Sommaire Editorial
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Sommaire Editorial
1 / 2003 Editorial Chers lecteurs, Avec ce numéro, vous tenez entre vos mains (déjà !) le septième opus de 3D Kiosque, votre magazine d’information sur le solid imaging. Si nous nous basons sur vos nombreuses réactions, vous parcourez avec intérêt ce rendez-vous qui s’est, à votre demande, étoffé pour couvrir l’actualité européenne de 3D Systems. Lors du dernier numéro, nous avions passé en revue les avantages de la Fabrication Numérique Avancée ou Advanced Digital Manufacturing (ADM), méthode qui permet de fabriquer, à partir de données CAO, le produit final directement, sans avoir à passer par un outillage de production, ou indirectement, avec les solutions dédiées de 3D Systems. Signe de notre mobilisation sur cette technologie, et suite à vos nombreux commentaires et questions, nous avons décidé de revenir sur l’ADM dans ce numéro pour vous présenter deux mises en œuvre représentatives des intérêts de cette solution. Les premiers à intégrer ces solutions, Boeing, à travers sa filiale On Demand Manufacturing (ODM), et Renault F1, ont acquis respectivement deux systèmes SLS® Vanguard si2 et deux systèmes SLA® 7000 en plus des deux déjà en fonctionnement, pour produire rapidement et à faibles coûts des petites séries de pièces complexes. Leur besoin était clair, éliminer l’outillage afin de diminuer considérablement les délais et coûts de production. C’est donc tout naturellement que 3D Systems leur a conseillé de s’orienter vers la Fabri- cation Numérique Avancée directe. Le deuxième cas concerne des besoins en ADM indirecte, dans un secteur bien différent, la bijouterie. Ici, la demande était de produire des modèles pour fonderie cire perdue ou duplication pour fabrication en série. C’est un système SLA Viper si2 qui apporte ici la réponse appropriée. Directe ou indirecte, 3D Systems est à la pointe de la technologie avec la Fabrication Numérique Avancée et continuera ses efforts de Recherche et Développement pour garantir à ses utilisateurs de toujours avoir les solutions les plus avancées. Bonne lecture. Pascal Rizzon Directeur 3D Systems France Sommaire Page 1 Editorial Pages 2/3 Stéréolithographie La stéréolithographie au service de la parfumerie Pages 4/5 Stéréolithographie Le système SLA® Viper si2 accélère la fabrication de bijoux et en réduit les coûts Pages 6/7 Frittage par laser Pour Pitney Bowes, la conception est simple comme " une lettre à la poste " grâce à 3D Systems Pages 8/9 LaserForm Réalisation rapide de moules en acier : une solution polyvalente Pages 10/11 Nouveautés Page 12 Nouveautés et prochain salon Stéréolithographie La stéréolithographie au service de la parfumerie G.Candiani, leader des emballages plastiques pour cosmétiques et parfums, fournit à ses clients des prototypes complets, assemblés et peints, en quelques jours, réalisés sur un système de stéréolithographie de 3D Systems. G. Candiani est le leader italien des emballages plastiques. L’entreprise a été fondée il y a plus de 50 ans à Tradate, dans la province de Varèse, pour créer et fabriquer des emballages de luxe. Elle travaille pour les plus grands noms de la parfumerie et des cosmétiques, parmi lesquels Armani, Lancôme, L’Oreal et Trussardi. " Nous avons commencé avec l’injection plastique, avant de nous spécialiser, dans les années 1960, dans la fabrication d’emballages pour produits de soin pour la peau en créant une division “soin de la peau”. Nous avons ensuite ciblé le marché prometteur des flacons de parfums personnalisés et avons fondé la division “Alcoolique”. À cette époque, nous présentions les produits en 2 dimensions. Nos méthodes ont beaucoup évolué par la suite ", déclare M. Candiani, Président de G. Candiani Srl. La structure souple et moderne de la société lui permet de concevoir et fabriquer des emballages très haut de gamme pour parfums et cosmétiques, avec sceaux, ustensiles et accessoires associés. Validation de l’esthétique et de l’ajustement d’emballages cosmétiques " Nous concevons tous nos emballages à l’aide de logiciels de CAO de pointe. Avant de lancer la production, nous devons nous assurer que l’aspect et la conception conviennent au client. Nous avons donc acheté un système de stéréolithographie de 3D Systems pour créer des prototypes de validation. Nous gagnons ainsi du temps et de l’argent puisque nous n’avons plus besoin de modifier les moules ", explique M. Candiani. L’entreprise a acheté son système SLA en juin 2002. Dès la première semaine, elle a pu fabriquer des prototypes en quelques heures, et les utiliser pour des tests de conception et dimensionnels. " Le grand avantage est de pouvoir fabriquer tous les composants et de les assembler, comme s’il s’agissait du produit final. C’est particulièrement intéressant pour les flacons de parfums, qui se composent d’un récipient, d’un atomiseur, et d’un bouchon plus ou moins sophistiqué, parfois en plusieurs éléments. Nous gagnons beaucoup de temps lorsque nous décelons à l’avance un problème dans l’assemblage des pièces ", ajoute M. Candiani. La conception des moules L’évolution constante du marché des cosmétiques et le renouvellement fréquent des pro- La collection standard de duits nous oblige à prendre en G. Candiani considération les investissements techniques et financiers par injection, et l’extrusion ou l’injection par soufflage. associés. La solution la plus rationnelle et la plus économique est celle d’un emballage standardisé. La collection standard de G. Candiani propose plus de deux cents produits différents, tous coordonnés avec des ensembles de pots et flacons. Cette solution de qualité, au design élégant