ournal - Concours - Théâtre National de Strasbourg

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ournal - Concours - Théâtre National de Strasbourg
JOURNAL
Théâtre National de Strasbourg
Novembre - Décembre 2010 / n°6
« Il y a un homme qui pleure.
Et un ours polaire... »
© Frédéric Nauczyciel
L'Idée du Nord
Jim Lotz – Quand je parle
à un Russe, comme il m'est
arrivé de le faire, ou quand
je parle à un Danois ou à un
Américain, quand je parle
du Nord, je parle de problèmes communs. Je ne
parle pas de ce qui se passe
à Vladivostok ou à Fairbanks
ou à Inuvik. Je parle de problèmes communs, et je reconnais que nous connaissons bien peu de choses de
ce vaisseau spatial qu'est la
Terre.
Cette espèce de quête pour
l'Eldorado – c'est tellement bidon, c'est tellement
irréel dans un sens, c'est
tellement anti-nordique. Le
Nord est universel. C'est un
environnement universel
vous comprenez. Le Nord
vous fait voir les choses à
l'échelle mondiale.
Extrait de L'Idée du Nord
Après avoir renoncé à sa vie de concertiste,
Glenn Gould s'est rendu dans le grand
Nord. Il a ensuite réalisé un documentaire
radiophonique au cours duquel cinq personnes
livrent leur vision intime de l'Arctique. L’Idée
du Nord en raconte l'enregistrement. Les
acteurs s’emparent des témoignages comme
d'une partition. Avec humour et profondeur, le
spectacle parle de la solitude du processus
de création, de sa nécessité pour pouvoir
« vivre dans le monde sans pour autant être
du monde » et s’y exprimer en artiste.
Benoit Giros est acteur, auteur et lauréat de la
Villa Médicis Hors-les-Murs 2008.
L’Idée du Nord est l’histoire d’un enregistrement
de la version française de The Idea of North.
Il y a…
… des acteurs qui viennent enregistrer une
dramatique radio dans un studio qui pourrait
aussi être une banquise.
… une réalisatrice qui cherche les moyens les
plus adéquats pour créer sans imiter Gould et
qui se transforme au fur et à mesure de son
voyage vers la création.
… un espace blanc, tout blanc, englobant les
spectateurs.
Il y a des micros d’où sont prononcées les paroles. Les acteurs parlent souvent en même
temps. Chaque acteur incarne un aspect de
la pensée de Glenn Gould. Sur scène, ces présences dessinent une pensée en mouvement.
Une famille au bord de la dissolution
Claudio Tolcachir,
auteur et metteur en scène de
La Omisión
de la familia Coleman
> page 2
… du piano pendant l’entrée des spectateurs.
… la cabine de réalisation dans la régie
du théâtre d’où la réalisatrice donne ses
consignes par micro interposé et la quitte pour
venir parler directement aux acteurs.
Le rouge est mis pendant les séances d’enregistrement.
Il y a une boîte blanche sur laquelle est projeté
le voyage vers le Nord vu d’une locomotive.
Ce film a été tourné sur la ligne WinnipegChurchill qu’avait empruntée Gould en 1965.
Il y a un homme qui pleure.
Et un ours polaire…
Lorsqu’on filme à une image par
seconde pendant trente-six heures,
on obtient 129 600 images (départ
20h13, deux nuits, un jour, arrivée
8h30 du matin, 1 625 km plus tard),
c’est-à-dire un film de 1h26.
Si le train roule à 90 km/h, on a alors l’impression qu’il file à 2 250 km/h.
Monté, intégré au spectacle, projeté en continu,
le film fait concrètement voyager le spectateur.
Il raconte la part de réel, la part de géographie,
le temps qui passe pour aller dans le Nord.
Montre l’hypnotique du voyage, traverse le
changement progressif de la nature. De la forêt
à la toundra. De l’urbain au sauvage. Le spectateur voyage. Concrètement.
Du Marivaux en concentré
Entretien avec
Jean-Pierre Vincent,
metteur en scène de
Les Acteurs de bonne foi
> page 2
Un trésor caché
Jean-Pierre Vincent,
à propos de
Les Acteurs de
bonne foi
> page 3
Entre Winnipeg et Fort Churchill, train de trappeurs style disneyland. Brasero à l’entrée des
voitures. Une langue argotique de consonance
franco-canadienne et chuintante. Les lieux
parlent à l’imagination : portage Embarras, fort
Qu’appelle, lac Brochet, lac Île à la Crosse, Le Pas,
La Rouge, Flin Flon, Cormorant… De la forêt des
« épinettes », nous passons aux boqueteaux malingres, puis c’est la toundra, le désert de roches
et de lacs.
Jean Malaurie
Dans l’espace blanc imaginé par Giulio Lichtner,
le film projeté s’inscrit sur les parois et les paroles des acteurs remplissent l’espace.
