République tchèque - Ile de france international

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République tchèque - Ile de france international
FICHE PAYS
République tchèque
Source : «GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre »
Données générales
Superficie : 78 870 km²
Capitale : Prague (1, 25 million d’habitants)
Monnaie : Couronne tchèque (CZK -
1EUR = 27,3 CZK)
Langue : Tchèque
Population : 10,52 millions
Source : «GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre »
Démographie :
L’âge moyen de la population s’élève à 41,7 ans (2014). L’indice de fécondité est de 1,53. 17,8% de la population a
plus de 65 ans. Le taux de croissance démographique est de 0.56%.
Infrastructures
La République tchèque, compte-tenu de sa situation géographique au cœur de l’Europe centrale, est une zone de
transit pour les flux transeuropéens. Grâce aux financements européens, la nécessaire modernisation de ses
infrastructures devrait être menée à bien dans les prochaines années.
Données politiques
Type de régime
Démocratie parlementaire.
Mandat de 5 ans pour le Président de la République élu au suffrage universel direct, mandat de 4 ans pour les
députés et de 6 ans (renouvelable par tiers tous les deux ans) pour les sénateurs.
Les prochaines élections
Elections législatives : 2017
Elections présidentielles : février 2018
Les principaux dirigeants :
Titres et noms des principaux dirigeants
Milos Zeman, Président (élu en janvier 2013, prise de fonction officielle le 8 mars 2013, Premier ministre entre
1998 et 2002, succède à Vaclav Klaus)
Bohuslav Sobotka, Premier ministre (nommé le 17 janvier 2014)
1 - © 2015 – BUSINESS FRANCE
FICHE PAYS
Données économiques en 2014
Principaux indicateurs économiques par pays
Indicateurs
République Tchèque
France
154,9 Mds EUR
2 060,6 Mds EUR
Déficit public en % du PIB
-2,0%
4,0%
Dette publique en % du PIB
42,6%
95,0%
83
45 384 USD
Taux de croissance
2,0%
0,4%
Taux d’inflation
0,4%
0,5%
Taux de chômage
6,1%
10%
PIB
PIB par habitant (en SPA)
Sources : Service économique, Office des statistiques tchèque, Ministère des finances tchèque, INSEE .
Situation économique et financière
La République tchèque a été touchée par la crise avec néanmoins 2 années de rebond économique (2010 et 2011) .
Cependant, le pays a été en récession sur six trimestres consécutifs entre fin 2011 et début 2013. L’économie tchèque a
ème
rebondi à partir du 2 semestre 2013 pour atteindre une croissance de 2% en 2014. Le Ministère des Finances, ainsi que la
Banque Nationale Tchèque (CNB), le FMI et la Commission Européenne s’accordent tous à prévoir une croissance autour de
2,5%-3,0% pour 2015 et 2016. Habituellement, les exportations sont le principal moteur de la croissance tchèque, mais pour
2015 leur contribution sera nulle voire négative. Le relais devrait être repris par la consommation domestique.
Petite économie ouverte et tournée vers les pays de l’Union européenne, au premier rang desquels l’Allemagne, la
République tchèque dépend de la bonne santé économique et financière de ses partenaires européens. La crise économique
a permis à la République tchèque de se rendre compte de l’importance de diviersifier la structure de son tissu économique et
de se tourner vers d’autres marchés pour ses exportations, notamment ceux des pays émergents.
Les autres indicateurs économiques du pays restent globalement positifs : un taux de chômage inférieur à celui de l’Union
Européenne, un secteur bancaire solide, une dette et un déficit faibles. Mais cette relative stabilité de l’économie tchèque
masque des disparités internes fortes. Après une année politique 2013 mouvementée, le nouveau gouvernement socialdémocrate Sobotka repose sur une coalition tripartite au sein de laquelle on constate quelques points de friction,
notamment entre le CSSD et ANO sur la maitrise des dépenses publiques. Le budget 2015, en rupture avec la politique de
consolidation du gouvernement précédent, devrait maintenir le déficit public en-dessous des 3%. La Commission Européenne
regarde cependant de près les dépenses publiques qui seront faites afin d’éviter une nouvelle augmentation de la dette et du
déficit.
Le rebond de 2014, poursuivi en 2015
ème
Une reprise progressive de l’économie est observée depuis le 2
trimestre 2013, concrétisée par une croissance positive
pour 2014 de 2,0% et pour 2015 entre 2,5% et 3,0%. Le commerce extérieur en 2014 renoue avec la croissance, qui s’élève à
6,9%. La balance commerciale est nettement excédentaire, autour de 16 Mds EUR avec une stabilité des échanges avec l’UE
et un déficit commercial important avec la Chine.
