Document bilan Mois doc 2006
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Document bilan Mois doc 2006
« Le Centre des Rives », un laboratoire pour l’art contemporain et documentaire en milieu rural voir page 32 4 5 SOMMAIRE LE MOIS DU FILM DOCUMENT AIRE 2006 ÉDITO P. 6 IMAGES EN BIBLIOTHÈQUE P. 7 BILAN 2006 P. 8 LA SOIRÉE D’OUVERTURE P. 26 TÉMOIGNAGES P. 31 Champagne-Ardenne : Autour de la Terre Bretagne Bourgogne/Franche-Comté Aquitaine Gaudeloupe Dans le monde p. p. p. p. p. p. 32 36 42 45 51 57 EXTRAITS DE PRESSE P. 62 LIEUX DE PROGRAMMATION P. 65 Les coordinateurs régionaux France et DOM-TOM Dans le monde LES PARTENAIRES p. 66 p. 68 p. 92 P. 97 6 ÉDITO Comme celle des années précédentes, l’édition 2006 du Mois du film documentaire conforte la maturation de la manifestation nationale, avec toujours plus de lieux participants en France métropolitaine, mais aussi dans les départements d’outremer et dans les centres culturels français à l’étranger. Et même s’il est difficile de chiffrer les spectateurs de façon exacte, les publics, de plus en plus diversifiés, sont aussi de plus en plus nombreux à venir à la rencontre des auteurs et des films. Deux faits marquants ont émergé en novembre dernier. En premier lieu, même si les rétrospectives de grands cinéastes demeurent des axes forts de programmation (comme celle organisée en Île-de-France autour de l’œuvre de Jean-Luc Godard ou à la Bibliothèque publique d’information autour de Frederick Wiseman), les thématiques sociétales sont largement majoritaires – sans doute pour répondre à un besoin de plus en plus partagé d’aborder l’actualité par le regard du documentariste, tout à fait différent de celui que nous offre quotidiennement la télévision, avec ses reportages trop courts et ses simples survols. D’autre part, il convient de souligner le travail exceptionnel mené par le Ministère des affaires étrangères et par les coordinations régionales. Grâce à leur action efficace, qu’Images en bibliothèques s’attache à encourager et renforcer, des acteurs très différents : bibliothèques, salles de cinéma, centres culturels, associations, et désormais aussi établissements scolaires, parviennent à mettre leurs forces en commun pour une meilleure visibilité et une plus grande cohérence. IMAGES EN BIBLIOTHÈQUES Ainsi, le lancement du Mois du film documentaire en Aquitaine nous a donné la satisfaction de voir à l’œuvre la dynamique particulièrement réjouissante et exemplaire de cette région, sous l’impulsion de son équipe de coordination. Audrey Pulvar, marraine de la manifestation nationale, et moi-même, avons été très chaleureusement accueillis dans le cadre des différents événements (projections, rencontres, débats) qui jalonnaient les deux jours d’ouverture, les 27 et 28 octobre 2006. Je retiendrai en particulier le souvenir de la soirée d’inauguration dans la petite ville de Mussidan (Périgord), au sein du très confortable Cinéma Notre-Dame, ancienne chapelle sécularisée au profit du 7ème art. La projection a réuni une centaine de personnes autour du film Les enfants clandestins de Jean-Paul Sigwald, produit par France 3 région. Un pari réussi dans un département rural où le cinéma documentaire n’attire pas facilement les foules… Enfin, qu’il me soit permis de remercier ici très sincèrement tous nos partenaires, institutionnels ou non, sans lesquels le Mois du film documentaire n’existerait pas. Conformément à leurs souhaits, la communication sur la manifestation devrait prendre pour l’édition 2007 un nouvel élan, notamment grâce à un site internet plus lisible et facile d’utilisation, tant pour les participants que pour le grand public. Mais pour l’heure, je vous laisse prendre connaissance d’un bilan de l’édition passée, très riche en informations et enseignements… et surtout très prometteur ! Emmanuel Aziza Président d’Images en bibliothèques Créée en 1989, l’association Images en bibliothèques a une triple vocation : valoriser les collections cinématographiques et audiovisuelles des médiathèques, œuvrer pour la reconnaissance d’un savoir-faire collectif et d’une identité professionnelle, animer le réseau des « bibliothécaires de l’image ». Elle rassemble aujourd’hui 500 adhérents sur l’ensemble du territoire. L’action d’Images en bibliothèques est soutenue par le Ministère de la culture : Direction du livre et de la lecture et Centre national de la cinématographie. L’association propose à ses adhérents des sélections de films documentaires de qualité, encourage la réflexion sur la communication des œuvres, facilite les échanges interprofessionnels et le partage de l’information, et dispense des formations au plus près des besoins des professionnels. Images en bibliothèques anime le réseau des vidéothécaires grâce à différents outils : la Lettre d’Images en bibliothèques, dossier thématique trimestriel ; des groupes de réflexion, des rencontres et journées d’étude ; le site internet www.imagenbib.com, qui propose aux adhérents des informations et des ressources, une liste de discussion, une base de données de films documentaires, outil original d’aide à la conception de manifestations thématiques à partir des programmations du Mois du film documentaire. L’offre de formations propose un large catalogue, tant sur le plan de la création et de la gestion des collections audiovisuelles que sur des thématiques spécifiques. En coordonnant la mise en œuvre d’une action d’ampleur nationale, le Mois du film documentaire, l’association a élargi son horizon. Elle s’inscrit dorénavant dans une dynamique de partenariat avec d’autres acteurs de la culture et de l’éducation. Créée en 2000, cette manifestation réunit bibliothèques et médiathèques, établissements culturels et éducatifs, salles de cinéma. Tous proposent des rétrospectives, des hommages, des rencontres et des débats autour de thématiques multiples, reflet de la diversité du genre documentaire. Le Mois du film documentaire permet à un public de proximité de découvrir la richesse du cinéma documentaire, associe des lieux de diffusion très divers et fédère les initiatives en région et à l’étranger, multiplie les occasions de dialogue entre auteurs, réalisateurs et spectateurs. Attentive aux avancées technologiques et à leur impact sur les pratiques et les usages, Images en bibliothèques apporte aux vidéothécaires les éléments de réflexion et d’anticipation indispensables à l’évolution de leur métier. Parce qu’elles détiennent des collections encyclopédiques de référence, que font vivre des professionnels exigeants, les médiathèques rendent aujourd’hui accessibles au plus grand nombre le patrimoine cinématographique et audiovisuel. A l’écoute de ses adhérents, Images en bibliothèques est porteuse d’une ambition collective : favoriser la rencontre entre le public et les œuvres cinématographiques. 7 8 9 BILAN 2006 Le Mois du film documentaire 2006 est la septième édition de cette manifestation, créée en 2000. UNE MARRAINE 2006, septième édition, l’âge de raison… Nous avons voulu cette année donner un éclat tout particulier au Mois du film documentaire, et lui offrir une marraine, qui puisse ouvrir et présenter l’événement avec chaleur et plaisir. Convaincus que le cinéma documentaire propose aujourd’hui au public un mode d’appréhension du monde contemporain parfois bouleversant, toujours surprenant, à travers le regard et le talent de ses réalisateurs, nous avons demandé à Audrey Pulvar, journaliste, d’être notre ambassadrice. Ce choix, peut-être inattendu, se justifie. Grande spectatrice et amateur de cinéma documentaire, Audrey Pulvar connaît le type de cinéma que nous défendons. Par son activité professionnelle, elle sait présenter aux téléspectateurs les problématiques de la société d’aujourd’hui, ce qui rejoint les questionnements et les thématiques émergentes, particulièrement cette année 2006. Enfin, Audrey Pulvar travaille pour France 3, chaîne publique qui se décline dans chaque région, rejoignant ainsi notre volonté de mettre en valeur les programmations organisées sur tout le territoire. « Quand les responsables du Mois du film documentaire m’ont contactée, à ma façon j’ai d’abord été honorée, et ensuite très heureuse ! En tant que cinéphile, je suis une grande fan de documentaires. Et je dis bien en tant que cinéphile car selon moi, les œuvres documentaires sont des œuvres cinématographiques. De tous les points de la planète des réalisateurs donnent leur lecture d’un monde, d’un événement, d’une souffrance qui, à leurs yeux, ne sauraient rester tus. C’est à cette lecture, à plusieurs voix, du monde dans lequel nous vivons, de cette planète parfois si étrangère à elle-même, que nous vous convions tout au long d’un mois de rencontres et de projections. » Audrey Pulvar 10 11 QUELQUES CHIFFRES D 897 lieux de diffusion ont en 2006 proposé des projections dans le cadre du Mois du film documentaire, dont 805 en France et Dom-Tom, et 92 à l’étranger. L’année précédente, 667 lieux de diffusion avaient proposé des projections dans le cadre de cette manifestation, dont 582 en France et Dom-Tom, et 85 à l’étranger. L’augmentation du nombre de lieux est donc de près de 34 % au total, connaissant en cela un même pourcentage d’augmentation qu’entre 2005 et 2006. RÉPARTITION DES PARTICIPANTS PAR TYPE D’ÉTABLISSEMENTS 2006 2005 Bibliothèques / médiathèques 240 (27 %) 204 (31 %) Salles de cinéma 250 (28 %) 191 (29 %) Établissements culturels et éducatifs 315 (35 %) 187 (28 %) Centres culturels français à l’étranger 92 (10 %) 85 (12 %) D Si chaque type d’établissements a augmenté le nombre de ses participants, le chiffre le plus significatif de ce tableau est le nombre et le pourcentage représenté par les établissements culturels et éducatifs. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène : • un nombre grandissant d’établissements scolaires, lycées et collèges, répondent aux propositions des coordinateurs régionaux qui construisent à leur intention des programmes de films documentaires inédits, • des partenariats de plus en plus fins multiplient les lieux de diffusion, chaque organisateur (médiathèque ou salle de cinéma par exemple) s’appuyant sur des structures locales pour multiplier les séances auprès de différents publics, • des organismes associatifs de plus en plus nombreux s’emparent du label « Mois du film documentaire » et bénéficient de la communication proposée par la manifestation. D Cette augmentation importante du nombre de participants a des conséquences. Images en bibliothèques, dont ni les moyens ni l’équipe n’ont augmenté sur ce projet depuis le début du Mois du film documentaire, doit désormais repenser son travail de coordination nationale. Le label « Mois du film documentaire », créé par Images en bibliothèques dans un objectif défini, ne doit pas s’éparpiller, mais bien rester fidèle à la volonté qui l’a fait naître. Un partenariat plus serré avec les coordinateurs régionaux est en cours de réflexion, afin que chaque région vienne en appui de l’événement national. D Autre conséquence : le Mois du film documentaire ne vit plus seulement en novembre, mais toute l’année. Dans un nombre grandissant de lieux, le temps fort du mois de novembre lance un mouvement de diffusions régulières, de formations proposées en cours d’année, de groupes de travail, de liens qui se poursuivent entre des partenaires qui ont à cette occasion déclenché un travail de réflexion commune. En cela, la dynamique créée par le Mois du film documentaire aura dépassé même ce que nous avions imaginé au départ, dans la mise au jour d’une véritable reconnaissance du cinéma documentaire. D Au sein même d’Images en Bibliothèques, des outils sont mis en place pour permettre cette pérennité : nous en présenterons deux, l’exposition « Regards documentaires » et le projet expérimental « Rencontre avec le cinéma documentaire » (voir en annexe). DES THÉMATIQUES ET DES FILMS LES THÉMATIQUES : D L’éventail des thématiques choisies par les établissements organisateurs du Mois du film documentaire est, comme chaque année, très varié, ce qui fait la richesse de la manifestation. En 2006 cependant, une tendance majoritaire très nette se dégage vers une sensibilisation aux grandes interrogations de la société d’aujourd’hui : le Mois du film documentaire est citoyen. Un aperçu de titres de programmations : D La mondialisation • La mondialisation et ses différents visages • Histoire et mondialisation • Mondialisation(s) : l’Alliance française de Wuhan (Chine) organise la projection de la collection « Mondialisation(s) » au mois de novembre 2006. Au total 12 documentaires. D L’environnement et le progrès • Croissance-décroissance • Quand la planète est en alerte (programmation pour enfants) • Développement durable : tous concernés ! : « L’homme pourra-t-il un jour se nourrir, se loger, s’habiller sans détruire son environnement ? Peut-on concevoir de nouveaux modèles garantissant à la fois le développement économique, le bien être social et le respect de la nature ? » • Image(s) et développement durable 12 13 • La Terre en question(s) : le développement durable, les relations Nord-Sud • Consomm’acteurs : ils produisent, nous consommons... • Progrès ? : « Au sens large du terme, quelles significations, quelles interrogations, quelles incidences ce mot a-t-il aujourd’hui, tant au niveau social, économique, scientifique que technique ? » D L’immigration • Les migrations... pour vivre ensemble • France, rêve d’immigrés... • Migrants et droit d’asile • Aux portes de l’Europe ; les nouveaux visages de l’immigration : « Où il est question de discuter de la Citadelle Europe et du nouveau visage de l’immigration. » • L’exil • Conflits, inégalités et discriminations de notre monde contemporain D Les médias • Filmer le politique, filmer le pouvoir, pouvoir et media • Images et média • Désentubages cathodiques : « Une violente critique des médias et un décryptage de l’information télévisuelle. » • L’image et ses manipulations • Une société sous surveillance : « Projections sur la volonté de la société systématique d’observer, ficher, classer, enregistrer, comptabiliser, repérer, filmer 24 h sur 24 les citoyens. Certains en font même la dernière garantie d’une démocratie sécurisée ! » • Images au quotidien : « Les médias diffusent toujours plus d’images et viennent influencer nos vies, nos idées et notre représentation du réel. Quelle est la place des images dans notre vie aujourd’hui ? » D Œuvre documentaire de réalisateurs : Des organisateurs, plutôt que de travailler sur un thème, ont choisi d’appuyer leur programmation sur l’œuvre d’un réalisateur. Voici les réalisateurs ainsi mis en valeur par des rétrospectives. Luc Moullet (Marseille et Lyon), Jean Eustache (Pessac), André Labarthe (Bordeaux), Jean Rouch (Plérin), Johan Van Der Keuken (Pluzunet), Mosco Boucault. (Châteaumeillant), Jean-Luc Godard (Île-de-France), Henri-François Imbert (Tours), Dominique Dubosc (Arcueil), Frederick Wiseman (BPI Paris), Laura Waddington (musée d’art moderne Paris), Jean-Paul Fargier (Bagnols-surCèze), Jean-Michel Carré (Le Mans), Olivier Zabat (Nantes), Rithy Panh (Biot), Jean-Pierre Krief (Annecy), Artavazd Pelechian (Bourg en Bresse), Dominique Cabrera (Lyon), Harun Farocki (SaintEtienne). LES THÉMATIQUES : D Cette liste n’est pas un palmarès. Elle ne présente pas les « meilleurs » films, car il n’y pas d’unité possible dans la diversité des logiques de programmation. Un ensemble de critères ont une influence : les thématiques dominantes appellent certains films évidents ; les choix de films régionaux permettent, à l’intérieur d’une seule région, un nombre important de diffusions de quelques titres, etc… On trouvera donc là les titres les plus diffusés pendant le Mois du film documentaire 2006. • Cauchemar de Darwin (Le) de Hubert Sauper • Désentubages cathodique de Collectif Zaléa TV • Ici Najac, à vous la terre de Jean-Henri Meunier • Une vérité qui dérange de David Guggenheim • Mur de Simone Bitton • Nous n’étions pas des Bécassines de Thierry Compain • Camera kids de Zana Briski, Ross Kauffman • Dans l’ombre d’Edith Piaf de Anne Bramard-Blagny • Usines Puzenat (Les) de Eric Nivot • Tapage dans la basse-cour de Laurent Charbonnier LA COMMUNICATION REVUE DE PRESSE : D Le Mois du film documentaire 2006 aura donné lieu à 742 articles et présentations dans la presse écrite, et une quarantaine de citations télévisées (principalement sur France 3 régions, Bourgogne/Franche-Comté, Bretagne, Aquitaine). 22 articles ont été diffusés sur internet, sur les sites des villes ou de journaux régionaux (Le Progrès, Le Télégramme de Brest). Nous n’avons pas les chiffres radiophoniques. Au-delà des informations de programmes, la presse nationale a honoré le Mois du film documentaire par trois beaux articles : • Le Monde du 23 novembre : « de Bamako à Cordoue, éloge du documentaire » (autour du film Le Cri du silence de Dominique Gautier et Jean Ortiz, diffusé en Aquitaine) • Télérama du 15 novembre : « Godard côté cours » (autour de l’opération Godard, éducateur populaire, proposée par l’ACRIF en Île-de-France) • Les Cahiers du cinéma de novembre 2006 : « La chance et le choix, entretien avec Frederick Wiseman » (autour de la rétrospective de son œuvre, partenariat BPI/Cinémathèque française) D Il est intéressant d’analyser la couverture régionale de la manifestation. Le travail fait par Ouest France est d’une solidité remarquable : 160 articles émanent de ce média, soit plusieurs par jour, selon les déclinaisons régionales. 14 15 Dans les éditions différentes couvrant un département, en Bretagne, Normandie ou Vendée, régulièrement un article signale les projections du Mois du film documentaire, dans chaque ville, avec présentation de la séance dans son contexte local, résumé du film, informations pratiques. Efficace, preuve d’une bonne communication entre les programmateurs et les journalistes, et d’une vigilance sans faille de leur part. Rappelons qu’en nombre d’exemplaires vendus, Ouest France est le premier journal français : 750 000 exemplaires par jour (pour info : Le Monde 320 000), et que sa politique éditoriale est de multiplier systématiquement les pages locales. La plupart des grands journaux régionaux s’intéressent également au Mois du film documentaire : Sud-Ouest, La Marseillaise, La Voix du Nord, l’Est républicain, le Dauphiné libéré, l’Alsace, La Montagne… D En poursuivant l’analyse cependant, l’image globale évoque une capillarité de plus en plus fine. Après la dimension de la région, une cinquantaine de journaux locaux ont présenté les séances du Mois du film documentaire : Le Petit Solognot, Le Courrier Picard, Le Petit Bleu du Lot-etGaronne, Le Berry républicain, Le Télégramme de Brest, Réussir le Périgord, Les Nouvelles Calédoniennes, Le Journal de Pontivy, Les Dépêches du Jura, L’Observatoire du Beauvaisis, ou du Valenciennois, ou du Cambrésis… Signalons également L’exploitant agricole de Saône-et-Loire, qui encourage ses lecteurs à assister à la diffusion du film Les Enracinés de Damien Fritsch, présenté à l’écomusée de la Bresse bourguignonne. Les articles sont informatifs. Ils situent souvent la séance locale dans le cadre de la manifestation nationale (on retrouve des phrases issues du dossier de presse, disponible sur le site d’Images en bibliothèques, qui prouve là son utilité), mais surtout racontent le film ou en décrivent le sujet, interrogent l’organisateur sur son choix de programmation, parlent du lieu de projection et des partenariats locaux. La présence éventuelle du réalisateur est signalée, comme une part importante de l’événement. D De cette déclinaison, on voit se dessiner une France des « pays », de l’environnement quotidien dans lequel chacun évolue, qui a ses territoires, ses frontières, son passé historique évoqué parfois par un titre (La Manche libre, Le Bien public). Une image du Mois du film documentaire apparaît alors : un public de proximité, sans à-priori sur le cinéma documentaire, ouvert à des propositions inhabituelles, sur un thème qui attire sa curiosité, portées par des médiateurs de confiance. UN BILAN : Fabienne Ferreira, attachée de presse du Mois du film documentaire de 2003 à 2006, revient sur l’impact de la manifestation auprès de la presse nationale. D En 2003/2004, après 4 années d’existence, les journalistes s’y sont intéressés. Nous étions portés également par des événements médiatisés : la palme d’or de Michael Moore à Cannes, le succès inattendu de films comme Être et avoir. Nous avons obtenu alors des articles de fond, qui présentaient l’historique et les grands objectifs du Mois du film documentaire. Cette communication, une fois obtenue, ne peut être reconduite à l’identique chaque année. La presse a, par la suite, besoin de s’appuyer sur une actualité et un contenu cinématographiques, pour présenter la manifestation nationale. D Le Mois du film documentaire est un événement culturel. Ses organisateurs effectuent un travail à long terme, pour amener un public néophyte à découvrir et rencontrer du Cinéma, des œuvres, des réalisateurs. Leur attention est tournée vers le public, non vers la communication autour de leur action. Leur logique n’est pas de créer de l’événementiel. La force de cette manifestation est dans la nature même des films qu’elle propose : une interrogation multiple sur le monde d’aujourd’hui, un ensemble d’interpellations et de regards sur les grands questionnements contemporains. Le label « Novembre, le Mois du film documentaire » est maintenant repéré par les médias. Mais la presse nationale, pour couvrir une manifestation aussi vaste, a besoin d’une accroche forte, d’une découverte surprenante, d’un événement national. D En 2005, la visibilité de la manifestation a été portée par la tournée des films de Serguéi Loznitsa, réalisateur ukrainien que les médias ont alors découvert à travers la diffusion de ses films dans 7 lieux dans différentes régions, coordonnée dans le cadre du Mois du film documentaire. La présence du réalisateur en France pour la première fois, des films inédits : voilà un événement-support pour la presse nationale. D Une piste pour le Mois du film documentaire, s’il souhaite à l’avenir être présent dans les médias nationaux, est de s’inscrire dans le milieu du cinéma, rechercher les sorties de films en avantpremière, rendre visible la manifestation nationale par la mise en lumière, dans plusieurs lieux simultanément, d’un film et d’un réalisateur puissants. 