Ville de Gaillac Place d`Hautpoul 81600 Gaillac Tél. 05 63 81 20 20
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Ville de Gaillac Place d’Hautpoul 81600 Gaillac Tél. 05 63 81 20 20 www.ville-gaillac.fr 1 PLACE D’HAUTPOUL Construit sur l’enclos de l’ancien couvent des Capucins (1587-1791). En 1831, on décide d’installer un Hôtel de Ville, un Palais de Justice, un Collège, une école d’enseignement primaire, un magasin pour loger le matériel d’artillerie et les pompes à incendie de la ville à cet endroit. Fondations en béton en 1833 sur les plans de l’architecte Lebrun. Architecture néoclassique. L’avant-corps central est décoré d’attributs caractéristiques à la fois de l’époque Louis Philippe (Coq, drapeaux et trophées) et de la Ville (coq et pampres) que l’on doit aux ateliers toulousains de Virebent. Un élégant campanile donne une touche méridionale à l’ensemble. C’est face à ce bâtiment qu’avait été érigée la première statue du Général d’Hautpoul, par Jaley, emportée et détruite pendant la dernière guerre. La place a été urbanisée à la même époque et sur des modules répétitifs afin de loger d’autres services municipaux et la souspréfecture. TOWN HALL The Town Hall and Square This building was constructed on the site of a Capuchin Convent. In 1831 it was decided to build the town hall, law courts, college, primary school, store for artillery equipment and fire station on this site. Concrete foundations were laid in 1833 according to the plans of the architect, Lebrun, who was one of the first in France to use such new techniques. The neoclassical architecture is in the grand majestic style. The central part of the front of the building has characteristic attributes of both the Louis-Philippe period (cockerels, flags, trophies) and the Town (cockerels, vine branches). A southern note is introduced by the elegant bell-tower. The first statue of General d’Hautpoul, which was erected at the other end of the square facing this building, was removed and destroyed 2 RUE ÉLIE ROSSIGNOL during the last war. The square was urbanized during that period, on the basis of repetitive modules, in order to house other municipal departments, including the Sous-Préfecture. Two sides are linked to the central building by a portico that closes the square’s two corners and opens onto an interior courtyard. AYUNTAMIENTO El ayuntamiento y su plaza: Este edificio fue construido sobre un antiguo convento de los Capuchinos. En 1831, se decidió instalar en este lugar, un Ayuntamiento, un Palacio de justicia, un Colegio, una escuela primaria, un almacén para el material de artillería y las bombas de incendio de la ciudad. Las primeras fundaciones de hormigón se hicieron en 1833 según los planos del arquitecto Lebrun que fue uno de los primeros en utilizar este tipo de técnica en Francia. Es una arquitectura de tipo neoclásico majestuosa. En la parte delantera, el centro está decorado con atributos característicos de la época de Luis Felipe (Gallo, banderas y trofeos) y de la Ciudad (gallo y pámpanos). Un elegante campanario proporciona un toque meridional al edificio. En frente y al otro lado de la plaza se erigió la primera estatua del General de Hautpoul que fue destruida durante la última guerra. La plaza se urbanizó en esa misma época con módulos repetitivos para acoger otros servicios municipales, entre los cuales, la subprefectura. Los dos lados están unidos al edificio central por un pórtico que da a un patio y que cierra cada una de las dos esquinas de la plaza. Résidence urbaine de la famille Pierre de Brens, du XIIIème au XVème siècle, co-seigneurs de la ville. Construit en briques et en pierres pour les parties nobles, ce bâtiment n’est qu’une partie de l’hôtel initial. Sur la rue arrière, ce bâtiment a gardé la trace d’ouvertures géminées du XIIIème siècle, lors de la reprise qu’a connu le bâtiment du XVème siècle. On remarque dans la cour de belles fenêtre à meneaux et sous la toiture, qui remplaça la terrasse initiale, de très belles gargouilles. En 1825, le bâtiment acquis par le département sera transformé en prisons (jusqu’en 1850). En 1858, l’hôtel est acquis par la loge maçonnique de Gaillac qui y tiendra ses séances jusqu’en 1908 où il est alors acquis par l’hospice de Gaillac. Menacé de démolition en 1913, il servit jusqu’en 1939 à l’Harmonie de l’Union Musicale et à l’Orphéon de Gaillac. En 1921, le bâtiment est classé monument historique. Après la guerre, il servit de siège au Syndicat d’Initiative et fut acquis par la Ville en 1970. En 1972, à l’occasion des fêtes du millénaire de Gaillac, on y installa les collections ethnographiques, jusque-là conservées au château de Foucaud et aujourd’hui présentées au musée de l’Abbaye. HÔTEL DE PIERRE DE BRENS This was the town residence of the Pierre de Brens family from the thirteenth to the fifteenth century. An important feudal family who was for a long time joint Lords (Seigneurs) of the town, but split into two clans during the Albigensian War. Built in brick, with the noble parts in stone, this building is only part of the original house, and provides a rare example of a civilian residence in the Toulouse region towards the end of the fifteenth century. Traces of twin thirteenth century openings are visible in the street behind the building, on the only wall, which was kept during works that took place in the fifteenth century. From the courtyard one can see the splendid mullioned windows and, under the roof that replaced the initial terrace structure, some fine gargoyles. The building became the property of the “departement” in 1825, and three years later was turned into a prison, (until 1850). In 1858 the site was acquired by the Masonic Lodge of Gaillac, and it was used for their meetings until 1908 when it was taken over by the Hospice de Gaillac. The building was classified as an historic monument in 1921. It was acquired by the Town in 1970 and today houses the municipal archives. HÔTEL DE PIERRE DE BRENS Residencia urbana de la familia Pierre de Brens, del siglo XIII al siglo XV. Esta importante familia feudal que fue durante mucho tiempo uno de los señores de la ciudad se dividió en dos clanes durante la guerra de los Albigenses. Este edificio, cuyas partes nobles están construidas con ladrillos y piedras, es sólo una parte de la casa de origen y constituye un ejemplo único de residencia civil de finales del siglo XV en la región de Toulouse. En la calle trasera, la única muralla que fue conservada en el siglo XV tiene ajimeces del siglo XIII. En el patio destacan también ajimeces y debajo del tejado que sustituyó la terraza inicial, bonitas gárgolas. En 1825, el “departamento” compró el edificio que transformó más tarde en prisión. (hasta 1850). En 1858, lo compró la masonería de Gaillac que celebró sus sesiones hasta 1908, fecha de su adquisición por el Hospicio de Gaillac. En 1921, el edificio fue declarado Monumento histórico y desde 1970, es propiedad 3 RUE PORTAL Cet Hôtel fut la résidence de la famille Portal, famille de médecins et de chirurgiens. C’est là que naquit, le 5 janvier 1742, Antoine Portal qui, après des études de Médecine à Toulouse puis à Montpellier, fut reçu Docteur en 1765, avant d’être nommé professeur d’anatomie du Dauphin (futur Louis XVI). Il est l’auteur de nombreux ouvrages de médecine et obtint en 1768 la chaire de médecine au Collège de France. En 1769, il entra à l’Académie des Sciences. Anobli par Louis XVI, il reçut l’ordre de St Michel et soigna toutes les personnalités de cette époque. Sous la Restauration, il fut le premier médecin de Louis XVIII puis de Charles X. En 1820, il contribua à la création de l’Académie de Médecine dont il fut le Président. En 1824, il fut créé Baron et mourut le 24 juillet 1832 en léguant une grosse partie de sa fortune à sa petite fille Emilie de Vialar pour créer sa congrégation. HÔTEL PORTAL This was the residence of the Portals, a family of doctors and surgeons. It was here that Antoine Portal was born on 5 January 1742. After studying medicine in Toulouse and Montpellier he became a doctor in 1765, before being made professor of anatomy to the Dauphin (the future Louis XVI). He is the author of numerous