Benoit Giros,
metteur en scène de L’Idée du Nord
L'Idée du Nord de Glenn Gould
D’après la dramatique radio The Idea of North
réalisée par Glenn Gould en 1967
Du mardi 9 au samedi 20 novembre 2010
Mise en scène Benoit Giros
Du lundi au samedi à 20h, jeudi 11 à 16h
Relâche dimanche 14
Salle Hubert Gignoux
Avec Benoit Di Marco, Vincent Leterme, Hélène Mathon,
Philippe Nahon, Jean-François Perrier, Catherine Vuillez
Expositions photos
• .la chaise.
• Antoine Vitez,
photographe
> page 3
Éloge de la mêlée
de Jean-Luc
Nancy,
philosophe
> Stammtisch
Le journal de...
Andrée
Pascaud
> Stammtisch
Spectacles
Des acteurs
de bonne foi
Une famille au bord
de la dissolution
page 3
page 2
Claudio Tolcachir, auteur et metteur en scène
Un trésor caché
« Nous avons tous le sentiment
d’être un monstre quand nous
essayons de comprendre la vie,
ses sens et ses mandats. »
d’être complices, de nous identifier ou de nous
tenir à distance, mais en aucun cas il ne s’agit de
bons ou de mauvais. Ces personnages font ce qu’ils
peuvent pour s’en sortir, c’est tout. Concernant la
construction des personnages, nous avons travaillé à partir d’indications très précises, en essayant
que chaque acteur s’éloigne de son registre de jeu
connu et en pariant sur la composition de quelque
chose de différent. Au fil de plusieurs mois d’improvisation, nous avons développé le caractère
des personnages et surtout les liens entre chacun d’eux. Les acteurs ont dû apprendre à être là
tout simplement : ne pas chercher à générer des
conflits mais s’observer, recevoir ce qu’apportaient
les autres personnages et les situations dans lesquelles nous les mettions... Évidemment chaque
personnage est nourri de l’imaginaire personnel
de l’acteur, c’est ce qui permet qu’ils soient tous si
dessinés et pleins de nuances.
conduit ensuite à traverser le salon de la maison
– l’espace de la scène – pour arriver aux gradins
où il va s’installer. Cette proximité fait bien sûr
partie de l’idiosyncrasie, du caractère singulier de
la pièce. En tournée, plutôt que de reproduire artificiellement cette maison, nous avons choisi de «
théâtraliser » les différents espaces (le couloir, le
patio, le salon, l’escalier, les toilettes…) grâce aux
lumières. Ce qui donne une plus grande visibilité
à tout ce qui se passe dans l’espace principal et
en dehors. Le public assimile rapidement ces distinctions et, heureusement, l’intimité de la mise en
scène originelle peut être ressentie avec autant de
force. Car finalement chaque spectateur, avec son
imaginaire et son histoire, finit de construire cette
maison.
Claudio Tolcachir, propos recueillis par Pierre Notte.
La Omisión de la familia Coleman (Argentine)
de Claudio Tolcachir - Cie Timbre 4
Du mardi 23 au samedi 27 novembre 2010
Texte et mise en scène Claudio Tolcachir
> Spectacle en espagnol surtitré en français
Du mardi au samedi à 20h,
deux représentations à 16h et 20h : samedi 27
Salle Hubert Gignoux
Avec Jorge Castaño, Araceli Dvoskin, Diego Faturos,
Tamara Kiper, Inda Lavalle, Miriam Odorico, Lautaro Perotti,
Gonzalo Ruiz
Sur la dernière étagère, au fond de
l’armoire, il y a un petit livre, la dernière miniature chef-d’œuvre de
Marivaux : Les Acteurs de bonne foi.
Même pas jouée de son vivant, longtemps oubliée ou ignorée, la pièce a
connu de multiples réveils et mises
en scène depuis soixante ans. Moi,
la première fois, c’était en 1970
pour une trop brève aventure. Elle
a toujours été accompagnée d’une
autre pièce en un acte, souvent plus
connue qu’elle. Ce qui fait qu’elle est
toujours dans un coin d’ombre. Nous
avons choisi cette fois de la présenter seule en l’étoffant un peu (merci
Rousseau, merci d’Alembert et Marivaux soi-même). Cela reste un spectacle court. Nous l’espérons aussi
dense que possible. Car la miniature,
comme souvent, contient un nombre
impressionnant de détails, points
de vue, retournements, de cruautés
et de cocasseries, qu’il faut prendre
le temps de jouer. Un trésor est caché dedans, et nous avons cru bon
d’ouvrir davantage certains thèmes,
implicites ou esquissés, grâce essentiellement à la querelle entre Rousseau et d’Alembert sur la nécessité
du théâtre dans notre société (ou
non). Ce sujet-là nous a semblé être
au cœur de la comédie, davantage
que les métaphysiques rapports
entre « fiction et réalité », sujets d’innombrables thèses.