16 17 LES COORDINATIONS RÉGIONALES D Des coordinations régionales du mois du film documentaire existent depuis longtemps dans plusieurs régions : Alsace, Bretagne, Centre, Île-de-France, Nord/Pas-de-Calais, Guadeloupe. Par ailleurs, le Ministère des Affaires étrangères, à travers la Direction de l’action audiovisuelle extérieure, anime le réseau des Centres culturels français pour leur participation à la manifestation. D Les coordinations régionales sont portées par des associations ou des organismes volontaires. Elles permettent au Mois du film documentaire un dynamisme qui se constate immédiatement au niveau du nombre d’établissements participants (la Bretagne, leader du nombre de participants, a trois coordinations départementales qui travaillent ensemble sur la région). Elles permettent des rencontres régulières à l’année, afin de définir des thématiques ou des corpus de films (Île-de-France). Elles suscitent l’élaboration des projets de partenariats entre établissements de différents types (médiathèques et cinéma ou établissements scolaires), qui ne peuvent se mettre en place qu’à travers un dialogue et une écoute mutuelle (Nord/Pas-de-Calais). Enfin, par l’intermédiaire de ces coordinations, des documents rendent visibles l’identité régionale de la manifestation : dossier de presse, dépliant, affiches, site internet, plaquette-programme regroupant les programmations de la région : c’est là que l’aide des DRAC, qui soutiennent ces coordinations, se révèle précieuse. D En 2006, trois nouvelles coordinations se sont formées : Aquitaine, Bourgogne/ Franche-Comté, Basse-normandie. Dans d’autres régions, des contacts sont en cours pour mettre en place ce travail commun, avec des organismes qui peu à peu l’estiment nécessaire et sont prêts à se mobiliser. En Aquitaine et Bourgogne/Franche-Comté, les coordinateurs sont des associations régionales de producteurs, qui ont apporté au Mois du film documentaire une nouvelle facette : la diffusion dans sa propre région, en partenariat avec France 3, des films produits dans la région. Ces programmations participent ainsi de l’affirmation d’une identité régionale, et font émerger une richesse et une vitalité de la production de films documentaires. En Aquitaine, deux coordinateurs ont rassemblé leurs réseaux : Cinéquadoc, qui travaille principalement avec les salles de cinéma, et l’ARPEL, qui regroupe les médiathèques. Cette union a permis la mise en place d’un groupe de réflexion régulier sur le thème des partenariats entre médiathèques et salles de cinéma. L’élaboration de ce travail a donné à Images en bibliothèques la matière d’un dossier, largement diffusé comme « boîte à outils » auprès des adhérents de l’association et des établissements intéressés. INVITER UN RÉALISATEUR : LE PARTENARIAT AVEC LA SCAM D En novembre 2006, 49 réalisateurs ont été invités dans 47 lieux différents, grâce à l’aide de la SCAM, attribuée à Images en bibliothèques pour financer les déplacements des réalisateurs dans le cadre du Mois du film documentaire. D Après 7 années d’existence, les participants à la manifestation ont bien repéré maintenant cette offre, seule aide financière directe apportée par Images en bibliothèques. Cette possibilité encourage les établissements à envisager la venue d’un réalisateur : ils attachent une très grande importance à cette rencontre avec le public, condition fondamentale à la reconnaissance du cinéma documentaire comme œuvre de création. Les médiathèques, salles de cinéma et établissements culturels ou éducatifs qui avaient déposé une demande auprès d’Images en bibliothèques, ont bénéficié équitablement de cette possibilité. Elle a été répartie entre les différentes régions, avec cette année un « coup de pouce » particulier à la Bourgogne/FrancheComté, étant donnée la nouveauté et l’ampleur de ce projet régional. D Parmi les réalisateurs invités, Elisabeth Leuvrey s’est beaucoup déplacée : de Normandie en Bretagne et en Alsace, elle a rencontré son public autour de son film La Traversée. Rappelons que cette jeune réalisatrice a reçu pour ce film le Prix du Patrimoine au Cinéma du Réel / Paris 2006, et bénéficie pour ses projets actuels de la bourse Louis Lumière (Villa Médicis Hors les Murs), la bourse de la SCAM Brouillon d’un rêve, ainsi que l’aide à l’écriture du CNC. À l’occasion du Mois du film documentaire, les réalisateurs dont les noms sont désormais repérés par le public n’hésitent pas à répondre à la demande de médiathèques ou de cinémas dans toutes les régions : entre autres, Claire Simon, Jean-Louis Comolli, Jean-Michel Carré, Dominique Cabrera, Julie Bertuccelli… D Un événement nouveau est la mise en lumière de la production régionale, diffusée dans sa propre région. En Bourgogne/Franche-Comté et en Aquitaine en particulier, des coordinations régionales structurées se sont constituées cette année autour d’associations de producteurs régionaux. Souvent en partenariat avec France 3 région, les réalisateurs ont présenté leurs films dans les établissements, culturels, les cinémas, les lycées, de leur propre région. Nous avons également renouvelé notre soutien pour un déplacement à la Guadeloupe, qui chaque année fait du Mois du film documentaire un événement à la dimension de l’île entière. L’aide de la SCAM est nécessaire, car l’invitation d’un réalisateur venu de métropole a une répercussion très importante, mais un coût de transport le plus souvent prohibitif. Ainsi, en 2006, sur le thème de la ville : Villes à bâtir, villes à haïr, villes à fuir, villes à vivre, villes à aimer !, une quinzaine de partenaires ont organisé des diffusions dans des médiathèques, l’université, des salles de cinéma, dont 18 19 une soirée spéciale Réalisateurs antillais. Et également une formation : Le cinéma documentaire : histoire, techniques et perspectives ; un atelier sémantique de l’image : Villes de la Caraïbe, villes d’Amérique, une table ronde : Production et diffusion du documentaire. Signalons enfin quelques opérations spécifiques, telles l’action de l’association « Autour de la terre » à Auberive (Haute-Marne) qui, dans une région rurale très peu habitée (4 humains au km2), a rassemblé des publics divers autour de plusieurs programmes – chaque projection s’accompagnant d’un moment collectif de fête et de rencontre autour d’un repas… Et le partenariat très construit entre la Maison de l’image d’Hérouville Saint-Clair (Calvados) et Christophe Loizillon, qui est intervenu à l’université de Caen pour présenter ses films Les mains, Les pieds, Les visages, sur le thème Portrait documentaire, représentation du corps au cinéma. ORGANISATION D Rappelons pour mémoire les outils de communication qu’Images en bibliothèques met à la disposition des participants : • Envoi aux 400 organisateurs d’affiches, cartes postales, chemises pour dossiers, présentant le visuel du Mois du film documentaire 2006 ; • Envoi sur demande du CD-rom permettant aux établissements de réaliser et imprimer leurs propres documents de promotion avec ce même visuel ; • Présence sur le site internet www.imagenbib.com du dossier du participant, présentant les aides et propositions de nos partenaires, ainsi que le dossier de presse téléchargeable ; • Catalogue détaillé du Mois du film documentaire, sur le site à partir du 1er novembre. D Une sélection des programmes sera reportée sur la Base de données de films documentaires mise à la disposition des adhérents d’Images en bibliothèques. Ils pourront retrouver les programmes les plus riches et les plus cohérents, source d’information et d’idées, lorsque le catalogue 2006 ne sera plus en ligne. La matière ainsi rassemblée sera pérennisée et deviendra outil de recherche. UN REGARD D’ENSEMBLE : L’ÉVOLUTION DE LA MANIFESTATION UNE AFFIRMATION D’UN GENRE, LE CINÉMA DOCUMENTAIRE D Le Mois du film documentaire existe désormais dans le Paysage audiovisuel français. L’expression est utilisée par les médias et par les participants, comme un terme générique reconnu. D Cette affirmation se situe dans un contexte d’inquiétude ressentie par la profession des documentaristes. Depuis quelques mois, ils alertent, dans des débats, rencontres, articles divers, sur la difficulté grandissante de produire des films d’auteur, dont la place se restreint en particulier dans les grilles des télévisions, au profit d’autres types d’émissions. En contrepoint de la dilution du mot « documentaire » dans des définitions multiples, le Mois du film documentaire doit donc affirmer très clairement le type de cinéma qu’il défend et souhaite faire apprécier du public. DES COORDINATIONS RÉGIONALES, UNE MANIFESTATION NATIONALE D Images en bibliothèques est une très petite structure. Or le nombre de participants augmente chaque année. Afin que le Mois du film documentaire reste une manifestation nationale, unie et visible autour d’un même projet culturel, il faut désormais un travail de partenariat très proche entre les coordinations régionales et l’association coordinatrice au plan national. D Les coordinateurs sont des organismes qui se sont proposés, de leur propre initiative, auprès d’Images en bibliothèques. Ils connaissent leur réseau, leurs appuis, leur contexte. Leur action dynamique apporte le soutien des instances régionales. Ces coordinations sont à encourager dans les régions où elles n’existent pas encore, afin que les participants ne soient plus une somme de lieux individuels inscrits dans une large manifestation, mais partie prenante d’une réflexion commune et soutenus dans leur action. UN MOUVEMENT EN PROFONDEUR POUR LA DIFFUSION DU CINÉMA DOCUMENTAIRE D Par son existence même le Mois du film documentaire modifie l’échiquier des modes de diffusion. 20 21 D Il permet une réflexion sur le métier de vidéothécaire : Le Mois du film documentaire encourage le développement et l’animation des collections de films dans les médiathèques (nous constatons chaque année une augmentation du nombre d’adhérents à Images en bibliothèques), en créant la visibilité nécessaire de ces collections pour légitimer leur présence : les collections de films dans les médiathèques ne sont pas uniquement un service de prêt de DVD, mais aussi un travail d’éducation à l’image par une découverte du film documentaire pour un nouveau public. Les médiathèques remplissent ainsi leur mission culturelle, faire découvrir un pan de la création absent des autres médias et diffuseurs. D Il fait connaître les productions régionales : un mouvement se dessine en 2005/2006, des associations regroupant des producteurs ou des réalisateurs se saisissent de la manifestation pour la mise en valeur des productions régionales. Le Mois du film documentaire peut donc à l’avenir jouer un rôle important sur ce point. D Il crée des partenariats entre salles de cinéma et médiathèques : sur ce créneau difficile du cinéma documentaire, des actions communes amènent le public à apprécier la qualité des programmations en salle, et font découvrir aux spectateurs le chemin des médiathèques. D Il sensibilise les jeunes au cinéma documentaire : prometteur mais encore embryonnaire, ce chantier va être développé. L’objectif est d’amener les lycéens dans les médiathèques à découvrir l’existence des collections, et les enseignants à encourager les élèves à découvrir le monde à travers le regard de cinéastes. /// ______________________ ANNEXE DES OPÉRATIONS CRÉÉES À PARTIR DU MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE Bilan réalisé par Dominique Margot, Déléguée générale UNE EXPOSITION : « REGARDS DOCUMENTAIRES » D L’objectif de cette exposition, réalisée en partenariat par Images en bibliothèques et la BPI du Centre Pompidou, est de populariser le cinéma documentaire en bibliothèques en incitant les usagers à emprunter ou à consulter davantage les collections documentaires et à participer aux programmations menées en particulier dans le cadre du Mois du film documentaire. Elle se présente sous la forme de 12 affiches en quadrichromie de 70 cm sur 120 cm. D Chaque affiche, abondamment illustrée par des photos de films, apporte des éléments d’information et de réflexion sur l’histoire du genre, les styles et les auteurs, sous un angle thématique : le monde vivant, les pays lointains, les génocides, les traces du passé, le cinéma militant, le travail, le cadre de vie, la folie, l’intime, la transmission, les arts. Les films présentés tiennent compte des collections des bibliothèques, en s’appuyant en particulier sur le Catalogue national de films pour les bibliothèques publiques. D Cette exposition a été conçue par Frédéric Goldbronn, responsable des formations à Images en bibliothèques et réalisateur, et Catherine Blangonnet, responsable du service audiovisuel de la BPI. Les textes ont été confiés à Jean Breschand, réalisateur et critique de cinéma, auteur de l’ouvrage « Le documentaire : l’autre face du cinéma » (éditions Cahiers du cinéma/SCEREN-CNDP). UNE ACTION EXPÉRIMENTALE DANS LE NORD/PAS-DE CALAIS : « RENCONTRE AVEC LE CINÉMA DOCUMENTAIRE » D Mise en place d’un partenariat entre médiathèques, collèges et lycées, pour une découverte du cinéma documentaire par les élèves. D Ce projet est né d’un constat : les collections de films documentaires des médiathèques sont peu connues des collégiens et lycéens, public pourtant curieux du monde et intéressé par ce type de documents (l’expérience l’a montré) si un médiateur sait leur montrer la force d’une œuvre différente de leurs codes d’images habituels. Notre objectif est d’intéresser les jeunes au cinéma documentaire. Dans un 22 23 premier temps par une sensibilisation pendant le temps scolaire, le plus approprié à une écoute et une découverte collectives. Puis, hors du temps scolaire, poursuite de cette sensibilisation par une vraie découverte du genre à travers les collections des médiathèques. Un partenariat entre enseignants, documentalistes, et vidéothécaires est donc une composante nécessaire de ce projet. « Rencontre avec le cinéma documentaire » s’est déroulé en 2004 et 2005 grâce à l’aide de la DDAI (Délégation au développement et aux affaires internationales, ministère de la Culture), qui a permis le travail de formation et d’animation lié à cette action expérimentale. Le projet a évolué, il s’est précisé d’une année à l’autre. La proposition 2006/2007 affirme sa spécificité. D Sur la durée de cette année scolaire, et en s’appuyant particulièrement sur la visibilité donnée par le Mois du film documentaire, l’objectif est de créer une « modélisation », en organisant une action forte, concentrée dans une région où existent des conditions de départ favorables, en particulier plusieurs médiathèques intéressées et répondant aux critères. En liaison avec les responsables de ces établissements, le rôle d’Images en bibliothèques est alors de conforter le projet auprès des institutions régionales et de créer un collectif autour du projet, avant de coordonner sa réalisation. La région Nord/Pas-de-Calais a accepté ce challenge. Le projet peut s’appuyer sur l’organisme régional coordinateur du Mois du film documentaire, Heure exquise !. De nombreuses médiathèques développent des collections de films et participent au Mois du film documentaire avec le cinéma de leur ville, beaucoup ont des contacts avec les établissements scolaires. C’est une région où le travail en réseau existe traditionnellement. Enfin, la DRAC soutient le Mois du film documentaire depuis toujours. Par ces intermédiaires, nous avons établi les contacts nécessaires auprès du Rectorat, et officialisé le projet auprès des établissements d’enseignement. Six villes dans la région ont réuni des binômes enseignants/vidéothécaires prêts à s’engager dans ce projet. Une journée de formation et réflexion leur permet d’affiner les projets de diffusions, qu’ils vont mener ensuite ensemble devant les élèves. En 2007/2008, ce sont les instances régionales qui vont prendre le relais et poursuivre le partenariat lycées/ médiathèques. Nous souhaitons élargir ce projet original à l’ensemble des instances intéressées par l’éducation à l’image; car à notre connaissance aucun organisme n’a proposé jusqu’à maintenant une vraie réflexion sur l’appréhension par les jeunes du cinéma documentaire, et aucun lieu hors la médiathèque ne leur propose une telle offre. Nous connaissons des actions, menées de leur propre initiative par des vidéothécaires et des enseignants convaincus, qui dépensent une énergie remarquable pour amener les jeunes à découvrir ces images cinématographiques différentes de leurs normes. Ils estiment, et nous aussi, que l’image du monde proposée par les documentaristes est un véritable enrichissement, elle vaut d’être découverte et appréciée par ceux qui sont en plein questionnement sur leur vie à venir. /// s s ue ue èq hèq h t t io ia as bl d m Bi mé né t i e C Alsace Aquitaine s ls tif re ts ca u n u t e l m éd cu r se t es nge is ls e l r nt ra ab re l Ce l’ét Ét ltu ta u à c To 6 3 6 15 10 32 11 53 Auvergne 3 2 3 8 Basse Normandie 6 3 4 13 Bourgogne 2 10 32 44 Bretagne 24 53 85 162 Centre 16 18 11 45 Champagne-Ardenne 9 1 4 14 Franche-Comté 8 14 20 42 Haute-Normandie Île-de-France 2 1 0 3 41 42 45 128 Languedoc-Roussillon 6 0 1 7 Limousin 1 6 6 13 Lorraine 6 0 6 12 5 1 6 12 Nord-Pas-de-Calais Midi-Pyrénées 18 17 22 57 Pays-de-la-Loire 21 7 6 34 4 1 0 5 Picardie 6 3 5 14 Provences-Alpes-Côte d’Azur Poitou-Charentes 10 22 15 47 Rhône-Alpes 25 9 20 54 Dom-Tom 11 5 7 23 92 92 Total 240 250 315 92 897 Total 2005 204 191 187 85 667 Étranger 24 PARTICIPATION 2006 / FRANCE PARTICIPATION 2006 / MONDE NORD-PASDE-CALAIS 57 BASSENORMANDIE 13 BRETAGNE 162 PICARDIE HAUTENORMANDIE 3 5 ILE-DEFRANCE CHAMPAGNELORRAINE ARDENNES 128 14 12 PAYS DE LA LOIRE 34 CENTRE BOURGOGNE 45 44 EUROPE 15 FRANCHECOMTE LIMOUSIN 13 AUVERGNE 8 12 RHÔNEALPES 54 MIDIPYRENEES 12 LANGUEDOCROUSSILLON 7 PROVENCE-ALPESCOTE D'AZUR 47 CORSE GUADELOUPE ET NOUVELLE-CALÉDONIE 23 MOYENORIENT AFRIQUE AMÉRIQUE DU SUD AQUITAINE 53 27 AMÉRIQUE DU NORD ET CENTRALE 7 42 