projet pédagogique

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projet pédagogique
PROJET
PÉDAGOGIQUE
CRÈCHE PARENTALE ET JARDIN
D’ENFANTS À CRÉTEIL
SOMMAIRE
NOTRE
PHILOSOPHIE
NOTRE
PHILOSOPHIE
1. Notre pensée fondamentale
2. L’équipe de l’AFAAC
LES
PILIERS
DEDE
L’AFAAC
LES
PILIERS
L’AFAAC
1. Le bilinguisme
2. Le lien entre parents et éducateurs
3. L’engagement des parents / les tâches parentales
LELE
QUOTIDIEN
PÉDAGOGIQUE
QUOTIDIEN
PÉDAGOGIQUE
1. L’adaptation
2. L’autonomie de l’enfant
3. Le jeu libre
4. Les rituels
5. L’alimentation
6. Le soin corporel en crèche et au jardin d’enfants
OFFRES
PÉDAGOGIQUES
OFFRES
PÉDAGOGIQUES
1. L’éveil musical
2. La motricité et le mouvement
3. La créativité
4. Les sens
5. Le jardin d’enfants
6. Les fêtes
DIVERS
DIVERS
1. Horaires d’ouverture et périodes de vacances
2. Communication
3. Maladies et/ou accidents
4. Kinderklub
NOTRE
PHILOSOPHIE
NOTRE
PHILOSOPHIE
1. Notre pensée fondamentale
Chaque être, qu’il s’agisse d’un enfant ou d’un adulte, est unique dans son développement,
dans son rythme propre, dans sa culture et son histoire. Pourtant tous ont les mêmes
besoins fondamentaux. L’une des valeurs clés de l’AFAAC réside donc dans le respect de
chaque enfant et de chaque adulte dans son individualité. Nous axons notre action sur les
besoins de l’individu et ses particularités. Afin d’y parvenir, nous nous engageons en faveur
d’un dialogue ouvert et d’une interaction constructive.
2. L’équipe de l’AFAAC
Notre équipe se compose d’un personnel en charge de la pédagogie issu de différents
horizons professionnels, ce qui permet un travail de grande qualité.
Notre travail pédagogique est facilité par une coopération de tous les personnels quelles
que soient les structures, et au-delà par une bonne entente des membres de l’équipe.
Des réunions régulières de l’équipe permettent de définir l’orientation pédagogique, de
croiser les approches et les perspectives des différents niveaux d’âges. Ainsi, les salariés
connaissent les enfants avant que ceux-ci n’arrivent dans leur groupe, quand ils changent
d’unité. Parallèlement, les enfants font très tôt la connaissance des éducateurs et des
enfants des autres groupes. Les transitions et les phases d’adaptation dans une nouvelle
section en sont d’autant plus facilitées.
Tous les mois, les éducateurs responsables de chaque section se réunissent avec la
coordinatrice et les membres du bureau de l’association, dans un « bureau technique »,
pour évoquer des questions administratives. De même, dans les différents groupes, des
échanges ont lieu chaque mois avec notre psychologue, ce qui permet d’approfondir des
situations individuelles. La formation continue est également un levier important de la
constante recherche d’un travail de qualité.
Nous nous trouvons enfin en échange permanent avec les parents et sommes à l’écoute de
leur vision, voire de leurs éventuelles critiques. De fait, une interaction basée sur le respect
mutuel et la prise de décisions concertées sont des conditions essentielles pour mettre en
œuvre nos objectifs communs.
LES
PILIERS
L’AFAAC
LES
PILIERS
DEDE
L’AFAAC
1. Le bilinguisme
Le bilinguisme est la capacité à parler ou à comprendre deux langues.
Au sein de notre association, l’AFAAC, l’enfant a la possibilité d’entrer en contact
très tôt avec une autre langue.
Notre objectif en tant que crèche et jardin d’enfant bilingue est l’apprentissage d’une
deuxième langue de manière ludique et sans obligation. A cet égard, il est important qu’en
pratique, l’encouragement du bilinguisme se fasse en tenant compte de la personnalité de
chaque enfant. Cela implique pour nous d’accepter que les enfants s’approprient
différemment une langue et progressent à leur rythme dans cet apprentissage.
D’ailleurs, les enfants déjà bilingues sont rarement autant à l’aise dans les deux langues.
Scientifiquement, on parle d’une langue « forte » et d’une langue « faible ». Différents
facteurs conditionnent la répartition des langues « forte » et « faible » pour chaque enfant:
- quelle est la langue dominante dans son environnement social (quelle langue parlent ses
personnes de référence, quelle est la langue parlée dans son quotidien…) ?
- à quel âge se produit son premier contact avec une autre langue ?
- quelle est l’identité culturelle et quel est son sentiment d’appartenance ?
L’équipe de l’association se compose d’éducateurs germanophones et
d’aides-éducatrices francophones. De même, au sein de l’AFAAC, nous soutenons le
développement linguistique et en particulier la transmission de la langue et de la culture
allemandes, notamment au travers de modèles linguistiques et d‘un environnement
stimulant l’apprentissage de la langue.
- Les éducateurs germanophones parlent allemand et sont ainsi des modèles linguistiques;
- Ils s’adressent aux enfants directement en allemand (lors du change, du repas…),
- Certaines mises en situation visent à pratiquer la langue étrangère de manière consciente;
l’AFAAC dispose ainsi de tout un éventail de supports pédagogiques en allemand (livres, CD,
jeux, chansons, jeux de doigts…).