et de capacités diverses, est conforme aux réglementations internationales. " Les prototypes servent à déterminer les difficultés éventuelles liées à fabrication du moule et au matériel de production ", poursuit M. Candiani. " Dans les prochaines semaines, nous allons produire les prototypes de la nouvelle collection en stéréolithographie, afin d’en valider la production " . G. Candiani est depuis plus de 50 ans l’un des leaders italiens des emballages pour cosmétiques 2 M. Carlo Candiani, directeur de G. Candiani G. Candiani a toujours utilisé une stratégie intégrée de production, avec différentes technologies, telles que le moulage Des modèles en couleurs, en 2 jours Autre point fort, les récipients aux détails fins et spécifiques, conçus et développés en collaboration directe avec les clients du secteur des cosmétiques et de la parfumerie haut de gamme. " L’harmonie des formes, le choix des couleurs et des matériaux, la précision de la finition et des décorations, une pointe d’or ou d’argent : c’est la formule magique d’un emballage élégant ", déclare M. Candiani. Capsules, bouchons, flacons, éléments en verre, porte-savons, boîtes de talc et petits nécessaires de maquillage, tous sont développés avec le plus grand soin et la meilleure qualité, pour proposer le meilleur vecteur possible aux marques de parfums et de cosmétiques prestigieuses. Chez Candiani, le cycle de conception et de production est le suivant : • réunion d’information sur le produit : ce qu’il exprime, à qui il s’adresse. • conception des éléments plastiques (en collaboration avec d’autres fournisseurs) • création du fichier de CAO et des inserts de moules • moulage par injection • décorations et finitions éventuelles. De grands noms de la parfumerie et des cosmétiques font confiance à G. Candiani pour la conception et la production de leurs emballages les plus originaux. " Lorsque nous soumettons notre offre, en concurrence avec d’autres entreprises, nous pouvons présenter des modèles parfaitement conformes au flacon en verre final. Le client est toujours surpris de pouvoir immédiatement examiner le flacon, sa ligne et ses dimensions, et préparer l’emballage correspondant. Tout cela accélère considérablement le lancement du nouveau produit ", poursuit M. Candiani. Le personnel hautement qualifié de G. Candiani conçoit le produit, en collaboration avec le verrier. Le récipient en verre sera peint ou agrémenté de pièces assemblées, conçues et fabriquées par G. Candiani exclusivement pour le client. Ces étapes imposent de communiquer énormément, et l’utilisation de modèles concrets devient indispensable. " Une fois que le prototype est validé, nous utilisons le fichier de CAO comme base pour concevoir le moule. Nous pouvons aussi déterminer l’épaisseur et le plan de joint à partir du prototype. Nous évitons ainsi un grand nombre de corrections et gagnons environ trois mois par rapport à une méthode traditionnelle", poursuit M. Candiani. " Certains clients nous demandent de préparer une gamme complète de prototypes de flacons, entièrement finis en termes de couleurs et de surfaces. Ils utilisent souvent ces pièces en stéréolithographie lors de salons et autres manifestations, quand le temps manque pour produire le produit en verre ", explique M. Candiani. nas a laissé une totale liberté à G. Candiani. Tous les composants ont été conçus sur un logiciel de CAO 3D, et immédiatement produits sur le système de stéréolithographie, pour obtenir un ensemble complet, composé du flacon, du vaporisateur et du bouchon. Ce modèle, pouvant contenir 25 cl, mesurait 14 x 14 x 220 mm. Conception du nouveau flacon pour le parfum Ce premier échantillon a ensuite passé des tests fonctionnels, INFLAME Le flacon n’est pas le moindre des critères d’achat d’un parfum. Il peut même être le facteur déterminant. particulièrement importants pour le vaporisateur et le bouchon. Le prototype peint a ensuite été présenté au client pour validation. La société International Hescanas a confié à G. Candiani la conception et la fabrication d’un Une fois l’approbation reçue, G. Candiani a mis quatre jours pour livrer 15 autres maquettes duire directement les moules, utilisés pour injecter 150 000 flacons et leurs composants, en 4 couleurs différentes. " Cet exemple illustre parfaitement les gains de temps considérables obtenus grâce à la stéréolithographie, un avantage de taille pour nos clients. Elle simplifie la réalisation de l’échantillon, et permet de gagner du temps lors de toutes les étapes d’étude et de traitement ", déclare M. Candiani. " La conclusion est évidente : des gains en temps et en coûts, donc une solution idéale pour notre entreprise ", conclut M. Candiani. Le flacon du parfum INFLAME, créé et fabriqué par G. Candiani nouveau flacon de 25/30 cl. Sa forme en allumette devait renforcer l’idée véhiculée par le nom du parfum, INFLAME. En général, le client a son idée et propose une esquisse du flacon, mais International Hesca- Maquettes de communication réalisées en stéréolithographie (SL) en stéréolithographie, immédiatement utilisées pour le lancement du produit en interne. Dans le même temps, les modèles ont également permis de fabriquer l’emballage en carton, sans devoir attendre le produit fini 3 à 4 mois de plus. G. Candiani a ensuite utilisé les données des modèles pour pro- INDUSTRIE EMBALLAGE A P P L I C AT I O N M O D È L E S D E C O M M U N I C AT I O N E T T E S T S D’ASSEMBLAGE PROJET CONCEPTION ET PRODUCTION DU FLACON DU PA R F U M I N F L A M E SOCIÉTÉ G. CANDIANI SRL 3 Stéréolithographie Le système SLA® Viper si2 accélère la fabrication de bijoux et en réduit les coûts La bijouterie est, dans le monde entier, un secteur