POITOUCHARENTES 14 (MOINS LA FRANCE) ALSACE 19 1 ASIE ET OCÉANIE 26 26 27 OUVERTURE DU MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE 2006 MARDI 24 OCTOBRE CENTRE POMPIDOU AVANT-PREMIÈRE DE « LE BRAHMANE DU KOMINTERN » DE VLADIMIR LÉON Production : Ina Film soutenu et primé au FID par le GNCR Du Mexique à la Russie, d’Allemagne en Inde, le réalisateur Vladimir Léon part à la recherche d’un aventurier révolutionnaire du Bengale : M. N. Roy. Fondateur d’un parti communiste au Mexique, dirigeant de l’Internationale Communiste en Russie Soviétique aux côtés de Lénine, militant antistalinien et antinazi, politicien et philosophe athée, Roy incarne les luttes d’un siècle qu’il a traversé sur trois continents EXTRAIT DE L’ENTRETIEN RÉALISÉ PAR OLIVIER PIERRE DANS LE QUOTIDIEN DU FIDMARSEILLE DU 6 JUILLET 2006 : Quelle est la genèse du film ? C’est un historien de Calcutta rencontré dans une soirée à Paris, Hari Vasudevan, qui le premier m’avait montré une photo de dirigeants soviétiques des années 20. Au milieu de Lénine, Gorki, Zinoviev, Boukharine, j’y découvrais la silhouette inconnue et intrigante d’un Indien les dépassant d’une tête : Manabendra Nath Roy. Ma curiosité n’a fait que grandir à mesure que je découvrais qu’il n’y avait que très peu d’informations disponibles sur lui, et que les bribes que je pouvais en trouver lui conféraient un rôle politique de premier plan, que ce soit dans le Mexique de 1916, la Russie révolutionnaire, en Chine durant la guerre civile, en Inde avant et après l’Indépendance… Je me suis dit qu’un tel silence, un tel oubli, méritaient sans doute un film. Après Nissim dit Max (2003), un documentaire sur votre père, journaliste et militant communiste, ce film s’inscrit dans une continuité avec le portrait d’un homme, M. N. Roy, qui a traversé l’histoire du communisme au XXe siècle. Tandis que je travaillais au Brahmane, j’avais très présent à l’esprit Nissim dit Max. Et inversement. Les deux films ont été concrètement envisagés au même moment. Simplement le Brahmane a mis plus de temps à se faire, puisqu’il a été largement autoproduit et qu’il impliquait des voyages lointains, plus difficiles à mettre en place. À côté de ce « film de chambre » qu’est Nissim dit Max, film familial aussi (et réalisé avec mon frère Pierre), j’avais envie d’un pendant plus voyageur, plus « aventurier », correspondant aussi à ce souffle épique et internationaliste qui est indissociable de l’histoire communiste. Mais dans les deux films, cette histoire est vue à travers celle d’un homme et en intègre donc les fragilités, les incertitudes, les contradictions. Ainsi, j’ai l’impression qu’il est plus facile d’échapper aux schématismes idéologiques. Les histoires individuelles nourrissent l’histoire collective mais en même temps la démentent sans cesse. Notamment, parce que chacune invente sa propre chronologie, a sa finalité propre, porte ses propres crises. M. N. Roy apparaît comme un personnage fantôme, dont le souvenir semble presque effacé de la grande histoire, un personnage de roman, aventurier, révolutionnaire et philosophe. À mesure que j’avançais dans ma recherche, que j’apprenais de plus en plus d’évènements de la vie de M. N. Roy, j’avais l’impression qu’il m’échappait et que je n’en saurais 28 29 finalement pas beaucoup plus que lorsque je l’avais la première fois découvert sur la photo prise à l’ouverture du IIe Congrès de l’Internationale communiste. Et c’est en tant que fantôme, en tant que personnage escamoté de l’histoire qu’il s’est avéré à sa plus juste place, permettant d’interroger un présent que son histoire me permettait de viser. Le Brahmane du Komintern de Vladimir Léon Le portrait de M. N. Roy est rendu essentiellement à travers la parole, les images d’archives sont rares, en privilégiant l’enregistrement des témoins et la lecture d’écrits. Il y a une tension que manifeste toujours le témoignage. Un sujet nous parle en un temps donné, le temps du filmage, d’un autre temps, le temps du témoignage. C’est Ulysse ! Nous sommes ligotés au mât de notre présent et dans l’impossibilité de rejoindre les Sirènes du passé. C’est pourquoi je filme beaucoup les témoins dans leur environnement, en m’attardant sur les détails, parce que cela en dit finalement autant et parfois plus que le contenu même de cette parole instituée qu’est le témoignage (et qui est souvent plutôt re-dite que dite). J’ai l’impression que la parole sur le passé a quelque chose d’impossible, mais c’est justement dans cette impossibilité même qu’elle finit par dire quelque chose d’authentique sur l’Histoire. J’aime filmer cette impossibilité : les silences, les non-dits, les anecdotes très parallèles. J’aime filmer le processus du témoignage, plus que le témoignage lui-même. Le film évoque aussi, en écho au récit de l’histoire du Brahmane du Komintern, l’état du monde actuel, post-utopique, menacé par les fanatismes et bien éloigné de l’humanisme rêvé par M. N. Roy. Oui, c’est vrai. Un ami me disait un jour, alors que je lui racontais l’histoire de M. N. Roy, « mais c’est l’icône qui manque aux altermondialistes ! ». Et c’est sûr qu’il y a dans ses préoccupations politique et philosophique des éléments très contemporains. C’est comme s’il avait vécu intimement, douloureusement, et de façon très précoce, la crise des utopies du XXe siècle. Roy était devenu anti-stalinien dès la fin des années 20, farouchement anti-nazi dès le tout début des années 30 (alors que Moscou agitait encore la menace sociale-démocrate), défiant envers les nationalismes et la religion, même dans la lutte d’indépendance, puis défenseur, dans les années 40, d’une démocratie participative intégrale, d’une économie autogérée pour l’Inde… Toutes ses postures à contre-courant lui ont valu un isolement dont il a, je crois, beaucoup souffert. Et son échec politique renvoie à une problématique qui me paraît d’actualité, du moins pour la gauche. Quel horizon utopique réinventer qui parvienne à trouver un prolongement dans la pratique politique concrète ? À défaut de trouver une réponse à cette question, nous serons nécessairement aussitôt sous la menace des nationalismes et des fanatismes religieux que Roy a toute sa vie combattus. /// Pour toute information sur la diffusion de ce film : [email protected] 30 31 TÉMOIGNAGES LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE VÉCU PAR DES COORDINATEURS RÉGIONAUX 32 33 « LE CENTRE DES RIVES » : UNE FICTION BIEN RÉELLE, PORTÉE PAR L’ASSOCIATION « AUTOUR DE LA TERRE » EN HAUTE-MARNE Par Ermeline le Mézo LE CONTEXTE D’UNE ASSOCIATION D’ARTISTES « Autour de la Terre » a été créée en 1992 à Paris pour mettre en jeu différentes facettes de l’audiovisuel (création, diffusion et pédagogie). Depuis 2003, l’association, déplacée à Auberive (un village de 150 habitants), invente « Le Centre des Rives », un laboratoire pour l’art contemporain et documentaire en milieu rural, vécu comme un acte créatif à part entière. Un centre dans les bords (sans lieu fixe) où naît l’Aube, à 20 Km de Langres, 40 Km de Chaumont, 1 h de Dijon, 3 h de Paris... Une zone aux 4 habitants au Km2, qui bat des records (de beauté... et de froid à la météo de toutes les chaînes !). L’association a inventé des « dispositifs expérimentaux de création et de diffusion » en prenant en compte le contexte 1. Elle produit des films, des œuvres plastiques, des performances, des petites éditions, des soirées inoubliables... Le tout, avec peu de moyens, mais beaucoup de conviction, d’invention et d’exigence. Depuis peu, nous commençons à sortir de nos vallées pour rendre compte des expériences menées 2, trouver de nouveaux partenaires et essaimer. Cette année, nous préparons un livre qui retracera la première étape de cette aventure. LES « PROJECTIONS-DÎNERSRENCONTRES » Ou comment bousculer les formes et changer le contenu des soirées « loto-choucroute » rurales Le public est convié à une fête de découvertes, autant cinématographiques que plastiques, culinaires et humaines sous la forme d’un cabaret (présentésecoué-bien accompagné). Buffets chatoyants, soupes de derrière les fagots, légumes rares, délices d’hiver aux grenades, soucis cristallisés, grand festival de raclettes… et tutti quanti. Le tout, fait de la main des artistes qui servent le public aux petits oignons. Mais attention ! Ici on ne regarde pas les films du coin de l’œil. L’écoute est à la hauteur des ripailles, en des temps bien séparés et ritualisés. Nous projetons 3, des films d’auteurs et expérimentaux, parmi lesquels des documentaires 4, toute l’année à un rythme variable, au gré des thématiques, des coups de folie des artistes de l’association, des découvertes dans les festivals... Les prix des soirées restent très abordables (dîner et film, maximum 10 euros). Certains spectateurs viennent pour une thématique, d’autres viennent à tout ; tous savent qu’ils seront surpris et secoués. Oscillant entre 40 personnes (les jours les plus propices à la prise de parole dans la salle) et 120 (les jours où il devient difficile de s’asseoir), les rencontres et souvenirs se superposent. Comme chacun réserve pour dîner, on sait qui il est et d’où il vient. Notre public est fait de spectateurs avec nom, voire de complices. Voici les agriculteurs, les femmes de ménage, les instituteurs... voilà les vieilles dames, les religieuses en retraite, 35 les anistes, les forestiers, en famille (avec enfants et ados), de 40 Km à la ronde, et avec des amis nouveaux, pour faire, ici encore, famille. Nous pratiquons le partenariat et le croisement de réseaux, qui multiplient et diversifient les publics. Un accompagnement très humain, festif et inventif nous permet ici aussi de montrer des choses difficiles. La forme de l’espace change en fonction du programme. Au point que chaque soir d’un festival, ceux qui ont pris un abonnement découvrent une salle transformée, tantôt avec une collection de maisons miniatures, tantôt avec des pluies de guirlandes ou des horloges dans l’assiette ; jusqu’à trouver au milieu de la salle un enclos et des agneaux vivants, pour faire écho aux descentes magiques des transhumances de Péléchian. Est-ce à cause de la vilaine petite salle des fêtes si laide, qu’il a fallu inventer des subterfuges ? Ou pour retrouver un « être-ensemble », un « ventre de la baleine » qui englobe et transporte hors du temps, pour des soirées toujours fournies, mais où on reste tard... Peut-être aussi pour créer une mise en scène des spectateurs au cœur de l’événement. LES SOIRÉES DU CENTRE DES RIVES... ET LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE Nous participons au Mois du Documentaire depuis 2003 5. En Champagne-Ardenne, nous avons longtemps été l’un des seuls trois points (avec les médiathèques de Troyes et Reims). Avec des thématiques comme « Terres d’ici et d’ailleurs », et le soutien de la SCAM, nous avons reçu des réalisateurs « Mais attention ! Ici on ne regarde pas les films du coin de l’œil. L’écoute est à la hauteur des ripailles, en des temps bien séparés et ritualisés. » comme Jean-Henri Meunier pour la soirée « orange », Marie Ka dans le « festival de minestrones », Pierre Creton dans la « soirée laitière, raclette en plus », et Daisy Lamothe (en collaboration avec l’option cinéma du lycée de Bar). En 2006 : Une nouvelle aventure A la demande du Conseil Général et de la Bibliothèque Départementale de Haute-Marne, nous avons coordonné une programmation dans cinq médiathèques 6. Nous avons croisé des publics curieux, comme une émeute de curistes autour du vin, des amateurs d’art contemporain, des anciens combattants, des enfants-jardiniers, un club d’aînés optimistes, et avons même inauguré un auditorium qui, depuis sa construction dans un petit village, n’avait pas encore trouvé de film sur son chemin ! Chaque projection était accompagnée d’intervenants, et les discussions ont été fort nourries par les spectateurs. Nous avons constaté que le public est au rendezvous en milieu rural, souvent plus qu’en ville, car ce type d’action pallie le manque de proposition culturelle, et d’occasions de rencontre. Ce fut une belle aventure, que de sillonner le département et de découvrir des situations très différentes. Pour 2007, « L’eau » (dans tous ses états), sera un fil conducteur, pour mieux identifier la programmation et lui donner la forme d’un festival éclaté, en espérant que le public aille d’une médiathèque à une autre. Nous couplons la séance publique avec une séance scolaire, et demandons aux bibliothèques de créer des partenariats locaux. Il est prévu de demander une participation financière aux communes, même symbolique, pour qu’elles s’approprient et valorisent l’action. Avec plusieurs médiathèques, des projections de films documentaires sont aussi envisagées en dehors du mois de novembre (pour faire vivre l’auditorium rural, en hiver, ou faire vibrer un jardin médiéval, en été). AUTOUR DE LA TERRE DEVIENT COORDINATEUR RÉGIONAL L’association souhaite ainsi contribuer à étendre l’opération, en partenariat avec plusieurs réseaux (médiathèques, éducation nationale, centres d’art, associations, jardins d’insertion,...), et avec de nouveaux complices, en veillant au croisement fertile et à l’enrichissement mutuel de plusieurs façons de faire (les légendaires projections-dîners-rencontres du « Centre des Rives», et d’autres plus simples, mais toujours conçues avec audace et créativité). Pour réussir, nous aurons besoin de moyens, car la coordination en région du « mois du film documentaire » ne fait pas l’objet, pour le moment, de budgets spécifiques prévus par les financeurs publics, à la différence d’autres opérations nationales 7. C’est peut-être un des enjeux pour un réel développement de cette opération, en Champagne-Ardenne. /// 1/ Comme le « Porte-à-Porte », qui s’inspire du garde-champêtre ou de l’épicier ambulant, pour provoquer la rencontre personnalisée avec les habitants, et générer des films, livres, projections privées, avec des artistes comme Séverine Hubard, Marie Bouts, Zoé Chantre, Alexandra Pianelli. 2/ Conférences dans des écoles d’art, ateliers et forums (ENSBA, Jardins de Cocagne, Kyrnea, FRAAP...). 3/ Soirées « Cabaret à tapas » autour de l’inconscient, dîner d’or « Psycho-alchimies », « Paroles déformées », « Gala des choses faites et à faire », « Brico-folies »... 4/ Robert Cahen, Alain Cavalier, Robin Hunzinger, Didier Nion, Jean Painlevé, Thomas Riedelsheimer, Jayce Salloum, Jacqueline Sigaar, Serge Steyer, Agnès Varda, Johan van der Keuken... 5/ Avec des partenaires, réguliers comme le Lycée de Bar sur Aube, ou ponctuels comme la PAIO de Langres. 6/ Chronique vigneronne de Jacqueline Veuve, Les jardiniers de la rue des martyrs de Leïla Habchi et Benoit Prin (autour de la guerre d’Algérie), Guerre et paix dans le potager de Jean-Yves Collet, Louise Bourgeois de Camille Guichard, The Star de Pierre Coulibeuf, « Le grand âge au féminin » avec des films d’Alain Cavalier et Jean Bojko. 7/ Comme les projections des « Passeurs d’images », ou le cinéma en milieu scolaire. 36 BRETAGNE, LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE Nous n’étions pas des Bécassines de Thierry Compain Par Catherine Delalande Extrait de La lettre de Films en Bretagne En Bretagne, trois associations coordonnent le Mois du film documentaire. Leurs modes de fonctionnement ne sont pas les mêmes, et ceci est en partie lié aux soutiens financiers dont ils disposent. La Bretagne (4 départements) représente 18 % des 897 organismes participants au Mois du Doc en France et à l’étranger. C’est la première région avec 162 organismes juste devant l’Île-de-France, 128. Les 20 autres régions ont une moyenne de 26 participants. Les coordinations régionales du Mois du film documentaire n’existent pas dans toutes les régions, loin de là. En cela, la triple coordination en Bretagne est exemplaire, et certainement une des raisons du succès de la manifestation dans cette région. Tour de table des pratiques et des réflexions de Double Vue (Côtes d’Armor), Comptoir du Doc (Ille-et-Vilaine) et Daoulagad Breizh (Finistère et Morbihan). ENTRETIENS AVEC LES COORDINATEURS DU MOIS DU DOC Comment préparez-vous la sélection ? Bernard Mazzinghi pour Double Vue : Nous sommes conventionnés par le Conseil Général des Côtes d’Armor et nous travaillons avec un cahier des charges co-signé par chaque lieu de diffusion. Nous proposons les films que nous avons repérés à un comité de pilotage puis nous organisons, à partir de janvier, trois journées de visionnement pour les partenaires qui envisagent d’organiser des projections. Chacun fait alors son choix. Nous aidons parfois plus directement comme dans les lycées par exemple. Avec le chargé de mission cinéma du Conseil Général, nous proposons en plus aux lieux diffuseurs d’assister à des festivals comme cette année à Lussas. Célia Penfornis pour Comptoir du Doc : Comme pour toutes nos opérations un groupe de programmation composé d’adhérents sélectionne des films. Cette année il était coordonné par une chargée de programmation salariée. Ensuite nous organisons 2 journées de visionnement pour les partenaires locaux, qui choisissent. Nous suivons toute l’année la production documentaire locale et nationale car nous organisons entre 50 et 70 séances par an à Rennes, notre ville de diffusion habituelle. 