Famille Ségur
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Famille Ségur
Famille Ségur-Cabanac Famille dont l’ancêtre le plus ancien est Raymond de Ségur (Ségur en Rozan), chevalier né en 1200. C’est l’un de ses descendants, Joachim de Ségur, seigneur de la baronnie de Marcillac en Aveyron (1520-1572) qui unit les deux familles en épousant le 1er mars 1546 Catherine Brun du Puch, fille de Jean Brun, qui rendit hommage à François 1 er en 1541 pour la maison du Grand-Puch, le château de Cabanac dit du Puch et la maison d’Olivier dont il fut seigneur de 1537 à 1541 (né en 1496) et de Souveraine Olivier. Ces derniers s’étaient mariés en 1525. Souveraine d’Ollivier était la fille d’Arthur seigneur d’Olivier, écuyer, seigneur de Cabanac. Né en 1475, sous-maire de Bordeaux, il avait épousé Jehanne du Grand-Puch en 1504 (fille aînée et héritière de Jean du Puch, seigneur du Grand-Puch, né en 1454). Il était encore seigneur de Cabanac en 1530-1539. C’est lui qui en septembre 1520 fit édifier le château Olivier à Léognan où la seigneurie d’Olivey existe depuis le XIIème siècle. Un arrêt du Parlement de Bordeaux rendu en 1569 contre les principaux Huguenots de son ressort, mentionne Joachim de Ségur puisqu’il se signala parmi les chefs protestants dans la première guerre civile (1562-1563). D’ailleurs, en 1545, c’est en faisant valoir l’état hérétique protestant de Joachim de Ségur et son frère Bérard de Ségur, que les habitants de Cabanac purent obtenir un petit fief dit « le Comtau de Cabanac », enclavé dans la seigneurie. Ce fief sera finalement confirmé contre les habitants, tant par arrêt exprès du Parlement que par l’édit de pacification de 1570 (édit de Saint-Germain), en faveur de la maison de Ségur. Joachim de Ségur et Catherine Brun du Puch ont donné naissance à Pierre de Ségur, chevalier, vicomte de Cabanac, seigneur de Blanquefargue et Grand-Puch (1554-1593) qui épouse Françoise de Feydeau (fille du Président en la Chambre de Nérac) le 30 avril 1585. D’où : Bérard de Ségur, vicomte de Cabanac, Saint-Germain-du-Petit-Puch et Blanquefargue (1584-1629) qui épouse Esther de Polignac le 25 décembre 1614. Il était certainement protestant vu son alliance avec le de Polignac ou celle de son fils avec les du Vivant. D’où : Léonard de Ségur, vicomte de Cabanac, seigneur de Grand-Puch, Blanquefort et de La Taste (1620-1682) qui épouse Jeanne de Vivans de Nouaillac le 14 avril 1643. D’où : Henry de Ségur, vicomte de Cabanac, baron de Belfort (1654 / après 1736), sousmaire de Bordeaux, qui épouse Marie de Gillet le 7 janvier 1680 à Bordeaux. D’où : Joseph de Ségur, chevalier, vicomte de Cabanac (4 novembre 1684 à Cabanac / 28 juillet 1755 à Bordeaux, inhumé le 5 janvier 1756 à Cabanac), lieutenant de maire à Bordeaux, qui épouse Catherine d’Arrérac le 21 octobre 1706. D’où : Joseph, comte de Ségur, vicomte de Cabanac, baron d’Arsac et Belfort (9 juillet 1711 à Saint-André / 29 mai 1790 à Bordeaux), officier de cavalerie, lieutenant général des armées du roi et lieutenant du maire de la Ville de Bordeaux, qui épouse Jeanne-Henriette Le Maistre le 13 juin 1741. Dans les années 1760, il rend hommage pour la tour noble d’Eyquem, autrement de Montaigne, dans la ville de Bordeaux, sur le ruisseau des Anguilles ou du Peugue, autrement du Pont-Saint-Jean. D’où : Joseph Marie de Ségur-Cabanac, vicomte de Cabanac (5 février 1744 / 27 août 1815), capitaine des gendarmes