POUR EN SAVOIR PLUS

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POUR EN SAVOIR PLUS
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Les médecines douces et
les médecines complémentaires
EDITO
Mamutuelleàmoi par MFIF est une association à but non lucratif créée en 1928. Elle entretient, depuis son
origine, les valeurs mutualistes d’entraide, d’écoute, de proximité pour apporter une réponse claire et
adaptée à toutes les personnes qui recherchent une complémentaire santé.
Pionnière dans le remboursement des soins de Médecine Douce, elle a toujours accompagné ses adhérents
dans leurs choix de thérapies nouvelles et modernes. L’adhérent, responsable de ses choix bénéficie d’une couverture santé qu’il adapte en fonction de ses besoins ainsi qu’une garantie qui rembourse rééllement ses consultations ou préparations de médecine naturelle. Elle fut, aussi, la première complémentaire Santé à rembourser
des séances d'ostéopathie, premier soin d'une liste non exhaustive.
En 2012, la MFIF va plus loin dans les remboursements en créant une nouvelle gamme Essentielle : Santé
& Médecine douce ouverte à de nouvelles catégories de soins : Ostéopathie, Naturopathie, Étiopathie,
Homéopathie, Thalassothérapie, Chiropratique, Acupuncture, Diététique, Phytothérapie, Réflexologie,
Sophrologie, Huiles essentielles, Shiatsu, Kinésiologie, Méthode N.A.E.T, Elixirs Floraux, Compléments
alimentaires,Yoga, Qi Chong.
Forte de son expérience de plus de 25 ans dans ce domaine et s’appuyant sur ses nombreux partenariats
(Fédérations de praticiens,Associations, Laboratoires, Etablissements de Thalassothérapie...), notre mutuelle,
est en mesure de participer, pour le futur à une démarche éco-responsable préventive et
respectueuse des choix de ses adhérents.
Jean-Paul Balatre
Directeur Général
INTRODUCTION
Quand on parle de médecine douce, d’alternative ou de complémentaire, on parle de médecine qui traite
l’être humain dans sa globalité, physique, psychique et spirituel par opposition à la médecine classique et
conventionnelle, appelée également “allopathique”.
Ces médecines complémentaires sont rarement étayées par une démonstration scientifique (certains laboratoires testent leurs produits sur le même schéma que les médicaments) mais reposent sur des observations individuelles. Quelques essais répondant aux critères exigés en médecine sont publiés mais il reste
difficile d’en tirer des conclusions.
Pour autant, ces pratiques peuvent se réveler utiles en prévention ou en accompagnement de pathologies
difficiles en médecine conventionnelle.
L’univers des médecines complémentaires n’est pas toujours réglementé. Pour profiter des bienfaits de ces
pratiques, il faut s’informer et s’assurer de la fiabilité des thérapeuthes qui les exercent.
Vous trouverez dans ce petit guide non exhaustif des pratiques de médecine douce, les principales disciplines
remboursées par la MFIF. Ces pratiques ne se substituent en aucun cas aux recommandations de votre
médecin traitant ou de votre spécialiste. Ce petit guide vient éclairer de quelques informations, l’univers
complexe de ces médecines complémentaires.
A cupuncture
L’acupuncture est une des branches de la médecine traditionnelle chinoise, basée sur l’implantation et la manipulation
de fines aiguilles en divers points du corps à des fins thérapeutiques. Elle se base sur des concepts pré-scientifiques et
vitalistes en élaborant son raisonnement diagnostic et thérapeutique sur une vision énergétique taoïste de l'homme et
de l'univers : l'homme, microcosme, organisé à l'image du macrocosme universel, s'en trouve donc soumis aux mêmes
règles, qui devront inspirer son mode de vie, et serviront de trame à l'élaboration de l'acte médical.
Définition et historique
Le terme latin “acupunctura” a été forgé au XVIIème siècle , à partir du latin acus,“aiguille” et pungere,
“piquer”. L'acupuncture est une médecine chinoise utilisée depuis plus de 5000 ans dans les pays orientaux et à travers le monde. C'est une science à la fois naturelle et empirique. Elle est pratiquée conjointement à la médecine occidentale dans les hopitaux et les cliniques privées de la Chine.
L'acupuncture est fondée sur deux grands principes de la médecine chinoise.
Le premier est celui du Yin et du Yang. Ces derniers symbolisent deux parties
opposées existant dans tous les phénomènes et objets en relation réciproque
dans le milieu naturel. Par exemple, la femme est Yin et l'homme est Yang, l'eau
est Yin et le feu est Yang. Le Yin et le Yang s'opposent, se complètent, s'engendrent l'un et l'autre et ne peuvent exister l'un sans l'autre. Le second principe
est celui des cinq éléments. L'univers est formé par le mouvement et la transformation de cinq éléments représentés par : le Bois, le Feu, la Terre, le Métal et
l'Eau. Cette théorie est utilisée pour expliquer la physiologie et la pathologie
ainsi que les relations entre l'organisme et le milieu environnant.
L'énergie (Qi) est mouvement et sa perturbation principale sera l'entrave au
mouvement : le blocage. L'énergie bloquée en une région du corps matériel
s'accumule en amont du blocage, alors que les régions en aval du blocage vont
se trouver en déficit énergétique. En présence d'un état de pathologie ainsi décrit, l'acupuncteur va établir son diagnostic en recherchant les niveaux auxquels
l'énergie est bloquée, et quelle est la raison du blocage. Il va ensuite appliquer
son traitement en levant le blocage et en corrigeant, si cela se peut, la raison de
ce blocage. L'aiguille, entre autres moyens, va lui permettre de diriger le cours
des énergies.
L'énergie circule notamment le long de conduits appelés méridiens, et, à partir de ces méridiens, se répand
dans tout le corps pour insuffler son principe vitalisant (yáng) à l'ensemble des constituants de l'organisme.
Elle a une certaine correspondance avec le sang, qui, lui-même, circule dans des conduits (vaisseaux) et se
répand dans tout le corps pour l'irriguer de son principe yin.
Les points
Les méridiens principaux sont parsemés de points qui sont autant de zones stratégiques. Les points
permettent, ainsi que précisé plus haut, d'influer sur le cours des énergies.Les points les plus importants
pour le traitement des énergies des méridiens par l'aiguille sont ceux situés près des extrémités.
Traditionnellement, on compte 360 points répartis sur les méridiens qui parcourent toute la surface du
corps. Cependant, d'autres points ont par la suite été identifiés et, selon le modèle utilisé, on peut trouver
plus de 2 000 points. Les points sont considérés comme portes d'entrées et/ou sorties des énergies à travers le corps.
Les méridiens
Les points d'acupuncture sont regroupés en ensembles appelés méridiens. Les méridiens principaux sont
au nombre de 12 et sont chacun associés à un organe (poumons, coeur, foie etc...). Ils débutent (ou se
terminent) à l'extrémité d'un doigt (ou d'un orteil). Conformément au cours d'un fleuve, dont ils sont la
correspondance sur le corps, ils grossissent depuis leur source (extrémité d'un doigt) vers le centre du corps.
Ils disposent de nombreux affluents, ou méridiens secondaires, et nourrissent de leur énergie la chair, les
muscles, les organes internes et la totalité du corps.Il existe 8 autres méridiens dits "extraordinaires" qui
contrôlent l'activité des Méridiens principaux, dont ils empruntent une partie du trajet et auxquels ils assurent
certaines connections. Ils ne sont pas directement reliés aux Organes et Entrailles et n'ont pas la structure
et les ramifications des Méridiens principaux.Le plus connu de ces méridiens est Chong Mai, en relation avec
un grand nombre de méridiens, qui est dit "la mer du sang" mais aussi "la mère des 12 méridiens". Les lignes
médianes du corps sont parcourues par deux méridiens particuliers, l'un antérieur (REN MAI) dit
“conception”, l'autre postérieur (DU MAI) dit “gouverneur”. Les méridiens constituent donc les voies par
lesquelles l'organisme reçoit cette énergie, qui peut être apport nutritif, apport d'informations (notamment
d'origine extérieure) mais aussi portes d'entrée pour certaines maladies.
Comment se déroule une séance ?
