HISTOIRE RECENTE DE L`ENSMM
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HISTOIRE RECENTE DE L`ENSMM
HISTOIRE RECENTE DE L’ENSMM Cet article résume l’évolution de l’Ecole depuis 1995, date de son déménagement sur le site de TEMIS, la technopole bisontine des microtechniques. La construction des nouveaux bâtiments du site TEMIS avait été initiée par le Professeur Jean-Louis Vaterkowski qui entendait donner une nouvelle dimension à l’École et renforcer son identité, ce qui s’est concrétisée par la construction de nouveaux locaux, spécifiques à l’ENSMM, au cœur du futur parc scientifique et industriel. L’idée a été lancée en mars 1987, un an après l’obtention du nouveau statut juridique, encore inchangé aujourd’hui, sous la forme d’un Etablissement Public à caractère Administratif (EPA) rattaché par convention à l’Université de Franche-Comté. La réalisation a été inscrite dans le contrat de plan Etat / Région 1989-1993. L’architecte Joël Laffly a été retenu pour ce projet : il proposait une École tout habillée de béton et de verre, où la qualité des espaces pénétrés de lumière, leur intercommunication et leurs relations avec l’environnement, symbolisent l’ouverture de l’École sur l’extérieur et les technologies futures. Les locaux prévus s’étendent sur 24 000 m² en regroupant les laboratoires de l’ENSMM, mais aussi le LMA et l’Institut de Productique (IP). Ouverts à la rentrée 1995, les nouveaux bâtiments accueillaient environ 400 élèves répartis sur les 3 années de formation. Une nouvelle option ― optronique ― s’est ajoutée la même année aux 4 existantes : automatisation et productique, microélectronique et capteurs, matériaux et surfaces, mécanique et vibration des structures. Cette implantation allait devenir le cœur du site TEMIS, Technopole Microtechnique et Scientifique de Besançon, et à proximité du campus universitaire. Vue aérienne des bâtiments de l’ENSMM sur le site TEMIS, avant la construction de l’extension Jean-Louis Vaterkowski a terminé son mandat et passé le relais à Jean-Claude Gelin en 1998. Dans la ligne de ses prédécesseurs, étant Professeur lui aussi, ce dernier s’attacha à augmenter les effectifs, ce qui a accru le positionnement de l’ENSMM qui devint l’une des plus grandes ENSI, en étant la seule résolument orientée sur la mécanique et les microtechnologies. En 2008, avant la fin de son deuxième mandat, il met en place une réforme majeure en passant de 5 à 9 options, avec une ouverture vers des enjeux sociétaux. Son deuxième mandat aura aussi © Mars 2012, News AIMM 1 1/4 été marqué par la création d’une filière par alternance, en partenariat avec le CFAI, et ITII, dans le domaine de l’ingénierie de production, mais intitulée « Mécanique ». Cette expansion numérique de l’ENSMM - typiquement 84 élèves de plus sur les trois années - a aussi été accompagnée par des projets de bâtiments (deux extensions planifiées dès 2006). En parallèle, un grand laboratoire, fédérant la recherche locale, a été construit : il s’agissait de FEMTO-ST (Franche-comté Electronique Mécanique Thermique et Optique – Sciences et Technologies). Issu de l’Institut des Microtechniques, l’Institut FEMTO-ST est devenu une unité mixte de recherche dès 2004. Les laboratoires de l’ENSMM ont été intégrés successivement à ce grand projet (LCEP en 2004, puis LMS et LAB en 2008). Les laboratoires de l’Ecole sont donc devenus des départements, pour les plus importants, ou des équipes pour le plus petit, de FEMTO-ST qui est aujourd’hui le plus gros et l’un des meilleurs laboratoires français dans le domaine des sciences pour l’ingénieur. Après le départ de Jean-Claude Gelin en 2008 et quelques mois d’administration provisoire assurée par Daniel Courjon, un nouveau directeur est nommé en février 2009. C’est un ancien de l’Ecole, Bernard Cretin, qui a effectué une grande partie de sa carrière d’enseignant chercheur à l’ENSMM après être passé par l’Université de Franche-Comté. A l’origine de l’option Optronique puis de l’option Microsystèmes et Santé, il a pu continuer à œuvrer pour le développement et le rayonnement de l’Ecole dans un cadre élargi par la mise en