidement des tonalités inattendues et hardies, avant de laisser
place à de classiques formules conclusives. Là encore Scarlatti sait rompre le discours
musical pour créer un effet de surprise qui ravit l’auditeur.
Sonate K. 415 en ré majeur – Pastorale. Allegro
En déployant un rythme identique de la première à l’avant-dernière mesure (noire pointée
d’un côté, deux croches de l’autre), Scarlatti crée un balancement entre les mains dont il
inverse les rôles dans la deuxième partie. Une rondeur poétique qui explique sans doute
l’ajout du terme « Pastorale ».
8
P HANTAI 14 juin:Hantai
14 juin LISBONNE
7/06/07
13:26
Page 9
JEUDI 14 JUIN
Sonate K. 474 en mi bémol majeur – Andante e cantabile
Les mesures initiales ponctuées d’acciaturas ne laissent pas dévoiler ce qui sera le cœur
de cette sonate au milieu de la première partie, puis dans la seconde : le développement
d’un rythme syncopé sur les deux premiers temps suivi de tierces sur le troisième, ponctué
de montées chromatiques. L’idée principale de Scarlatti ne serait-elle pas de faire naître
d’une répétition presque obsessionnelle un sentiment poétique au point de s’en enivrer ?
Sonate K. 370 en mi bémol majeur – Allegro
Tierces et notes répétées, telle est la devise de cette sonate que Debussy, deux siècles plus
tard, appliquera à deux de ses études. Là encore Scarlatti élabore à partir de ces éléments
un discours musical facétieux et libre qui se joue de la difficulté qu’il s’est volontairement
imposé.
Sonate K. 253 en mi bémol majeur – Allegro
Une écriture saisissante de contrastes structure l’essercizo : au début, trilles nerveux
alternés aux deux mains, puis petit motif de trois notes en octave tantôt à dextre tantôt
à senestre, qui sonne comme une trompette et qui revient joyeusement à la fin de
la deuxième partie, enfin au début de la seconde partie, un halo sonore inattendu créé
par une série de modulations avec répétition d’accords ou d’octaves à la basse durant
plusieurs mesures. Numéro d’illusionniste dans lequel Scarlatti excelle, faisant apparaître
et disparaître devant nos yeux (« nos oreilles ») les images sonores les plus variées
et les plus surprenantes.
Sonate K. 472 en si bémol majeur – Andante
Scarlatti va tisser entre les deux mains un dialogue ininterrompu avec des jeux
rythmiques, notamment de syncopes : discours simple et plein de charme qui procure
à l’interprète le plaisir de cette « ingénieuse manière de badiner au clavecin ».
Sonate K. 249 en si bémol majeur – Allegro
Cet allegro fougueux qui commence bien sagement offre un bel exemple de l’influence
de la musique ibérique : les accords qui interrompent le flot de doubles croches
empruntent le rythme de l’Oitavado, danse populaire portugaise. Après cette rupture,
chaque partie de la sonate se termine dans une course effrénée où les deux mains
du claveciniste donnent l’impression de rivaliser de virtuosité.
Sonate K. 302 en ut mineur – Andante
La fluidité des triolets parsemés d’acciaturas et de notes répétées, ainsi que la douceur
de la palette tonale (passant rapidement d’ut mineur à mi bémol majeur puis sol majeur
pour passer en fa majeur et terminer en ut majeur) confèrent à cette pièce une dimension
poétique d’une rare profondeur : le temps s’écoule avec nostalgie et calme. Rien ne semble
perturber cette apparente et sereine improvisation.
9
P HANTAI 14 juin:Hantai
14 juin LISBONNE
7/06/07
13:26
Page 10
Sonate K. 175 en la mineur – Allegro
Voici l’une des sonates les plus expérimentales de Scarlatti où celui-ci pousse à l’extrême
l’utilisation d’agrégats, accords dissonants de cinq sons. Le claveciniste doit même utiliser
ses pouces pour jouer simultanément deux touches du clavier, afin de pouvoir effectuer
un trille avec les quatrième et cinquième doigts ! Après avoir poussé à son paroxysme
les sonorités d’agrégats, chaque section de la sonate se termine en des formules virtuoses
plus habituelles. Lorsque Alessandro Longo publia dans les années 1900 une édition
des cinq cent cinquante-cinq sonates de Scarlatti, il fut si surpris par le texte de cette pièce
qu’il corrigea bon nombre d’accords afin de le rendre plus consonants.
Denis Herlin
10
Pier
Né e
pou
ann
Leo
le cl
dire
Très
seu
Il ét
aup
par
Les
colla
et c
Her
Fern
Pier
de c
de B
Pier
com
et a
Jord
retr
Rey
Skip
Coin
de la
d’un
nota
Giro
Bac
Gold
con
enti
séri
de D
Mira
du P
de B
qu’u
Vari
qu’i
l’enf
P HANTAI 14 juin:Hantai
14 juin LISBONNE
7/06/07
13:26
Page 11
JEUDI 14 JUIN
Pierre Hantaï
Né en 1964, Pierre Hantaï se passionne
pour la musique de Bach vers sa dixième
année. Sous l’influence de Gustav
Leonhardt, il commence à étudier
le clavecin, d’abord seul, puis sous la
direction de l’Américain Arthur Haas.
Très tôt, il donne ses premiers concerts,
seul ou avec ses frères Marc et Jérôme.
Il étudie alors deux années à Amsterdam
auprès de Gustav Leonhardt, qui l’invite
par la suite à jouer sous sa direction.
