Document bilan Mois doc 2006

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Document bilan Mois doc 2006
« Le Centre des Rives »,
un laboratoire pour l’art contemporain
et documentaire en milieu rural
voir page 32
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SOMMAIRE
LE MOIS
DU FILM
DOCUMENT
AIRE 2006
ÉDITO
P. 6
IMAGES EN BIBLIOTHÈQUE
P. 7
BILAN 2006
P. 8
LA SOIRÉE D’OUVERTURE
P. 26
TÉMOIGNAGES
P. 31
Champagne-Ardenne : Autour de la Terre
Bretagne
Bourgogne/Franche-Comté
Aquitaine
Gaudeloupe
Dans le monde
p.
p.
p.
p.
p.
p.
32
36
42
45
51
57
EXTRAITS DE PRESSE
P. 62
LIEUX DE PROGRAMMATION
P. 65
Les coordinateurs régionaux
France et DOM-TOM
Dans le monde
LES PARTENAIRES
p. 66
p. 68
p. 92
P. 97
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ÉDITO
Comme celle des années précédentes,
l’édition 2006 du Mois du film documentaire
conforte la maturation de la manifestation
nationale, avec toujours plus de lieux
participants en France métropolitaine,
mais aussi dans les départements d’outremer et dans les centres culturels français
à l’étranger. Et même s’il est difficile de
chiffrer les spectateurs de façon exacte,
les publics, de plus en plus diversifiés,
sont aussi de plus en plus nombreux à venir
à la rencontre des auteurs et des films.
Deux faits marquants ont émergé en
novembre dernier. En premier lieu, même
si les rétrospectives de grands cinéastes
demeurent des axes forts de programmation
(comme celle organisée en Île-de-France
autour de l’œuvre de Jean-Luc Godard ou
à la Bibliothèque publique d’information
autour de Frederick Wiseman), les
thématiques sociétales sont largement
majoritaires – sans doute pour répondre
à un besoin de plus en plus partagé
d’aborder l’actualité par le regard du
documentariste, tout à fait différent de
celui que nous offre quotidiennement la
télévision, avec ses reportages trop courts
et ses simples survols. D’autre part, il
convient de souligner le travail exceptionnel
mené par le Ministère des affaires étrangères
et par les coordinations régionales.
Grâce à leur action efficace, qu’Images
en bibliothèques s’attache à encourager
et renforcer, des acteurs très différents :
bibliothèques, salles de cinéma, centres
culturels, associations, et désormais aussi
établissements scolaires, parviennent à
mettre leurs forces en commun pour une
meilleure visibilité et une plus grande
cohérence.
IMAGES EN BIBLIOTHÈQUES
Ainsi, le lancement du Mois du film
documentaire en Aquitaine nous a donné
la satisfaction de voir à l’œuvre la dynamique
particulièrement réjouissante et exemplaire
de cette région, sous l’impulsion de son
équipe de coordination. Audrey Pulvar,
marraine de la manifestation nationale, et
moi-même, avons été très chaleureusement
accueillis dans le cadre des différents
événements (projections, rencontres,
débats) qui jalonnaient les deux jours
d’ouverture, les 27 et 28 octobre 2006.
Je retiendrai en particulier le souvenir de
la soirée d’inauguration dans la petite ville
de Mussidan (Périgord), au sein du très
confortable Cinéma Notre-Dame, ancienne
chapelle sécularisée au profit du 7ème art.
La projection a réuni une centaine de
personnes autour du film Les enfants
clandestins de Jean-Paul Sigwald, produit
par France 3 région. Un pari réussi
dans un département rural où le cinéma
documentaire n’attire pas facilement
les foules…
Enfin, qu’il me soit permis de remercier
ici très sincèrement tous nos partenaires,
institutionnels ou non, sans lesquels le
Mois du film documentaire n’existerait
pas. Conformément à leurs souhaits, la
communication sur la manifestation devrait
prendre pour l’édition 2007 un nouvel
élan, notamment grâce à un site internet
plus lisible et facile d’utilisation, tant pour
les participants que pour le grand public.
Mais pour l’heure, je vous laisse prendre
connaissance d’un bilan de l’édition passée,
très riche en informations et enseignements…
et surtout très prometteur !
Emmanuel Aziza
Président d’Images en bibliothèques
Créée en 1989, l’association Images en
bibliothèques a une triple vocation :
valoriser les collections cinématographiques
et audiovisuelles des médiathèques,
œuvrer pour la reconnaissance d’un
savoir-faire collectif et d’une identité
professionnelle, animer le réseau des
« bibliothécaires de l’image ». Elle rassemble
aujourd’hui 500 adhérents sur l’ensemble
du territoire.
L’action d’Images en bibliothèques est
soutenue par le Ministère de la culture :
Direction du livre et de la lecture et Centre
national de la cinématographie.
L’association propose à ses adhérents
des sélections de films documentaires de
qualité, encourage la réflexion sur la
communication des œuvres, facilite les
échanges interprofessionnels et le partage
de l’information, et dispense des formations
au plus près des besoins des professionnels.
Images en bibliothèques anime le réseau
des vidéothécaires grâce à différents outils :
la Lettre d’Images en bibliothèques, dossier
thématique trimestriel ; des groupes de
réflexion, des rencontres et journées d’étude ;
le site internet www.imagenbib.com,
qui propose aux adhérents des informations
et des ressources, une liste de discussion,
une base de données de films documentaires,
outil original d’aide à la conception
de manifestations thématiques à partir
des programmations du Mois du film
documentaire. L’offre de formations
propose un large catalogue, tant sur
le plan de la création et de la gestion
des collections audiovisuelles que sur
des thématiques spécifiques.
En coordonnant la mise en œuvre d’une
action d’ampleur nationale, le Mois du
film documentaire, l’association a élargi
son horizon. Elle s’inscrit dorénavant
dans une dynamique de partenariat avec
d’autres acteurs de la culture et de l’éducation.
Créée en 2000, cette manifestation
réunit bibliothèques et médiathèques,
établissements culturels et éducatifs, salles
de cinéma. Tous proposent des rétrospectives,
des hommages, des rencontres et des
débats autour de thématiques multiples,
reflet de la diversité du genre documentaire.
Le Mois du film documentaire permet
à un public de proximité de découvrir la
richesse du cinéma documentaire, associe
des lieux de diffusion très divers et fédère
les initiatives en région et à l’étranger,
multiplie les occasions de dialogue entre
auteurs, réalisateurs et spectateurs.
Attentive aux avancées technologiques et à
leur impact sur les pratiques et les usages,
Images en bibliothèques apporte aux
vidéothécaires les éléments de réflexion et
d’anticipation indispensables à l’évolution
de leur métier. Parce qu’elles détiennent
des collections encyclopédiques de référence,
que font vivre des professionnels exigeants,
les médiathèques rendent aujourd’hui
accessibles au plus grand nombre
le patrimoine cinématographique
et audiovisuel.
A l’écoute de ses adhérents, Images en
bibliothèques est porteuse d’une ambition
collective : favoriser la rencontre entre le
public et les œuvres cinématographiques.
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BILAN
2006
Le Mois du film documentaire 2006 est
la septième édition de cette manifestation,
créée en 2000.
UNE MARRAINE
2006, septième édition, l’âge de raison…
Nous avons voulu cette année donner
un éclat tout particulier au Mois du film
documentaire, et lui offrir une marraine,
qui puisse ouvrir et présenter l’événement
avec chaleur et plaisir.
Convaincus que le cinéma documentaire
propose aujourd’hui au public un mode
d’appréhension du monde contemporain
parfois bouleversant, toujours surprenant,
à travers le regard et le talent de ses
réalisateurs, nous avons demandé
à Audrey Pulvar, journaliste, d’être notre
ambassadrice.
Ce choix, peut-être inattendu, se justifie.
Grande spectatrice et amateur de cinéma
documentaire, Audrey Pulvar connaît
le type de cinéma que nous défendons.
Par son activité professionnelle,
elle sait présenter aux téléspectateurs les
problématiques de la société d’aujourd’hui,
ce qui rejoint les questionnements et les
thématiques émergentes, particulièrement
cette année 2006. Enfin, Audrey Pulvar
travaille pour France 3, chaîne publique
qui se décline dans chaque région,
rejoignant ainsi notre volonté de mettre
en valeur les programmations organisées
sur tout le territoire.
« Quand les responsables du Mois du film
documentaire m’ont contactée, à ma façon
j’ai d’abord été honorée, et ensuite très
heureuse ! En tant que cinéphile, je suis
une grande fan de documentaires. Et je
dis bien en tant que cinéphile car selon moi,
les œuvres documentaires sont des œuvres
cinématographiques.
De tous les points de la planète des réalisateurs
donnent leur lecture d’un monde, d’un
événement, d’une souffrance qui, à leurs
yeux, ne sauraient rester tus. C’est à cette
lecture, à plusieurs voix, du monde dans
lequel nous vivons, de cette planète parfois
si étrangère à elle-même, que nous vous
convions tout au long d’un mois
de rencontres et de projections. »
Audrey Pulvar
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QUELQUES CHIFFRES
D 897 lieux de diffusion ont en 2006
proposé des projections dans le cadre
du Mois du film documentaire, dont 805
en France et Dom-Tom, et 92 à l’étranger.
L’année précédente, 667 lieux de diffusion
avaient proposé des projections dans le
cadre de cette manifestation, dont 582 en
France et Dom-Tom, et 85 à l’étranger.
L’augmentation du nombre de lieux
est donc de près de 34 % au total,
connaissant en cela un même pourcentage
d’augmentation qu’entre 2005 et 2006.
RÉPARTITION DES PARTICIPANTS PAR TYPE D’ÉTABLISSEMENTS
2006
2005
Bibliothèques / médiathèques
240 (27 %)
204 (31 %)
Salles de cinéma
250 (28 %)
191 (29 %)
Établissements culturels et éducatifs
315 (35 %)
187 (28 %)
Centres culturels français à l’étranger
92 (10 %)
85 (12 %)
D Si chaque type d’établissements
a augmenté le nombre de ses participants,
le chiffre le plus significatif de ce tableau
est le nombre et le pourcentage représenté
par les établissements culturels et éducatifs.
Plusieurs raisons expliquent ce phénomène :
• un nombre grandissant d’établissements
scolaires, lycées et collèges, répondent
aux propositions des coordinateurs
régionaux qui construisent à leur
intention des programmes de films
documentaires inédits,
• des partenariats de plus en plus fins
multiplient les lieux de diffusion, chaque
organisateur (médiathèque ou salle
de cinéma par exemple) s’appuyant sur
des structures locales pour multiplier
les séances auprès de différents publics,
• des organismes associatifs de plus en
plus nombreux s’emparent du label
« Mois du film documentaire »
et bénéficient de la communication
proposée par la manifestation.
D Cette augmentation importante du
nombre de participants a des conséquences.
Images en bibliothèques, dont ni les
moyens ni l’équipe n’ont augmenté sur ce
projet depuis le début du Mois du film
documentaire, doit désormais repenser
son travail de coordination nationale.
Le label « Mois du film documentaire »,
créé par Images en bibliothèques dans
un objectif défini, ne doit pas s’éparpiller,
mais bien rester fidèle à la volonté qui l’a
fait naître. Un partenariat plus serré avec
les coordinateurs régionaux est en cours
de réflexion, afin que chaque région
vienne en appui de l’événement national.
D Autre conséquence : le Mois du film
documentaire ne vit plus seulement en
novembre, mais toute l’année. Dans un
nombre grandissant de lieux, le temps fort
du mois de novembre lance un mouvement
de diffusions régulières, de formations
proposées en cours d’année, de groupes
de travail, de liens qui se poursuivent
entre des partenaires qui ont à cette
occasion déclenché un travail de réflexion
commune. En cela, la dynamique créée
par le Mois du film documentaire aura
dépassé même ce que nous avions imaginé
au départ, dans la mise au jour d’une
véritable reconnaissance du cinéma
documentaire.
D Au sein même d’Images en Bibliothèques,
des outils sont mis en place pour permettre
cette pérennité : nous en présenterons
deux, l’exposition « Regards documentaires »
et le projet expérimental « Rencontre avec
le cinéma documentaire » (voir en annexe).
DES THÉMATIQUES
ET DES FILMS
LES THÉMATIQUES :
D L’éventail des thématiques choisies par
les établissements organisateurs du Mois
du film documentaire est, comme chaque
année, très varié, ce qui fait la richesse de
la manifestation. En 2006 cependant, une
tendance majoritaire très nette se dégage
vers une sensibilisation aux grandes
interrogations de la société d’aujourd’hui :
le Mois du film documentaire est citoyen.
Un aperçu de titres de programmations :
D La mondialisation
• La mondialisation et ses différents
visages
• Histoire et mondialisation
• Mondialisation(s) : l’Alliance française
de Wuhan (Chine) organise la projection
de la collection « Mondialisation(s) »
au mois de novembre 2006. Au total
12 documentaires.
D L’environnement et le progrès
• Croissance-décroissance
• Quand la planète est en alerte
(programmation pour enfants)
• Développement durable : tous concernés ! :
« L’homme pourra-t-il un jour se nourrir,
se loger, s’habiller sans détruire son
environnement ? Peut-on concevoir de
nouveaux modèles garantissant à la fois le
développement économique, le bien être
social et le respect de la nature ? »
• Image(s) et développement durable
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• La Terre en question(s) : le développement
durable, les relations Nord-Sud
• Consomm’acteurs : ils produisent, nous
consommons...
• Progrès ? : « Au sens large du terme,
quelles significations, quelles interrogations,
quelles incidences ce mot a-t-il
aujourd’hui, tant au niveau social,
économique, scientifique que technique ? »
D L’immigration
• Les migrations... pour vivre ensemble
• France, rêve d’immigrés...
• Migrants et droit d’asile
• Aux portes de l’Europe ; les nouveaux
visages de l’immigration : « Où il est
question de discuter de la Citadelle Europe
et du nouveau visage de l’immigration. »
• L’exil
• Conflits, inégalités et discriminations
de notre monde contemporain
D Les médias
• Filmer le politique, filmer le pouvoir,
pouvoir et media
• Images et média
• Désentubages cathodiques :
« Une violente critique des médias et un
décryptage de l’information télévisuelle. »
• L’image et ses manipulations
• Une société sous surveillance :
« Projections sur la volonté de la société
systématique d’observer, ficher, classer,
enregistrer, comptabiliser, repérer, filmer
24 h sur 24 les citoyens. Certains en font
même la dernière garantie d’une démocratie
sécurisée ! »
• Images au quotidien : « Les médias
diffusent toujours plus d’images et
viennent influencer nos vies, nos idées
et notre représentation du réel. Quelle
est la place des images dans notre vie
aujourd’hui ? »
D Œuvre documentaire de réalisateurs :
Des organisateurs, plutôt que de travailler
sur un thème, ont choisi d’appuyer leur
programmation sur l’œuvre d’un
réalisateur. Voici les réalisateurs ainsi mis
en valeur par des rétrospectives.
Luc Moullet (Marseille et Lyon), Jean
Eustache (Pessac), André Labarthe
(Bordeaux), Jean Rouch (Plérin), Johan
Van Der Keuken (Pluzunet), Mosco
Boucault. (Châteaumeillant), Jean-Luc
Godard (Île-de-France), Henri-François
Imbert (Tours), Dominique Dubosc
(Arcueil), Frederick Wiseman (BPI Paris),
Laura Waddington (musée d’art moderne
Paris), Jean-Paul Fargier (Bagnols-surCèze), Jean-Michel Carré (Le Mans),
Olivier Zabat (Nantes), Rithy Panh (Biot),
Jean-Pierre Krief (Annecy), Artavazd
Pelechian (Bourg en Bresse), Dominique
Cabrera (Lyon), Harun Farocki (SaintEtienne).
LES THÉMATIQUES :
D Cette liste n’est pas un palmarès. Elle
ne présente pas les « meilleurs » films,
car il n’y pas d’unité possible dans la
diversité des logiques de programmation.
Un ensemble de critères ont une
influence : les thématiques dominantes
appellent certains films évidents ; les
choix de films régionaux permettent, à
l’intérieur d’une seule région, un nombre
important de diffusions de quelques titres,
etc… On trouvera donc là les titres les plus
diffusés pendant le Mois du film
documentaire 2006.
• Cauchemar de Darwin (Le)
de Hubert Sauper
• Désentubages cathodique
de Collectif Zaléa TV
• Ici Najac, à vous la terre
de Jean-Henri Meunier
• Une vérité qui dérange
de David Guggenheim
• Mur de Simone Bitton
• Nous n’étions pas des Bécassines
de Thierry Compain
• Camera kids
de Zana Briski, Ross Kauffman
• Dans l’ombre d’Edith Piaf
de Anne Bramard-Blagny
• Usines Puzenat (Les) de Eric Nivot
• Tapage dans la basse-cour
de Laurent Charbonnier
LA COMMUNICATION
REVUE DE PRESSE :
D Le Mois du film documentaire 2006
aura donné lieu à 742 articles
et présentations dans la presse écrite,
et une quarantaine de citations télévisées
(principalement sur France 3 régions,
Bourgogne/Franche-Comté, Bretagne,
Aquitaine). 22 articles ont été diffusés
sur internet, sur les sites des villes ou
de journaux régionaux (Le Progrès,
Le Télégramme de Brest). Nous n’avons
pas les chiffres radiophoniques.
Au-delà des informations de programmes,
la presse nationale a honoré le Mois du
film documentaire par trois beaux articles :
• Le Monde du 23 novembre : « de Bamako
à Cordoue, éloge du documentaire »
(autour du film Le Cri du silence de
Dominique Gautier et Jean Ortiz, diffusé
en Aquitaine)
• Télérama du 15 novembre : « Godard côté
cours » (autour de l’opération Godard,
éducateur populaire, proposée
par l’ACRIF en Île-de-France)
• Les Cahiers du cinéma de novembre 2006 :
« La chance et le choix, entretien avec
Frederick Wiseman » (autour de la
rétrospective de son œuvre, partenariat
BPI/Cinémathèque française)
D Il est intéressant d’analyser la couverture
régionale de la manifestation.
Le travail fait par Ouest France est
d’une solidité remarquable : 160 articles
émanent de ce média, soit plusieurs par
jour, selon les déclinaisons régionales.
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Dans les éditions différentes couvrant un
département, en Bretagne, Normandie
ou Vendée, régulièrement un article
signale les projections du Mois du film
documentaire, dans chaque ville, avec
présentation de la séance dans son contexte
local, résumé du film, informations
pratiques. Efficace, preuve d’une bonne
communication entre les programmateurs
et les journalistes, et d’une vigilance sans
faille de leur part. Rappelons qu’en nombre
d’exemplaires vendus, Ouest France
est le premier journal français : 750 000
exemplaires par jour (pour info : Le Monde
320 000), et que sa politique éditoriale
est de multiplier systématiquement
les pages locales.
La plupart des grands journaux régionaux
s’intéressent également au Mois du film
documentaire : Sud-Ouest, La Marseillaise,
La Voix du Nord, l’Est républicain, le
Dauphiné libéré, l’Alsace, La Montagne…
D En poursuivant l’analyse cependant,
l’image globale évoque une capillarité de
plus en plus fine. Après la dimension de
la région, une cinquantaine de journaux
locaux ont présenté les séances du Mois
du film documentaire : Le Petit Solognot,
Le Courrier Picard, Le Petit Bleu du Lot-etGaronne, Le Berry républicain, Le Télégramme
de Brest, Réussir le Périgord, Les Nouvelles
Calédoniennes, Le Journal de Pontivy,
Les Dépêches du Jura, L’Observatoire du
Beauvaisis, ou du Valenciennois, ou
du Cambrésis… Signalons également
L’exploitant agricole de Saône-et-Loire,
qui encourage ses lecteurs à assister
à la diffusion du film Les Enracinés
de Damien Fritsch, présenté à l’écomusée
de la Bresse bourguignonne.
Les articles sont informatifs. Ils situent
souvent la séance locale dans le cadre
de la manifestation nationale (on retrouve
des phrases issues du dossier de presse,
disponible sur le site d’Images en
bibliothèques, qui prouve là son utilité),
mais surtout racontent le film ou en
décrivent le sujet, interrogent l’organisateur
sur son choix de programmation, parlent
du lieu de projection et des partenariats
locaux. La présence éventuelle du
réalisateur est signalée, comme une part
importante de l’événement.
D De cette déclinaison, on voit se dessiner
une France des « pays », de l’environnement
quotidien dans lequel chacun évolue, qui
a ses territoires, ses frontières, son passé
historique évoqué parfois par un titre
(La Manche libre, Le Bien public).
Une image du Mois du film documentaire
apparaît alors : un public de proximité,
sans à-priori sur le cinéma documentaire,
ouvert à des propositions inhabituelles,
sur un thème qui attire sa curiosité,
portées par des médiateurs de confiance.
UN BILAN :
Fabienne Ferreira, attachée de presse
du Mois du film documentaire de 2003
à 2006, revient sur l’impact de la
manifestation auprès de la presse
nationale.
D En 2003/2004, après 4 années d’existence,
les journalistes s’y sont intéressés.
Nous étions portés également par
des événements médiatisés : la palme d’or
de Michael Moore à Cannes, le succès
inattendu de films comme Être et avoir.
Nous avons obtenu alors des articles
de fond, qui présentaient l’historique
et les grands objectifs du Mois du film
documentaire. Cette communication,
une fois obtenue, ne peut être reconduite
à l’identique chaque année. La presse a,
par la suite, besoin de s’appuyer sur une
actualité et un contenu cinématographiques,
pour présenter la manifestation nationale.
D Le Mois du film documentaire est un
événement culturel. Ses organisateurs
effectuent un travail à long terme, pour
amener un public néophyte à découvrir
et rencontrer du Cinéma, des œuvres, des
réalisateurs. Leur attention est tournée
vers le public, non vers la communication
autour de leur action. Leur logique n’est
pas de créer de l’événementiel.
La force de cette manifestation est dans
la nature même des films qu’elle propose :
une interrogation multiple sur le monde
d’aujourd’hui, un ensemble d’interpellations
et de regards sur les grands questionnements
contemporains.
Le label « Novembre, le Mois du film
documentaire » est maintenant repéré
par les médias. Mais la presse nationale,
pour couvrir une manifestation aussi
vaste, a besoin d’une accroche forte,
d’une découverte surprenante,
d’un événement national.
D En 2005, la visibilité de la manifestation
a été portée par la tournée des films
de Serguéi Loznitsa, réalisateur ukrainien
que les médias ont alors découvert à travers
la diffusion de ses films dans 7 lieux dans
différentes régions, coordonnée dans le
cadre du Mois du film documentaire.
La présence du réalisateur en France
pour la première fois, des films inédits :
voilà un événement-support pour
la presse nationale.
D Une piste pour le Mois du film
documentaire, s’il souhaite à l’avenir être
présent dans les médias nationaux, est
de s’inscrire dans le milieu du cinéma,
rechercher les sorties de films en avantpremière, rendre visible la manifestation
nationale par la mise en lumière, dans
plusieurs lieux simultanément, d’un film
et d’un réalisateur puissants.
