Semaine 7 – du 6 au 12 Février 2012 N°210
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Semaine 7 – du 6 au 12 Février 2012 N°210
Semaine 7 – du 6 au 12 Février 2012 N°210 TABLE DES MATIÈRES l’Excellence de nespresso reconnue aux caliweb 2012 .................................................... 1 analyse des besoins en contexte bi : des besoisn differents et des techniques appropries........ 3 barometre 2012 de l’accueil : fuking crisis ! ................................................................. 5 les medias sociaux enrichissent le relationnel client ....................................................... 7 demain, les professionnnels de la grande distribution utiliseront leurs applications de BI mobile pour interagir avec les systems transactionnels ............................................................. 9 Leroy Merlin Italie choisit sas pour otimiser ses campagnes marketing ............................... 11 Integrating Anaerobic Digestion Into Our Culture Part 2: Stats, Reality and the Future ........... 12 Sénégal: Lampes à basse consommation - Des bombes à moindre coût ............................... 14 Global Concentrated Photovoltaic Market Growth and Investments .................................... 15 China Set to Vigorously Develop Green Economy ........................................................... 18 Europe's 2011-2012 PV Installs: Two Tales of Growth ..................................................... 19 Congo-Kinshasa - Site d'Inga : des experts réfléchissent sur les aspects du partenariat publicprivé ................................................................................................................... 21 Madagascar - Energie : Les thaïlandais prospectent ........................................................ 22 Sénégal - Situation de la SENELEC : Le Sutelec veut des solutions idoines d'urgence … ........... 22 Cote d'Ivoire - Promotion du bassin sédimentaire : La Banque mondiale forme des experts ivoiriens .............................................................................................................. 24 Sénégal - Médina Baye : La Senelec renforce son dispositif de couverture ........................... 24 Tunisie - Energie et environnement dans une synergie de développement durable ............... 25 Congo-Kinshasa - Partenariat public privé : les experts réfléchissent autour de l'initiative hydro 2020 ! ................................................................................................................. 27 Numéro 201 L’EXCELLENCE DE NESPRESSO RECONNUE AUX CALIWEB 2012 Sensduclient.com, 12 Févirer 2012 Ne sont-elles pas heureuses et souriantes les représentantes de Nespresso qui posent pour la photo réalisée par Julien Morel, le Directeur du Club Nespresso (lire son interview sur mon blog) ? Elles ont de quoi ! Avec une note de 94 sur 100 qui illustre l’excellence de sa relation client en ligne, Nespresso prend la tête d’un classement parmi 290 sites Internet étudiés dans 17 secteurs d’activité (avec 2030 emails mystères et 585 emails de relance). Elles vont retourner à Lyon partager avec leurs 230 collègues du centre de relation client ce nouveau trophée. Rappelons que Nespresso (selon Stratégies) reçoit de 4800 à 8000 emails par mois Nespresso que l'on cantonne -lorsqu'on n'est pas membre du Club- à une belle image empruntant aux codes du luxe et à son beau représentant George Clooney depuis sa création il y a 20 ans, est une vraie marque "multi-canal" dont le succès s'explique par un positionnement clair comme de l'eau de roche, un bon produit et une relation client d'exception (lire mon billet de 2010 "Nespresso et le Sens du client", écrit avant que je ne devienne membre moi-même). Cette semaine se tenait donc la soirée de remise des prix Qualiweb consacrant la meilleure relation client online. 14ème édition de ce prix créé par Codedal conseil, le plus ancien et le plus pointu de la relation client, il vient enrichir mes calculs annuels qui déterminent les sociétés les plus récompensées dans le domaine de la relation client (au nombre de 54 sur les 4 dernières années, lire mon billet à ce sujet). Dans les quatre dernières années, c'est d'ailleurs Nespresso qui avait reçu le plus de prix dans le domaine de la relation client en France ; la success story continue ! Réponse aux compliments Nouveauté cette année : un message a été adressé aux sites avec un témoignage de sympathie, offrant un bonus aux participants qui y répondent. Anecdotique, cette riche idée illustre parfaitement le soin qu’on peut apporter aux réponses, y compris à des messages positifs. On sait que les remerciements ou les encouragements écrits de la part des clients sont rares. Combien de sociétés prennent soin d’y répondre ? Délai de réponse stagnant Alors que, selon l’étude réalisée à l’occasion de ce prix, 50% des emails reçoivent une réponse en moins de 24h (chiffre stagnant depuis quelques années selon Cocedal conseil), Nespresso répond à 98% en moins de 24 heures, à 75% en moins de douze heures, pour une moyenne à 6 heures. Personnalisation de la réponse, enjeu de la satisfaction. Comme pour illustrer ma tendance 2012 (« le client sera singulier », lire mon billet à ce sujet), l’organisateur des Qualiweb 2012 signale dans son rapport que « l’enjeu de la satisfaction d’un client qui s’adresse à une marque est le sentiment de personnalisation de la réponse apportée. ». 88% des réponses apportées sont jugées pertinentes et trois quart d’entre celles-ci comportent des éléments de personnalisation (nom, reformulation de la demande…). Le fait d’avoir une réponse personnalisée vs standardisée multiplie le taux de « très satisfaits » par plus de 3 fois (de 12% à 39%). Si l’on additionne les Très et les Assez satisfaits la différence est de 29 points (de 61% à 90%). Relation client, vecteur de bouche-à-oreille Nouveau chiffre de l'étude Cocedal à ajouter à ceux collectés pour mon billet sur le bouche-à-oreille, 6 personnes sur 10 ont eu l'occasion de parler de leur expérience des services client à leurs proches, 1 sur 10 à leur communauté ou leur réseau, 7% sur des blogs ou des forums. La relation client par email participe aussi à l'image 15% des personnes ayant contacté au moins un service client dans les 12 derniers mois pensent que la réponse obtenue a terni l'image qu'ils avaient de 1 l'entreprise ou de la marque et 20% qu'elle a amélioré son image. Taux de réponse stable Autre indicateur : le taux de réponse. Cocedal constate la stabilisation de ce taux, au-delà du seuil de 70% (73% exactement pour 2011) et de forts écarts entre secteurs (des meilleurs –tourisme, transport, VADavec 85%, aux moins bons – sites corporate et sites de médias- avec moins de la moitié de réponses aux courriels). A noter que le taux de réponse atteint 85% si l’on comptabilise les réponses reçues après relance Invitation au contact sur la page d'accueil : 20 sites pointés du doigt. Alors qu’on ne cesse dans les livres, blogs, conférences que l’entreprise doit faciliter la prise de contact avec ses clients, Cocedal révèle que 7% des 290 sites testés (soit 20 sites) ne proposent pas de rubrique contact sur la page d'accueil, et que pour ceux qui la mettent en avant, elle est en bas de page, de visibilité moyenne ou faible dans 6 cas sur 10 (rappelons ici que les sites du panel Cocedal ont au moins une rubrique contact...). Les consommateurs sont plus nombreux cette année à mal juger la facilité d’accès aux services clients (de 20% en 2010 à 30% en 2011 de jugements « moyen » ou « mauvaise »). Réseaux sociaux : usage faible en relation client Et enfin, dernier enseignement de cette étude : malgré les renvois vers les réseaux sociaux star (53% de renvois vers Facebook et 1/3 vers Twitter), leur usage est très marginal pour une mise en relation avec 11% de personnes déclarant l'utiliser. Selon Cocedal conseil, le mail et le téléphone sont préférés pour leur fiabilité, l'email étant jugé plus pratique mais souffrant d'un manque de réactivité, de chaleur et de convivialité. Les 10 premières marques du Qualité 2011 parmi lesquelles on trouve 5 pure players d'Internet et deux marques au concept de club (Nespresso et Vente-privée). 1. Nespresso avec une note de 94,3 (Clarins avait obtenu 91 sur 100 l'année dernière, et Yoplait 92 en 2009) 2. Meetic Affinity : 88,6 sur 100 (Meetic n'avait jusqu'alors jamais été testé par le Qualiweb et fait une entrée remarquée) 3. Louis Vuitton : 86,92 4. Nouvelles Frontières : 86,7 5. Ventre-privée.com : 86,3 6. Yves Rocher : 85,9 7. BNP Paribas : 85,8 8. Pixmania : 85,7 9. Barrière Poker, ex aequo avec Pokerstars avec une note de 85,5 10. Lonchamp : 84 Résultats par secteur : 2 Administration de l’Etat : Ministère de l’Education nationale. Note : 73,2 Annonces et bons plans : Meetic Affinity - Note : 88,6 Assurance : Id-macif - Note 76,5 (occupant la même place que l'année dernière) Automobile : Peugeot - Note 79,2. Ses représentants n'ont pas manqué sur scène de remercier leur prestataire CCA International, indirectement distingué par cette récompense et celle de Nespresso, autre client de l'entreprise dirigée par Eric Dadian (lire son interview sur mon blog) qui ne cachait pas sa joie lors de la soirée. Banque et Finance : BNP Paribas - Note : 85,8. Franck Desvignes (lire son interview), présent à la soirée, avait été sacré Homme marketing client de l'année 2009. Cette nouvelle distinction me fait dire que cette banque investit dans la durée et fait preuve de constance, une qualité rare dans la relation client trop souvent victime de la crise. Beauté Cosmétique : Yves Rocher - Note 85,9 Corporate : Carrefour - Note 76,1 Distribution spécialisée : Leroy Merlin - Note 83,8 (une des marques au top 54 de la relation client depuis 4 ans et qui succède cette année à Decathlon). E-commerçant : Nespresso - Note 94,3 Grande consommation : Yoplait - Note 82,2. Yoplait prend la place de Danone et vous récompensé l'année dernière. Yoplait avait été premier au classement général en 2008, lire l'interview de sa représentante, Delphine Risch) Information/Média : TF1 - Note 79,4. TF1 prend la place occupée par Télérama (lire l'interview de Florence Lescuyer) Jeux d’argent en ligne Barrière poker et Pokerstars (ex aequo) Note 85,5 Loisirs/Culture : Pixmania - Note 85,7 Mode et accessoires : Louis Vuitton - Note 86,9 Services au public : Nouvelles frontières - Note 86,7 VPC/VAD : Vente-privée.com. Note 86,3. Vente privée est le pure player français le plus distingué de la relation client, ayant obtenu le Prix des prix du sens du client 2010 (lire l'interview de Laurent Tupin). En complément, lire l'article de Claire Morel sur Relationclientmag, mon billet 2011 sur le Qualiweb "toute la beauté d'un service client en ligne", celui de 2010, le billet de 2009 avec Yoplait numéro 1 et le billet "Luxe et relation client, what else ?" Lorsque Nespresso avait obtenu sa première place. Billet écrit par Thierry Spencer. ANALYSE DES BESOINS EN CONTEXTE BI : DES BESOISN DIFFERENTS ET DES TECHNIQUES