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LA GAZELLE NOIRE
Vie du 503eRT, le régiment de Camargue
503
RÉGIMENT
DU
TRAIN
EDITO
DU CHEF DE CORPS
"J'ai choisi pour ce numéro de mettre en valeur des soldats qui servent au "fier 503" et qui
sont représentatifs de leur catégorie ou de leur unité. Ils témoignent de l'unique richesse
de notre régiment : les hommes et les femmes qui le composent."
Au sujet du commandement ou de la juste considération des subordonnés...
N
otre emploi peut nous amener à faire preuve d’une violence légitime
voire à donner la mort pour la réussite de notre mission. Cet emploi
de la force doit être en permanence maitrisé et ne pas engendrer un style
de commandement brutal, bien au contraire. Par ailleurs, le rythme dense
des activités, l’atomisation connue par certaines unités pourraient nous
conduire également à un commandement plus distant, plus mécanique.
C’est bien naturellement l’inverse qui est nécessaire au travers d’un
commandement humain, resserrant les liens entre nous dans la difficulté
et créant une solide cohésion. Ne croyez pas que celle-ci ne se fasse qu'au
travers de moments festifs. La fraternité ne s’entretient que par la sueur
collégiale (la sueur épargne le sang) et dans la considération mutuelle.
Jamais la violence verbale envers un subordonné ne le fera progresser ; au contraire, en plus de le brusquer, cela
constitue une faute grave de commandement. Il est tout à fait possible d’expliquer concrètement ses faiblesses à un
subordonné voire de lui expliquer qu’il est mauvais, de lui donner des marges de progression ainsi que des objectifs à
atteindre sans pour autant le rudoyer : être fort avec les faibles est à la portée de chacun, être fort avec les forts exige
du courage…
Je vous demande d’adopter un style de commandement exigeant et bienveillant, empreint du souci de vos
subordonnés. Vous devez être exigeants envers vos subordonnés, les tirer vers le haut, les forcer à progresser
physiquement et intellectuellement. Demain, vous serez engagés au combat à leurs côtés, mieux vaut qu’ils soient les
meilleurs possibles.
Cette exigence se traduit également envers vous-même, chaque chef devant faire le job à son niveau : les rappels
sur le salut, les tenues, les horaires étant du niveau du cadre de contact direct. Ceux qui se désengagent, qui détournent
les yeux pour ne pas voir la faute ne sont pas de vrais chefs, ils n’en portent que les attributs. La bienveillance, vous
le savez, n’est absolument pas synonyme de démagogie. Ce n’est pas ce qu’attendent nos subordonnés. Ils veulent un
chef qui commande, qui les considère et qui décide, qui sanctionne. La bienveillance, c’est connaître vos subordonnés,
c’est se soucier de leur déroulement de carrière, les pousser à progresser, rentrer dans leur intimité familiale car nous
faisons un métier particulier aux multiples contraintes. La bienveillance, c’est aimer nos hommes, même les plus
mauvais, car il y a toujours quelque chose à en tirer. Sachez que la véritable reconnaissance ne vient pas du haut mais
principalement de nos hommes.
Pour toute interrogation, je vous invite à relire mes directives initiales, mon plan d’actions mais également le
nouveau fascicule sur l’exercice du commandement au sein de l’AdT de mai 2016 diffusé dans toutes les unités.
Le colonel Thierry CRéPIN,
Chef de corps du 503e RT
Gazelle Noire. Directeur de la publication : COL CREPIN - Création : CC1 BAPTISTE - Crédits images : CC1 CERDAN, CPIT 4 Nîmes, 503e RT, DR - Rédaction : 503e RT.
escadron de COMMANDEMENT
ET DE LOGISTIQUE
Une vocation, servir son pays : portrait d’un sous-officier du 503e RT
C
réé en Afrique du Nord en 1943, dissous et récréé à plusieurs reprises, le 503e régiment
du Train (503e RT) a accueilli en son sein des soldats provenant de « tous les horizons ».
Né en 1974 à Chamalières dans le Puy de Dôme, le jeune Vincent suit sa scolarité entre Saint Eloy les Mines
et Montluçon pour obtenir son BAC pro de maintenance. Appelé sous les drapeaux en juin 1996, il est
incorporé à la Rochelle au 519e RT pour être muté au district de transit interarmées de Marseille la même
année. Affecté au peloton de transport et de manutention, il passe toutes ses qualifications lui permettant de
traiter plusieurs affrétés comme convoyeur grutier/portiqueur. Nommé maréchal des logis en juillet 2000
après un recrutement semi-direct, il est muté au 517e RT de Châteauroux, où il occupe la fonction de chef de
groupe à l’instruction pendant un an. Après avoir rejoint le 4e escadron de transport de blindés pour prendre
la fonction de chef d’escouade, il est muté au 3e escadron de transport de blindés et devient SOA. Promu adjudant en
juillet 2010, il rejoint le 2e escadron de transport de blindés et il prend le poste de chef de peloton. Muté en juin 2012
au 503e RT, il occupe les mêmes fonctions jusqu'en juillet 2014 puis il est affecté à l'escadron de commandement et de
logistique au BOI comme sous-officier traitant à la cellule activité. Depuis le début de sa carrière, il a participé à plusieurs
OPEX telles que le Kosovo (2002, 2007, 2011), le Tchad (2008), le Mali (2013) et une MCD à la Réunion (1999).
Particulièrement compétent et très polyvalent, l’adjudant-chef Vincent est un sous-officier de grande valeur
au parcours complet qui s’investit dans la formation des plus jeunes et qui s’avère un conseiller efficace et
un militaire apprécié de tous.
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escadron de COMMANDEMENT
ET DE LOGISTIQUE
M. Michel ou du casque lourd au casque de chantier
i le personnel civil reste très minoritaire au sein du régiment (moins de
S
2% des effectifs), il n’en compose pas moins une catégorie à part entière
pleinement intégrée et qui suscite toute l’attention du commandement. Avec
seulement 14 personnes en incluant la ZRA de Miramas, il est aisé d’identifier
immédiatement chacun de ses membres dont la très grande majorité en
provenance de l’ex base aéronavale constitue un pan de l’histoire du site.
Figure bien connue du régiment qu’il a rejoint en 2013, M. Michel est
un ancien militaire qui a choisi de poursuivre son engagement au sein de
l’institution en tant que civil. Engagé en 1980 au titre de l’école d’application
de l’infanterie à Montpellier, il sert ensuite à Mutzig, à Lunéville, à
Sissonne puis à Dijon. Changeant de spécialité, il rejoint le Centre National
d’Entraînement Commando comme gérant du mess de garnison puis comme
rédacteur prévention hygiène, sécurité et conditions du travail (HSCT).
Sa carrière intègre définitivement le domaine de la prévention au sein du 2e régiment du service
militaire adapté en Guadeloupe et au centre de doctrine d’emploi des Forces à Paris et lui permet
d’être projeté toujours comme « préventeur » dans le cadre de l’opération « PAMIR » en Afghanistan.
Parti à la retraite après plus de 31 ans de service, il est repris en tant que fonctionnaire d’état au grade de
technicien supérieur étude de fabrication du domaine de la santé et sécurité au travail au bénéfice de l’agrément
4139-3. Très investi dans ses fonctions, il travaille en liaison étroite avec le commandant en second, mais aussi
le bureau prévention de l’EMZD-Lyon et bien évidemment ses homologues des organismes de la garnison. Son
emploi traite de dossiers aussi divers que l’amiante, la sécurité routière, le développement durable ou les
protocoles de sécurité. On peut voir la silhouette légèrement voutée de M. Michel à proximité de la station service
où il a établi son bureau à la décoration austère comme sur les différents chantiers où son expertise est requise.
Marié, il est père de six enfants : un de ses fils a choisi le métier des armes et met ses brodequins dans les traces des
chaussures de sécurité de son père.
Ayant réalisé un parcours professionnel très riche, M. Michel témoigne de la réussite des reconversions dès lors qu’elles sont
préparées avec soin et qu’elles peuvent exploiter pleinement des compétences acquises.