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LES COORDINATIONS
RÉGIONALES
D Des coordinations régionales du mois
du film documentaire existent depuis
longtemps dans plusieurs régions :
Alsace, Bretagne, Centre, Île-de-France,
Nord/Pas-de-Calais, Guadeloupe. Par
ailleurs, le Ministère des Affaires étrangères,
à travers la Direction de l’action
audiovisuelle extérieure, anime le réseau
des Centres culturels français pour leur
participation à la manifestation.
D Les coordinations régionales sont portées
par des associations ou des organismes
volontaires. Elles permettent au Mois
du film documentaire un dynamisme
qui se constate immédiatement au niveau
du nombre d’établissements participants
(la Bretagne, leader du nombre de
participants, a trois coordinations
départementales qui travaillent ensemble
sur la région). Elles permettent des
rencontres régulières à l’année, afin
de définir des thématiques ou des corpus
de films (Île-de-France). Elles suscitent
l’élaboration des projets de partenariats
entre établissements de différents types
(médiathèques et cinéma ou établissements
scolaires), qui ne peuvent se mettre en
place qu’à travers un dialogue et une écoute
mutuelle (Nord/Pas-de-Calais). Enfin,
par l’intermédiaire de ces coordinations,
des documents rendent visibles l’identité
régionale de la manifestation : dossier
de presse, dépliant, affiches, site internet,
plaquette-programme regroupant les
programmations de la région : c’est là
que l’aide des DRAC, qui soutiennent
ces coordinations, se révèle précieuse.
D En 2006, trois nouvelles coordinations
se sont formées : Aquitaine, Bourgogne/
Franche-Comté, Basse-normandie.
Dans d’autres régions, des contacts sont
en cours pour mettre en place ce travail
commun, avec des organismes qui peu
à peu l’estiment nécessaire et sont prêts
à se mobiliser.
En Aquitaine et Bourgogne/Franche-Comté,
les coordinateurs sont des associations
régionales de producteurs, qui ont apporté
au Mois du film documentaire une
nouvelle facette : la diffusion dans sa
propre région, en partenariat avec France 3,
des films produits dans la région.
Ces programmations participent ainsi de
l’affirmation d’une identité régionale, et
font émerger une richesse et une vitalité
de la production de films documentaires.
En Aquitaine, deux coordinateurs ont
rassemblé leurs réseaux : Cinéquadoc,
qui travaille principalement avec les salles
de cinéma, et l’ARPEL, qui regroupe les
médiathèques. Cette union a permis la
mise en place d’un groupe de réflexion
régulier sur le thème des partenariats
entre médiathèques et salles de cinéma.
L’élaboration de ce travail a donné à Images
en bibliothèques la matière d’un dossier,
largement diffusé comme « boîte à outils »
auprès des adhérents de l’association
et des établissements intéressés.
INVITER UN
RÉALISATEUR :
LE PARTENARIAT
AVEC LA SCAM
D En novembre 2006, 49 réalisateurs
ont été invités dans 47 lieux différents,
grâce à l’aide de la SCAM, attribuée
à Images en bibliothèques pour financer
les déplacements des réalisateurs dans
le cadre du Mois du film documentaire.
D Après 7 années d’existence, les
participants à la manifestation ont bien
repéré maintenant cette offre, seule aide
financière directe apportée par Images en
bibliothèques. Cette possibilité encourage
les établissements à envisager la venue
d’un réalisateur : ils attachent une très
grande importance à cette rencontre avec
le public, condition fondamentale à la
reconnaissance du cinéma documentaire
comme œuvre de création.
Les médiathèques, salles de cinéma
et établissements culturels ou éducatifs
qui avaient déposé une demande auprès
d’Images en bibliothèques, ont bénéficié
équitablement de cette possibilité. Elle
a été répartie entre les différentes régions,
avec cette année un « coup de pouce »
particulier à la Bourgogne/FrancheComté, étant donnée la nouveauté et
l’ampleur de ce projet régional.
D Parmi les réalisateurs invités, Elisabeth
Leuvrey s’est beaucoup déplacée : de
Normandie en Bretagne et en Alsace, elle
a rencontré son public autour de son film
La Traversée. Rappelons que cette jeune
réalisatrice a reçu pour ce film le Prix
du Patrimoine au Cinéma du Réel / Paris
2006, et bénéficie pour ses projets actuels
de la bourse Louis Lumière (Villa Médicis
Hors les Murs), la bourse de la SCAM
Brouillon d’un rêve, ainsi que l’aide
à l’écriture du CNC.
À l’occasion du Mois du film documentaire,
les réalisateurs dont les noms sont
désormais repérés par le public n’hésitent
pas à répondre à la demande de
médiathèques ou de cinémas dans toutes
les régions : entre autres, Claire Simon,
Jean-Louis Comolli, Jean-Michel Carré,
Dominique Cabrera, Julie Bertuccelli…
D Un événement nouveau est la mise
en lumière de la production régionale,
diffusée dans sa propre région.
En Bourgogne/Franche-Comté et en
Aquitaine en particulier, des coordinations
régionales structurées se sont constituées
cette année autour d’associations
de producteurs régionaux. Souvent
en partenariat avec France 3 région, les
réalisateurs ont présenté leurs films dans
les établissements, culturels, les cinémas,
les lycées, de leur propre région.
Nous avons également renouvelé
notre soutien pour un déplacement à
la Guadeloupe, qui chaque année fait du
Mois du film documentaire un événement
à la dimension de l’île entière. L’aide de
la SCAM est nécessaire, car l’invitation
d’un réalisateur venu de métropole a
une répercussion très importante, mais
un coût de transport le plus souvent
prohibitif. Ainsi, en 2006, sur le thème
de la ville : Villes à bâtir, villes à haïr, villes
à fuir, villes à vivre, villes à aimer !,
une quinzaine de partenaires ont organisé
des diffusions dans des médiathèques,
l’université, des salles de cinéma, dont
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une soirée spéciale Réalisateurs antillais.
Et également une formation : Le cinéma
documentaire : histoire, techniques
et perspectives ; un atelier sémantique
de l’image : Villes de la Caraïbe, villes
d’Amérique, une table ronde : Production
et diffusion du documentaire.
Signalons enfin quelques opérations
spécifiques, telles l’action de l’association
« Autour de la terre » à Auberive
(Haute-Marne) qui, dans une région
rurale très peu habitée (4 humains au
km2), a rassemblé des publics divers
autour de plusieurs programmes –
chaque projection s’accompagnant
d’un moment collectif de fête et
de rencontre autour d’un repas…
Et le partenariat très construit entre la
Maison de l’image d’Hérouville Saint-Clair
(Calvados) et Christophe Loizillon, qui
est intervenu à l’université de Caen pour
présenter ses films Les mains, Les pieds,
Les visages, sur le thème Portrait documentaire,
représentation du corps au cinéma.
ORGANISATION
D Rappelons pour mémoire les outils
de communication qu’Images en
bibliothèques met à la disposition
des participants :
• Envoi aux 400 organisateurs d’affiches,
cartes postales, chemises pour dossiers,
présentant le visuel du Mois du film
documentaire 2006 ;
• Envoi sur demande du CD-rom
permettant aux établissements de
réaliser et imprimer leurs propres
documents de promotion avec ce
même visuel ;
• Présence sur le site internet
www.imagenbib.com du dossier
du participant, présentant les aides
et propositions de nos partenaires, ainsi
que le dossier de presse téléchargeable ;
• Catalogue détaillé du Mois du film
documentaire, sur le site à partir
du 1er novembre.
D Une sélection des programmes sera
reportée sur la Base de données de films
documentaires mise à la disposition des
adhérents d’Images en bibliothèques.
Ils pourront retrouver les programmes
les plus riches et les plus cohérents,
source d’information et d’idées, lorsque
le catalogue 2006 ne sera plus en ligne.
La matière ainsi rassemblée sera pérennisée
et deviendra outil de recherche.
UN REGARD
D’ENSEMBLE :
L’ÉVOLUTION DE
LA MANIFESTATION
UNE AFFIRMATION D’UN GENRE,
LE CINÉMA DOCUMENTAIRE
D Le Mois du film documentaire existe
désormais dans le Paysage audiovisuel
français. L’expression est utilisée par les
médias et par les participants, comme
un terme générique reconnu.
D Cette affirmation se situe dans un
contexte d’inquiétude ressentie par la
profession des documentaristes. Depuis
quelques mois, ils alertent, dans des
débats, rencontres, articles divers, sur
la difficulté grandissante de produire des
films d’auteur, dont la place se restreint
en particulier dans les grilles des
télévisions, au profit d’autres types
d’émissions.
En contrepoint de la dilution du mot
« documentaire » dans des définitions
multiples, le Mois du film documentaire
doit donc affirmer très clairement le type
de cinéma qu’il défend et souhaite faire
apprécier du public.
DES COORDINATIONS
RÉGIONALES, UNE
MANIFESTATION NATIONALE
D Images en bibliothèques est une
très petite structure. Or le nombre de
participants augmente chaque année.
Afin que le Mois du film documentaire
reste une manifestation nationale,
unie et visible autour d’un même projet
culturel, il faut désormais un travail
de partenariat très proche entre les
coordinations régionales et l’association
coordinatrice au plan national.
D Les coordinateurs sont des organismes
qui se sont proposés, de leur propre
initiative, auprès d’Images en bibliothèques.
Ils connaissent leur réseau, leurs appuis,
leur contexte. Leur action dynamique
apporte le soutien des instances régionales.
Ces coordinations sont à encourager dans
les régions où elles n’existent pas encore,
afin que les participants ne soient plus
une somme de lieux individuels inscrits
dans une large manifestation, mais partie
prenante d’une réflexion commune
et soutenus dans leur action.
UN MOUVEMENT EN
PROFONDEUR POUR
LA DIFFUSION DU CINÉMA
DOCUMENTAIRE
D Par son existence même le Mois
du film documentaire modifie l’échiquier
des modes de diffusion.
20
21
D Il permet une réflexion sur le métier
de vidéothécaire : Le Mois du film
documentaire encourage le développement
et l’animation des collections de films
dans les médiathèques (nous constatons
chaque année une augmentation du nombre
d’adhérents à Images en bibliothèques),
en créant la visibilité nécessaire de ces
collections pour légitimer leur présence :
les collections de films dans les médiathèques
ne sont pas uniquement un service
de prêt de DVD, mais aussi un travail
d’éducation à l’image par une découverte
du film documentaire pour un nouveau
public. Les médiathèques remplissent
ainsi leur mission culturelle, faire découvrir
un pan de la création absent des autres
médias et diffuseurs.
D Il fait connaître les productions
régionales : un mouvement se dessine en
2005/2006, des associations regroupant
des producteurs ou des réalisateurs se
saisissent de la manifestation pour la mise
en valeur des productions régionales.
Le Mois du film documentaire peut
donc à l’avenir jouer un rôle important
sur ce point.
D Il crée des partenariats entre salles de
cinéma et médiathèques : sur ce créneau
difficile du cinéma documentaire, des
actions communes amènent le public à
apprécier la qualité des programmations
en salle, et font découvrir aux spectateurs
le chemin des médiathèques.
D Il sensibilise les jeunes au cinéma
documentaire : prometteur mais encore
embryonnaire, ce chantier va être développé.
L’objectif est d’amener les lycéens dans
les médiathèques à découvrir l’existence
des collections, et les enseignants
à encourager les élèves à découvrir le
monde à travers le regard de cinéastes. ///
______________________
ANNEXE
DES OPÉRATIONS
CRÉÉES À PARTIR
DU MOIS DU FILM
DOCUMENTAIRE
Bilan réalisé par Dominique Margot,
Déléguée générale
UNE EXPOSITION :
« REGARDS DOCUMENTAIRES »
D L’objectif de cette exposition, réalisée
en partenariat par Images en bibliothèques
et la BPI du Centre Pompidou, est de
populariser le cinéma documentaire en
bibliothèques en incitant les usagers à
emprunter ou à consulter davantage les
collections documentaires et à participer
aux programmations menées en particulier
dans le cadre du Mois du film documentaire.
Elle se présente sous la forme de
12 affiches en quadrichromie de 70 cm
sur 120 cm.
D Chaque affiche, abondamment illustrée
par des photos de films, apporte des
éléments d’information et de réflexion
sur l’histoire du genre, les styles et les
auteurs, sous un angle thématique :
le monde vivant, les pays lointains, les
génocides, les traces du passé, le cinéma
militant, le travail, le cadre de vie, la folie,
l’intime, la transmission, les arts.
Les films présentés tiennent compte
des collections des bibliothèques,
en s’appuyant en particulier sur
le Catalogue national de films pour
les bibliothèques publiques.
D Cette exposition a été conçue par Frédéric
Goldbronn, responsable des formations
à Images en bibliothèques et réalisateur,
et Catherine Blangonnet, responsable
du service audiovisuel de la BPI.
Les textes ont été confiés à Jean Breschand,
réalisateur et critique de cinéma, auteur
de l’ouvrage « Le documentaire : l’autre
face du cinéma » (éditions Cahiers
du cinéma/SCEREN-CNDP).
UNE ACTION EXPÉRIMENTALE
DANS LE NORD/PAS-DE CALAIS :
« RENCONTRE AVEC LE CINÉMA
DOCUMENTAIRE »
D Mise en place d’un partenariat entre
médiathèques, collèges et lycées, pour
une découverte du cinéma documentaire
par les élèves.
D Ce projet est né d’un constat : les
collections de films documentaires
des médiathèques sont peu connues des
collégiens et lycéens, public pourtant
curieux du monde et intéressé par ce type
de documents (l’expérience l’a montré)
si un médiateur sait leur montrer la force
d’une œuvre différente de leurs codes
d’images habituels.
Notre objectif est d’intéresser les jeunes
au cinéma documentaire. Dans un
22
23
premier temps par une sensibilisation
pendant le temps scolaire, le plus approprié
à une écoute et une découverte collectives.
Puis, hors du temps scolaire, poursuite
de cette sensibilisation par une vraie
découverte du genre à travers les
collections des médiathèques.
Un partenariat entre enseignants,
documentalistes, et vidéothécaires
est donc une composante nécessaire
de ce projet.
« Rencontre avec le cinéma documentaire »
s’est déroulé en 2004 et 2005 grâce à l’aide
de la DDAI (Délégation au développement
et aux affaires internationales, ministère
de la Culture), qui a permis le travail de
formation et d’animation lié à cette action
expérimentale. Le projet a évolué, il s’est
précisé d’une année à l’autre.
La proposition 2006/2007 affirme
sa spécificité.
D Sur la durée de cette année scolaire,
et en s’appuyant particulièrement sur
la visibilité donnée par le Mois du film
documentaire, l’objectif est de créer une
« modélisation », en organisant une action
forte, concentrée dans une région
où existent des conditions de départ
favorables, en particulier plusieurs
médiathèques intéressées et répondant
aux critères. En liaison avec les responsables
de ces établissements, le rôle d’Images en
bibliothèques est alors de conforter le
projet auprès des institutions régionales
et de créer un collectif autour du projet,
avant de coordonner sa réalisation.
La région Nord/Pas-de-Calais a accepté
ce challenge. Le projet peut s’appuyer sur
l’organisme régional coordinateur du Mois
du film documentaire, Heure exquise !.
De nombreuses médiathèques développent
des collections de films et participent au
Mois du film documentaire avec le cinéma
de leur ville, beaucoup ont des contacts
avec les établissements scolaires. C’est
une région où le travail en réseau existe
traditionnellement. Enfin, la DRAC
soutient le Mois du film documentaire
depuis toujours. Par ces intermédiaires,
nous avons établi les contacts nécessaires
auprès du Rectorat, et officialisé le projet
auprès des établissements d’enseignement.
Six villes dans la région ont réuni des
binômes enseignants/vidéothécaires prêts
à s’engager dans ce projet. Une journée de
formation et réflexion leur permet d’affiner
les projets de diffusions, qu’ils vont mener
ensuite ensemble devant les élèves. En
2007/2008, ce sont les instances régionales
qui vont prendre le relais et poursuivre
le partenariat lycées/ médiathèques.
Nous souhaitons élargir ce projet original
à l’ensemble des instances intéressées
par l’éducation à l’image; car à notre
connaissance aucun organisme n’a proposé
jusqu’à maintenant une vraie réflexion sur
l’appréhension par les jeunes du cinéma
documentaire, et aucun lieu hors la
médiathèque ne leur propose une telle offre.
Nous connaissons des actions, menées de
leur propre initiative par des vidéothécaires
et des enseignants convaincus, qui dépensent
une énergie remarquable pour amener
les jeunes à découvrir ces images
cinématographiques différentes de leurs
normes. Ils estiment, et nous aussi, que
l’image du monde proposée par les
documentaristes est un véritable
enrichissement, elle vaut d’être découverte
et appréciée par ceux qui sont en plein
questionnement sur leur vie à venir. ///
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6
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15
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53
Auvergne
3
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3
8
Basse Normandie
6
3
4
13
Bourgogne
2
10
32
44
Bretagne
24
53
85
162
Centre
16
18
11
45
Champagne-Ardenne
9
1
4
14
Franche-Comté
8
14
20
42
Haute-Normandie
Île-de-France
2
1
0
3
41
42
45
128
Languedoc-Roussillon
6
0
1
7
Limousin
1
6
6
13
Lorraine
6
0
6
12
5
1
6
12
Nord-Pas-de-Calais
Midi-Pyrénées
18
17
22
57
Pays-de-la-Loire
21
7
6
34
4
1
0
5
Picardie
6
3
5
14
Provences-Alpes-Côte d’Azur
Poitou-Charentes
10
22
15
47
Rhône-Alpes
25
9
20
54
Dom-Tom
11
5
7
23
92
92
Total
240
250
315
92
897
Total 2005
204
191
187
85
667
Étranger
24
PARTICIPATION 2006 /
FRANCE
PARTICIPATION 2006 /
MONDE
NORD-PASDE-CALAIS
57
BASSENORMANDIE
13
BRETAGNE
162
PICARDIE
HAUTENORMANDIE
3
5
ILE-DEFRANCE
CHAMPAGNELORRAINE
ARDENNES
128
14
12
PAYS DE
LA LOIRE
34
CENTRE
BOURGOGNE
45
44
EUROPE
15
FRANCHECOMTE
LIMOUSIN
13
AUVERGNE
8
12
RHÔNEALPES
54
MIDIPYRENEES
12
LANGUEDOCROUSSILLON
7
PROVENCE-ALPESCOTE D'AZUR
47
CORSE
GUADELOUPE
ET NOUVELLE-CALÉDONIE
23
MOYENORIENT
AFRIQUE
AMÉRIQUE
DU SUD
AQUITAINE
53
27
AMÉRIQUE
DU NORD
ET CENTRALE
7
42
POITOUCHARENTES
14
(MOINS LA FRANCE)
ALSACE
19
1
ASIE ET OCÉANIE
26
26
27
OUVERTURE
DU MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE 2006
MARDI 24 OCTOBRE
CENTRE POMPIDOU
AVANT-PREMIÈRE DE
« LE BRAHMANE DU KOMINTERN »
DE VLADIMIR LÉON
Production : Ina
Film soutenu et primé au FID par le GNCR
Du Mexique à la Russie, d’Allemagne en
Inde, le réalisateur Vladimir Léon part à la
recherche d’un aventurier révolutionnaire du
Bengale : M. N. Roy. Fondateur d’un parti
communiste au Mexique, dirigeant de
l’Internationale Communiste en Russie
Soviétique aux côtés de Lénine, militant
antistalinien et antinazi, politicien et
philosophe athée, Roy incarne les luttes d’un
siècle qu’il a traversé sur trois continents
EXTRAIT DE L’ENTRETIEN
RÉALISÉ PAR OLIVIER PIERRE
DANS LE QUOTIDIEN
DU FIDMARSEILLE
DU 6 JUILLET 2006 :
Quelle est la genèse du film ?
C’est un historien de Calcutta rencontré
dans une soirée à Paris, Hari Vasudevan,
qui le premier m’avait montré une photo
de dirigeants soviétiques des années 20.
Au milieu de Lénine, Gorki, Zinoviev,
Boukharine, j’y découvrais la silhouette
inconnue et intrigante d’un Indien les
dépassant d’une tête : Manabendra Nath Roy.
Ma curiosité n’a fait que grandir à mesure
que je découvrais qu’il n’y avait que très
peu d’informations disponibles sur lui,
et que les bribes que je pouvais en trouver
lui conféraient un rôle politique de
premier plan, que ce soit dans le Mexique
de 1916, la Russie révolutionnaire, en
Chine durant la guerre civile, en Inde
avant et après l’Indépendance…
Je me suis dit qu’un tel silence, un tel
oubli, méritaient sans doute un film.
Après Nissim dit Max (2003), un
documentaire sur votre père, journaliste
et militant communiste, ce film s’inscrit dans
une continuité avec le portrait d’un homme,
M. N. Roy, qui a traversé l’histoire
du communisme au XXe siècle.
Tandis que je travaillais au Brahmane,
j’avais très présent à l’esprit Nissim dit
Max. Et inversement. Les deux films
ont été concrètement envisagés au même
moment. Simplement le Brahmane a mis
plus de temps à se faire, puisqu’il a été
largement autoproduit et qu’il impliquait
des voyages lointains, plus difficiles
à mettre en place.
À côté de ce « film de chambre » qu’est
Nissim dit Max, film familial aussi
(et réalisé avec mon frère Pierre), j’avais
envie d’un pendant plus voyageur, plus
« aventurier », correspondant aussi à
ce souffle épique et internationaliste qui
est indissociable de l’histoire communiste.
Mais dans les deux films, cette histoire
est vue à travers celle d’un homme et en
intègre donc les fragilités, les incertitudes,
les contradictions. Ainsi, j’ai l’impression
qu’il est plus facile d’échapper aux
schématismes idéologiques. Les histoires
individuelles nourrissent l’histoire collective
mais en même temps la démentent sans
cesse. Notamment, parce que chacune
invente sa propre chronologie, a sa finalité
propre, porte ses propres crises.
M. N. Roy apparaît comme un personnage
fantôme, dont le souvenir semble presque
effacé de la grande histoire, un personnage
de roman, aventurier, révolutionnaire
et philosophe.
À mesure que j’avançais dans ma recherche,
que j’apprenais de plus en plus d’évènements
de la vie de M. N. Roy, j’avais l’impression
qu’il m’échappait et que je n’en saurais
28
29
finalement pas beaucoup plus que lorsque
je l’avais la première fois découvert sur
la photo prise à l’ouverture du IIe Congrès
de l’Internationale communiste.
Et c’est en tant que fantôme, en tant
que personnage escamoté de l’histoire
qu’il s’est avéré à sa plus juste place,
permettant d’interroger un présent que
son histoire me permettait de viser.
Le Brahmane du Komintern
de Vladimir Léon
Le portrait de M. N. Roy est rendu
essentiellement à travers la parole, les images
d’archives sont rares, en privilégiant
l’enregistrement des témoins et la lecture
d’écrits.
