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OPERA DE LILLE 2008 / 2009
LA
PÉRICHOLE
JACQUES OFFENBACH
NOUVELLE PRODUCTION
24, 27, 29 JANVIER & 1, 3, 5, 7 FÉVRIER 09
DOSSIER DE PRESSE
INFORMATIONS & BILLETTERIE
Aux guichets de l’Opéra
Entrée rue Léon Trulin, Lille
(du mardi au samedi de 12H à 19H)
Par téléphone
+33 (0)820 48 9000
Sur Internet
www.opera-lille.fr
—
CONTACTS PRESSE
Presse nationale et internationale
YANNICK DUFOUR (Agence MYRA)
T +33 (0)1 40 33 79 13
F +33 (0)1 40 33 71 45
[email protected]
Presse régionale
MÉLANIE GARNOTEL (Service
communication de l’Opéra de Lille)
T +33 (0)3 28 38 40 50
F +33 (0)3 28 38 40 54
[email protected]
SA 24 JANVIER (20H)
MA 27 JANVIER (20H)
JE 29 JANVIER (20H)
DIM 1ER FÉVRIER (16H)
MA 3 FÉVRIER (20H)
JEU 5 FÉVRIER (20H)
SA 7 FÉVRIER (20H)
—
Direction musicale Jean-Claude Casadesus (Nicolas Krüger le 5 février)
Mise en scène Bérangère Jannelle
Orchestre national de Lille, région Nord-Pas de Calais
Chœur de l’Opéra de Lille
Direction Yves Parmentier
—
Photos disponibles sur demande
COPRODUCTION OPÉRA DE LILLE, ANGERS-NANTES OPÉRA, OPÉRA DE RENNES
—
TARIFS de 5 à 62 €
—
Dispositif d’audio-description pour les spectateurs déficients visuels les 27, 29 janvier
et 1er février 09
Opéra de Lille
2, rue des Bons-Enfants, B.P.133
F-59001 Lille cedex
SOMMAIRE
INTRODUCTION P. 2
DISTRIBUTION P. 3
SYNOPSIS P. 4
À PROPOS DE LA PÉRICHOLE / PAR BÉRANGÈRE JANNELLE P. 5
REPÈRES BIOGRAPHIQUES P. 6
L’Opéra de Lille est subventionné par : LA VILLE DE LILLE, LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE, LE CONSEIL RÉGIONAL NORD-PAS DE
CALAIS, LE MINISTÈRE DE LA CULTURE (DRAC Nord-Pas de Calais).
Inscrit dans la durée, leur engagement permet à l’Opéra de Lille d’assurer l’ensemble de son fonctionnement et la réalisation de ses projets artistiques.
Dans le cadre de la dotation de la Ville de Lille, l’Opéra bénéficie du soutien du CASINO BARRIÈRE DE LILLE.
OPERA DE LILLE 2008/2009
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LA PÉRICHOLE /// JACQUES OFFENBACH
INTRODUCTION
Depuis 2004, l’Opéra de Lille s’attache à présenter les grandes œuvres du répertoire
lyrique : le répertoire « léger » des opéras bouffes ne faisait pas a priori partie de ses
priorités ! Si nous avons choisi La Périchole c’est justement parce qu’il s’agit d’une
exception. La Périchole est l’un des derniers grands opéras bouffes d’Offenbach et le génie
comique du compositeur commence à se transfigurer : le rire n’est plus un but en soi. Son art
inégalable de la satire musicale prend des élans de lyrisme et de tendresse, et une ardeur
lyrique digne des grands opéras romantiques français. Derrière la satire sociale comique,
le livret traite de véritables sujets : l’amour contrarié par la misère, l’oppression et la
prostitution.
C’est cette subtilité théâtrale et musicale que nous souhaitons montrer dans cette nouvelle
production, réalisée en collaboration avec Angers-Nantes Opéra et l’Opéra de Rennes.
Nul besoin de convaincre Jean-Claude Casadesus pour ce projet : il a dirigé une longue
série de La Périchole en 1969 dans une extraordinaire production au Théâtre de Paris, avec
Jeanne Berbié dans le rôle de La Périchole, et Jean Le Poulain dans celui du Vice-Roi !
Il retrouvera le génie d’Offenbach avec son Orchestre national de Lille : le ton joyeux et
facétieux de cette musique sera servi avec élégance. Jean-Claude Casadesus dirigera en
alternance avec le jeune chef Nicolas Krüger (le 5 février).
Cette production réunit une distribution francophone de tout premier ordre, tous dignes
héritiers de l’art vocal français où la diction est reine. Il faut en particulier citer
Stéphanie d’Oustrac, récemment ovationnée comme Armide au Théâtre des Champs
Elysées et déjà reconnue comme une grande interprète de la musique française, pour le rôle
de la Périchole ; Martial Defontaine, en Piquillo ; ou encore Christian Tréguier qui,
après Les Noces de Figaro à Lille où il interprétait un savoureux Antonio, sera Panatellas ; etc.
Pour la mise en scène, nous souhaitions un regard neuf qui sache jouer du burlesque avec
subtilité. Bérangère Jannelle, jeune metteuse en scène rapidement repérée pour le
théâtre, et qui rêvait de réaliser un opéra, nous a convaincus à l’occasion de l’un de ses
spectacles où le burlesque côtoyait de façon inattendue la tragédie. Ce sera sa première mise
en scène d’opéra. Attentive à la dimension chorégraphique du travail scénique, elle a fait appel
à Olivier Dubois, danseur notamment avec Jan Fabre, et jeune chorégraphe de projets
inattendus dont le plus récent a été créé au Festival d’Avignon 2008.
