METHODOLOGIE I. Comment travailler et organiser son travail en

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METHODOLOGIE I. Comment travailler et organiser son travail en
METHODOLOGIE
I.
Comment travailler et organiser son travail en histoire-géographie
LE CAHIER EST UN OUTIL DE TRAVAIL,
MIEUX IL SERA TENU, PLUS TU AURAS DE PLAISIR A L’OUVRIR POUR RETRAVAILLER LE COURS
1. Apprendre, c’est comprendre ce que l’on fait, c’est donner du sens à ce qui est dit et vu en classe
Comment apprendre efficacement ?
Il faut de la motivation, de la curiosité et du sérieux !
Tu dois être capable de revoir à la maison ce qui a été étudié en classe, c’est le seul moyen de te rendre
compte de ce que tu as retenu et de ce que tu as compris.
Parfois, ce qui est étudié en classe te semble compliqué mais retravailler la leçon au calme à la maison te
permet de revenir sur ce qui t’a posé problème.
Retravailler sa leçon signifie : après chaque heure d’histoire-géographie, le soir :
 ETAPE 1
Pour t’aider à retenir l’essentiel du cours, le soir, raconte à tes parents, à tes frères et sœurs, ce que tu as
vu en classe, ou écris-le sur un brouillon, avant d'ouvrir ton cahier pour vérifier tes connaissances et
apprendre ce que tu ne sais pas;
 ETAPE 2
Relire sérieusement la leçon pour vérifier ce que tu as retenu du cours, reprendre les documents et les
exercices (et les corrections !) vus en classe dans la journée, apprendre les définitions et certains éléments
du cours (comme des dates) que le professeur aura demandés de retenir par cœur.

ETAPE 3
Si après avoir retravaillé ta leçon tu rencontres toujours des difficultés, n’attends pas ! Et demande
à ce qu’on réexplique les points qui te posent problème au cours suivant…
Il ne faut pas avoir honte de dire que l’on n’a pas compris !
Il y a toujours une leçon à relire et des documents étudiés en classe à retravailler à la maison.
Ce travail fait régulièrement facilitera l’apprentissage des connaissances et des méthodes propres à
l’histoire-géographie. Tu prépareras ainsi l’évaluation de fin de chapitre.
Ce travail n’excède pas 20 minutes. Mais il faut le faire sérieusement et dans de bonnes conditions (ne pas
faire ses devoirs devant la télévision ou devant un ordinateur ou une tablette).
2.
Travailler
Il faut savoir :
- utiliser son agenda et noter les devoirs proprement et clairement en précisant la discipline (histoire,
géographie, éducation-civique) comme le professeur le fait au tableau.
- retravailler la leçon (voir plus haut) et faire les devoirs avec sérieux (ne pas les bâcler);
Quelques principes simples et utiles :
- avoir son matériel (bien préparer son sac),
- bien noter ses devoirs et savoir utiliser son agenda,
- apprendre à gérer les priorités et à s’avancer dans son travail,
- bien recopier ce qu’il y a au tableau et tenir correctement son cahier,
- savoir lire (sans se précipiter) les énoncés/consignes et présenter ses devoirs,
- comprendre et ainsi mieux retenir ses leçons,
- se concentrer en classe et à la maison quand on fait les devoirs,
Ne pas paniquer ! Rassure-toi ! Tu as des capacités : à toi de les exploiter !
II.
Petit rappel : le temps en histoire
En histoire, on doit savoir dater et ordonner les événements dans le temps : ce repérage s’appelle la
chronologie.
On distingue les dates qui situent, précisent un événement, et les périodes qui correspondent à une
durée : décennie, siècle, millénaire… Il faut savoir associer une année à un siècle.
Une frise chronologique est un axe qui représente le déroulement du temps.
Peuvent y figurer deux types d’informations :
- des événements précis (dates), souvent représentés par un point ;
- des périodes (durées) délimitées de chaque côté par des traits et représentées le plus souvent par des
plages de couleurs.
Voir l’intérieur de la couverture du manuel
Les historiens utilisent les chiffres romains pour les siècles et les numéros des rois.
Les différentes civilisations n’ont pas toutes le même calendrier. En histoire on date avant ou après JésusChrist (J.C.).
Les chiffres romains :
1= I
6 = VI
20 = XX
2= II
7 = VII
30 = XXX
501 après J.-C.  VIe siècle
511  VIe siècle
600  VIe siècle / 601  VIIe
siècle
701 après J.-C.  VIIIe siècle …
3= III
8 = VIII
40 = XL
4= IV
9 = IX
50 = L
5= V
10 = X
100 = C
1000= M
500 = D
101 avant J.-C.  - 101  IIe
siècle avant J.-C
14 avant J.-C.  -14  Ier siècle
avant J.-C.
501 avant J.-C.  - 501  VIe
siècle avant J.-C.
1 siècle = 100 ans
1 millénaire = 1000 ans = 10
siècles
Ier millénaire  entre 0 (J.-C.) et
1000 avant J.-C.
IIIe millénaire avant notre ère
entre – 3000 et -2000
III.
Consignes et réponses (nous travaillerons ces points tout au long de l’année)
1. Voici une liste de verbes de consigne souvent utilisés en histoire-géographie.
Relie chacun des verbes à ce qu’il veut dire.