Il y a une tension que manifeste toujours
le témoignage. Un sujet nous parle en
un temps donné, le temps du filmage,
d’un autre temps, le temps du témoignage.
C’est Ulysse ! Nous sommes ligotés au
mât de notre présent et dans l’impossibilité
de rejoindre les Sirènes du passé.
C’est pourquoi je filme beaucoup
les témoins dans leur environnement,
en m’attardant sur les détails, parce que
cela en dit finalement autant et parfois
plus que le contenu même de cette parole
instituée qu’est le témoignage (et qui est
souvent plutôt re-dite que dite).
J’ai l’impression que la parole sur le passé
a quelque chose d’impossible, mais c’est
justement dans cette impossibilité même
qu’elle finit par dire quelque chose
d’authentique sur l’Histoire. J’aime filmer
cette impossibilité : les silences, les non-dits,
les anecdotes très parallèles.
J’aime filmer le processus du témoignage,
plus que le témoignage lui-même.
Le film évoque aussi, en écho au récit
de l’histoire du Brahmane du Komintern,
l’état du monde actuel, post-utopique,
menacé par les fanatismes et bien éloigné
de l’humanisme rêvé par M. N. Roy.
Oui, c’est vrai. Un ami me disait un jour,
alors que je lui racontais l’histoire de
M. N. Roy, « mais c’est l’icône qui
manque aux altermondialistes ! ». Et c’est
sûr qu’il y a dans ses préoccupations
politique et philosophique des éléments
très contemporains.
C’est comme s’il avait vécu intimement,
douloureusement, et de façon très précoce,
la crise des utopies du XXe siècle. Roy était
devenu anti-stalinien dès la fin des années
20, farouchement anti-nazi dès le tout
début des années 30 (alors que Moscou
agitait encore la menace sociale-démocrate),
défiant envers les nationalismes et la
religion, même dans la lutte d’indépendance,
puis défenseur, dans les années 40,
d’une démocratie participative intégrale,
d’une économie autogérée pour l’Inde…
Toutes ses postures à contre-courant lui
ont valu un isolement dont il a, je crois,
beaucoup souffert. Et son échec politique
renvoie à une problématique qui me paraît
d’actualité, du moins pour la gauche.
Quel horizon utopique réinventer qui
parvienne à trouver un prolongement
dans la pratique politique concrète ?
À défaut de trouver une réponse à cette
question, nous serons nécessairement
aussitôt sous la menace des nationalismes
et des fanatismes religieux que Roy
a toute sa vie combattus. ///
Pour toute information
sur la diffusion de ce film :
[email protected]
30
31
TÉMOIGNAGES
LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE
VÉCU PAR DES COORDINATEURS RÉGIONAUX
32
33
« LE CENTRE DES RIVES » : UNE FICTION BIEN RÉELLE,
PORTÉE PAR L’ASSOCIATION « AUTOUR DE LA TERRE » EN
HAUTE-MARNE
Par Ermeline le Mézo
LE CONTEXTE D’UNE ASSOCIATION
D’ARTISTES
« Autour de la Terre » a été créée en 1992
à Paris pour mettre en jeu différentes
facettes de l’audiovisuel (création, diffusion
et pédagogie). Depuis 2003, l’association,
déplacée à Auberive (un village de 150
habitants), invente « Le Centre des Rives »,
un laboratoire pour l’art contemporain
et documentaire en milieu rural, vécu
comme un acte créatif à part entière.
Un centre dans les bords (sans lieu fixe)
où naît l’Aube, à 20 Km de Langres, 40 Km
de Chaumont, 1 h de Dijon, 3 h de Paris...
Une zone aux 4 habitants au Km2, qui
bat des records (de beauté... et de froid
à la météo de toutes les chaînes !).
L’association a inventé des « dispositifs
expérimentaux de création et de diffusion »
en prenant en compte le contexte 1. Elle
produit des films, des œuvres plastiques,
des performances, des petites éditions,
des soirées inoubliables... Le tout,
avec peu de moyens, mais beaucoup
de conviction, d’invention et d’exigence.
Depuis peu, nous commençons à sortir
de nos vallées pour rendre compte des
expériences menées 2, trouver de nouveaux
partenaires et essaimer. Cette année,
nous préparons un livre qui retracera
la première étape de cette aventure.
LES « PROJECTIONS-DÎNERSRENCONTRES »
Ou comment bousculer les formes
et changer le contenu des soirées
« loto-choucroute » rurales
Le public est convié à une fête de
découvertes, autant cinématographiques
que plastiques, culinaires et humaines
sous la forme d’un cabaret (présentésecoué-bien accompagné).
Buffets chatoyants, soupes de derrière les
fagots, légumes rares, délices d’hiver aux
grenades, soucis cristallisés, grand festival
de raclettes… et tutti quanti. Le tout, fait de
la main des artistes qui servent le public
aux petits oignons. Mais attention ! Ici on
ne regarde pas les films du coin de l’œil.
L’écoute est à la hauteur des ripailles,
en des temps bien séparés et ritualisés.
Nous projetons 3, des films d’auteurs
et expérimentaux, parmi lesquels
des documentaires 4, toute l’année à un
rythme variable, au gré des thématiques,
des coups de folie des artistes de l’association,
des découvertes dans les festivals...
Les prix des soirées restent très abordables
(dîner et film, maximum 10 euros).
Certains spectateurs viennent pour une
thématique, d’autres viennent à tout ; tous
savent qu’ils seront surpris et secoués.
Oscillant entre 40 personnes (les jours
les plus propices à la prise de parole dans
la salle) et 120 (les jours où il devient
difficile de s’asseoir), les rencontres
et souvenirs se superposent. Comme
chacun réserve pour dîner, on sait qui il
est et d’où il vient. Notre public est fait de
spectateurs avec nom, voire de complices.
Voici les agriculteurs, les femmes de
ménage, les instituteurs... voilà les vieilles
dames, les religieuses en retraite,
35
les anistes, les forestiers, en famille
(avec enfants et ados), de 40 Km à la ronde,
et avec des amis nouveaux, pour faire,
ici encore, famille.
Nous pratiquons le partenariat et le
croisement de réseaux, qui multiplient et
diversifient les publics. Un accompagnement
très humain, festif et inventif nous permet
ici aussi de montrer des choses difficiles.
La forme de l’espace change en fonction
du programme. Au point que chaque
soir d’un festival, ceux qui ont pris un
abonnement découvrent une salle
transformée, tantôt avec une collection
de maisons miniatures, tantôt avec
des pluies de guirlandes ou des horloges
dans l’assiette ; jusqu’à trouver au milieu
de la salle un enclos et des agneaux
vivants, pour faire écho aux descentes
magiques des transhumances de Péléchian.
Est-ce à cause de la vilaine petite salle
des fêtes si laide, qu’il a fallu inventer
des subterfuges ? Ou pour retrouver
un « être-ensemble », un « ventre de
la baleine » qui englobe et transporte
hors du temps, pour des soirées toujours
fournies, mais où on reste tard... Peut-être
aussi pour créer une mise en scène des
spectateurs au cœur de l’événement.
LES SOIRÉES DU CENTRE DES RIVES...
ET LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE
Nous participons au Mois du Documentaire
depuis 2003 5. En Champagne-Ardenne,
nous avons longtemps été l’un des seuls
trois points (avec les médiathèques de
Troyes et Reims).
Avec des thématiques comme « Terres
d’ici et d’ailleurs », et le soutien de la
SCAM, nous avons reçu des réalisateurs
« Mais attention ! Ici
on ne regarde pas les films
du coin de l’œil. L’écoute
est à la hauteur des ripailles,
en des temps bien séparés
et ritualisés. »
comme Jean-Henri Meunier pour la soirée
« orange », Marie Ka dans le « festival
de minestrones », Pierre Creton dans
la « soirée laitière, raclette en plus »,
et Daisy Lamothe (en collaboration avec
l’option cinéma du lycée de Bar).
En 2006 : Une nouvelle aventure
A la demande du Conseil Général
et de la Bibliothèque Départementale
de Haute-Marne, nous avons coordonné
une programmation dans cinq
médiathèques 6. Nous avons croisé
des publics curieux, comme une émeute
de curistes autour du vin, des amateurs
d’art contemporain, des anciens combattants,
des enfants-jardiniers, un club d’aînés
optimistes, et avons même inauguré un
auditorium qui, depuis sa construction
dans un petit village, n’avait pas encore
trouvé de film sur son chemin !
Chaque projection était accompagnée
d’intervenants, et les discussions ont été
fort nourries par les spectateurs. Nous
avons constaté que le public est au rendezvous en milieu rural, souvent plus qu’en
ville, car ce type d’action pallie le manque
de proposition culturelle, et d’occasions
de rencontre.
Ce fut une belle aventure, que de sillonner
le département et de découvrir des situations
très différentes.
Pour 2007, « L’eau » (dans tous ses états),
sera un fil conducteur, pour mieux identifier
la programmation et lui donner la forme
d’un festival éclaté, en espérant que le public
aille d’une médiathèque à une autre.
Nous couplons la séance publique avec
une séance scolaire, et demandons aux
bibliothèques de créer des partenariats
locaux. Il est prévu de demander une
participation financière aux communes,
même symbolique, pour qu’elles
s’approprient et valorisent l’action.
Avec plusieurs médiathèques,
des projections de films documentaires
sont aussi envisagées en dehors du mois
de novembre (pour faire vivre l’auditorium
rural, en hiver, ou faire vibrer un jardin
médiéval, en été).
AUTOUR DE LA TERRE DEVIENT
COORDINATEUR RÉGIONAL
L’association souhaite ainsi contribuer
à étendre l’opération, en partenariat
avec plusieurs réseaux (médiathèques,
éducation nationale, centres d’art,
associations, jardins d’insertion,...), et
avec de nouveaux complices, en veillant
au croisement fertile et à l’enrichissement
mutuel de plusieurs façons de faire (les
légendaires projections-dîners-rencontres
du « Centre des Rives», et d’autres plus
simples, mais toujours conçues avec
audace et créativité).
Pour réussir, nous aurons besoin de moyens,
car la coordination en région du « mois
du film documentaire » ne fait pas l’objet,
pour le moment, de budgets spécifiques
prévus par les financeurs publics, à la
différence d’autres opérations nationales 7.
C’est peut-être un des enjeux pour un réel
développement de cette opération,
en Champagne-Ardenne. ///
1/ Comme le « Porte-à-Porte », qui s’inspire du
garde-champêtre ou de l’épicier ambulant, pour
provoquer la rencontre personnalisée avec les
habitants, et générer des films, livres, projections
privées, avec des artistes comme Séverine Hubard,
Marie Bouts, Zoé Chantre, Alexandra Pianelli.
2/ Conférences dans des écoles d’art, ateliers
et forums (ENSBA, Jardins de Cocagne, Kyrnea,
FRAAP...).
3/ Soirées « Cabaret à tapas » autour de l’inconscient,
dîner d’or « Psycho-alchimies », « Paroles déformées »,
« Gala des choses faites et à faire », « Brico-folies »...
4/ Robert Cahen, Alain Cavalier, Robin Hunzinger,
Didier Nion, Jean Painlevé, Thomas Riedelsheimer,
Jayce Salloum, Jacqueline Sigaar, Serge Steyer,
Agnès Varda, Johan van der Keuken...
5/ Avec des partenaires, réguliers comme le Lycée
de Bar sur Aube, ou ponctuels comme la PAIO
de Langres.
6/ Chronique vigneronne de Jacqueline Veuve,
Les jardiniers de la rue des martyrs de Leïla Habchi
et Benoit Prin (autour de la guerre d’Algérie),
Guerre et paix dans le potager de Jean-Yves Collet,
Louise Bourgeois de Camille Guichard, The Star
de Pierre Coulibeuf, « Le grand âge au féminin »
avec des films d’Alain Cavalier et Jean Bojko.
7/ Comme les projections des « Passeurs d’images »,
ou le cinéma en milieu scolaire.
36
BRETAGNE,
LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE
Nous n’étions pas des Bécassines
de Thierry Compain
Par Catherine Delalande
Extrait de La lettre de Films en Bretagne
En Bretagne, trois associations coordonnent
le Mois du film documentaire. Leurs
modes de fonctionnement ne sont pas
les mêmes, et ceci est en partie lié aux
soutiens financiers dont ils disposent.
La Bretagne (4 départements) représente
18 % des 897 organismes participants
au Mois du Doc en France et à l’étranger.
C’est la première région avec 162
organismes juste devant l’Île-de-France,
128. Les 20 autres régions ont une
moyenne de 26 participants.
Les coordinations régionales du Mois du
film documentaire n’existent pas dans
toutes les régions, loin de là. En cela, la
triple coordination en Bretagne est
exemplaire, et certainement une des
raisons du succès de la manifestation
dans cette région.
Tour de table des pratiques et des
réflexions de Double Vue (Côtes d’Armor),
Comptoir du Doc (Ille-et-Vilaine) et
Daoulagad Breizh (Finistère et Morbihan).
ENTRETIENS AVEC LES
COORDINATEURS DU MOIS DU DOC
Comment préparez-vous la sélection ?
Bernard Mazzinghi pour Double Vue :
Nous sommes conventionnés par
le Conseil Général des Côtes d’Armor
et nous travaillons avec un cahier
des charges co-signé par chaque lieu
de diffusion. Nous proposons les films
que nous avons repérés à un comité
de pilotage puis nous organisons, à partir
de janvier, trois journées de visionnement
pour les partenaires qui envisagent
d’organiser des projections. Chacun
fait alors son choix. Nous aidons parfois
plus directement comme dans les lycées
par exemple. Avec le chargé de mission
cinéma du Conseil Général, nous
proposons en plus aux lieux diffuseurs
d’assister à des festivals comme cette
année à Lussas.
Célia Penfornis pour Comptoir du Doc :
Comme pour toutes nos opérations
un groupe de programmation composé
d’adhérents sélectionne des films. Cette
année il était coordonné par une chargée
de programmation salariée. Ensuite nous
organisons 2 journées de visionnement
pour les partenaires locaux, qui choisissent.
Nous suivons toute l’année la production
documentaire locale et nationale car nous
organisons entre 50 et 70 séances par an
à Rennes, notre ville de diffusion habituelle.
38
39
Le Mois du Doc nous permet de proposer
certains films à un nouveau public.
Erwan Moalic pour Daoulagad Breizh :
Nous cumulons différentes bases de
propositions : celles de Comptoir du Doc,
des films des invités du Festival
de Douarnenez, une sélection des
dernières productions de Bretagne
et ponctuellement, comme cette année,
un programme de la Cinémathèque
de Bretagne. Les exploitants de salles ont
un visionnement dans leur propre circuit,
certains bibliothécaires assistent à la
présélection du festival de Douarnenez.
D’autres les découvrent lors d’une journée
coorganisée régulièrement avec la COBB
(Agence de Coopération des Bibliothèques
et Centres de documentation en Bretagne)
début septembre. Nous prêtons aussi les
DVD pour des visionnements à la carte.
Quelles sont les modalités techniques
de diffusion ?
Double Vue : La volonté est d’avoir une
qualité de visionnement optimale pour
le public : grand écran, support film ou
vidéo professionnelle. Un prestataire
unique est missionné et payé par le
Conseil général des Côtes d’Armor.
Il va dans tous les lieux qui en ont besoin.
Cela coûte environ 15 000 euros
au Conseil général.
Comptoir du Doc : On préconise un
support professionnel, mais peu de lieux
sont équipés. Nous avons du matériel
que nous mettons gratuitement à la
disposition des organisateurs, mais il faut
qu’ils participent au salaire du technicien
nécessaire à son installation et ils n’en
ont pas toujours les moyens… On essaie
« La volonté est
d’avoir une qualité de
visionnement optimale
pour le public : grand
écran, support film ou
vidéo professionnelle. »
de leur expliquer que le DVD n’est pas
un support fiable mais on est rarement
suivis, pour des raisons budgétaires…
Daoulagad Breizh : L’aspect technique est
le talon d’Achille de nos diffusions. Nous
n’avons rien à offrir aux organisateurs
(financièrement ou matériellement) donc
nous ne pouvons pas imposer grand
chose… si ce n’est un engagement moral.
Une solution pourrait être de réduire le
nombre de projections pour avoir plus de
temps pour les accompagner mais nous
hésitons à le faire car le Mois du Doc est
aussi pour nous une question de politique
d’accès à la culture et d’aménagement du
territoire Nous organisons par exemple
des séances sur les îles finistériennes,
Ouessant, Sein, Molène et Batz. Cette
année nous avons fait un gros effort
en proposant des projections en 35 mm.
Cela a coûté 2 300 euros, rien qu’en
prestations pour un appareil portable
et un technicien. Nous faisons des choix
et nous aimerions être plus soutenus…
Nous aimerions pouvoir travailler comme
LA BRETAGNE EN CHIFFRES
Films plébiscités en 2006
(nombre de séances par département)
Côtes
d’Armor
Finistère
Ille-etVilaine
Morbihan
Total
Nous n’étions pas des Bécassines (Bretagne)
8
10
4
4
26
Aventures humaines (Bretagne)
0
12
0
0
12
Le Bateau de Gaëlle (Bretagne)
1
4
5
1
11
Etat de teuf (Bretagne)
0
5
1
5
11
Les Fanfarons (Roumanie)
0
1
4
3
8
Paul dans sa vie (Normandie)
5
1
1
1
8
Toro si té – Tout va bien (Mali)
0
3
3
1
7
Côtes d’Armor
Finistère
Ille-et-Vilaine
Morbihan
Nombre total de séances
60
67
42
48
Séances suivies de débat
Avec le réalisateur
Avec d’autres invités
20
4
18
30
27
3
22
8
environ 3 500
environ 3 800
environ 3 000
environ 2 000
34
24
23
32
Nombre d’entrées
Nombre de films différents
Principaux organisateurs et/ou
lieux des projections
Côtes d’Armor
Finistère
Ille-et-Vilaine
Morbihan
Total
Bibliothèques Médiathèques
5
21
4
5
35
Cinémas
9
16
4
4
33
Associations
11
6
6
9
32
Salles polyvalente ou salle des fêtes
9
8
2
8
27
Centres culturels, MJC
5
8
3
2
18
Etablissement scolaire ou universitaire
6
4
2
0
12
Bars
0
2
1
2
5
40
dans les Côtes d’Armor. Le Conseil
général du Morbihan ne nous donne
toujours aucune aide, les subventions
de la Région et du Conseil général du
Finistère restent identiques depuis 3 ans :
nous n’avons donc pas les moyens
d’améliorer sensiblement les choses. ///
« Le Mois du Doc est
aussi pour nous une
question de politique
d’accès à la culture
et d’aménagement
du territoire. »
ET SI ON PARLAIT ARGENT…
Côtes d’Armor
Double Vue participe au Mois du Doc
depuis 2000 et est missionnée par le
Conseil général des Côtes d’Armor pour
en assurer la coordination départementale
depuis 2006.
Subventions : 13 000 euros du Conseil
général des Côtes d’Armor et 158 euros
de la Scam (via Images en bibliothèques).
De plus, environ 15 000 euros sont payés
directement au prestataire par le Conseil
général pour les diffusions.
Temps de travail : mi-temps à l’année
pour le Mois du Doc.
Tarifs de location préconisés :
en moyenne150 euros la séance.
Prise en charge des réalisateurs :
les réalisateurs sont remboursés de leurs
frais et salariés, généralement 150 euros
net la séance. Le lieu ou l’association
qui organise une séance paye la moitié
de la location de la copie et des frais liés
à l’accueil des invités. L’autre moitié,
ainsi que les frais de diffusion (matériel
plus technicien) sont pris en charge
directement par le Conseil général.
Finistère et Morbihan
Daoulagad Breizh participe au Mois
du Doc depuis 2000.
Subventions : 5 500 euros de la Région
Bretagne pour la coordination régionale
(Somme répartie entre les 3 départements
29, 35 et 56) et 3 000 euros du Conseil
général du Finistère.
Temps de travail : 2 personnes sur 2 mois
(1 à 80 % et 1 à plein temps).
Tarifs de location préconisés : 100 euros
le film jusqu’à 59 minutes, 150 euros
au delà.
Prise en charge des réalisateurs :
pas de cachet pour les réalisateurs sauf
dans deux lieux qui avaient cherché des
financements propres. Animations de
débats partiellement payées pour certains
intervenants. Remboursement des frais
kilométriques pour les invités (réalisateurs
et autres).
Sauf cas particulier, l’organisateur
paye la location de la copie, les frais
techniques liés à la diffusion, le repas
et l’hébergement des réalisateurs. Les frais
de déplacements sont pris en charge sur
Toro Si Te - Tout va bien
de Daisy Lamothe
le budget de la coordination régionale.
Certaines bibliothèques du Finistère
peuvent être aidées à concurrence
de 150 euros par la Bibliothèque Centrale
de Prêt du Finistère.
Ille-et-Vilaine
Comptoir du Doc participe au Mois
du Doc depuis 2000.
Subventions : 8 000 euros affectés au
Mois du Doc sur la subvention Conseil
général d’Ille-et-Vilaine, 3 300 euros de
la DRAC pour la coordination régionale,
300 euros de la Scam (via Images en
Bibliothèques)
Temps de travail : environ 3 mois pour
la coordinatrice de l’association ; 1 mois
pour la chargée de programmation ;
8 journées pour le technicien ; 1 mois
environ pour l’administratrice.
Tarifs de location préconisés : 100 euros
pour un film d’une heure.
Prise en charge des réalisateurs :
pas de salaire pour les réalisateurs.
Remboursement des frais kilométriques.
L’organisateur paie la location de la copie,
les frais techniques liés à la diffusion, le
repas et l’hébergement des réalisateurs.
Les frais de déplacements sont pris en
charge sur le budget de la coordination
régionale. Comptoir du Doc propose aux
lieux qui le souhaitent un prêt de matériel
et la prise en charge de 50 % du salaire
d’un technicien. ///
42
43
LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE EN
BOURGOGNE
FRANCHECOMTÉ
Les Enracinés
de Damien Fritsch
par Georges Nivoix,
CRDP de Franche-Comté
CA BOUGE EN BOURGOGNE
FRANCHE-COMTÉ !
Il y a un peu plus d’un an naissait l’APARR
(Association des producteurs audiovisuels
Rhin Rhône), avec la volonté de structurer
la production audiovisuelle dans
un territoire qui relie Chalon-sur-Saône
à Mulhouse, en passant par Dijon,
Besançon et l’aire Montbéliard-Belfort.
Pas question de concurrencer les pôles
majeurs des régions voisines comme
Rhône-Alpes et l’Alsace, mais plus
simplement de coordonner, faire connaître
et développer des films et une filière de
production qui progressivement s’affirment.
PREMIÈRE PROGRAMMATION
INTERRÉGIONALE
L’édition 2006 du Mois du film
documentaire a été l’occasion pour
l’APARR de réunir une programmation
de 10 films produits ou réalisés en
Bourgogne et Franche-Comté (5 par région)
et de les mettre à la disposition gratuite
des lieux de diffusion intéressés.
