PROGRAMMATION COMPLÈTE SEPTEMBRE

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PROGRAMMATION COMPLÈTE SEPTEMBRE
PROGRAMMATION COMPLÈTE SEPTEMBRE – OCTOBRE 2013
Date
Heure - Salle de la projection
Nom du cycle
Nom du film Réalisateurs [pays, année, durée, format, version]
Complément de la projection
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Mercredi 4 Septembre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
OUMF et films d'amour
Un Homme et son péché Réal. : Charles Binamé [Qué., 2002, 128 min, VOF, 35 mm]
avec Karine Vanasse, Pierre Lebeau, Roy Dupuis
Sainte-Adèle, Québec, en 1889. Donalda Laloge et Alexis Labranche sont amoureux.
Avant le départ d’Alexis pour les chantiers, ils se promettent de s’épouser au printemps
suivant. Mais le destin frappe la famille Laloge. Le père de Donalda se retrouve acculé à
la faillite. Séraphin Poudrier, le maire du village, avare notoire, propose une solution au
marchand général : en échange de son aide, il demande la main de Donalda. Cette
dernière accepte d’épouser Séraphin pour sauver l’honneur de son père et sortir les siens
de la misère. Le printemps ramène un Alexis pressé de retrouver sa bien-aimée. Mais le
choc de la terrible nouvelle provoque les pires colères et les plus amères déceptions.
Pourtant, rien ne saura éteindre l’amour de Donalda et Alexis. Inspiré de l'œuvre
romanesque de Claude-Hneri Grignon. «En centrant l’intrigue sur l’histoire d’amour
entre Donalda et Alexis, le film se fait l’apôtre d’une passion déchirée sur laquelle le
spectateur peut à loisir verser des larmes. «Une personne est sacrifiée. C’est Donalda,
explique le cinéaste. Il m’a semblé plus intéressant de percevoir l’action à travers son
regard, ses amours avec Alexis qui exacerbent les tensions causées par ses choix».»
(Charles-Henri Ramon, 2009)
PRÉCÉDÉ D'UN COURT MÉTRAGE D'ÉTUDIANTS DE L'INIS INSPIRÉ PAR LE
FILM DE CHARLES BINAMÉ
Jeudi 5 Septembre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Coups de cœur des collègues
Les Valseuses Réal. : Bertrand Blier [Fr., 1974, 118 min, 35 mm, VOF] avec Gérard
Depardieu, Miou-Miou, Patrick Dewaere
Deux garçons délurés dans la jeune vingtaine fuient avec l'amie du propriétaire de la
voiture qu'ils viennent de voler. Après divers incidents, Jean-Pierre et Pierrot font la
rencontre de Jeanne, tout juste sortie de prison, qui devient leur amante. « Si l'on suit, pas
à pas, la construction du film (ses changements de tonalité, de tempos, de couleurs), on
découvre qu'il va du ludique au tragique selon une logique dramatique extrêmement
simple et terriblement efficace. » (Gaston Haustrate, 1988)
LE CHOIX DE JÉRÉMIE WATTERS, PRÉPOSÉ AU CAFÉ-BAR
Jeudi 5 Septembre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
OUMF et films d'amour
The Apprenticeship of Duddy Kravitz Réal. : Ted Kotcheff [Qué., 1974, 120 min, 35
mm, VOSTF] avec Karine Vanasse, Pierre Lebeau, Roy Dupuis
En 1940, un jeune juif de la rue Saint-Urbain est animé du désir insatiable de faire
fortune. Il est prêt à tout pour atteindre son but. Un des portraits les plus intéressants du
quartier juif montréalais, adapté de l'œuvre de Mordecai Richler. Le film remporta l'Ours
d'or au festival de Berlin et compte parmi les meilleurs films canadiens. Ce que met à
jour Kotcheff, c'est un individu coincé par un système qui ne lui laisse pas d'autre choix
que de manger pour ne pas être mangé. (Joël Magny, 1976)
PRÉCÉDÉ D'UN COURT MÉTRAGE D'ÉTUDIANTS DE L'INIS INSPIRÉ PAR LE
FILM DE TED KOTCHEFF
Vendredi 6 Septembre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
OUMF et films d'amour
Les Parapluies de Cherbourg Réal : Jacques Demy [Fr., 1964, 91 min, 35 mm, VOF]
avec Catherine Deneuve, Nino Castelnuevo, Anne Vernon
Geneviève tient avec sa mère un commerce de parapluies. Elle aime Guy, un jeune
garagiste qui doit bientôt partir faire son service militaire en Algérie. Il gagna la Palme
d'or au Festival de Cannes 1964. « Ce film en chanté est un film enchanteur, à
l’enchantement duquel il faut se laisser prendre. Jouant de sa caméra comme d’une
baguette magique, Jacques Demy nous fait découvrir un nouveau pays des merveilles
(…). Les Parapluies de Cherbourg vont susciter un vif mouvement de curiosité. Le
snobisme va sans doute s’en emparer. On s’en réjouit dans une certaine mesure. Mais le
film de Jacques Demy vaut mieux que la publicité qui risque de lui être faite. Quel que
soit son attrait, l’aspect insolite de l’entreprise n’est que secondaire. Ce qui compte, c’est
la poésie profonde de l’œuvre. Ce film est un film de poète. Et c’est pour cela, avant tout,
que nous l’aimons. » (Jean de Baroncelli, 1964)
PRÉCÉDÉ D'UN COURT MÉTRAGE D'ÉTUDIANTS DE L'INIS INSPIRÉ PAR LE
FILM DE JACQUES DEMY
Samedi 7 Septembre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Les Essentiels
Jules et Jim Réal. : François Truffaut [Fr., 1962, 106 min, 35 mm, VOF] avec Henri
Serre, Jeanne Moreau, Oskar Werner
Jules et Jim est l'histoire d'un trio : deux amis aiment et partagent la même femme. Ce
film, inspiré d'un roman d'Henri-Pierre Roché, est une histoire d'amour et d'amitié
douloureuse, non point malsaine ou amorale. Les personnages conservent toute leur
pureté et leur innocence. « François Truffaut réalise un film oscillant sans cesse entre
légèreté et gravité, entre comédie et tragédie, entre l'euphorie de vivre l'instant présent,
emporté par le tourbillon de la vie (confirmé par le rapide phrasé de la voix-off) et le
désespoir d'une fin inévitable.» (Pierre-Loup Docteur, Écran large, 2010)
Samedi 7 Septembre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
OUMF et films d'amour
Gone With the Wind Réal. : Victor Fleming [É.-U., 1939, 238 min, 35 mm, VOA] avec
Clark Gable, Leslie Howard, Vivien Leigh
Les amours tumultueuses de Scarlett O’Hara, la riche héritière d’une plantation sudiste,
sur fond de Guerre de Sécession. Adaptation du roman de Margaret Mitchell paru en
1936, immense succès critique et populaire, gagnant du prix Pulitzer en 1937. «
L'adaptation d'une œuvre romanesque, quand elle est réalisée avec les soins, l'ampleur,
l'intelligence que Victor Fleming a apportés à Autant en emporte le vent [...] c'est tout le
cinéma. » (André Lang, 1955) Nous nous offrons de voir une rare copie 35 mm qui nous
vient des archives de la Warner Bros à Los Angeles.
PRÉCÉDÉ D'UN COURT MÉTRAGE D'ÉTUDIANTS DE L'INIS INSPIRÉ PAR LE
FILM DE VICTOR FLEMING
Dimanche 8 Septembre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Hélène Loiselle : 1928-2013
Les Ordres Réal. : Michel Brault [Qué., 1974, 107 min, 35 mm, VOF] avec Claude
Gauthier, Hélène Loiselle, Jean Lapointe
Hélène Loiselle est au cœur de ce film. Nous le projetons en mémoire du grand talent de
cette actrice inoubliable. L'arrestation et l'emprisonnement de cinq personnes lors de la
crise d'octobre 1970. « Je suis parti de documents, de paroles des autres, j'ai fait raconter
à des gens ce qu'ils avaient vécu, et je me suis efforcé de recréer l'impression qu'ils
m'avaient donnée des moments qu'ils avaient vécus. Mais ce n'est pas du documentaire et
tous ceux qui essaient de dire que Les Ordres était un documentaire de fiction, c'est
comme dire qu'un rond peut être carré. » (Michel Brault) Prix de la mise en scène,
Cannes 1975.
Dimanche 8 Septembre
19 h 30 - Salle Claude-Jutra
Chili 73-13
Las Mujeres de Pinochet Réal. : Eduardo Menz [Qué., 2005, 12 min, num, VOSTF]
Las Mujeres de Pinochet est un court métrage expérimental où le spectateur se voit forcé
de jouer un rôle à travers le texte, le son et l’image. Ce n’est pas un film qui se raconte,
c’est un film que l’on ressent et que l’on découvre. C’est une approche expérientielle de
la dictature réalisée par un réalisateur alberto-québécois d’origine chilienne qui n’était
pas né au moment du coup d’État. Pourtant, plus que tout autre, il nous fait ressentir les
conséquences d’une dictature. Menz a utilisé, en l’occurrence, des séquences du film de
Patricio Henriquez, Images d’une dictature (1999), que nous projetons aussi lors de ce
cycle. La Cueca sola Réal. : Marilù Mallet [Qué., 2003, 52 min, num, VOSTF]
Documentaire sur le coup d’état du 11 septembre 1973, au Chili. Une dictature militaire
s'installe au pouvoir pour 17 ans. Des milliers d'hommes disparaissent. «Donde Estan?»,
(Où sont-ils?), demandent leurs femmes, leurs partenaires de cueca, cette danse chilienne
qui se joue à deux. Dans un sursaut de douleur, elles montent au front et arrachent la
démocratie. Pourtant, dans l'entrebâillement de leur vie, elles continuent de danser la
Cueca Sola, seules. Ce documentaire raconte la vie de cinq femmes au destin écorché par
la dictature, devenues des héroïnes de la démocratie.
EN PRÉSENCE D'INVITÉS
Mercredi 11 Septembre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Félix Leclerc : 25 ans
Récital Félix Leclerc Réal. : Willy Botteldoorn [Belg., 1976, 84 min, Beta SP, VOF]
Un homme, sa guitare, ses mots et un public recueilli. Un récital intimiste de Félix
Leclerc en Belgique, un document exceptionnel et inédit au Québec dans lequel le poète
se permet de puiser dans des chansons moins connues de son répertoire.
Repris les 18, 19 et 20 septembre, 18 h 30.
Mercredi 11 Septembre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Le Retour de l'Immaculée Conception Réal. : André Forcier [Qué., 1971, 89 min, 16
mm, VOF] avec André Forcier, André Gagnon, Arthème Chenail, Diane Rousseau,
Fernand Roy, Jacques Chenail, Jacques Labonté, Jacques Marcotte, Julie Lachapelle,
Micheline Roberge, Monique Simard, Paul-André Cartier, Pierre Caron
Ce film traite des préoccupations de la jeunesse québécoise des années 60, 70. L'action se
déroule dans l'est de Montréal et rassemble deux types de femmes opposées, plus ou
moins émancipées, ainsi qu'une foule de Québécois déçus par leur métier. Arthur vend
des bas de nylon; Joseph devient commis dans une épicerie après avoir été laitier; Dada
est acoquiné avec la pègre; Jean-Paul, facteur de métier, risque de perdre son job, parce
qu'il a les cheveux trop longs et qu'il décachète les lettres d'amour. (synopsis officiel)
Toute la faconde de Forcier est ici en gestation dans ce premier long métrage de fiction
aux allures échevelées.
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER ET DE JACQUES MARCOTTE. Repris le 13
octobre, 16h
Mercredi 11 Septembre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
À la demande générale
4 mois, 3 semaines, 2 jours Réal. : Cristian Mungiu [Roum.-Belg., 2007, 113 min, 35
mm, VOSTF] avec Anamaria Marinca, Laura Vasiliu, Vlad Ivanov
1987, Roumanie, quelques années avant la chute du communisme. Ottila et Gabita
partagent une chambre dans la cité universitaire d'une petite ville. Gabita est enceinte et
l'avortement est un crime. Les deux jeunes femmes font donc appel à un certain M. Bébé
pour résoudre le problème. Mais elles n'étaient pas préparées à une telle épreuve. Palme
d'Or, Cannes 2008. « La neutralité apparente de la mise en scène, le refus des effets
dramatiques donnent parfois une sensation documentaire. En fait, le texte - aussi bien
dans l'organisation du récit que dans les dialogues - est écrit avec précision et profondeur.
[..] Au fil des échanges entre personnages, Cristian Mungiu (qui est aussi l'auteur du
scénario) construit une vision de la Roumanie en cette fin de régime communiste. Le
temps d'un repas dans la famille du fiancé d'Otilia suffit à dévoiler le fardeau que porte la
génération des parents ; la mise en scène des trafics qui occupent une si grande part de la
vie quotidienne montre que le régime communiste est mort avant de s'en être rendu
compte, alors que l'ordre nouveau, affairiste et mafieux était déjà en place. Et les
comédiens disent ces dialogues avec un art consommé, pas si éloigné de celui qu'exercent
les meilleurs acteurs des séries américaines. » (Thomas Sotinel, 2007)
Jeudi 12 Septembre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Le Vent du Wyoming Réal. : André Forcier [Qué., 1990, 91 min, 35 mm, VOSTA]
avec Céline Bonnier, France Castel, François Cluzet, Michel Côté, Sarah-Jeanne Salvy
La mère séduira l'amant de sa fille. Le mari, abandonné à son tour, sombrera dans le
désespoir. La fille aînée, auteur d'une thèse sur la mélancolie, fera la conquête d'un
célèbre romancier d'origine française, mais sa sœur lui volera son amoureux. La violence
de l'amour montrée avec ironie, poésie, truculence et folie. « Le Vent du Wyoming
d’André Forcier demeure un film tonifiant, se situant dans la foulée de ses œuvres
précédentes, exploitant davantage le thème du triangle mère-fille-amant déjà développé
dans Une histoire inventée mais en exacerbant toujours un peu plus le caractère quasi
carnavalesque de son univers. » (André Lavoie, 1994)
Repris le 22 septembre, 19 h.
Jeudi 12 Septembre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Cinéma d'animation
Ernest et Célestine Réal. : Benjamin Renner, Stéphane Aubier, Vincent Patar [Fr., 2012,
80 min, 35 mm, VOF]
Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d'amitié avec une souris. Et
pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite
Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires
vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l'ordre établi...
Jeudi 12 Septembre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Chili 73-13
Le Dernier Combat de Salvador Allende Réal. : Patricio Henriquez [Qué.-Fr., 1998, 53
min, num, VOSTF]
Le 11 septembre 1973, la force aérienne du Chili faisait sauter le Palais présidentiel de La
Moneda en mille éclats. À l'intérieur, Salvador Allende, président de la République du
Chili, résistait en compagnie d'une trentaine de personnes. Vers la fin de l'après-midi, son
cadavre sortait de La Moneda encore en flammes. Le journaliste Pierre Kalfon et le
réalisateur Patricio Henriquez retracent ces moments dramatiques et révélateurs de la
stature politique et morale du président chilien. Des témoignages de proches qui
accompagnaient Allende durant ses dernières heures, entrecoupés d'archives visuelles et
sonores, situent la personne dans la réalité et l'histoire politique de son pays. Images
d'une dictature Réal. : Patricio Henriquez [Qué.-Esp., 2004, 55 min, num, VOSTF]
Un jour, la vie au Chili changea pour toujours. Un peuple fier de sa démocratie
exemplaire, tomba subitement en proie à l'une des dictatures les plus brutales du siècle.
