Art In Pop DOOM : SURFACE Contrôle

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Art In Pop DOOM : SURFACE Contrôle
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le DOSSIER PÉDAGOGIQUE
Centre National d’Art Contemporain
Art In Pop
DOOM : SURFACE Contrôle
du 11/10/2014 au 04/01/2015
Service des publics du MAGASIN
!
Tél. : +33 (0)4 76 21 65 27
Anne Langlais-Devanne
[email protected]
Charlotte Lejeune
[email protected]
!
Professeur relais ( Education Nationale )
Claire Laloy
[email protected]
!
sommaire
!
I. Introduction
!
II. quelques éléments de comparaison des expositions Art In
Pop et DOOM : SURFACE Contrôle
1
Dans l’espace de la Rue : DOOM : SURFACE Contrôle
!
5
L’intention des expositions
Dans les Galeries : Art in Pop
2
3
5
10
La figure de l’artiste / la question de l’auteur
Malcolm McLaren (Art in Pop), 1946-2010
12
Jared Madere (DOOM : SURFACE Contrôle), né en 1986
13
III. glossaire
!
IV. et sur internet…
!
19
20
V. LIENS AVEC LES PROGRAMMES OFFICIELS DE L’ÉDUCATION NATIONALE
23
VI. plan des espaces d’exposition et liste détaillée des oeuvres
32
!
VII. informations pratiques
!
!
!
!
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67
I. Introduction
Ce dossier pédagogique à destination des enseignants est le résultat d’une
collaboration entre l’équipe du service des publics et le professeur relais en mission
auprès du MAGASIN.
!
Il propose une description et des clés pour aborder les expositions Art in Pop et DOOM :
SURFACE Contrôle ainsi que des pistes pédagogiques permettant de faire le lien, en
classe, avec les thématiques d’enseignement d’Histoire des Arts et les programmes
disciplinaires.
!
Le dossier pédagogique contient également un plan des espaces et une liste détaillée,
légendée et illustrée des œuvres.
!
Le dossier renvoie également vers d’autres ressources, indiquées en orange.
Les mots en orange suivis d’un astérisque sont à retrouver dans le glossaire, p.19.
Deux expositions au MAGASIN : éléments de réflexion sur la
construction d’une programmation dans un centre d’art
contemporain
!
Du 11 octobre 2014 au 4 janvier 2015, le MAGASIN accueille deux projets
d’exposition. L’un, intitulé Art in Pop, occupe l’intégralité de l’espace des
Galeries, l’autre, DOOM : SURFACE Contrôle, occupe l’espace de la Rue (voir
le II. Plan des espaces d’exposition, p.32).
!
Il s’agit de deux projets bien distincts, qui interrogent chacun des
problématiques propres au champ de l’art contemporain, mais très différentes
les unes des autres. Par ailleurs, les sujets abordés par les deux expositions le
sont selon des approches curatoriales* également différentes.
!
!
Dans les Galeries :
Art in Pop est une exposition dans laquelle le commissaire d’exposition,
Yves Aupetitallot, également directeur du MAGASIN, pose la question de
la musique dans sa relation aux pratiques artistiques depuis les années
1960. L’exposition est principalement constituée d’oeuvres existantes et
prêtées pour l’occasion par leurs propriétaires (galeries, artistes,
collectionneurs, etc.). Son sujet fait écho à plusieurs expositions passées
produites par le MAGASIN depuis les années 1980, et permet au
MAGASIN d’évoquer, par le biais de sa programmation artistique,
l’ouverture prochaine de « La Belle Électrique », la salle des musiques
amplifiées de Grenoble, proche voisine du MAGASIN (ouverture prévue
le 10 janvier 2015 sur le site Bouchayer-Viallet).
!
3
!
Dans la Rue :
Pour l’exposition DOOM : SURFACE Contrôle, huit jeunes artistes ont été
invités à produire chacun une oeuvre inédite dans l’espace de la Rue.
Les artistes ont été sélectionnés par Yves Aupetitallot accompagné dans
son choix par l’artiste français Renaud Jerez. Pendant les deux semaines
qui ont été consacrées à la production de cette exposition, les artistes
ont travaillé sur place, ont investi l’espace, et le MAGASIN s’est vu
transformé en une sorte d’atelier géant et collectif - Yves Aupetitallot
évoque l’idée de la « factory », lieu de production et de création avant
même d’être un lieu d’exposition. Par la mise en oeuvre de ce projet, le
MAGASIN joue pleinement son rôle d’accompagnement des artistes et
remplit sa mission première : l’aide à la création et à la production
d’oeuvres et d’expositions d’art contemporain.
Avec l’exposition Art in Pop, le MAGASIN met son expertise de centre d’art au
service de la poursuite d’un questionnement en lien avec l’histoire de l’art
récente, tout en réaffirmant son inscription dans un tissu culturel local, en
faisant explicitement référence à « La Belle Électrique » et au devenir du site
Bouchayer-Viallet ; avec l’exposition DOOM : SURFACE Contrôle, le MAGASIN
donne la part belle à la création la plus contemporaine en mettant à
disposition de jeunes artistes l’outil de production que constitue le centre d’art.
!
Nous avons choisi dans ce dossier pédagogique une approche comparative
de ces deux expositions, afin de mettre en évidence leurs spécificités et de
donner à voir les multiples formes que peuvent prendre, aujourd’hui, des
projets d’expositions conçus dans le centre national d’art contemporain qu’est
le MAGASIN.
!!
4
II. Quelques éléments de comparaison des expositions
ART IN POP et DOOM : SURFACE CONTRÔLE
! !
Le dossier renvoie vers d’autres ressources, indiquées en orange.
Vous pourrez retrouver les mots en orange suivis d’un astérisque dans le glossaire.
(Crédits photographiques : Blaise Adilon et MAGASIN-CNAC, sauf indication contraire)
!
NB : les passages en italique sont des citations, sauf indication contraire, des
entretiens réalisés lors de la préparation de l’exposition avec les artistes et Yves
Aupetitallot.
1
L’intention des expositions
Dans les Galeries : Art in Pop
Note d’intention de Yves Aupetitallot, commissaire de l’exposition Art in
Pop et directeur du MAGASIN :
!
« L’exposition Art In Pop (…) trouve son origine dans des constats simples et
communément partagés. En effet, s’il est vrai que, jusque dans les années
soixante, de nombreux musiciens et chanteurs ont eu une pratique artistique qui
est de l’ordre du loisir et de quelque chose qui s’apparente au jardin secret de la
créativité, il est tout aussi vrai qu’à partir de cette même décennie de nombreux
musiciens de la pop musique ont été formés dans des écoles d’art, tout
particulièrement en Angleterre. Sous l’influence conjuguée de l’éclatement des
frontières entre « haute » et « basse » culture et du glissement des codes de
production, d’identité et de style de la première (la « haute culture », celle de
l’art et des disciplines savantes) vers la seconde (la « basse culture », celle de la
télévision, de la bande dessinée et plus généralement de la production culturelle
industrielle), les pratiques musicales et plastiques s’entremêlent.
!
La musique pop devient le lieu d’une double posture entre art et musique où
le musicien est également artiste ou inversement et d’où émergeront
notamment des figures de producteurs de structures mais également de sens et
d’esthétiques.
!
!
L’exposition est organisée en une succession de salles dédiées à des
individualités ou à des thématiques qui rassemblent des documents de toute
nature (pochettes de disques, documents filmés d’interviews ou de concerts) et
des œuvres d’art.
5
L’une de ces salles est, par exemple, dédiée à Captain Beefheart, Don Van
Vliet de son vrai nom, qui est né en 1941 dans la banlieue de Los Angeles.
Combinant un grand nombre d’influences (blues, rock, musique psychédélique,
free jazz…), et en rupture avec les conventions de la musique rock, il fut
considéré comme une figure de la musique avant-gardiste. En 1982, il quitte le
monde de la musique et part vivre dans le désert californien de Mojave pour se
consacrer à la peinture. Il a développé une œuvre picturale représentée par des
galeries de premier plan. Il a entretenu des relations suivies avec d’autres
artistes, notamment Sigmar Polke avec lequel il a aussi « jammé ».
Vue de l’exposition Art in Pop
Salle 6 - Don Van Vliet / Captain Beefheart
(dans l’espace des Galeries)
L’espace central est consacré à Malcolm McLaren qui incarne plus que tout
autre l’éclatement de la notion d’artiste qui se forme à la fin des années
soixante. Né en 1946 à Londres, il est formé successivement dans différentes
écoles d’art dont le Goldsmith College.(…). Il ouvre sa première boutique, ‘Let
it Rock’, en partenariat avec Vivienne Westwood avec qui il conçoit les
costumes du film Mahler de Ken Russell. Il devient le manager des groupes QT
Jones et Sex Pistols en 1974. Il produira par la suite un ensemble diversifié de
films, disques, vêtements et autres pour marquer durablement l’extension
considérable de la définition d’artiste et ses champs d’intervention.
L’exposition est constituée d’un ensemble tout à fait exceptionnel de documents
et de créations originales de toutes natures sélectionnées avec le concours de
son estate.
6
Vue de l’exposition Art in Pop
Salle 4 - Malcolm McLaren
(dans l’espace des Galeries)
4 vues de l’exposition Art in Pop
Salle 4 - Malcolm McLaren
(dans l’espace des Galeries)
7
Autre exemple, John Miller, né en 1954 à Cleveland, il vit et travaille à New
York et Berlin. Sa production protéiforme, photographie, peinture, sculpture,
vidéo, qu’éclaire une prolifique production de textes critiques, questionne
depuis ses débuts la question de valeur dans nos sociétés tant dans la sphère
globale sociétale que dans celle des médias ou de l’art.
La salle qui lui est consacrée montre un ensemble de documents retraçant son
itinéraire musical mais également quelques œuvres dont la vidéo de Tony
Oursler Life of Phillis. Depuis ses études à l’école d’art de Rhode Island, il est
membre de groupes divers dont il a été pour certains le fondateur (…).
Vues de l’exposition Art in Pop
Salle 2 - John Miller
(dans l’espace des Galeries)
8
L’exposition comprend des salles développées autour de David Thomas – Pere
Ubu, Malcolm McLaren, The Red Krayola, Daniel Johnston, Alix Lambert.
John Armleder a assuré le commissariat d’une salle pour une exposition avec
Genesis P-Orridge et Alan Vega dont il avait l’idée sans jamais avoir pu la
réaliser. D’autres salles montrent des ensembles plus réduits d’œuvres et de
documents autour de Jerry Garcia (Grateful Dead) et Cris Kirkwood (Meat
Puppets). »
2 vues de l’exposition Art in Pop
Salle 1 - Daniel Johnston
(dans l’espace des Galeries)
Vue de l’exposition Art in Pop
Salle 5 - John Armleder, Genesis P.-Orridge, Alan Vega
(dans l’espace des Galeries)
L’exposition Art in Pop présente donc un accrochage thématique, et se divise
en salles développées autour d’un artiste, dont la présentation du travail est
complétée par une importante documentation (le commissariat* de certaines
salles ayant été délégué à un spécialiste de l’artiste ou à l’artiste lui-même).
9
Dans la Rue : DOOM : SURFACE Contrôle
Renaud Jerez a été invité par Yves Aupetitallot, directeur du MAGASIN, à
rassembler 8 artistes pour l’exposition DOOM : SURFACE Contrôle. À cette
occasion, l’espace de la Rue a été transformé en espace de travail qu’ils ont pu
investir par des œuvres dont la plupart ont été produites au MAGASIN pour
l’occasion.
!
Citations de l’artiste Renaud Jerez, extraites de son entretien avec l’équipe
du MAGASIN :
!
« Yves Aupetitallot voulait une exposition générationnelle, sur des
problématiques portées par des artistes jeunes. Il avait le sentiment que quelque
chose d’assez nouveau était en train de se passer. On a beaucoup discuté ; j’ai
proposé une soixantaine d’artistes et au fur et à mesure des discussions on est
arrivé aux 8 artistes qui sont ici. En termes d’installation, je voulais un
programme libre, c’est à dire que tout le monde se confronte les uns aux autres,
pour arriver à des choses comme les tableaux d’Alexander Hardashnakov qui se
superposent avec les œuvres de Max Brand (…). Des confrontations d’œuvres
assez directes.
Vue de l’exposition DOOM : SURFACE Contrôle
Superposition des oeuvres d’Alexander Hardashnakob et Max Brand
(dans l’espace de la Rue)
Les œuvres qui sont montrées ont beaucoup à voir avec la notion de figure.
C’est une exposition très figurative avec des registres de figuration très
différents. (…)
!
Il y a une forme de provocation dans la plupart des œuvres, ce qui a été aussi
un critère de choix pour l’exposition. (…)
!
Alors qu’on a tous tendance à réduire l’échelle de nos travaux, on devait se
confronter à un espace énorme, donc la question du macro et du micro est très
importante. (…)
10
Le titre de l'exposition DOOM est une référence au jeu vidéo du même nom,
mais c'est aussi l'idée de la malédiction, c'est cela qui m'a intéressé. Il y a
plusieurs niveaux de références. (…)
!
Ensuite, il y a cette idée de surface / contrôle. Ce qui est important, c'est le
visuel du carton de l’exposition, où l’on voit cette personne qui est enfermée
dans une surface ou dans un mur, qui en extrait une partie de son corps. L’autre
partie de son corps n'est pas montrée. C’est comme un prisonnier qui essayerait
de s'échapper. Il y a l'idée d'émancipation du corps au travers de la surface
verticale : comment traverse-t-on les écrans ? Ce sont les thématiques qui nous intéressent : la question de la figure qui sort
du contrôle de la surface, mais aussi celle de l'interface, c'est-à-dire comment
on inter-agit avec les écrans, comment les corps sont de plus en plus connectés
à des réalités virtuelles. (…)
!