medical works and was given the chair of medicine at the Collège de France in 1768. He became a member of the Académie des Sciences in 1769. Ennobled by Louis XVI, he received the Order of St Michel and treated all the celebrities of the period. Under the Restoration he was head physician to Louis XVIII and then to Charles X. In 1820 he helped create the Académie de Médecine of which he was president. He was made a Baron in 1824 and died on 24 July 1832, leaving a large part of his fortune to his grand-daughter Emilie de Vialar, enabling her to create her congregation (cf. n° 19). HÔTEL PORTAL Esta casa solariega fue la residencia de la familia Portal, familia de médicos y cirujanos. Aquí nació Antoine PORTAL el 5 de Enero de 1742. Obtuvo su título de Doctor en 1765 tras cursar estudios de Medicina en Toulouse y Montpellier, antes de ser el profesor de anatomía del Delfín (futuro Luis XVI). Autor de numerosas obras de medicina, ocupó en 1768 la cátedra de medicina en el “Collège de France” y entró al año siguiente en la Academia de las Ciencias. Ennoblecido par Luis XVI, recibió la orden de San Miguel y cuidó a los “grandes” de esa época. Durante la Restauración, fue el primer médico de Luis XVIII y de Carlos X. En 1820, contribuyó a la creación de la Academia de Medicina de la que era Presidente. En 1824, le nombraron Barón y murió el 24 de Julio de 1832 dejando gran parte de su fortuna a su nieta Emilie de Vialar para que creara su congregación (cf. n° 19) 4 RUE PORTAL Donnée en 972 à l’Abbaye St Michel, cette première église fut jointe en 1172 à l’hôpital de Gaillac. Elle prit alors le titre de commanderie séculière et fut reconstruite en 1271. A demiruinée par les protestants qui en firent une forteresse et laissèrent sur le clocher un tour de guet que l’on y voit encore, elle subit de grandes restaurations aux XVIIème et XVIIIème siècles. Le beau portail en hors d’œuvre est décoré de niches, de colonnettes et de chapiteaux qui en font un des plus beaux de ce style en Languedoc pour le XIVème siècle. Le clocher placé à l’angle de la façade conserve la « Candelho » grosse cloche du XVème siècle provenant de l’Abbaye voisine de Candeil. A l’intérieur, belle chapelle de la Vierge, avec son retable Louis XIV. Maître-autel en marqueterie de marbre polychrome du XVIIIème siècle avec son baldaquin du XIXème siècle. L’ensemble des décors en trompe-l’œil sur les murs et les voûtes sont de la seconde moitié du XIXème siècle. L’orgue et son buffet (XVIIIème et XIXème) restaurés en 1992. SAINT PIERRE CHURCH Given to the Abbey of St Michel in 972, this early church was joined to the Hospital of Gaillac in 1172. It was given the title Commanderie Séculière (Secular Command) and was rebuilt in 1271. Half-ruined by the protestants, who turned it into a fortress and left a look out post on the church tower that can still be seen, the church underwent major restoration works in seventeenth and eighteenth centuries. The splendid doorway on the outside of the building, decorated with niches, small columns and capitals, is one of the most beautiful in this style in the Languedoc from the fourteenth century. The tower placed on the corner of the façade houses the large fifteenth century “Candelho” bell from the neighbouring Abbey of Labessière Candeil. Inside there is the beautiful Chapel of the Virgin with its Louis XIV altarpiece. The high altar is inlaid with eighteenth century polychrome marble and has a nineteenth century canopy. The trompe-l’œil decoration of the walls and arches dates from the second half of the nineteenth century. The organ and its case are from the eighteenth and twentieth centuries. IGLESIA SAINT PIERRE Ofrecida a la Abadía St Michel en 972, esta primera iglesia fue anexada en 1172 al hospital de Gaillac. Recibió entonces el título de Encomienda Secular y fue reconstruida en 1271. Arruinada en parte por los protestantes que hicieron de ella una fortaleza y dejaron en el campanario una torre de vela que se puede ver todavía, fue rehabilitada en los siglos XVII y XVIII. El magnífico portal decorado con hornacinas, fina columnas y capiteles, es uno de los más bellos de este estilo en el Languedoc del siglo XIV. El campanario ubicado en la esquina de la fachada conserva la «Candelho», gran campana del siglo XV que provenía de la Abadía de Labessière Candeil. En el interior, destaca la capilla de la Virgen con su retablo Luis XIV y el Altar mayor de marquetería de mármol policromado del siglo XVIII con su baldaquín del siglo XIX. Sus pinturas “trompe-l’oeil” (falsa perspectiva) de los muros y las bóvedas son de la segunda mitad del siglo XIX. El órgano y su caja son de los siglos XVIII y XX. 5 PLACE DU GRIFFOUL Successivement dénommée : grand place, place des marchés, place au blé, place de la fontaine, place du marché au grain, place au blé, place Thiers (1878) et place du Griffoul (2004). Elle est entourée de bâtiments dont les façades ont été restaurées au XVIIème et XVIIIème siècles. Elles reposaient autrefois sur des piliers de bois qui ont été transformés par des arcades cintrées. La halle y fut construite dans les années 1840, contre une maison médiévale qui a conservé sa tour escalier et son «soleillou » sous la toiture. C’est sur cette place qu’était située la première «maison de ville », abandonnée en 1605 et détruite au XIXème siècle et où l’on conserva longtemps les mesures témoins. La fontaine du Griffoul, déjà présente au XVIème siècle, est intéressante par le groupe de bronze qui présente en son centre, autour d’une urne surmontée d’un coq, quatre personnages : il s’agit de Silène faisant l ‘éducation de Bacchus. La vasque ainsi que les aménagements en marbre rouge de Caunes sont du XVIIème et XVIIIème siècle. The Griffoul fountain first appeared in the square in the sixteenth century and is notable for the group of four bronze figures positioned around a central urn topped with a cockerel, representing Silene educating Bacchus. FUENTE DEL CRIFFOUL Sucesivamente llamada plaza mayor, plaza del mercado, plaza del trigo, plaza de la fuente, plaza del mercado de granos, plaza del trigo y plaza Thiers (1878). Está rodeada de edificios cuyas fachadas fueron rehabilitadas en los siglos XVII y XVIII. Estaban antaño sostenidas por pilares de madera sustituidos posteriormente por soportales de medio punto. El mercado cubierto fue construido en los años 1840, al lado de una casa medieval que ha conservado su torre escalera y su “soleillou’ debajo del tejado. El primer ayuntamiento que estaba situado en esta plaza fue abandonado en 1605 y destruido en el siglo XIX; conservó durante mucho tiempo las referencias estándar para el comercio. La fuente de Griffoul ya existía en el siglo XVI y destaca por las cuatro esculturas de bronce alrededor de una urna. La pila es de mármol rojo de FOUNTAIN OF GRIFFOUL Successively named Main Square, Market Squa- Caunes (siglo XVIII). re, Wheat Square, Fountain Square, Grain Market Square, Wheat Square, and Thiers Square (1878). The square is surrounded by buildings of which the facades were restored in the seventeenth and eighteenth centuries. They used to be supported by wooden posts, which were later replaced by the semicircular arcades. The covered market was built in the 1840s, on the side of a medieval house, which has retained its stair tower and “soleillou” under the roof. The first town house was located on this square but was abandoned in 1605 and destroyed in the nineteenth century; for a long time it housed the standard measures for trade. 