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ESCADRON de CIRCULATION
ROUTIèRE
De Nîmes vers Bourges : de chef de peloton à
instructeur
A
l’instar des autres unités, l’escadron de
circulation routière (ECR) voit certains de
ses cadres quitter Nîmes pour d’autres horizons.
C’est notamment le cas du chef du peloton de
circulation N°3 (PCR N°3), l’adjudant Guillaume.
Au sein du régiment, ceux qui ne le connaissent
pas personnellement l’ont forcément déjà croisé en
mission ou en opération extérieure. A défaut, ils
auront entendu au moins une fois son accent du Gers assez prononcé. Cadre expérimenté, son
caractère jovial et sa pédagogie toute martiale ont marqué son unité depuis son arrivée en 2012.
Engagé en 2002, il effectue ainsi ses premières années de service en patrouille de circulation
routière au 517e régiment du Train à Châteauroux en appui des escouades de porte-engins blindés
puis au sein de l’ECR. Il y évolue au gré des missions métropolitaines d’appui au mouvement
et des opérations extérieures : le Kosovo à quatre reprises et l’Afghanistan en 2010. Promu
maréchal-des-logis chef en 2007, il occupe la fonction de sous-officier adjoint avant la dissolution
du « régiment du million d’éléphants »*. Muté en conservant cette même fonction, il forme
alors le quatrième peloton de l’ECR du 503e régiment du Train tout juste transféré de Souge.
C’est un cadre solide qui trouve sa place dans sa nouvelle unité grâce à son professionnalisme et ses compétences
techniques et tactiques. Il enchaîne tout aussi rapidement les missions notamment sur les routes afghanes
dès 2012 puis lors de l'opération Barkane entre Bamako, Gao et la Côte d’Ivoire. Ses qualités conduisent son
commandement à le nommer chef de peloton en 2014. A la tête du PCR N°3, il passera deux années marquées
par un engagement continu en entraînements et missions dont un mandat au Mali particulièrement réussi.
Comme toute bonne chose a une fin, l’adjudant Guillaume quitte le soleil nîmois. Reste qu’il ne disparaîtra pas
totalement des radars de l’ECR. Il est en effet appelé à servir dès juillet à Bourges. Après avoir engrangé expérience
et récompenses, il aura à sa charge la formation des jeunes sous-officiers. Gageons qu’il saura les (dé-)former
suffisamment pour que le futur escadron de circulation et d’escorte voit arriver de jeunes « circulateurs » du même moule.
*Nom donné au 517e RT depuis l'Indochine.
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escadron de trANSPORT
N
Chef de peloton au « fier 503 »
é à Ploërmel en 1989 comme son nom ne le laisse pas forcément deviner, le lieutenant (F) Audrey est issu
d’une famille militaire. Il a grandi au rythme des différentes affectations de son père, officier de gendarmerie,
actuellement en poste au Niger. Il est également PACSE avec un militaire. On ne sait plus trop, dans ces conditions,
si l’armée est sa 1ère ou 2e famille.
Titulaire d’une licence en droit international public et de masters 2 en géopolitique et droit international ainsi qu’en
sécurité publique, il a été auditeur à l’institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN). Réserviste
pendant deux ans dans la gendarmerie nationale, il s’est orienté progressivement vers une carrière militaire.
Ayant intégré l’Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr en 2013 sur titre, il a opté pour l’arme du Train que chacun
s’accorde à reconnaître comme un excellent choix. C’est cette même aptitude au discernement qui l’a poussé à
intégrer le 503e régiment du Train.
Chef de peloton à l’escadron de transport depuis août 2015, il a participé à l’opération SENTINELLE et a été chef
du TSIA pendant 3 mois avant d’être désigné chef de peloton pour la formation générale initiale (FGI). En raison de
la saturation du CFIM, cette formation a été exceptionnellement décentralisée au quartier El Parras. Cette mesure
n’a pas été sans contrainte : le peloton a ainsi dû composer avec l’infrastructure existante pour accueillir le nouveau
contingent en exploitant une partie du gite étape rénové rapidement. Si les chambres ne correspondent pas aux
normes Vivien, elles s’avèrent tout à fait convenables, surtout si on les compare aux
infrastructures en usage avant la professionnalisation.
Le parcours du LTN Audrey traduit à son niveau le champ des responsabilités qui
peuvent être assumées par un jeune officier au « fier 503 » tant dans la formation
initiale qu’en préparation opérationnelle ou encore en mission sur le territoire national,
avant d’être complété dès 2017 par une projection en opération extérieure.
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ESCADRON de RAVITAILLEMENT
L
Portrait du brigadier-chef Xavier
e 31 juillet prochain, le BCH Xavier quittera le régiment pour rejoindre sa nouvelle affectation après 6 années passées au
sein de l’escadron de ravitaillement.
Engagé en 2010, Il rejoint l’armée de terre et le 503e RT avec la volonté de se mettre au service de son pays en exerçant un
métier conjuguant exigence physique et technique et permettant de parcourir le monde.
Motivé et possédant un potentiel physique et intellectuel certain, il se distingue dès sa formation initiale en
terminant major de la FGI et de la FSI.
Il rejoint alors l’escadron de ravitaillement où il entame sa formation de citernier tactique au sein du peloton de
ravitaillement carburant.
En 2012, l’ER est désigné pour armer une compagnie PROTERRE au sein du 33e RIMa à La Martinique.
Et c'est tout naturellement qu'il prend part à cette mission.
Ce premier départ sera surtout marqué par le stage d’aguerrissement où il pourra assouvir son goût du
dépassement et découvrir la vraie cohésion, celle qui se noue dans l’effort.
De retour en métropole, il continue d’avoir d’excellents résultats et termine premier de la FGE. D’une
disponibilité exemplaire, il participe à toutes les missions en attendant avec impatience sa première expérience
OPEX.
Désigné en 2013 pour partir au Liban au sein de l’escouade carburant, il aura l’occasion de progresser dans sa
spécialité de citernier mais aussi de découvrir le travail dans un contexte multinational. Il pourra ainsi défiler au
sein d’un peloton Onusien constitué de l’ensemble des nations présentes sur le territoire.
Fort de ce bagage opérationnel, avec toujours la même volonté de se dépasser, il se tourne alors vers les tests de
recrutement des forces spéciales. Après une première expérience au sein du 1erRPIMa pour la FSI RAPAS en 2015, il rejoindra
finalement le RHFS à l’été.
S’il quitte l’arme du Train, il n’abandonne pas pour autant son emploi de logisticien car il continuera de servir dans le domaine
carburant. Son investissement sera d’ailleurs doublement récompensé car il a été retenu pour le stage semi-direct de fin d’année
à l’ENSOA.
A 25 ans, Xavier est face à deux beaux challenges : réussir son intégration au sein de son nouveau régiment et s’imposer en tant
que jeune sous-officier. Coté vie privée, il ambitionne de s’installer avec sa compagne, dans sa nouvelle garnison, dès qu’elle
aura fini ses études de podologie à Lille.
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escadron de TRANSPORT
de BLINDéS
Le capitaine Vincent
N
é en 1985 à Limoges, Vincent-Georges a grandi dans une famille de militaires. Son père, officier d’infanterie,
a commandé notamment le CNEC ; aussi développe-t-il tout naturellement, dès son plus jeune âge, un goût
prononcé pour le métier des armes. Réserviste comme militaire du rang au 1er régiment de Tirailleurs (Epinal),
il mûrit sa vocation au lycée militaire d’Autun, où il passe quatre ans. Avant de s’engager, il assouvit sa passion
pour les voyages et son goût pour l’aventure en exerçant divers métiers en Autriche, en Suède ou encore au Maroc.
Enfin, en 2010, il rejoint les écoles de Coëtquidan en souscrivant un contrat d’officier au titre de l’arme du Train.
A la fin de sa formation, il effectue son stage d’immersion au 2e escadron de transport de blindés (ETB) du 517e
régiment du Train de Châteauroux. Le transport de blindés lui plaît, et lui-même fait déjà l’unanimité parmi les
cadres et soldats de l’unité. Il se donne les moyens de servir à nouveau dans l’appui à la mobilité des blindés, et
son excellent classement lui permet de rejoindre à nouveau le 2e ETB, qui deviendra l’ETB du 503e régiment du
Train à la dissolution du 517.