Il faut écrire un petit récit (relation écrite ou
orale de faits historiques) en ordonnant ses idées.
(Nous travaillerons le récit toute l’année)
Relève (relever)
Situe (situer)

Il faut d’abord observer puis détailler ce
que tu vois en repérant les différents éléments (du
paysage, d’un tableau…), puis essayer d’ordonner
ces éléments.
Montre (montrer)
Classe (classer)

Raconte (raconter)
Il faut repérer et faire la liste des éléments.

Décris (décrire)
Il faut ranger des éléments par catégories
ou dans un ordre déterminé
(faire une liste, un tableau en colonnes)
Compare (comparer)

Il faut relever des points communs ou des
différences entre des éléments.

Il faut relever des informations, des
preuves pour mettre quelque chose en évidence.

Il faut indiquer où se trouve un lieu
(continent, pays, ville, etc.)
2. Pour répondre à une question, il faut rédiger une phrase-réponse.
Elle comprend un sujet précis, un verbe et un ou des compléments.
La réponse doit reprendre la formulation de la question. On doit pouvoir retrouver la question à la
lecture de la réponse.
Ex : « Le roi de la cité d’Uruk offre des céréales et des fruits à la déesse Inana, aussi appelée
Ishtar, principale divinité honorée dans la cité ».
Question : Quelle est la principale divinité honorée à Uruk ?
Réponse : La principale divinité honorée à Uruk est la déesse Inana.
ou La déesse Inana, ou Ishtar, est la principale divinité honorée à Uruk.
Je ne réponds pas « C’est Inana. »
Pour répondre à une question, il faut procéder en trois étapes :
- comprendre la consigne et repérer les mots-clés,
- sélectionner les informations dans ses connaissances ou dans les documents proposés,
- classer ses idées.
Puis on peut rédiger.
IV.
Raconter en histoire (nous travaillerons ce point tout au long de l’année)
Je raconte mais je n’invente pas une ou des histoires.
Il faut prouver ce que l’on avance à l’aide de connaissances vues en classe, du manuel ou des documents
étudiés. L’historien s’appuie sur des sources.
J’essaye aussi d’expliquer les faits (les causes, les conséquences de ces faits).
Un récit doit se situer.
Un récit en histoire suit l’ordre du temps : j’indique les dates (quand il y en a) des événements importants ;
je respecte l’ordre chronologique dans la rédaction.
Un récit se situe dans l’espace: il faut donner le lieu ou les lieux de l’action et être le plus précis possible.
Un récit doit être réfléchi et construit
Le récit doit être réfléchi. Il répond à une question ou à un problème posé en rapport avec un ou des
personnages, un ou des événements.
C’est un texte qui doit être bien écrit. On utilise le temps du présent. Il faut veiller à utiliser une bonne
orthographe, au respect de la grammaire et de la ponctuation. Attention aux majuscules !
V.
Identifier la nature d’un document (nous travaillerons ce point tout au long de l’année)
L’histoire, comme la géographie, s’appuie sur des documents de natures différentes.
En histoire, on distingue les documents :
- textes,
- graphiques,
Pour lire un graphique, il faut regarder le titre du graphique, lire la légende et identifier les couleurs, puis
lire les indications qui sont notées à côté des axes ainsi que les valeurs dans lesquelles les données sont
exprimées, enfin, lire le graphique.
- documents iconographiques,
- reconstitutions.
On les identifie ensuite plus précisément.
Toute analyse de document doit donc commencer par l’identification précise de sa nature et par la lecture
attentive des informations qui l’accompagnent (source, date, auteur, lieu de conservation…).
VI.
1.
Décrire un paysage / Réaliser un croquis de paysage (nous travaillerons ces points tout au
long de l’année)
En géographie, les paysages permettent de repérer des éléments humains ou naturels
caractéristiques d’un lieu et de son organisation.
Pour décrire un paysage à la manière d’un géographe, il faut :
- localiser la photographie ;
- observer attentivement la photographie et identifier les différents ensembles du paysage ;
- décrire les caractéristiques de chaque ensemble (habitat, activité, végétation…)
2. Pour réaliser un croquis simplifié de paysage, il faut :
- observer la photographie du paysage,
- repérer des grands ensembles (par exemple les champs, un village, un quartier…) et des axes
(routes, fleuve, …) pour identifier le type de paysage (rural, urbain, littoral…).
- dessiner le croquis simplifié (les grandes lignes remarquables).
- réaliser la légende.
VII.
Lire une carte (nous travaillerons ce point tout au long de l’année)
Une carte est la représentation à plat d’un espace réel, à une échelle réduite. Un planisphère est une
carte du monde. Les cartes sont des outils de base du géographe.
Elles permettent de situer les lieux et l’extension des phénomènes géographiques. L’historien utilise des
cartes également.
Pour pouvoir lire une carte correctement, il faut lire le titre, la légende (les figurés et les informations
qu’ils donnent) et enfin lire la carte.
Plan : représentation d’un espace très proche, un quartier de ville par exemple.
Quartier: partie d’une ville. Le quartier d’une ville est l’espace le plus proche des habitants.
Carte: représentation d’un espace plus large que le plan, une région, un pays, un continent par exemple.
Echelle : rapport entre une distance mesurée sur la carte et la distance correspondante mesurée sur le
terrain. Elle permet de mesurer les distances sur la carte. Elle s’exprime par une indication 1cm=…Km,
par une règle graduée ou par une fraction.
Il s’agit ici d’une aide succincte, la méthode est travaillée en classe (et à la maison)
tout au long de l’année.