La Banque centrale tchèque (CNB) a marqué un changement de policy-mix avec une intervention sur le marché des changes
le 7 novembre 2013 pour affaiblir la couronne tchèque et tenter d’endiguer les tendances déflationnistes. L’inflation s’est
limitée à 0,4% en 2014. Les prévisions concernant l’indice des prix à la consommation s’établissent à 0,3% en 2015 et 1,5% en
2016. La CNB a déjà confirmé qu’elle ne changera pas son approche en termes de politique monétaire avant le second
semestre 2016.
2 - © 2015 – BUSINESS FRANCE
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Le taux de chômage a baissé de presque 1 point par rapport en 2013 et est bien en-dessous des prévisions qui oscillaient
entre 6,7% et 6,9%. Le taux de chômage devrait se stabiliser et les prévisions pour 2015 oscillent entre 5,7% et 6,2%. La
consommation domestique devrait augmenter dans les années à venir et devenir une composante essentielle de la
croissance tchèque. Quant aux exportations, elles devraient toujours être importantes mais son impact sur la croissance
2015 serait nul voire négatif.
Un secteur bancaire qui reste solide
Le secteur bancaire tchèque est largement contrôlé par des capitaux étrangers (36 établissements sur 44), notamment par
des établissements implantés dans des pays de l’Union Européenne. Les trois plus grands établissements viennent d’ailleurs
de l’Union Européenne : Erste, KBC et Société Générale. Ils représentant plus de la moitié des actifs du secteur et présentent
des ratios de solvabilité élevés, qui ont encore été renforcés par la CNB.
Le secteur bancaire, extrêmement liquide et largement contrôlé par des banques étrangères, fait preuve de résilience face à
des chocs éventuels et respecte des rations de capitalisation élevés. Cette résilience est prouvée par les stress tests effectués
régulièrement par la CNB.
Dans ce contexte, les agences de notation n’ont pas fait évoluer la note de la République tchèque, stable depuis 2011.
L’agence Fitch a confirmé en novembre 2014 la notation souveraine de la République tchèque à A+, avec une perspective
stable. La solidité du cadre des politiques macroéconomiques, le faible endettement du secteur privé, la forte résilience du
marché du travail et la stabilité du secteur bancaire contribuent à cette notation. Standard & Poor’s a noté le pays AA- avec
une perspective stable. Moody’s pour sa part a confirmé le A1 de la République tchèque en soulignant que l’orientation procyclique de la politique budgétaire n’aura pas un impact fiscal majeur.
Politiques fiscale et économique
Volonté de maintenir la consolidation budgétaire à l’épreuve de la crise
La République tchèque a nettement amélioré le déficit de ses comptes publics. Son déficit est passé de -5,8% en 2009 à -1,3%
en 2013 et -2% en 2014. Cette baisse importante du déficit en 2013 est expliquée par une chute des investissements publics
et par les excédents des gouvernements locaux. Les objectifs du programme de convergence sont donc atteints puisque
celui-ci prévoyait un déficit à -2 ,9%.
Cependant, comme pour le budget 2014, le budget 2015 reste en rupture avec la politique de consolidation de l’ancienne
majorité, même si le déficit en 2015 devrait rester en-dessous des 3%. Le gouvernement actuel a adopté une orientation procyclique pour sa politique budgétaire. Elle est imputable à la hausse des salaires dans la fonction publique, une meilleure
couverture des dépenses maladie, et à une forte reprise de l’investissement public, après des années de contraction. Cette
tendance tient également à la volonté de tirer parti du reliquat non consommé des fonds européens 2007-2013, en relançant
des projets d’infrastructures.
En dépit de cette orientation, qui devait induire en 2015 une détérioration sensible du solde structurel de 0,7% à 1,7% du PIB,
le déficit des administrations publiques devrait augmenter dans la limite de 2% du PIB, compte tenu de meilleures recettes
attendues de la collecte de la TVA et de l’impôt sur les sociétés, en liaison avec la priorité donnée par le Ministère des
Finances à la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.
Une stratégie économique axée sur la compétitivité
Le gouvernement tchèque a adopté, en octobre 2011, une stratégie pour l’amélioration de la compétitivité. Cette stratégie
repose sur trois axes principaux : la qualité des infrastructures, en particulier de transport, le fonctionnement des institutions
publiques (administration plus efficace et environnement des affaires attractifs) et le système éducatif. Elle est complétée
d’une nouvelle stratégie export 2012-2020 qui vise à rééquilibrer les débouchés de l’économie tchèque en direction des
marchés émergents en forte croissance.