Ils ont été choisis pour leurs qualités
d’écriture et de réalisation, leur capacité à
toucher un large public et la complémentarité
de leurs thèmes : de la vie sentimentale
d’une jeune femme autiste au parcours
de Marguerite Monnot, musicienne
d’Edith Piaf ; de la saga industrielle d’Iveco
à l’abolition de l’esclavage et au quotidien
des travailleurs pauvres…
Lancée sur les chapeaux de roues peu
avant l’été, l’opération a rencontré un réel
succès. Au total, plus de 140 projections
ont eu lieu sur les deux régions,
dans 78 lieux : bibliothèques (12), salles
de cinéma (10), lieux culturels (19),
musées (3), MJC (2), établissements
scolaires (27), institut de formation (1),
école d’art (1), université (1), Fnac (1),
prison (1).
La participation des collèges et lycées
a été une des bonnes surprises de
la manifestation. Elle montre que les
enseignants sont tout à fait disposés
à appuyer leurs cours sur des situations
ou des problématiques régionales,
lorsqu’elles sont vues au travers
de regards d’auteurs.
La DRAC et la Région Bourgogne
d’une part, la DRAC et la Région FrancheComté d’autre part ont apporté un soutien
actif pour cofinancer la mise en œuvre
de l’opération, assurée par le CRDP
de Franche-Comté et l’édition
d’une plaquette-programme diffusée
en 12 000 exemplaires.
On peut noter que les projections liées
à la programmation interrégionale sont
venues s’ajouter à celles des participants
habituels du Mois du film documentaire,
qui ont conservé leur public et leurs
thématiques propres (ex : L’art de jouer
ensemble pour l’Espace culturel Chenôve,
ou Entre humour et impertinence pour
la BDP du Territoire de Belfort).
LE RÔLE DE FRANCE 3
Huit des dix films retenus avaient bénéficié,
lors de leur production, du fonds d’aide
de la région dans laquelle ils ont été
tournés et neuf d’entre eux ont été
coproduits par la station régionale de
France 3, qui couvre à la fois la Bourgogne
et la Franche-Comté.
44
45
Le Mois du film documentaire est donc
venu couronner une cohérence essentielle
entre les projets artistiques des auteurs, la
politique culturelle des régions et l’activité
du diffuseur.
France 3 a apporté une double contribution
à la manifestation : une série de programmes
courts a été produite et diffusée à raison
d’un épisode par jour pendant les
dix premiers jours de novembre.
Ces programmes reprenaient le visuel
national du Mois du film documentaire ,
présentaient chaque film sous la forme
d’un montage d’extraits et se concluaient
par la liste des lieux où il était projeté.
On pouvait par ailleurs, sur le site internet
de la station, retrouver le programme
complet de l’opération et voter pour élire
le film de son choix parmi les dix de la
programmation. Le film choisi par les
téléspectateurs, Dans l’ombre de Piaf,
a été rediffusé récemment dans la grille
du samedi après-midi.
DOCUMENTAIRE, USINES ET PRISON
Chacun sait combien, plus que le nombre
de spectateurs présents à une séance,
nous importe l’intensité des échanges
et des discussions qui suivent la projection
d’un film.
Eric Nivot, réalisateur du 52’ Les usines
Puzenat, a eu l’occasion de le projeter à
des détenus de la prison de Varenne-leGrand, en Bourgogne. Leur rencontre
a été si forte qu’il s’est engagé à revenir
plusieurs fois dans l’année leur parler
de son travail. Selon le Spip, service
d’insertion et de probation de la prison,
les relations entre détenus jeunes et
détenus âgés, auparavant très agressives,
sont différentes depuis la projection :
les plus âgés, qui ont connu les mutations
industrielles décrites par le film ont eu
l’occasion de parler d’eux-mêmes et
d’exister différemment vis à vis des autres.
PARTENARIATS CINEMAS – BIBLIOTHEQUES EN
AQUITAINE
2007
L’idée de lancer de nouveau une
programmation interrégionale pour 2007
est d’ores-et-déjà acquise. L’organiser
beaucoup plus tôt que l’an passé
permettra aux lieux d’accueil de
rechercher un budget auprès de leur
tutelle. et de mieux relayer leur action.
Notre objectif : poursuivre le bel élan
de 2006, qui intègre Le Mois du film
documentaire dans les filières de
production de films documentaires de
Bourgogne et Franche-Comté; et plutôt
que d’augmenter le nombre de
projections, veiller à privilégier les lieux
en mesure de faire un travail d’animation
en profondeur. ///
Comme un poisson dans l’eau
d’Anthony Martin
46
47
par Marie-Thérèse Cavignac
(Arpel-Aquitaine)
L’Aquitaine compte aujourd’hui environ
200 bibliothèques municipales et
intercommunales. Sur ces 200, 126
proposent de l’image : vidéos et/ou DVD.
En 2006, une trentaine de médiathèques
ont programmé ou été partenaires de
programmes dans le cadre du Mois du
Film documentaire. Il faut noter tout
particulièrement l’investissement de la
Bibliothèque départementale des Landes
avec son réseau, pour l’organisation d’un
Mois du film documentaire au niveau du
département qui regroupe chaque année
bibliothèques musées et cinémas.
Novembre 2006, 7e édition du Mois du
film documentaire : pour la première fois
en Aquitaine, Cinéquadoc, réseau aquitain
de diffusion du film documentaire sur
grand écran et l’Arpel, Agence régionale
pour l’écrit et le livre, soutenus par un
groupe de cinémas et de médiathèques,
coordonnent la manifestation.
Médiathèques et exploitants se regroupent
pour proposer des projections accompagnées
de rencontres, et de débats... Un programme
régional est édité, qui permet de valoriser
toutes les manifestations, et de rendre
concrète la coordination aquitaine.
Cette coopération a donné lieu à des
regroupements thématiques. Parmi
les thèmes développés régionalement :
« Exils migrations diasporas », « Guerre
d’Espagne », « Alimentation, cuisine,
gastronomie »....
Afin d’allier le caractère régional de
la manifestation et la proximité des lieux
de diffusion, l’inauguration a été
organisée sur deux lieux, la Dordogne,
et Bordeaux. L’ouverture du Mois du film
documentaire a bénéficié d’une participation
forte d’Images en Bibliothèques avec
la présence d’Audrey Pulvar, marraine
nationale de la manifestation et d’Emmanuel
Aziza, président d’Images en Bibliothèques.
La conférence de presse inaugurale,
à la bibliothèque de Bordeaux a été suivie
au cinéma Notre Dame de Mussidan
d’une soirée conviviale avec la projection
en avant-première de Strasbourg-Périgueux,
enfants clandestins de Benoît Sourty.
Nos deux invités ont également participé
le lendemain au cinéma Jean Eustache
(Pessac) à l’avant-première d’un
documentaire aquitain sur Joséphine Baker
produit par les Films de la Lanterne.
Le bilan de ce premier Mois du Film
Documentaire aquitain fait apparaître
une participation moyenne satisfaisante
(une cinquantaine de spectateurs par
séance). Il en ressort que le cinéma
documentaire, qui propose un mode
d’appréhension des réalités du monde
contemporain différent, peut toucher
tous les types de publics.
CINÉMAS - BIBLIOTHÈQUES,
QUELS PARTENARIATS ?
Pour clôturer le Mois du film documentaire,
le 30 novembre au cinéma Vog de Bazas,
une journée professionnelle était consacrée
à l’étude des possibilités de partenariats
entre cinémas et médiathèques.
Cette journée s’est ouverte sur la projection
du documentaire Dans le sillage de la
Lamproie, (Zangra Productions, 2006)
en présence de l’auteur, du producteur
et du réalisateur. Son objectif était de réunir
des bibliothécaires, des producteurs et des
exploitants, qui œuvrent pour la diffusion
de l’image, de leur permettre de dialoguer
à propos des problématiques qui leur sont
communes, et d’évoquer la complémentarité
de leurs rôles de médiateurs entre
les œuvres et le public.
Parmi les questions abordées : les apports
attendus de la diffusion en salle et en
bibliothèque, le rôle d’accompagnement
que peuvent jouer les producteurs pour
faire travailler ensemble médiathèques
et cinémas et pour apprendre à lire le
documentaire d’une façon différente.
L’importance, en milieu rural en particulier,
de la synergie entre les médiathèques
– celles-ci étant davantage une proposition
de collections de films qu’un lieu
de projection – et les cinémas, lieux
de diffusion de l’image, a été soulignée.
La participation à cette rencontre
de représentants des institutions régionales
a permis de dépasser la simple évocation
des rôles de chacun, et mettre en place
des perspectives pour l’avenir.
« Le cinéma documentaire,
qui propose un mode
d’appréhension des réalités
du monde contemporain
différent, peut toucher tous
les types de publics. »
La projection et le débat du matin ont
été suivi d’une table ronde dont le thème
était « Comment mettre en commun
les réseaux, les partenaires, les méthodes
de chacun ? ».
Catherine Bailhache, coordinatrice ACOR
(association des cinémas de l’Ouest
pour la recherche), a décrit le rôle des
exploitants, pour qui la construction
d’une programmation repose avant tout
sur l’actualité, sur la dynamique des
animateurs locaux, et sur la volonté de
faire circuler le public entre les lieux.
Ils ont en commun avec les médiathèques
le besoin d’être informés sur l’actualité de
la production et sur les ressources locales
(le groupement national des cinémas de
recherche édite chaque année une liste au
moment du Mois du Film documentaire).
Mais ils ont un problème que n’ont pas
les médiathèques, la pression du marché.
Cinémas et médiathèques sont des lieux
d’échange et de dialogue social, il faut
confronter les choix éditoriaux pour
favoriser les échanges de publics.
Deux expériences de terrain ont été
présentées, celle de la médiathèque
départementale des Landes qui depuis
plusieurs années organise le Mois du film
documentaire avec le réseau associatif des
cinémas landais et l’action de l’association
Cinépassion en Périgord, qui regroupe
10 salles du département et propose des
activités itinérantes et de l’éducation à
l’image, notamment auprès des scolaires.
Pour le Conseil Régional d’Aquitaine,
Olivier du Payrat a précisé le rôle de soutien
de l’Institution régionale à la production
de documentaires de création et proposé
de nouvelles pistes de coopération pour
la promotion de l’image. Pour lui, le label
« jeune public », label le plus fréquent en
Aquitaine, doit être un levier pour développer
l’éducation à l’Image, à la fois dans les
médiathèques et les cinémas de proximité.
48
Mauriac, un journaliste engagé ?
de Gilbert Balavoine
Les supports Vidéo ou DVD pour les
médiathèques, pellicule pour les salles,
induisent des environnements
technologiques et juridiques différents.
Avec le travail sur leurs fonds, les
médiathèques doivent être des lieux
d’appui à la valorisation par rapport aux
salles plus dédiées à la matière filmique,
grâce au support grand écran.
L’échelon territorial régional est encore
trop peu identifié par le public, d’où
la nécessité de s’appuyer sur le réseau
des médiathèques et des bibliothèques
départementales.
Lors de la discussion, d’autres expériences
de coopération régionale, ont été évoquées,
notamment en Bretagne et en région Centre.
Un constat pour l’Aquitaine : de l’avis
de tous, un travail est nécessaire sur
la formation, au niveau des exploitants
comme au niveau des médiathèques.
Pour les vidéothécaires, l’isolement,
le manque d’information, rendent
nécessaire la mise en commun des
questions. Ils souhaitent un système leur
permettant de visionner les œuvres avant
passage, une présentation régulière des
productions aquitaines sur le modèle de
« l’office » ou présentation de nouveautés
effectuée en médiathèque par certains
libraires.
Des formations communes seront
envisagées, notamment dans le cadre
du Forum du Regard, organisé chaque
année par le Pôle régional d’éducation
à l’image, à Pessac.
En ce qui concerne les problèmes de droits,
l’Arpel a créé pour les professionnels un
service juridique accessible sur son site,
qui va renforcer en 2007 ses compétences
image, au service des médiathèques.
Cette journée a aussi été l’occasion pour
Dominique Margot, déléguée générale
d’Images en Bibliothèques de retracer
l’histoire de son association créée en
1989, et du Mois du Film Documentaire
créé quelques années plus tard. Elle
a souligné l’importance du cinéma
documentaire dans les bibliothèques :
800 médiathèques en France proposent
entre 5000 et 8000 titres pour le prêt ; ce
sont les seuls lieux à pouvoir proposer les
1500 documentaires du catalogue national
des films documentaires pour les
bibliothèques publiques, dont beaucoup
dits « patrimoniaux ».
Elle a souligné également la visibilité de
plus en plus grande du documentaire et
son évolution dans la demande du public :
de 650 lieux participant au Mois du film
documentaire
en 2005, on passe à 850 en 2006 avec
des manifestations complémentaires entre
les bibliothèques, lieux de la permanence
et de mise en valeur des collections et
les cinémas, davantage dans l’actualité.
La journée s’est conclue sur la création du
groupe régional « Image » Arpel/Cinéquadoc,
qui s’inscrit dans la suite de la coordination
aquitaine, pour œuvrer à la mise en place
d’habitudes de travail et d’une politique
culturelle communes du livre et de l’image.
GROUPE ARPEL / CINEQUADOC-ACPA,
PROJETS 2007
Lors de sa première réunion (janvier
2007) le « groupe de travail image »
a décidé de proposer un calendrier annuel
de rencontres d’informations et de
formations. Les possibilités envisagées
pour l’année sont riches et variées.
50
51
Formation
Le Forum du regard propose chaque
année à Pessac, à l’initiative du Pôle
régional d’éducation artistique et de
formation au cinéma et à l’audiovisuel,
trois journées de rencontres et de
réflexion. En 2007 ce forum, couplé avec
le festival jeune public « Les Toiles
Filantes », sera ouvert aux bibliothécaires.
Dans ce cadre, le 22 mars 2007, plusieurs
rencontres seront organisées, l’une d’entre
elles proposée par la coordination, sera
dédiée aux relations BM/Cinémas sur le
thème « Quelle place pour les médiathèques
dans la diffusion de l’image ? ».
La réflexion portera sur les questions
spécifiques d’exploitation d’un fonds
image, sur la présentation et l’analyse
d’exemples réussis, et sur une modélisation
des partenariats entre cinémas
et médiathèques.
L’Association des Cinémas de Proximité
en Aquitaine (ACPA) et le Pôle régional
proposent aussi dans différentes villes
d’Aquitaine de visionner une série de six
films du patrimoine ; la sélection des
films est conçue comme devant servir de
point d’appui à des moments d’animation
conviviaux, mais aussi d’apprentissage
et d’éducation à la lecture des films
du répertoire. Via la coordination, les
bibliothécaires sont invités à y participer.
Visionnements
A partir d’une programmation Cinéquadoc/
ACPA, l’Arpel proposera avec le groupe
de travail en juin 2007 une journée de
visionnement des productions régionales
(4 documentaires accompagnés).
Cette journée permettra aux cinémas
et bibliothèques le repérage de films pour
novembre. Elle sera aussi l’occasion de
parler des projets en cours pour répondre
à une autre demande des bibliothèques :
l’organisation de journées d’éducation
à l’image, soit à partir d’un film fini, soit
à partir d’un film en cours de postproduction (qui pourraient se dérouler
pendant le Mois du film documentaire).
Le Mois du film documentaire 2007
Le directeur du FIPA (Festival international
de programmes audiovisuels) est favorable
à un ancrage local et régional plus fort de
son Festival : l’ouverture du Mois du Film
Documentaire 2007 pourrait donc se faire
à Biarritz, en collaboration avec le Fipa
et la médiathèque (sous réserve).
L’inauguration d’une nouvelle médiathèque
à Mérignac, équipée d’une salle
de conférence avec vidéoprojection
donnera éventuellement la possibilité
au groupe de proposer aux professionnels
une rencontre régionale « Image »
en novembre (à confirmer), journée
qui viendra clôturer le Mois du Film
Documentaire.
À partir des collaborations autour du
Mois du film documentaire et des activités
proposées, la coordination aquitaine
souhaite devenir force de proposition pour
conforter les médiathèques et les cinémas
dans leur rôle de médiation et d’éducation
à l’image. ///
LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE EN
GUADELOUPE
Favela Rising
de Matt Mochary
52
53
Par Evelyne Saha,
Vidéothécaire, université de Guadeloupe
(Pointe-à-Pitre)
Cette année, pour la première fois,
le Mois du film documentaire a été mis
en œuvre par l’association Documentation
et Lecture en Guadeloupe. Cette association
de bibliothécaires et de documentalistes a
pour objectifs de favoriser le développement
des activités documentaires et de contribuer
à la promotion de la lecture et de
la documentation.
Le thème choisi par l’ensemble des
bibliothèques était « Villes ». Chaque
structure participante l’a décliné en
fonction de choix personnels et de sa
collection. Citons pour exemple :
l’architecture, la musique et la danse ont
été les fils conducteurs de l’approche du
thème par la bibliothèque universitaire,
qui a exploré les villes sud-américaines.
La médiathèque du Gosier, elle, a choisi
de présenter la thématique villes-campagne
à travers une sélection de 4 films allant de
Jean Rouch à l’architecture traditionnelle
et futuriste, en passant par un moyen de
transport emblématique de la Guadeloupe
des années 60, la « Grena ». Le Moule
a présenté des voyages documentaires :
l’un en Iran avec un réalisateur qui,
après 25 ans d’exil revient vers sa famille,
ses amis..., l’autre en Haïti avec un
documentaire montrant l’imagination
comme une richesse pour la survie de
la population. Et enfin, à Santo Domingo,
voyage au coeur de la musique blues,
avec l’histoire de Luis Vargas, le roi
de la « Bachata ».
Le temps fort pour cette édition a été la
formation. Elle a été organisée sur quatre
jours. Elle a été proposée aux réalisateurs,
bibliothécaires et documentalistes.
Les journées ont été conçues en terme
d’acquisition de savoir (concernant
l’histoire, les techniques, l’analyse) mais
aussi comme moment de réflexion, de
dialogue, d’échanges de pratiques et
d’expériences...Ce sont ces objectifs qui
ont poussé les organisateurs à inviter cinq
réalisateurs et un producteur. L’atelier
sémantique de l’image a été intégré cette
année à la formation de même qu’une
table ronde réunissant la conseillère pour
l’audiovisuel et le multimédia de la DRAC
Réunion, le délégué général de la
commission film France et le chef du
service arts plastiques cinéma et édition
du Conseil Régional.
LE PROGRAMME
COMMUN
1/ LA COMMUNICATION
LE MOIS DU FILM
DOCUMENTAIRE
EN CHIFFRES
10 bibliothèques participantes
2 associations culturelles diffusant des films
48 films
70 séances offertes
1 068 spectateurs
(854 grand public + 214 scolaires )
30 participants à la formation
Les partenaires institutionnels : la DRAC,
la Région Guadeloupe, l’Université
des Antilles et de la Guyane, le Rectorat,
les villes de Basse-Terre et du Moule
Autres partenaires : le Cinéma d’Arbaud ,
RFO, Radio Gaïac, l’Office municipal
de la culture de Pointe-à-Pitre,
les associations Ciné-Woulé et Kaz a jen.
Elle s’est faite de manière correcte, il y a
eu une bonne couverture médiatique sur
toutes les manifestations du programme
commun y compris pendant la semaine
de formation (des émissions radio
et télévisées).
Cependant, il faut trouver le moyen
de renforcer la communication auprès
du rectorat et des enseignants, et de
sensibiliser tous les acteurs potentiels
de l’intérêt de cette manifestation.
2/ LES PROJECTIONS DANS
LES SALLES DE CINÉMA PARTENAIRES
Soirée d’ouverture
Cette année le cinéma d’Arbaud a accueilli
l’ouverture de la manifestation, en partenariat
avec la ville de Basse-Terre, la partie
technique était assurée par l’association
Ciné Woulé. Le débat qui a suivi
la projection de Favela rising a été animé
par Frédéric Florville de l’association
Kaz a Jen.
Madame Louis-Rauzuel, maire-adjoint,
représentante de la mairie était présente
ainsi que Nora Dumont, représentante
du Conseil Régional et Philippe Bon
de la DRAC. 80 personnes ont assisté
à cette ouverture.
Il faut poursuivre l’effort de convaincre
les directeurs de salles de cinéma de
l’importance de leur participation au Mois
du Film documentaire, et de la diffusion
de films documentaires.
54
55
Soirée spéciale « réalisateurs antillais »
Au cours de cette soirée qui s’est tenue
à l’Espace Régional du Raizet, le Fonds
régional de soutien à la production
cinématographique et audiovisuelle mis
en place par la Région Guadeloupe
a été présenté, et plusieurs films dont
la réalisation a bénéficié de ce soutien
ont été projetés.
Guetty Félin, réalisatrice haïtienne, Sophie
Salbot, productrice (Etats généraux de
Lussas), Françoise Kersebet, conseillère
pour l’audiovisuel et le multimédia Drac
de la Réunion, Patrick Lamassoure,
déléguée général de la commission film
France et Nora Dumont, chef du service
arts plastiques, cinéma et édition du
Conseil Régional.
Soirée de clôture
La clôture a eu lieu à la salle Robert
Loyson au Moule. Le réalisateur Alex
Wolfe était présent pour présenter son
film : Santo Domingo blues, los tigueres
de la bachata. Monsieur Laurent Heulot,
directeur de la DRAC nous a fait l’honneur
de participer à la soirée. Une centaine
de personnes a assisté à la projection
du film.
Un débat très riche s’est ensuite instauré
entre public et réalisateur(qui a tenu
absolument à s’exprimer en français
(malgré la présence d’une traductrice !).
Il y a eu en moyenne une vingtaine
de participants tous les jours, avec une
quarantaine pour l’atelier sémantique
de l’image ainsi que pour la table ronde.
3/ LA FORMATION
Mois du film documentaire 2003 :
Jean Rouch avec les
élèves de la section cinéma
du Lycée Polyvalent de Sainte-Anne.
Ces journées s’intitulaient « le cinéma
documentaire : histoire, techniques
et perspectives ».
Elles se sont tenues du 14 au 17 novembre
2006 sur trois sites : à la médiathèque
du Lamentin, à l’Université des Antilles
et de la Guyane et à l’Espace Régional du
Raizet. Frédéric Goldbronn, responsable
pédagogique des formations à Images en
bibliothèques et réalisateur, était chargé
de la coordination mais aussi intervenant.
Les autres intervenants ont été Karl Dorol,
Dimitry Zandronis, réalisateurs, JeanMarc Césaire, médiateur, Jean François
Manicom, photographe, réalisateur,
Les évaluations recueillies soulignent
la grande qualité des intervenants.
Les stagiaires ont apprécié la thématique
de la formation. Les débats étaient
intéressants et ont nourri leurs
interrogations sur la production locale.
Ils mentionnent aussi la richesse des
échanges avec les réalisateurs. Ils disent
avoir touché du doigt les difficultés
de réalisations d’un documentaire.
