une pratique « honteuse

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une pratique « honteuse
Mercredi 23 septembre 2015
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Mercredi 23 septembre 2015
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UNE PRATIQUE « HONTEUSE »
La FÉÉCUM dénonce les stages non-rémunérés
MAIS AUSSI - La saison électorale approche à l’UdeM - P4
ÉDITORIAL
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MARIE-PIER CYR
Mercredi 23 septembre 2015
Mon vote compte plus que le tien
équipe
Président des MAUI
On est finalement rendu au temps
de l’année où on se fait dire : « Les
jeunes ne votent pas, il faudrait que les
jeunes votent! », avec comme variante
« Si les jeunes ne sont pas impliqués,
c’est la faute de la technologie/
l’internet/les médias sociaux (c’est
toujours en partie la faute des médias
sociaux). » Avec moins que 40% des
jeunes Canadiens qui ont exercé leur
droit de vote aux dernières élections
fédérales, il n’est pas étonnant que
notre groupe soit pointé du doigt par
les générations précédentes.
Pourtant, une question se pose.
Avons-nous réellement affaire à un
désintérêt générationnel, ou plutôt à
un désillusionnement de la population
face à un système démocratique qui
est tout, sauf démocratique?
Croyez-le ou non, exercer son
droit de vote est tout un défi, une
aventure parsemée de paperasse
inutile qui semble subtilement
vouloir nous décourager de pratiquer
notre devoir citoyen. On fait face à
une étrange contradiction : on nous
encourage de voter, on nous proscrit
si on ne le fait pas, mais il existe tout
de même des barrières significatives
pour nous en décourager. On veut
voter, mais l’enregistrement ainsi
que le processus d’attente pour faire
parvenir nos papiers semble être en
soi une montagne, un déploiement
d’effort et une perte de temps inutile
chez les jeunes en âge de voter.
On nous encourage à exercer
notre droit de vote avec des
campagnes dirigées aux jeunes, mais
on rend les bureaux de vote peu
accessibles. On nous vante l’idée de
transport en commun ou de navette
pour les étudiants universitaires
sous le nez, avant de nous rappeler
que notre université ne qualifie pas
au programme, citant « un manque
d’étudiants et de représentation
régional ».
On nous dit de voter, mais quels
sont les incitatifs? Il y en a peu : on
réalise que seuls deux partis seront
entendus à l’Assemblée législative,
le parti au pouvoir et l’opposition.
Si nos valeurs reposent chez un
parti émergeant, ou ne figurent pas
dans le Spectrum conservateur/
libéral,
nos
chances
d’être
entendus sont pratiquement nulles.
Malheureusement, notre génération
possède de nouvelles valeurs et
une voix qui diffère de la politique
canadienne, expliquant en partie
notre cynisme face au processus de
vote démocratique.
La démocratique est la voix du
peuple, ceci en assumant que notre
voix résonne avec des valeurs des
partis représentés à l’Assemblée
législative.
Est-ce qu’on peut vraiment nous
blâmer, si on insiste sur le fait que
notre vote n’a aucun effet particulier
sur les politiciens d’Ottawa?
Cependant,
le
vote
reste
important, particulièrement celui
des jeunes. Il est vrai qu’il est facile
d’être découragé face à la politique
canadienne, que ce soit en observant
les politiciens déchus (Rob Ford et
compagnie), ou encore en remarquant
à quel point le scrutin majoritaire
réduit la voix de notre génération et
des partis émergents.
Notre voix, pourtant, est la plus
importante. C’est celle qui va changer
le monde et qui lui donnera son ton
pour les années à venir. Notre droit de
vote est important – il faut le défendre,
mais surtout le pratiquer.
Félix Arseneau
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Actualité
Mercredi 23 septembre 2015
Stages non rémunérés,
une vieille problématique.
Abdoul MOUMINE
Cela fait quelques années que
de plus en plus de voix s’élèvent
contre le phénomène des stages non
rémunérés. Gage d’une entrée dans
un monde professionnel de plus en
plus compétitif, le stage est devenu,
au fil des ans, l’élément clé pouvant
décider de la qualité d’un C.V. RadioCanada a estimé, dans un article
paru en 2013, que près de 300 000
personnes travaillaient « gratuitement
» dans les enseignes du gouvernement
ainsi que dans les entreprises les plus
prospères du Canada.
Qui est concerné ?
À partir du moment où vous
vous engagez dans une expérience
professionnelle pratique en lien
avec vos études, vous pouvez
vous considérer comme étant un
stagiaire. Le stage non rémunéré est
à différencier du régime « Coopératif
» (COOP) qui s’aligne sur la même
logique, mais est exclusivement payé.
Les principaux domaines d’étude
concernés par ce problème sont
les sciences infirmières, le travail
social, la kinésiologie, la nutrition et
l’éducation, pour ne citer que ceux-là.
Pour ce dernier, les étudiants peuvent
avoir un stage qui dure jusqu’à 10 mois
et ne sont pas toujours rémunérés.
Déjà en 2013, Samuel LeBlanc,
alors vice-président exécutif de la
FÉÉCUM écrivait : « Les étudiants
travaillent dans les milieux de stage. Ils
se lèvent tôt, font des quarts de travail,
ramènent du travail à la maison.
La grande majorité des stagiaires
ne reçoivent aucun salaire pour ce
travail. Pire encore, ils doivent payer
des frais de scolarité pour accéder
à ce stage. Cette pratique courante
est inacceptable. Pourquoi? Parce
qu’on demande aux étudiants de
payer pour travailler. Tout au mieux,
on leur demande de payer pour une
formation habituellement offerte –
avec un salaire – par les employeurs. »
Simon Ouellette, diplômé de la
faculté de droit, estime cela honteux
puisqu’en dépit des énormes coûts
liés aux stages, il n’y a aucune garantie
sérieuse d’emploi. Selon lui, seuls les
plus nantis pourront s’offrir un stage
et donc courir la chance d’obtenir un
emploi. Dès lors, on s’oriente vers
une société plus capitalisée où seuls
les plus riches s’en sortent. Pour lui
« l’éducation est un droit et ne doit
être aucunement conditionnée par le
portefeuille. »
Il y a deux perspectives
intéressantes à considérer à propos
de ce sujet. D’une part, il y a la
thèse de la FÉÉCUM, représentée
par Jean François Cyr, vice-président
académique de la FÉÉCUM, « […] le
stage est comme un emploi, puisque
certains occupent plusieurs postes
à la fois et cela, sans supervision ».
Et d’autre part, on a Nicole Marquis,
la directrice adjointe du service des
stages de la faculté d’éducation, qui
estime, quant à elle, que « Ce n’est
pas un travail (pour que cela soit
rémunéré). Les étudiants qui vont en
stage sont sous la supervision d’un
professeur à qui revient toute la charge
de travail ainsi que la responsabilité de
la performance pédagogique.»
Que dit la loi sur le sujet ?
L’envers du décor, c’est que
la législation fédérale est assez
floue sur le sujet, ce qui n’est pas
tellement surprenant puisque le plus
grand employeur de stagiaires non
rémunérés reste le gouvernement.
Du point de vue provincial, les
«stages bénévoles » sont illégaux
dans certaines provinces (Ontario,
Québec,
Colombie-Britannique).
Outre part, le stagiaire est, en fait,
considéré comme un travailleur, et
donc perçoit un salaire minimum (qui
tourne autour de 10$ en moyenne,
dépendamment de la province). Si
vous résidez en Ontario, vous avez le
droit de réclamer un remboursement
selon le « Canadian Intern Assocation
», une association qui milite contre «
l’exploitation des stagiaires et pour
une amélioration de l’expérience
aussi bien pour les stagiaires que
pour les employeurs ». Au NouveauBrunswick, le « Employment Standards
Act » définit un employé comme une
personne qui exécute un travail ou
fournit des services à un employeur. Si
l’on veut rester cohérent et rationnel,
les stagiaires entrent aisément dans
cette catégorie.
Pourquoi le silence à ce sujet
? Jean-François Cyr, vice-président
académique de la FÉÉCUM, et
Simon Ouellette, qualifie cela de
« vide politique ». La directrice
adjointe du service de stages de
la faculté d’éducation estime qu’à
sa connaissance, « il n’y a aucune
province ni au Canada, ni aux ÉtatsUnis, où l’on paie pour les stages en
éducation », avant d’ajouter que : «
c’est comme le permis de conduire. On
ne va pas vous payer pour pratiquer.
C’est votre responsabilité. »
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Quelles actions ont été menées ?