Préalable indispensable à un traitement, l’examen clinique comporte un
interrogatoire, un examen, associant inspection, palpation, auscultation..; de façon à
evaluer l’énergie vitale du patient : insuffisances et pleinitudes, Ying et Yang. Puis en
fonction de la pathologie, l’acupuncteur détermine la température de l’aiguille, la
rapidité de l’introction et le temps de la pose.La pénétration des aiguilles est, peu douloureuse et les aiguilles sont à usage unique.
Les séances varient de 5 à 45 minutes en général. Le prix d’une séance est
éminemment variable. L’acte est reconnu et remboursé sur la base d’une consultation
de médecine généraliste quand le médecin est conventionné.
Quelles sont les principales indications ?
Tout ce qui est fonctionnel, qui relève d’un dysfonctionnement : les allergies, les eczémas, les dépressions, les
douleurs inflammatoires articulaires, les problèmes gastriques, les constipations, les incontinences urinaires, les
douleurs dentaires, les accouchements...Elle apporte aussi, une aide précieuse à l’arrêt du tabac et aux cures
d’amaigrissement.
Qui pratique l’acupuncture ?
En France, il existe deux diplômes inter-universitaires (DIU) d'acupuncture, destinés aux médecins (DIU
d'acupuncture générale) et aux sages-femmes (DIU d'acupuncture obstétricale), tous deux d'une durée de
trois ans. De plus, une capacité en acupuncture a été officiellement créée en 2008. Il faut également
mentionner les nouveaux diplômes universitaires de médecine chinoise de la Faculté de Médecine de
Montpellier qui permettent plusieurs parcours, dont l'acupuncture.
En France, l'acupuncture ne peut être exercée légalement que par un docteur en médecine, une
sage-femme ou un chirurgien dentiste mais depuis près de 30 ans la jurisprudence permet à tout thérapeute
(médecin ou non) d'exercer cette pratique. L'acupuncture n'est pas une spécialité mais une “orientation”,
qu'il est loisible de déclarer, sans aucun contrôle. Dans d'autres pays de l'Union européenne, la législation
accorde un statut légal à l'acupuncture, ainsi qu'à d'autres pratiques non-conventionnelles. Une résolution
recommandant la généralisation de ce type de statut a été adoptée par le parlement européen, mais elle
n'a aucun caractère contraignant.
Aromathérapie
Définition et historique
Vient du grec “arôma” arôme et “therapia” soin, cure. C’est l'utilisation médicale des extraits
aromatiques de plantes (essences et huiles essentielles). Cela la différencie de la phytothérapie qui fait usage
de l'ensemble des éléments d'une plante. Le terme a été utilisé pour la première fois par le chimiste René
Maurice Gattefossé en 1935. Dans une approche traditionnelle, branche de la phytothérapie, elle s'apparente
à la naturopathie. Elle est alors classée parmi les médecines non-conventionnelles. Dans une approche scientifique, elle résulte de la pharmacognosie.
Le terme d'aromathérapie recouvre des pratiques médicales très variées utilisant
les huiles essentielles par exemple sous forme d'onction (dissolution dans une
huile), de crème ou de lotion (émulsion huile dans l'eau) pour l'usage externe.
La dispersion dans l'atmosphère d'une pièce obtenue grâce à l'utilisation de
diffuseurs spéciaux est très répandue.
Les huiles essentielles sont des substances très coûteuses et très recherchées.
Elles sont donc très souvent frelatées par adjonction d'huiles de mauvaise qualité
ou par l'adjonction de produits de synthèse bien moins onéreux. Elles se dégradent vite si elles sont mal conservées (lumière, oxygène de l'air, température).
En France, comme dans la plupart des pays européens, ni la vente de ces huiles,
ni la pratique de l'aromathérapie ne sont règlementées. Il est donc très important de se procurer des huiles
essentielles de qualité garantie et de s'adresser à des personnes qualifiées en aromathérapie.
Applications
Bénéficiant d'une haute diffusibilité (composés volatils et lipophiles), les huiles essentielles peuvent être
employées de cinq manières différentes, en fonction de leur nature, de leur dosage et de l'effet recherché.
La diffusion atmosphérique : C'est l'utilisation la plus facile, mais il faut utiliser uniquement un diffuseur adapté
(peut être contre-indiquée pour les personnes souffrant d'allergies respiratoires/asthme).
L'inhalation : il suffit d'ajouter quelques gouttes d'HE à un bol d'eau chaude (non bouillante) ou en déposant
quelques gouttes sur un mouchoir propre que l'on respirera profondément.
La voie transcutanée (massages ou bains): Peu d'huiles peuvent être appliquées pures sur la peau.
La voie orale : si ce mode d'utilisation peut être le plus efficace, il est en revanche potentiellement dangereux car
nombre d'huiles essentielles sont toxiques. C'est la voie la plus indiquée pour un "drainage hépatique".
La voie rectale : (suppositoires) c'est la voie de préférence pour les enfants et les nourrissons ou les personnes fragiles des muqueuses digestives.
Quelles sont les principales indications ?
Les propriétés des huiles essentielles sont multiples : anti-infectieuses : antibactériennes, antimycotiques,
antivirales, antiparasitaires, insectifuges et insecticides, anti-inflammatoires, anticatarrhales : expectorantes,
mucolytiques, anti-histaminiques, antispasmodiques, antalgiques, analgésiques et anesthésiques, calmantes, hypnotiques
et anxiolytiques, propriétés endocrinorégulatrices : comme les œstrogènes, comme la cortisone, propriétés vasculotropes et hémotropes : hyperémiantes, phlébotoniques, lymphotoniques, anticoagulantes et fibrinolytiques,
antihématomes, hémostatiques, hypotensives, propriétés digestives : eupeptiques, carminatives, cholagogues et
cholérétiques, antitoxiques, antivenimeuses, antirhumatismales, stimulantes ou apaisantes, aphrodisiaques, etc.
Qui pratique l’aromathérapie ?
Il n’existe pas d’aromathérapeute puisque c’est une branche de la phytothérapie. Les phytothérapeutes et
les naturopathes ont parfois recours à cette technique de soins.
Si l'on s'éloigne quelque peu de la conception classique du terme aromathérapie, les extraits aromatiques de
plantes sont très étudiés en pharmacognosie moderne. La recherche de nouvelles molécules thérapeutiques, la
synthèse de molécules existantes, ou la limitation des effets secondaires font que l'on retrouve de nombreuses
molécules aromatiques dans les médicaments. La découverte du paclitaxel (Taxol) extrait de l'écorce de l'if en
est un bon exemple. Il est devenu un des médicaments de base dans le traitement du cancer du sein. Certaines
huiles essentielles sont toxiques, le non-spécialiste ne devrait pas les utiliser ou sur conseil de son thérapeute.
Chiropratique
Définition et historique
Le terme chiro vient du grec kheir qui signifie “main”. Le traitement chiropratique consiste à pratiquer des
manipulations aux régions cervicale, dorsale et lombaire et sur d’autres parties du corps afin
d’ajuster les vertèbres, dégager les blocages et rétablir l’équilibre physiologique. La chiropratique (aussi nommée chiropraxie et chiropractie) est surtout utilisée pour remédier à des déficiences et des blocages liés au
système neuromusculosquelettique (os, muscles, système nerveux).
Comment se déroule une séance ?
La visite initiale ressemble à une consultation médicale. Le chiropraticien prend tout d’abord note de l’état
de santé de la personne, de ses antécédents médicaux et des problèmes qui la préoccupent. Il procède ensuite
à un examen physique général et à un examen détaillé de la colonne vertébrale et des endroits douloureux.
Il arrive qu’il recommande des tests supplémentaires (radiographie, analyse sanguine, échographie, etc.) pour confirmer son diagnostic et vérifier l’état de santé
des vertèbres et des articulations. Le chiropraticien ne prescrit ni médication ni
chirurgie. Il compte principalement sur des manipulations pour “ajuster” la colonne
vertébrale. La correction des mauvais alignements, que les chiropraticiens appellent
subluxations, dégagerait les nerfs et la moelle épinière, permettant ainsi de redonner au corps sa capacité d’autoguérison naturelle.
