Vacances solidaires 2014 - petits frères des Pauvres
Transcription
Vacances solidaires 2014 - petits frères des Pauvres
ETE 2014 LES VACANCES CONTRIBUENT A LA LUTTE CONTRE L’ISOLEMENT DES PERSONNES AGEES OU EN PRECARITE Contacts les petits frères des Pauvres Clémence de Monpezat/Isabelle Sénécal Service communication 64, avenue Parmentier 75011 Paris Tél. : 01 49 23 13 14 /14 49 [email protected] Contacts presse – Profile PR Mendrika Rabenjamina – 01 56 26 72 24 [email protected] Tv-radios : Sonia Menhane – 01 56 26 72 03 [email protected] EDITO Vacances : un droit pour les personnes âgées les plus fragiles Détente à Cabourg ou à La‐Seyne‐sur‐Mer, escale champêtre au cœur de la Bourgogne ou de la Sologne, la volonté de faire des vacances un droit pour les personnes âgées les plus fragiles est une priorité des petits frères des Pauvres depuis 1949. Cette longue expérience d’organisation de vacances nous démontre qu’un séjour apporte de vrais bénéfices : plaisir d’être entouré, de ne plus être seul, redécouverte de la vie en groupe, reprise de confiance, maintien de l’autonomie… Autant de bienfaits qui se prolongent tout au long de l’année grâce aux souvenirs partagés et à la joie d’envisager d’autres séjours. Oui, les vacances participent à la lutte contre l’isolement des personnes âgées et à la « renaissance » de ceux qui ont connu la rue. Oui, elles leur offrent la possibilité de renouer avec la joie d’être ensemble, de « souffler » loin de leur lieu de vie habituel, d’oublier le quotidien, de découvrir des instants, des lieux, des personnes, des activités qu’elles ne connaissent pas. Et sans l’accompagnement et l’engagement des bénévoles, l’accès à ces précieux moments leur serait impossible, du fait de leurs ressources insuffisantes ou de leur mobilité réduite. Les petits frères des Pauvres ont toujours répondu aux besoins et aux désirs des personnes accompagnées. En plus des séjours de 7 à 15 jours, nous développons aussi des séjours à thèmes (bien‐être, arts plastiques, croisière…), des séjours inter‐groupes qui favorisent les rencontres, des séjours avec des soins intégrés pour que les personnes en perte d’autonomie puissent venir en vacances, des séjours relais ou de répit pour les celles atteintes de la maladie d’Alzheimer et leurs aidants familiaux… Et pour ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas partir, les petits frères des Pauvres organisent aussi des sorties et des vacances à la journée. Oui, aujourd’hui, plus que jamais, les questions du droit à des temps de vacances pour les personnes âgées et du droit au répit pour les entourages ne peuvent être considérées comme mineures ! Michel CHEGARAY Président des petits frères des Pauvres DESTINATION VACANCES Les séjours de vacances Depuis 1949, date à laquelle le fondateur Armand Marquiset a aménagé sa maison natale pour recevoir ses « Vieux Amis », les petits frères des Pauvres n’ont cessé de se mobiliser pour offrir des temps de répit aux personnes de plus de 50 ans, isolées et fragilisées. Aujourd’hui, un séjour de vacances accueille entre 15 à 20 personnes accompagnées encadrées d’une équipe de bénévoles de tous âges, soutenus si nécessaire par des professionnels de santé. De nombreux jeunes bénévoles français et étrangers, s’engagent chaque année pour vivre l’expérience d’un séjour avec les petits frères des Pauvres. La rencontre entre générations apporte une énergie et une joie renouvelées pour les personnes âgées ou en précarité et une expérience humaine incomparable pour les bénévoles. Les petits frères des Pauvres disposent de 18 maisons de vacances, certaines ayant le label Tourisme et handicap, réparties sur tout le territoire. En 2012, 2 400 personnes ont profité de ces parenthèses qui permettent une vraie rupture avec