On a tous une sorte de fascination pour la science fiction, la technologie et les
problématiques que cela implique, comme les questions humaines, de sexe, de
genre, d’humanisme. Moi je ne parle pas d'humanisme mais d'animalisme. Ce
qui m’intéresse c'est l'animation des êtres (…). L'histoire des techniques
transparait également dans cette exposition, en filigrane, c'est pour cela qu'il y
a beaucoup de machines. (…)
!
J'ai un travail de sculptures figuratives que je mets en place depuis plus d'un
an. Je fais des sortes de systèmes d'assemblages de tuyaux, de flux ou de
coquilles vides qui seraient des transporteurs de flux qui ne sont pas actifs et
qui créent des corps. Elles renvoient dans leur physicalité à la manière dont nos
systèmes corporels intérieurs fonctionnent.
Moi, je prends position parce qu’il y a énormément d'œuvres qui sont produites
pour être diffusées par des images sur internet où on voit, sans même plus voir,
les œuvres. Ce qui m’intéresse c'est vraiment l’expérience physique du
spectateur avec les œuvres. Qu'est-ce que ça peut créer comme malaise de voir
tous ces systèmes ouverts… »
!
!
Dans l’espace de DOOM : SURFACE Contrôle, la disposition des oeuvres a été
décidée par les artistes invités, sous la supervision de Renaud Jerez, pendant
que la plupart d’entre-eux produisaient leurs oeuvres sur place. La limite
physique de certaines oeuvres est parfois intentionnellement difficile à
identifier, tant celles-ci s’entremêlent et se « contaminent » mutuellement. La
nature-même des œuvres et le projet d’exposition sont en cela très différents
de ce que l’on peut voir dans Art in Pop, où l’accrochage thématique permet
une identification immédiate des oeuvres et de leurs auteurs, auxquels sont
consacrés des espaces bien distincts.
11
2
La figure de l’artiste / la question de l’auteur
Malcolm McLaren (Art in Pop), 1946-2010
La salle principale de l’exposition Art in Pop (salle 4) est consacrée à la figure
très médiatique de Malcolm McLaren. Elle a été conçue par Yves Aupetitallot,
Young kIm (la veuve de Malcolm McLaren) et Paul Gorman (son biographe).
!
Né à Londres en 1946, Malcolm McLaren étudie dans des écoles d’art
londoniennes, au Goldsmiths Art College puis à St. Martin’s, où il pratique le
dessin et la peinture avant de faire l’expérience d’oeuvres plus radicales et
politisées inspirées par le mouvement Situationniste.
!
En 1971, il ouvre sa première boutique, Let It Rock (titre de la chanson qu’il
préfère de Chuck Berry) au 430 King's Road, à Londres. Cette boutique,
transformée quatre fois en dix ans (Too Fast to Live Too Young to Die, Sex,
Seditionaries, et Worlds End), et la seconde à St. Christopher’s place, Nostalgia
of Mud, sont des lieux où McLaren exprime son obsession perpétuelle : "The Look
of Music and the Sound of Fashion” (le look de la musique et le son de la mode).
Chaque magasin est pensé comme une installation d’art comprenant sa propre
philosophie, son design, ses vêtements, sa musique et ses artistes performers.
Initialement, McLaren y vend des objets chinés et diffuse de la musique depuis
un jukebox puis, très vite, il entreprend de dessiner et créer des vêtements
originaux avec sa compagne, Vivienne Westwood.
!
Dans le monde de la musique, il travaille avec des groupes comme The New
York Dolls, The Sex Pistols et Bow Wow Wow. D’abord manager, il s’implique
davantage au fil du temps dans le processus de création par l’écriture et la
production de musique.
!
L’ensemble du travail de Malcolm McLaren - qu’il s’agisse de la conception de
boutiques, de la création de mode, de la musique pop, de son activité de
manager, de compositeur et de musicien, de ses films ou encore de ses
conférences - consiste en une expression de son art, au croisement de toutes les
disciplines et porté par sa personnalité forte. Les oeuvres et projets artistiques
dont il est l’initiateur trouvent leur sens et leur valeur artistique précisément dans
le fait qu’ils sont « signés », voire « labellisés », de son nom. Tout au long de sa
carrière, il applique à ses propres créations les stratégies de marketing qui l’ont
fait connaître en tant que manager des Sex Pistols, et construit ainsi une
mythologie autour de sa vie et de sa personne. Sa capacité à médiatiser son
travail et ses actions font de lui un artiste tout à fait conscient des codes de la
notoriété et de la façon de l’atteindre. Dans le cas de Malcolm McLaren,
l’oeuvre est indissociable de la figure de son auteur, et c’est la « signature » qui
fait sa valeur et sa reconnaissance par le monde de l’art.
!
!
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12
Jared Madere (DOOM : SURFACE Contrôle), né en 1986
Les artistes qui participent à l’exposition DOOM : SURFACE Contrôle
appartiennent à ce que certains spécialistes de l’art contemporain théorisent
sous l’appellation de « génération post-internet ». Pour les artistes de cette
génération, internet n’est plus l’espace d’expérimentation artistique qu’il a
représenté pour les artistes du « net art ». Partie intégrante de leur vie depuis leur
plus jeune âge, internet constitue pour eux un élément incontournable, intégré,
et constitutif d’un rapport au monde conditionné par l’interface des écrans et
la prolifération d’images dont les sources et l’origine sont rarement identifiables.
!
C’est ce rapport aux images, transformé de façon irréversible par les
technologies numériques et l’omniprésence d’internet, qui conduit les artistes
de DOOM : SURFACE Contrôle à interroger dans leur processus de création le
question de l’auteur et de la « paternité » des oeuvres, pour reprendre un terme
employé par Renaud Jerez.
!
L’oeuvre de Jared Madere présentée dans l’espace de la Rue permet
d’aborder, notamment dans son procédé de réalisation, le rapport que ce
groupe d’artistes entretient avec les notions d’auteur et de signature :
!
!
!
Jared Madere
Untitled, 2014
Clous, baies, branches d’arbres,
rideaux, chaînes, colliers, filets à
cheveux, plastique, vêtements,
papier journal, perruques, fleurs,
sang, chaise, cuvette de toilettes
Courtoisie de l’artiste
13
Détail des étapes de la réalisation de l’œuvre :
!
1 / Définition du projet
En amont de l'exposition, l’artiste Jared Madere imagine une scène, conçoit
une image, dont il produit quelques croquis.
Une fois le pré-projet établi, il fait appel à un graffeur grenoblois nommé Ekis,
pour lui déléguer la réalisation du dessin préparatoire de l'œuvre.
Les croquis de Jared Madere ne sont pas communiqués au graffeur, qui ne
dispose que d’une description détaillée de la scène qu’il doit traduire par le
dessin. Il est libre dans son interprétation de cette description, bien que l’artiste
et le graffeur continuent d'échanger sur la composition de l'œuvre murale, qui
sera le résultat de cette collaboration.
!
2 / Moyens humains et matériels
Une fois sur place, Ekis (embauché pour l’occasion par le MAGASIN) dispose
de 2 semaines pour produire l’œuvre dans l’espace de la Rue. Il est assisté par
2 membres de l’équipe des monteurs du MAGASIN.
!
Matériel mis à leur disposition à la demande de l’artiste :
- 150 kg de fraises et framboises fraîches
- 20 kg de clous de 15cm de long
- bijoux fantaisie, rideaux de perles, chaînes, filets à chignon,…
!
3 / La production sur place en quelques étapes
La réalisation commence et le relief apparaît progressivement sur le mur :
→ Le fichier numérique définitif (fourni par le graffeur Ekis et validé par
Jared Madere) est projeté sur le mur à l’aide d’un vidéo-projecteur, par
séquences, la surface murale étant trop grande pour projeter la totalité
de l'image en une seule fois.
→ La projection permet au graffeur de reporter le dessin sur le mur, au
crayon.
→ Une fois le dessin achevé, les clous sont plantés de manière régulière
sur le tracé. Certains d'entre eux accueilleront des fraises. À ce momentlà de la réalisation, le mur ressemble à un jeu de points à relier entre eux.
→ Les filets à chignon sont remplis de framboises, qui diffusent une odeur
forte dans l'espace et colorent le dessin. L’odeur et la couleur
s'estomperont au fur et à mesure de l’exposition, lorsque les fruits frais
commenceront à sécher ou moisir.
→ Les différentes chaînes et bijoux en plastique sont accrochées sur les
clous, afin de relier les points et de matérialiser le dessin en relief. Ces
éléments synthétiques contrastent avec les matériaux organiques utilisés
jusqu'alors.
→ Petit ajout de dernière minute : Jared Madere décide de partir à la
recherche de branchages pour les placer dans le paysage.
!
Durant toute la production, l'artiste est présent mais reste le plus possible en
retrait. L’oeuvre est ainsi construite grâces à la superposition de plusieurs
subjectivités : celle de l’artiste et celle du collaborateur - graffeur ou tatoueur qu’il a choisi pour sa réalisation. De plus, l’emploi de matériaux organiques ne
permet pas de présager de l’évolution de l’oeuvre sur la durée de l’exposition :
ce choix formel ajoute encore à la distance qui existe entre l’intention
originelle de Jared Madere et l’oeuvre finale, dont la réalisation et l’évolution
dans le temps échappent au contrôle de l’artiste.
14
Quelques images de la production de l’œuvre :
Une fois le dessin projeté
par vidéo-projection au
mur puis redessiné sur
celui-ci, le graffeur Ekis,
assisté de monteurs de
l’équipe du MAGASIN,
plante des clous sur le
tracé et entreprend de
relier les clous entre eux
avec des colliers de
perles.
15
Des baies fraîches
(fraises, framboises) sont
piquées directement sur
les clous.
Peu à peu, le dessin
prend forme.
16
Dernière étape : l’ajout
de branchages.
17
Vue de l’œuvre la
veille du vernissage, le
!
!
Jared Madere
9 octobre 2014
Untitled, 2014
Clous, baies, branches d’arbres,
rideaux, chaînes, colliers, filets à
cheveux, plastique, vêtements,
papier journal, perruques, fleurs,
sang, chaise, cuvette de toilettes
Courtoisie de l’artiste
Vue de l’œuvre un
mois et demi après sa
production, le 24
novembre 2014
18
III. glossaire
Ce glossaire permet de revenir sur le vocabulaire spécifique employé dans le
dossier pédagogique.
curateur/
pratique
curatoriale/
commissariat
d’exposition
Un curateur est un commissaire d’exposition d’art contemporain. Sa fonction se
distingue de celle du commissaire par la nature-même de son objet : l’art
contemporain. Dans les années 1980-1990, la réflexion des acteurs du monde de
l’art contemporain sur les questions dites « curatoriales s’accentue et se
professionnalise, notamment par l’apparition de programmes de formation aux
pratiques curatoriales (dont l’École du MAGASIN est le premier exemple en
Europe). L’approche curatoriale est un terme qui s’applique à la conception
d’expositions mais peut également concerner des espaces, événements et
objets périphériques (sites internet d’exposition, publications, films, colloques).
!
« L’activité curatoriale est caractérisée par la polyvalence des compétences mises en
jeu. La prospection des artistes et des œuvres, l’accrochage et la mise en espace, la
communication, le conseil aux artistes constituent, pour la majorité des commissaires
d’art contemporain, le cœur de leur métier. »
!
!
Extrait de l’introduction du rapport
Les commissaires d’exposition d’art contemporain en France. Portait social.
Laurent Jeanpierre, Université Paris 8 – Saint-Denis
Séverine Sofio, Université Paris 1
Rapport d’enquête remis à l’association Commissaires d’exposition associés,
septembre 2009
D’une façon générale, les curateurs d’art contemporain - dont bon nombre sont
des commissaires indépendants - interrogent l’idée-même de l’exposition dans
sa forme, son contenu, ses prolongations, etc.
!
!
Pour en savoir plus sur le métier de curateur et les recherches menées
actuellement et par le passé sur les pratiques curatoriales, vous pouvez consulter
la bibliographie sur les métiers de l’art contemporain, en ligne sur le site du
CIPAC (Fédération des professionnels de l’art contemporain) :
www.cipac.net/ressources/bibliographies-sur-l-art-contemporain/bibliographiemetiers.html
!
figuration
Fait de donner d’un élément une représentation qui en rende perceptible
(surtout à la vue) l’aspect ou la nature caractéristique.
!
Voir le lexique « art contemporain » extrait du livret de l’étudiant de l’ENBA
2010-2011
http://www.scribd.com/doc/51413372/Lexique-art-contemporain
!
19
Iv. et sur internet…
Le rock, la pop et les lieux d'art :
!
!
Exposition It's not only Rock'N'Roll Baby!
Palais des Beaux Arts de Bruxelles (Belgique)
Juin – sept. 2008
Commissaire : Jérôme Sans
!
!!
Présentation de l'exposition (FR) :
http://www.bozar.com/activity.php?id=8199
Exposition Rock'N'Roll 39-59
Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris
Juin – oct. 2007
Commissariat général : Alain Dominique Perrin et Gilles Pétard
!
Présentation de l'exposition (FR) :
http://fondation.cartier.com/#/fr/art-contemporain/26/expositions/294/toutes-lesexpositions/631/rock-n-roll-39-59/
Dossier de presse (FR) :
http://presse.fondation.cartier.com/archives-presse/rocknroll-39-59/
!!