38 39 Le Mois du Doc nous permet de proposer certains films à un nouveau public. Erwan Moalic pour Daoulagad Breizh : Nous cumulons différentes bases de propositions : celles de Comptoir du Doc, des films des invités du Festival de Douarnenez, une sélection des dernières productions de Bretagne et ponctuellement, comme cette année, un programme de la Cinémathèque de Bretagne. Les exploitants de salles ont un visionnement dans leur propre circuit, certains bibliothécaires assistent à la présélection du festival de Douarnenez. D’autres les découvrent lors d’une journée coorganisée régulièrement avec la COBB (Agence de Coopération des Bibliothèques et Centres de documentation en Bretagne) début septembre. Nous prêtons aussi les DVD pour des visionnements à la carte. Quelles sont les modalités techniques de diffusion ? Double Vue : La volonté est d’avoir une qualité de visionnement optimale pour le public : grand écran, support film ou vidéo professionnelle. Un prestataire unique est missionné et payé par le Conseil général des Côtes d’Armor. Il va dans tous les lieux qui en ont besoin. Cela coûte environ 15 000 euros au Conseil général. Comptoir du Doc : On préconise un support professionnel, mais peu de lieux sont équipés. Nous avons du matériel que nous mettons gratuitement à la disposition des organisateurs, mais il faut qu’ils participent au salaire du technicien nécessaire à son installation et ils n’en ont pas toujours les moyens… On essaie « La volonté est d’avoir une qualité de visionnement optimale pour le public : grand écran, support film ou vidéo professionnelle. » de leur expliquer que le DVD n’est pas un support fiable mais on est rarement suivis, pour des raisons budgétaires… Daoulagad Breizh : L’aspect technique est le talon d’Achille de nos diffusions. Nous n’avons rien à offrir aux organisateurs (financièrement ou matériellement) donc nous ne pouvons pas imposer grand chose… si ce n’est un engagement moral. Une solution pourrait être de réduire le nombre de projections pour avoir plus de temps pour les accompagner mais nous hésitons à le faire car le Mois du Doc est aussi pour nous une question de politique d’accès à la culture et d’aménagement du territoire Nous organisons par exemple des séances sur les îles finistériennes, Ouessant, Sein, Molène et Batz. Cette année nous avons fait un gros effort en proposant des projections en 35 mm. Cela a coûté 2 300 euros, rien qu’en prestations pour un appareil portable et un technicien. Nous faisons des choix et nous aimerions être plus soutenus… Nous aimerions pouvoir travailler comme LA BRETAGNE EN CHIFFRES Films plébiscités en 2006 (nombre de séances par département) Côtes d’Armor Finistère Ille-etVilaine Morbihan Total Nous n’étions pas des Bécassines (Bretagne) 8 10 4 4 26 Aventures humaines (Bretagne) 0 12 0 0 12 Le Bateau de Gaëlle (Bretagne) 1 4 5 1 11 Etat de teuf (Bretagne) 0 5 1 5 11 Les Fanfarons (Roumanie) 0 1 4 3 8 Paul dans sa vie (Normandie) 5 1 1 1 8 Toro si té – Tout va bien (Mali) 0 3 3 1 7 Côtes d’Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan Nombre total de séances 60 67 42 48 Séances suivies de débat Avec le réalisateur Avec d’autres invités 20 4 18 30 27 3 22 8 environ 3 500 environ 3 800 environ 3 000 environ 2 000 34 24 23 32 Nombre d’entrées Nombre de films différents Principaux organisateurs et/ou lieux des projections Côtes d’Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan Total Bibliothèques Médiathèques 5 21 4 5 35 Cinémas 9 16 4 4 33 Associations 11 6 6 9 32 Salles polyvalente ou salle des fêtes 9 8 2 8 27 Centres culturels, MJC 5 8 3 2 18 Etablissement scolaire ou universitaire 6 4 2 0 12 Bars 0 2 1 2 5 40 dans les Côtes d’Armor. Le Conseil général du Morbihan ne nous donne toujours aucune aide, les subventions de la Région et du Conseil général du Finistère restent identiques depuis 3 ans : nous n’avons donc pas les moyens d’améliorer sensiblement les choses. /// « Le Mois du Doc est aussi pour nous une question de politique d’accès à la culture et d’aménagement du territoire. » ET SI ON PARLAIT ARGENT… Côtes d’Armor Double Vue participe au Mois du Doc depuis 2000 et est missionnée par le Conseil général des Côtes d’Armor pour en assurer la coordination départementale depuis 2006. Subventions : 13 000 euros du Conseil général des Côtes d’Armor et 158 euros de la Scam (via Images en bibliothèques). De plus, environ 15 000 euros sont payés directement au prestataire par le Conseil général pour les diffusions. Temps de travail : mi-temps à l’année pour le Mois du Doc. Tarifs de location préconisés : en moyenne150 euros la séance. Prise en charge des réalisateurs : les réalisateurs sont remboursés de leurs frais et salariés, généralement 150 euros net la séance. Le lieu ou l’association qui organise une séance paye la moitié de la location de la copie et des frais liés à l’accueil des invités. L’autre moitié, ainsi que les frais de diffusion (matériel plus technicien) sont pris en charge directement par le Conseil général. Finistère et Morbihan Daoulagad Breizh participe au Mois du Doc depuis 2000. Subventions : 5 500 euros de la Région Bretagne pour la coordination régionale (Somme répartie entre les 3 départements 29, 35 et 56) et 3 000 euros du Conseil général du Finistère. Temps de travail : 2 personnes sur 2 mois (1 à 80 % et 1 à plein temps). Tarifs de location préconisés : 100 euros le film jusqu’à 59 minutes, 150 euros au delà. Prise en charge des réalisateurs : pas de cachet pour les réalisateurs sauf dans deux lieux qui avaient cherché des financements propres. Animations de débats partiellement payées pour certains intervenants. Remboursement des frais kilométriques pour les invités (réalisateurs et autres). Sauf cas particulier, l’organisateur paye la location de la copie, les frais techniques liés à la diffusion, le repas et l’hébergement des réalisateurs. Les frais de déplacements sont pris en charge sur Toro Si Te - Tout va bien de Daisy Lamothe le budget de la coordination régionale. Certaines bibliothèques du Finistère peuvent être aidées à concurrence de 150 euros par la Bibliothèque Centrale de Prêt du Finistère. Ille-et-Vilaine Comptoir du Doc participe au Mois du Doc depuis 2000. Subventions : 8 000 euros affectés au Mois du Doc sur la subvention Conseil général d’Ille-et-Vilaine, 3 300 euros de la DRAC pour la coordination régionale, 300 euros de la Scam (via Images en Bibliothèques) Temps de travail : environ 3 mois pour la coordinatrice de l’association ; 1 mois pour la chargée de programmation ; 8 journées pour le technicien ; 1 mois environ pour l’administratrice. Tarifs de location préconisés : 100 euros pour un film d’une heure. Prise en charge des réalisateurs : pas de salaire pour les réalisateurs. Remboursement des frais kilométriques. L’organisateur paie la location de la copie, les frais techniques liés à la diffusion, le repas et l’hébergement des réalisateurs. Les frais de déplacements sont pris en charge sur le budget de la coordination régionale. Comptoir du Doc propose aux lieux qui le souhaitent un prêt de matériel et la prise en charge de 50 % du salaire d’un technicien. /// 42 43 LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE EN BOURGOGNE FRANCHECOMTÉ Les Enracinés de Damien Fritsch par Georges Nivoix, CRDP de Franche-Comté CA BOUGE EN BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ ! Il y a un peu plus d’un an naissait l’APARR (Association des producteurs audiovisuels Rhin Rhône), avec la volonté de structurer la production audiovisuelle dans un territoire qui relie Chalon-sur-Saône à Mulhouse, en passant par Dijon, Besançon et l’aire Montbéliard-Belfort. Pas question de concurrencer les pôles majeurs des régions voisines comme Rhône-Alpes et l’Alsace, mais plus simplement de coordonner, faire connaître et développer des films et une filière de production qui progressivement s’affirment. PREMIÈRE PROGRAMMATION INTERRÉGIONALE L’édition 2006 du Mois du film documentaire a été l’occasion pour l’APARR de réunir une programmation de 10 films produits ou réalisés en Bourgogne et Franche-Comté (5 par région) et de les mettre à la disposition gratuite des lieux de diffusion intéressés. Ils ont été choisis pour leurs qualités d’écriture et de réalisation, leur capacité à toucher un large public et la complémentarité de leurs thèmes : de la vie sentimentale d’une jeune femme autiste au parcours de Marguerite Monnot, musicienne d’Edith Piaf ; de la saga industrielle d’Iveco à l’abolition de l’esclavage et au quotidien des travailleurs pauvres… Lancée sur les chapeaux de roues peu avant l’été, l’opération a rencontré un réel succès. Au total, plus de 140 projections ont eu lieu sur les deux régions, dans 78 lieux : bibliothèques (12), salles de cinéma (10), lieux culturels (19), musées (3), MJC (2), établissements scolaires (27), institut de formation (1), école d’art (1), université (1), Fnac (1), prison (1). La participation des collèges et lycées a été une des bonnes surprises de la manifestation. Elle montre que les enseignants sont tout à fait disposés à appuyer leurs cours sur des situations ou des problématiques régionales, lorsqu’elles sont vues au travers de regards d’auteurs. La DRAC et la Région Bourgogne d’une part, la DRAC et la Région FrancheComté d’autre part ont apporté un soutien actif pour cofinancer la mise en œuvre de l’opération, assurée par le CRDP de Franche-Comté et l’édition d’une plaquette-programme diffusée en 12 000 exemplaires. On peut noter que les projections liées à la programmation interrégionale sont venues s’ajouter à celles des participants habituels du Mois du film documentaire, qui ont conservé leur public et leurs thématiques propres (ex : L’art de jouer ensemble pour l’Espace culturel Chenôve, ou Entre humour et impertinence pour la BDP du Territoire de Belfort). LE RÔLE DE FRANCE 3 Huit des dix films retenus avaient bénéficié, lors de leur production, du fonds d’aide de la région dans laquelle ils ont été tournés et neuf d’entre eux ont été coproduits par la station régionale de France 3, qui couvre à la fois la Bourgogne et la Franche-Comté. 44 45 Le Mois du film documentaire est donc venu couronner une cohérence essentielle entre les projets artistiques des auteurs, la politique culturelle des régions et l’activité du diffuseur. France 3 a apporté une double contribution à la manifestation : une série de programmes courts a été produite et diffusée à raison d’un épisode par jour pendant les dix premiers jours de novembre. Ces programmes reprenaient le visuel national du Mois du film documentaire , présentaient chaque film sous la forme d’un montage d’extraits et se concluaient par la liste des lieux où il était projeté. On pouvait par ailleurs, sur le site internet de la station, retrouver le programme complet de l’opération et voter pour élire le film de son choix parmi les dix de la programmation. Le film choisi par les téléspectateurs, Dans l’ombre de Piaf, a été rediffusé récemment dans la grille du samedi après-midi. DOCUMENTAIRE, USINES ET PRISON Chacun sait combien, plus que le nombre de spectateurs présents à une séance, nous importe l’intensité des échanges et des discussions qui suivent la projection d’un film. Eric Nivot, réalisateur du 52’ Les usines Puzenat, a eu l’occasion de le projeter à des détenus de la prison de Varenne-leGrand, en Bourgogne. Leur rencontre a été si forte qu’il s’est engagé à revenir plusieurs fois dans l’année leur parler de son travail. Selon le Spip, service d’insertion et de probation de la prison, les relations entre détenus jeunes et détenus âgés, auparavant très agressives, sont différentes depuis la projection : les plus âgés, qui ont connu les mutations industrielles décrites par le film ont eu l’occasion de parler d’eux-mêmes et d’exister différemment vis à vis des autres. PARTENARIATS CINEMAS – BIBLIOTHEQUES EN AQUITAINE 2007 L’idée de lancer de nouveau une programmation interrégionale pour 2007 est d’ores-et-déjà acquise. L’organiser beaucoup plus tôt que l’an passé permettra aux lieux d’accueil de rechercher un budget auprès de leur tutelle. et de mieux relayer leur action. Notre objectif : poursuivre le bel élan de 2006, qui intègre Le Mois du film documentaire dans les filières de production de films documentaires de Bourgogne et Franche-Comté; et plutôt que d’augmenter le nombre de projections, veiller à privilégier les lieux en mesure de faire un travail d’animation en profondeur. /// Comme un poisson dans l’eau d’Anthony Martin 46 47 par Marie-Thérèse Cavignac (Arpel-Aquitaine) L’Aquitaine compte aujourd’hui environ 200 bibliothèques municipales et intercommunales. Sur ces 200, 126 proposent de l’image : vidéos et/ou DVD. En 2006, une trentaine de médiathèques ont programmé ou été partenaires de programmes dans le cadre du Mois du Film documentaire. Il faut noter tout particulièrement l’investissement de la Bibliothèque départementale des Landes avec son réseau, pour l’organisation d’un Mois du film documentaire au niveau du département qui regroupe chaque année bibliothèques musées et cinémas. Novembre 2006, 7e édition du Mois du film documentaire : pour la première fois en Aquitaine, Cinéquadoc, réseau aquitain de diffusion du film documentaire sur grand écran et l’Arpel, Agence régionale pour l’écrit et le livre, soutenus par un groupe de cinémas et de médiathèques, coordonnent la manifestation. Médiathèques et exploitants se regroupent pour proposer des projections accompagnées de rencontres, et de débats... Un programme régional est édité, qui permet de valoriser toutes les manifestations, et de rendre concrète la coordination aquitaine. Cette coopération a donné lieu à des regroupements thématiques. Parmi les thèmes développés régionalement : « Exils migrations diasporas », « Guerre d’Espagne », « Alimentation, cuisine, gastronomie ».... Afin d’allier le caractère régional de la manifestation et la proximité des lieux de diffusion, l’inauguration a été organisée sur deux lieux, la Dordogne, et Bordeaux. L’ouverture du Mois du film documentaire a bénéficié d’une participation forte d’Images en Bibliothèques avec la présence d’Audrey Pulvar, marraine nationale de la manifestation et d’Emmanuel Aziza, président d’Images en Bibliothèques. La conférence de presse inaugurale, à la bibliothèque de Bordeaux a été suivie au cinéma Notre Dame de Mussidan d’une soirée conviviale avec la projection en avant-première de Strasbourg-Périgueux, enfants clandestins de Benoît Sourty. Nos deux invités ont également participé le lendemain au cinéma Jean Eustache (Pessac) à l’avant-première d’un documentaire aquitain sur Joséphine Baker produit par les Films de la Lanterne. Le bilan de ce premier Mois du Film Documentaire aquitain fait apparaître une participation moyenne satisfaisante (une cinquantaine de spectateurs par séance). Il en ressort que le cinéma documentaire, qui propose un mode d’appréhension des réalités du monde contemporain différent, peut toucher tous les types de publics. CINÉMAS - BIBLIOTHÈQUES, QUELS PARTENARIATS ? Pour clôturer le Mois du film documentaire, le 30 novembre au cinéma Vog de Bazas, une journée professionnelle était consacrée à l’étude des possibilités de partenariats entre cinémas et médiathèques. Cette journée s’est ouverte sur la projection du documentaire Dans le sillage de la Lamproie, (Zangra Productions, 2006) en présence de l’auteur, du producteur et du réalisateur. Son objectif était de réunir des bibliothécaires, des producteurs et des exploitants, qui œuvrent pour la diffusion de l’image, de leur permettre de dialoguer à propos des problématiques qui leur sont communes, et d’évoquer la complémentarité de leurs rôles de médiateurs entre les œuvres et le public. Parmi les questions abordées : les apports attendus de la diffusion en salle et en bibliothèque, le rôle d’accompagnement que peuvent jouer les producteurs pour faire travailler ensemble médiathèques et cinémas et pour apprendre à lire le documentaire d’une façon différente. L’importance, en milieu rural en particulier, de la synergie entre les médiathèques – celles-ci étant davantage une proposition de collections de films qu’un lieu de projection – et les cinémas, lieux de diffusion de l’image, a été soulignée. La participation à cette rencontre de représentants des institutions régionales a permis de dépasser la simple évocation des rôles de chacun, et mettre en place des perspectives pour l’avenir. « Le cinéma documentaire, qui propose un mode d’appréhension des réalités du monde contemporain différent, peut toucher tous les types de publics. » La projection et le débat du matin ont été suivi d’une table ronde dont le thème était « Comment mettre en commun les réseaux, les partenaires, les méthodes de chacun ? ». Catherine Bailhache, coordinatrice ACOR (association des cinémas de l’Ouest pour la recherche), a décrit le rôle des exploitants, pour qui la construction d’une programmation repose avant tout sur l’actualité, sur la dynamique des animateurs locaux, et sur la volonté de faire circuler le public entre les lieux. Ils ont en commun avec les médiathèques le besoin d’être informés sur l’actualité de la production et sur les ressources locales (le groupement national des cinémas de recherche édite chaque année une liste au moment du Mois du Film documentaire). Mais ils ont un problème que n’ont pas les médiathèques, la pression du marché. Cinémas et médiathèques sont des lieux d’échange et de dialogue social, il faut confronter les choix éditoriaux pour favoriser les échanges de publics. Deux expériences de terrain ont été présentées, celle de la médiathèque départementale des Landes qui depuis plusieurs années organise le Mois du film documentaire avec le réseau associatif des cinémas landais et l’action de l’association Cinépassion en Périgord, qui regroupe 10 salles du département et propose des activités itinérantes et de l’éducation à l’image, notamment auprès des scolaires. Pour le Conseil Régional d’Aquitaine, Olivier du Payrat a précisé le rôle de soutien de l’Institution régionale à la production de documentaires de création et proposé de nouvelles pistes de coopération pour la promotion de l’image. Pour lui, le label « jeune public », label le plus fréquent en Aquitaine, doit être un levier pour développer l’éducation à l’Image, à la fois dans les médiathèques et les cinémas de proximité. 48 Mauriac, un journaliste engagé ? de Gilbert Balavoine Les supports Vidéo ou DVD pour les médiathèques, pellicule pour les salles, induisent des environnements technologiques et juridiques différents. Avec le travail sur leurs fonds, les médiathèques doivent être des lieux d’appui à la valorisation par rapport aux salles plus dédiées à la matière filmique, grâce au support grand écran. L’échelon territorial régional est encore trop peu identifié par le public, d’où la nécessité de s’appuyer sur le réseau des médiathèques et des bibliothèques départementales. Lors de la discussion, d’autres expériences de coopération régionale, ont été évoquées, notamment en Bretagne et en région Centre. Un constat pour l’Aquitaine : de l’avis de tous, un travail est nécessaire sur la formation, au niveau des exploitants comme au niveau des médiathèques. Pour les vidéothécaires, l’isolement, le manque d’information, rendent nécessaire la mise en commun des questions. Ils souhaitent un système leur permettant de visionner les œuvres avant passage, une présentation régulière des productions aquitaines sur le modèle de « l’office » ou présentation de nouveautés effectuée en médiathèque par certains libraires. Des formations communes seront envisagées, notamment dans le cadre du Forum du Regard, organisé chaque année par le Pôle régional d’éducation à l’image, à Pessac. En ce qui concerne les problèmes de droits, l’Arpel a créé pour les professionnels un service juridique accessible sur son site, qui va renforcer en 2007 ses compétences image, au service des médiathèques. Cette journée a aussi été l’occasion pour Dominique Margot, déléguée générale d’Images en Bibliothèques de retracer l’histoire de son association créée en 1989, et du Mois du Film Documentaire créé quelques années plus tard. Elle a souligné l’importance du cinéma documentaire dans les bibliothèques : 800 médiathèques en France proposent entre 5000 et 8000 titres pour le prêt ; ce sont les seuls lieux à pouvoir proposer les 1500 documentaires du catalogue national des films documentaires pour les bibliothèques publiques, dont beaucoup dits « patrimoniaux ». Elle a souligné également la visibilité de plus en plus grande du documentaire et son évolution dans la demande du public : de 650 lieux participant au Mois du film documentaire en 2005, on passe à 850 en 2006 avec des manifestations complémentaires entre les bibliothèques, lieux de la permanence et de mise en valeur des collections et les cinémas, davantage dans l’actualité. La journée s’est conclue sur la création du groupe régional « Image » Arpel/Cinéquadoc, qui s’inscrit dans la suite de la coordination aquitaine, pour œuvrer à la mise en place d’habitudes de travail et d’une politique culturelle communes du livre et de l’image. GROUPE ARPEL / CINEQUADOC-ACPA, PROJETS 2007 Lors de sa première réunion (janvier 2007) le « groupe de travail image » a décidé de proposer un calendrier annuel de rencontres d’informations et de formations. Les possibilités envisagées pour l’année sont riches et variées. 