7 représentations de ce spectacle sont proposées afin de toucher un public large et de tous
les horizons. 3 représentations seront également programmées avec un dispositif
d’audio-description.
Un opéra drôle et émouvant à partager en ce début d’année 2009 !
Caroline Sonrier, directrice de l’Opéra de Lille
OPERA DE LILLE 2008/2009
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LA PÉRICHOLE /// JACQUES OFFENBACH
DISTRIBUTION
Opéra bouffe en trois actes de Jacques Offenbach (1819-1880)
Livret de Henry Meilhac et Ludovic Halévy
Créé le 6 octobre 1868 au Théâtre des Variétés à Paris
—
Direction musicale Jean-Claude Casadesus
(Nicolas Krüger, le 5 fév.)
Mise en scène Bérangère Jannelle
Assistant à la direction musicale Nicolas Krüger
Assistante à la mise en scène Maud Billen
Décor Stéphane Pauvret
Costumes Laurence Chalou
Lumières Christian Dubet
Chorégraphe Olivier Dubois
Chef de chant Nathalie Steinberg
—
AVEC
Stéphanie d’Oustrac La Périchole
Martial Defontaine Piquillo
Franck Leguérinel Don Andres de Ribeira
Christian Tréguier Le Comte Miguel de Panatellas
Mathias Vidal Don Pedro de Hinoyosa
Karine Godefroy Guadalena, Manuelita
Cécile Galois Berginella, Ninetta
Julie Pasturaud Mastrilla, Brambilla
Thierry Grobon Premier notaire
Vincent Vantyghem Deuxième notaire
Boris Alestchenkoff Le Marquis de Tarapote, Le vieux prisonnier
Yves Vandenbussche Le geôlier
Figurants acrobates
Solen Henry, Anthony Lefebvre, David Coll Povedano
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Orchestre national de Lille, région Nord-Pas de Calais
Direction Jean-Claude Casadesus
Chœur de l’Opéra de Lille
Direction Yves Parmentier
—
COPRODUCTION OPÉRA DE LILLE, ANGERS-NANTES OPÉRA, OPÉRA DE RENNES
Avec le parrainage du CIC Banque BSD-CIN, de la Fédération Régionale des Travaux Publics et de la
Société Générale.
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Durée : environ 3H avec entracte
OPERA DE LILLE 2008/2009
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LA PÉRICHOLE /// JACQUES OFFENBACH
SYNOPSIS
LES PERSONNAGES
La Périchole
Chanteuse des rues
(mezzo-soprano)
Piquillo
Chanteur des rues (ténor)
Don Andres de Ribeira
Vice-roi du Pérou (baryton)
Le Comte Miguel de
Panatellas
Premier gentilhomme de la
Chambre (baryton)
Don Pedro de Hinoyosa
Gouverneur de Lima (ténor)
Guadalena, Manuelita
Première cousine et Dame de la
cour (soprano)
Berginella, Ninetta
Deuxième cousine et Dame de
la Cour (soprano)
Mastrilla, Brambilla
Troisième cousine et Dame de
la Cour (mezzo-soprano)
À Lima, au Pérou, on célèbre la fête du Vice-roi au cabaret des trois cousines, le Vice-roi et ses
acolytes se glissent incognito dans la foule pour sonder les esprits. Deux chanteurs des rues, la
Périchole et son amant Piquillo n'ont guère de succès, même pas l'argent pour se marier. Alors
que Piquillo s'éloigne, la Périchole s'endort pour tromper sa faim. Le vice-roi, subjugué par sa
beauté lui propose de devenir demoiselle d'honneur. La Périchole n'est pas dupe mais au
comble de la faim, elle accepte et rédige une lettre d'adieu à Piquillo. Celle-ci le plonge au
désespoir et il veut se pendre. Heureux hasard, il est sauvé par le premier gentilhomme de la
cour qui cherche un mari à la future favorite du vice-roi pour respecter les apparences. Après
avoir été rassasiés l'un et l'autre et aidés par les alcools, le mariage est célébré, sans que
Piquillo n'ait réalisé l'identité de son épouse.
Le lendemain, dégrisé, Piquillo fait savoir qu'il en aime une autre et veut la retrouver. Il doit
préalablement présenter officiellement son épouse au vice-roi. Quand il découvre que la
Périchole est la maîtresse de celui-ci, il éclate de fureur, insulte le monarque et est aussitôt
expédié au cachot, comme tous les maris récalcitrants.
En prison, la Périchole vient visiter son Piquillo. Après un mouvement d'humeur de sa part,
elle l'informe qu'elle n'a pas cédé aux avances du roi, et qu'elle va corrompre le geôlier.
Celui-ci se présente mais n'est autre que le vice-roi déguisé, qui les fait enfermer tous les deux.
Une fois laissés seul, un vieux prisonnier les fait évader par le tunnel qu'il a creusé.
Les trois évadés se retrouvent en ville, mais sont identifiés par une patrouille et le vice-roi qui
se présente aussitôt. La Périchole et Piquillo chantent leurs malheurs, ce qui attendrit le roi
qui, magnanime, les laisse partir.