Pour moi, revenir vers une œuvre
du XVIIIe siècle, c’est un peu comme
rentrer à la maison… la maison des
Lumières, de l’ébullition générale de
l’intelligence, du solaire, de la sensualité. J’ouvre la porte et je me sens
bien. Je suis un homme d’aujourd’hui,
enfoncé comme tout un chacun dans
les difficultés et les bêtises qui nous
assaillent, mais je trouve ici une
sorte de consolation, d’énergie pour
me battre. De toute façon, appartenir
– Vous envisagez Les Acteurs de bonne
foi comme « un chef-d’œuvre dont les
perspectives historiques et la violence
latente n’ont d’égal que la transparence
lumineuse »…
Un peu de marxisme ne fait jamais de
mal ! Cette pièce traduit une réalité historique connue : les alliances multiformes
entre l’aristocratie parisienne et les
bourgeoisies de tous étages, de toutes
provinces. Dans Les Acteurs de bonne foi,
ces alliances se nouent entre les richissimes parisiens et les populations moins
fortunées des campagnes, populations
qui sont à pied d’œuvre pour faire travailler les paysans et faire régner l’ordre.
Il y a des tensions entre fractions de la
classe riche – en particulier sur le plan
culturel – et fractions de la domesticité
citadine, de la paysannerie… Marivaux
n’est pas Zola, mais il n’ignore pas le
monde où il vit.
– Dans cette œuvre, Marivaux explore
également les relations qui se jouent
entre l’illusion et le réel. Mettre en
scène cette pièce, en 2010, revientil pour vous à interroger, à mettre en
perspective la complexité de telles relations dans le monde d’aujourd’hui ?
« Il y a un étrange parfum, un rythme vital unique dans
la langue de Marivaux. »
vent. Cette pièce n’est peut-être qu’une
esquisse, mais entre les lignes on peut
déceler une réserve de thèmes actifs, un
terrain de recherche privilégié pour les
acteurs : comment, par quels moyens en
montrer tout le sous-texte ? Chaque mot
pèse lourd. Théâtre et réalité, amour et
désamour, jeux de pouvoir entre femmes,
riches et pauvres, c’est du Marivaux en
concentré ; et c’est très virtuose.
– La langue de Marivaux structure et
détermine la matière théâtrale de ses
pièces. De quelle façon souhaitez-vous
que les comédiens appréhendent cette
langue ?
« Toute pièce est écrite dans une langue
étrangère qu’il nous appartient de comprendre et de traduire ». C’est Edward
Bond, je crois, qui disait cela, en substance. Oui, il y a un étrange parfum, un
rythme vital unique dans la langue de
Marivaux. On peut chercher à expliquer,
rationaliser, cerner cette langue, mais
c’est beaucoup une affaire d’instinct et de
musicalité de la part de l’acteur. Je crois
que ce dernier doit d’abord s’appliquer
à jouer l’une après l’autre, très concrètement, les pensées du personnage,
qu’il doit en guetter les contradictions,
les trous noirs. La langue viendra d’elle-
Interroger ? Oui, mais pas pour le seul
plaisir d’interroger : interroger pour élucider. Si cette fable peut servir en 2010,
c’est justement dans l’écart, et non
dans un illusoire rapprochement avec
aujourd’hui. Si mise en perspective il y
a, elle est historique. Quand je monte
une pièce du passé, je le fais en homme
d’aujourd’hui, avec des femmes et des
hommes d’aujourd’hui, mais en tant que
femmes et hommes historiques. Nous
sommes des êtres historiques, on a trop
tendance à oublier, voire à nier cette
vérité. Cela va d’ailleurs avec la négation
de la mort, dans le même mouvement.
Nous ne sommes pas nés de la dernière
averse : nous sommes les produits d’une
Histoire. Et dans cette Histoire, bien des
choses évoluent et changent plus ou
moins rapidement ; d’autres ne changent
pas, ou pratiquement pas. Certaines
s’améliorent, d’autres se dégradent.
Certaines meurent puis reviennent…
Assister à une pièce du passé – forcément revue aujourd’hui, nous ne sommes
pas des archéologues – c’est recevoir ce
qu’elle a à nous dire. Et une pièce actuelle
est forcément déjà un peu du passé…
Entretien réalisé par
Manuel Piolat Soleymat pour La Terrasse.
à une époque, c’est avoir la garantie
de ne rien y comprendre. Ces plongées dans les génies du passé sont
un des atouts pour y comprendre
plus…
Les Acteurs de bonne foi, on peut
les survoler très vite. Si l’on ralentit
l’allure, chaque réplique, chacune des
phrases, chaque virgule recèle un
monde humain toujours changeant.
Il se crée alors un espace/temps
romanesque. Chaque phrase vaut
une page de roman. La fable fleurit
dans plusieurs directions. Le vieux
Marivaux est au sommet de son
art : simplicité, densité, économie,
humour fou, méchanceté du diable.
« Tout ceci n’est qu’un rêve », dit
Mme Argante, et il n’y a parfois qu’un
bon vieux cauchemar pour vous
remettre les pieds sur terre.
