Gazette n°22

Transcription

Gazette n°22
Aout 2006 - N° 22
Edito
1
Schweissen und Schneiden
2
Le soudage du bois par friction
2
Le Groupe Ile de France au synchrotron Soleil
3
Nouveaux membres
4
Petite annonce
4
www.sis-asso.com
L’année dernière a vu quelques évolutions significatives pour l’IIW. Le Président Bertil PEKKARI (Suède) a été remplacé par le Professeur Chris
SMALLBONE (Australie).
Le Conseil a été renouvelé en tenant compte comme d’habitude des prochaines assemblées annuelles : S. Kralj (Croatie) V-Président, L. Quintino
(Portugal) Vice-Président, P. Bourges (France), H. Miyata (Japon), C. Wiesner
(UK).
Le nouveau président est particulièrement attaché à l’extension de l’IIW
vers de nouveaux pays. Ceci est dans la continuité de son action pour organiser des « Evénements » de l’IIW dans des pays émergents membres ou nonmembres à travers les activités dites « régionales ». Il est important de noter
que sous la direction de B. PEKKARI de nouveaux pays sont devenus (ou
redevenus) membres de l’IIW. On peut citer en 2005 Argentine, Brésil, Chili.
L’IIW compte aujourd’hui 48 membres alors qu’ils n’étaient que 37 en 2000.
Indépendamment de cette extension géographique, il est apparu nécessaire de donner une nouvelle impulsion à l’IIW pour mieux « coller » aux réalités contemporaines. Dans ce cadre un nouveau plan d’action va être mis en
place pour intégrer la problématique « Soudage-Assemblage » dans les actions de développement durable sur le plan international : formation, assistance technologique…
Une activité importante de l’IIW est aussi d’assurer la cohérence des diplômes en soudage. Ceci est géré par un IAB (International Authorisation Body)
avec des ANB (Authorised National Body) tels que l’AFS en France. A ce jour
30 ANB sont accrédités contre 22 en 2000. Plus de 8000 diplômes ont été
délivrés en 2005.
En 2005, l’assemblée annuelle de Prague a réuni plus de 500 participants
dans une excellente ambiance favorisée par des conditions matérielles particulièrement soignées par les organisateurs qu’il faut féliciter. Ceci a favorisé
les nombreux échanges techniques, cette assemblée étant souvent le seul
moment de rencontre pour de nombreux experts. Comme précédemment la
France est toujours bien représentée, au cinquième rang mondial.
Les futurs sites des assemblées de l’IIW concrétisent la « mondialisation »
de l’organisation : 2006 Québec, 2007 Dubrovnik, 2008 Graz, 2009 Singapour, 2010 Kiev, 2011 Chennai (Madras).
Parallèlement des congrès régionaux se tiennent plusieurs fois par an. Les
prochains ont lieu en Afrique du Sud (mars), Roumanie (mai) et Thaïlande
(novembre).
On ne peut qu’être satisfait que l’IIW soit une association de droit français
ayant son siège à Villepinte et bénéficiant d’un secrétariat particulièrement
apprécié, que nous nous devons de féliciter et de soutenir.
En conclusion, même si l’IIW fête ses 60 ans en 2007-2008, il est clair que
son départ en retraite n’est pas encore programmé!
Philippe Bourges
Administrateur à l'IIW
1
)!
*
+
! " #$
%! " & ' "
l’aide de microprocesseurs (programmes mémorisés,
possibilité d’en ajouter de nouveaux, écrans tactiles et
même programmes « intelligents » sensés assurer une
meilleure qualité).
Les systèmes de commande en ligne (éventuellement
raccordement sur un PC).
Les dispositifs « suivi de joint » sont très souvent présentés, le pilote étant un faisceau LASER.
Le captage des fumées est de plus en plus intégré
dans les installations.