Nous avons fait en parallèle l’expérience que les enfants communiquent entre eux
principalement en français. Pour favoriser un développement linguistique harmonieux, il
nous paraît donc indispensable de laisser cette communication avoir lieu sans intervenir,
de manière à intégrer les deux langues dans le quotidien de la crèche.
Dans la mesure où la langue et la culture sont très liées, nous célébrons les fêtes
tant françaises qu’allemandes et nous sommes attentifs aux rituels et traditions des
deux cultures.
2. Le lien entre parents et éducateurs
L’AFAAC est une association fondée par des couples de parents franco-allemands et qui
continue à exister grâce à l’engagement des familles.
Nous respectons et considérons les parents comme des partenaires compétents dans
l’éducation de leur enfant.
En tant que professionnels formés à la pédagogie, nous leur offrons l’opportunité d’échanger
à propos de questions liées à l’éducation. Notre expérience et nos connaissances sont à leur
service pour les accompagner dans leur rôle de parents.
Ceci demande un dialogue et une ouverture d’esprit réciproques concernant les besoins
de l’enfant, des parents et des éducateurs. Ce dialogue représente à cet égard un échange
permanent d’informations, qui est essentiel pour un travail régulier et structuré de la crèche
et du jardin d’enfant.
Nous nous efforçons en permanence de présenter de manière transparente toutes nos
activités avec les enfants, notamment lorsque nous informons les parents des objectifs
pédagogiques et des résultats concrets au quotidien. Nous aimons d’ailleurs exposer les
travaux et les œuvres des enfants dont nous nous servons comme décoration.
Des discussions centrées sur un enfant en particulier, ainsi que des soirées de parents sans
les enfants, ou des après-midis de parents en présence des enfants, permettent aussi de
mieux connaître notre activité et garantissent la qualité de la relation entre parents et
éducateurs. Ils donnent aux parents une vue d’ensemble du développement de leur enfant.
3. L’engagement des parents / les tâches parentales
Dans un tel projet porté par les parents, l’engagement des familles joue un rôle décisif
et garantit de manière fondamentale la pérennité et le bon fonctionnement de la crèche.
Cet engagement permet une transparence renforcée et favorise l’émergence d’une relation
personnelle à la crèche, à l’équipe pédagogique ou aux autres familles.
Nous nous considérons comme une institution venant en complément et en soutien des
familles, ce qui explique pourquoi nous mettons tant l’accent sur la permanence de
l’échange et la coopération entre parents et éducateurs.
De cette manière, les enfants perçoivent la confiance mutuelle et le lien rassurant entre ce
qui se passe à la maison et à la crèche, ce qui accroît leur sentiment de sécurité.
Les tâches parentales dans les différents domaines du quotidien de la crèche sont réparties
en concertation lors de l’entrée de l’enfant dans la crèche. Les tâches de courses, lavage du
linge, de ménage ou de petites réparations représentent aussi une part de l’engagement des
parents, de même que les gardes, la participation active à la vie du groupe de leurs enfants à
certaines heures ou l’accompagnement du groupe lors de sorties.
Les tâches administratives et de représentation sont assumées par les membres du conseil
d’administration (CA), composé lui aussi de parents volontaires. La bonne communication et
une coopération efficace entre le CA et l’équipe pédagogique sont garanties par des réunions
de travail régulières. Cette bonne entente repose sur une répartition claire des compétences,
notamment entre le travail pédagogique, qui relève exclusivement de la responsabilité des
éducateurs et le travail structurel de gestion de la crèche, dont est chargé le CA.
QUOTIDIEN
PÉDAGOGIQUE
LELE
QUOTIDIEN
PÉDAGOGIQUE
1. L’adaptation
Pour tenir compte au mieux des besoins et du développement de chaque enfant, les
éducateurs du groupe prévoient un emploi de temps personnalisé d’adaptation, discuté
avec les parents avant que ne débute la période d’adaptation.
Lors de l’entretien de présentation de la crèche, nous informons les parents des réalités
et de l’organisation des différents groupes et ils peuvent ainsi se préparer au rythme du
groupe de leur enfant.
La période d’adaptation dure en général d’une à deux semaines, même si des
exceptions sont possibles. Comme chaque enfant est unique, la période d’adaptation reste
très individualisée et flexible. Le nombre d’heures, que les parents passent au début avec
leur enfant dans la crèche, et le déroulement précis de l’adaptation sont discutés
individuellement avec la direction du groupe.
Les rituels liés au repas, au sommeil ou aux soins représentent des situations très intimes
et propres à chaque enfant. A cet égard, nous nous donnons le temps de trouver le bon
équilibre entre ce dont a besoin l’enfant et ce dont à besoin le groupe tout entier.
Dans la mesure où nous sommes une association parentale, les parents rencontreront
toujours d’autres parents pendant cette période d’adaptation, lorsqu’ils effectuent leur
«garde» et prennent ainsi part à certains moments du quotidien de la crèche.
Ils peuvent ainsi en profiter pour faire connaissance et s’informer sur des sujets qui les
intéressent, afin de se familiariser avec la crèche, son programme quotidien, le groupe
d’enfants ou le travail de l’AFAAC.