En effet, en République tchèque l’industrie représente encore 36% du PIB, dont 23% pour l’industrie manufacturière et le
secteur automobile demeure une composante essentielle de l’économie. Il a joué un rôle
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essentiel dans la sortie de crise, bénéficiant des primes à la casse en Europe occidentale et chez le voisin slovaque. La
production de matériels électroniques et électriques est également très importante, tout comme les constructions
mécaniques et les matériels de transports hors automobiles (ferroviaire).
Accords politiques, juridiques et multilatéraux
Accords Multilatéraux :
er
Membre de l’OMC depuis le 1 janvier 1995, membre de la MIGA, signataire des accords ADPIC,
Membre de l’OCDE depuis le 21 décembre 1995,
er
Traité d’adhésion à l’UE, membre depuis le 1 mai 2004,
Membre de l’Office européen des Brevets et de l’OMPI
Membre du groupe de Visegrad (Pologne, Républiques tchèque et slovaque, Hongrie)
Accords bilatéraux :
Accord d’encouragement et de protection réciproques des investissements du 13 septembre 1990
Convention contre la double imposition, l’évasion et la fraude fiscales du 28 avril 2003
Accords juridiques (convention de non double imposition, reconnaissance des sentences arbitrales),
Accords sociaux (Convention de sécurité sociale du 12 octobre 1948)
Commerce extérieur
Importations en 2014:
115,3 Mds EUR
Exportations en 2014:
131,3 Mds EUR
Poids de la France dans les importations du pays en 2014:
3,25 %
Etat des lieux du commerce extérieur
La République tchèque a enregistré en 2014 un nouvel excédent commercial de 16,1 Mds EUR, dans un contexte de
croissance des échanges encore soutenue, grâce à la reprise des marchés tchèques, à la dépréciation de la couronne et à
l’orientation pro-cyclique de la politique budgétaire avec une augmentation des salaires. Les exportations tchèques sont
encore majoritairement orientées vers le reste de l’UE et essentiellement l’Allemagne (un tiers des échanges), s’inscrivant
dans la structure de production des firmes allemandes. La part des grands émergents tend cependant à progresser
régulièrement depuis 2009, en particulier la Chine et la Russie.
Les échanges tchèques augmentent en 2014
Le commerce extérieur tchèque atteint un nouvel excédent en 2014 (16,1 Mds EUR), dans un contexte de contraction du
commerce extérieur. Les importations ont augmenté de +6,1% ainsi que les exportations de +7,5%.
Le cours de la couronne tchèque (CZK), en particulier par rapport à l’euro, connait d’importantes fluctuations à court terme.
La monnaie tend actuellement à se déprécier, ce qui favorise le dynamisme du commerce extérieur tchèque. La Banque
Centrale Tchèque en novembre 2013 a décidé d’intervenir sur le marché des changes afin d’affaiblir la couronne tchèque et
d’endiguer les tendances déflaitonnistes. Cela a permis une relative bonne tenue des exportations tchèques en 2013 malgré
la récession. Quant aux importations, elles ont augmenté dûes à une reprise de la consommation domestique.
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Les échanges se concentrent sur un nombre réduit de secteurs, notamment les matériels de transport et les machines
La République tchèque conserve un secteur industriel fort, représentant plus d’un tiers de son PIB avec une forte dominante
du secteur automobile (Skoda, Toyota Peugeot Citroën, Hyundaï, nombreux équipementiers). Les exportations concernent
principalement les matériels de transport (55% du total), en progression de 9,7%, notamment sur les véhicules automobiles
(+14,5%, soit 7,7% des exportations totales). Les exportations automobiles tchèques ont particulièrement progressé en
Allemagne (+20%), au Royaume-Uni (+17,6%), en France (+9,5%) et en Slovaquie (+7,7%). Les machines électriques (+7,5%),
les matériels informatiques (+9,1%) et les machines et équipements industriels (+4,6%) complètent la liste des principaux
produits tchèques exportés. En 2014, la vente d’équipement de son et de télécommunications (+13,2%) et de produits
chimiques (+11,4%) a progressé. Cependant, les achats de combustibles minéraux et lubrifiants sont en retrait (-3,7%) tout
comme le fer et l’acier (-6,3%).
