Plan de cours PHI 4052-10 : Problèmes d`éthique économique et
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Plan de cours PHI 4052-10 : Problèmes d`éthique économique et
Plan de cours PHI 4052-10 : Problèmes d’éthique économique et sociale Prof.: Dave Anctil (Département de philosophie) I. Description générale du cours Les séances et lectures de ce cours offrent une perspective interdisciplinaire intégrant certains outils de l’économie et de la sociologie aux méthodes normatives issues de la philosophie éthique et politique. Les objectifs du cours privilégient toutefois les instruments de l’éthique normative : les questionnements prescriptifs (sur le bien et le juste) ont ici priorité sur les questions descriptives (concernant la nature et le fonctionnement des réalités sociales et économiques). Ce cours encourage la discussion argumentée et le débat informé sur une variété de problèmes classiques et d’actualité. Dès le début du semestre, les étudiants sont invités à se familiariser avec des concepts issus des sciences sociales (utilité espérée, coordination, coopération, compétition, théories du ruissellement, de l’exploitation…) et les doctrines normatives de l’éthique comme l’utilitarisme, la déontologie, le contractualisme, le libertarisme… Cette familiarisation avec les méthodes et outils conceptuels vise la formation d’une réflexion autonome et appliquée aux enjeux éthiques contemporains de la vie sociale et économique. Voici les objectifs et la formule pédagogique du cours : Objectifs de connaissance : a. Identifier les grandes problématiques et doctrines en éthique économique et sociale. b. Maîtriser les concepts fondamentaux de l’éthique économique et sociale. Objectifs d'habiletés intellectuelles : c. Acquérir une meilleure compréhension des différents débats et positions en éthique économique, puis développer une réflexion autonome et critique à leur égard. d. Favoriser les habiletés de lecture, la capacité de synthèse et d’argumentation, ainsi que l’esprit critique. Formule pédagogique : e. Leçons magistrales, étude de textes, débats et discussions encadrés en classe. II. Plan du semestre Le cours est structuré autour de problèmes pratiques qui cherchent à déborder le cadre formel de l’éthique normative ou de la méta-éthique. Nous allons toutefois accorder une bonne place à certaines questions épistémologiques et méthodologiques ayant des incidences importantes sur la manière de formuler les enjeux normatifs. Voici quelques-uns de ces questionnements généraux : - Quel est le fondement éthique du droit à la propriété privée ? - Quelle est la valeur morale du travail ? - Que signifient les concepts d’aliénation et d’exploitation ? - Le « vice privé » est-il porteur de « vertus publiques » ? - La rationalité économique est-elle l’opposée de la raison éthique ou sont-elles compatibles ou complémentaires ? - Comment articuler la valeur normative de l’égalité avec les valeurs de liberté individuelle et d’efficience du marché ? - Sur quels principes éthiques et économiques reposent la disparité des revenus et l’impôt progressif sur le revenu ? - Comment penser les contextes de responsabilité individuelle et collective pour aborder des phénomènes comme la pauvreté structurelle et l’extrême pauvreté des pays en développement ? - Comment penser l’enjeu de la justice intergénérationnelle, soit l’équité fiscale et l’ouverture aux opportunités sociales d’une génération à l’autre ? Ces questions seront abordées au fil de la session par le biais de lectures obligatoires donnant un aperçu de quelques contributions importantes à l’éthique économique et sociale. Le programme proposé comprend deux volets. Le premier étudie les enjeux socioéconomiques selon un mouvement inverse et complémentaire : de l’éthique vers l’économie, dans un premier temps, puis de l’économie vers l’éthique, dans un second temps. Le premier volet permet de se familiariser avec l’évolution historique des conceptions éthiques en regard de la société; le second interroge plus spécifiquement les enjeux normatifs et pratiques de fonctionnement de l’ordre social et économique contemporain. (i.) Le premier volet thématique est consacré à certaines contributions classiques concernant les rapports entre éthique, économie et société. Cette introduction historique et théorique à l’éthique économique et sociale est susceptible de nous aider à prendre une certaine distance critique par rapport au paradigme dominant (néoclassique) de