6 RUE MERCAT Avant d’être la propriété de Paul MATHA, riche bourgeois du XVIème siècle, cette tour était une partie de la résidence de la famille de Gaillac dont les armes figurent sur l’un des chapiteaux de la tour. Il ne reste de cet ensemble que la tour qui a conservé de belles baies géminées à colonnettes et chapiteaux à décors géométriques et héraldiques sur trois façades. Une salle conserve encore une rare décoration peinte représentant des cavaliers en armures ainsi qu’une frise avec des personnages, des animaux et des éléments végétaux, complétée par un appareillage de fausses pierres. C’est un des rares exemples français de peintures civiles du XIIIème siècle (classé M.H). Au XVIème siècle, elle servit de prison et en 1572, le Capitaine Mons y fit massacrer les protestants qui y étaient prisonniers. TOUR PALMATA Before being the property of Paul Matha, a rich sixteenth century burgher, the tower was part of the Gaillac family residence; the family arms appear on one of the tower’s capitals. Much damaged by the opening of Cavaillé-Coll Street in the nineteenth century, the tower is all that remains of the residence. It has retained some beautiful twin windows with small columns and capitals with geometric and heraldic designs on three sides. One of the rooms still has some exquisite paintwork but is unfortunately closed to the public. During the Albigensian War the inquisitor, Célani, killed a supposed heretic by hanging him by one foot from the top of the tower. In the sixteenth century it was used as a prison; in 1572 Captain Mons ordered the massacre of the Protestant prisoners. TORRE PALMATA Antes de ser la propiedad de Paul MATHA, rico burgués del siglo XVI, esta torre era una parte de la residencia de la familia de Gaillac cuyo escudo se puede ver en uno de los capiteles de la torre. Destruida por la construcción de la calle Cavaillé-Coll en el siglo XIX, sólo queda la Torre que ha conservado sus bellos ajimeces con finas columnas y capiteles decorados con formas geométricas y heráldicas en tres fachadas. Une sala conserva todavía una preciosa pintura pero está desafortunadamente cerrada al público. Durante la guerra de los Albigenses, el inquisidor Célani mató a un supuesto herético colgándolo de la torre por un pie. En el siglo XVI, sirvió de cárcel y en 1572, el Capitán Mons masacró a los prisioneros protestantes. HOTEL DRUILHET D’YVERSEN Construit sur les communs de l’Abbaye St Michel, il devient ensuite celui des chanoines, avant d’être la résidence de la famille de Druilhet, juges de la judicature d’Albigeois (depuis 1643), avant d’être, par alliance, l’Hôtel de la famille d’Yversen (en 1769), qui a donné un maire à Gaillac. Ce bâtiment fut amputé d’une de ses ailes au moment de l’ouverture de la rue Cavaillé-Coll au début du XIXème siècle. Portail en chêne sculpté du XVIème siècle avec un tympan à décor de parchemin découpé. HOTEL DRUILHET D’YVERSEN Built on the site of the outbuildings of the Abbaye St Mïchel this building was later that of the Canons, before being the residence of the Druilhet family, who held the office of judge of the judiciary of Albi for several generations (from 1643). The house then became the property, by marriage, of the Yversen family (in 1769), who produced one of Gaillac’s mayors. The building lost part of one of its wings when the Road Cavaillé Coll was opened in the direction of the suspension bridge, which was built over the Tarn at the beginning of the nineteenth century. Its main door, carved in sixteenth century oak, has retained a tympan decorated with representations of pieces of parchment, characteristic of woodcarvings in the Grésigne region of this period (comparable to those at Cordes). 7 HOTEL DRUILHET D’YVERSEN Construido en el lugar de las dependencias de la Abadía St Mïchel, este edificio perteneció más tarde a los canónigos, antes de ser la residencia de la familia de Druilhet que ejerció de juez de la judicatura de Albi durante varias generaciones (desde 1643). Este edificio fue luego (mediante una alianza matrimonial) la propiedad de la familia de Yversen (en 1769), que dio un alcalde a Gaillac. Perdió una de sus alas cuando se abrió la calle Cavaillé Coll en dirección del Puente suspendido que fue construido sobre el Tarn a principios del siglo XIX. Su pórtico principal de roble esculpido del siglo XVI ha conservado un tímpano con una decoración de pergamino recortado, característico del trabajo de la madera en la región de la Grésigne en aquella época (comparable con el de Cordes). 8 42, PLACE EUGÉNIE DE GUÉRIN Cet hôtel du XVIIème siècle qui a conservé sur l’arrière une tourelle d’angle fut édifié sur un terrain dépendant de l’abbaye St Michel par Roch de Combettes, proche de la reine Marguerite de Valois qui le nomma juge d’albigeois en 1594. Cet hôtel fut la résidence de la famille de PAULO qui donna de nombreux conseillers au Parlement de Toulouse, dont Antoine, qui fut Président, fait Chevalier par Charles IX et qui devint un des chefs de la Ligue en Languedoc. HOTEL DE PAULO The back of this seventeenth century house has retained a corner tower and was built on land belonging to the Abbaye St Michel. It was the residence of the Paulo family, who sent numerous councillors to the Parliament of Toulouse. HÔTEL DE PAULO Esta casa solariega del siglo XVII que ha conservado una torre en un ángulo de la parte trasera, fue edificada en un terreno de la Adadía St Michel. Fue la residencia de la familia PAULO que dio numerosos consejeros en el Parlamento de Toulouse. 9 PLACE SAINT MICHEL L’Abbaye bénédictine est surtout connue depuis le Xème siècle. Elle servit de noyau au développement agricole et économique de la Ville, par l’intermédiaire de l’exploitation du vignoble et du trafic commercial sur le Tarn. L’abbaye est en partie reconstruite en 1271. En 1524, un chapitre collégial de chanoines remplace la communauté bénédictine. Dévastée en 1562 et 1568 par les Protestants, elle est reconstruite à partir de 1570 et redécorée dès1620. La révolution fit un pillage général du mobilier, démolit le jubilé, s’en sert de Temple à la déesse Raison, y crée des entrepôts, un magasin à fourrage et des fours à salpêtre. Sous l’empire, réaffectée au culte, elle est redécorée par des peintures en trompe-l’œil par Morelli. En 1849, on ferme l’entrée nord de l’abbaye pour en ouvrir une sur la façade ouest où l’on plaque un portail néoroman (œuvre de Dumège). De 1868 à 1885, gros travaux de restauration du chœur, création de la chaire, début du plaquage néo-roman des murs latéraux. Mobilier : «Crucifixion»,Toile de Rivals, XVIIIème siècle - «St Vincent de Paul prenant les fers aux galériens» par Dufau - «Judith» par L. Boulanger - «St Sébastien soigné par les Saintes femmes» par E. Deveria - Lustres en bois doré, XVIIème siècle - Orgues de Cavaillé-Coll, XIXème siècle - Bénitier roman, XIIIème siècle - Maîtreautel tombeau avec anges et tabernacle urne en bois, XVIIIème siècle. ST MICHEL ABBEY-CHURCH The Abbey is mentioned in the seventh century texts but mostly known since the tenth century, when it seems certain that there was a Benedictine community in Gaillac, which served as the nucleus of the agricultural and economic growth of the town, by developing its vineyards and the commercial traffic on the Tarn River. The abbey was partly rebuilt in 1271. In 1524 the Abbey was secularized, a Canon’s Collegiate Chapter replaced the community, but the title of Abbatiale was retained. Ravaged by the Protestants in 1562 and 1568, rebuilding work began in 1570 and redecoration in 1620. The Revolution brought looting and the demolition of the jube; the building was transformed into a Temple to the Goddess of Reason, and used as a warehouse, as a store for animal fodder and for saltpetre ovens. Under the Empire it was restored to being a place of worship and redecorated with trompe-l’œil paintings by Morelli. In 1849 the northern entrance was closed and a neo-Roman entrance by Dumège was added to the west side. From 1868 to 1885 there were major restoration works to the choir, the pulpit was built and the covering of the side-walls with neo-Roman veneer was begun, against the desires of the Historic Monuments Committee (cf. Abbey brochure). ABACIAL ST MICHEL La Abadía, mencionada en el siglo VII, es conocida sobretodo desde el siglo X porque se sabe que había una comunidad benedictina en Gaillac que fomentó el desarrollo agrícola y económico de la ciudad gracias a la explotación del viñedo y del tráfico comercial en el Tarn. La abadía fue en parte reconstruida en el siglo 1271. En 1524, fue secularizada y un Cabildo colegial de Canónigos sustituyó la comunidad pero el título Abacial fue conservado. Destruido en 1562 y 1568 por los Protestantes, el edificio fue reconstruido a partir de 1570 y decorado de nuevo a partir de 1620. La revolución pilló el mobiliario, destruyó el “jubé” (separación del coro y trascoro) e hizo del edificio un Templo para la Diosa de la Razón y luego un depósito, un almacén para forraje y hornos de salitre. Bajo el Imperio fue utilizado de nuevo para el culto y decorado con pinturas trompe-l’oeil (falsa perspectiva) por Morelli. En 1849, se cerró la entrada Norte de la Abadía y se abrió una nueva en la fachada Oeste con una puerta neorromana (obra de Dumège). De 1868 a 1885 se rehabilitó el Coro, se hizo el púlpito y se cubrieron los muros laterales con un revestimiento neorromano a pesar del desacuerdo del comité de los Monumentos Históricos. (ver folleto de la abadía). BÂTIMENTS ABBATIAUX 16e SIÈCLE – 19e SIÈCLE PLACE SAINT MICHEL Furent en grande partie détruits au XVIème siècle puis durant la révolution. Tour d’angle du XVIIème siècle s’appuyant sur les rives. Benoît Lacombe y établit une école en 1810. Les bâtiments actuels furent reconstruits dans la première moitié du XIXème siècle, pour servir d’hôtel particulier, se plaquant sur les murs du XVIIème siècle du palais de l’Abbé de Moulnoury. Cet ensemble abrite aujourd’hui la Maison des Vins, l’Office de Tourisme et le musée. 