De même, les machines et les matériels de transport sont les principaux produits importés dans le pays (43,3% du total), en
particulier les véhicules automobiles (7,7%). Les importations de machines électriques, de matériels informatiques et de
produits chimiques sont en augmentation. Dans un contexte d’effondrement des cours mondieux et d’instabilité
géopolitique entre la Russie et l’Ukraine, la baisse des importations d’hydrocarbures s’est accentuée, malgré la reprise
économique. Les importations d’hydrocarbures russes baissent de 13% et ne représentent plus que 38,4% du total. En
parallèle, les hydrocarbures venant d’Azerbaïdjan augmentent de 5 pp. La hausse des importations de produits manufacturés
de 4,2% s’explique par la reprise de la consommation domestique, des entreprises et des ménages . Enfin la reprise de la
production industrielle entraine également une augmentation importante des importations de produits chimiques (+8%) et
des machines électriques (+9,3%).
Boissons et
tabac, 0.7%
Marchandises
non classées,
0.2%
Nourriture et
animaux vivants,
3.9%
Matières
premières non
comestibles,
sauf
combustibles ,
2.4%
Articles
manufacturés
divers; 11,6%
Matériel de
transport,
machinerie ;
56,4%
Combustibles
minéraux,
lubrifiants et
produits
associés, 3.5%
Huiles végétales
et animales,
0.3%
Produits
chimiques, 6.6%
Biens
manufacturés
(par matériau),
14.4%
Marchandises
non classées,
0.30%
Articles
manufacturés
divers; 9,20%
Matériel de
transport,
machinerie;
44,80%
Nourriture et
animaux vivants,
5.2%
Matières
premières non
comestibles,
sauf
combustibles ,
2.20%
Boissons et
tabac, 1.10%
Combustibles
minéraux,
lubrifiants et
produits
associés, 12.00%
Huiles végétales
et animales,
0.20%
Produits
chimiques,
10.40%
Biens
manufacturés
(par matériau),
14.60%
Distribution sectorielle des
exportations tchèques - 2013
Distribution sectorielle des
importations tchèques - 2013
Source : Office des statistiques tchèque - 2014
La diversification des échanges commerciaux tchèques
En 2014, les échanges avec l’Union européenne sont largement dominants (82,1% des exportations et 66,3% des
importations), mais leur part diminue continuellement depuis 2007. L’Allemagne reste le premier partenaire commercial du
pays (32% des exportations, 26% des importations). Les principaux clients du pays sont la Slovaquie, la Pologne et la France
tandis que les principaux fournisseurs sont la Chine, la Pologne et la Slovaquie. Le solde commercial avec l’UE est largement
excédentaire à hauteur de 31,5 Mds EUR, soit 17,1% du total des échanges avec la zone. Les
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excédents sont particulièrement élevés avec l’Allemagne (-11,9 Mds EUR, +14,4%), la Slovaquie, le Royaume-Uni, la France (2,4 Mds EUR) et l’Autriche. Dans l’UE, seule la Pologne affiche un excédent commercial avec la République tchèque (1,1 Md
EUR).
La part de la CEI et de la Russie est encore faible mais progresse fortement, conformément aux objectifs gouvernementaux
de diversification des échanges. En 2014, les exportations tchèques vers ces marchés ont toutefois baissé en parallèle de
problèmes financiers liés aux engagements importants de l’EGAP (équivalent Coface) et de la CEB. Les échanges avec cette
zone sont déficitaires au détriment de la République tchèque à cause de l’importation d’hydrocarbures. 2014 affiche un
déficit important avec les pays asiatiques dont en premier lieu la Chine (-11,5 Mds EUR), la Corée du Sud (+1,9 Mds EUR) et le
Japon (1,1 Md EUR).
