Chalenge Haute-Marne #95 - CCI Haute

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Chalenge Haute-Marne #95 - CCI Haute
PAGE 8
Rencontre
PAGES 9
CCI HAUTE-MARNE
JEAN-PIERRE CUNY
CCI HAUTE-MARNE
Le gaz de schiste
peut doper l’économie
française
Le grand
entretien
DIDIER LOISEAU
L’effet Diderot pour rendre
Langres encore plus attractive
N° 95 - 3e TRI M ESTRE 2013 - 4 €
Haute - Marne
Challenges
L E T R I M E S T R I E L D E L ' É C O N O M I E H A U T- M A R N A I S E E N A C T I O N
Dossier
Eclairage
sur le CICE,
une mesure
phare
PAGE 5
Entreprise
en action :
Yto veut tracer
durablement
son sillon
à Saint-Dizier
PAGE 22
Challenges plus
Etude consommateurs :
quelles sont les pratiques des haut-marnais
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Rencontre
PAGES 9
CCI HAUTE-MARNE
JEAN-PIERRE CUNY
CCI HAUTE-MARNE
Le gaz de schiste
peut doper l’économie
française
Le grand
entretien
DIDIER LOISEAU
L’effet Diderot pour rendre
Langres encore plus attractive
N° 95 - 3e TRI M ESTRE 2013 - 4 €
Haute - Marne
Challenges
L E T R I M E S T R I E L D E L ' É C O N O M I E H A U T- M A R N A I S E E N A C T I O N
Dossier
Eclairage
sur le CICE,
une mesure
phare
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Entreprise
en action :
Yto veut tracer
durablement
son sillon
à Saint-Dizier
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Challenges plus
Etude consommateurs :
quelles sont les pratiques des haut-marnais
CHA95_P001_004_CVmodif.indd 1
19/06/13 14:40
chaLLenges haute-marne
Revue trimestrielle de la Chambre
de commerce et d'industrie
de la Haute-Marne
55, rue du Président Carnot
CS52012
52115 Saint-Dizier cedex
Tél. 03 25 07 32 00
Fax : 03 25 07 32 19
[email protected]
www.haute-marne.cci.fr
antenne de chaumont
9, rue de la Maladière
52000 Chaumont
Tél. 03 25 07 32 00
Fax : 03 25 30 32 95
[email protected]
antenne de Langres
30, avenue Turenne
BP58 - 52205 Langres cedex
Tél. 03 25 84 30 50
Fax : 03 25 87 27 18
[email protected]
Dépôt légal : mars 1990 - 190
ISSN : 1148-9634
Tirage : 6 200 exemplaires
Prix de vente au numéro : 4 €
Abonnement annuel : 15 €
[email protected]
directeur de la publication :
Michel Auer
directeur de la rédaction :
Jean-Bernard Hergott
ont participé à la rédaction
de ce numéro :
Les collaborateurs de la CCI 52
Edito
Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, le CICE, est plus que
d’actualité en ce moment. C’est un des outils emblématiques du Pacte
national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi mis en place
par le gouvernement. Articulé autour de 8 leviers de compétitivité et 35
mesures concrètes, il constitue l’instrument privilégié pour restaurer la
compétitivité, redresser l’industrie, la croissance et l’emploi.
Le CICE, qui figure en tête des 8 leviers de compétitivité, doit permettre
aux entreprises d’embaucher, d’investir et de gagner des parts de marché.
C’est pourquoi, la CCI Haute-Marne a décidé de mettre en avant cet outil
et de vous en expliquer tous les rouages, démarches et avantages afin que
chacun d’entre vous puisse en mesurer le bénéfice pour votre activité. Vous trouverez dans ce dossier
de 8 pages, et non de 4 pages comme c’est le cas habituellement, toutes les informations concernant ce
dispositif avec les témoignages de professionnels et un cas concret d’une entreprise du département qui
a eu recours à ce crédit d’impôt. Je vous laisse prendre connaissance de ce cahier central et n’hésitez
pas à vous rapprocher des conseillers de votre CCI pour de plus amples informations.
Je profite de cette tribune pour vous rappeler qu’après plusieurs mois de négociations, le Gouvernement
et le réseau des CCI de France ont signé mardi 28 mai à Bercy, à l’occasion de l’Assemblée générale
de CCI France, un Pacte de confiance et un Contrat d’Objectifs et de Performance engageant les deux
parties dans la voie du redressement économique du pays.
Le 1er permet de sceller une relation de confiance entre le réseau et le Gouvernement sous la forme
d’engagements équilibrés et d’écarter les menaces qui planaient sur le réseau : projet(s) de loi(s) sur
la décentralisation, budgétisation des taxes affectées au réseau, réduction du périmètre des missions
des CCI,…
Le contrat d’Objectifs et de Performance, le COP, constitue quant à lui une sorte de feuille de route
du réseau des CCI. Composé de 7 axes, je ne vous en cite ici que quelques-uns : accompagner les
créateurs et repreneurs d’entreprises, simplifier la vie des entrepreneurs, favoriser le développement
de la formation et des compétences au profit des entreprises et faciliter l’insertion des jeunes,….
Vous pouvez retrouver l’intégralité du contenu de ces deux documents sur notre site internet
www.haute-marne.cci.fr.
Comme vous le constatez, le réseau des CCI de France se mobilise pour conserver sa place
d’accompagnement auprès des entreprises. En signant ces engagements avec l’Etat, nous confirmons
l’importance de nos missions et nous nous réimposons comme un des acteurs du redressement
économique de notre pays.
michel auer
président de la chambre de commerce
et d'industrie de la haute-marne
Sommaire
Carnet/L'actu CCI/Agenda
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Entreprise en action
Journalistes :
Loïc Le Lagadec, Pascal Ambrosi,
Philippe Schilde et Frédéric Marais
(Agence Info)
Nouvelles d'entreprises
publicité :
Delphine Serrette
Le grand entretien
dessins :
Jean Stierlé
crédits photos :
Loïc Le Lagadec, Philippe Schilde,
Frédéric Marais, Eric Girardot, Malvina
Gadet, Michel Ferchaut, CCI 52
Rencontre
2-4
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------------------
5
6-7
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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8
9
Dossier :
Eclairage sur le CICE, une mesure phare
Trio gagnant du développement
photocomposition :
Impression
Ippac & Imprimerie de Champagne
Langres
Tourisme / Loisirs
Routage
Ifrest, Chaumont
Infos générales et juridiques
.....................................
11-18
----------------------------------------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
CHALLENGES PLUS
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Locaux disponibles
Chronique économique
20
21-23
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19
24
26-27
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
28
n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3
1
L'actu CCI
Carnet
Carnet
L'actu CCI
jean-marc duché
est le nouveau
sous-préfet de
l'arrondissement de
Langres. il a pris ses
fonctions fin mai et
succède à Florence
Vilmus. Originaire de
Bourgogne, toute sa carrière s'est
déroulée au sein de diverses
préfectures et sous-préfectures,
où il a occupé différents postes.
il était précédemment secrétaire
général de la préfecture
de l'Ariège, à Foix.
Crédit photo : E. Girardot
Benoit deBoos
président du meDeF
Haute-marne depuis
2009, conserve
ce titre suite aux
élections qui ont eu
lieu en avril dernier,
et pour un mandat de
2 ans. monsieur Deboos est Président
honoraire de Yanmar Construction
equipment europe sAs à saint-Dizier.
Crédit photo : E. Girardot
pierre chateL
a été réélu à la
Présidence de l’Uimm
Haute-marne le 4 juin
dernier pour un
mandat de 5 ans.
il occupe cette
fonction depuis 2003.
m. Chatel est président de
saint-Dizier environnement
à Boulogne-Billancourt, président
des Fonderies de saint-Dizier
à saint-Dizier et gérant de
Chaudronnerie de saint-Dizier.
Quand les entreprises
haut-marnaises
rencontrent la Défense
Le vendredi 31 mai, 30 PME du département
ont pu rencontrer les acheteurs de la Défense
nationale lors du 10ème anniversaire du parrainage du sous-marin le « Téméraire ».
Les marchés de la Défense sont vastes et
représentent les besoins des Armées de Terre,
Mer et Air mais aussi de la Gendarmerie, des
Douanes et de la Sécurité civile.
Ces besoins se traduisent par des achats de
prestations de maintenance, réparation, formation, logistique, documentation et traitement des obsolescences. Il faut rajouter les
achats courants du Commissariat des Armées
(nettoyage, gardiennage, habits et prestations
diverses).
Pour être fournisseur de la Défense, il faut
être connu et connaître ses besoins. C'est
pourquoi, M. Olivier Félix, du ministère de
la Défense, mis à disposition du préfet de
Région, est présent à Châlons-en-Champagne
pour faciliter le rapprochement entre les PME
de Champagne-Ardenne et le service « achat »
de la Défense. Une réunion entre les acheteurs
de la Défense et les entreprises de la région
est d'ores et déjà programmée pour janvier
2014. En Haute-Marne, votre CCI envisage
d'organiser une réunion de ce type entre les
entreprises locales et les services des achats
de la zone défense du département (BA113
et 61ème RA). La date vous sera communiquée
ultérieurement. En attendant, vous pouvez
consulter les sites :
www.marches-publics.gouv.fr et
www.achats.defense.gouv.fr
Contact : Jean-François Piard : 06 77 85 13 45
[email protected]
Parcours e-commerce : un service indispensable
pour développer son entreprise sur le net !
Comme en 2012, la CCI Haute-Marne a mis
en place, sur toute l'année 2013, un parcours
e-commerce destiné à tous les professionnels
déjà présents sur le web mais qui veulent
approfondir leurs connaissances en matière
de e-commerce. Depuis le début de l'année,
ce parcours rencontre un vif succès. 6 ateliers,
d'une durée de 2h30 chacun, ont déjà eu lieu,
réunissant un total de 32 participants.
Suite à une forte demande, des ateliers supplémentaires sur les thèmes de la photo et de
la vidéo et des annuaires ont été proposés.
29 personnes ont participé aux 5 formations
déjà dispensées : celles-ci se déroulent sur des
journées complètes.
2 réunions d'information ont également été
ajoutées au programme initial. Destinées aux
débutants qui souhaitent se lancer dans la
création d'un site Internet, elles se dérouleront dans les locaux de la CCI le lundi 23
septembre à Chaumont, de 14h à 16h30 et le
mardi 8 octobre, de 10h à 12h, à Saint-Dizier.
Retrouvez l'intégralité du parcours e-commerce sur www.ene-champagne-ardenne.fr ou
sur www.haute-marne.cci.fr.
Contacts
• Inscription : Fabienne Bouresas :
03 25 84 30 50 – [email protected]
• Information : Angélique Schording :
06 07 38 42 08 – [email protected]
Le Pôle de Coopération Industrielle et Sociale (PCIS) se concrétise
Les acteurs du territoire
haut-marnais s'interrogeaient sur les moyens
complémentaires à mettre
en œuvre pour développer de nouvelles
activités tout en formant des collaborateurs aux métiers de l'industrie.
L'expérience réussie entre l'entreprise
Yanmar, une association d'insertion nommée Tremplin 52 et la CCI Haute-Marne,
qui a donné naissance à l'entreprise industrielle d'insertion T2I, les a conduits à
vouloir renouveler la démarche sur des
2
n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3
marchés en émergence ou mal satisfaits localement. Encore était-il nécessaire de se doter
de l'expertise en prospective, en analyse de
marché, en montage et en accompagnement. La Chambre de commerce et d'industrie, l'UIMM, le MEDEF, l'Union Régionale
des Entreprises d'Insertion et l'entreprise
Entr'in 52 se sont associés pour lancer un
véritable « Pôle de Coopération Industrielle
et Sociale » sous la forme d'une association
à but non lucratif. Les premiers investissements portés par les seuls membres fondateurs ont permis d'identifier des opportunités
à saisir dans le secteur du bois énergie, du
démantèlement et de prestations d'actions/
formations industrielles. Le partenariat
entre Haute-Marne Expansion et le PCIS
a ainsi permis une première concrétisation avec l'implantation de Haute-Marne
Echafaudage sur le sud du département.
De nouveaux partenaires sont attendus
pour renforcer cette dynamique et poursuivre ces créations.
Contact : PCIS : Philippe Charmont :
03 25 07 32 09 - [email protected]
L'actu CCI
Agenda économique
5ème championnat régional des mini-entreprises
n Les
après-midi de la création
et reprise d'entreprise
Ces séances d'information collectives auront
désormais lieu de 14h à 16h :
• Les 1er et 3ème mardis de chaque mois,
à Chaumont, à la Pépinière d'Entreprises
Plein'Est.
Contact : Lydie Didon : 03 25 84 30 51
[email protected]
• Les 2ème et 4ème mardis de chaque mois,
à Saint-Dizier, dans les locaux de la CCI
(55 rue du Président Carnot).
Crédit photo : Malvina Gadet
Contact : Mickaël Py : 03 25 07 32 31
[email protected]
n Ateliers
« Bonne pratiques »
d'achat-Haute-Marne.com
Il s'est tenu le 30 mai dernier au Manège de
Reims. A l'occasion de cette journée riche
en émotions et en échanges, 40 mini-entreprises, soit plus de 400 jeunes se sont rencontrés pour défendre leurs projets auprès
d'un jury composé de chefs et cadres d'entreprises, ainsi que de membres de l'éducation
nationale. Les jeunes se sont distingués par
leur motivation, leur implication et leur capacité à gérer véritablement un projet de A à Z.
Une fois de plus, les mini-entrepreneurs
de Champagne-Ardenne ont su proposer
des projets d'une très grande qualité et ont
témoigné d'un professionnalisme à toute
épreuve. La tâche qui incombait aux jurys
de les départager était loin d'être aisée…
Parmi les 40 mini-entreprises, une hautmarnaise s'est distinguée et a remporté le
2ème Prix dans la catégorie « lycée », remis
par l'AJE Champagne-Ardenne. Il s'agit de
la mini-entreprise Bubble Street (fabrication
et commercialisation de panneaux « dépose
chewing-gum »), du lycée Emile Baudot de
Wassy, qui a également remporté le Prix de
la Meilleure Communication.
Les 5 autres mini haut-marnaises n'ont pas
démérité et toutes s'étaient fortement impliquées dans ce challenge avec l'aide des enseignants et l'appui de leurs parrains chefs d'entreprises. Bravo à tous ces jeunes !
Contact : Edwige Schmitt : 03 25 07 32 00
[email protected]
1ère édition réussie pour
« Osez la Franchise » à Saint-Dizier
Le 27 mai dernier, la CCI Haute-Marne a
organisé la 1ère édition d'un salon spécialement dédié à la Franchise.
Cet après-midi était organisé de la manière
suivante :
– Une conférence, animée par la Fédération
Française de la Franchise pour informer le
public de créateurs d'entreprises et de commerçants sur la franchise en général avec le
témoignage de franchiseurs qui proposent
des implantations sur le département et de
franchisés qui ont fait part de leur parcours
et de leur expérience.
– Un espace « Rencontres » où des
enseignes nationales ont pu accueillir individuellement les visiteurs et ainsi répondre
directement à leurs questions et aussi organiser des premiers rendez-vous sur place.
– Un espace pour la Fédération Française
de la Franchise qui se faisait le relais des
enseignes nationales et qui apportait aussi
des conseils d'ordre juridique entre un
franchiseur et un franchisé.
– Un espace réservé aux services commerce
et création d'entreprise de la CCI pour l'accompagnement des futurs franchisés sur le
territoire.
Réservés aux adhérents de cette plateforme web.
Rendez-vous à Chaumont, de 10h30 à 12h,
dans les locaux de la CCI, les lundis :
8 juillet, 23 septembre et 28 octobre.
À Saint-Dizier, de 10h à 12h, dans les locaux
de la CCI : mardi 9 juillet, et lundis 9 septembre
et 21 octobre.
Inscription : Fabienne Bouresas : 03 25 84 30 50
[email protected]
n Stages
« 5 jours
pour entreprendre »
Les prochaines sessions se tiendront à Chaumont,
dans les locaux de la CCI (9 rue de la Maladière) :
• Du lundi 30 septembre au vendredi 4 octobre
• Du lundi 2 décembre au vendredi 6 décembre
Contact : Lydie Didon : 03 25 84 30 51
[email protected]
n Permanences
Scancube
N'hésitez pas à utiliser cet appareil,
mis à disposition gratuitement par la CCI,
pour réaliser de belles photos pour vos sites
internet, catalogues, fiches produits, publicités…
Inscription indispensable au préalable.
• À Chaumont : Du 5 au 20 septembre
et du 18 octobre au 8 novembre.
Cécile Feneyrol : 03 25 30 32 99
[email protected]
• À Saint-Dizier : Du 24 septembre au
17 octobre et du 12 novembre au 5 décembre
Marie-Rose Jaillant : 03 25 07 32 35
[email protected]
n Formations
commerce
international
Les enseignes présentes étaient Adéquat
Intérim, Midas, Shiva, Casino, APEF, Daniel
Moquet et De Neuville.
Les franchisés venus témoignés étaient
Chattawak et La Pataterie.
Une trentaine de personnes était présente pour ce 1er grand rendez-vous de la
Franchise en Haute-Marne, au cours duquel
des échanges et des contacts intéressants ont
eu lieu.
Contact: Edwige Schmitt : 03 25 07 32 00
[email protected]
Les prochaines formations proposées
par le réseau CCI International se tiendront :
• Les 1er et 2 octobre, sur le thème « Sécuriser
ses paiements à l'international », dans les locaux
de la CCI de Châlons-en-Champagne
(2 rue de Chastillon).
• Le 22 octobre, sur le thème « Echanges
intracommunautaires et opérations complexes,
maitrise des flux et des procédures TVA et DEB,
dans les locaux de la CCI Haute-Marne
(55 rue du président Carnot).
Contact et inscription :
Romain Ménétrier : 03 25 30 08 10
[email protected]
n Forum
de la création
et reprise d'entreprise
Rendez-vous le mercredi 9 octobre
à Saint-Dizier, salle Aragon, de 10 h à 18 h.