très important et dynamique. On porte de plus en plus de bagues, chaînes, bracelets, boucles d’oreilles, pendentifs, broches et autres types d’accessoires précieux. Ce dynamisme a engendré au cours de ces derniers mois le besoin de moderniser les techniques de production. P lutôt qu’une modification radicale des méthodes de travail, la nécessité de faire évoluer les processus de fabrication a conduit à rechercher de nouvelles technologies, faciles à intégrer aux procédures habituelles. L’un des principaux objectifs étant, bien entendu, d’accélérer la production. remplie de résine liquide, solidifiant ainsi une couche très fine. La plate-forme est ensuite immergée de l’épaisseur d’une couche supplémentaire. Le système de recouvrement Zephyr assure la régularité de la nouvelle couche de résine liquide qui a recouvert Ce que la bijouterie at- lithographie. Avec son faistend du Solid Imaging ceau laser de 75 µm de dia• Une haute résolution pour construire des objets particulièrement détaillés • La plus grande précision pour l’assemblage • Un excellent état de surfa- Une solution idéale Dans la gamme des solutions de solid imaging de 3D Systems, le système de stéréolithographie SLA Viper si2 est parfaitement adapté aux applications de la bijouterie. Il accélère considérablement la réalisation de maquettes, qui peuvent être utilisées comme échantillons pour validation esthétique, comme maîtresmodèles pour le moulage élastomère ou silicone, ou encore comme modèles directement utilisables en fonderie cire perdue. Le procédé de stéréolithographie Un système SLA se compose principalement d’un laser ultraviolet, d’un système de balayage optique, d’une cuve de résine époxy photosensible, d’une plate-forme élévatrice et d’un logiciel qui contrôle l’exposition, ainsi que la position du laser et de la plateforme. A partir des données de CAO 3D, le rayon laser ultraviolet balaie la surface de la cuve 4 Compatible avec le moulage élastomère la couche solidifiée. Le processus de polymérisation recommence, fabricant ainsi le modèle par couches successives. En fin de fabrication, la plate-forme supportant les pièces remonte et est sortie de la machine pour procéder au retrait et à la finition des pièces. Le système peut être immédiatement utilisé pour une autre fabrication. Le système SLA Viper si2 permet de fabriquer des pièces aux détails très fins avec une grande précision. La finesse des couches permet d’obtenir un excellent état de surface. ce, obtenu par la précision du tracé et l’épaisseur des couches • La compatibilité avec les méthodes de production traditionnelles • L’utilisation des modèles pour le moulage élastomère et silicone • La compatibilité avec les systèmes de CAO utilisés, comme Rhino, AliasWavefront, … • La simplicité d’utilisation Le système SLA Viper si2 répond à ces exigences Le Viper si2 est le plus polyvalent des systèmes de stéréo- mètre et une puissance pouvant atteindre 100 mW, il produit avec une grande précision des modèles aux surfaces lisses et aux parois verticales extrêmement fines. Simplement en sélectionnant le mode de fabrication adapté, l’épaisseur de couche peut descendre jusqu’à 50 µm. Le laser, à l’état solide, réduit les coûts de fonctionnement et est garanti pour 7500 heures. Le volume de construction maximal est de 125 x 125 x 140 mm, en mode haute résolution. Ce volume permet de produire 44 bagues (identiques ou différentes), de 6 x 22,5 x 21,3 mm chacune, en seulement 10 heures, soit une moyenne de 14 minutes par bague. En mode standard, suffisant pour de nombreux travaux, le système SLA Viper si2 dispose d’un volume de construction de 250 x 250 x 250 mm, soit 160 bagues en 12 heures, c'est à dire 4 minutes et 30 secondes par bague. Les matériaux utilisés font partie de la gamme Accura. Ils sont compatibles avec le moulage élastomère et silicone. Le système est équipé du logiciel 3D Lightyear 1.3 pour le contrôle et la préparation de la fabrication. Il permet de corriger les erreurs des fichiers au format .stl, de positionner les pièces sur la plate-forme et de générer automatiquement les supports destinés à maintenir les pièces sur la plate-forme et les couches en suspend. Le système SLA Viper si2 est d’utilisation simple et rapide. Finition des pièces de stéréolithographie Les bagues fabriquées à l’aide du système Viper si2 peuvent être sablées ou dépolies à la poudre d’oxyde d’aluminium, de corindon ou de verre, avec des particules d’une taille de 75 à 100 µm. Il est important d’effectuer le dépolissage une fois la polymérisation terminée, pour éviter que la poudre ne se mélange aux résidus de résine et de solvants. Les pièces peuvent être polies, peintes à l’acrylique ou aux alkydes, colorées avec de l’aniline en solution alcoolique et collées à l’aide de colles époxy bi-composants ou de résine UV. Pour des maquettes de communication encore plus réalistes, les pièces peuvent être chromées ou métallisées. Pourquoi le système SLA Viper si2 ? Essentiellement parce qu’il répond à toutes les exigences de la bijouterie. Il offre haute résolution et précision et répond aux standards d’un système de production grâce à la reproductibilité des résultats. Il est très productif et s’intègre facilement aux procédés de fabrication traditionnels de la bijouterie. Il est simple d’utilisation et fiable. Un système productif, qui s’intègre parfaitement dans l’entreprise, de par sa compatibilité avec les processus traditionnels Système industriel fournissant une grande répétitivité de fabrication Des formes complexes faciles à réaliser à l’aide du système Viper si2 Fabrication de 112 bagues en 20 heures Compatible avec la fonderie cire perdue INDUSTRIE BIJOUTERIE A P P