Le marcel, l`arme du beauf
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Le marcel, l`arme du beauf
Le marcel, l’arme du beauf ! C’est l’été, il fait chaud je sais. Mais cette chaleur ne doit pas justifier des Fashion faux-pas. Donc on lutte face à cette chaleur avec style. Et on évite le Marcel , à la limite restez torse nu au moins cela peaufinera votre bronzage, rien de plus sexy qu’un bronzage doré… Bon je m’égare un peu du sujet. Revenons à notre sujet : ne portez JAMAIS de Marcel A l’origine c’est un sous-vêtement, je répète c’est UN SOUS VÊTEMENT ! Donc Messieurs, s’il vous plaît ne le portez pas seul même sous 40°, à moins que vous soyez un jardinier, un mécano ou bucheron sexy… Enfin bref, la collection H&M par David Beckham montre bien encore une fois que ce marcel est un sous vêtement ! Il faut dire que le port du marcel en public (même à la plage, oui oui même à la plage) est un délit de beauferie, je suis désolée mais c’est le terme le plus approprié… Donc le marcel se porte sous une chemise ou un pull et c’est tout ! Pas sous gilet ou sous une veste… Je précise juste au cas où… PS: Mes photos n’illustrent pas mes propos sur la beauferie, quand même c’est David Beckham, en plus il a compris que compris que c’était un sous-vêtement… Mélissa Dehili La claquette de piscine : la mode beauf ! La mode beauf c’est quoi ? Ce sont des tendances qui s’inspirent du dressing du beauf: marcels, bobs, bananes & compagnie. Il y a de grands fans de cette tendance qui adoptent même des coiffures beauf… Cela me dépasse, à vouloir être différèrent vous en êtes ridicules. Parfois ces tendances marchent bien voir très bien, comme la claquette de piscine, on les voit partout, même sur les Tumblr mode. Comme le disait Gabrielle Chanel : « La mode se démode le style jamais ». Donc suivre la mode de manière stupide n’a aucun sens, enfin pour moi. Le style est inné, soit on l’a, soit on ne l’a pas. La mode n’est qu’un appui et pas un chemin à suivre. Donc lorsqu’il y a des modes « éphémères » qui sont souvent ridicule d’ailleurs, le fait de ne pas la suivre ne fait pas de nous un/une has been. © Helmut Lang Cet été la tendance niveau chaussure c’est la « claquette de piscine » ! Je les vois partout et je trouve ça tout simplement horrible. Bon elle est certes rendue plus « sophistiquée » car si on la porte elle doit être en cuir. Mais « à la mode » ne veut pas dire beau, les gens n’osent pas dire que c’est moche. Donc même si cette chaussure se trouve sur les podiums, c’est moche. Je n’adhère pas. Mélissa Dehili "Ballerines" "Ballerines": question ! or That is not the L’origine de la ballerine remonte au XXéme siècle avec un certain Jacob Bloch, cet australien décida de créer à Londres un atelier de chaussons de danse améliorés. Mais la ballerine connait sa véritable ascension avec Repetto créé en 1947. Bon le point d’histoire étant terminé, la question qui nous intéresses est : faut-il bannir la ballerine ? Je vois de plus en plus de personnes « retissantes » aux ballerines, il y a notamment des hommes qui trouvent cela tout simplement moche. Calmez vous un peu, ce n’est que des chaussure… Non parce que parfois les réactions sont excessives… Moi je vais vous dire quelque chose… Je porte des ballerines. Je ne trouve ça ni moche ni horrible. Une paire de ballerine avec un jeans ou une petite robe c’est très jolie. Bref donc ceux qui l’ouvrent inutilement regardez les images qui suivent et osez me dire que les ballerines c’est moches ! Quand on sait les porter c’est jolie et très classe ! Quand je parle de ballerines je parle de ballerines très simple sans superflu juste classique. Ah oui !!! Par contre les ballerines c’est à bouts ronds qu’on les portent et pas à bouts pointus (non parce que sinon là c’est moche ). Bref moi j’adore les ballerines avec un jeans slim ou style boyfriend. Ou encore avec une petite robe. Pour ma part j’aime beaucoup les ballerines de chez H&M elle sont à 10-15 euros et sont plutôt bien coupées ©Audrey Hepburn © Audrey Hepburn Mélissa Dehili Notre playlist indispensable de l'été Voici les 100 sons qu’il faut absolument écouter tout le long de l’été. Attention ! Gros mix assuré ! Playist Mélissa Florian Haro et réalisée par Deborah Koslowski, Jeanick Lubanza, Dehili, Sabrine Zahran, Jérémy Bécam, Sylvain Lacombe, Perrier, Thomas Cahot, Florian Huvier, Benjamin De Jérémy Pastor. DNCG, le compte est (presque) bon L’AS Cannes, le Luzenac AP, le