2. L’autonomie de l’enfant
La citation de Maria Montessori « aide-moi à le faire seul » apparaît comme une devise dans
notre démarche pédagogique.
Les trois étapes de l’indépendance sont les suivantes :
- montrer,
- demander,
- faire tout seul
Au sein de la crèche et au jardin d’enfant, nous laissons agir seul l’enfant autant que faire
se peut. Il s’agit de gestes aussi quotidiens que s’habiller ou se déshabiller, manger, boire,
les soins du corps ou le jeu libre.
Nous donnons à l’enfant la possibilité de se découvrir lui-même, ainsi que le monde qui
l’entoure en le laissant agir seul. L’enfant apprend ainsi à reconnaître ses forces et ses
faiblesses en essayant en permanence de nouvelles choses. Il apprend à connaître les
limites et les espaces de liberté et découvre par là même ses propres limites et marges de
manœuvre et développe ainsi une confiance en soi.
A travers des méthodes d’observation ciblées, nous sommes à même d’encourager cette
autonomie de l’enfant et, si besoin est, de lui apporter notre aide.
A mesure que l’enfant grandit, son degré d’autonomie augmente, par conséquence, sa
capacité à prendre lui-même des décisions.
Cette démarche passe par un aménagement de l’espace dans la crèche qui favorise
l’autonomie de l’enfant, ainsi que des portemanteaux ou des placards adaptés aux enfants,
des serviettes à hauteur d’enfant …
Un programme de la journée structuré avec des rituels récurrents aide l’enfant à s’orienter
et à trouver sa place au sein du groupe dès le début.
Les enfants peuvent et veulent prendre des décisions, mais dans un cadre défini par
les adultes.
L’enfant dispose d’un espace de liberté suffisant, pour exprimer sa volonté et prendre des
décisions de sa propre initiative. En tant qu’éducateurs, nous veillons cependant à ce qu’il
prenne conscience de ses limites et acquière une tolérance à la frustration en cohérence
avec son degré de développement. Une interaction positive avec le groupe passe par des
règles, qui structurent l’enfant et l’orientent.
3. Le jeu libre
Notre travail est influencé par les travaux de pédagogues reconnus.
Concernant le jeu, nous nous appuyons sur la conception du célèbre pédagogue Friedrich
Fröbel , qui disait que « le jeu libre fait toujours sens pour l’enfant. »
Le jeu libre sert à se trouver dans des situations sans cesse nouvelles, pour accomplir des
actions en permanence renouvelées. Il permet à l’enfant d’assimiler ce qu’il a vécu, de se
construire dans des variations soit récurrentes soit renouvelées et d’agir activement. Il
conditionne son développement et l’enfant y gagne en force et en sécurité. Par ailleurs, le jeu
libre consolide par la répétition non seulement des capacités acquises, mais aussi le savoir
et les expériences. Il permet en outre de se confronter à nouveau à des émotions
déjà ressenties.
Dans la mesure où nous respectons l’enfant en tant que personne indépendante, avec ses
souhaits et ses besoins, nous lui laissons l’espace et le temps suffisant pour mettre en
œuvre ses propres idées de jeu, pour trouver des solutions, pour résoudre des conflits de
manière indépendante et constructive et, le cas échéant, pour demander de l’aide.
Comme le développement et la socialisation se déroulent de manière individuelle et non
linéaire, nous ne faisons pas pression sur l’enfant pour qu’il passe des étapes, auxquelles il
ne serait pas encore prêt. Nous le laissons plutôt décider lui-même du temps nécessaire au
développement de son apprentissage.
Notre mission dans le cadre du jeu libre consiste à observer l’enfant, afin de lui permettre de
s’épanouir librement dans le jeu, en choisissant l’aménagement de l’espace et les jouets et
tout support à jeu pouvant y contribuer.
Les éducateurs accompagnent et observent les enfants pendant les moments de jeu mais
ne s’y immiscent qu’en cas de nécessité. Les observations aident à connaître les souhaits,
les besoins et les centres d’intérêt de chaque enfant, afin de construire une pédagogie
personnalisée.
Comme les enfants, en particulier entre 0 et 6 ans, perçoivent et découvrent leur
environnement avec tous leurs sens et apprennent en imitant, nous devons nous
considérer comme des personnes de référence, attentives à notre propre comportement
en tant qu’adultes, et être conscients de notre fonction de modèles pour les enfants.
4. Les rituels
Les rituels jouent un rôle très important pour l’être humain. Ils l’aident à rythmer son
quotidien. Pour les enfants notamment, ils signifient sécurité et structure, ils les aident
à se détendre et à établir de la confiance.
Dans notre travail, nous distinguons des rituels individuels et des rituels collectifs.
Les rituels individuels:
On peut citer par exemple l’accueil de l’enfant par son éducateur tous les matins: l’éducateur
tourne alors toute son attention vers l’enfant et l’amène en douceur du cocon parental vers le
groupe. Faire coucou à la fenêtre, entamer un petit jeu, un dialogue, ou faire tout simplement
un câlin : toutes ces activités sont centrées sur le besoin momentané de l’enfant. Le lange et
le repas, la petite chanson ou les paroles partagées avec l’enfant pendant ces actions, sont
des moments où nous portons toute notre attention sur l’enfant individuellement, et cela se
répète plusieurs fois par jour.