Nous avons voulu donner à ce texte
l’écrin le plus beau qui soit. Monter
un classique, c’est « allumer une
bougie par les deux bouts », celui
d’aujourd’hui et celui de son origine,
puis passer un accord au milieu de
cette combustion. Nous avons donc
fait le voyage et nous avons appelé
la pièce à nous. Nous sommes allés
faire un tour au XVIIIe siècle pour
chercher de l’aide (merci Chambas, Cauchetier, Poisson, et merci
Watteau, merci Fragonard, Greuze,
etc…). Ce n’est pas une histoire d’aujourd’hui, mais elle nous concerne,
au milieu de la bougie. Écoutez…
Un mot enfin, un sourire amical à
Jean Jourdheuil avec qui j’avais
fait cette découverte en 1970, et
aux actrices et acteurs qui nous
accompagnaient alors dans la
périlleuse aventure ; et que ce
sourire rebondisse sur les actrices
et acteurs qui vont vous montrer la
chose…
Jean-Pierre Vincent
Parallèlement aux représentations de L’Idée
du Nord, le TNS expose des photographies de
Benoit Di Marco, collaborateur du spectacle.
Par l'installation de la chaise de concert de
Glenn Gould dans différents lieux, la série
de photos évoque sa présence dans le grand
Nord et les traces qu'il a laissées à l'intérieur
de nous-mêmes.
Du mardi 9 au samedi 20 novembre
au TNS, hall Gignoux – entrée libre
Antoine Vitez,
photographe
Le TNS et le Théâtre Jeune Public, exposent
plus de 80 photos prises par le metteur en
scène.
Parallèlement à son activité de mise en
scène, Antoine Vitez écrivait, dessinait et
photographiait. L’essentiel de son travail
photographique, entre 1968 et 1990, est
réalisé avec un appareil reflex (24x36), et
constitué d’une grande série de noir et blanc
qui comprend des photos de théâtre et des
portraits.
Du jeudi 25 novembre au samedi 18 décembre
au TNS, hall Koltès et au TJP, rue des
Balayeurs et rue du Pont Saint-Martin
– entrée libre
Du jeudi 25 novembre au samedi 18 décembre 2010
Mise en scène Jean-Pierre Vincent
> Coproduction du TNS
Du mardi au samedi à 20h, les dimanches à 16h
Relâche les lundis
Salle Bernard-Marie Koltès
Avec Patrick Bonnereau, Julie Duclos, David Gouhier, Anne Guégan,
Annie Mercier, Pauline Méreuze, Laurence Roy, Matthieu Sampeur,
Claire Théodoly, Olivier Veillon
2
3
• Les Acteurs de bonne foi
> Du jeudi 25 novembre
au samedi 18 décembre
5
* Séances spéciales
Les Acteurs de bonne foi
Audio-description (AD)
> Jeudi 9 décembre
4
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8
9
Surtitrage en allemand (STA)
> Vendredi 10 décembre
10
Surtitrage en français (STF)
> Samedi 11 décembre
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14
15
• Les Acteurs de bonne foi
- À l’issue de la représentation
> Jeudi 2 décembre
- À la Librairie Kléber
avec Jean-Pierre Vincent (metteur en scène)
et Bernard Chartreux (dramaturge)
> Samedi 4 décembre à 15h
22
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19
20
21
la omisiÓn
23 de la familia
s coleman
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les acteurs
de bonne
s foi
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27
28
Lecture publique
29
Avec les comédiens de la troupe du TNS
Samedi 4 décembre à 17h
TNS, salle Gignoux – entrée libre
Réservation recommandée
30
Tournage de La Cerisaie
2
Après Oncle Vania, le film de la mise en
scène de Julie Brochen réalisé par JeanBaptiste Mathieu en 2003, le réalisateur
Alexandre Gavras tournera La Cerisaie.
Du 2 au 13 novembre au TNS
Le film est produit par Philippe Avril/
Unlimited.
3
Le concours d’entrée
de l’École du TNS
l'idée
s du nord
11
• L’Idée du Nord
- « Contrepoints »
avec Vincent Leterme (pianiste),
Romain Vuillet (créateur sonore),
Benoit Giros (metteur en scène)
et, sous réserve, Alexandros Markeas
(compositeur et pianiste)
> Samedi 20 novembre à 15h
TNS, salle Gignoux
- À l’issue de la représentation
> Mercredi 17 novembre
• À l'école
À l’occasion d’un travail avec les élèves
du groupe 40, rencontre avec Armand
Gatti animée par Olivier Neveux
> Mercredi 10 novembre à 17h
TNS, salle de peinture - Réservation obligatoire
Les Acteurs de bonne foi de Marivaux
1
• La OmisiÓn de la familia Coleman
Spectacle en espagnol surtitré (Argentine)
> Du mardi 23 au samedi 27 novembre
Rencontres
© Antoine Vitez
– Quelle relation particulière vous lie
aux Acteurs de bonne foi ?
