Rapport de l`évaluation finale de cash for training
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Rapport de l`évaluation finale de cash for training
Département de Sécurité Alimentaire et Moyen d’Existence. Rapport de l’évaluation finale de cash Transfert dans les Départements de Tessaoua et Aguié 2010 Tessaoua février 2011-02-15. Table des matières 1. Introduction----------------------------------------------------------------------------------P3 2. partenaires d’exécution------------------------------------------------------------------P4 3. Activités réalisées--------------------------------------------------------------------------P4 4. Objectifs du projet------------------------------------------------------------------------P6 5. Résultats attendus------------------------------------------------------------------------P6 6. Méthodologie------------------------------------------------------------------------------P6 7. Couverture des besoins caloriques---------------------------------------------------p7 8. Source de revenu--------------------------------------------------------------------------p8 9. Les dépenses-------------------------------------------------------------------------------p9 10. La diversité alimentaire---------------------------------------------------------------p10 11. Vente des biens de production------------------------------------------------------p11 12. utilisation du cash-----------------------------------------------------------------------p13 13. évaluation de la formation-----------------------------------------------------------p14 14. Estimation de la production----------------------------------------------------------p15 14. Difficulté rencontrées------------------------------------------------------------------p16 15. Leçons apprises--------------------------------------------------------------------------p16 -2- 1. Introduction La campagne d’hivernage 2009, n’a pas répondu aux attentes des populations du département de Tessaoua, un département où 40% de la population est très pauvre et doit à un moment ou à un autre de l’année faire recours au marché pour se procurer de la nourriture. Selon l’évaluation rapide de la situation alimentaire menée par le département de la sécurité alimentaire et des moyens d’existence en octobre 2009, la production totale des ménages très pauvres ne couvrait que 2% de leurs besoins caloriques annuelles, celle des pauvres 4%, celle des moyens 8% et celle des Nantis 10%. A ce déficit céréalier s’ajoutait également un déficit fourrager qui avait eu un impact non négligeable sur la bonne santé et l’embonpoint du cheptel, cet état de fait avait basculé la balance du terme de l’échange du coté du producteur. La conjugaison de deux déficits avait considérablement réduit le pouvoir d’achat de certaines catégories de la population. Bien que les marchés du département soient bien intégrés et aient la capacité de répondre aux demandes croissantes de la population, il est à noter que les ménages avaient des difficultés économiques et financières à s’offrir leur quotidien. Ne pouvant plus satisfaire leurs besoins caloriques mensuelles, les ménages avaient commencé à adopter des stratégies de vies endommageantes à savoir la dislocation des ménages, la consommation des aliments de pénurie, la coupe et la vente abusive du bois, même frais, l’abandon de l’école pour les scolaires etc.