PROJET HARMOS - Serveur suisse de documents pour l`éducation

Transcription

PROJET HARMOS - juin 2004
APPEL D’OFFRES POUR LE DEVELOPPEMENT DE MODELES DE COMPETENCES
Section 1 : LIGNES GENERALES DES MANDATS
Mandant
Secrétariat général de la CDIP, par l’entremise de l’Unité de coordination
« scolarité obligatoire » (direction du projet HarmoS)
Mandataires
Instituts scientifiques, experts ou pool d’experts issus d’une Haute Ecole
suisse (université, haute école pédagogique, haute école spécialisée), d’un
Centre de recherche officiel ou privé, actifs en Suisse dans le secteur des
sciences de l’éducation et spécialisés dans une didactique disciplinaire.
Objectifs
des mandats
a) Construction théorique et développement d’un modèle de compétences
avec une échelle de niveaux de progression, incluant le concours de
praticiens, pour une discipline traitée dans le cadre du projet HarmoS,
à savoir l’une (ou plusieurs) des disciplines suivantes :
-
langue 1 (langue scolaire locale),
-
langues étrangères (à partir du Cadre de référence européen),
-
mathématiques,
-
sciences naturelles.
b) Développement d’un ensemble d’épreuves permettant de positionner les
élèves de la scolarité obligatoire sur l’échelle des niveaux de
compétences à certains moments de leur parcours scolaire, à savoir :
-
en fin de 2e année (sauf pour les langues étrangères),
-
en fin de 6e année,
-
en fin de 9e année.
c) Phase empirique, comprenant le passage de ces épreuves dans un échantillon national de classes des degrés concernés, mis à disposition par la
direction de projet, et l’analyse statistique et le commentaire des résultats.
d) Enoncé argumenté d’une proposition de compétences minimales
(standards) à partir de ces résultats, en fonction des objectifs et des
indications formelles de la direction de projet.
Projet HarmoS - Appel d’offres pour le développement de modèles de compétences - juin 2004
page 2
Fondements du
projet HarmoS
Le projet, ses objectifs, son déroulement et les concepts utilisés sont décrits
dans le document annexé, « HarmoS, finalités et conception du projet – juin
2004 », faisant partie intégrante de cet appel d’offres (voir sections 3 et 4).
Condition
structurelle
Chaque mandataire doit constituer un consortium d’experts permettant de
travailler en partenariat avec les deux autres régions linguistiques du pays,
selon des modalités d’organisation énoncées explicitement dans l’offre. Le
contrat sera conclu avec le mandataire et non avec le consortium, mais il
devra comprendre la description de celui-ci. Le mandataire doit être actif sur
le territoire suisse, mais le consortium peut impliquer des partenaires
étrangers.
Produits finis
Des rapports intermédiaires devront être présentés selon une planification
détaillée et un rapport final, comportant la totalité du modèle de
compétences, intégrant les résultats de l’analyse et énonçant une proposition
de compétences minimales pouvant servir de standards nationaux seront
remis, sous versions papier et électronique, à l’échéance fixée dans le
contrat.
Aucune limite de quantité n’est préalablement fixée. Des rencontres de
coordination entre les consortiums auront lieu tout au long du processus et
permettront, en tenant compte dans la mesure du possible des suggestions et
des vœux des équipes scientifiques, de définir plus en détail un mode
homogène de présentation.
Droits d’auteur
Les droits d’auteur sur les divers éléments produits sont réglés ainsi :
- le mandant (CDIP) a le droit d’éditer les produits issus du travail scientifique
des mandataires et d’exercer les droits qui y sont attachés (entre autres
d’usage et de vente) ; la publication de textes issus du travail réalisés dans le
cadre ou le prolongement direct du mandat confié doit faire l’objet, en tous
les cas, d’un accord entre les deux parties.