Il y a une multitude d’acteurs
qui ont décidé de se lever pour
dénoncer cette exploitation honteuse
de la jeune masse salariale. Simon
Ouellette compare ces pratiques à du
« corporate work fare »
Pour commencer, il y a bien sûr
le Canadian Intern Assocation, qui
milite, notamment à travers son «
Wall of Shame » (mur de la honte),
où elle dresse une liste de toutes les
entreprises prises en flagrant délit
de « stage non payé ». Sur un terrain
plus local, on retrouve la FÉÉCUM,
comme toujours au premier rang pour
défendre les étudiants. Samuele Acca,
vice-président exécutif de la FÉÉCUM
se prononce: « C’est un dossier sur
lequel on a commencé à se pencher
l’an passé. Dans le fond, on voulait
recueillir les données relatives à
l’expérience. [...] Une fois qu’on aura
le cadre général, on pourra faire
ressortir les besoins et voir ce qu’on
peut faire pour satisfaire la demande
». À sa dernière assemblée générale,
la fédération a proposé, à travers
un comité de stages, une série de
solutions pour endiguer la « maladie
». On retrouve dans les propositions,
la création d’une bourse destinée
aux stagiaires. L’idée d’étendre les
programmes COOP au reste des
facultés a aussi été soulevée. Les
étudiants en génie ont des stages
payés, pourquoi pas les étudiants en
éducation et en santé ? Comme le
rappelle Pascal Haché, président de
la FÉÉCUM, « nous venons juste de
commencer ». Affaire à suivre.
Actualité
Mercredi 23 septembre 2015
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La démocratie… mais pas trop!
Damien
GAUDISSART
Parmi les dossiers qui ont
émaillé l’été de la FÉÉCUM, celui
qui touche aux élections fédérales
est particulièrement brûlant. Mais,
pour mieux saisir les enjeux de celuici, revenons quelques semaines en
arrière, plus précisément le 11 août.
Le gouvernement fédéral annonce
le lancement d’un projet-pilote qui
consiste à installer des bureaux de
vote dans certaines universités à
l’occasion des élections fédérales
d’octobre 2015. 39 universités du
pays sont sélectionnées, mais pas
celle de Moncton, ce qui est pour le
moins étonnant. Il serait évidemment
prétentieux de prétendre que notre
établissement est le plus méritant, ou
encore que la qualité de ses cours le
rend absolument incontournable pour
la participation à un projet-pilote…
C’est plutôt en termes démocratiques
que cette décision pose question.
Des critères, vraiment?
Après vérification, la FÉÉCUM
apprend que l’Université n’a pas été
sélectionnée, car elle ne répondait
pas à certains critères fixés par le
gouvernement, en concertation avec
plusieurs acteurs majeurs du monde
académique. Le site d’Élections
Canada stipule que « le principal
critère est le nombre de personnes
qui fréquentent l’établissement, suivi
de celui de la représentation régionale
». Et c’est ce deuxième critère qui
est problématique. La population
d’électeurs de l’université tourne aux
alentours de 2500 étudiants, alors que
la circonscription électorale DieppeMoncton-Riverview compte près
de 90 000 électeurs. Ce sont donc
potentiellement 2,8 % des électeurs
locaux qui n’auront pas la possibilité
d’exprimer leur opinion le 19 octobre.
Et Moncton n’est pas l’exemple
le plus frappant : l’Université de
Sherbrooke, qui compte 40 000
étudiants et occupe une place
prépondérante dans la ville, doit
aussi passer son tour. L’argument
principal du gouvernement consiste
à répéter que ce n’est qu’un projetpilote, et donc qu’il ne requiert qu’un
échantillon d’universités pour être
mené à bien. Argument certes valable,
mais l’importance de l’université de
Sherbrooke a déjà été soulignée, et
celle de Moncton n’est pas moindre,
étant la plus grande université
francophone du Canada hors du
Québec.
D’autres critères sont énoncés sur
le site web : « les locaux devront être
disponibles pendant deux semaines
au cours de la période électorale
et être assez vastes, sécuritaires et
physiquement accessibles ». Sans
grand risque de se tromper, on peut
affirmer que l’Université de Moncton
répond à ces critères. La théorie et la
pratique sont donc une nouvelle fois
séparées par un gouffre.
De bien faibles alternatives
Les alternatives mises en place
sont le vote par anticipation, le vote
par la poste ou le vote classique, dans
un bureau de vote. La première option
est louable, mais une proportion
grandissante d’électeurs choisissent
leur candidat quelques jours, voire
quelques heures avant l’élection.
Imaginons que M. Trudeau fasse
une fin de campagne étourdissante,
mais que l’on ait déjà voté pour le
NPD : que faire sinon pleurer sur ce
vote perdu? La deuxième possibilité
est franchement peu tentante et
pratique, à l’époque du web et de
la communication accélérée. La
troisième est intéressante pour les
quelques chanceux qui habitent près
d’un bureau de vote, mais qu’en estil de ceux qui doivent s’y rendre en
voiture ou en transports en commun?
L’impact écologique de cette option
est évidemment énorme et sans doute
sous-estimé par nos dirigeants.
Plusieurs observations s’imposent
: premièrement, ce qui était une
initiative novatrice et interactive
est devenu en quelques jours
une pomme de discorde. Dans un
contexte d’impopularité extrême du
gouvernement Harper chez les jeunes,
les quelques brimades infligées
risquent de peser lourd au moment du
scrutin. Deuxièmement, cet épisode
souligne une nouvelle fois l’opacité du
processus de décision gouvernemental
et la coupure croissante qui se
crée entre les dirigeants et leurs
administrés. Une chose est certaine
: aux QGs néo-démocrate et libéral,
certains doivent se frotter les mains…
Le Salon Carrière : à la rencontre des
employeurs de l’Atlantique.
Rachid BOUDA
L’Université de Moncton organise
des évènements chaque session pour
faciliter la recherche de l’emploi au
public étudiant. Par le biais du projet
nommé salon carrière, ce sont les
employeurs qui se déplacent pour
venir exposer leurs offres aux futurs
employés, dans les locaux du campus.
Qu’est-ce que le salon carrière?
Le Salon carrière de l’université
de Moncton a pour but de faciliter la
recherche d’informations concernant
les différentes perspectives de carrière
des étudiantes et des étudiants. Il
prendra lieu le mercredi 23 septembre
2015, au centre universitaire sportif
CEPS Louis-J Robichaud entre 10 h et
15 h. Il s’agit du seul salon universitaire
francophone en Atlantique qui
rapproche les employeurs et les futurs
employés, sous forme de foire et
exposition des métiers de toute dans
presque tous les domaines.
Pour une première au salon de
cet automne, les programmes de 2e
et 3e cycle seront présents pour les
finissantes et finissants qui choisissent
de poursuivre des études supérieures
plutôt que d’entrer sur le marché du
travail. Aussi, il y aura plus d’exposants
cette année par rapport aux années
précédentes, ce qui veut dire que les
chances d’obtenir des emplois sont
multipliées.
Environ 10 à 15 % des étudiants
décrochent un emploi chaque année
grâce aux rencontres d’orientation
et
d’information
occasionnées
par ce projet, selon Daniel Grant,
Conseiller en emploi et liaison avec les
employeurs.
Selon les chiffres officiels,
près de 700 étudiants participent
à l’évènement chaque année. En
plus, il y a de nombreux bénévoles
qui participent à son organisation.
Pour cette année, l’un des objectifs
spécifiques est la sensibilisation
des étudiantes et étudiants à la
participation à la recherche de
l’emploi.
L’intérêt de participer au salon
carrière…
Trouver l’emploi
L’un des avantages du Salon
carrière est de faire partie des 10
et 15 % de jeunes qui trouvent un
emploi grâce à cette foire. Ainsi, de
nombreux finissants n’ont pas eu tort
d’y participer. Des salles d’entrevue
sont sur place, et si l’étudiant est en
possession de son CV, il peut déjà avoir
une entrevue d’embauche sur place.
Occasion de réseautage
Dans le marché de l’emploi, il
est très important d’avoir de bonnes
relations avec des employeurs.
Ainsi, plus on crée de relations, plus
on a de chances de trouver un bon
emploi. Le salon carrière occasionne le
réseautage entre étudiant-employeur
et aussi entre les étudiants qui
excellent dans le même domaine.
C’est alors l’occasion de remplir son
carnet d’adresses.
Agrandir son expérience de travail
Au Canada, le bénévolat peut
être considéré souvent comme une
expérience de travail. Venir aider pour
l’organisation de l’évènement nous
rajoute une expérience de travail dans
notre CV.
En plus de la formation
universitaire, l’Université de Moncton
se soucie aussi de la carrière future
de ces étudiants. Le Salon carrière
encourage les étudiants à participer
en grand nombre et à apporter leur
curriculum vitae lors des rencontres
avec les exposants.