APPROPRIES Décidéo.fr, 13 Février 2012 L’identification des besoins est critique pour le succès de tout projet TI. Des études ont démontré que les deux tiers des échecs des projets étaient attribuables à des besoins non définis ou mal définis. Les erreurs non découvertes avant l’implantation peuvent faire augmenter le coût du projet de manière exponentielle. Cependant, on remarque depuis un certain temps que cet aspect des projets est pris plus au sérieux. L’analyse des besoins prend de plus en plus d’importance et des regroupements de 3 professionnels approfondissent des méthodes et des techniques dans le but de mieux outiller les analystes d’affaires. D’où l’expansion de l’IIBA® et la publication du guide « Business Analysis Body of Knowledge (BABOK®) ». Manon G. Guillemette, Professeure agrégée à l'Université de Sherbrooke (Photo Copyright Salon BI) Traditionnellement, un besoin ou une exigence d’affaires est défini comme « quelque chose que le produit doit faire ou une qualité que le produit doit avoir ». Mais encore faut-il qu’il puisse ajouter de la valeur et être utile à ses utilisateurs. En contexte d’intelligence d’affaires (ou le BI pour business intelligence), l’analyse des besoins prend un tout autre sens. Penser que la définition des besoins en intelligence d’affaires se fait de la même façon que pour les projets TI traditionnels est une méprise encore fréquente et dommageable. Tel que démontré dans le billet précédent intitulé Y a-t-il vraiment une différence entre les projets BI et les projets TI ?, l’intelligence d’affaires est beaucoup plus orientée sur les affaires que sur la technologie. Les environnements d’intelligence d’affaires sont motivés et justifiés par les occasions d’affaires et non pas par des besoins d’opérationnalisation ou d’automatisation. Dans ce contexte, il est surprenant de voir que certains analystes veulent encore aujourd’hui utiliser les mêmes méthodologies ou techniques de la même façon. Les spécialistes BI s’accordent pour dire qu’il est bien plus difficile de recueillir les besoins en intelligence d’affaires qu’en TI parce que la nature du travail d’un décideur est plus intuitive et difficile à cerner. Les besoins sont souvent peu précis, confus, non-connus ou volatiles. Cela force les analystes d’affaires BI à concentrer leur attention sur l’identification de l’information nécessaire au gestionnaire, et sur les meilleures façons de leur présenter celle-ci. Pour y arriver, ils ont recours à des méthodologies et des techniques bien adaptées à ces besoins changeants qui évoluent souvent très rapidement. C’est sur cette prémisse que nous avons réalisé une étude de l’efficacité des techniques de définition des besoins en contexte d’intelligence d’affaires. Ainsi, la définition des besoins se fait à l’intérieur d’un processus évolutif et itératif, qui s’appuie sur des techniques mieux adaptées à ce contexte. La découverte, l’analyse et la validation des besoins sont les trois étapes d’un processus itératif ou chaque itération sert à définir les besoins ou faire ressortir de nouveaux besoins, tout en tenant compte des niveaux organisationnels impliqués. En effet, les besoins en intelligence d’affaires se définissent à trois niveaux : stratégiques, organisationnels et applicatifs. Ainsi, au niveau stratégique, les analystes définissent la vision des hauts dirigeants et identifient les objectifs stratégiques de l’entreprise. Le niveau organisationnel permet aux différents gestionnaires d’uniformiser leur compréhension de la nature des données et d’harmoniser les besoins transversaux aux unités d’affaires. Finalement, le niveau applicatif est celui qui se rapproche le plus des besoins particuliers à chaque unité d’affaires. C’est à ce niveau que gestionnaires et experts d’affaires procéderont à la validation de la disponibilité et de la qualité des données afin de confirmer la faisabilité du projet. Il est toujours utile de rappeler que la qualité et la compréhension des données sont primordiales à la qualité de la solution. Chaque itération du processus de définition des besoins devra être rapide. Attendre trop longtemps avant de revenir vers l’utilisateur risque de briser le rythme, sans compter que le besoin risque d’avoir 4 changé. Chaque itération pourra nécessiter également un ensemble de techniques différentes. Chose certaine, l’utilisation d’un support visuel est primordiale en intelligence d’affaires. C'est pourquoi la technique du prototypage sera grandement utilisée et efficace lors de la validation des besoins au niveau applicatif. Aux niveaux stratégique et organisationnel des maquettes ou des exemples de tableaux de bord seront très utiles pour la compréhension et la stimulation des idées. Certains diront qu’une technique est bonne autant en intelligence d’affaires qu’en TI. Certes, mais ce n’est pas toujours le cas! De plus, son utilité et son efficacité différeront grandement selon le contexte. Comme les dirigeants ont besoin d’information pour identifier les problèmes et identifier des opportunités, les méthodes et techniques de définition des besoins doivent être orientées vers les données (information) plutôt que sur les processus d’affaires. Certaines techniques sont nettement mieux adaptées à ceci que d’autres. Alors que l’utilité et l’efficacité des techniques de cartographie de processus, des scénarios et cas d’utilisation et d’observation ne sont plus à vanter en contexte transactionnel, elles s'avèrent souvent inefficaces et peu utiles en intelligence d’affaires. Les techniques vraiment efficaces en BI sont celles orientées sur la modélisation de données, l’identification des indicateurs de performance (KPI), les approches orientées vers les buts (goal modeling), la définition d’une grille stratégique (strategic mapping) et le prototypage. Quant à l’observation, c’est une technique plutôt complexe à utiliser en intelligence d’affaires. Ne vous méprenez pas, observer un gestionnaire est plus facile à dire qu’à faire et n’est pas nécessairement efficace puisque c’est souvent bien trop long. D’un autre côté, les techniques de groupes telles que le remue-méninge (brainstorming), les ateliers (requirements workshops), et la conception d’application conjointe (JAD) ,où l’échange d’idées et la créativité sont préconisés, s’avèrent très efficaces pour l’analyse des besoins en intelligence d’affaires. Encore une fois, les professionnels TI et les analystes d’affaires qui évoluent en BI se doivent de revoir leurs méthodes pour les adapter au contexte d’intelligence d’affaires. Tout comme nous, vous avez manifesté un intérêt marqué pour la définition des besoins en BI lors de notre sondage sur la formation. Ceci nous a permis au Salon BI 2011 de vous offrir une journée complète de formation sur le sujet. Sylvie Fréchette, M.Sc., Conseillère en intelligence d’affaires, Services conseils SF, Membre du comité organisateur du Salon BI 2011 Manon G. Guillemette, Ph.D., professeure agrégée à l’Université de Sherbrooke et directrice du Pôle de recherche en intelligence stratégique et multidimensionnelle d'entreprise (PRISME). Rejoignez sur LinkedIn le groupe animé par Manon G. Guillemette : Stratégie de l'Intelligence d'Affaires Manon G. Guillemette, Université de Sherbrooke BAROMETRE 2012 DE L’ACCUEIL : FUKING CRISIS ! Sensduclient.fr, 08 Février 2012 Si j'ai choisi d'illustrer mon billet avec une photo personnelle de ce très subtil tee-shirt, dont seuls nos amis américains détiennent le savoir-faire inégalé, c'est pour dire à quel point ce vêtement mériterait d'être porté par certains chefs d'entreprise en plus de leur canne blanche et de leurs boules Quies. Pourtant, la relation client n'en finit pas de faire parler d'elle, presque chaque semaine. Dans sa dernière édition, "l'étude palmarès qualité management de la relation client 2012" (c'est son nom) signale en conclusion, à la 137ème page (pour vous prouver que j'ai tout lu) : 5 "A la vue des résultats obtenus, la relation client n'est pas au centre des préoccupations des grands groupes dans ce contexte de crise. En effet, les notes sont plutôt moyennes, la note de l'accueil, tous pays confondus (Allemagne, Angleterre, France), étant de 10,7 sur 20." Cette étude, dont je me suis fait l'écho depuis sa création en 2009, a considérablement évolué. J'avais fait part de mes réserves à l'époque, et donné la parole à son créateur Fabrice Lanoë. L'étude modifie ses champs d'investigation et se concentre cette année sur l'accueil du standard et sur l'accueil du service consommateurs, par téléphone, par courrier et sur Internet. Elle s'élargit pour étudier deux autres pays, l'Allemagne et l'Angleterre (lire les résultats complets en suivant ce lien). Le classement général des 3 pays donne dans le trio de tête : 1. Peugeot 2. Danone 3. BMW Trois marques qu'on trouve rarement sur les podiums de la relation client, mis à part Peugeot qui a été récompensé 2 années sur 4 depuis 2008 (lire mon billet sur les 54 entreprises au top de la relation client). Pour ce qui est spécifiquement du service clients/consommateurs, Peugeot est en tête, suivi de Colgate/Palmolive et Danone. En ce qui concerne la France, le podium général est occupé par : 1. Ritz Carlton avec une note de 17,7 2. Decathlon (vainqueur du Qualiweb 2010 dans sa catégorie) avec 17 sur 20 3. Generali et sa note de 16,9 Dans le domaine du service clients/consommateurs, les trois premiers sont : 1. HSBC France (3ème l'année dernière) 2. Clarins 3. Decathlon (qui fait une spectaculaire remontée de la 118ème place) J'ai noté pour cette année : - L'année 2012 est la plus faible moyenne de ces quatre dernières années avec 11,26 sur 20, ce qui me fait baptiser ce billet par un grossier "fucking crisis !". - Près d'un quart des entreprises, tous pays confondus, n'a pas répondu au courrier qui leur était adressé. - En France la meilleure note est à 19,21 et la plus mauvaise à 4,98 : un sacré écart type ! - La note misérable du service clients/consommateurs est de 8,74 sur 20 (en baisse d'un point vs 2011) - Pour l'accueil du service clients/consommateurs, les 3 secteurs en pointe avec une note supérieure à 12 sont la grande consommation, l'agroalimentaire et le secteur des cosmétiques. Je maintiens mes réserves à propos de la méthodologie (les 316 800 tests internet mesurant "l'accueil du site" sont des tests de disponibilité effectués toutes les 2 heures), et de ce fait concernant le nom de l'étude qui me semble inadéquat (surtout en comparaison avec l'étude de TNS Sofres BearingPoint et son Podium de la relation client). 