Ils ont aussi conscience que la culture
cinématographique s’acquiert. Ils ont
trouvé la formation trop courte. Selon
les stagiaires il est important que l’on
puisse confronter des extraits de films
et des points de vue d’intervenants mais
il ont regretté le peu de réalisateurs
guadeloupéens et de documentaires
régionaux. Les stagiaires espèrent que
pour l’année prochaine il y aura une
véritable rencontre entre réalisateurs
régionaux.
Quelques suggestions ont été faites :
organiser un débat sur les différentes
manières de concevoir un documentaire.
Comment distinguer un documentaire
d’une fiction ? ///
56
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TÉMOIGNAGE :
LE POINT DE VUE
DE MARTINE
Martine Abraham
Documentaliste, membre de
Documentation et Lecture en Guadeloupe,
organisateur du Mois du film
documentaire 2006 en Guadeloupe.
« J’avais déjà vu des films projetés dans
le cadre du Mois du film documentaire et je
me demandais pourquoi les bibliothécaires
s’intéressaient à ce média qui me semblait
éloigné du livre. Je n’avais pas vraiment
réfléchi à la diversité des supports que nous,
professionnels, devons gérer.
Pour cette édition 2006, j’ai pris la mesure
de cette opération en donnant un coup de
main à mes collègues, en tant que membre
de l’association et j’ai réalisé à quel point cela
pouvait être passionnant. Bien entendu, leur
implication dans l’opération est purement
bénévole et seule la passion peut expliquer
alors leur total engagement, leur entière
disponibilité pour organiser, rencontrer,
accompagner leurs invités. Leur présence
permanente en plus de leur activité
professionnelle atteste de leur intérêt réel
pour le film documentaire.
Pour ma part, j’ai beaucoup appris sur le
film documentaire en participant aux quatre
journées de formation organisées à l’occasion.
Le niveau et la qualité des échanges entre les
différents intervenants, étaient impressionnants.
Cette expérience m’a permis de découvrir
de jeunes réalisateurs guadeloupéens et plus
largement caribéens. Le professionnalisme des
diverses personnes qui ont animé les débats
ont prouvé l’intérêt qui était accordé à ce
genre cinématographique qui gagne vraiment
à être connu et répandu. Le thème choisi en
2006 – Villes – a permis de voir des films
d’une grande actualité en dépit des réalités
parfois choquantes et bouleversantes. » ///
LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE DANS
LE MONDE
QUATRE TEMOIGNAGES
58
Rassemblés par Anne-Catherine Louvet,
Ministère des Affaires étrangères
EN NOUVELLE-ZÉLANDE
Fêté pour la troisième année en NouvelleZélande, le mois du film documentaire
a confirmé son succès : la collection
documentaire Festival des Festivals 2006,
mise à la disposition du poste par le
Ministère des Affaires étrangères, a été
accueillie dans une dizaine de lieux à
travers le pays, dont un musée d’histoire
(Otago Museum à Dunedin), l’équivalent
néo-zélandais de l’INA (Film Archive
à Wellington), deux théâtres-cinémas
(Millstream Théâtre, Gecko Theatre), deux
musées d’art (Govett-Brewster Art Gallery,
Sarjeant Gallery), un centre de création
de nouvelles technologies (Moving Image
Centre) et trois cinémas « arts et essais ».
Une véritable « campagne d’information »
relayée par de nombreux médias a été
orchestrée partout dans le pays autour du
Mois du film documentaire et même plus,
le Otago Museum ayant organisé avec
l’Alliance Française, une soirée culturelle
française « A Taste of France » avec films,
musique, nourriture et vin français.
Si Opération Lune avait été le film le plus
populaire en 2004, Paul dans sa vie en
2005, Voyage en sol majeur a gagné les
cœurs du public néo-zélandais en 2006,
public qui, à l’issu des projections,
souhaitait acheter le DVD de ce film
sensible. Pour un seul de mes deux yeux
(très actuel), La fille du juge (Clémence
Bouloque fut reçue en Nouvelle-Zélande
en septembre), Glenn Gould (artiste
légendaire peu connu en Nouvelle-Zélande),
et Vers Mathilde ont également été
très remarqués.
Témoignages
« It was a pleasure again to screen the French
Festival films this year for our Warkworth
community. The feedback was good from the
public on the documentaries. Some people
said that they could not believe that a town
like ours [une toute petite ville] was showing
these documentaries from France. Also some
of them could relate to the locations
and activities in France. »
Rosie Prasad, responsable, Millstream Theatre
« Generally good feedback was evident. Many
of the filmgoers were regulars and suggested
extending the period – something to work
on for next year. One person wanted to know
the film selection process with the festival. »
Rochelle Dickie, Public Programmes
Manager, Otago Museum, Dunedin
« Our numbers were modest this year, but
the feedback from those who did come was
invariably positive. The Glenn Gould film,
La Fille du juge, Pour un seul de mes
deux yeux and Voyage en sol majeur were
the big hits of the festival. We noticed that the
documentaries attracted a new crowd, people
who may have not been to the Film Archive
before, which is very good for us. We look
forward to our next edition in 2007 (…).
Due to popular demand, we are repeating
some of these films in 2007 and targeting
certain sectors of the public. »
Steve Russell, Manager, Mediaplex,
Film Archive, Wellington
« (…) The quality of the films overall has
greatly improved since 2004. It is an event
that certain people look forward to every year
Le Mois du film documentaire
en Nouvelle-Zélande
now and the films spark a lot of discussion after
the screenings. We will try to organise high
school groups during the daytime next year. »
Raewyn Johnson, Programme Manager,
Sarjeant Gallery, Wanganui
« Some wonderful films in this year’s collection.
We screened them each weekend to attract
more patrons (…). We are keen to continue
being the Documentary Month host for
the city of Auckland! »
Deborah Lawler-Dormer, Director,
Moving Image Centre, Auckland
Et le public Néo-zélandais : « Please keep
sending these films – they are a marvellous
insight to life elsewhere » / « Fantastic!
Please do it again ! » / « I was able to attend
three of the films and found them to be
excellent examples of the documentary
filmmakers’ art. I have long believed that
the French invariably make the best
documentaries and this latest crop confirmed
that belief. Thank you, and your team, for
taking the time and trouble to bring these
films to Wanganui, to what was a large and
appreciative audience » / « Thank you for
showing Avi Mograbi’s film. A salute to his
courage » / « Why is it French filmmakers
manage to cut through to the truth so easily?
Thank you for screening these documentaries,
I’ll be back next year ».
À LA JAMAÏQUE
L’Alliance Française de la Jamaïque
a participé pour la première fois au Mois
du Film du Documentaire. Le jeudi
30 novembre 2006, une Nuit du Film
Documentaire (Documentary Night)
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a été présentée dans le cadre de la 30e édition
du Festival du Film Francophone.
L’événement qui a tenu place dans le cadre
légendaire de l’auditorium du Bob Marley
museum, un ciné-théâtre aménagé
dans l’ancienne résidence du chanteur
mythique des Wailers, a été l’occasion
pour un vaste public d’apprécier les
documentaires venus des différents pays,
partenaires de la manifestation : France,
Belgique, Canada.
Comme chaque soir du Festival, la Nuit
du Film Documentaire s’est ouverte avec
la projection d’un court film documentaire
de la série F comme Femmes traçant
le portrait d’une femme de la Caraïbe,
produit par une société guadeloupéenne.
Le théâtre de Marianne a permis de découvrir
le cinéma d’animation Canadien.
Le public a ensuite découvert, avec le film
de Geneviève Mersch Le Pont Rouge,
la triste mais poétique réalité de ce
monument célèbre en Belgique comme
lieu privilégié de suicide.
Le documentaire vedette de la soirée a été
sans conteste le film de Patrick Cazals,
René Depestre – Chronique d’un animal
marin, mettant en lumière le parcours de
l’écrivain franco-haïtien. Les représentants
de la communauté étudiante présents ont
manifesté un tel intérêt qu’il sera projeté
à nouveau à l’école normale nationale.
Pour une première en Jamaïque, la Nuit
du Film Documentaire a fait salle comble
et rencontré un grand enthousiasme :
« La Nuit du Film Documentaire devrait
être une activité mensuelle », selon Suzette,
étudiante à l’Alliance Française, venue
assister à la soirée avec ses amies nonfrancophones. « Nous avons pris bonne
note de la participation du public et pensons
relancer l’expérience en novembre 2007 » ont
annoncé les organisateurs dès la fin de
cette première édition. « I am glad to hear
that, I’ll sure be there next year », a confié
Michael qui a fait un peu plus d’une
heure de route pour assister à cette soirée.
EN MALAISIE
Du 13 au 16 novembre un Festival de films
documentaires de Mélanésie a été organisé
pour la première fois par l’Alliance française
de Suva dans les Iles Fidji : 4 soirées
présentant 11 films dont 9 sur la région
Pacifique.
« Nous avons profité de la venue du
documentariste Séverin Blanchet (en mission
exploratoire pour un atelier Varan aux îles
Fidji en 2007), pour organiser ce mini
festival dont le but était, avec une sélection de
documentaires de qualité couvrant l’ensemble
des pays de la région, d’amener les spectateurs
à s’interroger et à réfléchir par eux-même
à certains sujets les concernant en tant que
citoyens. Ces films n’étaient pas là pour
illustrer des points de vues idéologiques mais
pour montrer la complexité et les contradictions
des situations et des comportements.
Sans surprise, ce sont les deux films fidjiens,
montrés en présence de leurs réalisateurs,
et tous les deux censurés par la télévision
fidjienne, qui ont remporté le plus de succès
auprès du public (environ 70 personnes
présentes en moyenne) ».
Eric Galmard Directeur de l’Alliance
Française à Suva
À LONDRES
Pour la 7e édition du Mois du documentaire,
l’Institut français de Londres a diversifié
ses évènements autour du film
documentaire. L’Institut a proposé un
festival Real to réel de 12 documentaires
dont 6 premières en Grande-Bretagne
et 2 avant-première suivis de débats.
Plusieurs cinéastes ont participé
à l’évènement, entre autre Avi Mograbi et
Serge Lalou avec Un seul de mes deux yeux,
Christian Delage avec Nuremberg, Mark
et Nick Francis avec Black Gold et Claire
Simon et Sean Mac Allister qui ont,
à la suite de la projection de leurs films,
conduit un échange sur les modes
de production et styles documentaires
britanniques et français.
Avec l’appui de Film London, un atelier
réunissant pendant toute la semaine
dix étudiants de la FEMIS et du NFTS
(National Film and Television School)
a été animé avec succès par Claire Simon
et Dick Fontaine, cinéastes et responsables
du documentaire dans les deux écoles.
Les étudiants et professeurs se sont félicités
de ce rapprochement et envisagent
d’autres rencontres.
La médiathèque de l’Institut français
a proposé deux hommages : le premier
à Christophe de Ponfilly décédé en mai
2006 et à l’ensemble de son œuvre.
À cette occasion, le Ciné Lumière a projeté
le film Massoud l’Afgan. Et un hommage à
Muhammed Yunus, prix Nobel de la Paix,
avec la projection du Banquier des humbles.
Par ailleurs, le département de français
de l’Université de Sheffield s’est joint
à la médiathèque pour cet événement
avec un atelier où les étudiants ont
travaillé autour de l’œuvre de Christophe
de Ponfilly. Le chef du département de
français souhaite l’an prochain renouveler
sa participation et lui donner une plus
grande ampleur.
À la lumière des retours très positifs des
partenaires britanniques, la médiathèque
ainsi que le service audiovisuel continueront
de conjuguer leur effort pour promouvoir
le genre documentaire à travers le Royaumeuni grâce à ce rendez-vous annuel. ///
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LIEUX DE
PROGRAMMATION
EN FRANCE ET
DANS LE MONDE
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BOURGOGNE
ET FRANCHE-COMTÉ
LES COORDINATEURS
EN RÉGION
DU MOIS DU FILM
DOCUMENTAIRE 2006
D CRDP de Franche-Comté
Besançon
Contact : Georges Nivoix
Tél : 03 81 25 02 56
Mèl : [email protected]
ALSACE
BASSE-NORMANDIE
D Vidéo Les Beaux Jours
Strasbourg
Contact : Georges Heck
Tél. 03 88 23 86 54
Mèl : [email protected]
D La Maison de l’image
Hérouville Saint-Clair
Contact : Jean-Marie Vinclair
Tél : 02 31 06 23 23
Mèl : [email protected]
CENTRE
BRETAGNE
AQUITAINE
D Comptoir du Doc
Rennes
Contact : Célia Penfornis
Tél : 02 23 42 44 37
Mèl : [email protected]
D Cinéquadoc
Mérignac
Contact : Bertand Vaudeville
Tél : 05 56 12 08 87
Mèl : [email protected]
D Association Double Vue
Saint-Brieuc
Contact : Véronique L’Allain
Tél : 02 96 77 09 79
Mèl : [email protected]
D ARPEL Aquitaine
(Agence régionale pour l’écrit et le livre)
Bordeaux
Contact : Marie-Thérèse Cavignac
Tél : 05 57 22 40 40
Mèl : [email protected]
D Association des Cinémas du Centre
Tours
Contact : Bénédicte Dominé
Tél : 02 47 64 58 22
Mèl : [email protected]
ÎLE-DE-FRANCE
D Daoulagad Breizh
Douarnenez
Contact : Erwan Moalic
Tél : 02 98 92 09 21
Mèl : [email protected]
D ACRIF (association des cinémas
de recherche d’Île-de-France)
Paris
Contact : Quentin Mevel
Tél : 01 48 78 14 18
Mèl : [email protected]
NORD PAS-DE-CALAIS
D Heure Exquise !
Mons-en-Barœul
Contact : Martine Dondeyne
Tél : 03 20 43 24 32
Mèl : [email protected]
www.moisdufilmdocumentaire-nnpdc.org
GAUDELOUPE
D Agecoop – Réseau des Bibliothèques
et Médiathèques de Guadeloupe
Pointe-à-Pitre
Contact : Dominique Hubert
Tél : 05 90 99 53 65
Mèl : [email protected]
D Médiathèque
Gosier
Contact : Gilda Gonfier
Tél : 05 90 84 58 50
Mèl : [email protected]
ÉTRANGER
D Ministère des Affaires Etrangères
Direction Action Audiovisuelle Extérieure
Paris
Contact : Anne-Catherine Louvet
Tél : 01 43 17 90 00
Mèl : [email protected]
68
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LIEUX DE
PROGRAMMATION
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
DE STRASBOURG-NEUDORF
Jeanne Pierson
03 88 41 45 00
[email protected]
BIARRITZ
MUSSIDAN
DMÉDIATHÈQUE DE BIARRITZ
Yann Le Gall
05 59 22 28 86
[email protected]
THANN
BORDEAUX
DCINÉMA NOTRE DAME
Eric Fulbert
06 62 07 46 47
[email protected]
www.cine-passion24.com
Avec : Centre Victor Hugo à Mussidan
DMÉDIATHÈQUE DU PAYS DE THANN
Hanitra Rasoanaivo
03 89 35 73 20
[email protected]
AQUITAINE
AGEN
ALSACE
COLMAR
DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE
DU HAUT-RHIN
Marie-Hélène Walser
03 89 22 90 10
[email protected]
www.mediatheque.cg68.fr
Avec : Cinéma Le Florival à Guebwiller
SAINTE-CROIX-AUX-MINES
DMÉDIATHÈQUE DU VAL D'ARGENT
Anne Richard
03 89 58 35 86
[email protected]
www.valdargent.com/ccva/mediatheque.htm
Avec : Cinéma de Guebwiller
STRASBOURG
DVIDÉO LES BEAUX JOURS /
MAISON DE L'IMAGE
Georges Heck
03 88 23 86 51
[email protected]
www.videolesbeauxjours.org
Avec : École supérieure des arts décoratifs
Musée d’art moderne et contemporain
DÉCOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION
PÉNITENTIAIRE - MÉDIATHÈQUE
Catherine Bamvens
05 53 98 91 11
[email protected]
www.enap.justice.fr
Avec : Les Montreurs d’images à Agen
DCENTRE JEAN VIGO
05 56 44 35 17
[email protected]
www.jeanvigo.com
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
DE BORDEAUX
Evelyne Rocchetto
05 56 10 30 68
[email protected]
www.bordeaux.fr
CASTELJALOUX
DCINÉMA L’ODYSSÉE
Laetitia Lespine
05 53 64 91 30
[email protected]
http://perso.wanadoo.fr/cinema.odyssee/
ARTIGUES
MONSEMPRON-LIBOS
DMÉDIATHÈQUE GABRIELA MISTRAL
Evelyne Truant
05 56 33 86 90
[email protected]
www.mediatheque-artigues.com
DCINÉMA LIBERTY
David Turiaf
05 53 71 59 20
[email protected]
www.cc-dufumelois.com
BAZAS
MONT-DE-MARSAN
DASSOCIATION BAZAS CULTURE CINÉMA
Vanessa Tribes
05 56 65 14 48
[email protected]
Avec : Cinéma Vog
DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE DES
LANDES
Françoise Ducournau / Oumy Traoré
05 58 75 76 06
[email protected]
BÈGLES
MONTPON – MENESTEROL
DCINÉMA LE FESTIVAL
Nicolas Le Gac
05 56 85 34 29
[email protected]
DCINÉMA LE LASCAUX
Damien Peynaud
05 53 82 12 64
[email protected]
www.cine-passion24.com
PESSAC
DMÉDIATHÈQUE DE CAMPONAC
Estelle Caron
05 56 15 84 00
[email protected]
www.cinema-histoire.fr
DUNIVERSITÉ MICHEL DE MONTAIGNE BORDEAUX 3
Anita Leandro
05 56 52 51 41
[email protected]
www.u-bordeaux3.fr
SAINT-MÉDARD-EN-JALLES
DMÉDIATHÈQUE CARRÉ DES JALLES
Isabelle Guionneau
05 57 93 18 50
[email protected]
www.saint-medard-en-jalles.com
SAINT-PALAIS
- ASSOCIATION CINÉVASION
Jérôme Alkhat
05 59 65 58 42
[email protected]
Avec : Cinéma d’Arudy
Cinéma d’Hendaye
Cinéma d’Hasparren
Cinéma de Garlin
Cinéma de Salies
Cinéma de Saint-Palais
Cinéma de Saint-Jean-Pied-de-Port
Cinéma de Mauléon
Cinéma d’Oloron
Cinéma de Mourenx
Cinéma de Monein
Cinéma de Saint-Jean-de-Luz
70
71
DMÉDIATHÈQUE AMIKUZE
Sandrine Carrecabe
05 59 65 28 72
[email protected]
Avec : Cinéma Saint-Palais
THIVIERS
DCINÉMA LE CLAIR
05 53 62 47 06
[email protected]
www.thiviers.fr
AUVERGNE
AMBERT
DCINÉ-CLUB D’AMBERT
Candice Roussel
04 73 82 79 85
[email protected]
BASSENORMANDIE
ARGENTAN
DMÉDIATHÈQUE FRANÇOIS MITTERRAND
Blandine Louvel
02 33 67 02 50
[email protected]
www.mediatheque-argentan.com
CAEN
DCRECET DE BASSE-NORMANDIE
Guy Gallardo
02 31 53 15 45
[email protected]
www.crecet.org
Avec : Cinéma Lux
DMÉDIATHÈQUE ALEXANDRE VIALATTE
Caroline Dupuy-Gardel
04 73 82 79 85
[email protected]
DBIBLIOTHÈQUE DE LA COMMUNAUTÉ
D’AGGLOMÉRATION DE CAEN LA MER
Sophie Chevallier-Biard
02 31 30 47 00
[email protected]
CLERMONT-FERRAND
CHERBOURG-OCTEVILLE
DTRACES DE VIES / ITSRA
Annie Chassagne
04 73 69 99 15 / 04 73 69 99 02
[email protected]
DBIBLIOTHÈQUE JACQUES PRÉVERT
Anne Schwartz
02 33 23 39 43
[email protected]
DBCIU LA JETÉE, CENTRE DE
DOCUMENTATION DU CINÉMA
ET DU COURT MÉTRAGE
Danielle Comte
04 73 14 73 02
[email protected]
http://bciu.univ-bpclermont.fr
DOMPIERRE-SUR-BESBRE
DCINÉMA RENÉ FALLET
Christian Desmousseaux
04 70 34 59 56
[email protected]
renefallet.ifrance.com
GRANVILLE
DMÉDIATHÈQUE
CHARLES DE LA MORANDIÈRE
Claire Vaillant / Marjorie Defosse
02 33 50 34 09
[email protected]
www.ville-granville.fr
Avec : Centre social L’Agora à Granville
HÉROUVILLE SAINT-CLAIR
COSNE-COURS-SUR-LOIRE
DMAISON DE L’IMAGE
BASSE-NORMANDIE
Jean-Marie Vinclair
02 31 06 23 23
[email protected]
www.maisondelimage-bn.fr
DLYCÉE PROFESSIONNEL
PIERRE CHEVENARD
Michèle Delaveau
03 86 28 08 01
[email protected]
lyceechevenard.org
DBIBLIOTHÈQUE
D’HÉROUVILLE-SAINT-CLAIR
Patricia Mengin
02 31 45 33 44
[email protected]
DIJON
VIMOUTIERS
DMJC VIMOUTIERS
Bertrand Fouré
02 33 39 04 92
[email protected]
BOURGOGNE
AUXERRE
DCINÉ CASINO