Actualité
Mercredi 23 septembre 2015
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La mobilité, une expérience à vivre!
Damien
GAUDISSART
« Partir, c’est mourir un peu »,
selon l’adage populaire. Et c’est bien
cela qui semble effrayer un grand
nombre d’étudiants de l’Université de
Moncton à l’heure où la possibilité de
partir en échange interuniversitaire
leur est offerte.
« Le nombre de candidats à un
programme de mobilité internationale
est stable depuis plusieurs années »,
explique Lucille Landry, responsable
du service de mobilité internationale
(SMI) à l’Université de Moncton.
Plus concrètement, il tourne autour
de 60 étudiants par année, ce qui
est minuscule à l’égard des milliers
d’étudiants inscrits aux campus
d’Edmundston, de Moncton et de
Shippagan.
Mais partir, n’est-ce pas aussi
mûrir un peu? C’est en tout cas l’avis
de Guillaume Deschênes-Thériault,
étudiant en sciences politiques, qui
est parti de janvier à avril 2015 à Lille
(France) : « C’est une expérience de
vie, qui permet de tisser de nouveaux
liens et de changer d’air ».
m’a apporté beaucoup (Guillaume a
découvert plus de 20 pays européens
en trois mois!) ». La responsable du
SMI ajoute que les employeurs sont
souvent plus inclinés à embaucher
quand les candidats ont réalisé ce
genre de voyages.
Pour ceux qui ne seraient pas
tentés par l’Europe, le SMI propose
des destinations alternatives, comme
la Turquie ou encore les États-Unis. «
Nous sommes toujours à l’écoute et
à la recherche de nouvelles ententes
interuniversitaires », affirme Mme
Landry.
Obstacles insurmontables?
Bien entendu, au moment de
soupeser l’éventualité de partir pour
une session ou même un an, se posent
deux questions majeures. La première
est d’ordre financier : comment
subvenir à toutes les dépenses,
quand les parents ont parfois peu de
moyens?
« Les bourses permettent de payer
le billet d’avion, et il reste parfois
500 dollars supplémentaires », selon
Mme Landry. Un constat s’impose
donc : la mobilité internationale est
difficilement accessible aux familles
moins favorisées. Le mythe selon
lequel cette expérience est accessible
à tous les étudiants est donc surfait. Il
faut donc reconnaître que le processus
de sélection n’est pas basé uniquement
sur les aptitudes, mais aussi sur un
critère strictement financier.
La seconde question est d’ordre
linguistique. La question ne se pose
certes pas pour toutes les destinations,
mais elle est néanmoins importante
: comment se débrouiller dans un
pays dont on ne parle pas la langue?
Mme Landry soutient que cet obstacle
est moins difficile à surmonter,
étant donné que les universités
sont de toute façon des lieux assez
internationaux. De plus, « le but de la
mobilité est de développer un esprit
de débrouillardise ». D’une certaine
manière, on peut donc penser que
la vie dans une population qui parle
une autre langue que le français ou
l’anglais est une opportunité, et rend
l’expérience encore plus intéressante.
Alors, je pars?
Un échange interuniversitaire
est donc bien plus qu’un simple
changement de domicile à des fins
d’études. C’est réellement une (re)
découverte de soi, qui permet de
développer plusieurs qualités qui
seront utiles même en dehors du cadre
académique. Mais c’est également un
appel à la découverte d’autres cultures
et une formidable opportunité de
voyager, bien que l’expérience ait un
prix élevé. Si vous recevez la possibilité
de partir, le Service de mobilité
internationale vous encourage de la
saisir à pleines mains. D’ailleurs, ne
dit-on pas que « les voyages forment
la jeunesse »?
S’ouvrir à d’autres cultures
À première vue, l’échange
interuniversitaire consiste simplement
à s’adonner aux mêmes activités qu’à
Moncton, à savoir suivre des cours
et passer des examens pour valider
des crédits. La seule variable qui
changerait, dans cette logique, est le
lieu et éventuellement les façons de
donner les cours.
Toutefois, comme le souligne
Guillaume, la mobilité internationale
intègre plusieurs autres dimensions
bien plus divertissantes : « L’aspect
social est très présent. En arrivant,
tu ne connais personne, tu es donc
obligé d’aller vers les gens. Et avec
eux, j’ai profité au maximum de la
vie universitaire. Mon séjour à Lille
m’a aussi permis de voyager et de
découvrir d’autres cultures, ce qui
La responsable du SMI, Lucille Landry
RECTIFICATIFS
Quelques erreurs se sont glissées
dans la parution du Front du 16
septembre dernier.
Dans l’article intitulé, L’éléphant
dans la pièce; parlons-en! (page 5) il
est à noter que Mélanie Clériot est
l’agente de développement social de
la FÉÉCUM, et non de l’UMCM.
Dans l’article intitulé, Up pour
un film extérieur (page 10), Julie
Melanson est une ancienne étudiante
de l’Université de Moncton, et non
une étudiante en ce moment.
Le Front adresse toutes leurs
excuses pour ces maladresses.
Actualité
Mercredi 23 septembre 2015
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L’Université de Moncton et Mitacs, un
nouveau partenariat.
Abdoul MOUMINE
Dans l’imaginaire estudiantin, il y a
bien une question qui hante les esprits,
du premier jour des cours jusqu’à la
cérémonie de remise des diplômes.
C’est celle portant sur les opportunités
qui s’offrent aux étudiants une fois
leurs diplômes en poche. C’est dans
cette optique que l’université de
Moncton a été l’hôte d’une session
de présentation gravitant autour du
projet Mitacs. Pendant une heure,
Marc-Olivier Frégeau, spécialiste
en développement des affaires, a
présenté son organisation et ses
connexions avec notre institution.
Qu’est-ce que Mitacs ?
Mitacs est une association
gouvernementale qui a un double
but. D’une part, elle sert de rampe
de lancement à l’innovation en
finançant des projets et/ou recherches
ambitieuses et d’autre part, elle
facilite l’insertion professionnelle
des universitaires en établissant
« des partenariats entre le milieu
universitaire, l’industrie et le monde
». En presque deux décennies, Mitacs
a su imposer, à travers son vaste
réseau international, sa marque de
fabrique sur plus de 12 000 initiatives
de recherches avec une soixantaine de
partenaires universitaires.
- Mitacs Accélération qui
appuie des initiatives de recherche
de toute taille dans tous les secteurs
d’activité de l’industrie et disciplines.
Le financement accordé va de 15 000
$ à quelques millions de dollars, sur
une durée qui oscille entre quatre
et trente-six mois. Il n’est accessible
qu’aux étudiants du 2ème et du 3ème
cycle (Maitrise, PhD, PostDoc), mais
est ouvert en tout temps.
- Mitacs Elévation où,
pendant deux années consécutives,
les récipiendaires auront la chance de
travailler dans un milieu de recherche
industriel. L’idée est donc d’acquérir de
l’expertise dans le domaine annexe. Le
taux de financement s’élève jusqu’à 55
000 $ par année et ce programme est
accessible uniquement sur concours.
- Globalink : ce dernier
s’ouvre aux étudiants en fin de bac, en
maîtrise et en doctorat. Il s’agit d’une
bourse de voyage, d’un maximum de
5 000$ de frais de voyages, pour aller
en échange dans un pays partenaire
(Inde, Chine, Brésil, Mexique,
Vietnam, France, Arabie Saoudite,
Tunisie et Australie). L’idée est de
familiariser les récipiendaires à un
environnement plus internationalisé
et donc, d’être amené à apprendre
de nouvelles techniques de travail, de
recherches… Ce programme est ouvert
en tout temps. Néanmoins, il est
recommandé d’effectuer la demande
au minimum trois mois avant la date
de départ prévu. À cela peut s’ajouter
des démarches administratives qui
peuvent miner votre planning.
Comment appliquer ?
Mitacs sert de connecteur entre
le milieu académique et le secteur
privé. Il est de votre responsabilité de
trouver vos partenaires, c’est-à-dire,
le lieu où vous allez faire votre stage.
Rappelons-le que pour être considérée
comme partenaire, une entreprise (ou
même une association) doit œuvrer
dans le domaine de l’industrie et
disposer d’au moins un bureau actif
au Canada pour faciliter les prises de
contact. Il peut s’agir d’entreprises
dérivées de la recherche universitaire,
des associations industrielles…On peut
citer comme partenaires notables de
Comment ça marche ?
Mitacs offre trois différents types
de programmes aux étudiants :
Marc-Olivier Frégeau, Spécialiste, Développement des Affaires,
Mitacs Canada.