- l’usage scientifique des modèles de compétences développés et d’autres
travaux qui s’y rattachent, ainsi que les droits d’utilisation qui y sont liés,
restent acquis aux auteurs et aux mandataires, qui conservent le droit de
poursuivre le développement des modèles de compétences et de participer à
des recherches et à des publications scientifiques sur cette thématique.
Délais
page 3
Les travaux devront pouvoir débuter à la rentrée universitaire 2004/2005, au
plus tôt dès novembre 2004.
Selon le détail établi ci-après (sous section 2) pour chacune des disciplines
concernées, les travaux devront être terminés dans le courant de l’année
2007.
Le déroulement du mandat fera l’objet d’étapes échelonnées, clairement
précisées dans le contrat. Le financement sera par conséquent également
échelonné selon ces étapes et leur échéance pour chaque discipline.
20 juillet
2004
20 septembre
2004
Déclaration d’intentions
Annonce officielle d’intérêt et de l’intention de faire acte de candidature dans le
cadre de l’appel d’offres, avec, déjà, quelques informations relatives aux partenariats
envisagés pour former un consortium.
Offre définitive
Remise, en version papier et en version électronique, d’une offre complète selon le
canevas de présentation formulé ci-après.
N.B. La direction de projet est à disposition pour répondre à toute question de
compréhension relative à la formulation de l’appel d’offres (adresses ci-dessous).
fin octobre
2004
Financement
Attribution des mandats
Les personnes et institutions ayant fait acte de candidature seront informées par écrit
des résultats de l’attribution des mandats. Ceux-ci seront annoncés par voie de
communiqué de presse et publiés sur le site internet de la CDIP, dans les pages
consacrées au projet HarmoS.
MOYENS FINANCIERS DISPONIBLES, PAR DISCIPLINE (TVA incluse)
DISCIPLINE
Considérants
Montants en SFr.
LANGUE 1
Domaine le plus vaste, nécessitant une organisation de projet
avec une direction de consortium centrale et des équipes par
région linguistique.
320 à 360'000
Travaux de base déjà très avancés grâce au Cadre de référence
commun européen. Les compétences minimales sont prévues
pour deux degrés (fin de 6e et de 9 e).
170 à 190’000
Travaux déjà très avancés dans d’autres pays. Les points de
convergence existants ne sont pas fondés sur un véritable
modèle de compétences, mais peuvent être mis à profit.
230 à 270’000
Travaux déjà très avancés dans d’autres pays. Nécessité d’une
approche intégrée des sciences naturelles (interdisciplinarité à
l’intérieur des sciences naturelles), impliquant des partenariats
multiples.
170 à 200’000
LANGUES
ETRANGERES
MATHS
SCIENCES
NATURELLES
Présentation
des offres
page 4
CANEVAS DE PRESENTATION
Dossier L’offre est présentée par écrit, en français, allemand ou italien, dans un dossier
comprenant 15 pages au maximum. Une documentation peut y être annexée, tout
particulièrement en ce qui concerne les publications et références existantes pouvant
soutenir le projet et attester des compétences des candidats pour exécuter le mandat.
Dans le cas d’une candidature pour deux ou plusieurs disciplines, un dossier séparé
doit être présenté pour chacune, en y exposant les synergies possibles.
Les rubriques suivantes doivent être complétées.
- identification Identités, titres et qualifications des personnes candidates et institutions de tutelle
- consortium Liste des partenaires, avec toutes les indications utiles.
Précisions quant à l’organisation formelle du consortium, au partage des
responsabilités et des tâches, au système de direction et de pilotage et au mode de
travail en commun. Eventuelles références utiles (précédents travaux communs, etc).
- collaborateurs Liste des personnes participant au projet, respectivement des places à pourvoir.
- positionnement Situation actuelle du consortium par rapport au mandat et au projet HarmoS :
présentation commentée des acquis (expérience, réalisations utiles au mandat,
publications, recherches en cours ou planifiées, collaborations nationales et
internationales, etc.)