50 51 Formation Le Forum du regard propose chaque année à Pessac, à l’initiative du Pôle régional d’éducation artistique et de formation au cinéma et à l’audiovisuel, trois journées de rencontres et de réflexion. En 2007 ce forum, couplé avec le festival jeune public « Les Toiles Filantes », sera ouvert aux bibliothécaires. Dans ce cadre, le 22 mars 2007, plusieurs rencontres seront organisées, l’une d’entre elles proposée par la coordination, sera dédiée aux relations BM/Cinémas sur le thème « Quelle place pour les médiathèques dans la diffusion de l’image ? ». La réflexion portera sur les questions spécifiques d’exploitation d’un fonds image, sur la présentation et l’analyse d’exemples réussis, et sur une modélisation des partenariats entre cinémas et médiathèques. L’Association des Cinémas de Proximité en Aquitaine (ACPA) et le Pôle régional proposent aussi dans différentes villes d’Aquitaine de visionner une série de six films du patrimoine ; la sélection des films est conçue comme devant servir de point d’appui à des moments d’animation conviviaux, mais aussi d’apprentissage et d’éducation à la lecture des films du répertoire. Via la coordination, les bibliothécaires sont invités à y participer. Visionnements A partir d’une programmation Cinéquadoc/ ACPA, l’Arpel proposera avec le groupe de travail en juin 2007 une journée de visionnement des productions régionales (4 documentaires accompagnés). Cette journée permettra aux cinémas et bibliothèques le repérage de films pour novembre. Elle sera aussi l’occasion de parler des projets en cours pour répondre à une autre demande des bibliothèques : l’organisation de journées d’éducation à l’image, soit à partir d’un film fini, soit à partir d’un film en cours de postproduction (qui pourraient se dérouler pendant le Mois du film documentaire). Le Mois du film documentaire 2007 Le directeur du FIPA (Festival international de programmes audiovisuels) est favorable à un ancrage local et régional plus fort de son Festival : l’ouverture du Mois du Film Documentaire 2007 pourrait donc se faire à Biarritz, en collaboration avec le Fipa et la médiathèque (sous réserve). L’inauguration d’une nouvelle médiathèque à Mérignac, équipée d’une salle de conférence avec vidéoprojection donnera éventuellement la possibilité au groupe de proposer aux professionnels une rencontre régionale « Image » en novembre (à confirmer), journée qui viendra clôturer le Mois du Film Documentaire. À partir des collaborations autour du Mois du film documentaire et des activités proposées, la coordination aquitaine souhaite devenir force de proposition pour conforter les médiathèques et les cinémas dans leur rôle de médiation et d’éducation à l’image. /// LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE EN GUADELOUPE Favela Rising de Matt Mochary 52 53 Par Evelyne Saha, Vidéothécaire, université de Guadeloupe (Pointe-à-Pitre) Cette année, pour la première fois, le Mois du film documentaire a été mis en œuvre par l’association Documentation et Lecture en Guadeloupe. Cette association de bibliothécaires et de documentalistes a pour objectifs de favoriser le développement des activités documentaires et de contribuer à la promotion de la lecture et de la documentation. Le thème choisi par l’ensemble des bibliothèques était « Villes ». Chaque structure participante l’a décliné en fonction de choix personnels et de sa collection. Citons pour exemple : l’architecture, la musique et la danse ont été les fils conducteurs de l’approche du thème par la bibliothèque universitaire, qui a exploré les villes sud-américaines. La médiathèque du Gosier, elle, a choisi de présenter la thématique villes-campagne à travers une sélection de 4 films allant de Jean Rouch à l’architecture traditionnelle et futuriste, en passant par un moyen de transport emblématique de la Guadeloupe des années 60, la « Grena ». Le Moule a présenté des voyages documentaires : l’un en Iran avec un réalisateur qui, après 25 ans d’exil revient vers sa famille, ses amis..., l’autre en Haïti avec un documentaire montrant l’imagination comme une richesse pour la survie de la population. Et enfin, à Santo Domingo, voyage au coeur de la musique blues, avec l’histoire de Luis Vargas, le roi de la « Bachata ». Le temps fort pour cette édition a été la formation. Elle a été organisée sur quatre jours. Elle a été proposée aux réalisateurs, bibliothécaires et documentalistes. Les journées ont été conçues en terme d’acquisition de savoir (concernant l’histoire, les techniques, l’analyse) mais aussi comme moment de réflexion, de dialogue, d’échanges de pratiques et d’expériences...Ce sont ces objectifs qui ont poussé les organisateurs à inviter cinq réalisateurs et un producteur. L’atelier sémantique de l’image a été intégré cette année à la formation de même qu’une table ronde réunissant la conseillère pour l’audiovisuel et le multimédia de la DRAC Réunion, le délégué général de la commission film France et le chef du service arts plastiques cinéma et édition du Conseil Régional. LE PROGRAMME COMMUN 1/ LA COMMUNICATION LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE EN CHIFFRES 10 bibliothèques participantes 2 associations culturelles diffusant des films 48 films 70 séances offertes 1 068 spectateurs (854 grand public + 214 scolaires ) 30 participants à la formation Les partenaires institutionnels : la DRAC, la Région Guadeloupe, l’Université des Antilles et de la Guyane, le Rectorat, les villes de Basse-Terre et du Moule Autres partenaires : le Cinéma d’Arbaud , RFO, Radio Gaïac, l’Office municipal de la culture de Pointe-à-Pitre, les associations Ciné-Woulé et Kaz a jen. Elle s’est faite de manière correcte, il y a eu une bonne couverture médiatique sur toutes les manifestations du programme commun y compris pendant la semaine de formation (des émissions radio et télévisées). Cependant, il faut trouver le moyen de renforcer la communication auprès du rectorat et des enseignants, et de sensibiliser tous les acteurs potentiels de l’intérêt de cette manifestation. 2/ LES PROJECTIONS DANS LES SALLES DE CINÉMA PARTENAIRES Soirée d’ouverture Cette année le cinéma d’Arbaud a accueilli l’ouverture de la manifestation, en partenariat avec la ville de Basse-Terre, la partie technique était assurée par l’association Ciné Woulé. Le débat qui a suivi la projection de Favela rising a été animé par Frédéric Florville de l’association Kaz a Jen. Madame Louis-Rauzuel, maire-adjoint, représentante de la mairie était présente ainsi que Nora Dumont, représentante du Conseil Régional et Philippe Bon de la DRAC. 80 personnes ont assisté à cette ouverture. Il faut poursuivre l’effort de convaincre les directeurs de salles de cinéma de l’importance de leur participation au Mois du Film documentaire, et de la diffusion de films documentaires. 54 55 Soirée spéciale « réalisateurs antillais » Au cours de cette soirée qui s’est tenue à l’Espace Régional du Raizet, le Fonds régional de soutien à la production cinématographique et audiovisuelle mis en place par la Région Guadeloupe a été présenté, et plusieurs films dont la réalisation a bénéficié de ce soutien ont été projetés. Guetty Félin, réalisatrice haïtienne, Sophie Salbot, productrice (Etats généraux de Lussas), Françoise Kersebet, conseillère pour l’audiovisuel et le multimédia Drac de la Réunion, Patrick Lamassoure, déléguée général de la commission film France et Nora Dumont, chef du service arts plastiques, cinéma et édition du Conseil Régional. Soirée de clôture La clôture a eu lieu à la salle Robert Loyson au Moule. Le réalisateur Alex Wolfe était présent pour présenter son film : Santo Domingo blues, los tigueres de la bachata. Monsieur Laurent Heulot, directeur de la DRAC nous a fait l’honneur de participer à la soirée. Une centaine de personnes a assisté à la projection du film. Un débat très riche s’est ensuite instauré entre public et réalisateur(qui a tenu absolument à s’exprimer en français (malgré la présence d’une traductrice !). Il y a eu en moyenne une vingtaine de participants tous les jours, avec une quarantaine pour l’atelier sémantique de l’image ainsi que pour la table ronde. 3/ LA FORMATION Mois du film documentaire 2003 : Jean Rouch avec les élèves de la section cinéma du Lycée Polyvalent de Sainte-Anne. Ces journées s’intitulaient « le cinéma documentaire : histoire, techniques et perspectives ». Elles se sont tenues du 14 au 17 novembre 2006 sur trois sites : à la médiathèque du Lamentin, à l’Université des Antilles et de la Guyane et à l’Espace Régional du Raizet. Frédéric Goldbronn, responsable pédagogique des formations à Images en bibliothèques et réalisateur, était chargé de la coordination mais aussi intervenant. Les autres intervenants ont été Karl Dorol, Dimitry Zandronis, réalisateurs, JeanMarc Césaire, médiateur, Jean François Manicom, photographe, réalisateur, Les évaluations recueillies soulignent la grande qualité des intervenants. Les stagiaires ont apprécié la thématique de la formation. Les débats étaient intéressants et ont nourri leurs interrogations sur la production locale. Ils mentionnent aussi la richesse des échanges avec les réalisateurs. Ils disent avoir touché du doigt les difficultés de réalisations d’un documentaire. Ils ont aussi conscience que la culture cinématographique s’acquiert. Ils ont trouvé la formation trop courte. Selon les stagiaires il est important que l’on puisse confronter des extraits de films et des points de vue d’intervenants mais il ont regretté le peu de réalisateurs guadeloupéens et de documentaires régionaux. Les stagiaires espèrent que pour l’année prochaine il y aura une véritable rencontre entre réalisateurs régionaux. Quelques suggestions ont été faites : organiser un débat sur les différentes manières de concevoir un documentaire. Comment distinguer un documentaire d’une fiction ? /// 56 57 TÉMOIGNAGE : LE POINT DE VUE DE MARTINE Martine Abraham Documentaliste, membre de Documentation et Lecture en Guadeloupe, organisateur du Mois du film documentaire 2006 en Guadeloupe. « J’avais déjà vu des films projetés dans le cadre du Mois du film documentaire et je me demandais pourquoi les bibliothécaires s’intéressaient à ce média qui me semblait éloigné du livre. Je n’avais pas vraiment réfléchi à la diversité des supports que nous, professionnels, devons gérer. Pour cette édition 2006, j’ai pris la mesure de cette opération en donnant un coup de main à mes collègues, en tant que membre de l’association et j’ai réalisé à quel point cela pouvait être passionnant. Bien entendu, leur implication dans l’opération est purement bénévole et seule la passion peut expliquer alors leur total engagement, leur entière disponibilité pour organiser, rencontrer, accompagner leurs invités. Leur présence permanente en plus de leur activité professionnelle atteste de leur intérêt réel pour le film documentaire. Pour ma part, j’ai beaucoup appris sur le film documentaire en participant aux quatre journées de formation organisées à l’occasion. Le niveau et la qualité des échanges entre les différents intervenants, étaient impressionnants. Cette expérience m’a permis de découvrir de jeunes réalisateurs guadeloupéens et plus largement caribéens. Le professionnalisme des diverses personnes qui ont animé les débats ont prouvé l’intérêt qui était accordé à ce genre cinématographique qui gagne vraiment à être connu et répandu. Le thème choisi en 2006 – Villes – a permis de voir des films d’une grande actualité en dépit des réalités parfois choquantes et bouleversantes. » /// LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE DANS LE MONDE QUATRE TEMOIGNAGES 58 Rassemblés par Anne-Catherine Louvet, Ministère des Affaires étrangères EN NOUVELLE-ZÉLANDE Fêté pour la troisième année en NouvelleZélande, le mois du film documentaire a confirmé son succès : la collection documentaire Festival des Festivals 2006, mise à la disposition du poste par le Ministère des Affaires étrangères, a été accueillie dans une dizaine de lieux à travers le pays, dont un musée d’histoire (Otago Museum à Dunedin), l’équivalent néo-zélandais de l’INA (Film Archive à Wellington), deux théâtres-cinémas (Millstream Théâtre, Gecko Theatre), deux musées d’art (Govett-Brewster Art Gallery, Sarjeant Gallery), un centre de création de nouvelles technologies (Moving Image Centre) et trois cinémas « arts et essais ». Une véritable « campagne d’information » relayée par de nombreux médias a été orchestrée partout dans le pays autour du Mois du film documentaire et même plus, le Otago Museum ayant organisé avec l’Alliance Française, une soirée culturelle française « A Taste of France » avec films, musique, nourriture et vin français. Si Opération Lune avait été le film le plus populaire en 2004, Paul dans sa vie en 2005, Voyage en sol majeur a gagné les cœurs du public néo-zélandais en 2006, public qui, à l’issu des projections, souhaitait acheter le DVD de ce film sensible. Pour un seul de mes deux yeux (très actuel), La fille du juge (Clémence Bouloque fut reçue en Nouvelle-Zélande en septembre), Glenn Gould (artiste légendaire peu connu en Nouvelle-Zélande), et Vers Mathilde ont également été très remarqués. Témoignages « It was a pleasure again to screen the French Festival films this year for our Warkworth community. The feedback was good from the public on the documentaries. Some people said that they could not believe that a town like ours [une toute petite ville] was showing these documentaries from France. Also some of them could relate to the locations and activities in France. » Rosie Prasad, responsable, Millstream Theatre « Generally good feedback was evident. Many of the filmgoers were regulars and suggested extending the period – something to work on for next year. One person wanted to know the film selection process with the festival. » Rochelle Dickie, Public Programmes Manager, Otago Museum, Dunedin « Our numbers were modest this year, but the feedback from those who did come was invariably positive. The Glenn Gould film, La Fille du juge, Pour un seul de mes deux yeux and Voyage en sol majeur were the big hits of the festival. We noticed that the documentaries attracted a new crowd, people who may have not been to the Film Archive before, which is very good for us. We look forward to our next edition in 2007 (…). Due to popular demand, we are repeating some of these films in 2007 and targeting certain sectors of the public. » Steve Russell, Manager, Mediaplex, Film Archive, Wellington « (…) The quality of the films overall has greatly improved since 2004. It is an event that certain people look forward to every year Le Mois du film documentaire en Nouvelle-Zélande now and the films spark a lot of discussion after the screenings. We will try to organise high school groups during the daytime next year. » Raewyn Johnson, Programme Manager, Sarjeant Gallery, Wanganui « Some wonderful films in this year’s collection. We screened them each weekend to attract more patrons (…). We are keen to continue being the Documentary Month host for the city of Auckland! » Deborah Lawler-Dormer, Director, Moving Image Centre, Auckland Et le public Néo-zélandais : « Please keep sending these films – they are a marvellous insight to life elsewhere » / « Fantastic! Please do it again ! » / « I was able to attend three of the films and found them to be excellent examples of the documentary filmmakers’ art. I have long believed that the French invariably make the best documentaries and this latest crop confirmed that belief. Thank you, and your team, for taking the time and trouble to bring these films to Wanganui, to what was a large and appreciative audience » / « Thank you for showing Avi Mograbi’s film. A salute to his courage » / « Why is it French filmmakers manage to cut through to the truth so easily? Thank you for screening these documentaries, I’ll be back next year ». À LA JAMAÏQUE L’Alliance Française de la Jamaïque a participé pour la première fois au Mois du Film du Documentaire. Le jeudi 30 novembre 2006, une Nuit du Film Documentaire (Documentary Night) 60 61 a été présentée dans le cadre de la 30e édition du Festival du Film Francophone. L’événement qui a tenu place dans le cadre légendaire de l’auditorium du Bob Marley museum, un ciné-théâtre aménagé dans l’ancienne résidence du chanteur mythique des Wailers, a été l’occasion pour un vaste public d’apprécier les documentaires venus des différents pays, partenaires de la manifestation : France, Belgique, Canada. Comme chaque soir du Festival, la Nuit du Film Documentaire s’est ouverte avec la projection d’un court film documentaire de la série F comme Femmes traçant le portrait d’une femme de la Caraïbe, produit par une société guadeloupéenne. Le théâtre de Marianne a permis de découvrir le cinéma d’animation Canadien. Le public a ensuite découvert, avec le film de Geneviève Mersch Le Pont Rouge, la triste mais poétique réalité de ce monument célèbre en Belgique comme lieu privilégié de suicide. Le documentaire vedette de la soirée a été sans conteste le film de Patrick Cazals, René Depestre – Chronique d’un animal marin, mettant en lumière le parcours de l’écrivain franco-haïtien. Les représentants de la communauté étudiante présents ont manifesté un tel intérêt qu’il sera projeté à nouveau à l’école normale nationale. Pour une première en Jamaïque, la Nuit du Film Documentaire a fait salle comble et rencontré un grand enthousiasme : « La Nuit du Film Documentaire devrait être une activité mensuelle », selon Suzette, étudiante à l’Alliance Française, venue assister à la soirée avec ses amies nonfrancophones. « Nous avons pris bonne note de la participation du public et pensons relancer l’expérience en novembre 2007 » ont annoncé les organisateurs dès la fin de cette première édition. « I am glad to hear that, I’ll sure be there next year », a confié Michael qui a fait un peu plus d’une heure de route pour assister à cette soirée. EN MALAISIE Du 13 au 16 novembre un Festival de films documentaires de Mélanésie a été organisé pour la première fois par l’Alliance française de Suva dans les Iles Fidji : 4 soirées présentant 11 films dont 9 sur la région Pacifique. « Nous avons profité de la venue du documentariste Séverin Blanchet (en mission exploratoire pour un atelier Varan aux îles Fidji en 2007), pour organiser ce mini festival dont le but était, avec une sélection de documentaires de qualité couvrant l’ensemble des pays de la région, d’amener les spectateurs à s’interroger et à réfléchir par eux-même à certains sujets les concernant en tant que citoyens. Ces films n’étaient pas là pour illustrer des points de vues idéologiques mais pour montrer la complexité et les contradictions des situations et des comportements. Sans surprise, ce sont les deux films fidjiens, montrés en présence de leurs réalisateurs, et tous les deux censurés par la télévision fidjienne, qui ont remporté le plus de succès auprès du public (environ 70 personnes présentes en moyenne) ». Eric Galmard Directeur de l’Alliance Française à Suva À LONDRES Pour la 7e édition du Mois du documentaire, l’Institut français de Londres a diversifié ses évènements autour du film documentaire. L’Institut a proposé un festival Real to réel de 12 documentaires dont 6 premières en Grande-Bretagne et 2 avant-première suivis de débats. Plusieurs cinéastes ont participé à l’évènement, entre autre Avi Mograbi et Serge Lalou avec Un seul de mes deux yeux, Christian Delage avec Nuremberg, Mark et Nick Francis avec Black Gold et Claire Simon et Sean Mac Allister qui ont, à la suite de la projection de leurs films, conduit un échange sur les modes de production et styles documentaires britanniques et français. Avec l’appui de Film London, un atelier réunissant pendant toute la semaine dix étudiants de la FEMIS et du NFTS (National Film and Television School) a été animé avec succès par Claire Simon et Dick Fontaine, cinéastes et responsables du documentaire dans les deux écoles. Les étudiants et professeurs se sont félicités de ce rapprochement et envisagent d’autres rencontres. La médiathèque de l’Institut français a proposé deux hommages : le premier à Christophe de Ponfilly décédé en mai 2006 et à l’ensemble de son œuvre. À cette occasion, le Ciné Lumière a projeté le film Massoud l’Afgan. Et un hommage à Muhammed Yunus, prix Nobel de la Paix, avec la projection du Banquier des humbles. Par ailleurs, le département de français de l’Université de Sheffield s’est joint à la médiathèque pour cet événement avec un atelier où les étudiants ont travaillé autour de l’œuvre de Christophe de Ponfilly. Le chef du département de français souhaite l’an prochain renouveler sa participation et lui donner une plus grande ampleur. À la lumière des retours très positifs des partenaires britanniques, la médiathèque ainsi que le service audiovisuel continueront de conjuguer leur effort pour promouvoir le genre documentaire à travers le Royaumeuni grâce à ce rendez-vous annuel. /// 62 63 64 65 LIEUX DE PROGRAMMATION EN FRANCE ET DANS LE MONDE 66 67 BOURGOGNE ET FRANCHE-COMTÉ LES COORDINATEURS EN RÉGION DU MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE 2006 D CRDP de Franche-Comté Besançon Contact : Georges Nivoix Tél : 03 81 25 02 56 Mèl : [email protected] ALSACE BASSE-NORMANDIE D Vidéo Les Beaux Jours Strasbourg Contact : Georges Heck Tél. 03 88 23 86 54 Mèl : [email protected] D La Maison de l’image Hérouville Saint-Clair Contact : Jean-Marie Vinclair Tél : 02 31 06 23 23 Mèl : [email protected] CENTRE BRETAGNE AQUITAINE D Comptoir du Doc Rennes Contact : Célia Penfornis Tél : 02 23 42 44 37 Mèl : [email protected] D Cinéquadoc Mérignac Contact : Bertand Vaudeville Tél : 05 56 12 08 87 Mèl : [email protected] D Association Double Vue Saint-Brieuc Contact : Véronique L’Allain Tél : 02 96 77 09 79 Mèl : [email