6 Je note que le journal Les Echos, qui bénéficie chaque année de l'exclusivité, a changé son titre d'article pour être plus proche de la réalité : "Comment pousser les entreprises à mieux accueillir les clients". Muriel Jasor la journaliste y fait même référence à deux de mes livres préférés de ces 12 derniers mois : "les employés d'abord, les clients ensuite" et "servir ou disparaître". La grande qualité de cette étude est d'une part de faire parler d'accueil et aussi de relation client, ce dont je ne peux que me réjouir, et d'autre part de tout publier, les meilleurs résultats comme les moins bons. Oui, bien sûr, c'est douloureux de voir le nom de son entreprise au bas du classement. Surtout quand on s'appelle Renault, Air France, Corsairfly ou DELL, et qu'on côtoie dans les dix derniers Blackberry et NOKIA qui ne s'illustrent pas actuellement par leurs bons résultats économiques. Autre intérêt anecdotique mais croustillant, que vous trouverez à la fin de l'étude : ce sont les verbatims recueillis lors de l'étude en deux catégories "les tops" et "les flops". Reconnaissons aussi à la société qui a réalisé l'étude, HCG, le mérite de publier quelques pages de conseils utiles et gratuits sur l'accueil. Retrouvez mes billets passés à propos de cette étude : - Etude 2009 - Etude 2010 - Etude 2011 Billet écrit par Thierry Spencer LES MEDIAS SOCIAUX ENRICHISSENT LE RELATIONNEL CLIENT Relationclientmag.fr, 07 Février 2012 Participer avec parcimonie et pertinence sur les médias sociaux : telle est la recommandation majeure d'e-acticall. Le pôle digital du groupe Acticall a réalisé une seconde étude conversationnelle des eacheteurs sur les réseaux sociaux. Sur les médias sociaux, 90 % des conversations autour des marques proviennent directement des internautes (many to many). Pour les entreprises, pure players du Web ou non, écouter et intervenir (one to one to many) en fonction de ce qu’il s’y passe, génère de la valeur : acquisition, fidélisation, recommandation, etc. 7 En revanche, il convient de participer à la conversation au bon moment, sur le bon canal et auprès du bon interlocuteur. C’est ce que souligne la seconde étude conversationnelle des e-acheteurs sur les médias sociaux, réalisée par e-acticall, pôle digital du groupe Acticall, grâce à l'outil de Digimind, éditeur de logiciels e-réputation, du 1er décembre 2011 au 15 janvier 2012. À travers 1 660 conversations analysées sur Twitter, Facebook, les forums consommateurs, experts et propriétaires des marques, l’étude s’est concentrée sur les 50 principaux e-marchands en France : Cdiscount, Rue du Commerce, Amazon, la Fnac, La Redoute, Kiabi, Auchan, Voyage Privé, Leroy Merlin, etc. Parmi les différents sujets abordés exclusivement par les e-acheteurs et non par les marques : - 35 % concernent la prescription des offres et les avis de consommateurs ; - 28 % la communication et l’animation de la marque ; - 13 % le service client ; - 12 % les conseils et demandes d’information ; - 10 % la vie de la communauté ; - 2 % le crowdsourcing (propositions et idées provenant des consommateurs). En fonction de la nature du message, les médias sociaux jouent un rôle différent. Avec ses 140 caractères imposés, Twitter est un média ―coup de gueule‖ et coupe-file. Il permet, entre autres, d’obtenir une réponse plus rapidement et d’entrer plus facilement en contact avec la marque. Le réseau social est aussi un média de prescription. Toutefois, attention aux faux tweets ! Selon e-Acticall, 50 % des tweets prescripteurs se révèlent mensongers. Sur Facebook, les e-acheteurs participent à une communauté : ils échangent entre eux sur les nouveautés, sur leurs achats et sur les sujets en lien avec la marque. Quant aux forums, ils favorisent le partage d’expérience et l’échange de conseils sur la crédibilité d’une marque, de ses produits, de ses services, etc. L’étude a également défini les six profils de contributeurs : - le chasseur d’informations : il cherche à réaliser le bon achat, en comparant les différentes offres ; - l’expert : il donne des conseils et des bons plans ; - la time killeuse (majoritairement des femmes) : elle passe beaucoup de temps sur Internet et se montre totalement disposée à fournir du contenu ; - le chasseur de bons plans : comme son nom l’indique, il traque les bonnes affaires ; - l’opportuniste : il utilise les médias sociaux pour profiter de leur forte audience à des fins personnelles (achat ou vente de produits, recherche pour une location, etc.) ; - le fan de la marque : il est ambassadeur de l’entreprise et n’hésite pas à le dire. 8 Pour une marque, s’appuyer sur ses fans se révèle bénéfique : ils sont ses meilleurs community managers. Elle n’a pas besoin d’intervenir dans la conversation et profite d’un discours beaucoup plus valorisant qu’un message corporate. En plus d’être ambassadeurs et prescripteurs, les fans apportent du conseil. La marque doit donc les valoriser pour qu’ils continuent de participer à la communauté. Face à des questions et des demandes de conseils, l’entreprise ne doit intervenir qu’en tant qu’experte pour apporter une information pertinente qu’elle seule détient. De plus, elle doit s’assurer que la conversation ―one to one to many‖ fournit une véritable valeur ajoutée à la communauté. Nul besoin, pour cette dernière, par exemple, de savoir qu’un client rencontre un litige avec la marque. Sans pouvoir réellement en mesurer le ROI, e-Acticall souligne toutefois que l’intervention opportune de la marque sur les réseaux sociaux permet d’acquérir et de fidéliser. Proposer un séjour à un tarif attractif, au moment où un internaute consulte sa communauté pour trouver un bon plan sur cette même destination ; accueillir favorablement les critiques des clients sur l’ergonomie de son site et la faire évoluer ; demander directement l’avis des fans avant de sortir un produit, etc. Ces exemples d’interventions, provenant de l’étude conversationnelle, se sont révélés intéressants pour les marques. Reste que chaque entreprise doit adapter sa stratégie en fonction du profil et des attentes de ses clients et ne doit, en aucun cas, dupliquer ce que font ses voisins, au risque de passer à côté de son eréputation. Méthodologie : L'étude a été réalisée avec la technologie Digimind sur un échantillon de 1 660 conversations UGC (User Generated Contents) postées sur les espaces communautaires (Facebook, Twitter et les forums), entre le 1er décembre 2011 et le 15 janvier 2012. Toutes ces publications, concernant une cinquante d’emarchands en France, ont été analysées autour de différentes catégories : idées pour la marque, service client, promotion, communication... DEMAIN, LES PROFESSIONNNELS DE LA GRANDE DISTRIBUTION UTILISERONT LEURS APPLICATIONS DE BI MOBILE POUR INTERAGIR AVEC LES SYSTEMS TRANSACTIONNELS Décidéo.fr , Les mutations en cours dans le secteur de la grande distribution, comme la montée en puissance du ecommerce ou la mondialisation des approvisionnements, créent un besoin très fort de prise de décision en temps réel, donc d’accès permanent aux données. Les distributeurs veulent en effet disposer instantanément d’une vue globale et d’indicateurs sur leur activité. La nouvelle génération de solutions de BI mobile répond à ce besoin. Bernhard Webler, VP Retail solutions de MicroStrategy Les terminaux mobiles ont accompagné cette tendance. Les BlackBerry par exemple ont très tôt offert la puissance de traitement nécessaire aux applications analytiques utilisées pour traiter rapidement de nombreux indicateurs de performance. Plus récemment, les clients ont été attirés par 9 l’aspect visuel des iPhone et iPad. La technologie multitouch, la lecture de codes-barres, la visualisation géographique des données via Google Maps et même le démarrage instantané des terminaux représentent un attrait immense pour les utilisateurs métier, de plus en plus habitués à « consommer » les données à une vitesse et un niveau d’efficacité inégalés. Dans ce contexte, il a fallu repenser la BI pour qu’elle fournisse rapidement toutes les données disponibles en respectant les nouveaux modes d’affichage. Fini l’analyse de grilles complexes et de listes interminables. Les solutions décisionnelles assurent aujourd’hui une visibilité à 360° sur l’activité d’une entreprise, livrant instantanément sur les dernières générations de smartphones et tablettes numériques, des données détaillées pour prendre des décisions argumentées et pertinentes. L’engouement est fort pour ces technologies BI qui permettent de réaliser des analyses sur des petits terminaux très puissants. C’est ce qui a valu à la chaîne britannique de supermarchés Tesco de remporter le prix RETA 2011 pour son tableau de bord MicroStrategy pour iPad. Au quotidien, les professionnels de la distribution analysent efficacement la disponibilité des produits en magasin. Ils peuvent facilement lancer des analyses sur leur iPhone ou iPad pour connaître les produits qui manquent en rayon : en scannant les codes-barres à l’avant du rayon, ils obtiennent instantanément des rapports qui fournissent des explications sur les raisons de ces pénuries. Les informations sont présentées dans des tableaux de bord conviviaux. Ainsi, en un coup d’œil, un responsable de magasin voit : Les produits disponibles en réserve Les produits en rupture de stock Le moment où les produits ont commencé à manquer et le montant des ventes perdues Les raisons expliquant la rupture de stock (par exemple, demande massive non prévue) Les produits disponibles dans le centre de distribution La date de la prochaine livraison et les quantités prévues. De nouvelles fonctionnalités sont en train d’émerger, préfigurant les usages qui ne devraient pas tarder à se généraliser. C’est notamment le cas des fonctions de réponse (« write back ») intégrées aux versions mobiles des applications BI. Déjà présentes dans les solutions de reporting Web, elles permettent de commenter les KPI consultés et expliquer certains chiffres directement depuis les smartphones et tablettes, les commentaires étant enregistrés dans la base de données. Le principal avantage de cette BI mobile avec fonction de Write Back tient à la possibilité de consulter les données et d’agir dessus directement en magasin – plus besoin de revenir à son bureau pour le faire. Certains responsables de magasins ou de centrales d’approvisionnements les utilisent pour mesurer leurs performances quotidiennes, saisir des commentaires, faire des recommandations pour chaque indicateur suivi, et/ou surveiller leur alignement avec les objectifs stratégiques et les KPI produits par le système Balanced Scorecard. Ils identifient et traitent les chiffres trop élevés ou insuffisants en temps réel. Les responsables de région disposent de leur côté de chiffres actualisés et très détaillés sur les performances, ce qui facilitent l’organisation des visites quotidiennes dans les magasins. Ils reçoivent des mises à jour constantes qui les aident dans leurs discussions avec les responsables de magasin. Quand les conversations portent sur des éléments concrets, les résultats ne peuvent être que positifs. La BI avec fonction Write Back raccourcit donc le processus décisionnel et le temps d’exécution. Elle ouvre également la voie à de nouvelles fonctionnalités qui font gagner du temps, comme les services transactionnels pour terminaux mobiles et le reporting Web. L’étape suivante, sur laquelle MicroStrategy a déjà avancé, consiste à écrire dans les systèmes transactionnels et plus seulement dans les bases de