Le procédé « STIR WELDING » apparu à la précédente Foire sur le stand ESAB n’avait plus sa place à ce
jour. Il faut avouer que ce procédé nécessite des pièces
bien adaptées à celui-ci et de ce fait son évolution est
freinée…
Cette journée a particulièrement intéressé l'
ensemble
des partici-pants. En plus de l'
aspect: « voyage organisé », cette manifestation a l’intérêt de faire rencontrer
des ingénieurs et techniciens du soudage issus de régions de France différentes et possédant des expériences variées, et par suite de créer, durant les espaces de
temps communs, des liens par des échanges intéressants.
"(
La SIS Ile de France a renouvelé cette année sa proposition de visite, aux membres intéressés, à la 16ème
Foire Internationale du Soudage-Coupage à Essen.
C’est la troisième fois consécutive que SIS Ile de
France organise ce déplacement collectif. Le 13 septembre 2005, nous nous sommes ainsi retrouvés dix-huit à
Roissy-Charles de Gaule pour rallier l’aéroport de Düsseldorf par un vol régulier d’Air-France. Des minibus ont
assuré le transfert vers le site de la Foire-exposition où
chacun avait le loisir de visiter celle-ci librement et individuellement.
De cet événement, nous ne ferons pas un compterendu technique détaillé, les diverses publications techniques le feront, nous le pensons ; nous essayerons modestement de rapporter l’impression générale qui nous
en reste.
Cette Foire-exposition est toujours aussi grandissime,
tous les « grands » du soudage proposent matériels et
produits consommables sur des stands impressionnants
attirant foule de visiteurs. Il y règne une certaine convivialité, l’accueil sur les stands est toujours très chaleureux renforcé par la présence de bars bien garnis. Certains exposants ont même soigné leur publicité en habillant le personnel aux couleurs de la marque.
Il faut noter l’augmentation marquée, par rapport à la
dernière Foire-exposition, il y a quatre ans, des exposants issus des pays de l’Europe de l’Est et des pays
asiatiques (y compris l’Inde).
Quant aux présentations, nous retrouvons la tendance enregistrée en 2001 où l’introduction de l’électronique et l’intégration de l’informatique conduisent à une
automaticité encore plus poussée du soudage et du coupage et des opérations directement liées à ces deux
techniques :
Toutes sortes de « robots » du plus petit au plus
grand permettent les opérations de soudage ou de coupage des pièces les plus sophistiquées avec une très
grande précision et très bonne répétitivité.
Les générateurs de soudage et de coupage (plasma)
sont maintenant conçus, en presque totalité, avec la
technique « onduleurs » offrant des intensités inférieures
à la centaine d’ampères (notamment pour le soudage
MMA) à plusieurs centaines d’ampères (500 à 600 ampères), modulés à souhait pour être utilisés dans les différents procédés (TIG, MIG-MAG, plasma, arc submergé
et leurs dérivés, coupage plasma). Leur carrosserie est
en métal, en plastique ou mixte avec des formes parallélépipédiques brutes ou parfois adoucies.
L’affichage presque généralisé des paramètres de
soudage sur écran LCD, ainsi que l’impression sur papier de ces mêmes paramètres (assurance qualité
oblige).
Les interfaces homme-matériel s’effectuent souvent à
Nous remercions vivement les organisateurs et plus
particulièrement Yves LARNAUD qui a veillé au bon déroulement de la logistique et a ainsi largement contribué
à la réussite de cette organisation.
G.Clarenc
,
-
.
Le Soudage du bois n’est plus une « galéjade »
Deux pièces de bois peuvent se souder sans
colle. Il suffit de les mettre en contact dans une machine de soudage par friction utilisée d’ordinaire
pour les matériaux thermoplastiques.
La température de plus de 180°C. obtenue à la
jonction fait « fondre » la lignine et l’hemicellulose
du bois qui s’enchevêtrent. Un composé carboné, le
furfural, apparaît : il solidifie le nouveau réseau.
En quelques secondes, le joint « naturel » présente une résistance mécanique équivalent à celle
obtenue avec un adhésif après 24 heures.