Exposition Patti Smith, Land 250
Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris
Mars – juin 2008
Commissaires : Hervé Chandès et Ronald Chammah
!
Présentation de l'exposition (FR) :
http://fondation.cartier.com/#/fr/art-contemporain/26/expositions/294/toutes-lesexpositions/634/patti-smith-land-250/
Dossier de presse (FR) :
http://presse.fondation.cartier.com/archives-presse/patti-smith-28-mars-22-juin-2008/
!!
Exposition Sonic Youth, etc : Sensational Fix
Le LiFE, Saint-Nazaire
Juin – sept. 2008
Kunsthalle, Düsseldorf (Allemagne)
Jan. – mai 2009
!
Article sur l'exposition au LiFE de Saint-Nazaire et interviews audio de Christophe Wavelet
sur fragil.org (FR) :
http://www.fragil.org/focus/943
Présentation de l'exposition sur le site de la Kunsthalle de Düsseldorf (EN) :
http://www.kunsthalle-düsseldorf.de/index.php?id=152
20
Autour de la carrière de Malcolm McLaren et du mouvement punk :
!
!
Malcolm McLaren : « Authentic creativity vs. Karaoke culture »
Oct. 2009
!
!!
Dernière conférence de Malcolm McLaren en vidéo sur ted.com (EN) :
http://www.ted.com/talks/malcolm_mclaren_authentic_creativity_vs_karaoke_culture
Exposition « Impresario : Malcolm McLaren and the British New Wave »
New Museum de New York (USA)
1988
Commissaire : Paul Taylor
!
!!
Présentation de l'exposition (EN) :
http://archive.newmuseum.org/index.php/Detail/Occurrence/Show/occurrence_id/172
Exposition Promenade Rock / I am a cliché, echoes of the punk aesthetic
Les rencontres d'Arles, édition 2010 / Du lourd et du piquant
Juillet – sept. 2010
Commissaire : Emma Lavigne
!
Présentation de l'exposition (FR) :
http://www.rencontres-arles.com/C.aspx?
VP3=CMS3&VF=ARL_211_VForm&FRM=Frame:ARL_401#/
CMS3&VF=ARL_211_VForm&FRM=Frame:ARL_230
!!
Exposition Punk : Chaos to Couture
Metropolitan Museum of Art, New-York (USA)
Mai – août 2013
Commissaire : Andrew Bolton
!
!!
Présentation de l'exposition (EN) :
http://www.metmuseum.org/exhibitions/listings/2013/PUNK
Exposition Europunk
Cité de la Musique, Paris
oct. 2013 – jan. 2014
Commissaire : Eric de Chassey
!
!!
Mini-site de l'exposition (FR) :
http://www.citedelamusique.fr/minisites/1310_europunk/index.asp
Exposition LET IT ROCK : The Look of Music The Sound of Fashion
CIFF (Copenhagen International Fashion Fair), Bella Center, Copenhague (Danemark)
août 2014
Commissaires : Paul Gorman et Young Kim
!
Présentation de l'exposition (EN) :
http://ciff.dk/ciff-crystal-hall.html
!
21
Pour en savoir plus sur les artistes de Art in Pop :
!!
Genesis Breyer P-Orridge
Le site officiel de l'artiste et les liens vers sa chaînes youtube (EN) :
http://www.genesisbreyerporridge.com/
!
John Miller
Le site officiel de l'artiste :
http://www.johnmillerguitar.com/
!
!
!!
Alix Lambert
Le site officiel de l'artiste :
http://www.pinkghettoproductions.com/
Daniel Johnston
Le site officiel de l'artiste :
http://www.hihowareyou.com/
Pour en savoir plus sur les artistes de DOOM : SURFACE Contrôle :
!!
Renaud Jerez
Le site la galerie Crèvecoeur (EN) :
http://www.galeriecrevecoeur.com/artists/Renaud-Jerez/
!
Mathis Altmann
Le site la galerie Freedman Fitzpatrick (EN) :
http://freedmanfitzpatrick.com/psychobombs/
!
Olga Balema
Le site officiel de l’artiste (EN) :
http://olgabalema.com/
!
Max Brand
Le site de la galerie Jacky Strenz (EN) :
http://jackystrenz.com/content/view/472/44/
!
Aleksander Hardashnakov
Le site de la galerie Rodolphe Janssen (EN) :
http://www.galerierodolphejanssen.com/exhibitions/84-aleksander-hardashnakov
!
Veit Laurent Kurz
Le site de la galerie Johan Berggren (EN) :
http://www.johanberggren.com/artists/veit-laurent-kurz/
!
Lucie Stahl
Le site de la galerie Freedman Fitzpatrick (EN) :
http://freedmanfitzpatrick.com/ren/
!!
22
V. LIENS AVEC LES PROGRAMMES OFFICIELS
DE L’ÉDUCATION NATIONALE
Vous trouverez dans cette partie du dossier des extraits des textes officiels de l’Éducation
Nationale concernant l’enseignement de l’Histoire des Arts mais aussi les enseignements
disciplinaires au collège et au lycée, en maternelle et à l’école élémentaire.
!
Voir l’organisation de l’enseignement de l’Histoire des arts École-Collège-Lycée :
http://media.education.gouv.fr/file/32/09/0/encart_33090.pdf
!
Les passages en italique sont directement extraits des programmes officiels des différentes disciplines.
Les passages en rouge peuvent être mis en lien avec l’exposition Art In Pop.
Les passages en vert peuvent être mis en lien avec l’exposition DOOM : SURFACE Contrôle.
l’éducation artistique et culturelle
http://www.education.gouv.fr/cid20725/l-education-artistique-et-culturelle.html
« Développer les pratiques artistiques à l'école et en dehors de l'école
Le développement des pratiques artistiques des élèves s'appuie d'abord sur les enseignements artistiques,
principalement : les arts visuels et l'éducation musicale à l’école, les arts plastiques et l'éducation musicale au
collège, les enseignements d'exploration "Création et activités artistiques" et les enseignements facultatifs et de
spécialité "Arts" au lycée. Les classes à horaires aménagés, à l'école primaire et au collège (du CE1 à la 3e),
proposent aux élèves volontaires et motivés un enseignement artistique renforcé en musique, danse ou théâtre.En
complément des enseignements, des actions éducatives sont proposées à tous les élèves volontaires : classes à projet
artistique et culturel, ateliers artistiques, résidences d'artistes, volet culturel de l'accompagnement éducatif, etc. »
Maternelle
Bulletin officiel hors-série n° 3 du 19 juin 2008
www.education.gouv.fr/bo/2008/hs3/programme_maternelle.htm
!!
DEVENIR ÉLÈVE
!
Coopérer et devenir autonome
!
« En participant aux jeux, aux rondes, aux groupes formés pour dire des comptines ou
écouter des histoires, à la réalisation de projets communs, etc., les enfants acquièrent le goût
des activités collectives et apprennent à coopérer. »
!!
DÉCOUVRIR LE MONDE
!
Se repérer dans l’espace
!
« Tout au long de l’école maternelle, les enfants apprennent à se déplacer dans l’espace de
l’école et dans son environnement immédiat. Ils parviennent à se situer par rapport à des
objets ou à d’autres personnes, à situer des objets ou des personnes les uns par rapport aux
autres ou par rapport à d’autres repères, ce qui suppose une décentration pour adopter un
autre point de vue que le sien propre. »
23
Maternelle (suite)
PERCEVOIR, SENTIR, IMAGINER, CRÉER
!
!
« L’école maternelle propose une première sensibilisation artistique. Les activités visuelles
et tactiles, auditives et vocales accroissent les possibilités sensorielles de l’enfant. Elles
sollicitent son imagination et enrichissent ses connaissances et ses capacités d’expression ;
elles contribuent à développer ses facultés d’attention et de concentration. Elles sont
l’occasion de familiariser les enfants, par l’écoute et l’observation, avec les formes
d’expression artistique les plus variées ; ils éprouvent des émotions et acquièrent des
premiers repères dans l’univers de la création. »
École élémentaire
Bulletin officiel hors-série n° 3 du 19 juin 2008
www.education.gouv.fr/bo/2008/hs3/programme_CP_CE1.htm
www.education.gouv.fr/bo/2008/hs3/programme_CE2_CM1_CM2.htm
!!
!
Pratiques artistiques et histoire des arts
!
!
!!
!
« En arts visuels comme en éducation musicale, au titre de l’histoire des arts, les élèves
bénéficient de rencontres sensibles avec des œuvres qu’ils sont en mesure d’apprécier. Selon
la proximité géographique, des monuments, des musées, des ateliers d’art ou des spectacles
vivants pourront être découverts. Ces sorties éveillent la curiosité des élèves pour les chefsd’œuvre ou les activités artistiques de leur ville ou de leur région. »
24
Collège
Arts plastiques
!
!
Bulletin officiel spécial n° 6 du 28 août 2008
www.education.gouv.fr/pid20484/special-n-6-du-28-aout-2008.html
!
Classe de 5ème
!
Images, œuvre et fiction
!
« L’imaginaire reste important pour les élèves de cinquième dans leur quotidien et leur approche
du monde. À ce niveau, le travail sur l’image s’attachera en premier lieu à étudier ce qui
différencie les images qui ont pour référent le monde sensible, réel, de celles qui se rapportent à
un univers imaginaire, fictionnel. Le rapport au réel ou à la fiction mobilise de nombreux
questionnements sur les dimensions indicielle, métaphorique ou symbolique des images. »
!!
Classe de 4
!
!
!
ème
Images, œuvre et réalité
Les images et leurs relations au réel
« Cette entrée s’ouvre au dialogue entre l’image et son référent « réel » qui est source
d’expressions poétiques, symboliques, métaphoriques, allégoriques ; elle met en regard la
matérialité et la virtualité. »
!!
Classe de 3
!
!
!
ème
L’espace, l’œuvre et le spectateur
La prise en compte et la compréhension de l’espace de l’œuvre
« Il s’agit, pour en comprendre la portée artistique, d’affiner la perception des dimensions de
l’espace et du temps comme éléments constitutifs de l’œuvre : œuvre in situ, installation,
environnement et les différentes temporalités de celles-ci : durée, pérennité, instantanéité.
L’espace de présentation de l’œuvre : rapport entre l’échelle de l’œuvre et l’échelle du lieu,
accrochage, mise en scène, éclairage. »
!
!
L’expérience sensible de l’espace
!
« L’expérience sensible de l’espace permet d’interroger les rapports entre l’espace perçu et
l’espace représenté, la question du point de vue (fixe et mobile), les différents rapports entre le
corps de l’auteur et l’oeuvre (geste, posture, performance), entre le corps du spectateur et
l’oeuvre (être devant, dedans, déambuler, agir). »
25
Collège (suite)
!
!
histoire des arts
!
Bulletin officiel n°32 du 28 août 2008
http://cache.media.education.gouv.fr/file/32/09/0/encart_33090.pdf
!
Parmi les six domaines artistiques proposés, quatre entrent particulièrement en résonance
avec des questions abordées dans les expositions Art in Pop et DOOM : SURFACE Contrôle.
!
Les arts du quotidien
Arts appliqués, design, métiers d'art, arts populaires, etc.
!
Les arts du visuel
Arts plastiques (architecture, peinture, sculpture, dessin et arts graphiques, photographie, bande
dessinée), cinéma, vidéo, audiovisuel et autres images.
!
Les arts du son
Musique vocale, musique instrumentale, technologies de création et de diffusion musicales.
!
!
Les arts de l’espace
!
Deux thématiques se dégagent particulièrement :
« Art, créations, cultures ». L’oeuvre d’art et ses formes populaires.
« Arts, espaces, temps ». L’oeuvre d’art et la place du corps et de l’homme dans le monde et la nature.
!
26
Lycée général et technologique
CRÉATION ET ACTIVITÉS ARTISTIQUES
classe de seconde
!
Bulletin officiel n°4 du 29 avril 2010
http://media.education.gouv.fr/file/special_4/75/3/creation_activites_artistiques_143753.pdf
!
!
Arts visuels, arts du son, arts du spectacle, patrimoines
!
!
Enseignement d’exploration - arts visuels
« Le travail de l’artiste mérite en particulier d’être restitué dans le cadre de l’univers de
production qui le sous-tend et qui est souvent méconnu des élèves. Qu’il s’agisse de
l’élaboration d’une peinture, d’une sculpture, d’un film ou d’une photographie, la découverte
des métiers et des chaines de métiers associés aux arts visuels permet non seulement de poser
une réflexion sur les contraintes matérielles et les exigences économiques de l’art, mais aussi
de problématiser à différentes époques et pour différents systèmes de production la question
de la fonction « auteur » d’une oeuvre. »
Enseignement d’exploration - arts du son
« La période contemporaine ne cesse de renouveler notre rapport à l’environnement sonore et
musical. Le son, sa qualité, son caractère, sa signature, semble y tenir un rôle croissant, pesant
aussi bien sur les pratiques individuelles et amateurs que sur les activités des professionnels de
la création et de la diffusion, toutes industries de la culture réunies. De l’acoustique des
espaces (privés et publics) aux pratiques culturelles (circulation des œuvres, écoute
individuelle, édition audionumérique), une nouvelle sensibilité alliée à de nouvelles postures se
fait jour. Ces évolutions irriguent également la création artistique. »
!
Exemple de projet à construire
« Dans tous les cas, il est souhaitable que la relation partenariale avec l’établissement de
référence s’inscrive dans une certaine durée, afin d’établir un dialogue fructueux –
éventuellement par voie électronique – entre les élèves et les professionnels.