- scénario de ePrésentation la plus détaillée possible de l’organisation de projet pour le traitement
recherche des quatre objectifs (a à d), plus particulièrement pour le premier (a) :
méthodologie(s) de recherche utilisée(s) pour le développement des modèles et
niveaux de compétences, en concertation avec des praticiens de la discipline
concernée.
- planification Organisation du déroulement de la recherche, étapes envisagées, calendrier
provisoire.
- conformité au Position quant au calendrier proposé, questions et suggestions y relatives.
calendrier du
projet
- budget Offre précise quant au coût, dans la fourchette donnée pour chaque discipline.
Présentation d’un budget détaillé (avec quelques commentaires si nécessaire).
N.B. combinaison possible avec le budget d’autres recherches en cours (projets du
Fonds national, projets internationaux, mandats de régions de la CDIP) : tout effet de
synergie est le bienvenu, pour autant qu’il ne mette pas en péril l’atteinte des
objectifs et le respect des délais du projet HarmoS.
- questions et Champ libre, selon les besoins.
observations
complémentaires
- date et Une version papier officielle est à présenter, avec la/les signature/s de la / du / des
signatures responsable/s du projet. Une version électronique est également transmise par mail.
Secrétariat général de la CDIP, Projet „HarmoS“,
Adresse pour
l’envoi des offres Zähringerstrasse 25, CP 5975, 3001 BERNE
[email protected]
page 5
Section 2 : ETAPES DE REALISATION ET DELAIS POUR CHAQUE DISCIPLINE
LANGUE 1
Étape
Description
Particularités
du mandat
Dans la société multiculturelle et pluriliguistique suisse, la
langue scolaire locale (langue 1) revêt quatre réalités
différentes, avec des spécificités linguistiques propres. Celles-ci
doivent pouvoir être prises en compte au sein d’un modèle de
compétences général, valable pour l’ensemble du pays.
Echéance
De ce fait, la notion de consortium de recherche pour le
développement d’un modèle de compétences en langue 1 est à
comprendre ici dans un sens élargi, avec un développement
scientifique propre à chaque langue nationale (en tant que
langue 1) mis en synergie pour la constitution d’un modèle de
compétences unique.
a)
modèle de
compétences
L’élaboration d’un modèle pourra s’inspirer de nombreux
travaux existants. Elle devra notamment prendre en compte les
éléments suivants :
o
Résultats et analyses nationaux, régionaux et
internationaux de PISA 2000.
o
Broi A.-M., Moreau J., Soussi A. & Wirthner M. (2003).
Les compétences en littératie. Rapport thématique de
l’enquête PISA 2000. Neuchâtel : OFS, Berne : CDIP.
o
Eriksson B. (2001). Kompetenzniveaus in der
Erstsprache. Vorstudie zur Entwicklung und Evaluation
eines Instruments von Kompetenzbeschreibungen in
der Erstsprache. (Mandat im Auftrag des
Generalsekretariats der EDK – Bern). Non publié.
juin 2006
Une collaboration devra en outre être instaurée avec les travaux
entrepris pour le développement de niveaux de compétences
dans le cadre du cycle élémentaire, sous mandat du projet
„4bis8“ (Entwicklung der Basisstufe) de l’EDK-Ost. Cette collaboration sera réglée officiellement au sein du mandat.
Des liens sont envisageables avec le lancement du PNR 56
„Diversité linguistique et compétences linguistiques en Suisse“.
La collaboration avec des praticiens et des didacticiens doit être
garantie dans les quatre régions linguistiques et mise à profit
pour s’assurer de la pertinence du modèle de compétences
central et unique et pour valider son usage en tant que
référentiel national pour la langue 1.
b)
développement
d’épreuves
par rapport
aux niveaux
de compétence
L’élaboration d’épreuves pour la phase empirique pourra
s’inspirer de nombreux travaux existants. Ces épreuves pourront
s’adapter aux particularités des régions linguistiques, mais tout
en garantissant la fiabilité de la validation du modèle de
compétences central et de ses niveaux.
automne 2006
c)
passage des
épreuves
dans les classes
proposées
et analyse
des résultats
(phase
empirique)
La direction de projet est responsable de la mise sur pied d’un
échantillon national de classes, touchant près de 1000 élèves
de 2 e, 1000 de 6 e et 1500 de 9 e année. Par souci de fiabilité,
les épreuves seront passées par les mêmes élèves au cours de la
même année scolaire pour toutes les disciplines.