Les dix premiers clients de la République tchèque en 2013 et 2014 (MEUR)
2013
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Pays
partenaire
Allemagne
Slovaquie
Pologne
France
Royaume-Uni
Autriche
Russie
Italie
Pays-Bas
Hongrie
Total
Importations
38 247
10 775
7 331
6 036
5 908
5 546
4 474
4 419
3 413
3 177
122 185
part
%
31,30
8,82
6,00
4,94
4,84
4,54
3,66
3,62
2,79
2,60
100,00
2014
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Source : Service Economique
6 - © 2015 – BUSINESS FRANCE
Pays
partenaire
Allemagne
Slovaquie
Pologne
France
Royaume-Uni
Autriche
Italie
Russie
Hongrie
Pays-Bas
Total
Importations
42 086
10 981
7 832
6 664
6 663
5 698
4 816
4 102
3 651
3 591
131 397
part
%
32,03
8,36
5,96
5,07
5,07
4,34
3,67
3,12
2,78
2,73
100,00
FICHE PAYS
Les dix premiers fournisseurs de la République tchèque en 2013 et 2014 (MEUR)
2013
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Pays
partenaire
Allemagne
Chine
Pologne
Slovaquie
Russie
Italie
Pays-Bas
France
Autriche
Hongrie
Total
Importations
27 847
11 650
8 158
6 188
5 848
4 329
3 546
3 482
3 349
2 603
108 621
part
%
25,64
10,73
7,51
5,70
5,38
3,99
3,26
3,21
3,08
2,40
100,00
2014
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Pays
partenaire
Allemagne
Chine
Pologne
Slovaquie
Italie
Russie
Pays-Bas
France
Autriche
Etats-Unis
Total
Importations
30 150
13 048
8 903
6 115
4 713
4 698
3 886
3 752
3 598
2 809
115 373
part
%
26,13
11,31
7,72
5,30
4,09
4,07
3,37
3,25
3,12
2,43
100,00
Source : Service Economique
Relations économiques et commerciales franco-tchèques
La reprise de 2014
2014 a vu une légère progression de la part de marché de la France en République tchèque (3,25%), inversant la tendance de
ème
ème
ces dix dernières années. La France est devenue en 2014 le 5
partenaire commercial de la République tchèque (8
ème
fournisseur et 4 client).
Un déficit commercial au détriment de la France reposant sur l’effet structurel du secteur automobile
SI le volume des échanges bilatéraux a rapidement progressé après l’accession de la République tchèque à l’Union
Européenne (+160% en 10 ans pour atteindre près de 9,5 Mds EUR), il s’est développé sur un mode déséquilibré, alimentant
un déficit commercial structurel au détriment de la France, en forte augmentation entre 2005 et 2011. Il a été ramené de 2,6
Mds EUR en 2011 à 2,4 Mds EUR en 2014, en augmentation par rapport à 2013 compte tenu de la reprise du secteur
automobile et un effet rattrapage des exportations tchèques vers la France. La structure des
échanges reste relativement similaire des deux côtés, avec un accent sur les biens industriels.
7 - © 2015 – BUSINESS FRANCE
FICHE PAYS
Néanmoins, les exportations tchèques sont particulièrement concentrées sur les équipements mécaniques, électriques et
électroniques ainsi que sur les matériels de transport (notamment l’automobile), qui représentent plus des deux-tiers des
ventes tchèques sur le marché français. Le déficit bilatéral sur ces deux secteurs reflète le déséquilibre des échanges avec un
excédent commercial de plus de 2,3 Mds EUR pour la République tchèque.
Néanmoins, le déficit commercial de la France avec la République tchèque a baissé en 2013, passant de 2 ,58 Mds EUR en
2011 à 2,17 Mds EUR en 2013. Cette réduction du déficit commercial repose sur l’augmentation des exportations françaises
et non sur la baisse des importations tchèques, comme ce fut le cas en 2012.
Le déséquilibre des exportations françaises s’explique surtout par des facteurs structurels. Tout d’abord, le dynamisme des
entreprises industrielles tchèques s’insérant dans la structure de production des firmes allemandes (4.000 filiales en
République tchèque) et les larges structures étrangères implantées expliquent l’importance des exportations tchèques. De
plus, les entreprises françaises en République tchèque exportent entre 90% et 100% de leur production vers le marché
européen, dont la France (par exemple TPCA). L’envergure des implantations françaises favorise plutôt le gain de contrats
constitués de parts locales, et donc il n’y a pas toujours d’amélioration de la balance commerciale. Enfin, l’environnement
des affaires tchèques pose encore problème aux entreprises actives sur le secteur public.
L’entreprise France, un acteur économique majeur en République tchèque
ème
5 investisseur étranger en stocks à fin 2013, la France a construit avec la République tchèque un partenariat économique
qui s’inscrit dans la durée avec 500 implantations françaises, employant près de 100 000 perosnnes. Les investissements
français restent actifs, la France était le 4ème investisseur étranger en flux en 2014 avec 850M EUR, derrière l’Allemagne, les
Pays-Bas et Chypre.
L’entreprise France en République tchèque est un acteur important et responsable qui participe activement au
développement économique du pays, aux investissements dans les formations, à la vie culturelle et citoyenne ainsi qu’au
développement durable.