… mais aussi la vente ou l’hypothèque des moyens d’existence. Quand à la santé et l’état nutritionnel des enfants, ils ne pouvaient que subir les conséquences de la sous nutrition. Pourtant une étude dénommée Cost of Diet, menée par le même département en 2007 avait également démontré clairement que Tessaoua regorge d’aliments à même de constituer une Diète complète, pour peu qu’on ait la capacité financière de se l’offrir. La dégradation de la situation alimentaire au niveau des ménages était tellement profonde que même les pauvres ne pouvaient pas satisfaire leur besoins alimentaire. C’est dans ce cadre que OFDA avait accepté de financer une prolongation de la durée du cash et aussi une augmentation du nombre de bénéficiaires de 3500 ménages pauvres dans les villages déjà couverts par le cash. Ainsi 119 villages du département de Tessaoua et 44 villages de celui d’Aguié couvrant un nombre total de bénéficiaires de 9414 ménages ont bénéficié d’un transfert d’argent d’un montant de 20 000 FCFA /mois/ménage pendant 9 mois. Et 119 villages ont bénéficié pour 3500 ménages pauvres/3mois de la même opération. En gros ce sont 12 914 ménages qui ont bénéficié de cette opération cash for training mis en œuvre par l’ONG save the children& partenaires et financé par OFDA et ECHO durant l’année 2010, objet de ce rapport. La méthode utilisée est celle de l’analyse de l’économie des ménages ou IHEA. -3- 2. Partenaires d’exécution Les partenaires d’exécution de cette opération sont entre autres : -L’ONG local GOULBI, pour l’identification, la distribution, le suivi post-distribution, -Le CSR/GP/CA de Tessaoua&Aguié, pour la supervision, -le SIMA pour le suivi de l’évolution des prix sur les marchés, -La communauté, à travers les comités villageois du cash, le comité des sages et les relais communautaires pour l’identification, la distribution, le règlement des mésententes, la formation des bénéficiaires. -Le commerçant, pour le transfert de la liquidité. 3. Activités réalisées -Information des autorités administratives et coutumières des communes concernées et la validation du projet par les Maires des communes concernées et le CSR/PG/CA. -mise sur pied des comités villageois de gestion des opérations du cash -mise sur pied des comités des sages. - Neuf distribution de cash dans le département de Tessaoua et 9 dans celui d’Aguié pour 9414 ménages très pauvres en raison de 20.000 FCFA/mois/ménages/tour. -trois distribution de cash pour 3500 ménages pauvres en raison de 20000fcfa /mois /ménage, -la signature d’un contrat de collaboration avec l’ONG locale Goulbi -la signature d’un contrat de prestation avec le SIMA pour le suivi des prix des marchés dans les communes bénéficiaires, -la formation des agents de la sécurité Alimentaires et Field officers aux techniques de collecte des prix du marché, -le suivi des prix du marché, une semaine avant et une semaine après chaque distribution, -le Post-distribution monitoring à chaque distribution, -la formation des bénéficiaires sur la Diarrhée, l’hygiène&assainissement, le paludisme l’alimentation du jeune enfant et bien d’autres thèmes transversaux relatifs au bien être de l’enfant. 3.1 L’identification des villages Tous les villages déclarés déficitaires par les services du développement de l’agriculture et validés par le SAP lors de la première évaluation de la campagne agricole2009 ont bénéficié de ce projet à Tessaoua, quelque soit leur degrés de déficit. En ce qui concerne le département d’Aguié ce sont les villages dont le degré de déficit avait dépassé les 60% qui ont été retenus. Ils sont au nombre de 119 pour Tessaoua et 44 pour Aguié soit un total de 163 villages. 3.2 L’évaluation rapide de la situation dans les villages Une évaluation rapide de la situation alimentaire dans les villages déficitaires a été organisé par Save the Children en collaboration avec le service départemental de l’agriculture, afin d’être capable d’exprimer ce déficit en besoin quantifiable pour pouvoir répondre efficacement aux besoins réels des populations éprouvées. Cette évaluation a donné les résultats ci-dessous en termes de couverture annuelle des besoins caloriques. -4- Zone d’économie T pauvres Pauvres Moyens Nantis Nord déficitaire 2% 4% 8% 10% Sud –central déficitaire 4% 4% 4% 7% Sud- central normale 7% 8% 16% 17% 3.3 L’identification des bénéficiaires L’identification des bénéficiaires se fait de la manière suivante • Explication du projet à la population bénéficiaire en AG, • Mise en place d’un comité villageois chargé de l’identification des ménages bénéficiaires, • Mise en place d’un comité de sages chargé de la gestion des litiges/plaintes, • Rappel/définition des critères de sélection par la communauté, • Vérification et validation de la liste des bénéficiaires en AG, • Visite à domicile chez un certain nombre de bénéficiaires, • Distribution des cartes aux bénéficiaires. 