OPERA DE LILLE 2008/2009
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LA PÉRICHOLE /// JACQUES OFFENBACH
À PROPOS DE LA PÉRICHOLE
PAR BÉRANGÈRE JANNELLE, MISE EN SCÈNE
Il y a dans La Périchole un air de satire politique dans un Pérou reconstruit par la fiction.
Pour le public européen, cet air « exotique » faisait sonner avec une ironie malicieuse les notes
grinçantes du règne de Napoléon III à la fois autoritaire et nationaliste. Le Second Empire
vacillant, hanté par le spectre révolutionnaire, venait de s’abîmer dans sa tentative manquée
de renverser une république et de mettre en place un empire latin au Mexique… Entre fiction
et actualité, les patrouilles d’Offenbach et de Napoléon III divaguaient en chœur…
Aujourd’hui, à travers La Périchole, résonnent pour nous les bottes d’une Amérique latine
forte d’une histoire qui s’actualise jusque dans les dictatures récentes. Elle oscille, entre rire
et mélancolie, gravité et burlesque dans un onirisme qui se joue des dissonances du réel.
On pense alors à Chaplin, lorsque Offenbach met en musique l’outrance infantile et l’équilibre
maladroit d’un pouvoir chancelant et que le chœur populaire chante malicieusement :
« C’est lui, c’est notre Vice-roi, nous le reconnaissons très bien mais il faut qu’il n’en sache
rien… » quand le Vice-roi, fringant entonne à son tour « sans en souffler mot à personne,
par une porte du jardin, laissant là-bas sceptre et couronne, je me suis sauvé ce matin… »
Ainsi d’un pays à l’autre, d’une époque à l’autre, c’est encore aujourd’hui le miroir satirique et
tendre que l’œuvre d’Offenbach tend à notre propre actualité, déguisée, costumée. Public et
intime à la fois. L’œuvre ne fait qu’osciller entre ces deux registres, graves et légers tous les
deux. C’est pourquoi, tout en jouant avec le comique, cette dernière nous émeut
profondément.
Suivant les notes sautillantes d’Offenbach, notre Périchole se faufille dans les décalages
burlesques et tragiques qui existent entre l’amour, et la réalité contraignante du pouvoir,
d’une société. Car c’est bel et bien sur cet amour contrarié entre la Périchole et Piquillo, entre
le Vice-roi et la Périchole que s’écrit l’ensemble de l’œuvre : amoureuse, donc. Et follement.
Et à en pleurer, parfois.
Il y a dans La Périchole un insatiable besoin d’aimer et d’être aimé qui se décline avec toutes
les tonalités amoureuses possibles : désir, tendresse, passion, perversion, affection…
De la tragédie intime de « La Lettre » à la comédie grotesquement ambigüe du « rondo maris
récalcitrants », l’œuvre n’échappe à aucun sentiment sincère, comme à aucun fantasme,
aucune fantaisie. Au contraire, le sentiment est toujours pris à bras le corps.
C’est ce qui fait que les amants et les acteurs/chanteurs sont entièrement mus par le désir,
qui est aussi celui de se raconter des histoires et d’être sincère, d’être unique tout en jouant
plusieurs rôles. Pour le désir intense de vivre, pour le plaisir de jouer et d’être aimé par tous
en faisant don du spectacle.
C’est pourquoi, on peut dire que La Périchole porte d’une certaine façon le nom de toutes les
artistes et de toutes les actrices libres en quête de gloire et d’amour vrai. Légère et
terriblement vivante, c’est elle qui chante cette musique amoureuse et sensuelle qui nous
bouleverse et qui ouvre en même temps les brêches des prisons, ébranle les empires et nous
emporte de scène en scène, émus et lucides à la fois.
Bérangère Jannelle, octobre 2008
OPERA DE LILLE 2008/2009
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LA PÉRICHOLE /// JACQUES OFFENBACH
REPÈRES BIOGRAPHIQUES
Jean-Claude Casadesus direction musicale
—
Après ses études au CNSM de Paris, Jean-Claude Casadesus reçoit l’enseignement de deux maîtres, Pierre
Dervaux et Pierre Boulez. Engagé comme directeur musical du Châtelet en 1965, il devient dès 1969 chef
permanent à l’Opéra de Paris et à l’Opéra-Comique. Il participe ensuite à la création de l’Orchestre des
Pays de la Loire dont il est directeur adjoint jusqu’en 1976. À cette date, il crée l’orchestre national de lille.
Sous sa direction, l’O.N.L. a su porter son large répertoire, son dynamisme et la qualité de son projet
artistique au fil de quatre continents et de trente pays. Parallèlement, il mène une carrière internationale
et est l’invité régulier des orchestres de Philadelphie, Salt Lake City, Montréal, Saint-Pétersbourg,
Londres, Paris, Tokyo, Séoul, des orchestres américains, de celui de la Fondation Gulbenkian ou encore
des Berliner Symphoniker… Monte-Carlo et Trieste pour Faust de Gounod, l’Orchestre National de
France, l’Orchestre de Paris pour Les Contes d’Hoffmann, l’Opéra des Flandres pour des représentations
triomphales des Dialogues des Carmélites, Prague, Baltimore, Copenhague, Budapest l’ont accueilli
récemment.