L I C AT I O N S M A Q U E T T E S D E C O M M U N I C AT I O N , MODÈLES POUR FONDERIE CIRE PERDUE ET MOULAGE ÉLASTOMÈRE OU SILICONE 5 Frittage par laser Pour Pitney Bowes, la conception est simple comme " une lettre à la poste " grâce à 3D Systems Pitney Bowes fabrique son OfficeRight à l’aide des technologies de 3D Systems. P itney Bowes est une société qui propose divers produits et services pour accélérer le traitement du courrier. Ses appareils numériques (machines à affranchir, imprimantes d’enveloppe, plieuses, inséreuses, balances et copieurs) sont utilisés dans le monde entier. Lors de la conception de son dernier produit, l’OfficeRight Mailer, Pitney Bowes UK a décidé de se démarquer de la concurrence en modifiant son processus de conception. Alors que, jusqu’alors, leurs produits étaient fabriqués à partir de composants métalliques, la décision fut prise de concevoir un appareil presque totalement en plastique. Chris Ramm, responsable de l’atelier outillage chez Pitney Bowes, explique : " Contrairement à nos autres équipements de production à haut débit, il s’agissait d’un produit de bureau destiné à être commercialisé dans des magasins de vente au détail. La décision de passer au plastique fut donc logique ". Lorsque les concepteurs de Pitney Bowes travaillaient avec du métal, ils avaient l’habitude de sous-traiter la fabrication des prototypes. Bien qu’efficace et précise pour des grandes séries, cette solution avait de nombreux inconvénients. L’OfficeRight Mailer a été l’occasion de traiter le processus de conception le plus possible en interne. C’est au cours de cette réflexion que la décision fut prise de s’équiper du système SLS ® Vanguard si2 de Pièces en matériau DuraForm PA, réalisées en frittage par laser, utilisées pour les tests d'assemblages 6 3D Systems pour développer ses produits et fabriquer automatiquement et rapidement des prototypes fonctionnels à partir des données de CAO 3D. Une solution précise et rapide Dès que le projet, présenté par Jim Webster, ingénieur en chef de la fabrication chez Pitney Bowes UK, a été accepté par la direction aux États-Unis, la recherche du meilleur partenaire a pu commencer. " Le prix n’a jamais été le principal critère, car toutes les sociétés avaient des offres comparables sur ce point ", explique Jim Webster. " Le plus important pour nous, c’était la rapidité, la fiabilité, la précision et la solidité des pièces. Le système SLS Vanguard si2 était le plus polyvalent, notamment de par la vaste gamme de matériaux utilisables. Ce point était alors important, puisque nous souhaitions avoir la possibilité d’utiliser le matériau métallique LaserForm pour fabriquer des empreintes de moules pour injection plastique ". " Nous avons travaillé avec plusieurs sociétés, mais 3D Systems s’est avérée de loin la plus coopérative lors de la production des échantillons. Les pièces ont aussi été évaluées pour leur qualité et précision. Là encore, le système SLS Vanguard a surpassé ses concurrents. Intégrées au montage test de l’OfficeRight, pendant le dé- veloppement des sous-systèmes, les pièces se sont révélées extrêmement utiles pour la qualification du concept. La période d’évaluation nous a également montré que le système de frittage laser de 3D Systems était plus rapide et plus précis que celui de son plus proche concurrent ". Les délais de fabrication de Chris Ramm, responsable de l'atelier outillage de Pitney Bowes l’OfficeRight étaient très serrés. Le système SLS a été livré et installé à Harlow en à peine deux semaines. Tous les utilisateurs ont suivi une formation d’une semaine, ce qui fait que le système a été pleinement opérationnel en trois semaines. Le frittage sélectif par laser : des prototypes fonctionnels dans de courts délais Chez Pitney Bowes, la technologie LS, ou frittage de poudres, est utilisée pour fabriquer les objets à partir d’une poudre de nylon DuraForm PA. Les données de CAO servent à piloter un laser CO2 pour faire agglomérer la poudre et construire, couche après couche, des pièces très précises, avec la plus haute finition. La plateforme de travail se déplace selon son axe vertical pour permettre la construction des couches successives. Ce matériau a été développé pour fabriquer des prototypes fonctionnels résistants, conservant leurs propriétés mécaniques à haute température. Il est également particulièrement adapté à la Fabrication Numérique Avancée ou ADM (Advanced Digital Manufacturing). " L’un des plus gros soucis avec nos sous-traitants était celui des délais, surtout pour les pièces volumineuses et complexes ", commente Chris Ramm. " Le délai pouvait atteindre 10 jours. Avec notre propre système SLS, les pièces peuvent être conçues dans la journée, et mises dans les mains des concepteurs le lendemain. De plus, en ayant le système en interne, l’équipe de développement de l’OfficeRight a pu contrôler et maîtriser l’ensemble de la conception ". Le système SLS a également permis à Pitney Bowes de tester un grand nombre de pièces fonctionnelles cruciales. Les engrenages, boîtiers et autres pièces en plastiques composant le chemin et l’entraînement du papier ont été construits sur le système SLS et testés en interne. Tous ces éléments ont été montés dans le prototype de l’OfficeRight, et ont subi des tests fonctionnels de courte et longue durée, comportant par exemple le pliage, l’insertion et la fermeture de 15 lettres par minute. D’ailleurs, la machine prototype contenait plus de pièces réalisées par le système SLS que par coulée sous vide, dans le but de la rendre aussi fonctionnelle que possible. Conçu, fabriqué, testé… On estime que le système SLS a raccourci de trois mois le projet OfficeRight. Au