Immédiatement à l’aise dans sa fonction, véritable entrepreneur qui sait fédérer les
énergies et qui déborde d’idées, il s’implique énormément dans la vie de son peloton, qui
est soudé autour de lui. C’est en 2014 qu’il est projeté pour la première fois, au Mali, à la
tête d’un peloton de transport chargé des convois logistiques au nord du pays. C’est pour
le lieutenant Vincent, qui commande avec son enthousiasme et son efficacité habituels, un
accomplissement qui lui permet de donner toute sa mesure.
En 2015, c'est tout naturellement qu'il devient l'officier adjoint d'unité.
Enfin, en 2016, le lieutenant Vincent est promu capitaine. Ses excellents résultats et ses
qualités militaires et humaines lui valent d’être désigné pour servir comme chef de section
d’élèves officiers aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan – première partie d’un parcours qui
s’est toujours montré particulièrement prometteur.
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ESCADRON de TRANSPORT
DE RéSERVE
De Nîmes à Coëtquidan
Q
ui ne connaît pas le brigadier® Isabeau qui enflamme chaque année le régiment
à la Fête du Train en entonnant la « Coupo Santo » ?
Jeune étudiante en droit, elle rejoint l’escadron de transport de réserve (ETR) à
l’automne 2013 pour y effectuer sa formation militaire initiale. Choc ! Elle se
découvre et se trouve dans les valeurs véhiculées par l’institution militaire :
dépassement et don de soi, fraternité d’armes, service de la Nation. Dès ce moment,
germe en elle l’idée d’un futur engagement.
Mais le première classe Isabeau se cherche. Devenir sous-officier, officier ? Quelle
arme servir ?
Ayant réussi avec aisance son certificat d’aptitude (CAME) en 2014, elle est sur
tous les fronts : encadrements de préparations et de formations militaires, salons
et forum avec le BEH, gardes régimentaires et surtout défilé du 14 juillet et deux
missions Sentinelle avec l’escadron de transport (ET) à Levallois-Perret et au
Kremlin-Bicêtre.
Cet intense engagement au service de l'escadron et du régiment lui permet de mûrir
et d’arrêter enfin sa décision. Elle sera officier et dans l’arme du Train !!!
Bon vent à cet attachant militaire du rang que l'escadron voit partir avec regret…
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ZONE DE REGROUPEMENT ET D'ATTENTE
Force de caractère et valeur de l'exemple
U
n Jeudi matin d’une semaine normale à Miramas, il est 07h00, le portail « voie ferrée » N°10 de l’installation
terminale embranchée (ITE) de la zone de regroupement et d’attente (ZRA) s’ouvre sous la surveillance d’un
dispositif de sécurité du site.
Une locomotive de fret de la SNCF s’engage sur les rails de l’ITE en tractant un train de plusieurs dizaines de
wagons, tous chargés de conteneurs 20 pieds.
Aux commandes de la manœuvre de réception de ce train, le sergent-chef Bérangère sous-officier de la ZRA depuis
l’été 2011. C’est l’histoire du parcours atypique d’une femme de caractère et d’un soldat aux valeurs sûres. Après
l’obtention de son bac secrétariat-comptabilité en 2003, Bérangère a souhaité s’engager à l’ENSOA de Saint-Maixent
comme sous-officier recrutement direct. En mars 2004, elle rejoint ainsi l’ENSOA en ayant choisi le domaine MAIGMA. Passionnée par les chiens, elle ne réussira pas à devenir maitre-chien par faute de place et cela restera à
jamais un regret personnel. Cependant, le sergent Bérangère sort de l’ENSOA en choisissant le 42e régiment des
Transmissions stationné à Laval. De 2005 à 2007, elle sera employée comme agent approvisionnement au BML.
En 2007, elle effectue une première opération extérieure au Kosovo en tant que comptable matériels. A son retour
en métropole, elle prend un poste de comptable matériels qu’elle assume durant deux années. En 2009, le sergent
Bérangère est projeté au Kosovo en tant que secrétaire. Elle est promue sergent-chef le 1er avril 2009. C’est durant
cette OPEX qu’elle va rencontrer son futur conjoint.
De retour en France, elle apprend que son régiment sera dissous en 2011. La préparation de la dissolution et les
multiples reversements de matériels vont lui occasionner beaucoup de travail durant les deux années suivantes.
A l’été 2011, elle profite de l’aspect prioritaire, dû à la dissolution de son régiment, pour demander une mutation et se
rapprocher du sud de la France où travaille son conjoint. Elle obtient donc un poste à la ZRA de Miramas. Comptable
matériels et secrétaire, elle passe et obtient son BSTAT en 2012. Heureuse maman d’un petit Lucas né en 2014, elle
reprend du service en mars 2015.
L’évolution des missions de la ZRA a amené le personnel à s’adapter et à se requalifier dans des domaines très
différents. Ainsi, le SCH Bérangère a obtenu ses qualifications de spécialiste embarquement voie ferrée (SEVF), de
conducteur de locotracteur ou encore de chef de manœuvre VF. Elle possède également toutes les qualifications pour
la conduite des chariots élévateurs de tous types.
Aujourd’hui, pleinement intégré au sein de l’emprise militaire de Miramas du 503e RT, le SCH Bérangère est un
élément déterminant dans l’exécution et la réussite des nombreuses missions confiées à la ZRA. Qualifié, compétent
et toujours disponible, ce sous-officier a démontré au quotidien depuis bientôt 5 ans, qu’il est facile de s’adapter dès
lors que la motivation et l’envie sont présentes.
Son sens des responsabilités l’amène à toujours commander avec fermeté et bienveillance mais aussi à être appréciée
de tous ceux avec lesquels elle travaille.
Le SCH Bérangère, qui reste volontaire pour toutes les missions, s’épanouit pleinement au sein de la ZRA. Sa faculté
à s’adapter et à valoriser l’intérêt collectif aux dépens de l’intérêt individuel lui a permis de rebondir à chaque fois et
de prouver sa fidélité et sa loyauté à l’institution en général et à son régiment d’affectation en particulier.
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Le Bureau opération et instruction du
régimenT
Daman XXVI
Dans le cadre de sa projection au Liban sur l’opération DAMAN XXVI, un détachement du régiment, armant l’unité
multi-logistique (UML), mène une phase de préparation opérationnelle depuis le mois d’avril. Aux ordres du capitaine
Sébastien, commandant d’unité de l’ETB, il a profité d’une semaine au camp des Garrigues pour marquer le début du
cycle de mise en condition finale (MCF). Tout en faisant effort sur le fond de sac du militaire et sur les divers prérequis
obligatoires pour la projection, cette semaine a permis au détachement de poser les premières pierres de la cohésion,
au sein de l’UML mais aussi avec ses homologues de la compagnie de maintenance du 2e régiment du Matériel. Les
différentes interventions du personnel du régiment appelé en tant que spécialiste, et l’implication de tous ont fait de ce
camp une réussite sur le plan de l’entraînement.
Suite à ce bon départ, le capitaine Sébastien et ses hommes ont été sollicités sur divers stages, allant du stage d’anglais
à celui de conduite sur routes sinueuses, tout en gardant en cible la validation avant projection (VAP) qui s'est déroulée
au camp de Canjuers du 06 au 16 juin. Durant cette période, où il a été commandé par le 1er régiment de Tirailleurs, le
détachement en a profité pour peaufiner son entrainement, notamment dans son cœur de métier, et pour renforcer aussi
le ciment de la cohésion. Une fois de plus il sera soutenu par les hommes du « fier 503 ».
Exercice VORTEX
Entre le 31 mars et le 03 avril 2016, le 503e régiment du Train a participé à l’exercice VORTEX 16 qui consistait au rappel
et à la convocation de la réserve opérationnelle de 2e niveau.
La réserve opérationnelle est constituée du personnel radié des
contrôles depuis moins de 5 ans, ce dernier étant soumis à un devoir
de disponibilité dont les conditions sont énumérées dans l’article
L217-1 du code la défense.