un quotidien souvent solitaire et pénible, grâce à la mobilisation de 1 800 bénévoles. Les plus belles vacances s'effectuent parfois juste à côté de chez soi… Les vacances représentant souvent un moment de très grande solitude, les petits frères des Pauvres renforcent alors les équipes de bénévoles pour proposer des visites au domicile des personnes ou des sorties de proximité pour tous ceux qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas partir. Ces journées d’évasion sont de véritables « coupures ». Elles rompent la monotonie d’un quotidien qui peut devenir très pesant en période estivale, quand voisins, commerçants et entourages s’absentent. Ces vacances d’une journée permettent un retour au domicile le soir et constituent bien souvent une transition en douceur vers des séjours plus longs, par exemple pour les personnes très isolées, nécessitant plus de temps pour s’habituer ou se réhabituer à dormir ailleurs que chez elles. Grâce à la mobilisation de centaines de bénévoles, 1 800 personnes âgées nt bénéficié de ces actions de proximité au cours de l’été dernier. Au plus près des souhaits des personnes accompagnées Les vacances peuvent prendre différentes formes, toujours au plus près des besoins et des désirs de chacun : des séjours classiques de deux semaines aux séjours plus courts pour les personnes nécessitant plus de soins ou ne souhaitant pas s’éloigner trop longtemps de leur lieu de vie. Ou encore des séjours spécifiques comme ce séjour « détente‐formation » organisé en juin 2012, s’adressant à des personnes touchées par la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson dans leurs premiers stades et à leur famille. Des vacances adaptées à tous les handicaps En réalisant des travaux de remise aux normes (élargissement des accès, mise aux normes des ascenseurs, dispositifs de repérage pour non‐ voyants…), les petits frères des Pauvres permettent à de plus en plus de personnes âgées à mobilité réduite de vivre des vacances adaptées à leur rythme. En 2013, de nombreux groupes de vacanciers ont pu bénéficier d’un accueil de qualité en toute sécurité grâce aux travaux de rénovation réalisés par exemple dans les maisons de La‐Seyne‐sur‐Mer (83) ou Wissant (62) LES BENEVOLES, UN MAILLON ESSENTIEL DANS LA CHAINE DE SOLIDARITE S'engager en tant que bénévole, c'est échanger, écouter et partager mais c'est aussi se préoccuper des détails qui font la vie de tous les jours. Un séjour pas comme les autres ! Etre bénévole lors d’un séjour de vacances c’est : - être à l’écoute des personnes âgées et/ou en situation de précarité, organiser des activités (sorties, animations…) tout en respectant le rythme et les capacités des personnes accompagnées, participer aux tâches quotidiennes (courses, lavage du linge, vaisselle, ménage…) et aider au confort de la personne âgée, être disponible toute la durée du séjour. être bénévole chauffeur et assurer un transport chaleureux des personnes accompagnées en voiture ou en minibus Et surtout, c’est avoir l’esprit d'équipe et de vraies capacités d'adaptation, pour vivre une expérience riche et unique ! Pour que l’été ne rime pas avec solitude ! Les petits frères des Pauvres recherchent des bénévoles pour participer en ville quelques heures par semaine à des activités d'été auprès des personnes accompagnées. Etre bénévole de proximité, c’est : - assurer des visites auprès des personnes accompagnées pendant l'absence des bénévoles habituels, organiser un accueil au local avec des animations (jeux, goûters, …), organiser des sorties : dans une maison des petits frères des Pauvres, balades « au vert », sorties culturelles… Comment devenir bénévole ? Le site internet des petits frères des Pauvres www.petitsfreres.asso.fr propose toutes les missions de bénévolat