3.4 Mise en place d’un système de suivi évaluation du projet La mise en place d’un système d’évaluation est très importante pour un programme. Dans le cas d’espèce nous avions eu à réaliser une situation de référence, une évaluation à miparcours et une évaluation finale avec des PDM à la fin de chaque distribution 3.5 La formation des bénéficiaires L’engouement des bénéficiaires autours du cash permet de le mettre à profit pour poser un certain nombre d’actions positives sur ces dernières. C’est dans ce cadre que nous formons les bénéficiaires sur des thèmes centrés principalement autours de l’enfant tels que la prévention et le traitement du paludisme, la prévention et le traitement de la diarrhée, les pratiques alimentaires chez l’enfant l’hygiène & assainissement.la formation est la condition posée a toute la bénéficiaire contrepartie à la réception du cash. -5- 3.6 Le commerçant distributeur de cash Un contrat de prestation avait été signé entre save the children et un commerçant pour faciliter le transfert de l’argent à un certain nombre de conditions. Il bénéficiait de 5% du montant transféré. 4. Objectifs du projet L’objectif principale de cette opération est de procurer une assistance multisectorielle pour faire reculer la malnutrition et la mortalité chez les populations les plus vulnérables en particulier chez les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes. Les objectifs spécifiques sont entre autres : o Protéger les moyens d’existences des ménages très pauvres afin de leur permettre de satisfaire leur besoins alimentaires de base sans faire recours à des stratégies de vie endommageantes. o Permettre aux enfants des ménages très pauvres de maintenir l’accès à une alimentation saine et nutritive durant la période de l’opération y compris celle de soudure. o Augmenter le pouvoir d’achat des ménages très pauvres afin de leur permettre de s’investir dans leurs propres champs. 5. Résultats attendus o Les moyens d’existence des ménages très pauvres sont préservés et les besoins alimentaires satisfaites. o L’accès à une alimentation saine et nutritive est maintenu chez les enfants des ménages très pauvres pendant la période de soudure. o Le pouvoir d’achat des ménages très pauvres est maintenu. 6. Méthodologie La méthodologie utilisée est l’Analyse de l’économie des ménages individuelle pour la collecte des informations relatives à cette opération de cash transfert. -6- Les résultats de l’évaluation. 7. Couverture des besoins caloriques Couverture des besoins alimentaires des ménages bénéficiaires 70,0% 60,0% 50,0% % ménage baseline 40,0% 30,0% mi- parc ours 20,0% finale 10,0% 0,0% <60 <70 70-79 80-89 90-99 100-109 >110 Interval de couverture D’une manière générale, le cash a permis une nette amélioration de la couverture des besoins caloriques des ménages pendant la période couverte par le Transfer. Ainsi de la première à la 9eme distribution, nous observons une variation constante de la couverture calorique des ménages. 94% de ces derniers ont pu couvrir de 99 à 110% de leur besoins calorique. Cela dénote que les ménages ont investi largement leur argent dans l’achat de la nourriture. -7- Couverture des besoins alimentaires des ménages bénéficiaires 70,0% 60,0% % ménage 50,0% baseline 40,0% 30,0% miparcours 20,0% finale 10,0% 0,0% <60 <70 70-79 80-89 90-99 100-109 >110 Interval de couverture 8. les sources de revenu Sorces de Revenu rev cotisation/social rev cash for work rev cash transfert rev cueillette 140 000 Valeur monaitaire/ Fcfa rev vente/hypo/gage terre 120 000 rev petit Commerce rev maraicher 100 000 dettes 80 000 rev pilage/vente son rev vente paille/bois/etc 60 000 rev vente vivres 40 000 rev vente animaux rev mendicité 20 