10 ABBEY-CHURCH BUILDINGS Located between the Tarn and the Abbey-Church these buildings were to a large extent destroyed during the Revolution when they were acquired by Benoît Lacombe in 1792. There does however remain a large network of medieval cellars that goes all the way down to the Tarn, three groined vaults exist on south wall of the Abbey, and a sixteenth century corner tower on banks of the river (now the Abbey museum). Benoît Lacombe rented this building to set up a school in 1810, a few years later he initiated schemes for a flour-mill and a tannery, but these projects were soon abandoned. The current buildings were constructed in the first half of the nineteenth century, using the seventeenth century walls, for use as a private house, and are now a wine centre. CONJUNTO ABACIAL Gran parte de estos edificios ubicados entre el Tarn y la Abacial fue destruida durante la Revolución cuando fueron adquiridos por Benoît Lacombe en 1792. Sin embargo, subsiste una importante red de cuevas medievales que se suceden hasta el Tarn, tres salas con bóvedas de aristas contra el muro sur de la Abadía y una torre del siglo XVI a orillas del río (actual museo de la Abadía). Benoît Lacombe alquiló este edificio en 1810 para instalar una escuela y unos años más tarde sus proyectos de usarlo para una fábrica de harinas y de pieles fueron abandonados. Los edificios actuales, construidos en la primera mitad del siglo XIX contra los muros del siglo XVII fueron una casa solariega antes de ser la actual casa del vino. 11 2, RUE DU COMTE DE TOULOUSE Hôtel de la famille d’Austry de Ste Colombe puis de la famille Vayssette qui donna de nombreux magistrats à la ville et de parlementaires à Toulouse. C’est là que naquit Joseph de Vayssette (1685-1756) juriste, bénédictin. Il fut le coauteur avec Dom de Vic de l’Histoire Générale du Languedoc. L’hôtel passa par alliance à la famille de Combettes de Caumont qui donna de nombreux parlementaires. En 1793, la municipalité de Gaillac s’y installa car l’hôtel avait été saisi comme bien d’émigrés. Elle y resta jusqu’en 1810. En face de cet hôtel, se trouve l’Hôtel de Combettes la Bourélie, imposante demeure des XVIIème et XVIIIème siècles qui contient un bel escalier à balustres et une porte d’entrée du XVIIème siècle. Résidence de la famille de Combettes La Bourélie qui donna de nombreux magistrats municipaux, aux finances et au parlement de Toulouse. Saisie en 1794, elle servit de prisons jusqu’en 1828 où elles furent transférées à l’hôtel Pierre de Brens. Durant la Révolution, elle fut le lieu de réunion du Comité de surveillance. Au XIXème siècle, cet hôtel fut la propriété et la résidence du docteur Philadelphe Thomas (1826-1912), médecin, naturaliste, archéologue, agronome, collectionneur et philanthrope. HÔTEL VAYSSETTE This building was first the residence of the Austry de Ste Colombe family and then that of the Vayssette family, who provided the town with numerous magistrates and members of parliament in Toulouse. It was here that the jurist Joseph de Vayssette (1685-1756) was born. He was co-author with Don de Vic of the General History of Languedoc, and then of a universal geography and a description of the Province of Languedoc. On 5 December 1793 the revolutionary municipality of Gaillac moved in and stayed until 1810. Opposite the house is the Hôtel de Combettes la Bourélie, an imposing seventeenth and eighteenth century residence, which contains a beautiful balustrade staircase and has a splendid seventeenth century front door. The house was built on top of an existing site, located on the “Coin de la Rode” (the corner of the Comtes de Toulouse road and the la Courtade road), where several large army batteries were positioned during the siege of the town in 1562. Seized in 1794 it was used as a prison until 1828, when the prison was moved to the Hôtel Pierre de Brens. During the Revolution it was the meeting place of the Comité de Surveillance. In the nineteenth century it was the property and residence of Doctor Philadelphe Thomas (18261912), a doctor, naturalist, archaeologist, agronomist, collector and philanthropist. HÔTEL VAYSSETTE Este edificio fue primero la casa de la Familia de Austry de Ste Colombe y luego de la familia Vayssette que dio numerosos magistrados a la ciudad y parlamentarios a Toulouse. Aquí nació Joseph de Vayssette (1685-1756) jurista. Fue el coautor con Don de Vic de la “Historia general del Languedoc”, y de una geografía universal así como de una descripción de la Provincia del Languedoc. El 5 de Diciembre de 1793, la municipalidad revolucionaria de Gaillac ocupó el lugar hasta 1810. En frente de este edificio se encuentra el “Hôtel de Combettes la Bourélie”, imponente casa de los siglos XVII y XVIII que consta de una bella escalera con balaustres y una puerta del siglo XVII. Fue construida sobre un edificio más antiguo, situado en “le coin de la Rode” (esquina de la calle de los Condes de Toulouse y de la calle de la Courtade), donde se instalaron importantes baterías durante el sitio de la ciudad en 1562. En 1794, fue transformado en cárcel hasta 1828, fecha de su traslado al Hôtel Pierre de Brens. Durante la Revolución, fue el lugar donde se reunía el “Comité de vigilancia” y en el siglo XIX la adquirió el Doctor Philadelphe Thomas (1826-1912), médico, naturalista, arqueólogo, agrónomo, coleccionador y filántropo. PLACE LAPEROUSE Cette maison fut la résidence de Jean d’Yversen, chargé d’affaires d’Henri II à Raguse puis à Constantinople auprès de Soliman (1557-1558). Premier consul de Gaillac et Capitaine de la Tour de Couffouleux, il joua un rôle de conciliateur durant les guerres de religion à Gaillac. Ce bâtiment, très transformé au XIXème siècle, a conservé quelques ouvertures de la Renaissance sur la façade de la rue de Foulcraud. HÔTEL D’YVERSEN This house was the residence of Jean d’Yversen, Henri II’s chargé d’affaires in Raguse and then in Constantinople in the court of Soliman (1557 1558). First consul of Gaillac and Captain of the “Tour de Couffouleux”, he played a conciliatory role during the religious wars in Gaillac. Much altered in the nineteenth century the building has some Renaissance openings on the Foulcraud road wall. HÔTEL D’YVERSEN Esta casa fue la residencia de Yversen, el encargado de Negocios de Enrique II en Ragusa y en Constantinopla en la corte de Solimán (1557 - 1558). Primer cónsul de Gaillac y Capitán de la “Tour de Couffouleux”, desempeñó el papel de conciliador durante las guerras de religión en Gaillac. Muy transformado en el siglo XIX, este edificio ha conservado algunas aberturas del Renacimiento en la fachada de la calle Foulcraud. PLACE LAPEROUSE Hôtel construit par Jean Edouard FOS (dit de Laborde, 1750-1814) qui fut médecin du Roi à Port au Prince, Maire de Gaillac en 1789 et Député aux Etats Généraux puis administrateur du Département du Tarn. Une partie de cet immeuble abrita l’institution de Melle Subreville, maîtresse d’école pour jeunes filles, qui, ruinée par la révolution, quitta Paris et se mit au service de Fos de Laborde après avoir été Déesse Raison des pompeuses cérémonies révolutionnaires de Gaillac. 