lieu d’attendre les grandes pièces 2 à 3 semaines, les concepteurs pouvaient les contrôler au bout de 2 à 3 jours. Pitney Bowes a également relevé environ 50 % d’économies sur la fabrication des grosses pièces par les sous-traitants, pièces qui pouvaient coûter de 4 500 à 6 000 e chacune. " Depuis l’achat de notre système SLS, nous avons constaté de nombreux avantages supplémentaires ", continue C. Ramm. " Nous avons atteint tous nos objectifs, y compris la production plus rapide des prototypes, la possibilité d’utiliser différents matériaux, ainsi que d’apporter des modifications majeures à la conception et de laisser le système fabriquer la nouvelle pièce dans la nuit ". Mais C. Ramm expose d’autres avantages, inattendus ceux-là : " Les concepteurs étaient impressionnés par la rapidité de fabrication des pièces. Au plus fort du projet, l’équipe mécanique comptait 12 ingénieurs, trois ingénieurs en chef et 30 personnes. Nous avions cependant une visibilité totale sur toutes les pièces en cours de conception, ce qui n’aurait jamais été possible avec la sous-traitance. La possibilité de réaliser des pièces rapidement, et mieux encore, de pouvoir les utiliser, fut une aubaine pour les concepteurs. La précision et la fiabilité des pièces obtenues par frittage laser a été telle que nous avons pu les utiliser jusqu’à un stade très avancé du processus de conception ". Prototype fonctionnel de la machine de mise sous plis OfficeRight de Pitney Bowes Post-production Jim Webster insiste sur le fait que la décision d’acheter un système SLS a été aussi audacieuse que celle de passer au plastique pour de s’attaquer au marché du bureau. " Bien évidemment, nous avons tous pris une position à court terme lors de notre décision d’investissement dans un système SLS ", reconnaît J. Webster. " Justifier le choix d’acheter l’équipement pour obtenir le budget représentait un challenge. La décision se basait sur les prévisions de réduction des coûts, qu’il était difficile d’évaluer en l’absence de pièces effectivement réalisées. Mais une fois l’appareil installé, l’évaluation préliminaire des économies s’est révélée pessimiste, et les avan- tages en rapidité, souplesse et réactivité ont été immédiats. La demande a été telle que la machine a fonctionné 7 jours sur 7 pendant les 12 premiers mois, avec seulement une interruption de 3 jours pour la maintenance ". A propos de Pitney Bowes Pitney Bowes UK, basée à Harlow – Angleterre, fait partie de Pitney Bowes Inc., un constructeur mondial de solutions de gestion de documents et de courrier. Basée dans le Connecticut, USA, la société réalise un chiffre d’affaires de 4,1 milliards de dollars. Ses produits sont utilisés dans le monde entier par plus de deux millions d’entreprises de toute taille. INDUSTRIE ÉQUIPEMENTS DE BUREAU A P P L I C AT I O N TESTS D'ASSEMBLAGE ET DE FONCTIONNEMENT PROJET CONCEPTION DU SYSTÈME DE MISE SOUS PLIS OFFICERIGHT SOCIÉTÉ PITNEY BOWES 7 LaserForm Réalisation rapide de moules en acier : une solution polyvalente Grâce aux systèmes de frittage laser et au matériau LaserForm ST-100, le prestataire italien Resin Model propose des solutions de fabrication qui réduisent les délais de plus de 70 %. R esin Model est un prestataire de services piémontais spécialisé dans le prototypage et la fabrication rapides. Il utilise les systèmes de frittage laser SLS ® et le matériau LaserForm ST-100, pour réaliser des empreintes de moules destinés à l’injection plastique et la production de pièces en aluminium coulées par gravité. Resin Model possède une grande expérience en prototypage rapide avec, à ce jour, deux systèmes de frittage laser, le premier ayant été acquis en 1997, et deux systèmes de stéréolithographie. Les clients de Resin Model sont principalement dans l’automobile ou l’électroménager, deux secteurs pour lesquels le passage rapide du concept au produit fini est particulièrement crucial. Resin Model commence par concevoir la géométrie des empreintes, à l’aide des logiciels Catia, Computervision et Materialise, à partir du fichier de CAO ou du dessin sur papier fourni par le client. Les données sont ensuite transmises, au format STL, au système SLS qui fabrique les empreintes, généralement particulièrement complexes. matériau ST-100 LaserForm Le matériau LaserForm ST100, utilisé sur les systèmes SLS de 3D Systems, consiste en une poudre d’acier inoxydable dont les particules sont enrobées d’un liant. La première étape est celle de la fabrication des empreintes à " vert ", durant laquelle le laser agglomère la poudre, couche par couche. Les pièces obtenues sont poreuses. Elles sont alors placées dans un creuset en graphite, pour le cycle en four à atmosphère contrôlée. Durant ce cycle automatisé de 24 heures, le liant sera éliminé, les empreintes seront frittées, le bronze sera infiltré et les pièces seront refroidies. Les empreintes sont prêtes pour les finitions et l’assemblage dans la carcasse du moule, opérations complètement identiques à celles de la méthode traditionnelle. d’un groupe multinational qui compte environ 4 300 employés répartis dans 12 usines. Spécialisée dans les composants électriques et électroniques, son chiffre d'affaires de 450 millions d’euros est réalisé à parts égales entre l’électroménager et l’automobile. Dans le cas présent, Biltron devait commercialiser un composant de dimensions relativement importantes (280 x 140 x 35 mm), le plus rapidement possible. Bitron a décidé d’adopter une nouvelle méthode afin de respecter les délais, en réduisant considérablement la durée du développement et de la fabrication de l’outillage. Le choix s’est porté sur Resin Model, qui était capable de prendre en charge les