000 rev dons 0 rev exode baseline mi-parcours Evaluations finale rev beignet/huile/tresse etc rev artisanat/vente Maraboutage/reparation/ construction rev travaux champ Durant toute cette période de transfert, les sources de revenu des ménages sont restées dominées par le cash. Il faut également signaler que la période de l’enquête est un déterminant considérable dans toute appréciation de source de revenu. On remarque la disparition ou la diminution de certaines sources et la création ou l’augmentation d’autres, l’un dans l’autres le cash aussi a une influence non négligeable dans les sources de revenu d’un ménages car il permet aux bénéficiaires de supprimés ou de séquencer certaines activités contraignantes. -8- Sources de Revenu rev cotisation/social rev cash for work rev cash transfert rev cueillette 100% rev vente/hypo/gage terre rev petit Commerce % de Revenu 80% rev maraicher dettes 60% rev pilage/vente son rev vente paille/bois/etc 40% rev vente vivres rev vente animaux rev mendicité 20% rev dons rev exode 0% baseline mi-parcours Evalautions finale rev beignet/huile/tresse etc rev artisanat/vente Maraboutage/reparation/ construction rev travaux champ -9- 9. Les dépenses dep fete/c eremonies Sources de Dépense dep transport dép engagement c omm oc troi c rédit dép rembourssement dette partage/taxation/c otisation c ash 140000,00 taxes/impot dep habillement Valeur monaitaire/Fcfa 120000,00 dep frais santé dep frais éc ole 100000,00 dep maraic her dep élevage dep agri 80000,00 autres dép ménageres dep eau 60000,00 dep pétrole/paraf/etc dep savon 40000,00 dep sel dep thé/c afé/c ola dep galette, beignets 20000,00 dep suc re dep tuberc uls 0,00 baseline m i-parcours finale dep viandes et poisson dep fruits et légumes dep lait dep huile Evaluations dep alim sauc e dep prod vivriers De même que pour les sources de revenus, l’appréciation des sources de dépenses doit également tenir compte de la période concernée car les besoins d’un ménage aussi pauvre soit- il, ne sont pas toujours nourriciers. Ainsi, avant les récoltes les dépenses ont été généralement dominées par l’achat des vivres et le cash à lui seul à contribué à plus de 2/3 à la réalisation de cette dernière. Pendant la période des récolte , les ménages se sont plutôt consacrer en grande partie à la satisfaction de leur essentiels non alimentaires, tel que la santé, l’éducation , mais chose surprenante beaucoup de ménages ont investit dans l’achat d’animaux surtout les petits ruminants , et au payement des impôts même celui de l’année écoulées qui n’a pu être honoré par le temps qui était dur , ce qui nous amène à tirer la conclusion que les ménages peuvent bien tracer et classer leur priorités pour peu qu’ils aient les moyens et l’opportunité de le faire. - 10 - Sources de dépenses dep fete/ceremonies dep transport dép engagement comm octroi crédit dép rembourssement dette 100% partage/taxation/cotisation cash taxes/impot 90% dep habillement dep frais santé 80% % de dépenses dep frais école 70% dep maraicher dep élevage 60% dep agri autres dép ménageres 50% dep eau dep pétrole/paraf/etc 40% dep savon 30% dep sel dep thé/café/cola 20% dep galette, beignets dep sucre 10% dep tuberculs dep viandes et poisson 0% baseline mi-parcours Evalautions finale dep fruits et légumes dep lait dep huile dep alim sauce dep prod vivriers - 11 - 10. Diversité alimentaire % ménage Diversité alimentaire des ménages bénéficaires 100,0% 90,0% 80,0% 70,0% 60,0% 50,0% 40,0% 30,0% 20,0% 10,0% 0,0% baseline mi- parc ours finale le ui l'h ec les a v cu és ber in is , t u cu es it s t s in f ru en rac et A it lim s, s A le me n V e éa u ér eg s C s l c he i e tr s r au nt e s e s s lim eu e r A in it i m la gu s le ine es té al ro P im s an uf s Œ ine té ro P Evaluations Le cash à permit à n’en point douter, aux ménages bénéficiaires de diversifier leur alimentation afin de pouvoir répondre aux besoins particulier des enfants, grâce aux séances de sensibilisation et de formation qui ont de tout temps accompagné les distributions. 