une histoire détournée par les élèves de CM1 une histoire

Transcription

une histoire détournée par les élèves de CM1 une histoire
une histoire détournée par les élèves de CM1
de la classe de Madame Durand
à l’école élémentaire de Luneray
année scolaire 2012/2013
circonscription de Saint-Valery-en-Caux
Descriptif du projet
Chaque lundi, une illustration d’un des ouvrages de « Blanche Neige » sera proposée aux classes.
Elle s’accompagnera d’une consigne d’écriture particulière et d’une contrainte.
L’ordre de réception des illustrations correspondra à la chronologie de l’histoire.
Chapitres
1er chapitre :
situation de
départ
p.3
2ème chapitre :
le miroir
p.4
3ème chapitre :
Chez les nains
p.5
4ème chapitre :
La méchante
Reine
p.6
Propositions d’écriture
Vous devez raconter le début de l’histoire :
- la naissance de Blanche Neige,
- la mort de sa mère
Vous devrez aussi expliquer pourquoi Blanche Neige s’appelle ainsi et la décrire.
Continuez en inventant la formulette qu’utilise la reine pour parler au miroir.
Poursuivez ensuite l’histoire avec les dialogues entre la reine et son miroir.
Expliquez pourquoi la reine déteste Blanche Neige et ce qu’elle décide de faire.
Racontez ce qui se passe jusqu’à ce que les nains la trouvent dans un de leurs lits.
Pour cela, vous utiliserez des connecteurs spatiaux permettant de se représenter les lieux.
Vous pourrez ajouter un plan si vous le souhaitez.
Puis, faites dire une phrase à chacun des nains que vous voyez sur l’illustration.
Vous voyez trois illustrations correspondant aux trois moments durant lesquels la méchante
Reine a voulu tuer Blanche Neige.
A vous de compléter :
- les bulles des 3 vignettes de cette bande dessinée
- les bulles de narration entre ces 3 vignettes
Ouvrage/support
« Blanche Neige »
raconté par
Joséphine Poole
illustratrice Angela Barrett
Editions Kaléidoscope
« Contes de Grimm (2) »
Illustrés par
Anastassija Archipowa
Editions Albin Michel jeunesse
« Blanche Neige »
illustrations d’Eric Battut,
éditions Didier jeunesse
« Blanche Neige »
d’après l’œuvre
des frères Grimm
Editions Lito
« Blanche Neige »
illustrateur Bernadette
Editions Nord-Sud
« Blanche Neige »
raconté par Joséphine Poole illustratrice Angela Barrett
Editions Kaléidoscope
5ème chapitre :
la
« dévoration »
p.7
A vous de rédiger ce texte depuis le moment où le prince a rencontré les 7 nains près du
cercueil de Blanche Neige jusqu’au jour du mariage.
« Les contes de Jacob et Wilhelm Grimm »
illustrations de Philip Grot Johann et Robert Leinweber
Editions Jean de Bonnot
C’est la situation de départ...
Vous devez raconter le début de l’histoire :
- la naissance de Blanche Neige,
- la mort de sa mère
Vous devrez aussi expliquer pourquoi Blanche Neige s’appelle
ainsi et la décrire.
Il était une fois une jeune femme enceinte qui vivait à la campagne dans une grande demeure blanche.
Un jour d’hiver sa servante l’abandonna, elle courut après pour la rattraper. Elle tomba alors dans la neige, elle eut
des contractions et accoucha en perdant beaucoup de sang. La servante, en entendant les cris, alla l’aider mais c’était
trop tard, elle ne sauva que l’enfant : c’était une petite fille qui portait à l’épaule une tache de naissance en forme de
flocon. La servante ramena le bébé à son père qui l’appela alors Blanche Neige.
Quelques années plus tard, elle était devenue une belle jeune fille. Ses cheveux blonds étaient longs, bouclés et
toujours tressés. Elle avait les yeux bleu clair en forme d’amandes avec de fines paupières et de longs cils. Son nez était
court et fin, ses lèvres roses comme les fleurs du printemps cachaient un appareil dentaire. Elle était grande et mince, sa
peau était mate et ses mains aussi douces que de la porcelaine.
Elle était polie, elle aimait jouer et rire. Blanche-Neige était joyeuse et tendre à croquer, mais son petit défaut était la
gourmandise, même si elle ne grossissait pas.
« Au bout d’une année, le roi se remaria avec une femme très belle mais qui
était si fière et si orgueilleuse qu’elle ne pouvait souffrir d’être surpassée en
beauté. Elle possédait un miroir magique. Chaque fois qu’elle allait s’y
contempler, elle demandait :… »
Continuez en inventant la formulette qu’utilise la reine pour parler au miroir.