Les traitements proprement dits, sur la colonne vertébrale, le bassin et les autres
articulations, durent généralement de 10 à 20 minutes. S’il y a inflammation ou
spasme musculaire, le chiropraticien peut avoir recours à d’autres techniques (ultrasons, électrothérapie, massages, tractions, exercices d’étirement, etc.) pour maximiser les effets des manipulations vertébrales. Il peut aussi donner des conseils
sur les habitudes de vie (nutrition, exercice physique, suppléments vitaminiques,
etc.).
Certaines personnes croient que le craquement entendu durant le traitement constitue un danger ou signale
la venue d’une douleur insupportable. Rassurez-vous, le “cric-crac” n’est que le résultat d’un phénomène de
succion qui se produit naturellement lorsqu’on manipule les articulations (un peu comme quand on se fait
“craquer les jointures”).
Qui pratique la chiropratique ?
La formation en chiropratique se donne à l'université et comporte à peu près le même nombre d’heures
qu'en médecine. La durée des programmes et les critères d’admissibilité (études collégiales en sciences ou
études universitaires de premier cycle en sciences) sont à peu près les mêmes d’un continent à l’autre. On
compte actuellement 22 écoles chiropratiques accréditées dans le monde
En France, les chiropraticiens ont obtenu leur reconnaissance professionnelle en 2001. Notons que les Councils on Chiropractic Education International (CCEI) veillent à uniformiser les normes de formation, de pratique
et de recherche à l’échelle mondiale. Aucun décret d’application n’est paru à ce jour. De ce fait l’Assurance
maladie ne rembourse pas les soins chiropratiques.
El ixirs floraux
Définition et historique
Un élixir floral est une eau dans laquelle on aurait transféré le “taux vibratoire” spécifique d’une fleur. En
prenant un élixir, un individu pourrait modifier son propre taux vibratoire, ce qui aurait une influence bénéfique
sur ses émotions, son attitude, ses traits de caractère et indirectement sur sa santé et son bien-être.
Le Dr Edward Bach (1886-1936) est considéré comme le créateur des élixirs floraux.
Après avoir été bactériologiste, homéopathe et médecin, il a abandonné sa pratique
au début des années 1930. Il était alors en quête d’une médecine naturelle, capable
de soulager à la fois les maux physiques et spirituels de l’être humain, sans effet
secondaire. Il a mis au point son procédé de fabrication en observant des gouttelettes
de rosée déposées sur des pétales. Il a décidé de cueillir les fleurs, de les déposer en
plein soleil dans des bols d’eau. Après 3 h à 4 h de macération, ou dès que les fleurs
se flétrissaient, il les retirait à l’aide de brins d’herbes sans toucher au liquide. Il ajoutait
à cette eau un volume égal d’alcool (brandy) pour la conservation. Il a ainsi créé ses
38 remèdes floraux de base, fabriqués encore aujourd’hui selon le même procédé.
Depuis, beaucoup d’autres personnes ont créé une multitude d’élixirs à partir de
différentes fleurs et de végétaux. Puisqu’il est impossible de procéder à des analyses scientifiques pour savoir si
une eau a véritablement été dynamisée par une fleur, on ne peut que se fier à la réputation des fabricants pour
savoir si l’on achète un élixir... ou un flacon d’eau très cher.
Équilibrer son caractère et ses émotions
Selon les tenants de cette approche énergétique, les fleurs, tout comme les émotions, sont porteuses de
vibrations qu’on ne peut ni toucher, ni voir, mais ressentir. Ces vibrations de très haute fréquence auraient le
pouvoir d’agir sur le système énergétique. Elles permettraient non pas de traiter directement des maladies ou
des affections spécifiques, mais d’intervenir sur les déséquilibres émotifs, sur le caractère, la personnalité, le
tempérament ou les attitudes des individus. Les élixirs aideraient à équilibrer les différents plans (physique,
émotif, mental et spirituel), à mieux gérer les sautes d’humeur et les idées noires, et à acquérir certaines qualités.
Par exemple, la fleur du mélèze favoriserait la confiance en soi; la fleur d’églantier, la joie de vivre; la fleur
d’aigremoine, la paix de l’esprit, et le zinnia, le rire et la dédramatisation. Pour se soigner à l’aide d’élixirs floraux,
on doit d’abord repérer nos traits de caractère nuisibles. On choisit ensuite la ou les essences qui correspondent
à notre cas (jusqu’à 6, si nécessaire). Les fabricants donnent des indications sur les troubles pouvant être améliorés par chaque élixir. Ce processus, relativement simple, exige de prendre du recul par rapport à soi-même,
ce qui n’est pas toujours facile. De plus, pour un même symptôme, plusieurs fleurs peuvent être indiquées. Il
s’agit alors de découvrir la cause profonde du problème. Les cas les plus souvent cités de “guérison” liés à
l’utilisation d’élixirs floraux se rapportent aux déséquilibres émotifs : peurs, anxiété, nervosité, compulsion, froideur, rigidité, manque de clarté, culpabilité, tristesse, perfectionnisme, pessimisme, etc. Si l’on accepte que toutes
les maladies soient, à l'origine, causées par un déséquilibre intérieur (émotif, énergétique ou même “astral”),
l'effet équilibrant des élixirs pourrait alors contribuer théoriquement à la guérison de plusieurs maladies.
Qui pratique ?
Il n’y a pas de thérapeutes en elixirs floraux. Depuis 1991, le Dr Edward Bach Centre offre une formation de
praticien. C’est toutefois depuis l’an 2000 que le titre de Bach Foundation Registered Practitioner - BFRP
(Conseiller agréé par le Centre Bach) est réservé aux individus ayant reçu une formation approuvée par la
Fondation Bach. La formation peut s'effectuer en moins de 1 an. Des formations sont également proposées
par certains producteurs d’élixirs floraux.
Etiopathie
Définition et historique
Du grec “etios”, cause, et “pathos”, souffrance, l’étiopathie se présente comme une thérapie manuelle fondée sur la recherche et l’analyse des sources des problèmes de santé. En découvrant et en traitant la cause,
on espère éliminer les effets. L’approche est essentiellement “mécaniste” ou, si l’on préfère, “structurelle”. Le
corps est considéré comme un tout, comme un système : on cherche à agir à partir des lésions originelles qui
ont pu entraîner des dysfonctions dans tout l’organisme, un peu à la façon d’un jeu de dominos. L’étiopathie
entend donc remonter à la source de cette cascade et s’y attaquer directement avec différents types de
manipulations.
Historiquement, l’ostéopathie précède l’étiopathie. Les origines de l’ostéopathie remontent au XIXème siècle,
bien que l’approche se soit popularisée surtout à partir des années 1970. Le terme “étiopathie” a été créé en
1963 par Christian Trédaniel, celui qui allait jeter les bases de cette approche avec la publication des Principes
fondamentaux pour une médecine étiopathique, un ouvrage encore très respecté aujourd’hui. L’étiopathie,
comme l’ostéopathie, s’inspire de la tradition du “reboutement”.
Cet art de la manipulation s’est transmis à travers les âges par la tradition orale. Jusqu’au XIXème siècle (et
dans certaines régions du monde jusqu’au XXème, sinon jusqu’à aujourd’hui), les rebouteurs et autres “ramancheurs” ont joué un rôle important auprès des populations. Au XIXème siècle, quelques écrits “scientifiques”
paraissent sur le sujet. Quelques décennies plus tard,Trédaniel présentera des concepts théoriques plus modernes, inspirés de la tradition de la chirurgie non instrumentale, qu’il nommera étiopathie. L’ostéopathie, avec
Andrew Taylor Still, avait suivi une démarche similaire quelques décennies plus tôt. Aujourd’hui, s’il reste des
divergences d’ordres philosophique et politique entre étiopathes et ostéopathes, les différences dans la pratique
concrète tendent à s’amenuiser.
Comme l'étiopathie s’apparente à l’ostéopathie (voir cette rubrique), elle pourrait être utile pour soigner les
douleurs et les problèmes liés au système musculosquelettique, dont plusieurs formes de maux de dos. L'approche pourrait également être utile pour traiter divers problèmes, allant de l'hypertension à l'asthme, en passant par l’otite et l'anxiété. Il n’existe cependant aucune recherche scientifique bien contrôlée confirmant
l’efficacité de cette approche.