et un formulaire de candidature en ligne est disponible. Le candidat bénévole peut également s’inscrire par téléphone LES PETITS FRERES DES PAUVRES SE MOBILISENT AUSSI TOUTE L’ANNEE Les vacances toute l’année Les séjours proposés sont de plus en plus nombreux et fréquents. Les vacances dans les maisons des petits frères des Pauvres se rapprochent des tendances observées en général pour les Français : les séjours les plus longs (10 à 15 jours) couvrent prioritairement la période estivale, mais ils s’étendent aussi hors saison, de mars à octobre, et même l’hiver pour de courts séjours, autour des fêtes de fin d’année notamment. Pour porter la voix des personnes âgées isolées de plus de cinquante ans, les petits frères des Pauvres ont rejoint le réseau Vacances familiales contre l’exclusion ‐ ATD, collectif d’associations défendant les « vacances pour tous ». L’Association défend également l’accès aux vacances pour les personnes résidant à l’année en hébergement collectif et accueille dans ses maisons de vacances de nombreux séjours organisés par d’autres associations ou établissements d’accueil de personnes âgées. Le bénévolat d’année En offrant de leur temps, les bénévoles tout au long de l’année accompagnent des personnes mises à l’écart du fait de leur âge, de leur état de santé ou de leurs conditions de vie. Echanger simplement quelques mots lors d’une visite au domicile de la personne, fêter un anniversaire, partager un repas, organiser des animations, s’investir aussi dans la vie associative chaque bénévole s’implique à sa façon avec la certitude de vivre une expérience enrichissante. « Le bénévolat pour moi c'est être utile, mettre en place des projets, des idées et j'ai trouvé cela chez les petits frères des Pauvres. Chacun peut y trouver sa place, quelles que soient ses compétences et ses aspirations, et chacun peut choisir son temps d'activité. Que du bonheur à partager ! », témoigne Annie, bénévole à Antibes. En 2013, 10 200 personnes de plus de 50 ans ont bénéficié d’un accompagnement régulier. Voisin‐Age, une communauté solidaire Porté par les petits frères des Pauvres, Voisin‐Age est un dispositif de solidarité entre voisins, qui met en relation, via une plateforme web très accessible et didactique (www.voisin‐age.fr), les personnes d’un même quartier . Voisin‐Age compte aujourd’hui plus de 900 voisins (des « voisineurs » dont la moyenne d’âge est de 35 ans et des « voisinés » qui ont 75 ans en moyenne). Cette action est actuellement développée à Paris, mais aussi à Rueil‐Malmaison, Nanterre et Sceaux dans les Hauts‐de‐Seine, à Saint‐Quentin dans l’Aisne, à Nantes, Toulon, Nice, Grenoble, et démarre à Limonest près de Lyon. Solitud’écoute Le numéro vert Solitud’écoute (0 800 47 47 88) est une ligne téléphonique destinée à soutenir les personnes isolées de plus de 50 ans et à les aider à lutter contre leur sentiment de solitude par le dialogue. En 2013, 8 400 personnes ont appelé au moins une fois. Cette écoute anonyme est assurée par des bénévoles tous les après‐midis, 7 jours sur 7. LE TEMOIGNAGE DE MARTHE, PERSONNE ACCOMPAGNEE A PARIS De toute ma vie, je n’ai jamais passé d’aussi belles vacances qu’avec les petits frères des Pauvres. Lourdes, la Suisse, Bormes‐les‐Mimosas, tous les ans, j’essaie de partir. Entourée des autres, soutenue, je me sens un peu comme une reine. J’ai connu l’association il y a cinq ans alors que j’avais des problèmes familiaux. J’étais seule et démunie. Les petits frères des Pauvres m’ont reçue, accueillie, entourée et soutenue pendant mes graves ennuis de santé. Ils ont toujours été à mes côtés. Avec eux, je me sens en famille et les vacances sont alors pour moi l’occasion de laisser ma solitude, de quitter mon studio parisien pour faire le plein de bien‐être. Je