Ce film montre le combat quotidien entre la liberté et l'oppression, la dignité et
l'infraction. Pas de reconstitutions, sans narration, pas d'interviews. Seule la puissance et
le drame des images hallucinantes et le son, montrent, comme seulement les images
peuvent montrer, à quoi ressemble vraiment vivre sous le joug d'un dictateur. Une
structure construite de scènes dramatiques de la réalité. L'histoire de gens inconnus qui
ont enlevé les militaires du pouvoir.
EN PRÉSENCE D'INVITÉS
Jeudi 12 Septembre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Night Cap Réal. : André Forcier [Qué., 1975, 36 min, 16 mm, VOF]
avec Esther Auger, Guy L'Écuyer, Jacques Marcotte
Night Cap raconte (de la taverne au salon mortuaire, en passant par un « party » huppé,
pour finir au motel) comment un gars en arrive à assassiner sa fiancée en lui souhaitant
joyeux Noël. Le film naît de la rencontre de deux ex-amis lors d'une visite dans un salon
funéraire et de la soirée qui suivit. Le gars éprouve un certain plaisir à voir sa petite amie
évoluer avec aisance et nonchalance dans ce petit monde. A ce qui semblait au départ une
action linéaire, survient un coup de théâtre. Probablement l'une des histoires les plus
cruelles écrites par Forcier, Night Cap demeure l'un des courts métrages importants des
années 1970 au Québec. « Pour évaluer les raisons de vivre, pour mesurer l’ambition des
Montréalais de la classe populaire, pour comprendre leur résignation et justifier les
manchettes dʼAllo Police, je ne connais pas meilleure documentation de base que les
films de Forcier. » (Pierre Demers, 1975)
Bar Salon Réal. : André Forcier [Qué., 1973, 84 min, 35 mm, VOF] avec Françoise
Berd, Guy L'Écuyer, Louise Gagnon
La vie d'un bar salon, fréquenté par une clientèle insolite et marginale, qui glisse vers la
faillite. Après avoir joué pour la première fois au cinéma dans Le Temps d'une chasse,
Françoise Berd interprète ici le rôle de Leslie, une alcoolique inoubliable, révélant une
actrice au charisme saisissant. « André Forcier a 27 ans. Bar Salon, son deuxième longmétrage marque une date dans lʼhistoire du cinéma québécois. […] Certaines séquences
atteignent à cet égard le sublime. Je songe aussi au personnage central quʼincarne Guy
LʼÉcuyer dirigé magistralement et qui donne peut-être le meilleur rôle de sa carrière
cinématographique. Cet homme humilié est probablement le Québécois le plus
convaincant quʼon a pu voir à lʼécran. » (Luc Perreault, 1975)
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER. Repris le 15 septembre, 19 h.
Vendredi 13 Septembre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Le Retour de l'Immaculée Conception Réal. : André Forcier [Qué., 1971, 89 min, 16
mm, VOF] avec André Forcier, André Gagnon, Arthème Chenail, Diane Rousseau,
Fernand Roy, Jacques Chenail, Jacques Labonté, Jacques Marcotte, Julie Lachapelle,
Micheline Roberge, Monique Simard, Paul-André Cartier, Pierre Caron
Ce film traite des préoccupations de la jeunesse québécoise des années 60, 70. L'action se
déroule dans l'est de Montréal et rassemble deux types de femmes opposées, plus ou
moins émancipées, ainsi qu'une foule de Québécois déçus par leur métier. Arthur vend
des bas de nylon; Joseph devient commis dans une épicerie après avoir été laitier; Dada
est acoquiné avec la pègre; Jean-Paul, facteur de métier, risque de perdre son job, parce
qu'il a les cheveux trop longs et qu'il décachète les lettres d'amour. (synopsis officiel)
Toute la faconde de Forcier est ici en gestation dans ce premier long métrage de fiction
aux allures échevelées.
Reprise du 11 septembre, 18 h 30.
Vendredi 13 Septembre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Cinéma muet en musique
Aelita Réal. : Yakov Protazanov [URSS, 1924, 118 min à 17 i/s, 35 mm, muet, INTR et
FR.] avec Igor Ilinski, Nikolaï Tseretelli, Youlia Solntseva
Aelita est un film de compromis entre le cinéma prérévolutionnaire (Protazanov est un
des grands cinéastes de l’époque tsariste qui revient au pays) et les tendances novatrices
liées à la Révolution (scénario adapté d’une utopie sociale d’Alexis Tolstoï avec des
décors et des costumes de la constructiviste Alexandra Exter). » (François Albera, 1996).
Ce long métrage est ici accompagné d’un dessin animé où science-fiction et propagande
s’entremêlent dans un graphisme d’inspiration constructiviste. Initialement conçu pour
faire partie d’Aelita mais non retenu par Protazanov, il fut produit et distribué
séparément. Le scénario a été coécrit par Fédor Ozep, aussi réalisateur de deux films au
Québec dans les années quarante : Le père Chopin (1945) et La Forteresse (1947).
PIANO : GABRIEL THIBAUDEAU
Vendredi 13 Septembre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Chili 73-13
Chili en transition Réal. : Frank Diamand, Gaston Ancelovici [Qué., 1991, 56 min, num,
VOSTF]
Après presque 17 ans de junte militaire, le Chili a retrouvé la démocratie en 1990. Ce
film explore les difficultés vécues par le pays et sa population alors que tous essaient de
se réconcilier avec leur histoire. Le soldat qu'il n'était pas Réal. : Leopoldo Gutierrez
[Qué., 2010, 84 min, Vidéo, VOSTF]
Dans les années 1970, au Chili, ils étaient plusieurs milliers de jeunes hommes à faire
leur service militaire obligatoire, sans se douter que le mardi 11 septembre 1973, ils
allaient être impliqués dans l’un des événements majeurs de l’histoire de leur pays : le
coup d’État militaire qui installa la dictature d’Augusto Pinochet pour 17 terribles années.
Parmi ces jeunes entrés dans l’Histoire bien malgré eux, Leopoldo Gutierrez, aujourd’hui
devenu cinéaste. De retour au Chili pour réaliser Le soldat qu’il n’était pas, il part à la
rencontre d’autres ex-soldats conscrits pour un voyage fascinant au cœur de la mémoire.
Mêlant expériences personnelles, questionnements idéologiques complexes et travail
d’archiviste fouillé, son film passionnant profite de ce retour dans le passé pour faire le
point sur les abus subis par cette génération encore hantée par la militarisation forcée et
interroger la pertinence aujourd’hui de la notion de devoir militaire envers la patrie.
EN PRÉSENCE DES RÉALISATEURS
Vendredi 13 Septembre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
L'Eau chaude, l'eau frette Réal. : André Forcier [Qué., 1977, 92 min, 35 mm, VOF]
avec Guy L'Écuyer, Jean Lapointe, Jean-Pierre Bergeron, Louise Gagnon, Sophie
Clément
Angle Saint-Denis et Rachel, la plus belle terrasse de l'Est de Montréal, l'endroit idéal
pour faire un festin délirant qui fait éclater toutes les tensions qui traversent un milieu
marginal. « Je tourne dans les bars et les grills, à cause des ombres et de la lumière qui y
est belle (...) Je choisis mes locations à cause de la qualité de la lumière et parce qu'elles
servent bien notre scénario. Je me fous du réalisme géographique. » (André Forcier).
L'eau chaude, l'eau frette est une poésie de la cruauté, une célébration de l'anarchie ou
amis et ennemis se trouvent attablés dans un bar de Saint-Denis en l'honneur du quarantetroisième anniversaire de Polo. Chacun, profitant de cette grande réunion pour régler ses
comptes et laver son linge sale en public, le film se termine sur une note mi-amère, mitriste ou tous furent échaudés et éconduits sans ménagement, le tout dans une grande
finale; promise à des lendemains qui déchantent. « Les jours et les nuits d’une bande de
colorés personnages dans le Montréal des années 1970. La Québécitude dans toute sa
folie : une petite fille au cœur "plogué sur le 220", mademoiselle Vanasse soûle ben dur,
l’impayable Amédée Croteau qui "bourlingue ici et là dans la cage des méridiens" de la
rue Rachel, Jean-Pierre Bergeron qui se "crosse" dans la cave avec les rats ! Odeur de
Labatt 50 garantie. » (Denis Côté, 2008)
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER. Repris le 19 septembre, 16 h et le 3 octobre, 20 h
30.
Samedi 14 Septembre
13 h 00 - Salle Claude-Jutra
Mois de la Photo à Montréal 2013
Freestone Drone Réal. : George Barber [R.-U., 2013, 13 min, num HD, VOA]
Courtoisie de la galerie waterside contemporary, Londres. The Ethical Governor Réal. :
John Butler [R.-U., 2010, 8 min, num, VOA]
BIT Plane Réal. : Bureau of Inverse Technology [É.-U., 1999, 15 min, num, VOA]
Flight Réal. : Catherine Yass [R.U., 2002, 3 min, Transfert numérique d’un film 16 mm,
SD]
Orbital obsessions Réal. : Steina Vasulka [É.-U., 1977, 25 min, num, SD]
Ptolemy Réal. : Steina Vasulka [É.-U., 1990, 64 min, num, SD]
Seduction of a Cyborg Réal. : Lynn Hershman Leeson [É.-U., 1994, 7 min, Beta num,
VOA]
Venez découvrir une sélection de films inspirée de la thématique de la 13e édition du
Mois de la Photo à Montréal Drone : l’image automatisée. Chacune des projections sera
suivie d’une discussion avec le public animé par Paul Wombell, le commissaire invité et
Jean Gagnon, directeur des collections à la Cinémathèque québécoise. DURÉE : 3 h
Samedi 14 Septembre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Une Histoire inventée Réal. : André Forcier [Qué., 1990, 91 min, 35 mm, VOSTA] avec
France Castel, Jean Lapointe, Louise Marleau
Un trompettiste sur le déclin tombe amoureux fou de Soledad, une séduisante jeune
actrice dont la mère, la belle Florence, est continuellement suivie par ses 40 amants. Un
film enjoué dans lequel France Castel chante avec la générosité qu'on lui connaît.
Quelques notes graves s'y font entendre. Voilà pourquoi on a si souvent comparé le
cinéma d'André Forcier à celui de Jean Vigo : non parce qu'il mêle lui aussi le réel et
l'imaginaire, mais parce qu'il s'intéresse, justement, aux gens que la vie n'aime pas.
(Richard Martineau, 1990)
Repris le 18 septembre, 20 h 30.
Samedi 14 Septembre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
Secrets et illusions, la magie des effets spéciaux
Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre Réal. : Alain Chabat [Fr.-All., 2002, 107 min , 35
mm] avec Alain Chabat, Christian Clavier, Claude Rich, Gérard Depardieu, Jamel
Debbouze, Monica Bellucci
Adaptation enjouée et réussie de l'Album Astérix et Cléopâtre, paru en 1965. Le film a su
respecter l'esprit et la lettre de l'humour vif et sophistiqué de René Goscinny et Albert
Uderzo. Nous projetons ce film dans le cadre du cycle Secrets et Illusions car il témoigne
aussi d'une utilisation assez poussée des effets spéciaux.
Samedi 14 Septembre
21 h 00 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Au Clair de la lune Réal. : André Forcier [Qué., 1983, 90 min, 35 mm, VOF] avec Guy
L'Écuyer, Lucie Miville, Michel Côté
Bert et Franck logent dans une automobile. Un maniaque, la nuit, crève les pneus des
voitures du voisinage. Les automobiles crachent des flammèches parce qu'elles roulent
sur leurs jantes métalliques. Bert, ex-champion de quilles, ne pouvant plus tenir une boule
à cause de l'arthrite, est devenu homme-sandwich. Franck, son nouvel ami, est albinos c'est donc qu'il vient d'Albinie et qu'il possède des dons! Et, effectivement, il redonne à
Bert son adresse d'autrefois... et son don de double vue lui permettra de découvrir le
«maniaque aux pneus»... mais il ne le dénoncera pas. Une histoire, tragique et comique,
d'une amitié qui dépasse la fiction...«Dans cet univers oscillant sans cesse entre le
tragique et le loufoque, entre le réel et l'imaginaire, Forcier bouscule les normes du
cinéma social. Sa lucidité explose ici en un style fortement poétique où, sous la forme
d'une fable, viennent se profiler les allégories d'un monde éminemment désespéré. »
(Marie-Claude Loiselle, 1990)
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER ET DE MICHEL CÔTÉ. Repris le 19 septembre,
20 h 30 et le 4 octobre, 20 h 30.
Dimanche 15 Septembre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Histoire du cinéma
L'Âge d'or Réal. : Luis Buñuel [Fr., 1930, 64 min, 35 mm, VOF] avec Gaston Modot,
Lya Lys, Max Ernst
« Après l'avoir comparé à un film américain (pour la technique, sans doute), Dali, dont
j'ai conservé le nom au générique, écrivit plus tard quelles étaient {ses} intentions, en
composant le scénario : mettre à nu les ignobles mécanismes de la société actuelle. Pour
moi il s'agissait aussi - et surtout - d'un film d'amour fou (...). » (Luis Buñuel, 1982)
« L’Âge d’or ne se complait pas dans l’ambiguïté. Il porte toute la charge libertaire du
surréalisme « au service de la révolution ». À l’aube du parlant, il innove par la
dissociation du son et de l’image, le dialogue en voix off, l’utilisation de la musique. »
(Paulo Antonio Paranagua, 1986)
Zéro de conduite Réal. : Jean Vigo [Fr., 1933, 43 min, 35 mm, VOF] avec Gérard de
Bédarieux, Jean Dasté, Louis Lefèvre
Dans un collège, des enfants se révoltent contre professeurs et surveillants. «Quatre films
ont suffi à placer Jean Vigo parmi les plus grands créateurs du septième art. On a pu le
comparer à Rimbaud, comparaison fondée.» (Freddy Buache, 1979)
Présenté par Karine Abadie (UdeM)
Dimanche 15 Septembre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Night Cap Réal. : André Forcier [Qué., 1975, 36 min, 16 mm, VOF] avec Esther Auger,
Guy L'Écuyer, Jacques Marcotte
Bar Salon Réal. : André Forcier [Qué., 1973, 84 min, 35 mm, VOF] avec Françoise
Berd, Guy L'Écuyer, Louise Gagnon
Reprise du 12 septembre, 20 h 30.
Mardi 17 Septembre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Mois de la Photo à Montréal 2013
La Région centrale Réal. : Michael Snow [Can., 1971, 190 min, 16 mm, SD]
Vivez l’expérience de cette œuvre conceptuelle emblématique de l’histoire du cinéma
expérimental canadien. La Région Centrale a été tournée en cinq jours dans un paysage
du Nord-du-Québec, à l’aide d’un dispositif gyroscopique permettant à la caméra de
pivoter dans toutes les directions pour capter des séquences du paysage. La projection
sera suivie d’une discussion avec Michael Snow et Paul Wombell, commissaire invité du
Mois de la Photo cette année.