protected] D ARPEL Aquitaine (Agence régionale pour l’écrit et le livre) Bordeaux Contact : Marie-Thérèse Cavignac Tél : 05 57 22 40 40 Mèl : [email protected] D Association des Cinémas du Centre Tours Contact : Bénédicte Dominé Tél : 02 47 64 58 22 Mèl : [email protected] ÎLE-DE-FRANCE D Daoulagad Breizh Douarnenez Contact : Erwan Moalic Tél : 02 98 92 09 21 Mèl : [email protected] D ACRIF (association des cinémas de recherche d’Île-de-France) Paris Contact : Quentin Mevel Tél : 01 48 78 14 18 Mèl : [email protected] NORD PAS-DE-CALAIS D Heure Exquise ! Mons-en-Barœul Contact : Martine Dondeyne Tél : 03 20 43 24 32 Mèl : [email protected] www.moisdufilmdocumentaire-nnpdc.org GAUDELOUPE D Agecoop – Réseau des Bibliothèques et Médiathèques de Guadeloupe Pointe-à-Pitre Contact : Dominique Hubert Tél : 05 90 99 53 65 Mèl : [email protected] D Médiathèque Gosier Contact : Gilda Gonfier Tél : 05 90 84 58 50 Mèl : [email protected] ÉTRANGER D Ministère des Affaires Etrangères Direction Action Audiovisuelle Extérieure Paris Contact : Anne-Catherine Louvet Tél : 01 43 17 90 00 Mèl : [email protected] 68 69 LIEUX DE PROGRAMMATION DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE STRASBOURG-NEUDORF Jeanne Pierson 03 88 41 45 00 [email protected] BIARRITZ MUSSIDAN DMÉDIATHÈQUE DE BIARRITZ Yann Le Gall 05 59 22 28 86 [email protected] THANN BORDEAUX DCINÉMA NOTRE DAME Eric Fulbert 06 62 07 46 47 [email protected] www.cine-passion24.com Avec : Centre Victor Hugo à Mussidan DMÉDIATHÈQUE DU PAYS DE THANN Hanitra Rasoanaivo 03 89 35 73 20 [email protected] AQUITAINE AGEN ALSACE COLMAR DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE DU HAUT-RHIN Marie-Hélène Walser 03 89 22 90 10 [email protected] www.mediatheque.cg68.fr Avec : Cinéma Le Florival à Guebwiller SAINTE-CROIX-AUX-MINES DMÉDIATHÈQUE DU VAL D'ARGENT Anne Richard 03 89 58 35 86 [email protected] www.valdargent.com/ccva/mediatheque.htm Avec : Cinéma de Guebwiller STRASBOURG DVIDÉO LES BEAUX JOURS / MAISON DE L'IMAGE Georges Heck 03 88 23 86 51 [email protected] www.videolesbeauxjours.org Avec : École supérieure des arts décoratifs Musée d’art moderne et contemporain DÉCOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE - MÉDIATHÈQUE Catherine Bamvens 05 53 98 91 11 [email protected] www.enap.justice.fr Avec : Les Montreurs d’images à Agen DCENTRE JEAN VIGO 05 56 44 35 17 [email protected] www.jeanvigo.com DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE BORDEAUX Evelyne Rocchetto 05 56 10 30 68 [email protected] www.bordeaux.fr CASTELJALOUX DCINÉMA L’ODYSSÉE Laetitia Lespine 05 53 64 91 30 [email protected] http://perso.wanadoo.fr/cinema.odyssee/ ARTIGUES MONSEMPRON-LIBOS DMÉDIATHÈQUE GABRIELA MISTRAL Evelyne Truant 05 56 33 86 90 [email protected] www.mediatheque-artigues.com DCINÉMA LIBERTY David Turiaf 05 53 71 59 20 [email protected] www.cc-dufumelois.com BAZAS MONT-DE-MARSAN DASSOCIATION BAZAS CULTURE CINÉMA Vanessa Tribes 05 56 65 14 48 [email protected] Avec : Cinéma Vog DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE DES LANDES Françoise Ducournau / Oumy Traoré 05 58 75 76 06 [email protected] BÈGLES MONTPON – MENESTEROL DCINÉMA LE FESTIVAL Nicolas Le Gac 05 56 85 34 29 [email protected] DCINÉMA LE LASCAUX Damien Peynaud 05 53 82 12 64 [email protected] www.cine-passion24.com PESSAC DMÉDIATHÈQUE DE CAMPONAC Estelle Caron 05 56 15 84 00 [email protected] www.cinema-histoire.fr DUNIVERSITÉ MICHEL DE MONTAIGNE BORDEAUX 3 Anita Leandro 05 56 52 51 41 [email protected] www.u-bordeaux3.fr SAINT-MÉDARD-EN-JALLES DMÉDIATHÈQUE CARRÉ DES JALLES Isabelle Guionneau 05 57 93 18 50 [email protected] www.saint-medard-en-jalles.com SAINT-PALAIS - ASSOCIATION CINÉVASION Jérôme Alkhat 05 59 65 58 42 [email protected] Avec : Cinéma d’Arudy Cinéma d’Hendaye Cinéma d’Hasparren Cinéma de Garlin Cinéma de Salies Cinéma de Saint-Palais Cinéma de Saint-Jean-Pied-de-Port Cinéma de Mauléon Cinéma d’Oloron Cinéma de Mourenx Cinéma de Monein Cinéma de Saint-Jean-de-Luz 70 71 DMÉDIATHÈQUE AMIKUZE Sandrine Carrecabe 05 59 65 28 72 [email protected] Avec : Cinéma Saint-Palais THIVIERS DCINÉMA LE CLAIR 05 53 62 47 06 [email protected] www.thiviers.fr AUVERGNE AMBERT DCINÉ-CLUB D’AMBERT Candice Roussel 04 73 82 79 85 [email protected] BASSENORMANDIE ARGENTAN DMÉDIATHÈQUE FRANÇOIS MITTERRAND Blandine Louvel 02 33 67 02 50 [email protected] www.mediatheque-argentan.com CAEN DCRECET DE BASSE-NORMANDIE Guy Gallardo 02 31 53 15 45 [email protected] www.crecet.org Avec : Cinéma Lux DMÉDIATHÈQUE ALEXANDRE VIALATTE Caroline Dupuy-Gardel 04 73 82 79 85 [email protected] DBIBLIOTHÈQUE DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE CAEN LA MER Sophie Chevallier-Biard 02 31 30 47 00 [email protected] CLERMONT-FERRAND CHERBOURG-OCTEVILLE DTRACES DE VIES / ITSRA Annie Chassagne 04 73 69 99 15 / 04 73 69 99 02 [email protected] DBIBLIOTHÈQUE JACQUES PRÉVERT Anne Schwartz 02 33 23 39 43 [email protected] DBCIU LA JETÉE, CENTRE DE DOCUMENTATION DU CINÉMA ET DU COURT MÉTRAGE Danielle Comte 04 73 14 73 02 [email protected] http://bciu.univ-bpclermont.fr DOMPIERRE-SUR-BESBRE DCINÉMA RENÉ FALLET Christian Desmousseaux 04 70 34 59 56 [email protected] renefallet.ifrance.com GRANVILLE DMÉDIATHÈQUE CHARLES DE LA MORANDIÈRE Claire Vaillant / Marjorie Defosse 02 33 50 34 09 [email protected] www.ville-granville.fr Avec : Centre social L’Agora à Granville HÉROUVILLE SAINT-CLAIR COSNE-COURS-SUR-LOIRE DMAISON DE L’IMAGE BASSE-NORMANDIE Jean-Marie Vinclair 02 31 06 23 23 [email protected] www.maisondelimage-bn.fr DLYCÉE PROFESSIONNEL PIERRE CHEVENARD Michèle Delaveau 03 86 28 08 01 [email protected] lyceechevenard.org DBIBLIOTHÈQUE D’HÉROUVILLE-SAINT-CLAIR Patricia Mengin 02 31 45 33 44 [email protected] DIJON VIMOUTIERS DMJC VIMOUTIERS Bertrand Fouré 02 33 39 04 92 [email protected] BOURGOGNE AUXERRE DCINÉ CASINO 03 86 52 36 80 [email protected] BOURBON-LANCY DCINÉVASION René Chartier 06 14 22 44 33 [email protected] CHENÔVE DESPACE CULTUREL FRANÇOIS MITTERRAND Jean-Marc Bordet 03 80 51 55 09 [email protected] CLUNY DCLUNY CULTURE/ COMITÉ CINÉMA Valerie Gaudissart 03 85 59 63 30 [email protected] DADKAMERA Christophe Pierron 03 80 66 64 07 [email protected] www.adkamera.com Avec : Cafétéria Mansart DIFSI (INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS) Gaby Jacquemin 03 80 29 53 33 / 03 80 29 35 02 [email protected] FONTAINES DLEGTA DE FONTAINES Florence dell’accio 03 85 47 82 82 [email protected] LORMES DASSOCIATION DU CARREFOUR Anne Faisandier 03 86 22 54 18 [email protected] Avec : Salle de la Mairie LOUHANS CHATEAURENAUD DLEAP DE LA BRESSE Sophie Bergery 03 85 75 53 43 [email protected] MONTCEAU-LES-MINES DLYCÉE HENRI PARRIAT Mme Moreaux 03 85 67 92 32 [email protected] 72 73 NANNAY DNI VU NI CONNU Bernard Seutin 06 23 08 72 00 [email protected] www.nannay.com NEVERS DASSOCIATION SCENI QUA NON Yann Dupont 03 86 21 46 46 [email protected] www.sceniquanon.com Avec : salle de l’abbaye de Corbigny salle des fêtes de Brassy salle du théâtre de Prémery PIERRE-DE-BRESSE DÉCOMUSÉE DE LA BRESSE BOURGUIGNONNE Dominique Rivière / Delphine Bardiau 03 85 76 27 16 [email protected] www.ecomusee-de-la-bresse.com SAINT-GENGOUX-LE-NATIONAL DLES FILMS DU TILLEUL Jean-Michel Dury 08 71 55 71 67 [email protected] Avec : Cave de Buxy à Saint-Gengoux-Le-National Maison de retraite de Saint-Gengoux-Le-National Nicéphore cité à Chalon-sur-Saône Salle communale d’Ameugny BRETAGNE ARRADON DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE D’ARRADON Anne Marhic 02 97 44 85 00 [email protected] BREST DMÉDIATHÈQUE DE SAINT-MARC Josiane Rusolen 02 98 00 89 80 [email protected] DMÉDIATHÈQUE DE LAMBÉZELLEC Élisabeth Joyaut de Couesnongle 02 98 03 84 90 [email protected] DSERVICE HISTORIQUE DE LA MARINE Françoise Nougué 02 98 37 78 04 [email protected] Avec : Faculté Victor Ségalen BROONS DPÔLE DE FORMATION LA VILLE DAVY Celine Rauch 02 96 84 64 98 [email protected] www.lavilledavy.fr CALLAC DCINÉMA ARGOAT Sylvie Lagrue 02 96 45 92 21 [email protected] CHATELAUDREN DASSOCIATION CULTURE & PATRIMOINELE PETIT ECHO DE LA MODE Jean-Claude Isard 02 96 74 20 74 [email protected] www.petit-echo-de-la-mode.fr CONCARNEAU LORIENT DGRAND ÉCRAN - CINÉMA LE CELTIC Claudette Le Berre [email protected] DMÉDIATHÈQUE FRANÇOIS MITTERRAND DE LORIENT Françoise Saïet 02 97 84 33 60 [email protected] ERGUÉ-GABÉRIC DMAISON POUR TOUS Guy Abalain 02 98 66 77 27 [email protected] http://mpteg.monsite.wanadoo.fr FOUGÈRES DSERVICE PATRIMOINE DE FOUGÈRES Jean Hérisset 02 99 94 88 67 [email protected] Avec : Théâtre Victor Hugo HENNEBONT DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE EUGÈNE GUILLEVIC Laurent Noblet 02 97 36 53 02 [email protected] www.bm-hennebont.fr KEMPER DTI AR VRO KEMPER Yannig Laporte 02 98 90 70 43 [email protected] www.tiarvro.org Avec : Médiathèque Melgven LAMBALLE DLYCÉE HENRI AVRIL Sonia Bernard–Tosser 02 96 50 70 70 [email protected] LANDUJAN DASSOCIATION « LES GENS DU LENT » Marie Chiff’mine 06 72 37 14 07 [email protected] www.numericity.com/Landujan PLÉRIN DOFFICE PLÉRINAIS D’ACTION CULTURELLE Mickaël Le Coquen 02 96 74 53 08 [email protected] Avec : Centre culturel Le Cap PLOUFRAGAN DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE Jean Champion 02 96 78 89 20 [email protected] Avec : Cinéma Argoat à Callac Cinéma Le Douron à Plestin-les-Grèves PLUZUNET DLES CHAMPS DES TOILES Isabelle Allo 02 96 35 96 99 / 06 83 32 93 68 [email protected] Avec : Théâtre Le Bathyscaphe à Pommerit-le-Vicomte Salle des Fêtes à Pluzunet Salle des Fêtes au Vieux-Marché PORDIC DMÉDIATHÈQUE DE L’IC Frédéric Prilleux 02 96 79 10 12 [email protected] PORT-LOUIS DMÉDIATHÈQUE DE PORT-LOUIS Valéry Casteres 02 97 82 59 51 [email protected] QUIMPERLÉ DMÉDIATHÈQUE Nicolas Guerroué 02 98 35 17 30 [email protected] 74 75 RENNES DCOMPTOIR DU DOC Célia Penfornis 02 23 42 44 37 [email protected] www.comptoirdudoc.org Avec : Auditorium Le Tambour, Université Rennes 2 Bar Scaramouche à Rennes Ciné-TNB à Rennes Cinéma Le Foyer à Acigne Les Champs libres à Rennes DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE Josette François 02 99 63 64 27 [email protected] www.bm-rennes.fr Avec : Bibliothèque Champs Manceaux Centre culturel Triangle, salle Archipel Maison de quartier de Bellangerais Avec : Centre Social de la Croix Lambert à Saint-Brieuc CFA de Pommerit-Jaudy Théâtre de l’Arche Tréguier SAINT-CAST-LE-GUILDO DFESTIVAL IMAGIMER Lucie Hautière / Charlotte Avignon 02 96 81 03 00 [email protected] www.festival-imagimer.com Avec : Cinéma L’Eden SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE DMÉDIATHÈQUE LUCIEN HERR Fabienne Godet 02 99 31 18 08 [email protected] www.mediatheque-lucien-herr.fr TRÉVÉ DBIBLIOTHÈQUE DE RENNES MÉTROPOLE LES CHAMPS LIBRES C. Masse 02 23 40 67 00 [email protected] www.bibliotheque-rennesmetropole.fr DCAC SUD 22 Jérôme Lucas 02 96 28 93 51 [email protected] www.etrarie.net SAINT-GILLES-DU-MENÉ CENTRE DOFFICE DE DÉVELOPPEMENT CULTUREL DU MENÉ Denis Rocaboy 02 96 51 30 25 [email protected] Avec : Cinéma Le Studio à Merdrignac Salle des fêtes Le Gouray SAINT-AVÉ DDÔME-MINOS Yves Crosnier 06 10 76 32 85 [email protected] SAINT-BRIEUC DASSOCIATION DOUBLE VUE Bernard Mazzinghi / Véronique L’Allain 02 96 77 09 79 [email protected] BLOIS DDIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES Véronique Rétiveau 02 54 44 51 82 [email protected] www.ville-blois.fr DDIRECTION DE LA LECTURE PUBLIQUE DU LOIR ET CHER Claudette Carré 02 54 42 36 30 [email protected] Avec : Bibliothèque George Sand à Villefranchesur-Cher Centre images à Château-Renault Médiathèque de Beauce et Gatîne à Selommes Médiathèque Jules Verne à Mondoubleau Médiathèque Robert Gersy à Contres BOURGES DRÉSEAU DES BIBLIOTHÈQUES DE BOURGES Hélène Petitjean 02 48 23 22 50 [email protected] www.mediatheque-bourges.fr Avec : Bibliothèque des Gibjoncs Bibliothèque du Val d’Auron [email protected] www.ville-lariche.fr OLIVET DMJC LE MOULIN DE LA VAPEUR Simon Hindie 02 38 63 66 60 [email protected] www.mjcmoulin-olivet.org BOURGUEIL ORLÉANS DCINÉMA LE FAMILIA Françoise Guèrechau 02 47 97 79 10 [email protected] DCINÉMA LES CARMES Françoise Dahman 02 38 62 94 79 [email protected] www.cinemalescarmes.com CHÂTEAUMEILLANT D2E FESTIVAL DE FILMS DOCUMENTAIRES AMBIGAT Jean-Michel Athomas / Eglantine Charbonnier 06 13 42 48 33 [email protected] CHÂTEAUROUX DMÉDIATHÈQUE EQUINOXE Isabelle Minet-Bernaer 02 54 08 35 35 [email protected] mediatheque.ville-chateauroux.fr Avec : Cinéma Apollo DIMAGES DU PÔLE, ASSOCIATION CENT SOLEILS Céline Bernardo 02 38 53 57 47 [email protected] www.imagesdupole.org SAINT-FLORENT-SUR-CHER DCINÉMA LE RIO 02 48 55 65 86 [email protected] www.ville-saint-florent-sur-cher.fr Avec : Centre Culturel Louis Aragon ISSOUDUN SAINT-JEAN-DE-BRAYE DMÉDIATHÈQUE ALBERT CAMUS Martine Laprade 02 54 21 61 43 [email protected] Avec : Cinémas Les Elysées DMÉDIATHÈQUE Christian Dauteuille 02 38 52 40 80 [email protected] DCINÉMA LES ELYSÉES Johann Démoustier 02 54 03 32 60 [email protected] www.issoudun.fr DCONTRE-FEUX Annabelle Gangneux 02 47 20 19 76 [email protected] LA RICHE DMÉDIATHÈQUE DE LA RICHE Geneviève Gandy 02 47 76 60 80 TOURS DVIDÉOTHÈQUE MUNICIPALE / ESPACE JACQUES VILLERET Noëlle Glowacki 02 47 74 56 33 [email protected] 76 77 CHAMPAGNEARDENNE FRANCHECOMTÉ DOLE PONTARLIER DMÉDIATHÈQUE Nicolas Blondeau / Pascal Pinet 03 84 69 01 50 [email protected] AUBERIVE BELFORT GENDREY DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE PONTARLIER Laurence Deletre 03 81 38 81 37 [email protected] Avec : Théâtre Bernard Blier DASSOCIATION AUTOUR DE LA TERRE Ermeline Le Mézo 03 25 87 57 81 / 03 25 87 99 47 [email protected] Avec : Salle Saint Anne à Auberive Salle de convivialité du jardin d’insertion à Vaillant Salle Saint Anne à Auberive Lycée Gaston Bachelard à Bar-Sur-Aube DLYCÉE COURBET Bernard Pothus 03 84 54 06 07 [email protected] DMÉDIATHÈQUE JURA NORD Solange Crépin 03 84 81 08 88 [email protected] Avec : Mairie de Gendrey CHAMARANDES-CHOIGNES DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE DE HAUTE-MARNE Sylvie Defranoux 03 25 03 29 19 [email protected] www.haute-marne.fr/mdhm/ Avec : Médiathèque de Bourbonne-les-Bains Médiathèque de Chevillon Médiathèque de Bettancourt-La-Ferrée Médiathèque de Joinville Médiathèque de Rolampon REIMS DMÉDIATHÈQUE CATHÉDRALE Sophie Lamy 03 26 35 68 25 [email protected] www.bm-reims.fr TROYES DMÉDIATHÈQUE DE L’AGGLOMÉRATION TROYENNE Louis Burle 03 25 43 56 20 [email protected] www.mediatheque-agglo-troyes.fr DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE DU TERRITOIRE DE BELFORT Gilles Barthélémy 03 84 90 99 48 [email protected] www.cg90.fr DÉCOLE D’ART GÉRARD JACOT Eric Rabecq / Maryline Bolot / Martine Locatelli / Jean-Claude Le Louarn 03 84 36 62 10 [email protected] www.ecole-art-belfort.fr BESANÇON DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE DU DOUBS Charles Delepelaire 03 81 25 84 71 [email protected] mediatheque.doubs.fr Avec : Bibliothèque municipale de Chalezeule Musée relais du cheval comtois à Levier Salle des fêtes d’Isles-Sur-Le-Doubs Salle des fêtes de La-Cluse-Et-Mijoux CHAMPLITTE DMUSÉE DÉPARTEMENTAL D’ARTS ET DE TRADITIONS POPULAIRES Jérôme Bardiau 03 84 67 82 00 [email protected] www.cg70.fr/decouvertes/musee HÉRICOURT DMÉDIATHÈQUE FRANÇOIS MITTERRAND Philippe Andrey 03 84 46 03 30 [email protected] Avec : Centre Socio-Culturel Simone Signoret SAÔNE DCOLLÈGE « ENTRE-DEUX-VELLES » Jean Gachet 03 81 55 72 22 [email protected] VERNIERFONTAINE DSLV M. Rebelu 03 81 60 00 62 [email protected] Avec : Salle de la Mairie LONS-LE-SAUNIER DCINÉMA RENOIR Catherine Coppola 03 84 24 76 92 [email protected] LURE DCINÉMA ESPACE MÉLIÈS Aurore Bouglé 03 84 30 21 66 [email protected] MONT-SOUS-VAUDREY DMÉDIATHÈQUE INTERCOMMUNALE DU VAL D’AMOUR Sandrine Delplanque 03 84 80 01 44 [email protected] POLIGNY DLYCÉE FRIANT Florence Girault 03 84 37 21 34 [email protected] HAUTENORMANDIE LOUVIERS DMÉDIATHÈQUE BORIS VIAN Fabien Van Loyen 02 32 09 58 80 [email protected] www.ville-louviers.fr/mediatheque Avec : Le Moulin MONT SAINT-AIGNAN DCINÉMA ARIEL Fabrice Ricque 02 35 15 25 99 [email protected] VERNON DMÉDIATHÈQUE Christel Jaffro 02 32 64 53 06 [email protected] 78 79 ÎLE-DE-FRANCE ANTONY DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE Yvette Michau 01 40 96 69 75 [email protected] www.bm.ville-antony.fr ARCUEIL DFESTIVAL DES ÉCRANS DOCUMENTAIRES Manuel Briot 01 46 64 65 93 [email protected] www.lesecransdocumentaires.org Avec : Espace Jean Vilar BAGNOLET DMÉDIATHÈQUE DE BAGNOLET Guénaëlle Slanoski 01 49 93 60 90 [email protected] BOULOGNE-BILLANCOURT DCENTRE DÉPARTEMENTAL DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUE DES HAUTS-DE-SEINE Marie-Estelle Fabre 01 41 41 59 59 [email protected] www.crdp.ac-versailles.fr/cddp92 Avec : Espace Landowski DBIBLIOTHÈQUE LANDOWSKI Anne Le Foll 01 55 18 53 32 [email protected] www.boulognebillancourt.com BRETIGNY-SUR-ORGE DCINÉ 220 Laurence Fauré 01 60 84 11 45 / 06 32 72 79 40 [email protected] www.cine220.com CHATOU DMEDIATHÈQUE GUILLAUME APOLLINAIRE Nathalie Guillier 01 30 09 68 60 [email protected] www.mediatheque-chatou.com Avec : Cinéma Louis Jouvet Cneai (Centre national de l’estampe et de l’art imprimé) CHILLY-MAZARIN DMÉDIATHÈQUE ALBERT CAMUS Annie Porchet 01 69 10 59 40 [email protected] CHOISY-LE-ROI DMÉDIATHÈQUE ARAGON Florence Pichon / Montserrat Etesse 01 48 92 44 60 / 01 48 92 44 63 [email protected] www.theatrecinemachoisy.fr [email protected] Avec : Cinéma Les Cinoches à Ris-Orangis ISSY-LES-MOULINEAUX DMÉDIATHÈQUE CENTRALE D’ISSY-LES-MOULINEAUX Alice Koumany 01 41 23 80 47 [email protected] www.issy.com IVRY-SUR-SEINE DCINÉMA LE LUXY Anne-Claire Lafait 01 72 04 64 60 [email protected] luxy.ivry94.fr Avec : Médiathèque d’Ivry-Sur-Seine DMÉDIATHÈQUE D’IVRY-SUR-SEINE Jeanne Rivoire 01 56 20 25 36 [email protected] CLICHY LA-FERTÉ-ALAIS DASSOCIATION IMAGINARIUS Natalia Zuluaga Ospina 01 74 70 86 98 [email protected] Avec : Salle Heildenheim de la mairie de Clichy DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE LAZARE CARNOT Jean-Michel Burille 01 64 57 66 39 [email protected] COLOMBES LE BLANC-MESNIL DCINÉMA LES 4 CLUBS Luc Engélibert 01 47 84 92 12 [email protected] DMÉDIATHÈQUE EDOUARD GLISSANT Catherine Bareau / Dominique Rousselet / Fadila Ferrah 01 48 14 22 08 [email protected] ELANCOURT DCINÉ SEPT Luc Beaucamp 01 30 51 56 15 / 08 92 68 03 52 [email protected] www.bandedecines.fr EVRY DMÉDIATHÈQUE DE L’AGORA Elise Allanou 01 69 91 59 77 MEAUX DCINÉ MEAUX CLUB Ludovic Raigneau 06 08 37 77 63 [email protected] Avec : Cinéma Majestic DMÉDIATHÈQUE LUXEMBOURG Valérie Le Gall 01 64 36 40 56 [email protected] MELUN DASTROLABE MÉDIATHÈQUE DE MELUN Laurence Bourdon 01 60 56 04 96 [email protected] www.astrolabe-melun.fr MOISSY-CRAMAYEL DMÉDIATHÈQUE DE MOISSY-CRAMAYEL Marie-Josée Turon 01 64 88 17 40 [email protected] www.moissy-cramayel.fr MONTGERON DCINÉMA LE CYRANO S. Brun de Gea 01 69 03 82 41 [email protected] MONTREUIL DCVS Franck Gabriel 01 48 58 80 14 [email protected] cvs-mediatheques.com NANTERRE DRÉSEAU DES MÉDIATHÈQUES DE NANTERRE Joël Gourgues 01 47 29 51 61 [email protected] Avec : Médiathèque du Petit Nanterre DUNIVERSITÉ DE NANTERRE - PARIS X Hedwige Trouard Riolle 01 45 27 22 63 [email protected] DBDIC Rosa Olmos 01 40 97 79 63 [email protected] 80 81 NOISY-LE-GRAND DMÉDIATHÈQUE DE NOISY-LE-GRAND Frédérique Leclercq 01 55 85 09 10 [email protected] www.noisylegrand.fr PALAISEAU DMÉDIATHÈQUE GEORGE SAND Isabelle Rogel-Moras / Martial Lemonnier 01 69 31 78 25 [email protected] Avec : Espace Les Hautes-Garennes PANTIN DCINÉ 104 Jacky Evrard 01 48 46 95 08 [email protected] cine104.com PARIS DBIBLIOTHÈQUE DU COMITÉ D’ETABLISSEMENT DU SIÈGE DU CRÉDIT LYONNAIS Christine Sibre 01 42 95 47 15 [email protected] DACTMÉDIA DIFFUSION Marie Sylvie Rivière / Mika Gianotti 06 80 66 51 97 / 01 42 36 48 70 [email protected] Avec : Salle Jean Dame Paris 2e DBIBLIOTHÈQUE DE GÉOGRAPHIE DE LA SORBONNE Bénédicte Ciolfi-Lebègue 01 44 32 14 62 [email protected] bibgeoparis.univ-paris1.fr DÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES BEAUX-ARTS Martine Markovits 01 47 03 50 45 [email protected] www.ensba.fr DBIBLIOTHÈQUE FAIDHERBE Linda Fardon / M. Mandro 01 55 25 80 22 [email protected] DBRAQUAGE Elodie Imbeau 01 43 38 01 19 [email protected] / [email protected] www.braquage.org Avec : Mains d’Œuvres à Saint-Ouen DSOCIÉTÉ D’ENCOURAGEMENT AUX MÉTIERS D’ART / SEMASCOPE Lauriane Duriez 01 55 78 86 24 [email protected] www.metiersdart-artisanat.com DBIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE Julien Farenc 01 53 79 88 13 [email protected] www.bnf.fr DCENTRE NATIONAL DU THÉÂTRE Cléo Jacque 01 44 61 84 98 [email protected] www.cnt.asso.fr Avec : Maison des auteurs SACD DCITÉ DES SCIENCES ET DE L’INDUSTRIE Isabelle Péricard 01 40 05 71 35 [email protected] www.cite-sciences.fr Avec : Cinéma Jean-Painlevé DCINÉMA LES SHADOKS Médiathèque Fnasat-Gens du Voyage Evelyne Pommera 01 40 35 12 17 [email protected] www.fnasat.asso.fr DDOCUMENTAIRE SUR GRAND ÉCRAN Michaël Dacheux 01 40 38 04 00 [email protected] www.doc-grandecran.fr Avec : Cinéma des cinéastes à Paris Ecrans Documentaire, espace Jean Vilar à Arcueil MAC / VAL à Vitry-Sur-Seine Théâtre des Bains Douches à Elbeuf Cinéma MK2 Quai de Loire à Paris DBIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE D’INFORMATION Dominique Richard 01 44 78 45 18 [email protected] www.bpi.fr Avec : Centre Georges Pompidou Cinémathèque française DMUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE / CENTRE DE CRÉATION INDUSTRIELLE / CENTRE POMPIDOU / VIDÉO ET APRÈS Florence Parot 01 44 78 16 76 [email protected] www.centrepompidou.fr/evenements SAINT-DENIS DBIBLIOTHÈQUE DE L’UNIVERSITÉ PARIS 8 Service Communication 01 49 40 69 89 et 01 49 40 69 48 [email protected] ; [email protected] www-bu.univ-paris8.fr Avec : Cinéma L’Écran SAINTE-GENEVIÈVE-DES-BOIS DBIBLIOTHÈQUE FRANÇOIS MAURIAC Renaud Lagrave 01 69 25 17 89 [email protected] SCEAUX DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE Fabienne Ballay 01 46 61 66 10 [email protected] www.bibliotheque.sceaux.fr SURESNES DLE CAPITOLE Claudine Cornillat 01 47 72 42 42 [email protected] TRAPPES DACT - CINÉMA JEAN RENOIR Aldric Bostffocher 01 30 69 84 62 [email protected] www.jeanrenoir.free.fr TREMBLAY-EN-FRANCE DBIBLIOTHÈQUE BORIS VIAN Emilie Fouassier 01 49 63 69 61 [email protected] www.tremblay-en-france.fr Avec : Cinéma Jacques Tati VILLIERS-SUR-MARNE DMEDIATHÈQUE JEAN-MOULIN Stéphanie Yafil / Christiane Becu 01 49 41 31 08 [email protected] www.mairie-villiers94.com VIRY-CHATILLON DMÉDIATHÈQUE-ESPACE CULTUREL CONDORCET Bernadette Abriel 01 69 12 64 50 [email protected] Avec : Cinéma Calypso VITRY-SUR-SEINE DBIBLIOTHÈQUE NELSON MANDELA Jean-Rodolphe Zanzotto 01 47 18 58 90 [email protected] 82 83 LANGUEDOCROUSSILLON BAGNOLS-SUR-CÈZE DMÉDIATHÈQUE LÉON-ALÈGRE Mireille Justamond 04 66 33 20 00 [email protected] MONTPELLIER DMÉDIATHÈQUE CENTRALE D’AGGLOMÉRATION FEDERICO FELLINI Gilles Gudin de Vallerin / Arnaud Belbeoc’h 04 99 06 27 47 [email protected] www.montpellier-agglo.com/mediatheques NÎMES DBIBLIOTHÈQUE CARRÉ D’ART Gisèle Auger 04 66 76 35 36 [email protected] PERPIGNAN DCINÉMATHÈQUE EURO-RÉGIONALE / INSTITUT JEAN VIGO Kees Bakker 04 68 34 09 39 [email protected] www.inst-jeanvigo.asso.fr SAINT-JEAN-DE-VÉDAS DMÉDIATHÈQUE JULES VERNE Christophe Girard 04 99 51 22 40 [email protected] bm-stjeandevedas.fr LIMOUSIN LORRAINE CHÂTEAUNEUF-LA-FORÊT METZ DCOMMUNAUTÉ DE COMMUNES BRIANCE-COMBADE Patricia Réjasse 05 55 69 76 33 [email protected] Avec : Cinéma Le Colisée DBIBLIOTHÈQUE DÉPARTEMENTALE DE LA MOSELLE Caroline Greth 03 87 76 41 20 [email protected] NANCY LIMOGES DASSOCIATION MÉMOIRE À VIF Danièle Restoin 05 55 30 85 25 [email protected] www.memoireavif.info Avec : Cinéma le Lido Théâtre Expression 7 DASSOCIATION VARLIN PONT-NEUF Sylvie Texier 05 55 31 45 11 [email protected] http://cafevision.canalblog.com DBIBLIOTHÈQUE FRANCOPHONE MULTIMÉDIA Dominique Marcelin 05 55 45 96 65 [email protected] DASSOCIATION CONTRASTS Franck Wouts [email protected] http://contrasts.free.fr Avec : BarSiBarLa DLES YEUX DE L’OUÏE Eve Chambrot 06 10 52 28 87 [email protected] Avec : IECA Nancy THIONVILLE DCENTRE LE LIERRE Thierry Leger 03 82 54 39 97 [email protected] www.lelierre.org Avec : La Scala TULLE DPEUPLE ET CULTURE CORRÈZE Margaux Vaillant 05 55 26 32 25 [email protected] http://perso.wanadoo.fr/pec19 Avec : Cinéma Le Palace Cinéma Le Rex À Uzerche Salle polyvalente de Saint-Mexant MIDIPYRÉNÉES FÉNEYROLS DLE FOND ET LA FORME Béatrice Amiel 05 63 30 63 40 [email protected] Avec : Salle des fêtes de Verfeil-Sur-Seye FOIX DCAMÉRA AU POING Layla Victores 06 64 30 37 60 [email protected] http://regards.village.site.voila.fr Avec : Salle de l’école Carla Bayle DL’ESTIVE, SCÈNE NATIONALE DE FOIX ET DE L’ARIÈGE Patricia Pailleaud 05 61 05 05 59 [email protected] www.lestive.com MONTAUBAN DASSOCIATION EIDOS Hélène Chavent / Jérémie Poulanges 05 63 63 44 74 [email protected] eidoscinema.org RODEZ DLES CINÉMAS DE RODEZ Christophe Berthet 05 65 42 61 06 [email protected] DMÉDIATHÈQUE DE RODEZ Catherine Berrest 05 65 77 89 10 [email protected] www.mairie-rodez.fr ALBI DMÉDIATHÈQUE PIERRE AMALRIC Alexandra Korte 05 63 38 56 10 [email protected] www.mairie-albi.fr Avec : Mediabus Albi TOULOUSE DMÉDIATHÈQUE JOSÉ CABANIS Christine Puig 05 62 27 45 07 [email protected] 84 85 NORD-PASDE-CALAIS ARRAS DMÉDIATHÈQUE Thierry Dehay 03 21 71 39 04 [email protected] BOULOGNE-SUR-MER DBIBLIOTHÈQUE DE L’UNIVERSITÉ DU LITTORAL CÔTE D’OPALE / SECTION DE BOULOGNE SUR MER David Oliviero 03 21 99 41 30 [email protected] www-bulco.univ-littoral.fr Avec : Centre Universitaire Saint-Louis 2 CALAIS DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE Vincent Evrard 03 21 19 01 40 [email protected] Avec : Cinéma Alhambra DBIBLIOTHÈQUE DE L’UNIVERSITÉ DU LITTORAL CÔTE D’OPALE / SECTION DE CALAIS Thomas Delannoy 03 21 46 36 80 [email protected] www.bulco.univ-littoral.fr CONDÉ-SUR-L’ESCAUT LILLE ROUBAIX DACSRV / CENTRE SOCIAL CONDÉ-SUR-ESCAUT Pascal Lecieux 03 27 40 05 31 [email protected] www.jeunesses-condeennes.fr DASSOCIATION EQUIPE MONAC.1 Frédérique Pol / Jérôme Fiévet 03 20 52 80 93 [email protected] DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE DE ROUBAIX Hervé Longuépée 03 20 66 45 15 [email protected] www.mediathequederoubaix.fr DOUCHY-LES-MINES DMÉDIATHÈQUE MAX POL FOUCHET Patricia Agnieray 03 27 21 44 70 [email protected] [email protected] DUNKERQUE DBIBLIOTHÈQUE DE L’UNIVERSITÉ DU LITTORAL CÔTE D’OPALE / SECTION DE DUNKERQUE Caroline Tépeint 03 28 23 74 76 [email protected] www.bulco.univ-littoral.fr DCINÉLIGUE NORD-PAS-DE-CALAIS Alexandra Blas 03 20 58 14 13 [email protected] Avec : Espace Gérard Philippe à Wasquehal Salle des fêtes de Rosult Salle des fêtes de Steenvoore Salle des fêtes de Staple Salle des fêtes de Rety Théâtre des trois chênes au Quesnoy Théâtre municipal de Saint-Amand-les-Eaux DCENTRE D’ARTS PLASTIQUES ET VISUELS Marie-Joseph Pilette 03 20 54 71 84 [email protected] FACHES THUMESNIL LOMME DMÉDIATHÈQUE MARGUERITE YOURCENAR Stéphane Tywoniuk 03 20 96 12 44 [email protected] www.ville-fachesthumesnil.fr DL’ODYSSÉE / MÉDIATHÈQUE DE LOMME Jean-Luc du Val 03 20 17 27 40 [email protected] www.mediathequedelomme.com GRAVELINES LOON-PLAGE DCINÉMA SPORTICA Véronique Foulon 03 28 65 46 35 [email protected] www.sportica.fr DMÉDIATHÈQUE MARCEL PAGNOL Mme Bauchaud 03 28 58 67 50 [email protected] CAUDRY HELLEMMES-LILLE DCINÉMA LE MILLÉNIUM Julie Charnay 03 27 70 09 60 [email protected] www.le-millenium.fr.tc Avec : Sportica à Gravelines DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE DU NORD Brigitte Luche 03 28 41 63 57 [email protected] Avec : Maison du Westhoek à Esquelbecq Médiathèque François Mitterrand à Annoeullin Salle des fêtes de Gouzeaucourt Théâtre des trois chênes au Quesnoy MONS-EN-BARŒUL DHEURE EXQUISE ! Martine Dondeyne 03 20 432 434 [email protected] www.heureexquise-documentation.net SARS ET ROSIÈRES DCOMMUNAUTÉ DE COMMUNES RURALES DE LA VALLÉE DE LA SCARPE Marie-Noëlle Dehondt 03 27 20 59 80 [email protected] Avec : Salle des fêtes de Rosult TOURCOING DERSEP – ÉCOLE RÉGIONALE SUPÉRIEURE D’EXPRESSION PLASTIQUE Christelle Manfredi 03 59 63 43 20 [email protected] www.ersep-tourcoing.net Avec : la Médiathèque et l’Hospice de Tourcoing Bibliothèque du pôle arts plastiques, à l’ERSEP VALENCIENNES DBIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA DE VALENCIENNES Virginie Czech 03 27 22 57 00 [email protected] www.valenciennes.fr WATTRELOS DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE WATTRELOS Emmanuel Callant 03 20 81 59 27 [email protected] 86 87 PAYS-DELA-LOIRE ANCENIS DMÉDIATHÈQUE LA PLÉIADE Delphine Terrien 02 40 83 22 30 [email protected] AVRILLÉ DBIBLIOTHÈQUE DÉPARTEMENTALE DE PRÊT DE MAINE ET LOIRE Marc Borgomano 02 41 33 03 20 [email protected] DASSOCIATION CHROMA Annie Sicard 06 21 18 20 54 [email protected] Avec : Palais des Congrès et de la Culture du Mans POITOUCHARENTES NANTES CHASSENEUIL-DU-POITOU DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE NANTES Marie-Vianneytte Moulin 02 40 41 95 95 [email protected] bm.nantes.fr DLYCÉE PROFESSIONNEL AGRICOLE « GRAND PONT » Estelle Kieffer 05 49 52 70 26 [email protected] FOURAS DCAPRICCI FILMS Isabelle Corbé 02 40 89 20 59 [email protected] CARQUEFOU DBIBLIOTHÈQUE DÉPARTEMENTALE DE LOIRE ATLANTIQUE Catherine Chastan 02 40 30 32 30 [email protected] www.cg44.fr Avec : Bibliothèque de Missillac Bibliothèque de Varades Bibliothèque de Savenay Bibliothèque de Besné Bibliothèque Colette de Saint-Malo-de-Guersac Bibliothèque Le Passe-Muraille de Saint-Julien-de-Concelles Bibliothèque Y. et R. Gaudin de La Montagne Ciné Donges - Esp. Renaissance à Donges Ciné Loroux à Loroux-Bottereau Ciné Malouine à Saint-Malo-de-Guersac Cinéma Le Beaulieu à Bouguenais Cinéma Le Montagnard à La Montagne Cinéma Le Pax à Pouliguen Espace A. Gautier à Varades LE MANS DMÉDIATHÈQUE LOUIS ARAGON Line Lunel 02 43 47 48 74 [email protected] www.mediathèque.ville-lemans.fr DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE ABRI DU MARIN Frédéric Plauzet 05 46 84 29 31 [email protected] www.placepubliquefouras.net LA ROCHELLE PICARDIE AMIENS DBIBLIOTHÈQUES AMIENS MÉTROPOLE Géraldine Ferrand 03 22 97 10 10 [email protected] www.bm-amiens.fr BEAUVAIS DMÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE DE L’OISE Jean-Raphaël Rondreux 03 44 84 99 42 [email protected] Avec : Médiathèque de Ribécourt-Drelincourt Médiathèque de Grandvilliers DCINÉMA AGNÈS VARDA Françoise Michaux 03 44 10 30 80 [email protected] www.asca-asso.com DESCALES DOCUMENTAIRES Christophe de Bréza 05 46 42 34 16 [email protected] www.escalesdocumentaires.net Avec : Carré-Amelot Centre Intermondes École de la Mer - Aquarium La Coursive Médiathèque Michel Crépeau Médiathèque Villeneuve-les-Salines Université PROVENCEALPES-CÔTE D’AZUR AIX-EN-PROVENCE DIMAGE DE LA VILLE 04 42 20 96 45 [email protected] www.imagedeville.org Avec : Cinéma Le Renoir Cité du Livre Salle Armand Lunel Salle du Bois de l’Aune ANTIBES DMÉDIATHÈQUE COMMUNAUTAIRE Frédéric Pandolfi 04 92 19 75 80 [email protected] BIOT - SOPHIA ANTIPOLIS DBIBLIOTHÈQUE ST-EXUPERY Magali Verse 04 93 65 24 54 [email protected] www.biot.fr Avec : Cinéma Les Visiteurs du Soir à Valbonne POITIERS CAVAILLON DMÉDIATHÈQUE FRANÇOIS MITTERRAND Claire Boyer 05 49 52 31 51 [email protected] www.bm-poitiers.fr Avec : Bibliothèque La Blaiserie Bibliothèque Médiasud DMÉDIATHÈQUES PROVENCE LUBERON DURANCE Elisabeth Vauzelle 04 90 76 21 48 [email protected] Avec : Cinéma Le Fémina VOUILLÉ DAGENCE DE DÉVELOPPEMENT « OSEZ VOUILLÉ ET SON PAYS » Thomas Dion 05 49 51 06 69 [email protected] CONTES DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE Françoise Lemaire 04 93 91 74 20 [email protected] www.mediathequedecontes.free.fr Avec : Maison Pour Tous à Vence 88 89 GRASSE DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE GRASSE Francine Guibert / Monique Nabeth 04 93 40 56 40 [email protected] perso.wanadoo.fr/ecm.grasse Avec : Cinéma Le Studio LA GARDE DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE LOUIS ARAGON Pierre Demoutiez 04 94 08 99 61 [email protected] MARSEILLE DCITÉ DE LA MUSIQUE DE MARSEILLE Karine Bergès 04 91 39 28 28 [email protected] www.citemusique-marseille.com DAARSE – ASSOCIATION DES AUTEURS RÉALISATEURS DU SUD-EST Samuel Bester 06 83 59 54 98 [email protected] DPEUPLE ET CULTURE MARSEILLE Cathy Vivodtzev / Pierre Guéry 04 91 42 87 63 [email protected] Avec : Le Polygone étoilé DASSOCIATION POLLY MAGGOO Serge Dentin 04 91 91 45 49 [email protected] / [email protected] www.pollymaggoo.org Avec : Cinéma Les Variétés DBIBLIOTHÈQUE DÉPARTEMENTALE DES BOUCHES-DU-RHÔNE Françoise Sudre 04 91 08 62 33 [email protected], [email protected] www.biblio13.fr Avec : Ciné-Palace à Saint-Rémy-de-Provence Cinéma à La Penne-sur-Huveaune MOUANS-SARTOUX DASSOCIATION LUMIÈRES DES TOILES Michel Oliviéri 04 93 75 13 38 / 06 12 41 56 25 [email protected] Avec : Cinéma La Strada NICE DACADÉMIE / DÉLÉGATION ACADÉMIQUE À L’ÉDUCATION AUX MÉDIAS d’information Jacqueline Quehen 04 92 15 47 22 [email protected] www.ac-nice.fr/clemi Avec : Salle Miramar à Cannes Théâtre de la Photo à Nice DBIBLIOTHÈQUE LOUIS NUCERA Anne-Marie Boissier 04 97 13 48 02 / 04 97 13 48 63 [email protected] www.bmvr-nice.com.fr VILLARS-SUR-VAR DASSOCIATION LES ARTS VERTS Martine Saxemard 04 93 05 77 12 [email protected] RHÔNE-ALPES ALBERTVILLE DLE DÔME MÉDIATHÈQUE Bastien Voidey 04 79 10 44 70 [email protected] Avec : Le Dôme Cinéma ANNECY CHASSIEU DBIBLIOTHÈQUE BONLIEU Alain Bonnard 04 50 33 87 00 [email protected] DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE DE CHASSIEU Françoise Teissier 04 72 02 15 18 [email protected] DIMAGES PASSAGES Annie Aguettaz 04 50 68 65 48 [email protected] www.imagespassages.fr.fm Avec : L’Espace 60 Bonlieu-Annecy GIVORS DMÉDIATHÈQUE MAX-POL FOUCHET Isabelle Gisclon / Stéphane Pelhâte 04 78 73 93 33 [email protected] ANNONAY GRENOBLE DMOULIN À IMAGES Marion Grange 04 75 32 40 80 [email protected] www.mjcannonay.org Avec : Salle communale de St-Cyr Maison de Pays de Crémolières - Étables Salle St Jacques à Paugres DBIBLIOTHÈQUE KATEB YACINE Thierry Maillot 04 38 12 46 20 [email protected] www.bm-grenoble.fr BOURG-EN-BRESSE DMÉDIATHÈQUE VAILLAND Martine Serrière 04 74 45 06 07 [email protected] BOURGOIN JALLIEU DMÉDIATHÈQUE DE BOURGOIN-JALLIEU / ISÈRE PORTE DES ALPES Brigitte Constant 04 74 43 81 67 [email protected] BRON DMÉDIATHÈQUE JEAN-PRÉVOST Frédéric Dulain 04 72 36 13 80 [email protected] Avec : Cinéma Les Alizés LE CHAMBON-FEUGEROLLES DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DU CHAMBON-FEUGEROLLES Marie-Jo Ferraton 04 77 40 04 40 [email protected] LUSSAS DARDÈCHE IMAGES / LA MAISON DU DOC’ Geneviève Rousseau 04 75 94 25 25 [email protected] www.lussasdoc.com LYON DASIEXPO ASSOCIATION Martine Furnion 04 78 76 09 83 [email protected] www.asiexpo.com Avec : Forum FNAC Part Dieu Maison de l’Orient Méditérranéen Université Catholique Université Lyon III Museum d’Histoire Naturelle Cinéma Opéra Mairie de Lyon 1er 90 91 DMUSEUM / SERVICE DES PUBLICS Laura Ahari 04 72 69 11 99 [email protected] www.museum-lyon.org DCINÉDUCHÈRE Sandrine Dias 04 72 17 00 21 [email protected] http://cineduchere.free.fr DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE LYON Marie-Hélène Desestré 04 78 62 18 00 [email protected] www.bm-lyon.fr Avec : Bibliothèque Jean Macé Lyon 7 Bibliothèque de la Part-Dieu Lyon 3 Bibliothèque du 2e arrondissement Lyon 2 Bibliothèque du 3e arrondissement Lyon 3 Bibliothèque du 4e arrondissement Lyon 4 Bibliothèque Saint Jean Lyon 5 Médiathèque de Vaise Lyon 9 Cinéma CIFA Saint-Denis Lyon 4 DÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE LETTRES ET SCIENCES HUMAINES Anne Courant 04 37 37 65 55 [email protected] http://moisdudoc.ens-lsh.fr OULLINS DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE D’OULLINS Catherine Marlin / Cécile Chaperon 04 72 39 74 90 [email protected] Avec : Annexe Montlouis DÀ NOUS DE VOIR / SCIENCE ET CINÉMA Murielle Geoffroy 04 72 39 74 93 [email protected] www.mjc-oullins.com Avec : Théâtre de la Renaissance PRIVAS DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE DE PRIVAS Jocelyne Lacroix 04 75 64 68 50 [email protected] Avec : Cinéma Le Vivarais Centre départemental de documentation pédagogique Thèâtre de Privas RILLIEUX-LA-PAPE DMEDIATHÈQUE DE RILLIEUX-LA-PAPE, ESPACE BAUDELAIRE Sandrine Laurent 04 37 85 01 50 [email protected] ROANNE DMÉDIATHÈQUE DE ROANNE Mme Ravoyard 04 77 23 71 51 [email protected] bm-roanne.fr Avec : Espace Renoir SAINT-EGRÈVE DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE BARNAVE Martine Pavard 04 76 75 40 63 [email protected] SAINT-ÉTIENNE DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE TARENTAIZE Claire Borrel 04 77 43 09 77 [email protected] www.bm-st-etienne.fr DCINÉMATHÈQUE DE SAINT-ETIENNE Frédéric Zarch 04 77 43 09 77 [email protected] VILLEURBANNE DMAISON DU LIVRE, DE L’IMAGE ET DU SON - FRANÇOIS MITTERRAND Laurence Marconnet 04 78 68 04 04 [email protected] DOM-TOM GUADELOUPE ANSE-BERTRAND DBIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE D’ANSE-BERTRAND Richard Eleore 05 90 22 18 40 [email protected] Avec : Mairie d’Anse-Bertrand POINTE-À-PITRE DSCDUAG / BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE Évelyne Saha 05 90 48 90 87 [email protected] www.univ-ag.fr/buag/main.php TROIS-RIVIÈRES DBIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA PÉRONNE SALIN Lionel Pavius 05 90 92 35 60 [email protected] GOSIER DMÉDIATHÈQUE MUNICIPALE DU GOSIER Gilda Gonfier 05 90 84 58 50 [email protected] http://mmg.agate-fr.net JARRY DDOCUMENTATION ET LECTURE EN GUADELOUPE Evelyne Saha 0590 250615 [email protected] Avec : Auditorium de la ville de Basse-Terre Espace régional Cité des métiers à Jarry Salle Robert Loyson du Moule LAMENTIN DMÉDIATHÈQUE DE LAMENTIN M. Boucaud / M. Antoine 05 90 25 36 48 [email protected] LE MOULE DBIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA DU MOULE Marie-Claude Pernelle 0590 23 09 30 [email protected] [email protected] Avec : Salle Robert Loyson du Moule NOUVELLE-CALÉDONIE NOUMÉA DBIBLIOTHÈQUE TERRITORIALE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE BERNHEIM Solange Paillandi (00) 687 24 20 90 [email protected] www.bernheim.nc 92 93 DANS LE MONDE ASIE / OCÉANIE Coordination : [email protected] BIRMANIE Rangoun CCCL, Alliance Française CAMBODGE Phomn Penh Centre Culturel Français CHINE Pékin Centre Culturel Français de Chine Wuhan Alliance Française de Wuhan INDE Bombay Alliance Française Pune Centre Culturel Français MONGOLIE Oulan Bator Alliance Francaise AMÉRIQUE DU SUD Coordination : [email protected] NOUVELLE-ZÉLANDE Wellington Ambassade de France Avec : Gecko Theatre à Motueka Govett-Brewster Art Gallery à New Plymouth Otago Museum à Dunedin Regent on Worcester à Christchurch Sarjeant Gallery à Wanganui The Film Archive à Wellington The Millstream Theatre à Warkworth The Moving Image Centre à Auckland Victoria Cinema à Hamilton THAÏLANDE Bangkok Ambassade de France en Thaïlande Avec : Goethe institut VIETNAM CAMEROUN Garoua Alliance franco-camerounaise CONGO BRÉSIL Rio de Janeiro Cinémathèque de l’Ambassade de France Kinshasa Centre Culturel Français CONGO PÉROU Centre Culturel Français Avec : Bibliothèque Nationale du Pérou Université de Lima Université Catholique du Pérou Université Nationale Majeure de San Marcos Université du Pacifique Fimoteca PUCP Université Ricardo Palma Alliance Francaise de Lima SAN SALVADOR Centre Culturel Français Hanoi Centre Culturel Français - Auditorium de l’Espace Brazaville Centre Culturel Français DJIBOUTI Djibouti Centre Culturel Français GABON Libreville Centre Culturel Français Saint Exupéry TCHAD N’Djamena Centre Culturel Français Avec : Etablissements scolaires et université AFRIQUE AMÉRIQUE DU NORD ET CENTRALE Coordination : [email protected] BÉNIN Coordination : [email protected] Cotonou Centre Culturel Français ÉTATS-UNIS BURKINA FASO EUROPE Coordination : [email protected] BULGARIE Sofia Institut Français Avec : Red House Washington Centre Culturel Français Ouagadougou, Bobo-Dioulasso Centre Culturel Français Georges Méliès Avec : Centre Culturel Djeliya Centre Siraba Espace Rencontre Jeunesse de Dafra Mairie de Dafra Plateau Omnisport LafiaBougou Plateau Omnisport Yéguéré JAMAÏQUE MEXIQUE BURUNDI Carthagène Alliance Française Avec : Résidence Alberto Colao Kingston Centre Culturel Mexico Service Culturel de l’Ambassade de France Bujumbura Centre Culturel Français Grenade Centre Culturel Français INDONÉSIE Jakarta Centre Culturel Français Avec : Centre Culturel Français à Salemba Centre Culturel Français à Wijaya Institute for Global Justice Boston Service Culturel du Consulat de France Avec : Harvard Film Archive Rhode Island School of Design Wellesley College ESPAGNE Barcelone Institut Français 94 95 Madrid Institut Français Biblioteca regional de la comunidad de Madrid-Joaquín Leguina MOYEN-ORIENT Palma de Mallorca Alliance Française Avec : Centro de Cultura Sa Nostra QUATAR Sama de Langreo Alliance Française Avec : Casa de la Cultura Séville Institut Français Valencia Institut Français Zaragoza Institut Français Avec : Centre Culturel Joaquin Roncal - Fondation CAI GRANDE-BRETAGNE Londres Institut Français du Royaume-Uni ITALIE Turin Centre Culturel Français de Turin RÉPUBLIQUE TCHÈQUE Prague Institut Français ROUMANIE Iasi Centre Culturel Français UKRAINE Kiev Ambassade de France - Institut Français Avec : Dnipropetrovsk Donetsk Kharkiv Odessa coordination : [email protected] Doha Centre Culturel Français 96 97 LES PARTENAIRES MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION/ CNC/MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES / PROCIREP/ SCAM/BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE D’INFORMATION/GNCR/PLANÈTE/ DOCUMENTAIRE SUR GRAND ÉCRAN/ AGENCE DU COURT MÉTRAGE/ HEURE EXQUISE !