Qui pratique l’étiopathie ?
Il faut six années d’étude mélant pratique et stages pour devenir étiopathe (ce ne sont ni des médecins ni des
kynesithérapeutes) avec une parfaite connaissance du corps humain et pour exigence principale une rigueur
scientifique sans faille, dans le raisonnement comme dans la pratique. Le diplôme n’est pas reconnu à ce jour.
Il ne faut pas confondre Étiopathie avec ostéopathie ou autres. Les thérapies, certes, sont manuelles dans tous
les cas, mais seule l’Étiopathie confère à ses praticiens le double bagage indispensable pour établir en amont
une analyse causale de la pathologie, et en aval pratiquer le traitement manuel induit par cette même analyse
(d’une part, connaissances théoriques, scientifiques et logiques approfondies ; de l’autre rigoureuse formation
aux techniques manuelles adaptées).
Homéopathie
Définition et historique
L’homéopathie ou homœopathie (du grec “hómoios”, similaire et “páthos”, souffrance ou maladie) est une
médecine non conventionnelle, proposée par Samuel Hahnemann en 1796. Elle repose sur trois principes : la
similitude, l'individualisation des cas et l'infinitésimal.
Les composés utilisés ne deviennent homéopathiques que s'ils respectent le principe de similitude, selon lequel un patient devrait être traité au moyen d'une substance produisant
expérimentalement chez une personne saine des symptômes semblables à ceux présentés
par la personne affectée, l'usage de la substance étant adapté au patient grâce au principe d'
individualisation selon lequel l'homéopathe analyse l'intégralité des symptômes de la personne et non uniquement ceux liés à la maladie. Les substances choisies selon cette méthode
peuvent être administrées à doses pondérables non toxiques, mais la plupart des prescripteurs les utilisent en dilutions parfois très importantes ayant subi au préalable de très fortes
et très nombreuses secousses (dynamisation).
L'homéopathie et son efficacité thérapeutique sont actuellement grandement controversés.
Alors que des millions de consommateurs ont adopté cette médecine non conventionnelle,
elle suscite un débat important entre ses adeptes et ses détracteurs. La majorité de la communauté scientifique et médicale considère que l'homéopathie est une pseudo-science entrant en contradiction avec les connaissances actuelles en chimie et en biologie, les principes fondamentaux ayant été proposés
il y a plus de deux siècles. En outre, les méta-analyses publiées n'ont pas fait la preuve de son efficacité clinique
au-delà de l'effet placebo. Les critères ayant conduit à l'élimination des études montrant une efficacité supérieure au placebo, dans ces analyses, sont critiqués par certains auteurs, qui ont eux-mêmes été critiqués par
la suite, et le débat se poursuit à l'heure actuelle. La plupart des études analysées dans ces publications ne
respectent pas le principe d'individualisation.
En France, l'autorisation de mise sur le marché est obtenue lorsque le fournisseur du produit homéopathique
est capable de garantir son innocuité, la preuve de l'efficacité thérapeutique n'est pas requise.
Principes
Principe de similitude
Ce principe dispose qu'une personne atteinte d'une affection peut être traitée au moyen d'une substance
produisant chez une personne en bonne santé des symptômes semblables à ceux de l'affection considérée.
Dans la pratique, les substances choisies peuvent être en fait, de l'une à l'autre, celle qui occasionne le symptôme ou encore celle qui le soigne, comme Hippocrate l'avait observé. Il est possible de connaître le tableau
clinique d'une maladie que soigne une substance en observant le tableau clinique complet qu'elle déclenche
à divers dosages chez l'individu sain.
Globalité et individualisation
Ce corollaire du principe de similitude énonce qu'il n'y a pas de soin universel d'une maladie, d'un symptôme,
et que l'on doit adapter le soin en fonction du patient. L'homéopathe analyse les symptômes spécifiques
présentés par le patient dans sa globalité et non pas seulement les symptômes classiques de sa maladie.
Infinitésimalité et dynamisation
En thérapeutique classique, l'effet des substances dépend de la quantité administrée. Par
exemple, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont, selon la dose, antalgiques ou antiinflammatoires. Ce n'est pas la dilution en soi qui produit cet effet, mais bien la dose finale ;
la dilution n'est qu'un processus servant à diminuer la dose à administrer.
En revanche, en thérapeutique homéopathique, ce n'est pas la dose finale qui produirait l'effet,
mais la présence de la substance et sa présentation (la dilution en étant l'élément principal).
Hahnemann a conclu de ses expérimentations que le fait de secouer la solution après chaque
dilution permettrait de conserver une certaine efficacité thérapeutique. Le solvant (le plus souvent l'eau et
l'alcool), est utilisé pour effectuer des dilutions successives, au dixième (DH) ou le plus souvent au centième
(CH) d'une solution de teinture mère. d
Les dilutions courantes, en France, vont jusqu'à 30 CH, le taux de dilution est donc de 10-60.
L’homéopathie aujourd’hui
Si pendant de nombreuses années l’homéopathie a eu quelques difficultés à s’imposer dans l’univers médical,
force est de constater qu’aujourd’hui, cette méthode thérapeutique alternative est l’une des plus plébiscitées
à travers le monde. En effet, de nombreuses personnes préfèrent désormais se soigner de manière beaucoup
plus douce et beaucoup plus naturelle, d’autant que l’homéopathie est dénuée des risques habituellement
associés aux médicaments allopathiques. En conséquence, la médecine homéopathique convient tout aussi
bien aux adultes qu’aux enfants, aux femmes qu’aux hommes, ainsi qu’aux jeunes et aux personnes âgées.
L’homéopathie est préconisée et particulièrement indiquée dans le cadre de la prévention et
du traitement des affections respiratoires chroniques, des allergies, des troubles gastriques, des
maladies cardio-vasculaires, des maladies osseuses, du stress et de l’anxiété.
On estime aujourd’hui que l’homéopathie existe dans plus de quatre-vingt pays et que le nombre d’individus ayant recours à cette méthode thérapeutique ne cesse de croître au fil des années qui passent. D’ailleurs, de plus en plus de professionnels de la santé recommandent
vivement à leurs patients de privilégier, dans la mesure du possible, les traitements homéopathiques afin qu’ils se sentent mieux, aussi bien physiquement que mentalement. En 2010, plus
de la moitié des Français ont déjà utilisé des médicaments homéopathiques (53 % versus 39 %
en 2004). En regardant cette utilisation en termes de foyers, ce sont 8 foyers français sur 10
qui utilisent les médicaments homéopathiques (dont 2 sur 10 sans savoir qu’il s’agit de médicaments homéopathiques).
En outre, l’homéopathie a la particularité unique de servir tant à des fins curatives que préventives, ce qui
représente donc un atout considérable en matière de bonne santé et de bien-être.
Qui pratique l’homéopathie ?
Selon les instituts, les cycles d’enseignement varient la plupart du temps entre une et trois années, bien que
les formations aboutissant à l’examen national et au diplôme européen s’étendent en général sur trois ans. La
formation correspond en réalité à un cycle de base où il est question dans un premier temps de se familiariser
à l’approche homéopathique dans son ensemble avant de se concentrer dans un deuxième temps à l’étude
approfondie des remèdes qui existent. Au cours de cette formation, les étudiants découvrent non seulement
les différences fondamentales qui existent entre l’approche allopathique et homéopathique, mais ils apprennent
également comment consulter en tenant compte des tempéraments homéopathiques et des traitements de
terrain.
Seuls les membres des professions médicales (médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, vétérinaires)
ont le droit de prescrire de l'homéopathie. Ils sont considérés comme ayant une “orientation homéopathique“.
Les non-médecins ne sont pas autorisés à prescrire et peuvent même être poursuivis pour “exercice illégal
de la médecine”, contrairement à de nombreux autres pays.
En France, le nombre des médecins homéopathes diplômés est d’environ 5 000, toutes pratiques confondues.
Ce chiffre ne tient pas compte des 30 % de médecins prescrivant accessoirement de l’homéopathie !
Remboursement
Les honoraitres médicaux sont remboursés à 65 % par l’Assurance Maladie, les remèdes eux, sont remboursés
à hauteur de 30%.