DISCUSSION AVEC MICHAEL SNOW ET PAUL WOMBELL.
Mercredi 18 Septembre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Félix Leclerc : 25 ans
Récital Félix Leclerc Réal. : Willy Botteldoorn [Belg., 1976, 84 min, Beta SP, VOF]
Reprise du 11 septembre. Repris le 19 et le 20 septembre à 18 h 30.
Mercredi 18 Septembre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Kalamazoo Réal. : André Forcier [Qué., 1988, 83 min, 35 mm, VOF] avec Marie Tifo,
Rémy Girard, Tony Nardi
Âgé d'une soixantaine d'années, seul, puceau, réduit à s'écrire des lettres enflammées,
Félix Cotnoir est un desperado de l'amour, un être en état de quête perpétuelle. [...] L'art
de Forcier permet au film d'exister à la frontière du plausible et de la folie, du désespoir
et de l'humour, du sublime et du grotesque. Kalamazoo est un grand poème d'amour
organisé avec maestria par l'auteur le plus singulier du cinéma québécois. (Marcel Jean,
1988)
Repris le 20 septembre, 16 h. EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER ET DE MARIE
TIFO
Mercredi 18 Septembre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Une Histoire inventée Réal. : André Forcier [Qué., 1990, 91 min, 35 mm, VOSTA] avec
France Castel, Jean Lapointe, Louise Marleau
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER ET DE LOUISE MARLEAU.
Reprise du 14 septembre, 17 h.
Jeudi 19 Septembre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
L'Eau chaude, l'eau frette Réal. : André Forcier [Qué., 1977, 92 min, 35 mm, VOF]
avec Guy L'Écuyer, Jean Lapointe, Jean-Pierre Bergeron, Louise Gagnon, Sophie
Clément
Reprise du 13 septembre, 20 h 30. Repris le 3 octobre, 20 h 30.
Jeudi 19 Septembre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Cinéma d'animation
L' Idée Réal. : Berthold Bartosch [Fr., 1932, 26 min, 35 mm, SD]
Ce pamphlet, dénonçant l'exploitation et valorisant l'idée démocratique, est une animation
des gravures de Frans Masereel, sur une partition d'Arthur Honegger. Le réalisateur,
Berthold Bartosch, avait auparavant été assistant de Lotte Reiniger. Le Conte des contes
(Skazka Skazok) Réal. : Youri Norstein [URSS, 1980, 27 min, 16 mm, SD]
Un film sur l'enfance, la Russie, la guerre, une grande oeuvre de poésie et de perfection
technique réalisée de main de maître par Youri Norstein. Encore aujourd'hui, Le Conte
des conte est considéré par plusieurs comme l'un des plus grands films d'animation de
tous les temps. Chainsaw Réal. : Dennis Tupicoff [Austr., 2008, 25 min, 35 mm,
VOSTF]
Lauréat de prix importants à Oberhausen, Annecy, Ottawa et plusieurs autres festivals,
Chainsaw emprunte une construction narrative reposant sur l’association d’idées. Ainsi,
le film passe d’un genre à l’autre, depuis le vidéo éducationnel jusqu’au bio-pic en
passant par le thriller, le documentaire animalier et le film érotique. L’exploit du
réalisateur, Dennis Tupicoff, consiste à donner corps à cet ensemble dont la cohérence
apparaît progressivement au fil du récit. Reposant sur une utilisation inspirée de la
rotoscopie, Chainsaw est une histoire d’amour, de sexe et de mort. Cette copie 35 mm
avec sous-titres français a récemment été acquise par la Cinémathèque québécoise.
Jeudi 19 Septembre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Félix Leclerc : 25 ans
Récital Félix Leclerc Réal. : Willy Botteldoorn [Belg., 1976, 84 min, Beta SP, VOF]
Reprise des 11 et 18 septembre, 18 h 30. Repris le 20 septembre, 18 h 30.
Jeudi 19 Septembre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Au Clair de la lune Réal. : André Forcier [Qué., 1983, 90 min, 35 mm, VOF] avec Guy
L'Écuyer, Lucie Miville, Michel Côté
Reprise du 14 septembre, 21 h. Repris le 4 octobre, 20 h 30.
Vendredi 20 Septembre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Kalamazoo Réal. : André Forcier [Qué., 1988, 83 min, 35 mm, VOF] avec Marie Tifo,
Rémy Girard, Tony Nardi
Reprise du 18 septembre, 18 h 30.
Vendredi 20 Septembre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Cinéma muet en musique
La Demoiselle et le Voyou (Baryshnya i khuligan) Réal. : Evgueni Slavinski et
Vladimir Maïakovski [URSS, 1918, 40 min à 20 i/s, 35 mm, muet] avec Aleksandra
Rebikova, Vladimir Maiakovski
Un voyou, étudiant d'une école populaire, est amoureux de son institutrice.
La Fièvre des échecs (Chakhmatnaia goriatchka) Réal. : N. Chppikovskii, Vsevolod
Poudovkine [URSS, 1925, 24 min à 20 i/s, 35 mm, muet] avec Anna Zemtsova, José Raúl
Capablanca, Vladimir Fogel
Un tournoi mondial d'échecs fait souffler un vent de folie sur Moscou. La Fièvre des
échecs, qui se voulait un petit essai sans prétention, est un petit chef-d'oeuvre d'humour,
de sensibilité et d'écriture - de montage notamment. (Barthélemy Amengual, 1968)
PIANO : GABRIEL THIBAUDEAU
Vendredi 20 Septembre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Félix Leclerc : 25 ans
Récital Félix Leclerc Réal. : Willy Botteldoorn [Belg., 1976, 84 min, Beta SP, VOF]
Reprise des 11, 18 et 19 septembre, 18 h 30.
Vendredi 20 Septembre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
La Comtesse de Baton Rouge Réal. : André Forcier [Qué., 1997, 94 min, 35 mm, VOF]
avec Geneviève Brouillette, Isabel Richer, Robin Aubert
1968 : Rex Prince, 22 ans, réalise un petit film avec des chutes de pellicule qu'il quête ça
et là. Il envie le Grand Zénon, le cyclope du Parc Belmont, qui matérialise des images
rien qu'en y pensant. Un soir qu'il va le rencontrer, Rex s'énamoure de Paula, une superbe
jeune femme à barbe. 1997 : 29 ans plus tard, le film de son histoire d'amour avec Paula
se donne au cinéma Crémazie. Ici, Forcier met en scène son double (l'acteur Robin
Aubert), un autre lui-même qu'il a modelé à son image. Une façon sans doute d'exorciser
les angoisses du cinéaste. "C'est un film aussi important pour comprendre l’oeuvre de
Forcier que pour comprendre les phobies d'un réalisateur québécois face aux méandres de
Téléfilm Canada ou de la SODEC, des fonds Harold-Greenberg ou des commandites
Super Écran. Aussi important pour voir en action de grands techniciens (Jacques Leduc à
la caméra, André Turpin à la direction photo) travailler ensemble sous l'égide d'un grand
conteur de notre imaginaire, La comtesse de Baton Rouge est une lubie incroyable, un
voyage dans les bayous de la Louisiane préfigurant dans leur style le Big Fish de Tim
Burton. La rencontre d'un cyclope d'un réalisme troublant, d'une Geneviève Brouillette
transformée en femme à barbe et d'un Robin Aubert (pas encore tout à fait réalisateur)
incarnant Forcier avec ses manières, ses mimiques et son parler; même Marie Eykel (alias
Passe-Partout) y tient un rôle nu pour le plus grand trouble des vieux enfants. Toute
l'odyssée se transforme en Odyssée : les personnages homériques se transforment en
personnages venus d'Au clair de la lune, de Kalamazoo, de Bar Salon et s'intègrent
comme s'ils étaient devenus les fantômes des rêves d'un réalisateur hanté par ce réel qu'il
a toujours déformé pour mieux en parler. Et c'est vrai qu'il en parle si bien." (Mathieu LiGoyette, 2011)
Repris le 21 septembre, 21 h30.
Samedi 21 Septembre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Les États-Unis d'Albert Réal. : André Forcier [Qué.-Fr.-Suisse, 2005, 90 min, 35 mm,
VOF] avec Andréa Ferréol, Céline Bonnier, Émilie Dequenne, Éric Bruneau, Marc
Labrèche, Roy Dupuis
Nous sommes à Montréal en 1926. Voici l'histoire d'Albert Renaud, un jeune loup qui
souhaite devenir l'émule de Valentino, et qui part vers Hollywood avec, comme bagages,
une lettre de recommandation pour la célèbre Mary Pickford. Sur son chemin il rencontre
une femme fascinante, Grace, une mormone qui défend la polyandrie comme réponse à la
polygamie. Il se liera également d'amitié avec un golfeur, coureur de jupon
"charismatique mais persona non grata en Arizona".
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER. Repris le 27 septembre, 16 h.
Samedi 21 Septembre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
Secrets et illusions, la magie des effets spéciaux
Jurassic Park Réal. : Steven Spielberg [É.-U., 1993, 127 min, 35 mm, VOSTF] avec Jeff
Goldblum, Laura Dern, Richard Attenborough, Sam Neil
John Hammond, le PDG d'une entreprise en génie génétique parvient, grâce à une
technique de clonage avancée, à trouver le moyen de redonner vie aux dinosaures,
disparus depuis plus de 65 millions d'années. Dans le but d'assurer la sécurité du parc
d'attraction où y vivrait les dinosaures sur un île au large du Costa Rica, Hammond invite
ses deux-petits enfants, un paléontologue, une paléobotaniste, un mathématicien et un
avocat afin de s'assurer de la sécurité des lieux. Lors de la visite, un programmeur en chef
désactive le système de sécurité du parc afin de s'emparer d'embryons de dinosaures,
libérant ainsi des dizaines d'espèces dangereuses dans la nature.
Samedi 21 Septembre
21 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
La Comtesse de Baton Rouge Réal. : André Forcier [Qué., 1997, 94 min, 35 mm, VOF]
avec Geneviève Brouillette, Isabel Richer, Robin Aubert
Reprise du 20 septembre, 20 h30.
Dimanche 22 Septembre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Histoire du cinéma
La Chambre verte Réal. : François Truffaut [Fr., 1978, 94 min, 35 mm, VOF]
avec François Truffaut, Jean Dasté, Nathalie Baye
Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, Julien Davenne vit dans le culte des morts.
Celui de sa femme, disparue onze ans plus tôt, mais aussi celui de ses amis. Au journal où
il travaille, Davenne s'occupe de la chronique nécrologique. Il vit à présent avec une
gouvernante et Georges, un enfant sourd-muet à qui il apprend à parler. Dans sa maison,
il a aménagé une chambre entièrement consacrée au souvenir de sa femme – la chambre
verte – dans laquelle il a rassemblé tous les objets lui ayant appartenu. Lors d'une vente
aux enchères, il rencontre Cécilia, une femme qui partage son respect pour les êtres
disparus… (Arte)
PRÉSENTÉ PAR MICHEL CARON (UQAM)
Dimanche 22 Septembre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Le Vent du Wyoming Réal. : André Forcier [Qué., 1990, 91 min, 35 mm, VOSTA]
avec Céline Bonnier, France Castel, François Cluzet, Michel Côté, Sarah-Jeanne Salvy
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER. Reprise du 12 septembre, 16 h.
Mercredi 25 Septembre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Priit et Olga Pärn, scaphandriers sur l'herbe
Breakfast On The Grass (Eine murul) Réal. : Priit Pärn [URSS, 1987, 25 min, 35 mm,
VOSTA]
Quatre personnes se préparent à un pique-nique dans le parc. Divers événements
surviennent dans cette société folle et surréelle, tandis que la fin du film est loin d'être
heureuse. Ce film est l'au revoir de Priit Pärn à la période soviétique. Hotel E (Hotell E)
Réal. : Priit Pärn [Est., 1992, 29 min, 35 mm, SD]
Dans chaque mur mitoyen il y a une porte. Une porte qui mène quelque part. Victor
trouve une de ces portes. Cet homme sans histoire est prêt à partir. Pourtant tout départ
est aussi une arrivée. Tandis qu'une arrivée n'est pas un retour. Victor vient de
commencer un jeu risqué... 1895 Réal. : Janno Põldma, Priit Pärn [Est., 1995, 30 min, 35
mm, VOSTA]
Ce film d'animation est une célébration du centenaire du cinéma. Il dépeint la vie des
frères Auguste et Louis Lumière. Il présente aux spectateurs des faits biographiques,
jusqu’ici inconnus, au sujet des deux célèbres frères dont les noms ont été immortalisés
en tant qu'inventeurs du cinématographe. Ce film d'animation est une illusion. Mais
l'illusion est-elle la vérité ? Cette affirmation et la question qui en découle ont donné aux
auteurs de 1895 la liberté de déclarer que leur version de la vie des frères Lumière et de la
naissance du cinéma était la plus originale et singulière qui soit.
EN PRÉSENCE DE PRIIT PÄRN ET OLGA PÄRN. Repris le jeudi 10 octobre, 18 h 30.
Mercredi 25 Septembre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Forcier, l’irréductible
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 1 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Marie-Jo Thério, Richard Guidry
Éducateur et écrivain, c’est Richard Guidry qui vit la réalité de sa Louisiane française de
manière intime et profonde. C’est une perspicacité rare et résonnante qu’offre ce grand
Cadien lorsqu’il démystifie un monde trop souvent folklorisé. Aujourd’hui, s’il y a des
écoles d’immersion de langue française en Louisiane, c’est grâce à des gens comme
Richard Guidry. (Louisiane à la carte) Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 2 Réal. : André
Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min, DVD, VOF]
avec Gena Delafose, Marie-Jo Thério
Jeune et dynamique, c’est Geno Delafose qui porte le flambeau de la musique
traditionnelle des noirs au pays de la patate douce et du riz. Sauf que son flambeau, c’est
un accordéon - mais qui chauffe autant! Outre sa belle, Bernadette, les deux amours de
Geno c’est son ranch et la musique zarico. Quand il n’est pas dans la selle, Geno
Delafose est sur la scène en train de faire galoper le monde sur la piste de danse!
(Louisiane à la carte) Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 3 Réal. : André Forcier [Qué.USA, 2002, 27 min, DVD, VOF] avec Marie-Jo Thério, Merline Courteaux
Indienne de la tribu des Houmas, Merline Courteaux a quitté le bayou Petit Caillou pour
faire connaître sa culture au “Grand Texas" où elle travaillait dans un musée amérindien
d’Austin. Mais sa terre natale lui manquait et elle est retournée vivre auprès des siens.
Aujourd'hui Merline partage son temps entre la peinture et l'herboristerie. (Louisiane à la
carte)
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER. Repris le 4 octobre, 18 h 30. Gumb-Oh ! Là !
Là ! est un témoignage poignant de la persévérance de la culture franco-louisianaise dans
le 21ème siècle. Treize programmes de 30 minutes mettent en évidence des individus qui
continuent à vivre dans la langue et les traditions de leurs ancêtres louisianais. Les sujets
habitent le sud de la Louisiane – la Louisiane française – où l’on rentre dans la vie de
tous les jours de ces Cadiens, Créoles et Amérindiens … qu’ils soient musiciens, artistes,
éducateurs ou même détective privé !