données. Avec ce type d’environnement, les utilisateurs analyseront dans un même rapport toutes les données nécessaires pour prendre les décisions 10 essentielles, puis exécuteront une action qui sera immédiatement transmise au système transactionnel (par exemple, demander la commande en urgence d’une certaine quantité de produits). Avec la BI mobile et les fonctions de write back étendues aux bases de données transactionnelles, les solutions décisionnelles s’apprêtent à faire gagner encore plus de temps aux distributeurs au quotidien grâce à une approche en une seule étape pour analyser des données à la volée. Les gains sont colossaux : cette approche peut faire gagner jusqu’à deux heures pour les activités de reporting. Il est facile d’imaginer le gain de temps multiplié par des centaines d’utilisateurs par an… Sans compter que la BI mobile avec services transactionnels et write back donne aux utilisateurs métier une vue d’ensemble détaillée des opérations, basée sur des analyses complètes et sophistiquées, qui évite la consultation de plusieurs rapports, l’extraction des données et leur manipulation avant de devoir lancer manuellement l’exécution des instructions. Les services transactionnels représentent une avancée capitale qui aura indubitablement un impact important sur les résultats des distributeurs. LEROY MERLIN ITALIE CHOISIT SAS POUR OTIMISER SES CAMPAGNES MARKETING Relationclientmag.fr, 09 Févirer 2012 La filiale italienne de l'enseigne de bricolage veut mieux connaître ses clients pour cibler plus efficacement ses opérations de communication multicanale. Pour parvenir à ses fins, elle a choisi d'utiliser les solutions de l'éditeur américain indépendant SAS. « Big Data : le plus grand risque est de ne rien faire » Concentré d'idées vues au Big Show de la NRF (épisode 1) Pour une protection sociale des dirigeants plus efficace Leroy Merlin : à l'écoute du client Leroy Merlin joue à Mr Bricoleur En Italie, l'enseigne de bricolage fait appel aux solutions de la société SAS pour optimiser la gestion de ses campagnes marketing et mieux cerner les attentes de ses clients. La solution SAS® Customer Intelligence, et son module SAS® Marketing Automation – dédié à la gestion des campagnes – ont pour vocation d’accélérer la conception de campagnes mieux ciblées, de maximiser les taux de retour, de focaliser les initiatives sur les clients à forte valeur ajoutée, d’améliorer en continu la pertinence des campagnes et de coordonner les initiatives multicanales. Le patron de Leroy Merlin Italie (groupe Adeo), Fabio Salvotti, explique : « Les outils de SAS nous permettent d’acquérir une meilleure connaissance de notre clientèle, mais aussi de devenir plus autonomes pour identifier nos clients privilégiés et pour exécuter et superviser nos opérations commerciales et marketing. Plus précisément, SAS nous aide à augmenter les niveaux d’adhésion à nos campagnes, à être plus actifs dans notre stratégie de fidélisation clients, et à en séduire de nouveaux. » C'est le cabinet de consulting spécialisé dans la grande distribution Value Lab qui assure l’installation des logiciels SAS dans l’environnement de Leroy Merlin Italie. 11 Pour mémoire, Leroy Merlin est adossé au groupe Adeo, leader français sur le marché international du bricolage. Ses sociétés ont réalisé un chiffre d’affaires de plus de 12,8 milliards d’euros en 2010, avec une croissance annuelle de 15 %. Les 70 000 salariés du groupe Adeo gèrent 144 points de vente au Brésil, en Chine, à Chypre, en France, en Grèce, en Roumanie, en Pologne, au Portugal, en Russie, en Espagne, en Turquie et en Ukraine. SAS, pour sa part, est le plus important éditeur indépendant du marché du décisionnel, avec un chiffre d’affaires mondial de 2,725 milliards de dollars en 2011. Ses clients totalisent plus de 55 000 sites dans le monde. La filiale française, créée en 1983, emploie 290 collaborateurs et a déployé les solutions SAS sur près de 2 600 sites INTEGRATING ANAEROBIC DIGESTION INTO OUR CULTURE PART 2: STATS, REALITY AND THE FUTURE Renewable Energy World, 31 janvier 2012 North America is at an inflection point in managing organic materials. Just as paper, metal and plastics were the darlings of the recycling industry a couple decades ago; our society is defining a new relationship with organic materials: one that harnesses the full carbon, energy and nutrient potential of organics. In order to help shape that new relationship, industry leaders are cultivating North America's awareness and understanding of anaerobic digestion's features, benefits and potential role in society. This two-part article explores the ways the waste, energy and agricultural industries are integrating this technology into our culture. In Part One I talked about the people and organizations who are changing the way North Americans think about organics. Here in Part Two, I explore the facts that back up North America's impending adoption of anaerobic digestion, how the transition will happen and what the future might look like. SUPPORTING ANAEROBIC DIGESTION WITH HARD-HITTING FACTS Unlike some sexy stories that are filled with hot air, anaerobic digestion — as an efficient technology and tool for economic growth — is backed up by hard-hitting facts. As a technology, anaerobic digestion efficiently unlocks the energies of organics. It is a biological process that happens naturally. We humans have merely figured out ways to make the bacteria extra fat and happy — keep them warm and well fed, floating in a buffered sea of suspended solids — and they will, out of their own volition, reproduce and make biogas. According to a study by Roger Samson and colleagues, the net yield of energy in biogas from corn silage was shown to out-produce ethanol from corn by nearly eight times. Building a digester is like having tenants that, so long as you feed them sugars and starches, pay you back in power and black gold. The anaerobic digestion industry can also be a tool for jobs, economic development, and security. The Federal Ministry for the Environment has statistics on Renewable Energy Sources that are simply stunning. Germany, which has the largest installed base of solar and the third largest installed base of wind gets more renewable energy from organic materials than wind and solar combined. In addition, the country received an estimated 4.9 billion Euro economic boost from the construction of renewable energy installations in Germany in 2010. Indeed, in 2010 it had approximately 6,000 biogas facilities generating 2,300 MW of electricity, providing power for approximately 4.3 million households (German Biogas Association). In short, Germany serves as a model of a bioenergy economy that produces energy, creates skilled jobs, improves energy independence and stimulates economic growth (BMU). 12 North America, while a couple decades behind on this path, could see a similar renaissance in its renewable energy cards with its larger sources of food waste, more cows, more land and more population. The U.S. has already projected the potential of biogas with its Billion Ton Biomass study, which as summarized by Jim Lane of Biofuels Digest, ―projected that the U.S. would have between 1.1 and 1.6 billion tons of available, sustainable biomass for industrial bioprocessing by 2030.‖ This industry is poised to grow and power us forward into a new bioenergy economy. BUILDING THE BRIDGE BETWEEN CONCEPT AND REALITY Marketing aside, building digestion projects comes with a unique set of challenges. Harvest and its development of digesters, or rather its Energy Gardens, in Richmond, BC and London, ON serves as a window into creating successful projects. This section looks at a few factors — site control, permitting, financing, public policy, construction details, feedstock supply, and power off-take agreements — that must align to build projects that work. The Energy Garden in Richmond BC, a high solids anaerobic digester, will process approximately 30,000 tons of organic materials per year producing 2 MW of combined heat and power. The Energy Garden in London ON, a continuously stirred tank reactor anaerobic digester, will have the capacity to process 70,000 short tons per year producing 5.7 MW of heat and electricity. For site control, the Richmond digester is located on the footprint of a pre-existing composting operation, adding a symbiotic relationship to the site by harnessing the energy from the food wastes with higher caloric value. London was a blank slate built from the ground up. For permitting, the biggest barrier in general is that the biogas industry is rather new, so we have to explain the technology and features. For financing, there were benefits from incentives such as a $4 million grant from Natural Resources Canada and a $1.5 million loan and grant from BC Bioenergy Network. Perhaps the biggest hurdle in developing projects is North America’s renewable energy policy. Public policy does not support the science. Biogas is the most efficient conversion of biomass into energy, yet drop in biofuels industries like ethanol and algae biodiesel reign supreme. Ontario is an outlier: under its Green Energy Act, the Ministry of Energy has facilitated a streamlined process that guarantees specific rates, also known as a feed-in tariff, for energy generated from renewable sources. British Columbia has also aligned programs and policies to stimulate bioenergy projects. U.S. policy remains confused but is slowly changing. Unlike construction in Europe, anaerobic digestion construction is still a nascent market. Thus the supply chain and body of constructors is limited, making it is difficult to source competitive construction pricing. For feedstock supplies, grassroots support is vital. Just as other renewables are situational — solar power needs sun, wind power needs wind, tidal needs flowing water — anaerobic digestion requires community participation to separate organic wastes out of the traditional disposal option. Collecting your power feedstock from the public comes with its own measure of opportunities and challenges, which are perhaps fodder for another article. Finally, for power off-take agreements, the Richmond project will produce energy under BC Hydro’s Community Based Biomass Power Call. In London an agreement was reached with the Ontario Power Authority under the Renewable Energy Standard Offer Program. AN ORGANICS OPERATING SYSTEM FOR THE FUTURE 13 Anaerobic digestion is telling a good story, but we as a whole still have room to grow. We will continue to tell the story of a new path for organics through provocative visitors’ centers at its Energy Gardens, open houses, conversations with thought leaders across the sectors, and stimulation of the senses in its sales and marketing. Community support is a part of our measurement of success. It’s about people, and people caring about our natural resources. It’s about materials, and putting them to their highest and best use. It’s about energy, and how we create it, reduce our consumption, and increase our independence. It’s about nutrients, and building soil health that directly translates to community health. It’s about interlocking connections, and the infinite synergies between waste, energy and agriculture. Food security. Clean rivers. Fresh air. Reduced greenhouse gas emissions. Reduced chemical fertilizer use. Increased recycling. Soil fertility. Reduced erosion. Local, firm, renewable, clean energy. The overlaps and interlocking solutions are fascinating, and we’ve only just begun. This new approach, an ―Organics Operating System,‖ allows us to unlock the powerful potential in our hands and at our feet. It’s a new relationship with organic materials as anaerobic digestion gets woven into our culture. By Meredith Sorensen, Harvest Power SÉNÉGAL: LAMPES À BASSE CONSOMMATION - DES BOMBES À MOINDRE COÛT Sud Quotidien, 01er février 2012 «Les lampes à basse, c'est bien pour la réduction de la consommation en d'énergie et des factures des ménages». Cependant le «problème est qu'elles contiennent du mercure, produit dangereux. C'est pourquoi il faut éviter qu'elles se cassent». Le professeur Adams Tidjani dixit. Il intervenait au symposium sur le thème «Comment placer l'environnement au cœur du débat politique ?» organisé par la Fondation Konrad Adenauer (Fka) et l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) hier à Dakar. Selon le professeur, «si ces lampes à basse consommation se cassent le mercure se dégage, ce qui peut entraîner la mort des enfants». 