13 Une partie médiévale, le long de la rue de l’Anguille, (parties en encorbellements, des baies géminées, ainsi que des ouvertures du XIIIème et XVème siècles) c’est là qu’était située la maison appartenant aux chevaliers de St Jean de Jérusalem. En haut de la rue, la tour de l’hôtel contenait un escalier (XVème siècle). Cette maison était celle de la famille HEBRAIL qui possédait les seigneuries de Rivières et de Lacourtade, d’où le nom de la maison. Cette famille occupa à plusieurs reprises des charges municipales, dès le XIVème siècle. En 1786, Monsieur FOS de LABORDE construisit son nouvel hôtel sur l’emplacement de ces bâtiments qui avaient eu l’honneur d’abriter à deux reprises les séances du Parlement de Toulouse, à cause de la peste, en 1474 et en 1502. En 1471, l’Archevêque d’Albi, le Cardinal Jouffroy logea dans cet hôtel lorsqu’il vint lever l’excommunication qu’il avait lancée contre les moines de Gaillac à cause « de leurs extravagances ». HOTEL LACOURTADE HÔTEL FOS DE LABORDE This house was built by Jean Edouard (known as de Lasborde, 1750 - 1814) who was the king’s doctor in Port au Prince, the Mayor of Gaillac in 1789, Deputy to the States General, and then Administrateur of the Tarn department. HÔTEL FOS DE LABORDE Fue construido por Jean Edouard (que llamaban de Lasborde -1750 - 1814), médico del rey en Port au Prince, Alcalde de Gaillac en 1789, Diputado en los “Etats Généraux” y administrador del departamento del Tarn. 14 RUE DE L’ANGUILLE The part of the building that runs along the Rue de l’Anguille is medieval, and one can still see corbelled constructions, twin windows and openings from the thirteenth and fourteenth centuries. This was the location of the house belonging to the Chevaliers de St Jean de Jerusalem (Knights of St. John of Jerusalem). At the top of the street the Hôtel’s tower contains a fifteenth century staircase. This was the residence of the Hebrail family, who possessed the Seigniories of Rivières and Lacourtade, from which comes the house’s name. The family occupied several municipal positions from the fourteenth century onwards. In 1471 the Archbishop of Albi, Cardinal Jouffroy, stayed in the house when he came to lift the excommunication that he had ordered of the monks of Gaillac, because of their “extravagances”. Tradition recounts that King François 1, during his visit to Gaillac in 1533, entered the town via the Rue de l’Anguille. During the religious wars the elevated position of the house served as a refuge for the Protestants, who installed heavy guns. HOTEL LACOURTADE En la calle de l’Anguille, destaca el estilo medieval de este edificio con voladizos y ajimeces, y aberturas de los siglos XIII y XIV. Aquí se encontraba la casa que perteneció a los caballeros de San Juan de Jerusalén. Al final de la calle, la Torre de este edificio tenía una escalera del siglo XV. Esta casa pertenecía a la familia HEBRAIL que poseía los Señoríos de Rivières y de Lacourtade lo que explica el nombre de la casa. Esta familia trabajó para la municipalidad en varias ocasiones a partir del siglo XIV. En 1471, el Cardenal Jouffroy, Arzobispo de Albi, se albergó en esta casa cuando vino a levantar la excomunión que había lanzado contra los monjes de Gaillac por “sus extravagancias”. La tradición cuenta que el Rey Francisco I, durante su visita en Gaillac en 1533, llegó por la calle de l’Anguille. Durante las guerras de religión, la posición elevada de esta casa sirvió de refugio a los protestantes que instalaron grandes bocas de fuego. RUE DU QUAI L’Hôpital Saint Jacques de Clarieux : Créé par le gaillacois Raymond VIDAL, en 1220, sur le quai, et en bordure de la route qui traversait Gaillac, cet hôpital, construit pour l’hébergement des pèlerins de St Jacques, reçut de nombreuses donations. Il était dirigé par un commandeur puis de 1672 à 1693, il fut géré par les chevaliers de l’ordre du Mont Carmel et de Saint-Lazare. En 1695, il fut uni à l’hôpital St André avec la Maladrerie. Détruit par les inondations du Tarn servit de dépôt de charbon et de vin. Il est aujourd’hui abandonné. Le Quai : Depuis le Moyen-Age, Gaillac est la tête de pont de navigation sur le Tarn. Important croisement de routes terrestres et fluviales, de nombreuses marchandises transitaient sur ce quai avant d’être embarquées sur les grosses gabarres fabriquées à cet endroit. Cet important trafic commercial fut interrompu par la concurrence du chemin de fer. Les vins, eaux de vie, le pastel, le charbon étaient les principales marchandises du trafic fluvial transitant par Gaillac. QUAI AND HÔPITAL SAINT JACQUES Hospital of Saint Jacques de Clarieux Built by Raymond Vidal, a native of Gaillac, in 1220 on the quay and by the side of the road that crossed Gaillac, as accommodation for the St Jacques pilgrims, the hospital received many donations. It was run by a Commander and then from 1672 to 1693 was managed by the Knights of the Order of Mont Carmel and Saint-Lazare. In 1695 it was joined with the Hospital of St André and the Maladrerie (hospital for people with contagious diseases). The building was partly destroyed by floods from the Tarn and was then used for storing coal and wine. It is currently abandoned. PLACE SAINT-JEAN Quay : Gaillac has been a key point on the Tarn river since the Middle Ages. A major crossroads of land and river routes, vast quantities of goods were unloaded on this quay before being taken on board by huge barges that were built here. This busy commercial traffic declined with competition from the railroads. Wines, spirits, pastel, and coal were the main cargoes transported by river through Gaillac. MUELLE Y HOSPITAL SAINT JACQUES El Hospital Saint Jacques de Clarieux: Creado en 1220 por Raymond VIDAL, nativo de Gaillac, en el muelle y al lado de la carretera que atraviesa Gaillac, este hospital, construido para acoger a los peregrinos de Santiago recibió muchas donaciones. Estaba dirigido por un comendador y de 1672 a 1693, por los caballeros de la orden del Mont Carmel y de Saint-Lazare. En 1695, fue unido al hospital St André y a la Maladrerie (la leprosería). Este edificio fue en parte destruido por las inundaciones del Tarn y sirvió luego de depósito para el carbón y el vino. Hoy día, está abandonado. El muelle : Gaillac es un lugar estratégico en el Tarn desde la Edad Media. Importante encrucijada de carreteras y de vías fluviales, muchas mercancías eran descargadas en este muelle para ser transportadas en grandes gabarras fabricadas aquí mismo. Este importante tráfico comercial fue interrumpido por la competencia del ferrocarril. El vino, el aguardiente, la hierba pastel, el carbón, eran las principales mercancías del tráfico fluvial que pasaban por Gaillac. Paroisse annexe hors les murs de l’Abbaye Saint-Michel, en grande partie détruite par les protestants qui en abattirent les voûtes et le clocher au XVIème siècle, elle fut en grande partie restaurée au XIXème siècle, mais conserva deux chapelles avec des clés de voûte et des culs de lampes du XVème siècle. Une chapelle y est dédiée à Saint-François Xavier où depuis 1697, les Gaillacois se rendaient en procession chaque année le deuxième dimanche après Pâques afin de demander au saint de continuer à protéger la vigne et le vignoble de toutes les intempéries naturelles. CHURCH OF SAINT JEAN The church is part of an adjoining parish outside the walls of the Abbaye Saint-Michel; it was largely destroyed by the Protestants who knocked down the arches and bell-tower in the sixteenth century before being substantially restored in the nineteenth century; it has however retained two chapels with keystones and lamp niches from the fifteenth century. A chapel is dedicated to Saint-François Xavier and every year, since 1697, the inhabitants of Gaillac form a procession on the second Sunday after Easter in order to ask the Saint to continue protecting the vineyards from storms and other such threats. IGLESIA SAINT JEAN Parroquia aneja de la Abadía Saint-Michel, en gran parte destruida por los protestantes que derrumbaron las bóvedas y el campanario en el siglo XVI, fue reconstruida en el siglo XIX, pero conservó dos capillas con claves de arco y pingantes del siglo XV. Una capilla está dedicada a San Francisco Javier y cada año desde 1697, los habitantes de Gaillac hacen una procesión el segundo domingo después de Pascuas para pedir al santo que siga protegiendo la viña y el viñedo de las intemperies naturales. 