K inésiologie
Définition et historique
Du grec ancien “kinésis”, mouvement et “logos”, parole est l'étude des mouvements humains.
Dans les années 60 aux Etats-Unis, le Dr Goodheart , Chiropracteur a créé des tests de Kinésiologie Appliquée
pour l’enseigner à des professionnels de la santé appelés "Doctors". Un de ses élèves nommé John Thie a
décidé de rendre accessible à tous le test musculaire. Il a créé Le Touch For Health qui utilise le test musculaire
et les points d'acupressure de l'énergétique chinoise pour permettre à tout un chacun d'identifier par test
musculaire les réponses de vitalité ou d'énergie du corps. Au même titre que la perte de la vitalité ressentie
dans nos jambes quand nous apprenons une mauvaise nouvelle et que nous sommes obligés de nous asseoir
pour ne pas défaillir. Le Touch For Health est donc au fondement des kinésiologies spécialisées. Les origines du stress
étant multiples, de nouvelles méthodes de kinésiologie spécialisée
ont vu le jour notamment au travers de la kinésiologie dite émotionnelle ou la kinésiologie éducative.
Il apparaît néanmoins dans son développement deux courants :
La kinésiologie du bien être et de la réalisation de soi : la kinésiologie est une
méthode heuristique d'accompagnement de la personne à gérer son stress et
ses émotions négatives en travaillant avec la verbalisation d'un objectif et les ressentis
stressants mémorisés par le corps. Elle se base sur la capacité des émotions à perturber
le sentiment de bien être de la personne et revalorise le corps longtemps mis de coté au
profit de l'intellect, ce qui en soi n'est pas logique.
La Kinésiologie de la santé : le stress pouvant être à l'origine de trouble de la santé et lié à des manifestations physiques comme la dyslexie, les troubles menstruels, les allergies, on assiste à une envolée européenne de la kinésiologie sur le secteur des médecines alternatives complémentaires.
Comment se déroule une séance ?
La personne vient consulter parce qu’elle n’arrive pas à dominer un type d’action ou de situation.
L’approche kinésiologique se propose de l’aider sur deux plans :
1 - comprendre : Nous avons tous constaté que les muscles reflètent nos états d’équilibre ou de
déséquilibre : “les bras m’en tombent” ou “j’ai les jambes coupées”. Le kinésiologue spécialisé va utiliser le
test (muscle verrouillé / non verrouillé) pour aider la personne à identifier certaines causes anciennes de ses
conflits actuels. s
2 - résoudre : Dans un deuxième temps, il s’agira de désamorcer les réponses périmées du système de
protection par l’utilisation de techniques variées, identifiées elles aussi par test musculaire (points réflexes,
mouvements, visualisations…) Le travail en séance permet de trouver du sens (prise de conscience sur le
plan mental), un changement des sensations/perceptions sur les plans physique ou émotionnel et une meilleure
vitalité sur le plan énergétique. Ces approches contribuent au bien être, à la réalisation de soi et de fait à un
bon état de santé.
Qui pratique la kinésiologie ?
Un minimum de 500 heures d’enseignement sur une durée de 2 ans minimum avec une évaluation finale est
requis avec l’engagement d’une formation continue après leur installation en cabinet.
Médecine Chinoise
Définition et historique
Vieille de 6 000 ans, la médecine chinoise est le fruit d'un amalgame de théories et de pratiques venues, non
seulement de la Chine, mais aussi de la Corée, du Japon, du Vietnam et d'autres pays asiatiques. Elle comprend
donc une multitude d'écoles de pensée parmi lesquelles nous avons choisi celle qu'on appelle aujourd'hui la
Médecine traditionnelle chinoise (MTC).
La MTC, comme la médecine occidentale, est un système médical complet qui possède ses
propres outils et sa façon particulière d'interpréter les causes des maladies, de poser les
diagnostics et de concevoir la physiologie. Par exemple, en Occident, nous avons tendance à
considérer les organes, que ce soit le coeur, les intestins ou les poumons, comme des entités
parfaitement circonscrites qu'on peut disséquer, analyser, peser et mesurer avec précision.
La physiologie chinoise insiste beaucoup moins sur ces descriptions raffinées, mais met plus
l'accent sur les relations fonctionnelles entre les Organes. Elle s'attarde à décrire les liens
entre les Organes et le reste du corps autant dans le fonctionnement harmonieux qui
maintient la santé, que dans l'évolution d'un déséquilibre qui, à partir d'une certaine sphère
organique perturbe progressivement d'autres sphères.
La Médecine traditionnelle chinoise comporte cinq disciplines principales (acupuncture,
diététique, massage Tui Na, pharmacopée et exercices énergétiques - Tai Ji Quan et Qi Gong). Ces disciplines
proposent différents modes d'intervention, souvent complémentaires, qui sont basés sur les mêmes
fondements, tant dans leur conception du corps humain et ses relations avec l'environnement, que dans leur
interprétation des signes de déséquilibre et dans leur définition des grandes orientations thérapeutiques.
Qui pratique la MTC ?
- des médecins acupunteurs
- des thérapeutes issus d’institutions privées en relation avec les universités chinoises
Méthode naet
Définition et historique
La base de connaissance qui supporte cette méthode est un assemblage de notions d'Allopathie, de médecine
Orientale et Acupuncture, Chiropratique, Kinésiologie et Diététique. La définition simple que le Dr Devi Nambudripad donne de l'allergie est la suivante : "Une allergie est une réponse défavorable d'un individu, sur le plan
physique, physiologique et (ou) psychologique, à la présence d'une ou plusieurs substances appelées allergènes". Pour la
majorité des gens, ces mêmes substances sont pourtant inoffensives ou bien tolérées, voire utiles à leur santé.
Le Dr Nambudripad aborde de la même façon les allergies proprement dites - impliquant la libération dans
l'organisme d'immunoglobulines de type E (IgE) -, et les intolérances, sensibilités ou hypersensibilités. En s'appuyant
sur la théorie médicale orientale (toute chose sur terre est entourée d'un champ d'énergie électromagnétique)
il apparaît que cette "réponse défavorable" peut être définie comme "un déséquilibre d'énergie (du corps) causé
par le clash de deux ou plusieurs énergies incompatibles". Ce clash crée alors des blocages d'énergie dans les
méridiens (voies d'énergie vitale), dont l'accumulation peut faire naître des affections et pathologies diverses.
Les incompatibilités ou déséquilibres d'énergie capables d'entraîner des maladies et malaises divers sont alors
systématiquement considérés comme synonymes d'"allergie" dans le cadre de cette méthode.
Cherchant à identifier les causes de ces réactions, Le Dr Nambudripad a débouché sur un postulat essentiel
(vérifié par les milliers de cas traités) selon lequel la réaction allergique est en fait dictée par le cerveau selon la
perception que celui-ci a de la substance en cause. Percevant cette dernière comme étant une menace pour
l'organisme, le cerveau ordonne en effet au système immunitaire de mobiliser ses défenses pour combattre
"l'invasion", ce qui se traduit par la réaction allergique dont les manifestations initiales ont généralement pour
but de "chasser l'intrus". Or il se trouve que cette perception est la plus souvent erronée et que le cerveau
nous trahit en déclenchant une réponse inappropriée. La raison de ce défaut de perception
pourrait avoir trait à des altérations et mutations cellulaires qui ont pris place au fil des générations et à la difficulté qu'a parfois l'organisme humain à s'adapter à un environnement en
constante évolution (chimie, climat, alimentation industrielle, technologie…). Pour cette raison,
les réactions allergiques n'ont en général que très peu de rapport avec les propriétés intrinsèques des substances qui les provoquent. C'est pourquoi des substances qui sont extrêmement allergisantes pour certains individus sont totalement inoffensives voire nécessaires
(éléments nutritionnels par exemple) pour les autres. A partir de cette théorie, le Dr Nambudripad découvrit qu'une stimulation particulière des racines du système nerveux sympathique permet d'envoyer un message au cerveau qui conduit celui-ci à revenir sur sa
perception erronée de cette substance précise (équivalent d'un "reset informatique"). Ce
nouveau message s'imprimera définitivement après la stimulation de plusieurs autres points d'acupression/acupuncture et le respect par le patient de règles précises pendant un certain temps après le traitement.