Poursuivez ensuite l’histoire avec les dialogues entre la reine et son miroir.
Expliquez pourquoi la reine déteste Blanche Neige et ce qu’elle décide de faire.
-
Miroir étroit, par le pouvoir de ma mâchoire, réveille-toi et fais sortir ton incroyable voix. Ouvre-toi, sinon je te rayerai de mes doigts ! Si tu ne suis
pas ma loi, je te renvoie dans le noir dans ton tiroir étroit ! Dis-moi ce que tu vois !
Je vois que tu es la plus belle !, répondit le miroir.
La belle-mère fut ravie et le rangea dans le tiroir. Un mois plus tard, elle retourna dans sa chambre où elle ouvrit la commode.
- Miroir étroit, par le pouvoir de ma mâchoire, réveille-toi et fais sortir ton incroyable voix. Ouvre-toi, sinon je te rayerai de mes doigts ! Si tu ne suis
pas ma loi, je te renvoie dans le noir dans ton tiroir étroit ! Dis-moi ce que tu vois !
- La plus resplendissante, la plus mignonne, c’est Blanche-Neige ! rétorqua le miroir.
- Tu es fou ! C’est impossible ! Je lui ai justement mis un appareil dentaire à cette peste ! cria la femme en colère.
- Oui mais tu as grossi de six kilos, tu as mangé trop de gâteaux, de caramels, de crêpes au Nutella, de chocolat, de bonbons, de pancakes, de
chichis, de cookies, bref trop de calories ! ajouta le miroir.
- Oui mais c’est elle qui cuisine tout ça !! Et elle mange autant que moi ! hurla la belle-mère.
- Mais Blanche-Neige ne grossit pas…Tu n’as qu’à arrêter de manger !, répliqua le miroir.
Alors, explosant de rage, la marâtre prit le miroir et le jeta violemment dans le tiroir de son chevet où se trouvait un couteau très aiguisé à la lame
dorée. Le miroir trembla et se tut. La belle-mère furieuse pensa alors :
Saleté de Blanche-Neige ! Je la déteste ! Cette petite vermine en a fait exprès de faire tous ces gâteaux ! Je vais lui déchirer ses robes, les mettre à
la poubelle, lui couper ses tresses ! Non ce n’est pas assez… Je vais lui mettre un tuyau dans la bouche et l’engraisser !! Non, elle le dira à son
père, la maudite… Je vais l’enfermer dans la cave à souris ! Mince non, c’est vrai, la porte ne ferme plus à clef…. Il lui faut quelque chose dont elle
se rappelle toute sa vie… Tuer son père ?... Non, il est trop beau, je me le garde. Je vais la pousser dans la rivière…Mince non, cette peste sait
nager ! Je vais la pendre, l’étriper, la donner aux loups ! Je vais lui mettre du poison dans son thé !... Non, ils m’accuseront, c’est toujours moi qui
fais le thé… Je veux la tuer ! Mais avec quelle arme ? … J’y pense ! Dans mon tiroir, mon couteau doré ! Je vais lui arracher le cœur ! Quel beau
sacrifice !! Non, pas moi, je vais l’envoyer dans la forêt chercher des framboises pour son gâteau et demander à l’un de mes chasseurs de la tuer…
Il me ramènera son cœur, je serai sure qu’elle sera morte. Ce ne sera pas une grande perte ! Et je serai à nouveau la plus belle !
-
Racontez ce qui se passe jusqu’à ce que les nains la trouvent dans un de leurs
lits.
Pour cela, vous utiliserez des connecteurs spatiaux permettant de se
représenter les lieux. Vous pourrez ajouter un plan si vous le souhaitez.
Puis, faites dire une phrase à chacun des nains que vous voyez sur
l’illustration.
Dans la forêt, Blanche-Neige marcha le long d’un chemin. Sur sa droite, elle vit un cerf caché derrière deux très vieux arbres. Qu’il est
beau!, se dit Blanche-Neige. Elle s’approcha de lui pour lui donner de l’herbe et le caresser mais il s’enfuit de peur. Elle continua alors son
chemin. Soudain, sur sa gauche elle vit un arbre en forme de volcan. Sa sève était si brillante que la jeune fille sursauta en croyant mourir
sous des flammes. Elle courut droit devant elle, et entendit alors des craquements dans les buissons sur le côté. Elle vit alors un sanglier, elle
cria et se sauva à toutes jambes.