Ses prochains engagements le mèneront à Taipei (Chine), Montréal, Singapour et Moscou. Il a effectué
une trentaine d’enregistrements à la tête de l’O.N.L. qui lui ont valu plusieurs récompenses. Il est l’auteur
d’un livre publié aux Éditions Stock Le plus court chemin d’un cœur à un autre. En 2004, les Victoires de
la Musique Classique lui décernent une Victoire d’Honneur.
Jean-Claude Casadesus est Président de Musique Nouvelle en Liberté et a été directeur musical de
l’Orchestre Français des Jeunes jusqu’en décembre 2007. Il est Commandeur de la Légion d'Honneur Commandeur de l'Ordre National du Mérite - Commandeur des Arts et Lettres.
Bérangère Jannelle, mise en scène
—
Née en 1977, Bérangère Jannelle, parallèlement à ses études de philosophie, de lettres modernes et de
langues, suit des cours de théâtre depuis le lycée dans un atelier où interviennent Gilberte Tsaï, Michel
Deutsch puis Valère Novarina.
Elle entre ensuite sur les plateaux de théâtre comme on entre dans les ateliers des peintres, où elle est
d’abord assistante à la mise en scène de Stéphane Braunschweig pour Les trois sœurs de Tchekhov, atelier
du CNSAD, d’Eric Vigner pour Marion Delorme de Victor Hugo, d’Arthur Nauzyciel avec Le malade
imaginaire ou le silence de Molière d’après Molière et Giovanni Macchia, puis en France et à l’étranger de
Klaus Michaël Grüber (À propos des Géants de la montagne) et Pirandello et de Carlo Cecchi (Hamlet,
Mesure pour Mesure, Le songe d’une nuit d’été). Autour de ces deux grands maîtres de la scène vont se
nouer des liens artistiques déterminants.
Quelques années plus tard, d’abord artiste associée au CDDB Théâtre de Lorient puis à la scène nationale
de Forbach, elle est l’auteur de mises en scène en France et à l’étranger très remarquées : d’abord le
Décaméron d’après Boccace (2000-2001) créé à Lorient, puis à Palerme et repris dans le cadre du Festival
d’Automne à Paris, O adversario d’après le livre d’Emmanuel Carrère (Sao Paulo, 2002), puis Robinson,
Voyage au pays de Nulle Part d’après Defoe (2003), Ajax de Sophocle (2005), Une Soirée chez les Fox
(écriture et mise en scène, 2006), Amor ! ou les Cid de Corneille (2007, repris en 2008).
En 2009, elle créera Amphitryon de Molière au Théâtre de la Ville à Paris.
Au sein de sa compagnie La Ricotta, plusieurs artistes se trouvent régulièrement réunis dont le plasticien
et scénographe Stéphane Pauvret qui crée toutes les scénographies et devient un collaborateur artistique
privilégié, Christian Dubet pour les lumières, Jean-Damien Ratel pour le son, et Laurence Chalou pour les
costumes. Ainsi, se forme une véritable équipe de création artistique qui renouvelle un goût prononcé
pour l’aventure collective propre à l’esprit de la Ricotta.
Parallèlement à ses activités dans le théâtre, Bérangère Jannelle associe aussi depuis quelques années son
travail théâtral à un travail filmique. Après la réalisation de plusieurs films courts, elle est lauréate de la
Villa Medicis Hors-les-Murs et réalise au Brésil en 2006 avec Stéphane Pauvret son premier long métrage
Sans-Terre avec le soutien du CNC, de Morgane Production et de la chaîne Voyage.
Par ailleurs, Bérangère Jannelle apprend la musique dès son plus jeune âge où elle se forme au solfège, au
piano, et à la flûte traversière et développe une pratique qui s’interrompt au moment de ses débuts dans le
théâtre… Aujourd’hui, de cette passion pour le théâtre et la musique naît La Périchole d’Offenbach créée à
l’Opéra de Lille avec laquelle elle signe sa première mise en scène d’opéra.
OPERA DE LILLE 2008/2009
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LA PÉRICHOLE /// JACQUES OFFENBACH
Stéphanie d'Oustrac mezzo-soprano (La Périchole)
—
Née à Rennes, Stéphanie d'Oustrac étudie le chant au CNSM de Lyon, où elle obtient le premier prix en
1998. Dans le cadre de sa formation, elle a l'occasion d'aborder différents opéras comme L'enfant et les
Sortilèges de Ravel, Didon et Énée de Purcell, Une Éducation manquée de Chabrier, des oratorios dans
La Création de Haydn et La Passion selon Saint Matthieu de Bach. Début 2000, Stéphanie d'Oustrac
participe à la tournée de la trilogie des opéras de Monteverdi dirigée par Jean-Claude Malgoire, elle
incarne par la suite Zerline dans Don Giovanni à Rennes et à Tours, avant de retrouver William Christie
au Festival d'Aix-en-Provence, pour Il Ritorno d'Ulisse in patria de Monteverdi. Stéphanie d'Oustrac
interprète également Cherubino dans Les Noces de Figaro à Saint-Etienne, Mercédès dans Carmen à
l’Opéra de Paris, le rôle-titre de La Périchole à l’Opéra de Marseille, à Nancy et à Caen ainsi que le rôle de
Nicklausse dans Les Contes d’Hoffmann à Lausanne.