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automne 2006
Les frais d’impression des épreuves, ainsi que, le cas échéant et
partiellement, de traduction sont à charge de la direction de
projet.
Des questions concrètes devront encore être réglées, dont le
décalage éventuel entre le moment de l’application des tests et
la fin de l’année scolaire. Elles ne pourront l’être qu’ultérieurement, en collaboration avec les consortiums.
d)
énoncé d’une
proposition de
compétences
minimales
(standards)
La proposition des compétences minimales, en référence à un
modèle de compétences unique, pourra inclure des distinctions
propres à chaque région linguistique et devra les justifier.
hiver 2006 / 07
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ETAPES DE REALISATION ET DELAIS POUR CHAQUE DISCIPLINE
LANGUES ETRANGERES
Étape
Description
Particularités
du mandat
Les travaux entrepris dans ce domaine doivent se fonder sur la
„Stratégie de la CDIP et programme de travail pour la
coordination de l’enseignement des langues étrangères à
l’échelle nationale“, du 25 mars 2004, ce qui implique (cf. art.
4.5 de cette décision) une référence permanente au Cadre
européen commun de référence pour les langues (Conseil de
l’Europe 2000). L’apprentissage des langues peut être très
précoce, mais les compétences minimales ne seront définies sur
le plan national qu’en fin de 6e et de 9e années.
Echéance
Le modèle de compétences doit être commun pour toutes les
régions linguistiques, mais peut fournir des précisions propres à
chaque langue proposée dans la formation, anglais inclus.
Il devra en outre intégrer, pour les langues nationales suisses,
des objectifs culturels. Il tiendra compte enfin de la forte
proportion d’enfants migrants dans les écoles suisses.
a)
modèle de
compétences
travaux existants. Elle devra notamment prendre en compte les
éléments suivants :
o
Travaux du Conseil de l’Europe et du Centre européen
pour les langues vivantes (CELV, Graz) autour du Cadre
européen et du développement des portfolios.
o
Résultats (à paraître en 2005) du projet IEF
„Entwicklung von Instrumenten für die Evaluation von
Fremdsprachenkompetenzen“ conduit par Lenz P. et
Studer T. (Université de Fribourg) sous mandat des
conférences régionales alémaniques BKZ, NW-EDK et
EDK-Ost.
juin 2006
Des liens sont envisageables avec le lancement du PNR 56
„Diversité linguistique et compétences linguistiques en Suisse“.
La validation didactique doit être garantie dans les quatre
régions linguistiques et faire l’objet d’une synthèse détaillée par
rapport à la pertinence d’un modèle de compétences central.
b)
développement
d’épreuves
par rapport
aux niveaux
de compétence
s’inspirer de nombreux travaux existants sur le plan national et
international, et tout particulièrement du projet alémanique IEF.
Ces épreuves pourront s’adapter aux diverses langues secondes
enseignées (soit trois langues nationales et l’anglais) et de ce fait
à certaines particularités des régions linguistiques, mais tout en
garantissant la fiabilité de la validation du modèle de
compétences central et de ses niveaux.
automne 2006
c)
passage des
épreuves
dans les classes
proposées
et analyse
des résultats
(phase
empirique)
de 6 e et 1500 de 9 e année. Par souci de fiabilité, les épreuves
seront passées par les mêmes élèves au cours de la même
année scolaire pour toutes les disciplines.