Mitacs : Air Canada, IBM, Medtronic,
WWF, CHRISTIE …
Une fois le partenaire trouvé,
vous devez identifier le programme
qui s’applique spécifiquement à vos
besoins. En naviguant sur leur site
internet, vous pourrez avoir accès à un
formulaire que vous remplirez. Le délai
de traitement oscille entre quatre et
six semaines. Notons bien que pour
que votre demande soit acceptée,
votre projet de recherche doit être
assez intéressant pour déboucher sur
une réelle avancée ou une création
d’emplois. De toute façon, un comité
analysera votre dossier et vous
retournera une réponse. À la suite
de l’acceptation de votre demande,
Mitacs, ainsi que votre partenaire,
vous reverseront une somme d’argent
que vous utiliserez pour accomplir vos
travaux. Aujourd’hui, le taux de succès
tourne autour de 95%.
Depuis
quelques
années,
l’Université de Moncton essaye de se
réorienter sur le marché du travail.
Dans un contexte d’inquiétude à
l’Université de Moncton, Mitacs
s’inscrit dans la case des opportunités
à saisir. Dans quelques jours, le salon
carrière aura lieu, un rendez-vous
incontournable pour ceux qui désirent
amorcer leur entrée dans le monde du
travail.
Pour
toute
demande
d’information, veuillez communiquer
avec Bahareh Atoufi, le responsable
de Mitacs pour le Nouveau-Brunswick
([email protected] ou au 506 4781932).
De nouvelles normes de correction peu
populaires à l’UdeM
Alexandre
BOUDREAU
Les nouvelles règles de corrections
du français ne font pas l’unanimité à
l’Université de Moncton. Le barème,
adopté au Sénat académique du 6 mars
2015, fut créé afin d’avoir un système
de correction plus intuitif. Cependant,
plusieurs professeurs n’incluent pas le
nouveau barème dans leurs syllabus
malgré le changement, selon plusieurs
témoignages, notamment celui de
Georges Semedo Cabral, membre du
Sénat académique.
« L’ancien barème était punitif
pour les étudiants », explique-t-il en
exprimant sa préoccupation face au
manque de popularité du nouveau
standard de correction, entré en
vigueur depuis le premier juillet 2015.
Selon lui, cette norme était censée
prendre la place des anciens barèmes
utilisés par chaque département, et
unifier la correction de manière plus
juste et plus avantageuse pour les
étudiants. Les départements exigeant
un niveau plus élevé de français, tels
que le département de traduction ou
celui d’éducation, auraient alors pu
réinstaurer un barème plus sévère.
La norme
Le barème adopté ne s’applique
qu’aux travaux faits à la maison, tels
que les projets ou les examens maison.
Les projets et les examens faits en
classe, d’après le nouveau barème, ne
seraient pas corrigés et la qualité de la
langue sur ces tests n’affecterait pas la
note de l’étudiant. Le nouveau barème
propose
également
différentes
tranches de mots pour la correction,
de façon à accommoder les travaux
comportant un nombre plus faible
de mots afin d’assurer une correction
plus juste et proportionnelle. Les
membres du Sénat académique
espèrent ainsi réduire le stress ressenti
par les étudiants lors de la période
d’examens, ainsi que celui ressenti par
les professeurs et les correcteurs qui
doivent souvent corriger rapidement
avant la date de tombée.
Actualité
Mercredi 23 septembre 2015
7
L’initiation, c’est reparti!
Wazy BAYORO
Comme promis il y a quelques
semaines, retour sur ce sujet palpitant
qu’est l’initiation des nouvelles et des
nouveaux étudiants de l’Université de
Moncton, campus de Moncton.
L’initiation,
l’initiation…On
entend beaucoup ce mot ce début de
semestre. Mais, que veut donc dire
le mot «initiation»? C’est l’activité
pendant laquelle les nouveaux
arrivants reçoivent leur «billet
d’entrée» dans la grande famille des
étudiantes et des étudiants de leur
faculté respective. C’est une activité
qui permet de briser la glace entre
les premières années eux-mêmes et
ensuite, entre les premières années et
les anciens étudiants. Rappelons cette
règle fondamentale de l’initiation:
il est interdit à quiconque n’ayant
pas reçu l’initiation d’initier à son
tour, d’où le caractère sacré de cette
tradition.
La position très claire de
l’Université
de
Moncton
sur
l’initiation
À la suite de certains dérapages
arrivés, notamment lors d’initiations
de la faculté d’administration les
années précédentes et dans certaines
universités de l’Atlantique, il apparaît
clairement que l’Université de
Moncton a pris des mesures pour
éviter tout débordement. L’Université
de Moncton, comme toute institution,
a un code de conduite et des
règlements que doivent respecter la
population étudiante. Selon l’article
4 de la politique de l’Université de
Moncton pour un milieu de travail et
d’études respectueux, il est écrit :
a) «Chaque membre de la
communauté universitaire a :
•
le droit à l’intégrité de sa
personne;
•
le droit à sa dignité,
•
le droit à la sauvegarde de
sa réputation;
•
le droit d’être traité avec
respect. »
b) «Chaque membre de la
communauté
universitaire
a
l’obligation de traiter les autres avec
respect et dignité.»
Puis, à l’article 5, alinéa b)
«Il incombe à tous les membres
de la communauté universitaire de
prévenir le manque de respect tant sur
les campus qu’à l’extérieur de ceux-ci.
Cette obligation subsiste lorsqu’un
membre participe, par exemple, à
des conférences, des retraites, des
cours de formation ou à toute activité
externe liée au travail ou aux études.»
Madame Marie-Linda Lord, vicerectrice aux affaires étudiantes, s’était
exprimée en ces termes selon RadioCanada au début du mois de septembre
: « On le voit dans certaines universités
chaque année, et c’est pour ça que les
efforts sont déployés et le travail se
fait avec les associations étudiantes
également pour s’assurer que des
situations tristes et malheureuses ne
surviennent pas ».
L’épée de Damoclès plane sur
l’initiation
En effet, l’épée de Damoclès
plane bel et bien sur l’initiation.
Cette information a été confirmée
par Jonathan Arsenault, président
du conseil étudiant de la faculté de
génie de l’Université de Moncton,
campus de Moncton. En effet, celui-ci
a laissé entendre qu’il était en contact
étroit avec le doyen de la faculté de
génie, Monsieur Gilles Roy, afin que
l’initiation se passe dans le respect le
plus total de la dignité et de l’intégrité
des personnes présentes. Selon ses
dires, l’activité reste bien organisée au
sein de la Faculté de génie. «C’est une
activité bien structurée, organisée à
l’avance. La sécurité vient et le conseil
étudiant surveille.»
L’organisation sans dérapage de
l’initiation, un défi pour les conseils
étudiants?
Il apparaît clairement que cette
année, l’organisation des journées
d’initiation sera un défi pour les
conseils étudiants des facultés de
l’Université de Moncton, campus
de Moncton. Cette initiation sera
sûrement pointilleuse et organisée
pour éviter des sanctions de la part
de la direction de l’Université de
Moncton. Au regard des évènements
passés, le grand coupable reste
l’alcool. Selon une entrevue accordée
à Radio-Canada, Etienne Doucet,
affirme ceci : «L’alcool, c’est sûr et
certain... C’est l’université, le monde
aime fêter et tout ça, mais le but n’est
jamais l’alcool. Le but est toujours
de socialiser, rencontrer du monde
de cette façon-là.» Le mot est lancé
: socialiser. En espérant que tous les
conseils étudiants de l’Université de
Moncton mettront plus d’emphase
sur cet aspect qui sera plus utile aux
nouvelles et aux nouveaux étudiants
et qui est le but même de l’initiation
en milieu universitaire. En effet, selon
Glody Shaolinde, étudiant en génie
civil, deuxième année : «Cela permet
d’intégrer les nouveaux et de créer en
eux un esprit d’appartenance à une
famille.»
Sources:
Politique pour un milieu de travail
et d’études respectueux, [En ligne],
http://www.umoncton.ca/enbref/
node/15, (Page consultée le 18
septembre 2015).
Pierre-Alexandre
Bolduc,
L’Université de Moncton veut éviter
les dérapages à la rentrée, [En ligne]
http://ici.radio-canada.ca/regions/
atlantique/2015/09/06/007-rentreeuniversite-moncton.shtml , (Page
consultée le 18 septembre 2015).
Le festival arménien promet
Gaethe Cheidra
ZAMOUANGANA
Le festival arménien rend
hommage aux victimes et survivants
des génocides dans le monde. De ce
fait, une présentation détaillée des
festivités s’est faite au Bar-resto 63
de l’Université de Moncton lors d’une
conférence de presse.