la science économique. L’économiste aborde l’être humain comme un agent rationnel cherchant à maximiser son utilité personnelle. La thèse de l’homo oeconomicus – qui privilégie l’analyse rationnelle des comportements en termes de « coûts et bénéfices » en situation d’information incomplète – domine aujourd’hui les modèles économiques de la rationalité sociale. Cette conception est apparue graduellement vers la fin du XVIIIe siècle et s’est graduellement imposée avec l’essor de l’économie de marché au XIXe siècle. Mais, comme l’atteste l’histoire des idées éthiques et économiques, l’économie fut aussi considérée, depuis Aristote jusqu’à Jeremy Bentham en passant par Adam Smith, comme une science morale. C’est pourquoi nous allons observer la généalogie de certaines des contributions marquantes de la pensée éthique et économique moderne, notamment : John Locke, Bernard Mandeville, Adam Smith, Jeremy Bentham, David Ricardo, John Stuart Mill, Joseph Proudhon et Karl Marx. Cette présentation visera à étudier les divergences entre les conceptions utilitaristes de l’économie, les libéralismes et socialismes. À travers la généalogie conceptuelle des doctrines éthiques et économiques moderne, nous pourrons approfondir la nature des oppositions conceptuelles éthiques à l’origine du clivage moderne entre les théories du contrat « libérales », « libertariennes » et « égalitaristes ». (ii.) Le deuxième volet du cours est axé sur des enjeux théoriques et pratiques contemporains de la justice sociale et économique. Nous étudierons, en particulier, des contributions importantes de John Rawls, d’Amartya Sen, de Peter Singer et de Jon Elster. La matière étudiée couvrira divers enjeux comme : la distribution des biens sociaux primaires; l’économie du bien-être et le problème du paternalisme moral; l’utilité marginale (croissante et décroissante); les inégalités socio-économiques et la valeur du mérite individuel; la coopération, la confiance et le capital social; le rapport entre les sentiments moraux et la rationalité économique; la justice globale et la disparité mondiale des richesses; l’équité intergénérationnelle; etc.. III. Calendrier du programme Cours 1 (6 septembre) : Présentation du plan de cours et introduction Première partie du cours (séances des cours 1-6) : Fondations de l’éthique économique et sociale Cours 2 (13 septembre) : L’« individualisme possessif » et les fondements du capitalisme (Hobbes, Locke, Mandeville, Smith) Cours 3 (20 septembre) : L’utilitarisme classique : fondements éthiques de l’économie du bien-être (Bentham) Cours 4 (27 septembre) : L’utilitarisme libéral : la liberté économique (Mill, Ricardo) Cours 5 (4 octobre) : Critiques du capitalisme : propriété, aliénation et exploitation (Proudhon, Marx) Cours 6 (11 octobre) : Examen intra (25%) sur les cours 1-5 Deuxième partie du cours (séances 7-14) : Problèmes contemporains en éthique économique et sociale Cours 7 (18 octobre) : Le problème moral de la pauvreté (Singer) *21-26 octobre : semaine de lecture Cours 8 (1er novembre) : Le problème social de l’inégalité et de la richesse (Turmel et Robichaud : La juste part...) Cours 9 (8 novembre) : La justice libérale : l’égalité des chances en débat (Rawls) Cours 10 (15 novembre*) : Question d’éthique appliquée 1 *Remise du travail de session en classe (35%) Cours 11 (22 novembre) : Question d’éthique appliquée 2 Cours 12 (29 novembre) : Question d’éthique appliquée 3 Cours 13 (6 décembre) : Synthèse et conclusion Vendredi 13 décembre : examen de synthèse final (40%) IV. Lectures obligatoires Les étudiants doivent se procurer un ouvrage (commandé à la COOP-UQÀM) ainsi qu’un petit recueil de textes : 1. Robichaud, David et Patrick Turmel (2012). La juste part – Repenser les inégalités, la richesse et la fabrication des grille-pains, Montréal, Atelier 10, « Documents ». 2. Dave Anctil, Recueil de textes PHI 4052 : Problèmes d’éthique économique et sociale, automne 2013. V. Proposition d’évaluation : dates, critères et barème Date Vendredi octobre Vendredi novembre Vendredi décembre Nom et pondération de Description l’évaluation 11 Examen intra portant sur les L’examen porte sur les lectures, les cours 1-5 (25%) séances et contenus des cours 1-5. Il prend la forme combinée de questions à choix multiple, de phrases trouées et de questions à courts développements. 