11. Vente des moyens de production Courbe de variation pour la vente des biens productifs % des ménages ayant fait recours à la vente des biens productifs 4,50% 4,00% 3,50% 3,00% 2,50% 2,00% % 1,50% 1,00% 0,50% 0,00% baseline m i-parcours finale Evaluations - 12 - La vente de la terre qui est une stratégie d’adaptation irréversible a pu être contre carré grâce aux transferts de cash mais c’est surtout le début précoce des opérations de cash qui est à saluer car ça permit à temps de remédier à ce fléau. Aucune vente de terre n’a été enregistré à la mi- parcours 3 mois après le début du cash jusqu’à la fin des opérations, hormis les 8 cas de vente d’avant l’intervention. 12. Utilisation de cash En grande partie le cash a été investit dans l’achat des vivres et à toutes les périodes avec bien sure une légère diminution à la 9ème distribution qui a coïncidé avec les récoltes. Cependant ils ont réorienté les dépenses vers d’autres postes les uns aussi importants que les autres. La surprise du cash. 31% des ménages bénéficiaires ont payé au moins un petit ruminant avec l’argent du cash. - 13 - 13. Evaluation de la formation Appréciation de la formation % Ménage 66,5% 70,0% 60,0% 50,0% 40,0% 64,4% 53,9% 48,2% 30,0% 20,0% 10,0% 0,0% t en e ir ta en nt fa en /l' im al e n io at té si er iv im al D e hé rr ia sm di lu Pa D Thémes Ce tableau démontre le degré d’assimilation des principales formations reçues par les bénéficiaires. Ces dernières contribueront de manière significative à améliorer le comportement de mères vis-à-vis de la bonne tenue de leurs enfants et un bon suivi de leur état nutritionnel et sanitaire. A noter que une rigueur particulière a été accordée à ce point par les field officers et les relais communautaires. - 14 - 14. Estimation de la production courbe de variation estimative de la production 363,46 kg Production /kg 400,00 350,00 300,00 250,00 200,00 233,77 kg 115,23 kg 150,00 100,00 50,00 0,00 u od Pr u od Pr u od Pr n io ct n io ct n io ct le el ré ns sa e al du en m or t at N sh ca Production L’une de contraintes de la pauvreté est d’amener les ménages à ne pas investir pleinement de temps dans leur propre champs .Ainsi ils passent en moyenne 3 jours à travailler en tant que journalier dans les champs des autres afin de se procurer de quoi manger et faire manger la famille .cet état de fait a un impact négatif sur leur production agricole déjà limitée par la surface cultivée et le manque d’apport organique ou chimique. Cette année le commencement du cash transfert très tôt leur a permis d’avoir le loisir de travailler pleinement dans propre champs et d’accroitre leur production. - 15 - 15. Difficultés rencontrées La plus grosse difficulté rencontrée lors de la mise en œuvre de cette opération, tourne autours du ciblage. En effet vue la dégradation profonde de la situation alimentaire beaucoup de gens se réclament être très pauvres sans pour autant l’être profondément Une autre difficulté non moins négligeable reste la gestion de l’urgence qui a englouti une grande partie de notre disponibilité et de nos ressources surtout humaine. Il faut également souligner au passage le désistement du commerçant au dernier tour pour des raisons plutôt religieux ce qui nous a amené à opérer ce transfert par nos propres agents en compagnie des forces de l’ordre et de sécurité. 16. Leçons apprises Le cash est un moyen efficace comme intervention humanitaire, il permet aux bénéficiaires de subvenir à leur besoins selon les priorités et selon les moments en toute indépendance. Cette, année étant donné que le cash à commencé très tot, l’endettement abusive en nature et/ou en cash a drastiquement diminué. Le nombre de jour travaillé dans les champs a augmenté également. La prolongation du cash a permis d’endiguer le bazardage des récoltes considérablement augmenter le stock des ménages. ce qui Le cash a aussi permis à un grand nombre de ménage de reconstituer leur bétail en payant des petits ruminants . - 16 -