La sixième édition du festival
arménien de Moncton est en effet
un événement très important qui
célèbre le 100ème anniversaire de
la commémoration du génocide
arménien partout dans le monde.
Cette épopée se déploiera du 2 au 4
octobre 2015 à différents endroits
et se constituera de nombreuses
activités, conférence, expositions,
cinémas et autres. «C’est quatre jours
intenses», disait Sylvia Kasparian,
directrice et fondatrice du festival,
mais aussi professeur à l’Université de
Moncton.
Cet évènement vous propose une
multitude d’animations. Il débutera
avec une conférence d’ouverture
à 13h00 (salle 001B aux Arts) par
Claire Mouradian et portera sur
l’état de la recherche sur le génocide
des arméniens. On devra, en outre,
noter la présence de l’Ambassadeur
d’Arménie, des maires de Dieppe et
de Moncton, le recteur de l’Université
de Moncton et les représentants des
recteurs.
Les activités majeures sont: la
soirée d’ouverture qui aura lieu
au Centre de la Croix-bleue avec
la performance de 25 danseurs,
chanteurs,
toujours
dans
la
thématique du génocide arménien,
ainsi qu’une petite marche contre
les génocides. Les festivités se
poursuivent avec la révélation du
mémorial, la lancée de fleurs dans la
rivière ainsi que la plantation d’arbres
pour les 1 000 000 victimes. Ensuite
vient le dîner et présentations d’autres
crimes de masse, ainsi que sept
expositions, dont trois à bibliothèque,
racontant l’histoire du génocide en
photo, dans les journaux d’époque
qui sont envoyés du musée arménien
et l’exposition de livre récent. Deux
expositions aux arts (local 001B),
exposition de peinture.
À cela s’ajoute le festival de films,
sept séances à la salle de projection
de l’université. Un programme assez
varié dans les films et plusieurs
documentaires. Le festival s’achèvera
par le concert de chants liturgiques
par une chorale composée de 100
personnes arméniennes et musiciens
de la région.
Sylvia Kasparian fait appel à la
participation massive de tous les
étudiants particulièrement à ceux dont
les communautés ont été victimes
des génocides, (Rwanda, Somalie,
Soudan) pour de petits témoignages
et découvrir un mémorial.
Présentation du Service des loisirs socioculturels
Mercredi 23 septembre 2015
8
Cimnpéus
Début des cours dimanche 20 septembre
Caeudi 24 et
J
25
vendredibre
septem
Genre : drame
Réalisateur : Sophie Deraspe
Mettant en vedette : Evelyne Brochu,
Louise Portal, Gilbert Sicotte, Benoît Gouin,
Augustin Legrand, Patrice Bissonnette,
Martin Dubreuil, Stéphane Gagnon,
Cindy-Mae Arsenault
Pays : Québec Durée : 1 h 47
Élie débarque sur une île de l’Atlantique Nord, et tente de s’intégrer à la
communauté. Comme ils n’ont pas l’habitude des étrangers, les habitants se
méfient de la touriste qui semble cacher de lourds secrets. Comme la principale
source de revenus du village est la chasse aux loups marins, les insulaires
croient qu’elle pourrait bien faire de l’espionnage pour une association pour la
protection des animaux. Quand elle veut en apprendre davantage sur leur mode
de vie et les caractéristiques de cette chasse qui est leur gagne-pain, la plupart
se ferme à elle, l’incombe de regagner sa métropole et de les laisser tranquilles.
Peu d’hommes peuvent introduire une meute de loups...
CEMercredi
SOIR
20 heures I Pavillon Jacqueline-Bouchard à l’Université de Moncton
Entrée : 5 $ étudiant 7 $ régulier Renseignements : 858-3738
MOI
d humour
MARIO
IT
U
T
A
GR
Mercredi 23 septembre à 20 h
Le 63, Centre étudiant
www.facebook.com/slsmoncton
Suivez-nous sur Twitter@slsmoncton
Spectacle de Mario Jean
Vendredi 25 septembre, 20 h
Salle Jeanne-de-Valois
25 $ étudiant I 35 $ régulier
Merci !
à nos collaborateurs
de la 42e saison
www.umoncton.ca/umcm-sls
Raffy, aussi espiègles
qu'indéfectibles
Quatuor ska-reggae-rock festif
venu des Laurentides.
La jeunesse de ces quatre musiciens espiègles est
largement compensée par leur maîtrise instrumentale.
Car Raffy, Marc-André Binette, Martin Gauthier et
François Mathieu, formés au réputé Collège LionelGroulx, où ils se sont rencontrés, et indéfectibles depuis,
sont tous quatre profs de musique à Saint-Jérôme.
Sur scène, l’évidente connivence des membres de
Raffy frôle la fusion. «On est très taquins les uns envers
les autres» dit la chanteuse, en revendiquant le ton
humoristique et l’énergie contagieuse du spectacle.
«Les gens veulent chanter et danser. Ils trippent sur le
fait qu’on les fait beaucoup participer», promet-elle.
Samedi 26 septembre I 21 h
Le 63 I 19 ans et plus
8 $ étudiant I 15 $ régulier
2
Mercredi 23 septembre 2015
9
SHAUN
FERGUSON
et RYAN en
première
LEBLANC partie
Spectacle de guitare
Mercredi 30 septembre, 20 h
Salle Jeanne-de-Valois,
Université de Moncton
8 $ étudiant I 15 $ régulier
Culture
Mercredi 23 septembre 2015
10
Une semaine pour savourer différents
« lobster rolls »
Gabrielle VIGER
Notre homard rouge, si mythique
en Acadie, sera au cœur de la Fête
du Lobster Roll, un festival d’une
semaine qui mettra dans en vedette la
guédille au homard, qui consiste d’un
petit pain rempli de homard enrobé
de mayonnaise, beaucoup mieux
connue sous le nom de « lobster roll
». Jacques Allain, un des organisateurs
de l’évènement nous explique que
: « ça fait penser à Burger Battle à
Fredericton, où chaque restaurant fait
un burger original et le monde peut
voter sur leur burger préféré ».
Alors qu’ils ont puisé l’idée des
villes environnantes qui proposent des
festivals semblables, ils se démarquent
non seulement en mettant le « lobster
roll » à l’honneur, mais aussi par le
nom de l’évènement. Un nom qui
représente une communauté de
mangeurs de guédilles au homard qui
ne sont pas divisés par la langue, donc
« on a trouvé un nom avec un peu de
français et un peu d’anglais », nous
dévoile Allain.
Les restaurants participants
La Fête du Lobster Roll rassemblera
21 restaurants et un « food truck »
du centre-ville de Moncton sous un
mandat commun, soit de produire un
« lobster roll » unique. « C’est quelque
chose qui manque pour le monde du «
service industry », de pouvoir faire des
choses ensemble, de se parler entre
les restaurants », nous confie Allain.
Les
restaurants
participants
comprennent le « food truck » Banh
Mignon et les restaurants Café
Archibald, Cinta Ria, Café c’est la vie,
Dolma, Guacamole, Güsto, Hynes,
Jean’s Restaurant, La Louche, Les
Brumes du Coude, Les Gourmandes,
Little Louis’, Manuka, Osaka Hibachi,
Pastalli, Piatto Pizzeria, St-James Gate,
The Keg, The Old Triangle, Triiio et Zio’s
Pizzeria.
Jacques Allain, organisateur de la Fête du Lobster Roll
Des souvenirs variés face au
homard
Les propriétaires du Manuka,
Camille Pluymackers, qui gère aussi
la cuisine, et André Léger, forment
un couple dans la vie comme dans
les affaires, mais une chose qu’ils
ne partagent pas est le souvenir
qu’ils associent au homard. André
Léger, natif de Moncton nous parle
de son enfance « quand mon père
était pêcheur, j’apportais souvent
du homard à l’école, quand tout ce
que je voulais, c’était un boloney
sandwich comme les autres. » Alors
que Pluymackers, native de la France,
associait le plat à de la fine cuisine, très
rare chez elle. « Mais avec mon mari,
c’est devenu une tradition familiale de
se rassembler toute la famille autour
de homard frais. »
Une Fête du Lobster Roll inclusive
Un des organisateurs de la Fête
du Lobster Roll, Jacques Allain avoue
que l’idée initiale était de faire leur
propre « Burger Battle » comme il se
produit à Fredericton. Cependant,
les esprits culinaires qui se sont
rassemblés pour créer un festival
propre à Moncton ont voulu inclure
la communauté asiatique, qui prend
une grande place dans la restauration
dans le centre-ville. « Des burgers c’est
pas trop quelque chose qui va dans
la cuisine asiatique, but des fruits de
mer, ça a une grande place dans ce
qu’ils préparent. » On peut compter
deux restaurants et un « food truck »
asiatiques dans la programmation de
la Fête du Lobster Roll.