Exemple 10
Le lieu observé présente des créations relevant des arts plastiques aujourd’hui (musée, lieu
d’exposition, fond régional d’art contemporain [FRAC]). Le projet interroge la place et le rôle
du son et de la musique, d’une part dans la création exposée (installations, événements,
performance, happening), d’autre part au sein de la scénographie de l’exposition ou du musée.
La réalisation vise la constitution d’un dossier (papier ou numérique et multimédia) présentant
un projet de même nature, notamment au départ de la création des élèves du lycée en arts
plastiques. »
27
Lycée général et technologique
LANGUES VIVANTES
CLASSE DE SECONDE
!
Bulletin officiel hors série n°7 du 3 octobre 2002
http://www.education.gouv.fr/bo/2002/hs7/default.htm
!
Objectifs culturels
!
« Il s’agit de mettre en évidence, dans le cadre d’activités de compréhension et d’expression, les
particularités de la culture des pays anglophones et les contrastes avec la culture maternelle…
musique populaire dont le succès auprès des jeunes est bien connu.
Il s’agit aussi de donner aux élèves un système de références culturelles propres à chacun des pays
anglophones dont une langue officielle est l’anglais afin de leur permettre d’accéder à une meilleure
compréhension de leurs habitants et des œuvres artistiques majeures.
L’on ne saurait pour autant ignorer qu’en France la culture des pays anglophones est aussi véhiculée
par d’autres canaux que ceux de l’enseignement.
L’on ne saurait non plus occulter le poids de la culture américaine dans ce processus de transmission
parallèle, sans y voir nécessairement l’expression d’un modèle ou d’une hégémonie.
La classe de seconde doit être l’occasion pour l’enseignant de tirer profit de cette diversité et doit lui
permettre de réinscrire ces phénomènes culturels variés dans un contexte. S’il est souhaitable qu’il
ouvre l’élève à la variété et à la richesse de la culture des pays anglophones, il paraît tout aussi
désirable qu’il prenne appui sur l’expérience immédiate que les élèves peuvent avoir de la culture
“anglophone” dans leur environnement propre. »
!!
!
ARTS plastiques
CLASSE DE SECONDE / enseignement facultatif
!
!
Bulletin officiel spécial n°4 du 29 avril 2010
http://media.education.gouv.fr/file/special_4/75/7/arts_143757.pdf
La matérialité
!
Les propriétés physiques de la matière et la technique
« Les propriétés physiques de la matière apparaissent comme une contrainte qui conditionne toute
pratique artistique. Le choix des outils et des techniques répond à ces contraintes et permet de tirer
parti des qualités physiques des matériaux, des médiums et des supports. Á travers les situations
d’apprentissage, on observera également qu’une intention, un dessein (celui par exemple de saisir
et traduire la profondeur d’un paysage par le traitement de la couleur) peuvent conduire à
l’invention ou au perfectionnement d’une technique qui s’applique tant à la préparation du
support qu’à l’exploitation d’un médium.
La technique révèle les qualités de la matière (opacité, transparence, rigidité, porosité,
malléabilité, etc.) par sa mise en œuvre au service d’une intention. »
!
28
Lycée général et technologique
ARTS plastiques
Cycle terminal/ classe de 1Ère/ enseignement obligatoire et de spécialité en série l
!
!
Bulletin officiel spécial n°9 du 30 septembre 2010
http://www.education.gouv.fr/cid53325/mene1019677a.html
!la figuration
Figuration et image
« Ce point du programme est à aborder sous l'angle de la question de la distance de l'image à son
référent : le trompe-l’œil, le réalisme, la fiction, le schématique, le symbolique, etc. »
Figuration et abstraction
« Ce point du programme est à aborder sous l'angle de la question de la présence ou de l'absence
du référent : l'autonomie plastique, le rythme, la gestuelle, le géométrique, l'organique, le
décoratif, le spirituel, le synthétique, etc. »
!!
!
musique
Cycle terminal/ classe de 1Ère/ enseignement obligatoire et de spécialité en série l
!
!
Bulletin officiel spécial n°9 du 30 septembre 2010
http://www.education.gouv.fr/cid53325/mene1019677a.html
Musique et autres arts
!
« Tout au long de son histoire multiséculaire, la musique a entretenu des liens riches et divers avec
d'autres modes d'expression. Ces rencontres se sont multipliées et approfondies depuis le début du
XXème siècle, allant jusqu'à brouiller les repères qui, jusqu'alors, semblaient organiser le paysage de
la création artistique. L'étude de ces rencontres et des questions qu'elles ne manquent pas de poser
s'appuie sur le choix de plusieurs œuvres significatives, choisies pour l'originalité des liens qu'y
entretient la musique avec un ou plusieurs autres domaines de la création artistique. » La figuration
!
29
Lycée général et technologique
histoire des arts
Classe de seconde et cycle terminal
!
!
Bulletin officiel n°32 du 28 août 2008
http://cache.media.education.gouv.fr/file/32/09/0/encart_33090.pdf
!Champ historique et social
Thématique « arts et économie »
« Cette thématique invite à interroger les œuvres d’art dans leur rapport au contexte économique
de production et de réception. »
!
!Champ anthropologique
Thématique « art, corps, expressions »
« Le corps et l’expression créatrice : instrument (voix, danse, geste, cris, souffles, etc.), sens
(rythme, poésie, symbole), matière et support (maquillages, tatouages, peintures rituelles,
transformations physiques, prothèses, piercings ; masques, costumes, vêtements, etc.), acte (geste,
outil, rythme, instruments, manipulations, postures, théâtralité). »
!
!Champ esthétique
Thématique « art, artistes, critiques, publics »
« L’art, l’artiste et le public : représentations socioculturelles de l’art et de l’artiste (inutile ;
nocif ; maudit ; génial ; inspiré ; fou) ; statut social (artiste solitaire ou membre d’un groupe
artistique ; protégé, subventionné, etc.). Une carrière d’artiste. Représentations du public dans
l’œuvre d’art. Catégories de publics (amateurs, dilettantes, initiés, etc.) »
30
Lycée professionnel
enseignement d’arts appliqués et cultures artistiques
Classes préparatoires au baccalauréat professionnel
!
Bulletin officiel n°2 du 19 février 2009
http://cache.media.education.gouv.fr/file/special_2/23/8/
arts_appliques_cultures_artistiques_44238.pdf
!
!Élargir sa culture artistique
« Le champ Élargir sa culture artistique comprend deux entrées :
- Approfondissement artistique et culturel : arts du son, arts visuels, patrimoines, spectacle vivant.
Cette partie du programme ouvre à d’autres pratiques, à d’autres domaines, à d’autres cultures
artistiques. Chacun des domaines comporte des dominantes disciplinaires fortes, impliquant des
connaissances, des pratiques et des approches culturelles spécifiques, mais ils ne sont pas étanches les
uns aux autres et peuvent donner lieu à des mixages.
- Convergences entre le design et les autres domaines artistiques.
Cette partie du programme met l’accent sur les relations, techniques, plastiques et sémantiques,
entretenues dans leur forme actuelle entre la conception design et les arts du son, les arts visuels, les
patrimoines ou le spectacle vivant. »
!
On peut consulter à ce propos le travail réalisé par la classe de 1ère de Baccalauréat
professionnel du lycée hôtelier de Grenoble dans le cadre des « ateliers de la création »
proposé par l’IRCAM et le Centre Pompidou qui affirme le rôle de la pluridisciplinarité « arts
visuels / arts du son » comme ressort pédagogique essentiel.
http://www.ateliers-creation.centrepompidou.fr/-Grenoble-
!
31
Vi. Plan des espaces d’exposition et
liste détaillée des Œuvres
Exposition
DOOM : SURFACE Contrôle
Salles 1,
2, 3, 4, 5,
6, 7, 8
Exposition
Art In Pop
32
Dans les Galeries : Art In Pop
Salle 1
Daniel Johnston
!
!
Daniel Johnston est né en 1961 à Sacramento. Il vit et travaille aujourd'hui au Texas. Soutenu par
Sonic Youth, Larry Clark, David Bowie, Kurt Cobain ou encore Matt Groening, ce personnage
atypique de la scène musicale américaine est considéré comme le père de l’Anti-Folk, un
mouvement qui fait son apparition à New York au milieu des années 1980, puisant ses racines
aussi bien dans le punk, le rock garage que le folk traditionnel américain.
!
Ses activités de musicien et de dessinateur sont indissociables. Daniel Johnston compose et
dessine simultanément, et la production graphique qui en découle est particulièrement
foisonnante ; ses dessins - généralement réalisés de façon compulsive au feutre et au stylo bille comportent des références chrétiennes, historiques et de la culture pop - de la bande dessinée
notamment. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions en galeries et sa participation à
la Biennale du Whitney Museum de New York en 2006 lui a valu d’être salué par le monde de
l’art contemporain.
!
!!
De gauche à droite
It’s shining, 2008
feutre sur carton
65 x 50 cm
Collection Arts Factory
Untitled, 2003
gouache sur papier
71 x 56 cm
Collection Arts Factory
Let's party, 2008
feutre sur carton
65 x 50 cm
Collection Arts Factory
4 photocopies non datées tirées des
archives de l’artiste
35 x 28 cm
Collection Arts Factory
Austin city limits music festival, 2008
affiche offset signée
65 x 50 cm
Collection Arts Factory
Hi, how are you, 2014
peinture acrylique sur mur
Collection Arts Factory
!
!
!
I’ll cheat death!, 2007
feutre sur carton
65 x 50 cm
Collection Arts Factory
!
Is love lost?, 2003
gouache sur papier
71 x 56 cm
Collection Arts Factory
!
Love is the answer, 2003
gouache sur papier
71 x 56 cm
Collection Arts Factory
!
Live and let live
gouache sur papier
71 x 56 cm
Collection Arts Factory
!
!
!
The Beatles said to let it be, 2010
feutre sur papier
28 x 35 cm
Collection Arts Factory
!
Untitled II, 1995
feutre et stylo bille sur papier
35 x 28 cm
Collection Arts Factory
!
Do you wanna dance, 2012
feutre sur papier
35 x 28 cm
Collection Arts Factory
!
Dead babies, 2010
feutre sur papier
35 x 28 cm
Collection Arts Factory
33
You're in the army now, 2012
feutre sur papier
35 x 28 cm
Collection Arts Factory
Monsters inside me, 1982
stylo bille sur papier
50 x40 cm
Collection Arts Factory
Death to Satan, 2010
stylo bille sur papier
35 x 28 cm
Collection Arts Factory
The unexpected return of Frankenstein, 1976
feutre et stylo bille sur papier
50 x40 cm
Collection Arts Factory
!
!
Untitled I, 1995
feutre et stylo bille sur papier
35 x 28 cm
Collection Arts Factory
!
I made a big mistake, 2012
feutre sur papier
35 x 28 cm
Collection Arts Factory
!
Symbolical visions, 2014
digigraphie sur papier chiffon 308
grammes réalisée en 2014 d'après les
archives de l'artiste
90 x 70 cm
Collection Arts Factory
!
Travelling time, 2001
gouache et stylo bille sur papier
50 x40 cm
Collection Arts Factory
!
!
Death of glass eye, 1986
feutre et stylo bille sur papier
50 x40 cm
Collection Arts Factory
!
Lose something Wilma?, 2001
stylo bille sur papier
28 x 21,5 cm
Collection Arts Factory
!
Did Jack Kirby put you up to this?, 2001
feutre et stylo bille sur papier
50 x 40 cm
Collection Arts Factory
!!
!!
!
The incredible Hulk, 2002
feutre et stylo bille sur papier
50 x40 cm
Collection Arts Factory
!
Life in hell, 1998
feutre et stylo bille sur papier
50 x40 cm
Collection Arts Factory
!
Daniel drawing with Laurie, 1995
stylo bille sur papier
50 x40 cm
Collection Arts Factory
!
Daniel Johnston in Deutschland, 2003
affiche offset
50 x40 cm
Collection Arts Factory
!
34
Couloir
Daniel Johnston
!
!!
!
De gauche à droite
Daniel Johnston and the Beatles, vers 1985
Photographe : Wyatt McSpadden
Archives de la famille Johnston
Collection Arts Factory
!
Flea and Kurt Cobain, 1992
Photographe : Kevin Mazur
Archives de la famille Johnston
Collection Arts Factory
!
Captain America & Casper, 2011
sérigraphie signée et numérotée
70 x 50 cm
Collection Arts Factory
!
!
Archives de la famille Johnston
(Collection Arts Factory) :
Daniel Johnston au piano, vers 1985
Photographe: John McConnico
Daniel Johnston sur sa table à dessin, 2012
Daniel Johnston chez Mc Donald’s, début des
années 1980
Daniel Johnston et ses parents, vers 1975
Daniel Johnston dans son garage, vers 2002
Photo Sony Pictures
Yip jump music tape, vers 1983
Daniel Johnston Backstage, 2010
Photographe: Peter Juhl
!
Daniel Johnston par Matt Groening, 2010
flyer du festival ATP de Londres
21 x 15 cm
Collection Arts Factory
!
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Sofa magazine, 2004
Collection Arts Factory
A super hero in Paris, 2003
Olivier Nourisson
Documentaire, 40’
Collection Arts Factory
!
3 comics de Casper thé friendly ghost, fin
des années 1950, début des années 1960
Collection Arts Factory
!
Dyonisos eats music, 2009
affiche offset numérotée
70 x 50 cm
Collection Arts Factory
!
Fear Yourself, 2003
réédition vinyle 33 tours de 2007
Collection Arts Factory
!
Is and always was, 2009
version vinyle
Collection Arts Factory
!
Daniel Johnston & slow death vs instant coffin,
2002
pochette de vinyle
Collection Arts Factory
!