ème
ème
ème
ème
La France devient donc le 5
partenaire économique de la République tchèque (4
client, 8
fournisseur, 5
investisseur). Ces entreprises françaises sont souvent des acteurs majeurs dans leur secteur d’activité. La Komercni Banka
(Société Générale) a été élue , par exemple, banque de l’année 6 fois en 9 ans, Lagardère touche plus de 5 millions
d’auditeurs avec ses radios et vient de reprendre le réseau BBC, Veolia et Suez jouent un rôle important sur le marché de
l’eau, Veolia Energie (ex-Dalkia) est le premier producteur indépendant de chaleur, Havas est la principale agence de
communication,Sanofi-Zentiva est le premier producteur de médicaments génériques, etc.
Cette présence a permis à nos entreprises de se positionner efficacement, au travers de leurs filiales, sur de nombreux
contrats, notamment sur la gestion des eaux, les corridors ferroviaires, la rénovation des autoroutes, les technologies de
réduction des émissions des centrales électriques au charbon, les équipements et combustibles nucélaires, le contrôle du trafic
aérien de l’aéroport de Prague.
Des importations stabilisées
ème
La France reste le 4
client de la République tchèque avec une légère augmentation des ventes en 2014 (6,6 Mds EUR).
Cette tendance se confirme pour les machines de bureau et de traitement de données (+17%), produits manufacturés divers
(+16%) et autres équipements de transport (+15%). On constate une baisse de -9% de machines spécialisées pour des
industries spécifiques.
Des exportations progressant de 7,7% en 2014
Les exportations françaises vers la République tchèque concernent surtout les matériels de transport, la pharmacie, les
produits métalliques et les produits chimiques et cosmétiques. En 2014, la part de marché de la France en République
tchèque a augmenté de 3,25%, ce qui traduit un regain d’intérêt des entreprises françaises pour le marché tchèque. Cette
progression est notable dans les exportations de produits pharmaceutiques (+22%), d’huiles essentielles et résines pour
parfum (+21%), de fer et d’acier (+15%) et de générateurs et équipements liés (+12%).
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Un plan d’action commercial dans le cadre de la stratégie du commerce extérieur
Résultat d’un travail commun de réflexion et intégré dans le plan d’action de l’Ambassade de France, la plan d’action
commercial bénéficie de la mobilisation de l’ensemble des instruments et des acteurs de la relation bilatérale francotchèque. 6 axes ont été définis :
Replacer la République tchèque parmi les priorités des exportateurs français (PME et ETI)
Renforcer la programmation d’actions 2014-2016 sur les 4 familles prioritaires (« mieux se nourrir », « mieux se
soigner », « mieux communiquer », « mieux vivre en ville ») et sur les niches spécifiques à la République tchèque
Organiser un grand évènement économique annuel pour valoriser la présence économique et l’offre françaises
Porter une attention particulière sur les marchés publics et les financements européens et appuyer les entreprises
français sur les grands contrats
Maintenir, animer et développer la présence économique française en République tchèque
Conduire des actions ciblées sur l’attractivité de la France, avec Business France et Atout France.
De plus, l’arrivée d’un gouvernement tchèque pro-européen et le souhait d’une relance d’un partenariat stratégique francotchèque devraient avoir des effets positifs sur les intérêts et commerciaux français et tchèques.
Composition de nos échanges commerciaux
Les douze premières catégories de produits exportés par la France en RT (MEUR)
Produits
% Variation
total
(%)
13,8
5
2011
2012
2013
2014
Véhicules routiers
573
539
491
517
Produits médicaux et
pharmaceutiques
Fer et acier
262
243
226
276
7,4
22
270
240
223
256
6,8
15
Machines électriques, appareils
et équipements
245
235
249
252
6,7
1
Huiles essentielles, substances
pour parfum, résines
154
178
192
232
6,2
21
Machines industrielles
générales et équipements
198
212
217
221
5,9
2
Générateurs et équipements
liés
136
133
139
155
4,1
12
Produits manufacturés
métalliques
Produits manufacturés divers
plastique brut
146
139
155
153
4,1
-1
121
106
136
127
148
128
152
140
4,1
3,7
3
9
Machines spécialisées pour des
industries spécifiques
138
-
-
109
2,9
-
-
-
-
107
2,9
-
Autres équipements de
transport
Note : le signe « - » signifie que le produit, cette année-là, ne figurait pas parmi les dix premières catégories de produits
échangés.