14 Ce qui fait que la première mesure à prendre dans une telle situation «c'est d'ouvrir immédiatement toutes les fenêtres et portes, mais cela ne suffit pas» a-t-il reconnu. Adams Tidjani a déploré le manque de communication et de coordination entre les ministères. «On a comme l'impression que les ministères ne se parlent pas avant de prendre des décisions ou d'engager des projets. Un décret interdit l'introduction de mercures dans le pays et, au même moment, un autre autorise tout le monde à utiliser les lampes à basse consommation dans les ménages». Or «ces lampes contiennent du mercure. Ce qui est paradoxale». Le danger ne s'arrête pas là. Il y a aussi l'utilisation abusive des pesticides avec des légumes dont la teneur en produits toxiques qui dépassent largement les normes. D'ailleurs, rien que les catastrophes ont touchées 262 millions de personnes. 50 autres millions sont des réfugiés de l'environnement, 2 millions de d'individus meurent prématurément de maladies liés à l'environnement (maladies pulmonaires). D'où la nécessité de mettre l'environnement au cœur des politiques. Ibrahima DIALLO GLOBAL CONCENTRATED PHOTOVOLTAIC MARKET GROWTH AND INVESTMENTS Renewable Energy World, 01er février 2012 Concentrated photovoltaics (CPV) is an upcoming renewable market that promises to provide costeffective power generation at high levels of efficiency. The performance of a CPV system is dependent on the direct normal irradiance (DNI). Because of this major performance parameter, the number of regions ideal for CPV system installations is limited. According to Prof. Humayun Mughal, the potential market destinations based on DNI for the CPV technology are Southwest US, Mexico, Chile, Southern Peru, Southwest Bolivia, Northwest Argentina, and Mediterranean countries, Australia, North Africa, Middle East, Western India and Western China. Cumulative installations The cumulative installed capacity for CPV systems was around 23 MW in 2010. As the technology is still developing, most of the CPV projects are in the pilot or prototype stage. Guascor Foton’s Navarre power plant and Murcia power plant are the largest CPV plants with installed capacities of 7.8 MW and 2 MW, respectively. Because of the partial installation of the Navarre CPV power plant, the annual installed capacity in 2008 was 8 MW. In 2009, annual additions were reduced to 2 MW as investments were reduced during the economic downturn. However, with the economic recovery, investments gradually increased, which resulted in an annual addition of 7 MW in 2010. In the U.S., the major companies that have emerged are SolFocus, Amonix, EMCORE, and Skyline Solar. European companies such as Concentrix, Abengoa Solar and ArimaEco have also started progressing in the CPV market. In 2010, the cumulative installed capacity increased at a year-on-year (Y-o-Y) growth rate of 44 percent. HCPV installations The percentage of high concentration PV (HCPV) cumulative installed capacity in 2010 was 94 percent, with around 21.8 MW of installations. However, the low concentration PV (LCPV) and medium concentration PV (MCPV) accounted for 6 percent of the total share with around 1.3 MW of cumulative installed capacity. As HCPV system is a much more developed technology than LCPV and is being 15 installed on a larger scale, HCPV market players dominate the market. According to a research report issued by the CPV Consortium the cumulative installed base for HCPV in 2009 was around 14 MW. Spain dominates the global CPV market In 2010, Spain dominated the global CPV market. With around 16 MW of cumulative installed capacity, the country accounts for 70 percent of the global CPV installed base. Most parts of the country experience high DNI, which attracts the CPV installers to make investments in Spain. The US follows Spain with a cumulative installed capacity of around 4.5 MW; thereby accounting for 20 percent of the global CPV installed capacity. Greece and Australia have also attracted the CPV system installers because of the high DNI Concentrated photovoltaic, global, installed capacity, MW, 2006concentration. These countries account 2010. SOURCE: GlobalData, primary research for approximately 5 percent and 3 percent of the global CPV cumulative installed capacity, respectively. High growth rate in the future The CPV market is expected to experience drastic levels of growth in the next three years. Companies that are successful in operating CPV prototype systems in the pilot locations are progressing towards multi-megawatt CPV projects. With the increased understanding of CPV in terms of technology and investment, most of the players have plans for large-scale CPV projects. Furthermore, countries such as, Italy, China, Australia, India, and South Korea are emerging as markets in the CPV industry. Italy’s CPV feed-in-tariff (FIT) program and China’s low-cost production and high DNI in Western regions are attracting CPV investors to these countries. Solfocus has planned a 10-MW power plant in Xichnag, China. Guascor Foton and Ya-Fei Green Energy have jointly planned to develop a 60-MW CPV plant in Taiwan. Against this backdrop of high investment plans for large-scale plants and supportive government plans, the cumulative installed capacity of CPV is expected to reach around 3.7 GW by 2015 at a compounded annual growth rate (CAGR) of 176 percent. The market will be more developed by 2015 and so the CAGR is expected to reduce over the next five years. The target CPV markets globally are very specific to regions of high DNI and so land availability is expected be one of the market restraints during the period. Spain is expected to experience a downturn because of a lack of investment support from the government and the expiration of its solar PV FIT program in 2013. In 2015–2020, the CPV market is expected to grow at a CAGR of 28 percent reaching 12.5 GW of cumulative installed capacity by 2020. Global CPV market, investment analysis During 2006-2010, more than $11.6 billion in deals were completed in the global CPV market. As CPV is still an emerging technology, there were around 46 private equity and venture financing deals during the period. Major private equity deals included the acquisition of Sovello AG by Ventizz Capital Fund IV, L.P., Lazard Freres investment in Amonix, Haywood Dorland Energy Capital investment in SolFocus, and the acquisition of a 12.73 percent stake of Guascor by Diana Capital and Fond ICO. There were also around 40 venture financing deals in the global CPV market during 2006-2010. 16 Venture financing increased from $81 million in 2006 to $226.7 million in 2007 because of the two major venture financing deals of $101 million by HelioVolt Corporation and $63.6 million by SolFocus Europe. Furthermore, in 2008 the venture financing deal value increased to $333.1 million. The two major venture financing deals in 2008 were $130 million by eSolar and $57 million by Infinia. Venture financing in 2009 decreased to $116.2 million as a result of the impact of the economic downturn as companies looked towards less risky ventures. The major venture financing deal in 2009 was $77.6 million by SolFocus. However, with the gradual recovery of global economic conditions, the venture financing investments increased in 2010 thereby reaching $189.2 million. The major deal in 2010 was $129.4 million by Amonix. Against this backdrop, around $946.2 million worth of venture financing deals have been completed during 20062010. 1Concentrated solar PV market, GlobalData, primary research global, investment analysis. SOURCE: CPV is an emerging solar market with many investment opportunities across the value chain. With the planned large-scale CPV global installations, the market will create an increase in demand for CPV systems and their respective components, such as trackers, inverters, multijunction cells, Si-cells, and optics. The companies that manufacture these components are planning investments to increase their respective production capacities and thus diversify into upcoming CPV market regions such as Italy, China, Australia, and India. The governments of these countries have initiated investment support programs for the CPV marker players in the form of FIT schemes, loan guarantees, grants, and funding through their respective solar initiative programs. However, as the technology is still developing, and there have been many unsuccessful CPV installations thus far, technological viability and project viability are the major risks for emerging CPV companies. As a result of the restricted access to financing through financial institutions because of a lack of government support when compared to other solar PV technologies, interest rates for CPV project financing are high. The requirements of direct sunlight and high DNI for CPV systems are the major restraints for CPV players. Also, with standard PV prices approaching grid parity, the PV market increases the competitive pressure on the CPV players. Furthermore, the planned large-scale CPV installations are expected to significantly drive the market demand of CPV equipments such as, trackers, inverters, optics and multijunction cells, thereby making it a lucrative investment option for the PV investors across the globe. Acknowledgments The facts of this report are believed to be correct at the time of publication but cannot be guaranteed. Please note that the findings, conclusions and recommendations that GlobalData delivers will be based on information gathered in good faith