de la garde, maréchal des camps et armées, qui épouse Catherine de Basterot le 23 mai 1770 à Bordeaux. C’est lui qui acheta les parcelles du Château Ségur de Cabanac, cru bourgeois de Saint-Estèphe. D’où : 1) Henri Gabriel de Ségur-Cabanac (1775-1848) 2) Hermine de Ségur-Cabanac (1781 / 4 juin 1855) qui épouse Jean-Baptiste Cyprien, vicomte de Verthamont en décembre 1803, à Saint-Estèphe. D’où : Eudoxie de Verthamont (2 juillet 1806 à Bordeaux / 8 septembre 1865 à Beauséjour, Gironde-sur-Dropt, inhumée en septembre 1865 dans l’église de Marcellus) qui épouse Eugène, vicomte de Martin du Tyrac en 1830. A Saint-Germain-du-Puch : Le Grand-Puch : Château du Grand-Puch Grâce à des fouilles effectuées en 1980, l’emplacement d’une villa du IVème siècle est attesté par la découverte d’une mosaïque. La famille du Puch est implantée dans la commune depuis le XIIIème siècle. Château de plaine dont la construction résulte de l’insécurité qui régna dès la décennie qui précéda la Guerre de Cent Ans. Le 16 juillet 1330, le noble homme Elie du Puch est autorisé par Edouard III à faire construire une forteresse. Il meurt peu après et l’autorisation royale est renouvelée le 16 juin 1331 à son successeur Raymond. Mais c’est finalement Gaillard du Puch, à l’issue d’une troisième autorisation accordée en 1348, qui construira cette maison forte avec tourelles, chemin de ronde et large fossé profond qui l’entoure. Le Petit-Puch : village avec son château. Par lettres patentes de 1337, Edouard III d’Angleterre concéda à Raymond du Puch « droit de haute et basse justice » sur ses domaines d’Entre-Deux-Mers. Pillé un siècle plus tard, il fut reconstruit en l’état actuel par Guillaume de Buysson, procureur au Parlement de Bordeaux, qui en rendit hommage en 1541 au roi de Navarre. Par succession, il appartint à la famille de Ségur, puis au colonel Jean-Baptiste du Barry, beau-frère de Mme Barry, courtisane de Louis XV. Autres éléments historiques : 1693 : confirmation pour Henri de Ségur, vicomte de Cabanac, d’un petit fief dit « le Comtau de Cabanac », enclavé dans la seigneurie. Il avait été donné à hommage lège en 1454 par le roi Charles VII à Peyrot de Lescun, seigneur de la terre, puis contesté sans succès par les habitants à Artus d’Olivier, seigneur en 1530, obtenu cependant par eux en 1545 pendant les troubles, en faisant valoir l’état hérétiques protestants de Bérard et Joachim de Ségur, lors possesseurs de ce morceau de terre, et enfin confirmé contre les habitants tant par arrêt exprès du Parlement que par l’édit de pacification de 1570 en faveur de la maison de Ségur. Sur nouvelle revendication, cette enclave est décidément attribuée à la seigneurie de Cabanac. 1736 : requête d’Henri de Ségur, vicomte de Cabanac, baron de Belfort, sous-maire de Bordeaux, à l’effet d’obtenir « une expédition d’un titre qui est dans les archives du Bureau au livre vert coté F, au folio 92 recto et verso, et finit au feuillet 93 recto ». 1 décembre 1760 : 60 livres aux musiciens étrangers qui ont chanté et joué au motet de la réception de Monsieur de Ségur Cabanac, lieutenant du maire. 