/ADAV/ KYRNEA INTERNATIONAL 98 99 MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION DIRECTION DU LIVRE ET DE LA LECTURE DÉLÉGATION AU DÉVELOPPEMENT ET AUX AFFAIRES INTERNATIONALES (DDAI) Le Mois du film documentaire, coordonné par Images en bibliothèques, est né en 2000 d’une initiative du ministère de la Culture et de la Communication très vite rejoint par le ministère des Affaires étrangères. Cette manifestation originale et vivante a pour objet de favoriser les rencontres du public avec un cinéma documentaire de qualité et ses auteurs, tant en France qu’à l’étranger, dans des bibliothèques comme dans des salles de cinéma. Pour la Direction du livre et de la lecture, le Mois du film documentaire est l’occasion de mettre en valeur les collections audiovisuelles des bibliothèques publiques, seul réseau de diffusion permanent pour des œuvres de création rarement programmées en salles ou sur les chaînes de télévision. Ministère de la Culture et de la Communication Direction du livre et de la lecture 182 rue Saint-Honoré 75033 Paris cedex 01 Tél : 01 40 15 75 42 [email protected] La DDAI s’est associée dès sa création au Mois du film documentaire dont les finalités rejoignent pleinement ses missions en faveur des publics. Au sein du Ministère de la culture et de la communication, la DDAI coordonne et évalue entre autres les actions relevant de l’éducation artistique et culturelle. La DDAI soutient Images en bibliothèques dans ses actions de formation et de diffusion auprès des publics d’enseignants et d’élèves pour une meilleure connaissance des fonds et du genre documentaires présents dans les médiathèques, pour une meilleure collaboration entre les différents réseaux de diffusion du film et les établissements scolaires. Le cinéma documentaire parce qu’il interroge le monde dans ses dimensions sociales, culturelles, artistiques, politiques, doit devenir une ressource essentielle pour les élèves et les médiateurs qui les accompagnent. Ministère de la culture et de la communication, Délégation au développement et aux affaires internationales (DDAI) 182 rue Saint-Honoré 75001 Paris Fabienne Bernard Tél : 01 40 15 78 19 [email protected] CENTRE NATIONAL DE LA CINÉMATOGRAPHIE (CNC) Depuis sa première édition en 2000, le CNC apporte son soutien au Mois du Film Documentaire. Le catalogue Images de la culture, riche de près de 2 500 œuvres audiovisuelles qui ont été aidées par les différentes Directions du Ministère de la Culture et de la Communication, est un outil privilégié de diffusion dans le secteur non commercial. Les organismes culturels sociaux ou éducatifs auxquels il s’adresse recouvrent des structures aussi variées que des lieux de spectacles, des établissements scolaires, des bibliothèques publiques, des musées, des lieux de formation, des écoles d’art ou des festivals et des établissements pénitentiaires. Images de la culture sert à la constitution de fonds permanents ou bien à des projections ponctuelles, comme dans le cadre du Mois du film documentaire. C’est un instrument adapté pour répondre à tous ceux qui mènent une action en contact direct avec le public dans une grande diversité de pratiques et de centres d’intérêt en particulier les associations œuvrant pour les publics en difficulté d’accès à la culture. Catalogue général consultable sur Internet : www.cnc.fr/idc Revue semestrielle gratuite présentant l’actualité des nouveaux titres. CNC Service de la Diffusion culturelle 11 rue Galilée 75116 Paris Tél : 01 44 34 35 05 [email protected] MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES Partenaire dès la première édition en 2000, le ministère des Affaires étrangères s’est associé au Mois du film documentaire pour offrir un prolongement international aux manifestations prévues en France. Désormais chaque année pendant tout le mois de novembre, rendez-vous est pris avec le cinéma documentaire : le réseau culturel français à l’étranger et ses partenaires organisent des projections, rencontres et débats autour du documentaire, dans un nombre croissant de lieux et de pays. Avec un catalogue de plus de 3 000 titres – multilingues et sur divers supports (16 mm, 35 mm, vidéo et dvd) – ainsi que deux nouvelles collections en dvd proposées pour 2006 – Festival des festivals (8 documentaires de création sortis en salle ou remarqués dans les grands festivals de documentaires français) et Mondialisation(s) (13 films invitant au débat sur les enjeux de la mondialisation) – le MAE invite ses partenaires à l’étranger à valoriser les documentaires français mais également à présenter les productions locales autour d’un thème choisi. Ces regards multiples et croisés font la richesse et la spécificité du Mois du film documentaire à l’étranger. Catalogue consultable sur internet : www.diplomatie.gouv.fr/documentaire (rubrique « actions de la France » puis « documentaire ») Ministère des Affaires Étrangères 244 bd Saint-Germain 75007 Paris Bureau du documentaire Nathalie Streiff Les contacts MAE selon zones géographiques : - [email protected] pour l’Amérique du Nord, l’Amérique latine et les Caraïbes - [email protected] pour l’Europe occidentale et orientale - [email protected] pour l’Afrique, le Proche et Moyen Orient, Asie, Océanie 100 101 PROCIREP La PROCIREP, société civile des Producteurs de Cinéma et Télévision, a en charge la défense et la représentation des producteurs français dans le domaine des droits d’auteurs et des droits voisins. Elle regroupe plus de 500 sociétés de production françaises, l’ensemble des organisations professionnelles de producteurs (CSPEFF, UPF, SPI pour le Cinéma – USPA, SPI, SPFA pour la Télévision), les producteurs allemands, autrichiens, belges, espagnols, danois, néerlandais et français à travers EUROCOPYA, fédération européenne de sociétés collectives de producteurs gérant la copie privée en Europe, dont la PROCIREP est membre fondateur. Dans le cadre des dispositions législatives sur la rémunération pour copie privée alimentée par une redevance sur les supports analogiques (cassettes vidéo vierges) et, depuis 2000, numériques (DVD enregistrable, CDR, etc.) visant à indemniser Auteurs, Artistes-Interprètes et Producteurs, en compensation des torts financiers engendrés par le copiage du public des œuvres audiovisuelles et cinématographiques, la Procirep a en charge la gestion de la part revenant aux Producteurs. 75 % de ces sommes sont réparties entre les titulaires de droits sur les œuvres de nationalité européenne, diffusées sur les chaînes nationales françaises. 25 % sont affectées par une Commission Cinéma et une Commission Télévision à des actions d’Aide à la Création dans le domaine de la production qui ont pour objet de soutenir les efforts déployés par les Producteurs d’oeuvres cinématographiques et audiovisuelles qui prennent des risques financiers et artistiques pour mettre en œuvre des programmes de qualité. PROCIREP 11 bis rue Jean Goujon 75008 Paris Tél : 01 53 83 91 91 SOCIÉTÉ CIVILE DES AUTEURS MULTIMÉDIA (SCAM) Depuis plusieurs années, les auteurs de la Scam* travaillent à la promotion du répertoire documentaire dans le cadre de leur politique culturelle. Malgré une diffusion le plus souvent déplorable sur les antennes de la télévision, en quelques années, le documentaire est devenu un objet culturel à part entière et, parfois, un objet « culte ». Toute une génération d’amateurs a découvert ainsi une autre façon de parler de l’histoire, de la politique, de l’art… Une écriture télévisuelle, une nouvelle pédagogie, un partage. Le Mois du film documentaire contribue magnifiquement à amplifier ce processus partout en France, des grandes villes aux plus petits villages. En 2006, la Scam a souhaité y contribuer à son tour en proposant un regard « en perspective », une meilleure connaissance de son patrimoine, bref, une programmation de films aux contenus et aux formes rares. Voulant raviver cette mémoire documentaire en une sorte de ciné-club de la télévision d’hier et d’aujourd’hui, la Scam a proposé une liste de films exemplaires choisis dans la filmographie des lauréats du Prix Scam pour l’ensemble de l’œuvre. Scam Président : Ange Casta Délégué général : Laurent Duvillier Directrice de la communication et de l’action culturelle : Eve-Marie Cloquet 5 avenue Vélasquez 75008 Paris www.scam.fr BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE D’INFORMATION Le Catalogue national de films documentaires pour les bibliothèques publiques La Bpi soutient le « Mois du film documentaire » à travers son Catalogue national et organise ellemême une programmation documentaire en novembre susceptible d’être reprise, en totalité ou en partie, par d’autres bibliothèques. Elle offre chaque année les espaces du Centre Pompidou pour l’inauguration nationale de la manifestation. Le Mois du film documentaire est l’occasion de mettre en valeur tout particulièrement les œuvres inédites acquises par la Bpi pour le réseau des bibliothèques publiques. Ce catalogue compte plus de 1 500 films, choisis par les bibliothécaires de la commission de sélection nationale animée par Images en bibliothèques. Rappelons en effet qu’en plus des droits de prêt et de consultation individuelle qui leur sont attachés, tous les films appartenant au Catalogue national de la Bpi peuvent être projetés en public, à titre gratuit. Le réseau de diffusion compte aujourd’hui près de 500 bibliothèques publiques et 31 nouvelles bibliothèques ont demandé à être rattachées à ce réseau en 2006. Pour l’édition 2006, la Bibliothèque publique d’information a organisé avec la Cinémathèque française une rétrospective complète des œuvres du réalisateur américain Frederick Wiseman, qui a attiré un large public. Grâce à cette programmation exceptionnelle, les vingt-six films sous-titrés en français de F. Wiseman figurant au Catalogue national ont été proposés sur DVD au réseau de diffusion de la Bpi au cours du second semestre 2006. La brochure réalisée à l’occasion de cette rétrospective est disponible sur demande. Bpi/service audiovisuel et mission nationale pour l’audiovisuel 25, rue du Renard, 75197 Paris Cedex 04 Catherine Blangonnet, tél. : 01 44 78 45 42, mèl : [email protected] Christine Micholet, tél. : 01 44 78 45 70, mèl. : [email protected] www.bpi.fr/catalogue_films GROUPEMENT NATIONAL DES CINÉMAS DE RECHERCHE (GNCR) Le Groupement National des Cinémas de Recherche est un réseau né en 1991, et regroupant près de 250 salles de cinéma en France. Le GNCR affirme quotidiennement son engagement pour la découverte des jeunes auteurs, la diffusion de documentaires, de courts métrages, de moyens métrages et de toutes les nouvelles formes de création. Depuis 5 ans, le partenariat entre Images en Bibliothèques et le Groupement National des Cinémas de Recherche s’attache à développer les passerelles entre les médiathèques et les salles de cinéma. Dans le cadre du Mois du film documentaire, le GNCR mobilise son réseau et incite à la programmation de films documentaires. Le GNCR propose des films qu’il soutient pour le choix du film en avant-première qui ouvre la manifestation. GNCR Président : Bernard Favier Délégué Général : Olivier Bruand 57 rue de Châteaudun 75009 Paris Tél : 01 42 82 94 06 [email protected] 102 103 PLANÈTE 1988 : création de PLANÈTE. Première chaîne thématique exclusivement consacrée au documentaire. Au fil des années, PLANÈTE s’est imposée comme la chaîne de référence du Documentaire et de la Découverte, la chaîne qui a su concilier les goûts d’un large public et le respect des œuvres documentaires, de leurs auteurs et réalisateurs. Soucieuse d’accompagner l’évolution du genre documentaire dans toute sa diversité, PLANÈTE s’attache à accompagner les producteurs, réalisateurs et auteurs qu’il s’agisse de grandes signatures ou de nouveaux talents, en participant au financement de nombreuses œuvres inédites françaises et européennes. Par l’exigence de sa programmation, le Mois du Film Documentaire rejoint nos aspirations, aussi PLANÈTE est fière d’en être partenaire. Olivier Stroh Directeur des chaînes thématiques découvertes * PLANÈTE, Groupe CANAL +, en exclusivité satellite et ADSL sur le câble, l’ADSL, et la TNT DOCUMENTAIRE SUR GRAND ÉCRAN L’association a pour but d’organiser et d’animer un espace de diffusion de programmes documentaires par la présentation en salles de films d’auteurs, d’œuvres du répertoire et de productions récentes, françaises et étrangères – peu ou pas diffusées. Par la multiplication des rencontres lors de débats entre auteurs et spectateurs, elle propose une initiation au genre documentaire dont le langage est en pleine mutation. Parallèlement à son activité de programmation au Cinéma des Cinéastes, Documentaire sur Grand Écran met à disposition des salles de cinéma, médiathèques, salles associatives et musées, les films sélectionnés au cours de 14 ans d’exercice réunis dans un catalogue riche de 230 titres où figurent tous les formats (35mm, 16mm, Beta SP). Constituée des œuvres de grands auteurs contemporains du documentaire de création, cette collection comprend aussi une sélection de premiers films de qualité réalisés par de jeunes cinéastes. Documentaire sur Grand Écran est fidèlement soutenue par le CNC, la SCAM, la SACEM, la PROCIREP, la Mairie de Paris et la Région Île-de-France. Documentaire sur Grand Écran 52 Avenue de Flandre 75019 Paris Présidente : Annick Peigné-Giuly Chargée de Distribution : Emmanuelle Madeline Tél : 01 40 38 04 00 [email protected] www.doc-grandecran.fr AGENCE DU COURT MÉTRAGE HEURE EXQUISE ! Depuis 2000, l’Agence du court métrage participe au Mois du film documentaire aux côtés d’Images en Bibliothèques. Elle propose des conseils à la programmation parmi son fonds de plus de 1 000 films de courts métrages documentaires, offre une possibilité de visionnage des films et permet des tarifs particuliers aux lieux participants, salles de cinéma et médiathèques. Association spécialisée dans la distribution non commerciale de vidéos de création, Heure Exquise ! gère plus de 2900 titres dans les genres suivants : art vidéo, documentaire culturel, documentaire de création, vidéo danse, animation… De plus, pour cette sixième participation au Mois du film documentaire, l’Agence du court métrage a collaboré avec Documentaire sur grand écran à l’élaboration de 7 programmes composés d’un court et d’un long ou moyen métrage documentaires, issus des catalogues des deux structures. Ces 7 séances de cinéma singulières étaient disponibles en pellicule, 35 ou 16 mm. L’Agence du court métrage a également proposé Voyages en soi, un programme de quatre films en vidéo autour de l’intime, marquant ainsi l’entrée prochaine de ce support dans son champ d’activité. Agence du court métrage 2 rue de Tocqueville 75017 Paris Philippe Pilard Philippe Germain Stéphane Kahn Amélie Galli Tél : 01 44 69 26 60 [email protected] www.agencecm.com Dans le cadre du Mois du Film Documentaire 2006 : - Aide à la programmation et à la conception des programmations thématiques , en accueillant en ses locaux les programmateurs, ou par l’envoi de cassettes de visionnage. - Aide à la diffusion, par la mise en relation les lieux de diffusion et les réalisateurs pour la mise en place de rencontres, conférences. Le centre de documentation d’Heure Exquise ! a mis à disposition des programmateurs, toute information en lien entre les documentaires et leurs auteurs : www.heureexquise-documentation.net Heure Exquise ! Le Fort rue de Normandie BP 113 59370 Mons-en-Baroeul Tél : 03 20 432 432 Fax : 03 20 432 433 Martine Dondeyne [email protected] www.exquise.org 104 105 ASSOCIATION ATELIERS DIFFUSION AUDIOVISUELLE (ADAV) Créée en 1984 avec le soutien de différents ministères, l’ADAV s’adresse exclusivement à des organismes à vocation culturelle ou éducative, à caractère non commercial. Dans le cadre de l’association, l’ADAV a développé un service de centrale d’achat dont l’accès est strictement réservé à ces organismes. Les objectifs principaux de l’ADAV sont de mettre en valeur le patrimoine culturel audiovisuel et de favoriser la diffusion de ce patrimoine dans les réseaux culturels. Pour l’édition 2006 du Mois du Film Documentaire, la structure associée Adaveurope a négocié et mis en ligne, sur son site, plus de 700 films documentaires accessibles avec les droits locatifs de projection publique non commerciale. Le site et ses services ont remporté un vif succès et plusieurs dizaines de projections publiques ont été réalisées à partir de supports DVD. En parallèle, l’ADAV a accentué sa politique de négociation de documentaires de création (entre 100 et 150 titres négociés par mois) et elle a proposé, dans le cadre de cette édition 2006, deux Thémathèques, « Filmer le travail » et « Le portrait, écritures documentaires », pour des animations dans le cadre de la consultation sur place. ADAV 41 rue des Envierges 75020 Paris Tél : 01 43 49 10 02 [email protected] www.adav-assoc.com KYRNEA INTERNATIONAL Depuis 1991, l’opération « Passeurs d’Images » (anciennement « cinéville–un été au ciné ») est présente dans toutes les régions de France. Son action vise à sensibiliser et faciliter l’accès au cinéma de publics qui n’ont pas la chance de le découvrir pour des raisons socioculturelles, physiques ou géographiques. Projections en salle, en plein air, réductions tarifaires, formations pour les relais et ateliers de pratiques cinématographiques permettent à des jeunes, en particulier issus de quartiers défavorisés, à des populations issues de l’immigration, en milieu carcéral ou hospitalier de se confronter à toutes les facettes du cinéma, notamment au documentaire. Pour l’édition 2006 du Mois du film documentaire, Kyrnéa, coordination nationale de « Passeurs d’Images », a souhaité mettre en avant le travail des ateliers de réalisation en proposant aux programmateurs de diffuser des films d’atelier dans un cadre non commercial (droits de diffusion institutionnels). Ces films permettent non seulement d’apporter un regard différent sur des sujets qui touchent les jeunes, mais aussi d’amorcer une discussion sur la démarche documentaire à travers l’expérience vécue par un groupe en atelier. Kyrnéa International Elise Joyeux Tél : 01 47 70 71 71 [email protected] © Images en bibliothèques 21 rue Curial, 75019 Paris directeur de publication : Emmanuel Aziza réalisation : Dominique Margot relations presse : Fabienne Ferreira conception graphique : Poste 4, Strasbourg photographies : Alexandre Lagneau impression : Girold ISSN : 1951-9230