Après quelques minutes de course, elle aperçut un pont rose et marron, qui passait par-dessus une jolie rivière. Que ce petit pont est joli !
s’écria Blanche-Neige. Derrière se trouvait une maison en forme de champignon. Au pied se trouvait une porte verte clair, le toit était rouge
avec sept fenêtres rondes. Comme cette maisonnette était adorable ! Tout autour, il y avait des petits arbres, des fleurs magnifiques et des
buissons de fruit rouges.
La jeune fille s’approcha, ouvrit la porte et vit un escalier en colimaçon. Il la conduisit aux chambres.
Elle avança dans un couloir et découvrit une porte où était noté Superstinin. Elle vit devant elle un lit aux draps violets et gris où était inscrit
« Magie » avec un coffre fermé à cadenas. A gauche du lit se trouvait une armoire avec un miroir brisé et une partie creuse avec écrit « mon
bonheur ». Blanche-Neige y trouva deux diamants et un trèfle à 4 feuilles. Il lui sembla si joli, qu’elle le prit et le mit dans sa poche. A côté du
lit, se trouvait une table de chevet couverte de toiles d’araignées et de bougies noires allumées. Dans le tiroir, la jeune fille trouva encore un
miroir brisé, avec une poupée vaudou et un petit tas de clous. Sur le côté du meuble elle vit le dessin d’une étoile magique et d’un trèfle quatre
feuilles. La chambre était sombre, Blanche Neige repartit pour retrouver de la lumière.
Elle entra ensuite dans une pièce où était noté Glouton. Devant elle se trouvait un gros lit multicolore qui semblait couvert de nappage. Elle
aperçut sous le lit des papiers de bonbons, une tablette de chocolat et même une tasse remplie de cacao. Posés sur la couette, elle trouva
des sucettes, des gâteaux et sur le bois du lit des bougies en chocolat. Malgré son appareil dentaire, elle en prit une qu’elle laissa fondre dans
sa bouche.
Derrière le lit, à gauche se trouvait une armoire débordant de sucettes de caramels, de sucres d’orge et de chewing-gums.
Par terre, en face, elle remarqua encore les miettes d’un gâteau, au pied d’une commode en forme de bonbon géant. Elle décida
de repartir pour éviter de tout manger.
Blanche-Neige ouvrit la porte de la chambre suivante. Elle alla vers le lit et admira la table de nuit en forme de tête de mort,
avec l’inscription Cruello. Après, elle traversa la chambre puis s’assit sur la chaise de bureau. Elle marcha ensuite jusqu’à
l’armoire, elle s’arrêta et ouvrit la porte. Elle fut surprise et vit des costumes de vampires, de morts vivants et de fantômes. Elle
repartit vers la commode et ouvrit les tiroirs et vit des dents, des lames et des taches rouges, elle prit peur et repartir aussitôt.
Juste à côté se trouvait la chambre de Blagor. Elle aperçut à gauche un bureau avec un ordinateur et un tiroir rempli de
blagues carambar. Blanche-Neige s’approcha pour les lire et s’assit sur le siège, quand soudain un verre d’eau avec une mygale en
plastique lui tomba sur la tête. Elle hurla de peur et recula. En se retournant elle vit dans une armoire une main à 10 doigts avec un
œil à l’intérieur et au dessus d’elle, un pistolet à blagues. Elle sursauta et atterrit sur le lit. Une sorcière en cire se déplia alors. La
jeune fille cria, se releva et se prit un seau d’eau sur la tête. Elle s’enfuit en hurlant.
Elle se réfugia aussitôt dans la cinquième chambre, sur laquelle était gravé Didi Dessin. Elle entra et devina que ce
personnage aimait beaucoup le dessin. Elle vit sur sa gauche un magnifique tapis sur lequel se trouvait une table à dessin en forme
de palette de peinture. Elle s’assit et avec un crayon rouge écrivit son prénom sur une petite feuille blanche. A sa droite était
disposé un bureau sur lequel était écrit le nom du nain. Au fond, la jeune fille vit une grande armoire garnie de bricoles à dessins.
Dans un coin de la chambre était placé un lit en forme de pinceau, et sur le mur au dessus étaient accrochés trois petits tableaux.
Elle les admira puis repartit dans le couloir.
Elle ouvrit la sixième porte. C’était la chambre de Patatra. Elle avança jusqu’au lit. Ensuite elle s’allongea sur le matelas. Il était un
peu trop dur, elle se releva et arriva près du bureau. Elle le trouva moche et fissuré. A côté, la chaise était penchée et tout abîmée.