Comment se déroule une séance ?
Il s'agit d'une méthode indolore, sûre et très efficace lorsqu'elle est pratiquée dans les règles de l'art, et qui
n'implique aucun recours à des prescriptions médicamenteuses. L'utilisation de l'acupuncture est optionnelle
car des résultats identiques sont obtenus par acupression. La technique kinésiologique qui est utilisée pour
effectuer les tests allergiques s'avère extrêmement fiable et précise, tout en présentant l'intérêt d'une approche
véritablement globale puisqu'il est possible de déceler si l'allergie en question est inscrite dans l'organisme à un
niveau essentiellement physique, physiologique ou émotionnel, voire une combinaison de ces critères.
L'échantillon d'allergène est représenté par une solution liquide spécialement formulée pour NAET et contenue
hermétiquement dans une petite fiole de verre (la conductibilité du verre fait qu'il transmet la charge
électromagnétique de son contenu). Une séance dure environ 30 minutes (10 minutes pour le traitement et 20
minutes pendant lesquelles le patient se repose en demeurant toujours en contact avec l'allergène).
Qui pratique la NAET ?
La formation de la NAET Academy est ouverte à tous les praticiens de la santé. Santé allopathique, complémentaire ou énergétique comme : médecin, kinésithérapeute, ostéopathe, infirmière, acupuncteur, naturopathe, kinesiologue, chiropraticien, praticien de shiatsu etc. .., complété par une formation initiale et une formation avancée
permettant la qualification de praticien NAET certifié.
Pour en savoir plus : www.naet-europe.com
Naturopathie
Définition et historique
La naturopathie est un système médical complet et cohérent qui mise avant tout sur la stimulation des
mécanismes naturels d’autoguérison du corps. Les interventions du naturopathe visent en premier lieu à
activer, nourrir et renforcer ces mécanismes plutôt qu’à éliminer des symptômes ou à attaquer directement
des agents pathogènes. Elles se veulent aussi douces et non effractives que possible. Parmi les outils privilégiés
de la naturopathie, on retrouve, entre autres, la phytothérapie, la nutrition, l’homéopathie, l’aromathérapie,
les manipulations physiques, les techniques de gestion du stress, etc.
Par sa nature et ses fondements, la naturopathie se rattache résolument à la tradition médicale de la Grèce
antique. Les principes qui président de nos jours à la pratique naturopathique doivent beaucoup au “Corpus
hippocratique” qui a constitué la base de la médecine occidentale, du Vème siècle avant Jésus-Christ jusqu'au
début du XXème siècle.
Primum non nocere - D'abord ne pas nuire. Les interventions thérapeutiques doivent donc
favoriser le processus naturel de guérison et non le contrer.
Vis medicatix naturae - La nature recèle son propre pouvoir de guérison. Le corps possède
la capacité inhérente de préserver la santé et de la rétablir lorsqu'il l'a perdue. Le rôle du
médecin ou du thérapeute consiste à faciliter l'accès à ces forces en découvrant et en
éliminant les obstacles qui s'y opposent.
Tolle causam - Découvrir et traiter la cause. Le médecin doit rechercher les causes de la
maladie plutôt que de tenter d'en supprimer les symptômes. Le rétablissement de l'équilibre naturel ne peut se faire qu'en travaillant sur les causes à l’origine de ce dérèglement.
Docere - Enseigner. Il doit lui enseigner à prendre soin de lui-même et à prendre en charge
son propre processus de guérison, selon les principes suivants : L'approche holistique. La maladie est le fruit
d'un ensemble complexe d'interactions entre les plans physique, mental, émotionnel et spirituel, et qu’il doit
intervenir sur chacun d’eux. L'alimentation. Comment se nourrir de façon à obtenir tous les nutriments nécessaires à sa santé. La prévention. Comment agir sur son environnement et son mode de vie afin de maximiser ses forces et son bien-être et, au bout du compte, de réduire les risques de maladie.
Comment se déroule une séance ?
Une visite chez un naturopathe ressemble à une visite dans une clinique classique. Toutefois, le naturopathe
vous posera probablement plus de questions sur votre santé générale, votre mode de vie, vos habitudes alimentaires et même votre niveau de stress au travail...En fait, il tentera de découvrir les causes profondes de
votre malaise avant d’intervenir. La première visite dure généralement d’une heure à une heure et demie. Les
visites suivantes sont de 30 à 40 minutes.
Qui pratique la naturopathie ?
La formation des naturopathes varie quelque peu d’un pays à l’autre, mais comprend généralement des cours
de sciences médicales (biologie, anatomie, physiologie, immunologie, etc.), de médecine clinique (diagnostics,
laboratoire, principes naturopathiques, etc.) et de techniques spécialisées (nutrithérapie, homéopathie,
phytothérapie, hydrothérapie, médecines chinoise et ayurvédique, etc.). En Allemagne, la formation en naturopathie est déjà intégrée à celle des médecins et des pharmaciens. On y forme aussi des praticiens spécialisés
en naturopathie, les heilpraktikers.
En France, un tronc commun d'études en anatomie / physiologie / pathologie et en hygiène vitale naturopathique générale s’étale sur quatre années de formation (1.200 heures effectives au minimum). En fin d’études,
un contrôle fédéral permet de juger de l'efficacité de l'enseignement et du niveau de connaissance de l'étudiant.
Un examen clinique, supervisé par les chefs d'établissements, valide les compétences pratiques et humaines
du praticien en regard du patient.
Cette formation rigoureuse est suivie d’un clinicat, lequel permet l'inscription au Registre des Naturopathes
de France (R.N.F.), critère de compétence et de garantie pour le patient.
O stéopathie
Définition et historique
L’Ostéopathie est l’art de diagnostiquer et de traiter, par la main, les dysfonctions de la micro mobilité des
tissus du corps, qui entraînent des troubles fonctionnels pouvant perturber l’état de santé. (Définition extraite
du Référentiel Profession Ostéopathe)
Elle est exclusivement manuelle et s’appuie sur des sciences comme l’anatomie, la physiologie
et la biomécanique. Après anamnèse et observation, l’ostéopathe teste les diverses zones
qui lui ont parues en dysfonction lors de l’observation, puis avec des gestes doux et un grand
panel de techniques, il va tout en douceur restaurer la mobilité de ses différentes zones afin
de rendre au corps ses capacités d’auto-guérison.Tous les maux, physiques aussi bien que
psychologiques, ont des résonances partout dans le corps. Pour soigner chaque problème,
il faut donc rétablir l'harmonie dans le système musculosquelettique et dans chacun des autres
systèmes. Dans le langage des ostéopathes, cette harmonie se traduit souvent par les termes
mobilité et motilité, la motilité désignant l’ensemble des mouvements propres à un organe
ou à un système. Un corps en santé serait doté d’une excellente motilité, non seulement
dans ses articulations, mais dans tous les tissus du corps : os, muscles, nerfs, ligaments, tendons,
fascias, liquides, etc.
Principes fondamentaux
Le premier des 4 principes fondamentaux de l'approche stipule que la structure gouverne la fonction, c'està-dire que les diverses fonctions corporelles seraient en étroite interdépendance avec la structure du système
musculosquelettique.
Le deuxième principe affirme qu'il y a unité fonctionnelle : il serait techniquement impossible qu'il se passe
quoi que ce soit dans une partie du corps sans que les autres parties ne soient influencées. Ce qui explique
que les manipulations se font parfois sur des zones éloignées du centre de la douleur - sur le diaphragme
pour traiter le dos, par exemple.
Les troisième et quatrième principes concernent davantage l’aspect préventif de l’ostéopathie : le rôle des
artères est absolu - dans un corps bien irrigué, il n'y aurait pas de congestion ni de dégénérescence cellulaire
- et il y a autorégulation - le corps posséderait ou pourrait générer les substances et les processus requis
pour se soigner.
A qui s’adresse l’Ostéopathie ?
Nourrisson, Bébé, Enfant, Adolescent, Adulte. L’Ostéopathie s’adresse à tous, y compris aux
personnes âgées, sportives et aux femmes enceintes. Les techniques utilisées diffèrent en
fonction des motifs de consultation, des antécédents et des pathologies ainsi que d’un individu
à un autre.