Hi how are you tape, 2003
réédition non datée
Collection Arts Factory
!
Danny and the nighmares : death of Satan,
2007
vinyle 45 tour édité avec 2 pochettes
différentes
Collection Arts Factory
!
Yip Jump Music, 1983
réédition vinyle 33 tours de 2007
Collection Arts Factory
!
Artistic Vice, 1991
réédition vinyle 33 tours de 2007
Collection Arts Factory
!!
!
2 comics de The Eternals, the incredible
Hulk, début des années 1970
Collection Arts Factory
!
3 comics de Captain America, fin des
années 1960, début des années 1970
Collection Arts Factory
!!
!
35
Salle 2
John Miller
!
!
Né en 1954 à Cleveland (Ohio, États-Unis), John Miller vit et travaille à New York et Berlin. Après
des études à la Rhode Island School of Design à la fin des années 1970, il participe au Whitney
Museum of American Art Independent Study Program à New York, puis finit son parcours au
California Institute of the Arts. Son œuvre, qui articule conceptualisme, pop et psychanalyse,
place au centre de ses préoccupations la question du corps et de l’architecture, des systèmes de
représentations et de contrôle, ainsi que les formes de circulation et d’appropriation des signes
culturels et sous-culturels. Il est également membre, parfois fondateur, de groupes de musique
divers.
!
Pour l’exposition Art in Pop, le MAGASIN a invité John Miller à présenter une sélection de ses
travaux ainsi que des œuvres d’autres artistes avec lesquels il collabore étroitement depuis
plusieurs années dans le cadre de projets musicaux.
!
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De gauche à droite
John Miller
Project #4, 2012
acrylique sur bois
122 x 152 x 9 cm
Courtoisie Praz-Delavallade
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Jutta Koether
Demonic Options #2, 2008
techniques mixtes sur toile
51 x 40,5 cm
Courtoisie Campoli Presti
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Vidéo-projection :
Robot / John Miller et Takuji Kogo
Personal Assistant, 2014
clip vidéo, 1’42’’
Grocery Store and Goofy Smile, 2014
clip vidéo, 2’12’’
The Waiting Game, 2014
clip vidéo, 3’40’’
My Asian Prince, 2014
clip vidéo, 2’31’’
I Love to Make People Laugh, 2014
clip vidéo, 2’55’’
!
John Miller
American League, 2013
acrylique sur bois, polystyrène
114,3 x 121,9 x 3,5 cm
Courtoisie Meyer Riegger,
Karlsruhe/Berlin
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Jon Kessler
Notre Dame évent #13, 1991
aluminium, photographie, ampoules et
câbles électriques
68 x 68 cm
Courtoisie Michel Feher
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David Bowes
Der Zerstreute Liebhaber, 1990
acrylique sur toile
164 x 127cm
Collection Daniel Varenne
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Aura Rosenberg
Quiet Rock, 2013
pochettes d’albums
acrylique sur aluminium
60 x 60 cm
Courtoisie Galerie Jose Martos
!
Aura Rosenberg
Quiet Riot, 2013
impression jet d’encre et acrylique sur
aluminium
60 x 60 cm
Courtoisie Galerie Jose Martos
!
Greg Parma Smith
How Many Bananas, 2008
huile et acrylique Gesso sur toile
48 x 61 cm
Courtoisie Gregory Parma Smith
David Humphrey
Cement Truck, 2012
acrylique sur toile
183 x 152,4 cm
Courtoisie Fredericks & Freiser, NY
!
36
Tony Oursler
Life of Phillis, 1979
moniteur, vidéo
55’23’’
Courtoisie Electronic Arts Intermix
Randy Ludacer
Black Acoustical Tile, 1976-1977
peinture sur tomette insonorisante
30,48 x 30,48 x 1,27 cm
Courtoisie Randy Ludacer
John Miller
Contradictions, 1977
vidéo
9’28’’
Jutta Koether
All at Once, 2007-2008
techniques mixtes sur toile
51 x 61 cm Courtoisie Campoli Presti
!
!
Sabotage, 3 juin 2006
film d’(une performance de Karin
Scheider sur une musique live de John
Miller et Jutta Koether pour l’exposition
Grey Flags au Sculpture Center (New
York)
16’25’’
!
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John Miller
Devil Doctor, 2013
acrylique sur bois, polystyrène
152 x 117 x 3,5 cm
Courtoisie Meyer Riegger,
Karlsruhe/Berlin
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37
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John Miller
Liste des pistes audio :
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- 16 Tons (de Merle Travis), Dirty Mirrors (John Miller - guitare & chant, Aura Rosenberg - clavier,
Jon Kessler - guitare, David Humphrey - basse, Dan Walworth - batterie)
- Almost Like Being in Love (de Alan Jay Lerner), Dirty Mirrors (John Miller - guitare, Aura Rosenberg
- clavier, Jon Kessler - guitare & chant, David Humphrey - basse, Dan Walworth - batterie)
- Bang Bang (de Sony Bono), Dirty Mirrors (John Miller - guitare, Aura Rosenberg - clavier & chant,
Jon Kessler - guitare, David Humphrey - basse, Dan Walworth - batterie)
- Chill Factor (de Merle Haggard), Dirty Mirrors (John Miller - guitar & chant, Aura Rosenberg clavier, Jon Kessler - harmonica, David Humphrey - basse, Dan Walworth - batterie)
- Catalog of Days (de John Miller), Dirty Mirrors (John Miller - guitare & chant, Aura Rosenberg clavier, Jon Kessler - guitare, David Humphrey - basse, Dan Walworth - batterie)
- Lost Glove (de Aura Rosenberg), Dirty Mirrors (John Miller - guitare, Aura Rosenberg - clavier &
chant, Jon Kessler - guitare, David Humphrey - basse, Dan Walworth - batterie)
- Honky Tonk Blues (de Hank Williams), Dirty Mirrors (John Miller - guitare & chant, Aura
Rosenberg - clavier, Jon Kessler - guitare slide, David Humphrey - basse, Dan Walworth batterie)
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- I Fall To Pieces (de Hank Cochran et Harlan Howard), Dirty Mirrors (John Miller - guitare, Aura
Rosenberg - clavier & chant, Jon Kessler - guitare, David Humphrey - basse, Dan Walworth batterie)
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- That’s No Way to Get Along (de Robert Wilkins), Dirty Mirrors (John Miller - guitare & chant, Aura
Rosenberg - clavier, Jon Kessler - guitare, David Humphrey - basse, Dan Walworth - batterie)
- Middle-Age Crazy (de James Sonny Throckmorton), Dirty Mirrors (Berlin) (John Miller - guitare,
Aura Rosenberg - clavier, Frank Lutz - guitare & chant)
- I see Your Hiney (de Mike Kelley et Tony Oursler), Poetics (Mike Kelley - batterie, Tony Oursler clavier & chant, John Arnheim - basse, John Miller - guitare)
- Shake Shake (de Mike Kelley et Tony Oursler), Poetics (Mike Kelley - batterie, Tony Oursler clavier & chant, John Arnheim - basse, John Miller - guitare)
- Artist’s Space performance, xxx Macarena (Jutta Koether - clavier, John Miller - guitare)*
- Issue Projects performance, xxx Macarena (Jutta Koether - clavier, Tony Conrad - violon, John
Miller - guitare)*
- Kunsthalle Zurich performance, xxx Macarena (Jutta Koether - clavier, Tony Conrad - violon, John
Miller - guitare)*
- Neuer Berliner Kunstverein performance (Jutta Koether - clavier, John Miller - guitare)*
- Performance à la Friederich Petzel Gallery (Mike Kelley - batterie, Jutta Koether - clavier, Tony
Conrad - violon, John Miller - guitare)*
* Toutes les performances de xxx Macarena sont des improvisations
38
Salle 2
John Miller
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2 vitrines au centre
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Les deux vitrines au centre de la salle rassemblent des documents divers concernant les groupes
auxquels John Miller a participé :
The Foot Notes (Rhode Island School of Design avec John King, Michael Bloom, Randy Ludacer,
Margie Politzer), 1976-77
The Coachmen (John King, Thurston Moore, Dan Walworth), 1977
The Poetics (Mike Kelley, Tony Oursler, John Arnheim, Bill Stobaugh/Szymon Choynowski),
1978-79
Robot (Takuji Kogo), 2000 à aujourd’hui
xxx Macarena (Jutta Koether, Tony Conrad avec la participation occasionnelle Greg Parma
Smith, de Mike Kelley et de Kim Gordon), 2008-2012
Dirty Mirrors (Aura Rosenberg, Dan Walworth, Jon Kessler, David Humphrey) (groupe de
Berlin : Aura Rosenberg, Frank Lutz), 2006-2012
Cornichons (Aura Rosenberg, Dan Walworth, Jon Kessler, Jose Martos, Servane Mary), 2013 à
aujourd’hui
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39
Salle 3
Alix Lambert
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Alix Lambert est une artiste américaine née en 1968 à Washington DC. Elle est diplômée de la
School of Visual Arts New York, NY, du Royal College of Art, Summer Program London, England,
Parsons School of Design, Summer Program New York.
!
En 1996, Alix Lambert crée Platipussy, un groupe de punk féminin.
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De gauche à droite
Platipussy, 1996
10 captures d’écran
Platipussy, 1996
ensemble de vidéo-disques
Platipussy trailer, 1996
Vidéo
Pink Ghetto Productions
!
Alix Lambert et Travis Dickerson
Running After Dear, 2009 - 2014
édition de 6 vinyles
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40
Couloir
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Cris Kirkwood
Christopher "Cris" Kirkwood, né en 1960, est un musicien américain. En 1980, il fonde avec son
frère Curt le groupe de punk rock alternatif les Meat Puppets, dont la musique s’inscrit dans la
lignée de figures mythiques du rock nord américain tels que The Grateful Dead et Neil Young.
!
La pratique du dessin fait partie du quotidien de Cris Kirkwood depuis son enfance. Ses dessins
et aquarelles ont illustré plusieurs supports en lien avec le groupe des Meat Puppets, comme des
flyers, des pochettes d’album, des affiches.
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!
!
De gauche à droite
7 aquarelles :
Untitled, 2014
aquarelle sur papier
35,5 x 28 cm
!
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4 aquarelles :
Untitled, 2014
aquarelle sur papier
61 x 48 cm
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!!
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41
Couloir
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Jerry Garcia
Jerry Garcia, né en 1942 à San Francisco et mort en 1995 à Forest Knolls en Californie, est un musicien
américain, compositeur, chanteur et multi-instrumentiste. Il est particulièrement connu pour avoir été
pendant 30 ans le guitariste du groupe américain Grateful Dead, mais il s'illustre également dans des styles
très différents à travers l'ensemble de sa carrière : rock, folk, bluegrass, etc.
!
De gauche à droite
!
Fish, 1990
gravure, édition à 500 exemplaires
33 x 48 cm
Courtoisie de la fille de Jerry Garcia,
Keelin Garcia et de sa femme, Manasha
Garcia
New York at Night, 1992
aquarelle, édition à 100 exemplaires
37 x 57 cm
Courtoisie de la fille de Jerry Garcia,
Keelin Garcia et de sa femme, Manasha
Garcia
Green Arches, 1988
aquarelle, édition à 100 exemplaires
37 x 57 cm
Courtoisie de la fille de Jerry Garcia,
Keelin Garcia et de sa femme, Manasha
Garcia
Snail Garden, 1993
aquarelle, édition à 500 exemplaires
43 x 56 cm
Courtoisie de la fille de Jerry Garcia,
Keelin Garcia et de sa femme, Manasha
Garcia
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Shaman, 1988
aquarelle, édition
33 x 48 cm
Courtoisie de la fille de Jerry Garcia,
Keelin Garcia et de sa femme, Manasha
Garcia
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Woman with a Headdress, 1989
aquarelle, édition à 300 exemplaires
33 x 48 cm
Courtoisie de la fille de Jerry Garcia,
Keelin Garcia et de sa femme, Manasha
Garcia
!
California Mission, 1993
aquarelle, édition à 500 exemplaires
43 x 52 cm
Courtoisie de la fille de Jerry Garcia,
Keelin Garcia et de sa femme, Manasha
Garcia
!
Dawn at the Ritz Carlton, 1992
aquarelle, édition à 500 exemplaires
57 x 78,7 cm
Courtoisie de la fille de Jerry Garcia,
Keelin Garcia et de sa femme, Manasha
Garcia
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Facets II, 1985
aérographe, édition à 500 exemplaires
58,4 x 70 cm
Courtoisie de la fille de Jerry Garcia,
Keelin Garcia et de sa femme, Manasha
Garcia
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Bluegrass Musician, 1989
stylo et encre
30,48 x 30,48 cm
Courtoisie de la fille de Jerry Garcia,
Keelin Garcia et de sa femme, Manasha
Garcia
!
Miso's Brother Figaro, 1992
stylo et encre
14 x 20 cm
Courtoisie de la fille de Jerry Garcia,
Keelin Garcia et de sa femme, Manasha
Garcia
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Racc Record Dream
stylo et encre, édition à 500 exemplaires
20,5 x 30,5 cm
Courtoisie de la fille de Jerry Garcia,
Keelin Garcia et de sa femme, Manasha
Garcia
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!!
42
Salle 4
Malcolm McLaren
!
!