Elle traversa la pièce pour regarder l’armoire. Tous les vêtements à l’intérieur étaient en bouchon. Blanche-neige se mit à les replier
et à les ranger. Ensuite, elle ressortit.
Sur la porte de la dernière porte elle lut Naturo. Elle entra dans la chambre. Elle vit à droite un lit rose et jaune en forme de tente
avec sur chaque barreau un vase bleu avec des tulipes. A côté du lit se trouvait une table de chevet rose et violette. A gauche du lit
était dessiné sur le papier peint un arbre vert avec de belles branches marron. A côté, Blanche-neige vit une armoire marron avec
des feuilles, des fleurs dessinées, au-dessus était posé un oiseau. A droite, la jeune fille aperçut la tête d’un cerf accroché au mur.
Au dessus de sa tête enfin, se balançait un mobile avec un papillon, un rouge-gorge en bois peint et un loup. Blanche-Neige trouva
cette chambre si jolie qu’elle se coucha dans le lit tente et s’endormit.
Elle dormait depuis quelques minutes quand les nains arrivèrent à leur maison. Ils montèrent à l’étage et Superstinin en entrant
dans sa chambre s’écria : « Qui est entré dans ma chambre ? Ma poupée vaudou s’est déplacée ! Comme c’est étrange !
Regardez ! Mon trèfle à quatre feuilles a disparu ! Et la clé de mon coffre ! Elle n’est plus dessous ! »
Glouton alla voir alors sa chambre. « Quelqu’un a mangé une bougie au chocolat !... Pourquoi la tasse est-elle renversée ? Et là ! Il
y a la trace de quelqu’un qui s’est assis sur mon lit !! »
A son tour, Blagor entra dans sa chambre et s’écria : « Comme c’est bizarre ! Quand je suis sorti, mon piège n’était pas déclenché
et maintenant il l’est ! Et par terre, que c’est mouillé ! Quelqu’un a du se prendre mon seau d’eau ! »
Didi dessin quant à lui s’étonna : « Pourquoi a porte est-elle ouvert et la lumière allumée ? Il s’approcha et vit sa chambre
dérangée ; « J’espère que ce ne sont pas mes frères qui sont venus gribouiller ici ! » En s’approchant de la table, il vit le petite
feuille blanche avec le prénom de Blanche-Neige. « Quelle belle écriture ! Comme c’est joli ! »
Il alla prévenir ses frères.
Patatra, lui, arriva devant sa chambre et vit sa porte ouverte. « Comme c’est étrange ! La porte est ouverte ! Pourtant je suis sur de
l’avoir fermée. »
Il entra pour vérifier que personne n’avait rien volé. Il ouvrit l’armoire et vit les vêtements pliés les uns sur les autres. « Quel bazar !
Je vais encore devoir tout ranger ! » Il reprit tout et les relança en boules. Il referma la porte et sortit de sa chambre en colère.
Naturo enfin ouvrit sa porte et s’arrêta net en criant : « Ca alors ! Venez voir ! » Ses six frères le rejoignirent et ils regardèrent
Blanche-Neige qui se réveillait. « Qu’elle est jolie ! » pensèrent-ils.
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Vous voyez trois illustrations correspondant aux trois moments durant lesquels la méchante Reine a voulu tuer Blanche Neige.
A vous de compléter :
- les bulles des 3 vignettes de cette bande dessinée
- les bulles de narration entre ces 3 vignettes
Un jour que les nains étaient partis dans les mines, une couturière arriva devant la maison où Blanche-Neige était restée seule. Elle frappa et dit
d’une voix douce :
- Bonjour Mademoiselle, les nains m’ont commandé un magnifique corset, je viens vous l’apporter.
- Vous êtes sure que ce sont les nains qui me l’ont envoyé ? demanda Blanche-Neige, pas très rassurée. Je n’ai pas le droit d’ouvrir à des
inconnus.
- Mais oui, même qu’ils veulent que vous le mettiez pour ce soir, insista la couturière.
- C’est gentil mais de toute façon, je n’aime pas les corsets, ils me font mal.
- Ils ont insisté pour que vous l’essayez car celui-ci est très spécial, il ne fait pas mal, ajouta la dame.
- Bon alors entrez, si vous le dites, je veux bien l’essayer.
Blanche-Neige permit à la couturière d’entrer puis elle s’assit sur un tabouret et essaya le corset. La couturière commença à serrer si fort que la jeune fille
s’écria…
Mais non, mais non, il faut serrer un
peu plus pour ce soit plus joli !
