Revue_d_actualite_transport_mois_de_Fevrier_2011 _2
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REVUE D’ACTUALITE SUR LES TRANSPORTS MOIS DE FEVRIER 2011 POLITIQUE DES TRANSPORTS Le gouvernement publie son nouveau projet de schéma des transports. Le ministère de l’Ecologie a rendu publique Jeudi 27 Janvier une nouvelle version de l’avant-projet du nouveau schéma national des infrastructures (Snit), qui définit la politique de l’Etat pour les 20 à 30 ans à venir, et prévoit 166 milliards d’investissement. Le ferroviaire se taille la part du lion de ce programme, avec 62,2% des investissements préconisés, suivis des transports collectifs urbains (18,1%), le fluvial (9,7%), la route (7,8%), les ports (1,8%) et l’aérien (0,6%). Une version précédente avait été publiée en juillet par l’ancien secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, mais la nouvelle ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, voulait une mouture plus affinée du texte, l’objectif étant maintenant son adoption « avant l’été ». Projets de transports publics du Grand Partis retirés de l’addition. La première version prévoyait 170 milliards d’investissements mais les projets de transports publics du Grand Partis ont été retirés de l’addition, tandis que d’autres projets ont été rajoutés en province, a expliqué une porte-parole à l’AFP. Du coup, la part relative des transports en commun a diminué. Comme la version précédente, le Snit se veut multimodal et reprend notamment les schémas TGV du Grenelle, le plan fret, les « autoroutes de la mer » et le projet du Grand Partis. Le Snit est une application du Grenelle 1 voté à l’été 2009, qui fixe les grandes orientations de la France en matière de transport, d’énergie et d’habitat dans le souci de préserver l’environnement et le climat. Pour lire l’intégralité de l’article : France , 28 Janvier 2011 Des sénateurs écornent le Snit. Le 15 février, le groupe de suivi sur le schéma national des infrastructures de transport (Snit) a présenté ses conclusions provisoires dans le cadre d’un débat en séance publique au Sénat. Principales critique émises par les élus : il ne prend pas suffisamment en compte les territoires ruraux et manque de précision sur les besoins de rénovation des secteurs du transport fluvial et routier. Emmené par Louis Nègre et formé de huit sénateurs, le groupe de suivi, créé en septembre dernier, a multiplié depuis les auditions, tables rondes d’acteurs et effectué deux déplacements su site. Pour lire l’intégralité de l’article : Localtis.info, 17 Février 2011 TCSP : il y en aura pour tout le monde… mais moins que prévu ! Le gouvernement a publié le 9 février la liste des 78 projets du second appel à projets TCSP du Grenelle qui seront subventionnés par l’Etat à hauteur de 20 %. Les 54 agglos porteuses de ces projets ont choisi en priorité le BHNS, devant le tram et le métro. L’enveloppe se monte à 673 millions d’euros, soit loin du 1,2 milliard voulu par le Gart. Pour lire l’intégralité de l’article : Ville Rail & Transports N°514 du 23 Février 2011 ROUTIER Taxe poids lourds : mise en œuvre prévue début 2013. Le déploiement de la taxe poids lourds est « anticipé début 2013 », a indiqué Daniel Bursaux, directeur général des infrastructures, des transports et de la mer, le 16 février lors d’une tableronde organisée par le Sénat sur la mise en place de cette taxe, adoptée par la loi de finances pour 2009. La taxe poids lourds est une taxe de douze centimes d’euro par kilomètre en moyenne, qui couvrira tout le réseau routier national (12 000 kilomètres) ainsi qu’une partie du réseau départemental (5 000 kilomètres). Les recettes issues du réseau national seront reversées à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf), celles du réseau départemental aux budgets des conseils généraux. Le rendement total devrait atteindre 1,2 milliard d’euros. Plusieurs sénateurs ont manifesté leur mécontentement concernant le retard de mise en place de la taxe, qui prive les conseils généraux de recettes. Pour lire l’intégralité de l’article : Localtis.info , 16 Février 2011 Autocar express : les lignes doivent bouger. Le sujet des lignes express par autocar arrive enfin à maturité. Il était temps, car la France