Mercredi 25 Septembre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Chroniques Labradoriennes Réal. : André Forcier [Qué., 1967, 12 min, 16 mm, VOF]
avec André Forcier, Jacques Chenail, Pierre David
La seconde œuvre d'André Forcier, dans laquelle il tient l'un des rôles principaux, est une
délirante pochade mêlant allègrement images d'archives, plans de fiction en couleurs et
en noir et blanc. Il y est question de trahison, du Labrador et du Québec libre.
Acapulco Gold Réal. : André Forcier [Qué., 2004, 88 min, 35 mm, VOF] avec Mark
Krasnoff, Michel Maillot
Voici un film librement inspiré d’une réelle rencontre entre les acteurs Julie et Michel
Maillot et le King, Elvis Presley, à Acapulco, en 1991, soit 14 ans après la mort du
chanteur. La réalité est fantastique, les films ne le sont souvent pas assez : voici le dernier
plongeon dans l’univers d’André Forcier. Bob Garrigues, un acteur dont la vie a été
chamboulée par sa rencontre avec Elvis Presley à Acapulco en 1991, tente par tous les
moyens de convaincre l'humanité de son histoire. Pour ce faire, il donne rendez-vous à
Hank Sturzberg, producteur à Hollywood pour qu'il livre sur grand écran le testament
d'amour du King.
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER. ENTRÉE LIBRE. Repris le 2 octobre, 18 h 30.
Jeudi 26 Septembre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Un cri au bonheur Réal. : André Forcier, Chloé Leriche, Denis Villeneuve, Geneviève
Allard, Kim Nguyen, Manon Barbeau, Marcel Simard, Marie-Julie Dallaire, Michel
Brault, Paule Baillargeon, Philippe Baylaucq [Qué., 2007, 91 MIN, 35 mm, VOF]
21 poèmes sont mis en images par 11 cinéastes. Ces courts métrages constituent un long
métrage sur la thématique du bonheur. Explorant le bonheur sous toutes ses formes.
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER ET DE STÉPHANE L'ÉCUYER.
Jeudi 26 Septembre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Priit et Olga Pärn, scaphandriers sur l'herbe
Is The Earth Round? (Kas maakera on ümmargune?) Réal. : Priit Pärn [URSS, 1977,
VOSTA, 10 min, 35 mm]
La terre est ronde, et cela est facile à prouver. Ainsi, si vous allez sans vous arrêter dans
une direction donnée, vous vous retrouverez ultimement au point de départ de votre
périple. ...And Plays Tricks (...Ja teeb trikke) Réal. : Priit Pärn [URSS, 1978, 10 min,
35 mm, SD]
Un petit ours vert divertit le voisinage en faisant toute sorte de blagues, jusqu'au jour où il
est dénoncé comme un fléau... Exercises In Preparation For Independent Life
(Harjutusi iseseisvaks eluks) Réal. : Priit Pärn [URSS, 1980, 10 min, 35 mm, SD]
Les conflits entre les générations ont aussi existé dans l'ancienne Union soviétique. Pärn
décrit ici la relation tendue entre le conformisme et l'indépendance, demandant à la
génération vieillissante d'éviter d'obliger la jeune génération à courber le dos. The
Triangle (Kolmnurk) Réal. : Priit Pärn [URSS, 1982, 15 min, 35 mm, SD]
Ce triangle amoureux entre Julia, Victor et Édouard, un petit homme se terrant sous la
cuisinière, présente des archétypes soviétiques de l'homme et de la femme. Peu importe
qui est assis à la table en lisant le journal - fut-ce Victor ou le petit Édouard -, Julie fait la
cuisine avec un dévouement inébranlable. Time Out (Aeg maha) Réal. : Priit Pärn
[URSS, 1984, 10 min, 35 mm, SD]
En dix minutes bien comptées, ce film permet d'imaginer ce qu'est la liberté dans un
monde tout autant adorable qu'insensé.
EN PRÉSENCE DE PRIIT PÄRN ET OLGA PÄRN.
Repris le mercredi 9 octobre, 18 h 30.
Jeudi 26 Septembre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Forcier, l’irréductible
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 4 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Marie-Jo Thério, Mark Krasnoff
Mark Krasnoff est une institution à la Nouvelle-Orléans. Récemment il a gagné le Big
Easy Award pour sa performance dans « The Elephant Man ». La face de Mark Krasnoff
est bien familière aux Louisianais par ses nombreuses parutions dans les annonces
publicitaires à la télévision et dans les journaux. S’il a découvert le théâtre à la NouvelleOrléans, les racines de Mark et la force de son inspiration lui viennent de la prairie, à
Ville Platte où il a grandi. (Louisiane à la carte) Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 5 Réal.
: André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min, DVD, VOF] avec D.L. Menard, Marie-Jo
Thério
Connu comme le « Hank Williams cadien », D.L. Menard fait vibrer l’âme des Cadiens
par sa musique et par son grand cœur. Dans le petit village d’Erath dans la paroisse de
Vermillion, ce musicien est considéré comme « légende vivante » - surtout avec sa
chanson célèbre, « La porte d’en arrière ». Qu’il soit à une fête ou bien au travail dans sa
fabrique de chaises, D.L. Menard personnifie l’esprit infatigable et joyeux des Acadiens
du sud. (Louisiane à la carte) Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 6 Réal. : André Forcier
[Qué.-USA, 2002, 27 min, DVD, VOF] avec Amanda Lafleur, Marie-Jo Thério
Native de la Ville Platte dans la paroisse d’Evangéline, Amanda LaFleur travaille depuis
20 ans pour promouvoir la langue française en Louisiane. Suite à son succès du glossaire
du langage imagé chez les Cadiens, « Tonnerre mes chiens! », Amanda LaFleur,
professeur en Etudes Cadiennes, fait la recherche aujourd’hui pour un dictionnaire du
français louisianais. (Louisiane à la carte)
Repris le 9 octobre, 18 h 30. Gumb-Oh ! Là ! Là ! est un témoignage poignant de la
persévérance de la culture franco-louisianaise dans le 21ème siècle. Treize programmes
de 30 minutes mettent en évidence des individus qui continuent à vivre dans la langue et
les traditions de leurs ancêtres louisianais. Les sujets habitent le sud de la Louisiane – la
Louisiane française – où l’on rentre dans la vie de tous les jours de ces Cadiens, Créoles
et Amérindiens … qu’ils soient musiciens, artistes, éducateurs ou même détective privé !
Jeudi 26 Septembre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
POP Montréal 2013
Wonderwall Réal. : Joe Massot [R.-U., 1969, 92 min, 35 mm, VOSTF] avec Irene
Handl, Jack MacGowran, Jane Birkin
Après avoir passé son temps l'œil collé à son microscope, le professeur Collins épie sa
voisine grâce à un trou dans le mur mitoyen. Il devient peu à peu obsédé par cette jeune
femme. Wonderwall met en vedette Jack MacGowran, qui venait de tourner Le Bal des
Vampires (Dance of the Vampires) pour Polanski, et une jeune comédienne du nom de
Jane Birkin, sur une musique originale de George Harrison qui commençait à voler de ses
propres ailes. Une copie rare de la Cinémathèque québécoise. Une présentation de Pop
Montréal.
Vendredi 27 Septembre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Les États-Unis d'Albert Réal. : André Forcier [Qué.-Fr.-Suisse, 2005, 90 min, 35 mm,
VOF] avec Andréa Ferréol, Céline Bonnier, Émilie Dequenne, Éric Bruneau, Marc
Labrèche, Roy Dupuis
Reprise du 21 septembre, 17 h
Vendredi 27 Septembre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Cinéma muet en musique
The Danger Girl Réal. : Clarence G. Badger [É.-U., 1916, 28 min à 18 i/s, 16 mm, muet,
INTA] avec Bobby Vernon, Gloria Swanson, Helen Bray
Madcap Gloria se déguise en homme, afin d'attirer une vampe "dangereuse" loin de son
beau, Bobbie. Don't Change Your Husband Réal. : Cecil B. DeMille [É.-U., 1919, 71
min à 24 i/s à confirmer, 35 mm, muet, INF] avec Elliott Dexter, Gloria Swanson, Lew
Cody
PIANO : GABRIEL THIBAUDEAU
Vendredi 27 Septembre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Forcier, l’irréductible
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 7 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Horace Trahan, Marie-Jo Thério
Au pays où la musique est l’engin derrière la culture, le jeune Cadien, Horace Trahan,
incarne à la fois la tradition et le renouveau de la musique française en Louisiane. A
l’écouter chanter « Blues français » ou « La valse du bambocheur », c’est entendre des
plaintes cadiennes et créoles pareil comme dans les temps durs du Vieux Sud. C’est le
cousin du père d’Horace qui lui a montré comment jouer l’accordéon, ce même cousin
qui a montré cet instrument à Zachary Richard. Mais Horace Trahan fait ouragan dans le
Nouveau Sud avec sa préférence pour le style des noirs, le zarico. (Louisiane à la carte)
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 8 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Marie-Jo Thério, Ronald Gaspard
Ronald Gaspard, détective privé. Quand il n’est pas en train de filer un mari suspect
d’infidélité ou bien un « malade » qui trompe sa compagnie d’assurance, Ron Gaspard
fait aussi archiviste pour la culture ‘cadienne : il se sert de sa caméra d’enquêteur pour
préserver les histoires des personnes âgées dans les maison des vieux. Ron Gaspard est
aussi l’inventeur d’une manière originale de cuire à la vieille manière des Cadiens.
(Louisiane à la carte) Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 9 Réal. : André Forcier [Qué.USA, 2002, 27 min, DVD, VOF] avec Greg Guirad, Marie-Jo Thério
Auteur, photographe et pêcheur, Greg Guirard lutte pour la préservation des marais semitropicaux les plus importants du continent, ceux du bassin de l'Atchafalaya. Il se bat pour
la conservation d'un mode de vie typiquement cadienne comme en témoignent ses cinq
livres consacrés à la vie des gens du bassin. (Louisiane à la carte)
repris le 10 octobre, 18 h 30. Gumb-Oh ! Là ! Là ! est un témoignage poignant de la
persévérance de la culture franco-louisianaise dans le 21ème siècle. Treize programmes
de 30 minutes mettent en évidence des individus qui continuent à vivre dans la langue et
les traditions de leurs ancêtres louisianais. Les sujets habitent le sud de la Louisiane – la
Louisiane française – où l’on rentre dans la vie de tous les jours de ces Cadiens, Créoles
et Amérindiens … qu’ils soient musiciens, artistes, éducateurs ou même détective privé !
Vendredi 27 Septembre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Priit et Olga Pärn, scaphandriers sur l'herbe
Des carottes et des idoles
Free Action Réal. : Priit Pärn [Est., 1996, 1 min, 35 mm]
Description de ce qu'est une addiction. Clip réalisé pour la chaîne MTV. Night Of The
Carrots (Porgandite öö) Réal. : Priit Pärn [Est., 1998, 30 min, 35 mm, SD]
Il est presque certain que personne ne se doute de la catastrophe imminente. Sauf Diego,
un homme dont le nom peut être lu dans le visage. Mais soudainement, vos souliers sont
remplis d'eau. Le claquement des talons de Julia résonne dans le couloir. L'underground a
cessé ses murmures. Habituellement, c'est ainsi que ça commence. Jusqu'à un certain
point, le seul espoir qui subsiste est... la nuit des carottes. Remix Réal. : Priit Pärn [Est.,
2000, 40 sec., Beta SP, SD]
Publicité pour la boisson alcoolisée de marque Remix. Oiva 1 Réal. : Priit Pärn [Est.,
2001, 40 sec., Beta SP, SD]
Publicité pour un cidre de pomme et de poire. Karl and Marilyn (Karl ja Marilyn)
Réal. : Priit Pärn [Est., 2003, 24 min, 35 mm, VOSTA]
Karl est las de la célébrité qui l'assaille et décide de se libérer de ce poids. Il retourne à la
vie des gens soi-disant ordinaires, puis son existence croise celle de Marilyn, à la
recherche de la gloire. Le banal Karl est la force par laquelle Marilyn devient une idole
du peule. Mais pas pour longtemps...
EN PRÉSENCE DE PRIIT PÄRN ET OLGA PÄRN.
Repris le mercredi 16 octobre, 18 h 30.
Samedi 28 Septembre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Priit et Olga Pärn, scaphandriers sur l'herbe
Frank and Wendy (Frank ja Wendy) Réal. : Kaspar Jancis, Priit Pärn, Priit Tender,
Ülo Pikkov [Est., 2005, 75 min, 35 mm, VOSTA]
Deux agents secrets américains, Frank et Wendy, sont envoyés dans l'endroit le plus
dangereux au monde, l'Estonie. L'Estonie est un endroit bizarre, encore plus bizarre peutêtre que les agents secrets eux-mêmes. Frank et Wendy, dont le train-train quotidien
consiste à sauver le monde, relèvent des défis intellectuels et physiques avec la plus
grande aisance. Il semble que rien ne peut compromettre la réussite de leur mission, mais
allez savoir... L'axe des forces du mal, ne le sachant pas non plus, attaque les superagents en les prenant au dépourvu...
EN PRÉSENCE DE PRIIT PÄRN ET OLGA PÄRN. Repris le vendredi 11 octobre, 20 h
45.
Samedi 28 Septembre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
Secrets et illusions, la magie des effets spéciaux
The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring Réal. : Peter Jackson [É.-U.-N.-Z.R.-U., 2001, 178 min, 35 mm, VOA] avec Andy Serkis, Cate Blanchett, Christopher Lee,
Eljiah Wood, Hudo Weaving, Ian Holm, Ian McKellan, John Rhys-Davies, Liv Tyler,
Orlando Bloom, Sean Astin, Sean Bean, Viggo Mortensen
Une compagnie composée de quatre hobbits, d'un magicien, d'un nain, d'un elfe et de
deux hommes, se lance dans une quête à travers la Terre du Milieu afin de transporter un
anneau de pouvoir, jusqu'à l'endroit où il a été forgé, pour ainsi le détruire à jamais et
empêcher un seigneur maléfique de régner.
Dimanche 29 Septembre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Histoire du cinéma
L' Hippocampe Réal. : Jean Painlevé [Fr., 1935, 13 min, 16 mm, VOF]
L'hippocampe est le seul poisson a se mouvoir verticalement. C'est aussi l'un des rares
animaux dont le mâle nourrit les œufs déposés par la femelle dans une poche patricielle et
accouche véritablement de petits, en roulant des yeux en signe de souffrance... Pour
filmer au fond de l'estuaire de la Garonne, il a fallu bricoler la première caméra
insubmersible mobile. Ce film, illustré par une musique de Darius Milhaud, nous montre
avec précision et humour la vie de cet étrange animal sous-marin. Le Tempestaire Réal.