Les rituels collectifs:
Les rituels collectifs donnent à l’enfant le sentiment d’appartenir au groupe et renforcent
la cohésion de ce dernier. Parmi les rituels collectifs, nous comptons la ronde du matin,
les activités de groupe, la chanson ou l’histoire avant la sieste, mais aussi le déroulement
constant des repas.
5. L’alimentation
Dans notre structure, nous portons une attention particulière à une alimentation saine
et diversifiée des enfants. Le repas est préparé tous les jours dans la cuisine de chaque
structure par des personnes diplômées. Le menu est affiché toutes les semaines pour
que les parents puissent prendre connaissance des repas proposés à leur enfant.
Pour rester toujours à la pointe du savoir en matière d’alimentation et garantir des repas de
bonne qualité, nous travaillons avec une nutritionniste. C’est avec cette spécialiste en
matière d’alimentation que nous avons élaboré des menus adaptés à toutes les tranches d’âge.
Jusqu’au neuvième mois de l’enfant ce sont les parents qui sont responsables de
l’alimentation de leur enfant. Ce sont eux qui fournissent la quantité souhaitée de lait pour
leur enfant. Les plus jeunes enfants sont nourris individuellement, tous les autres prennent
le repas ensemble à table, accompagnés par une éducatrice. Afin que l’éducatrice puisse
se consacrer plus intensément à chaque enfant, le repas est souvent pris en deux petits
groupes qui passent à table l’un après l’autre.
Les rituels d’avant le repas et les règles à table dépendent toujours de la tranche d’âge
des enfants et de chaque éducatrice ou structure.
Au début de l’adaptation, nous invitons les parents à faire le point sur les habitudes
alimentaires de leur enfant. Si un enfant fait des allergies, les parents sont tenus de nous
en informer.
Le repas en groupe est un moment crucial à nos yeux, puisque l’enfant y apprend à manger
en société et ce faisant, il renforce ses compétences sociales.
Nos repas commencent généralement par une petite comptine de « bon appétit », afin de
trouver le calme nécessaire au repas et de renforcer le sentiment d’appartenance au groupe.
A table, nous veillons à ce qu’il y ait une ambiance calme et propice au repas.
Chaque enfant dispose de couverts adaptés à son âge, parce que nous voulons lui donner la
possibilité de manger tout seul. Selon l’âge de l’enfant, nous lui permettons aussi de manger
avec les doigts, car au début, le contact avec les aliments est une expérience très sensuelle
pour l’enfant, et tous ses sens sont mis à contribution.
Si un enfant ne veut pas goûter à certains aliments, nous l’acceptons. Nous les lui proposons
tout de même, pour l’inviter à y goûter, mais ne l’obligeons à rien.
La sensation naturelle de satiété est encore intacte chez les enfants. Par conséquent,
nous sommes heureux si l’enfant finit son assiette parce qu’il avait faim, mais nous ne
l’y obligeons pas.
Dans la mesure où nous pouvons exercer, en tant qu’exemple pour les enfants, une grande
influence sur le comportement alimentaire des enfants, nous prenons les repas avec eux.
Nous observons continuellement le comportement alimentaire des enfants, échangeons nos
observations avec les collègues et tenons au courant les parents si nous remarquons
des particularités.
6. Le soin corporel en crèche et au jardin d’enfants
Le soin du corps est particulièrement important pour les enfants entre 0 et 6 ans, car outre
l’aspect santé, c’est l’âge où ils découvrent leur corps et apprennent à le connaître par le jeu.
Il nous importe que l’enfant développe de façon ludique un rapport sain et naturel envers son
propre corps, et nous l’y aidons pour qu’il puisse plus tard se regarder sans complexe
dans le miroir.
En effet, en fonction de la conscience de son corps que l’enfant apprend à développer
pendant ces années, il développera des attraits ou des aversions envers son propre corps.
Le soin du corps est un moment de grande intimité pour l’enfant, même très jeune, et nous
respectons cette intimité, peu importe son âge. Nous prenons suffisamment de temps pour
l’enfant lorsque nous le changeons ou le lavons.
Nous parlons avec l’enfant du processus de devenir propre et de l’hygiène et nous lui
montrons comment prendre soin de soi-même, ceci en fonction de son développement
individuel et de son âge.
Au nourrisson et au très jeune enfant, nous expliquons quelle action nous sommes
en train d’exercer sur lui, afin de l’impliquer dans le processus du soin et de respecter
son autonomie.
Plus l’enfant grandit, plus nous lui déléguons la responsabilité pour son hygiène, car avec
le temps, il devient de plus en plus conscient de son importance et veut prendre soin de
lui-même tout seul (par exemple se laver les mains avant le repas).
Par manque de temps et de place, nous ne sommes malheureusement pas en mesure de
proposer une hygiène dentaire régulière.
Les parents devront donc veiller à ce que leur enfant ait une hygiène dentaire suffisante
à la maison.
Dans notre structure, l’apprentissage de la propreté commence avec la maturité personnelle
et surtout corporelle de l’enfant. Pour cela, nous avons dans les groupes des toilettes et de
petits pots colorés. Nous essayons de collaborer avec les parents et leur enfant et de nous
adapter à la nouvelle situation ensemble.