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automne 2006
projet.
décalage éventuel entre le moment de l’application des tests et
la fin de l’année scolaire. Elles ne pourront l’être qu’ultérieurement, en collaboration avec les consortiums.
d)
énoncé d’une
proposition de
compétences
minimales
(standards)
Conformément à la décision de la CDIP du 25 mars 2004, les
compétences minimales concernent la fin de 6e et la fin de 9 e
années scolaires. Une double proposition devra être formulée,
en fonction des étapes de la coordination nationale définies au
chapitre 6 de cette décision (objectif 2006 et objectif 2012).
hiver 2006 / 07
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MATHEMATIQUES
Étape
Description
Particularités
du mandat
L’élaboration pourra s’appuyer sur de nombreux travaux
nationaux et internationaux, sur l’activité soutenue des régions
de la CDIP en la matière (commissions régionales, production
de moyens d’enseignement, évaluation de résultats), sur le
Dossier 49 de la CDIP (voir ci-dessous) et sur les résultats et
analyses consécutifs à PISA 2003 (publications à partir du 7
décembre 2004).
a)
modèle de
compétences
travaux existants. Elle devra notamment prendre en compte :
o
Echéance
début automne
2006
„Espaces de liberté – lignes directrices – points de
convergence : l’enseignement des mathématiques
durant la scolarité obligatoire“ Berne : CDIP 1998 Dossier 49
La validation didactique doit être garantie dans les régions
linguistiques et faire l’objet d’une synthèse détaillée par rapport
à la pertinence d’un modèle de compétences central.
b)
développement
d’épreuves
par rapport
aux niveaux
de compétence
s’inspirer de nombreux travaux existants. Ces épreuves pourront
s’adapter aux particularités des régions linguistiques, mais tout
en garantissant la fiabilité de la validation du modèle de
compétences central et de ses niveaux. Elles ne seront par conséquent pas fondées sur les moyens d’enseignement en usage.
automne 2006
c)
passage des
épreuves
dans les classes
proposées
et analyse
des résultats
(phase
empirique)
hiver 2006 / 07
d)
énoncé d’une
proposition de
compétences
minimales
(standards)
Dans le cas des mathématiques, les compétences minimales
proposées sont d’envergure nationale, sans distinction de
priorités ou de particularités strictement régionales.
projet. Des questions concrètes devront encore être réglées,
dont le décalage éventuel entre le moment de l’application des
tests et la fin de l’année scolaire. Elles ne pourront l’être
qu’ultérieurement, en collaboration avec les consortiums.
début printemps
2007
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SCIENCES NATURELLES
Étape
Description
Particularités
du mandat
Les travaux entrepris dans ce domaine peuvent se fonder sur de
nombreux développements en cours à l’étranger. Ils doivent
intégrer les diverses dimensions d’une culture scientifique
pouvant prendre place tout au long de la scolarité obligatoire,
de manière intégrée de préférence (autrement dit sans
séparation en disciplines telles que biologie, zoologie,
botanique, physique, chimie). Elles prendront en compte les
préoccupations de la CDIP en termes d’éducation à la santé et
à l’environnement (cf. Dossiers 46B et 15B de la CDIP).
Echéance
Le calendrier de travail est dans ce cas élargi pour permettre
aux chercheurs de tenir compte des travaux réalisés pour PISA
2006, ainsi que de leurs premiers résultats.
a)
modèle de
compétences
travaux existants. Elle pourra notamment prendre en compte les
développements du „Common Framework for Science
Outcomes“ entre les provinces anglophones du Canada (voir
l’Annexe B de l’expertise Klieme) et diverses approches globales
et interdisciplinaires des sciences naturelles.
automne 2006
La validation didactique doit être garantie dans les régions
linguistiques et faire l’objet d’une synthèse détaillée par rapport
à la pertinence d’un modèle de compétences central.
b)
développement
d’épreuves
par rapport
aux niveaux
de compétence
s’inspirer de nombreux travaux existants. Ces épreuves devront
permettre de valider le modèle de compétences central et ses
niveaux, indépendamment des priorités, des décalages et des
lacunes programmatiques des régions et des cantons dans ce
groupe disciplinaire.
hiver 2006 / 07
c)
passage des
épreuves
dans les classes
proposées
et analyse
des résultats
(phase
empirique)
fin hiver 2006 / 07
projet.
décalage avec la fin de l’année scolaire. Elles ne pourront l’être
qu’ultérieurement, en collaboration avec les consortiums.
d)
énoncé d’une
proposition de
compétences
minimales
(standards)
Dans le cas des sciences naturelles, les compétences minimales
proposées sont d’envergure nationale, sans distinction de
priorités ou de particularités strictement régionales.