Au programme : des rencontres avec des
experts de la création reprise (avocats, experts
comptables, banquiers,…), des conférences, …
Contact : Edwige Schmitt : 03 25 07 32 00
[email protected]
n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3
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L’actu
CCI
L’actu
L’actuCCI
CCI
Des nouvelles du Pôle
technologique de
Haute-Champagne
L’association Nogentech, qui portait
l’animation du Pôle Technologique de
Haute-Champagne, initiée par Bruno
Sido, a connu en 2012 des difficultés
financières du fait de l’incertitude du
devenir des Fonds Feder. Suite à cela,
il a été décidé de confier l’animation du
Pôle Technologique à la CCI dans le cadre
des accords qui régissent depuis 2006 les
relations entre le GIP Haute-Marne, la
CCI et le Conseil général.
Le Pôle technologique devient ainsi le
référent « innovation » (technologique,
commerciale, organisationnelle, de production,…) sur l’ensemble du territoire
haut-marnais.
Il a pour but de promouvoir et d’accompagner le CRITT et l’UTT dans le développement de leurs activités et auprès des
entreprises du département, de les associer aux activités du Pôle et de détecter
sur le département, les entreprises porteuses de projets d’innovation, afin de
les accompagner dans leurs recherches
de prestataires publics ou privés et de les
aider à trouver et à solliciter les financements nécessaires.
Il a aussi pour mission de sensibiliser et
d’informer collectivement les entreprises
sur ce qu’est l’innovation, de valoriser les réussites et de partager les techniques dîtes « innovantes » en partant
d’exemples concrets et éprouvés et de
proposer une offre de services d’accompagnement individuels des entreprises.
Pour réaliser ces objectifs, un chargé de
mission « innovation » est en cours de
recrutement. Il sera également nécéssaire
de faire appel à des consultants spécialisés, et d’associer le CRITT et l’UTT.
Contact : Jean-Michel D’Hondt :
06 81 06 73 26
[email protected]
Les rencontres de l'apprentissage
Elles se sont déroulées le 29 mai dernier à
la Chambre de commerce et d'industrie à
Saint-Dizier.
Pour la troisième année consécutive, cette
manifestation, organisée par l'Espace métiers
nord Haute-Marne, a regroupé plusieurs
partenaires du département comme les
Chambres consulaires, la Mission Locale de
Saint-Dizier, le CFA (centre de formation
d'apprentis) Agricole, le CFA du Bâtiment, le
CFA Industrie, et le CFA Interprofessionnel.
Ce fut l'occasion pour chaque partenaire de
rappeler ses missions et son rôle envers un
public de jeunes, de parents et d'éducateurs.
Cette année, une quarantaine de personnes
avait répondu présent.
La CCI a présenté les grandes lignes du
contrat d'apprentissage :
– Les conditions pour signer un contrat
d'apprentissage (pour le jeune, l'entreprise,
le maître d'apprentissage).
– Les obligations du jeune vis-à-vis de
l'entreprise et du CFA.
– Les obligations de l'entreprise vis-à-vis du
jeune et du CFA.
– Les obligations du CFA vis-à-vis de
l'entreprise et du jeune.
– Les salaires, les conditions de travail, les
aides financières.
– La recherche de l'entreprise d'accueil.
A la suite de cela, lors d'un mini-forum, le
public a pu rencontrer individuellement la
ou les structures qu'il souhaitait, poser des
questions sur leur avenir professionnel, et
consulter les offres de contrats d'apprentissage déjà disponibles.
Contact : Laurence Louvrier : 03 25 07 32 33
[email protected]
Lancement de l'appel à projet pour les OFP
Champagne-Ardenne
Depuis la signature de l'accord cadre entre plusieurs collectivités de Champagne-Ardenne et
le réseau des CCI, la recherche d'opérateur(s)
et organisateur(s) ferroviaire(s) de proximité
(OFP) est rentrée dans une phase concrète
avec le lancement de l'appel à projets le 17 mai
dernier. La synthèse régionale de l'étude sur le
fret pouvant faire l'objet d'un report modal de
la route vers le fer est transmise aux candidats
qui en font la demande. Ils étaient également
invités à une réunion d'information présentant
tous les résultats de cette étude le 21 juin à
Châlons-en-Champagne.
Les entreprises ferroviaires et organisateurs
de transport ont jusqu'au 29 août pour présenter leurs offres. La sélection du ou des
lauréats sera connue fin septembre.
Contact : Frédérique Levrero : 03 25 30 32 97
[email protected]
La gestion à long terme des déchets radioactifs dans la dynamique
territoriale en Haute-Marne à l'horizon 2025 :
enjeux majeurs et orientations pour l'action
Une démarche prospective est actuellement
en cours pour explorer les interactions entre
CIGEO et la dynamique territoriale de la
Haute-Marne. Sur le fond, cette démarche a
pour objectifs de faire émerger les menaces
et les opportunités liées au projet pour le
territoire et de mettre en lumière les enjeux
4
n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3
majeurs de son insertion, ainsi que les conditions de sa valorisation au service de département. Sur la forme, et en termes de processus, la démarche vise à mobiliser les acteurs
économiques du territoire au sein d'une
démarche collective et participative (six réunions de travail collectif ont été planifiées
entre mars et octobre) afin de les conduire à
s'approprier le sujet et les enjeux qu'ils représentent, et de nourrir ainsi leurs décisions et
la représentation de leurs intérêts auprès des
différentes acteurs, publics ou privés.
Contact : Frédérique Levrero : 03 25 30 32 97
[email protected]
Entreprise
en action
Entreprise
en action
YTO VEUT TRACER DURABLEMENT
son sillon à Saint-Dizier
Géant du machinisme agricole et des engins de travaux publics en Chine,
le groupe Yto part à la conquête du monde. Son usine de Saint-Dizier
est l’une des cartes maîtresses de son ambitieuse stratégie de développement.
Yto s’est fait un nom en France en reprenant, en 2011, l’usine McCormick de SaintDizier. Le site bragard, héritier d’une longue
tradition dans le machinisme agricole, est
spécialisé dans la production de transmissions qui sont l’élément clé dans un tracteur.
La vente de cette usine courant 2011 a suscité les convoitises de deux constructeurs
chinois, dont Yto qui est loin d’être un tigre
de papier. La firme emploie quelque 26 000
salariés et produit une gamme complète de
tracteurs, allant de 18 à 180 chevaux.
En raflant la mise, Yto a, paradoxalement,
fait des économies. La société a, en effet,
gagné un temps précieux par rapport à un
développement en interne de transmissions power shift adaptées à de puissants
tracteurs. Une telle transmission permet
de passer des vitesses sous charge sans
débrayer.
Montée en puissance attendue
Aujourd’hui, les 195 salariés du site bragard,
riches d’un savoir-faire à nul autre pareil,
produisent des transmissions qui partent
en Chine afin d’être montées là-bas sur des
Crédit photo : Yto
Dans le machinisme agricole comme dans
beaucoup d’autres domaines, les Chinois
ne sont pas les derniers à vouloir conquérir de nouveaux marchés, taillant des croupières à des constructeurs occidentaux.
C’est notamment le cas en Afrique où les
tracteurs chinois creusent leurs sillons dans
de nombreux pays. Parmi ces géants figure
le groupe Yto qui produit une large gamme
de tracteurs mais aussi nombre d’engins et
d’équipements pour les travaux publics.
Ren Hongbin, le PDG de Sinomach, groupe dont Yto est une filiale, avait visité le site de Saint-Dizier
en novembre 2012.
tracteurs Yto. Une première commande a été
passée. Si elle n’est pas suffisante pour faire
tourner l’usine à plein régime, cette charge
de travail offre l’avantage de se consacrer à
fond sur les problèmes de qualité afin de
livrer des produits irréprochables.
Hang Li, directeur général de la société,
et les salariés d’Yto France se préparent
dans le même temps à un nouveau défi :
la construction de tracteurs. L’entreprise
chinoise a annoncé dès le départ son
intention d’installer une ligne d’assemblage
de tracteurs sur le site de Saint-Dizier.
L’opération a pris un peu de retard mais le
projet reste d’actualité. Ainsi, la boucle sera
LA REPRISE DE SITE DE McCORMICK
En 2011, le risque de fermeture du site historique de McCormick installé à Saint-Dizier
était plus que d’actualité. Deux repreneurs potentiels, tous deux Chinois, avaient fait
valoir leur projet de reprise. Le groupe Yto a présenté un dossier de fonds avec un
véritable enjeu industriel, envisageant de redévelopper l’assemblage de tracteurs.
La commune de Saint-Dizier, l’agence régionale de développement ChampagneArdenne développement (CADEV) et Haute-Marne Expansion ont accueilli, comme
il se devait, cette opportunité de reprise, d’autant plus que la sauvegarde de l’ensemble
des salariés était actée dans le dossier. Le 7 mars 2011, le tribunal de commerce
a rendu son jugement et a accordé la reprise de McCormick au groupe Yto.
bouclée et l’usine bragarde, désormais aux
couleurs d’Yto, renouera avec son glorieux
passé.
Loïc Le Lagadec
DES TRACTEURS
ET DES PELLETEUSES
Le groupe chinois Yto a été créé en
1955. Il est implanté à Luoyang, ville
de plus de six millions d’habitants
située au bord du fleuve Jaune, dans
la province du Henan. L’Etat chinois
détient 52 % du capital de ce groupe
qui emploie 26 000 personnes dans
le monde entier. Désormais connu
en France pour être un industriel du
machinisme agricole (il fabrique des
tracteurs d’une puissance comprise
entre 18 et 160 chevaux), Yto l’est
moins pour sa gamme de matériels
de travaux publics (bulldozers et
pelleteuses notamment). Le groupe
est présent sur l’ensemble du globe
et fait preuve d’un beau dynamisme
commercial dans les pays de l’Afrique
francophone.
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5
Nouvelles
entreprises
Nouvelles d’entreprises
7 nouvelles entreprises mises à l'honneur lors de Business Affaires
2 soirées de rencontres et d’échanges entre chefs d’entreprise ont eu lieu au 1er semestre
de cette année 2013.
La 1ère a eu lieu le lundi 18 mars à SaintDizier et s'est déroulée dans le cadre de la
Semaine de l'Industrie. Les 4 entreprises à
se présenter étaient les suivantes :
- Homatherm, qui fabrique des panneaux
d'isolation à base de fibre de bois. M. Frank
Lippolt, le directeur de site, a notamment
développé l'implantation de ce groupe
allemand sur le nord Haute-Marne, à
Chamouilley.
- ERDF, distributeur d'électricité.
M. Jacques Dubruque, délégué territorial
Haute-Marne, basé à Saint-Dizier, a redéfini
la place d'ERDF au sein des distributeurs
d'électricité et leurs enjeux futurs dans les
réseaux électriques.
- AVK Haut-Marnaise, entreprise implantée à Joinville, qui fabrique des poteaux,
des bouches d'incendie et d'autres produits de fontainerie. Son directeur de site,
M. Bernard Bourret, a présenté leur gamme
contre-incendie.
- Et enfin, Evinox Industrie, installée à
Saint-Dizier. Les dirigeants, Mme Martine
Even et M. Alexandre Even ont présenté
les différents domaines d'activité de cette
société dont l'activité est la chaudronnerie
et tôlerie fine (inox, alu, acier) et le découpage laser.
La 2ème soirée Business Affaires s'est déroulée à Chaumont le lundi 27 mai. Et une fois
n'est pas coutume, c'est le secteur géographique de Nogent qui était particulièrement
mis en avant avec les entreprises suivantes :
- Biotech, qui compte 15 salariés, qui fabrique
et distribue des appareils chirurgicaux. Son
directeur de production, Bruno Louche, a
notamment abordé la question de la reprise
de la société EOS en 2010, qui était un de
leurs concurrents.
- Gillet Groupe, dirigé par Pascal Gillet, qui
emploie 65 salariés, a pour activité l'étude, la
conception et la fabrication d'outils à main et
d'outils spéciaux sur mesure et de machines
spéciales. Ils développent et produisent des
articles spécifiques principalement pour l'industrie de l'automobile, le nucléaire et l'aéronautique.
- TD3E, qui traite et réutilise des déchets
électriques et électroniques. Emmanuel
Jacquinot, son directeur général, a notamment développé l'implantation d'un
3ème site en Haute-Marne, où travaillent
17 personnes, 19 autres étant employés sur
le site de Colmar (68) et 4 autres sur celui
de Norroy-le-Veneur (57).
- M. Dubruque était de nouveau invité à
présenter ERDF pour cette édition chaumontaise de Business Affaires, cette société
étant à vocation départementale.
2 autres soirées sont au programme du
2ème semestre 2013.
Contact : Delphine Serrette : 03 25 07 32 12
[email protected]
Reprise de l’entreprise Guillemin : opération gagnante
En 2012, l’entreprise Guillemin, née en 1833,
change de main, rachetée par Philippe Mallet,
et devient l’imprimerie Bayart-Guillemin.
M. Mallet possède déjà une imprimerie à
Charleville-Mézières, reprise 2 ans plus
tôt, en 2010. Cet ancien cadre de l’industrie pharmaceutique vétérinaire cherchait à
reprendre une entreprise. Ayant déjà eu par
le passé une expérience professionnelle dans
6
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le domaine de l’imprimerie, il décide de se
reconvertir et acquiert une première entreprise dans les Ardennes, l’imprimerie Bayart.
Celle-ci existe depuis plus de 20 ans et possède une spécificité bien à elle : l’impression
de livres pour des éditeurs locaux. En 2 ans,
M. Mallet double le chiffre d’affaires de sa
nouvelle société. Arrivée à une taille critique
pour son développement, il se met alors à
la recherche d’un 2ème établissement. Rémois
d’origine, l’un de ses critères principal est de
trouver une imprimerie située dans la région.
C’est ainsi qu’il prend contact avec Jean-Luc
Guillemin qui cherche à céder son entreprise.
Entre les deux hommes, le courant passe très
bien et l’affaire est conclue.
Fort de ces deux sites, les entreprises Bayart
et Bayart-Guillemin peuvent proposer une
gamme de services et de produits plus vaste,
les deux sites étant complémentaires. Celui
de Charleville-Mézières, qui fait aussi office
de siège social, est spécialisé dans l’infographie et l’impression numérique (impression par jet d’encre ou par encre toner).
L’établissement wessayen, quant à lui, réalise
les impressions offset (procédé d’impression
par encre et eau). Ces spécificités se sont
imposées naturellement car les locaux de
l’entreprise de Wassy étaient plus adaptés.
Ainsi, une plus grande machine, avec une
presse 5 couleurs (au lieu de 4) a pu y être
installée, afin de réaliser des supports plus
grands comme des catalogues, des brochures, … et de meilleure qualité ! Un investissement qui aura coûté tout de même plus
de 350 000 € mais qui a redonné de l’ambition à la petite imprimerie de Wassy et qui
l’a rendue surtout plus compétitive ! Pour la
reprise de l’entreprise Guillemin, M. Mallet a
bénéficié de l’appui de la CCI Haute-Marne
dans le cadre du dépôt de son dossier auprès
de l’association Haute-Marne Initiative. Les
conseillers qui l’ont suivi l’ont informé des
aides auxquelles il pouvait prétendre et ont
soutenu son dossier auprès des décideurs
quand cela s’est avéré nécéssaire. C’est grâce
à cela qu’il a obtenu des aides du GIP, du
conseil régional et du conseil général pour
mener à bien ses projets et ses importants
investissements.
Les imprimeries Bayart-Guillemin emploient
aujourd’hui 10 salariés, 4 dans les Ardennes
et 6 en Haute-Marne. Pour 2014, les projets
de manquent pas : le matériel de finition va
avoir besoin de se renforcer et une personne
supplémentaire pourrait être embauchée.
Nouvelles
entreprises
Nouvelles
d’entreprises
Lasserteux passe à la
vitesse supérieure !
La société Lasserteux installée à Nogent, spécialiste de l’instrumentation chirurgicale, est
passée à la vitesse supérieure en investissant
sur un centre d’usinage à grande vitesse.
Ce choix technologique constitue également
une décision stratégique pour l’entreprise qui
va ainsi pouvoir augmenter sa réactivité en
production dans un domaine, comme dans
bien d’autres, où les commandes arrivent avec
des délais de livraison de plus en plus courts !
Ce centre d’usinage va permettre de réaliser
un instrument complet en une seule opération, polissage compris ! Ce process permet
donc des gains de temps considérables mais
aussi une économie de matière première non
négligeable. Lorsque l’on connaît le coût du
titane, par exemple, on comprend que cette
économie sera substantielle !
Cet investissement a été accompagné par
Haute-Marne Expansion, mais a surtout été
soutenu par le GIP Haute-Marne, qui, une
fois encore, a tenu à encourager la modernisation de l’outil industriel et ainsi, renforcer
la compétitivité de l’entreprise !
Celtex France lance les premières productions
à partir de son site français de Chamouilley
Cette entreprise familiale italienne, spécialisée dans la fabrication de produits à usage
unique en fibre de cellulose, avait été séduite
par la Haute-Marne en 2007 pour développer, à partir de ce territoire, le marché français, allemand et anglais. Initiée par l’Agence
française des investissements internationaux
(AFII) de Milan et Champagne-Ardenne développement (Cadev), accompagnée par HauteMarne Expansion tout au long de sa phase
d’implantation sur Chamouilley, l’entreprise a
été soutenue financièrement par le GIP et le
fond de revitalisation du nord Haute-Marne
pour réhabiliter son site (ex-friche industrielle
Knauf) et pour doubler sa surface de production (3 000 m²). Celtex France s’est employé
dans un premier temps à structurer sa force
commerciale et à organiser sa logistique (8
collaborateurs). Aujourd’hui, fort d’un chiffre
d’affaires de 12 M€ et d’une croissance soutenue, Celtex France peut envisager la fabrication locale de ses produits. Trois lignes de
production sont programmées d’ici janvier
2014. La première, mise en service fin avril
2013, a permis le recrutement de 4 opérateurs
« L’industrie à visage humain » s’expose à Paris
C’est au Midest qu’Eric Girardot s’est fait
remarquer par CCI France. En effet, depuis
2 ans, ce photographe haut-marnais, bien
connu dans le département, notamment
pour ses photos prises dans le milieu industriel, expose ses clichés au Midest, le Salon
international de la sous-traitance industrielle
qui se déroule chaque année en novembre.