1762-1768 : Joseph de Ségur, comte de Cabanac, baron d’Arsac, rend hommage pour la tour noble d’Eyquem, autrement de Montaigne, dans la ville de Bordeaux, sur le ruisseau des Anguilles ou du Peugue, autrement du Pont-Saint-Jean. 23 mai 1780 : vente d’un terrain « destiné pour le cimetière de… Saint-Christophe » à Joseph de Ségur, vicomte de Cabanac, baron d’Arsac, etc., grand syndic de ladite paroisse. Bibliographie : MERIC, Jean-Pierre : De Ségur à Phélan : histoire d’un vignoble du Médoc, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, 2007. Sitographie : http://genealogiequebec.info/testphp/info.php?no=173444 « Le Château » : Le premier château a été détruit, remplacé d’abord par une maison basse construite par les Lur-Saluces, puis une grande villa. Les Lur-Saluces étaient parents avec les de Ségur. Henri Gabriel et Hermine de Ségur-Cabanac étaient en effet cousins de la marquise de LurSaluces par la branche maternelle des de Basterot. Marie Geneviève Françoise Joséphine Thérèse de Filhot (1788-1815) épouse Antoine Marie Henri Amédée, marquis de Lur-Saluces (10 juillet 1786-12 juillet 1823) le 12 septembre 1807. D’où : Romain Bertrand, marquis de Lur-Saluces (19 août 1810-7 mai 1867), pair de France en 1827, qui épouse Catherine Thérèse Victoire de Chastellux (1816-1890) le 1 er juin 1835. D’où : Amédée, Eugène, Louis, Marquis de Lur-Saluces et Marquis d’Yquem : né le 5 juillet 1839 à Commarin (Côte-d’Or), mort le 2 octobre 1894 à Sauternes (Gironde). Représentant à l’Assemblée Nationale de 1871 à 1876. Député de la Gironde de 1889 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 202). Candidat conservateur révisionniste en 1889 dans la circonscription de Bazas, il fut élu le 22 septembre, par 7200 voix contre 5710 à son concurrent, Alfred Laroze, député sortant républicain, et 1407 accordées à Dupart, boulangiste, sur 14414 votants. Membre de diverses commissions parlementaires, il déposa une proposition de loi tendant à améliorer le sort des incendiés dans les landes de la Gironde. Il ne fut pas réélu aux élections de 1893, n’obtenant que 5919 voix contre 7648 à Constant, républicain. Il épousa le 28 avril 1870 Anne Marie Mélanie de Clermont-Tonnerre (1847-1894), sans postérité. Un passé industriel : - Briqueterie Laprébande, à Le Bachot : construite en 1930, elle fonctionnera jusqu’en 1953. Les ateliers vétustes seront alors reconstruits dans le bourg. Il y avait une machine à vapeur, 3 personnes travaillaient à l’usine et 15 ouvriers étaient occupés à l’extraction de la terre. - Usine de menuiserie (caisses et palettes) et exploitation forestière Pierre Goujon, sur la R.D. 116 : construite vers 1920. Détruits en grande partie, car trop vétustes, les premiers ateliers seront remplacés par de nouveaux beaucoup plus vastes, édifiés vers 1950. Le matériel est modernisé. Après un incendie en 1989, un nouvel atelier de fabrication sera reconstruit. Les métiers de scierie fonctionneront jusqu’en 1950 grâce à une machine à vapeur de marque Fargot frères et Cie, 1911. Cet appareil monocylindre horizontal servira ensuite à alimenter un générateur électrique. En 1987, toute l’électricité est achetée à E.D.F. 20 salariés sont employés en 1989. - Usine menuiserie dite usine des Etablissements Cluzant, puis Société Latarm, actuellement usine de meubles Cluzant et Demolin S.A. : créée en 1922 par la famille Cluzant. Reconstruction, en 1923, des parties détruites par un incendie. Restructuration des ateliers en 1928 et création de la Sté Latarm spécialisée dans la fabrication du lattis armé. La production atteint 8 000 m2 par jour. Deux machines à vapeur fournissent l’énergie et l’électricité jusqu’en 1945. A cette date, un transformateur est installé