: Jean Epstein [Fr., 1947, 22 min, 16 mm, VOSTA]
Dans un petit port de pêche, une jeune fille, inquiète du sort de son fiancé parti en mer
dans la tempête, va trouver « Le Tempestaire », un vieil homme qui a le pouvoir de
calmer les flots. Les fiancés finissent ainsi par se retrouver. « Là encore, la technique
débouche sur une métaphysique il s'agit de susciter un supermonde, plus prés des réalités
du sommeil que de l'univers diurne, il s'agit - comme le tentèrent de leur côté les
surréalistes - de faire éclater le temps, d'accéder à une dilatation de la substance
temporelle et à des perceptions toutes neuves. » (Henri Agel) L'Oeuvre scientifique de
Pasteur Réal. : Georges Rouquier, Jean Painlevé [Fr., 1947, 33 min, 16 mm, VOF]
Ce film de fiction, réalisée par Georges Rouquier et co-réalisé par jean Painlevé en 1947,
reconstitue la démarche scientifique de Pasteur lors de sa découverte du vaccin contre la
maladie du charbon. PRÉSENTÉ PAR VIVA PACI (UQAM)
Dimanche 29 Septembre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
Priit et Olga Pärn, scaphandriers sur l'herbe
DUO
I Feel a Lifelong Bullet in the Back of My Head (Ma kuklas tunnen) Réal. : Olga
Marchenko, Priit Pärn [Est., 2007, 2 min, 35 mm]
Un poème animé réalisé dans le cadre de Black Ceiling, ensemble de sept poèmes
estoniens modernes adaptés en animation. Life without Gabriella Ferri (Elu Ilma
Gabriella Ferrita) Réal. : Priit Pärn [Est., 2008, 44 min, 35 mm, SD]
Une histoire dramatique à propos d'amour, de portes fermées à clé, d'un voleur
disgracieux, d'une cigogne blessés, d'un ordinateur portable égaré et des soeurs O'Key,
prostituées virtuelles... Gabriella Ferra n'apparaît pas dans le film, mais si celui-ci a une
fin presque heureuse. Divers In The Rain (Tuukrid Vihmas) Réal. : Olga Pärn, Priit
Pärn [Est., 2010, 23 min, 35 mm, SD]
Ceci est l'histoire d'un homme faisant le métier de scaphandrier et d'une dentiste
travaillant la nuit. Leurs baisers sont toujours le signe d'un au revoir. Mais il est
scaphandrier et il doit plonger. Elle est fatiguée et doit dormir. Et, lentement, un grand
bateau s'enfonce dans la mer, sous la pluie. Et personne ne sait quand viendra le moment
de la dernière cigarette.
EN PRÉSENCE DE PRIIT PÄRN ET OLGA PÄRN. Repris le jeudi 17 octobre, 18 h 30.
Mercredi 2 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Priit et Olga Pärn, scaphandriers sur l'herbe
Leçon de cinéma
Mercredi 2 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Chroniques Labradoriennes Réal. : André Forcier [Qué., 1967, 12 min, 16 mm, VOF]
avec André Forcier, Jacques Chenail, Pierre David
Acapulco Gold Réal. : André Forcier [Qué., 2004, 88 min, 35 mm, VOF] avec Mark
Krasnoff, Michel Maillot
Reprise du 25 septembre, 20 h 30. ENTRÉE LIBRE.
Mercredi 2 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Je me souviens Réal. : André Forcier [Qué., 2009, 89 min, 35 mm, VOF]
avec Alice Morel-Michaud, Céline Bonnier, Charles-Olivier Pelletier, David Boutin,
Doris St-Pierre, France Castel, Gaston Lepage, Hélène Bourgeois-Leclerc, Julie Du Page,
Mario Saint-Amand, Michel Barrette, Pierre-Luc Brillant, Rémy Girard, Renaud PinetForcier, Roy Dupuis
Abitibi, 1949. Avec la bénédiction de Duplessis, Monseigneur Madore fait embaucher
des orphelins à la Sullidor Mining, afin de favoriser l'élection de Richard Bombardier à la
tête du syndicat. Mais ce dernier meurt accidentellement juste avant le scrutin. Son
remplaçant, peu aimé des orphelins, est battu par le communiste Robert Sincennes, à la
grande joie de son fils Louis. Lorsque la mère de ce dernier et une amie font courir le
bruit que Richard a été tué par son épouse Mathilde, celle-ci se venge en couchant avec
les maris des médisantes pour ensuite publiciser leur infidélité, provoquant leur départ
pour la Légion étrangère. Neuf ans plus tard, Mathilde s'éprend d'un révolutionnaire
irlandais qui enseigne le gaélique à sa fillette, née de sa nuit d'amour avec Robert, ainsi
qu'à Louis, qui espère le retour de son père.
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER. Repris le 4 octobre, 20 h 30.
Jeudi 3 Octobre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Coups de coeur des collègues
Mystères du château du Dé Réal. : Man Ray [Fr., 1929, 19 min, 35 mm, muet]
avec Georges Auric, Le Comte de Beaumont, Marie-Laure de Noailles
Deux hommes partent en auto vers une destination inconnue. Le mouvement de l'auto, la
route, la vitesse, sont prétextes à un montage expressif. Ils arrivent dans une étrange
demeure qu'ils explorent. Film expérimental de Man Ray. Broadway by Light Réal. :
William Klein [É.-U., 1959, 10 min, 16 mm, VOSTA]
Klein filme cette rue iconique de New York : marquises de théâtres, publicités, lumières,
cinémas. Orson Welles dira: « C'est le premier film que j'ai vu où la couleur était
absolument nécessaire. » « Broadway by Light est ancré dans la peinture Hard Edge que
fait Klein au début des années 1950 et en avance sur ce que vont réaliser plus tard Warhol
et Lichtenstein. Les lettres géantes foncées sur le blanc aveuglant des cinés new-yorkais
vont devenir la marque-Klein : son graphisme, ses génériques, son système de majuscules
viennent de là. Klein-cinéaste serait né sur le fronton d’un des cinémas qu’il fréquentait à
douze ans sur la 42e rue. » (Claire Clouzot, 1998) Pull My Daisy Réal. : Robert Frank et
Alfred Leslie [É.-U., 1960, 25 min, 16 mm, VOA]
avec Allen Ginsberg, Delphine Seyrig, Jack Kerouac
Un film-poème fou et irrévencieux sur un texte improvisé de Jack Kerouac. Première
apparition à l'écran de Delphine Seyrig.
LE CHOIX DE NATHALIE BOIVIN, RÉCEPTIONNISTE
Jeudi 3 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Forcier, l’irréductible
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 10 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Herbert Wiltz, Marie-Jo Thério
L’éducateur créole, Herbert Wiltz, entreprend un projet de rédiger une manuel sur la
langue créole. Ce professeur de langues a été élevé dans une communauté noire en
campagne et entouré de créolophones. Doté d’une perception unique sur la créolité ainsi
que sur la situation des Créoles en Louisiane, Herbert Wiltz est le porte-parole pour un
peuple en voie de retrouver sa voix. (Louisiane à la carte) Gumb-Oh ! Là ! Là ! Épisode 11 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min, DVD, VOF] avec Gerard
Dupuy, Marie-Jo Thério
Dans la région septentrionale des francophones de la Louisiane, on y trouve non
seulement des Acadiens, mais surtout des descendants des coureurs de bois canadiens
français, des premiers colons français, ainsi que des immigrants européens tels que les
anciens soldats de Napoléon. Gerard Dupuy est fier de son héritage français sur la rivière
Rouge. Instituteur à la prison d’Angola, Gerard Dupuy réconcilie son temps à l’ombre de
la plus grande maison de blues dans le delta du Mississippi avec une autre vie – celle qui
est bourrée d’expression primale chez lui dans la nature et dans la musique. (Louisiane à
la carte) Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 12 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27
min, DVD, VOF] avec Jolene Adam, Marie-Jo Thério
Jeune femme professionnelle au 21ème siècle, Jolène Adam a toutes les excuses pour
vivre une vie bien « américaine »; pourtant, elle a choisi d’affirmer sa françité - sa
cadienneté - dans le village qu’on appelle « le berceau des Acadiens », St-Martinville.
Jolène Adam est responsable du Monument Acadien, bâtit à la mémoire des survivants du
Grand Dérangement de ses ancêtres. C’est une américaine bien différente dans une
Amérique bien différente. (Louisiane à la carte) Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 13
Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min, DVD, VOF] avec Andre Courville,
Marie-Jo Thério
C’est par un projet dans sa classe de français que l’adolescent, André Courville, s’est
lancé dans la recherche de ses racines acadiennes. Ce musicien talentueux chante les
messes en français dans les églises au long du bayou Teche. Mais quand il n’est pas aux
claviers de son orgue ou bien aux archives du village, on pourrait trouver André à la
chasse ou à la pêche avec son père dans les cyprières chez eux. (Louisiane à la carte)
Repris le 11 octobre, 18 h30. Gumb-Oh ! Là ! Là ! est un témoignage poignant de la
persévérance de la culture franco-louisianaise dans le 21ème siècle. Treize programmes
de 30 minutes mettent en évidence des individus qui continuent à vivre dans la langue et
les traditions de leurs ancêtres louisianais. Les sujets habitent le sud de la Louisiane – la
Louisiane française – où l’on rentre dans la vie de tous les jours de ces Cadiens, Créoles
et Amérindiens … qu’ils soient musiciens, artistes, éducateurs ou même détective privé !
Jeudi 3 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
La Vie d'artiste. Deux portraits de Forcier Réal. : Joanne Comte [Qué., 2000, 2 x 5
min, num, VOF]
Deux épisodes de la série télévisée La Vie d'artiste (2000) mettant en vedette André
Forcier.
Coteau Rouge Réal. : André Forcier [Qué., 2011, 86 min, num, VOF]
avec Céline Bonnier, Gaston Lepage, Louise Laparé, Mario Saint-Amand, Roy Dupuis
Sur la Rive-Sud de Montréal, une famille excentrique, les Blanchard, tente de survivre
aux aléas de l'existence. Honoré, l'aîné du clan, était, dans son jeune temps, un vidangeur
qui se débarrassait des cadavres dans les eaux du fleuve. Son fils Fernand mène
aujourd'hui une vie paisible avec sa femme, qui porte l'enfant de sa fille Hélène, dont le
mari essaie d'acheter le quartier pour transformer les maisons en condos. Fernand joue à
la pétanque et prend soin de sa petite station-service tandis qu'Henri, son fils, traverse des
moments difficiles alors que sa femme, atteinte d'un cancer malin, est sur le point de
rendre son dernier souffle. "La beauté de Coteau Rouge, mis à part son accumulation de
performances remarquables et sa mise en scène précise, c'est aussi de ne pas mêler les
cartes et de garder une structure de conte où la filiation du sang paternel fait de la famille
une entité solide, soit l'unique château fort possible de la fade modernité. Ce qui unit les
deux clans et les sépare à la fois, c'est cette insémination artificielle qu'a acceptée la mère
d'Hélène - elle accouchera du fils de Miljours et de sa fille, donc elle enfantera sa petitefille. En faisant naître l'enfant de cette manière, le récit fait sauter d'une génération le
sang familial, exclu en quelque sorte l'enfant à naître d'une lignée traditionnelle. De leur
côté, le foyer des Miljours (présidé par le grand-père incarné par Donald Pilon) a choisi
de gonfler le ventre d'Hélène d'un ballon. Le paraître avant l'être, la grossesse sans les
vergetures ou les nausées, telle est leur devise. Et justement, des condominiums sont faits
de paraître plutôt que d'être, de murs en béton et non de « 2 par 4 ». Le point de vue de
Forcier, comme celui qu’adoptait Galiero, n'est pas le regard d'un réactionnaire, mais bien
d'un cinéaste capable de remettre en perspective les aboutissants d'une économie
marchande contemporaine. Coteau Rouge n'est pas un film nous disant que c'était mieux
avant, mais plutôt comment c'est maintenant." (Mathieu Li-Goyette, 2011)
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER. Repris le 5 octobre, 21 h.
Jeudi 3 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
L'Eau chaude, l'eau frette Réal. : André Forcier [Qué., 1977, 92 min, 35 mm, VOF]
avec Guy L'Écuyer, Jean Lapointe, Jean-Pierre Bergeron, Louise Gagnon, Sophie
Clément
Reprise du 13 septembre, 20 h 30 et du 19 septembre, 16 h.
Vendredi 4 Octobre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Je me souviens Réal. : André Forcier [Qué., 2009, 89 min, 35 mm, VOF]
avec Alice Morel-Michaud, Céline Bonnier, Charles-Olivier Pelletier, David Boutin,
Doris St-Pierre, France Castel, Gaston Lepage, Hélène Bourgeois-Leclerc, Julie Du Page,
Mario Saint-Amand, Michel Barrette, Pierre-Luc Brillant, Rémy Girard, Renaud PinetForcier, Roy Dupuis
Reprise du 2 octobre, 20 h30.
Vendredi 4 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Cinéma muet en musique
Po zakonu (Selon la loi) Réal. : Lev Koulechov [URSS, 1926, 80 min 18 i/s, 35 mm,
muet, INTF] avec Aleksandra Khokhlova, Sergei Komarov, Vladimir Fogel
PIANO : ROMAN ZAVADA
Vendredi 4 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Forcier, l’irréductible
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 1 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Marie-Jo Thério, Richard Guidry
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 2 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Gena Delafose, Marie-Jo Thério
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 3 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Marie-Jo Thério, Merline Courteaux
Reprise du 25 septembre, 18 h 30
Vendredi 4 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
Au Clair de la lune Réal. : André Forcier [Qué., 1983, 90 min, 35 mm, VOF]
avec Guy L'Écuyer, Lucie Miville, Michel Côté
Reprise du 14 septembre, 21 h et du 19 septembre 20 h 30.
Samedi 5 Octobre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Les Essentiels
Domicile conjugal Réal. : François Truffaut [Fr.-It., 1970, 97 min, 35 mm, VOF]
avec Claude Jade, Hiroko Berghauer, Jean-Pierre Léaud
« [...] après avoir exercé le métier pittoresque, mais peu lucratif, qui consiste à teindre des
fleurs, Antoine entre dans une firme américaine où il fera, par hasard, la rencontre d'une
jeune Japonaise qui viendra déranger sa vie paisible et briser la douce, mais fragile
harmonie de son domicile conjugal. [...] On peut se demander pourquoi Truffaut, en
1970, a préféré en rester à cette image paisible et sereine de la vie, sans aucune référence
aux problèmes politiques et sociaux actuels. La réponse est multiple, mais il est bien
difficile de ne pas aimer les films de François Truffaut. » (Carol Faucher, 1971)
Samedi 5 Octobre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
Secrets et illusions, la magie des effets spéciaux
Sin City Réal. : Frank Miller, Quentin Tarantino, Robert Rodriguez [É.-U., 2005, 124
min, 35 mm, VOA]
avec Alexis Bledel, Benicio Del Toro, Brittany Murphy, Bruce Willis, Carla Gugino,
Clive Owen, Jaime King, Jessica Alba, Michael Madsen, Mickey Rourke, Nick Stahl,
Rosario Dawson
Basé sur le roman graphique culte de Frank Miller. Dans une ville où règnent la
corruption et le crime, trois histoires évoluent. Hartigan, un policier incorruptible, s'est
juré de protéger Nancy, une strip-teaseuse dont il est amoureux, des griffes d'un tueur en
série notoire. Marv, un évadé de prison, se lance à la poursuite de l'assassin responsable
de la mort de sa compagne, Goldie. Témoin du meurtre d'un policier corrompu dans un
quartier malfamé, Dwight, un homme à femme au passé trouble, tente de dissimuler le
cadavre afin de protéger les prostituées du coin des forces de l'ordre.