17 RUE SAINT-PHILIPPE Le couvent des Bénédictines fondé au XIème siècle, par l’Abbé de Gaillac, Robert, au lieu de Longueville, avait une annexe avec chapelle dans Gaillac, que les religieuses quittèrent pour raison d’insalubrité en 1631 : elles s’installèrent alors au Château de l’Homp dans des maisons qu’elles y possédaient déjà. La peste les en chassa la même année et elles se réfugièrent à Longueville d’où elles revinrent peu après. C’est l’Abbesse Anne de Rodorel qui fit reconstruire le couvent à neuf vers 1635. En 1691, un incendie détruisit la toiture. La communauté a toujours abrité entre 10 et 20 religieuses. Le couvent et ses biens furent saisis pendant la Révolution et furent alors acquis par un négociant enrichi : Benoît Lacombe, homme politique et père du Député-Maire Justin de Lacombe. BENEDICTINE CONVENT A Benedictine Convent was founded in the eleventh century by Robert, Abbot of Gaillac, in Longueville, with an annex containing a chapel in Gaillac that the nuns left because of concerns over health in 1631. They moved to Château de l’Homp where they owned some houses, but the plague followed them and they left in the same year, taking refuge at Longueville, from which they returned a little while later. It was the Abbess Anne de Rodorel who instigated the complete reconstruction of the convent in around 1635. In 1691 the roof was destroyed by a fire. The community still contained between ten and twenty nuns. The convent and its property was seized in the Revolution and subsequently acquired by Benoît Lacombe, a merchant and politician who had become wealthy; he was also a judge and the father of Deputy-Mayor Justin de Lacombe. 18 2, PLACE PHILADELPHE THOMAS CONVENTO DE LAS BENEDICTINAS El convento de las Benedictinas fue fundado en el siglo XI por el Abad de Gaillac Robert en Longueville. Tenía un anejo con una Capilla en Gaillac que las religiosas abandonaron por insalubridad en el siglo 1631 para instalarse en el “Château de l’Homp” en unas casas que poseían. Tuvieron que huir de la peste aquel mismo año para refugiarse en Longueville pero volvieron poco después. Fue la Abadesa Anne de Rodorel que hizo reconstruir el convento en 1635. En 1691 un incendio destruyó el tejado. La comunidad siempre tuvo entre 10 y 20 religiosas. Durante la Revolución el convento y sus bienes pasaron a ser la propiedad de Benoît Lacombe, un negociante adinerado y hombre político, juez y padre del Diputado-Alcalde Justin de Lacombe Le Musée d’Histoire Naturelle est situé dans la maison que le Docteur Thomas a fait construire pour conserver les collections qu’il a rassemblées au cours de sa vie. A sa mort, en 1912, il légua tout cet ensemble à la Ville de Gaillac. Les collections touchent à tous les domaines des sciences naturelles : paléontologie (fossiles de l’ère primaire à l’ère quaternaire), ornithologie (plus de 800 spécimens) ainsi qu’une série zoologique représentative de la faune ailée. Ostéologie et plus de 500 espèces de mollusques marins et terrestres, minéralogie, représentative de la géologie régionale, ainsi qu’un ensemble entomologique riche en coléoptères. Une importante bibliothèque scientifique de 1500 volumes (XVIIème, XVIIIème XIXème siècles) complète les collections. Le jardin botanique a été récemment réhabilité et ouvert au public. MUSEO DE HISTORIA NATURAL PHILADELPHE-THOMAS El Museo de Historia Natural está situado en la casa que el Doctor Thomas hizo construir para conservar las colecciones que reunió durante su vida. Al morir en 1912 lo legó todo a la ciudad de Gaillac. Las colecciones reunidas desde finales del siglo XIX cubren todas las especialidades de las ciencias naturales. Destacan una colección importante de paleontología (fósiles de la era primaria a la era cuaternaria), un conjunto ornitológico excepcional (más de 800 especímenes) así como una serie zoológica representativa de la fauna alada. En el primer piso se puede ver una interesante exposición de osteología y más de 500 especies de moluscos marinos y terrestres así como una colección de mineralogía (representativa de la geología regional) y de entomología con muchos coleópteros. NATURAL HISTORY MUSEUM Una importante biblioteca científica de 1 500 PHILADELPHE-THOMAS volúmenes (siglos XVII, XVIII, XIX) completa The Natural History Museum is located in a buil- estas colecciones. ding that was constructed by Doctor Thomas El jardín botánico fue recientemente restaurado in order to house the collections that he had y abierto al público. assembled over the course of his life. On his death in 1912 he left the museum to the town of Gaillac. The collections, which were brought together at the end of the nineteenth century, cover all areas of natural science. A substantial palaeontological collection (with fossils from the primary to the quaternary period) sits side by side with a first class ornithological collection (with more than 800 specimens) and a zoological series of winged fauna. On the first floor there is an interesting osteological display and more than five hundred species of terrestrial and marine molluscs. On the same floor is a mineral collection, reflecting the regional geology, and an entomological collection rich in coleopterons. The botanical garden has been recently refurbished and opened to the public. 19 10, RUE DES FRÈRES DELGA Résidence de la famille de Vialar qui s’illustra par Augustin de Vialar (1799-1868), auditeur au Conseil d’Etat, Procureur du Roi et légitimiste, un des grands colons d’Algérie, Conseiller Général d’Alger. Sa sœur, Emilie de Vialar (17971851), fut l’héritière de son grand-père le Baron Portal (voir N° 3). Elle put ainsi fonder une congrégation religieuse : les sœurs de St Joseph de l’Apparition qu’elle logea boulevard Gambetta et qui furent chargées de missions d’assistance, d’enseignement et d’activités hospitalières. Elle partit elle-même aider son frère en Algérie, elle y fonda des communautés ainsi qu’en Tunisie, à Malte, à Marseille, en Grèce, en Turquie, en Birmanie, etc.… Fut canonisée en 1951. Le gisant de cire de Sainte Emilie de Vialar se trouve dans l’Eglise St Pierre. 20 23, RUE DES FRÈRES DELGA HÔTEL DE VIALAR Fue la residencia de la familia de Vialar que se ilustró con Augustin de Vialar. Augustin que nació en Gaillac en 1799, fue oidor en el Consejo de Estado, Procurador del Rey y legitimista, y uno de los grandes colonos de Argelia, con su compatriota Max de Tonnac, donde fue Teniente Alcalde y Consejero General de Argel hasta su muerte en 1868. Su hermana, Emilie de Vialar, nació en Gaillac en 1797 y heredó de su abuelo el Barón Portal (ver n°3) que le legó su fortuna al morir. Pudo así crear su congregación religiosa, las Hermanas de “Saint-Joseph de l’Apparition” en el bulevar Gambetta que proporcionaban asistencia, enseñanza y cuidados. También estuvo en Argelia con su hermano donde creó sus comunidades, así como en Túnez, Malta, Marsella, Grecia, en Turquía, Birmania, etc. Murió en Marsella en 1856 y fue canonizada en 1951. HÔTEL DE VIALAR La estatua yacente de cera de Santa Emilie de The residence of the Vialar family, and the il- Vialar se encuentra en la Iglesia Saint-Pierre. lustrious Augustin de Vialar, who was born in Gaillac in 1799. Augustin became an official of the Council of State, Crown Prosecutor and Legitimist, and one of the great Colonists of Algeria with his compatriot Max de Tonnac where he was Deputy Mayor and Councillor of Algiers until his death in 1868. His sister Emilie de Vialar, born in Gaillac in 1797, inherited the fortune of their grandfather, Baron Portal (see n°3). She was thus able to found a religious congregation, the Sisters of Saint-Joseph of the Apparition, in the boulevard Gambetta, which occupied itself with missions offering aid, teaching and