accuse un certain retard en la matière par rapport à ses voisins européens. Essentiellement parce que l’architecture mise en place par la loi d’orientation des transports intérieurs (Loti) a confié la compétence moyenne et longue distance à l’Etat, tout en optant pour une approche exclusivement ferroviaire des liaisons express nationales. Raison pour laquelle, logiquement, la plupart des lignes routières interrégionales qui existent dans notre pays sont des lignes de substitution, on a substitué le car au train pour des raisons économiques. Pour lire l’intégralité de l’article : Ville Rail & Transports N°514 du 23 Février 2011 La mortalité routière en hausse de 21 %. Peu après l’annonce des bons résultats de l’année 2010 en matière de sécurité routière (moins de 4 000 morts), la sinistralité est repartie brusquement à la hausse en début d’année. .D’après les premières estimations, le nombre des tués sur les routes de France métropolitaine, a augmenté de 21 % en janvier 2011 par rapport à janvier 2010, soit environ 320 morts contre 267 l’an dernier. Pour les défenseurs de la sécurité routière, la cause directe de cette dégradation serait l’assouplissement de la loi Loppsi 2 du permis de conduire à points, adoptée par le Parlement Le 8 Février dernier. Pour lire l’intégralité de l’article : Ville Rail & Transports N°514 du 23 Février 2011 FLUVIAL Midi-Pyrénées valorise le Canal du Midi en aidant à rénover les péniches. La valorisation du Canal du Midi, classé par l’Unesco au patrimoine de l’humanité, suppose l’entretien de l’infrastructure et la protection de ses platanes malades, mais aussi la rénovation des bateaux, a indiqué le 7 Février 2011 le président de Midi-Pyrénées. La région a souligné Martin Malvy (PS), est la seule à avoir subventionné depuis fin 2009 les travaux d’entretien des bateaux-logements qui stationnent le long du canal, ainsi que l’amélioration des péniches qui ont une activité économique (spectacle, restauration, tourisme) et celle de leur système de traitement des eaux usées. La première année de cette aide a permis d’apporter 157.000 euros de financement régionaux à la rénovation de 18 bateaux en 2010. Ce soutien aux bateaux s’inscrit dans le cadre du plan d’actions régional 2008-2013 en faveur du canal, qui représente 39 millions d’euros d’investissements dans les installations (ports, aménagements de rivières), l’environnement et la culture. La Région y contribue pour 8 millions, au côté de Voies Navigables de France, de l’Europe et des autres collectivités. Pour lire l’intégralité de l’article : Régions , 08 Février 2011 FERROVIAIRE Dessertes ferroviaires : les villes moyennes réclament un plan d’action interministériel. Jugeant les dessertes ferroviaires « cruciales » pour leurs agglomérations, les maires de villes moyennes ont réclamé mercredi 9 février 2011 un plan d’action interministériel pour définir une véritable offre ferroviaire. L’Etat reste l’unique responsable de la politique d’aménagement du territoire, il lui revient d’assumer sont rôle d’autorité organisatrice de transports », a plaidé devant la presse Bruno Bourg-Broc (UMP), président de la FMVM , qui souhaite que la réorganisation nationale des dessertes fasse l’objet d’un plan concerté de long terme, dépassant les deux ou trois prochaines années. Il a aussi revendiqué un interlocuteur unique pour l’aménagement et le développement des quartiers situés autour des gares, regrettant l’absence de réelle politique foncière de l’Etat, de RFF et de la SNCF. Pour lire l’intégralité de l’article : France , 09 Février 2011 Le futur train régional d’Alstom bientôt opérationnel La première rame du futur train régional produit par Alstom va bientôt sortir de l’usine de montage de Reichshoffen (Bas-Rhin) afin d’entamer une longue phase d’essais avant sa mise en service commerciale en 2013, a annoncé le groupe le 10 Février. Le « Coradia polyvalent Regiolis », appelé à compléter ou à remplacer les parcs de trains régionaux actuels, sera mis en service commercial en mars 2013. La SNCF a signé un contrat cadre pour 1.000 Coradia pour un montant total de plus de 7 milliards d’euros. Sur ces 1.000 trains, 164 ont d’ores et déjà été commandés par 11 régions. Pour lire l’intégralité de