sur les traces des bâtisseurs - L`Entre-Pont
Transcription
sur les traces des bâtisseurs - L`Entre-Pont
« SUR LES TRACES DES BÂTISSEURS » Mémoire ouvrière / Regards d’artistes Sans la mémoire que serions-nous ? Nous oublierions nos amitiés, nos amours, nos plaisirs, nos affaires Chateaubriand, Mémoires, 1848, tome 1, page 69 PUBLICATION D’UN LIVRE-DVD 3EME PHASE DU PROJET © droits réservés & Robert Matthey L’Entre-Pont 16 rue de Roquebillière – 06300 Nice Tél : 04 93 31 33 72 / Email : [email protected] Site : www.entrepont.net Blog « Sur les traces des bâtisseurs » : http://memoirehallespada.over-blog.com SIRET : 501 308 316 00014 – APE : 9001Z – Licence : 2-1012118 EQUIPE Regard artistique : L’Entre-Pont (Frédéric Alemany, Vanessa Clément, Thierry Hett, Jacques Laurent) Regard historique : Yvan Gastaut Regard photographique : Robert Matthey DVD & graphisme : Jean-Claude Fraicher Coordination : L’Entre-Pont CALENDRIER * été 2008 - automne 2009 (phase 1) : collecte de témoignages d’anciens ouvriers, salariés et dirigeants de l’entreprise Jean Spada, entreprise de travaux publics qui a occupé la halle Spada d’avril 1960 à la fin des années 1990 ponctuée de quatre temps de restitutions publiques (novembre 2008, avril, juin et octobre 2009) et d’une table ronde « La halle Spada, lieu de mémoire de l’immigration à Nice » dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2009 * 6 & 14 avril 2010 (phase 2) : organisation d’un événementiel artistique in situ proposant une visite de la halle ouverte exceptionnellement au public avec une scénographie, une mise en lumière et en son à même de proposer un écrin aux témoignages recueillis, témoignages que se sont réappropriés les artistes, résidents du lieu depuis 2004. Evénementiel précédé d’une journée de tables rondes sur la thématique « Histoire & mémoire du monde du travail à Nice : l’entreprise Jean Spada » en collaboration avec les universités de NiceSophia Antipolis & Aix-Marseille * automne 2010 - hiver 2011 (phase 3) : publication (livre-DVD) mêlant regards d’artistes et parcours historique de l’entreprise et de ses ouvriers SOUTIENS & PARTENAIRES « Sur les traces des bâtisseurs » est soutenu par le projet « Identités, Parcours & Mémoire », protocole commun à la DRAC PACA et à l’Acsé PACA dans le cadre de « 2008, Année européenne du dialogue interculturel ». Avec le soutien du Conseil Régional PACA, de la Ville de Nice et de l’Acsé. En partenariat avec le comité d’entreprise Jean Spada. Avec le soutien amical de Suzanne Nucéra. Recherche de partenaires en cours pour le financement de la phase 3 du projet PREAMBULE Mémoire (n.f.) : activité biologique et psychique qui permet d’emmagasiner, de conserver et de restituer des informations. Elle est considérée comme un lieu abstrait où viennent s’inscrire ces notions et ces faits. On parle également d’« alliage à mémoire de forme » pour les objets qui se comportent comme s’ils se souvenaient des morphologies qui leur ont été imposées à certains instants de leur histoire. Nous avons commencé par emmagasiner des données, des témoignages sur des cartes mémoire, des mémoires externes ou vives… et nous nous sommes aperçus que le bâtiment dans lequel nous créons et travaillons chaque jour, était une sorte d’alliage à mémoire de forme où sont imprimés les moments du passé. Comment, dès lors, vivre avec la mémoire de ce lieu ? Nous ne pouvons pas nous contenter de conserver ces faits et ces notions qui nous traversent. Il nous faut essayer de les restituer en les inscrivant dans un lieu abstrait, sensible et sélectif, celui de notre sensibilité artistique. Nous allons bâtir, à notre façon, la mémoire de ces bâtisseurs qui ont vécu et travaillé ici avant nous et qui ont bâti notre lieu de travail. Peut-être, grâce à ceux qui ont fait « ici et avant » allons-nous mieux comprendre ce que nous