nursing. She went to Algeria to help her brother, and founded communities there and in, amongst others, Tunisia, Malta, Marseille, Greece, Turkey, and Burma. She died in Marseille in 1856 and was canonized in 1951. There is a recumbent wax statue of Saint Emilie de Vialar in the Church of Saint Pierre. Cette maison fut celle d’Alexis Raffis, hôtelier de l’enseigne du Cheval Blanc (que l’on peut toujours voir en relief au-dessus du bandeau du premier étage). C’était un relais de poste aux chevaux, situé à l’époque de sa création en 1786, dans les faubourgs de la ville. Cette étape relais figurait dans « l’état général de la poste aux chevaux du royaume de France « , sur le trajet « ToulouseAlby ». C’est cette fonction première qui explique la taille de cette maison et l’importance de ses communs. A noter les beaux encadrements de briques et le décor des appuis de fenêtre. HOSTELLERIE DU CHEVAL BLANC This was the house of Alexis Raffis, owner of the Cheval Blanc hotel (the sign can still be seen above the decorative band around the building on the first floor). This was a post house with horses, located, at the time of its construction in 1786, in the suburbs of the town. This stopping point is mentioned in the “general state of horse posting stages of the kingdom of France”, for the “Toulouse-Alby” journey. This initial function of the building explains its size and the substantial outbuildings. Note the handsome brick surrounds and the decorated window ledges. HOSTELERÍA DEL CHEVAL BLANC Esta casa fue la de Alexis Raffis, hotelero en el Cheval Blanc (nombre en relieve que se puede ver todavía encima de la moldura del primer piso). Era una posta situada en la época de su creación en 1786, en los suburbios de la ciudad y estaba mencionada en el “estado general de la posta del reino de Francia” en el trayecto “ToulouseAlby”. Esta primera función explica el tamaño de esta casa y la importancia de sus dependencias. Destacan los bellos marcos de ladrillo y la decoración de los antepechos de las ventanas. 21 28, RUE DES FRÈRES DELGA Cet hôtel du XVIIIème siècle construit dans un faubourg de la ville fut la maison natale des trois frères Delga, officiers de l’Empire. Jacques Michel (1711-1809), chef de bataillon à l’armée d’Italie, fit la campagne d’Egypte où il fut blessé à Saint-Jean-d’Acre. Nommé chef d’escadron dans la gendarmerie de la garde, puis colonel, il suit Napoléon dans toute l’Europe. Nommé général et baron d’Empire, il est blessé à Wagram et meurt à Vienne. Jean (1783-1812), saint-cyrien, lieutenant puis capitaine en 1811 au 25e de ligne, fit la campagne de Russie et se distingua à la Moscova où il fut décoré de la Légion d’Honneur. Il mourut pendant la retraite de Russie. Joseph (1789-1809), jeune soldat, il fit les campagnes de l’Empire avec ses frères et mourut à Wagram. 22 AVENUE JEAN CALVET Fondé par le Comte de Toulouse, le premier hôpital était dans les faubourgs. En 1308, le roi Philippe le Bel le déclare de fondation royale. Détruit en 1381 sur ordre des Consuls de Gaillac, parce que les anglais s’en étaient servi de place forte. Il fut reconstruit en 1384 et devint commanderie. Détruit par les protestants en 1568, il fut reconstruit en 1587. En 1680, il fut transféré sur son emplacement actuel. Un important projet de reconstruction en 1730 ne sera réalisé qu’en 1770, dans l’aspect qu’on lui connaît aujourd’hui. Cet hôpital conserve toujours le tour qui accueillit dès le Moyen Age les enfants abandonnés. L’hôpital a été rénové et agrandi en 1999. HÔTEL DELGA This seventeenth century townhouse was the birthplace of the three Delga brothers, all officers of the Empire: Jacques Michel (1771-1809), Jean (1783-1812) and Joseph (1789-1809). HÔTEL DELGA Esta casa solariega del siglo XVIII fue la casa natal de los tres hermanos Delga, oficiales del Imperio: Jacques Michel (1771-1809), Jean (1783-1812) y Joseph (1789-1809). SAINT ANDRE HOSPITAL Founded by the Count of Toulouse, the first hospital was in the suburbs. In 1308 King Philippe Le Bel declared it a royal institution. In 1680 it was moved to its current location. A major construction project initiated in 1730 was not completed until 1770, when it took on the appearance that we know today, with traditional brickwork and numerous wide openings, in accordance with the eighteenth century approach to hygiene. The hospital still has its “hatch” which was a refuge for abandoned children in the Middle Ages. As set down in its statutes, from 1270 to 1390 the hospital had an obligation to nurse and support such children until they could care for themselves; funds came from the Commanderie de l’Hôpital, which possessed considerable assets. HOSPITAL SAINT ANDRE Fundado por el Conde de Toulouse, el primer hospital se encontraba en los suburbios. En 1308, el Rey Philippe le Bel hizo de él una fundación real. En 1680 lo trasladaron en su emplazamiento actual. El importante proyecto de reconstrucción de 1730 fue realizado sólo en 1770, dándole el aspecto que le conocemos hoy, con su bella arquitectura clásica de ladrillos y sus grandes ventanas características de la concepción de la higiene en el siglo XVIII. Este hospital conserva todavía el torno donde se depositaban a los niños abandonados a partir de la Edad Media. Los estatutos del Hospital de 1270 a 1390 le obligaba a criarlos hasta que pudieran ganarse la vida y la “Encomienda” del hospital cubría los gastos gracias a los bienes considerables que poseía. ANGLE DE LA RUE DU CHATEAU DU ROI ET DE LA RUE PUJOL Cet hôtel particulier, initialement construit en L, fut agrandi par l’adjonction d’un bâtiment en retour sur la cour du XVIIIème. Il a conservé au dernier niveau une série d’ouvertures formant un galerie « lombarde », éclairant un couloir périphérique desservant une série de pièces de services. Cet hôtel est resté longtemps la propriété de la famille Constant de Saint Sauveur, famille bourgeoise qui accéda à la noblesse au XVIIIème siècle. Elle en resta propriétaire jusqu’au début du XXème siècle. Sous l’Empire, cet hôtel fut la résidence de Gustave Constant de Saint Sauveur, artiste peintre, élève de F. Saurine. Il découvrit le talent de Firmin Salabert, le forma et le fit entrer dans l’atelier de J.D. Ingres à Paris. HÔTEL DE SAINT SAUVEUR This town house, initially constructed in an L shape, was enlarged with the addition of a building at right angles in the eighteenth century courtyard. A series of openings has been preserved on the uppermost level that form a “Lombard” gallery, which provides a peripheral corridor with light, which in turn serves a series of service rooms. The house was for a long time the property of the Constant de Saint-Sauveur family, who owned it until the beginning of the twentieth century. Under the Empire, the house was the residence of Gustave Constant de Saint-Sauveur. A painter and pupil of F. Saurine, he discovered Firmen Salabert, trained him and gained him entry to D.J Ingres’ studio in Paris. 23 HÔTEL DE SAINT SAUVEUR Esta casa solariega, inicialmente construida en forma de L, fue ampliada con la construcción de un edificio en ángulo, en el patio del siglo XVIII. Ha conservado en su parte alta, una galería «lombarda» cuyo pasillo periférico permite el acceso a una serie de habitaciones. Esta casa solariega perteneció hasta principios del siglo XX a la familia Constant de Saint-Sauveur. Durante el Imperio francés, fue la residencia de Gustave Constant de Saint-Sauveur, pintor y alumno de F. Saurine que descubrió el talento de Firmen Salabert y, tras enseñarle la pintura, lo hizo entrar en el taller de D.J Ingres en París. 