Le procédé non polluant, a valu à ses inventeurs
franco-suisses le prix autrichien Schweighofer de
l’innovation technique.
source : Sciences et Avenir
G.Clarenc
2
"
/
$ 4 0 50 (
/
,
"
0 1*
2
confection de la galette circulaire à mi-épaisseur et par
secteur reposant sur les pieux et six mois plus tard, exécution de la deuxième mi-épaisseur après stabilisation :
épaisseur totale 1 mètre).
Autre spécificité : le bâtiment est entièrement climatisé à 21°c.à 1% près et la température de l’anneau est
régulée à 0,1% près ; certaines parties sont maintenues
à une température très proche du zéro absolu.
Le rayonnement synchrotron : Des électrons à
haute énergie, circulant à une vitesse proche de celle de
la lumière, sont soumis à l’action d’un champ magnétique, pour courber leur trajectoire. Ils perdent alors de
leur énergie, libérée sous forme d’un rayonnement lumineux. (Loi de Maxwell).
Cette lumière, 10.000 fois plus intense que la lumière
solaire, est émise sur toute le spectre depuis les infrarouges aux rayons X en passant par les ultraviolets. Les
électrons sont produits et accélérés d’abord dans le LINAC à 100 MeV, puis dans un Booster à 2,75 GeV puis
transférés dans l’anneau de stockage à 2,75 GeV d’où ils
sont prélevés vers les cabanes (lignes de lumière)pour
les différentes expérimentations.
La lumière produite est si intense qu’elle pénètre la
matière très profondément : les photons émis viennent
frapper une cible, un objet, une matière, une molécule et
permettent d’explorer la matière afin de mieux connaître
sa structure et ses propriétés et ainsi de l’étudier( en surface, en volume et en profondeur).
Les domaines concernés sont nombreux ( à titre
d'
exemples) :
•
en physique (propriétés électroniques et magnétiques) ;
•
en médecine et biologie (recherche de nouveaux médicaments, imagerie de vaisseaux
sanguins, de tissus osseux , des constituants
de la cellule) ;
•
en chimie (détection de substances polluantes
dans l’environnement, optimisation du fonction-
3( #
&6
Cette visite programmée par le Groupe SIS-Ile de
France et dont la réalisation a été organisée par
MM. Yves Colot et René Perrin s’est déroulée le 23
mars 2006 . Une vingtaine de participants constituaient
le groupe de visite.
Nous avons été reçus par Michel Bessière, adjoint au
Directeur Général et responsable de la division des services techniques et de bâtiments, Céline Lory et Marie
Pauline Gacoin chargées de la communication.
Le Synchrotron SOLEIL est implanté sur un site de
30 hectares composé de deux terrains voisins sis sur la
commune de St Aubin (91) jouxtant le Centre du CEA à
Saclay :
« l’Orme des Merisiers » : terrain loué au CEA, sur
lequel sont construits le bâtiment du Synchrotron, les
bâtiments techniques, le bâtiment central (bureaux), le
restaurant une partie de la maison d’hôtes, le pavillon
d’accueil et de communication.
« la Mare du Vivier » : terrain appartenant à la communauté d’agglomération du Plateau de Saclay, sur lequel il est prévu de construire de futures installations
liées à SOLEIL. Ce lieu a été retenu particulièrement car
réputé pour son pôle universitaire et technologique
Le bâtiment central en forme de galette contient l’anneau de stockage de 354 mètres de périmètre. La section droite de cet anneau varie sur la périphérie mais
demeure très modeste au vu des dimensions du bâtiment. Un vide très poussé (10-11 atmosphère) y est réalisé à l’intérieur.