Samedi 5 Octobre
21 h 00 - Salle Claude-Jutra
Forcier, l’irréductible
La Vie d'artiste. Deux portraits de Forcier Réal. : Joanne Comte [Qué., 2000, 2 x 5
min, num, VOF]
Coteau Rouge Réal. : André Forcier [Qué., 2011, 86 min, num, VOF]
avec Céline Bonnier, Gaston Lepage, Louise Laparé, Mario Saint-Amand, Roy Dupuis
EN PRÉSENCE D'ANDRÉ FORCIER ET D'INVITÉS. Reprise du 3 octobre, 18 h 30.
Dimanche 6 Octobre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Histoire du cinéma
El Perro Negro: Stories from the Spanish Civil War Réal. : Peter Forgács [Finl.-Fr.P.-B.-Suède, 2005, 84 min, Beta SP, VOA] avec Fernando Bujarrabal, Miklós Bodóczky,
Nils Blunck
En utilisant des images d'archives amateurs de la guerre civile espagnole, Peter Forgács
pose un regard inhabituel sur la guerre civile espagnole, à travers deux histoires: celle
d'un industriel catalan sur le point de se marier et celle d'un jeune homme qui tente de
survivre.
PRÉSENTÉ PAR DIANE POITRAS (UQAM)
Dimanche 6 Octobre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
À la demande générale
Young Mr. Lincoln Réal. : John Ford [É.-U., 1939, 101 min, 35 mm, VOA] avec Alice
Brady, Arleen Whelan, Henry Fonda
Les premières années d'Abraham Lincoln, de l'université aux premières causes civiques
qu'il défend. Un film que Ford considérait très important à cause de son attachement
idéologique pour Lincoln.
Mercredi 9 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Forcier, l’irréductible
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 4 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Marie-Jo Thério, Mark Krasnoff
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 5 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec D.L. Menard, Marie-Jo Thério
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 6 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Amanda Lafleur, Marie-Jo Thério
Reprise du 26 septembre, 18 h 30
Mercredi 9 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Corps simulacres: Virtualisation du réel
The Tantalizing Fly Réal. : Dave Fleischer [É.-U., 1919, 5 min, 16 mm, SD]
avec Max Fleischer
Alors qu'il dessine un clown, un dessinateur est déconcentré par une mouche. Essayant
d'éviter le pire, la mouche se cache en se posant sur le dessin du clown qui prend
soudainement vie, et qui se lance à son tour à la chasse à la mouche. Betty Boop's
Museum Réal. : Dave Fleischer [É.-U., 1932, 7 min, 16 mm, VOA] avec Mae Questel
À la recherche de clients pour une visite guidée au musée, Koko le Clown se retrouve
avec seulement Betty Boop comme passagère. La nuit tombée, Betty se retrouve
enfermée dans le musée et est poursuivie par des squelettes en exposition qui ont
soudainement pris vie. Popeye the Sailor Réal. : Dave Fleischer [É.-U., 1933, 7 min, 35
mm, VOA] avec Bonnie Poe, William Costello, William Pennell
Dans sa toute première apparition à l'écran, Popeye the Sailor, devenu une vedette de
cinéma, chante, démontre ses talents d'homme fort et danse le hula avec Betty Boop dans
un carnaval. Superman - The Death Ray Réal. : Dave Fleischer [É.-U., 1941, 10 min,
16 mm, VOA] avec Bud Collyer, Joan Alexander
Dans sa toute première aventure de la série animée des frères Fleischer, Clark Kent, alias
Superman, doit sauver les habitants de Metropolis des griffes d'un scientifique fou qui
menace de détruire la ville avec un canon équipé d'un rayon laser ultra-puissant.
Gulliver's Travels Réal. : Dave Fleischer [É.-U., 1939, 72 min, 16 mm, VOA]
À la fin des années 30, les studios hollywoodiens d'animation se livrent à la course au
long métrage. Disney lance Snow White and the Seven Dwarfs en 1937 et prépare
Pinocchio. Spécialistes du rotoscope, Max et Dave Fleischer répliquent avec Gulliver's
Travels, adaptation d'un roman célèbre de Jonathan Swift.
Présenté par Justin Baillargeon, programmateur invité
Mercredi 9 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Priit et Olga Pärn, scaphandriers sur l'herbe
Films d’URSS
Is The Earth Round? (Kas maakera on ümmargune?) Réal. : Priit Pärn [URSS, 1977,
VOSTA, 10 min, 35 mm]
...And Plays Tricks (...Ja teeb trikke) Réal. : Priit Pärn [URSS, 1978, 10 min, 35 mm,
SD]
Exercises In Preparation For Independent Life (Harjutusi iseseisvaks eluks) Réal. :
Priit Pärn [URSS, 1980, 10 min, 35 mm, SD]
The Triangle (Kolmnurk) Réal. : Priit Pärn [URSS, 1982, 15 min, 35 mm, SD]
Time Out (Aeg maha) Réal. : Priit Pärn [URSS, 1984, 10 min, 35 mm, SD]
Reprise du jeudi 26 septembre, 18 h 30.
Jeudi 10 Octobre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Beautés du scope Noir et Blanc
Cadavre vivant (Zhivoj Trup) Réal. : Vladimir Venguerov [URSS, 1968, 143 min, 35
mm Scope, VF] avec Aleksey Batalov, Alla Demidova, Oleg Basilashvili
L'une des adaptations cinématographiques de la pièce inachevée de Léon Tolstoi. C'est
l’histoire de Fiodor Protassov, un mari noceur et débauché qui, incapable d’assurer son
rôle de mari et de père, préfère s'effacer en simulant un suicide. Mais le destin s'acharne
sur l'encombrant survivant…
Jeudi 10 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Priit et Olga Pärn, scaphandriers sur l'herbe
Films d’Europe
Breakfast On The Grass (Eine murul) Réal. : Priit Pärn [URSS, 1987, 25 min, 35 mm,
VOSTA]
Hotel E (Hotell E) Réal. : Priit Pärn [Est., 1992, 29 min, 35 mm, SD]
1895 Réal. : Janno Põldma, Priit Pärn [Est., 1995, 30 min, 35 mm, VOSTA]
Reprise du mercredi 25 septembre, 18 h 30.
Jeudi 10 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Forcier, l’irréductible
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 7 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Horace Trahan, Marie-Jo Thério
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 8 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Marie-Jo Thério, Ronald Gaspard
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 9 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Greg Guirad, Marie-Jo Thério
Reprise du 27 septembre, 18 h 30.
Jeudi 10 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Corps simulacres: Virtualisation du réel
Tony de Peltrie Réal. : Daniel Langlois, Philippe Bergeron, Pierre Lachapelle, Pierre
Robidoux [Qué., 1985, 8 min, 35 mm, VOF] avec Ronald France
Un musicien nostalgique de sa gloire passée, joue au piano et chante en souvenir du bon
vieux temps.
Final Fantasy: The Spirits Whithin Réal. : Hironobu Sakaguchi, Motonori Sakakibara
[É.-U.-Jap., 2001, 106 min, VOA] avec Alec Baldwin, Donald Sutherland, James Woods,
Jean Simmons, Ming-Na, Steve Buscemi, Ving Rhames
En 2065, les grandes villes de la Terre sont infestées par des esprits qui se nourrissent en
extrayant l'énergie de toute forme de vie terrestre en capturant leurs âmes. Alors que la
plupart des humains ont désertés ces villes fantômes pour vivre dans des verrières à l'abri
du danger, Aki Ross, une scientifique et son mentor découvre le moyen de faire
disparaître ces esprits extraterrestres. Aidée d'une équipe militaire, Aki entreprend une
bataille qui lui permettra de mettre un terme à ce fléau, tout en tentant de stopper un
général belliqueux souhaitant éradiquer le problème avec une arme de destruction
massive, au risque de détruire la Terre.
Invités spéciaux: Tom Wilczynski et Sébastien Leblanc
Vendredi 11 Octobre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Beautés du scope Noir et Blanc
Le temps s'est arrêté (Il tempo si è fermato) Réal. : Ermanno Olmi [It., 1959, 83 min,
35 mm Scope, VF] avec Natale Rossi, Paolo Guadrubbi, Roberto Seveso
Un étudiant est amené à passer un certain temps comme gardien d'une digue, aux côtés
du vieil homme titulaire du poste. Dans le silence et la solitude de la montagne, les deux
hommes iront au-delà de l'incompréhension première créée par leurs différences de
caractère et d'origine sociale. A l'origine commande d'Edison pour un documentaire sur
les gardiens de digue, le film est le premier long-métrage d'Olmi. (Cinéma du réel)
Repris le 18 octobre, 20 h 30
Vendredi 11 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Cinéma muet en musique
L'homme qui rit Réal. : Paul Leni [É.-U., 1928, 118 min à 22 i/s, 35 mm, muet, INTF]
avec Conrad Veidt, Iulius Molnar Jr., Mary Philbin
En Angleterre, au XVIIe siècle, le roi Jacques II se débarrasse d'un ennemi politique et
livre le jeune fils de celui-ci aux achète-petits qui transforment les enfants en monstres
dans le but de les montrer dans les foires. L'enfant a ainsi eu le coin des lèvres relevé,
découvrant ses dents dans un éternel rictus. Devenu un clown célèbre, connu sous le
sobriquet de l'homme qui rit, il rêve d'épouser une jeune femme aveugle-née. PIANO :
GABRIEL THIBAUDEAU
Vendredi 11 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Forcier, l’irréductible
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 10 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Herbert Wiltz, Marie-Jo Thério
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 11 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Gérard Dupuy, Marie-Jo Thério
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 12 Réal. : André Forcier [Qué.-USA, 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Jolene Adam, Marie-Jo Thério
Gumb-Oh ! Là ! Là ! - Épisode 13 Réal. : André Forcier [Qué.-USA , 2002, 27 min,
DVD, VOF] avec Andre Courville, Marie-Jo Thério
Reprise du 3 octobre, 18 h 30.
Vendredi 11 Octobre
20 h 45 - Salle Claude-Jutra
Priit et Olga Pärn, scaphandriers sur l'herbe
Frank and Wendy (Frank ja Wendy) Réal. : Kaspar Jancis, Priit Pärn, Priit Tender,
Ülo Pikkov [Est., 2005, 75 min, 35 mm, VOSTA]
Deux agents secrets américains, Frank et Wendy, sont envoyés dans l'endroit le plus
dangereux au monde, l'Estonie. L'Estonie est un endroit bizarre, encore plus bizarre peutêtre que les agents secrets eux-mêmes. Frank et Wendy, dont le train-train quotidien
consiste à sauver le monde, relèvent des défis intellectuels et physiques avec la plus
grande aisance. Il semble que rien ne peut compromettre la réussite de leur mission, mais
allez savoir... L'axe des forces du mal, ne le sachant pas non plus, attaque les superagents en les prenant au dépourvu...
Reprise du samedi 28 septembre, 17 h.
Samedi 12 Octobre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Corps simulacres: Virtualisation du réel
The Polar Express Réal. : Robert Zemeckis [É.-U., 2004, 100 min, 35 mm, VOA]
avec Daryl Sabara, Josh Hutcherson, Michael Jeter, Nona Gaye, Steven Tyler, Tom
Hanks
Dans la nuit de la veille de Noël, un jeune garçon qui doute de l'existence du Père Noël,
est réveillé par "The Polar Express", un train à vapeur magique qui l'amènera au Pôle
Nord pour rencontrer le Père Noël.
Présenté par Justin Baillargeon, programmateur invité.
Samedi 12 Octobre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
Secrets et illusions, la magie des effets spéciaux
La Nuit des morts-vivants (Night of the Living Dead) Réal. : George A. Romero [É.U., 1968, 96 min, 35 mm, v. fr.] avec Duane Jones, Judith O'Dea, Karl Hardman
Un homme et une femme se barricadent dans une maison de campagne pour se protéger
d'une invasion de zombies meurtriers qui dévorent leurs victimes. Tourné en noir et blanc
avec un budget modeste, ce classique du cinéma d'épouvante américain, sorti alors que
les États-Unis traversaient une période d'intense agitation sociale et politique, apparaît
comme une œuvre marquante du cinéma indépendant et de la contre-culture.
Samedi 12 Octobre
21 h 00 - Salle Claude-Jutra
Beautés du scope Noir et Blanc
Les Aventures de Juan Quin Quin (Las Aventuras de Juan Quin Quin) Réal. : Julio
Garcia Espinosa [Cuba, 1967, 106 min, 35 mm Scope, VOSTF] avec Adelaida Raymat,
Erdwin Fernandez, Julio Martinez
Un ancien sacristain, après avoir tenté sa chance avec les combats de coqs, le cirque et la
corrida, devient guérillero. J'ai voulu souligner que le cinéma est une fiction et qu'à partir
de cette fiction, nous pouvons penser à la réalité. J'ai donc pris une histoire insérée dans
le genre commun aventures et j'ai essayé d'offrir au spectateur divers points de vue à
partir desquels il peut penser et analyser l'histoire qu'il connaît déjà. (J. García Espinosa)
Repris le 17 octobre, 16 h
Dimanche 13 Octobre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Histoire du cinéma
Fanny Réal. : Marc Allégret [Fr., 1932, 142 min, 35 mm, VOF] avec Orane Demazis,
Pierre Fresnay, Raimu
Fanny est enceinte de Marius mais Panisse décide néanmoins de l'épouser. Marius rentre
Fanny qui l'aime toujours, sacrifie son amour à son devoir. Il ne s'agit pas d'un simple
mélodrame, mais d'une œuvre dont le succès fut immense dans le monde entier pour sa
robuste observation des mœurs des petites gens de Marseille. (Georges Sadoul, 1965)
PRÉSENTÉ PAR KARINE ABADIE (UdeM)
Dimanche 13 Octobre
20 h 00 - Salle Claude-Jutra
Beautés du scope Noir et Blanc
Les Amants Réal. : Louis Malle [Fr., 1958, 89 min, 35 mm Scope, VOSTA] avec Alain
Cuny, Jeanne Moreau, José-Luis de Vilallonga
Une riche bourgeoise, aux mœurs désinvoltes, quitte sa famille et devient la maîtresse
d’un jeune homme qu’elle rencontre par hasard. Le 23 janvier 1961, ce film est interdit
au Québec pour les raisons suivantes : « Infidélité conjugale amants et maîtresse scènes
de chambre à coucher scène impliquant un cunnilingus ». L'Office catholique national
des techniques de diffusion (OCNTD) avait coté le film « à proscrire » car « ce film
immoral constitue une idéalisation de l'amour adultère et comporte des scènes d'alcôve
inacceptables ». En 1964, le film revient au Bureau de censure, amputé de 15 minutes, et
même alors, la description des rapports physiques reste d’une audace inégalée à l’écran.
Mercredi 16 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Priit et Olga Pärn, scaphandriers sur l'herbe
Des carottes et des idoles
Free Action Réal. : Priit Pärn [Est., 1996, 1 min, 35 mm]
Night Of The Carrots (Porgandite öö) Réal. : Priit Pärn [Est., 1998, 30 min, 35 mm,
SD]
Remix Réal. : Priit Pärn [Est., 2000, 40 sec., Beta SP, SD]
Oiva 1 Réal. : Priit Pärn [Est., 2001, 40 sec., Beta SP, SD]
Karl and Marilyn (Karl ja Marilyn) Réal. : Priit Pärn [Est., 2003, 24 min, 35 mm,
VOSTA]
Reprise du vendredi 27 septembre, 20 h 30.