Valenciennes FC et le RC Lens animent l’été. Les négociations qui occupent leur mercato estival ont lieu avec un interlocuteur particulier, qui fait trembler les actionnaires et les présidents de clubs professionnels français, la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion (DNCG). Au cours de ces dernières années, la DNCG a pris de nombreuses décisions menant à la rétrogradation de plusieurs clubs français. Cependant, certains clubs contestent son pouvoir décisionnel en faisant appel au Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) notamment. Au niveau européen, le fair-play financier adopte aujourd’hui ce rôle de gendarme financier du football. Il est également confronté à des difficultés dans l’application de ses règles. LA DNCG, un vrai gendarme ? La DNCG est une commission indépendante composée de membres bénévoles, spécialistes de la comptabilité et du droit. Elle assure le contrôle juridique et financier des clubs affiliés à la Ligue de Football Professionnel (LFP) et à la Fédération Française de Football (FFF). En outre, elle doit garantir le respect par ces clubs des conditions fixées par les règlements nationaux et européens afin qu’ils puissent participer aux compétitions. Cet organe est doté d’un véritable pouvoir d’action. En effet, la DNCG peut interdire le recrutement à un club, imposer une masse salariale limitée, provoquer la rétrogradation sportive d’un club ou encore interdire l’accession sportive d’un club à une division supérieure. Depuis le début de l’été 2014, l’AS Cannes (rétrogradée de CFA – quatrième division nationale – en DHR – septième division), le Luzenac AP (empêchée d’accession à la Ligue 2), le Valenciennes FC (rétrogradé en CFA et finalement réintégré en Ligue 2) et le RC Lens (en attente du jugement du CNOSF) ont eu affaire à la DNCG. Des sanctions irrémédiables ? Lors du mercato d’hiver 2014, le transfert de Sébastien Corchia du FC Sochaux au Lille OSC a été annulé par la DNCG. Le LOSC avait alors fait appel de cette décision mais cela n’avait rien changé au statut du transfert, le contrat de Corchia n’ayant pas été homologué. Finalement, à l’été 2014, le LOSC a pu finaliser ce transfert. De son côté, le RC Lens a saisi le CNOSF. En effet, les Lensois ont vu leur accession en Ligue 1 refusée par la DNCG. Le plan budgétaire présenté par Gervais Martel – comprenant des incertitudes de paiement de la part de l’actionnaire majoritaire azéri Hafiz Mammadov – n’a pas convaincu l’organe de contrôle financier. La décision du CNOSF, qui a auditionné M. Martel le mercredi 23 juillet 2014, pourrait infirmer le jugement de la DNCG. Que fait l’UEFA ? L’Union Européenne de Football Association (UEFA) tente également de mettre en place un contrôle financier. Depuis 2007 son président, Michel Platini, œuvre à l’application du fair-play financier (FPF). Les sanctions concernant l’équilibre financier des clubs ont été données pour la première fois au printemps 2014. Les principes du FPF semblent concorder avec l’action de la DNCG en France et le FPF peut mener au retrait de points voire à l’exclusion des compétitions européennes. Cependant, ce mécanisme autorise les pertes financières d’un club (jusqu’à quarante-cinq millions d’euros sur les saisons 2013-2014 et 2014-2015 cumulées) à condition qu’elles soient « entièrement couvertes par une contribution ou un paiement direct par le(s) propriétaire(s) du club ou une partie liée » selon le site de l’UEFA. Autrement dit, un club comme le Paris SG, dont l’actionnaire majoritaire possède d’autres sources de financement, peut dépenser plus que ce qu’il gagne. Ce mécanisme est à deux vitesses car les clubs possédés par des multimillionnaires (Chelsea, PSG, Manchester City pour ne citer qu’eux) vont pouvoir continuer à investir tandis que les plus modestes vont devoir gérer leur budget scrupuleusement afin de ne pas être sanctionnés. Un football dérégulé au profit du spectacle ? Les gendarmes financiers du football, en France aussi bien qu’en Europe, essaient de mettre en place une équité entre les clubs participant aux différentes compétitions nationales et européennes. L’argument moral saute aux yeux, dépenser de l’argent à perte pour construire une équipe de rêve et remporter des titres peut paraître injuste pour des clubs aux faibles moyens. Cependant, l’argent investi dans le football génère des revenus télévisuels répartis entre tous les clubs, le spectacle apporté attire l’attention