Cet exercice inédit et de grande ampleur depuis la fin de la conscription
en 1997 a été motivé par les terribles attentats qui ont frappé la capitale
en novembre dernier. Dans son discours du 16 novembre 2015 devant
les parlementaires réunis en congrès à Versailles, le chef des Armées,
François Hollande a évoqué le rôle de l’armée et plus précisément le
besoin « de mieux tirer parti des possibilités des réserves de la défense,
encore insuffisamment exploitées dans notre pays… ».
Dès le mois de décembre la 1ère BL et la 11e BP ont donc été désignées
pour participer à VORTEX 16.
Cet exercice avait plusieurs buts :
- sensibiliser le personnel radié des contrôles sur son devoir de disponibilité puisque plusieurs ne le connaissait pas ;
- permettre de faire un point chiffré de la réelle disponibilité de cette réserve opérationnelle de niveau 2 ;
- mettre en place et tester un dispositif de rappel, de type conscription, dans une armée qui n’est plus dimensionnée pour
ce type de mission.
Cet exercice a donc débuté dès l’envoi des premiers courriers le 8 janvier 2016. S’agissant d’un exercice, les autorités
militaires, tout en rappelant les sanctions qui pouvaient être applicables, ont fait le choix d’une démarche non coercitive.
Jusqu’à l’échéance, un énorme travail de gestion d’envoi et de réception du courrier, de remise à jour et démarches
administratives a été fourni par les régiments et les bases de défense participants.
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Plusieurs défis étaient à relever pour mener à bien cet exercice.
D'abord logistique : puisque les régiments en général et le 503e RT en particulier, souffrent d’un manque cruel d’hébergement. De plus en termes de flux, il fallait être capable d’absorber 245 personnes sur 3 jours.
La coordination entre les différentes entités a également constitué un défi : régiments, bases de défense, service de
santé des armées, CESCOF…
L’emploi du temps a été partagé entre la visite médicale, la remise à jour administrative, des rappels d’instruction et
des présentations ; notamment la mission Sentinelle et la réserve opérationnelle. Le personnel convoqué, passé les
premières interrogations, s’est montré globalement de bonne volonté et intéressé, ce qui n’était pas gagné d’avance
puisque pour certains cela a demandé un effort conséquent en termes professionnel, personnel et géographique.
Au final, sur 245 personnes (hors ultra-marins) ciblés, ce sont 80 personnes qui se sont présentées sur 2 jours. Cet
exercice a permis de dresser un premier bilan et de s’interroger sur la procédure à suivre en cas de convocation majeure.
Il n’est pas exclu que d’autres brigades organisent ce type d’exercice en tirant les enseignements de VORTEX 16.
1 L’article L217-1 du code de la défense prévoit le recours au dispositif de réserve de sécurité nationale par décret du premier
ministre, en cas de survenance, sur tout ou partie du territoire national, d’une crise majeure dont l’ampleur met en péril la
sécurité de la population.
2 Il s’agit du personnel ayant quitté le service actif jusqu’à 5 ans jour pour jour à la date de convocation.
3 Cas particuliers.
- Personnel RO2 ultramarin :
Ces ex-militaires d’active, rentrés dans leur territoire ou département d’outre-mer à l’issue d’une période d’activité sous les
drapeaux, n'ont pas été concernés par cette convocation mais ont été invités à se rapprocher des autorités militaires locales
et il leur revient de se signaler auprès de l’autorité militaire de rattachement en lui renvoyant le bulletin-réponse renseigné.
- Personnel appartenant aux forces de sécurité intérieure ou de protection civile.
Ces ex-militaires d’active, reconvertis dans ces métiers, n'ont pas été exemptés de cette convocation. Toutefois, si leur mission
nécessite impérativement leur présence lors de la journée de convocation, ils ont dû le signaler sur le bulletin-réponse.
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Retex Rallye chef de groupe
"Un rallye s’est déroulé au camp des Garrigues du 13 au 14 avril 2016. Ce fut
l’occasion pour les chefs de groupe et les militaires du rang de se remettre à niveau
dans diverses disciplines telles que le C-IED, le combat en zone urbaine, le tir en
déplacement… et bien d’autres encore.
Au terme d’une nuit de marche, les groupes sont arrivés au point de ralliement. Ce
raid aura été une expérience positive pour tous."
Maréchal de logis Vianney / ECR
"Un rallye chef de groupe a été organisé afin d’évaluer les compétences et les connaissances de chacun sur plusieurs
ateliers.
Le manque de drill s'est parfois fait ressentir et pourrait avoir des conséquences dramatiques en opération extérieure."
Maréchal des logis Alexandre / ECR
"Le rallye CDG, a, pour mon groupe commencé par l’énoncé du SMEPP, mise en ambiance directe.
Lors du combat, je constate les lacunes qu’a le groupe de ne jamais travailler en organique. La marche quant à elle
s’est avérée longue et difficile pour certains en raison du manque d’entraînement."
Maréchal des logis Estelle / ER
"Pour résumer, le rallye chef de groupe en quelques lignes, je dirai que
mis à part un temps d’attente assez long, celui-ci m’a permis de prendre
mon rôle de chef de groupe en totale autonomie et nous a permis de nous
dépasser aussi bien physiquement que mentalement."
Marechal des logis Benjamin / ECL
"Le rallye chef de groupe fut pour moi un bon exercice. Les ateliers étaient
très intéressants et nous ont montré que dans certains domaines, nous
devons pratiquer plus souvent. Pour les points négatifs ce sont les délais d’attente entre les ateliers et le manque
d’entraînement à la marche pour certains."
Maréchal des logis Thomas / ECL
"Ce rallye a permis de rafraîchir nos connaissances TTA avec des ateliers intéressants et dans une bonne ambiance.
La marche était plus longue que ce annoncé mais très ludique."
Maréchal des logis Alexandra / ECL
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Le PCR 1 arme la mission TITAN
Confirmant son fort taux d’engagement depuis l’entame du cycle 2015-2016, et après plusieurs passages entre juin
et septembre 2015, le 1er peloton de circulation routière de l’escadron de circulation routière du 503e régiment du
Train s’est à nouveau déployé à Toulon sur court préavis, dans le cadre de la mission TITAN, du 19 avril au 3 juin
2016.
Au cours de ces 7 semaines, le PCR1 a appuyé le 519e groupement de transit maritime (519e GTM) dans sa mission
de chargement et de déchargement des navires revenant ou partant vers les théâtres d’opérations extérieures, mais
aussi des autres territoires sur lesquels les forces françaises sont présentes.
Effet majeur du trimestre pour le 519, le chargement du navire MN CALAO, les 6 et 7 mai (comprenant également
la phase de préacheminement des conteneurs et véhicules, entre le 20 et le 28 avril) a été remarquable : en effet, ce
navire était chargé entre autres d’acheminer vers les Émirats Arabes Unis (EAU) de très importantes quantités de
munitions mais également 9 VBCI, 15 chars LECLERC et 2 chars de dépannage DCL dans le cadre de la montée
en puissance du 5e régiment de Cuirassiers (5e RC).
Les circulateurs du peloton ont ainsi pu étrenner leurs Yamaha 600XT et les Ford Ranger récemment arrivés au
régiment pour escorter ces blindés à travers l’arsenal, et s’aguerrir à l’utilisation de ces nouveaux matériels.
Pour les plus jeunes soldats sortis de formation initiale quelques mois voire quelques semaines avant le départ, ce
premier engagement sur une mission d’appui-mouvement a permis de découvrir le métier de circulateur tout en
ayant le privilège de voir rouler les VBCI et chars XL, ce qui n’a pas manqué d’en impressionner le plus grand
nombre !
À peine rentré de Toulon, le PCR1 s’est immédiatement tourné vers la préparation de la mission majeure du semestre
pour l’escadron : le groupement de circulation routière (GCR), qui clôturera un cycle 2015-2016 très dense en
missions variées.
VBCI : véhicule blindé de combat d’infanterie
DCL : dépanneur char Leclerc
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Bureau environnement humain
Journée reconnaissance garnison au 503e régiment
du Train
C
e 18 mai 2016, s'est tenue la traditionnelle journée de reconnaissance garnison
au 503e RT. Cette journée permet aux futurs arrivants de commencer à se
familiariser avec le régiment mais également avec les infrastructures.
