Évreux : ils font tout à votre place
Transcription
Évreux : ils font tout à votre place
París Normandie Région Évreux : ils font tout à votre place Publié 26/07/2016 á 22H30 Société. Qu’ils soient personal shoppeur, courtier, cuisinier ou chasseur immobilier, ces Eurois ont pour point commun de remplir une mission que vous estimez incapable d’exécuter tout seul. Rencontre. ● ● Le métier d’Éric Levigneron : chasseur immobilier Dans le secteur immobilier aussi Dans le secteur immobilier aussi, les métiers évoluent. Depuis un peu plus de deux mois, l’agence Dujardin (rue de Verdun à Évreux) a lancé son service de « chasseur immobilier » « pour booster le marché et répondre à d’autres demandes », annonce Maryline Dujardin. À la manière d’un Stéphane Plaza, le chasseur immobilier sillonne Évreux et sa périphérie à la place du client, en quête du bien qu’il convoite. À l’agence ébroïcienne, c’est É ric Levigneron qui remplit cette mission. Son objectif est simple : faire gagner du temps à ceux qui n’en ont pas. Le futur acquéreur signe un mandat de recherche exclusif avec l’agence. Le chasseur immobilier note tous les critères de sélection désirés et s’efforce de dénicher le bien correspondant, quitte à négocier le prix. Service gratuit Pour prospecter, le chasseur immobilier s’appuie sur sa connaissance du terrain mais aussi sur les professionnels de l’immobilier et les notaires. Ce service complémentaire est gratuit. Les honoraires sont compris dans le prix de vente. Intermédiaire entre l’emprunteur et la banque, le métier de courtier en prêt immobilier a aussi le vent en poupe. Son rôle ? Trouver les meilleures conditions financières pour un prêt immobilier. Gain de temps et d’argent. Les frais correspondant au montage du financement peuvent aller de 500 à 1 500 € en moyenne. « Cela ne représente pas un surcoût, les frais de dossier de banque sont inclus dans les frais de courtage », remarque Mickaël Le Bret , le gérant de Prêt en main. Installée rue VictorHugo, cette agence est arrivée la première sur le marché ébroïcien, en 2005. Malgré la concurrence qui s’est développée depuis, « le marché du courtage est porteur. Nous continuons à nous développer. Il y a une grande tendance qui se dessine depuis deux ans : c’est la renégociation de prêt », poursuit le gérant. Il faut dire que les taux n’en finissent pas de baisser. Retrouvez plus d’informations http://chasseurimmoevreux.blogspot.fr sur http://www.annoncimmo27.fr/ et Autres métiers «M on expérience de vendeur dans une grande enseigne spécialisée dans l’équipement de la maison m’a montré que les seniors ne parvenaient pas toujours à utiliser les produits que des vendeurs leur avaient vendus comme indispensables et faciles d’utilisation... », explique Valentin Delahais . A 29 ans, cet Ébroïcien vient de se mettre à son compte comme autoentrepeneur sous le nom d’Eure numérique. Spécialité : personnal shoppeur. Un anglicisme qui se répand et qui signifie j’achète à votre place. ATTACHÉ À AUCUNE ENSEIGNE « Mon domaine, c’est l’équipement multimédia à domicile. Je me rends chez des particuliers qui ont besoin de s’équiper ou de se rééquiper », explique le jeune homme. Face à une offre surabondante et très diverse en qualité et en prix, Valentin Delahais va faire le tri à leur place selon les besoins exprimés. « Je ramène plusieurs devis pour chaque équipement. Et comme je ne suis attaché à aucune marque ni à aucune enseigne, je peux très bien choisir une souris dans telle boutique, un disque dur dans telle autre et une imprimante dans un troisième commerce », détailletil. Le conseil en matière d’équipement n’est que le premier étage de la fusée. « L’autre aspect essentiel, c’est apprendre au client à devenir autonome face à l’outil multimédia qu’il a choisi et que j’ai pris soin de paramétrer. C’est un service clé en main que je propose. La notion de pédagogie et de transmission est au cœur de ma démarche », précise Valentin Delahais. Elle a trouvé sa clientèle localement. Dans un segment de population porteur puisque « 80 % de ma clientèle est constituée de senior ». Une population qui présente au moins deux intérêts : elle est en augmentation constante et elle est dotée d’un vrai pouvoir d’achat. « C’est une clientèle qui veut se mettre au multimédia essentiellement dans le souci de rester en contact avec sa famille et ses proches », témoigne le jeune homme. Autre avantage de ce service à domicile : « il est déductible des impôts à hauteur de 50 % du prix facturé dans la limite de 3 000 € » ! « ILS NE SONT LÀ QUE POUR LEURS INVITÉS » Lui ne s’occupe pas d’équipement multimédia mais des fourneaux. Le chef cuisinier et traiteur Luc Ladiré a choisi il y a une dizaine d’années de se lancer dans la cuisine à domicile. « L’idée m’est venue lors de mon mariage, en août2003 », relate le chef, installé à Grossoeuvre . Ils étaient une vingtaine de convives. Pas assez nombreux pour louer une salle mais trop pour réserver un restaurant « jusqu’à point d’heure. » Après avoir convenu au préalable d’un menu avec son client, Luc Ladiré s’installe directement chez vous. Il ne cuisine« que des produits frais. Tout est fait sur place. J’arrive le matin pour une réception le soir. Il y a à peu près six heures de préparation » . Anniversaire, mariage, baptême ou repas de famille, il s’occupe de tout. Un sacré avantage pour les hôtes. « Ils sont chez eux mais n’ont rien à faire du tout. Ils ne sont là que pour leurs invités. » C’est le chef et sa brigade de cuisiniers et de serveurs qui sont à la manœuvre. « Tout est nettoyé quand on repart », précisetil. Au fil des ans, Luc Ladiré a travaillé dans « un nombre indéterminé » de cuisines, des plus improbables aux plus luxueuses, dans l’Eure, la SeineMaritime, les Yvelines et l’EureetLoir. Son agenda se remplit d’une année sur l’autre. « J’ai pas mal de clients très réguliers. Pas forcément des gens aisés, plutôt de la classe moyenne », note le maître queux. D’ailleurs, ses tarifs sont plutôt raisonnables : de 25 à 50 € par personne. Mais pour goûter au plaisir de ne rien faire quand on reçoit, mieux vaut s’y prendre à l’avance. V. F.