from both primary and secondary sources, whose accuracy we are not always in a position to guarantee. As such GlobalData can accept no liability whatever for actions taken based on any information that may subsequently prove to be incorrect. By Gitika Chanchlani, GlobalData 17 CHINA SET TO VIGOROUSLY DEVELOP GREEN ECONOMY Renewable Energy World, 01er février 2012 BEIJING -- Due to growing urbanization and resulting environmental threats, China has invested nearly US$50 billion annually into its renewable energy sector since 2009. China's five-year investment in environmental protection is on track to reach 3.1 trillion yuan (US$454 billion). By 2015, its environmental protection industry is expected to top 2 trillion yuan (US$317 billion). China will introduce favorable tax and financial policies to support the development of its green economy, according to its 12th five-year plan, which started last year. A strong ―green‖ policy is essential if China is to maintain its rapid and sustainable growth. "China will build a good fund raising environment for companies to develop green technologies by establishing green technology investment and related equity funds," said Wang Yuqing, deputy director of the Committee of Population, Resources and Environment of the CPPCC National Committee. The transition to a global green economy may generate a large market exceeding US$1 trillion. During the 12th five-year plan period, the Chinese government will invest US$468 billion in green sectors compared to US$211 billion over the previous five-year period, with a focus on three sectors: waste recycling and re-utilization; clean technologies; and renewable energy. With this amount of public investment, China's environmental protection industry is expected to continue growing at an average of 15 to 20 percent per year, and its industrial output is expected to reach US$743 billion, up from US$166 billion in 2010. The multiplier effect of this emerging sector is estimated to be 8 to 10 times larger than other industry sectors. However, Chinese green companies, especially privately-held ones, are facing difficulties in gaining support from capital markets and depend mainly on funds and subsidies provided by the government. Industry experts are advising these companies to seek funding sources outside of the country, including sovereign investment and national funds. The Swiss government, for example, has established funds to support the development of the low carbon sector in China. During the recent 4th China International Forum on Green Development held in Guangxi province, industry experts gave speeches on a wide range of subjects, including energy conservation, emission reduction, corporate responsibility and green energy. The cities' commitments to reduce emissions play an important role in China’s green development. "According to official statistics, nearly three quarters of China's carbon dioxide emissions are released from its cities annually, and the top 100 cities make up 51.3 percent of the total emissions per year," said Niu Wenyuan, a counselor to the State Council. An industry analyst pointed out that China would face challenges in raising funds for the development of its green economy. According to the United Nations Environment Program, US$750 billion per year from 2010 to 2030 is required to support the transition to a global green economy — and the figure jumps to US$1.6 trillion per year from 2030 to 2050. From 2007 to 2008, non-OECD countries renewables investment jumped from 29 to 40 percent of the world’s total, with the lion’s share coming from just three countries: China, India and Brazil. By Liu Yuanyuan, Contributor 18 EUROPE'S 2011-2012 PV INSTALLS: TWO TALES OF GROWTH Renewable Energy World, 01er février 2012 New Hampshire, U.S.A. -- Two reports out in the past week examine Europe's solar PV market in 2011, indicating slowing growth in the flagship countries and promise in some smaller regions for 2012 and beyond. Note that the data that follows is preliminary; final 2011 numbers won't be known until later in the first quarter, including some likely revisions thanks to a stronger-than-expected fourth quarter in several key regions (more on that below). New grid-connected PV capacity worldwide in 2011 rose by 67 percent to nearly 28 gigawatts (GW), nearly 21GW of that in Europe (up 57 percent from 2010's 13.3GW), and 60 percent in Italy and Germany alone says the European Photovoltaic Industry Association (EPIA). Meanwhile, NPD Solarbuzz calculates Europe's solar photovoltaic (PV) market growth at 18 percent overall in 2011, with a 23 percent surge in 4Q11 that will quickly result in changes in incentive policies, particularly in Germany and Spain.(Update 2/1/2012: Asked about the difference in end demand and growth numbers, the EPIA and Solarbuzz confirmed that they're talking about different things -- Solarbuzz looks at "modules delivered to installation sites," EPIA looks at "grid-connected systems." Note that the timing between module/installation completion and grid connection can be months or even quarters.) Total installed PV capacity worldwide topped 67GW (vs. 39.7GW in 2010), with energy output of around 80 billion kWh enough to supply 20 million households, says the EPIA. In Europe, over 50GW of PV systems were installed at the end of 2011, producing some 60 billion kWh on an annual basis. The EPIA seems confident that Europe increased its cumulative capacity base by over 50 percent. Here's the EPIA's summary of new grid-connected PV in 2011, by region: Germany (7.5GW), helped by a late-year rush to keep current FiTs and a mild winter; Italy (quadrupling to 9GW of newly connected systems), thanks to a rush to take advantage of 2010's more friendly FiT; France (1.5GW), mainly for systems that were installed in 2010, thanks to the nation's lengthy grid connection process; The UK (700MW) surged thanks to a Jan. 2011 "fast-track review" benefitting for >50kW systems, and a rush to grid-connect systems ahead of a year-end FiT cut; Belgium (550MW), despite reduced support schemes; Spain (400MW), whose solar market spectacularly flared and ebbed in 2008-2009; Slovakia (350MW), where PV connections slammed to a halt after a July pullback on PV support; Greece (350MW), with particular strength in the residential segment (60MW). Missing from that list is the Czech Republic, which ramped to 2GW of installations over the past two years but put in less than 10MW in 2011 due to "strong opposition from major stakeholders," says the EPIA. Other regions with small but growing PV capacities include Austria (100MW) and Bulgaria (80MW). Looking specifically at 4Q11 results, German solar PV installations surged 63 percent in just the final three months of the year, while the UK and Belgium added 370MW, according to NPD Solarbuzz. Thank oft-cited mild weather and impending FiT reductions. German officials, for example, are debating a cap vs. monthly FiT step-downs instead of biennial adjustments. Italy and France's PV markets actually declined in 4Q11 due to installation deadlines and tariff reductions. 19 SOURCE: EUROPEAN PHOTOVOLTAIC INDUSTRY ASSOCIATION [EPIA] The late-year boom is causing nations to rethink their solar-friendly incentive policies in 2012, notes Solarbuzz. 1Q12 demand will increase 10 percent, with notable growth in Belgium, France, Spain, and Greece, and a potential "short-term boom" in the UK depending on how that country resolves its dispute over cancellation of solar incentives. With Europe's 2011 solar PV growth balancing on solar incentive pullbacks and a weak project financing environment, all offset by collapsing module prices, 2012 solar PV demand might well hinge on one question, notes Solarbuzz Europe VP Alan Turner: whether "wholesalers are confident enough to build inventories in the face of continued policy uncertainty." Solarbuzz anticipates Germany and Italy's combined market size will shrink by more than a third (-37 percent) in 2012, while countries with the strongest growth are expected to be Austria, Bulgaria, the Czech Republic, and Romania. New 4Q11 European market segmentation. Total installs were 7.04GW. (Source: markets are emerging in the East and NPD Solarbuzz) Southeast Europe; two 100MW PV plants were built in the Ukraine in 2011, and look for two 150MW plants in Serbia in 2012, plus a 1GW project slated for 2013-2015. Growth for all countries will be triggered by two factors: reduced incentive tariffs means less public funding needed to build out individual markets, and as solar PV approaches "grid parity" with retail electricity prices in some markets, investors will become less dependent on public funding. In France, for example, a 60MW project is in the works from a major developer based on a 30-year PPA with a local utility; similar prospects are being discussed in Greece at the government level, says Solarbuzz. In Spain, though, prospects are dimmer for comparable projects due to the nation's "very large electricity generating capacity overhang" and resulting moratorium on any new renewable electricity plants. By James Montgomery, News Editor, Photovoltaics World 20 CONGO-KINSHASA - SITE D'INGA : DES EXPERTS RÉFLÉCHISSENT SUR LES ASPECTS DU PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ Le Potentiel, 02 février 2012 Des experts de l'Union européenne (UE), de l'Union africaine et du ministère de l'Énergie réfléchissent, depuis hier mercredi 1er février à Kinshasa, sur le renforcement des capacités en partenariat publicprivé dans le contexte du développement du site d'Inga. Ils débattent de cette matière au cours d'un atelier organisé, du 1er au 3 février 2012, par le ministère de l'Énergie et la Commission de l'Union africaine (UA) du département pour les infrastructures et l'énergie. Lors de ces travaux, les participants vont, notamment étudier les différentes formes du partenariat public-privé, ses aspects juridiques, le contrat d'achat et le processus du développeur, c'est-à-dire celui qui va gagner le marché. Ils débattront également de traitement du dossier partenariat public-privé, des techniques de négociations du marché d'achat d'électricité. Dans son mot de circonstance, le ministre de l'Énergie, Tshiongo Tshibinkubula wa Ntumba Gilbert, a remonté à l'époque coloniale pour expliquer aux participants les origines du partenariat public-privé dans le secteur de l'énergie en République démocratique du Congo. Il a, à cet effet, déclaré qu'avant la création de la SNEL, il existait en RDC plusieurs sociétés publiques qui s'occupaient de la production, de la distribution et de la commercialisation de l'électricité sur toute l'étendue du territoire national. A ses yeux, toutes ces précisions valaient bien leur pesant d'or pour éclairer la lanterne de l'opinion publique qui, à force d'entendre parler aujourd'hui du partenariat public-privé, risque de croire que ce type de contrat n'existait pas autrefois. Bien que « le contexte ait changé », le partenariat public-privé existait