La Fête du Lobster Roll a débuté le
21 septembre et se poursuit jusqu’au
27 septembre. La guédille au homard
gagnante sera choisie à l’aide de votes
du public. Toutes et tous peuvent
voter une fois sur le site internet de
l’évènement qui porte le même nom
que le festival.
Les propriétaires du restaurant Manuka, André Léger et Camille
Pluymackers
Chroniques
Mercredi 23 septembre 2015
11
CHRONIQUE NUTRITION
Les combinaisons alimentaires : de fausses croyances
Emilie LEBLANC
L’idée derrière ces diètes
Vous avez sûrement déjà entendu
parler de diètes populaires qui
recommandent d’éviter de faire
l’association de certains aliments. Je
pense entre autres à Montignac qui
propose de ne pas consommer de
protéines avec des féculents (pain,
riz, céréales, etc.). On avertit aussi
les gens de ne pas consommer de
fruits avec les repas, mais plutôt
de les consommer une demi-heure
avant. Il y a aussi la restriction de ne
pas consommer de produits laitiers
avec les repas. Les fondateurs de ces
diètes, qui ne sont pas des diététistes,
prônent que ces habitudes pourraient
aider, entre autres, à la perte de poids,
la guérison de maladies et aussi, à une
meilleure digestion.
Tout d’abord, suivre ces diètes
est bien trop compliqué et restrictif.
Plusieurs personnes qui les suivent
se sentent vraiment mieux qu’avant,
mais cela est souvent associé à ce
qu’ils consommaient ultérieurement
et selon la quantité. En effet,
consommer des repas plus graisseux
ou mal proportionnés pourrait
contribuer à une mauvaise digestion,
une prise de poids ainsi qu’un manque
d’énergie. On comprend aussi que la
monotonie des repas devient chose
rapide, ce qui, heureusement pour les
consommateurs, les oblige à cesser
cette routine.
La décision reste au corps luimême
Le but derrière la limitation de ces
combinaisons, selon les fondateurs,
serait que certains aliments se
digèrent mieux dans un milieu acide,
tandis que d’autres, dans un milieu
alcalin. Or, l’estomac maintient
toujours un pH acide d’environ 2
pendant la digestion. Consommer des
aliments acides, comme une orange,
ne rend pas l’estomac plus acide. En
fait, l’estomac régule cela lui-même,
voilà une autre beauté du corps
humain. Pour ce qui est de la guérison
des maladies, une perte de poids peut
aider, par exemple, au contrôle de la
glycémie pour les diabétiques, mais
ne fera pas disparaître la maladie en
tant que telle. Il est alors farfelu de
penser qu’un simple changement de
diète peut guérir toute maladie, mais
certainement quelques adoptions
de meilleures habitudes peuvent
contribuer à améliorer l’état de santé
de la personne. Quant à la perte de
poids, avec les diètes restrictives, on
perd beaucoup au début et par la
suite, on regagne le poids perdu et
parfois, on en remet même plus.
Mise en garde
Il est important de constater que
de telles habitudes peuvent aussi
mener à des carences alimentaires,
puisque certaines personnes oublient
de consommer des fruits, par exemple
(vu que l’on oblige de les consommer
une demi-heure avant les repas). De
plus, le fait de priver la combinaison
d’aliments, comme ici les fruits,
empêche l’absorption de certaines
vitamines liposolubles, c’est-à-dire, ces
vitamines sont seulement absorbées si
l’aliment est consommé avec un autre
qui contient une source de lipides.
Sans vouloir vous poser rancune,
je souhaite que vous soyez prudents
dans l’affichage de telles fausses
allégations et de vous méfier lorsqu’il
n’y a pas de preuves scientifiques.
Finalement, suivre les signes de son
corps demeure le meilleur indicateur
de notre santé et de notre bien-être.
Chroniques
Mercredi 23 septembre 2015
12
CHRONIQUE TECHNO
Bande de « keepers » : Un malware, ça fait mal là où ça passe
Christamour
MOUTOU-NKOUNKOU
Les malwares sont là pour vous
faire du mal. Abstenez-vous de
demander aux victimes des malwares
ce qu’ils en pensent : ces derniers vous
grifferont comme des chats mouillés!
Mais avant, commençons par donner
un visage à ce mot inquiétant. Selon
votre préférence pour DC ou Marvel
Comics, les malwares sont Darkseid
ou Thanos. Cependant si vous n’avez
rien à faire de la rivalité DC Comics
– Marvel Comics, prenez l’œil de
Sauron, gribouillez quelques cils
dessus et vous avez un malware : rien
de bien beau. Étymologiquement, le
mot malware vient de la contraction
de l’anglais « malicious software » qui
signifie logiciel malveillant. C’est un
terme générique, propre au jargon
informatique, qui englobe tous les
programmes dont le but est de vous
espionner, de nuire à votre ordinateur
ou les deux à la fois : les vers, les virus
et les chevaux de Troie en sont les plus
emblématiques représentants.
Simple comme la biologie…
Si au secondaire vous étiez
incollable en biologie, il est temps
de vous demander si votre chemin
n’est finalement pas en informatique.
Comme vous aurez pu le constater,
deux des plus grandes classes de
malwares ont trait à la biologie, et ce
n’est pas un hasard : les virus et vers
informatiques sont sémantiquement
liés aux virus et vers biologiques. Le
principe de fonctionnement d’un
ver informatique est très similaire
à celui d’un ver intestinal. Le Ténia
par exemple, se sert d’un réseau
d’organismes vivants, le porc et
l’homme entre autres, pour procréer
: épargnons-nous de savoir comment
les œufs du ténia passent de l’homme
au porc… Le ver informatique,
lui, se réplique dans un réseau
d’ordinateurs. ILOVEYOU est l’un des
vers informatiques les plus ravageurs
de tous les temps, qui s’est servi du
réseau internet pour gangréner des
ordinateurs sous Windows 98 et 2000.
Les virus biologiques quant à eux,
s’accrochent à une cellule vivante,
dont ils corrompent la physiologie,
dans le but de se répliquer. Il en est
de même pour les virus informatiques,
qui souvent se fixent à un fichier
exécutable comme une photo JPG,
puis le corrompent avant de devenir un
générateur de petits bébés virus. Vous
souvenez-vous de Raila Odinga? Non…
Pas le politicien kenyan! Mais cette
photo que vous aviez beau supprimer
sur Windows XP, réapparaissait sur
votre bureau quelques secondes après
: eh bien c’était un virus. Si on appelle
communément, et à tort, tous les
malwares par virus, c’est à cause de
la néfaste renommée des virus, bien
souvent leur but étant de détruire
votre système machine.
L’épopée des informaticiens
Si
vous
avez
des
amis
informaticiens,
ou
plus
particulièrement dans le domaine de
la sécurité informatique, abstenezvous de leur demander ce qu’est un
cheval de Troie : simple conseil. À
moins que vous soyez prêts à écouter
tous les chants de l’Iliade et différents
prénoms à donner à vos enfants :
Achille, Ajax, Pâris, Ulysse et même
Brad (Brad Pitt interprétant Achille
au cinéma). D’autres iront jusqu’à
l’Odyssée, nettement plus féminisé,
avec Circé, Calypso, Pénélope… En
gros, les chevaux de Troie relèvent
plus d’histoire que de biologie,
contrairement aux vers et virus. Il
était une fois, un homme rusé nommé
Ulysse, qui eut l’idée de débloquer une
guère en se cachant dans un cheval,
un très grand cheval! Il commença par
proposer à ces chums de construire
un gigantesque cheval en bois, ou un
navire selon une autre interprétation
de l’Iliade. Puis ces derniers et lui se
cachèrent à l’intérieur de ce cheval,
qu’ils prirent soin de placer sur une
plage. Les Troyens de Troie crurent
que leurs adversaires rebroussèrent
chemin et que ce cheval fut un cadeau
de Poséidon, le dieu grec des mers. Ce
n’est qu’après l’avoir rapporté dans leur
ville qu’ils découvrirent la supercherie
: Ulysse et ses amis débarquèrent du
cheval, ouvrirent les portes au reste
de leur armée qui se cacha hors de
la ville et le carnage commença. Les
similitudes de ce cheval de Troie avec
le malware nommé de la même façon
sont frappantes, à l’exception que les
informaticiens qui créent un cheval de
Troie n’y entrent pas. Ainsi, un cheval
de Troie peut servir de passerelle pour
installer un virus, un vers, un spyware
ou tout autre malware sur votre
ordinateur : disons que c’est le saint
Graal du hacker.