Face au succès de cette exposition, CCI
France a souhaité accueillir ce même type
d’exposition dans ses locaux. C’est ainsi,
qu’elle a mis son hall d’accueil à disposition
de M. Girardot du 19 au 29 mars dernier, à
l’occasion de « La semaine de l’industrie ».
40 photos encadrées, ainsi que 80 portraits
de fondeurs et 200 autres clichés sur écrans
pouvaient être admirés par les visiteurs. Ces
photos étaient tirés pour moitié d’entreprises
haut-marnaises et pour l’autre moitié, d’entreprises nationales. Le thème de cette expo-
sition était « L’industrie à visage humain ».
L’objectif d’Eric Girardot est de montrer la
réalité des métiers qui se rattachent au secteur industriel, c’est pourquoi on y voit les
méthodes et techniques de travail. Les nombreux visiteurs venus admirer cette exposition ont notamment beaucoup apprécié de
découvrir les métiers de la fonderie et de la
forge, qu’ils connaissent peu ou mal. Mais
au-delà de la dimension technique, Eric
Girardot s’attache à montrer la dimension
humaine de ces métiers. Souvent difficile
et mal perçu, le travail de l’industrie relève
avant tout des Hommes qui l’exercent au
quotidien. Grâce à cette vision centrée sur
l’humain, il rend hommage à ces femmes et
à ces hommes de l’industrie. Un beau message pour un département comme le nôtre
dans lequel ce secteur d’activité tient encore
une large place et recrute en permanence.
(âgés de 20 à 23 ans). La deuxième est attendue pour fin septembre et la troisième pour
début 2014. Trois nouvelles équipes seront à
constituer. 12 nouveaux collaborateurs sont
attendus dont la pré-sélection est confiée à
Pôle Emploi. Avec ces trois lignes de production et la construction d’un nouvel entrepôt
de 2400 m², Celtex France sera en capacité de
produire localement 90 % du catalogue « produits » de l’entreprise (essuie-main en rouleau, papier hygiénique, bobine industrielle,
drap hospitalier,...).
Retombées du projet
de stockage des
déchets nucléaires
A l’heure où le débat public est lancé et
où beaucoup s’interrogent sur les retombées économiques de ce projet, l’ANDRA
poursuit la réalisation des équipements
prototypes qui pourraient être utilisés dans
la phase opérationnelle. HME suit ces projets de très près afin de pouvoir capter les
projets d’implantation sur notre territoire.
Trois nouvelles réalisations ont vu le jour !
Le groupe Eiffage s’est vu confier la réalisation d’une cellule test et cherchait un point
de chute pour mener à bien ses travaux.
Leur installation a pu être établie en HauteMarne au sein des bâtiments du logisticien
Corsi, qui peut ainsi amortir un peu plus
ses infrastructures.
Le groupe Comex voulait réaliser un
démonstrateur de manutention des colis
et cherchait un bâtiment, mais surtout, un
partenariat industriel. La mise en relation
avec le Groupe MCM-Orflam a abouti à la
création d’un atelier dédié et a ainsi permis
au groupe bragard de se diversifier.
Dernièrement, le bureau d’étude EKIUM
cherchait à se rapprocher de l’est de la
France. Ce cabinet de plus de 600 personnes, installé près de Lyon, a compris
les avantages de venir en Haute-Marne et
a ouvert un bureau à Chaumont !
Sans oublier EDF qui a annoncé en juin
dernier l’implantation d’une base nationale
de maintenance nucléaire sur Saint-Dizier
d’ici fin 2016, sur laquelle 250 personnes
seront amenées à travailler. Nous reviendrons plus en détails sur cette information
dans un prochain numéro de Challenges
Haute-Marne.
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Rencontre
Rencontre
JEAN-PIERRE CUNY
« le gaz de schiste peut doper
l’économie française »
C’est peu dire que le gaz de schiste a
enflammé l’actuel débat national sur la
transition énergétique. Laurence Parisot
s’est clairement prononcée en faveur de
l’exploitation du gaz de schiste alors que
le gouvernement actuel a dit son opposition. Soulignant l’impact bénéfique de
cette ressource énergétique sur l’économie américaine, la présidente du Medef a
déclaré qu’il fallait que la France ouvre le
débat : « Nous avons un risque sur notre
modèle social et nous risquons de passer à
côté d’une manne extraordinaire sous nos
pieds, ce serait une erreur dramatique. »
Deux chiffres résument bien l’enjeu de
la discussion : aujourd’hui, la France
importe 98 % du gaz qu’elle consomme.
L’importation de pétrole et de gaz coûte 62
milliards d’euros par an à notre pays.
Laurence Parisot a rappelé que dans certains
secteurs comme la plasturgie ou la chimie,
l’énergie représentait 61,7 % en moyenne
de la valeur ajoutée. Dans ces conditions,
le Medef appelle notamment à permettre
l’exploitation des potentiels énergétiques
nationaux, c’est-à-dire le gaz de schiste.
Des techniques éprouvées
Devant les chefs d’entreprise haut-marnais, Jean-Pierre Cuny a présenté ce dossier majeur consacré aux hydrocarbures
non conventionnels, que l’on trouve dans
le sous-sol, dans des réservoirs peu poreux
et dans la roche mère à perméabilité très
faible : schiste (argile) et houille.
Il leur a expliqué le principe de la fracturation hydraulique qui fait débat
aujourd’hui en France. Il s’agit d’injecter
à très haute pression un mélange composé
d’eau (90 %), de sable (9,5 %) et d’additifs chimiques viscosifiants (0,5 %) pour
libérer les hydrocarbures. Ce procédé a vu
le jour aux Etats-Unis après la guerre. Il a
permis d’exploiter 1,5 million de forages
depuis dont 600 000 aux Etats-Unis. La
fracturation hydraulique a été employée
également en France, a révélé Jean-Pierre
Cuny. Il estime que cette technique éprouvée ne porte pas atteinte à l’environnement à partir du moment où toutes les
précautions sont prises, ce qui est le cas
aujourd’hui. A ses yeux, il est primordial
de ne pas camper sur une position dogmatique mais bien au contraire d’écouter les
experts, de réaliser des expérimentations
avec un contrôle drastique des opérations.
Révolution énergétique
Jean-Pierre Cuny a parlé de la révolution
énergétique que vivaient les Etats-Unis. Le
gaz de schiste représente désormais plus
de 20 % de la production nationale de
— UNE ENTREPRISE LEADER DANS SON DOMAINE
C’est Louis Vauthrin, le fils d’un forgeron du village, qui a créé l’entreprise en
1910, fort du succès de son père qui avait réalisé un premier forage près de
son atelier pour tremper ses aciers. La société a rapidement pris son essor sur
le marché de l’alimentation en eau potable des collectivités. Dans les années
80, sous l’impulsion du petit-fils du fondateur, la PME a abordé des marchés
plus techniques, comme celui de l’eau minérale, de l’eau de source ou de l’eau
thermale. Elle a, parmi ses clients, Nestlé waters (Vittel) ou le groupe Cristalline.
Jean-Pierre Cuny a repris cette société familiale il y a sept ans, dans laquelle
travaillent toujours des membres de la famille du fondateur. Vauthrin Forages
(quinze salariés) est l’une des cinq sociétés françaises expertes dans le domaine
de la production d’eau souterraine et travaille en France comme à l’étranger.
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Crédit photo LLL
Jean-Pierre Cuny est le PDG de la société Vauthrin Forages,
de Champigny-sous-Varennes. Lors de l’assemblée générale
de la Chambre de commerce et d’industrie de la Haute-Marne,
au printemps, il est intervenu devant ses pairs pour livrer un
éclairage fort intéressant sur le dossier du gaz de schiste.
Jean-Pierre Cuny plaide en faveur de l’exploitation
du gaz de schiste car il est possible de le faire
aujourd’hui en respectant l’environnement.
gaz naturel. En 2010, les Etats-Unis sont
devenus le premier producteur mondial
devant la Russie. L’Agence internationale
de l’énergie prédit un scénario similaire
pour le pétrole d’ici 2017. Les Etats-Unis
deviendraient le premier pays producteur
de pétrole, le deuxième exportateur de
brut derrière l’Arabie saoudite. De l’autre
côté de l’Atlantique, les prix du gaz naturel
ont été divisés par trois depuis 2008. Des
pans entiers de l’industrie en profitent, à
commencer par la chimie et la pétrochimie.
D’autres secteurs attendent des retombées
positives. Le gaz de schiste réveille par
conséquent l’industrie américaine et c’est
tout bénéfice pour l’emploi. Des études
tablent sur la création de plus d’un million
d’emplois dans les dix prochaines années.
L’économie française pourrait être dopée
par l’exploitation de ces nouvelles sources
d’énergie, selon Jean-Pierre Cuny. En
effet, la France est, avec la Pologne, le
pays européen qui présente le plus gros
potentiel. Ses ressources sont estimées à
5 000 milliards de mètres cubes, soit 21 fois
le potentiel du gisement de gaz de Lacq,
autrement dit un siècle de consommation.
Des données qui doivent peser en faveur
de la poursuite de l’examen du dossier
du gaz de schiste. Un récent rapport de
l’Office parlementaire d’évaluation des
choix scientifiques et technologiques
plaide pour l’exploitation du gaz de schiste.
Il estime notamment que la France a toutes
les compétences scientifiques, techniques
et industrielles pour créer une filière de
fracturation hydraulique propre. Et ce
n’est pas Jean-Pierre Cuny, à la tête d’une
entreprise de forage reconnue en France
comme à l’étranger, qui dira le contraire.
Loïc Le Lagadec
Le Grand
Entretien
Le Grand
Entretien
DIDIER LOISEAU
Langres n’a jamais oublié le plus illustre de ses enfants,
Denis Diderot. En fêtant cette année le 300e anniversaire
de la naissance du créateur de l’Encyclopédie, Langres
joue la carte du patrimoine pour asseoir son développement.
Son maire, Didier Loiseau, s’en explique.
Langres Diderot 2013 est un projet
de territoire, dites-vous. Pouvez-vous
expliquer ce concept ?
Langres Diderot 2013 mobilise beaucoup
d’acteurs au sein du Grand Langres. Ainsi,
l’appel à candidatures a recueilli plus de
150 réponses et 35 dossiers ont été sélectionnés dans divers domaines. Langres
Diderot 2013 a permis d’établir des liens
avec Nogent – le père de Diderot était
maître coutelier à Langres – et Bourbonneles-Bains – Diderot avait écrit sur cette
ville. C’est pourquoi je parle de projet de
territoire. L’opération participe à l’attractivité et à la notoriété de Langres et sa
région, c’est évident.
Langres Diderot 2013 peut être vu
seulement comme un programme de
manifestations culturelles, mais n’estce pas un peu réducteur ?
Si, effectivement. L’exposition au Musée
d’art et d’histoire sur le cabinet de
Monsieur Diderot montre que des artisans
se sont emparés du sujet. Les objets qu’ils
ont créés sont la preuve flagrante de l’existence d’un savoir-faire local. On ne peut
qu’être satisfait de cette dynamique. On ne
voulait surtout pas faire un festival comme
il en existe tant. Les rencontres philosophiques, la Maison des Lumières… des
briques ont été posées mais il y en a encore
beaucoup d’autres. Cela dépasse largement
le champ culturel, bien sûr.
Dans une telle entreprise, l’économie
peut-elle rejoindre la culture, et comment ?
On l’a vu, Langres Diderot 2013 valorise
des savoir-faire de nos territoires. Cette
célébration dynamise le tourisme dans la
région qui s’appuie aujourd’hui sur les lacs
et demain sur le parc naturel. Or le tourisme est un élément important de l’économie locale au même titre que l’industrie.
Ce secteur est amené à se développer avec
la création d’un hôtel et d’un restaurant.
Tout cela ne peut que rendre Langres plus
attractive vis-à-vis de Dijon notamment.
La ville dispose déjà de plusieurs atouts :
immobilier peu cher, vie associative dense,
vie culturelle de qualité.
A propos de Langres Diderot 2013, on
pense bien sûr aux retombées touristiques, mais peut-il en avoir d’autres ?
Je suis certain que le travail accompli aura
des retombées bénéfiques sur le développement de la ville. Cette politique de
développement attirera de nouveaux habitants parce que nous leur aurons donné de
bonnes raisons de s’installer chez nous. La
Datar, dans une étude publiée il y a vingt
ans, parlait de Langres comme d’une ville
d’équilibre, au même titre que Beaune.
Voilà pourquoi il faut absolument améliorer les liaisons ferroviaires entre le Sud de
la Haute-Marne et Dijon.
La Maison des Lumières sera inaugurée à l’automne, le projet se réalise-t-il
comme vous l’aviez prévu ?
L’opération se déroule comme prévue et
les délais seront respectés. La Maison des
Lumières, labellisée “Musée de France”,
sera inaugurée le 5 octobre. Une muséo-
Crédit photo Michel Ferchaut
« L’effet Diderot pour
rendre Langres encore
plus attractive »
Pour Didier Loiseau, Langres Diderot 2013 valorise
des savoir-faire du territoire
graphie très moderne retracera la vie de
Diderot, l’environnement du siècle des
Lumières. L’Encyclopédie aura une place
de choix puisque deux salles lui seront
consacrées. Soit au total 600 m2 de surface
d’exposition très dense. Sans oublier une
boutique et un café philosophique. Nous
fondons de gros espoirs sur ce musée dont
la réalisation aura coûté cinq millions
d’euros, avec 80 % de subventions. La Ville
a joué la carte de la mutualisation avec le
Musée d’art et d’histoire pour réduire les
coûts de fonctionnement. Ainsi, il n’y aura
qu’un directeur pour les deux structures.
La Maison des Lumières devrait attirer de
très nombreux visiteurs dès son ouverture,
à l’instar du musée consacré au peintre
Gustave Courbet, à Ornans, qui a été totalement transformé voici quelques années.
Langres ambitionne de faire partie des
sites inscrits par l’Unesco au patrimoine mondial : à quel stade en est
cette candidature ?
Quand on se lance dans un tel projet, il
faut avoir conscience que l’entreprise va
durer plus de dix ans. Carcassonne et
Provins ont devancé Langres, le réseau
des villes fortifiées par Vauban aussi. Dans
le projet langrois, les remparts sont un
élément important, mais c’est insuffisant.
Nous devons travailler également sur le
patrimoine immatériel de la cité, c’est-àdire celui de l’Encyclopédie. La notion de
valeur universelle exceptionnelle est primordiale pour obtenir la reconnaissance
de l’Unesco.
Propos recueillis par Loïc Le Lagadec
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9
Dossier
Dossier
CICE et mesures de compétitivité
Par Frédéric Marais et Philippe Schilde / Agence Info
Compétitivité
et emploi
Eclairages sur le CICE,
une mesure phare
« Nous devons vous donner
tous les instruments
afin de vous permettre
de passer cette période
difficile, je l’espère courte
et transitoire… » avait déclaré
courant avril le préfet
de la Haute-Marne,
Jean-Paul Celet,
devant les dirigeants
haut-marnais venus
participer à l’assemblée
générale de leur
Chambre de commerce
et d’industrie.
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Dossier
Dossier
(SUITE)
“
CICE et mesures de compétitivité
”
Parmi les instruments sortis de la fameuse « boîte à outils » du Président de la République,
figure en premier lieu le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi). C’est la
mesure phare concernant les entreprises. Aussi, le représentant de l’Etat dans le département s’efforce-t-il, comme le préfet de région à travers toute la Champagne-Ardenne,
de la promouvoir avec l’aide des différentes administrations concernées et des acteurs
de l’économie, à commencer par votre CCI, dans son rôle d’appui. Cette mise en place
du CICE a suscité quelques interrogations voire des inquiétudes au départ, et il s’agit de
bien informer les entreprises, de faire en sorte qu’elles comprennent et s’approprient le
dispositif conçu et engagé par le gouvernement – entrée en vigueur début 2013 –, car il
doit faire du bien à leur compte d’exploitation dès l’année 2014. Voire même dès maintenant, puisqu’un système de préfinancement a été introduit sous la forme d’un crédit
de trésorerie appelé “Avance + Emploi”. Si tout le monde a entendu parler de ce coup de
pouce social, mis en œuvre par le biais de la fiscalité, le démarrage du CICE se fait relativement et étonnamment doucement. Notre dossier, avec son mode d’emploi complet
et les multiples témoignages d’experts recueillis, doit vous faciliter l’accès à ce dispositif
et aux aides associées. Il serait dommage de passer à côté !
CICE mode d’emploi
Un coup de pouce fiscal
Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est une mesure emblématique du Pacte
national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi qui n’est pas sans rappeler à certains
observateurs le projet mort-né de TVA sociale. Car cette réduction d’impôt, qui équivaut à une baisse
de cotisations sociales, doit constituer un ballon d’oxygène pour les entreprises.
Qui peut en bénéficier ?
Toute entreprise soumise à l’impôt
sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur
les sociétés (IS) sur les bénéfices
réels, employant au moins un
salarié, quels que soient sa taille
et son secteur d’activité. Sont
exclus les micro-entreprises, les
auto-entrepreneurs, les travailleurs indépendants (entrepreneur
individuel, commerçant, artisan)
n’employant pas de salarié. Sont
exclues également les sociétés
rencontrant des « difficultés structurelles ».
cier dès cette année via le dispositif
de préfinancement (voir plus loin).
rémunérations versées à partir du
1er janvier 2013.
Quel est son taux ?
A quoi sert-il ?
Il est de 4 % de la masse salariale
en 2013, et de 6 % à partir de
2014.
Aucune condition n’est posée
a priori pour bénéficier du crédit d’impôt. Mais la trésorerie
dégagée doit servir à financer
l’investissement, la recherche,
l’innovation, la formation, le
recrutement, la prospection de
nouveaux marchés, la reconstitution du fonds de roulement, ou
encore la « transition écologique
ou énergétique ». Seule restriction : le crédit d’impôt ne doit
pas servir à rémunérer les dirigeants ou les actionnaires.
Quelle est son assiette ?
Il s’agit de la masse salariale de
l’entreprise par année civile.
Seuls les salaires n’excédant
pas deux fois et demie le smic
entrent dans le calcul.
Comment en bénéficier ?
Quelles sont les rémunérations
prises en compte ?