En 2003, elle chante le rôle d’Ascagne dans Les Troyens de Berlioz au Théâtre du Châtelet. Elle participe
à La Belle Hélène (Oreste), elle aborde le rôle-titre de Médée de Charpentier à Metz, Lyon et Versailles
et reprend le rôle-titre de La Périchole à Montpellier. Elle chante également La Clémence de Titus au
Festival d’Aix-en-Provence, à l’Opéra de Baden-Baden et au Grand Théâtre du Luxembourg,
Don Giovanni, Phaedra dans Didon et Enée à l’Opéra de Marseille et Argie (Les Paladins) à Athènes, au
Théâtre du Châtelet, au Barbican de Londres, à Shangai et au Japon. En concert, Stéphanie d'Oustrac a
notamment interprété le Requiem de Franz von Suppé à l'Auditorium Maurice Ravel de Lyon, Les Nuits
d'été de Berlioz au Festival de Deauville et se produit dans de nombreux récitals de lieder et mélodies en
France et à l'étranger.
Stéphanie d'Oustrac vient de participer à une série de concerts à la Philharmonique de Berlin avec les Arts
Florissants, au Requiem de Mozart dirigé par Myung-whun Chung au Festival de St-Denis et aux Nuits
d’été avec l’Orchestre National de Lyon. Citons également parmi ses engagements récents ou à venir :
Lazuli (L’Étoile de Chabrier) à l’Opéra Comique, Sesto (Giulio Cesare) à l’Opéra de Marseille et l’Opéra de
Caen et au Festival de Glyndebourne, Cornelia (Giulio Cesare) à l’Opéra de Lausanne, le rôle-titre
d’Armide de Charpentier au Théâtre des Champs Elysées, le rôle-titre de Carmen à l’Opéra de Lille ainsi
que de nombreux concerts… En 2001, Stéphanie d'Oustrac a remporté le concours des Radios
Francophones et a été nommée «révélation de l’année» aux Victoires de la Musique 2002. Elle vient
d’enregistrer pour le label Eloquentia, le Stabat Mater de Pergolèse sous la direction d’Antonio Florio.
Martial Defontaine ténor (Piquillo)
—
À la fin de ses études supérieures de droit, Martial Defontaine entre au Studio Versailles Opéra où il
travaille sous la direction de René Jacobs et Marc Minkowski. Il se perfectionne au Conservatoire de Paris
avec Rachel Yakar puis devient élève de Gian Franco Brizio en Italie. Après avoir débuté dans le rôle de
Jason dans Médée de Charpentier et s'être produit dans des œuvres classiques comme Zémyre et Azor
(Azor) et L'Amant Jaloux (Florival) de Grétry, Martial Defontaine interprète les rôles mozartiens de
Ferrando dans Così fan tutte avec l'Orchestre de Bourgogne à l'Opéra d'Angers et Don Ottavio dans Don
Giovanni avec la Grande Écurie et la Chambre du Roy sous la direction de Jean-Claude Malgoire.
Viennent alors les rôles d'Almaviva dans Le Barbier de Séville et d'Ernesto dans Don Pasquale. L'Opéra
de Besançon l'accueille ensuite pour le rôle de Lindbergh dans Le Vol de Lindbergh de Kurt Weill mis en
scène par Charlotte Nessy, avec laquelle il interprètera le Prince Caprice dans Le Voyage dans la Lune
d'Offenbach. A l'Opéra de Monte-Carlo, il participe à la création d’Une Saison en Enfer sous la direction
de Mark Foster. Parallèlement, Martial Defontaine se produit dans de nombreux oratorios et concerts :
La Passion selon Saint Matthieu (l’Évangéliste), Le Messie (Haendel) à l'Opéra du Caire, Les Saisons
(Haydn), Le Requiem (Mozart) avec l'Orchestre de Chambre de Toulouse… Martial Defontaine a
enregistré des oeuvres de Lili Boulanger avec l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg et un récital de
mélodies de Georges Auric accompagné d'Alain Jacquon au piano. On l’a également entendu dans
Gontran des Mousquetaires au couvent de Varney, dans La Veuve Joyeuse au Capitole de Toulouse et
Avignon, La Vie Parisienne (Gardefeu) à l’Opéra Comique, en tournée à l’Opéra de Washington, Les
Contes d’Hoffmann à Bercy, La Flûte enchantée (Tamino) et Dialogues des Carmélites à Dijon...
Plus récemment, Martial Defontaine chante La Veuve Joyeuse (Coutançon) à l’Opéra Comique, Le Voyage
à Reims à Monte Carlo, La Vie parisienne à l’Opéra de Lausanne, Turandot (Pong) à l’Opéra de Marseille.
Parmi ses futurs engagements signalons: le Chevalier de la Force dans Dialogues des Carmélites à Anvers,
La Flûte enchantée (le premier Homme d’Armes) au Grand Théâtre de Genève.