15 Travail de session en classe Le travail de session prend la forme (35%) d’un essai philosophique. Il s’agit d’une réflexion personnelle et argumentée et documentée. Elle porte sur un sujet d’actualité à propos de la justice sociale et économique. Quelques choix de sujets seront proposés aux étudiants. 13 Examen de synthèse final L’examen final comprend deux (40%) questions à développement (au choix) portant sur l’ensemble de la matière et des lectures couvertes durant la session. Critères d’évaluation Les critères généraux d’évaluation des travaux et examens en philosophie sont la compréhension des concepts et notions, la clarté et la rigueur de la réflexion, de l’argumentation et de la méthodologie, ainsi que la qualité de la langue (orthographe et syntaxe). Une grille d’évaluation avec la pondération pour chaque critère (voir définitions à la page suivante) sera remise aux étudiants pour chaque évaluation. *Tout retard sans certificat médical dans la remise des travaux sera sanctionné suivant les directives départementales (2% par jour ouvrable) Voici la définition précisée des critères d’évaluation utilisés dans ce cours : Justesse : La justesse est la qualité d’une idée qui rend compte fidèlement, avec exactitude, des faits, situations ou pensées qu’elle apporte. On manque souvent de justesse en confondant les opinions et les énoncés de fait, en définissant trop largement ou trop étroitement les termes ou les concepts qu’on utilise. Par exemple, on manque de justesse lorsqu’on ne se réfère pas fidèlement à la pensée d’un auteur ou au sens donné aux notions employées par l’auteur dont on parle. Approfondissement : Il s’agit du degré de profondeur avec lequel est examiné une question, un sujet, un thème ou un problème. L’approfondissement est une démarche intellectuelle qui vise à la compréhension des fondements; elle ne se satisfait pas des évidences et des raisonnements superficiels. La réflexion exige donc d’approfondir, autant que possible, l’enquête rationnelle et d’éviter, autant que possible, les solutions faciles. On manque d’approfondissement quand on se contente de clichés, quand on veut aller trop vite, quand on cherche une « recette sûre » pour trouver les « bonnes » réponses ou quand on ne se pose jamais de question sur nos découvertes ou sur ce qu’on en dit. Suffisance : La suffisance est la qualité d’un texte qui comporte tous les questionnements, toutes les analyses et tous les éléments nécessaires pour justifier rationnellement la conclusion visée. Affirmer quelque chose gratuitement, sans questionnement ni approfondissement et en l’appuyant sur peu ou aucun argument, est insuffisant. Est aussi insuffisant tout raisonnement qui ne mentionne pas les éléments fondamentaux d’une démonstration ou qui se fonde uniquement sur des éléments secondaires. Cohérence : La cohérence est la qualité d’un développement de la pensée où les idées s’enchaînent dans un ensemble unifié et bien structuré. Un texte cohérent présente une continuité et une progression du raisonnement dont l’enchaînement logique est correct, valide. Un texte n’est pas cohérent s’il est décousu, s’il saute d’une idée à l’autre, s’il n’a pas d’idée directrice ou encore si les idées qu’il défend se contredisent. Les textes sans introduction, sans conclusion ou sans fil conducteur (idée directrice) auquel on revient périodiquement donnent au lecteur une impression d’incohérence (le lecteur peine à comprendre où l’étudiant veut en venir). Rigueur : La rigueur s’exprime dans le soin, la minutie et la précision apportés dans une démonstration. Ainsi la rigueur est la qualité d’un raisonnement dont les arguments mènent le plus directement et avec le plus de précision à la conclusion. On manque de rigueur en étant vague, imprécis ou en s’éloignant du sujet. On manque aussi de rigueur lorsqu’on « meuble » un texte par des mots qui donnent plus de « style » que de précision et d’exactitude, ou par des idées qui ne servent pas directement la thèse que l’on souhaite soutenir. Pertinence : La pertinence est la qualité d’une idée particulièrement appropriée au sujet traité qui s’y rattache de façon directe, importante, illustrative ou utile. On n’est pas pertinent et on passe à côté du sujet traité lorsqu’on prend pour l’essentiel ce qui n’est que secondaire, accessoire ou accidentel. Ampleur : L’ampleur est la qualité d’un texte qui comporte suffisamment d’idées développées pour rendre compte du sujet traité ou du point de vue adopté. On manque d’ampleur lorsqu’on oublie des éléments incontournables ou lorsqu’on traite implicitement des aspects fondamentaux