ainsi qu’un second en 1967. L’entreprise prend ensuite l’appellation Cluzant et Demolin. Des agrandissements sont réalisés en 1945 et 1967. L’usine est modernisée et équipée pour produire des parquets et des lambris. A partir de 1975, le site comprend également une unité de fabrication de meubles en kit, qui sont commercialisés sous les marques "Kit-espace", "Latarm" et "Polipin". Ces fabrications se voient décerner la médaille de bronze, du salon Bâtimat de 1975. En 1990, l’usine va se doter d’une machine, unique au monde dans son principe de détection et d’élimination des défauts du pin, avec élimination de ceux-ci par tronçonnage : en continu, une caméra repère les défauts (trous, noeuds etc.), informe le calculateur qui transmet ses ordres à la tronçonneuse. Cette production assistée par ordinateur, offre, outre un gain de productivité certain (140 mètres à la minute), une optimisation dans la sélection des bois. L’entreprise peut désormais se positionner sur le marché du lambris haut-de-gamme et surtout du meuble de qualité en pin massif des Landes. Des filiales ont déjà été créées en Belgique et en Allemagne. Encore en place : 2 machines à vapeur de marques Larbodière et Cie, Aubervilliers (93), et Tosi-Dujardin, Lille (59), 1930 ; 2 alternateurs, l’un de Forges et ateliers de construction électrique, Jeumont (59), l’autre de Cie générale électrique, Nancy (54) ; 1 chaudière tubulaire à foyer Madelain, utilisant la sciure comme combustible et 1 chaudière fonctionnant avec des écorces ; machines à fabriquer l’ancien lattis armé ; machines de scierie et de menuiserie très récentes. 97 personnes depuis 1982. 10 logements d’ouvriers. - Usine de poterie dite poterie Laprébande, à La Garenne : M. Laprébande fait construire une poterie, en 1953. Cet atelier remplace la briqueterie qu’il possède à Le Bachot. Réédifiée après plusieurs incendies, l’usine produit essentiellement des poteries de jardin. Le four fonctionne jusqu’en 1988. Le four était alimenté avec la sciure et les déchets achetés aux scieries voisines. Il y avait 5 employés. - Usine distillerie de résine P. Maydieu, sur la R.D. 219 : construite vers 1900 pour P. Maydieu, cette usine de gemme était spécialisée dans la fabrication des colles pour les usines de papeteries. L’entreprise reste en activité jusque dans les années 1960. Vers 1970, les bâtiments désaffectés sont reconvertis en fabrique d’objets en plastique. De nouveau vacants, les ateliers abritent actuellement la Société Copres qui conditionne de la sciure, vendue comme litière pour les animaux domestiques. Tout l’appareillage de la distillerie a été vendu. 1989 : machines automatiques de dépoussiérage, calibrage et ensachage de la sciure. 1920 : 20 ouvriers. 1989 : 4 salariés. Morts pour la France de Cabanac-et-Villagrains (1914-1918) : BARBE Simon, zouave de 2ème classe au 3ème Bis Bataillon de Zouaves de Marche 11ème Compagnie, matricule n°26571, né le 20 décembre 1894 à Cabanac, décédé le 30 mai 1918 au combat d’Ormes « tué à l’ennemi ». BEDIN Jean, soldat du 2ème classe au 57ème Régiment d’Infanterie, marié, né le 16 août 1881 à Sore (Landes), décédé le 2 octobre 1918 à l’hôpital n°1 de Rouen (76) « des suites de blessures de guerre ». BIGUERIE Jean, caporal au 14ème Régiment d’Infanterie, né le 15 septembre 1886 à Salles, porté disparu le 27 octobre 1916 à Verdun (Meuse). BORDESSOULLES Jean-Louis, soldat de 2ème classe au 