OPERA DE LILLE 2008/2009
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LA PÉRICHOLE /// JACQUES OFFENBACH
Franck Leguérinel baryton (Don Andres de Ribeira)
—
Après des études supérieures d’histoire, Franck Leguérinel opte pour la musique en entrant au
conservatoire de Nantes, sa ville natale. Il y obtient trois premiers prix (chant, art lyrique, formation
musicale) et les diplômes d’harmonie et de musique de chambre. Il poursuit ses études au Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, avec Peter Gottlieb, Michel Roux et Jean-Christophe
Benoit, puis à l’Ecole d’Art lyrique de l’Opéra de Paris, dans la classe de Denise Dupleix. Il débute à
l’Opéra de Nantes en 1991 dans La Finta Giardiniera de Mozart et chante depuis sur les scènes françaises
les grands rôles mozartiens et belcantistes : Papageno, Figaro et le Comte, Don Giovanni, Don Profondo
dans Le Voyage à Reims, les rôles-titres de Don Pasquale et de Viva la Mamma de Donizetti.
Franck Leguérinel est aussi l’invité des Chorégies d’Orange, du Festival de Salzbourg, du festival de
Verbier, du Haendel Festival de Halle et de l’Opéra des Flandres. Il chante Les Joyeuses Commères de
Windsor à l’Opéra de Nantes-Angers et La Grande Duchesse à Grenoble, au Théâtre du Châtelet, plus
récemment Le Roi Malgré Lui (Laski) à l’Opéra de Lyon, L’Italienne à Alger (Mustapha) à l’Opéra de
Montpellier et à l’Opéra de Massy… Parallèlement, il mène une importante carrière de concertiste et de
récitaliste, particulièrement axée sur le répertoire français : récemment, il a chanté le rôle de Joseph dans
L’Enfance du Christ de Berlioz sous la direction de John Nelson à Notre-Dame de Paris. Il enregistre pour
Arion un programme de musique française avec Irène Aïtoff au piano, un disque Chabrier avec Françoise
Tillard, Timpani et participe chez Naxos à l’intégrale de la musique de chambre de Poulenc sous la
direction artistique d’Alexandre Tharaud. Dans le domaine de l’opéra, sa discographie comprend entre
autres les enregistrements de Carmen (direction Alain Lombard) et de Lakmé (direction Michel Plasson).
Christian Tréguier baryton (Le Comte Miguel de Panatellas)
—
Élève d’Irène Joachim et de Xavier Depraz, Christian Tréguier s’ouvre dès ses débuts à un répertoire très
éclectique, du grégorien à la musique contemporaine. Il est l’interprète de nombreuses créations dont
L’Homme aux Loups d’Aperghis, Les Liaisons dangereuses de C. Prey (Valmont), Prova d’orchestra de
Battistelli, Médée de M. Reverdy et Le Dernier Jour de Socrate de G. Finzi. Sous la direction de
Jean-Claude Malgoire, William Christie, Philippe Herreweghe, il aborde le répertoire baroque à la scène et
en concert.
Christian Tréguier chante les grands rôles du répertoire : Scarpia, Méphistophélès, Frère Laurent, Basilio.
Il interprète également le Marquis de la Force (Dialogues des Carmélites) à Bonn, Séville, à la Scala de
Milan sous la direction de Riccardo Muti et à l’Opéra de Flandres, le Comte des Grieux (Manon) à l’Opéra
Royal de Wallonie et à Avignon ainsi que Brétigny à Monte-Carlo et à l’Opéra National de Paris, Arkel
(Pelléas et Mélisande) à la Scala de Milan, à l’Opéra Comique, au Festival de Glyndebourne, Séville et
Anvers, Golaud (Pelléas et Mélisande) à Maastricht, Hérode (L’Enfance du Christ) à l’Accademia Santa
Cecilia de Rome, le Commandeur (Don Giovanni) à Saint-Etienne, le Bailli (Werther) à Bordeaux, Crespel
(Les Contes d’Hoffmann) au Teatro Real de Madrid et tout récemment au Capitole de Toulouse (Crespel et
Luther). Après une tournée au Japon en 2008 et un passage à l’Opéra de Lille (Les Noces de Figaro), nous
pourrons l’entendre en 2009 dans Roméo et Juliette (Frère Laurent) à Saint-Etienne, dans Werther ainsi
que dans Tosca à l’Opéra National de Paris. Christian Tréguier a enseigné de nombreuses années au
Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris.
Mathias Vidal ténor (Don Pedro de Hinoyosa)
—
Après avoir obtenu une licence de musicologie en 1999 à l'Université de Nice, Mathias Vidal étudie le
chant au CNSM de Paris dont il sort diplômé en 2003. Cette même année, il est lauréat du 17ème
Concours International de Chant de Clermont-Ferrand dédié à la musique sacrée et de l'audition annuelle
du Centre Français de Promotion Lyrique. En 2007, il est révélation classique de l’Adami. Dès 1998, il
interprète Frantz et Nathanël dans Les Contes d'Hoffmann d'Offenbach au Festival Opus de Gattières.
Au CNSM de Paris, il est Arnalta dans Le Couronnement de Poppée de Monteverdi dirigé par Emmanuelle
Haïm, le Pêcheur dans Le Rossignol de Stravinsky, Damon dans Acis & Galatea de Haendel. Depuis, il
interprète des rôles aussi bien contemporains que baroques comme le Chevalier de la Force et l'Aumônier
dans Dialogues des Carmélites de Poulenc à Budapest sous la direction de Pascal Rophé et Fairy Queen
de Purcell à l'Opéra de Rouen.