Il n’y a aucune démarche particulière à effectuer pour en bénéficier
en 2014. Une démarche doit en
revanche être faite pour en bénéfi-
Le salaire de base, les heures supplémentaires, primes, indemnités
de congés payés, avantages en
nature… Le CICE s’applique aux
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Quand est-il versé ?
En 2014 au titre de l’impôt dû en
2013. Mais un dispositif de préfinancement du crédit d’impôt
permet d’en bénéficier immédiatement (voir plus loin).
Quel est son coût ?
Le CICE représentera 15 milliards d’euros en 2013 et 20 milliards d’euros à compter de 2014.
Pour en savoir plus, on peut
consulter le site du ministère
de l’Economie et des Finances :
h t t p : / / w w w. e c o n o m i e . g o u v. f r /
ma-competitivite/quest-que-creditdimpot-pour-competitivite-et-lemploi
On peut aussi se reporter au texte
fondateur du CICE : l’article 66
de la loi n°2012-1510 du 29
décembre 2012 de finances rectificative pour 2012.
Préfinancement du CICE : une avance de trésorerie
Comme tout crédit d’impôt,
le CICE n’est théoriquement
déclaré, donc récupérable, que
l’année suivante. C’est donc un
avantage décalé dans le temps.
Toutefois, pour permettre aux
entreprises d’en bénéficier dès
aujourd’hui, le gouvernement a
mis en place un dispositif de préfinancement. Initialement réservé
aux grosses sociétés, ce dispositif
est accessible depuis le 5 avril
à l’ensemble des entreprises,
quelle que soit leur taille. Il s’agit
en quelque sorte d’une avance
de trésorerie ayant été intitulée
“Avance + Emploi”.
Dispositif “Avance + Emploi”
Comment en bénéficier ? Le
mécanisme est le suivant. Le crédit d’impôt est considéré comme
une créance que l’entreprise a
envers l’Etat. L’entreprise cède
la propriété de cette créance à
une banque du secteur privé ou
à Oséo (lire pages suivantes). La
banque choisie, ou Oséo, crédite
alors le compte de l’entreprise du
montant du CICE, dans la limite
de 85 %. Cette avance de trésorerie est garantie à hauteur de 50 %
par Oséo quand elle est accordée
par une banque. Autrement dit,
Oséo couvre 50 % du risque pris
par la banque commerciale.
Le préfinancement du CICE comporte évidemment des frais de
dossier et des intérêts d’emprunt.
Il n’y a théoriquement pas de contrepartie au rachat de la créance par
une banque. En pratique, elle peut
refuser ce service ou bien demander
des compensations comme la réduction du découvert autorisé.
L’entreprise ne peut procéder
qu’à une cession de créance de
crédit d’impôt par année civile.
Simple demande sur internet
Pour avoir recours à ce dispositif,
c’est simple, il suffit de faire évaluer le montant du CICE par un
expert-comptable et d’effectuer
une demande d’avance en ligne :
https://formulaires.offre-oseo.fr/
demande/cice
Voir aussi le site dédié d’Oséo :
http://www.cice-oseo.fr/
Simplification
Quand simplicité rime avec compétitivité
Le 28 mars dernier, le président
de la République annonçait un
« choc de simplification » pour
« lever les contraintes qui pèsent sur
la croissance et la compétitivité de
notre économie ». Objectif : simplifier les normes et alléger les procédures. Bref, « réduire la complexité
administrative et réglementaire ».
Première mesure concrète :
250 000 entreprises bénéficient
depuis le mois de mars du préremplissage de la contribution
sociale de solidarité des sociétés (C3S). Une dizaine d’autres
formulaires seront simplifiés au
cours de l’année.
L’Etat promet aussi la mise en
place d’un guichet unique national dans le domaine douanier, et
le développement « d’importants
services en ligne » dans l’ensemble
des administrations économiques
et financières. Ainsi la procédure
de déclaration des installations
classées pour la protection de
l’environnement (ICPE) sera
entièrement dématérialisée.
Il sera également procédé à la
« dématérialisation des factures des
fournisseurs de l’Etat ».
Endiguer l’inflation… normative
Autre volet important de la
réforme, l’adoption de nouvelles
mesures destinées à « endiguer l’inflation normative ». Un « moratoire
général sur les normes » est déjà
entré en vigueur. En pratique,
« toute proposition de texte réglementaire nouveau ne sera acceptée que si elle s’accompagne d’une
simplification correspondante. »
Le Premier ministre a, de son
côté, envoyé une circulaire pour
demander aux services de l’Etat
d’avoir une « interprétation facilitatrice » des normes « pour simplifier et accélérer la mise en œuvre
des projets publics ou privés ». Cette
souplesse ne concerne toutefois
pas les normes de sécurité.
« Réglé en quinze jours ! »
Pierre Dartout, préfet de région
Pour le préfet de la région
Champagne-Ardenne, il n’y a
aucune chausse-trappe dans le
CICE. « Le seul point commun
entre le crédit d’impôt pour la
compétitivité et l’emploi et le crédit d’impôt recherche, c’est le mot
“crédit d’impôt” », souligne Pierre
Dartout. Allusion aux désagréments
fiscaux subis postérieurement par
certains bénéficiaires du CIR, désormais élargi avec la mise en place
du Crédit d’impôt Innovation (lire
pages suivantes). Il n’y aura donc
pas de retour de bâton à craindre de
la part des contrôleurs des impôts.
Concernant le préfinancement
du CICE, le représentant de l’Etat
affirme que le dispositif est « très
facile et très rapide : en quinze jours,
l’argent est viré sur le compte de l’entreprise ». Dans la période difficile que
nous connaissons, cette réactivité et
cette souplesse sont les bienvenues.
« Peu de dispositifs aussi souples »
Jean-Paul Celet, préfet de la Haute-Marne
« Je connais peu de dispositifs aussi
souples que ce crédit d’impôt », a pour
sa part affirmé le préfet de la HauteMarne, Jean-Paul Celet, devant les
participants à l’AG de la CCI HauteMarne en avril dernier largement
consacrée à ce sujet. A l’époque,
quelques inquiétudes s’exprimaient
dans les rangs des chefs d’entreprises. A l’adresse des entrepreneurs
présents, le préfet Celet ajoutait :
« N’hésitez pas à faire appel aux ser-
vices de l’Etat et directement à moi si
vous rencontrez des difficultés. Nous
devons vous donner tous les instruments afin de vous permettre de passer cette période difficile, je l’espère
courte et transitoire… »
n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3
13
Dossier
Dossier
(SUITE)
“
CICE et mesures de compétitivité
Exemple concret
”
Un bonus de 50 000 € pour une entreprise de la métallurgie
implantée en Haute-Marne
A début juin, plus d’une soixantaine d’entreprises ont demandé à bénéficier du préfinancement du CICE en
Champagne-Ardenne, pour un montant global de plus de 4 millions d’euros. En voici un exemple concret.
Cette PME compte 65 emplois
équivalents temps plein. C’est le
comptable de cette société qui, le
premier, a eu vent de l’existence
du CICE et a trouvé opportun
d’actionner ce dispositif. « C’est
un moyen de financement comme
un autre, estime celui-ci. Et en
plus il est facile et rapide à mettre
en œuvre. » Il a suffi à l’entreprise
d’évaluer le montant de sa masse
salariale en 2013, en se basant
sur celle de 2012, et de le multiplier par 4 %. Résultat : 50 000
euros de crédit d’impôt. Une
attestation de l’expert-comptable,
un bilan et un extrait Kbis ont été
les seules pièces à fournir.
42 000 euros
Cette société s’est tournée vers
Oséo pour le préfinancement de
son crédit d’impôt. Le mécanisme
est le suivant : Oséo verse directement 85 % du crédit d’impôt à
l’entreprise, soit dans le cas présent
42 000 euros. Puis l’Etat versera à
son tour 100 % du crédit d’impôt à
Oséo, qui est devenu son créancier.
Enfin Oséo reversera la différence,
soit 15 %, à l’entreprise. Quant au
taux de crédit appliqué au bénéfi-
ciaire, il est « équivalent à celui du
Dailly ou de l’escompte, mais moins
cher que du découvert, précise ce
comptable. C’est cohérent avec les
prix du marché. »
Facile à justifier
Reste à savoir à quoi sera affectée précisément cette somme,
puisque l’entreprise doit « retracer l’utilisation dans ses comptes
annuels du crédit d’impôt ».
L’entreprise n’aura en tout cas
aucun mal à justifier que ce
cadeau de l’Etat a été bien uti-
lisé puisque la PME consacre
des sommes importantes à la
recherche et à l’innovation par
exemple. Mais aussi à la prospection de nouveaux marchés,
puisque l’entreprise nogentaise
souhaite se développer dans des
secteurs tels que l’aéronautique,
la défense, l’énergie ou les transports publics.
Tout en sachant que ce crédit
d’impôt de 42 000 euros n’est
qu’une goutte d’eau dans un
chiffre d’affaires qui s’élève à 10
millions d’euros !
Les premiers chiffres
A début juin 2013, les services d’Oséo avaient enregistré plus de 60 demandes d’entreprises champardennaises afin de bénéficier du
préfinancement du CICE.
Calcul du CICE
Un simulateur en ligne
Comme pour le calcul de l’impôt sur le revenu pour tous
les contribuables, un simulateur a été mis en ligne pour
14
n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3
les entreprises, accessible sur
le portail de l’Economie et des
Finances (www.ma-competitivite.
gouv.fr). Il est mis à disposition
afin de permettre de déterminer
dès à présent le montant du crédit d’impôt pour la compétitivité
et l’emploi de son entreprise.
Mais attention, le montant
ainsi calculé de votre crédit
est à ce stade « indicatif ».
Interview
« Le CICE
est un bon produit »
Joseph Sfeir, expert-comptable à Chaumont
Les experts-comptables sont les premiers
interlocuteurs des entreprises pour toute
formalité afférente au CICE et à son
préfinancement, en particulier auprès
des services fiscaux et de l’Urssaf.
Nous avons demandé son point de vue
et quelques précisions au Chaumontais
Joseph Sfeir, vice-président de l’ordre
des experts-comptables région
Champagne.
Quel jugement portez-vous
sur le CICE ?
C’est une bonne mesure, qui a
l’avantage d’être relativement
simple et de toucher pratiquement tout le monde. Le système
n’est pas très lourd, mais il n’est
pas non plus très direct.
Quels sont ses avantages
et ses inconvénients ?
Son principal avantage est d’être
basé sur un élément objectif, qui
est la masse salariale. Son principal inconvénient est qu’il n’a pas
d’effet immédiat, pas avant avril
2014 au plus tôt, lors du solde
de l’impôt sur les sociétés. Sauf
si bien sûr l’entreprise demande
à bénéficier du préfinancement.
Est-il intéressant de demander
le préfinancement ?
Les petites entreprises qui n’ont
pas de souci particulier, on ne
les voit pas se précipiter pour
monter un dossier de préfinancement. Pour ce type d’entreprises,
le CICE fonctionnera très bien en
temps voulu. Le préfinancement
sera plus intéressant pour une
entreprise aux abois financièrement. Sachant toutefois qu’elle
devra acquitter des frais de dossier et rembourser la commission
d’engagement. Et que son dirigeant pourra être amené à apporter une caution personnelle.
Pouvez-vous repréciser
quels sont les salaires
éligibles au CICE ?
Les salaires inférieurs à deux fois
et demie le smic. Les salaires
supérieurs à 2,5 smic sont exclus
de l’assiette du CICE dans leur
intégralité. C’est ce qu’on appelle
l’effet couperet. Il s’explique par
la volonté du gouvernement
de favoriser les petits salaires et
d’aider les petites entreprises à
embaucher.
Quid aussi de l’obligation
de « retracer l’utilisation
du CICE dans les comptes
annuels de l’entreprise » ?
On attend une instruction précise de l’administration en ce
sens, mais on sait qu’une « description littéraire » de quelques
lignes annexée au bilan ou
jointe aux comptes devrait suffire. Autrement dit une simple
déclaration du chef d’entreprise,
non assortie a priori de l’obligation de produire de pièces justificatives.
Mais comment prouver
que l’entreprise s’inscrit
bien dans les objectifs
du CICE ?
Il y a une volonté politique de
faire baisser la masse salariale.
Ce faisant, l’entreprise améliore son fonds de roulement, et
donc satisfait à l’un des objectifs du CICE ! Un chef d’entreprise pourra aussi déclarer par
exemple que le CICE lui a permis
de garder son salarié. On rappellera au passage que le CICE n’est
pas imposable !
Que se passe-t-il si l’entreprise
sous-évalue ou surévalue
son futur crédit d’impôt
dans sa demande
de préfinancement ?
Soit elle reversera le trop-perçu
à sa banque ou à Oséo, soit au
contraire ce sera sa banque ou
Oséo qui lui reversera l’excédent
versé par l’Etat. Mais le mécanisme comprend une marge d’erreur de 15 %, puisque l’établissement financier ne préfinance que
85 % du crédit d’impôt espéré,
dont on rappellera qu’il repose
sur la masse salariale constatée
en 2012 ou projetée en 2013.
L’Urssaf contrôlant cette masse
salariale tous les mois ou tous
les trimestres selon la taille de
l’entreprise.
Les CCI représentées
Le comité régional d’orientation de la BPI en région
se compose de vingt-cinq
membres. Les entreprises y
sont directement ou indirec-
tement représentées, puisque
siègent dans ce comité 5 représentants des syndicats de salariés, 3 des organisations patronales, 4 membres du Ceser
(conseil économique, social
et environnemental régional)
représentant notamment les
entreprises, ainsi qu’un représentant de la chambre régionale
de métiers et de l’artisanat.
Sans oublier, bien entendu,
un représentant de la CCI
Champagne-Ardenne.
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Dossier
Dossier
(SUITE)
Privé
“
CICE et mesures de compétitivité
”
Les banquiers décidés
à « jouer pleinement
leur rôle »
Philippe thooris, FBF
Les établissements bancaires associés
au préfinancement du CICE se sont, en l’espace
de quelques semaines, préparés à ce nouveau
dispositif, bien décidés à « jouer le jeu » et à
permettre à leurs clients d’en profiter dans les
meilleures conditions et les meilleurs délais.
C’est ce que nous explique Philippe Thooris,
président du Comité local des banques
de Haute-Marne (Fédération bancaire française).
« Sans le préfinancement, les
entreprises auraient commencé à
bénéficier du CICE au mieux mi
2014. Avec ce dispositif, le gouvernement permet d’anticiper les
effets positifs du Crédit d’impôt
compétitivité et emploi sur les
comptes d’exploitation dès maintenant. C’est important dans le
contexte économique actuel, qui
rend l’exercice délicat, voire difficile, à nombre d’entreprises dans
notre région. Les pouvoirs publics
ayant souhaité qu’à côté du volet
institutionnel, incarné par Oséo
(BPI France, lire ci-contre), le secteur privé intervienne également,
les établissements bancaires se
sont mobilisés pour participer au
financement par anticipation du
CICE. Sachant que le dirigeant
d’entreprise est totalement libre
d’aller vers l’établissement privé
de son choix ou vers Oséo, nous
avons commencé à mettre en place
au sein de nos différents réseaux les
réponses appropriées », explique
Philippe Thooris.
Démarrage timide
Le président du Comité local des
banques de Haute-Marne rappelle volontiers que l’instruction
fiscale ne date que du 26 février
dernier et que tout est parti de
là. « C’est sur la base de ce document que nous avons pu formuler
nos offres. A travers ce texte, l’Etat
prévoit que la “créance en germe”
du CICE pourra être cédée par
une entreprise à un établissement
de crédit et qu’elle pourra ainsi
constituer une avance de trésorerie. Dés que nous l’avons reçue,
nous avons planché sur le sujet afin
de mettre en œuvre tout le process
(conception de l’offre, intégration
dans les systèmes d’information,
documentation commerciale…)
nécessaire, mais aussi afin de former des collaborateurs au sein de
Le potentiel TPE/PME
visé en France
Sur la base de calculs réalisés par Oséo, on estime qu’à l’échelle
de l’Hexagone :
- 840 000 TPE de moins de 5 salariés bénéficieraient d’un CICE
de 1 500 à 4 000 €,
- 160 000 TPE de 5 à 9 salariés d’un CICE moyen de 9 000 € pour
un total de 1,5 milliards,
- 190 000 PME, dont 90 % des salariés sont concernés par le
plafond de 2,5 SMIC, bénéficieraient d’un CICE moyen de
36 000 € (pour un total de 6 milliards d’euros).
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n ° 9 5 - 3e t r i m e s t r e 2 0 1 3
nos banques (chargés d’affaires et
de clientèle). Aujourd’hui nous
sommes parfaitement prêts. Mais
le démarrage reste timide et,
avouons-le, nous ne sommes pas
débordés. Sur le potentiel total des
TPE et PME recensées (chiffres
nationaux, lire en encadré) pouvant bénéficier du préfinancement
du CICE, seulement 6 % se sont
manifestées », observe-t-il. Juste
à titre d’exemple, l’enjeu pour
un groupe bancaire tel que la
Caisse d’Epargne, c’est plus
de 34 000 entreprises clientes
susceptibles de bénéficier d’un
préfinancement du CICE, dont
plus de 90 % seraient éligibles
à un remboursement immédiat.
Au cas par cas
« Pour relancer la croissance,
redonner de l’envie et de l’élan à
nos entreprises, nous entendons
jouer pleinement notre rôle au
sein de nos établissements respectifs », annonce Philippe Thooris,
déterminé. Pour autant, assure
le banquier, « le préfinancement
du CICE s’effectuera en amont
selon des pratiques responsables
avec une analyse du risque classique (rentabilité financière,
notation…) au cas par cas des
situations et au vu des perspectives des entreprises ». Et, évidemment aussi en aval « avec
une traçabilité du préfinancement
pour répondre à la demande des
pouvoirs publics ». Le préfinancement du CICE une année
ne prévaut d’ailleurs pas d’un
accord pour l’année suivante, il
faut le savoir.
L’investissement initial a un coût
pour les banques, mais, préciset-il encore, « elles se sont engagées
à appliquer des tarifications moins
chères que pour les crédits court
terme classiques. »
Deux modes de préfinancement
Sa banque a ainsi fait le choix de
deux modes de préfinancements
principaux : l’avance CICE et la
ligne de trésorerie CICE. Dans
le premier cas, il s’agit d’une
solution d’avance en compte par
cession Dailly escompte de la
créance qui répond à un besoin
de préfinancement « immédiat » du CICE par le client.