03 86 52 36 80
[email protected]
BOURBON-LANCY
DCINÉVASION
René Chartier
06 14 22 44 33
[email protected]
CHENÔVE
DESPACE CULTUREL
FRANÇOIS MITTERRAND
Jean-Marc Bordet
03 80 51 55 09
[email protected]
CLUNY
DCLUNY CULTURE/ COMITÉ CINÉMA
Valerie Gaudissart
03 85 59 63 30
[email protected]
DADKAMERA
Christophe Pierron
03 80 66 64 07
[email protected]
www.adkamera.com
Avec : Cafétéria Mansart
DIFSI (INSTITUT DE FORMATION
EN SOINS INFIRMIERS)
Gaby Jacquemin
03 80 29 53 33 / 03 80 29 35 02
[email protected]
FONTAINES
DLEGTA DE FONTAINES
Florence dell’accio
03 85 47 82 82
[email protected]
LORMES
DASSOCIATION DU CARREFOUR
Anne Faisandier
03 86 22 54 18
[email protected]
Avec : Salle de la Mairie
LOUHANS CHATEAURENAUD
DLEAP DE LA BRESSE
Sophie Bergery
03 85 75 53 43
[email protected]
MONTCEAU-LES-MINES
DLYCÉE HENRI PARRIAT
Mme Moreaux
03 85 67 92 32
[email protected]
72
73
NANNAY
DNI VU NI CONNU
Bernard Seutin
06 23 08 72 00
[email protected]
www.nannay.com
NEVERS
DASSOCIATION SCENI QUA NON
Yann Dupont
03 86 21 46 46
[email protected]
www.sceniquanon.com
Avec : salle de l’abbaye de Corbigny
salle des fêtes de Brassy
salle du théâtre de Prémery
PIERRE-DE-BRESSE
DÉCOMUSÉE DE LA BRESSE
BOURGUIGNONNE
Dominique Rivière / Delphine Bardiau
03 85 76 27 16
[email protected]
www.ecomusee-de-la-bresse.com
SAINT-GENGOUX-LE-NATIONAL
DLES FILMS DU TILLEUL
Jean-Michel Dury
08 71 55 71 67
[email protected]
Avec : Cave de Buxy à Saint-Gengoux-Le-National
Maison de retraite de Saint-Gengoux-Le-National
Nicéphore cité à Chalon-sur-Saône
Salle communale d’Ameugny
BRETAGNE
ARRADON
DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE D’ARRADON
Anne Marhic
02 97 44 85 00
[email protected]
BREST
DMÉDIATHÈQUE DE SAINT-MARC
Josiane Rusolen
02 98 00 89 80
[email protected]
DMÉDIATHÈQUE DE LAMBÉZELLEC
Élisabeth Joyaut de Couesnongle
02 98 03 84 90
[email protected]
DSERVICE HISTORIQUE DE LA MARINE
Françoise Nougué
02 98 37 78 04
[email protected]
Avec : Faculté Victor Ségalen
BROONS
DPÔLE DE FORMATION LA VILLE DAVY
Celine Rauch
02 96 84 64 98
[email protected]
www.lavilledavy.fr
CALLAC
DCINÉMA ARGOAT
Sylvie Lagrue
02 96 45 92 21
[email protected]
CHATELAUDREN
DASSOCIATION CULTURE & PATRIMOINELE PETIT ECHO DE LA MODE
Jean-Claude Isard
02 96 74 20 74
[email protected]
www.petit-echo-de-la-mode.fr
CONCARNEAU
LORIENT
DGRAND ÉCRAN - CINÉMA LE CELTIC
Claudette Le Berre
[email protected]
DMÉDIATHÈQUE FRANÇOIS MITTERRAND
DE LORIENT
Françoise Saïet
02 97 84 33 60
[email protected]
ERGUÉ-GABÉRIC
DMAISON POUR TOUS
Guy Abalain
02 98 66 77 27
[email protected]
http://mpteg.monsite.wanadoo.fr
FOUGÈRES
DSERVICE PATRIMOINE DE FOUGÈRES
Jean Hérisset
02 99 94 88 67
[email protected]
Avec : Théâtre Victor Hugo
HENNEBONT
DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE
EUGÈNE GUILLEVIC
Laurent Noblet
02 97 36 53 02
[email protected]
www.bm-hennebont.fr
KEMPER
DTI AR VRO KEMPER
Yannig Laporte
02 98 90 70 43
[email protected]
www.tiarvro.org
Avec : Médiathèque Melgven
LAMBALLE
DLYCÉE HENRI AVRIL
Sonia Bernard–Tosser
02 96 50 70 70
[email protected]
LANDUJAN
DASSOCIATION « LES GENS DU LENT »
Marie Chiff’mine
06 72 37 14 07
[email protected]
www.numericity.com/Landujan
PLÉRIN
DOFFICE PLÉRINAIS
D’ACTION CULTURELLE
Mickaël Le Coquen
02 96 74 53 08
[email protected]
Avec : Centre culturel Le Cap
PLOUFRAGAN
DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE
Jean Champion
02 96 78 89 20
[email protected]
Avec : Cinéma Argoat à Callac
Cinéma Le Douron à Plestin-les-Grèves
PLUZUNET
DLES CHAMPS DES TOILES
Isabelle Allo
02 96 35 96 99 / 06 83 32 93 68
[email protected]
Avec : Théâtre Le Bathyscaphe à Pommerit-le-Vicomte
Salle des Fêtes à Pluzunet
Salle des Fêtes au Vieux-Marché
PORDIC
DMÉDIATHÈQUE DE L’IC
Frédéric Prilleux
02 96 79 10 12
[email protected]
PORT-LOUIS
DMÉDIATHÈQUE DE PORT-LOUIS
Valéry Casteres
02 97 82 59 51
[email protected]
QUIMPERLÉ
DMÉDIATHÈQUE
Nicolas Guerroué
02 98 35 17 30
[email protected]
74
75
RENNES
DCOMPTOIR DU DOC
Célia Penfornis
02 23 42 44 37
[email protected]
www.comptoirdudoc.org
Avec : Auditorium Le Tambour, Université Rennes 2
Bar Scaramouche à Rennes
Ciné-TNB à Rennes
Cinéma Le Foyer à Acigne
Les Champs libres à Rennes
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
Josette François
02 99 63 64 27
[email protected]
www.bm-rennes.fr
Avec : Bibliothèque Champs Manceaux
Centre culturel Triangle, salle Archipel
Maison de quartier de Bellangerais
Avec : Centre Social de la Croix Lambert
à Saint-Brieuc
CFA de Pommerit-Jaudy
Théâtre de l’Arche Tréguier
SAINT-CAST-LE-GUILDO
DFESTIVAL IMAGIMER
Lucie Hautière / Charlotte Avignon
02 96 81 03 00
[email protected]
www.festival-imagimer.com
Avec : Cinéma L’Eden
SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE
DMÉDIATHÈQUE LUCIEN HERR
Fabienne Godet
02 99 31 18 08
[email protected]
www.mediatheque-lucien-herr.fr
TRÉVÉ
DBIBLIOTHÈQUE DE RENNES MÉTROPOLE LES CHAMPS LIBRES
C. Masse
02 23 40 67 00
[email protected]
www.bibliotheque-rennesmetropole.fr
DCAC SUD 22
Jérôme Lucas
02 96 28 93 51
[email protected]
www.etrarie.net
SAINT-GILLES-DU-MENÉ
CENTRE
DOFFICE DE DÉVELOPPEMENT
CULTUREL DU MENÉ
Denis Rocaboy
02 96 51 30 25
[email protected]
Avec : Cinéma Le Studio à Merdrignac
Salle des fêtes Le Gouray
SAINT-AVÉ
DDÔME-MINOS
Yves Crosnier
06 10 76 32 85
[email protected]
SAINT-BRIEUC
DASSOCIATION DOUBLE VUE
Bernard Mazzinghi / Véronique L’Allain
02 96 77 09 79
[email protected]
BLOIS
DDIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES
Véronique Rétiveau
02 54 44 51 82
[email protected]
www.ville-blois.fr
DDIRECTION DE LA LECTURE PUBLIQUE
DU LOIR ET CHER
Claudette Carré
02 54 42 36 30
[email protected]
Avec : Bibliothèque George Sand à Villefranchesur-Cher
Centre images à Château-Renault
Médiathèque de Beauce et Gatîne à Selommes
Médiathèque Jules Verne à Mondoubleau
Médiathèque Robert Gersy à Contres
BOURGES
DRÉSEAU DES BIBLIOTHÈQUES
DE BOURGES
Hélène Petitjean
02 48 23 22 50
[email protected]
www.mediatheque-bourges.fr
Avec : Bibliothèque des Gibjoncs
Bibliothèque du Val d’Auron
[email protected]
www.ville-lariche.fr
OLIVET
DMJC LE MOULIN DE LA VAPEUR
Simon Hindie
02 38 63 66 60
[email protected]
www.mjcmoulin-olivet.org
BOURGUEIL
ORLÉANS
DCINÉMA LE FAMILIA
Françoise Guèrechau
02 47 97 79 10
[email protected]
DCINÉMA LES CARMES
Françoise Dahman
02 38 62 94 79
[email protected]
www.cinemalescarmes.com
CHÂTEAUMEILLANT
D2E FESTIVAL DE FILMS
DOCUMENTAIRES AMBIGAT
Jean-Michel Athomas / Eglantine Charbonnier
06 13 42 48 33
[email protected]
CHÂTEAUROUX
DMÉDIATHÈQUE EQUINOXE
Isabelle Minet-Bernaer
02 54 08 35 35
[email protected]
mediatheque.ville-chateauroux.fr
Avec : Cinéma Apollo
DIMAGES DU PÔLE,
ASSOCIATION CENT SOLEILS
Céline Bernardo
02 38 53 57 47
[email protected]
www.imagesdupole.org
SAINT-FLORENT-SUR-CHER
DCINÉMA LE RIO
02 48 55 65 86
[email protected]
www.ville-saint-florent-sur-cher.fr
Avec : Centre Culturel Louis Aragon
ISSOUDUN
SAINT-JEAN-DE-BRAYE
DMÉDIATHÈQUE ALBERT CAMUS
Martine Laprade
02 54 21 61 43
[email protected]
Avec : Cinémas Les Elysées
DMÉDIATHÈQUE
Christian Dauteuille
02 38 52 40 80
[email protected]
DCINÉMA LES ELYSÉES
Johann Démoustier
02 54 03 32 60
[email protected]
www.issoudun.fr
DCONTRE-FEUX
Annabelle Gangneux
02 47 20 19 76
[email protected]
LA RICHE
DMÉDIATHÈQUE DE LA RICHE
Geneviève Gandy
02 47 76 60 80
TOURS
DVIDÉOTHÈQUE MUNICIPALE /
ESPACE JACQUES VILLERET
Noëlle Glowacki
02 47 74 56 33
[email protected]
76
77
CHAMPAGNEARDENNE
FRANCHECOMTÉ
DOLE
PONTARLIER
DMÉDIATHÈQUE
Nicolas Blondeau / Pascal Pinet
03 84 69 01 50
[email protected]
AUBERIVE
BELFORT
GENDREY
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
PONTARLIER
Laurence Deletre
03 81 38 81 37
[email protected]
Avec : Théâtre Bernard Blier
DASSOCIATION AUTOUR DE LA TERRE
Ermeline Le Mézo
03 25 87 57 81 / 03 25 87 99 47
[email protected]
Avec : Salle Saint Anne à Auberive
Salle de convivialité du jardin d’insertion à Vaillant
Salle Saint Anne à Auberive
Lycée Gaston Bachelard à Bar-Sur-Aube
DLYCÉE COURBET
Bernard Pothus
03 84 54 06 07
[email protected]
DMÉDIATHÈQUE JURA NORD
Solange Crépin
03 84 81 08 88
[email protected]
Avec : Mairie de Gendrey
CHAMARANDES-CHOIGNES
DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE
DE HAUTE-MARNE
Sylvie Defranoux
03 25 03 29 19
[email protected]
www.haute-marne.fr/mdhm/
Avec : Médiathèque de Bourbonne-les-Bains
Médiathèque de Chevillon
Médiathèque de Bettancourt-La-Ferrée
Médiathèque de Joinville
Médiathèque de Rolampon
REIMS
DMÉDIATHÈQUE CATHÉDRALE
Sophie Lamy
03 26 35 68 25
[email protected]
www.bm-reims.fr
TROYES
DMÉDIATHÈQUE DE L’AGGLOMÉRATION
TROYENNE
Louis Burle
03 25 43 56 20
[email protected]
www.mediatheque-agglo-troyes.fr
DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE
DU TERRITOIRE DE BELFORT
Gilles Barthélémy
03 84 90 99 48
[email protected]
www.cg90.fr
DÉCOLE D’ART GÉRARD JACOT
Eric Rabecq / Maryline Bolot / Martine Locatelli /
Jean-Claude Le Louarn
03 84 36 62 10
[email protected]
www.ecole-art-belfort.fr
BESANÇON
DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE
DU DOUBS
Charles Delepelaire
03 81 25 84 71
[email protected]
mediatheque.doubs.fr
Avec : Bibliothèque municipale de Chalezeule
Musée relais du cheval comtois à Levier
Salle des fêtes d’Isles-Sur-Le-Doubs
Salle des fêtes de La-Cluse-Et-Mijoux
CHAMPLITTE
DMUSÉE DÉPARTEMENTAL D’ARTS
ET DE TRADITIONS POPULAIRES
Jérôme Bardiau
03 84 67 82 00
[email protected]
www.cg70.fr/decouvertes/musee
HÉRICOURT
DMÉDIATHÈQUE FRANÇOIS MITTERRAND
Philippe Andrey
03 84 46 03 30
[email protected]
Avec : Centre Socio-Culturel Simone Signoret
SAÔNE
DCOLLÈGE « ENTRE-DEUX-VELLES »
Jean Gachet
03 81 55 72 22
[email protected]
VERNIERFONTAINE
DSLV
M. Rebelu
03 81 60 00 62
[email protected]
Avec : Salle de la Mairie
LONS-LE-SAUNIER
DCINÉMA RENOIR
Catherine Coppola
03 84 24 76 92
[email protected]
LURE
DCINÉMA ESPACE MÉLIÈS
Aurore Bouglé
03 84 30 21 66
[email protected]
MONT-SOUS-VAUDREY
DMÉDIATHÈQUE INTERCOMMUNALE
DU VAL D’AMOUR
Sandrine Delplanque
03 84 80 01 44
[email protected]
POLIGNY
DLYCÉE FRIANT
Florence Girault
03 84 37 21 34
[email protected]
HAUTENORMANDIE
LOUVIERS
DMÉDIATHÈQUE BORIS VIAN
Fabien Van Loyen
02 32 09 58 80
[email protected]
www.ville-louviers.fr/mediatheque
Avec : Le Moulin
MONT SAINT-AIGNAN
DCINÉMA ARIEL
Fabrice Ricque
02 35 15 25 99
[email protected]
VERNON
DMÉDIATHÈQUE
Christel Jaffro
02 32 64 53 06
[email protected]
78
79
ÎLE-DE-FRANCE
ANTONY
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
Yvette Michau
01 40 96 69 75
[email protected]
www.bm.ville-antony.fr
ARCUEIL
DFESTIVAL DES ÉCRANS
DOCUMENTAIRES
Manuel Briot
01 46 64 65 93
[email protected]
www.lesecransdocumentaires.org
Avec : Espace Jean Vilar
BAGNOLET
DMÉDIATHÈQUE DE BAGNOLET
Guénaëlle Slanoski
01 49 93 60 90
[email protected]
BOULOGNE-BILLANCOURT
DCENTRE DÉPARTEMENTAL
DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUE
DES HAUTS-DE-SEINE
Marie-Estelle Fabre
01 41 41 59 59
[email protected]
www.crdp.ac-versailles.fr/cddp92
Avec : Espace Landowski
DBIBLIOTHÈQUE LANDOWSKI
Anne Le Foll
01 55 18 53 32
[email protected]
www.boulognebillancourt.com
BRETIGNY-SUR-ORGE
DCINÉ 220
Laurence Fauré
01 60 84 11 45 / 06 32 72 79 40
[email protected]
www.cine220.com
CHATOU
DMEDIATHÈQUE GUILLAUME
APOLLINAIRE
Nathalie Guillier
01 30 09 68 60
[email protected]
www.mediatheque-chatou.com
Avec : Cinéma Louis Jouvet
Cneai (Centre national de l’estampe et de l’art imprimé)
CHILLY-MAZARIN
DMÉDIATHÈQUE ALBERT CAMUS
Annie Porchet
01 69 10 59 40
[email protected]
CHOISY-LE-ROI
DMÉDIATHÈQUE ARAGON
Florence Pichon / Montserrat Etesse
01 48 92 44 60 / 01 48 92 44 63
[email protected]
www.theatrecinemachoisy.fr
[email protected]
Avec : Cinéma Les Cinoches à Ris-Orangis
ISSY-LES-MOULINEAUX
DMÉDIATHÈQUE CENTRALE
D’ISSY-LES-MOULINEAUX
Alice Koumany
01 41 23 80 47
[email protected]
www.issy.com
IVRY-SUR-SEINE
DCINÉMA LE LUXY
Anne-Claire Lafait
01 72 04 64 60
[email protected]
luxy.ivry94.fr
Avec : Médiathèque d’Ivry-Sur-Seine
DMÉDIATHÈQUE D’IVRY-SUR-SEINE
Jeanne Rivoire
01 56 20 25 36
[email protected]
CLICHY
LA-FERTÉ-ALAIS
DASSOCIATION IMAGINARIUS
Natalia Zuluaga Ospina
01 74 70 86 98
[email protected]
Avec : Salle Heildenheim de la mairie de Clichy
DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE
LAZARE CARNOT
Jean-Michel Burille
01 64 57 66 39
[email protected]
COLOMBES
LE BLANC-MESNIL
DCINÉMA LES 4 CLUBS
Luc Engélibert
01 47 84 92 12
[email protected]
DMÉDIATHÈQUE EDOUARD GLISSANT
Catherine Bareau / Dominique Rousselet /
Fadila Ferrah
01 48 14 22 08
[email protected]
ELANCOURT
DCINÉ SEPT
Luc Beaucamp
01 30 51 56 15 / 08 92 68 03 52
[email protected]
www.bandedecines.fr
EVRY
DMÉDIATHÈQUE DE L’AGORA
Elise Allanou
01 69 91 59 77
MEAUX
DCINÉ MEAUX CLUB
Ludovic Raigneau
06 08 37 77 63
[email protected]
Avec : Cinéma Majestic
DMÉDIATHÈQUE LUXEMBOURG
Valérie Le Gall
01 64 36 40 56
[email protected]
MELUN
DASTROLABE MÉDIATHÈQUE DE MELUN
Laurence Bourdon
01 60 56 04 96
[email protected]
www.astrolabe-melun.fr
MOISSY-CRAMAYEL
DMÉDIATHÈQUE DE MOISSY-CRAMAYEL
Marie-Josée Turon
01 64 88 17 40
[email protected]
www.moissy-cramayel.fr
MONTGERON
DCINÉMA LE CYRANO
S. Brun de Gea
01 69 03 82 41
[email protected]
MONTREUIL
DCVS
Franck Gabriel
01 48 58 80 14
[email protected]
cvs-mediatheques.com
NANTERRE
DRÉSEAU DES MÉDIATHÈQUES
DE NANTERRE
Joël Gourgues
01 47 29 51 61
[email protected]
Avec : Médiathèque du Petit Nanterre
DUNIVERSITÉ DE NANTERRE - PARIS X
Hedwige Trouard Riolle
01 45 27 22 63
[email protected]
DBDIC
Rosa Olmos
01 40 97 79 63
[email protected]
80
81
NOISY-LE-GRAND
DMÉDIATHÈQUE DE NOISY-LE-GRAND
Frédérique Leclercq
01 55 85 09 10
[email protected]
www.noisylegrand.fr
PALAISEAU
DMÉDIATHÈQUE GEORGE SAND
Isabelle Rogel-Moras / Martial Lemonnier
01 69 31 78 25
[email protected]
Avec : Espace Les Hautes-Garennes
PANTIN
DCINÉ 104
Jacky Evrard
01 48 46 95 08
[email protected]
cine104.com
PARIS
DBIBLIOTHÈQUE DU COMITÉ
D’ETABLISSEMENT DU SIÈGE
DU CRÉDIT LYONNAIS
Christine Sibre
01 42 95 47 15
[email protected]
DACTMÉDIA DIFFUSION
Marie Sylvie Rivière / Mika Gianotti
06 80 66 51 97 / 01 42 36 48 70
[email protected]
Avec : Salle Jean Dame Paris 2e
DBIBLIOTHÈQUE DE GÉOGRAPHIE
DE LA SORBONNE
Bénédicte Ciolfi-Lebègue
01 44 32 14 62
[email protected]
bibgeoparis.univ-paris1.fr
DÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE
DES BEAUX-ARTS
Martine Markovits
01 47 03 50 45
[email protected]
www.ensba.fr
DBIBLIOTHÈQUE FAIDHERBE
Linda Fardon / M. Mandro
01 55 25 80 22
[email protected]
DBRAQUAGE
Elodie Imbeau
01 43 38 01 19
[email protected] / [email protected]
www.braquage.org
Avec : Mains d’Œuvres à Saint-Ouen
DSOCIÉTÉ D’ENCOURAGEMENT
AUX MÉTIERS D’ART / SEMASCOPE
Lauriane Duriez
01 55 78 86 24
[email protected]
www.metiersdart-artisanat.com
DBIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE
Julien Farenc
01 53 79 88 13
[email protected]
www.bnf.fr
DCENTRE NATIONAL DU THÉÂTRE
Cléo Jacque
01 44 61 84 98
[email protected]
www.cnt.asso.fr
Avec : Maison des auteurs SACD
DCITÉ DES SCIENCES ET DE L’INDUSTRIE
Isabelle Péricard
01 40 05 71 35
[email protected]
www.cite-sciences.fr
Avec : Cinéma Jean-Painlevé
DCINÉMA LES SHADOKS
Médiathèque Fnasat-Gens du Voyage
Evelyne Pommera
01 40 35 12 17
[email protected]
www.fnasat.asso.fr
DDOCUMENTAIRE SUR GRAND ÉCRAN
Michaël Dacheux
01 40 38 04 00
[email protected]
www.doc-grandecran.fr
Avec : Cinéma des cinéastes à Paris
Ecrans Documentaire, espace Jean Vilar à Arcueil
MAC / VAL à Vitry-Sur-Seine
Théâtre des Bains Douches à Elbeuf
Cinéma MK2 Quai de Loire à Paris
DBIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE
D’INFORMATION
Dominique Richard
01 44 78 45 18
[email protected]
www.bpi.fr
Avec : Centre Georges Pompidou
Cinémathèque française
DMUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE /
CENTRE DE CRÉATION INDUSTRIELLE /
CENTRE POMPIDOU / VIDÉO ET APRÈS
Florence Parot
01 44 78 16 76
[email protected]
www.centrepompidou.fr/evenements
SAINT-DENIS
DBIBLIOTHÈQUE DE L’UNIVERSITÉ PARIS 8
Service Communication
01 49 40 69 89 et 01 49 40 69 48
[email protected] ; [email protected]
www-bu.univ-paris8.fr
Avec : Cinéma L’Écran
SAINTE-GENEVIÈVE-DES-BOIS
DBIBLIOTHÈQUE FRANÇOIS MAURIAC
Renaud Lagrave
01 69 25 17 89
[email protected]
SCEAUX
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
Fabienne Ballay
01 46 61 66 10
[email protected]
www.bibliotheque.sceaux.fr
SURESNES
DLE CAPITOLE
Claudine Cornillat
01 47 72 42 42
[email protected]
TRAPPES
DACT - CINÉMA JEAN RENOIR
Aldric Bostffocher
01 30 69 84 62
[email protected]
www.jeanrenoir.free.fr
TREMBLAY-EN-FRANCE
DBIBLIOTHÈQUE BORIS VIAN
Emilie Fouassier
01 49 63 69 61
[email protected]
www.tremblay-en-france.fr
Avec : Cinéma Jacques Tati
VILLIERS-SUR-MARNE
DMEDIATHÈQUE JEAN-MOULIN
Stéphanie Yafil / Christiane Becu
01 49 41 31 08
[email protected]
www.mairie-villiers94.com
VIRY-CHATILLON
DMÉDIATHÈQUE-ESPACE CULTUREL
CONDORCET
Bernadette Abriel
01 69 12 64 50
[email protected]
Avec : Cinéma Calypso
VITRY-SUR-SEINE
DBIBLIOTHÈQUE NELSON MANDELA
Jean-Rodolphe Zanzotto
01 47 18 58 90
[email protected]
82
83
LANGUEDOCROUSSILLON
BAGNOLS-SUR-CÈZE
DMÉDIATHÈQUE LÉON-ALÈGRE
Mireille Justamond
04 66 33 20 00
[email protected]
MONTPELLIER
DMÉDIATHÈQUE CENTRALE
D’AGGLOMÉRATION FEDERICO FELLINI
Gilles Gudin de Vallerin / Arnaud Belbeoc’h
04 99 06 27 47
[email protected]
www.montpellier-agglo.com/mediatheques
NÎMES
DBIBLIOTHÈQUE CARRÉ D’ART
Gisèle Auger
04 66 76 35 36
[email protected]
PERPIGNAN
DCINÉMATHÈQUE EURO-RÉGIONALE /
INSTITUT JEAN VIGO
Kees Bakker
04 68 34 09 39
[email protected]
www.inst-jeanvigo.asso.fr
SAINT-JEAN-DE-VÉDAS
DMÉDIATHÈQUE JULES VERNE
Christophe Girard
04 99 51 22 40
[email protected]
bm-stjeandevedas.fr
LIMOUSIN
LORRAINE
CHÂTEAUNEUF-LA-FORÊT
METZ
DCOMMUNAUTÉ DE COMMUNES
BRIANCE-COMBADE
Patricia Réjasse
05 55 69 76 33
[email protected]
Avec : Cinéma Le Colisée
DBIBLIOTHÈQUE DÉPARTEMENTALE
DE LA MOSELLE
Caroline Greth
03 87 76 41 20
[email protected]
NANCY
LIMOGES
DASSOCIATION MÉMOIRE À VIF
Danièle Restoin 05 55 30 85 25
[email protected]
www.memoireavif.info
Avec : Cinéma le Lido
Théâtre Expression 7
DASSOCIATION VARLIN PONT-NEUF
Sylvie Texier
05 55 31 45 11
[email protected]
http://cafevision.canalblog.com
DBIBLIOTHÈQUE FRANCOPHONE
MULTIMÉDIA
Dominique Marcelin
05 55 45 96 65
[email protected]
DASSOCIATION CONTRASTS
Franck Wouts
[email protected]
http://contrasts.free.fr
Avec : BarSiBarLa
DLES YEUX DE L’OUÏE
Eve Chambrot
06 10 52 28 87
[email protected]
Avec : IECA Nancy
THIONVILLE
DCENTRE LE LIERRE
Thierry Leger
03 82 54 39 97
[email protected]
www.lelierre.org
Avec : La Scala
TULLE
DPEUPLE ET CULTURE CORRÈZE
Margaux Vaillant
05 55 26 32 25
[email protected]
http://perso.wanadoo.fr/pec19
Avec : Cinéma Le Palace
Cinéma Le Rex À Uzerche