OPERA DE LILLE 2008/2009
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LA PÉRICHOLE /// JACQUES OFFENBACH
Il participe à plusieurs ensembles comme Les Jeunes Solistes de Rachid Safir, Les Solistes de Lyon de
Bernard Tétu, Les Paladins de Jérôme Corréas... En concert, il chante notamment L’Homme et son désir
de Milhaud avec l’Orchestre national de Lille dirigé par Jean-Claude Casadesus, la Brockes Passion de
Haendel dirigée par Jean-Claude Malgoire, le Requiem de Mozart ainsi que des airs d’opéras baroques
italiens au festival d’Athènes...
Mathias Vidal est régulièrement invité dans des festivals internationaux comme Musikfestival im
Chiemgau en Allemagne, dans lequel il a chanté Pedrillo dans L'Enlèvement au Sérail de Mozart, Beppe
dans I Paggliacci de Leoncavallo. Il chante dans Noë de Bizet, Haÿdée d’Auber, les Caprices de Marianne
de Sauguet au Théâtre Impérial de Compiègne. Après avoir effectué des tournées de concerts en octobre et
novembre 2007 de Motets et musique sacrée baroque avec différents ensembles baroques dont le Ricercar
Consort de Philippe Pierlot, Le Concert Spirituel d’Hervé Niquet dans plusieurs villes de France dont Paris
(au Théâtre des Champs-Élysées) et à Versailles, Mathias a gravé un enregistrement du Pygmalion de
Rameau à New York. Il est pendant l'hiver 2007 Cecco dans une nouvelle production d’Il Mondo della
Luna de Haydn à Rennes, Nantes, Angers et au Grand Théâtre de Luxembourg, une production qui sera
aussi reprise en 2009. Mathias Vidal est récipiendaire du Prix de la Révélation de l'Adami 2007.
Karine Godefroy soprano (Guadalena, Manuelita)
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Après une Maîtrise de Lettres Modernes à La Sorbonne, Karine Godefroy, soprano lyrique, entre, dotée
d’une bourse, à la Guildhall School of Music à Londres d’où elle sort diplômée en 2000. Récompensée
d’un Premier Prix de Chant de la Ville de Paris et d’un Prix de Chant Baroque, elle se perfectionne auprès
de C. Ludwig, F. Pol-let, G. Johnson, B. Bonney, G. Bacquier... Elle étudie le Lied et la mélodie avec
F. Tillard et chante en choeur sous la direction de Sir C. Davis, M. Minkowski, L. Equilbey et
P. Herreweghe avant de devenir soliste professionnelle. En 2001 Karine Godefroy est invitée à Rome pour
rejoindre la Troupe Laboratorio dei Voci durant six mois, elle participe ensuite à l’Académie Européenne
d’Aix-en-Provence où elle donne notamment des récitals accompagnée par J. F. Ballèvre et
N. de Figuerreido. Elle fait ses débuts dans le rôle de Rosine dans Le Barbier de Séville puis interprète
Hélène dans La Belle Hélène et Gianetta dans L’Elisir d’Amore.
Suivent des rôles de caractère comme Jacqueline dans Le Médecin Malgré Lui de Gounod, Armelinde
dans Cendrillon ou Lot-ché dans Docteur Ox d’Offenbach au théâtre de l’Athénée. Récemment elle était
Siebel dans Faust de Gounod à l’Opéra de Nice et fut très remarquée dans L’Enfant et les Sortilèges de
Ravel avec Angers-Nantes Opéra. Passionnée de musique ancienne, elle fut soliste au sein des Demoiselles
de Saint-Cyr et donna des concerts avec l’Écurie et la Chambre du Roy (J.C. Malgoire). Karine Godefroy
est régulièrement invitée à enregistrer ou à interpréter des oeuvres contemporaines. Elle aborde ce
répertoire avec beaucoup d’enthousiasme et de curiosité : Récital G. Pesson et A. Webern à la Péniche
Opéra avec l’ensemble Cairn, enregistrement des Mélodies Pornophoniques d’O. Penard pour les éditions
Jobert, rôle de l’Ogresse dans Pollicino de W. Henze. Elle reprendra prochainement le rôle d’Hélène en
tournée en France, en Angleterre et en Suisse avec la compagnie Diva Opera. En 2009 Karine chantera
dans Les Saltimbanques à l’Opéra de Metz et La Symphonie du Jaguar de Thierry Pécou.
Cécile Galois soprano (Berginella, Ninetta)
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Après un premier prix au Conservatoire National Supérieur de musique et de danse de Paris, Cécile Galois
entre à l’École d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris, dans la classe de Denise Dupleix. Pendant trois ans, elle
chante au Palais Garnier et à l’Opéra Comique dans de nombreux spectacles. Elle se produit ensuite sur
les plus grandes scènes françaises : Toulouse, Bordeaux, Marseille, Lille, Nantes, Metz, etc... dans des
ouvrages tels que : la Flûte enchantée, Così fan tutte, Les Noces de Figaro, Macbeth, Mireille, Manon,
Lakmé, etc.... Elle joue dans des mises en scène de Jean-Claude Auvray, Pier Luigi Pizzi, Peter Busse,
Nicolas Joel... et sous la direction de chefs d’orchestre tels que Myung Wung Chung, Pierre Dervaux,
Mauricio Arena, Michel Plasson, Charles Dutoit.... Cécile Galois se consacre également à l’Opérette :
La Veuve joyeuse, La Mascotte, La Grande Duchesse de Gérolstein, Les Mousquetaires au Couvent....