Source : Service Economique
9 - © 2015 – BUSINESS FRANCE
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Les douze premières catégories de produits exportés par la RT en France (MEUR)
Produits
1 581
%
total
23,7
Variation
(%)
10
629
735
11,0
17
583
614
667
10,0
9
498
522
591
644
9,7
9
335
357
374
435
6,5
16
485
305
253
281
4,2
11
241
250
255
260
3,9
2
226
260
236
249
3,7
6
151
150
181
209
3,1
15
144
170
169
188
2,8
11
124
118
117
107
1,6
-9
-
-
-
106
1,6
-
2011
2012
2013
2014
Véhicules routiers
1698
1586
1 443
Machines de bureau et de traitement
de données
757
679
Machines électriques, appareils et
équipements
591
Machines industrielles générales et
équipements
Produits manufacturés divers
Equipements de télécommunication
et d'enregistrement sonore
Produits manufacturés métalliques
Générateurs et équipements liés
Autres équipements de transport
Produits manufacturés en caoutchouc
Machines spécialisées pour des
industries spécifiques
Meubles et pièces détachées
Source : Service Economique
Les investissements
Les investissements
La République tchèque a accueilli des vagues d’IDE entre 1990 et 2010 avec un stock atteignant 97,1 Mds EUR fin 2013.
Cependant, depuis quelques années, les résultats sont constrastés. Après une reprise des flux d’IDE en 2012, 2013 et 2014
marquent une baisse des IDE vers le pays.
ème
ème
L’attractivité de la République tchèque est en baisse, passant de la 28 place des pays les plus attractifs en 2008 à la 35
en 2013. Cette baisse est due à un phénomène de rattrapage des autres Etats membres de la zone, de la confrontation à une
convergence nominale des salaires par rapport à l’UE15 même si la productivité augmente chaque année de 4%. Cependant,
le gouvernement a décidé de réagir pour améliorer la compétitivité et l’attractivité du pays par sa stratégie 2012-2020 avec la
poursuite de réformes structurelles (simplificaiton fiscale, réduction de la lourdeur administrative..), avec le renforcement de
l’agence CzechInvest et avec l’engagement du Président Zeman sur la diplomatie économique avec un focus particulier sur
les investisseurs étrangers.
Le plus important investisseur étranger est l’Union Européenne qui représente 73% des IDE. En flux, l’Allemagne,les Pays-Bas,
et Chypre sont avec la France les principaux pays de provenance des IDE. Après une entrée remarquée en 2013 de la Corée
ème
du Sud en 5 place en flux, elle ne fait toujours pas partie du top 10 des investisseurs étrangers
10 - © 2015 – BUSINESS FRANCE
FICHE PAYS
en stocks fin 2013. Cependant, l’Allemagne, grand investisseur étranger de la République tchèque, a baissé considérablement
ses investissements vers le pays en 2013 par rapport à 2012 (-355 M EUR), la Pologne étant désormais privilégiée.
Les secteurs d’activité concernés par les investissements étrangers sont les activités d’intermédiation financière, l’industrie
manufacturière et le transport.
ème
ème
La France se classe 5 investisseur en stock et se classe 4
investisseur en flux avec +850 M EUR en 2014. Fin 2013, le
stock d’IDE française entrant s’élevait à 5,55 Mds EUR. Les secteurs concernés par les investissements français sont les
services, l’intermédiation financière et les industries manufacturières. Les entreprises sont présentes sur tout le territoire
tchèque même si les sièges sociaux se situent souvent à Prague. Presque toutes les entreprises du CAC 40 sont présentes
mais de plus en plus de PME-PMI investissent et s’implantent dans le pays.
Stocks d’IDE en milliers d’euros en République tchèque, 31 décembre 2013
Rang
Pays
Stock IDE
Evolution (%)
1.
Pays-Bas
27 852 657
-7,14
2.
Autriche
13 628 804
2,31
3.
Allemagne
10 977 544
-24,46
4.
Luxembourg 5 912 860
-7,08
5.
France
5 554 332
6,75
6.
Suisse
4 837 725
5,70
7.
Belgique
3 998 414
-2,94
8.
USA
3 631 849
5,04
9.
Chypre
3 444 731
-15,40
10.
Slovaquie
3 255 416
9,00
97 310 522
-6,00
Total
Source : Banque national Tchèque – CNB
Environnement des affaires et conseils pratiques
Les usages du pays
Les horaires de travail en République tchèque diffèrent sensiblement des horaires habituels de la France ; de nombreux
tchèques commencent à travailler dès 7 heures du matin, font une courte pause pour déjeuner et quittent le travail vers 16h
- 17h. En outre, ils sont difficilement joignables le vendredi à partir de 16 heures. Il est donc important de savoir s’adapter à
ces paramètres.