Officiers, sous-officiers et militaires du rang accompagnés de leur famille ont pu
avant tout commencer leur journée par un café d'accueil. Après la présentation du
régiment par le chef de corps, les intervenants civils
et militaires ont présenté les différents services de la
garnison de Nîmes et les différentes unités du 503e RT.
Nous leur souhaitons à toutes et à tous la bienvenue et une très bonne affectation au sein
de notre fier 503.
Les collégiens en visite au 503e régiment du Train
L
es élèves de classes de 3e et de 4e du collège Alfred-Crouzet, et du collège Laissac d'Ollargues se sont rendus
mardi 10 mai au 503e régiment du Train, dans le cadre du projet : « Soldats d’hier (14-18)-Soldats d’aujourd’hui »,
organisé par les professeurs d’Histoire.
Accompagnés tout le long de l’après-midi par le capitaine
Patrick, les collégiens ont d’abord été accueillis par le chef
de corps, qui leur a rappelé l’historique du régiment et ses
missions.
Les collégiens ont pu rencontrer les soldats du 503e
RT en se rendant sur leur terrain. Ils ont découvert
grâce à des démonstrations, que pour assurer leur sécurité,
ces militaires apprennent des techniques d’intervention
opérationnelle rapprochée (combat corps à corps) et sont
assistés par des chiens de défense, très obéissants. Ils ont pu
aussi découvrir leur armement et monter dans tous leurs
véhicules de transport, sans oublier d’écouter les explications
des conducteurs et de l’équipe de circulation routière.
Intégrés au 503, les militaires de l’équipe de France d’Enduro
(EEAT-FFM) sont apparus sur leurs motos pour montrer
aux élèves leurs talents, pour un sport qui peut se pratiquer
à haut-niveau, dans le cadre de l’Armée de Terre. Tandis
qu’enseignants et collégiens partaient heureux, avec des
photos de groupes en souvenirs, les militaires de toutes
spécialités retournaient à leurs entraînements avant de partir
en mission (pour préparer le défilé du 14 juillet, ou participer
aux opérations Barkhane au Mali, DAMAN au Liban…)
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CULTURE ET TRADITIONS
Le 503e RT a célébré le 209e anniversaire de la création de l’arme du Train
L
e 503e régiment du Train a célébré avec panache le mardi 29 mars dernier le 209e anniversaire de la création
de l’arme du Train au sein du quartier El Parras en présence d’une délégation d’autorités civiles et militaires,
de représentants du monde associatif, des familles et des habitants des communes avoisinantes. Cette cérémonie
traditionnelle dans le paysage gardois depuis l’arrivée du « fier 503 » en Camargue à l’été 2011 a permis une nouvelle
fois au régiment de commémorer avec un bel allant la fondation du « train des équipages ».
Créée par Napoléon 1er le 26 mars 1807 par un décret signé en Ostérode, en Prusse orientale, actuelle Pologne,
l’arme du Train a participé dès lors à toutes les campagnes de l’Empire avant de s’illustrer dans le soutien des
corps expéditionnaires, notamment au Mexique et en Afrique du Nord. Ce n’est pas un hasard si l’ancienne base
aéronavale s’appelle désormais le quartier El Parras, en référence à un fait d’armes glorieux dans les plaines de l’état
de Cohuila. Le Train inscrit une de ses plus belles pages durant la bataille de Verdun, en organisant le transport des
troupes sans discontinuer sur la voie sacrée. Durant la seconde guerre mondiale, il est de tous les combats : créé en
1943 en Afrique du Nord, le Groupe de Transport 503 (GT 503) dont hérite le régiment actuel débarque ainsi en Italie
pour gagner l’Allemagne. On le retrouve plus tard en Indochine, puis en Algérie. Le régiment partage désormais son
engagement opérationnel entre des projections régulières sur les théâtres extérieurs (Mali, Centrafrique et Liban
notamment) et sa participation à la mission Sentinelle sur le territoire national.
Cultivant le goût des références historiques pour cette commémoration, le régiment a fait figurer sur les rangs un
groupe de poilus et deux cavaliers en tenue 1er empire ; la garde à l’étendard elle-même a revêtu des uniformes
Napoléon III. Quant aux troupes en armes, elles ont associé avec une parfaite maîtrise le maniement du sabre et du
Famas. Cinq décorations ont été remises durant la prise d’armes, dont deux plus inhabituelles aux chiens de défense
« Glek » et « Ganzo ». Des innovations ont été également notées pour le défilé : le régiment a marché en un seul bloc
compact, soulignant sa cohésion en chantant le « kyrie des gueux » ; une vingtaine de véhicules ont remonté l’allée
centrale, dont les fameux porteurs polyvalents terrestres, poids lourds qui allient robustesse, blindage et technologie.
Enfin, en témoignage de son ancrage dans la Camargue, le régiment a souhaité associer de nombreux cavaliers de la
manade Aubanel et de la Nacioun Gardiano et des Arlésiennes des Saintes-Maries-de-la-Mer qui ont donné, par leur
présence colorée, un supplément d’âme à la cérémonie.
La prise d’armes s’est achevée par une aubade de la fanfare et des chants patriotiques entonnés avec émotion par une
soliste de talent. C’est alors avec un enthousiasme qui n’était pas de commande que l’ensemble des participants a pu
crier la belle devise de l'Arme « Et par l’Empereur, vive le Train ! ».
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CULTURE ET TRADITIONS
La Croix de Camargue
L
a croix camarguaise est un symbole régional très répandu qui traduit l’attachement farouche de toute une population
à sa terre. Autant dire qu’elle dépasse largement la simple valeur décorative. On la trouve à l’entrée des villages,
sur les façades des maisons ou encore déclinée en bijou. Un exemplaire ancré dans un bloc en pierre du Gard orne les
pelouses de l’état-major du 503e RT, un autre, le jardin du foyer. Au quartier El Parras, c’est donc un peu la croix et la
bannière.
Elle a été dessinée en 1924 par Hermann-Paul (1864 – 1940), peintre et illustrateur anarchiste saintois formé à l’école
des arts décoratifs de Paris, à la demande du marquis Folco de Baroncelli- Javon (1869 – 1943), autre figure locale
atypique qui dépensa son énergie et sa fortune à développer les traditions régionales. Elle incarnait à l’origine les trois
vertus théologales héritées de la chrétienté avant de symboliser la « nacioun gardiano » ( nation camarguaise ) : la croix
et les trois tridents de gardians expriment la foi, l'ancre des pêcheurs symbolise l›espérance, et le cœur représente la
charité. Certains y voient également une évocation des trois Maries (Marie-Madeleine, Marie Salomé et Marie Jacobé)
qui ont donné leurs noms à la commune des Saintes-Maries : chassées de Palestine par les Romains selon la légende, les
trois exilées auraient débarqué en Camargue en quittant un bateau en pierre.
La première croix a été forgée dans son atelier des Saintes-Maries-de-la-Mer par Joseph
Barbanson qui suggéra à son créateur d’y rajouter les trois tridents des gardians afin de
symboliser davantage la Camargue. Elle a été inaugurée le 7 juillet 1926 sur un terre-plein
à côté de la recette postale de la commune en présence du poète Joseph d’Arbaud, des
membres de la famille Aubanel et de personnalités locales.
Transférée plus tard au Pont du Mort (ou du Maure), sur la route d’Aigues-Mortes, elle a dû
être remplacée par une copie, l’originale ayant été malheureusement volée.
Présentation de l'étendard au Pont du Gard
C
ette cérémonie marque six mois de formation intense, qui nous a menés de l'incorporation
des jeunes recrues, "nos petits", à la découverte d'un monde nouveau pour eux, mais aussi,
d'un nouveau mode de vie, d'une nouvelle façon de parler, en clair d'une nouvelle façon d'être.