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fin printemps 2007
page 12
Section 3 : PRECISIONS QUANT A L’ORGANISATION DU PROJET
Décision
et priorités
de la CDIP
La Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique a décidé en
juin 2002 de la conduite d’un projet d’“harmonisation de l’école obligatoire“
(HarmoS). Son déroulement est planifié sur les années 2003 à 2006. Le projet a
concrètement débuté en 2003.
HarmoS vise le développement de niveaux de compétences devant être atteints par
les élèves dans certains domaines centraux de la formation: les langues (langue I et
langues étrangères), les mathématiques et les sciences naturelles. Sur le plan
national, il est convenu de s’en tenir pour l’instant à ces domaines disciplinaires.
Des développements semblables dans d’autres disciplines (par ex. histoire et
citoyenneté, musique, sport, ...) sont par ailleurs prévus (par exemple sous l’égide
des conférences régionales de la CDIP ou celle d’autres organes). En tous les cas, il
sera veillé à la coordination et aux synergies entre ces projets.
Le déroulement du projet HarmoS doit conduire principalement :
1) au développement de modèles de compétences pour les quatre disciplines
retenues dans le cadre d’un processus scientifique; ces modèles feront l’objet
d’un contrôle et d’une validation dans la pratique en classe (phase scientifique);
2) à la détermination des niveaux de compétences à atteindre au terme des 2e, 6 e
et 9 e années scolaires ; ces prescriptions en termes de compétences minimales
attendues de tous les élèves en fin de cycles („standards“) s’inscriront dans un
accord intercantonal, dans le cadre d’un élargissement du Concordat scolaire ,
et obtiendront par là même un caractère obligatoire (phase politique).
Le projet HarmoS est en outre associé à la mise en oeuvre d’un autre point fort du
programme d’activité de la CDIP, à savoir la construction d’un „monitorage du
système de formation“. Sa contribution à ce projet permettra par la suite l’évaluation
régulière au niveau national des niveaux de compétences atteints au cours de la
scolarité obligatoire (voir le programme d’activités de la CDIP).
Personnes
responsables
du projet
La direction exécutive du projet a été confiée au Secrétariat général de la CDIP.
Conseil
consultatif
Un conseil consultatif, composé d’une quinzaine de membres, est chargé de
conseiller la direction de projet d’un point de vue scientifique et de veiller à la
cohérence des contenus, en particulier par rapport aux développements
internationaux et aux projets régionaux. Lors de ses séances ordinaires, ce conseil
sera régulièrement informé de l’avancement des travaux et pourra faire part de son
avis, au besoin en invitant certains mandataires.
Les contacts et le suivi régulier des mandataires avec la direction de projet passeront
par Olivier Maradan et Max Mangold, unité de coordination « scolarité obligatoire ».
page 13
Section 4 : REFERENCES ET CONTEXTES
Références
Les mandats se fondent d’une part sur le document :
„HARMOS“, finalités et conception du projet – juin 2004
joint en annexe, et faisant partie intégrante des mandats,
ainsi que sur l’expertise publiée en Allemagne, également jointe en annexe :
„Le développement de standards nationaux de formation“. Berlin : BMBF 2004
dont les chapitres 11, 2, 5, 6 et 7 en particulier correspondent aux visions d’HarmoS.
Une bibliographie de référence figure également au terme du premier document cité.
Situation de
départ
Les travaux scientifiques concernés par cet appel d’offres ne partent jamais de zéro.