différentes étapes de développement du produit, depuis la conception des moules jusqu’à la fabrication des 500 boîtiers nécessaires. Les pièces ainsi créées ont une densité supérieure à 95 % et sont très résistantes. Par rapport au processus traditionnel, le gain est de 30 % sur les coûts et de 70 % sur les délais. Fabrication de boîtiers d’engrenage d’un nouvel appareil élecLa réalisation d’em- troménager preintes de moules avec le frittage laser et le La société Bitron fait partie 8 Empreintes en matériau LaserForm pour injection plastique Couvercle en aluminium du carter d'embrayage du kart preinte. Une fois le moule rempli, il est refroidi pour solidifier l’aluminium. On l’ouvre alors, pour extraire la pièce finie. Empreinte du carter d'embrayage en matériau LaserForm, réalisée sur un système de frittage par laser 3D Systems Resin Model a conçu les moules à partir du fichier de la pièce fourni par Bitron, obtenant ainsi trois fichiers STL correspondants aux deux empreintes et à un insert. Le processus d’infiltration de bronze en four des empreintes LaserForm était particulièrement critique car leur taille dépassait les possibilités habituelles en fabrication rapide. Resin Model a donc fabriqué des creusets spéciaux en graphite, de grande dimension, pour pouvoir les contenir. Une fois les empreintes montées dans le moule, les 500 pièces ont été injectées en PPO VO. Seulement 15 jours ont suffi à Resin Model pour livrer les premiers composants finis à Bitron, soit plus de deux fois plus rapidement qu’en utilisant des méthodes conventionnelles comme le fraisage ou l’usinage par électroérosion. Production de carters d’embrayage en aluminium pour un Kart 100 cc TM Racing, société italienne fondée en 1976, fabrique des motos de cross et d’enduro, ainsi que des moteurs de kart de différentes cylindrées. La société produit environ 1 500 motos et 3 000 moteurs de karts par an, qu’elle vend principalement aux Etats-Unis, au Canada et en France. Au cours du développement du nouveau moteur de 100 cc, la commission de validation des produits a exigé que le carter d’embrayage soit en aluminium plutôt qu’en plastique, pour des raisons de sécurité. C’est alors que TM Racing a demandé à Resin Model de fabriquer l’outillage pour sa production, choix motivé par sa capacité à accélérer considérablement la commercialisation. Equipement utilisé en fonderie pour la coulée par gravité d'aluminium A partir du dessin papier du composant, Resin Model a réalisé le fichier de CAO 3D Carter d'embrayage en aluminium monté sur le moteur du kart 100 cc de la société TM Racing et la conception du moule. Quinze jours après la commande, les deux empreintes fabriquées en matériau LaserForm ST-100 ont été livrées à la Fonderia Gattelli de Ravenne, qui a produit les 3000 carters en aluminium pour TM Racing. " Le seul travail que nous avons effectué sur les empreintes a été de positionner les évents, une opération qui nécessite généralement l’expérience et le savoir faire du fondeur ", déclare Monsieur Gattelli, propriétaire de la fonderie. Les composants en aluminium pour les motos et karts de TM Racing sont toujours coulés par gravité. Au cours de ce processus, le moule est assemblé sur une machine semi-automatique. Le trou de coulée et son entonnoir sont placés sur la partie supérieure de l’em- " Cette méthode utilise traditionnellement des moules en acier, les seuls qui soient assez résistants en température. Les empreintes LaserForm ne sont pas en acier conventionnel, mais elles ont fourni des carters d’excellente qualité, et aucune usure significative n’a été constatée après la coulée des 3000 pièces ", déclare M. Gattelli. " Je suis certain que ce moule pourrait produire au moins 1 000 pièces supplémentaires ". En seulement 30 jours, TM Racing a reçu les 3 000 carters pour ses nouveaux karts, un délai deux fois plus court qu’en utilisant une méthode traditionnelle. " C’était la première fois que nous utilisions un procédé de fabrication rapide pour produire des pièces en aluminium. Le budget et les délais de ce projet étaient très limités. Je peux dire qu’après avoir constaté la qualité des carters et leur précision lors de l’assemblage, cette méthode est réellement avantageuse ", déclare Claudio Flenghi, directeur de TM Racing. INDUSTRIE ÉLECTROMÉNAGER ET AUTOMOBILE A P P L I C AT I O N OUTILLAGE RAPIDE PROJETS PRODUCTION DE BOÎTIERS D'ENGRENAGE EN PLASTIQUE PRODUCTION DE CARTERS EN ALUMINIUM POUR KART SOCIÉTÉ RESIN MODEL 9 Nouveautés 3D Systems annonce quatre matériaux Accura® pour ses systèmes de stéréolithographie 3D Systems lance quatre nouveaux matériaux Accura pour ses systèmes SLA®, Accura SI 10, SI 20, SI 30 et SI 40. 3D Systems propose ainsi une gamme complète avec des matériaux résistants aux températures élevées, solides et multiusages, compatibles avec toute la gamme SLA. " Ces nouveaux matériaux possèdent des propriétés supérieures à celles actuellement disponibles sur la marché. Notre intense travail de développement porte ses fruits, avec la création de matériaux adaptés aux cision des pièces réalisées, grâce à sa grande solidité à l’état vert, sa résistance à l’humidité, et aux découvertes de 3D Systems pour accélérer le processus tout en conservant une qualité irréprochable ", déclare Mervyn Rudgley, directeur produits. Associé aux supports FinePoint, le matériau SI 10 accélère le nettoyage, et donc le travail manuel associé à la finition. Il permet de créer des pièces avec un aspect lustré sur les surfaces supérieures, est idéal pour les parois fines et les maîtres-modèles. " Les styles de fabrications développés par 3D Systems accélèrent la construction tout en conservant une qualité parfaite