déjà, a-t-il insisté. Toutefois, le ministre Tshiongo Gilbert a laissé entendre que son ultime souhait est celui de voir le partenariat public-privé accéder « aujourd'hui dans une autre dimension ». Raison avancée : les besoins en énergie ne cessent actuellement d'augmenter. Au regard de toutes ces évidences, il est normal que l'on parle aujourd'hui de plus en plus des projets de construction d'Inga II et d'Inga III, a indiqué le ministre de l'Énergie. Saisissant cette opportunité, il a invité les participants à « réfléchir sur ce que l'on doit faire, comment mobiliser les fonds » pour la réalisation de ces projets. Quoi de plus normal qu'il en appelle à la conscience des experts afin qu'ils trouvent des résultats devant permettre aux uns et aux autres à prendre de « grandes décisions ». Le directeur de l'énergie de la Commission de l'UA, Philippe Niyongabo a, pour sa part, rassuré que son institution restera aux côtés de la RDC pour le développement du secteur de l'énergie dans ce pays. Raison pour laquelle, la Commission de l'UA a lancé des initiatives pour la sécurité et le développement de ce secteur en Afrique. Parmi ces initiatives, il y a "Hydro 20-20", a-t-il souligné. Avant d'expliquer que cette initiative consiste à valoriser le potentiel énergétique en Afrique en produisant 10 mille Mégawatts. Selon le directeur de l'énergie de la Commission de l'UA, l'initiative doit passer par le développement du projet intégrateur comme celui d'Inga qui fait l'objet de cet atelier. Ludi CARDOSO 21 MADAGASCAR - ENERGIE : LES THAÏLANDAIS PROSPECTENT L'Agence Nationale de l'Électricité de la Thaïlande s'intéresse à Madagascar. Elle prospecte pour la seconde fois. Une éventuelle concurrente de la Jirama. L'Agence nationale de l'électricité de la Thaïlande (EGATI), manifeste son intention d'investir dans la Grande île. Actuellement dans nos murs, des représentants de cette société ont indiqué, hier au Carlton, qu'ils sont venus prospecter dans la Grande île pour la seconde fois. « Nous avons déjà signé un protocole d'accord avec le ministère en place en 2010. Nous sommes venus concrétiser notre projet, qui a été retardé par l'événement politique à Madagascar » indique Sengamny, coordinateur de projet auprès de l'Egati. Les études de faisabilité vont commencer cette année, pour durer un ou deux ans. D'après les explications de Sengamny, « c'est à travers ces études que nous pourrons déterminer si nous allons investir dans l'hydraulique ou autre part. Notre offre dépendra de la demande malgache, et pourrait varier d'une région à une autre ». Nestor Razafindrorika, ministre de l'Énergie, a pour sa part fait comprendre que l'investissement de l'EGATI se fera probablement dans le cadre de l'énergie renouvelable. Potentiel à revendre Il a indiqué que la politique à long terme de Madagascar est de réduire, voire éliminer la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles telles que le gas-oil et le fuel-oil, et de dé-juguler la hausse continue du prix des produits pétroliers, sans oublier l'apport face au changement climatique. « Le pays dispose d'un potentiel en hydroélectricité important d'environ 7800 MW, mais seul 3% sont exploités. Madagascar a également un réservoir immense de ressources en énergie solaire. Presque toutes ses régions ont plus de 2 800 heures d'ensoleillement annuel, avec un minimum de 4 à 5 kWh par jour et par mètre carré », faitil savoir. Face à cette forte potentialité, ce patron de l’Énergie annonce que le marché est encore ouvert à d'autres sociétés intéressées. Judicaelle SARALÉA SÉNÉGAL - SITUATION DE LA SENELEC : LE SUTELEC VEUT DES SOLUTIONS IDOINES D'URGENCE … Face à un avenir jugé « incertain » de la SENELEC, le Syndicat unique des travailleurs de l'électricité (Sutelec) a tiré la sonnette d'alarme pour amener les dirigeants à trouver des solutions idoines d'urgence. La situation économique et sociale de la Société nationale de l'électricité (SENELEC) inquiète le syndicat de l'entreprise. Selon la secrétaire générale du Syndicat unique des travailleurs de la SENELEC (Sutelec), Mme Haby Dieng Fall, l'avenir de l'entreprise est sombre si l'on ne prend pas des mesures d'urgences idoines pour la sauver. Cependant, elle salue la « mise en place du Fonds de soutien à l'énergie (Fse) pour financer les investissements et l'approvisionnement en combustible ». Il n'en demeure pas moins qu'aujourd'hui, « la gestion du secteur va nous conduire, à court terme, dans des problèmes encore plus aigus ». 22 Ces craintes sont dues au « non respect des engagements concernant le Fse dans la prise en charge des frais de capacité de la location des groupes Apr et le financement des investissements du Plan Takkal ». Pire, ajoute la syndicaliste, la récente création, en décembre 2011, de la Société sénégalaise de distribution et commerciale (dans laquelle le syndicat a été écarté, à en croire sa secrétaire générale), ne rassure pas, car les raisons évoquées pour justifier sa mise en place demeurent floues. Rien ne justifie cet « empressement », ne sont pas les accords conclus avec l'Agence française de développement (Afd), se demande le syndicat. Pour ce dernier, ce type de coopération a montré toutes ses limites avec l'expérience d'Elyo-Hydro Québec. Cela est d'autant plus inquiétant que c'est une « violation flagrante des dispositions conventionnelles qui risquent de compromettre, en dernier ressort, la survie du secteur, notamment en ce qui concerne le Plan Takkal pour le volet réhabilitation des centrales, la reconstruction du cœur de la production en dehors de la centrale 4 et de Boutoute, la centrale 3, etc.». Une telle attitude, dénoncent les syndicalistes, est d'autant plus critiquable qu'au « moment où l'on dépense des milliards dans la location (presque 35 milliards de francs Cfa en 2011), les solutions proposées par les travailleurs auraient permis de remettre rapidement les groupes en marche. Ce qui permettrait d'abandonner la location qui coûte plus de 400 millions de francs Cfa en combustibles par mois, rien que pour les groupes Apr, sans compter les frais de capacité qui coûtent 106,82 francs/kWh comparativement aux groupes de C6 et C7 » moins chers. ... et appelle à l'ouverture de négociations C'est un chapelet de doléances que le Sutelec compte faire connaître à la direction générale de la SENELEC. Mme Haby Dieng Fall, secrétaire générale du Sutelec, a dénoncé les recrutements jugés «partisans» de la part des dirigeants qui «auraient intégré leurs fils» en dehors de la voie par concours qui était jusqu'ici, la seule pour accéder à un emploi à la SENELEC. Les travailleurs entendent amener la direction à discuter autour des points contenus dans leur plateforme revendicative : « l'ouverture de négociation sérieuse portant sur une nouvelle grille de salaire, dénoncer la loi autorisant la création de la Société de réseau de distribution d'électricité, la question de l'emploi et des postes vacants, la réhabilitation des centrales à vapeur, l'application des travaux issus des commissions instituées ». Les travailleurs entendent aussi examiner les points concernant « l'extension et le renouvellement des véhicules, la prime d'électricité servie aux retraités, le règlement de la question des chefs de poste, la prime variable de production, l'endettement du personnel et l'indemnité de service en zone de guerre ». En prélude à ce point de presse, la Sutelec a déjà tenu des «assemblées générales sectorielles dans l'ensemble des établissements de la SENELEC ». Y.N. NDOYE 23 COTE D'IVOIRE - PROMOTION DU BASSIN SÉDIMENTAIRE : LA BANQUE MONDIALE FORME DES EXPERTS IVOIRIENS Notre Voie, 02 février 2012 Des actions vigoureuses doivent être entreprises pour que les ressources issues de l'exploitation des hydrocarbures profitent au pays et contribuent notamment à l'amélioration du niveau de vie des populations. Dans ce cadre, la promotion du bassin sédimentaire va jouer un rôle essentiel. C'est pourquoi, en accord avec la Banque mondiale qui assure le financement à travers le Don de gouvernance institutionnel (Dgdi) dans sa composante Pétrole, plusieurs mesures ont été identifiées qui seront mis en œuvre par les différentes structures concernées par l'administration et des entreprises nationales. Ces mesures viseront à améliorer et moderniser les outils et méthodes actuelles de gestion du secteur pétrolier. Il est de ce fait nécessaire de renforcer les capacités professionnelles et techniques des agents de l'administration en charge de gérer ce secteur. C'est l'objectif du séminaire de formation qui s'est ouvert le mardi 31 janvier dernier, à l'hôtel Belle côte. Selon le coordonnateur de la formation, Akoun Bertin, il s'agit notamment de fournir les informations nécessaires à l'ensemble des demandeurs de blocs pétroliers afin qu'ils disposent d'éléments majeurs pour leur offre. J-S L. SÉNÉGAL - MÉDINA BAYE : LA SENELEC RENFORCE SON DISPOSITIF DE COUVERTURE Agence de Presse Sénégalaise, 02 février 2012 Les responsables de la SENELEC vont mettre les moyens nécessaires à une bonne couverture en énergie électrique du Maouloud (Gamou 2012), a assuré Mamadou Gueye, délégué régional de la Zone Centre-Est de la société publique de l'électricité. M. Gueye s'adressait jeudi à Kaolack (centre) au Khalife général de Médina Baye, Serigne Cheikh Ahmet Tidiane Ibrahima Niasse. A l'instar d'autres foyers musulmans, cette communauté commémore samedi l'anniversaire de la naissance du prophète Mohamed (PSL). "La SENELEC va installer au poste de Médina Mosquée un groupe électrogène de 1.250 KVA qui servira de secours pour les sites stratégiques du Gamou et les alentours de la mosquée (maison du khalife et la place publique)", a indiqué le délégué régional de la société de l'électricité. En dehors de ce groupe en provenance de Dakar, les responsables de la SENELEC ont diligenté pendant un mois des travaux d'entretien et de maintenance des lignes en moyenne tension, des postes de transformation, du réseau en basse tension, de l'éclairage public standard et moderne de concert avec la Mairie, a souligné M. Gueye. 