Ils peuvent mettre à profit de vastes développements déjà entrepris de par le monde,
s’en inspirer et/ou s’en distancer, mais doivent en tous les cas procéder à une reconstruction fondée sur les finalités de l’éducation et de la formation en Suisse.
Divers instruments de travail ont déjà été développés ou seront prochainement mis à
disposition :
Contexte
théorique
(d’après
Klieme 2004)
-
des méthodologies de travail pour la construction de modèles comme pour
le tri et l’organisation de critères qualitatifs énoncés pour qualifier la
progression des apprentissages,
-
une méta-analyse formelle des plans d’études en vigueur dans les cantons
pour la scolarité obligatoire, en fonction des objectifs d’HarmoS.
Les intentions et objectifs du projet HarmoS lancé par la CDIP se trouvent en grande
partie confirmés et étayés par l’expertise susmentionnée, rédigée sous la direction du
professeur Klieme du DIPF (Deutsches Institut für Internationale Pädagogische
Forschung, Frankfurt a.M.) et se fondent par ailleurs sur nombre de publications
scientifiques au sujet des curriculums.
En ce sens, la détermination de compétences minimales en référence à une échelle
de niveaux de compétences établie dans le cadre d’un modèle de compétences pour
une discipline visée constitue la ligne centrale du projet HarmoS (cf. Klieme chap. 6):
Selon notre conception, l’élaboration et la formulation de standards de
formation constituent une tâche qui exige fondamentalement une expertise en
didactique des disciplines. Le domaine d’études ou la discipline, pour lequel il
faut développer un standard, doit être ancré dans une théorie de l’éducation.
Les concepts fondamentaux de la discipline en question, les principales
orientations de sa « vision du monde » respective doivent être mis en lumière. Le
système des compétences pertinentes, avec leurs aspects partiels, leurs niveaux
et leurs lignes de progression, constituent le noyau même de la détermination
des standards. Lors de cette étape déjà, il est utile d’illuster les compétences et
les niveaux de compétences par des exemples d’exercices ou de problèmes.
Enfin, à l’aide des analyses et des expériences en termes de didactique des
disciplines, il faut parvenir à un accord quant aux exigences en matière de
compétences que l’on peut rendre obligatoires. Tout cela exige une expertise
spécialisée en didactique des disciplines et en partie aussi une expertise dans la
pratique de l’enseignement ou en pédagogie générale. (Klieme 2004, p. 123).
page 14
Une mission majeure des standards de formation, tels qu’ils sont compris dans le
cadre de ce projet, est de définir les compétences que les élèves doivent
acquérir pour pouvoir considérer comme atteints les objectifs éducatifs. Le rôle
des modèles de compétences est d’une part, de décrire les acquis scolaires
attendus de la part des élèves des divers groupes d’âge et dans les différentes
disciplines, et d’autre part, de montrer, selon un mode scientifiquement fondé,
les voies possibles vers « les connaissances et les savoir-faire » requis. Les
modèles de compétences forment ainsi la base pour des opérationalisations des
objectifs de l’éducation qui permettent de vérifier empiriquement l’output du
système éducatif au moyen d’instruments de test.
Le rôle des modèles de compétences consiste à servir d’intermédiaire entre des
finalités éducatives abstraites et des collections d’exercices et de problèmes
concrets. Les modèles relatifs à l’acquisition de compétences servent non
seulement à l’élaboration de procédés d’examen, mais offrent en même temps
aussi des points de repère pour une pratique de l’enseignement centrée sur les
processus d’apprentissage et les résultats des élèves dans les domaines d’études
respectifs et pas uniquement sur la systématique des contenus de
l’enseignement disciplinaire.
La recherche en psychologie et en éducation travaille activement tant dans le
domaine de l’analyse théorique et de la modélisation que dans celui de l’analyse
empirique de compétences. Au cours des dernières années, on est parvenu à
établir une compréhension différenciée de la structure, du développement et du
soutien pédagogique relatifs aux compétences disciplinaires. Ces résultats de la
recherche peuvent conforter la mise sur pied de standards de formation.