Du code à la réalité
En somme, les malwares sont
devenus tellement nombreux, que
l’on s’y perd un peu. De plus en plus
perfectionnés, certains d’entre eux
brisent les frontières en présentant,
par exemple les caractéristiques d’un
virus et d’un ver à la fois. Si bien que les
antivirus, on ne sait plus trop ce contre
quoi ils protègent nos machines. L’une
des dernières victimes des malwares
se nomme Cisco, l’entreprise en
informatique a récemment essuyé
une attaque visant ses routeurs de
modèle 1841, 2811 et 3825. Sur ce,
convenons qu’un malware ça fait mal
là où ça passe, à moins que… À moins
que votre ordinateur soit bien équipé
pour y faire face, mais vous aussi : ce
dont nous parlerons sans cesse bande
de « keepers »!
Sports
Mercredi 23 septembre 2015
13
VOLLEYBALL
Une nouvelle saison, de nouvelles responsabilités
Marie-Pier
CORRIVEAU
Après une fin de saison
respectable, l’équipe de Volley-Ball
féminine de l’Université de Moncton,
souhaite faire encore meilleur que l’an
passé. Avec une 5ème position suite
à une défaite en demi-finale contre
Saint Mary’s, la tâche sera de taille.
L’équipe a subi la perte de joueurs
importants tels que Geneviève Leblanc
et Véronique Carroll.
Tout de même, l’entraîneur-chef,
Monette Boudreau-Carroll, a travaillé
fort durant la saison morte pour
recruter de nouvelles recrues. Parmi
celles-là, il y a Pascale Doiron, qui était
étudiante à l’école Mathieu-Martin,
et qui a évolué avec le Club Bleu et Or
depuis déjà sept ans. Le fait de voir
sa sœur évoluée pour les Aigles aura
certainement été un poids dans la
balance.
Émilie Landry sera également une
recrue à surveiller. Évoluant pour la
même formation que Doiron, cette
jeune athlète de 17 ans aura pour but
de bloquer les adversaires au filet.
Cette joueuse de centre tentera de
percer l’alignement dans les semaines
à venir.
Le
camp
d’entraînement
maintenant terminé, c’est avec une
nouvelle jeune équipe que les Aigles
feront face à leur premier vrai défi,
du 25 au 27 septembre. Ce premier
tournoi à Dalhousie permettra à
l’équipe de voir où elle se situe pour
la saison.
Le cheminement
Alyssa Turenne est la plus jeune
d’une famille de six enfants. C’est en
voyant ses frères et sœurs pratiquer
le volley-ball qu’elle a eu la piqûre :
« C’était une chance pour moi, j’ai
beaucoup appris d’eux. »
Native du Manitoba, ses débuts
dans le réseau interscolaire auront
été brefs, puisqu’en raison de petite
population, le niveau de jeu n’était pas
assez élevé. Le bassin n’étant pas assez
gros, les joueurs talents manquaient à
l’appel.
Les parents de cette Manitobaine
ont par la suite décidé de l’inscrire
dans des clubs. Ceux-ci l’ont aidée à
développer son talent : « Le niveau
de jeu était plus élevé et c’est à ce
moment que j’ai remarqué que j’avais
les aptitudes pour performer avec de
meilleurs joueurs. » Ce pas aura été
important pour cette jeune femme,
puisqu’elle a été en mesure de
développer son plein potentiel.
Après quatre ans, Turenne
participe à sa première vraie
compétition, soit les Jeux de la
Francophonie. Cette étape constitue
un tournant : « C’était un moment
important pour moi, puisque c’est
à ces jeux que Monette m’a recruté
», m’explique cette étudiante. En
plus d’être sa première compétition
d’envergure, elle a su faire écarter les
yeux des recruteurs.
Par la suite, le choix n’aura pas été
simple. Avec d’autres offres dans des
collèges, Alyssa ne sait même plus si
elle désire encore jouer au volley-ball
de compétition. Après une longue
réflexion et des conseils de sa famille,
elle se tourne finalement vers les
Aigles Bleues : « Au début je n’étais
vraiment pas certaine, disons que ce
n’est pas très près de chez moi », ditelle avec un léger sourire.
La peur de la distance est
désormais chose du passé pour cette
athlète, qui dit ne pas regretter le choix
qu’elle a fait. Cette adaptation n’aura
pas été longue pour Turenne, qui
devient vite un modèle à suivre pour
ses coéquipières. Pilier de l’équipe
la saison dernière, elle souhaite
poursuivre dans le même sens.
Par conséquent, c’est avec fierté
qu’Alyssa Turenne enfilera le chandail
des Aigles, pour une 3e saison
consécutive. Elle occupera cependant
un nouveau rôle très important ; celui
de capitaine : « Cette responsabilité
ne changera rien à mon style de jeu,
nous sommes une famille et je vais
être là pour les filles, autant que je sais
qu’elles seront là pour moi. » Avec
la confiance de son entraîneur, cette
athlète souhaite mener les siennes
vers les grands honneurs.
Alyssa connaît la direction qu’elle
veut prendre une fois sortie du nid
: « Je veux retourner par chez nous,
je désire m’en aller en tourisme. » Le
plus important, explique-t-elle, c’est
de trouver rapidement un travail dans
son domaine et ensuite, de se bâtir
une carrière.
Toutefois, même si elle a hâte
de commencer cette étape de sa
vie, elle n’écarte pas l’option de faire
une cinquième année pour allonger
son expérience de volley-ball. Ce
n’est que l’an prochain qu’elle aura
à prendre cette décision, puisque
son Baccalauréat ce terminera à ce
moment.
La première partie de la saison
qui sera présentée à domicile est
le 7 novembre prochain à 19 h au
CEPS. Les partisans devront donc être
patients pour assister à une joute des
Aigles Bleues.
Sports
Mercredi 23 septembre 2015
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La première équipe de cheerleading de l’UdeM en
développement
Dayna MUZEY
La présence et l’organisation des
sports est un pilier important de la
communauté universitaire. Plusieurs
athlètes pratiquent des sports comme
le hockey et le ballon-volant depuis le
début du secondaire. Ceux-ci peuvent
être recrutés dès la douzième année
pour poursuivre leur sport ainsi que
leurs études poste-secondaires à
l’université. N’oublions certainement
pas que la pratique de ces disciplines
est un excellent critère pour le mérite
de bourses. Bref, nous connaissons
tous l’avantage de maintenir au moins
un sport aussi longtemps que nous en
avons l’opportunité. Pour les sports
plus populaires comme le hockey,
le ballon-volant et l’athlétisme, les
athlètes ont la chance de se joindre
à une équipe dans presque toutes
les universités, mais qu’en est-il
du cheerleading à l’Université de
Moncton?
En effet, il n’y a jamais eu une
équipe de cheerleading dans toute
l’histoire de l’UdeM… Jusqu’à
maintenant. Deux étudiantes de
l’Université de Moncton, soit Gabrielle
Albert et Cynthia Hache (qui fut
absente pour l’entrevue), ont collaboré
avec une ancienne étudiante de
l’Université d’Ottawa pour organiser
et entrainer la toute première équipe
de cheerleading de l’UdeM. Recrutée
suite à ses deux années d’expérience
en cheerleading et en entrainement
dans l’équipe de l’école MathieuMartin, ainsi que sa participation au
sein de l’équipe des GGs de l’Université
d’Ottawa, Jessica Gaudet continue
de pratiquer le sport dans l’équipe
Allstar d’Olympia, en plus d’offrir son
expérience en tant que co-entraineuse
pour l’équipe bourgeonnante de
l’Université de Moncton. De son côté,
Gabrielle Albert participa aussi comme
cheerleader et comme entraineuse à
l’école Mathieu-Martin. Les trois filles
seront responsables de la routine, de
la chorégraphie, de la musique, ainsi
que de toute organisation sociale et
financière de la nouvelle équipe.
Les premières bases du projet
furent établies l’année dernière,
toujours par les mêmes filles.
« L’année dernière, on faisait partie
de l’équipe. On était plus comme des
amies, alors c’était parfois difficile »,
informe Jessica Gaudet, l’une des trois
co-entraineuses de l’équipe.
« Cette année, nous allons
vraiment
prendre
la
position
d’entraineuses. Nous allons être
beaucoup plus sévères lorsqu’il s’agit
d’entrainements physiques, puisque
les participant(e)s doivent atteindre
un certain niveau pour effectuer les
routines ».