Novembre 2015, l'apprentissage de la vie d'un militaire s'ouvrait devant eux. Le ton était donné
en arrivant à Monthléry, leur maison mère, pour suivre leur formation où ils ont tout de suite répondu présent
et écouté les conseils, suivi les cours et goûté aux joies de la vie sur le terrain. Le peloton a terminé cette
phase avec les honneurs et des résultats à la hauteur de l'investissement de chacun. Suite à cela, ils ont enfin
pu toucher du doigt leur avenir de Tringlots et se plonger dans l'apprentissage de leur fututr métier durant
leur FTS au sein du Fier 503. Cette formation fut ponctuée par un raid dans le Haut-Vaucluse et l'ascension du
Mont-Ventoux, où chacun a dépassé ses limites afin de terminer et rentrer fièrement au régiment. S'en est suivie
la veillée de notre bel étendard, veillée durant laquelle chacun a pu méditer sur la volonté de son engagement,
sur tout l'investissement et les efforts consentis pour arriver enfin à l'objectif principal : la remise de képis
devant les familles et une partie du régiment. Cette belle cérémonie s'est déroulée au Pont du Gard dans un
cadre magnifique même si elle a été perturbée par le dieu éole. Le 04 mai 2016 restera donc gravé à jamais
dans les mémoires comme le jour d'intégration officielle au sein d'une nouvelle famille : la famille du fier 503.
Une belle émotion s'est emparée de chacun lorsque nous avons défilé une dernière
fois tous ensemble davant les autorités et nos familles. Pour les uns cela aura été une
belle expérience de commandement et pour les autres le début d' une belle aventure.
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CULTURE ET TRADITIONS
Visite du Général de corps d’armée Chavancy au 503e RT
L
e GCA Chavancy, officier général de la zone de défense et de sécurité (OGZDS-SE) et
commandant la zone Terre Sud-Est (COMZT-SE) a inspecté le 503e régiment du Train le
29 mars 2016.
Après l’inspection du piquet
d’honneur armé par l’ECR et dont
l’excellente tenue a été soulignée,
le général a pu noter les progrès
enregistrés par le régiment depuis son transfert sur la
garnison de Nîmes-Garons qui appartient désormais à
l’histoire. Tourné vers l’engagement opérationnel sur
les théâtres extérieurs (Mali, Liban, Centrafrique) et
sur le territoire national (Sentinelle), le « fier 503 »
a rendu compte des difficultés qu’il rencontre dans
la réalisation de ses infrastructures sportives et du
remisage de ses PPLOG ainsi que dans la mise en
œuvre de cérémonies et d’activités à l’extérieur.
Le général a renouvelé l’assurance de son appui pour
ces dossiers tout en mettant en relief la politique
dynamique du corps quant à son ancrage régional. Il
a tenu en outre à répondre à toutes les interrogations
du personnel dans le cadre des tables rondes en instaurant un dialogue franc et constructif, avant d’évoquer les
grandes orientations actuellement prises au niveau de l’armée de Terre.
Rendez-vous majeur pour le régiment, cette inspection a permis de dresser un point de situation global dans les
domaines de compétences de la région (sécurité, infrastructure, chancellerie, prévention, rayonnement…) en
complément du dialogue permanent établi avec les bureaux de l’état-major de zone Terre Sud-Est et les services
du régiment.
N° 7 - juillet 2016 - La Gazelle Noire - Page 19
CULTURE ET TRADITIONS
L’escadron du dragon d’argent change de chef
L
e jeudi 02 juin 2016 à 10h30, s’est déroulée la passation de commandement de l’escadron de Transport
dans le cadre magnifique du domaine de Campuget (commune de Manduel) sous la présidence du colonel
Thierry Crépin. Lors de cette cérémonie, le capitaine Alexandra a rendu son fanion au chef de corps après deux
années exaltantes. En effet, à peine pris son commandement, il a été projeté en Centrafrique dans le cadre de
l’opération SANGARIS, avant d’être déployé à plusieurs reprises à Paris en missions SENTINELLE, tout en
assurant l’exigeante préparation opérationnelle de son unité. Toujours proche de ses hommes, il a su les mener à
un excellent niveau et obtenir à leur tête de très bons résultats. Muté à l’été, il rejoindra le CTTS. Le colonel Crépin
a investi comme nouveau commandant d’unité, le capitaine Pascal, officier adjoint depuis deux ans, et ancien chef
du peloton n°1, et lui a confié le fanion de l’escadron. Cette cérémonie a été clôturée par un défilé impeccable de
l’unité et a été suivie d’un brunch dans la cour du château.
Durant la passation de commandement, le lieutenant Régis et le brigadier-chef Sébastien ont été félicités pour leurs
actions en Centrafrique lors de leur participation à l’opération SANGARIS.
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CSA Base Militaire de garons
Secrétariat général
04.11.83.94.74 – 821 303 9474
D
escendant du CSA du Camp de Souge, et actuellement sous l’appellation
CSA de la Base Militaire de Garons, la section football existe depuis les
années 2000.
Après avoir passé presque 15 ans d’émotions pour les plus anciens avec les
maillots oranges et noirs, il était temps de se renouveler.
Cette année sont arrivés de nouveaux maillots, il ne reste plus qu’à leur créer
une belle histoire à eux aussi… tout en prenant du plaisir à jouer entre nous.
De surcroit, la section poursuit un nouvel objectif la formation d'une équipe
féminine.
Pour tout renseignement n’hésitez pas à nous contacter
L
e Krav-Maga a été créé par Imrich LICHTENFELD pendant la seconde guerre mondiale. Ce dernier l’a enseigné
jusqu’en 1964 dans l’armée israélienne. Il s'agit d'une discipline de self-défense simple et efficace dont le but est
de se protéger de tout type d’agression, armée ou non. Elle connaît un plein essor au niveau international. En France,
Richard Douieb, l’un des élèves d’Imrich Lichtenfeld, s’attache à promouvoir le Krav-Maga depuis la fin des années
quatre-vingt et a notamment enseigné au GIGN. Aujourdd'hui, plus de 12 000 licenciés à la Fédération Européenne de
Krav Maga s’entraînent en France.
Une section Krav-Maga est ainsi ouverte depuis mars 2016 sur le quartier El Parras. Elle
s’adresse à tout le personnel militaire et civil ainsi qu’aux conjoints et enfants de plus de 14
ans. Elle est animée par Alexandre-Xavier Quicq, élève direct de Richard Douieb, ceinture
noire 2e darga (dan), professeur d’éducation physique et sportive à l’université de Nîmes.
Les cours ont lieu au dojo du bureau des sports le mardi de 17h30 à 18h30 et le jeudi de
09h30 à 11h00. Pour tout renseignement complémentaire, contacter le 06 50 28 44 60 ou par
mail [email protected].
« Le tibia d’un nouveau-né est plus dur que les testicules de Mohammed Ali » Imrich
Lichtenfeld.
D
eux ans après sa création, l'équipe de rugby de la garnison de Nîmes a atteint les demifinales du championnat de France militaire. L'aventure s'arrête là contre une belle équipe
de Toulouse tenante du titre pour la quatrième année consécutive, sur le score de 30 à 12.
Le chemin parcouru cette saison est formidable et l'aventure humaine qui a fédéré
unités militaires et joueurs civils de la garnison de Nîmes est extraordinaire.
Le XV Garnison de Nîmes tient à remercier ses sponsors fidèles, GMPA et
Rugby Store, les équipes amies et contributrices, le rugby Club de Nîmes, la
Crocovalie et tout particulièrement le Rugby Club Saint-Gillois qui a largement
contribué au projet. Merci également aux autorités des 503e régiment du Train,
2e régiment étranger d'Infanterie, 4e régiment du Matériel, 1er régiment étranger
de Génie et de la base aérienne 115 pour leur soutien dans cette aventure.
Enfin et surtout, merci à tous les joueurs et membres du staff pour leur investissement. Investissement qui se traduit
notamment par la sélection d'un joueur en équipe de France militaire, et de 6 joueurs en sélection armée de Terre.
Le rendez-vous est donné pour la prochaine saison, avec comme ambition d'atteindre la finale cette fois-ci.
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LES BRèVES DU régiment
Ils l'ont fait !
Le CSA de Nîmes-Garons baskettball, sacré champion de N2.