Mr Bessière nous a expliqué avec détails les phases
de construction du bâtiment qui ont nécessité une suite
d’opérations très spécifiques de manière à assurer une
stabilité quasi parfaite de ce dernier (pieux atteignant la
couche de sable de Fontainebleau à - 40 mètres, puis
3
SPECTRE de la « LUMIERE »
Radiations
Ondes électromagnétiques
spatiales radio TV
microondes
GO PO OC
Radar
Spectre
visible
infrarouge
Rayons X Rayons X Rayons γ
mous
durs
atomes nucléons protons
quarks
ultraviolet
VHF UHF
M. VERWAERDE Loïc*
M. WEBERRUSS William*
nement des pots catalytiques, élaboration de
nouveaux matériaux) ;
•
en géophysique (connaissance de la structure
des matériaux du manteau terrestre).
Pour clôturer cette très intéressante visite, nous nous
sommes dirigés vers Tecomah, l’Ecole de l’Environnement et du Cadre de Vie da CCI de Paris, à Jouy-enJosas où l’école de formation hôtelière nous a accueillis
pour un repas « haut de gamme ».
Nous remercions vivement les organisateurs ainsi que
Michel Bessière et Céline Lory de Soleil qui nous ont fait
découvrir d’une manière très intéressante cet aspect de la
Science.
G Clarenc
(
2
19 EAPS (promo. 2004/2005) :
M. ALEXANDRE Olivier
M. BELLEC François
M. BERA Benoît
M. CHAUVIN Jérôme
M. CLEMENCEAU Thomas
M. COQUELET Aurélien
M. COUTANT Arnaud
M. DREAU Samuel
M. ESTIVEAU Pierre
M. INIZAN Cédric
M. KERMARREC Clément
M. LAOULAOU Hamid
M. LEMONNIER Thomas
M. LUCAS Erwan
M. MENAGER Mathieu
M. RAWYLER Benoît
M. ROMAIN Guillaume
M. ROY Ludwig
M. SANTACATALINA Julien
7
21 ESSA (promo. 2004/2005) :
M. AURIOL Florian
M. BAILLY Nicolas
M. BALLESTRIN David
M. BERCHET Pierre
M. BOUOIDINA Adil
M. CHARDENOUX Cédric
M. CHARPIN Rémi
Mlle DEFACHELLES Anne-Gaëlle
M. DENIER Cédric
Mlle FANICA Amélie
M. FAUGERAS Maxime
M. HOULE Vincent
M. JESSON Anthony
M. JOULAKIAN Dirane
M. LE GALL Pascal
M. LE NEEL Bertrand
M. LE PORT Pierrick
M. MAFFRE Jérôme
M. QUERE Julien
M. ROBINEAU Aurélien
M. WIELANEK Laurent
Depuis la gazette n° 19 d’août 2004, les admissions et réintégrations* suivantes ont été prononcées :
M. AMEDEO Henri*
M. BELLOT Claude
M. BELTZUNG Hubert*
M. BEN HAMZA Maktouf*
M. BESSON Eric
M. CHAUVY Cédric
M. CRETTEUR Laurent
M. DELERME Michel
M. DEVEAUX Dominique*
M. DUPUY Thomas*
M. FABBRONI Stephen*
M. FEILLOLAY André*
M. FOREST Laurent*
M. GARCIA Nicolas*
M. GIMENES Christian
M. HEFTRE Denis
M. KROUPA Marc
M. LAMBERT Mathieu*
M. LARRIEU Jean-François
M. MANAC’H Bernard
M. MARION Pascal*
M. MOYE Frédéric*
M. PAILLARD Pascal
M. PAULI Guillaume*
M. PERVIS Jean-Yves*
Mlle PONTET Joëlle
M. QUÉMÉRÉ Alain*
M. RYCKEMEUSCH Grégory
M. SOIGNEUX Jacky
M. TENAIN Pascal
M. TIGIEN Cyril
M. VANDAMME Alain
4 ADHESIONS suite à diverses journées techniques
M. BERTRAND Philippe
Mlle CHOAIN Magali
M. HIEN Christophe
M. MAZADIER Bernard
%
Ingénieur ESSA, 69ème promo ; EWE/IWE
3 ans d’expérience. Recherche poste d’ingénieur.
Grande mobilité géographique.
Tél. : 06 24 44 75 17
4