Quelques applications de l’Ostéopathie
Aussi bien préventive que curative, l’Ostéopathie est également très efficace en suivi de séquelles de
traumatisme ou post opératoire. Nous rappelons cependant qu’elle ne soigne pas les pathologies lourdes.
De nombreuses pathologies peuvent être l’objet de soins ostéopathiques (non exhaustive) :
 maux de tête, nausée, vomissements, troubles de sommeil, agitation, nervosité, acouphènes (bourdonnements d’oreilles), douleurs et certains problèmes oculaires, torticolis, périarthrite (douleurs épaules, bras),
paresthésies des extrémités (fourmillement dans les mains ou dans les pieds), dorsalgie aiguë, chronique, lombalgie, cervicalgie, douleurs intercostales, lumbago, sciatalgie, cruralgie,
 Problèmes d’origine traumatique fréquents : Séquelles d’accidents de voiture (“coup du lapin” et autres),
accidents sportifs : entorses (coude, poignet, doigts,genoux, cheville, pied), suites d’une opération chirurgicale,
raideurs articulaires, récupération fonctionnelle Certaines manifestations ORL : sinusites, otites, maux de tête,
acouphènes (bruits dans les oreilles), vertiges, bronchites, toux,
 Certaines manifestations digestives : reflux gastrique, brûlures d’estomac, digestion lente, flatulences,transit
intestinal - constipation - diarrhée,
 Certaines manifestations génitales : Hommes : certains problèmes d’impuissance, Femmes : troubles de
menstruations (règles douloureuses, irrégulières, aménorrhée, etc...), certaines infécondités, dyspareunie
(rapports douloureux),
 Troubles du sommeil, agitation, régurgitations,
 Certains problèmes de vessie : infection urinaire à répétition, incontinence urinaire à l’effort,
 Accompagnement de la femme enceinte : suivi de la grossesse, aide à l’accouchement, suivi du post partum
pour une récupération rapide des différentes fonctions,
 Nourrisson : troubles liés à la naissance : troubles de sommeil, d’agitation, de nervosité, troubles neurologiques, strabisme, régurgitations, fausses routes, otites, sinusites, asthme, coliques, déformations du crâne (forceps, ventouse),
Des manipulations variées et extrêmement précises
Un examen mené en ostéopathie a de quoi étonner, comme si les doigts du praticien possédaient eux-mêmes
5 sens, capables de ressentir ce qui se passe sous la peau. Quant au traitement, il se fait par diverses manipulations, exercées par les mains, et parfois le reste du corps du praticien, qui peut entourer un membre replié
ou s’appuyer contre le dos du patient, par exemple. On peut regrouper ces manipulations en 4 catégories
principales.
Les manipulations fonctionnelles permettent au thérapeute, avec l'aide du sujet, de mobiliser
les tissus (muscles, articulations, liquides, membranes, etc.) et d’induire un état de relâchement
suffisant pour permettre l’autocorrection d'une lésion.
Les manipulations structurelles demandent d’appliquer une certaine impulsion sur une structure, cette fois pour “s’opposer” à la lésion (pour libérer une vertèbre qui ne bouge plus, par
exemple). Parfois désagréables, mais pas douloureuses, elles peuvent provoquer un craquement
(bien que le craquement n'indique pas que la manipulation soit réussie).
Les manipulations viscérales ont pour objectif de redonner le maximum de motilité aux viscères (intestin, foie, rate, poumon, etc.). Ceux-ci seraient en lien avec certains symptômes de
troubles fonctionnels.
Les manipulations crâniennes sont très subtiles et pourraient ressembler à une simple imposition des mains. En réalité, il s'agit de très légers mouvements qui permettraient de rétablir
la délicate mobilité des os du crâne et d’agir sur le mouvement respiratoire primaire.
Ajoutons finalement que l'ostéopathie se pratique aussi sur les animaux - autant les animaux de ferme que
domestiques -, un médecin vétérinaire pouvant avoir une spécialité en ostéopathie vétérinaire.
Qui pratique l’ostéopathie ?
En France, la première association professionnelle d'ostéopathes date de 1973. La profession a été reconnue
officiellement en 2002, et les décrets régissant sa pratique ont été promulgués en mars 2007. En français
comme en anglais, les ostéopathes s'identifient par les lettres D.O. (diplôme d'ostéopathie et Doctor of Osteopathy). Diplôme : niveau bac + 5 ou Master 2.
Comment se déroule une séance ?
L'ostéopathie s'ajuste en fonction de chaque patient. Selon le type de douleur, sa localisation et sa fréquence,
selon la rigidité des tissus, leur chaleur et leur capacité à bouger, le praticien pourra déterminer si le problème
est d'origine organique, inflammatoire, traumatique, osseuse, ligamentaire ou musculaire. Les traitements ne
seront pas les mêmes pour un enfant ou un sportif, une personne anxieuse ou un accidenté, etc.
Une séance en ostéopathie dure généralement de 50 à 60 minutes. Selon le cas, le sujet demeure habillé ou
est en sous-vêtements. Il peut être couché (dos, ventre, côté), assis ou debout, parfois dans des postures
inhabituelles. Il pourra avoir l'impression d'être “tordu dans tous les sens” ou, au contraire, à peine ressentir
les mouvements lents et de petite amplitude du praticien.
En moyenne, un traitement comprendra de 4 à 6 séances, à des intervalles de 1 à 3 semaines. On peut ressentir
des courbatures pendant quelques jours après les traitements.
Pour en savoir plus : www.osteopathie.org
Phytothérapie
Définition et historique
Etymologiquement : traitement par les plantes (utilise l’action des plantes médicinales).Le premier texte connu
sur la médecine sur les plantes a été rédigé en caractères cunéiformes 3000 ans avant J.C. par les Sumériens.
Ils utilisaient des plantes tels que le chanvre, le thym, le saule en décoctions filtrées. Le papyrus Elbers du
XVIème siècle avant J.C. est le premier recueil connu consacré aux plantes médicinales. Il fait référence à de
plus anciens documents citant des dizaines de plantes accompagnées d’un mode d’utilisation.Les grecs et les
romains utilisaient également de nombreuses plantes. En Europe, les plantes représentent l’essentiel de la
pharmacopée jusqu’à la fin du XIXème siècle et l’avènement de la chimie moderne. En France, le diplôme
d’herboriste a été supprimé en septembre 1941 par le gouvernement de Vichy. De 4 500 herboristes en 1941,
ils sont désormais une dizaine tandis qu’en Allemagne ou en Italie, on compte plusieurs milliers d’herboristes.
Utilisation et fabrication
En phytothérapie traditionnelle les plantes peuvent être utilisées fraiches ou séchées entrant éventuellement
dans des préparations diverses préservant leurs principes actifs.Le broyage fin après séchage permet d’obtenir
l’ensemble des principes actifs de la plante. La poudre peut être ensuite présentée sous forme de comprimés,
gélules, sachets, etc…L’extraction, optimisant le principe de la tisane permet l’obtention d’une poudre purifiée
et concentrée en principes actifs.
Précaution d’emploi
Certaines plantes contiennent des principes actifs qui peuvent être extrêmement puissants,
d’autres sont toxiques à faibles doses. Utiliser des plantes n’est pas sans danger, le cas le plus significatif étant le pavot, cultivé en France pour la seule industrie pharmaceutique.
La composition en principes actifs de certaines plantes peut varier d’un spécimen à l’autre, dépendant du terrain, des conditions de croissance, humidité, température, ensoleillement qui vont
déterminer le chémotype. Il ne faut pas utiliser de plantes dont on ne connaît pas la provenance
et qui sont douteuses.
L’argument “naturel” n’est pas un gage d’inoffensif ou bénéfique. Certaines intoxications sont
dues aux plantes (environ 5%) par exemples les aconits.
Les phytomédicaments du commerce
L’industrie pharmaceutique propose principalement :
-
“jus” de plante fraiche conditionné pour se conserver
-
plantes sèches fractionnée ou pulvérisée
-
extraits : hydro-alcooliques, aqueux, secs, huiles essentielles…
On trouve en pharmacie des préparations très variées associant plusieurs plantes, plusieurs modes préparatoires.