Né à Londres en 1946, Malcolm McLaren suit une formation en école des beaux-arts avant
d’ouvrir sa première boutique Let It Rock (titre de la chanson qu’il préfère de Chuck Berry) au
430 King's Road, à Londres en 1971. Cette boutique, transformée quatre fois en dix ans (Too Fast
to Live Too Young to Die, Sex, Seditionaries, et Worlds End), et la seconde à St. Christopher’s
place, Nostalgia of Mud, sont des lieux où McLaren exprime son obsession perpétuelle : "The Look
of Music and the Sound of Fashion” (le look de la musique et le son de la mode). Chaque magasin est
pensé comme une installation d’art comprenant sa propre philosophie, son design, ses
vêtements, sa musique et ses artistes performers. Initialement, McLaren y vend des objets chinés
et diffuse de la musique depuis un jukebox puis, très vite, il entreprend de dessiner et créer des
vêtements originaux avec sa compagne, Vivienne Westwood. Dans le monde de la musique, il
travaille avec des groupes comme The New York Dolls, The Sex Pistols et Bow Wow Wow.
D’abord manager, il s’implique davantage au fil du temps dans le processus de création par
l’écriture et la production de musique.
Dans les vitrines verticales
!
!
Ensembles du 430 King’s Road et du 5 St
Christopher’s Place (Nostalgia of Mud).
Chaque silhouette correspond à une des
boutiques.
Créations par Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood excepté la chemise
“Be Reasonable Demand the
Impossible”, une création de Malcolm
McLaren.
!
!
!
TOO FAST TO LIVE TOO YOUNG TO
DIE
!
Polo noir à col souple
1972
Label : Let It Rock
Collection Paul Gorman
Pantalon à pinces bleu poudré
1974
Label : SEX
Collection Kim Jones
Chaussures vertes Winklepicker
1976
Collection Marco Pirroni
!
LET IT ROCK
Costume 3 pièces de drap bleu
1972
Tailleur : Sid Green
Collection Marco Pirroni
Cravate bleue rayée vintage
1972
Collection Marco Pirroni
Chemise « Be Reasonable Demand the
Impossible »
1994
Label : Malcolm McLaren Ancien
Collection Paul Gorman
!!
!!
!!
!
SEX
Haut en cuir
1974
Collection David Parkinson
Jean en cuir
1976
Estate de Malcolm McLaren
Fabricant : The London Leatherman
!
!
!
43
SEDITIONARIES
!
Haut en mousseline God Save The Queen
1977
Label : Seditionaries McLaren/Westwood
Personal Collection
Estate de Malcolm McLaren
Pantalon de bondage noir de Malcolm
McLaren
1976
Satin
Label : Sex and Seditionaries Personal
Collection
Collection privée
!
!
WORLDS END
!
Label : McLaren/Westwood Worlds End
1981
Collection Pirate
Robe pirate portée par Annabella Lwin du
groupe Bow Wow Wow
Collection privée
Petit gilet pirate brodé noir et or
Estate de Malcolm McLaren
Chaussures pirate à bride arrière brodées
noir et or
Collection Marco Pirroni
!!
!
NOSTALGIA OF MUD
Label : McLaren/Westwood Worlds End
1982
Collection Buffalo
Veste en peau de mouton, jupon de laine,
jupe et haut à capuche paysans avec motif
imprimé « Dances of the World’s People »,
soutien-gorge en satin et chaussures
brodées.
Collection Kim Jones
!!
!
!
!
44
Salle 4
Malcolm McLaren
!!
!
En suspension
!
!
Les bannières sont imprimées sur toile.
Chaque image montre l’extérieur des
boutiques de vente au détail successives
de Malcolm McLaren et Vivienne
Westwood situées au 430 King’s Road à
Chelsea, à l’ouest de Londres, ainsi que
la boutique du 5 St Christopher’s Place,
dans le centre de Londres.
!
!
LET IT ROCK (1971-72)
Malcolm McLaren devant la boutique
tout juste rénovée, mars 1971.
Photographie : Mirrorpix
!
TOO FAST TO LIVE TOO YOUNG TO DIE
(1972-74)
Malcolm McLaren et son ami Gerry
Goldstein sous la façade à tête de mort
et os croisés, 1973.
Photographie : Malcolm McLaren Estate
!
SEX (1974-76)
Jordan (Pamela Rooke) avec un
mannequin, octobre 1976.
Photographie : Shella Rock
!
SEDITIONARIES (1976-80)
Prise de vue pour portfolio, décembre
1976.
Photographie : Ben Kelly
!
WORLDS END (1981 à aujourd’hui)
Vue de l’extérieur pour une parution
dans The Face magazine, janvier 1981.
Photographie : Sheila Rock
!
NOSTALGIA OF MUD (1982-84)
Extérieur du 5 St Christopher’s Place,
Londres W1.
Photographie : Sheila Rock
!
!
!
!
!
45
Salle 4
Malcolm McLaren
!
!
De gauche à droite
!
!
!
Malcolm McLaren
I Will Be So Bad
Huile sur toile
Série des Punishment Paintings
Vers 1987
Malcolm McLaren and David Johansen of
New York Dolls
Studio de Bob Gruen, New York,
février 1978
Photographie : Bob Gruen
Liste des prix de Let It Rock
(encadré)
1971
Graphisme : Malcolm McLaren
Estate de Malcolm McLaren
Malcolm McLaren accrochant un
drapeau au motif de la faucille et du
marteau pour un concert des New York
Dolls à New York, janvier 1975
Photographie : Bob Gruen
!
!
Portrait de Malcolm McLaren pour le
shooting de mode du Club International
1973
Photographie : David Parkinson
!
Poster du film Mister Rock ’n’ Roll
1956
Vendu à Let It Rock avec la typographie
utilisée pour l’enseigne de Let It Rock
Estate de Malcolm McLaren
!
You Can’t Keep A Good Man Down, Little
Richard
1972
disque vinyle
Union Pacific
Image source pour le design du T-shirt
Vive Le Rock
Collection Paul Gorman
!
The Golden Hour Of Rock ’n’ Roll,
1973
disque vinyle
Pye
Collection Paul Gorman
!
Fumble,
1972
disque vinyle
Capitol Records
Collection Paul Gorman
!
!
Chrissie Hynde et Kate Simon portant les
hauts « Smoking Boy Sex Pistols » tout
juste imprimés
Fulham, Londres
1976
Photographie : Joe Stevens
!
“I groaned with pain…”, T-shirt
(encadré)
1974
Label : SEX
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood
Estate de Malcolm McLaren
!
Mouchoir « Snow White & The Sir Punks »
(encadré)
1978
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood
Estate de Malcolm McLaren
!
Ben Kelly, décorateur intérieur de
Seditionaries et du Hacienda nightclub,
devant le 430 King’s Road
1975
Photographie : Ben Kelly
!
Malcolm McLaren et Sylvain Sylvain du
groupe New York Dolls
Central Park, New York, avril 1975
Photographie : Bob Gruen
!
46
Malcolm McLaren avec les Sex Pistols
Photographie prise à l’occasion de la
signature avec EMI Records, octobre
1976
Photographie : Bob Gruen
!
Malcolm McLaren et Johnny Rotten
Photographie prise à l’occasion de la
signature avec EMI Records, octobre
1976
Photographie : Bob Gruen
!
Malcolm McLaren et Rory Johnstone en
voyage d’affaires à Los Angeles,
juillet 1977
Photographie : Bob Gruen
!
Intérieur de Seditionaries avec la
présence de l’assistante du magasin
Debbie Juvenile
1978
Courtoisie Rex Features
!
Malcolm McLaren, Nils Stevenson, Mark
Helfond chez Louise’s, Soho, 1976.
Anarchy In The UK
(3 feuillets sous plexiglass)
décembre 1976
Créateur : Malcolm McLaren et Vivienne
Westwood avec Jamie Reid et Sophie
Richmond
Estate de Malcolm McLaren
!
!
47
Salle 4
Malcolm McLaren
!
!
De gauche à droite
!
!
!
Malcolm McLaren
1982
En tournée promotionnelle
Photographie: Bob Gruen
!
Malcolm McLaren
1983
New York
Photographie: Bob Gruen
!
Malcolm McLaren
1983
Pendant le tournage de la vidéo
promotionnelle pour le single Double
Dutch, New York
Photography: Bob Gruen
!
Malcolm McLaren
Pendant le tournage de la vidéo
promotionnelle pour le single Duck For
The Oyster, Tennessee
Photographie : Bob Gruen
!
Willi Ninja, Aldonna Xtravaganza,
Adrian Xtravaganza, Lourdes Morales
1989
Image de la vidéo promotionnelle et de
la pochette du single Deep In Vogue,
Malcolm McLaren
Photographie : Bob Gruen
!!
!
À droite
Reproduction agrandie d’un insert du
disque de Duck Rock
1983
Malcolm McLaren
Conception de Malcolm McLaren et Nick
Egan à partir des oeuvres de Keith
Haring et Dondi White
Estate de Malcolm McLaren
!!
!
48
Salle 4
Malcolm McLaren
!
!
Extraits de films et vidéos
!
!
Extraits du film The Great Rock ‘n’ Roll Swindle, 1980, dans lequel sont visibles des créations de
mode de Sex et Seditionaries. Conçu et écrit par Malcolm McLaren. Réalisé par Julien Temple.
©Sex Pistols Residuals.
!
Extrait de Mahler, 1974. Costume pour Georgina Hale dans le rôle de Cosima Wagner par
McLaren/Westwood pour le label « Too Fast To Live Too Young To Die ». Réalisé par Ken Russell.
©Goodtimes Enterprises.
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!
!
!
!
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Duck Rock – Malcolm McLaren, 1983.*
Hey DJ – Malcolm McLaren, 1983.*
Duck Rock Fashion Retrospective : séquences du défilé de mode des collections Savages (1981) et
Witches (1983) de World’s End.*
C30, C60, C90 Go - Bow Wow Wow, 1980, où sont visibles des créations de mode de World’s End.
©Bow Wow Wow.
Chihuahua – Bow Wow Wow, 1981, où sont visibles des créations de mode de World’s End.
©Bow Wow Wow.
I Want Candy – Bow Wow Wow, 1982, où sont visibles des créations de mode de World’s End.
Réalisé par Nick Egan.
©Bow Wow Wow.
!
!
!
!
!
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!
Madam Butterfly – Malcolm McLaren,1984. Réalisé par Terence Donovan.*
Deep In Vogue – Malcolm McLaren, 1989.*
Something’s Jumping In My Shirt – Malcolm McLaren, 1989.*
Paris Paris – Malcolm McLaren, 1993. Réalisé par David Bailey.*
Shoppertainment dans Being Malcolm, 2000. Écrit et joué par Malcolm McLaren. Produit avec
Première Heure pour Canal Jimmy.*
Subversive Trousers from Being Malcolm, 2000. Écrit et joué par Malcolm McLaren. Produit avec
Première Heure pour Canal Jimmy.*
Extraits du Rock ’N’ Roll Show de Londres, 1973, où l’on voit Malcolm McLaren et son assistante
Yvonne Gold au stand « Let It Rock » au Rock ’N’ Roll Show de Londres, Wembley Stadium, le 5
août 1972. Réalisé par Peter Clifton.
© Notting Hill/St Clair Vision
!
Extraits de Teds, Treffpunkte, 1972. Séquences avec Teddy Boys à Let It Rock, 430 Kings Road,
Londres. Réalisateur inconnu.
© DDR-FS
!
*©Estate of Malcolm McLaren
49
Salle 4
!
Malcolm McLaren
!
Dans les vitrines au centre de la salle
!
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
50
Vitrine 1
de gauche à droite
!
!
Photographies de peintures de Malcolm
McLaren pour son exposition de fin
d’études à la Goldsmith’s Art School,
Londres, été 1969.
Courtoisie Barry Martin.
!
Leaves, Nature And Cuts
techniques mixtes
Dimensions de l’original : 10 x 8 cm
!
14 Pink Figures On Moving Sea Of Green
huile sur toile
30 x 40 cm
!
Words Trapped In Brick Compartments With
Prostrate Figures
huile sur toile
12 x 10 cm
!
Map Of British Isles With Yellow Star And Hole
techniques mixtes
18 x 10 cm
!
Berries - 8 Yellowy Green Female Forms
techniques mixtes
12 x 10 cm
!
The Intangible Manipulation Of Minds
huile sur toile
12 x 12 cm
!
I Will Be So Bad
huile sur toile
40 x 30 cm
!!
!
!
!
Vitrine 2
!
!
Sex & Drugs & Rock & Roll
Single de Ian Dury, 1977
Stiff Records
Dury portet une cravate à plumes de paon
de Let It Rock.
Collection Paul Gorman.
!
Ian Dury performing with Kilburn & The High
Roads
Chelsea Cinema, 1974
Dury porte un zoot suit et une cravate à
plumes de paon de Let It Rock lors de
cette représentation.
Photographe inconnu.
!
Cravate à plumes de paon
1974
Objet vintage référencé dans le stock de
Let It Rock.
Collection Marco Pirroni.
!
Affiche du film Voulez-Vous Danser Avec Moi?
1959
Elle appartenait à Malcolm McLaren,
rendant ainsi compte de sa passion pour
les productions sur papier des années
1950
Estate de Malcolm McLaren
!
Flyer du Wembley Rock ’n’ Roll Show, OZ
magazine
Promotion pour un événement pour
lequel Malcolm McLaren proposait un
stand Let It Rock, juillet 1972
Collection Paul Gorman
!
Wembley ‘72 Rock ’N’ Roll Lives, T-shirt
Conception originelle : 1972
Réédition contemporaine d’un T-shirt
promotionnel créé par McLaren
Créateurs : Malcolm McLaren et Vivienne
Westwood
Estate de Malcolm McLaren
!
“New Suede Shoes”
The Sunday Times Magazine
mai 1972
Premier article paru dans un média de
masse de la boutique Let It Rock,
contenant une interview de McLaren
Collection Paul Gorman
!!