Les années qui suivent le voient
collaborer avec de nombreux musiciens
et chefs d’ensembles, comme Philippe
Herreweghe, les frères Kuijken, François
Fernandez, Marc Minkowski, Philippe
Pierlot... Il a formé un petit orchestre
de chambre dédié aux suites et cantates
de Bach, le Concert Français. Désormais,
Pierre Hantaï joue le plus souvent
comme soliste en Europe, aux États-Unis
et au Japon. Il est souvent invité par
Jordi Savall et il aime également
retrouver ses frères et ses amis, Hugo
Reyne, Sébastien Marq, Amandine Beyer,
Skip Sempé, Olivier Fortin, Christophe
Coin ou Jean-Guihen Queyras, pour faire
de la musique de chambre. Il est l’auteur
d’une riche discographie consacrée
notamment à Giles Farnaby, John Bull,
Girolamo Frescobaldi, Johann Sebastian
Bach : son enregistrement des Variations
Goldberg, publié voici douze ans, l’a fait
connaître et inviter dans le monde
entier. Il travaille actuellement à une
série de disques consacrés à l’œuvre
de Domenico Scarlatti pour le label
Mirare et a également publié sa vision
du Premier Livre du Clavier bien tempéré
de Bach chez le même éditeur, ainsi
qu’un nouvel enregistrement des
Variations Goldberg, une œuvre
qu’il a jouée plus que toute autre depuis
l’enfance.
11
P HANTAI 14 juin:Hantai
h sur les
7/06/07
13:26
Page 12
Et aussi…
CONCERTS
JEUDI 20 SEPTEMBRE, 20H
> MÉDIATHÈQUE
VENDREDI 14 SEPTEMBRE, 20H
Richard Delalande et André Cardinal
Destouches
Les Élémens
Jean-Féry Rebel
Les Élémens
Jean-Philippe Rameau
Zaïs (extraits)
Naïs (extraits)
• Venez réécouter ou revoir
les concerts que vous avez aimés.
• Enrichissez votre écoute en suivant
la partition et en consultant
les ouvrages en lien avec l’œuvre.
• Découvrez les langages et les styles
musicaux à travers les repères
musicologiques, les guides d’écoute
et les entretiens filmés, en ligne
sur le portail.
http://mediatheque.cite-musique.fr
Œuvres de Johann Bach, Georg Christoph
Bach, Johann Christoph Bach, Johann
Michael Bach et Johann Sebastian Bach
The English Baroque Soloists
The Monteverdi Choir
Sir John Eliot Gardiner, direction
SAMEDI 15 SEPTEMBRE, 20H
La Simphonie du Marais
Le Chœur du Marais
Hugo Reyne, direction
Bertrand Chuberre, baryton
Œuvres de Johann Michael Bach, Johann
Sebastian Bach et Johann Christoph Bach
Nous vous proposons…
VENDREDI 21 SEPTEMBRE, 20H
The English Baroque Soloists
The Monteverdi Choir
Sir John Eliot Gardiner, direction
MARDI 18 SEPTEMBRE, 20H
Joseph Haydn
Symphonie n° 6 « Le Matin »
Messe de la Création en si bémol majeur
Orchestre Philharmonique de Radio France
Chœur de Radio France
Ton Koopman, direction
Jörg-Peter Weigle, chef de chœur
Lisa Larsson, soprano
Stéphanie d’Oustrac, alto
Sébastien Droy, ténor
LA SÉLECTION DE LA MÉDIATHÈQUE
Alessandro Melani
Il fratricidio di Caino
Concerto Italiano
Rinaldo Alessandrini, direction
Anna Simboli, soprano
Andrea Arrivabene, contre-ténor
Luca Dordolo, ténor
Sergio Foresti, basse
SAMEDI 22 SEPTEMBRE, 20H
Morton Feldman
Neither (opéra, version de concert)
Livret de Samuel Beckett
Orchestre de la Radio de Francfort
Emilio Pomárico, direction
Anu Komsi, soprano
… de consulter en ligne la rubrique
« Dossiers pédagogiques » :
Le Clavecin dans les Instruments du Musée •
Baroque dans les Repères musicologiques •
Baroque et virtuel par Christine BuciGlucksmann dans les Conférences
enregistrées • l’entretien filmé de William
Christie
… d’écouter en suivant la partition :
Les sonates de Domenico Scarlatti
enregistrées à la Cité de la musique du 7
au 9 mars 2003 par Enrico Baiano et Aline
Zylberajch sur les clavecins Ruckers, Taskin
et Hemsch appartenant à la collection
du Musée
… de lire :
Domenico Scarlatti de Ralph Kirkpatrick •
Alessandro et Domenico Scarlatti
d’Adélaïde de la Place
MUSÉE
SAMEDIS 16 et 23 JUIN À 15H
Visites guidées pour adultes : « La ville,
le voyage »
DIMANCHE 24 JUIN À 15H
Visite en musique pour adultes
et adolescents : « Autour du clavecin
et du piano »
ÉDITIONS
COLLÈGE
Voix du Portugal
De Slawa El-Shawan Castelo-Branco,
1997, 167 pages.
Musique, villes et voyages
Ouvrage collectif, 2006, 129 pages.
Anatomie du jazz
15 séances du jeudi 4 octobre 2007
au jeudi 31 janvier 2008, à 19h30.
Philippe Baudoin, pianiste et musicologue
Éditeur: Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef: Pascal Huynh | Rédactrice: Gaëlle Plasseraud | Correctrice : Adelaïde Rauber | Maquette : Elza Gibus
Photo couverture © Gueorgui Pinkhassov / Magnum photos | Imprimeur SIC | Imprimeur France Repro | Licences no 757541, 757542, 757543
smann
14 juin LISBONNE