« En échange de la cession
Dailly de la créance, la banque
débloque en une fois sur le
compte courant le montant
préfinancé. A l’échéance la ligne
Dailly est soldée par affectation
du crédit d’impôt. » La seconde
solution répond aux besoins
des clients qui souhaitent procéder à un ou plusieurs tirages
selon leurs besoins de trésorerie. « En échange de la cession
Dailly de la créance, la banque
accorde un crédit du montant
préfinancé, pour la durée estimée du préfinancement, en
offrant au client la possibilité
à l’intérieur de cette ligne des
tirages successifs. A l’échéance,
l’utilisation est remboursée par
affectation du remboursement
du crédit d’impôt. »
Public
BPI France, la banque
plus proche de vous
Christian Thériot
Start-up, PME, ETI : n’importe quelle entreprise
peut bénéficier du soutien de la nouvelle Banque
Publique d’Investissement (BPI France).
Un guichet unique pour gagner en efficacité.
Oséo est l’un des acteurs majeurs
du préfinancement du CICE.
Mais on devrait plutôt dire maintenant : la Banque Publique d’Investissement est l’un des acteurs
majeurs du préfinancement du
CICE. Oséo a en effet été fondu
dans cette nouvelle entité dont
la création faisait partie du programme du candidat François
Hollande.
La Banque Publique d’Investissement (baptisée officiellement
BPI France) se veut le guichet
unique du financement des
entreprises. Outre Oséo, elle
regroupe CDC Entreprises (une
filiale de la Caisse des Dépôts qui
prend des participations dans les
PME), le FSI (Fonds stratégique
d’investissement), le FSI Régions
et Ubifrance (l’établissement
public qui aide les entreprises à
exporter). Sans oublier la Coface,
pour le volet international (lire
en page 8).
Décisions en région
Le rôle de la BPI est de financer l’innovation, d’investir dans
les entreprises, de leur prêter
de l’argent et de garantir leurs
emprunts auprès des banques.
Il est important de souligner
que cet organisme joue à fond
la carte de la décentralisation.
« 90 % des décisions seront prises
au niveau de la région », souligne
Christian Thériot, le directeur
régional d’Oséo, qui est aussi le
directeur régional de la BPI en
Champagne-Ardenne.
« Ouvrir des portes »
Pour ce faire, un comité régional d’orientation, présidé par le
président de région, a été mis
en place. Il veillera à ce que les
engagements pris par la BPI
soient compatibles avec la stratégie régionale de développement
économique. Le préfet de région,
Pierre Dartout, a d’ores et déjà
indiqué qu’il faudra « prendre en
compte la spécificité industrielle de
la région ». Pour le président du
conseil régional de Champagne-
Ardenne, « il ne s’agit pas de fermer
des portes, mais au contraire d’en
ouvrir ». Ce d’autant plus que les
moyens ont l’air de suivre. « On
n’a jamais eu autant d’argent pour
accompagner les projets », confirme
Christian Thériot.
BPI France Champagne-Ardenne
est installée dans les locaux
d’Oséo à Reims et son équipe
comprend seize personnes.
Pour en savoir plus sur la BPI :
http://www.bpifrance.fr/
Services fiscaux : encore du travail d’information
Régine Dupuy
Régine Dupuy, directrice des
finances publiques (DGFIP 52),
a eu l’occasion de s’exprimer
dans ces mêmes colonnes il
y a quelques mois au sujet
du CICE et elle a participé à
différentes réunions destinées à
familiariser les entreprises avec ce
dispositif. Son message est clair
et intangible depuis le début :
« Avec le CICE, plus une entreprise
emploie de personnes en France,
plus elle bénéficie de cette baisse
d’impôt (ou du crédit d’impôt).
Cela doit inciter à créer des emplois
et décourager les suppressions
de postes. » Depuis la première
présentation effectuée en mars au
côté du préfet de la Haute-Marne,
son service continue d’informer.
Tout récemment encore c’est
devant l’assemblée générale de la
Chambre de métiers de la HauteMarne que la DGFIP 52 s’est
exprimée pour détailler le dispositif
et en démontrer les avantages. « Il
faut continuer de passer le message
à tous les niveaux et dans tous les
secteurs d’activités. Car, comme sur le
plan national, cela a démarré plutôt
doucement en Haute-Marne. Peu
de dossiers de préfinancement sont
remontés. Notre administration
centrale prévoit d’ailleurs l’envoi
d’un courriel à destination des
entreprises », explique-t-on au
sein des services fiscaux hautmarnais en mettant en avant la
possibilité du préfinancement
du CICE permettant au secteur
bancaire ou OSEO d’accorder
des prêts (avances) garantis
par le CICE qui sera constaté
ensuite par les pouvoirs
publics. Après les polémiques
nées des contrôles fiscaux liés
dans le passé au crédit d’impôt
recherche, les services fiscaux se
montrent plutôt rassurants par
rapport au crédit d’impôt pour la
compétitivité et l’emploi, tout en
ne cachant pas que l’on regardera
quand-même « la cohérence des
calculs des montants donnés ».
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17
Dossier
Dossier
(SUITE)
“
CICE et mesures de compétitivité
Aides à l’innovation
”
« Le crédit d’impôt innovation (CII)
vraiment accessible aux PME »
Jérôme Kieffer, associé KPmG
« A une époque, la disparition du Crédit
d’impôt Recherche (CIR) a été évoquée,
avec la levée de boucliers que l’on sait.
Le dispositif a été maintenu et il reste
intéressant puisque son taux est de
30 %, et qu’il peut être associé à d’autres
mécanismes de soutien à la recherche.
Le gouvernement s’est toutefois aperçu
que le CIR avait été, depuis sa création,
largement plus utilisé par les grands
groupes que par les TPE/PME, lesquelles avaient peur du contrôle fiscal
quand leurs projets ne s’avéraient fina-
lement pas éligibles (nature du projet
de recherche et justification dépenses
engagées). Pourquoi s’exposer ? La mise
en place du Crédit d’impôt Innovation
(CII), qui élargit le CIR depuis quelques
semaines est le bienvenu, à mon sens.
Il s’adresse aux PME qui engagent des
dépenses se rapportant à la réalisation
d’opérations de conception de prototypes ou d’installations pilotes de nouveaux produits. Il ne faut pas négliger
cette aide qui permet de financer 20 %
des dépenses engagées à hauteur de
400 000 euros, soit un CII maximum
de 80 000 euros. Pour une PME, cela
compte. C’est envisageable dès lors que
le nouveau produit n’est pas encore mis
sur le marché et qu’il se distingue des
produits existants ou précédents par des
performances supérieures sur le plan
technique, de l’éco-conception, de l’ergonomie ou de ses fonctionnalités. Quand
elles ont des projets d’innovation, il faut
donc inciter les entreprises à profiter
tant du CIR que du CII (en fonction de
leurs projets), et ce, d’autant plus que
le recours au rescrit a été facilité dans
le cadre de la dernière Loi de finances.
Ce système sécurise l’entrepreneur en
permettant de valider l’éligibilité en
interrogeant directement et simplement
les services de l’Etat. On se prémunit
ainsi de tout risque de redressement
fiscal ultérieur. »
Aides à l’international
« Des aides simplifiées pour aller à l’international »
Charles Brun, directeur régional Coface
En matière d’export et d’internationalisation, autre grand domaine
facteur de croissance pour les
entreprises françaises, ça bouge
également très fort en ce moment,
comme l’avait d’ailleurs promis la
ministre du Commerce extérieur,
Nicole Bricq, lors d’un passage à
Châlons-en-Champagne, il y a
quelques semaines.
Il va falloir « s’habituer à une
nouvelle marque », et ne pas
hésiter à s’adresser à elle. C’est
ce qu’espère vivement Charles
Brun, directeur régional de la
Coface (garanties publiques à
l’export). Cette marque, c’est
« BPI France export » qui vient
de regrouper les activités naguère
un peu dispersées d’UbiFrance,
d’Oséo et de la Coface. On veut
éviter ainsi à l’exportateur de se
perdre dans le dédale des différentes aides possibles. « Cette
nouvelle organisation vise à
simplifier et à améliorer notre
offre de produits et de services
pour apporter un soutien plus
efficace à celles et ceux qui souhaitent se développer à l’international », déclarait-il sur le Salon
Expert’In, organisé il y a peu à
Troyes, en y dévoilant le premier
« catalogue unique » d’aides et
accompagnements édité par « BPI
France export ». Il est synthétique,
simple et pratique. Il faut bien sûr
se le procurer au plus vite pour
qui veut préparer sa prochaine
prospection à l’étranger.
« Dans chaque BPI France
régionale il y aura d’ici la fin
de l’année 2013 l’installation
de cette branche internationale
réunissant les compétences sur
un même lieu : chargés d’affaires internationaux UbiFrance
(expertises pays) et développeurs
Coface (Assurance prospection,
Assurance-crédit et Assurance
investissement) ». En frappant
à une seule et même porte, les
entreprises intéressées trouveront
donc les conseils et services personnalisés dont elles ont besoin
pour réussir dans leurs projets à
l’international. L’objectif de « BPI
France export » est clairement
« d’offrir un accès plus facile
aux produits financiers dédiés à
l’export et d’améliorer leur lisibilité pour les entreprises ».
Un nécessaire accompagnement à l’international
Parmi les 35 mesures concrètes
répertoriées dans le Pacte national pour restaurer la compétitivité, redresser l’industrie,
la croissance et l’emploi, cinq
portent spécifiquement sur l’international (un des huit leviers
majeurs du Pacte).
Ces mesures sont les suivantes :
– Action14 : Assurer un accompagnement personnalisé à l’international pour 1 000 ETI et
PME de croissance
– Action 15 : Aligner les dispo-
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sitifs de financement export sur
les meilleures pratiques étrangères
– Action 16 : Développer et
démocratiser le VIE (Volontariat
international en entreprise)
– Action 17 : Développer une
stratégie d’attractivité pour attirer les talents internationaux, les
grands projets d’investissements
ainsi que les activités culturelles
– Action 18 : Créer la “Marque
France” pour promouvoir le
“made in France” et l’excellence
française.
Il s’agit, pour le gouvernement,
à travers ces différentes mesures
de mieux d’accompagner les
entreprises à l’international, de
les mettre à armes égales avec
leurs concurrentes et de renforcer l’attractivité de notre pays.
C’est une nécessité quant on sait
qu’en Allemagne 350 000 sont
exportatrices contre seulement
117 000 en France… Et, surtout,
pour remettre la balance commerciale française à l’équilibre, voire
même la faire redevenir positive
(hors énergie) à court terme. Un
objectif fixé pour 2017 ! Pour
mémoire la balance commerciale était encore bénéficiaire de
+ 17 M€ en 2002 et elle était
devenue déficitaire de 25 M€
en 2011.
Pour feuilleter l’ensemble des
mesures énoncées dans le Pacte
national de croissance, rendezvous sur : www.economie.gouv.
fr/files/files/import/feuilleteur/
sources/indexPop.htm
Trio gagnant
développement
Trio Gagnant
du Développement
L’UNIVERS NOZ
choisit la ville de Chaumont pour huitième
plateforme logistique
Le contexte
L’enseigne Noz, spécialisée dans la vente
aux particuliers d’articles déstockés neufs,
tisse depuis 35 ans un réseau de plus de
290 magasins indépendants en France. Son
fondateur et dirigeant, Remy Adrion, a créé
un concept de magasins dit de « bazar ». Il
n’y a pas de rayons définis mais des arrivages hebdomadaires de produits divers,
qui, au bout de quatre semaines, s’ils ne
sont pas vendus, sont retirés de la vente.
Le client peut ainsi « chiner », cherchant
la bonne affaire. La promesse de trouver
un article neuf à prix bas est la principale
motivation des habitués.
Le « désordre » apparent des magasins cache
une organisation rationnelle, optimisée et
sans faille, seul moyen de garantir la promesse de prix bas. Ainsi, l’univers Noz associe différents acteurs : une centrale d’achat
forte de 400 collaborateurs agissant dans
de nombreux pays, un réseau de magasins
indépendants et des plateformes logistiques.
Avec une croissance annuelle de plus de
10 % par an, l’univers Noz ouvre annuellement 10 à 20 magasins et déploie une
plateforme logistique tous les trois ans
pour assurer le bon approvisionnement au
meilleur coût de ses nouveaux magasins.
L’extension du réseau de cet enseigne vers
l’est de la France a conduit son service
« expansion » à rechercher des opportunités d’implantation dès 2005.
L’opération
Le service « expansion » de Noz a noué
des relations de partenariat de longue date
avec les différents acteurs du développement, qui sont régulièrement mobilisées
en fonction de la stratégie d’implantation
des magasins et des nouveaux barycentres
logistiques : 2005 (visite de Chaumont),
2009 (visite de Miko Saint-Dizier), ....
En avril 2011, une nouvelle demande
de Noz est qualifiée par Haute-Marne
Expansion (HME). Deux sites sont alors
proposés sur la Haute-Marne : celui de
Rachecourt / Chevillon (ex-SMPE) et celui
de Chaumont, le site du Val Poncé (Ex
Capdevielle). En juin 2012, Chaumont est
présélectionné. L’étude de faisabilité technique et économique peut commencer.
Haute-Marne Expansion et la direction du
développement de la Communauté d’agglo-
mération de Chaumont engagent alors un
travail collaboratif et complémentaire visant
à apporter toutes les réponses techniques,
financières et opérationnelles à l’équipe
projet du magasin. Le site du Val Poncé
donnera lieu à plusieurs visites techniques
et à la fourniture d’audits complémentaires
sur le dernier trimestre 2012.
Afin de s’assurer de l’intérêt des décideurs
politiques locaux pour son projet, Rémy
Adrion lance une invitation à Messieurs Luc
Chatel et Pascal Babouot pour venir visiter
la plateforme logistique de Pont Audemer
(Haute-Normandie). La venue rapide de la
délégation chaumontaise est un signe fort à
l’adresse de Noz sur l’intérêt que le territoire
porte au projet. M. Adrion confirme alors
sa volonté de venir à Chaumont. Après les
négociations d’usage avec le propriétaire du
site, la ville, la décision d’implantation est
prise le 3 mai 2013 avec un objectif de première activité à la mi-juillet 2013.
Afin de respecter cet objectif, et en concertation constante avec les équipes de Noz,
Stéphane Minon, responsable économique
de l’agglomération, se charge alors de la
coordination juridique et technique de
la cession du site industriel, tandis que
Philippe Charmont, responsable « implantation des nouvelles activités » pour HME,
se charge d’organiser et d’animer les
groupes projets « financeurs » qui associe
l’Etat, le conseil régional et le GIP HauteMarne et « ressources humaines ».
Les premiers recrutements devront être
opérationnels dès le 15 juillet pour assu-
rer les livraisons partielles des dix premiers
magasins tests.
Les résultats attendus
- Démarrage de l’activité : mi-juillet 2013
- Emploi de 80 à 120 collaborateurs à trois ans
- Transport régional : plus de 100 camions
par semaine au départ de la plateforme
- Réhabilitation d’un site industriel : 1,7 M€
Les facteurs clés
de succès
- Le suivi « clients » sur plusieurs années
- Le barycentre logistique
- La disponibilité d’immobiliers
- La volonté des élus d’accueillir le projet
- La complémentarité des équipes HME et
de celles de l’agglomération
Regard sur l’opération
« Implanter une nouvelle activité est une opération complexe. Au delà des critères techniques
nécessaires, il est impératif de trouver un environnement favorable, ouvert aux entrepreneurs.
Je ne m’implante que sur des territoires qui
veulent nous accueillir. J’ai trouvé en HauteMarne, et à Chaumont, cet esprit d’accueil pour
notre entreprise qui m’a motivé à implanter
cette plateforme logistique ici. »
Rémy Adrion, fondateur et dirigeant
de l’univers Noz
Contact : Haute-Marne Expansion
Philippe Charmont : 06 72 49 24 97
[email protected]
Rémy Adrion a annoncé officiellement l’implantation d’une plateforme logistique de son enseigne Noz
à Chaumont lors d’une conférence de presse le 14 juin dernier.
N ° 9 5 - 3e T R I M E S T R E 2 0 1 3
19
Tourisme-Loisirs
Tourisme - Loisirs
« De Gaulle en grand »
Dans le cadre majestueux du Mémorial
Charles de Gaulle, dès le 18 juin et pour
tout l’été, venez découvrir un spectacle
monumental en 3D. Haute de 44 mètres,
c’est la Croix de Lorraine elle-même qui
servira d’écran géant à un son et lumière
hors du commun. Pour la première fois, ce
monument, visible à plusieurs kilomètres,
devient le support d’un spectacle technologique, pédagogique, et historique. Pendant
plus de 25 minutes, et grâce à la voix inégalable de Robert Hossein, les spectateurs
pourront vivre et revivre les grandes étapes
de la vie du général De Gaulle.
De la belle-époque où le jeune Charles
voit le jour à Lille en 1890 aux agitations
de mai 68, laissez-vous séduire par cette
projection qui vous mènera au cœur de
l’Appel du 18 juin, des méandres de la
Seconde Guerre mondiale à l’avènement
de la voie de la France.
Réalisé par « Penseur de prod », le spectacle « De Gaulle en grand » sera visible
dès la tombée de la nuit et accessible avec
un simple billet du jour du Mémorial.
Profitez de ce déplacement en HauteMarne pour prolonger l’expérience, découvrir le Mémorial et bien sûr La Boisserie,
demeure historique du Général.
A voir également :
- L’exposition « Vive le dessin libre »
jusqu’au 30 septembre 2013. Née du partenariat entre le musée de l’Armée et la
Fondation Charles de Gaulle, l’exposition
présente une série de 60 dessins réalisés
Réouverture de
Metallurgic Park
par Plantu, Siné, Moisan, Effel,... retrouvez les moments marquants de l’histoire
de France du XXème siècle.
- L’exposition « Drôle de Peuple » jusqu’au
30 septembre 2013. Elle fera découvrir
ou redécouvrir les dessins de l’artiste du
journal le Monde, Plantu, mettant en scène
les couples franco-allemands.