Mercredi 16 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Nouveaux documentaires
Godin Réal. : Simon Beaulieu [Qué., 2011, 75 min, HDCAM, VOF]
avec André Gervais, Brigitte Sauriol, Denys Arcand, Gaëtan Dostie, Guy Godin, Jacques
Elliott, Jacques Godbout, Jacques Parizeau, Malcolm Reid
Documentaire portant sur Gérald Godin, poète et homme politique québécois (19381994). L’œuvre et la vie de Gérald Godin auront été marquées par son engagement
viscéral envers le Québec. Oubliée ou méconnue, la contribution de son héritage politique
et littéraire au patrimoine culturel est inestimable. Figure marquante de la poésie
québécoise toute sa vie durant, il aura aussi été un acteur de premier plan dans les grands
bouleversements socio-politiques des cinquante dernières années. De Trois-Rivières à
Montréal, des années 60 au Référendum de 1995, en passant par les prisons d’Octobre et
les chansons de sa compagne Pauline Julien, le film GODIN allie archives et entrevues
pour retracer le parcours unique d’un combattant. Un portrait saisissant de celui que l’on
surnomme le député-poète. Une courtepointe cinématographique du Québec moderne,
tissée par un amalgame d’archives d’exception. « Quand je peux délasser mon esprit, ce
n'est pas l'honneur que je cherche, c'est la liberté. » (Gérald Godin)
Mercredi 16 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Corps simulacres: Virtualisation du réel
The Adventures of Tintin Réal. : Steven Spielberg [É.-U.-N.-Z., 2011, 107 min, DCP,
VOA] avec Andy Serkis, Daniel Craig, Jamie Bell, Nick Frost, Simon Pegg
Après avoir acheté dans un marché aux puces la maquette d'un navire appelé la Licorne,
le jeune reporter Tintin et son chien Milou, découvrent un message secret caché au creux
du mât. Aidé du Capitaine Haddock, le descendant du capitaine de la Licorne, Tintin se
lance dans une quête qui le mènera dans une chasse aux trésors à travers le monde.
Jeudi 17 Octobre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Beautés du scope Noir et Blanc
Les Aventures de Juan Quin Quin (Las Aventuras de Juan Quin Quin) Réal. : Julio
Garcia Espinosa [Cuba, 1967, 106 min, 35 mm Scope, VOSTF] avec Adelaida Raymat,
Erdwin Fernandez, Julio Martinez
Reprise du 12 octobre, 21h
Jeudi 17 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Priit et Olga Pärn, scaphandriers sur l'herbe
Duo
Life without Gabriella Ferri (Elu Ilma Gabriella Ferrita) Réal. : Priit Pärn [Est.,
2008, 44 min, 35 mm, SD]
Divers In The Rain (Tuukrid Vihmas) Réal. : Olga Pärn, Priit Pärn [Est., 2010, 23 min,
35 mm, SD]
Reprise du dimanche 29 septembre, 19 h.
Jeudi 17 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Nouveaux documentaires
À contre-courant Réal. : Lisa Sfriso [Qué., 2013, 86 min, num, VOF]
À force de suivre l’actualité, il n’est pas rare que le cynisme s’invite dans les discussions
lorsque vient le temps d’évoquer le monde politique, ce qui y grouille et ce qui y
grenouille. Pourtant, c’est tout idéalisme dehors que Lisa Sfriso a décidé de consacrer son
premier long documentaire à la création d’un nouveau parti de gauche au Québec. Aux
côtés de Françoise David, d’Amir Khadir, de leurs proches collaborateurs et des militants
engagés, elle chronique cette entrée de Québec solidaire dans l’arène politique
québécoise. Une arène complexe et dangereuse où l’utopie des messages doit aussi
apprendre à être tempérée par la réalité et où le slogan choisi par la nouvelle équipe, « Un
autre monde est possible ! », est mis à rude épreuve. Portrait intimiste et collectif, À
contre-courant est une incursion rare dans cette aventure humaine, aussi complexe que
singulière, qu’est la politique.
Jeudi 17 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Beautés du scope Noir et Blanc
J.S. Bach - Fantasia in G Minor Réal. : Jan Svankmajer [Tchécoslovaquie, 1965, 10
min, 35 mm Scope, SD]
Presque entièrement composé de gros plans qui s'enchaînent au fil d'un montage ayant la
rigueur habituelle de Jan Švankmajer, ce film est une adaptation « tactile », empreinte de
surréalisme, d'une pièce de Bach, en même temps qu'un spectacle époustouflant et
saisissant.
La Passagère (Pasazerka) Réal. : Andrzej Munk [Pol., 1963, 61 min, 35 mm Scope,
VOSTF] avec Aleksandra Slaska, Anna Ciepielewska, Jan Kreczmar
Quelques années après la guerre, une ancienne responsable du camp d'Auschwitz croit
reconnaître une de ses prisonnières. Tout un passé ressurgit. Le film posthume de Munk.
Un très beau, un très grand film, et un film moderne dans toute l'acception du terme [...].
Avec ce qui est sans doute son unique chef-d’œuvre, Munk a donné au cinéma polonais
son premier grand film moderne. (Michèle Favreau, 1965)
Vendredi 18 Octobre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Projet (Y) - 2013
Sarah préfère la course Réal. : Chloé Robichaud [Qué., 2013, 95 min, DCP, VOF]
avec Geneviève Boivin-Roussy, Jean-Sébastien Courchesne, Sophie Desmarais
Sarah est une jeune athlète de course de demi-fond. Sa vie bascule lorsqu’on lui offre une
place dans le meilleur club d’athlétisme universitaire de la province, à Montréal, loin de
sa banlieue natale de Québec. Sarah ne bénéficie pas du soutien financier de sa mère pour
se lancer dans l’aventure. Celle-ci s’inquiète surtout des conséquences d’un tel
changement sur la santé et la vie de sa fille. Déterminée, Sarah quitte tout de même pour
la ville, en compagnie de son ami Antoine. Les deux, naïfs, s’épouseront, question de
toucher de meilleurs prêts et bourses du gouvernement. Le mariage ne sera pas ce qu’ils
espéraient, du haut de leurs 20 ans... Elle ne veut faire de mal à personne par ses choix,
mais malheureusement, Sarah préfère la course.
Vendredi 18 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Projet (Y) - 2013
Leçon de cinéma autour de Sarah préfère la course
Vendredi 18 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Cinéma muet en musique
Häxan Réal. : Benjamin Christensen [Suède, 1922, 124 min à 16 i/s, 16 mm, muet,
INTF] avec Benjamin Christensen, Clara Pontoppidan, Maren Pedersen
PIANO : ROMAN ZAVADA
Vendredi 18 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Beautés du scope Noir et Blanc
Le temps s'est arrêté (Il tempo si è fermato) Réal. : Ermanno Olmi [It., 1959, 83 min,
35 mm Scope, VF] avec Natale Rossi, Paolo Guadrubbi, Roberto Seveso
Reprise du 11 octobre, 16 h
Samedi 19 Octobre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Corps simulacres: Virtualisation du réel
Rise of the Planet of the Apes Réal. : Rupert Wyatt [É.-U., 2011, 105 min, 35 mm,
VOA] avec Andy Serkis, Brian Cox, Freida Pinto, James Franco, John Lithgow
Après une série de tests en laboratoire effectués sur des chimpanzés, un scientifique
découvre un traitement potentiel contre la maladie d'Alzheimer qui permettrait au cerveau
de se guérir de lui-même, avec comme effets secondaire, la capacité d'améliorer les
habiletés cognitives. Suite à un incident en laboratoire, le scientifique sauve Cesar, un
bébé chimpanzé qui a hérité de la super-intelligence de sa mère issue du médicament.
Devenu un chimpanzé adulte, Cesar s'échappe de sa cage avec d'autres singes après avoir
été trahi par e scientifique, menant ainsi au soulèvement de son espèce contre les
humains.
Présenté par Justin Baillargeon, programmateur invité
Samedi 19 Octobre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
Secrets et illusions, la magie des effets spéciaux
Delicatessen Réal. : Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro [Fr., 1991, 99 min, 35 mm, VOF]
avec Dominique Pinon, Marie-Laure Dougnac, Pascal Benezech
Louison pratique le métier de clown, mais il a perdu son partenaire de cirque, un singe. Il
accepte donc un emploi dans un immeuble douteux où se trouve la boucherie
Delicatessen. Il devient alors la cible du boucher, qui offre à sa clientèle, de la chair
humaine. À l'aide des Troglodistes, des rebelles végétariens, Louison et son amoureuse,
Julie, échapperont au boucher. Du début à la fin, du générique au générique, Jeunet et
Caro font montre d'une imagination démente et d'une habileté diabolique [...]. (Régis
Tremblay, 1991)
Samedi 19 Octobre
21 h 00 - Salle Claude-Jutra
Beautés du scope Noir et Blanc
Harakiri (Seppuku) Réal. : Masaki Kobayashi [Jap., 1962, 133 min, 35 mm Scope,
VOSTA] avec Akira Ishihama, Shima Iwashita, Tatsuya Nakadai
Japon, 17ième siècle. Le samouraï Tsugumo vient se présenter à la demeure du clan Lyi.
Il veut se faire Hara-kiri. Mais le maître des lieux essaie bien de l’en dissuader. Tsugumo
livre alors dans un récit les vraies raisons de son geste...
Dimanche 20 Octobre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
À la demande générale
Carlos Réal. : Olivier Assayas [Fr.-All, 2010, 330 min (version longue), HDCAM,
VOSTF] avec Alexander Scheer, Édgar Ramírez, Fadi Abi Samra
La vie du terroriste Ilich Ramírez Sánchez. D'abord lié au parti communiste vénézuélien,
Carlos est formé à Cuba, à Moscou puis en Palestine. Dans les années 1970 et 1980, il
perpétuera de nombreux assassinats politiques et prises d'otage, d'abord pour le Front
populaire de libération de la Palestine puis en tant que mercenaire. " Carlos est un passemuraille moderne, glissant sans arrêt d’une nation, d’une langue, d’une couleur du ciel,
d’une femme à une autre, forgeant son destin en même temps qu’il tente de lui échapper.
De ce point de vue, Ilich Ramírez Sánchez (le vrai nom de Carlos) est le personnage le
plus abouti de la veine contemporaine et “internationaliste” du cinéma d’Olivier Assayas
– qui comprend aussi Demonlover (2002) et, dans une certaine mesure, Clean (2004).
Une sorte de condensé vif et virtuose d’un inébranlable désir de mouvement : un pur sujet
de cinéma en même temps que l’emblème d’un monde livré à l’entropie. " (Olivier
Joyard, 2010)
Mercredi 23 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Au revoir Bernadette
Les Mistons Réal. : François Truffaut [Fr., 1958, 24 min, 35 mm, VOF] avec Bernadette
Lafont, Gérard Blain
Le premier film de la jeune Bernadette Lafont. Une bande de gamins jaloux rend la vie
impossible à un couple d'amoureux.
Une belle fille comme moi Réal. : François Truffaut [Fr., 1972, 100 min, 35 mm,
VOSTA] avec Bernadette Lafont, Charles Denner, Philippe Léotard
Un jeune sociologue, Stanislas Prévine, préparant une thèse sur la criminalité féminine,
profite de l'occasion pour se rendre à la prison interroger Camille Bliss, une belle fille
accusée de divers crimes et tentatives de meurtres.
Repris le 25 octobre, 20 h 30
Mercredi 23 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Nouveaux documentaires
Lesbiana - Une Révolution parallèle Réal. : Myriam Fougère [Qué., 2012, 63 min,
HDCAM, VOSTF]
Cette révolution est née dans la foulée du féminisme des années 1970 et s’est éteinte vers
1995. Myriam Fougère entreprend un voyage où elle visite des écrivaines, philosophes et
activistes lesbiennes ayant vécu au cœur de cette révolution parallèle. De Montréal au
Texas, en passant par New York, elle rencontre des lesbiennes qui à un moment de leur
existence ont choisi de vivre entourées de femmes. Photos d’époque et vidéos d’archives
témoignent de ce mouvement marginal certes, mais d’une ampleur internationale.
Mercredi 23 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Au revoir Bernadette
Zig Zig Réal. : Laszlo Szabo [Fr., 1974, 88 min, 35 mm, VOF] avec Bernadette Lafont,
Catherine Deneuve
Chanteuses dans un cabaret, Marie et Pauline rêvent de s'acheter un chalet a la montagne.
Elles se prostituent pour réaliser leur rêve. Marie se trouve mêlée a l'affaire concernant
l'enlèvement de la femme d'un de ses clients. Marie découvre que Pauline est dans le
coup. Un policier à la retraite résout l'affaire...
Jeudi 24 Octobre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Au revoir Bernadette
Je, tu, elles... Réal. : Peter Foldès [Fr., 1971, 82 min, 16 mm, VOF]
avec Anémone, Bernadette Lafont, Francis Blanche, Henri Piegay, Jacqueline Coué,
Juliet Berto, Monique Lejeune
«Le film commence par dévoiler aussitôt sa mécanique en prenant le raccourci de la
métaphore : l'idée de miniaturiser la femme du héros, personnage confiné dans un
réfrigérateur, exprime mieux que mille discours le drame de la possession dans les
rapports conjugaux. Ici, l'essentiel tourne autour du processus de création, de la solitude
de l'artiste et de la place que l'amour y dispute - dans sa vie - au génie ou au talent.»
(Henri Chapier, 1973)
Jeudi 24 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Cinéma d'animation
Couleur de peau : miel Réal. : Jung, Laurent Boileau [France-Belgique, 2012, 74 min,
DCP, VOF]
À cinq ans, un jeune Coréen est adopté par une famille belge. Son intégration se fait
aisément, mais l'arrivée d'un nouveau bébé coréen vient bouleverser ses sentiments. Il se
réfugie dans le monde de la BD et réagit par la délinquance. Prix du public pour les longs
métrages au festival d'Annecy 2012, Grand Prix de l'Animafest de Zagreb 2013.
Jeudi 24 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Nouveaux documentaires
Laylou Réal. : Philippe Lesage [Qué., 2012, 80 min, HDCAM, VOF]
Entre la fin de l’adolescence et le début de l’âge adulte, Laurence et Laurence
(respectivement surnommées Lou et Laylou) traversent l’été de leurs 17 ans. Un regard
poétique, singulier et fort sur un moment charnière de l’adolescence. Une proposition
esthétique radicale signée par le lauréat du Jutra du meilleur documentaire 2012.