d’une idée, en s’imaginant que sa simple formulation dit tout. La longueur d’un texte n’est pas nécessairement un signe d’ampleur. Clarté : La clarté est la qualité d’une idée ou d’un texte immédiatement compréhensible par sa netteté et sa précision, notamment grâce à un vocabulaire approprié. La clarté est aussi tributaire de la qualité de la langue. On manque de clarté si l’on se contente d’affirmations générales et abstraites sans préciser le sens des concepts et des idées employés. On manque aussi de clarté si on aligne plusieurs exemples sans dire explicitement ce qu’ils ont en commun, ou encore quelle idée générale ils devraient nous permettre de comprendre. Une phrase mal construite, des mots mal choisis sont les sources les plus courantes d’obscurité d’un texte. Il va de soi qu’un texte incohérent ne peut être clair. Infraction de nature académique : Extrait du règlement no. 18 de l’UQÀM : « Tout acte de plagiat, fraude, copiage, tricherie ou falsification de document commis par une étudiante, un étudiant, de même que toute participation à ces actes ou tentative de les commettre, à l’occasion d’un examen ou d’un travail faisant l’objet d’une évaluation ou dans toute autre circonstance, constituent une infraction ou sens de ce règlement. » Le département de philosophie a pour politique de sanctionner tout acte de cette nature suivant les procédures prévues au règlement. Notez que les sanctions contre ces pratiques s’appliquent également aux ressources disponibles sur internet. Les sanctions peuvent entraîner : un échec du cours, une mention permanente à son dossier universitaire et la possibilité d’être suspendu de l’université. Voir : www.instances.uqam.ca Barème de la notation : A+ 4.3 A 4.0 A3.7 B+ 3.3 B 3.0 B2.7 C+ 2.3 C 2.0 C1.7 D+ 1.3 D 1.0 E 0.0 90-100 85-89 80-84 77-79 73-76 70-72 65-69 60-64 57-59 54-56 50-53 Moins de 50 VI. Bibliographie sélective* *Cette bibliographie contient toutes les œuvres étudiées ainsi que les principales sources, classiques et contemporaines, des contenus de ce cours. Vous pouvez également l’utiliser pour bonifier votre étude des notions, pour vous préparer aux évaluations et pour bonifier votre recherche. Aristote (2004). Éthique à Nicomaque, trad. R. Bodéüs, Paris, GF-Flammarion. - (1993). Les Politiques, trad. P. Pellegrin, Paris, GF-Flammarion. Arrow, Kenneth (1951). Social Choice and Individual Values, New York, Wiley. Bentham, Jeremy (1988). The Principles of Morals and Legislation, New York, Prometheus Books. Boudon, Raymond (2009). La rationalité, Paris, PUF, « Que sais-je ? ». - (1999). Le sens des valeurs, Paris, PUF, « Quadrige ». - (1973). L’inégalité des chances, Paris, Armand Collin. Caillé, A., Ch. Lazzeri et M. Senellart (dir.) (2007), Histoire raisonnée de la philosophie morale et politique – Tomes I et II : De l’Antiquité aux Lumières et Des Lumières à nos jours, Paris, ChampsFlammarion. Chauvier, Stéphane (2006). Justice et droits à l’échelle globale, Paris, Vrin/EHESS. Clark, Gregory (2007). A Farewell to Alms. A Brief Economic History of the World, Princeton & Oxford, Princeton Uni. Press. Demeulenaere, Pierre (1996). Homo oeconomicus. Enquête sur la constitution d’un paradigme, Paris, PUF. Dupuy, Jean-Pierre (1992). Libéralisme et justice sociale, Paris, Hachette. Dworkin, Ronald (1981). « What is Equality ? Part 2 : Equality of Resources », Philosophy and Public Affairs, 10, pp. 283-345. Elster, Jon (2009 et 2010). Traité critique de l’homme économique I et II : Le Désintéressement et L’irrationalité, Paris, Seuil. - (2007). Explaining Social Behavior. More Nuts and Bolts for the Social Sciences, Cambridge, Cambridge Uni. Press. - (1986). Le Laboureur et ses enfants: deux essais sur les limites de la rationalité, Paris, Minuit, 1986. Eymard-Duvernay, François (2002). « Pour un programme d’économie institutionnaliste», Revue économique, 53, 2, pp. 325-336. Ferry, Jean-Marc, Valeurs et normes. La question de l’éthique, Éditions de l’Université de Bruxelles. Fleurbaey, M. (2007). « Social Choice and Just Institutions : New Perspectives », Economics and Philosophy, 7, pp. 159-172. Fontaine, Laurence (2008). L’économie morale. Pauvreté, crédit et confiance dans l’Europe préindustrielle, Paris, Gallimard « nrf essais ». Frankfurt, H. G. (1987). « Equality as a moral ideal », Ethics, 98, pp. 21-43. Gauthier, David (2000). Morale et contrat. Recherche sur les fondements de la morale (trad.), Liège, Mardaga. Hausman, D. et M. McPherson (2006). Economic Analysis and Moral Philosophy (2e éd.), Cambridge, Cambridge Uni. Press. Held, David (2005). Un nouveau contrat mondial. Pour une gouvernance social-démocrate (trad.), Paris, Les Presses Sciences-Po. Heath, Joseph (2009). Filthy Lucre. Economics for People who Hate Capitalism, Harper Collins. - (2002). La société efficiente. Pourquoi fait-il si bon vivre au Canada ? (trad.), Montréal, Presses de l’Université de Montréal. Hirschman, Albert O. (1980). Les passions et les intérêts. Justifications politiques du capitalisme avant son apogée (trad.), Paris, Quadrige/PUF. Kant, Immanuel (1994). Métaphysique des mœurs (I et II), trad. A. Renaut, Paris, Flammarion. Kymlicka, Will (1999). Les théories de la justice. Libéraux, utilitaristes, libertariens, marxistes, communautariens, féministes… (trad.), Montréal, Boréal. Leminicier, Bertrand (2006). La morale face à l’économie, Paris, éd. d’Organisation. Mandeville, Bernard (1714). La Fable des abeilles, ou les vices privés font le bien public (disponible sur le site des « Classiques des sciences sociales » UQAC). Mill, John Stuart (1988). L’utilitarisme, trad. G. Tanesse, Paris, Flammarion. - (1898). Principes d’économie politique, trad. Léon Roquet, Paris, Guillaumin. Ogien, Ruwen (2007). L’éthique aujourd’hui. Maximalistes et minimalistes, Paris, Gallimard « Folio essais» Picavet, Emmanuel (1996). Choix rationnel et vie publique, Paris, Presses universitaires de France. Piketty, Thomas (2008). L’économie des inégalités (6e éd.), Paris, La Découverte. Pogge, Thomas et Keith Horton (dir.) (2008). Global Ethics – Seminal Essays, St. Paul, Paragon House. Pomeranz, Kenneth (2000). The Great Divergence : China, Europe, and the Making of the Modern World Economy, Princeton (N.J.), Princeton Uni. Press. Rawls, John (2003). La justice comme équité, Paris, La Découverte. Ricardo, David (1992). Des principes de l’économie politique et de l’impôt, trad. C. Soudan et al., Paris, GF-Flammarion. Robichaud, David et Patrick Turmel (2012). La juste part – Repenser les inégalités, la richesse et la fabrication des grille-pains, Montréal, Atelier 10, « Documents ». Sandel, Michael (2009). Justice – What’s the Right Thing to do ?, New York, Farrar, Strauss & Giroux. Sassen, Saskia (2006). Territory, Authority, Rights. From Medieval to Global Assemblages, Princeton & Oxford, Princeton Uni. Press. - (1998). Globalization and Its Discontents : Essays on the Mobility of People and Money, New York, New Press.Schabas, Margaret (2005). The Natural Origins of Economics, Chicago, Uni. of Chicago Press. Sen, Amartya (2003). L’économie est une science morale (trad.), Paris, La Découverte. - (2000a). Repenser l’inégalité (trad.), Paris, Seuil. - (2000b). Un nouveau modèle économique. Développement, justice, liberté (trad.), Paris, Odile Jacob. - (1993). Éthique et économie (trad.), Paris, Presses universitaires de France. Singer, Peter (2009). Sauver une vie. Agir maintenant pour éradiquer la pauvreté, trad. P. Loubet, Paris, Michel Lafont. - (1997). Questions d’éthique pratique (trad.), Paris, Bayard Éditions. Smart, J. J. C. et Bernard Williams, Utilitarisme. Le pour et le contre (trad.), Genève, Labor et Fides. Smith, Adam (1881). Richesse des nations, trad. G. Garnier (disponible sur le site des « Classiques UQAC »). - (2003). Théorie des sentiments moraux (trad.), Paris, Presses universitaires de France. Stanford, Jim (2011). Petit cours d’autodéfense en économie – L’abc du capitalisme, trad. N. Calvé, Lux Éditeur. Stiglitz, Joseph E. (2003). Quand le capitalisme perd la tête (trad.), Paris, Fayard. - (2002). La Grande Désillusion (trad.), Paris, Fayard. Van Parijs, Philippe et Yannick Vanderborght (2005). L'Allocation universelle, Paris, La Découverte « Repères », Paris. - (1995). Real Freedom for All, What (if anything) can justify capitalism, Oxford, Clarendon Press. - (1990). Le modèle économique et ses rivaux. Introduction à la pratique de l’épistémologie des sciences sociales, Genève/Paris, Droz, 1990. - et Christian Arnsperger (2000). Éthique économique et sociale, Paris, La Découverte « Repères ». Weber, Max (1995). Économie et société (vol. 1 et 2), Paris, Plon.
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Kant, Immanuel (1994). Métaphysique des mœurs (I et II), trad. A. Renaut, Paris, Flammarion.
Kymlicka, Will (1999). Les théories de la justice. Libéraux, utilitaristes, libertariens, marxistes,
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