C’est assez serré !
Pendant ce temps, Superstinin dans la mine vit un chat noir qui passa sous une échelle. Il se dit alors aussitôt : « Oh là là , il y a des problèmes à la
maison, je le sens ! » Il courut rejoindre Blanche-Neige. En arrivant il vit la couturière serrer très fort le corset, il arriva en criant : « Blanche Neige, elle est
entrain de t’étrangler !! Qui est cette sale dame ?? ». Il prit un ciseau et coupa aussitôt le corset, pendant que la sorcière en profita pour s’enfuir. BlancheNeige embrassa la joue de son sauveur et leur promit de faire attention.
Mais quelques semaines plus tard, la marâtre déguisée en en marchande arriva près de la maison. Elle toqua à la porte en chantant :
- Muffins, muffins, qui veut mes bons muffins ?
Blanche-Neige sentit par la fenêtre la bonne odeur des délicieux gâteaux.
- Voulez vous de mes gâteaux ? demanda la dame.
- Désolée, mais je n’ai pas le droit, il faut que je fasse attention, regretta la jeune fille.
- Si vous faites attention à ne pas prendre de kilos, mes gâteaux sont parfaits, répondit doucement la femme.
- Ce n’est pas une question de kilos, continua Blanche-Neige en hésitant.
- Allez juste un, insista la dame, goûtez, ils sont délicieux !
- Non merci madame, répondit Blanche-Neige.
- J’en ai au Nutella, d’autres sont nappés au chocolat, vous n’aimez pas ?
- Non je préfère ceux aux pépites de caramel.
En sortant un muffin la marchande s’écria :
Mais j’en ai un !
Alors d’accord, je vous prends
celui-ci.
A ce moment, Glouton qui avait senti la bonne odeur, arriva et en voyant la dame répondit : « Non, ne mange pas, on ne la connaît pas cette
dame ! »
Il poussa la femme et referma la fenêtre brutalement. Il expliqua encore à Blanche Neige qu’elle devait se méfier des étrangers.
Quelques temps plus tard, la marâtre se déguisa en femme enceinte et arriva devant la maison des nains.
- Bonjour jeune fille, vous êtes très jolie, voulez vous une pomme ?
- Non merci, répondit Blanche-neige.
- Vous ratez une belle occasion, car elle est juteuse et sucrée, protesta la femme.
- Mais je ne peux pas vous ouvrir, je n’ai pas le droit.
- Personne ne veut en manger aujourd’hui, pourtant cette pomme est la plus belle que j’ai trouvée, regardez, insista la marâtre.
- Pourquoi ne la mangez vous pas alors ? demanda la jeune fille.
- J’ai besoin d’argent, pour nourrir mon bébé qui arrive, vous êtes la dernière habitante et personne n’en veut, pleurnicha de femme.
Puisque c’est comme ça, je
prends votre pomme, mais
vous en mangez la moitié.
D’accord !
Elle ouvrit la porte, et pendant que la femme faisait semblant de manger, la jeune fille croqua dans la pomme.
D’un coup, elle s’évanouit sur le sol.
La belle-mère se mit à rire et partit en courant.
Le Prince a épousé Blanche Neige.
Maintenant qu’il est vieux, il écrit ses mémoires et raconte ce qui s’est passé.
A vous de rédiger ce texte depuis le moment où le prince a rencontré les 7 nains près
du cercueil de Blanche Neige jusqu’au jour du mariage.
Je me souviens de la première fois que j’ai découvert Blanche-Neige.
Ce jour-là, je chassais un énorme sanglier. Il m’avait fait courir loin de mon château. Au moment de lâcher ma
flèche, j’ai entendu des plaintes. Intrigué, je suis allé voir dans la direction des gémissements. J’ai vu alors un cercueil en
verre. A l’intérieur, je vis une jeune femme ravissante d’une blancheur incroyable. Tout autour, il y avait sept nains qui
pleuraient. Leurs larmes étaient magiques et en tombant elles faisaient pousser des fleurs multicolores.
Je me suis penché pour en cueillir et j’ai fabriqué une couronne que j’ai posée sur le front de la jeune femme endormie
puis j’y ai déposé un baiser. Un vent violent s’est levé alors, et quand il s’est arrêté, Blanche-Neige s’est réveillée. Je n’ai
pas pu m’empêcher de l’admirer et de l’embrasser encore.
Tout à coup la marâtre est apparue, je lui ai enfoncé mon épée dans le cœur et elle s’est transformée en cendres.
Les nains ont dispersé les cendres dans toute la forêt.