Régulièrement et de façon ludique, nous proposons à l’enfant de s’assoir sur le pot ou les
toilettes, mais nous ne l’y obligeons pas. Le déroulement de cet apprentissage et sa durée
dépendent de chaque enfant seul ; il ne doit y être forcé ni par nous ni par les parents.
Toutefois, un échange permanent entre parents et éducateurs aide à observer et à soutenir
ce processus.
OFFRES
PÉDAGOGIQUES
OFFRES
PÉDAGOGIQUES
1. L’éveil musical
Parmi tous les sens, chez l’enfant, c’est l’ouïe qui se développe en premier dans le ventre
de la mère. Dès la 22ème semaine de grossesse, l’enfant est capable d’entendre la voix de sa
mère, le rythme de son cœur, ses organes intérieurs et sa respiration. Entendre le son de la
voix maternelle lui apporte un sentiment de sécurité et de confort in utero, mais aussi plus
tard dans sa vie.
Le son et le rythme sont donc des expériences très familières pour l’enfant, puisqu’il les
perçoit déjà dans le ventre de sa mère.
Parce qu’ils représentent précisément ce confort et cette sécurité pour l’enfant, la musique
et le rythme jouent aussi un rôle très important dans notre activité quotidienne.
Des activités musico-pédagogiques ciblées aident à renforcer la personnalité de l’enfant;
il apprend des chansons et élargit son vocabulaire.
Afin que les enfants puissent faire l’expérience de toute la richesse sonore de la musique,
il n’est pas rare que nous accompagnions nos chansons par des instruments de musique, ou
bien nous mettons divers instruments à la disposition des enfants et les laissons jouer et les
essayer tout seuls.
Avec des chansons à gestes, l’enfant entraîne son sens du rythme et sa motricité. Très tôt
déjà, la plupart des enfants communiquent avec leur entourage par des expressions de leur
visage et des gestes, des monologues de babillage ou de mouvements rythmiques.
A travers la musique, nous voulons inciter les enfants à partager leur univers émotionnel
avec nous et à s’exprimer au moyen de leur corps et de leur langue.
Les chants et la musique accompagnent et structurent notre quotidien et nous conduisent à
travers les saisons et fêtes. Dans nos rondes musicales, par exemple lors du temps
«éveil musical» ou la ronde du matin, nous apprenons de nouvelles chansons et les enfants
font l’expérience de la communauté.
2. La motricité et le mouvement
Il est prouvé, depuis un certain temps, qu’encourager la motricité a des effets positifs aussi
bien sur le développement cognitif de l’enfant que sur son acquisition du langage. L’enfant
utilise son corps comme moyen d’expression. Aussi, son langage corporel est très souvent
l’expression immédiate de ce qui se passe à l’intérieur de soi.
D’après Jean Piaget , l’intelligence se développe par la confrontation active de l’enfant avec
les objets qui l’entourent. Les expériences de mouvement et de perception sont donc un
préalable essentiel à l’acquisition du langage et au développement des fonctions cognitives,
puisque c’est sur ces derniers que seront basés tous les processus d’apprentissage plus
complexes.
Les enfants ont un besoin naturel de bouger. Avec une énergie inépuisable et de façon très
active, ils découvrent leur environnement. Si l’on observe de jeunes enfants, on peut se
rendre compte qu’ils examinent très attentivement les mouvements de leurs mains
et doigts et qu’ils ne se lassent pas de répéter dans le jeu ce qu’ils viennent de
découvrir et d’apprendre, comme par exemple gigoter, marcher, grimper, sauter,
faire de la trottinette, etc.
Nous accompagnons ce besoin naturel d’épanouissement moteur et l’encourageons
par un large éventail de possibilités pour se mouvoir, adaptées à l’âge.
Nous incitons l’enfant à développer aussi bien sa motricité globale que sa motricité fine.
motricité globale :
- chants, danses, jeux de doigts
- parcours de motricité, « chantiers mouvement »
- jeux de motricité en groupe, etc.
motricité fine :
- activités manuelles avec divers matériaux (papier, ciseaux, colle, ouate,
bois, bouchons, etc.)
- jeux de construction, jeux de société, puzzles
A travers la répétition des activités ludiques et manuelles les plus diverses, l’enfant élargit
ses compétences et prend ainsi de plus en plus confiance pour pouvoir entamer et réaliser
des tâches de façon autonome.
Celui qui bouge beaucoup et qui doit focaliser toute son attention sur la réalisation d’une
tâche a besoin en contrepartie de temps de repos et de jeu libre. Ces derniers permettent
aux enfants entre autres d’assimiler les choses qu’ils viennent d’apprendre et de les répéter
et varier de manière créative.
Comme les aires naturelles de mouvement disparaissent de plus en plus de l’environnement
domestique des enfants, le jeu à l’extérieur revêt un rôle plus important au jardin d’enfants
et en crèche. Bon nombre d’enfants n’ont que très peu d’occasions de faire des expériences
avec les éléments naturels tels que terre, eau, air et feu ainsi qu’avec les processus qui y
sont liés. Ils connaissent les animaux et les plantes à travers les médias plutôt qu’en vrai.
Pour nous c’est donc une tâche très importante de leur faire découvrir l’environnement
naturel et de leur offrir la possibilité de faire de multiples expériences dans la nature et avec
la nature. Ces rencontres avec la nature varient d’ailleurs selon les saisons.