place du PRES (Pôle de Recherche et d’enseignement Supérieur) liant la Bourgogne et la FrancheComté. L’ENSMM est entrée en tant que membre fondateur de cette nouvelle structure qui comprend deux éléments : la Fondation de Coopération Scientifique (FCS) qui a été officiellement créée en décembre 2010, et l’Université Fédérale de Bourgogne – Franche Comté qui présente un périmètre plus réduit (quatre membres seulement : les deux Universités et leurs Ecoles rattachées, AGROSUP pour la Bourgogne et l’ENSMM pour la FrancheComté). Compte tenu de l’augmentation du nombre d’élèves, un nouveau bâtiment s’imposait ; il avait été programmé, aussi le chantier a pu démarrer en janvier 2010. Ce bâtiment, dénommé « Tesla » d’une surface de 1440 m², a donné un nouveau souffle à l’Ecole, en particulier grâce à un remarquable amphithéâtre de 400 places, baptisé « Emilie Du Châtelet », qui laisse une large marge de progression des effectifs, sachant que le nombre total d’élèves est aujourd’hui d’environ 900 et a été presque stabilisé. Vue de l’extension depuis la rue de l’Epitaphe © Mars 2012, News AIMM 2 2/4 Inauguration de l’amphithéâtre « Emilie Du Châtelet » (septembre 2011) En parallèle avec la construction de l’extension, à la rentrée 2010 une nouvelle filière par apprentissage a vu le jour, toujours en partenariat avec le CFAI sud Franche Comté et ITII : la filière « Microtechniques et Design », dans le domaine du luxe et de la précision. Il s’agissait pour l’ENSMM d’un retour aux sources, dans le cadre de la demande pressante des industriels locaux. En 2011, l’ENSMM a fait l’acquisition de l’ancien bâtiment de l’ADEPA, association qui avait été mise en liquidation des années auparavant. Ce bâtiment, qui jouxte nos locaux, est au plus près de la Maison des Microtechniques. D’une surface de 1800 m², il héberge et continuera à héberger l’Institut Pierre Vernier (IPV) ou toute autre structure équivalente ayant pour rôle le transfert. Quelle que soit la filière, les ingénieurs ENSMM sont toujours très bien reconnus pour leurs compétences pluridisciplinaires dans le développement et la conduite de projets, ainsi que dans la conception de systèmes où la (micro)mécanique et les microtechniques prennent une place importante. Le très faible niveau de recherche d’emploi parmi les plus jeunes atteste du succès de notre formation qui est très prisée, en particulier dans les pays limitrophes, la Suisse recrutant plus de 15% de nos ingénieurs. Dans le contexte de la mondialisation, l’ENSMM s’ouvre de plus en plus à l’international et favorise la mobilité des étudiants tant entrante que sortante (environ 50% pour cette dernière aujourd’hui), ainsi que l’enseignement des langues : deux langues sont obligatoires, dont l’anglais qui est utilisé dans la plupart des grandes entreprises. Néanmoins, l’ENSMM conserve un fort ancrage local, même si le nombre des ingénieurs restant dans la région n’excède pas 15%. De nombreux ingénieurs ENSMM ont créé des entreprises dans la région ou participent à son développement et à son rayonnement. Aujourd’hui l’ENSMM est très attractive, comme l’indique le positionnement des élèves recrutés sur les concours communs polytechniques. Vue comme un fleuron local pour son haut niveau de formation et de recherche, elle tient à garder son rôle de soutien à l’économie, dans un contexte où la ré-industrialisation s’impose. Pour cela, elle mène des projets collaboratifs dont l’objectif est de favoriser l’innovation et la compétitivité. La plateforme partenariale en est un témoignage. Néanmoins, l’Ecole poursuit ses travaux en réseau. En © Mars 2012, News AIMM 3 3/4 particulier, elle s’est associée avec d’autres Ecoles d’ingénieurs et de managers au sein du Polytechnicum Bourgogne Franche-Comté, qui regroupe aujourd’hui plus d’une dizaine d’Ecoles des deux régions. Plus que jamais, elle est motrice dans la construction du nouvel espace de l’enseignement supérieur et de la recherche, que ce soit au niveau local, national ou international. B. Cretin (µ81) – Directeur de l’ENSMM © Mars 2012, News AIMM 4 4/4
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