L
e vendredi 17 juin dernier s’est déroulée la finale du championnat N2 de la Fédération des Clubs de la Défense,
dans le gymnase de Garons. Opposant le CSA d’Etain (3e RHC) au CSA de Garons, le match s’est déroulé devant
une foule enthousiaste, constituée de cadres et de soldats de la garnison, de familles et de nombreuses autorités
civiles et militaires.
Créee en octobre dernier par le capitaine Vincent, et le maréchal-des-logis-chef Gaël, l’équipe du CSA de Garons
est constituée de 16 joueurs du 503e régiment du Train, de tous grades et de toutes catégories. Auteur d’un début de
saison difficile, l’équipe a recruté l’adjudant Sylvain comme coach après les 8e de finales, et reste invaincue depuis.
Après une première mi-temps à sens unique, largement dominée par Garons, le 3e quatre-temps a vu Etain remonter
son déficit de 19 points. Aux coudes à coudes dans le 4e et dernier quart temps, le suspense était à son comble
jusqu’aux dernières secondes. Portée par un public passionné, l'équipe de Garons s’est finalement imposée dans le
« money time » 52 à 50 notamment grâce aux actions héroïques du brigadier Cheick, du brigadier Harouna et d’un
trois points venu des entrailles de la terre signé par le brigadier Teddy.
Cette victoire est celle d’un collectif qui a su tout au long de la saison se serrer les coudes, faire preuve d’une
extraordinaire passion et d’une cohésion inébranlable, malgré un rythme intensif de missions en tout genre
(SENTINELLE, TSIA, Gardes etc.).
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LES BRèVES DU PEVAT
Journée EVAT placée sous le signe
de la cohésion
L
e jeudi 19 mai l'ensemble des EVAT présent sur le quartier s'est réuni
pour passer un bon moment de convivialité. Le début des hostilités a
commencé par des jeux ludiques bien orchestrés par les représentants de
la catégorie. Agilité, perte de vue, connaissances théoriques ont été les
maîtres mots pour cette matinée. Certains ont renforcé leurs liens d'amitié
sur un parcours dantesque, d'autre se sont mis à l'unisson pour avancer
ensemble à l'aide de palettes quant aux derniers ils ont sauvé leurs
camarades en les transportant tant bien que mal jusqu'à l'arrivée. Bonne
humeur et soleil étaient au rendez-vous. La remise des récompenses fut
pour le moins joviale, l'ER arrivant en tête du classement fairplay et une
équipe de la circu remportant l'édition du « Kho Lanta » des EVAT du
régiment. La matinée s'est achevée par un repas de cohésion sous l'égide
de l'adjoint du PEVAT. Le PEVAT tient à remercier tous les participants et l'équipe soutien, et vous donne rendezvous pour la prochaine édition 2017.
Les féminines du 503 unies
pour la lutte contre le cancer
L
e dimanche 29 mai 2016, jour symbolique de
la fête des mères, les joyeuses Gazelles du
503 ont participé à une course pour la lutte contre
le cancer du sein à Montpellier. « Sous un ciel breton » comme diraient les
puristes et « sous une pluie ensoleillée » comme diraient les optimistes, elles ont
commencé l’entraînement de la course toutes vêtues de rose. Qui aurait cru qu’à
travers les monuments de la ville de Montpellier se cachaient autant de pentes
que de remontées ? Une des Gazelles se fondit dans la masse et réussit l’exploit d’être 9e sur 8000 participants
au classement général des féminines. Toutes nos félicitations au MCH Uvini.
C’est sous un ciel bleu que nous sommes arrivées sur la place du Peyrou, pour faire un dernier tour de piste nous
toutes réunies et finir la course sous une pluie de roses. Cette course bien que joviale et très conviviale, nous
fit rappeler qu’une de nos Gazelles nous a quitté dernièrement des suites de cette vilaine maladie. Une grosse
pensée à elle et sa famille.
Une fois les récompenses remises, nous nous sommes toutes jurées de revenir
l’année prochaine et pourquoi pas, d’emmener dans notre sillage les Gazelles
masculines du fier 503.
Félicitations à toutes les participantes et rendez-vous l’année prochaine pour
cette journée pleine de solidarité.
N° 7 - juillet 2016 - La Gazelle Noire - Page 23
LES BRèVES DU PEVAT
Loto régimentaire
D
ans une ambiance bon enfant, s'est déroulé le 1er loto du fier 503 le samedi 4 juin 2016.
L'annonce de cette soirée fut orchestrée par deux ou trois tonnerres désirant s'inviter à la
fête pour gagner les nombreux lots récoltés durant quatre mois.
Pleine d'enthousiasme, la belle équipe de bénévoles, armée essentiellement de brigadiers-chefs
commença à vendre les cartons. La bourriche, où un jambon fut l'objet de multiples convoitises a
été remportée à l'entracte par un couple tout heureux d'avoir gagné. Sous une chaleur estivale, le
loto s'est déroulé dans une humeur joviale, sous les huées châleureuses des quelques mécontents
ne voyant pas leurs numéros sortir.
On lisait de la joie sur les visages des gagnants du voyage IGESA ou des tablettes numériques. Certains, plus
chanceux, ont tout raflé sur leurs passages. L'équipe de soutien restauration sous la direction du brigadier-chef
Christophe, a servi de nombreux repas et boissons au grand plaisir des joueurs.
Des dires des participants, ce fut une très belle soirée. Quant au personnel du soutien, il est temps pour lui de
prendre un repos bien mérité avec le bonheur d'avoir réussi son pari.
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LES BRèVES DU régiment
Le 503e RT aux côtés de Valentin, 8 ans,
son Tringlot d’honneur depuis le 05 avril 2013
E
n 2013, l’association « Rêves » (qui aide des enfants malades à réaliser leur rêve) avait contacté le SIRPAT
PARIS pour trouver un régiment de l’armée de Terre pouvant accueillir Valentin, un petit garçon de 5
ans, qui rêvait de rencontrer des militaires et visiter leur régiment. Valentin habitant
notre région, le 503e RT s’était porté volontaire et avait été retenu pour l’accueillir.
Valentin est venu pour la première fois au régiment le 5 avril 2013 (le lendemain
de ses 5 ans). En début de matinée, il avait pu faire un tour de camion et rencontrer
l’équipe cynotechnique avant d’assister à la cérémonie de présentation à l’Étendard
organisée aux Arènes de Nîmes, et d’être désigné « Tringlot d’honneur » du 503
par le chef de corps, lors du cocktail dans les Arènes. Depuis, Valentin est venu
régulièrement au 503. Toutefois la visite du 22 avril 2015 a été particulièrement marquante : alors que
nous célébrions ses 7 ans et sa 2e année en tant que Tringlot d’honneur, Valentin nous avait fait la joie de
nous annoncer la rémission de sa maladie. Depuis, à part un suivi médical régulier, Valentin a pu profiter
d’heureux moments et enfin aller à l’école où il s’est fait plein d’amis et où il se régale d’apprendre.
Sa dernière venue date de la passation de commandement du chef de corps le 25 juin 2015, où il n’était pas resté longtemps,
fatigué par la chaleur.
Cette année, peu après avoir envoyé une carte d’anniversaire à
Valentin pour célébrer ses 8 ans et marquer sa 3e année en tant que
Tringlot d’honneur, nous avons reçu un mail de Clémence, sa maman.
Ce 15 avril 2016, elle nous annonçait une mauvaise nouvelle : après
un an de rémission, les derniers examens de santé de Valentin ont
révélé la réapparition du cancer (leucémie lymphoblastique). Il
venait d’être hospitalisé au service des hyper protégés (en chambre
stérile) de l’hôpital Arnaud de Villeneuve à Montpellier pour reprendre une chimiothérapie.
Actuellement, il reste hospitalisé 5 à 6 semaines en chambre stérile, il a pu rentrer chez lui 4-5 jours, sous conditions
contraignantes, pour l’aider à garder le moral, avant de regagner l’hôpital poursuivre son traitement. Ce sera son quotidien
pour les prochains mois, en attendant une greffe de moelle osseuse, peut-être en août prochain.