24 Des travaux d'extension de réseau basse tension sont en cours dans les quartiers de Médina Baye, Thioffack et Sam et quelque 105 agents prêts à intervenir en cas d'accidents dans les postes importants desservant les différentes cérémonies de Maouloud à Kaolack sont également mobilisés, a-t-il relevé. Les différents sites accueillant des cérémonies nuits de commémoration de la naissance du prophète Mouhamed (PSL) seront mis hors délestage, a dit M. Gueye qui a ajouté que l'interruption de la fourniture de courant pour défaut de paiement des clients est suspendue une semaine avant et autant de jours après l'évènement religieux. Nattes de prière, foulards pour hommes et dames, eau minérale, lampes à basse consommation et des enveloppes financières ont été offerts par la délégation de la SENELEC aux guides religieux de Léona Kanène (Pape Soulèye Kane), Léona Niassène (El hadji Ibrahima Niasse) et Médina Baye (Cheikh Ahmet Tidiane Ibrahima Niasse). La SENELEC va installer, durant le Gamou 2012 de Médina Baye, un stand d'informations et de sensibilisation sur les méfaits de la fraude sur l'électricité et des branchements clandestins, les bénéfices des lampes à basse consommation et de distribution d'eau minérale, de nattes de prière, de foulards et divers autres gadgets, a indiqué son directeur de la communication, Mamadou Diallo. Les chefs religieux de ces familles de la Tidjaniya ont tour à tour salué l'implication de la société de l'électricité dans les préparatifs de cette nuit de dévotion, de prière, etc., avant de prier pour une paix durable notamment en cette période électorale (présidentielle 2012). D'ailleurs, les fidèles talibés de Cheikh Al Islam, sous la conduite du Khalife général, Cheikh Ahmet Tidiane Ibrahima Niasse, ont récité récemment 379 fois le Saint Coran pour l'instauration définitive de la paix, a-t-on appris. TUNISIE - ENERGIE ET ENVIRONNEMENT DANS UNE SYNERGIE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE Lapresse.tn, 03 février 2012 La période de mise en œuvre s'étend de 2009 à 2016. Objectif : renforcer la compétitivité de l'économie tunisienne dans le domaine de la maitrise de l'énergie tout en assurant l'amélioration et la promotion d'une bonne gouvernance environnementale La mise à niveau environnementale peut être l'occasion propice pour relancer les activités de certaines entreprises économiques qui ont vu leur productivité chuter suite à la conjoncture difficile que vit le pays de façon générale. Le programme environnement-énergie mené en partenariat entre l'Union européenne et la Tunisie, financé par un don de 33 millions d'euros par l'Instrument européen de voisinage et de partenariat, constitue un appui pour les entreprises qui veulent se conformer aux standards internationaux en matière d'environnement sans supporter un investissement élevé. Comme l'a souligné l'ambassadeur de l'Union européenne en Tunisie, M. Adrainus Koetsenruijter, le financement de projets environnementaux est assuré par plusieurs instruments mis à la disposition de la Tunisie pour la soutenir en vue de faciliter la transition démocratique et porter des aides aux populations défavorisées. 25 Ce programme au centre d'une journée d'information sur la mise à niveau environnementale dans le cadre du projet environnement-énergie, organisé hier dans un hôtel à Gammarth par le Centre international des technologies de l'environnement, en collaboration avec l'Unité d'appui du programme Environnement-Énergie. Le programme en question consiste à fournir l'assistance technique et la formation aux entreprises et aux acteurs environnementaux pour faciliter la mise à niveau environnementale. Consommation excessive des ressources énergétiques Les premières interventions - sous forme d'actions de vulgarisation et de sensibilisation, d'assistance technique et de formation - sont destinées, dans un premier temps, au secteur de l'industrie en général et de l'industrie agroalimentaire en particulier ainsi qu'aux unités hôtelières. Le choix de ces secteurs est motivé par leur capacité importante en matière de création d'emplois, d'exportations et d'investissements. Mais ils ont également des nuisances environnementales avec, en prime, une consommation excessive des ressources énergétiques ainsi que de l'eau et des matières premières. M. Mounir Romdhani, responsable contrats, financement et monitoring à l'Unité d'appui au programme (UAP) a indiqué que le programme sera exécuté en deux modes de gestion, à savoir «la gestion centralisée directe pour la composante subvention et la gestion décentralisée publique directe pour la composante opérationnelle du programme ». La signature de la convention de financement le 30 décembre 2008 a été suivie par la signature d'autres documents (avenant 1 et 2). La période de mise en œuvre s'étend donc de 2009 à 2016 divisée en une phase d'exécution jusqu'en 2014 et une phase de clôture durant les années 2015 et 2016. L'orateur a rappelé l'objectif global du programme Énergie-Environnement qui consiste à soutenir la politique environnementale de la Tunisie et contribuer au développement et la consolidation d'une stratégie soutenable en matière d'environnement. Il s'agit aussi de renforcer la compétitivité de l'économie tunisienne dans le domaine de la maîtrise de l'énergie tout en assurant l'amélioration et la promotion d'une bonne gouvernance environnementale. En plus clair, le programme devrait permettre, notamment, une réduction de la pollution générée par les entreprises à travers l'augmentation des investissements dans des équipements de dépollution et une mise à niveau environnementale améliorée. Les dossiers à présenter au Fonds de dépollution serait également mieux élaborés. Un appui institutionnel et un renforcement des capacités des acteurs environnementaux sont inscrits au programme qui devrait, par ailleurs, renforcer les capacités techniques et organisationnelles des acteurs publics chargés de l'environnement avec un appui à la décentralisation. Les différentes catégories sociales seraient sensibilisées aux aspects écologiques en intégrant des acteurs gouvernementaux et ceux qui font partie de la société civile aux activités. Les entreprises industrielles et touristiques seraient tenues de diminuer les impacts négatifs sur l'environnement grâce à la maîtrise de l'énergie. Mme Sallouha Bouzgarrou, responsable de la programmation, de la planification et de la formation au Citet estime nécessaire «de respecter les obligations légales dans le domaine de l'environnement, d'augmenter la productivité et la capacité d'innovation, d'assurer un développement durable, de s'ouvrir davantage sur le marché national et international et d'améliorer l'image de marque». 26 Et de rappeler les composantes du programme qui va permettre, entre autres, d'accompagner les entreprises dans la mise à niveau environnementale. La sensibilisation des entreprises et la formation d'une expertise nationale dans le domaine environnemental permettraient la maitrise des outils de gestion environnementale. La vulgarisation et la sensibilisation vont concerner les experts publics et privés, les cadres d'entreprises, les dirigeants et les techniciens. Dans le même sens, Mme Naouel Mejri, responsable de la direction assistance aux entreprises au Citet, a parlé de l'accompagnement et du coaching - à publier dans un guide - qui devrait concerner la mise à niveau des stations de traitement des eaux résiduaires ainsi que d'un système de management environnemental ISO 14001, en plus de l'étude stratégique et l'institution d'un écolabel tunisien. Concrètement, des entreprises relevant des secteurs du textile, de la chimie et de l'agroalimentaire ont bénéficié de l'optimisation de fonctionnement de 15 stations de traitement ou de prétraitement existantes. Aussi, 100 entreprises ont-elles été accompagnées pour la mise en place d'un système de management environnemental. D'autres actions similaires ont été réalisées et le travail se poursuit pour réaliser le programme dans les délais impartis. Chokri GHARBI CONGO-KINSHASA - PARTENARIAT PUBLIC PRIVÉ : LES EXPERTS RÉFLÉCHISSENT AUTOUR DE L'INITIATIVE HYDRO 2020 ! La Prospérité, 02 février 2012 Kinshasa — Sous la férule du ministre congolais de l'Énergie, Gilbert Tshiongo Tshibinkubula wa Tumba, les Consultants de la Commission de l'Union Africaine, secteur de l'Énergie et les experts du Gouvernement ainsi que ceux de la Snel et la Regideso sont depuis hier mercredi 1er février 2012, en atelier sur le renforcement des capacités en partenariat Public Privé dans le contexte de développement du site d'Inga. Ouvert par le ministre de tutelle Gilbert Tshiongo au restaurant Fleur de Sel situé sur le Boulevard du 30 juin, l'atelier prendra trois (3) jours et s'est assigné entre autres objectifs, d'évaluer le traitement des dossiers dans le cadre du Partenariat Public Privé, en assurant la compréhension de la restructuration financière, au contrat d'achat d'électricité, aux aspects légaux et au développement des compétences nécessaires en matière des projets hydro Privés (en mode PPP) avec le Ministère de l'Énergie de la RDC. De même qu'avec d'autres ministères également impliqués dans la réalisation du projet Inga. Pour le ministre de l'Énergie, cet atelier a un impact significatif, doublé d'effets d'entraînement pour le gouvernement qui est en pleine évaluation de ses ressources énergétiques qu'il pourra proposer aux investisseurs dans le cadre de développement du partenariat Public Privé. Pour ce faire, le ministre Gilbert Tshiongo Tshibinkubula wa Tumba a levé le pan de voile, précisant que le concept Partenariat Public Privé ne date pas de maintenant. Il a existé d'il y a 40 ans avant même la naissance de la Snel. A cette époque, précise le patron de l'Énergie, chaque ville du pays avait au moins une entreprise d'où, elle tirait de son énergie. Inga n'étant pas encore là. Et les choses ont bien marché, dit-il. Au nombre 27 des entreprises distributrices de l'électricité, il y avait eu la Regideso, avant qu'elle ne soit léguée dans sa phase actuelle, uniquement celle de la distribution et la commercialisation d'eau potable. Il y avait également, Force du Bas Congo, Force de l'Est, Sogefor au Katanga, Sogelec toujours au Katanga, Cogelac dans le Lac Tanganyika et Colectrique qui achetait aussi de l'électricité au Bas Congo. Quoique le contexte ait totalement changé, le vœu du gouvernement est celui de voir, les experts de la Commission de l'Union africaine mener une étude minutieuse qui doit déboucher à la rentabilisation du site d'Inga parce que le besoin en électricité ne cesse d'augmenter. Aidez-nous à bien le préparer car, des grandes décisions seront prises prochainement, a conclu Gilbert Tshiongo. Mais auparavant, le directeur de l'Énergie de la Commission de l'Union Africaine a déclaré que l'Initiative Hydro 2020, lancée à l'occasion du sommet de l'UA de janvier 2009 est une initiative louable à la quelle, son institution s'est appropriée. Car, raconte-il, elle vise à traduire en pratique la volonté politique de valorisation du potentiel hydroélectrique du continent africain en contribuant à atteindre notamment, un projet de plus de 10.000 MW de nouvelles capacités hydroélectriques à installer avant 2020. C'est le cas par exemple de la signature du protocole de collaboration pour le Grand Inga entre la RDC et la République Sud Africaine signé par les Présidents Kabila et Zuma. Lequel, ouvre la porte à des contrats éventuels de ventes d'électricité de même qu'une participation potentielle d'Eskom au projet. C'est exactement le genre de collaboration régionale que l'UA veut promouvoir dans le cadre de stratégie de promotion de l'hydroélectricité dénommée initiative Hydro 2020, a affirmé le directeur de l'Énergie. En substance, l'Union Africaine réitère son souhait de continuer son partenariat avec la RDC pour que le projet soit un succès non seulement pour la RDC mais, qu'il devienne également un symbole pour tout le continent africain. 28