Salle polyvalente de Saint-Mexant
MIDIPYRÉNÉES
FÉNEYROLS
DLE FOND ET LA FORME
Béatrice Amiel
05 63 30 63 40
[email protected]
Avec : Salle des fêtes de Verfeil-Sur-Seye
FOIX
DCAMÉRA AU POING
Layla Victores
06 64 30 37 60
[email protected]
http://regards.village.site.voila.fr
Avec : Salle de l’école Carla Bayle
DL’ESTIVE, SCÈNE NATIONALE
DE FOIX ET DE L’ARIÈGE
Patricia Pailleaud
05 61 05 05 59
[email protected]
www.lestive.com
MONTAUBAN
DASSOCIATION EIDOS
Hélène Chavent / Jérémie Poulanges
05 63 63 44 74
[email protected]
eidoscinema.org
RODEZ
DLES CINÉMAS DE RODEZ
Christophe Berthet
05 65 42 61 06
[email protected]
DMÉDIATHÈQUE DE RODEZ
Catherine Berrest
05 65 77 89 10
[email protected]
www.mairie-rodez.fr
ALBI
DMÉDIATHÈQUE PIERRE AMALRIC
Alexandra Korte
05 63 38 56 10
[email protected]
www.mairie-albi.fr
Avec : Mediabus Albi
TOULOUSE
DMÉDIATHÈQUE JOSÉ CABANIS
Christine Puig
05 62 27 45 07
[email protected]
84
85
NORD-PASDE-CALAIS
ARRAS
DMÉDIATHÈQUE
Thierry Dehay
03 21 71 39 04
[email protected]
BOULOGNE-SUR-MER
DBIBLIOTHÈQUE DE L’UNIVERSITÉ
DU LITTORAL CÔTE D’OPALE /
SECTION DE BOULOGNE SUR MER
David Oliviero
03 21 99 41 30
[email protected]
www-bulco.univ-littoral.fr
Avec : Centre Universitaire Saint-Louis 2
CALAIS
DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE
Vincent Evrard
03 21 19 01 40
[email protected]
Avec : Cinéma Alhambra
DBIBLIOTHÈQUE DE L’UNIVERSITÉ
DU LITTORAL CÔTE D’OPALE /
SECTION DE CALAIS
Thomas Delannoy
03 21 46 36 80
[email protected]
www.bulco.univ-littoral.fr
CONDÉ-SUR-L’ESCAUT
LILLE
ROUBAIX
DACSRV / CENTRE SOCIAL
CONDÉ-SUR-ESCAUT
Pascal Lecieux 03 27 40 05 31
[email protected]
www.jeunesses-condeennes.fr
DASSOCIATION EQUIPE MONAC.1
Frédérique Pol / Jérôme Fiévet
03 20 52 80 93
[email protected]
DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE DE ROUBAIX
Hervé Longuépée
03 20 66 45 15
[email protected]
www.mediathequederoubaix.fr
DOUCHY-LES-MINES
DMÉDIATHÈQUE MAX POL FOUCHET
Patricia Agnieray
03 27 21 44 70
[email protected]
[email protected]
DUNKERQUE
DBIBLIOTHÈQUE DE L’UNIVERSITÉ
DU LITTORAL CÔTE D’OPALE /
SECTION DE DUNKERQUE
Caroline Tépeint
03 28 23 74 76
[email protected]
www.bulco.univ-littoral.fr
DCINÉLIGUE NORD-PAS-DE-CALAIS
Alexandra Blas
03 20 58 14 13
[email protected]
Avec : Espace Gérard Philippe à Wasquehal
Salle des fêtes de Rosult
Salle des fêtes de Steenvoore
Salle des fêtes de Staple
Salle des fêtes de Rety
Théâtre des trois chênes au Quesnoy
Théâtre municipal de Saint-Amand-les-Eaux
DCENTRE D’ARTS PLASTIQUES
ET VISUELS
Marie-Joseph Pilette
03 20 54 71 84
[email protected]
FACHES THUMESNIL
LOMME
DMÉDIATHÈQUE MARGUERITE YOURCENAR
Stéphane Tywoniuk
03 20 96 12 44
[email protected]
www.ville-fachesthumesnil.fr
DL’ODYSSÉE / MÉDIATHÈQUE DE LOMME
Jean-Luc du Val
03 20 17 27 40
[email protected]
www.mediathequedelomme.com
GRAVELINES
LOON-PLAGE
DCINÉMA SPORTICA
Véronique Foulon
03 28 65 46 35
[email protected]
www.sportica.fr
DMÉDIATHÈQUE MARCEL PAGNOL
Mme Bauchaud
03 28 58 67 50
[email protected]
CAUDRY
HELLEMMES-LILLE
DCINÉMA LE MILLÉNIUM
Julie Charnay
03 27 70 09 60
[email protected]
www.le-millenium.fr.tc
Avec : Sportica à Gravelines
DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE
DU NORD
Brigitte Luche
03 28 41 63 57
[email protected]
Avec : Maison du Westhoek à Esquelbecq
Médiathèque François Mitterrand à Annoeullin
Salle des fêtes de Gouzeaucourt
Théâtre des trois chênes au Quesnoy
MONS-EN-BARŒUL
DHEURE EXQUISE !
Martine Dondeyne
03 20 432 434
[email protected]
www.heureexquise-documentation.net
SARS ET ROSIÈRES
DCOMMUNAUTÉ DE COMMUNES RURALES
DE LA VALLÉE DE LA SCARPE
Marie-Noëlle Dehondt
03 27 20 59 80
[email protected]
Avec : Salle des fêtes de Rosult
TOURCOING
DERSEP – ÉCOLE RÉGIONALE
SUPÉRIEURE D’EXPRESSION PLASTIQUE
Christelle Manfredi
03 59 63 43 20
[email protected]
www.ersep-tourcoing.net
Avec : la Médiathèque et l’Hospice de Tourcoing
Bibliothèque du pôle arts plastiques, à l’ERSEP
VALENCIENNES
DBIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA
DE VALENCIENNES
Virginie Czech
03 27 22 57 00
[email protected]
www.valenciennes.fr
WATTRELOS
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
DE WATTRELOS
Emmanuel Callant
03 20 81 59 27
[email protected]
86
87
PAYS-DELA-LOIRE
ANCENIS
DMÉDIATHÈQUE LA PLÉIADE
Delphine Terrien
02 40 83 22 30
[email protected]
AVRILLÉ
DBIBLIOTHÈQUE DÉPARTEMENTALE
DE PRÊT DE MAINE ET LOIRE
Marc Borgomano
02 41 33 03 20
[email protected]
DASSOCIATION CHROMA
Annie Sicard
06 21 18 20 54
[email protected]
Avec : Palais des Congrès et de la Culture du Mans
POITOUCHARENTES
NANTES
CHASSENEUIL-DU-POITOU
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
DE NANTES
Marie-Vianneytte Moulin
02 40 41 95 95
[email protected]
bm.nantes.fr
DLYCÉE PROFESSIONNEL AGRICOLE
« GRAND PONT »
Estelle Kieffer
05 49 52 70 26
[email protected]
FOURAS
DCAPRICCI FILMS
Isabelle Corbé
02 40 89 20 59
[email protected]
CARQUEFOU
DBIBLIOTHÈQUE DÉPARTEMENTALE
DE LOIRE ATLANTIQUE
Catherine Chastan 02 40 30 32 30
[email protected]
www.cg44.fr
Avec : Bibliothèque de Missillac
Bibliothèque de Varades
Bibliothèque de Savenay
Bibliothèque de Besné
Bibliothèque Colette de Saint-Malo-de-Guersac
Bibliothèque Le Passe-Muraille
de Saint-Julien-de-Concelles
Bibliothèque Y. et R. Gaudin de La Montagne
Ciné Donges - Esp. Renaissance à Donges
Ciné Loroux à Loroux-Bottereau
Ciné Malouine à Saint-Malo-de-Guersac
Cinéma Le Beaulieu à Bouguenais
Cinéma Le Montagnard à La Montagne
Cinéma Le Pax à Pouliguen
Espace A. Gautier à Varades
LE MANS
DMÉDIATHÈQUE LOUIS ARAGON
Line Lunel
02 43 47 48 74
[email protected]
www.mediathèque.ville-lemans.fr
DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE ABRI DU MARIN
Frédéric Plauzet
05 46 84 29 31
[email protected]
www.placepubliquefouras.net
LA ROCHELLE
PICARDIE
AMIENS
DBIBLIOTHÈQUES AMIENS MÉTROPOLE
Géraldine Ferrand
03 22 97 10 10
[email protected]
www.bm-amiens.fr
BEAUVAIS
DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE
DE L’OISE
Jean-Raphaël Rondreux
03 44 84 99 42
[email protected]
Avec : Médiathèque de Ribécourt-Drelincourt
Médiathèque de Grandvilliers
DCINÉMA AGNÈS VARDA
Françoise Michaux
03 44 10 30 80
[email protected]
www.asca-asso.com
DESCALES DOCUMENTAIRES
Christophe de Bréza
05 46 42 34 16
[email protected]
www.escalesdocumentaires.net
Avec : Carré-Amelot
Centre Intermondes
École de la Mer - Aquarium
La Coursive
Médiathèque Michel Crépeau
Médiathèque Villeneuve-les-Salines
Université
PROVENCEALPES-CÔTE
D’AZUR
AIX-EN-PROVENCE
DIMAGE DE LA VILLE
04 42 20 96 45
[email protected]
www.imagedeville.org
Avec : Cinéma Le Renoir
Cité du Livre
Salle Armand Lunel
Salle du Bois de l’Aune
ANTIBES
DMÉDIATHÈQUE COMMUNAUTAIRE
Frédéric Pandolfi
04 92 19 75 80
[email protected]
BIOT - SOPHIA ANTIPOLIS
DBIBLIOTHÈQUE ST-EXUPERY
Magali Verse
04 93 65 24 54
[email protected]
www.biot.fr
Avec : Cinéma Les Visiteurs du Soir à Valbonne
POITIERS
CAVAILLON
DMÉDIATHÈQUE FRANÇOIS MITTERRAND
Claire Boyer
05 49 52 31 51
[email protected]
www.bm-poitiers.fr
Avec : Bibliothèque La Blaiserie
Bibliothèque Médiasud
DMÉDIATHÈQUES PROVENCE
LUBERON DURANCE
Elisabeth Vauzelle
04 90 76 21 48
[email protected]
Avec : Cinéma Le Fémina
VOUILLÉ
DAGENCE DE DÉVELOPPEMENT
« OSEZ VOUILLÉ ET SON PAYS »
Thomas Dion
05 49 51 06 69
[email protected]
CONTES
DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE
Françoise Lemaire
04 93 91 74 20
[email protected]
www.mediathequedecontes.free.fr
Avec : Maison Pour Tous à Vence
88
89
GRASSE
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
DE GRASSE
Francine Guibert / Monique Nabeth
04 93 40 56 40
[email protected]
perso.wanadoo.fr/ecm.grasse
Avec : Cinéma Le Studio
LA GARDE
DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE
LOUIS ARAGON
Pierre Demoutiez
04 94 08 99 61
[email protected]
MARSEILLE
DCITÉ DE LA MUSIQUE DE MARSEILLE
Karine Bergès
04 91 39 28 28
[email protected]
www.citemusique-marseille.com
DAARSE – ASSOCIATION DES AUTEURS
RÉALISATEURS DU SUD-EST
Samuel Bester
06 83 59 54 98
[email protected]
DPEUPLE ET CULTURE MARSEILLE
Cathy Vivodtzev / Pierre Guéry
04 91 42 87 63
[email protected]
Avec : Le Polygone étoilé
DASSOCIATION POLLY MAGGOO
Serge Dentin
04 91 91 45 49
[email protected] /
[email protected]
www.pollymaggoo.org
Avec : Cinéma Les Variétés
DBIBLIOTHÈQUE DÉPARTEMENTALE
DES BOUCHES-DU-RHÔNE
Françoise Sudre
04 91 08 62 33
[email protected], [email protected]
www.biblio13.fr
Avec : Ciné-Palace à Saint-Rémy-de-Provence
Cinéma à La Penne-sur-Huveaune
MOUANS-SARTOUX
DASSOCIATION LUMIÈRES DES TOILES
Michel Oliviéri
04 93 75 13 38 / 06 12 41 56 25
[email protected]
Avec : Cinéma La Strada
NICE
DACADÉMIE / DÉLÉGATION ACADÉMIQUE
À L’ÉDUCATION AUX MÉDIAS
d’information
Jacqueline Quehen
04 92 15 47 22
[email protected]
www.ac-nice.fr/clemi
Avec : Salle Miramar à Cannes
Théâtre de la Photo à Nice
DBIBLIOTHÈQUE LOUIS NUCERA
Anne-Marie Boissier
04 97 13 48 02 / 04 97 13 48 63
[email protected]
www.bmvr-nice.com.fr
VILLARS-SUR-VAR
DASSOCIATION LES ARTS VERTS
Martine Saxemard
04 93 05 77 12
[email protected]
RHÔNE-ALPES
ALBERTVILLE
DLE DÔME MÉDIATHÈQUE
Bastien Voidey
04 79 10 44 70
[email protected]
Avec : Le Dôme Cinéma
ANNECY
CHASSIEU
DBIBLIOTHÈQUE BONLIEU
Alain Bonnard
04 50 33 87 00
[email protected]
DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE DE
CHASSIEU
Françoise Teissier
04 72 02 15 18
[email protected]
DIMAGES PASSAGES
Annie Aguettaz
04 50 68 65 48
[email protected]
www.imagespassages.fr.fm
Avec : L’Espace 60 Bonlieu-Annecy
GIVORS
DMÉDIATHÈQUE MAX-POL FOUCHET
Isabelle Gisclon / Stéphane Pelhâte
04 78 73 93 33
[email protected]
ANNONAY
GRENOBLE
DMOULIN À IMAGES
Marion Grange
04 75 32 40 80
[email protected]
www.mjcannonay.org
Avec : Salle communale de St-Cyr
Maison de Pays de Crémolières - Étables
Salle St Jacques à Paugres
DBIBLIOTHÈQUE KATEB YACINE
Thierry Maillot
04 38 12 46 20
[email protected]
www.bm-grenoble.fr
BOURG-EN-BRESSE
DMÉDIATHÈQUE VAILLAND
Martine Serrière
04 74 45 06 07
[email protected]
BOURGOIN JALLIEU
DMÉDIATHÈQUE DE BOURGOIN-JALLIEU /
ISÈRE PORTE DES ALPES
Brigitte Constant
04 74 43 81 67
[email protected]
BRON
DMÉDIATHÈQUE JEAN-PRÉVOST
Frédéric Dulain
04 72 36 13 80
[email protected]
Avec : Cinéma Les Alizés
LE CHAMBON-FEUGEROLLES
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
DU CHAMBON-FEUGEROLLES
Marie-Jo Ferraton
04 77 40 04 40
[email protected]
LUSSAS
DARDÈCHE IMAGES / LA MAISON DU DOC’
Geneviève Rousseau
04 75 94 25 25
[email protected]
www.lussasdoc.com
LYON
DASIEXPO ASSOCIATION
Martine Furnion
04 78 76 09 83
[email protected]
www.asiexpo.com
Avec : Forum FNAC Part Dieu
Maison de l’Orient Méditérranéen
Université Catholique
Université Lyon III
Museum d’Histoire Naturelle
Cinéma Opéra
Mairie de Lyon 1er
90
91
DMUSEUM / SERVICE DES PUBLICS
Laura Ahari
04 72 69 11 99
[email protected]
www.museum-lyon.org
DCINÉDUCHÈRE
Sandrine Dias
04 72 17 00 21
[email protected]
http://cineduchere.free.fr
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE LYON
Marie-Hélène Desestré
04 78 62 18 00
[email protected]
www.bm-lyon.fr
Avec : Bibliothèque Jean Macé Lyon 7
Bibliothèque de la Part-Dieu Lyon 3
Bibliothèque du 2e arrondissement Lyon 2
Bibliothèque du 3e arrondissement Lyon 3
Bibliothèque du 4e arrondissement Lyon 4
Bibliothèque Saint Jean Lyon 5
Médiathèque de Vaise Lyon 9
Cinéma CIFA Saint-Denis Lyon 4
DÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE LETTRES
ET SCIENCES HUMAINES
Anne Courant
04 37 37 65 55
[email protected]
http://moisdudoc.ens-lsh.fr
OULLINS
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE D’OULLINS
Catherine Marlin / Cécile Chaperon
04 72 39 74 90
[email protected]
Avec : Annexe Montlouis
DÀ NOUS DE VOIR / SCIENCE ET CINÉMA
Murielle Geoffroy
04 72 39 74 93
[email protected]
www.mjc-oullins.com
Avec : Théâtre de la Renaissance
PRIVAS
DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE DE PRIVAS
Jocelyne Lacroix
04 75 64 68 50
[email protected]
Avec : Cinéma Le Vivarais
Centre départemental de documentation pédagogique
Thèâtre de Privas
RILLIEUX-LA-PAPE
DMEDIATHÈQUE DE RILLIEUX-LA-PAPE,
ESPACE BAUDELAIRE
Sandrine Laurent
04 37 85 01 50
[email protected]
ROANNE
DMÉDIATHÈQUE DE ROANNE
Mme Ravoyard
04 77 23 71 51
[email protected]
bm-roanne.fr
Avec : Espace Renoir
SAINT-EGRÈVE
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE BARNAVE
Martine Pavard
04 76 75 40 63
[email protected]
SAINT-ÉTIENNE
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
DE TARENTAIZE
Claire Borrel
04 77 43 09 77
[email protected]
www.bm-st-etienne.fr
DCINÉMATHÈQUE DE SAINT-ETIENNE
Frédéric Zarch
04 77 43 09 77
[email protected]
VILLEURBANNE
DMAISON DU LIVRE, DE L’IMAGE
ET DU SON - FRANÇOIS MITTERRAND
Laurence Marconnet
04 78 68 04 04
[email protected]
DOM-TOM
GUADELOUPE
ANSE-BERTRAND
DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
D’ANSE-BERTRAND
Richard Eleore
05 90 22 18 40
[email protected]
Avec : Mairie d’Anse-Bertrand
POINTE-À-PITRE
DSCDUAG /
BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE
Évelyne Saha
05 90 48 90 87
[email protected]
www.univ-ag.fr/buag/main.php
TROIS-RIVIÈRES
DBIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA
PÉRONNE SALIN
Lionel Pavius
05 90 92 35 60
[email protected]
GOSIER
DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE DU GOSIER
Gilda Gonfier
05 90 84 58 50
[email protected]
http://mmg.agate-fr.net
JARRY
DDOCUMENTATION ET LECTURE
EN GUADELOUPE
Evelyne Saha
0590 250615
[email protected]
Avec : Auditorium de la ville de Basse-Terre
Espace régional Cité des métiers à Jarry
Salle Robert Loyson du Moule
LAMENTIN
DMÉDIATHÈQUE DE LAMENTIN
M. Boucaud / M. Antoine
05 90 25 36 48
[email protected]
LE MOULE
DBIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA DU MOULE
Marie-Claude Pernelle
0590 23 09 30
[email protected]
[email protected]
Avec : Salle Robert Loyson du Moule
NOUVELLE-CALÉDONIE
NOUMÉA
DBIBLIOTHÈQUE TERRITORIALE DE
LA NOUVELLE-CALÉDONIE BERNHEIM
Solange Paillandi
(00) 687 24 20 90
[email protected]
www.bernheim.nc
92
93
DANS
LE MONDE
ASIE / OCÉANIE
Coordination :
[email protected]
BIRMANIE
Rangoun
CCCL, Alliance Française
CAMBODGE
Phomn Penh
Centre Culturel Français
CHINE
Pékin
Centre Culturel Français de Chine
Wuhan
Alliance Française de Wuhan
INDE
Bombay
Alliance Française
Pune
Centre Culturel Français
MONGOLIE
Oulan Bator
Alliance Francaise
AMÉRIQUE DU SUD
Coordination :
[email protected]
NOUVELLE-ZÉLANDE
Wellington
Ambassade de France
Avec : Gecko Theatre à Motueka
Govett-Brewster Art Gallery à New Plymouth
Otago Museum à Dunedin
Regent on Worcester à Christchurch
Sarjeant Gallery à Wanganui
The Film Archive à Wellington
The Millstream Theatre à Warkworth
The Moving Image Centre à Auckland
Victoria Cinema à Hamilton
THAÏLANDE
Bangkok
Ambassade de France en Thaïlande
Avec : Goethe institut
VIETNAM
CAMEROUN
Garoua
Alliance franco-camerounaise
CONGO
BRÉSIL
Rio de Janeiro
Cinémathèque de l’Ambassade de France
Kinshasa
Centre Culturel Français
CONGO
PÉROU
Centre Culturel Français
Avec : Bibliothèque Nationale du Pérou
Université de Lima
Université Catholique du Pérou
Université Nationale Majeure de San Marcos
Université du Pacifique
Fimoteca PUCP
Université Ricardo Palma
Alliance Francaise de Lima
SAN SALVADOR
Centre Culturel Français
Hanoi
Centre Culturel Français - Auditorium de l’Espace
Brazaville
Centre Culturel Français
DJIBOUTI
Djibouti
Centre Culturel Français
GABON
Libreville
Centre Culturel Français Saint Exupéry
TCHAD
N’Djamena
Centre Culturel Français
Avec : Etablissements scolaires et université
AFRIQUE
AMÉRIQUE DU
NORD ET CENTRALE
Coordination :
[email protected]
BÉNIN
Coordination :
[email protected]
Cotonou
Centre Culturel Français
ÉTATS-UNIS
BURKINA FASO
EUROPE
Coordination :
[email protected]
BULGARIE
Sofia
Institut Français
Avec : Red House
Washington
Centre Culturel Français
Ouagadougou, Bobo-Dioulasso
Centre Culturel Français Georges Méliès
Avec : Centre Culturel Djeliya
Centre Siraba
Espace Rencontre Jeunesse de Dafra
Mairie de Dafra
Plateau Omnisport LafiaBougou
Plateau Omnisport Yéguéré
JAMAÏQUE
MEXIQUE
BURUNDI
Carthagène
Alliance Française
Avec : Résidence Alberto Colao
Kingston
Centre Culturel
Mexico
Service Culturel de l’Ambassade de France
Bujumbura
Centre Culturel Français
Grenade
Centre Culturel Français
INDONÉSIE
Jakarta
Centre Culturel Français
Avec : Centre Culturel Français à Salemba
Centre Culturel Français à Wijaya
Institute for Global Justice
Boston
Service Culturel du Consulat de France
Avec : Harvard Film Archive
Rhode Island School of Design
Wellesley College
ESPAGNE
Barcelone
Institut Français
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Madrid
Institut Français
Biblioteca regional de la comunidad
de Madrid-Joaquín Leguina
MOYEN-ORIENT
Palma de Mallorca
Alliance Française
Avec : Centro de Cultura Sa Nostra
QUATAR
Sama de Langreo
Alliance Française
Avec : Casa de la Cultura
Séville
Institut Français
Valencia
Institut Français
Zaragoza
Institut Français
Avec : Centre Culturel Joaquin Roncal - Fondation CAI
GRANDE-BRETAGNE
Londres
Institut Français du Royaume-Uni
ITALIE
Turin
Centre Culturel Français de Turin
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
Prague
Institut Français
ROUMANIE
Iasi
Centre Culturel Français
UKRAINE
Kiev
Ambassade de France - Institut Français
Avec : Dnipropetrovsk
Donetsk
Kharkiv
Odessa
coordination :
[email protected]
Doha
Centre Culturel Français
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97
LES
PARTENAIRES
MINISTÈRE DE LA CULTURE
ET DE LA COMMUNICATION/
CNC/MINISTÈRE DES AFFAIRES
ÉTRANGÈRES / PROCIREP/
SCAM/BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE
D’INFORMATION/GNCR/PLANÈTE/
DOCUMENTAIRE SUR GRAND ÉCRAN/
AGENCE DU COURT MÉTRAGE/
HEURE EXQUISE !/ADAV/
KYRNEA INTERNATIONAL
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MINISTÈRE DE LA CULTURE
ET DE LA COMMUNICATION
MINISTÈRE DE LA CULTURE
ET DE LA COMMUNICATION
DIRECTION DU LIVRE
ET DE LA LECTURE
DÉLÉGATION AU
DÉVELOPPEMENT ET AUX
AFFAIRES INTERNATIONALES
(DDAI)
Le Mois du film documentaire, coordonné par
Images en bibliothèques, est né en 2000 d’une
initiative du ministère de la Culture et de la
Communication très vite rejoint par le ministère
des Affaires étrangères. Cette manifestation
originale et vivante a pour objet de favoriser
les rencontres du public avec un cinéma
documentaire de qualité et ses auteurs, tant en
France qu’à l’étranger, dans des bibliothèques
comme dans des salles de cinéma. Pour la
Direction du livre et de la lecture, le Mois du film
documentaire est l’occasion de mettre en valeur
les collections audiovisuelles des bibliothèques
publiques, seul réseau de diffusion permanent
pour des œuvres de création rarement
programmées en salles ou sur les chaînes
de télévision.