faisons « ici et maintenant » ? Vanessa Clément, co-directrice artistique de l’événementiel artistique « Sur les traces des bâtisseurs » PRESENTATION DU PROJET Après plus d’un an de collecte de témoignages auprès d’ouvriers, salariés et dirigeants de l’entreprise Jean Spada, l’Entre-Pont et ses artistes ont proposé, le 14 avril dernier, une visite-spectacle artistique et poétique sur les traces de la mémoire ouvrière de la halle Spada. Aujourd’hui commence donc la troisième phase de « Sur les traces des bâtisseurs », à savoir la réalisation d’un livre-DVD mêlant regards d’artistes et parcours historique de l’entreprise et de ses ouvriers. Après le bilan positif des tables rondes* organisées en 2009 et en 2010, l’Entre-Pont souhaite continuer sa collaboration avec Yvan Gastaut, maître de conférences à l’Université de Nice SophiaAntipolis afin de proposer, parallèlement à une sensibilité artistique, une lecture scientifique des archives collectées (photos, témoignages audiovisuels, lettres, objets etc.) Ainsi une pluralité de points de vue pourra se croiser et permettre l’édition d’une publication originale mêlant regards d’artistes et parcours historique de l’entreprise et de ses ouvriers. * 19 septembre 2009 : « La halle Spada, lieu de mémoire de l’immigration à Nice » dans le cadre de l’opération « 10 lieux, 10 événements » menée par la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration pour les Journées Européennes du Patrimoine * 6 avril 2010 : « Histoire et mémoire du monde du travail à Nice : l’entreprise Jean Spada » en préambule à l’événementiel artistique « Sur les traces des bâtisseurs » (expositions et visite-spectacle de la halle Spada) - 1ère table ronde : « Spada, bâtisseur de la Côte d’Azur » - 2ème table ronde : « Etre ouvrier chez Spada » QUELQUES PISTES DE TRAVAIL Après plusieurs réunions de travail entre les différents protagonistes, plusieurs idées ont été adoptées : * Une direction collégiale pour déterminer les enjeux, le parti pris littéraire et artistique, les thématiques abordées etc. * Le parcours de la visite-spectacle du 14 avril comme trame du livre : chaque tableau créé par les artistes après visionnage des archives recueillies auprès des ouvriers fera l’objet d’un chapitre présentant la démarche des artistes, des extraits de témoignages, des photos et documents d’archives, un focus historique : chapitre « Collectage » chapitre « Jean Spada » chapitre « Carrières » chapitre « Pique et pioche » chapitre « Accidents du travail » chapitre « Immigration » chapitre « Différents corps de métiers au sein de l’entreprise » chapitre « De la montagne à la mer : camions & Riviera » chapitre « Corps & temps » chapitre « Toute une vie de labeur » chapitre « la halle Spada » * Des encarts historiques à même d’illustrer des éléments mis en valeur dans les différents chapitres. Yvan Gastaut sera chargé de rédiger ces encarts. * Un outil multimédia, témoin de la visite-spectacle conçu par les artistes de l’Entre-Pont et des sources d’inspiration qu’ils ont utilisées pour se réapproprier la mémoire ouvrière de la halle, lieu de travail qu’ils fréquentent régulièrement. * Un véritable travail d’édition en partenariat avec une maison d’édition L’ouvrage publié devra être un bel objet à même de mettre en valeur le travail de création graphique réalisé par Jean-Claude Fraicher, les photos d’archives et les traces artistiques de l’événementiel in situ. Des prospections sont en cours auprès d’éditeurs niçois (Serre Editeur, Editions du Ricochet) ou régionaux (Editions de l’Olivier / Marseille, Editions de l’Entretemps / Montpellier). * Un temps fort public autour de la parution du livre « Sur les traces des bâtisseurs » regroupant témoins & artistes ; temps fort qui favorisera des temps de paroles et d'échanges autour du livre et de la mémoire recueillie et transmise. Ce