3, RUE MAX DE TONNAC Cet hôtel en partie médiéval sur sa partie arrière où est conservée une tour ronde du XIIIème siècle, a été reconstruit au début du XVIIIème siècle dans une architecture classique avec un très beau portail à plein cintre à larges moulures de briques fermant une cour d’honneur. Cet hôtel fut la résidence gaillacoise de la famille de Tonnac qui donna un Maire : FrançoisJoseph (1751-1835), un Député : Hippolyte (1796-1873) et un des premiers colons d’Algérie ; Magistrat et Maire de Blida : Maximilien (1803-1884). HÔTEL DE TONNAC This partly medieval town house has retained its thirteenth century round tower. It was rebuilt at the beginning of the eighteenth century in the classical style; the doorway with its semicircular arch and wide brick mouldings is particularly attractive, and opens onto the main courtyard. This was the Gaillac residence of the Tonnac family, who produced a mayor, François Joseph (1751-1835), a deputy, Hippolyte (1796-1873), and one of the first Colonels of Algeria, magistrate and mayor of Blida, Maximilien (1803-1884). HÔTEL DE TONNAC Esta casa solariega ha conservado una torre redonda del siglo XIII en la parte trasera. Fue reconstruida a principios del siglo XVIII en una arquitectura clásica con un magnífico portal de medio punto decorado con ataires de ladrillo que permite el acceso a un patio. Fue la residencia de la familia de Tonnac que dio un Alcalde: François Joseph (1751-1835), un Diputado: Hippolyte (1796-1873) y uno de los primeros Colonos de Argelia, Magistrado y Alcalde de Blida: Maximilien (1803-1884). 24 21 t -A n Sain Rue aint R ue S dré rthe e-Ma En centre-ville, le stationnement est soumis à la réglementation Zone bleue (disque de stationnement obligatoire) pour une heure et demie de gratuité. a de rèr sF tin de Via lar elg es D et e Calv mp d Ru de l ein us ug e d age Pass ne elei Mad e la Im e Cha p . du o r Hug Ma e la d e Ru A R. CHÂTEAU DE FOUCAUD Y PARQUE Rép e la ubl iqu e Place d'Hautpoul e sag Pas nier n to pié du il at ub ibr 1 Ga Rue 'I e n a Ru e d l iga hR uin ep Ru e eD nf e r l o tR Ru ch Rig a eJ ere y te os Blo pol Rue P ouveau Cinéma 16 P P Bus Escaliers Ru e eG pè r P P Hip El castillo, construido en el siglo XVII por el Consejero de Foucaud pasó a ser propiedad de la familia Huteau en el siglo XVIII y de Puységur en el siglo XIX que lo vendió al ayuntamiento. Se ubica en el centro de un parque tradicional francés que consta de bonitas perspectivas, terrazas, fuentes así como cuadras en semicírculo, un invernadero de naranjos y un pabellón de verano. Transformado en Museo de Bellas Artes en 1935, rehabilitado en 1991-1992, el castillo propone colecciones de pinturas, de esculturas y de historia local. En la colección de pinturas se pueden ver obras de artistas regionales del siglo XIX como Loubat o Escot, y sobretodo la importante colección que Salabert, alumno de lngres, pintor de paisajes y retratista, legó a la ciudad de Gaillac en 1895. En 1975 el museo recibió las esculturas de J.J. Pendariès, alumno de Mercié. Una sala está dedicada a la historia local y a personajes regionales notables (Portal, Rigal, etc.), así como a la donación Tournon. Rue The Castle was built in the seventeenth century by the Councillor of Foucaud and became the property of the Huteau family as the result of a marriage in the eighteenth century. It was owned by the Puységur family in the nineteenth century, who then sold the castle to the local council. It is set in the middle of a traditional park in the French style with viewing points, terraces and fountains. A semicircle of stables, an orangery and a summer pavilion complete the ensemble. The castle was converted into a Fine Arts Museum in 1935, which was then restored in 19911992, and now houses a collection of paintings, sculpture and local history. The paintings include works by regional nineteenth century artists such as Loubat and Escot, and a particularly fine collection that was left to the town of Gaillac in ed 19 P D CHÂTEAU DE FOUCAUD AND PARK 1895 by Salabert, a landscapist and portraitist who was a pupil of Ingres. In 1975 the sculpture collection of J.J. Pendariès, a pupil of Mercié, came to the Museum. A room is devoted to local history and regional personalities (Portal, Rigal, etc.), and also to the Tournon donation. au Le château fut construit au XVIIème siècle par le Conseiller de Foucaud et devint par alliance la propriété de la famille d’Huteau au XVIIIème siècle, puis de Puységur au XIXème siècle. C’est cette dernière qui le vendit à la Mairie. Il est situé au centre d’un parc à l’italienne et à la française conçu avec perspectives, terrasses et fontaines. Des écuries en hémicycle, une orangerie et un pavillon de fraîcheur complètent ces bâtiments. Transformé en Musée des Beaux-Arts en 1935, restauré en 1991-1992, le château abrite des collections de peintures, de sculptures : le fonds comprend les œuvres d’artistes régionaux du XIXème siècle comme Loubat ou Escot, et surtout l’importante collection que Salabert, élève d’Ingres, peintre de paysages et de portraits, légua à la ville de Gaillac en 1895. En 1975, est entré le fonds de sculptures de J.J. Pendariès, élève de Mercié ainsi que la donation Tournon. icto Rue V AVENUE DOM VAYSSETTE oulte e la V 20 tre as ma l'Al de Rue e Rue d er r e la F Rue d un Verd ié and n n erma d'Ink se Impas n Ave 22 e Ru rb Ba et Calv ea n ue J P ue en Av e avarr Boulevard Gambetta 15 de la ich el P e ar b du B Rue lin ou M Abbaye St-Michel St- te du e Rue P ch de Rue A rd de Fo uc a ud Place du Boutge ite dro ul e va Galet ndré lle ane Port d r n au Rue A Rue de Place de la Portanelle la h t-Roc Rue S rn a T e L au Tar n nt Po ô Rue C p e Sus è z Jardin de l'Abbaye 10 l he Mi c Ru Rue ie her P êc Place de la Salle ro l Place Maurice et Eugénie de Guérin e Ru C du Q uai 17 Rue e hilipp la G r and e Côt e pp e de Rue St- Phili de jo l Pu Co e Ru ll Rue Bas se Rue du Feu R ue St-P le- Place de la République s Escaliers de lph eT Ru eP hil a u do pa Tre e Ru To er y ho ma P du 18 l Tou de e t de Imp. du Place Lapérouse as om Rives Th Rue il ava e P la a de l Rue de la t-M Place Saint-Michel Le 13 Ru 14 9 eS ru Ru e M atfre d P b Ca Rue es de de Cul at erc arn MUSÉUM x Ma Rue an Ja e ous uT e ed tite Pe 11 a urt Co e ze ed Ru Lau Ru e de la te d P Place de la Courtade Rue C ô e le uil ng 'l A Place Peyriac ri IV e Hen scarp e r t n Co in d e Ba u re Cont Rue Peyri ac Rue Foulcraud us Toulo Com 12 e Comte d Rue estrino Rue Pal Ru e 8 7 P ive ac r de s Cul outge du B Rue elle P Jardin botanique 6 Bo tan du Fort Place du Griffoul MUSÉE DES BEAUX-ARTS Parc de Foucaud i nts P 5 i te Rue du Fort P Pé n Colonel Vendôme P oc ngued R. du La Ch o uR ud m te et ss 25 Por P Rue du Lt scarp al ignol 2 du a ate 23 cs Ross Rue Elie Port Rue M du Rue Sac Blan Place de la Vie 4 P Je Rue Rue Saint- Rue Charles s P v de 3 Gra 24 Rue Eglise Saint-Pierre Pierre Escot de la Place Libér ation u rè s Tonnac Place Emilie de Vialar 'Orléans Rue d r R P abrol ue C te R Peti Rue N Do y Va MAISON DES VINS OFFICE DE TOURISME MUSÉE DE L'ABBAYE P Textes : Bertrand de Viviès Conservateur des Musées de Gaillac Au centre d’un vignoble réputé, à une demi-heure de villes d’Art et d’Histoire (Albi, Castres, Toulouse, Montauban), desservie par l’autoroute A68 et baignée par le Tarn, Gaillac est ravie de vous accueillir. Les Gaillacois sont heureux de partager avec vous l’amour qu’ils ont pour leurs maisons de briques, pour leurs jardins, leurs promenades et terrasses ombragées, et leur convivialité autour d’un bon Gaillac, rouge ou blanc. Si vous découvrez Gaillac, nous souhaitons que vous trouviez l’atmosphère d’une Occitanie joyeuse, digne d’une longue tradition d’accueil et d’un terroir dynamique et vivant. Vous y reviendrez sans doute, pour quelques jours, ou pour toujours, partageant avec tous nos amis la longue histoire d’une cité dont les mille cinq cent ans d’existence parsèment notre sol et nos rues de vestiges, de monuments et de maisons anciennes, d’un patrimoine caché aux regards trop rapides ou au contraire étalé au soleil d’un Midi tamisé. Parmi les plus beaux détours de France, prenez le temps d’en savourer la chaleur et l’hospitalité. Bon séjour à Gaillac et bienvenue parmi les Gaillacois. Conception et réalisation : Vent d’Autan 81600 GAILLAC Photos : Raynaud, D. Rousseau, G. Fernandez, F. Lacassagne, Vent d’Autan. TARN : NATURE & PATRIMOINE ADRESSES UTILES : Office de tourisme Pays, bastides et vignoble Gaillac Abbaye Saint Michel 81600 Gaillac Tél. 05 63 57 14 65 [email protected] www.tourisme-vignoble-bastides.com Le bureau d’information touristique de Gaillac organise des visites guidées des vieux quartiers et des 3 musées de Gaillac, pour les groupes et sur RDV.