sur le football et injecte donc encore plus d’argent dans cette économie. Les organes de contrôle financier veulent réguler cette économie mais, le système tel qu’il est actuellement n’est-il pas favorable au plus grand nombre ? Le point sur la situation des chrétiens en Irak A l’heure où le conflit israélo-palestinien attire, non sans raison, l’attention du monde entier, une autre situation désastreuse est passée totalement sous silence. Ou presque. Elle mérite pourtant d’être mise en avant. Il s’agit de la situation des chrétiens d’Irak, et plus globalement, des chrétiens au Moyen-Orient. Chassés de Mossoul (nord de l’Irak) par les miliciens de l’Etat islamique (EI), anciennement Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), depuis samedi dernier, les chrétiens d’Irak, à l’instar des autres minorités de la région, se retrouvent dans une situation particulièrement précaire. Pour le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, les actes perpétrés par la force djihadiste sunnite peuvent être considérés comme « un crime contre l’humanité ». Tombée très rapidement aux mains de Daash (Etat Islamique) en juin dernier, la ville de Mossoul a vu très récemment la majorité de ses habitants chrétiens fuir au nord, dans la région autonome du Kurdistan irakien. Fuir n’est en réalité pas le terme adéquat, ils ont été chassés sous peine de mort. Effectivement, le départ de cette minorité religieuse a été imposé par Daash. Ces derniers ont appelé les chrétiens la semaine dernière à se convertir à l’Islam, à payer une taxe spéciale ou bien à quitter la ville sous peine d’être exécutés. Pour être sûr que leur volonté soit entendue, les islamistes radicaux ont posé un ultimatum vendredi dernier. Le message, relayé par les hauts-parleurs des mosquées, exhortait les chrétiens à quitter la cité avant samedi-midi. Pourtant, chrétiens et musulmans de diverses confessions cohabitaient dans cette ville depuis deux millénaires. Quelques jours après la fuite forcée de cette population, les djihadistes de l’EI ont pris possession d’un monastère antique dans le nord de l’Irak (Mar Behnam), chassant les moines qui l’habitait. Les exactions commises à l’encontre de cette minorité religieuse sont des plus préoccupantes d’autant plus que l’éclatement de l’Irak semble proche. En effet, sans une relative stabilité, les chrétiens sont des cibles faciles. Quelques chiffres Ainsi que le rappelle Le Monde, la présence des chrétiens dans cette régions du globe disparaît progressivement depuis plusieurs décennies. Ils étaient un million en 1991 puis 800 000 lors de l’invasion américaine de 2003. Durant les onze ans qui ont suivi, environ mille chrétiens ont été tués et 400 000 ont quitté ce pays qui comprend environ 25 millions d’âmes. Pas moins de 60 églises ont été détruites par les islamistes radicaux. Concernant le cas précis de Mossoul, ce sont environ 30 000 chrétiens qui ont fuit la ville, a raconté le patriarche chaldéen Louis Sako à l’AFP. Les chrétiens ont-ils un avenir en Irak ? A Bagdad, il y a encore des chrétiens. Toutefois, la situation étant tellement instable, on ne saurait dire si cette ville restera longtemps un lieu sûr. Pour l’heure, c’est peut être la partie kurde de l’Irak qui constitue la meilleure enclave de sécurité. Néanmoins, les Kurdes irakiens ont sauté sur l’occasion de l’insurrection de l’EI pour se rebeller à leur tour et s’emparer de plusieurs villes (notamment Kirkout). Si les djihadistes semblent pour le moment se concentrer vers le sud du pays, rien ne garantit la pérennité de la situation et donc celle des chrétiens qui y ont trouvé refuge. La présence chrétienne pourrait-elle disparaître du MoyenOrient ? De manière plus générale, la situation des chrétiens au MoyenOrient semble s’être détériorée depuis plusieurs années déjà. C’est le cas notamment en Égypte où les coptes subissent des attaques. Néanmoins, ils sont encore plusieurs millions et l’État n’est pas aussi instable que dans certains pays de la région comme en Syrie où l’avenir des communautés chrétiennes est incertain. En revanche, l’Arabie Saoudite, à prédominance wahhabite, a vu le christianisme réapparaître et compte aujourd’hui un million et demi de catholiques, explique le directeur de l’Aide à l’Eglise en Détresse au Figaro. On ne peut toutefois pas dire que la religion chrétienne y renaisse de ses cendres puisque ce sont principalement les travailleurs venus d’Asie qui pratiquent