des pièces. La résistance à vert et le faible délai de recouvrement du matériau Accura SI 20 permettent de supprimer le délai de pré-immersion et de réduire l’attente verticale. Ainsi, il est 20 % plus rapide que les autres matériaux pour le système SLA 7000 ", précise M. Rudgley. Il dispose de propriétés si- Accura SI 30, maté- milaires à celles du Nylon riau pour des proto- 6.6 et est disponible pour l’ensemble des platestypes fonctionnels formes SLA. Egalement pour les systèmes à laser solide, ce matériau, rapide et résistant, est idéal pour créer des prototypes fonctionnels grâce à un durcissement rapide et une faible viscosité. Accura SI 40, matériau où résistances à la température et aux chocs sont enfin réunies contraintes du prototypage rapide et de la Fabrication Numérique Avancée ", déclare Grant Flaharty, directeur général de 3D Systems. Accura SI 20, un matériau idéal pour les applications à variation de température et les emboîtements Accura SI 10, un ma- Disponible pour les systériau extrêmement tèmes à laser solide, ce mapolyvalent tériau blanc, durable et ré" Déjà utilisé par quelques clients, le matériau Accura SI 10 se distingue par sa longévité en cuve et la pré- 10 sistant à l’humidité, offre une grande solidité à l’état vert, ainsi qu’un rendement élevé. pour réaliser des tests fonctionnels ". " Jusqu’à présent, il fallait choisir entre des matériaux de stéréolithographie résistants à la température ou résistants aux chocs. Le matériau Accura SI 40 est le premier à combiner ces deux qualités. Il est parfait pour l’automobile, notamment pour les pièces sous capot moteur, les tests en soufflerie et l’analyse des écoulements ", poursuit M. Rudgley. " Le matériau Accura SI 40 produira des pièces transparentes, avec un module d’élasticité en flexion élevé, un allongement à la rupture modéré et une température de fléchissement sous charge élevée, permettant de percer, tarauder et boulonner les pièces " Nous nous réjouissons des développements et avancées réalisés lors de la création de ces nouveaux matériaux. En diversifiant notre offre, nous devrions élargir nos efforts en développement et partenariats. Notre solution complète intègre un savoirfaire international pour proposer des matériaux prêts à l’emploi, adaptés aux exigences de nos clients ", conclut G. Flaharty. 3D Systems fournit une solution de Fabrication Numérique Avancée à une nouvelle filiale de Boeing, ODM 3D Systems annonce l’achat de deux systèmes SLS Vanguard si2 par On Demand Manufacturing (ODM), nouvelle filiale de Boeing, basée à Camarillo en Californie. Ces deux systèmes de frittage sélectif par laser seront utilisés pour produire rapidement et à faibles coûts des petites séries de pièces complexes, difficiles à fabriquer. Avec cette solution de Fabrication Numérique Avancée, l’outillage et le moulage sont éliminés, ce qui diminuera considérablement les délais et coûts de production. Pour son premier contrat, ODM fournira à Boeing des pièces pour les conduits des systèmes de régulation climatique des avions militaires. " Nous commençons par des pièces non travaillantes, mais nous comptons aller beaucoup plus loin ", déclare John Wooten, directeur général d’ODM. " Nous avançons rapidement et, si tout se passe comme prévu, nous commanderons plusieurs autres systèmes SLS en 2003 ". " Notre technologie de frittage sélectif par laser est particulièrement adaptée aux besoins d’ODM en matière de Fabrication Numérique Avancée ", explique Scot Thompson, directeur d’affaires pour l’aéronautique chez 3D Systems. " Nos récents progrès en matière de logiciels, matériaux et processus ont fait évoluer cette technologie du stade de la fabrication de prototypes à celui de la production de pièces directement utilisables ". Les avantages de la Fabrication Numérique Avancée pour ODM Les ingénieurs concepteurs peuvent concevoir en toute liberté des pièces fonctionnelles, sans se soucier des contraintes liées à une fabrication traditionnelle. Grâce aux systèmes SLS, ODM peut produire des composants à la demande à partir de données numériques. " Nous sommes très heureux de continuer à développer des solutions de Fabrication Numérique Avancée pour l’aéronautique avec Boeing et ODM ", poursuit Scot Thompson. " Boeing est un véritable pionnier de ces solutions, et utilise déjà des systèmes SLS pour des pièces de production destinées à d’autres applications aéronautiques militaires. Leur vision et leur maîtrise des contraintes spécifiques à ce secteur expliquent leur extraordinaire succès dans la fabrication sans outillage. Cette stratégie de fabrication à la demande devrait conduire ODM et Boeing à la tête de ce secteur ". A propos d’ODM Créée le 6 juin 2002, ODM est une filiale de Boeing. Elle est issue d’un projet intitulé Innovation Initiative, qui permet aux employés de proposer et développer de nouveaux concepts en se basant sur une technologie ou sur les atouts commerciaux de la société (ici, la technologie du frittage laser). Les meilleurs concepts donnent naissance à de nouvelles filiales, qui peuvent être dirigées par les employés à l’origine des projets. 