rencontre d’autres gens, je visite des endroits nouveaux, je m’amuse, je ris. Je me souviens d’un merveilleux séjour en Suisse où nous avons fait le tour du lac Léman et exploré tous les petits villages alentour. Au cours d’une soirée qui s’est achevée vers une heure du matin, j’ai même été élue meilleure danseuse du séjour ! À 70 ans, je peux enfin me ressourcer. » LE TEMOIGNAGE DE PHILIPPE, 32 ANS, BENEVOLE A TOULOUSE L’appel aux bénévoles lancé par les petits frères des Pauvres m’a touché. À l’approche de l’été, j’ai reçu de plein fouet la détresse de toutes ces personnes âgées qui vivent dans la précarité et se retrouvent encore plus seules pendant les vacances. J’ai donc décidé de m’inscrire à un séjour. 10 jours en juillet. Au château d’Achy, dans l’Oise, où je me suis retrouvé avec quatorze bénévoles, j’ai appris à être à l’écoute du rythme et des envies des personnes âgées. Là, tout est prétexte à profiter avec elles des petits bonheurs de la vie. Par exemple en s’initiant ensemble à la pêche à la truite ou en allant visiter une cidrerie et déguster les produits du terroir… Car chaque jour a sa thématique. Et en la matière, j’ai pu bénéficier de l’expérience de bénévoles étrangers, présents parmi nous : Espagnols, Irlandais, Polonais… et co‐animer des “journées culturelles” placées sous le signe de tel ou tel pays, avec repas et déguisements typiques à la clé. C’est dans ce contexte propice aux échanges que des liens véritables se créent d’une génération à l’autre. Un peu laborieuses au début, les relations s’approfondissent, pleines de respect et de chaleur humaine. Enfin, à chaque fois les personnes âgées m’impressionnent par leur sagesse, leur disponibilité et leur parcours de vie passionnant et rempli d’anecdotes. Autant de moments uniques et irremplaçables. Oui, ça vaut le coup d’aller à leur rencontre… Quitte pour moi à rentrer de ces vacances bien fatigué… mais tellement plus riche humainement ! LE TEMOIGNAGE DE GARETH, ETUDIANT IRLANDAIS, 21 ANS L’année dernière, j’ai eu envie de passer des vacances “utiles” en France. Mon père connaissait les petits frères des Pauvres. Il m’a suggéré de poser ma candidature… Je ne m’étais jamais vraiment occupé de personnes âgées mais j’avais l’habitude de tenir compagnie à mes grands‐parents. Ils habitent non loin de chez nous et je prends beaucoup de plaisir à avoir de longues conversations avec eux. De plus, j’avais envie de voir comment se passait la vie de tous les jours en France : partager le café et le pain du petit déjeuner par exemple : ce moment si « typiquement français » ! Après deux réunions préparatoires avec une petite douzaine de jeunes bénévoles qui venaient de toute l’Europe (et une visite rapide à la Tour Eiffel et à l’Arc de Triomphe !), nous sommes partis à Cabourg, dans la maison de vacances, pour préparer les lieux. Nous nous sommes occupés de la décoration : nous avons mis des fleurs, les noms sur les portes des chambres, etc. Lorsque le groupe de vacanciers est arrivé, nous étions prêts à les recevoir : chacun d’entre nous est resté avec la même personne pendant la première soirée, afin de la rassurer. Avec deux dames assez petites (alors que moi je suis plutôt grand), Monique et Solange, on est devenu très vite inséparables pendant le séjour. Elles étaient rigolotes, très accueillantes et voulaient parler avec tout le monde. Et puis il y avait Roger. Très timide au début, mais rapidement plein d’énergie et se mettant à raconter des blagues qui faisaient rire tout le monde. C’était parfois fatigant, mais toujours satisfaisant : s’il fallait recommencer, je ne changerais rien. Il y avait même parmi nous un jeune Polonais qui participait à ce séjour pour la huitième fois ! ANNEXES Depuis 1946, les petits frères des Pauvres accompagnent