Il y a des pièces qui vous accompagnent
secrètement toute la vie. Vous les montez, une fois ou davantage, ou même
vous ne les montez pas. Elles sont des
compagnes, des amies, des repères auxquels viennent se confronter les autres
pièces… Pour moi, Les Acteurs de bonne
foi fait partie de ce petit cercle. J’ai mis
en scène cette œuvre en 1970, j’y suis
revenu souvent dans des stages de
sélection pour les grandes écoles, mais
bien plus : j’y pense en silence assez sou-
même : la musique n’est pas écrite.
Chaque acteur a aussi la sienne ! Et puis,
voyez cette fameuse langue : elle n’est
pas la même selon que Marivaux écrit
pour les Français ou pour les Italiens,
pour la merveilleuse Silvia, par exemple.
Elle n’est pas la même non plus selon
que la pièce est en cinq actes ou en un
acte. Chaque œuvre de Marivaux a aussi
sa sous-langue…
Savoir(s) en
commun
décembre
1
4
• lecture
• rencontre
Kléber
5
6
7
8
Dossiers de candidature à faire parvenir
avant le 17 décembre 2010
Dossier téléchargeable sur www.tns.fr
9
AD*
10
STA*
11
STF*
Le TNS accueille…
12
Savoir(s) en commun :
rencontres université – société
9e édition : Le(s) corps
Autour du thème « Le(s) corps », le TNS
s’associe à l’Université de Strasbourg
dans la programmation de la table ronde :
« Le corps instrument »
Une rencontre avec Caroline Marcadé
(chorégraphe et metteure en scène),
Nadia Foisil (doctorante en Anthropologie sociale et culturelle) et d’autres
spécialistes.
Lundi 29 novembre à 18h30
TNS, salle Gignoux
Réservation au + 33 (0)3 88 24 88 00
13
Savoir(s) en commun : + 33 (0)3 68 85 12 51
http://savoirsencommun.unistra.fr
22
Ateliers de théâtre amateur
14
15
16
17
18
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20
21
23
24
Dirigés par les comédiens de la troupe du TNS.
25
• Stage d’une semaine pour comédiens
expérimentés
Du mardi 23 au dimanche 28 novembre
26
• Premier « grand week-end théâtre »
ouvert à tous
Du jeudi 9 au dimanche 12 décembre
Inscriptions : Sandra Hummel
[email protected] / + 33 (0)3 88 24 88 03
© Pascal Victor
– Les acteurs, ces monstres ordinaires...
L’auteur et les acteurs doivent pouvoir défendre
les personnages, aussi je ne suis pas sûr qu’aucun
d’entre nous puisse les considérer comme des
« monstres ». Nous sommes libres d’observer,
Une riche dame de Paris vient marier
son neveu à la campagne, lui donnant
toute sa fortune. Pour que la fête soit
complète, elle désire qu'on y fasse un
peu de théâtre avec les paysans du cru.
Mais la maîtresse du lieu, mère de la
mariée, s'oppose à ce projet...
Qui sont les acteurs marionnettes de
cette étrange comédie ? Qui, au final,
tirera les ficelles ?
Dans Les Acteurs de bonne foi,
il est question du pouvoir de la
représentation, de l'écroulement des
façades, de la relation du « jeu » au
« soi ». Un dialogue entre théâtre et
société, sources de questionnements
qui ont toujours été au cœur du travail de
Jean-Pierre Vincent, directeur du TNS
de 1975 à 1983.
© Cie Timbre 4
– Un drame originel ? La faute du père absent,
toujours ?
Je ne crois pas qu’il y ait une seule et unique réponse. La situation dramatique de chaque personnage se situe à un endroit différent. Certains sont
au bord de l’explosion tandis que d’autres pourraient sans doute continuer à vivre dans les mêmes
conditions. Chaque spectateur peut construire et
comprendre à sa façon les différents éléments de l’histoire car ils
sont suggérés mais jamais exprimés. C’est là une clé importante
du développement de la pièce.
L’absence de la figure du père est
une décision prise presque dès le
début du travail. Ce vide, la relation
qu’entretient chaque personnage
avec cette absence, apporte sans
doute à l’histoire certains de ces ingrédients les plus significatifs [...].
Cependant je ne crois pas que l’on
puisse considérer que s’il y avait
un père dans la maison les choses
iraient mieux. Ce serait différent
sans doute mais pas nécessairement mieux. Ce serait une autre
pièce, je suppose.
Du marivaux
en concentré
Jean-Pierre Vincent,
metteur en scène
– Le public, membre de la famille...