temps fort sera également le moment choisi pour offrir le livre à tous les témoignants sans qui le projet n’aurait pu se faire. L’ENTRE-PONT, LIEU DE CREATION ET RESIDENCE SPECTACLE VIVANT 2 Lieu de résidences et de création consacré aux arts du spectacle, l’Entre-Pont occupe 1 100m au sein de la halle Spada, bâtiment acquis par la Ville de Nice en 1999 pour y aménager des ateliers d’artistes plasticiens et un lieu consacré au spectacle vivant. Ce lieu, géré par trois associations Diva (danse et multimédia), Divine Quincaillerie (arts de la rue) et Le Grain de sable (théâtre), met gratuitement à disposition de près de cinquante compagnies professionnelles par an des espaces de travail pour leurs créations : salles de répétition, atelier de construction de décor, espace multimédia, salle de réunion, bureaux, lieu de stockage. L’ambition de l’Entre-Pont est d’associer à un lieu professionnel de création artistique un lieu de vie pour le quartier Saint-Roch grâce à sa vitrine multimédia – le Hublot –, aux ateliers artistiques à destination des habitants et à une tradition d’action culturelle dans les quartiers de l’Ariane et SaintRoch par les compagnies gestionnaires. Depuis 2008, l’Entre-Pont a mis en place un dispositif d’accompagnement artistique, technique et administratif à destination de 4 projets de création choisis par un comité de sélection réunissant une dizaine de programmateurs départementaux et les compagnies gestionnaires. Parallèlement à la gestion du lieu de résidence, les équipes de l’Entre-Pont, mènent « Sur les traces des bâtisseurs », projet autour de la mémoire ouvrière de la halle Spada en trois axes de travail : - été 2008 - été 2009 : la collecte de témoignages d’anciens ouvriers, salariés et dirigeants de l’entreprise Jean Spada, entreprise de travaux publics qui a occupé la halle Spada d’avril 1960 à la fin des années 1990 ponctuée de temps de restitutions publiques - 6 & 14 avril 2010 : l’organisation d’un événementiel artistique in situ proposant une visite de la halle ouverte au public avec une scénographie, une mise en lumière et en son à même de proposer un écrin aux témoignages recueillis, témoignages que se sont réappropriés les artistes, résidents du lieu depuis 2004. - 2010 - 2011 : une publication (livre-DVD) mêlant regards d’artistes et parcours historique de l’entreprise et de ses ouvriers CURRICULUM VITAE DE L’EQUIPE Frédéric Alemany : artiste multimédia, chargé de production Après une licence de philosophie à l’Université de Nice en 1988 et un BTS d’électronique numérique en 1990, Frédéric Alemany travaille en tant que technicien informatique pour la société ReadKey, bureau d’études électroniques à Nice pendant quelques années. Il s’oriente ensuite dans le monde du spectacle vivant et fonde la compagnie Ram-Dam (théâtre de rue) et le collectif des Diables bleus, lieu de création artistique alternatif niçois. Comédien et danseur, il collabore avec Serge Dotti (Le Charivari et Otez l’eau de Venise) et les compagnies La Saeta, Etat de rue et Antipodes. Il met en scène La Cité plastique (spectacle de rue et danse présenté aux Siacreries de Carros et à la Quinzaine des compagnies PACA). Musicien et chanteur, il crée le groupe de rock musette des Afro Baleti avec Johanna Piraino et la Fanfare des Diables bleus. Il participe également au carnaval indépendant du quartier Saint-Roch avec Nux Vomica. En parallèle, il crée l’association Diva dont fait partie le Hublot, centre de création multimédia. Diva accompagne plusieurs créations artistiques qui mêlent danse, vidéo et interaction en temps réel. Frédéric Alemany est le responsable artistique de cette association et porte les projets de création d’art numérique. En 2004, il co-fonde l’Entre-Pont, lieu de création et de résidence spectacle vivant situé dans les anciens entrepôts Spada. En 2006, il propose