En saison estivale, pouvoir jouer avec de l’eau dans une petite piscine gonflable, mélanger de
la terre et de l’eau, barboter dedans ou simplement patouiller dans des flaques d’eau revêt
un énorme attrait pour les enfants. En saison hivernale, ils font l’expérience de l’eau qui gèle
ou de la neige ou la grêle qui fondent dans la main.
Les haies, creux, bosses ou murs créent des coins de jeu dans lesquels les enfants peuvent
se retirer. Ils offrent des possibilités de jeu multiples et permettent aux enfants de laisser
libre cours à leur imagination.
Dehors, les enfants ressentent l’effet de la chaleur et du froid, du vent et de la pluie. Ils font
l’expérience que bouger aide à se réchauffer et que l’on peut transpirer même quand il y a de
la neige.
Jouer à l’extérieur est avant tout une question de vêtements appropriés et possible par tous
les temps! Les parents sont donc incités à apporter des bottes en caoutchouc, une veste
adaptée à la pluie et des vêtements de rechange qu’ils peuvent stocker dans notre structure.
3. La créativité
La créativité est l’une des compétences les plus essentielles et concerne toutes les
domaines de la vie. C’est pour cela qu’au jardin d’enfants et en crèche, la notion de créativité
dépasse la seule activité esthétique et ne concerne pas seulement ce domaine-là.
La créativité est avant tout une compétence à résoudre des problèmes.
Chaque enfant a des capacités et talents créatifs qu’il veut vivre et exprimer.
A la crèche et au jardin d’enfants, nous encourageons la perception et la pensée créatives
de votre enfant. Surtout dans la tranche d’âge entre 0 et 6 ans, ceci a une importance
considérable, puisque c’est ce qui va permettre à l’enfant d’appréhender le monde et
d’apprendre à résoudre les problèmes de façon créative et active.
Au sein de son groupe référent, nous offrons à votre enfant la possibilité de sonder ses
capacités créatives à travers une multitude de jouets et d’objets. Par exemple :
- jouets en bois, en tissu ou en plastique
- matériaux naturels (par exemple marrons)
- objets du quotidien (par exemple pinces à linge).
En outre, nous proposons des petits coins fonctionnels, où votre enfant peut découvrir
et laisser s’épanouir sa créativité :
- le coin construction et bricolage pour construire des choses
- le coin déguisement pour s’expérimenter dans des jeux de rôle et se découvrir sous un autre jour
- le coin dessin pour expérimenter avec les couleurs et exprimer ses émotions
- le coin détente pour réfléchir et se reposer
- de grands matelas pour que les tout petits puissent expérimenter activement avec leur propre corps
Nous prenons en compte les différentes tranches d’âge des enfants et les capacités qui
y sont liées. Par une décoration des lieux agréable et adaptée aux enfants, à laquelle les
enfants participent aussi - à travers des dessins réalisés par chaque enfant, des œuvres
de groupe et des mobiles - nous poussons l’imagination de l’enfant et le sensibilisons
à l’esthétique.
C’est un besoin naturel pour l’enfant de vouloir explorer les choses du quotidien et
questionner leur fonctionnement. Nous lui offrons la possibilité de s’y consacrer activement.
Avec un intérêt éveillé nous accompagnons l’enfant dans son développement créatif et
l’incitons, lors du jeu libre ou pendant des activités plus ciblées, à s’impliquer avec
toutes ses capacités et à s’épanouir.
4. Les sens
Les enfants se font leur image du monde en l’appréhendant avec tous les sens
dont ils disposent :
* l’ouïe
* la vision
* le goût
* le toucher
* l’odorat
Chez les jeunes enfants, cela se déroule de façon authentique. Tout ce qui les intéresse est
examiné, touché, porté à la bouche et observé sans gène.
Pour percevoir un objet de manière exhaustive, l’enfant utilise le plus souvent plusieurs sens
à la fois, ce qui lui permet de comprendre l’objet en question dans sa globalité.
Notre tâche consiste à offrir aux enfants la possibilité de vivre et d’expérimenter leurs sens
de multiples façons, c’est-à-dire, d’inclure les sens dans toutes nos activités.
Cependant, nous observons un rôle d’accompagnateur plutôt que de diriger activement
l’action de l’enfant.
Nous essayons de ne pas anticiper les perceptions sensorielles, mais de laisser découvrir
l’enfant tout seul. Nous prenons très au sérieux les perceptions de l’enfant, ce qui l’aide à
fortifier sa confiance en soi.
Quelques exemples d’activités qui encouragent de façon ciblée le développement des sens :
* Parcours du toucher (Fühlparcours)
* Cuisine et pâtisserie
* Jeu avec les éléments (eau, air, terre, lumière)
* Memory du toucher, Memory de sons
5. Le Jardin d’enfants
Entre 3 et 6 ans les enfants sont accueillis au jardin d’enfants qui a pour vocation de
préparer les enfants à l’entrée à l’école primaire. Nos objectifs pédagogiques correspondent
ainsi à ceux de l’école maternelle. Néanmoins les moyens mis en oeuvre pour atteindre ces
objectifs prennent essentiellement leur source dans le besoin naturel des enfants de jouer.