- L’exposition d’art contemporain Aline
Bienfait. Durant toute la saison estivale,
cette artiste peintre de renom propose le
choc entre grande histoire et art contemporain.
- Concert gratuit de l’Académie internationale d’été le 27 juillet à 20h30.
- Journées du patrimoine : en partenariat
avec JAZZABAR, grand concert de Jazz
dans l’amphithéâtre du Mémorial le 14
septembre.
Mémorial Charles de Gaulle
52330 Colombey-les-Deux-Eglises
Tél. : 03 25 30 90 80
www.memorial-charlesdegaulle.fr
Le Mémorial est ouvert tous les jours de
9h30 à 19h00 sans interruption
Exposition temporaire au Musée
de la coutellerie à Nogent
déclinés en « couteaux de table », « porcelaine et faïence », « couteaux à fruit et à
dessert », « couteaux à systèmes » et « le
voyage ».
L’exposition « cou[verts]tellerie de table »
(« couverts et coutellerie de table ») est
consacrée aux arts de la table à travers la
présentation des couverts individuels et
des pièces de service. L’exposition est déclinée, pour les pièces de service, selon les
thèmes suivants : « autour de la viande »,
« autour du vin », « autour du fromage »,
« autour du poisson », « autour du dessert », « autour du sucre » et « divers »
(divers instruments utilisés autour de
la table). Les couverts individuels sont
20
N ° 9 5 - 3e T R I M E S T R E 2 0 1 3
Le centre d’interprétation consacré à la
métallurgie « Metallurgic Park » a rouvert ses portes au public le vendredi
12 avril 2013 pour sa troisième saison
touristique. Situé à Dommartin-le-Franc,
il présente l’histoire de la métallurgie,
depuis ses origines jusqu’aux évolutions
industrielles actuelles, sous forme d’une
scénographie moderne et originale. Cette
ancienne usine du XIXe siècle dispose
de trois espaces de visite permettant de
vivre une évasion insolite entre passé,
présent et futur. Les éléments patrimoniaux, les machinismes et les objets qui
y sont exposés, dont de magnifiques
fontes d’art et ornementales, constituent
une exposition permanente révélant les
savoir-faire haut-marnais.
Sur le parc à minerai, des pièces en
fonte et des panneaux pédagogiques
permettent de comprendre le rôle de
la trilogie eau, bois, minerai de fer et
d’appréhender la configuration de cette
ancienne usine.
Labélisé « musée de France » et « Tourisme
et handicap », le Musée de la coutellerie
présente, dans un cadre moderne, l’histoire technique et sociale de cette activité
traditionnelle à travers coutellerie d’art
et reconstitutions d’ateliers, patrimoine
matériel et immatériel, du XVIIIe siècle à
nos jours. Installé dans une ancienne coutellerie, le musée valorise également les
technologies nouvelles, fruits d’un savoirfaire traditionnel aujourd’hui renouvelé
(implants prothétiques, instruments de
chirurgie, etc.).
Du 1er avril au 30 septembre tous les jours
de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Musée de la coutellerie
Place Charles de Gaulle – 52000 Nogent
Tél. : 03 25 31 89 21
Dans la halle de coulée, autour du hautfourneau de 1834, un spectacle « bruits
et lumières » revisité et complété, plongera les visiteurs dans l’histoire de ce
haut-lieu métallurgique le temps d’une
coulée de fonte.
Dans la halle-à-charbon, un cube vidéo
de 49 m2 immergera les touristes dans
les plus prestigieuses industries métallurgiques de Haute-Marne. Le visiteur
pourra également découvrir une collection remarquable de fontes d’art coulées
dans le département.
Metallurgic Park met également en
avant plusieurs expositions temporaires
lors de chaque saison. Environnantes
du domaine de la métallurgie, ces expositions originales créent un lien entre le
prestige et la renommée des fondeurs
haut-marnais et les objets du quotidien.
Metallurgic Park
13, rue du Maréchal Leclerc
52110 Dommartin-le-Franc
Tél. : 03 25 04 07 07
www.metallurgicpark.com
Challenges
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L’actu CCI
Challenges
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En savoir plus
Les Experts de la CCI à vos cotés pour
améliorer votre « performance globale »
ZOOM sur LE MANDAT AD HOC
Le mandat ad hoc est une
des procédures amiables
et judiciaires que l’on peut
mettre en place lorsqu’une
entreprise rencontre des
difficultés financières.
Vos experts de la CCI Haute-Marne
Véronique Milli
Appui aux entreprises Tiers de Confiance
de la Médiation
Formation
Le mandataire a pour mission :
– de réétaler les dettes
– d’aménager certains règlements
– de solliciter des remises et des délais, …
• Ecole Supérieure
de Gestion (Paris)
• Master en Analyse
stratégie à l’Institut
Français de Gestion
(Dijon)
• Coach Professionnelle en Business School
• Ingénierie Financière à l’ Ecole supérieure
de Commerce (Paris)
• Chef d’entreprise pendant 25 ans
• Tiers de Confiance de la Médiation du
crédit
Il peut permettre à un chef d’entreprise de
négocier la restructuration de ses dettes avec
ses créanciers et cela, en toute discrétion. Mais
celui-ci ne peut être mis en place si l’entreprise est en cessation de paiement.
Domaines d’intervention
Accompagnement des entreprises en difficultés : diagnostic, mesures d’urgence, interventions et médiation du crédit, tribunal de commerce, organismes sociaux et fiscaux
Avantages du mandat Ad Hoc
Romain Ménétrier
Conseiller en développement international
Elle consiste à désigner un mandataire indépendant des parties dont la mission est d’assister un chef d’entreprise pour résoudre les
difficultés qu’il rencontre avec ses créanciers.
Le mandataire est désigné par le président
du Tribunal de Commerce ou du Tribunal
de Grande Instance.
■ Le débiteur peut proposer son candidat
mandataire.
■ La procédure est amiable et non judiciaire.
■ L’entreprise est épaulée par un spécialiste du
traitement des entreprises en difficultés.
■ Confidentialité sur la procédure et sur l’accord conclu avec les créanciers. Les clients
de l’entreprise ne sont, en principe, pas au
courant.
■ Le chef d’entreprise reste maître de son
entreprise.
■ Le mandataire ne s’immisce pas dans la gestion de l’entreprise.
■ Les créanciers acceptent en général l’accord
négocié par le mandataire ad hoc afin d’éviter le dépôt de bilan.
■ Le mandat n’est pas limité dans le temps.
■ Le traitement des cautions peut faire partie
de l’accord conclu avec les créanciers.
■ Le débiteur peut demander la cessation du
mandat ad hoc à tout moment.
■
Il est important que les chefs d’entreprise
comprennent que plus ils agiront en amont
en cas de difficultés, meilleures seront leurs
chances de sauver leur entreprise et d’en
conserver la direction. En d’autres termes,
le dirigeant doit prendre sa décision avant
que le niveau de trésorerie de sa société ne
compromette toute solution...
Contact : Véronique Milli : 06 72 14 38 72 –
[email protected]
Formation
• Master 2 en Affaires
Industrielles Internationales - UTBM
• Diplômé de École
Supérieure des Technologies et des Affaires ESTA
• Expériences professionnelles à l’étranger et
en groupe industriel international
Domaines d’intervention
Accompagnement individuel et collectif des
entreprises sur les thématiques liées à l’international : réglementations, journée pays, exports
et logistiques, programme sur les nouveaux
exportateurs, salons professionnels, recherche
de financements,...
Jean-François Piard
Responsable industrie
Formation
• ENSAM
• IAE (Institut
d’Administration
des Entreprises) Paris
• Enseignant vacataire
• 15 ans d’expérience
en industrie
Domaines d’intervention
Réduction des frais internes (baisse des coûts).
Réduction des stocks. Audit individuel et
accompagnement suivi de la méthode Toyota
Repères économiques
nationaux
SMIC 1er JANVIER 2013 (source : JO du 21/12/12)
SMIC brut horaire
9,43 €
Salaire mensuel minimum
1 430,22 €
(pour une durée de 151,67 heures de travail)
Sécurité sociale pour l’année 2013
Plafond mensuel
3 086 €
(arrêté du 12/12/12)
Taux de chômage (données CVS*)
source : Insee, Taux de chômage localisés
4e trimestre 2012 en % (résultats provisoires)
France métropolitaine
10,2 %
Champagne-Ardenne
11,2 %
Haute-Marne
10,5 %
Ardennes
13,1 %
Marne
10,2 %
Aube
12,0 %
*Les chiffres CVS (corrigés des variations saisonnières) sont
des chiffres “théoriques” qui ont tendance à lisser les effets
liés à la saisonnalité de l’emploi, contrairement aux chiffres
bruts qui retranscrivent exactement le chiffre effectif
des demandeurs d’emploi inscrits à un moment donné.
Demandeurs d’emploi
catégorie A* (données brutes en milliers)
Avril 2013
France métropolitaine
3 152,8
Champagne-Ardenne
69,7
Haute-Marne
8,3
Ardennes
Marne
16,2
28,0
17,2
Aube
source DARES
* À partir de février 2009, les données sur les demandeurs d’emploi
sont présentées selon de nouveaux regroupements statistiques
(catégories A, B, C, D, E). La catégorie A correspond aux personnes
inscrites à Pôle emploi et qui n’exercent aucune activité.
Coût de la construction
4e trimestre 2012
• Indice du coût de la construction
des immeubles à usage
d’habitation (ICC)*
1 639
• Indice des loyers
commerciaux (ILC)**
108,34
* Référence 100 au 4e trimestre 1953
* Base 100 au 1er trimestre 2008
1er trimestre 2013
• Indice de référence des loyers* 124,25
* Référence 100 au 4e trimestre 1998
Prix à la consommation
Indice Insee base 100 en 1998 (série hors tabac)
Avril 2013
125,50
Production industrielle
Indice agrégé CJO-CVS (industrie)
Indice Insee base 100 en 2010
Mars 2013
97,2
P.I.B. en milliards d’euros en 2011
(base 2005 - données provisoires)
• France métropolitaine
1 960,6
• Champagne-Ardenne
34,7
P.I.B. par habitant en euros en 2010
(base 2005 - données provisoires)
• France métropolitaine
• Champagne-Ardenne
N ° 9 5 - 3 e T R I M E ST R E 2013
30 999 €
25 996 €
21
Challenges
plus
L’actu CCI
Challenges
plus
Etude consommateurs :
quelles sont les pratiques
des haut-marnais ?
Dans le cadre de la grande étude sur les habitudes
de consommation des haut-marnais, menée par la Chambre
de commerce et d’industrie, deux groupes de consommateurs
ont été réunis, l’un à Chaumont et l’autre à Saint-Dizier
afin qu’ils débattent ensemble de leurs pratiques dans ce
domaine. L’objectif de cette démarche était d’identifier leurs
comportements d’achats et leurs attentes en matière de
commerce. Voici une synthèse des résultats de leurs échanges.
J’aime ma ville
Il n’y a pas de rejet de la ville habitée et,
dans l’ensemble, les participants apprécient
l’endroit où ils vivent. Ils notent même certaines améliorations (rénovation, nouveaux
bâtiments et équipements,…).
Dans les deux cités haut-marnaises, les participants apprécient les animations qui y sont
proposées, même s’ils regrettent un déficit
(perçu) de communication autour de cellesci. Ceci s’explique soit parce que les moyens
utilisés ne sont pas connus et utilisés par
tous les habitants de la zone de vie, soit du
fait que le champ géographique de ces animations est limité et que la population des
communes alentour est « ignorée ».
Chaumont est une ville agréable où il fait
bon se promener, même si la circulation et
le stationnement semblent y être difficiles, en
particulier en raison de travaux.
Saint-Dizier est facilement accessible en
voiture et bénéficie d’un tissu commercial
rendu encore plus intéressant par l’arrivée
d’enseignes nationales de vêtements. On y
regrette cependant, pour la ville mais également pour la périphérie, la faiblesse du
réseau des transports collectifs
Les attentes exprimées
sur le plan commercial
De manière générale, les participants réclament une plus grande diversité et des choix
plus importants dans l’offre proposée.
Sur Chaumont, certaines familles de produits
manquent, comme les vêtements masculins
et junior garçon, petit mobilier et décoration
de la maison.
A Saint-Dizier, les répondants pointent l’absence d’enseignes proposant des produits
22
N ° 9 5 - 3 e T R I M E ST R E 2013
de bonne qualité à des prix raisonnables
(gamme intermédiaire), en particulier dans
le domaine du mobilier.
Pour le reste, si l’offre ne présente pas de
carences essentielles, les répondants, selon
la ville, aimeraient voir l’implantation de certaines grandes enseignes spécialisées tels que :
■ La Fnac ou Cultura pour les produits
culturels
■ Leroy Merlin pour le bricolage
■ Alinéa, Ikéa, Maison du Monde, pour le
mobilier et la décoration
■ Décathlon pour le sport
■ H&M pour les vêtements
■ Gifi, Babou et Noz pour le hard discount
non alimentaire
■ Boulanger et Darty pour l’électroménager
■ Conforama pour l’équipement de la maison.
Ils savent que le potentiel de marché et la
population trop limités ne permettront pas
de faire venir les très grandes surfaces. Ils
aimeraient cependant retrouver le positionnement et l’offre qui animent ces enseignes.
Utilisation d’Internet
Les achats en ligne sont pratiqués par l’ensemble des participants, même si le groupe
de Chaumont, qui réunissait des classes d’âge
plus jeunes, en a parlé plus spontanément.
On note toutefois une forte disparité dans les
usages du net même si la tendance est, pour
presque tous, à l’accroissement du recours
aux achats en ligne ainsi qu’à la prise d’information et à la sélection des produits.
Tous les produits sont concernés (vêtements, chaussures, électroménager, TV, Hifi,
produits culturels,…). Ce type d’achat est
apprécié car il permet d’aller vite, de gagner
du temps en évitant les déplacements, d’accéder à un large choix et enfin de trouver de
meilleurs prix. Si on y déplore l’absence de
contact, voire de conseils directs et personnalisés, ce sont ici la diversité de choix et les
prix de ce canal de distribution qui priment.
Aujourd’hui si quelques-uns ont encore un peu
d’appréhensions, la plupart des répondants,
dont les plus gros utilisateurs, sont entièrement rassurés sur la sécurité de paiement et
la livraison.
Pour ce qui est du Drive, il reçoit un accueil
mitigé : les moins acquis souhaitent en effet
conserver les choix des produits frais ou garder le contact humain.
Les autres attentes exprimées
Elles portent essentiellement sur la communication. Les participants citent les prospectus de la grande distribution comme un
moyen de connaître les offres promotionnelles de ces enseignes.
Les commerçants de centre ville doivent être
plus dynamiques quant à l’annonce de leurs
promotions. Les évènements, tels que les animations, l’ouverture d’un nouveau point de
vente,… doivent être mieux diffusés.
De même, il est souhaitable d’élargir le champ
de diffusion aux communes environnantes.
Il convient également de continuer les animations et surtout de bien communiquer,
comme évoqué précédemment, car leur
attractivité est reconnue.
Il faudrait également prolonger l’effort
d’amélioration des centres villes, en veillant
à «rajeunir » les façades des commerces.
Contact : Frédérique Levrero : 03 25 30 32 97
[email protected]
Challenges
Challengesplus
plus
Expérimentation à la Déchetterie de Chaumont
de la Dame Huguenotte : un accès simple
et responsable pour les professionnels
La collectivité n’a aucune obligation réglementaire de prendre en charge les déchets
des professionnels. Toutefois, en 2007, le
SDEDM (Syndicat départemental pour l’Elimination des Déchets Ménagers), conscient
des difficultés pour les entreprises de s’organiser et de trouver des filières de traitement
adaptées, simples, pratiques, réglementaires et
économiques pour tous les déchets générés, a
décidé de donner l’accès aux professionnels
à son réseau départemental de déchetteries.
Le 9 janvier 2007 a ainsi été signée une
convention de partenariat entre le SDEDM,
les Chambres consulaires et les représentants
des syndicats professionnels, afin de régler
les modalités d’accès des professionnels aux
déchetteries.
Compte tenu des quantités importantes de
déchets déposés par les professionnels dans
les déchetteries, il semblait important de réévaluer le fonctionnement actuel, d’autant que
les déchets professionnels représentent désormais une lourde charge pour les ménages et
pour l’ensemble de la collectivité à travers la
redevance ou la taxe d’enlèvement des ordures
ménagères.
Extension des horaires d’ouverture :
une expérimentation qui s’inscrit
dans le développement durable
Afin que chacun participe à la démarche
environnementale indispensable à l’avenir
économique de notre territoire, le SDEDM va
expérimenter des horaires d’ouverture spécifiques des déchetteries, en partenariat avec
les Chambres consulaires et les représentants
des syndicats professionnels.
Le SDEDM étendra donc, à titre expérimental,
ses horaires à la déchetterie de Chaumont (Zone
Industrielle de la Dame Huguenotte) et dédiera
entre le 2 septembre et le 13 décembre 2013
un créneau exclusivement réservé aux profes-
Les tarifs :
un déchet, un coût, une filière
sionnels du lundi au vendredi de 7h30 à 9h00
et le mardi de 16h00 à 18h30.
Les professionnels pourront toutefois continuer d’accéder aux horaires des particuliers à la déchetterie de Chaumont (Zone
Industrielle de la Dame Huguenotte) contre
remise de bons.
Les bons professionnels
pour déposer en déchetterie
Les dépôts en déchetterie sont permis à la
seule condition que les déchets soient triés.
De plus, pour être admis, les professionnels
doivent remettre au gardien des bons spéciaux,
qu’ils auront préalablement achetés auprès du
SDEDM. Un bon est un droit de dépôt.
Si les professionnels ne sont pas en possession de bons, ils peuvent utiliser le service de
la déchetterie sous réserve de se présenter au
gardien qui communiquera alors au SDEDM
les renseignements nécessaires à la facturation.
(Encadré ci-contre).
La meilleure des solutions pour payer moins,
c’est en amont de produire moins de déchet !