l’article : France , 11 Février 2011 Perpignan-Figueras : la première ligne à grande vitesse entre la France et l’Espagne La première ligne à grande vitesse (LGV) entre la Perpignan et Figueras vient d’être mise en service. Elle permet une amélioration de 1h15 des temps de parcours des liaisons Paris-Barcelone en mettant les deux agglomérations à 7h25 l’une de l’autre. Et en 2012, le temps de trajet sera réduit à 5h40 avec la mise en service de la LGV Barcelone-Figueras. Le Grenelle Environnement a défini un objectif ambitieux de développement du réseau de lignes à grande vitesse afin d’offrir plus d’alternatives aux transports aériens et routiers, ainsi 2 000 km de lignes nouvelles supplémentaires doivent être lancées d’ici à 2020 et 2 500 km au-delà. Ces programmes permettront de porter l’extension du réseau à grande vitesse à 6 500 km. Pour lire l’intégralité de l’article : Site du Ministère de l’Ecologie AERIEN Ryanair repose ses bagages à Marseille. La compagnie low cost a annoncé son retour sur le tarmac marseillais dans une nouvelle configuration, jonglant avec le décret français qui l’avait poussée à fermer sa seule base française. Au conseil général des Bouches-du-Rhône, Jocelyn Zeitoun, en charge du développement économique est « ravi ». Ryanair vient d’annoncer un retour en force cet été sur l’aéroport Marseille dédié aux compagnies low cost, Mp2. Début janvier, l’irlandaise, qui avait choisi Marseille pour établir sa seule base française, avait quitté la plateforme cofinancée pour moitié par le conseil général en 2005. Cette décision faisait suite à des poursuites engagées à son encontre pour nonrespect du droit du travail. Le PDG de Ryanair vient de trouver une parade au décret français qui le mettait hors-la-loi en employant le personnel basé à Marseille sous le droit irlandais. Du 14 avril au 14 septembre prochain, deux à trois avions de la compagnie dormiront à Mp2. Mais les vols seront opérés par du personnel irlandais, qui sera affecté de façon irrégulière sur les liaisons au départ de Marseille. Ainsi, on ne parle plus de « base », mais de « stationnement temporaire ». Pour lire l’intégralité de l’article : Régions, , 1er Février 2011 Aéroport : la CCI veut siffler la fin du match. En pleine négociation avec Ryanair, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Dordogne, Christophe Fauvel, calme le jeu. Dans le souci de « préserver les intérêts de l’aéroport » il déclare vouloir siffler la fin du match, engagé par les candidats aux cantonales autour de sa « future gestion » Pour lire l’intégralité de l’article : Sud-Ouest , 22 Février 2011 Ryanair punit Barcelone et c’est Poitiers qui trinque. La compagnie, mécontente du nouveau gouvernement catalan, a décidé de fermer 18 de ses vols vers Barcelone. Dont celui au départ de Poitiers. Cette réaction punitive n’est pas sans conséquences pour l’aéroport de Poitiers-Biard. Ouverte le 23 juin 2010, cette ligne saisonnière a pourtant « généré pour une première année d’exploitation 8.500 passagers », souligne la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Vienne. Sans compter que 40 % de ces passagers, des Espagnols, ont « consommé » des courts séjours au parc du Futuroscope et donc des visites sur Poitiers. Pour lire l’intégralité de l’article : La Nouvelle République , 23 Février 2011 MARITIME Le port de Marseille rétrograde encore en Europe. Miné par les grèves, le premier port français a raté la reprise du trafic maritime. Successivement doublé par Hambourg puis Amsterdam, il est tombé en 2010 à la cinquième place européenne. Deuxième port européen dans les années 1980, le port de Marseille n’en finit pas de rétrograder. Avec cinquante à soixante jours de grève l’an dernier, le port phocéen a raté la forte reprise du commerce maritime mondial. Son activité a progressé de 3 %, à 86 millions de tonnes et 175 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il fait mieux que les autres ports français (+ 0,8 % en moyenne) mais nettement moins bien que ses concurrents du Nord (+ 9 %) et du Sud (+ 5%) qui ont profité des navires fuyant les ports français. Pourtant au premier semestre encore, la tendance était bonne à + 8 %. C’est dans le seconde partie de l’année que l’essentiel