!
!
!
!
51
Vitrine 3
!
Vitrine 4
!
T-shirt « Smoking Boy »
1976
T-shirt fabriqué sur mesure pour
Malcolm McLaren.
Étiquette :‘SEX Original’ (bleu sur rose) à
l’encolure.
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood.
Collection Hiroshi Fujiwara.
!
Carnet de Malcolm McLaren
1975-76
Contient des prises de notes au sujet des
dates de concert des Sex Pistols, du nom
et de la composition du groupe, etc.,
ainsi que des idées pour les étiquettes
des vêtements de Seditionaries.
Collection Paul Burgess.
!
Chemise Anarchy
1978
Collage de symboles politiques, de
slogans et d’images en corrélation avec
la sortie du single des Sex Pistols Anarchy
In The UK, automne 1976.
Appartenait à l’origine au critique
musical Jon Savage.
Collection Hiroshi Fujiwara.
!
Spitting Into The Eye Of The Hurricane
New Musical Express, janvier 1977
Article sur la fureur qui s’est emparé des
médias autour des Sex Pistols, où l’on
peut voir le portrait par Pennie Smith de
McLaren portant la chemise Anarchy.
Collection Paul Gorman.
!!
!
!
!
Seditionaries Fashions
Slash magazine
juillet 1977
Estate de Malcolm McLaren.
!
Top en mousseline Anarchy In The UK
1977
Label (noir sur blanc cousu en bas à
droite) : Malcolm McLaren Vivienne
Westwood Personal Collection
Label (noir sur noir sur l’épaule) :
Malcolm McLaren Vivienne Westwood
Seditionaries
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood avec Jamie Reid.
!!
T-shirt Smoking Boy/Sex Pistols
1976
Collection Paul Burgess
Impression répétée d’une photographie
de Boys Express magazine avec lettrage et
image de guitare sérigraphiée. Offert à
l’écrivain Ted Polhemus lors d’un
concert des Sex Pistols en février 1976.
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood.
Ted Polhemus Collection.
!!
!
!
!
!
!
52
Vitrine 5
!
Vitrine 6
!
The Realist
1967
Illustration The Disneyland Memorial Orgy
par Wally Wood pour le magazine
underground The Realist; cité comme
source par Malcolm McLaren pour
l’image de Blanche Neige dans Snow
White & The Sir Punks.
Estate de Malcolm McLaren.
!
Alexander Trocchi, Helen Of Desire
1970
Texe extrait du roman pornographique
de Trocchi, incorporé par McLaren dans
le motof du T-shirt I Groaned With Pain.
Éditions Olympia Press.
Collection Paul Gorman.
!
Single Pretty Vacant
Sex Pistols
1977
Virgin Records
Conception : Jamie Reid pour PointBlank!
Estate de Malcolm McLaren
!
!
Chapeau Buffalo
1982
Étiquette ‘Worlds End’ pour la collection
Buffalo.
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood.
Collection Kim Jones.
!
Chapeau Chico de Malcolm McLaren
1983
Sans étiquette, pour la collection Witches.
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood.
Estate de Malcolm McLaren.
!!
!
!
!
!
Manpower!
1973
Condensé d’illustrations, parmi
lesquelles Longhorns – Dance, source
empruntée par Malcolm McLaren pour le
T-shirt Cowboys.
Illustrateur : Jim French.
Collection Paul Gorman.
!
Space Travel An Official Guide For San
Francisco Commuters
Point-Blank!
1973
Image d’un bus GMC détournée par
David Jacobs pour un pamphlet
Situationiste.
Collection David Jacobs.
!
T-shirt Cowboys (noir sur orange)
1976
Étiquettes : bleu sur rose ‘SEX Original’ à
l’encolure.
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood.
Hiroshi Fujiwara Collection.
!
T-shirt Cowboys (brun/vert sur blanc)
1977
Étiquette : noir sur noir ‘Malcolm
McLaren Vivienne Westwood
Seditionaries’.
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood.
Hiroshi Fujiwara Collection.
!
53
Vitrine 7
!
Vitrine 8
!
Cinq cravates de satin et soie
1972 - 1975
Customisées (‘Styled by’) Let It Rock and
Sex pour évoquer le goût des années
1940.
Collection Marco Pirroni.
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Eventail de promotion de Madam
Butterfly
1984
Estate de Malcolm McLaren.
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Robe « Breaker », collection Savages
1982
Étiquette : ‘Worlds End’
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood
Collection privée
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Ceinture avec boucle “Giacomo“
1983
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood
Collection privée
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Ceinture avec boucle “Puccini”
1983
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood
Collection privée
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Pochette du disque Madam Butterfly
1984
Direction artistique : Malcolm McLaren.
Photographie : Robert Erdman.
Éventail conçu par John Galliano, avec
Amanda Harlech.
Estate de Malcolm McLaren.
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Cassette de Madam Butterfly remix
1984
Estate de Malcolm McLaren
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Indian Rawhide
Mabel Morrow
1975
University of Oklahoma Press
Copie qui appartenait à Malcolm
McLaren, citée comme source pour les
motifs de la collection Savages.
Collection privée
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54
Vitrine 9
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Top Elephant Trunk, Nostalgia of Mud
Porté par Annabella Lwin pour la vidéo
promotionnelle de I Want Candy de Bow
Wow Wow
1982
Étiquette : ’Worlds End’
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood
Collection privée
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Cassette de My Cassette Pet
Bow Wow Wow
1981
Conception : Malcolm McLaren et Jamie
Reid.
Collection Paul Gorman.
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Pochette du single W.O.R.K (N.O. Nah, No
No My Daddy Don’t)
Bow Wow Wow
1981
Conception : Malcolm McLaren et Nick
Egan.
Estate de Malcolm McLaren.
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Pochette de l’album Waltz Darling
1989
Conception : The Leisure Process avec
Malcolm McLaren, utilisation de l’image
Flaming June de Lord Leighton.
Estate de Malcolm McLaren.
!
Pochette de l’album Fans
1984
Direction artistique : Malcolm McLaren.
Photographie : Robert Erdman.
Éventail conçu par John Galliano, avec
Amanda Harlech.
Estate de Malcolm McLaren.
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Duck Rock
1983
Conception : Malcolm McLaren et Nick
Egan à partir des oeuvres de Dondi
White et Keith Haring.
Estate de Malcolm McLaren.
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Pochette du single Prince of Darkness
Bow Wow Wow
1981
Conception : Malcolm McLaren et Nick
Egan.
Estate de Malcolm McLaren
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Pochette du single Chihuahua
Bow Wow Wow
1981
Estate de Malcolm McLaren.
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Has Malcolm Got The Future Taped?
1979
Collection Paul Gorman.
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55
Vitrine 10
Vitrine 11
Oeuvres ayant servi pour la vidéo et
l’album de Duck Rock
(12 planches)
Illustrations de Keith Haring pour les
vidéos promotionnelles et les pochettes
de disques.
1983
Estate de Malcolm McLaren.
Top “Folkways”, collection Witches
1983
Étiquette : ‘Worlds End’
Créateurs : Malcolm McLaren et
Vivienne Westwood.
Collection privée.
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Première maquette du communiqué de
presse pour Duck Rock
(2 pages)
1982
Texte et conception par Malcolm
McLaren.
Estate de Malcolm McLaren.
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Single Duck for the Oyster
1983
Conception : Malcolm McLaren et Nick
Egan à partir des oeuvres de Dondi
White et Keith Haring.
Estate de Malcolm McLaren.
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Invitation au défilé de mode Nostalgia of
Mud
1982
Conception : Malcolm McLaren et Nick
Egan.
Estate de Malcolm McLaren.
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Dances Of The World’s Peoples Vol 2
1958
Folkways Records
Source citée pour les motifs de Nostalgia
of Mud.
Estate de Malcolm McLaren.
!
Notes manuscrites de Malcolm McLaren
concernant le programme du défilé de
mode Nostalgia of Mud
1982
Estate de Malcolm McLaren
!
Maquette pour le programme du défilé
de mode Nostalgia of Mud
Notes de McLaren recopiées par
Vivienne Westwood.
1982
Estate de Malcolm McLaren.
!
Notes de Malcolm McLaren pour le clip
de Duck Rock
(2 pages)
1982
Estate de Malcolm McLaren.
!
Notes manuscrites de Malcolm McLaren
concernant le programme du défilé de
mode Punkature
1982
Estate de Malcolm McLaren.
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Programme du défilé de mode Punkature
1982
Conception : Malcolm McLaren et Nick
Egan.
Estate de Malcolm McLaren
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56
Salle 5
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John Armleder
John Armleder est né en 1948 à Genève. Avec Patrick Lucchini et Claude Rychner il fonde en
1969 le groupe Ecart, qui se situe dans la mouvance artistique de Fluxus, notamment dans les
performances où les sons et la musique sont présents. Avec son fils Stéphane et Sylvie Fleury,
John Armleder créé en 2003 le label Villa Magica Records (VMR), consacré essentiellement à
l'édition d'albums de musique de Noël.
Il avait depuis longtemps l'idée de rassembler dans une exposition des musiciens qui sont
également artistes et qui sont proches de ses préoccupations et de sa pratique : Alan Vega, Brian
Eno et Genesis P.-Orridge.
Invité pour l'exposition Art in Pop, John Armleder a souhaité réaliser ce projet sans pouvoir y
associer Brian Eno. Outre la présentation de collages de Genesis P.-Orridge, il a conçu
l'installation de cette salle en développant sur trois de ses parois un motif de croix à trois
branches qu'il emprunte à Genesis P.-Orridge et sur lequel il présente les sculptures-assemblages
lumineuses de Alan Vega, autre figure mythique de la scène alternative : co-fondateur du groupe
Suicide, ce dernier est l'un des inventeurs du rock électronique minimal.
!
En contrepoint John Armleder a conçu spécialement trois sculptures au sol composées de
réglettes de tubes de néon dont les titres, Sacro Legno, Tortura et Ponte Milvio sont extraits de titres
de peintures de Fra Angelico, et qui rendent hommage au sculpteur minimaliste américain Dan
Flavin. Ces sculptures sont visibles depuis l’extérieur dans la Halle Rebattet, située en face du
MAGASIN.
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57
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Genesis P-Orridge
Genesis Breyer P-Orridge, né Neil Andrew Megson en 1950 à Manchester, est un artiste,
performer, musicien et écrivain britannique. Ses performances avec COUM Transmissions, puis
avec le groupe Throbbing Gristle, précurseurs de la musique industrielle, ont abordé des
thématiques déviantes telles que la prostitution, la pornographie, l'occultisme ou les tueurs en
série, suscitant ainsi de nombreuses controverses. Ses travaux musicaux ultérieurs avec Psychic
TV lui valurent une reconnaissance plus large, et même quelques singles à succès. Il a collaboré
à la réalisation de plus de 200 productions musicales.
!
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De gauche à droite
More than Human, 2011
techniques mixtes
35,5 x 28 cm
Courtoisie John Armleder
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Well, How Do You See, D, World?, 2000
techniques mixtes
35,5 x 28 cm
Courtoisie John Armleder
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Die-Namick, 2009
techniques mixtes
35,5 x 28 cm
Courtoisie John Armleder
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Alan Vega
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Alan Vega, de son vrai nom Boruch Alan Bermowitz, né en 1938 à Brooklyn, est le chanteur du
duo électro/post-punk Suicide. Après des études au Brooklyn College dont il sort diplômé en art,
il commence sa carrière comme artiste, et acquiert une certaine notoriété pour ses sculpturesassemblages lumineuses. En 1971, il développe le Project of Living Artists (en français : Projet
d'artistes vivants »), un des premiers lieux alternatifs new-yorkais tenu par des artistes et ouvert
24h/24.
!
En 1970, il fonde avec Martin Reverby le groupe Suicide, dont la musique minimaliste et
agressive ouvrira la voie pour les artistes de musique électronique à venir.
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De gauche à droite
M.I.A., 2012
bois, ampoules, câbles électriques,
techniques mixtes
41 x 27 x 18 cm
Courtoisie Galerie Laurent Godin
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Untitled, 1981 - 2010
bois, ampoules, câbles électriques,
techniques mixtes
130 x 100 cm
Courtoisie Galerie Laurent Godin
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Purple Heart, 2001
bois, ampoules, câbles électriques,
techniques mixtes
80 x 30 x 25 cm
Courtoisie Galerie Laurent Godin
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Saint Christopher, 2010
bois, ampoules, câbles électriques,
techniques mixtes
102 x 22 x 11 cm
Courtoisie Galerie Laurent Godin
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Black Planet, 2010
techniques mixtes
45 x 38 x 10 cm
Courtoisie Galerie Laurent Godin
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Vision, 2012
bois, ampoules, câbles électriques,
techniques mixtes
150 x 80 x 20 cm
Courtoisie Galerie Laurent Godin
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En suspension
Toopak, 2001
bois, ampoules, câbles électriques,
techniques mixtes
dimensions variables
Courtoisie Galerie Laurent Godin
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59
Salle 6
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Don Van Vliet (Captain Beefheart)
Figure légendaire aussi bien dans la musique que dans la peinture, Don Van Vliet est né en 1941
en Californie. Il peint, sculpte et dessine depuis son enfance. À partir des années 1960, il se
consacre principalement à la musique et enregistre plusieurs albums teintés de rock et de blues
sous le nom de Captain Beefheart. Puis, dans les années 1980, il abandonne la musique pour se
consacrer entièrement à la peinture.