sa première création multimédia interactive Robot Erectus suivie en 2008 par la création Tout azimuth (coproduction Le Fourneau à Brest, Le Zinc à Marseille et le Forum Prévert à Carros). Vanessa Clément : comédienne, metteur en scène, marionnettiste Après une formation en arts du spectacle option théâtre à l’Université de Nice achevée en 1997 et plusieurs stages de formation autour du théâtre, de la marionnette, de la danse et du multimédia, Vanessa Clément travaille en tant qu’artiste de rue (comédienne, danseuse, échassière etc.) pour les compagnies Etat de rue, Le Grain de sable et Jabirue entre 1998 et 2001. Elle collabore également avec les compagnies La Rue Luberlu (Un oui pour un non - cirque théâtre 2001), Voix Public (Le merveilleux voyage de Niels Olgerson - théâtre - 2002), Mezzo Corpo (Déclic danse contact - 2002) et Antipodes (Maniak - danse théâtre - 2003). En 2001, elle crée avec Thierry Hett la compagnie Divine Quincaillerie dont les formes artistiques sont centrées autour de la marionnette et du théâtre de rue. Elle met en scène au sein de cette compagnie six créations dans lesquelles elle joue ou manipule la plupart du temps et dont elle est l’auteur parfois : Pyrame et Thisbé. Farce très tragique (théâtre de tréteau - 2002), Baastel, Entre-sort(s) (2003), Les Gaspards (marionnettes de rue - 2004), Pinocchio (marionnettes de table - 2005), Terra incognita (marionnettes et théâtre de rue - 2006-07) et Secrets de famille et épouvantables contes de fée d’après les contes de Grimm (conte et théâtre d’objets - 2008). En 2004, elle participe avec les compagnies Le Grain de sable et Diva à la création de l’Entre-Pont, lieu de création et de résidence spectacle vivant situé dans les anciens entrepôts Spada. Thierry Hett : scénographe, constructeur, régisseur, chargé de production Après des études de philosophie, il s’oriente dans le spectacle vivant où il fait ses premières armes en tant que régisseur lumière dans la création de Marat / Sade de Peter Weiss, m.e.s. Malcolm Purkey en 1997. Il est régisseur général du festival Espace libre à Nice de 1997 à 2001 et pour les compagnies des Sélénites (Sénestre, m.e.s. Stéphane Ramirez - 1997), Act’libre (Les derniers jours du siècle, m.e.s. Lionel Sautet - 1999), Etat de rue de 1998 à 2000 (La Filature des âmes, Il y a 20 ans, l’île Ste Marguerite…, Tambora 66, Roméo et Juliette, Danz’an rue, Les Seigneurs des Jantes, La Neflautier, La Légende du Masque de fer et Nebip Boebil, m.e.s. Patrick Tridon) et Jabirue (L’Enchassée et Les Amanites délicieuses - 2001/03). Il collabore en tant que constructeur avec la Cie Le Grain de sable (2000) et décorateur avec les Artistes Représentants Associés (Candide d’après Voltaire, m.e.s. Jean-Jacques Minazio - 2004/05) et la compagnie du Mouton Rouge (365 pingouins, m.e.s André Ghiglione - 2008). Depuis 2001, il travaille principalement avec la Cie Divine Quincaillerie à Nice qu’il a créée avec Vanessa Clément, directrice artistique. Il s’occupe de la régie et de l’administration générale des différentes créations de la compagnie : Pyrame et Thisbé. Farce très tragique (théâtre de tréteau - 2002), Baastel, Entresort(s) (2003), Les Gaspards (marionnettes de rue - 2004), Pinocchio (marionnettes de table - 2005), Terra incognita (marionnettes et théâtre de rue - 2006/07) et Secrets de famille et épouvantables contes de fée d’après les contes de Grimm (conte et théâtre d’objets - 2008). En 2004, il co-fonde la fédération de l'Entre-Pont, lieu de création et de résidence spectacle vivant situé dans les anciens entrepôts Spada. Jean-Claude Fraicher : photographe - réalisateur, graphiste En 1977, il séjourne aux Etats-Unis pour terminer une maîtrise de littérature américaine sur Jack Kerouac et la Beat Generation, traverse les États-Unis et fait son premier reportage pour illustrer On the road et