des mouvements sociaux a eu lieu. « Nous ne pouvons pas continuer à avoir un manque de fiabilité qui fait fuir nos clients », s’alarme Patrick Daher, président du conseil de surveillance du Grand Port maritime de Marseille. Ses objectifs prioritaires sont donc de « bâtir un pacte social pour le long terme » et surtout, dans l’immédiat, de mettre en application la réforme portuaire, d’ici la date limite, fin mars. Pour lire l’intégralité de l’article : Le Figaro , 1er Février 2010 URBAIN Villes moyennes : l’appel du BHNS. Alors que la liste définitive des projets de TCSP financés dans le cadre du deuxième appel à projets du Grenelle devrait être dévoilée sous peu, le grand gagnant de cette nouvelle bordée de TCSP est déjà connu, il s’agit du bus à haut niveau de service. S’agit-il encore d’une conséquence de la crise ? Ou bien d’une illustration des nouvelles ambitions des villes moyennes en matière de transports urbains ? Quelle qu’en soit la cause, il semble que le bus à haut biveau de service (BHNS) soit en train de se faire une place de choix dans le paysage des transports publics urbains français. Moins structurant qu’un tram, moins abouti dans son design, on l’a parfois remisé au dépôt avec les vieux bus. Un peu vite sans doute, car la vague d’engouement qui a porté les projets de trams depuis les années 1990 semble aujourd’hui s’appliquer à ces bus fiables, rapides, cadencés et capacitaires. En France c’est de l’Ouest qu’est venue cette mode. Pour lire l’intégralité de l’article : Ville Rail & Transports, N°512 du 26 Janvier 2011 Transports en site propre : l’Etat cofinance 600 km de lignes, priorité au bus. Plus de 600 km de lignes nouvelles de transports en commun en site propre, surtout des bus, vont être subventionnées à hauteur de 590 millions d’euros par l’Etat dans une quarantaine de villes, a annoncé mercredi 9 février 2011 le ministère de l’Ecologie. Le coût total de ces travaux est évalué à 7,5 milliards d’euros, selon le ministère. Sur les 78 projets retenus parmi les 80 dossiers de candidatures déposés, plus de la moitié, 45 pour un total de 456 km, concernent des nouvelles lignes de bus à haut niveau de service. Ces bus offrent une information en temps réel pour les voyageurs, un accès facilité pour les personnes à mobilité réduite, plus de confort, mais en sont pas obligatoirement des véhicules électriques. Pour lire l’intégralité de l’article : France, 09 Février 2011 Rhônexpress relie la ville et l’aéroport en moins de trente minutes. Le tramway, qui relie la gare de la Part-Dieu à l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry, atteint jusqu’à 100 km/h. Fruit d’un partenariat public-privé (PPP) entre le conseil général du Rhône et le groupement Vinci –CDC-Veolia, la ligne Rhônexpress mise en service il y a quelques mois entre la gare de la Part-Dieu et l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry, cumule les premières. Pour la première fois, un conseil général est maître d’ouvrage d’une ligne ferroviaire, et une concession est adoptée pour un tramway express entre le centre-ville et l’aéroport. Le projet Rhônexpress a été rendu possible grâce à un amendement à la loi de décentralisation de 2004, qui a donné aux départements la compétence pour le transport ferré de voyageurs. Le partenariat public-privé rhodanien est suivi de près par la Loire-Atlantique, les Pays de la Loire et Nantes métropole pour le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Pour lire l’intégralité de l’article : La Gazette des communes, N°05/2063 du 31 Janvier 20 11 Plus d’un milliard d’euros pour moderniser les transports en commun d’Ile-de-France Pour répondre aux difficultés que subissent de nombreux Franciliens dans leurs trajets quotidiens, l’Etat engage des actions d’urgence dédiées à la modernisation des transports collectifs, notamment le prolongement d’Eole à l’ouest de la Défense et la réalisation des schémas directeurs des RER C et D. Le Préfet de région a été mandaté pour négocier un contrat particulier avec la Région Ile-de-France allant jusqu’en 2013, qui renforce le soutien de l’Etat au développement des transports collectifs, compétence de la région. Pour lire l’intégralité de l’article : Site du Ministère de l’Ecologie