Un monstre c’est, entre autres, un être unique,
dans le meilleur et dans le pire. Il est différent des
autres. Nous avons tous le sentiment d’être un
monstre quand nous essayons de comprendre la
vie, ses sens et ses mandats. Cette monstruosité
est à la mesure de la distance qui nous sépare du
soi-disant bonheur. La mise en espace conserve les
divisions de l’espace originel où le spectacle a été
créé : la salle du théâtre Timbre 4 à Buenos Aires
est un espace théâtral non conventionnel. Elle est
située au bout d’un long couloir caractéristique
de ce qu’on nomme en Argentine les « casas chorizo » (littéralement les « maisons saucisses ») :
un bâtiment horizontal dont l’étroit couloir central
dessert plusieurs appartements indépendants. Je
vis dans l’un de ces appartements, et juste à côté,
tout au bout de ce couloir-saucisse, se trouve notre
salle de théâtre – un espace de 8 mètres sur 8. Le
spectateur se trouve donc de fait dans un espace
très intime : en franchissant le seuil de la porte, il
entre dans une vraie maison. Il n’y a pas de scénographie : murs, fenêtres, portes, toilettes, tout est
réel et contribue à une expérience du public qui le
.la chaise.
Les Acteurs de bonne foi est l’ultime texte dramatique publié
par Marivaux. On en trouve la première trace dans le salon
– fort bien fréquenté – de Mlle Quinault, une ancienne de la
Comédie-Française, en 1748. Sous quelle forme ? On ne
sait : lecture par Marivaux, ou jeu de salon ? Puis Marivaux
parvint, dit-on, à faire jouer la pièce une fois par le Théâtre
Français en 1755. Mais, après vérification des registres, le
Français était en relâche ce jour-là… Y aurait-il eu une lecture interne à la Société ? Et ensuite, plus rien… Cet acte
unique était-il un peu trop conséquent, avec ses dix acteurs,
dont six femmes !?... Puis – et c’est le plus curieux – Marivaux fit publier son texte dans une revue amie en 1757, en
plein cœur de la querelle à propos du théâtre, entre Rousseau et d’Alembert – avec Diderot en embuscade.
Dans son article « Genève » de l’Encyclopédie, d’Alembert
proposait aux austères protestants genevois d’introduire
dans leur cité un peu de fantaisie en y fondant un théâtre.
Rousseau, déjà échauffé contre la bande à Diderot, réfuta
avec ampleur et ferveur les arguments du Parisien, dans sa
célèbre « Lettre à d’Alembert sur les spectacles », lettre à
laquelle d’Alembert répondra à son tour dans une « Lettre
à Rousseau ». C’est aussi à ce moment que Diderot est en
pleine activité « dramaturgique », publiant ses « Entretiens » sur « Le fils Naturel » et « Le père de famille »... Au
milieu de ce grand bruit, Marivaux publie silencieusement
ses « Acteurs de bonne foi »… J.-P. V.
© Pascal Victor
© Cie Timbre 4
Les Coleman. La grand-mère, la fille et les quatre
petits-enfants cohabitent dans le dénuement.
Chacun s’y construit un espace personnel, toujours plus difficile à délimiter. La maison où ils
vivent les protège du monde, mais les enferme
et les contraint à la plus grande solitude. Tout
s’effondre quand la grand-mère, le pilier de la
famille, disparaît. Chacun est forcé de prendre en
main son propre destin.
L’importance de la famille et sa fin comme
institution capable de protéger ses membres sont
interrogées dans La Omisión de la familia Coleman
dont le metteur en scène et auteur, Claudio
Tolcachir, né en 1975, dirige la compagnie, le
théâtre et l’école Teatro Timbre 4 à Buenos Aires.
Expositions
photos
• L’Idée du Nord
> Du mardi 9 au samedi 20 novembre
novembre
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w w w . t n s . f r
+33 (0)3 88 24 88 00
Stammtisch
Éloge de la mêlée (extrait)
Les cultures, ce qu’on appelle ainsi,
ne s’additionnent pas, elles se rencontrent, se mêlent, s’altèrent, se
reconfigurent. Elles se mettent les
unes les autres en culture, se défrichent, s’irriguent ou s’assèchent,
se labourent ou se greffent. Toute
culture est en elle-même multiculturelle, non pas seulement parce
Le geste de la culture est
lui-même un geste de
mêlée.
qu’il y a toujours eu une acculturation antérieure et qu’il n’y a pas de
provenance simple et pure, mais
plus profondément parce que le
geste de la culture est lui-même
un geste de mêlée. C’est affronter,
confronter, transformer, détourner,
développer, recomposer, combiner, bricoler. Ce n’est pas qu’il n’y
ait pas identité, une culture est une
et unique, si tant est qu’on puisse
se contenter du mot culture qui
semble déjà avoir identifié ce dont
il s’agit, mais précisément ce mot
n’identifie rien, il se contente de
court-circuiter toutes les difficultés
qui se presseraient en masse si l’on
essayait peuple, nation, civilisation,
esprit, personnalité. Une culture,
c’est un certain « un ». Le fait et le
droit de cet « un » ne peuvent pas
être négligés, encore moins déniés,
au nom d’une essentialisation du
mélange. […]
Il existe une culture française, mais
elle a elle-même plusieurs voix
et elle n’est nulle part elle-même
présente en personne sauf pour
ceux qui la confondent avec un coq,
ou avec Dupont-la-Joie. La voix de
Voltaire n’est pas celle de Proust
qui n’est pas celle de Pasteur, qui
n’est pas celle des Rita Mitsouko, et
elle n’est peut-être jamais non plus
purement et simplement française,
qu'est-ce qui est français ? qu’estce qui ne l’est pas ? Chez Stendhal,
chez Hugo, chez Picasso, chez Lévinas, chez Godard, chez Johnny Halliday, chez Kat’Onoma, chez Chamoiseau ou chez Dibb ?