Les entraineuses confirment que le
type de cheerleading qu’entameront
les participant(e)s est un sport en
soi-même, plutôt qu’une activité
accompagnant une partie de basketball.
« C’est vraiment un sport d’équipe.
On va développer une routine
et faire des compétitions contre
d’autres équipes de cheerleading. Ça
comprend de la danse, des cascades,
de la gymnastique, des sauts… C’est
un peu plus physique que la danse,
mais c’est un sport qui s’apprend. »
D’après Albert et Gaudet, les
participant(e)s devront être prêt(e)
s à non seulement se rendre aux
trois pratiques par semaine, soit,
les lundis, mercredis et dimanches
(heures à déterminer), mais aussi à
effectuer un minimum de deux heures
d’entrainements
cardiovasculaires
et de musculation sur leur propre
temps. Un journal de bord sera placé
au CEPS afin que ceux-ci puissent
avoir un record des entrainements
réguliers. En raison de la nouveauté de
l’équipe, les étudiant(e)s intéressé(e)
s n’auront pas à passer d’audition. La
première pratique fut le dimanche 20
septembre, de 13 h 00 à 15 h 00 dans
la salle de Mémoire du CEPS.
En ce qui concerne le budget, les
responsables planifient d’effectuer
de nombreuses levées de fonds en
équipe, comme des collectes de
bouteilles, afin de fournir l’équipement
nécessaire pour les entrainements
et les compétitions. Gaudet et Albert
espèrent recueillir assez de fonds
pour de nouveaux matelas, un choix
de musique pour les routines, ainsi
que les frais de transport et d’hôtel
lors des compétitions. Ceux-ci se
dérouleront au deuxième semestre;
l’objectif ultime étant de se rendre
au Cheer Expo National de Halifax en
mars, suite aux sessions de pratiques
du premier semestre. Les étudiant(e)s
intéressé(e)s devront payer deux frais
de cotisation, soit, 50$ pour le premier
semestre et 75$ pour le deuxième
semestre.
«
Ce n’est pas nécessaire
d’avoir de l’expérience pour se joindre
à l’équipe, bien que c’est un atout
d’avoir déjà fait de la danse ou de la
gymnastique, mais nous acceptons
tout le monde qui a le vouloir
d’apprendre! », expriment les deux coentraineuses.
Les élèves intéressé(e)s devront
contacter soit Jessica Gaudet,
Gabrielle Albert ou Cynthia Hache
pour plus d’informations.
Gauche à droite, Gabrielle Albert et Jessica Gaudet (absente: Cynthia Hache), co-entraineuses de l’équipe de
cheerleading de l’Université de Moncton
Sports
Mercredi 23 septembre 2015
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HOCKEY
Préparation d’avant match : chaque action compte
Marie-Pier
CORRIVEAU
Superstitions et routine, voilà deux
mots familiers pour n’importe quel
athlète. D’une part, il y a les croyances,
et d’une autre part, ce sont des actions
qui se doivent d’être respectées. Ce
qui est fascinant, c’est de la façon dont
chaque sportif le vit.
En ce sens, Adrien Lemay, gardien
de but de l’équipe masculine de
hockey et Abdul Rahman, joueur de
l’équipe de soccer des Aigles Bleus,
nous dévoile leurs manies et leurs
habitudes. Tous les deux vivent
l’expérience d’une manière différente.
but
La concentration d’un gardien de
Pour Lemay, un matin typique
d’une journée de match débute
toujours de la même façon : « Je mange
constamment le même déjeuner, soit
un bagel multigrain, un yogourt grec
nature avec une banane et de l’eau. »
Suite à ce repas, il se rend à
l’aréna vers 10 h. Même si la partie
n’est seulement qu’à 19 h, cette
première apparition est nécessaire
à la routine de ce gardien. Un peu
de vélo stationnaire, des exercices
d’échauffements et de réflexes, voici
en quoi résume son passage.
Les actions s’enchaînent et il y a
un aspect à ne pas négliger, explique
Adrien : « Lors de mon retour chez
moi, aux alentours de 11 h 30, je
prends une marche avec mes chiens,
je ne peux pas sauter cette étape. » Ce
moment de détente l’aide à se vider la
tête.
Ensuite, c’est la sieste, commune
aux joueurs de hockey, qui est
effectuée pendant 60 minutes. Par
contre, Lemay à sa façon bien à lui
de se réveiller de ce petit sommeil : «
Une fois levé je fais cuire mes pâtes et
je m’en vais dans la douche et ouvre
seulement l’eau froide. » Selon cette
athlète, c’est la meilleure façon pour
éveiller tout son corps.
Avant de quitter son domicile,
il se soumet à une petite session
de visualisation. Ce moment de
concentration qui survient plus d’une
fois durant la journée est toujours
pareil. Il permet à ce joueur des Aigles
de garder en tête les différents angles
de tir.
À sa deuxième apparition dans le
nid, vers 16 h 30, il se dirige vers son
endroit de prédilection et recouvre
la palette de son bâton. Même si la
bande adhésive est en bon état, Adrien
dit que c’est une action nécessaire
pour lui : « Je le fais en regardant la
patinoire et je procède à une autre
période de visualisation, c’est quelque
chose que je ne peux pas enlever de
ma routine. »
Une fois le tout accompli, c’est
le temps de l’amusement : « Je
joue toujours un peu au ping-pong,
l’adversaire n’est pas important, j’ai
besoin de ce temps où je sors de ma
bulle. »
Lors de la mise de l’équipement,
une étape ce doit d’être respectée
: le côté droit est mis avant le côté
gauche : « Je ne sais pas pourquoi je
le fais dans cet ordre précis, mais c’est
quelque chose que je fais depuis un
certain temps déjà, le patin droit est
avant le patin gauche, même chose
pour mes jambières. »
L’heure du match arrive et à
ce point, tout a été fait de façon
méticuleuse. C’est le temps de livrer
la performance. Adrien Lemay se dit
routinier plus que superstitieux : «
Dans mes années antérieures, j’avais
beaucoup de petites manies que je
faisais sur la glace, mon entraîneur
m’a expliqué que je perdais beaucoup
d’énergie et de concentration à tenter
de les respecter, c’est donc à ce
moment que j’ai arrêté. »
Il n’en reste rien que chacune
des étapes mentionnées plus tôt
est accomplie dans le même ordre à
toutes les parties.
Le repos, la clé du succès?
Ce joueur de soccer s’adonne
lui aussi à une suite logique
d’évènements, qui est répétée pour
toutes les joutes. Même s’il s’agit d’un
autre sport, d’un autre athlète, d’une
autre routine, l’importance pour le
sportif reste pareille.
Bien que le jour du match est
très important, pour Rahman, la
préparation commence la vieille.
Le truc selon lui, « c’est de boire
beaucoup d’eau, le plus possible, je vais
commencer le soir d’avant et arrêter
d’en prendre seulement une heure
avant d’entrer sur le terrain. » Lors
de cette soirée, il regarde beaucoup
de parties de soccer et procède à de
la visualisation en suivant ses joueurs
préférés à la télévision.
Dans un deuxième temps, pour ce
jeune homme, la journée débute avec
un réveille-matin : « Je dois m’assurer
que je ne dors pas trop, je me connais
et je sais que je n’ai pas besoin de
beaucoup de sommeil pour bien
performer », dit-il confiant.
La suite des choses est plutôt
calme, pour Rahman, puisqu’il ne
sort pas vraiment de chez lui : « Je
reste chez moi, je m’assure que j’ai
le maximum de repos et que ma
concentration est à son plus haut. »
Il explique que son esprit est dirigé
vers ce qu’il va devoir effectuer sur le
terrain et rien d’autre.
Avant de se diriger vers le Stade,
c’est l’étape de l’habillement. Pour
cet athlète, il est plus qu’important
qu’il puisse se sentir confortable à
l’intérieur de ses vêtements. Le code
vestimentaire est bien sûr respecté,
mais rien de serré ne fait partie de son
habit. C’est donc avec une chemise
de type « casual », annonce Rahman,
qu’il se dirige vers son vestiaire.
Pour le reste, il n’y a que
l’équipement parfaitement positionné
dans la chambre et les prières pour
qu’Abdul puisse être fin prêt pour
livrer le meilleur de lui-même.
Encore une fois, c’est la routine
qui prime aux superstitions. Ce joueur
des Aigles Bleus, interprète ces actions
comme des étapes nécessaires à une
bonne préparation : « Ce n’est que de
simples pratiques qui me permettent
de performer aux meilleurs de mes
compétences, les superstitions ne font
pas vraiment partie de moi, une fois
sur le terrain j’oublie tout et je ne fais
que m’amuser. »
Mercredi 23 septembre 2015
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