Contact : SDEDM – 9, rue de la Maladière
52000 CHAUMONT – Tél. : 03 25 35 09 29
Fax : 03 25 35 09 28 – Email : [email protected]
www.dechets52.fr
La facturation aux professionnels ne
couvre que les coûts de traitement et
n’inclut pas les coûts d’exploitation du
réseau des déchetteries.
• Déchets verts : 7,30 € HT le ½ m 3.
Ils sont valorisés à Chaumont sur une
plateforme de compostage.
• Inertes (gravats) : 27,90 € HT le ½ m3.
Ils sont valorisés dans des carrières
autorisées en Haute-Marne.
• Encombrants (tout-venant) : 19,80 €
HT le ½ m3. Ils permettent la production d’électricité au centre de valorisation énergétique de Chaumont.
• Déchets dangereux, simples et spéciaux : 1,13 € HT les 5 litres. Ils sont
traités selon des normes respectueuses
de l’environnement.
• Mélange de déchets : tarif le plus élevé
de la catégorie contenu dans l’apport.
Apports maximum par jour :
• Déchets verts : 3 m3
• Inertes (gravats) : 3 m3
• Encombrants (tout-venant) : 3 m3
• Déchets dangereux : 25 litres
Déchets acceptés sans condition
de quantité :
La ferraille et autres métaux, papiers, cartons, piles, batteries, huiles alimentaires (de
friture), huiles moteur (de vidange), lampes
(tubes luminescents, néons et ampoules),
palettes bois et bois non traité, déchets
d’équipement électrique et électronique,
déchets de consommables informatiques
(cartouches d’imprimantes, de télécopieur
et de photocopieur), textiles (non souillés),
verre d’emballage (bouteilles et pots vides).
N ° 9 5 - 3 e T R I M E ST R E 2013
23
Infos
générales
et juridiques
Infos générales
et juridiques
Echéance à février 2014 pour la migration SEPA
Le SEPA, ou Single Euro Payments Area, est
un espace unique des paiements scripturaux
en Europe. Il fait suite à l’introduction de
l’euro et repose sur la mise en place de nouveaux moyens de paiement libellés en euros,
le virement et le prélèvement, sur des infrastructures d’échanges interbancaires adaptées,
le tout régi par un nouveau cadre juridique
commun. Dans cet espace, les transferts
financiers en euros entre les pays membres
seront harmonisés au niveau de la sécurité,
de la rapidité et des conditions de traitement.
Le virement SEPA est un virement en euros
qui permet de transférer des fonds aussi bien
en France que dans l’ensemble des pays de
la zone SEPA (30 pays membres de l’Espace
Economique Européen ainsi que la Suisse).
Message Scheme) utilisant la syntaxe XML
(Extensible Markup Language).
Il est caractérisé par :
■ l’utilisation des codes BIC et IBAN pour
identifier le bénéficiaire et sa banque,
un délai de traitement garanti de 3 jours
ouvrés maximum,
■ un libellé d’informations pouvant comporter jusqu’à 140 caractères,
■ une imputation des frais d’exécution distincte du montant transféré.
■ des nouveaux formats d’échange UNIFI
ISO 20022 (Universal Financial Industry
N’hésitez pas à consulter votre conseiller
bancaire ou votre prestataire informatique
pour vérifier la compatibilité de ces formats
avec votre système d’information. En effet, le
système SEPA sera obligatoire pour tous
dès février 2014 : n’attendez donc pas pour
préparer votre migration vers ce nouveau
système unique de paiement européen.
Téléprocédures des professionnels
Afin d’améliorer les services rendus à l’entreprise, grâce à une circulation plus fluide de
l’information et à un accès simplifié aux procédures administratives, tout en respectant la
politique de développement durable (diminution de l’utilisation et de la circulation de
documents papier), la direction générale des
finances publiques a mis en place un dispositif de dématérialisation : les téléprocédures.
Elles permettent aux professionnels de déclarer et de payer les principaux impôts en utilisant des moyens modernes et sécurisés à
travers deux modes de transmission :
■ Directement, sur Internet (mode EFI :
espace abonné)
L’entreprise effectue elle-même, gratuitement,
les déclarations et les paiements en ligne sur le
site www.impots.gouv.fr dans son Espace abonné
(Professionnels > Espace abonné).
■ Par l’intermédiaire d’un comptable ou
d’un autre prestataire (mode EDI)
La transmission de fichiers contenant les
données déclaratives ou de paiement est
effectuée par l’interlocuteur habituel de l’entreprise pour la comptabilité (expert-comptable, organisme de gestion agréé, association
de gestion comptable…).
Pour développer l’utilisation des téléprocédures, l’administration fiscale a progressivement étendu l’obligation de télédéclaration et/ou de télépaiement. Cette obligation varie en fonction de l’impôt concerné
et du chiffre d’affaire de l’entreprise (cf. site
www.impot.gouv.fr).
Ainsi, pour 2013, s’agissant des principaux
impôts professionnels que sont la TVA et
l’impôt sur les sociétés (IS) :
– TVA : télédéclaration et télépaiement obligatoires concernent toutes les entreprises
assujetties à l’IS ainsi que les entreprises
non soumises à l’IS dont le CA HT est >
à 80 000 €,
– IS : télépaiement obligatoire pour toutes les
entreprises soumises à l’IS.
A terme, l’intégralité des obligations déclaratives et contributives des professionnels
s’effectuera de manière dématérialisée.
Contact : DGFIP Haute-Marne 03 25 30 68 00
Impact de la nouvelle loi de financement
de la sécurité sociale 2013
pour les travailleurs indépendants
La LFSS 2013 (Loi de Financement de
la Sécurité Sociale), parue au Journal
Officiel le 17 décembre 2012, comporte
des points essentiels pour les chefs d’entreprises, comme par exemple :
■ rendre proportionnelles les cotisations
maladie des indépendants
■ rapprocher la situation des gérants
majoritaires de celle des autres travailleurs indépendants
24
N ° 9 5 - 3 e T R I M E ST R E 2013
Le contrat
de génération :
de nombreux
avantages pour
les entreprises de
moins de 50 salariés
Dans le cadre du Pacte national pour la
croissance, la compétitivité et l’emploi,
les entreprises de moins de 50 salariés
peuvent bénéficier du contrat de génération qui offre une triple opportunité : le
recrutement et l’intégration durable d’un
jeune dans l’emploi, le maintien ou le
retour en activité de séniors et la transmission des savoir-faire et des compétences.
Une incitation financière de l’Etat peut
être accordée d’un montant de 4 000 €
par an sur 3 ans (soit 12 000 € au total
sur 3 ans), pour l’embauche en contrat à
durée indéterminée d’un jeune de moins
de 26 ans (30 ans s’il est travailleur handicapé ou s’il a été recruté en contrat aidé
ou contrat de type précaire avant l’âge de
26 ans) et le maintien concomitant dans
l’emploi d’un salarié d’au moins 57 ans
(55 ans s’il s’agit d’un travailleur handicapé ou d’un nouvel embauché).
Le contrat de génération peut aussi constituer un outil d’anticipation de la transmission de votre entreprise. En effet, le chef
d’entreprise âgé d’au moins 57 ans peut
prétendre à l’aide lorsqu’il recrute un jeune
en vue de lui transmettre l’entreprise.
Si vous souhaitez mettre en œuvre cette
démarche, contactez le 3995 (0,15 €/mn)
ou consulter le site internet www.contrat-
■ limiter la possibilité pour les travailleurs indépendants de réduire l’assiette
de leurs cotisations sociales en se rémunérant sous forme de dividendes
generation.gouv.fr
Plus d’information sur :
http://www.economie.gouv.fr/chroniquebudgetaire-du-projet-loi-de-financement-de-lasecurite-sociale-pour-2013
Contact : Le service Entreprises et mutations
économiques de l’Unité territoriale
de la DIRECCTE est à votre disposition
pour tout renseignement utile
à cette démarche : 03 25 01 67 38
Locaux industriels disponibles
Pour en savoir plus, contactez à la CCI : Sandrine Chaumont – Tél. 03 25 30 32 93
Arrondissement de Chaumont
Vend 4 500 m² bâtiments + 300 m² de bureaux sur 10 000 m² de terrain clos.
Possibilité de division
ANDELOT
BIESLES
CHAUMONT
CHAUMONT
CHAUMONT
CHAUMONT
CHAMARANDES
FRONCLES
Loue bâtiment 200 m
Vend bâtiment Industriel 3 390 m2
Loue bâtiment / entrepôt 180 m2
Vend bâtiment 320 m2 + habitation type F7 180 m2 pouvant servir de bureaux
Vend ou loue bâtiment 1 620 m2 sur terrain de 8 035 m2
Loue bâtiment 600 m2 à usage de stockage ou commercial
Vend ou loue bâtiments industriels de 400 m² environ sur terrain clos et espace
extérieur pouvant servir d’entrepot (2 bâtiments disponibles et pouvant être
loués ou vendus séparément)
2
4
969
666
742
763
780
961
14
LIFFOL-LE-PETIT
Vend ou loue ensemble immobilier comprenant hangar de 540 m², 2 bâtiments
accolés de 450 et 600 m² et des bureaux sur environ 3 ha de terrain.
101
LIFFOL-LE-PETIT
Vend ou loue locaux industriels de 1 900 m² avec ateliers, bureaux et sanitaires.
Portes sectionnelles. Cabine convenant pour peinture. Hangar de stockage de
900 m². équipés de chaudière et chauffage biomasse aérotherme.
Possibilité de diviser
372
NOGENT
Loue bloc pépinière comportant 2 espaces de 15 m , sanitaires,
halle industrielle de 95 m2
SEMOUTIERS
Loue 8 Bâtiments industriels à usage de locaux d’activités, de stockage
et de bureaux. 18 683 m2 divisibles
VILLIERS-LE-SEC
Loue bâtiment 1 150 m² sur 1 ha de terrain. Proche autoroute Parking VL
2
743
744753
306
Arrondissement de Saint-Dizier
BETTANCOURT
LA FERRéE
Loue bâtiment de 700 m² avec 96 m² de bureau et quai chargement sur zone
activités
444
SAINT-DIZIER
Vend bâtiment agroalimentaire 4 190 m² sous température dirigée avec chambre
froide sur terrain de 20 000 m²
815
SAINT-DIZIER
Vend bâtiment 2 250 m² sur terrain de 25 000 m²
501
SAINT-DIZIER
Vend ou loue ensemble immobilier divisible comprenant entrepôt - haut vent bureaux sur terrain de 4 790 m² en ZFU
791
SAINT DIZIER
Loue 40 m² de bureaux (2) et 18 m² d’entrepôt avec douche en ZFU
858
SAINT-DIZIER
Loue bâtiment de 380 m² dont bureau + cour 385 m² + terrain 500 m² proche
centre ville
866
SAINT-DIZIER
Loue bâtiment de 228 m² + petit local sur axe passant
890
BETTANCOURT
LA FERRéE
Loue local à usage artisanal ou entrepôt de 97 m² avec atelier et bureau
787
BETTANCOURT
LA FERRéE
Loue bâtiment de 270 m² dont 28 m² de bureaux (3) sur zane artisanale
963
BETTANCOURT
LA FERRéE
Loue bâtiment de 881 m² dont 748 m² d’atelier ou sruface commerciale - 98 m² de
bureaux et salle de réunion et 35 m² de vestiaire et sas de livraison sur zone artisanale
964
DOULAINCOURT
Loue ou vend ensemble immobilier de 2 000 m² avec atelier magasin stockage
bureaux sur 4 500 m² de terrain
777
SAINT-DIZIER
Loue entrepôt 93,74 m² et 2 bureaux 9,23 m² et 9,43 m² proche centre ville
902
EURVILLE
Loue local d’activités 360 m² en rez de chaussée + 360 m² à l’étage + bureau
725
SAINT-DIZIER
Loue local d’activités 540 m² dont atelier - 3 bureaux (60 m²) - locaux sociaux +
160 m² mezzanine en ZFU
938
EURVILLE
Vend ou loue entrepôt de 926 m² sur zone artisanale H : 5,11 m
790
SAINT-DIZIER
Loue local d’activités 240 m² dont atelier et bureaux 16 m² en ZFU
939
JOINVILLE
PANCEY
SAINT-DIZIER
Loue bâtiment 231 m² à usage d’activités ou entrepôt en centre ville
Vend ensemble immobilier de 7 500 m² sur un terrain de 17 652 m²
Loue entrepôt ou local artisanal 850 m² avec bureau – proche centre ville
Loue local à usage d’entrepôt ou artisanal de 1097 m² avec quai de chargement
et terrain - zone UD du PLU
Loue local d’activités de 490 m² dont atelier – bureaux vestiaire avec pont
roulant + à l’étage 120 m² de stockage – réfectoire – douche – en ZFU
891
855
263
SAINT-DIZIER
Loue local d’activités 109 m² dont 59 m² d’atelier - 3 bureaux et 1 réserve
958
SAINT-DIZIER
Loue ou vend bâtiment industriel 20 000 m² avec terrain en ZFU
962
SAINT-DIZIER
Loue bâtiment 270 m² - hauteur 5,50 m - possibilité terrain 1500 m² et bureaux
966
SAINT-DIZIER
Loue atelier 190 m² + 3 bureaux 15,5 m², 14,56 m² et 30 m² à l’étage - parking
contigu - proche centre ville
968
VALCOURT
Loue bâtiment de 110 m² avec bureau - mezzanine - douche sur zone artisanale
948
VALCOURT
Loue local neuf 195 m² sur petite zone d’activités
957
VILLIERS-EN-LIEU
Vend bâtiment 455 m² sur terrain de 2216 m² minimum sur zone d’activité
950
WASSY
Vend bâtiment de 495 m² avec bureau mezzanine sur 4010 m² de terrain en
zone artisanale
600
SAINT-DIZIER
SAINT-DIZIER
312
431
SAINT-DIZIER
Loue bâtiment de 970 m² avec atelier + mezzanine + bureaux + locaux sociaux
sur zone d’activités en ZFU
273
SAINT-DIZIER
Loue cellule 1 000 m² dans bâtiment de 4 836 m² sur site gardienné sur zone
d’activités avec 1 quai de chargement
500
Arrondissement de Langres
CHALINDREY
FLAGEY
LANGRES
LANGRES
Loue atelier 260 m2 + bureau 12 m2 + vestiaires/sanitaires 20 m2
Vend bâtiment 660 m2 : atelier 6 610 m2 + bureau 32 m2 + 10 m2
Loue atelier de 200 m2 dans hôtel d’entreprises - hauteur sous plafond 5 m porte extérieure 3 x 3,5 mètres - porte d’accès secondaire et deux fenêtres
Loue bâtiment 2 000 m2 - possibilité division en 3 cellules - hauteur sous
plafond 5 à 8 m - bureaux 200 m2
894
893
783
786
LONGEAU
Loue bâtiment 980 m2 avec auvent de 400 m2
781
PEIGNEY
Loue local d’activités de 264 m2 dont atelier de 225 m2, bureau de 33 m2
940
VAL-DE-MEUSE
Vend bâtiment Agricole de 875 m2 sur terrain de 5 ha
451
VAL-DE-MEUSE
Vend bâtiment Industriel 7 800 m2
673
Locaux tertiaires
Pour en savoir plus, contactez à la CCI : Sandrine Chaumont – Tél. 03 25 30 32 93
Arrondissement de Chaumont
Arrondissement de Saint-Dizier
CHAMARANDES
CHOIGNES
Bureau 30 m² à louer. Immeuble indépendant
960
BETTANCOURT
LA FERRÉE
Loue bureaux neufs en rez-de-chaussée 247,46 m² divisibles en 138,96 m² 108,50 m² + 247,74 m² divisibles en 101,34 m² - 73,64 m² - 72,76 climatisés non
aménagés sur zone d’activités en ZFU
545
CHAUMONT
Loue : 1 salle de réunion pouvant accueillir 19 personnes assises. 1 amphithéâtre
pour 170 personnes assises (pouvant être cloisonné). 1 salle de réunion pour 30
personnes assises. 1 salle de réunion pour 15 personnes assises.
117
BETTANCOURT
LA FERRÉE
Loue bureaux neufs au 1er étage 105,16 m² + 128,18 m² climatisés non
aménagés sur zone d’activités en ZFU
546
CHAUMONT
Loue : 3 salles de réunion/et ou d’exposition (2 rdc - 1 en 1/2 pallier) 40-25-25
personnes, modulables (65 personnes). Accès personne handicapée, équipé paper-board
297
BETTANCOURT
LA FERRÉE
Loue bureaux « service » aménagés – meublés – chauffés – climatisés avec
parties communes : salons meublés et cuisine équipée – 35,04 m²
547
CHAUMONT
Vente : ensemble immobilier de 2 000 m² sur 3 niveaux avec ascenseur.
Conviendrait pour bureaux
338
SAINT-DIZIER
Vend local professionnel 30 m² en 1er niveau avec WC et lavabo proche centre ville
571
SAINT-DIZIER
Loue ou vend à usage tertiaire ou commerce 704 m² sur 2 niveaux - proche
centre ville
498
CHAUMONT
Loue 3 bureaux indépendants de 100 m² d’un seul tenant. Chacun avec
sanitaires, chauffage, éclairage. Possibilité d’un local d’entreprise complémentaire
de 200 m² pour garage ou stockage
SAINT-DIZIER
Loue 31 m² sur 3 niveaux : rez de chaussée avec vitrine – au 1er étage et cave
686
CHAUMONT
Loue : 700 m² de bureaux composés de 3 cellules de 43,5 m² au 1er étage, 3 cellules
de 43,5 m² + 2 cellules de 18 m² et 19 m² + un plateau de 295 m². Cellules livrées
avec finitions
375
SAINT-DIZIER
Dans centre d’affaires Carnot avec parking, loue plateforme 300 m² au 1er ét.
et 2 bureaux contigus 20 - 33 m² au 2ème ét. - proche centre ville
694
SAINT-DIZIER
Hôtel tertiaire Rives de marne loue bureaux - 924 m² divisibles - proche centre ville
695
CHAUMONT
Loue : local d’environ 60 m² avec vitrine
534
CHAUMONT
Loue local à usage administratif ou commercial. En rez-de-chaussée
539
SAINT-DIZIER
Loue 176,60 m² : hall d’accueil – 5 bureaux – salle de réunion – débarras –
sanitaires sur axe passant
794
SAINT-DIZIER
Loue local professionnel 70 m² dans résidence - 3ème étage - proche du centre ville
836
CHAUMONT
A louer, bureaux de 18,5 m² (possibilité de transformation en bureaux double de
37 m² ou triple de 55,5 m²). Les charges comprennent : l’entretien et la maintenance
des locaux communs, les abonnements en téléphonie et internet, l’accès aux services
de la Pépinière (salle de réunion, reprographie, accès à l’information grâce à la presse,
accueil physique et téléphonique de vos prestataires, réception de vos courriers et
colis, accompagnement et suivi personnalisé de votre jeune entreprise)
691
SAINT-DIZIER
Loue bâtiment tertiaire de 224,43 m² sur 2 étages équipés en téléphonie et
informatique - parking - proche centre ville
849
SAINT-DIZIER
Loue bureaux 40 m² (2) et garage 18 m² avec douche en ZFU
858
SAINT-DIZIER
Loue ou vend plateforme tertiaire 4000 m² sur 2 niveaux (2000 m²/2000 m²) possibilité division - climatisation - accessible fibre optique - avec parking
867
CHAUMONT
Location. Centre ville Chaumont, sur artère principale. 108 m² rez de chaussée
+ 108 m² stockage en sous-sol. Vitrine sur toute la façade. 1 sanitaire.