Les apprentissages s’articulent autour de 5 grands axes:
* Le langage au coeur des processus d’apprentissage
L’enfant apprend à prendre la parole, à parler seul devant le groupe d’enfants, à exprimer
ses besoins et à apprécier ou évaluer ses compétences.
En ce qui concerne le langage nous distinguons les compétences suivantes:
Compétences dans le champ de la communication
L’enfant réagit à ce que lui dit l’adulte et se fait comprendre. Il prend de plus en plus
d’initiatives dans l’échange verbal et peut poursuivre cet échange après une première
réponse. Il écoute les autres et attend que ce soit à son tour de s’exprimer.
Compétences verbales adaptées à la situation
L’enfant comprend des consignes et peut décrire des activités ou actions. Dans les jeux de
rôle l’enfant est capable de prêter sa voix à une marionnette ou de changer l’intonation de sa
voix en fonction du rôle qu’il interprête.
Compétences associées au récit (capacité de raconter)
L’enfant parle de façon compréhensible d’évènements, d’expériences ou encore de petits
incidents qu’il a vécus seul ou en collectivité. Il peut répéter des histoires qu’il a entendues
ou les formuler avec ses propres mots. Il peut décrire d’autres personnes d’après leur
apparence ou des traits distinctifs de leur personnalité.
Il peut restituer des histoires connues à l’aide d’une succession de séquences imagées.
Mais il sait aussi inventer des histoires dans lesquelles les personnages sont représentés
de manière adaptée et dans lesquelles il y a au moins un évènement ainsi qu’une fin. Il sait
réciter des comptines et poèmes par coeur et connaît les textes de chansons.
Compétences dans la langue écrite
L’introduction à la relation entre la langue parlée et la langue écrite prépare les enfants à
l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Parmi les compétences en voie d’acquisition,
on trouve: une expression orale rythmique correcte avec la scansion des syllabes et la
reconnaissance de ces syllabes au début, au milieu ou à la fin d’un mot, la reconnaissance
et l’écriture de son prénom en caractères d’imprimerie, la connaissance des lettres de
l’alphabet, et la copie et la lecture de mots simples.
* Vivre ensemble
Etre capable d’intégrer l’école nécessite aussi la capacité de l’enfant de savoir composer
avec les avantages et les inconvénients de la vie de groupe.
L’enfant apprend à réaliser des activités communes avec les autres et à partager des
espaces collectifs. Il respecte les règles de la vie collective et noue des relations avec ses
pairs et des adultes. Intégré au groupe, l’enfant consolide les assises de sa personnalité,
développe ses capacités de communication ainsi que son autonomie.
* Agir et s’exprimer avec son corps
Le jardin d’enfants offre la possibilité à l’enfant de développer son champ d’expériences afin
d’apprendre à mieux se connaître et accroître ses capacités corporelles. Il apprend à ajuster
ses actions et découvre la multiplicité de sentiments ou de sensations que l’on peut ressentir, tels que le plaisir de vivre au sein d’un groupe ou de jouer.
* A la découverte du monde
L’enfant découvre le monde des objets, du vivant, des espaces naturels et humains en
expérimentant, classifiant, comparant, soupesant ou comptant. Nous encourageons les
enfants à poser des questions, à anticiper les situations, à observer les conséquences de
leurs actions, à réaliser les liens de cause à effet entre les phénomènes observés et à
pouvoir en faire des déductions logiques.
* Avoir recours à son imaginaire, ressentir, créer
Dans la mesure où les activités créatives et artistiques constituent un moyen
d’expression et de découverte et qu’elles contribuent au développement d’un certain
nombre d’aptitudes, elles occupent une place très importante dans le déroulement de la
journée. L’enfant cherche, invente, transforme, s’exprime et éprouve du plaisir à créer.
Ainsi la spontanéité et l’imaginaire de l’enfant sont à la fois stimulés et valorisés. Dans le
même temps, l’évaluation qu’il apporte sur ses propres oeuvres ainsi que sur celles des
autres lui permet de développer de l’empathie et d’autres compétences sociales.
6. Les fêtes
Les fêtes sont des moments forts dans la vie de l’AFAAC.
Elles apportent du changement au quotidien des crèches et du jardin d’enfants, elles
développent le sentiment d’appartenance et de communauté et stimulent la créativité.
La participation active des enfants à la préparation des fêtes leur permet d’approcher
et ainsi de vivre la culture et les traditions allemandes.
Les chansons sont chantées en allemand comme en français, mais l’accent est davantage
porté sur l’allemand.
Les fêtes sont soit fêtées avec l’ensemble des enfants et des parents ou de façon plus
individuelle dans chaque structure d’accueil (p.ex les anniversaires des enfants).
Les fêtes traditionnelles de l’AFAAC sont notamment la fête des lanternes (en début d’année
scolaire) et la „fête de l’été“ (ou fête de fin d’année).
L’ensemble des adhérents et des salariés de l’association est invité à ces deux fêtes.
Panorama de nos fêtes:
Automne: fête des lanternes
Hiver: période de l’avent/ St. Nicolas/ Noël/ Carnaval/ (‘’chandeleur’’ comme fête française)
Printemps: Pâques/ fête des mères et fête des pères
Eté: fête de l’été (ou fête de fin d’année)
DIVERS
DIVERS
1. Horaires d’ouverture et périodes de vacances
Nos structures sont ouvertes du lundi au vendredi de 8 heures à 19 heures.