Une fois encore, cela ne veut pas
dire qu’il n’y a pas une identité française, cela veut dire qu’une identité
de ce type n’est jamais simplement
identique, au sens où un crayon est
identiquement le même hier et aujourd’hui, à supposer du reste que
cela ne soit pas matériellement
inexact.
Dans Être singulier pluriel, Éd. Galilée, 1996
Le journal de...
.la chaise. © Benoit Di Marco
Jean-Luc Nancy, philosophe
Petit poème d'occasion
S'il fallait renvoyer chez eux
Les mots arabes ou arabo-persans
Ça ferait du monde
Et un drôle de vide sur notre carte de séjour :
Azur hasard
D'algèbre à zénith
Jupe (ce serait dommage) & matelas & nuque (mon amour)
Abricot & sirop & sorbet & sucre & tambour
Sans oublier la famille (tambourin
tambour battant) & guitare lilas luth nénuphar orange
Maboul comme azimut qui va bien & comme
Zéro qui nous résume
Et on serait bien ennuyé
Bernard Chambaz
Renseignements/Location :
+33 (0)3 88 24 88 24
Andrée Pascaud
Tarifs saison 2010-2011 :
de 5,50 € à 25 €
Andrée Pascaud est, depuis 2000, directrice des relations publiques au TNS. Elle quittera le théâtre à la fin de l’année. Nous lui avons proposé d’écrire
la rubrique « Le journal de… ». Par quel bout allait-elle prendre cela ? Journal des derniers mois ? des premiers jours ? Elle a choisi de nous faire
partager une vision d’ensemble. Un journal sans dates, donc. Celui de sa vie professionnelle au théâtre.
Quand mes collègues m’ont proposé d’écrire
quelques lignes pour annoncer mon départ
en retraite, ça m’a fait plaisir, j’ai eu tout de
suite envie de raconter des souvenirs. C’était
dire aussi que « ça » allait finir, la vie dans un
théâtre.
Lorsque je suis arrivée à Strasbourg, pour
travailler au TNS, on m’a demandé : « Ce n’est
pas trop dur après Marseille ? ». Non, ça ne l’était
pas, des fenêtres de bureau qui donnent sur des
pelouses, une École dans le théâtre, arriver le
matin en vélo en longeant la rivière… après le
Théâtre du Merlan, au cœur des quartiers Nord
à Marseille, quelques mètres cubes de béton
dans une galerie marchande. Autour, premier
cercle, une voie expresse, deuxième cercle,
une population à la verticale dans des tours.
Mais c’était une aventure formidable, d’amener
des gens au théâtre là-bas. Jan Lauwers, au
Merlan, en 1995, avant Avignon, une actrice
déclamait le poème érotique de Mallarmé
pendant que son collier s’égrenait sur le sol, le
Théâtre de Complicité évoquait Kafka dans ce
lieu où un vieux couple de retraités amenait des
petits gitans : « pendant ce temps, ils oublient
leurs soucis ». À dix ans le théâtre comme lieu
d’oubli…
Non, ce n’était pas dur d’arriver à Strasbourg
avec ces Strasbourgeois incroyables qui
viennent écouter une lecture un samedi aprèsmidi, même quand il doit faire si bon se promener dans les Vosges. Et puis, c’est pour travailler
au TNS que je suis venue en Alsace avec ma fille
Louise. Un théâtre national, je craignais l’institution après le chantier marseillais et c’est une
grosse maison familiale, bien solide, que j'ai
trouvée, avec des gens comme Monique*, qui
étaient entrés là à l’âge de 14 ans et y avaient
Informations
pratiques
passé leur vie, croisant les grandes figures
qui ont fait ce théâtre ; avec Stéphane Braunschweig, Julie Brochen, des directeurs qui habitent vraiment là. Et on est accueilli dans ce
lieu, pas du tout bizuté comme on pouvait l’être
en arrivant à la Maison des arts de Créteil (j’y
suis arrivée en 1987, après le Théâtre 71 de Malakoff et le théâtre d’appartement avec Ariane et
Pierre Ascaride ; ils m’ont fait découvrir Calvino).
Un an de bizutage avant d’être adoptée. Alors
non, ce n’était pas dur le TNS, avec Didier* que
je retrouvais, les élèves de l’École que l’on voit
« grandir » au long de leurs trois ans d’études,
les artistes que j’aime, Jean-Louis Hourdin qui
parle en poésie, les acteurs qui viennent nous
voir. Philippe Girard, disant à propos de Brand :
« Il va falloir trouver quelque chose pour rire
dans le quatrième (acte) sinon les spectateurs
ne vont pas tenir ». Ils ont trouvé et c’était magnifique. Et des crises de rire, comme pendant
les répétitions des Petits drames camiques montés par Claude Duparfait, que nous voyions arriver ébouriffé d’angoisse tous les matins et qui
nous faisait mourir de rire. Oui, je voudrais moi
aussi écrire « Je me souviens » et laisser revenir les spectacles magnifiques de Claude Regy
– son mur d’acteurs dos au public dans Intérieur,
les acteurs de Kantor entrant sur le plateau et
c’était l’humanité toute entière – les morts et les
vivants – qui se levait.
