Rapport de fin de séjour Etudiante : Johanna Beguinel Niveau d

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Rapport de fin de séjour Etudiante : Johanna Beguinel Niveau d
Rapport de fin de séjour
Etudiante : Johanna Beguinel
Niveau d’études : Master 1 (4ème année)
Ecole : INSA de Lyon, Département de Sciences et Génie des Matériaux
Durée du stage : 2 mois du 1er juin 2011 au 5 août 2011
Lieu du stage : Département de conservation et restauration de la Faculté de Sciences et de
Technologies de l’Université du Nouveau Lisbonne (FCT/UNL), Campus de Caparica
a) Vie pratique
• Logement
Durant mon stage de 2 mois à la Faculté de Sciences et de Technologies de l’Université du
Nouveau Lisbonne (FCT/UNL) j’ai été logée dans la résidence universitaire Frausto da Silva du
campus de Caparica. Je partageais la salle de bain avec une autre étudiante et la cuisine avec cinq
à six personnes.
Les points positifs sont :
- La propreté (malgré une présence de fourmis de temps à autre et de l’eau marronâtre
sortant du robinet à deux ou trois reprises), des femmes de ménage nettoient les espaces
communs (couloirs, cuisines, salles de travail) tous les jours.
- La sécurité. Il y a toujours quelqu’un à l’accueil 24h/24 et 7j/7, en revanche l’anglais est
souvent mal maitrisé.
- La localisation est très pratique pour se rendre au laboratoire de l’université, il n’y a qu’une
rue à traverser. En revanche le premier supermarché se trouve à 5 stations de tram ce qui
oblige à faire des réserves.
Les points négatifs :
La somme annoncée pour le règlement de la mensualité n’a pas été celle réglée et quelques
calculs alambiqués et souvent faux m’ont permis de m’en sortir pour pas cher (550 euros
pour 2 mois et 1 semaine). Personne ne réclame la somme et il est dur d’obtenir le code
IBAN de la banque pour effectuer un virement bancaire, mieux vaut payer en liquide. On
peut héberger un proche si on prévient les gérants de la résidence avant et chaque nuitée
coûte 25 euros ce qui n’est pas donné. Bref la comptabilité n’est pas leur point fort.
- La localisation. Même si la résidence est proche du campus il faut environ une heure pour se
rendre dans Lisbonne depuis Caparica. Il faut traverser le Tage, plusieurs combinaisons sont
possibles grâce au réseau très développé de transports en communs : tram, train, bâteau,
bus, metro.
• Argent
Le Portugal fait partie de la zone euro donc pas de problème de change. On trouve des distributeurs
de billets partout à Lisbonne, ils sont appelés des Multibanco. Les supermarchés acceptent la carte
bleue Visa à partir de 1 euro donc c’est très pratique. En revanche et cela est assez ennuyeux, les
distributeurs de titres de transport ne prennent que la carte bleue portugaise ou la monnaie. Donc il
faut toujours avoir un peu de monnaie sur soi. Le Portugal subit la crise économique et cela se sent
en discutant avec des habitants, le covoiturage est très utilisé par les doctorants, par exemple, pour
se rendre à l’université.
.
• Santé
Je n’ai pas eu à consulter de médecin surplace mais j’avais la carte européenne d’assurance maladie
au cas où. On trouve des pharmacies dans les grands centres commerciaux. Elles sont ouvertes
même le dimanche ce qui est très pratique.
• Télécommunications
Comme je ne suis restée que 2 mois à Lisbonne je n’ai pas ressenti la nécessité de prendre un
engagement quelconque de téléphonie mobile. La résidence universitaire possédait une connexion
Wifi utilisable sans code au sein de la résidence, très pratique.
Pour joindre un numéro portugais il faut composer +351 depuis un mobile ou un fixe français.
• Vie universitaire
Le bureau Erasmus m’a fournie une enveloppe de bienvenue comprenant des informations sur les
transports et quelques bons plans à Lisbonne. Mais il s’est avéré que l’été n’est pas le meilleur
moment pour avoir un aperçu de la vie universitaire du campus de Caparica. Au mois de juin et juillet
les étudiants révisent et passent leurs examens, puis au mois d’août seuls les doctorants restent sur
le campus.
• Stage
Ma tutrice et son équipe de doctorants m’ont réservé un très bon accueil et une bonne prise en
charge. Les chercheurs se sont révélés disponibles et l’écoute, et la secrétaire du Département de
Conservation et de Restauration d’œuvres d’art m’a beaucoup aidée à communiquer avec les
responsables de la résidence universitaire ne parlant pas anglais.
• Vie quotidienne
La nourriture, notamment le pain et les légumes, et les boissons sont moins cher qu’en France. Les
supermarchés disposent globalement de tout ce dont on peut avoir besoin. Les marques les plus
courantes sont : Pingo Doce, Continente, Spar. Les transports aussi sont relativement peu coûteux à
condition d’être prévoyant et de les acheter aux bornes du métro souterrain (Pass 24h pour 4euros)
et non au conducteur du tram ou du bus (2 à 3 fois plus cher). Les contrôles de titres de transport
sont fréquents donc il vaut mieux éviter de frauder !
Les jeunes de ma génération (1989) parlent très bien anglais, surement grâce au non-doublage des
séries et films anglais et américains, et au développement d’internet. En revanche les personnes
âgées parlent assez souvent un bon français.
La vie lisboète est très animée le soir et il fait bon vivre dans cette ville magnifique pleine d’histoire
et qui se renouvelle sans cesse.
b) Bilan et suggestions
Ce stage fut une expérience très enrichissante, non seulement sur le plan scientifique, ce qui était le
but premier, mais aussi sur le plan humain et culturel. Je me suis vraiment plu à Lisbonne.
L’atmosphère que dégage cette ville est très particulière et il ne faut pas hésiter à lâcher son guide de
la ville pour marcher au hasard des rues. J’ai appris le portugais sur le tas et j’ai vraiment appris à
écouter cette langue. C’est quand on ne comprend pas une langue que l’on écoute le mieux, me
semble-t-il. Lisbonne est à couper le souffle de beauté, bâtie comme elle l’est sur 7 collines et
dominant le Tage, et elle regorge de manifestations culturelles. Découvrir une ville de l’intérieur est
complètement différent du regard qu’on pose en tant que touriste. On prend ses habitudes, on
observe, on imite les locaux, on a du temps. Voir le « nouveau Lisbonne » aussi, de l’autre côté du
Tage fut une expérience intéressante. Caparica est une ville-dortoir quasiment, beaucoup de
personnes travaillant dans le centre de Lisbonne.
Ainsi je peux conclure en disant que cette expérience de stage fut complète et fabuleuse :
professionnalisante car je travaillais main dans la main avec des chercheurs et des doctorants sur
des sujets me tenant à cœur avec les contraintes qu’impose un laboratoire scientifique important,
enrichissante et favorisant l’ouverture d’esprit.
Je recommande chaudement cette destination pour effectuer un stage si la possibilité s’offre à
vous étudiants, quel que soit votre domaine d’étude. Un vent de liberté et de spontanéité souffle
encore au sein de la population au Portugal, malgré la conjoncture économique défavorable, dans
la façon de vivre essentiellement, ce qui, je trouve, manque parfois en France.