Parmi ses dernières productions, citons : L’Affaire Macropoulos, Lulu, Peter Grimmes,
OPERA DE LILLE 2008/2009
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LA PÉRICHOLE /// JACQUES OFFENBACH
Le Crépuscule des Dieux, Elektra, Le Chevalier à la rose, Le Barbier de Séville... C’est dans le rôle-titre de
Mavrà de Stravinsky qu’elle fait ses débuts à Grenade en Espagne et dans la Belle Hélène à Palerme sur la
scène du Politeama Teatro en Sicile ; rôle qu’elle reprendra en 2006 à l’Opéra de Toulon Provence
Méditérranée. En 2006 et 2007 elle joue à l’Opéra de Nantes-Angers dans Jenufa, à l’Opéra Royal de
Liège en Belgique dans Le Tour d’écrou et au Capitole de Toulouse, pour la création du Faust de Fénelon.
En 2007 et 2008, elle joue dans La Traviata à l’Opéra de Toulon, dans Le Barbier de Séville à Avignon et
se trouve à Marseille pour Manon.
Julie Pasturaud mezzo-soprano (Mastrilla, Brambilla)
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Julie Pasturaud est née à Bordeaux. En 1998 après des études de droit et d’histoire de l’Art, elle poursuit
ses études de chant à la prestigieuse Guildhall School of Music and Drama de Londres. Après l’obtention
d’un Master en musique et un perfectionnement en classe d’opéra, elle est choisie pour être membre de
l’Opéra Studio où elle étudie avec Rudolf Piernay. En janvier 2003 elle arrive finaliste du Maggie Teyte
Prize à Covent Garden et en juin elle est lauréate du Richard Tauber Prize à Wigmore Hall. Boursière du
Ministère des Affaires Étrangères ainsi que lauréate du Wessex Award Glyndebourne Association 2006,
ses engagements incluent Speranza dans L’Orfeo de Monteverdi à l’Opéra National de Lyon sous la
baguette de Philippe Pickett en 2004 ainsi que le rôle-titre du Viol de Lucrèce de Britten orchestré par
Peter Robinson au Barbican Center de Londres en juin 2004. En 2006 elle joue la doublure de Rosine
dans les Fiançailles au Couvent de Prokofiev, d’Hippolyta dans Le Songe d’une Nuit d’été de Britten et de
Mrs Grose dans Le Tour d’écrou de Britten lors de la tournée 2006 et lors du festival 2007.
Julie Pasturaud a fait ses débuts à Glyndebourne et au Royal Albert Hall dans le rôle de Dama dans
Macbeth dirigé par Vladimir Jurowski pour le Festival de Glyndebourne 2007. En 2008 et 2009 elle
travaille avec Les Arts Florissants, William Christie, le Concert d’Astrée, Emmanuelle Haïm, Accentus,
Laurence Equilbey. Elle joue Mercedes dans Carmen pour le Glyndebourne Touring Opera en septembre
2008, Laura dans Iolanta de Tchaïkovski au Royal Festival Hall London dirigé par Jurowski en octobre
2008, Geneviève dans Pelléas et Mélisande au Sadler’s Wells Theatre en novembre 2008.
Orchestre national de Lille région Nord-Pas de Calais
Direction Jean-Claude Casadesus
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Créé en 1976 grâce à la volonté de la Région Nord-Pas de Calais et l’appui de l’État, l’Orchestre national de
Lille s’est doté d’un projet artistique ambitieux initié par Jean-Claude Casadesus en direction de tous les
publics : diffusion du répertoire, création contemporaine notamment grâce aux résidences de
compositeurs dont celle de Bruno Mantovani qui débute cette saison, promotion des jeunes talents,
activités pédagogiques et actions envers le jeune public.
À l’invitation de son directeur, chefs et solistes internationaux s’unissent ainsi à l’Orchestre national de
Lille pour, selon sa formule, “porter la musique partout où elle peut être reçue”.
En France, à l’étranger ou naturellement au cœur de près de deux cents communes de la région Nord-Pas
de Calais qu’il irrigue musicalement dans une démarche exemplaire de décentralisation, l’Orchestre
national de Lille s’est ainsi imposé en trente ans comme un véritable ambassadeur de sa région et de la
culture française au fil de quatre continents et plus de trente pays. Après la Chine en 2007 et le Maroc en
2008 où ils ont reçu des accueils triomphaux, l’O.N.L. et Jean-Claude Casadesus sont notamment invités à
se produire durant les prochains mois en Belgique, en Allemagne, aux Welsh Proms à Cardiff et au Royal
Concertgebouw d’Amsterdam.
L’Orchestre national de Lille développe par ailleurs une présence régulière à la radio et à la télévision ainsi
qu’une politique discographique dynamique illustrée, entre autres, par des nouveautés parmi lesquelles
une monographie dédiée à Thierry Escaich - compositeur en résidence de 2003 à 2005 (Choc de l’Année
du Monde de la musique en 2007) et un second disque consacré à Canteloube (Orphée d’Or de l’Académie
du disque lyrique, Prix SACD du meilleur enregistrement d’un compositeur français) paru après le
premier volume (meilleure vente mondiale du label Naxos en 2005) sous la direction de Jean-Claude
Casadesus et avec déjà Véronique Gens.