Le chef de corps a initié l’envoi de délégations auprès de Valentin pour lui montrer que son
régiment est avec lui dans cette nouvelle épreuve. Le 9 juin dernier, le colonel Thierry Crépin a
passé un moment auprès du plus jeune de ses Tringlots ; Valentin a été très fier de cette rencontre
et un peu impressionné. Le 22 juin, Valentin, qui a eu droit à une deuxième courte sortie, a pu
réaliser son souhait de venir à son régiment. Un moment empreint d’émotion tant pour Valentin
et sa maman que pour les militaires et civils venus le saluer, y compris l’équipe cynotechnique
et l’équipe Enduro de l’armée de Terre – Fédération française de motocyclisme (EEAT-FFM).
Lors de ces visites, Valentin a reçu de très beaux cadeaux, ainsi qu’un poster « 503 » rempli de mots de soutien ou
d’encouragements. En parallèle, beaucoup de personnels ainsi que des militaires qui ont quitté le régiment à la suite de mutations
et d’autres qui viennent d’autres formations, envoient des cartes postales à Valentin qui se fait une joie de les découvrir.
« Valentin, courageux et remarquable Tringlot, ton régiment est à tes côtés » !
Un grand merci de la part de la maman de Valentin :
Clémence est désolée de ne pas pouvoir répondre à tous ceux qui aident Valentin à garder le moral. Cette courageuse maman
passe par notre intermédiaire pour vous remercier vivement et vous exprimer combien elle est très touchée et tellement
reconnaissante par tout ce soutien apporté par les militaires et civils du 503e RT et les anciens du 503 qui ont gardé contact
mais aussi M. Gérard, ancien combattant du GT503, l’EEAT-FFM, la section Rugby du 21e RIMa de Fréjus, l’équipe de
Rugby des militaires de la garnison de Nîmes, ainsi que des militaires d’autres formations qui ont entendu parlé de Valentin.
La cellule communication du régiment est en mesure de retransmettre tous les messages de soutien qui pourraient lui être adressés.
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LES BRèVES DU régiment
L
Le sport à l'honneur
e sport est à l’honneur au 503e RT et s’il fallait s’en convaincre, trois domaines d’excellence peuvent en témoigner
avec avantage.
Le club CSA de la base de Nîmes-Garons tout d’abord, armé en grande partie par le personnel du 503e RT mais
aussi par celui des organismes de la garnison poursuit sa montée en puissance et compte désormais 4 sections
sportives. Si les sections football et rugby avaient habitué à des résultats plus qu’honorables lors de leurs différentes
rencontres sportives, c’est la section basket qui s’est illustré avec une victoire en finale
du championnat militaire de France 2 le 17 juin. La section Krav Maga ne demande
qu’à enregistrer de nouveaux adhérents ; le football féminin qui n’en est qu’au stade
de l’étude accueillera avec enthousiasme toute recrue ou initiative dans ce cadre.
Habituée des podiums, l’équipe enduro de l’armée de Terre n’a pas failli à sa
réputation et s’est illustrée lors des épreuves en Grèce en signant une 2e et une 3e
place catégorie junior les 09 et 10 avril et un podium complet lors du Championnat de
France d’Enduro dans la région Centre-Val de Loire les 28 et 29 mai dernier malgré la
pluie qui a contraint les concurrents à terminer prématurément la compétition.
Enfin, le 31 mai dernier se sont déroulées les 503 minutes du 503e RT, clôturant le challenge
inter-unités annuel. Si l’épreuve différait des éditions des années précédentes où il s’agissait
de rencontres sportives sur 24h00, elle n’en a que davantage suscité l’adhésion malgré un
emploi du temps toujours chargé en raison du contexte de l’opération Sentinelle et des
contraintes de la préparation opérationnelle.
Parallèlement au relai sur un circuit de 1,7 KM autour des marguerites et à proximité de la
zone technique, plusieurs épreuves ont été organisées : volley-ball, football, badminton et
ultimate.
Si chaque unité a recherché la victoire en inscrivant ses élites sportives, la durée et la diversité
des épreuves ont permis l’engagement d’un très grand nombre de participants et de
témoigner d’un esprit de cohésion apprécié. Les performances tant individuelles
que collectives avec 78 tours enregistrés pour l'ET et le fair-play des différentes
équipes qui bénéficiaient d’un large auto arbitrage sont à souligner, sous l’œil
cependant attentif et impartial du bureau des sports. Les vainqueurs connus dès la
fin de la journée sont les suivants :
•
•
•
•
•
Volley-ball : ECL ;
Football : ECR ;
Badminton : ER ;
Ultimte : ECL ;
Relai : ET.
L’ECL voit son investissement et sa disponibilité récompensés en remportant à nouveau la coupe pour l’ensemble
des compétitions de l’année et la remet naturellement en jeu pour la saison à venir.
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LES BRèVES DU régiment
EN BREF
L
a page Facebook du fier 503 continue de progresser avec 1568 mentions "J'aime", qui
témoignent de la bonne presse du régiment.
Adresse Facebook : 503e régiment du Train - Officiel
A
près 30 ans passés au sein de l'institution et de la maintenance et mis à l'honneur
aux couleurs du 27 mai, l'adjudant-chef Lionel a choisi de retourner à la vie civile
après une carrière d'une grande richesse qui l'a mené de la Bosnie aux terres Australes.
Tout le régiment lui souhaite bon vent dans cette nouvelle vie qui s'ouvre à lui.
L
e brigadier Yann avec le chien Jargot (à gauche sur les photos) termine 1er et 3e
avec son 2nd chien Sari sur 13 participants en épreuve
de Pistage lors de l’Evaluation régionale du chien militaire
de l’EALAT Le Cannet des Maures au mois de mars 2016.
L
e sergent-chef Gaël avec le chien Jarci (au centre sur la photo) termine
1er sur 27 participants à l’épreuve de Patrouille, le 1ère CL Mickaël avec
le chien Gleck (à droite sur les photos) termine 3e sur 16
participants à l’épreuve de Pistage lors de l’Evaluation
régionale du chien militaire du 68e RAA La Valbonne.
A
noter que c’est
manifestation de
d’une cinquantaine
sont attendues pour
le 503e RT qui a été désigné pour organiser la prochaine
ce type en semaine 47 (21 au 25 novembre 2016) où plus
d’équipes cynotechniques provenant de toute la France
s’affronter dans les 6 épreuves que compte la spécialité.
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in memoriam
Brigadier-chef Hanan
L
e BCH (F) Hanan nous a quitté en début d’année. Elle servait depuis quatre ans au
secrétariat de l’escadron de transport de blindés du 503e régiment du Train, qu’elle
avait rejoint à la dissolution du 517e régiment du Train, où elle était affectée à l’escadron
d’administration et de soutien.
Quatre années denses et fortes, pendant lesquelles elle se sera battue avec une énergie
farouche pour repousser le cancer qui devait finalement l’emporter. Quatre années
d’espoir et d’attente pour tout son escadron, auprès duquel elle était une figure, et dont
le combat imposait tout naturellement un immense respect.
Après avoir vaincu une première fois la maladie, elle était revenue parmi nous, diminuée
physiquement mais avec le mental d’acier qui la caractérisait, et avec
sa bonne humeur communicative. Elle refusait d’un sourire toute marque d’assistanat, de
commisération, de pitié : elle était soldat et ne voulait aucun traitement de faveur. Elle était
repartie une nouvelle fois en traitement en nous promettant de revenir.
Quand nous avons appris par sa famille qu’elle n’avait que quelques jours à vivre, nous
sommes allés la voir une dernière fois. Très amoindrie, très émue de nous voir, elle ne nous a
parlé que de l’armée : ses amis, son escadron, ses chefs, son expérience. Il s’agissait pour elle
d’une véritable deuxième famille, pour qui elle donnait tout et dans laquelle elle avait hâte de
revenir. Les adieux furent difficiles : nous l’avons embrassée une dernière fois, mais elle ne
pensait qu’à notre prochaine visite.
L’escadron garde d’elle l’image d’une femme extraordinaire, au sens premier du mot, animée
d’un amour inconditionnel de son métier et de son pays, toujours souriante et dynamique.
Elle nous laisse un exemple vibrant d’abnégation et de dévouement.
Adieu Hanan, nous nous reverrons là-haut, mais d’ici là nous ne t’oublierons pas.
Escadron de Transport de Blindés
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