175ème Régiment d’Infanterie 10ème Compagnie, matricule n°849, né en 1881, domicilié à Cabanac, décédé le 2 mars 1915 à Sedd El Bahr, en Turquie, « sur le champ de bataille ». CANTEAU Jean, soldat au 221ème Régiment d’Infanterie, marié, né le 1er novembre 1884 à Cabanac, porté disparu le 6 septembre 1914 à Souilly (Meuse) COURBIN Mathieu Marcel, soldat de 2ème classe au 11ème Régiment d’Infanterie, né le 1er février 1891 à Origne, décédé le 22 août 1914 au combat de Bertrix, en Belgique, « tué à l’ennemi ». DAMBON Jean Paul, soldat de 2ème classe au 4ème Régiment de Chasseurs d’Afrique, matricule n°3029, né le 18 novembre 1894 à Cabanac, décédé le 13 janvier 1917 à l’hôpital militaire du Belvédère, à Tunis, de « maladie imputable au service ». DARRICARRERE Bernard, « garçon d’hôtel, en ce moment soldat à la 18ème section des commis & ouvriers », né le 15 novembre 1877 à Saint-Pierre-d’Irube (Basses-Pyrénées), décédé à La Bastide, Cabanac, le 30 septembre 1917. A-t-il été considéré comme « Mort pour la France » ? DESCOUBES Pierre, soldat au 415ème Régiment d’Infanterie, né le 7 novembre 1883 à Cabanac, porté disparu le 15 juillet 1918 à Wez-Prunay (Marne). DUBOS Bastien Joseph, soldat de 2ème classe au 31ème Bataillon de Chasseurs à pied, né le 25 avril 1895 à Cabanac, porté disparu le 25 septembre 1915 à Bois en Hache près d’Angres (Pas-de-Calais). DUBOURDIEU Jean René, soldat de 2ème classe au 126ème Régiment d’Infanterie, matricule n°7020, né le 22 janvier 1895 à Cabanac, décédé le 12 juin 1916 au Bois des Vignes près de Verdun (Meuse) le 12 juin 1916 « sur le champ de bataille ». DUBUN Jean Abel, soldat au 223ème Régiment Territorial d’Infanterie, né le 22 février 1876 à Balizac, cultivateur, marié et 4 enfants, décédé le 12 février 1916 dans la presqu’île de Bislée (Meuse) « par éclat d’obus reçus le matin pendant le bombardement de la tranche de la Courtine ». DUCHAMPS Jean Joseph, canonnier conducteur de 2ème classe au 14ème Régiment d’Artillerie 7ème Batterie, matricule n°4168, né le 9 mars 1893 à Villandraut, décédé le 29 mars 1918 au combat de Montdidier, à Rubescourt (Somme), « des suites de blessures de guerre », inhumé dans le cimetière de Rubescourt. DULOU Jean Louis, soldat au 9ème Régiment d’Infanterie, matricule n°835, né le 26 janvier 1881 à Cabanac, décédé le 1er octobre 1914 à Saint-Jean-sur-Tourbe (Marne) « des suites de blessures de guerre », à l’ambulance 5 du 17ème Corps d’Armée. DULUC Jean Hector, soldat de 2ème classe au 85ème Régiment d’Artillerie lourde 13ème Batterie 7ème Groupe de 155 Ct, matricule n°14169, né le 23 mars 1891 à Cabanac, domicilié à Saint-Morillon, décédé le 15 novembre 1916 à Combles (Somme) « par suite de blessures de guerre ». DULUCQ Antoine Louis, soldat de 2ème classe au 104ème Régiment d’Infanterie 1ère Compagnie, matricule n°9755, né le 2 avril 1894 à Louchats, décédé le 17 novembre 1916 « par suite de blessures reçues aux tranchées devant Douaumont (éclat d’obus à la tête) ». DULUCQ Antoine Marcelin, né le 9 mars 1883 à Sabres (Landes), décédé au Château le 9 novembre 1916 (mention « Mort pour la France » rectifiée par jugement du Tribunal civil de Bordeaux le 1er juillet 1919). DUMALET Martin Fort, soldat de 2ème classe au 11ème Régiment d’Infanterie, né le 4 novembre 1885 à Biganon (Landes), porté disparu le 24 août 1914 à Etain (Meuse). DUPHIL Henri, soldat au 175ème Régiment d’Infanterie, marié, né