1 kitchenette. Chauffage et climatisation électriques
734
SAINT-DIZIER
895
CHAUMONT
Local de 42 m² en rez-de-chaussée. Sans vitrine actuellement mais possibilité
d’en faire une
Loue 180 m² au 1er étage avec parking - équipé prises téléphoniques et
informatique - proche centre ville
739
SAINT-DIZIER
Loue 80 m² avec parking proche centre ville
901
CHAUMONT
Local de 85 m² à usage de bureaux, comprenant 8 postes de travail. Premier
étage. Au cœur du centre ville de Chaumont
740
SAINT-DIZIER
Loue local 73 m² avec vitrine et 40 m² de réserve en sous sol sur axe passant
903
CHAUMONT
Location ou vente. Centre ville Chaumont. Plain pied. 7 bureaux. Surfacte totale 150 m²
847
SAINT-DIZIER
Dans pépinière, loue bureau de 22,68 m² - 50,44 m² - 58,01 m² (voir annonces
910 - 920 - 921) avec possibilités d’ateliers de 43 à 47 m² en ZFU
908
CHAUMONT
Location. Axe routier. Dans immeuble d’activités tertiaires. Au 2ème étage,
3 bureaux pour une surface totale de 55 m² avec sanitaires et cuisine.
Chauffage fuel. Classification ERP. Parking VL
883
SAINT-DIZIER
Loue 4 bureaux 71 m² au 4ème étage avec ascenseur dans résidence - proche
centre ville
947
A vendre. Locaux neuf en centre ville. Entrepôt : 155 m². Bureaux : 260 m².
Chauffage gaz
SAINT-DIZIER
951
CHAUMONT
884
Loue 76 m² : hall d’accueil - 3 bureaux - cuisine équipée au 2ème étage avec
ascenseur dans résidence
SAINT-DIZIER
Loue bâtiment 200 m - hauteur 5,50 m - possibilité terrain 1 500 m² et bureaux
966
CHAUMONT
A louer. Axe routier. Local brut de béton de 250 m² au 2ème étage, à aménager
885
SAINT-DIZIER
Loue atelier 190 m² + 3 bureaux 15,50 m² - 14,56 m² et 30 m² à l’étage - parking
contigu - proche centre ville
968
CHAUMONT
A louer 5 bureaux avec 2 entrées séparées. Surface totale de 150 m². Plain pied.
Chauffage électrique. Classification ERP. 5 places de parking VL. Possibilité de
division
943
CHAUMONT
A vendre ou à louer. Commerce ou local d’activités. Plain pied. Vitrine donnant
sur boulevard. 25 m² de surface de vente. 14 m² de réserve. 21 m² de bureau
848
CHAUMONT
Local à usage administratif ou commercial. Composé de bureaux et de vastes
espaces de stockage ou d’archivage sur 400 m²
513
LUZY-SURMARNE
4 bâtiments accolés permettant dans chacun la création d’une activité
commerciale ou stockage en rez de chaussée. Bureaux à l’étage et appartement
au dessus. Surface totale de plancher 3 000 m² (divisible)
471
26
n ° 9 5 - 3 e t r i m e st r e 2013
344
Arrondissement de Langres
LANGRES
Emplacement n°1. Pour activité tertiaire. Location d’un local de 150 m² au 1er étage
860
VAUX SOUS
AUBIGNY
RN 74. Plain Pied. A louer : 2 bureaux de 11 et 21 m²
764
Fonds de commerce
Pour en savoir plus, contactez à la CCI : Marie-Rose Jaillant – Tél. 03 25 07 32 00
Arrondissement de Chaumont
ARC-ENBARROIS
Loue 2 cellules commerciales de 50,20 et 54,30 m² dans ensemble immobilier
BREUVANNES
EN BASSIGNY
Vend local commercial 200 m² ancien restaurant + annexes + logement et
terrain
CHAUMONT
Vend fonds de commerce restaurant pizzeria 260 m² + bureau 6 m² + réserve 12 m²
CHAUMONT
Vend bar restaurant avec appartement + grande cave + parking et terrasse privés
CHAUMONT
Vend fonds de commerce bar
551
CHAUMONT
Loue local commmercial 200 m² + bureaux (3 X 100 m²)
588
CHAUMONT
Loue 2 locaux de 200 m² chacun dans immeuble sur 3 niveaux
CHAUMONT
CHAUMONT
CHAUMONT
Loue local commercial 300 m² modulable avec parking couvert
CHAUMONT
Loue local commercial 300 m² + réserve 100 m²
919
CONDES
Vend fonds de commerce vente et location de remorques et pièces détachées
887
18
DANCEVOIR
Vend fonds de commerce garagiste + murs comprenant atelier, bureau et maison
d’habitation
700
287
DANCEVOIR
Vend fonds de commerce et murs bar, tabac, épicerie
702
FOULAIN
Vend fonds de commerce Hotel Restaurant, possibilité achat mur (8 chambres,
70-80 couverts) + logement
669
LIFFOL LE PETIT
Vend fond de commerce d’ébénisterie + murs + terrain
758
Vend fonds de commerce coiffure mixte – local 50 m² + bureau 35 m² à l’étage
676
LUZY
Vend ou loue local d’une surface totale de 3 000 m² divisibles avec terrain 5 000 m²
232
Vend fonds de commerce restaurant crêperie en centre ville
692
RIZAUCOURT
Vend fonds de commerce et murs bar restaurant
817
CHAUMONT
Vend fonds de commerce bijouterie dans galerie marchande ou droit au bail
local de 14 m²
800
SAINT-BLIN
Loue local 80 m² + bâtiment pour activités automobiles ou toute autre activité
artisanale
217
CHAUMONT
Vend fonds de commerce + murs, salon de coiffure mixte de 91 m²
852
SAINTTHIEBAULT
Vend pavillon 300 m² environ pouvant convenir à profession libérale
541
CHAUMONT
Vend fonds de commerce prêt à porter femmes
853
VAL DE MEUSE
Vend fonds de commerce informatique
818
CHAUMONT
Vend fonds de commerce coiffure
875
VIGNORY
Vend fonds de commerce et murs bar – tabac – restaurant + logement
316
757
888
25
77
Arrondissement de Langres
BOURBONNELES-BAINS
Vend fonds de commerce + murs hôtel restaurant
183
BOURBONNELES-BAINS
Vend fonds de commerce bar PMU
BOURBONNELES-BAINS
Vend fonds de commerce institut de beauté
897
BOURBONNELES-BAINS
Vend fonds de commerce fruits et légumes + murs comprenant appartement à
l’étage (possibilité location des murs)
931
BOURG
Vend ou loue camping avec restaurant (activité saisonnière)
499
LANGRES
Vend fonds de commerce lingerie
161
LANGRES
Vend fonds de commerce + murs hôtel-restaurant + logement F3
219
607
LANGRES
Vend fonds de commerce luminaires et/ou immeuble commercial
523
LANGRES
Vend local commercial 80 m² + logement type F6
643
LANGRES
Vend licence IV et matériel de bar
842
LANGRES
Vend fonds de commerce prêt à porter ambulant avec camion aménagé
845
LANGRES
Vend immeuble ancien hôtel restaurant
846
LANGRES
Vend fonds de commerce coiffure
851
LANGRES
Vend fonds de commerce pressing + laverie automatique
LANGRES
Vend fonds de commerce mercerie - voilages - tissus
932
LANGRES
Loue 2 cellules commerciales 54,11 m² et 56,13 m² dans centre commercial
942
NOIDANT-LEROCHEUX
Vend local commercial 200 m² + maison individuelle F6 + terrain de 8a22
668
PRAUTHOY
Vend fonds de commerce et murs restaurant et hôtellerie sur 1 ha 50
870
PRESSIGNY
Vend fonds de commerce alimentation générale
502
RIVIèRE-LESFOSSES
Vend fonds + murs pépinière et travaux forestiers, paysagers et agricoles
234
RIVIèRE-LESFOSSES
Loue local 150 m² à usage commercial, artisanal ou de stockage
711
SAINTSGEOSMES
Vend fonds + murs bar – local 50 m² comprenant 2 réserves + logement
134
SAINTSGEOSMES
Vend fonds de commerce fruits et légumes ou droit au bail local commercial
500 m² en ZAE
689
TORCENAY
Vend fonds de commerce restaurant, bar, tabac
926
927
Arrondissement de Saint-Dizier
BETTANCOURT
LA FERRÉE
Loue local commercial 560 m² avec vitrine et mezzanine 170 m² en zone
commerciale
BETTANCOURT
LA FERRÉE
Loue bâtiment 5 847 m² dont 2 915 m² de surface couverte et 2 932 m² de
surface extérieure divisibles sur terrain de 18 473 m² en zone commerciale
SAINT-DIZIER
Vend fonds de commerce bar avec licence IV 110 m² avec garage - jardin et appt
120 m² à l’étage - possibilité achat immeuble
812
SAINT-DIZIER
Vend bâtiment commercail 1000 m² avec vitrines, cour 240 m² et appartement
au 1er étage ou loue 200 m² avec vitrine proche centre-ville
BETTANCOURT
LA FERRÉE
Loue ou vend bâtiment 4 400 m² de surface de vente sur 2 étages de 2 200 m²
divisible avec climatisation ascenseur - terrain - en zone commerciale
825
SAINT-DIZIER
Loue local 560 m² + mezzanine 170 m² avec droit au bail sur zone commercial
837
828
SAINT-DIZIER
Vend fond de commerce salon de coiffure 80 m² sur axe passant
CHAMOUILLEY
Loue bâtiment 480 m² divisibles avec bureau, douche, chauffage, parking
279
CHAMOUILLEY
Vends fonds de commerce multi service 75 m² + réserve + cave + garage
838
756
SAINT-DIZIER
Cède droit au bail local de 60 m² et 60 m² à l’étage + sous-sol + cave + grenier
en centre ville
ECLARON
Loue local 80 m² à usage commercial ou tertiaire avec vitrine sur rue passante
839
597
SAINT-DIZIER
Location gérance d’un centre de perte de poids en franchise en centre ville
JOINVILLE
Vend fonds de commerce prêt-à-porter ou pas de porte 160 m² + possibilité de
logement F5
854
81
SAINT-DIZIER
Vend fonds de commerce prêt-à-porter ou pas de porte 100 m² + appt 200 m²
sur 2 étages en centre ville
LONGEVILLESUR-LA-LAINES
857
Vend fonds de commerce boulangerie, pâtisserie, alimentation, tabac
multiservices
917
SAINT-DIZIER
Loue local commercial 580 m² sur zone commerciale
859
MONTIER-ENDER
Vend fonds de commerce fleurs et cadeaux
826
SAINT-DIZIER
Vend fonds de commerce ustensiles de cuisine ou droit au bail local 90 m² +
120 m² réserve en centre ville
864
SAINT-DIZIER
Loue local commercial 110 m² + 100 m² réserve en sous sol en centre ville
869
SAINT-DIZIER
Vend fonds de commerce bar - PMU - FDJ
873
SAINT-DIZIER
Vend fonds de commerce restaurant traditionnel
874
SAINT-DIZIER
Vend fonds de commerce restaurant traditionnel
876
SAINT-DIZIER
Loue local commercial 85 m² avec pas de porte en centre ville
877
SAINT-DIZIER
Vend fonds de commerce restaurant traditionnel et routier
881
SAINT-DIZIER
Vend fonds de commerce bar, brasserie
889
SAINT-DIZIER
Vend droit au bail local commercial de 98 m² avec cave et place de parking
privative en centre ville
900
SAINT-DIZIER
Vend fonds de commerce restauration rapide local 80 m² avec vitrine sur axe
passant
905
SAINT-DIZIER
Vend fonds de commerce coiffure mixte
918
SAINT-DIZIER
Vend fonds de commerce prêt-à-porter féminin
953
SAINT-DIZIER
Cède droit au bail local 115 m² + 1er étage + grenier en centre-ville
956
SAINT-DIZIER
Loue local commercial 20 m² avec vitrines, possibilité garage, proche centre-ville
959
SAINT-DIZIER
Loue bâtiment 939 m² dont 500 m² surface de vente ou atelier + 2 bureaux
37,50 m² + réserves 206 m² + mezzanine 172 m² + salle de réunion 24 m² sur
axe passant
965
VILLIERS-ENLIEU
Vend fonds de commerce location de matériel de réception
727
WASSY
Vend fonds de commerce fleurs
130
WASSY
Vend fonds de commerce et murs bar tabac FDJ cadeaux
819
WASSY
Vend fonds de commerce et murs Presse - Librairie - Cadeaux
872
828
829
MUSSEY-SURMARNE
Vend fonds de commerce + murs tabac, presse, bar, épicerie
898
PERTHES
Vend fonds de commerce restaurant
952
POISSONS
Vend maison avec surface commerciale 100 m² en rez de chaussée +
appartement + grenier
728
SAINT-DIZIER
Loue ou vend local à usage de commerce ou bureau 704 m² sur 2 niveaux
proche centre ville
346
SAINT-DIZIER
Vend fonds de commerce vêtement ou droit au bail sur axe passant
402
SAINT-DIZIER
Vend fonds de commerce et murs bar-restaurant-hôtel
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SAINT-DIZIER
Vend local commercial ancien bar
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SAINT-DIZIER
Vend local commercial 80 m² avec parking + appartement à l’étage
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Loue local neuf avec vitrine 70 m² en rez de chaussée résidence en centre-ville
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SAINT-DIZIER
Loue local commercial 200 m² en centre ville
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SAINT-DIZIER
Loue local commercial 148 m² + réserve en sous-sol 155 m² proche centre-ville
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SAINT-DIZIER
Vend bâtiment commercial 874 m² en centre ville avec parking
595
SAINT-DIZIER
Loue local commercial 50 m² avec vitrine + 3 pièces à l’étage
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Vend fonds de commerce restauration rapide ou droit au bail local de 80 m²
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Loue cellules commerciales neuves avec vitrine 73 m² - 32 m² - 32 m² - 270 m² en ZFU
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Vend fonds de commerce fleurs ou murs : 47 m² de plain pied + 2 étages de 53 m²
chacun + 1 cave
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Vend fonds de commerce (vente et réparation) automobile 417 m² de bâtiment
sur terrain de 2031 m² sur axe passant
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Vend local commercial 70 m² dont réserves + logement T5 rénové sur axe
passant
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Chronique
économique
Chronique économique
LA ZONE EURO ENTRE EN RÉCESSION
Fin avril Eurostat (ndlr : équivalent européen de l’Insee) a publié une estimation
de croissance négative de 0,2 % dans la zone euro au premier trimestre 2013.
Si, comme tous les analystes le pensent, ce chiffre est confirmé, il marquera le sixième
trimestre consécutif de contraction de l’activité économique, soit la plus longue période
de récession de l’histoire de l’Union européenne
et monétaire.
Au premier trimestre de cette année, le
PIB a reculé de 0,2 % après déjà - 0,3 %
au dernier trimestre 2012. Dans le même
temps, l’Espagne a de nouveau enregistré
une croissance négative à - 0,5 % (contre
0,7 % fin 2012), et le PIB a poursuivi sa
contraction (- 0,5 %) pour le 7e trimestre
consécutif dans un contexte global de
demande déprimée.
Même l’Allemagne a connu une croissance
timide (+ 0,1 % alors que l’espérance s’affichait à + 0,3 %).
Dans ce contexte, les perspectives à moyen
terme s’annoncent ternes. En effet, dans un
marché du travail dégradé et compte tenu
d’une faible progression des salaires malgré
28
N ° 9 5 - 3e T R I M E S T R E 2 0 1 3
une inflation modérée, la consommation
des ménages devrait encore se contracter
au cours des prochains trimestres.
La sous-utilisation des capacités de production, les conditions de crédits toujours
défavorables et la faiblesse des carnets de
commandes constituent des signes annonciateurs d’un recul prolongé de l’investissement productif des entreprises.
« La récession devrait se poursuivre au
deuxième trimestre et la reprise attendue au
second semestre ne sera sans doute qu’un vœu
pieux », estiment les analystes du service
d’études économiques de la banque
Natixis (groupe BPCE).
La France
est officiellement en récession
Après la publication des premières estimations des comptes nationaux par l’Insee en
avril, la France est officiellement entrée en
récession au 1er trimestre de cette année.
La consommation privée a diminué de
0,1 %, soutenue uniquement par les
dépenses en énergie liées aux conditions
climatiques. Les produits manufacturés
ont enregistré une baisse de près de 1 %,
de mêmes que les dépenses en services.
Seule la consommation publique aura été
en croissance (+ 0,3 %), tandis que le commerce extérieur a contribué négativement
à la croissance au premier trimestre (- 0,2
point de PIB).
En effet, le recul des exportations (- 0,5 %)
n’a pas été accompagné par une baisse des
importations.
Dans ces conditions, la sortie de crise,
attendue depuis plusieurs semestres,
semble encore s’éloigner, au grand dam
des entrepreneurs français et européens.
Pascal Ambrosi
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