Dharma bums. En 1980, il s’installe en Nouvelle-Calédonie ; il réalise un travail photographique de 1982 à 1984 sur la culture kanake qui donnera lieu à l’exposition La danse des esprits dans le cadre du Sept off 2005 (festival de photographie méditerranéenne). En 1985, il voyage aux îles Vanuatu (sujet sur le volcan Yasur et la tribu des small Nambas sur l’île de Tana : coutumes et chamanisme) et en Chine (il photographie le mont Huang Shan d’après les illustrations des peintres chinois). En 1989, il habite à Sydney et traverse le continent pour photographier le paysage australien (bush, désert, forêt tropicale, villes). En 1991, il se rend à la Réunion pour effectuer un travail photographique sur les différents rites religieux de l’île. Depuis 1993, il vit et travaille à Nice. L’image numérique devient un nouveau mode d’expression. Il crée des affiches et visuels pour des compagnies théâtrales, réalise des films sur l’art contemporain, le théâtre et la musique. Il photographie également pour le Théâtre National de Nice et réalise de nombreuses expositions photographiques. Yvan Gastaut : historien-chercheur Maître de conférences à l’Université de Nice Sophia-Antipolis, ses thématiques de recherche sont variées : les migrations dans le bassin méditerranée (représentations, histoire sociale, politique et culturelle), l’histoire comparée des migrations France-Amérique du Nord et notamment Canada, l’histoire du sport et plus particulièrement le football, l’histoire des médias et l’histoire locale et régionale (Alpes-Maritimes et PACA). Il a publié, entre autres, Le métissage par le foot, l’intégration mais jusqu’où ? (Autrement – 2008), L'immigration et l'opinion en France sous la Vème République (Seuil – 2000) et différents articles sur le ème sujet tels que « Immigration et vie associative française (1940–1981) » dans Migrance (hors-série 4 trimestre 2002), « L'irruption de l'immigration dans les médias » in Confluences méditerranéennes (n° 24, 1997–1998), « Le multiculturel au miroir des médias » in Projet (1998), « Sommes-nous racistes ? » in Migrations et Sociétés (janvier 1997) ou encore « Le racisme entre Maghrébins et les séquelles de la guerre d'Algérie » in Hommes et Migrations (n° 3, 1994). A côté de ses activités d’enseignant à l’Université, il est co-directeur de la collection « mémoire/culture » aux Editions Autrement et membre de plusieurs comités scientifiques : comité de lecture de la revue Migrations société publiée par le Centre d’information et d’études sur les relations internationales (CIEMI – Paris), conseil d’orientation de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration (CNHI – Paris), conseil scientifique de l’association Génériques « Histoire et mémoire des migrations » (Paris), comité de lecture de la revue Migrance, conseil scientifique du Musée du Sport. Egalement membre du CMMC (Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine) de l’Université de Nice Sophia-Antipolis, il y anime deux séminaires, l'un sur « le rejet de l'immigré » et l'autre sur le thème « Villes et cosmopolitisme en Méditerranée ». Il a intégré le projet « Sur les traces des bâtisseurs » début 2009 et a mis en place plusieurs tables rondes pour étoffer la lecture artistique des sources recueillies par une lecture scientifique : « La halle Spada, mémoire de l’immigration à Nice » dans le table des Journées Européennes du Patrimoine 2009 et une journée de réflexion invitant universitaires, ouvriers, public à s’interroger sur « Histoire et mémoire du monde du travail à Nice : l’entreprise Jean Spada ». Jacques Laurent : comédien, metteur en scène, formateur théâtre Il a démarré sa formation et son métier de comédien au sein du théâtre du Pantaï et du CRIA (Centre de recherche et d'intervention artistique) à Nice sous la direction de Jean-Claude Bussi (comédien au Théâtre