Faire partager ça, faire entendre le souffle d’un
spectacle qui nous soulève, c’est ce que font
les RP*, c’est ce que nous avons essayé de faire
avec Patrick*, Sandra* et Lorédane*, raconter
des histoires de spectacles qui existent, raconter notre attente de ceux qui n’existent pas encore. Partir des mots. J’ai toujours travaillé dans
des théâtres de textes, de mots.
Le travail de RP est un travail intellectuel sans
doute mais surtout « physique », un mouvement
perpétuel entre plateau, gens de l’extérieur,
collègues, élèves. Trouver les mots justes pour
porter le geste des artistes, ne pas les trahir et
ne pas se trahir soi-même. C'est passionnant.
Le théâtre est un lieu de vie où des individus
ne viennent pas seulement voir des spectacles
mais écrire, comme à Marseille avec Hubert
Colas, pour lire comme dans les comités de
lecture du TNS, avec Cécile*, Fred*, Muriel*, Hélène*, Jean-Baptiste*, Sharif*, Blanche*, Claire*,
Luc-Antoine*, Pascale*... « Des petits moments
d'humanité » m'a dit un soir une des lectrices.
Un jeune stagiaire, Eddy*, me demandait il y a
quelques jours, si près de mon départ : « Pourquoi le théâtre ? » et c'est incroyable parce
que cette question, on me l'avait posée lors de
l'entretien d'embauche dans le premier théâtre
où j'ai postulé ; j'avais alors répondu : « je ne
sais pas, si je fais dix ans d'analyse je pourrais
peut-être répondre ». J'ai été engagée mais aujourd'hui, vingt-sept ans plus tard, je ne sais toujours pas répondre, je suis seulement sûre que
c'est une chance formidable de finir sa carrière
professionnelle ici, au TNS.
*Monique Privat était responsable de la billetterie
*Didier Juillard, ancien secrétaire général du TNS, avec
qui j’avais déjà travaillé à Créteil
*Relations Publiques
*Patrick Lardy, ancien chargé de relations publiques, et
Sandra Hummel, Lorédane Besnier, actuelles chargées
de relations publiques
*Cécile Péricone, Fred Cacheux, Muriel Inès Amat,
comédiens de la troupe du TNS ; Hélène Schwaller,
Jean-Baptiste Verquin, Luc-Antoine Diquéro, Blanche
Giraud-Beauregardt, Sharif Andoura, Claire Aveline,
Pascale Lequesne, actrices, acteurs
*Eddy Azzem
Où et comment acheter vos billets
(hors abonnement) ?
La location est ouverte un mois
avant la première de chaque série
de représentations.
• Au guichet du TNS : 1 avenue de la
Marseillaise. Horaires d’ouverture :
le lundi de 14h à 18h, du mardi au
samedi de 10h à 18h.
• Par téléphone : +33 (0)3 88 24 88 24
et par Internet http://billetterie.tns.fr
(à moins de 2 jours avant la date
choisie, les réservations ne peuvent
plus être acceptées).
• À la caisse du soir (uniquement le
spectacle du jour) : ouverte 45 min.
avant le début de la représentation.
• Autres points de vente : Boutique
Culture (place de la Cathédrale),
au Kiosque Culture - réservé aux
détenteurs de la carte Culture
(L’Agora - bâtiment Le Platane), et
dans le réseau « FNAC, Carrefour,
Géant, Système U, Intermarché »
(www.fnac.com - www.carrefour.fr www.francebillet.com
Tél. +33 (0) 892 68 36 22 : 0.34€/mn)
Où se jouent les spectacles ?
TNS : 1 avenue de la Marseillaise
- Salle Koltès, placement numéroté
- Salle Gignoux, placement libre
Espace Klaus Michael Grüber :
18 rue Jacques Kablé, placement libre
Toutes les salles sont accessibles
aux personnes à mobilité réduite.
Édité par le Théâtre National
de Strasbourg • Directrice de
la publication Julie Brochen •
Responsables de la publication
Olivier Chabrillange, Fanny Mentré,
Chantal Regairaz • En collaboration
avec Lorédane Besnier, Éric de
La Cruz, Caroline Hollard, Sandra
Hummel, Fabienne Meyer, Andrée
Pascaud • Graphisme Tania Giemza
• Remerciements à Jean-Luc Nancy,
Emmanuel Piolat Soleymat et Dan
Abitbol de La Terrasse, Pierre Notte
• Impression Roto Offset - Rixheim