En République tchèque, la langue internationale des affaires est l’anglais, couramment pratiquée par les jeunes générations
et par les tranches d’âge intermédiaire. A l’extérieur des grandes villes, il vaut mieux prévoir l’existence d’une barrière
linguistique.
Les pratiques commerciales
Privilégier les qualités techniques de vos produits dans l’argumentaire commercial. Dans un pays de culture technique, c’est
sur cette base que les « bénéfices produits » sont avant tout évalués. Les expériences, références (en particulier sur le
marché allemand), les informations techniques sont très appréciées.
Il y a différentes façons de faire des affaires en République tchèque mais l’intermédiation est souvent une formule
avantageuse. Il n’est pas toujours aisé d’identifier des intermédiaires, notamment dans les secteurs industriels, compte-tenu
de l’absence d’association ou de répertoire. Il pourra alors s’avérer utile de passer directement par des clients finaux en leur
demandant leurs contacts avec lesquels ils ont l’habitude de travailler. Une fois la relation établie, les intermédiaires
commerciaux sont plutôt fidèles aux produits et marques qu’ils représentent ou distribuent.
11 - © 2015 – BUSINESS FRANCE
FICHE PAYS
Négocier en prenant en compte les formes de communication et la culture d’entreprise du pays. Un discours directif
expliquant clairement aux interlocuteurs « quels objectifs vous voulez atteindre et dans combien de temps » est très bien
interprété.
Faire preuve de rigueur et de persévérance. L’expérience montre qu’il vous faudra revenir pour bien ancrer votre
développement sur le marché tchèque. Qualité des produits, respect strict des engagements ou termes du contrat, tout
particulièrement des délais, et capacité à répondre rapidement aux demandes qui sont faites sont les clés d’une relation
durable avec ses partenaires commerciaux.
Les moyens de paiement
Le moyen de paiement le plus utilisé dans les transactions entre partenaires réguliers français et tchèques est le virement
bancaire international, en particulier le virement SWIFT (Society For Worldwide Interbank Financial Telecommunication). Lors
des premières transactions ou dans le cas de gros contrats, privilégiez le crédit documentaire. Les monnaies les plus
couramment utilisées sont l’euro et la couronne tchèque (totalement convertible, il n’y a pas de contrôle de change sur les
transactions commerciales). L’entrée dans la zone euro n’est pas à l’ordre du jour des autorités tchèques à ce stade. Les
experts économiques évoquent 2020-2021 au plus tôt.
Bonnes pratiques dans la prévention de la corruption
En matière de commerce international, le paiement de « faveurs » peut s’avérer une pratique courante afin de favoriser la
conclusion d’une affaire. Une quelconque facilité (matérielle ou pécuniaire) peut être attendue en échange de services
fournis par l’administration, ou par d’autres entreprises. Ainsi, certaines entreprises qui travaillent régulièrement à
l’international peuvent être invitées à payer des pots-de-vin en vue de gagner des contrats, ou des « pourboires » afin
d’obtenir un traitement prioritaire de leur dossier au sein des administrations.
L’entreprise doit cependant être consciente que pratiquer la corruption peut être dangereux d’une part parce que certains
pays la condamnent fortement au travers de mesures anti-corruption, d’autre part parce que la corruption peut avoir des
implications directes sur la gestion de l’entreprise.
Le manager international doit être très attentif à tracer une ligne distincte entre « la voie raisonnable » pour faire du
commerce international, et des pratiques relevant directement de la corruption. Les pots-de-vin ouvrent la voie à une
performance de mauvaise qualité et à la perte de repères moraux parmi le personnel de l’entreprise. La corruption mène à la
propagation de pratiques commerciales contraires à l’éthique.
C’est pourquoi l’OCDE a adopté une convention, en décembre 1997, sur la lutte contre la corruption qui établit des normes
juridiquement contraignantes tendant à faire de la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales
internationales une infraction pénale et prévoit un certain nombre de mesures visant à mettre en œuvre efficacement cette
infraction.
Notre Agence Business France souscrit aux principes de cette convention et invite l’ensemble de ses clients à prendre
connaissance du décret n° 2000-948 du 28 septembre 2000 portant publication de cette convention et à en mesurer les
enjeux dans le cadre de leurs pratiques professionnelles.
12 - © 2015 – BUSINESS FRANCE
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Pour aller plus loin
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nous vous recommandons vivement l’acquisition du Guide des Affaires République tchèque 2015, qui sera
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2015, 125 pages, 50 EUR
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Version mise à jour : 01/09/2015
13 - © 2015 – BUSINESS FRANCE
Revue par : Claire Camdessus