de Nice sous Gabriel Monnet). Pendant six ans (1979-1985), il participe aux nombreuses créations produites par ces compagnies en région Paca. En 1985, il fonde la compagnie Le Grain de sable. Il signe de nombreuses mises en scènes dont La colonie pénitentiaire de Kafka (2000), L'Eventail de Goldoni (2001), Têtes farçues de Durif (2003), Les Serviteurs de Lagarce (2004), Divertissement bourgeois de Durif (2006). Il travaille actuellement sur la mise en scène d’Aïzan de Maryline Desbiolles (création 2009 - coproduction Théâtre Nationel de Nice). En parallèle, il mène un travail de création mêlant professionnels et amateurs issus du quartier de l’Ariane à Nice : Comment pourrais-je être un oiseau de Visnïec avec des comédiens handicapés, Rêves d'escales - événementiel réalisé avec les habitants du quartier pour les 10 ans du Théâtre Lino Ventura (2003), Opéra'ventura (2004), Roméo et Juliette avec des collégiens du quartier (2007). Depuis deux ans, il travaille avec la compagnie La Rue Luberlu (cirque) : mise en scène et création lumière de Bulle et Moltonel (2005) et du Cabaret enfantin (2006). Formateur théâtre, il anime de 1999 à 2001 la section « arts du spectacle » à l’Université de Nice et, depuis 2003, est en charge du module théâtre des formations d'animateurs (UFCV). Il mène de nombreux ateliers théâtre en milieu scolaire et auprès de personnes handicapées (adolescents et adultes). Pendant 5 ans, il a participé au programme « Culture à l'hôpital » (jumelage Théâtre National de Nice / Hôpital Ste Marie). Il co-fonde, en 2004, la fédération de l'Entre-Pont, lieu de création et résidence spectacle vivant installé dans les anciens entrepôts Spada. Robert Matthey : photographe - vidéaste Après un parcours dans la vidéo, il crée en 1998 à Nice, l'agence d'images Paradoxe. Son champ d'investigation est dirigé vers des sujets identitaires nécessitant un travail de contact auprès des gens et des sujets qu'il photographie. En 1999, il fonde l’association du Sept off qui organise chaque année un festival de la photographie méditerranéenne (www.sept-off.org). Il est le photographe principal du Théâtre National de Nice depuis 2001 et anime également l’atelier vidéo de l’Université de Nice Sophia Antipolis. Dernières expositions, publications et films (extraits choisis) 2008 : Veena, photos et livre sur Arthéa : 40 ans de recherche sonores et de lutherie contemporaine. Projet européen entre le Parc du Mercantour et la Région Loire-Atlantique. Commissaire d’exposition pour De la chambre au téléphone (Chapelle des Pénitents Blancs de Vence) et Dix ans d’images (Pôle St Jean d’Angély - Nice). 2007 : Mémoire d’habitants : chronique d’un quartier de Nice, le Vallon des Fleurs, raconté par ses habitants, publication et exposition. Nous les caraques, romanos, bohémiens, manouches, gitans…, livre et DVD. Reportage sur la communauté des tziganes et des gitans de l’Ariane (Nice). Les racines du rythme, DVD et livret sur le chant polyphonique de 3 provinces européennes (projet Interreg II entre la Corse, la Sardaigne et la Toscane). 2006 : Réalisation de 4 portraits de photographes (Lacombe - Taquet - Polacci - Martin). 2004 : Les pénitents : un chemin de vie, exposition (chapelle des Pénitents bleus du Saint-Sépulcre Nice). Opéra Ventura, vidéo et photo. Spectacle associant les jeunes du quartier de l’Ariane et des comédiens professionnels avec la compagnie Le Grain de sable (Théâtre Lino Ventura - Nice). 2003 : Aventura - 10 ans de spectacle au Théâtre Lino Ventura, exposition et publication. Rêves d’escale, photo et vidéo. Spectacle sur les populations migrantes associant comédiens professionnels et habitants du quartier de l’Ariane avec la compagnie Le Grain de sable. 2002 : La mémoire de l’Ariane, exposition et publication. Projet « Identités, Parcours & Mémoire » avec la Cie Le Grain de sable.