Ministère de la Culture et de la Communication
Direction du livre et de la lecture
182 rue Saint-Honoré
75033 Paris cedex 01
Tél : 01 40 15 75 42
[email protected]
La DDAI s’est associée dès sa création au Mois
du film documentaire dont les finalités rejoignent
pleinement ses missions en faveur des publics.
Au sein du Ministère de la culture et de la
communication, la DDAI coordonne et évalue
entre autres les actions relevant de l’éducation
artistique et culturelle.
La DDAI soutient Images en bibliothèques
dans ses actions de formation et de diffusion
auprès des publics d’enseignants et d’élèves
pour une meilleure connaissance des fonds et
du genre documentaires présents dans les
médiathèques, pour une meilleure collaboration
entre les différents réseaux de diffusion du film
et les établissements scolaires. Le cinéma
documentaire parce qu’il interroge le monde dans
ses dimensions sociales, culturelles, artistiques,
politiques, doit devenir une ressource essentielle
pour les élèves et les médiateurs qui les
accompagnent.
Ministère de la culture et de la communication,
Délégation au développement et aux affaires
internationales (DDAI)
182 rue Saint-Honoré
75001 Paris
Fabienne Bernard
Tél : 01 40 15 78 19
[email protected]
CENTRE NATIONAL
DE LA CINÉMATOGRAPHIE
(CNC)
Depuis sa première édition en 2000, le CNC
apporte son soutien au Mois du Film
Documentaire. Le catalogue Images de la culture,
riche de près de 2 500 œuvres audiovisuelles qui
ont été aidées par les différentes Directions du
Ministère de la Culture et de la Communication,
est un outil privilégié de diffusion dans le secteur
non commercial. Les organismes culturels
sociaux ou éducatifs auxquels il s’adresse
recouvrent des structures aussi variées que des
lieux de spectacles, des établissements scolaires,
des bibliothèques publiques, des musées, des
lieux de formation, des écoles d’art ou des
festivals et des établissements pénitentiaires.
Images de la culture sert à la constitution de
fonds permanents ou bien à des projections
ponctuelles, comme dans le cadre du Mois du
film documentaire. C’est un instrument adapté
pour répondre à tous ceux qui mènent une action
en contact direct avec le public dans une grande
diversité de pratiques et de centres d’intérêt en
particulier les associations œuvrant pour les
publics en difficulté d’accès à la culture.
Catalogue général consultable sur Internet :
www.cnc.fr/idc
Revue semestrielle gratuite présentant l’actualité des
nouveaux titres.
CNC
Service de la Diffusion culturelle
11 rue Galilée
75116 Paris
Tél : 01 44 34 35 05
[email protected]
MINISTÈRE DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Partenaire dès la première édition en 2000,
le ministère des Affaires étrangères s’est associé
au Mois du film documentaire pour offrir un
prolongement international aux manifestations
prévues en France. Désormais chaque année
pendant tout le mois de novembre, rendez-vous
est pris avec le cinéma documentaire : le réseau
culturel français à l’étranger et ses partenaires
organisent des projections, rencontres et débats
autour du documentaire, dans un nombre
croissant de lieux et de pays.
Avec un catalogue de plus de 3 000 titres
– multilingues et sur divers supports (16 mm,
35 mm, vidéo et dvd) – ainsi que deux nouvelles
collections en dvd proposées pour 2006 – Festival
des festivals (8 documentaires de création sortis
en salle ou remarqués dans les grands festivals
de documentaires français) et Mondialisation(s)
(13 films invitant au débat sur les enjeux de la
mondialisation) – le MAE invite ses partenaires
à l’étranger à valoriser les documentaires français
mais également à présenter les productions
locales autour d’un thème choisi. Ces regards
multiples et croisés font la richesse et la spécificité
du Mois du film documentaire à l’étranger.
Catalogue consultable sur internet :
www.diplomatie.gouv.fr/documentaire (rubrique
« actions de la France » puis « documentaire »)
Ministère des Affaires Étrangères
244 bd Saint-Germain 75007 Paris
Bureau du documentaire
Nathalie Streiff
Les contacts MAE selon zones géographiques :
- [email protected] pour
l’Amérique du Nord, l’Amérique latine et les Caraïbes
- [email protected] pour l’Europe
occidentale et orientale
- [email protected] pour l’Afrique,
le Proche et Moyen Orient, Asie, Océanie
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PROCIREP
La PROCIREP, société civile des Producteurs
de Cinéma et Télévision, a en charge la défense
et la représentation des producteurs français dans
le domaine des droits d’auteurs et des droits
voisins. Elle regroupe plus de 500 sociétés de
production françaises, l’ensemble des organisations
professionnelles de producteurs (CSPEFF, UPF,
SPI pour le Cinéma – USPA, SPI, SPFA pour la
Télévision), les producteurs allemands, autrichiens,
belges, espagnols, danois, néerlandais et français
à travers EUROCOPYA, fédération européenne
de sociétés collectives de producteurs gérant
la copie privée en Europe, dont la PROCIREP
est membre fondateur.
Dans le cadre des dispositions législatives sur
la rémunération pour copie privée alimentée
par une redevance sur les supports analogiques
(cassettes vidéo vierges) et, depuis 2000,
numériques (DVD enregistrable, CDR, etc.)
visant à indemniser Auteurs, Artistes-Interprètes
et Producteurs, en compensation des torts financiers
engendrés par le copiage du public des œuvres
audiovisuelles et cinématographiques, la Procirep
a en charge la gestion de la part revenant
aux Producteurs.
75 % de ces sommes sont réparties entre les
titulaires de droits sur les œuvres de nationalité
européenne, diffusées sur les chaînes nationales
françaises.
25 % sont affectées par une Commission Cinéma
et une Commission Télévision à des actions d’Aide
à la Création dans le domaine de la production qui
ont pour objet de soutenir les efforts déployés par
les Producteurs d’oeuvres cinématographiques
et audiovisuelles qui prennent des risques
financiers et artistiques pour mettre en œuvre
des programmes de qualité.
PROCIREP
11 bis rue Jean Goujon
75008 Paris
Tél : 01 53 83 91 91
SOCIÉTÉ CIVILE
DES AUTEURS MULTIMÉDIA
(SCAM)
Depuis plusieurs années, les auteurs de la Scam*
travaillent à la promotion du répertoire documentaire
dans le cadre de leur politique culturelle.
Malgré une diffusion le plus souvent déplorable
sur les antennes de la télévision, en quelques
années, le documentaire est devenu un objet
culturel à part entière et, parfois, un objet « culte ».
Toute une génération d’amateurs a découvert
ainsi une autre façon de parler de l’histoire,
de la politique, de l’art… Une écriture télévisuelle,
une nouvelle pédagogie, un partage.
Le Mois du film documentaire contribue
magnifiquement à amplifier ce processus partout
en France, des grandes villes aux plus petits villages.
En 2006, la Scam a souhaité y contribuer à son
tour en proposant un regard « en perspective »,
une meilleure connaissance de son patrimoine,
bref, une programmation de films aux contenus
et aux formes rares.
Voulant raviver cette mémoire documentaire
en une sorte de ciné-club de la télévision d’hier
et d’aujourd’hui, la Scam a proposé une liste
de films exemplaires choisis dans la filmographie
des lauréats du Prix Scam pour l’ensemble
de l’œuvre.
Scam
Président : Ange Casta
Délégué général : Laurent Duvillier
Directrice de la communication et de l’action
culturelle : Eve-Marie Cloquet
5 avenue Vélasquez
75008 Paris
www.scam.fr
BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE
D’INFORMATION
Le Catalogue national de films documentaires
pour les bibliothèques publiques
La Bpi soutient le « Mois du film documentaire »
à travers son Catalogue national et organise ellemême une programmation documentaire en
novembre susceptible d’être reprise, en totalité
ou en partie, par d’autres bibliothèques. Elle offre
chaque année les espaces du Centre Pompidou
pour l’inauguration nationale de la manifestation.
Le Mois du film documentaire est l’occasion de
mettre en valeur tout particulièrement les œuvres
inédites acquises par la Bpi pour le réseau des
bibliothèques publiques. Ce catalogue compte plus
de 1 500 films, choisis par les bibliothécaires de
la commission de sélection nationale animée par
Images en bibliothèques. Rappelons en effet qu’en
plus des droits de prêt et de consultation individuelle
qui leur sont attachés, tous les films appartenant au
Catalogue national de la Bpi peuvent être projetés en
public, à titre gratuit. Le réseau de diffusion compte
aujourd’hui près de 500 bibliothèques publiques et
31 nouvelles bibliothèques ont demandé à être
rattachées à ce réseau en 2006.
Pour l’édition 2006, la Bibliothèque publique
d’information a organisé avec la Cinémathèque
française une rétrospective complète des œuvres
du réalisateur américain Frederick Wiseman, qui
a attiré un large public. Grâce à cette
programmation exceptionnelle, les vingt-six films
sous-titrés en français de F. Wiseman figurant au
Catalogue national ont été proposés sur DVD au
réseau de diffusion de la Bpi au cours du second
semestre 2006. La brochure réalisée à l’occasion
de cette rétrospective est disponible sur demande.
Bpi/service audiovisuel et mission nationale
pour l’audiovisuel
25, rue du Renard, 75197 Paris Cedex 04
Catherine Blangonnet, tél. : 01 44 78 45 42,
mèl : [email protected]
Christine Micholet, tél. : 01 44 78 45 70,
mèl. : [email protected]
www.bpi.fr/catalogue_films
GROUPEMENT NATIONAL
DES CINÉMAS DE RECHERCHE
(GNCR)
Le Groupement National des Cinémas de Recherche
est un réseau né en 1991, et regroupant près
de 250 salles de cinéma en France. Le GNCR
affirme quotidiennement son engagement pour
la découverte des jeunes auteurs, la diffusion
de documentaires, de courts métrages, de moyens
métrages et de toutes les nouvelles formes
de création.
Depuis 5 ans, le partenariat entre Images en
Bibliothèques et le Groupement National des
Cinémas de Recherche s’attache à développer
les passerelles entre les médiathèques et les salles
de cinéma. Dans le cadre du Mois du film
documentaire, le GNCR mobilise son réseau
et incite à la programmation de films
documentaires. Le GNCR propose des films qu’il
soutient pour le choix du film en avant-première
qui ouvre la manifestation.
GNCR
Président : Bernard Favier
Délégué Général : Olivier Bruand
57 rue de Châteaudun
75009 Paris
Tél : 01 42 82 94 06
[email protected]
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PLANÈTE
1988 : création de PLANÈTE. Première chaîne
thématique exclusivement consacrée
au documentaire.
Au fil des années, PLANÈTE s’est imposée
comme la chaîne de référence du Documentaire
et de la Découverte, la chaîne qui a su concilier les
goûts d’un large public et le respect des œuvres
documentaires, de leurs auteurs et réalisateurs.
Soucieuse d’accompagner l’évolution du genre
documentaire dans toute sa diversité, PLANÈTE
s’attache à accompagner les producteurs,
réalisateurs et auteurs qu’il s’agisse de grandes
signatures ou de nouveaux talents, en participant
au financement de nombreuses œuvres inédites
françaises et européennes.
Par l’exigence de sa programmation, le Mois du
Film Documentaire rejoint nos aspirations, aussi
PLANÈTE est fière d’en être partenaire.
Olivier Stroh
Directeur des chaînes thématiques découvertes
* PLANÈTE, Groupe CANAL +, en exclusivité
satellite et ADSL sur
le câble, l’ADSL, et la TNT
DOCUMENTAIRE SUR
GRAND ÉCRAN
L’association a pour but d’organiser et d’animer
un espace de diffusion de programmes
documentaires par la présentation en salles de
films d’auteurs, d’œuvres du répertoire et de
productions récentes, françaises et étrangères –
peu ou pas diffusées.
Par la multiplication des rencontres lors de débats
entre auteurs et spectateurs, elle propose une
initiation au genre documentaire dont le langage
est en pleine mutation.
Parallèlement à son activité de programmation
au Cinéma des Cinéastes, Documentaire sur
Grand Écran met à disposition des salles de
cinéma, médiathèques, salles associatives et
musées, les films sélectionnés au cours de 14 ans
d’exercice réunis dans un catalogue riche de
230 titres où figurent tous les formats (35mm,
16mm, Beta SP). Constituée des œuvres de
grands auteurs contemporains du documentaire
de création, cette collection comprend aussi une
sélection de premiers films de qualité réalisés
par de jeunes cinéastes.
Documentaire sur Grand Écran est fidèlement
soutenue par le CNC, la SCAM, la SACEM,
la PROCIREP, la Mairie de Paris et la Région
Île-de-France.
Documentaire sur Grand Écran
52 Avenue de Flandre
75019 Paris
Présidente : Annick Peigné-Giuly
Chargée de Distribution : Emmanuelle Madeline
Tél : 01 40 38 04 00
[email protected]
www.doc-grandecran.fr
AGENCE DU COURT MÉTRAGE
HEURE EXQUISE !
Depuis 2000, l’Agence du court métrage
participe au Mois du film documentaire aux côtés
d’Images en Bibliothèques. Elle propose
des conseils à la programmation parmi son fonds
de plus de 1 000 films de courts métrages
documentaires, offre une possibilité de visionnage
des films et permet des tarifs particuliers aux lieux
participants, salles de cinéma et médiathèques.
Association spécialisée dans la distribution
non commerciale de vidéos de création, Heure
Exquise ! gère plus de 2900 titres dans les genres
suivants : art vidéo, documentaire culturel,
documentaire de création, vidéo danse,
animation…
De plus, pour cette sixième participation au Mois
du film documentaire, l’Agence du court métrage
a collaboré avec Documentaire sur grand écran
à l’élaboration de 7 programmes composés
d’un court et d’un long ou moyen métrage
documentaires, issus des catalogues des deux
structures. Ces 7 séances de cinéma singulières
étaient disponibles en pellicule, 35 ou 16 mm.
L’Agence du court métrage a également proposé
Voyages en soi, un programme de quatre films
en vidéo autour de l’intime, marquant ainsi
l’entrée prochaine de ce support dans son
champ d’activité.
Agence du court métrage
2 rue de Tocqueville
75017 Paris
Philippe Pilard
Philippe Germain
Stéphane Kahn
Amélie Galli
Tél : 01 44 69 26 60
[email protected]
www.agencecm.com
Dans le cadre du Mois du Film Documentaire 2006 :
- Aide à la programmation et à la conception
des programmations thématiques , en accueillant
en ses locaux les programmateurs, ou par l’envoi
de cassettes de visionnage.
- Aide à la diffusion, par la mise en relation
les lieux de diffusion et les réalisateurs pour
la mise en place de rencontres, conférences.
Le centre de documentation d’Heure Exquise !
a mis à disposition des programmateurs, toute
information en lien entre les documentaires
et leurs auteurs :
www.heureexquise-documentation.net
Heure Exquise !
Le Fort
rue de Normandie
BP 113
59370 Mons-en-Baroeul
Tél : 03 20 432 432
Fax : 03 20 432 433
Martine Dondeyne
[email protected]
www.exquise.org
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ASSOCIATION ATELIERS
DIFFUSION AUDIOVISUELLE
(ADAV)
Créée en 1984 avec le soutien de différents
ministères, l’ADAV s’adresse exclusivement
à des organismes à vocation culturelle
ou éducative, à caractère non commercial.
Dans le cadre de l’association, l’ADAV a développé
un service de centrale d’achat dont l’accès
est strictement réservé à ces organismes.
Les objectifs principaux de l’ADAV sont de mettre
en valeur le patrimoine culturel audiovisuel
et de favoriser la diffusion de ce patrimoine
dans les réseaux culturels.
Pour l’édition 2006 du Mois du Film Documentaire,
la structure associée Adaveurope a négocié et
mis en ligne, sur son site, plus de 700 films
documentaires accessibles avec les droits locatifs
de projection publique non commerciale. Le site
et ses services ont remporté un vif succès
et plusieurs dizaines de projections publiques
ont été réalisées à partir de supports DVD.
En parallèle, l’ADAV a accentué sa politique
de négociation de documentaires de création
(entre 100 et 150 titres négociés par mois)
et elle a proposé, dans le cadre de cette édition
2006, deux Thémathèques, « Filmer le travail »
et « Le portrait, écritures documentaires »,
pour des animations dans le cadre de la consultation
sur place.
ADAV
41 rue des Envierges
75020 Paris
Tél : 01 43 49 10 02
[email protected]
www.adav-assoc.com
KYRNEA INTERNATIONAL
Depuis 1991, l’opération « Passeurs d’Images »
(anciennement « cinéville–un été au ciné »)
est présente dans toutes les régions de France.
Son action vise à sensibiliser et faciliter l’accès
au cinéma de publics qui n’ont pas la chance
de le découvrir pour des raisons socioculturelles,
physiques ou géographiques. Projections en salle,
en plein air, réductions tarifaires, formations pour
les relais et ateliers de pratiques cinématographiques
permettent à des jeunes, en particulier issus de
quartiers défavorisés, à des populations issues de
l’immigration, en milieu carcéral ou hospitalier
de se confronter à toutes les facettes du cinéma,
notamment au documentaire.
Pour l’édition 2006 du Mois du film documentaire,
Kyrnéa, coordination nationale de « Passeurs
d’Images », a souhaité mettre en avant le travail
des ateliers de réalisation en proposant aux
programmateurs de diffuser des films d’atelier
dans un cadre non commercial (droits de diffusion
institutionnels).
Ces films permettent non seulement d’apporter
un regard différent sur des sujets qui touchent
les jeunes, mais aussi d’amorcer une discussion
sur la démarche documentaire à travers
l’expérience vécue par un groupe en atelier.
Kyrnéa International
Elise Joyeux
Tél : 01 47 70 71 71
[email protected]
© Images en bibliothèques
21 rue Curial, 75019 Paris
directeur de publication : Emmanuel Aziza
réalisation : Dominique Margot
relations presse : Fabienne Ferreira
conception graphique : Poste 4, Strasbourg
photographies : Alexandre Lagneau
impression : Girold
ISSN : 1951-9230