dans une relation fraternelle, des personnes de plus de 50 ans souffrant de solitude, de pauvreté, d’exclusion, de maladies graves. LES MISSIONS SOCIALES Accompagner Une mission d'action sociale tournée vers les personnes aidées. Restaurer la relation avec l'autre, quand plus personne n'est là, donne sens à toutes les actions déclinées ensuite. Accueillir, visiter, organiser des animations collectives, des réveillons, des vacances, aider matériellement, protéger, héberger, loger… Toutes ces actions contribuent à restaurer du lien social, à réinscrire les personnes accompagnées dans un tissu social qui les soutient. Agir collectivement Une mission d'action civique tournée vers les acteurs. L'accompagnement fraternel des petits frères des Pauvres est mené par des bénévoles avec le soutien de l'Association. Mobiliser l'engagement des citoyens et les soutenir pour agir ensemble auprès des plus pauvres constitue donc un véritable choix d'intervention. Mobiliser et soutenir les entourages, prospecter pour rechercher des volontaires, les recruter, les intégrer, les soutenir et les former, valoriser, partager et transmettre les pratiques… Toutes ces actions contribuent à agir ensemble et à développer la dimension fraternelle de notre société… Témoigner‐alerter Une mission de plaidoyer tournée vers l'opinion publique. Témoins des situations vécues par les personnes que nous accueillons et de l'aventure humaine que nous vivons au fil de l'accompagnement et de l'engagement associatif, nous devons nous souvenir, raconter, comprendre et alerter. Favoriser l’expression des personnes, la relayer… Toutes ces actions contribuent à prendre part à la sensibilisation de l’opinion en faveur des personnes fragilisées et d’une société plus fraternelle. LES PETITS FRERES DES PAUVRES EN RESUME… 9 650 bénévoles engagés (18 % ont moins de 30 ans, 39 % entre 31 et 60 ans, 43% + de 60 ans) et 523 salariés (475 ETP) 200 équipes d’action dans toute la France Près de 39 000 personnes aidées dont plus de 10 200 accompagnées régulièrement. 88 % ont plus de 60 ans. 28 maisons de vacances et établissements : hébergement prolongé, résidences sociales, hébergement transitoire de réadaptation à la vie quotidienne ou hébergement temporaire (jusqu’à 3 mois). 458 logements indépendants 77 % des ressources proviennent de la générosité du public (legs et dons), soit 36,7 millions d’euros en 2012. 178 800 donateurs ont fait un don en 2012. Les petits frères des Pauvres via la Fédération Internationale des petits frères des Pauvres, sont également présents en Allemagne, Canada, Espagne, Etats‐Unis, Irlande, Mexique, Pologne, Roumanie (via un partenariat avec la Fondation de la Princesse Margareta) et Suisse. LES PERSONNES AGEES EN FRANCE (Sources Insee 2014) L’espérance de vie des Français est de 85 ans pour les femmes et 78,7 ans pour les hommes. La France compte près de 20 000 centenaires. Un Français sur six a plus de 65 ans. Les personnes âgées de plus de 65 ans représentent 17,5 % de la population française, soit 11,5 millions de personnes. 4,9 % ont entre 65 et 69 ans, 3,6 % entre 70 et 74 ans, et 9 % ont plus de 75 ans Plus de 573 000 personnes de plus de 65 ans sont allocataires de l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées) et de l’ASV (allocation supplémentaire vieillesse), soit 791,99 euros par mois pour une personne seule et 1 229,61 euros par mois pour un couple. Le seuil de pauvreté est estimé à 977 euros par mois. Plus d’1,2 million de personnes âgées bénéficient de l’APA (allocation personnalisée pour l’autonomie). 10 % des personnes de plus de 60 ans sont en perte d’autonomie dont 87 % du fait de syndromes démentiels. Crédits photos : Catherine Rechard, Eric Dexheimer, Sylvain Patry, Pierre Allivon, Amaury Cibot, pfP