le 16 juin 1881 à Saucats, porté disparu le 2 mai 1915 à Sedd El Bahr, en Turquie. LACOSTE Michel, soldat de 2ème classe au 57ème Régiment d’Infanterie, né le 17 juin 1890 à Lit-et-Mixe (Landes), décédé de « maladie contractée en captivité » le 8 décembre 1915 à Altengrabow, en Allemagne (ex Prusse). LACROTTE Jean Louis, soldat de 2ème classe au 63ème Bataillon de Chasseurs, né le 31 août 1879 à Cabanac, porté disparu le 14 septembre 1916 à Rancourt (Somme). LALANNE Jean Prosper, soldat de 2ème classe au 3ème Régiment d’Infanterie Coloniale 7ème Compagnie, né le 24 juin 1893 à Labouheyre (Landes), décédé le 8 novembre 1914 à l’hôpital militaire de Sainte-Menehould (Marne). LALANNE Pierre Ferdinand, sergent au 344ème Régiment d’Infanterie, marié, né le 30 mai 1884 à Biganos, porté disparu le 8 août 1916 au Bois Firmin devant Verdun (Meuse). LASSERRE Armand Abel, soldat au 236ème Régiment d’Infanterie, marié, né le 16 août 1874 à Villandraut, porté disparu le 14 octobre 1915 à Tahure (Marne). LATASTE Chéri (1914-1918) ? LUCAT Jean Adrien, soldat au 232ème Régiment d’Artillerie 22ème Batterie 1er Groupe C.R., né le 17 août 1889 à Cabanac, décédé le 13 septembre 1916 à Villagrains « où il bénéficiait d’une permission de détente de 10 jours, des suites d’une grippe infectieuse contractée aux armées ». MANCIET Romain (1914-1918) MORA Basile, soldat de 1ère classe au Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc 4ème Bataillon Colonial 3ème Compagnie, matricule n°04621, né le 25 août 1885 à Bastonnes (Landes), décédé le 26 septembre 1914 « tué à l’ennemi dans les tranchées en avant du village de Brétencourt (Pas-de-Calais) ». RANCINAN Jean Léonce, soldat de 2ème classe au 6ème Régiment d’Infanterie 6ème Compagnie, matricule n°3808, célibataire, né le 25 juin 1891 à Cabanac, décédé le 20 septembre 1914 à la ferme du Temple (Aisne) « au cours du combat ». REYNAUD Gustave Emile, soldat de 2ème classe de réserve au 9ème Régiment d’Infanterie 1ère Compagnie, né le 22 avril 1883 à Paris et domicilié à Villagrains, décédé le 6 janvier 1915 à Saint-Jean-sur-Tourbe (Marne) « des suites de blessures de guerre », à l’ambulance 5. ROUMAZEILLES Etienne Elie, maréchal des logis au 15ème Régiment de Dragons, marié, né le 1er mars 1874 à Hostens, décédé le 22 novembre 1916 à l’hôpital complémentaire n°35 de Bordeaux (141, cours Saint-Jean). SAILLARD Mathieu, soldat de 2ème classe au 3ème Régiment de Zouaves en garnison à Sétif, né le 7 février 1897 à Cabanac, célibataire, décédé le 21 février 1916 à l’hôpital militaire de Sétif, département de Constantine, en Algérie. SENS Jean, soldat au 108ème Régiment d’Infanterie, né le 11 août 1893 à Cabanac, décédé le 13 octobre 1914 à l’hôpital de réserve et inhumé à Sangerhausen, en Allemagne (ex Prusse). TASTE Jean, soldat de 2ème classe au 7ème Régiment de Tirailleurs, né le 21 septembre 1891 à Moustey (Landes), décédé le 1er novembre 1915 à Minaucourt (Marne) « tué à l’ennemi ». TAUZIA Martial Marcel, « embarqué comme matelot canonnier », né le 12 janvier 1898 à Cabanac, célibataire, « disparu dans la perte du navire Barsac le 11 janvier 1918 », vers Barfleur (Manche). Les personnes soulignées ne semblent pas avoir été inscrites sur les monuments. Il faudrait savoir si elles avaient bien obtenu la mention « Mort pour la France » auprès du Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (B.A.V.C.C.) à Caen (Rue Neuve-Bourgl’Abbé 