Jeudi 24 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Au revoir Bernadette
Paul Réal. : Diourka Medveczky [Fr., 1969, 92 min, 16 mm, VOF] avec Bernadette
Lafont, Jean-Pierre Kalfon, Jean-Pierre Léaud
Paul fuit sa famille bourgeoise et parcourt la France. Il se lie avec le "pèlerin" et son
groupe de sages, qui fuient eux aussi la société. « Medveczky est sculpteur et son film est
tactile. Les éléments, les objets sont filmés pour leur consistance au toucher, de même
que les mouvements sont commandés pour leur mise en rapport avec les surfaces » (Luc
Béraud, 1969)
Repris le 26 octobre, 17 h
Vendredi 25 Octobre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Au revoir Bernadette
La Maman et la Putain Réal. : Jean Eustache [Fr., 1973, 217 min, 35 mm, VOF] avec
Bernadette Lafont, Françoise Lebrun, Jean-Pierre Léaud
Un étrange ménage à trois où la logomachie tient une place capitale. « Pour en recevoir
pleinement la beauté et la profondeur, le spectateur doit faire la moitié du chemin,
accepter d'assister pendant plus de trois heures d'horloge à une action quasiment
inexistante charpentée par des dialogues ininterrompus, à un spectacle qui se nie tout en
s'affirmant puisque les formes habituelles du film de consommation courante y sont niées
en même temps que la magie qui se dégage d'une souveraine utilisation du Verbe,
réintroduit la fascination du spectacle. » (Marcel Martin, 1973)
Repris le 26 octobre, 20h30
Vendredi 25 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Au revoir Bernadette
Personne ne m’aime Réal. : Marion Vernoux [Fr.-Suisse, 1993, 95 min, 35 mm, VOF]
avec Bernadette Lafont, Bulle Ogier, Jean-Pierre Léaud
Annie, plaquée par son amant, se réfugie chez sa sœur Françoise qui soupçonne son mari
d'être avec sa maîtresse à Cambrai. Elles partent en camping-car, ne trouvent pas le mari
et continuent leur périple jusqu'à Boulogne-sur-Mer, après avoir embarqué avec elles
Cricri, la patronne de l'hôtel, lasse d'une vie monotone, et Dizou, une femme de chambre
qui n'a jamais vu la mer. C'est l'occasion pour Annie de retrouver sa fille Marie, avec
laquelle elle était brouillée, et sa petite fille, Lili. (pure ciné)
Vendredi 25 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Nouveaux documentaires
Les tortues ne meurent pas de vieillesse Réal. : Hind Benchekroun, Sami Mermer
[Qué.-Maroc, 2010, 92 min, HDCAM, VOF et Arabe STF]
Les tortues ne meurent pas de vieillesse porte un regard sur une génération qui disparaît.
Ce film nous fait partager la vie de trois vieux hommes dans la région du nord du Maroc.
Âgés d’environ quatre-vingts ans, Chehma, un ancien maître pêcheur, Erradi un
aubergiste solitaire et Abdesslam, un musicien ambulant, travaillent toujours pour gagner
leur vie. Ce documentaire long-métrage nous plonge dans les univers riches et colorés de
ces vieux, à la fois tristes et heureux. Les tortues ne meurent pas de vieillesse illustre leur
volonté de vivre, leur vision face à la mort qui approche et leur courage à travailler sans
relâche..., malgré leur âge. Les propos de Chehma, Erradi, Abdesslam dépassent le cadre
géographique du Maroc et nous transportent dans l’universalité d’une réflexion sur la vie,
la vieillesse et la mort. Un documentaire ancré dans le quotidien de ces hommes, enrobé
d’une tendre humanité.
Vendredi 25 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Au revoir Bernadette
Les Mistons Réal. : François Truffaut [Fr., 1958, 24 min, 35 mm, VOF]
avec Bernadette Lafont, Gérard Blain
Une belle fille comme moi Réal. : François Truffaut [Fr., 1972, 100 min, 35 mm,
VOSTA] avec Bernadette Lafont, Charles Denner, Philippe Léotard
Reprise du 23 octobre, 18 h30.
Samedi 26 Octobre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Au revoir Bernadette
Paul Réal. : Diourka Medveczky [Fr., 1969, 92 min, 16 mm, VOF] avec Bernadette
Lafont, Jean-Pierre Kalfon, Jean-Pierre Léaud
Reprise du 24 octobre, 20 h30
Samedi 26 Octobre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
Secrets et illusions, la magie des effets spéciaux
The Howling Réal. : Joe Dante [É.-U., 1981, 91 min, 35 mm, VOA] avec Dee Wallace,
Patrick Macnee, Dennis Dugan
Après avoir été traquée par un tueur en série, une journaliste reste dans une petite
communauté pour se reposer. Elle découvre bientôt que les gens du village cachent tous
un étrange secret.
Samedi 26 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Au revoir Bernadette
La Maman et la Putain Réal. : Jean Eustache [Fr., 1973, 217 min, 35 mm, VOF] avec
Bernadette Lafont, Françoise Lebrun, Jean-Pierre Léaud
Reprise du 25 octobre, 16 h
Dimanche 27 Octobre
16 h 00 - Salle Norman-McLaren
Performance Akousma 2013
Continental Divide Réal. : Christian Calon [Qué., 2013, 90 min, vidéo, son spatialisé]
Essai sur la forme d'un continent d'après la transcription sonore de ses bassins versants.
Quel est le temps d'un très grand espace? Et celui d'une image? Quel est le son d'un
continent? Cinq ans de réalisation, sept mois et 41.000 km de tournage, plusieurs
centaines d’heures d’images et de sons donnent naissance à une partition où villes, forêts,
rivières et montagnes se conjuguent en signes sonores et visuels à l’échelle temporelle
des bassins versants d’un continent. Vu de près: tracés géologiques, voies de
communication, ponctuations urbaines. Vu de loin: un paysage peut-il être lu comme une
écriture? Transcriptions sonores : Chantal Dumas, Mario Gauthier, Christian Calon. Ces
institutions ont apporté leur soutien financier au projet : Deutschlandradio Kultur
(Berlin), Westdeutscher Rundfunk (Köln), Conseil des arts du Canada, PRIM-Résidence
du 30e anniversaire (Montréal). Christian Calon L'exploration des modalités de l'écoute
et de la spatialité est le fil conducteur de l'ensemble de mes projets. Se définissant comme
chronographique ce travail se développe sous forme d'œuvres d’art sonore et
d'audiovision, où les modèles du réel occupent une place centrale: il poursuit dans une
approche para-musicale, l'exploration de questions de nature anthropologique. Une partie
de ma production s'intéresse aux formes narratives, à travers l'écriture et la mise en
situation de simulacres sonores. La radio, dans l'esprit d'un art acoustique, en est le
champ d'expérimentation fertile. En parallèle, suggérant l'approche de conversation
sonore, je participe au collectif d'improvisation Theresa Transistor. Les différentes
facettes de mon travail sont fréquemment saluées lors de compétitions et d'événements
majeurs. Je vis à Montréal où je travaille comme artiste indépendant. www.klong.ca
Repris à 18 h 00
Dimanche 27 Octobre
17 h 00 - Salle Claude-Jutra
Histoire du cinéma
L'Œil au-dessus du puits (Het Oog Boven de Put) Réal. : Johan van der Keuken [P.-B.,
1988, 94 min, 16 mm, VOSTF]
«Trois lieux du Kerala (Inde) qui posent la question du bonheur, du savoir, de la vie. Il y
a dans le film un certain nombre de situations qui sont mises en scène. Il s'agit là de jouer
avec ce que j'appellerai l'«approximatif». Ce sont de vraies mises en scènes mais réalisées
de manière approximative. Elles sont comme une simulation d'un film de fiction, car on
sent très bien la présence de la caméra, ce qui produit une couche supplémentaire : ces
gens jouent mais on sait qu'ils représentent leur propre vie... »(J. van der Keuken, 1988)
PRÉSENTÉ PAR SÉBASTIEN LÉVESQUE. (UdeM)
Dimanche 27 Octobre
18 h 00 - Salle Norman-McLaren
Performance Akousma 2013
Continental Divide Réal. : Christian Calon [Qué., 2013, 90 min, vidéo, son spatialisé]
Dimanche 27 Octobre
19 h 00 - Salle Claude-Jutra
Au revoir Bernadette
L' Effrontée Réal. : Claude Miller [France, 1985, 96 min, 35 mm, VOF] avec Bernadette
Lafont, Charlotte Gainsbourg, Clothilde Baudon
À 13 ans, Charlotte ne veut plus être une gamine. Elle rêve d'autre chose, notamment de
devenir amie d'une jeune pianiste surdouée. Le film obtient le prix Louis-Delluc en 1985.
Un vrai petit bijou. Un cadeau. Subtil, fin, tendre, il porte un regard chargé d'émotion sur
le petit monde de cette Charlotte qui flotte entre deux âges. (Richard Martineau, 1987)
Mercredi 30 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Beautés du scope Noir et Blanc
La Chambre blanche Réal. : Jean Pierre Lefebvre [Qué., 1969, 78 min, 35 mm Scope,
VOSTA] avec Marcel Sabourin, Michèle Magny
Une caméra indiscrète se penche sur la vie d'un couple. Il est question d'amour, de mort,
de l'hiver... Un film en noir et blanc, sans intrigue, sensible, intemporel, baignant, grâce à
l'emploi du Scope, dans l'atmosphère ouatée des paysages enneigés. «Voyage au sein de
la conscience et de toutes les contradictions, apparentes ou non, qui peuvent en naître, le
film est un poème simple à l'honneur de l'Homme et de la Femme : un hommage à la vie
humaine, belle autant que cruelle. »(Jean Pierre Lefebvre, 1969)
Mercredi 30 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Nouveaux documentaires
Conte du Mile End Réal. : Jean-François Lesage [Qué., 2012, 68 min, num, VOF]
Cinquante nuits dans le quartier Mile-End à Montréal, durant lesquelles cet endroit chéri
des musiciens en devenir et des magazines branchés est devenu un grand studio de
cinéma à ciel ouvert. Cinquante nuits durant lesquelles la vie qui passe a repris ses droits,
les transformant en un cocon aussi singulier que conceptuel. Cinquante nuits durant
lesquelles Jean-François Lesage, pour son premier documentaire, a en réalité choisi
d’enregistrer la flânerie d’un jeune homme à une heure tardive. Au hasard des rues et des
appartements, ce sont les rencontres de ce dernier avec des inconnus ou des amis se
racontant qui tissent la toile de ce film qui cherche réponse avec originalité à cette
question pourtant éternelle : comment guérir un cœur brisé ? L’amour, la solitude, la
jeunesse, la nuit et Montréal… : c’est un portrait doux et amer à la fois que dessine Conte
du Mile-End, projet aussi libre que sincère. (RVCQ)
Mercredi 30 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Au revoir Bernadette
Paulette Réal. : Jérôme Enrico [Fr., 2012, 87 min, DCP, VOF] avec Bernadette Lafont,
Carmen Maura, Dominique Lavanant
Paulette vit seule dans une cité HLM de la banlieue parisienne. Avec sa maigre retraite,
elle n’arrive plus à joindre les deux bouts. Lorsqu’un soir elle assiste à un curieux trafic
en bas de son immeuble, Paulette y voit le signe du destin. Elle décide de se lancer dans
la vente de cannabis. Après tout, pourquoi pas elle ? Paulette était pâtissière autrefois.
Son don pour le commerce et ses talents de cuisinière sont autant d’atouts pour trouver
des solutions originales dans l’exercice de sa nouvelle activité. Mais on ne s’improvise
pas dealer ! (AlloCiné)
Jeudi 31 Octobre
16 h 00 - Salle Claude-Jutra
Coups de coeur des collègues
Le Viol d'une jeune fille douce Réal. : Gilles Carle [Qué., 1968, 81 min, 16 mm, VOF]
avec Jacques Cohen, Julie Lachapelle, Katerine Mousseau
« Deuxième long métrage de Gilles Carle, coincé dans la lumineuse filmographie du
grand cinéaste entre La Vie heureuse de Léopold Z. (1965) et Red (1970) d'une part et les
deux grandes fables libertaires que sont Les Mâles (1971) et La Vraie Nature de
Bernadette (1972) d'autre part, Le Viol d'une jeune fille douce est un film implacable, l'un
des plus féroces (et férocement drôle) de son auteur lorsqu'il lui prend de commenter le
choc entre tradition et modernité et l'éclatement (l'atomisation) d'une société. Les raisons
de voir ou revoir ce film sont nombreuses et le numéro des frères Pilon en fait bien sûr
partie. Il peut paraître curieux de parler de plaisir lorsqu'on pense aux horreurs que ces
deux-là vont commettre au nom d'une douteuse et surtout très personnelle moralité, et
pourtant... Gilles Carle fut le plus grand de nos cinéastes populaires (dans le plus noble
sens), il incarne une certaine idée du cinéma, celle-là même que nous aimerions perpétuer
par cette fête du cinéma. » (Philippe Gajan)
LE CHOIX DE CATHERINE VIEN-LABEAUME, ATTACHÉE DE PRESSE ET
PROMOTION
Jeudi 31 Octobre
18 h 30 - Salle Claude-Jutra
Cinéma d'animation
Akira Réal. : Katsuhiro Otomo [Jap., 1988, 124 min, 35 mm, VA]
L'action se déroule à Tokyo, métamorphosée après un bombardement atomique. Pour
asseoir son autorité, le gouvernement fait appel à la science paranormale. Un jeune
motard tente de sauver un de ses amis entraîné dans cette affaire. Une œuvre baroque et
excessive, tout à fait appropriée en cette soirée d'Halloween ! « [...] comme tout conteur
de talent, Otomo ne raconte pas platement le présent. Il tire de nos peurs de maintenant
des motifs à la hauteur de ces peurs. Il tisse la trame d'une mythologie. » (Claude R.
Blouin, 1996)
Jeudi 31 Octobre
18 h 30 - Salle Fernand-Seguin
Nouveaux documentaires
Taqwacore Réal. : Omar Majeed [Qué., 2009, 80 min, HDCAM, VOA et Urdu STF]
En 2003, un musulman converti du nom de Michael Muhammad Knight a écrit Les
Taqwacores, un roman qui décrit une scène musicale complètement fictive, à la fois
hardcore et musulmane. Le livre a fait sensation, surtout auprès des jeunes musulmans à
travers le monde. Peu de temps après, de vrais groupes “Taqwacore” se sont formés à
travers l’Amérique du Nord. Ce documentaire accompagne Michael et ses acolytes (The
Kominas et Secret Trial Five) lors de leur première tournée / pèlerinage à travers les
États-Unis alors qu’ils défient Musulmans et non Musulmans en chantant des anthems
audacieux comme Charia aux U.S.A et Mohammed était un Punk Rocker. Leur odyssée
spirituelle les amène ensuite au Pakistan où ils tentent d’introduire la culture punk dans
les rues de Lahore.
Jeudi 31 Octobre
20 h 30 - Salle Claude-Jutra
Parfum d'Halloween
Son of Dracula Réal. : Freddie Francis [R.-U., 1974, 90 min, 35 mm, VOA] avec Dennis
Price, Harry Nilsson, Ringo Starr
L'enchanteur Merlin parraine le Comte Downe, fils de Dracula et futur empereur des
ténèbres. Quand celui-ci tombe amoureux d'une humaine, les choses se compliquent. Une
comédie musicale improbable mise en chanson par Harry Nilsson, avec Ringo Starr dans
le rôle de Merlin. Une des dernières réalisations du grand directeur photo britannique
Freddie Francis (The Innocents, The Elephant Man, Dune, Cape Fear, The Straight Story)
qui avait été aussi, en son temps, l'une des chevilles ouvrières de la Hammer.