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De gauche à droite
Captain Beefheart and the Magic Band, 1972
pochette de disque vinyle
Courtoisie Richard Compte
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Bird with silver cotton, 1984
huile sur toile
148 x 123 cm
Courtoisie Galerie Michael Werner,
Märkisch Wilmersdorf
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Fur on the Treillis and Just up into the Air, 1985
huile sur toile
213 x 153 cm
Courtoisie Galerie Michael Werner,
Märkisch Wilmersdorf
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Tidle Wholder, 1984
huile, pastel et craie sur bois
150 x 120,5 cm
Courtoisie Galerie Michael Werner, Märkisch
Wilmersdorf
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Ming Move, 1985
huile et encre de Chine sur toile
214 x 153 cm
Courtoisie Galerie Michael Werner, Märkisch
Wilmersdorf
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Lick my Decals Off, Baby, 1970
pochette de disque vinyle
Courtoisie Richard Compte
Bromboline Frenzy, 1985
huile sur toile
214 x 153 cm
Courtoisie Galerie Michael Werner, Märkisch
Wilmersdorf
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White Floating Man, 1986
huile sur toile
214 x 153 cm
Courtoisie Galerie Michael Werner, Märkisch
Wilmersdorf
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Rolled Roots Gnarled Like Rakers, 1985
huile sur toile
214 x 153 cm
Courtoisie Galerie Michael Werner, Märkisch
Wilmersdorf
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Striped Light, 1986
huile sur toile
194 x 260 cm
Courtoisie Galerie Michael Werner, Märkisch
Wilmersdorf
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60
Salle 7
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The Red Krayola
The Red Krayola est un groupe de rock expérimental et psychédélique fondé en 1966 par un
groupe d’étudiants en art de l’université de St Thomas, à Houston au Texas. Le groupe est alors
composé de Mayo Thompson, leader et chanteur/guitariste, du batteur Frederick Barthelme et de
Steve Cunningham. Leur musique est aujourd’hui perçue comme une préfiguration du punk, du
post-punk et du rock indie. Le groupe d’origine se sépare en 1969.
!
Mayo Thompson continue à utiliser le nom The Red Krayola tout au long des années 1970, 1980
et 1990, en s’associant à d’autres musiciens. Dans les années 1970, il collabore avec le collectif
d’artistes conceptuels Art & Language. Il participe également à certains projets de Père Ubu dans
les années 1980.
!
The Red Krayola & Art and Language
Pompe fenêtre, 2014
tente, livre d’or, documents, ordinateur, table et banc
Dimensions variables
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61
Salle 8
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Père Ubu
Formé à Cleveland, Ohio, en 1975, Père Ubu est un groupe de rock d’avant-garde perçu comme
une figure majeure de la musique post-punk. Depuis l’origine, un grand nombre de musiciens
(dont Mayo Thompson, membre fondateur de The Red Krayola) gravitent à l’occasion de projets
différents autour d’un seul membre permanent de Père Ubu : David Thomas.
!
Si David Thomas n’a pas à proprement parler de pratique plastique, le projet Père Ubu incarne
une posture artistique qui vaut au groupe une place singulière tant dans le champ de la musique
que dans celui des arts visuels.
Sur l’écran, en alternance
!
Père Ubu
Bus station, 2014
clip vidéo
4’34’’
!
Père Ubu
Non-Alignment Pact, 2011
vidéo enregistrée au Batofar, Paris, 2011
2’57’’
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Aux murs et dans les vitrines
Documentation générale sur Père Ubu.
62
Dans la Rue : DOOM : SURFACE Contrôle
Liste des oeuvres présentées :
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Mathis Altman
Né en 1987 à Münich, il vit et travaille à Münich (Allemagne). Il est diplômé de
l’université des arts de Zurich (Suisse).
!
When Hell is Full, Dead Walk the Earth, 2014
ciment, os de poulet, métal, plastique, LED, fil de fer, modèles
réduits, papier
Courtoisie de l’artiste et de Freedman Fitzpatrick, Los Angeles
!
Quality Enterprise
Impregnated, 2014
Quality Enterprise Impregnated, 2014
ciment, os de poulet, métal, plastique, LED, fil de fer, modèles
réduits, papier, déchets d’imprimante 3D
Courtoisie de l’artiste et de Freedman Fitzpatrick, Los Angeles
!
Chemical Euphoria, 2014
ciment, os de poulet, métal, plastique, LED, fil de fer, modèles
réduits, papier, déchets d’imprimante 3D
Courtoisie de l’artiste et de Freedman Fitzpatrick, Los Angeles
!
The Creative Class, 2014
ciment, os de poulet, métal, plastique, LED, fil de fer, modèles
réduits, papier
Courtoisie de l’artiste et de Freedman Fitzpatrick, Los Angeles
!
Dead Meat, 2014
ciment, os de poulet, métal, plastique, LED, fil de fer, modèles
réduits, papier, fibre de verre, plume de pigeon
Courtoisie de l’artiste et de Freedman Fitzpatrick, Los Angeles
!
Heal to Kill, Kill the Heal, 2014
Métal, LED à UV, fil de fer
Courtoisie de l’artiste et de Freedman Fitzpatrick, Los Angeles
!!
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Olga Balema
Née en 1984 en Ukraine, elle vit et travaille à Amsterdam. Diplômée en
sculpture de l’Université de l’Iowa (États-Unis).
!
Warm Bodies B, 2014
acier, latex, mousse
205 x 70 x 185 cm
Courtoisie de l'artiste et de la galerie Fons Welters, Amsterdam
!
Interior Biomorphic
Attachment (more
confortable), 2014
Interior Biomorphic Attachment (feeling natural), 2014
acier, mousse, latex
170 x 66 x 45 cm
Courtoisie de l'artiste et de High Art, Paris
63
Warm Bodies Q, 2014
acier, latex, mousse
220 x 215 x 260 cm
Courtoisie de l'artiste et de la galerie Fons Welters, Amsterdam
!
Interior Biomorphic Attachment (looking at a beloved), 2014
Mousse, latex, pigment, acier
60 x 195 x 15 cm
Courtoisie de l'artiste et de High Art, Paris
!
Warm Bodies N, 2014
Acier, latex, mousse
370 x 210 x 255 cm
Courtoisie de l'artiste et de la galerie Fons Welters, Amsterdam
!
Interior Biomorphic Attachment (more confortable), 2014
Mousse, latex, pigment
106 x 56 x 50 cm
Courtoisie de l'artiste et de High Art, Paris
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Max Brand
Né en 1982 à Leipzig (Allemagne), il vit et travaille à Berlin. Il est diplômé de la
Städelschule à Frankfurt.
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Untitled, 2014
techniques mixtes
dimensions variables
Courtoisie de l'artiste et de Jacky Strenz, Francfort
!!
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Aleksander Hardashnakov
Né en 1982 à Toronto, il vit et travaille à Toronto (Canada).
Dancers, 2014
huile, gesso, crayon de couleur, monté sur panneau de bois
55,9 x 71,1 cm
Courtoisie de l’artiste et de Rodolphe Jannsen, Bruxelles
!
Dancers, 2014
Meandering Through Millennia, 2014
huile, gesso, crayon de couleur, monté sur panneau de bois
55,9 x 76 cm
Courtoisie de l’artiste et de Rodolphe Jannsen, Bruxelles
!
Tears and a Fossil, 2014
huile, gesso, crayon de couleur, monté sur panneau de bois
55,9 x 76 cm
Courtoisie de l’artiste et de Rodolphe Jannsen, Bruxelles
!
Hooked up to a Machine, 2014
huile, gesso, crayon de couleur, monté sur panneau de bois
55,9 x 71,1 cm
Courtoisie de l’artiste et de Rodolphe Jannsen, Bruxelles
!
Babyface, 2014
huile, gesso, crayon de couleur, monté sur panneau de bois
45,7 x 60,96 cm
Courtoisie de l’artiste et de Rodolphe Jannsen, Bruxelles
!!
64
Purveyor, 2014
huile, gesso, crayon de couleur, monté sur panneau de bois
55,9 x 71,1 cm
Courtoisie de l’artiste et de Rodolphe Jannsen, Bruxelles
!
Dust Nap (Sketch), 2014
huile, gesso, crayon de couleur, monté sur panneau de bois
35,6 x 27,9 cm
Courtoisie de l’artiste et de Rodolphe Jannsen, Bruxelles
!
Voyeur/Thief/Creep, 2014
huile, gesso, crayon de couleur, monté sur panneau de bois
55,9 x 76 cm
Courtoisie de l’artiste et de Rodolphe Jannsen, Bruxelles
!
Narcissus, 2014
huile, gesso, crayon de couleur, monté sur panneau de bois
61 x 91,4 cm
Courtoisie de l’artiste et de Rodolphe Jannsen, Bruxelles
!!
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Renaud Jerez
Né en 1982 en France, il vit et travaille à Berlin (Allemagne). Il est diplômé de
l’École nationale supérieure des beaux arts de Lyon.
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TMNT, 2014
aluminium, impression jet d’encre sur bâche, PVC, caoutchouc,
crayon, coton, chaussures, webcams
Courtoisie de l’artiste et de Crèvecoeur, Paris
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Photo : Blaise Adilon
TMNT, 2014
AC1, 2014
climatiseur, tuyau d’évacuation, coton
Courtoisie de l’artiste et de Crèvecoeur, Paris
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AC2, 2014
climatiseur, tuyau d’évacuation, coton
Courtoisie de l’artiste et de Crèvecoeur, Paris
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Veit Laurent Kurz
Né en 1985 à Erbach (Allemagne), il vit et travaille à Berlin et Frankfurt. Il est
diplômé de la Städelschule à Frankfurt.
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Niche Displacement, 2014
Courtoisie de l’artiste et de Johan Berggren, Malmö
Installation composée de :
Au centre :
Untitled (Niche Displacement Sculpture), 2014
polystyrène, plâtre, acrylique, cire, plantes artificielles, herbe
synthétique pour modèles réduits, bijoux, armes en plastique,
pipes, bois, colle, système électronique
!
Niche Displacement, 2014
(détail)
Herba - 4 Bucket, 2014
seaux en plastique, herbe synthétique pour modèles réduits,
bois, colle, impression urémique
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65
Aux murs :
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Untitled (Niche Displacement painting #1), 2014
Untitled (Niche Displacement painting #2), 2014
Untitled (Niche Displacement painting #3), 2014
polystyrène, plâtre, acrylique, cire, plantes artificielles, herbe
synthétique pour modèles réduits, bijoux, armes en plastique,
pipes, bois, colle, système électronique
!!
!
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Jared Madere
Né en 1986 à New York, il vit et travaille à New-York (États-Unis).
Untitled, 2014
clous, baies, branches d’arbres, rideaux, chaînes, colliers, filets à
cheveux, plastique, vêtements, papier journal, perruques, fleurs,
sang, chaise, cuvette de toilettes
Courtoisie de l’artiste
!!
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Lucie Stahl
Née en 1977 à Berlin, elle vit et travaille à Vienne (Autriche).
Descendant of Ape, 2014
impression jet d’encre, porte métallique
Courtoisie de l’artiste et de Freedman Fitzpatrick, Los Angeles
!
Hand Jobs (Lube), 2014
bidon d’huile de moteur, collage, polyurethane
Courtoisie de l’artiste et de Freedman Fitzpatrick, Los Angeles
!
Descendant of Ape, 2014
Hand Jobs (Grinder), 2014
moulin à poivre, bec d’aspirateur (issu d’une collaboration avec
Wolfgang Breuer), polyurethane
Courtoisie de l’artiste et de Freedman Fitzpatrick, Los Angeles
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Hand Jobs (Shotgun), 2014
canette de Perrier peinte, polyurethane
Courtoisie de l’artiste et de Freedman Fitzpatrick, Los Angeles
Hand Jobs (Grinder), 2014
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VII. Infos pratiques
Centre National d’Art Contemporain
Venir au MAGASIN avec sa classe
p!
Site Bouchayer-Viallet
8 esplanade Andry Farcy
38028 Grenoble cedex 1
www.magasin-cnac.org
S’adresser à l’Équipe du service des publics
04 76 21 65 25
[email protected]
Vous serez en contact direct, dès le début du projet de visite, avec l’équipe qui accompagnera
vos élèves dans leur découverte du MAGASIN et des expositions. Ce premier contact est donc
l’occasion de traiter des questions pratiques mais aussi de contenu.
!
horaires d’accueil des scolaires
!
Du mardi au vendredi, le matin et l’après-midi.
ressources pédagogiques
Sur le site internet du MAGASIN, www.magasin-cnac.org,
rubrique « Scolaires/Enseignants », puis « Ressources pédagogiques ».
Vous trouverez le dossier pédagogique de l’exposition en téléchargement, ainsi que les dates
des rencontres du service éducatif.
Et sur votre temps libre...
Horaires
!
Du mercredi au dimanche, de 14h à 19h.
Visites accompagnées
Visites commentées des expositions
tous les samedis à 16h et tous les dimanches à 14h30 et 16h.
Gratuit avec le billet d’entrée. Sans réservation.
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ateliers des petits explorateurs
Pour les enfants de 6 à 12 ans
tous les samedis à 14h30 (hors périodes de vacances scolaires). Sur réservation.
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Librairie
La librairie du MAGASIN est ouverte du mardi au dimanche, de 14h à 19h.
www.magasin-cnac.org/librairie
!
service des publics du MAGASIN
chargées des publics
04 76 21 65 27
Anne Langlais-Devanne
responsable du service des publics.
[email protected]
Charlotte Lejeune
chargée de développement des publics.
[email protected]
professeur relais (Education nationale) Claire Laloy
professeure d’arts plastiques.
[email protected]
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