14000. Tél. 02 31 38 45 41). Un total de 35 morts. Les plus jeunes n’avaient que 19 ans et le plus ancien avait 42 ans. Une moyenne de 28 ans. La commémoration du 11 novembre : Le 11 novembre 1918 correspond au jour de la signature de l’armistice par l’Allemagne, qui met fin à la Première Guerre mondiale qui avait commencé en 1914. L’Allemagne restitue alors l’Alsace et la Lorraine à la France. Si le premier anniversaire en 1919 fut discret, c’est sous l’impulsion des groupements d’anciens combattants qu’une cérémonie annuelle est née, devenant rapidement une tradition. Ce jour du souvenir a été institué pour commémorer les sacrifices humains de 9 millions de soldats, dont 1 million 700000 « Morts pour la France ». Toponymie des rues et des lieux-dits (Marie Madeleine Rigal) : Rues de Cabanac-et-Villagrains : Allé de l’Enclos Allée du Bois de Gassies Allée du Gât-Mort Allée du Vieux Moulin Allée le Bois de Bernet Allée le Bois de la Siougue Allée le Bois du martinet Allée le Clos de la Bergerie : il reste encore de nombreuses bergeries. L’activité pastorale était très répandue avant la plantation des pins. Allée des Chardonnerets Allée les Floralies Allée les Mésanges Allée les Pinçons Barde Boirac Cantegrit Canton Chemin de la Pelouse Chemin de la Voile Chemin de Lartigat Chemin de Theous Chemin des Boudigues Chemin des Ecoles Chemin des Sapins Chemin des Vignes Chemin du Pas de Bédic Chemin Poissonnier Impasse du Ruisseau La Borde La Fontaine ferrugineuse La Marche La Tuilerie Lande de Crupillon Langlet Lapujade Le Com Le Pape Le Puch Le Roy Les Jeannots Lot du Vieux Moulin Moureou Peyot Piotte Piron Place de Ségur Place du Général Doyen Place Saint-Martin Poulot Route de l’Entre-deux-Mers Route de la Gemmeyre Route des Graves Route des Lacs Route des Résinniers Route des Tuileries Route du Bazadais Route du Gât-Mort Route du Sauternais Route du Trétin Route du Vieux Bourg Rue de l’Eglise Rue de la Croix Rue de la Fontaine Rue de la Gare Rue des Floralies Rue des Jardins : il y avait beaucoup de potagers de particuliers. Rue des Mottes Rue du Cam bas Rue du Carbouey Rue du Château Rue du Martinet De nombreux mots viennent du gascon : dialecte parlé en Gascogne, située entre la Garonne et les Pyrénées. Les villages qui ont connu le passage du « f » latin au « h » (voir www.gasconha.com). Des zones défrichées : - Du gascon artiga, terrain défriché : Lande des Artigoles et du Terrey des Anes, Les Artigues - Terre Neuve - Du verbe treitinar ou treitejar, signifiant défricher : Le Trétin Des zones plantées en pins au XIXème siècle : - L’arbre du pin : Devant le Pin, A la Palanque du Pin, Aux Pins, Rue du Pignadey (pignada) - Le métier de gemmeur : La Gemmeyre. La flore : - Du celte verne, aulne : A Bernacaille, Capule de Bernet - L’ajonc : Le Jauga, Jaugas, Lande du Jaugas - Buisson : La Matte - Braque, herbe vigoureuse en gascon : Labraque - Taillis : Broustey de Bouet La nature des sols : - La lande, du celte landa signifiant terre inculte : Lande de Piotte, Lande de la Borde, Lande de Massaigne, Lande des Artigoles, Lande de Captieux, Lande de Crupillon, Lande de Saucats, Lande des Abeilles, Lande de Mauréou, Lande du Puch ; Au Lane, La Lane - Les près : Pradot, Grand Pré L’agriculture : - La viticulture : La Vignasse - Pommeraie du gascon pomèir, pomme : La Poumeyre - Châtaigne du gascon castanha : Castagnet - Les ruches : Lande des Abeilles - L’élevage des landes : Devant Crabemorte (du latin capra, chèvre) Lieu surélevé : - Du latin podium signifiant monticule, éminence : Lande du Puch, Le Puch de la Ratte, Pujeau, Pujeau de l’Ane, Pujeau de la Cabanne, Pujeau-Cournau, Le Bas du Pujeau de la Cabanne, Pièce de Payot, Peychoune - Ancien tumulus gaulois ou tombe néolithique, puis ancienne place forte moyenâgeuse : Aux Mottes ; la motte castrale située au lieu-dit Gassiès. Guillon la décrit ainsi : « une enceinte à peu près carrée, d’environ 500 de tour, flanquée à l’Est et au Sud de deux mottes ou monticules circulaires très bien conservés » en 1869 (p.294). L’une fait 4 m de haut sur 30 m de diamètre au sommet, l’autre 10 m de haut sur 40 m de diamètre à la base et 12 m de diamètre au sommet. Elles étaient entourées de larges fossés comme l’enceinte centrale. « Ces fossés étaient entretenus par une source qui est appelée la Fontaine aux Fées » (en fait les lavandières). Du Xème ou XIème siècle, peut-être que des hangars recouverts en tuiles servaient à s’y abriter… L’hydrologie : - Des noms qui rappellent le ruisseau : Caba Mort, Le Gât-Mort (le Chat mort). - Les sources ou fontaines : A la Fontaine ferrugineuse, Les Hontines (dérivé de hont, du latin fontem) - Les lacs, lagunes (du latin laguna) : Lagune-Longue - L’Aygue Bère - A la Palanque du Pin : du gascon palanca, passerelle - Peut-être venu du gascon brau, bourbier marécageux : Braudiot, Pelous de Braudiot Le minéral : - Le sable : Au Sablot, La Sableyre - Le gravier de la Garonne : La Gravette - La pierre, du latin petra : Pas de la Peyre Les Perreyres, La Peyrotte Les habitations : - Du gascon bordiu, maison dans la lande : La Borde - Cabannes, Pujeau de la Cabane (qui semble donner l’origine au nom même de Cabanac : monticule où sans doute il y eut une habitation rustique) - Gardian = l’endroit où il y avait un gardien ? - Le Compte = lieu où l’on percevait les impôts ? - La Bastide : aucune trace d’ancienne bastide ni de fortification… Appartenance à une personne : Guillemlong, Guilhem-Bacquey Bonhomme Grand Jean Pièce de Francillon (petit François) Padouen de Blancan Les Jeannots : un hameau où il y a eu plusieurs Jean Au Pont de Gaussens, Gaussens Jacquet Le Château : celui des seigneurs de Ségur, vicomtes de Cabanac. Bernet de Bertrand Martinet Louisot Gassies : grande famille de bourgeois en Gironde, affiliés à d’autres illustres familles telles que les de Ram ou les de Makanan. La maison noble de Gassies se trouvait à Latresne. Gaston de Gassies, né vers 1480 et décédé entre 1517 et 1520, a épousé le 25 janvier 1509 Anne de Ségur. Passage historique : - Le Roy : Louis XIV serait passé par là pour se marier à Saint-Jean-de-Luz. - Le Pape : venue de Clément V ? - Souvenir des Sarrasins défaits par Charles Martel, certains s’étant peut-être installés là : Mauréou, Lande de Mauréou pour les Maures ; D’Arabe. La Marche Le Com : jambe Origines non connues encore : La Crique Apyer Le Bachot Le Roudey : du gascon ròda, roue Plaisance Pouquet Les Trembles Centré Pas de Bédic (pas signifie gué) Aux Houmbreys La Chardine Theous Siougue La Blue La Voile Grand Padouen de la Voile Padouen de la Marenne Piquepaille Champ de la Voile Devant Langlet Les Semenans Minge-Gagnat La Combe Lipouzun Crec Hounnelle Labadie L’Aous Caougeys (Aux…) Barras Renardière La Pelouse La Manchette Au Raou Prulier Les 40 Pas Bigorre Boirac Captieux Carbouey Bourut