cette religion. Fatalement, l’existence d’un foyer chrétien dans cette région disparaîtrait avec leurs retour en Asie. Sylvain Lacombe L’UNEF dénonce les pratiques sélectives des universités Dans son rapport annuel, publié mercredi 16 juillet 2014, l’UNEF analyse les processus d’inscription à l’université. Elle met notamment en lumière la sélection illégale pratiquée par trente-trois universités ainsi que l’imposition illégale de frais d’inscription par quatorze universités. Depuis 2005, l’UNEF publie annuellement un rapport sur les frais d’inscription à l’université. Pour la deuxième année d’affilée, l’association étudiante s’intéresse aussi aux processus de sélection pratiqués par les universités françaises. A ce propos, le tirage au sort dans la filière STAPS oppose les doyens de faculté aux membres de l’UNEF. Ces derniers appellent l’Etat à intervenir face à cette situation inquiétante. Des processus de sélection et des frais d’inscription illégaux Le rapport de l’UNEF présente les frais d’inscription illégaux pratiqués par quatorze universités françaises. Ces frais s’étendent de huit euros (pour des frais d’informatique à l’Université de La Rochelle) à huit cents euros (service informatique et multimédia à l’IAE de Grenoble). En plus des frais d’inscription, l’UNEF s’attaque aux processus de sélection. Le rapport souligne les différents moyens de sélection à l’entrée de plusieurs universités – sur dossier (en master 1 à l’Université Paris 5 ou en licence à l’Université Toulouse 1), en fonction de la série du bac (Université Paris 7) ou par entretiens (Université Bordeaux 3). Afin de sanctionner ces comportements illégaux, la solution de l’UNEF est le recours au tribunal. Joint par téléphone, Martin Bontemps, membre du bureau national de l’UNEF et coordinateur du rapport, précise que « les recours peuvent aboutir à des remboursements des étudiants ou à des inscriptions » a posteriori dans les universités reconnues coupables d’illégalité dans le processus de sélection. Le tirage au sort en STAPS fait débat L’UNEF consacre également une partie entière de son rapport à la filière STAPS. En effet, toutes ces formations sont concernées par la mise en place de capacités d’accueil et six d’entre elles organisent un tirage au sort à l’entrée. Didier Delignières, doyen de la faculté des Sciences et du Sport à Montpellier 1, explique – dans un post du 15 septembre 2013 sur son blog – qu’il faut blâmer la plate-forme Admission Post Bac. D’après lui, c’est elle qui opère le tirage au sort. Martin Bontemps précise cependant que « les universités décident elles-mêmes de sélectionner par tirage au sort », la plate-forme électronique se charge ensuite d’appliquer la demande. L’UNEF juge l’intervention de l’Etat nécessaire A la lecture de tous ces éléments, l’UNEF pointe du doigt la pénurie budgétaire qui frappe les universités. L’association étudiante appelle ainsi l’Etat à se mobiliser afin de pallier aux soucis financiers qui sont « la première motivation des universités autonomes pour augmenter le montant des frais d’inscription ou limiter leur nombre d’étudiants ». L’UNEF réclame ainsi un plan d’investissement de 1,6 milliards d’euros d’ici 2017. De manière plus générale, l’UNEF demande à l’Etat l’organisation de commissions académiques pour prévenir et éradiquer toute pratique illégale. Elle préconise également l’envoi d’une circulaire à tous les établissements afin de clarifier l’état actuel de la législation. Florian Perrier Coup de filet djihadistes à Albi anti- ©CC Deux hommes et une femme ont été arrêtés à l’aube ce mardi par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et une équipe du RAID à Albi (Tarn). Ces trois personnes sont suspectées d’être impliquées dans la filière djihadiste française, laquelle permet l’envoi de Français pour combattre en Syrie. • Lire aussi : La DGSI peut-elle tout faire ? Des anciens combattants en Syrie ? Suspectée de préparer des « actions violentes », cette cellule aurait eu pour cible Albi mais également Toulouse (HauteGaronne). Parmi les suspects interpelés, deux auraient combattu en Syrie, et l’un d’entre eux serait même en charge du recrutement français de la filière. Objectif présumé : envoyer le plus de combattants possible en Syrie où ils combattront et seront entraînés avant de les faire revenir et qu’ils commettent des attentats en Europe. • Lire aussi : les nouvelles mesures anti-djihad de Bernard Cazeneuve Jérémy Pastor