Néanmoins, des modèles de compétences élaborés, fondés empiriquement,
n’existent que pour certains domaines d’études, groupes d’âge et populations
scolaires. L’état de connaissances le plus nuancé touche le domaine des
mathématiques. Pour cette raison, lors du travail concernant la mise en place de
standards, on va dans de nombreux cas s’appuyer tout d’abord sur le savoir
empirique dans les différentes didactiques de disciplines, dont les conceptions
quant à la structure et au développement de compétences scolaires relient des
aspects méthodologiques, psychologiques et de pratique de l’enseignement.
(Klieme 2004, p. 71).
La compétence, en tant que véhicule d’objectifs de l’enseignement, de tâches et
d’exigences concrètes à accomplir, comporte un grand nombre de composantes
qui doivent concourir. Par rapport aux standards de formation, les « modèles de
compétences » remplissent deux fonctions: premièrement, ils décrivent la
structure des exigences que les élèves sont censés maîtriser (modèle des
composantes); deuxièmement, ils fournissent des indications, scientifiquement
fondées, sur les différents échelonnements que peut revêtir une compétence ou
permettent de constater les degrés ou niveaux de compétences atteints par les
différents élèves (modèle par niveaux). (Klieme 2004, p. 74).
L’une des conséquences est que les formulations et les mises en application
concrètes de la notion de compétence doivent d’abord se faire dans les
domaines ou disciplines d’enseignement. Il en découle, ensuite, la nécessité, lors
du développement des modèles de compétences, de partir de l’état des
connaissances et des théories dans les différentes didactiques des disciplines.
Ces dernières reconstituent les processus d’apprentissage dans leur systématique
disciplinaire et simultanément, dans la logique, spécifique à chaque domaine, de
l’acquisition des connaissances et de l’acquisition de compétences; ces deux
aspects doivent être pris en compte lors de l’établissement des composantes et
des niveaux de compétences.
page 15
Outre l’articulation des composantes et la spécificité par domaines ou disciplines
des modèles de compétences, la prise en considération des niveaux de
compétences est également un aspect primordial. Ces niveaux permettent une
interprétation critériée des résultats de tests et une instauration de standards
minimum. Chaque niveau de compétence est caractérisé par des processus et
des démarches cognitives d’une qualité précise, que les élèves sont capables de
maîtriser à ce degré, mais non à des degrés inférieurs.
La systématique descriptive de niveaux de compétences peut se présenter très
différemment suivant les domaines. (Klieme 2004, p. 75-76).
Contexte
politique
Il y a de très nombreuses manières de déterminer des standards de formation. L’appel
d’offres pour le projet HarmoS procède d’un choix méthodologique préalable et de la
nécéssité de s’adapter au contexte national et à certaines dispositions de l’école en
Suisse, sans jamais perdre de vue les quatre objectifs du projet lancé par la CDIP
(voir le document „HarmoS : finalités et conception du projet – juin 2004“) :
-
l’harmonisation des contenus de l’enseignement,
-
le renforcement du pilotage coordonné de la scolarité obligatoire,
-
l’évaluation du système de formation à l’échelle nationale,
-
et, comme but ultime, le développement de la qualité de l’enseignement.
La scolarité obligatoire relève intégralement des cantons. Avec HarmoS, ceux-ci
prennent leurs responsabilités dans le cadre de la CDIP et se déclarent prêts à
introduire une obligation de résultats dans un cadre méthodologique bien défini et
dans un accord intercantonal contraignant.
Renseignements Olivier Maradan, chef de l’unité de coordination „scolarité obligatoire“ à la CDIP
031 / 309 51 22 - [email protected]
Max Mangold, collaborateur scientifique auprès du projet „HarmoS“
Heinz Rhyn, chef de l’unité de coordination „développement de la qualité“ à la CDIP
Berne, juin 2004
242.3/1/2004/OM

PROJET HARMOS - Serveur suisse de documents pour l`éducation

Transcription

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