3D Systems et Renault F1 fondent le premier centre de Fabrication Numérique Avancée dédié à la Formule 1 3D Systems annonce un partenariat avec Renault F1 et la création d’un centre de Fabrication Numérique Avancée à Enstone en Angleterre. Il sera dédié à la conception et à la fabrication de pièces en petite série pour les véhicules de l’écurie. " Depuis le début de nos rapports en l’an 2000, nous avons été impressionnés par le niveau d’intégration de nos systèmes de solid imaging dans leurs processus de conception et de fabrication. La création du centre de Fabrication Numérique Avancée 3D Systems chez Renault F1 est le fruit d’un effort commun pour continuer le travail extraordinaire réalisé pour les tests en soufflerie, mais aussi pour le développement de pièces montées directement sur les voitures pour les essais ou la course ", déclare Mike Kelly, directeur ventes et marketing Europe de 3D Systems. sormais de quatre systèmes haut de gamme SLA 7000, d’un système à pâte OptoForm et d’une imprimante ThermoJet®, et sera complété plus tard de systèmes de frittage sélectif par laser SLS® de 3D Systems. " Le système SLA® 5000, acquis en 1998 pour la réalisation de pièces pour tests de soufflerie, a rapidement été surchargé ", déclare Mike Gascoyne, directeur technique de Renault F1 en Angleterre. " Aussi, nous avons conclu, en l’an 2000, un partenariat technique avec 3D Systems, et acquis deux systèmes SLA 7000. En ajoutant nos toutes récentes acquisitions, le nouveau centre de Fabrication Numérique Avancée va nous permettre de dépasser nos prévisions concernant la conception et la production de pièces. C’est un grand pas en avant pour la formule 1 ". Le centre a reçu, en septembre 2002, deux systèmes SLA 7000 supplémentaires et un système OptoForm, avec une mise en service complète en décembre 2002. Ainsi, le centre dispose dé- A propos de l’écurie Renault F1 Renault commémorait en juillet 2002 ses 25 ans de compétition en sports automobiles. Deux ans seulement après s’être attaqué au Championnat du monde, Renault est reconnu comme un concurrent de taille. Dans les années 90, Renault a été le premier constructeur en Formule 1, remportant six titres comme partenaire des écuries Williams et Benetton. 2002 est l’année du grand retour en course d’une écurie 100 % Renault. Renault F1 est une division appartenant exclusivement à la société Renault. 11 Nouveautés 3D Systems annonce le développement de nouveaux matériaux aluminium, nylon et acier pour ses systèmes de frittage laser Quatre nouveaux matériaux courant 2003, pour produire des pièces personnalisées et de plus en plus complexes, sans les contraintes de la fabrication traditionnelle. 3D Systems a annoncé, à l’occasion de la réunion des utilisateurs de systèmes SLS ® qui s’est déroulée du 29 septembre au 2 octobre 2002, le lancement de quatre nouveaux matériaux entre fin 2002 et mi-2003. Il s’agit de la nouvelle version de la poudre d’acier LaserForm ST-200, d’ores et déjà disponible, et de poudres d’aluminium, de nylon ignifugeant et d’acier A6. " Nous réalisons d’énormes progrès dans le développement de matériaux pour les systèmes SLS. Les résultats de nos programmes sont très prometteurs ", déclare Grant Flaharty, directeur général de 3D Systems. " Le matériau à base d’aluminium a été créé en partenariat avec les universités du Queensland et UniQuest (Australie) et nous avons développé en interne le nylon ignifugeant qui a passé les tests de la Federal Aviation Administra- tion (FAA) ". Avec ces nouveaux matériaux, l’industrie automobile et la grande consommation pourront fabriquer des pièces complexes en aluminium, sans les délais et les coûts associés à la coulée sous pression. " Nous sommes sur le point de permettre la production de pièces complexes personnalisées en nylon ou en métal. Nos nouveaux matériaux trouveront des applications dans les domaines de l’outillage (matériaux LaserForm et acier A6), des pièces de Salon Rédaction 3D Systems exposera une nouvelle machine et présentera ses nouveaux matériaux au Micad 2003 Lors du Micad 2003, 3D Systems dévoilera son imprimante 3-D InVision si2, démontrera ses dernières avancées en stéréolithographie et fournira de nouvelles perspectives avec les matériaux de frittage par laser en cours de développement, et ce du 1er au 3 avril 2003, sur le stand G20, Hall 3 du parc des expositions – Paris Porte de Versailles. L’imprimante 3-D InVision si2 combine un matériau thermo fusible photodurcissable et la simplicité du procédé d’impression jet d’encre. Conçue pour un environnement de bureau, elle permettra aux concepteurs, ingénieurs et autres utilisateurs de données 3D de créer facilement et rapidement des maquettes et 12 production pour l’aviation (nylon ignifugeant), des composants en acier A6 et des pièces en aluminium d’une qualité équivalente à celle de la coulée sous pression ", précise Grant Flaharty. Avec l’adoption de la Fabrication Numérique Avancée, les concepteurs et ingénieurs vont pouvoir ajouter des détails personnalisés et créer des pièces complexes sans être limités par les contraintes de la fabrication traditionnelle. Le Micad 2003 sera également l’occasion d’avoir un aperçu des projets de développements pour le second semestre 2003 des matériaux pour frittage par laser : un aluminium pour la fabrication Réalisation graphique : Mandala Design & Communication www.mandala-design.com Reproduction interdite prototypes résistants, de grande qualité, à moindre coût. 3D Systems présentera ses tous derniers matériaux, Accura® SI 10, SI 20, SI 30 et SI 40, pour systèmes de stéréolithographie. Cette gamme renforce l’engagement de 3D Systems de produire des matériaux qui répondent aux exigences du prototypage rapide et des marchés de la Fabrication Numérique Avancée ou ADMSM (Advanced Digital Manufacturing). Edition : 3D Systems France Contact : Rozenn SELLIN directe de pièces en métal, un acier A6 pour la réalisation d’outillages de production plus résistants et un polyamide ignifugeant pour des applications de Fabrication Numérique Avancée. 3D Systems France Parc Club Orsay Université 26, rue Jean Rostand 91893 ORSAY CEDEX Tél. : (+33) 01 69 35 17 17 Fax : (+33) 01 69 35 17 18 E-mail : [email protected] www.3dsystems.com Nasdaq : TDSC