Toute absence de l’enfant (maladie, congé) est à signaler aussi rapidement que possible.
Afin de proposer un accueil et un travail de qualité et de préserver l’atmosphère et la
tranquilité du groupe, il est nécessaire que les parents repectent les horaires d’arrivée
prévus pour les enfants dans chaque structure d’accueil. Ceux-ci sont transmis aux parents
par l’équipe éducative de l’unité dans laquelle est accueili l’enfant. La collation et la ronde du
matin sont notamment des moments qu’il faut éviter de déranger par des allers et venues.
Les enfants doivent avoir quitté la structure au plus tard à 19h.
Si d’autres personnes que les parents viennent chercher l’enfant, une autorisation écrite
ainsi qu’une copie de la carte d’identité doivent être en possession de l’éducateur de l’unité
d’accueil présent. Dans le cas où l’éducateur n’a encore jamais rencontré une personne
venant chercher l’enfant, cette dernière a l’obligation de lui présenter une pièce d’identité.
Les périodes de vacances comportent 5 semaines dans l’année et sont généralement
réparties sur les vacances scolaires de la zone C.
Chaque année les dates de vacances sont fixées par le Conseil d’Administration en
concertation avec l’équipe éducative.
2. Communication
Afin de se faire connaitre, l’AFAAC se présente par le biais de divers médias: presse écrite,
site internet ou émissions télévisées par exemple. La communication porte notamment sur
le quotidien des unités d’accueil et sur la spécificité de notre travail liée au bilinguisme.
La journée portes ouvertes s’adresse aux personnes intéressées dans un environnement
proche. L’échange et la discussion sont mis en avant afin de permettre une connaissance et
une compréhension approfondie du travail réalisé pour l’accueil des enfants.
Les plaquettes et le bouche à oreilles contribuent à mieux faire connaitre l’AFAAC, et nous
invitons les parents à participer à cette diffusion.
3. Maladies et/ou accidents
Maladies
Dans le cas de rhinopharyngites l’enfant peut être accueilli après accord de l’équipe
éducative. Dans le cas de maladies contagieuses ou de fièvre, l’enfant ne sera pas accueilli.
En effet l’accueil en collectivité ne permet pas d’offrir les soins spécifiques et le repos dont
les enfants malades ont besoin. De plus l’enfant malade présente des risques de
contagion pour les autres enfants, les équipes de professionnels, les parents et notamment
les femmes enceintes.
Si l’enfant présente des signes de maladie ou de fièvre au cours de la journée, les parents
seront immédiatement informés et l’enfant mis à distance du groupe (pour son bien-être et
celui des autres). Dans ce cas il est indispensable que les parents viennent chercher leur
enfant aussi rapidement que possible.
Au-delà de la nécessité de prévenir de l’absence de son enfant malade, il est primordial de
signaler à la structure d’accueil toute survenue de maladie contagieuse. L’ensemble des
familles en seront dès lors informées.
Dans la mesure du possible, les médicaments devront être administrés par les parents le
matin et/ou le soir. Exceptionnellement un médicament peut être donné par un éducateur à
condition qu’il ait en sa possession l’ordonnance du médecin de l’enfant. Les médicaments
doivent être transmis dans leur emballage d’origine encore fermé à l’éducateur responsable.
Au moment de l’inscription de l’enfant il est demandé aux parents de fournir les informations
relatives à la santé de leur enfant (maladies chroniques ou autres comme par exemple les
allergies, l’asthme, etc).
Accident
Sur la fiche d’inscription il est demandé aux parents d’indiquer le nom du médecin
traitant de leur enfant.
En cas d’accident, les parents sont immédiatement informés.
En cas d’urgence les responsables éducatifs ont le droit de faire appel à une aide
médicale sans avoir joint préalablement les parents.
4. Kinderklub
Le Kinderklub accueille les enfants âgés de 6 à 12 ans (fréquentant l’école primaire)
le mercredi en période scolaire.
L’accueil se structure de la manière suivante:
- Jeu libre
- Activités
- Apprentissage de l’allemand
La particularité du Kinderklub, notamment par rapport au jardin d’enfants où l’accent est
déjà mis sur le jeu libre et la proposition de diverses activités, porte sur un apprentissage
davantage formalisé de l’allemand.
Les enfants apprennent l’alphabet allemand et l’utilisent à l’oral comme à l’écrit, ils
s’exercent à la lecture comme à la conversation. Pour ce faire, le groupe se divise en deux:
les débutants et les enfants ayant déjà des connaissances et des acquisitions dans la langue
allemande. Dans la mesure où les enfants ne sont présents qu’une seule fois par semaine,
les parents sont associés aux processus d’apprentissage. Ainsi leur est-il demandé en
tant que parents de s’impliquer en échangeant et en soutenant leur enfant dans son
apprentissage. Ils peuvent par ailleurs l’aider en lui proposant des livres ou des jeux en
allemand. C’est avec plaisir que nous leur donnerons des renseignements sur des matériels
adaptés ou des notices explicatives.
Pour de plus amples informations ou des entretiens individuels, ils peuvent s’adresser
directement au directeur de l’accueil de loisirs.
AFAAC - Crèches parentales et jardin d’enfants à Créteil