En dehors de l'auto-médication familiale, la phytothérapie est utilisée en médecine sur conseils ou prescriptions
de professionnels de santé, diplômés d'état (médecins, pharmaciens, dentistes, sages-femmes, vétérinaires, infirmières, kinésithérapeutes, etc.) ou de formation privée (naturopathes, ostéopathes, etc.). Une formation à
cette discipline thérapeutique est assurée pour les professionnels de santé soit dans l'enseignement public
(en France : Diplôme Inter Universitaire de 3ème cycle de la faculté de pharmacie de Clermont-Ferrand- Nantes,
Diplôme Universitaire de la faculté de pharmacie de Besançon), soit dans des structures privées.
Qi Gong
Définition et historique
Le qi gong, chi gong ou chi kung, est une gymnastique traditionnelle chinoise et une science de la respiration,
fondée sur la connaissance et la maîtrise de l'énergie vitale, et associant mouvements lents, exercices respiratoires et concentration1. Le mot Qi Gong est composé de deux idéogrammes chinois : Qi, qui se traduit
par souffle, énergie. Gong, qui désigne tant le travail, le moyen utilisé, que la maîtrise, le but recherché. Le
terme signifie littéralement “exercice (gong) relatif au qi”, ou “maîtrise de l'énergie vitale “.
Est l'un des pilier de la Médecine Traditionnelle Chinoise. Il permet de soutenir le principe de vie : Yang Shen.
Le Qi Gong est à la fois :
• Un art de santé, enseignant des mouvements accompagnés de la conscience et de la
respiration.
• Une thérapie par le mouvement, prescrit par le praticien en séance individuelle,
adapté au diagnostic de MTC du patient.
• Une méthode de transmission d’énergie.
Qi Gong signifie donc le travail de l'énergie, aussi bien que la maîtrise de l'énergie. Il
désigne un ensemble de pratiques énergétiques variées issues de la culture traditionnelle chinoise, visant à l'épanouissement individuel et au bien-être, à l'entretien de la
santé, à l'harmonie entre le corps et l'esprit ainsi qu'à l'équilibre général entre les parties du corps et les systèmes qui le composent.
Les exercices de Qi Gong utilisent des mouvements, des postures corporelles, des exercices de respiration
et mobilisation des souffles, ainsi que la concentration de l'esprit.
Les différentes méthodes (il en existe des centaines en Chine) combinent chacune à sa manière et selon ses
objectifs particuliers, le travail du corps, la maîtrise du souffle et l'attention de l'esprit.
Le but général est de faire circuler l'énergie dans le corps et de la renforcer, en s'inspirant des connaissances
développées par la médecine traditionnelle chinoise. Le Qi Gong permet de renforcer le corps, de le rendre
plus souple et d'optimiser toutes les fonctions de l'organisme. Il aide chacun à entretenir sa santé et sa vitalité
par une pratique corporelle et respiratoire, et à trouver la détente et le calme intérieur nécessaires à un bon
équilibre psychique.
Le Qi Gong est accessible à tous et à tout âge de la vie et ne nécessite pas de condition particulière.
Réflexologie
Définition et historique
La réflexologie est une discipline médicale non conventionnelle, de type massage. Elle repose sur le postulat
selon lequel chaque organe, glande, partie du corps ou fonction physiologique correspondrait à une zone ou
un point sur les mains, les pieds ou les oreilles. Un toucher spécifique appliqué sur ces zones permettrait ainsi
de localiser les tensions et de rétablir l'équilibre du corps. Cette technique manuelle se place dans une approche “énergétique” et globale du corps et s'apparente en cela au shiatsu, à l'acupuncture ou à l'ostéopathie.
Il existe plusieurs types de réflexologie : la réflexologie plantaire (aux pieds), la réflexologie palmaire (aux
mains), la réflexologie faciale et crânienne (le Dien Chan), la sympaticothérapie (stimulation de zones réflexes
dans le nez, à l'aide de stylets) et l'auriculothérapie (oreilles).
Plusieurs écoles existent. On peut en distinguer au moins trois.
L'école chinoise (la plus ancienne) basée sur les principes de médecine traditionnelle chinoise est assez invasive,
les pressions exercées sont très fortes, le praticien utilise des petits outils en bois pour pénétrer profondément
les tissus.
L'école américaine (Ingham) suit les principes de la physiologie médicale occidentale.
Il existe une troisième voie, la méthode sud-africaine, beaucoup plus orientée vers la dimension émotionnelle.
Faite d'effleurements, de pressions très douces, elle permettrait une libération émotionnelle intense.
Selon les partisans de la réflexologie, les troubles de santé passés (troubles chroniques, organes congestionnés)
seraient détectés par la présence de cristaux qui seraient à l'origine d'une
sensation spécifique sous le doigt.
Comment se déroule une séance ?
Quelle que soit l'école, avant de traiter localement les différents systèmes
du corps (urinaire, lymphatique, nerveux, cardiovasculaire, etc.), il convient
pour débuter la séance d'effectuer une "écoute des pieds", qui permet de
définir par quel pied il convient de commencer. Ensuite, après avoir effectué
les techniques de bien-être - qui comprennent : prise en main, déverrouillage
articulaire, lissage et pétrissage-, le traitement peut débuter. Pour disperser
les "cristaux", trois manœuvres sont possibles : le lissage simple du pouce,
le lissage avec pression et la chenille. La chenille consiste en une succession
de pressions rapides et ciblées effectuées avec la pulpe du pouce. Le but de cette réflexologie américaine
(Ingham) est de drainer les toxines accumulées sur une zone ciblée. Enfin, il est conseillé de terminer sa séance
par une série de manœuvres unifiantes et apaisantes.
Un point réflexe très douloureux représenterait un organe en hyperfonctionnement ; il est massé de l'intérieur
vers l'extérieur de la zone, ce qui aurait pour effet de calmer l'organe. Le reste du temps, il est pratiqué un
massage des points réflexes de l'extérieur vers intérieur de la zone, ce qui aurait pour effet d'activer les organes. Une zone ou un point réflexe douloureux n'est pas obligatoirement l'indication de ce qu'un organe
cible est en "hyperfonctionnement". Ces zones réflexes douloureuses sont surtout l'indication d'un fonctionnement altéré de l'organe en projection, cette stimulation (par toucher ponctuel tonique ou non) peut, ellemême, être modifiée quant à la perception de l'organisme suivant les horaires pendant lesquels la zone réflexe
est stimulée (cf les méridiens de la MTC).
Qui pratique la réflexologie ?
Les thérapeutes ne sont pas médecins. La réfléxologie est enseignée dans des instituts ou écolés privés. La
F.F.R. demande 24 jours de formation minimum.
Shiatsu
Définition et historique
Le shiatsu est une technique de massothérapie d'origine japonaise qui utilise le toucher pour ramener l’équilibre dans le corps et ainsi promouvoir la santé. Inspiré de la Médecine traditionnelle chinoise, il vise à rétablir
la circulation de l'énergie vitale, le Qi, dans les zones du corps là où elle est soit en manque, soit en excès. Il
se pratique en exerçant une pression plus ou moins forte avec les pouces et les doigts, mais aussi avec les
paumes, les poings, les coudes, les genoux et même les pieds, sur des points précis (les tsubos), situés le long
des méridiens et régissant un organe ou une fonction spécifique.
Le mot shiatsu est apparu au début du XXème siècle. Utilisé la première fois au Japon, en 1920, par Tenpeki
Tamai auteur du livre Thérapie par pression des doigts (Shi-atsu). Tokujirō Namikoshi, qui avait publié dès
1934 un article sur Physiologie et shiatsu ouvre également son premier cabinet de shiatsu, en 1940. Mais
l'avenir de ces techniques s'est trouvé totalement bouleversé par la Seconde Guerre mondiale et l'occupation
américaine qui va, de force imposer le système médical occidental au Japon en créant un pont commercial
entre le Japon et l'Occident, notamment pour isoler le Japon de l'influence chinoise. Cette question est
d'importance pour qui veut comprendre l'évolution du système médical dans ce pays.
En 1947, alors que la médecine occidentale se développe et concurrence à présent très
largement les pratiques d'origine chinoise ou locales, le gouvernement japonais, dans sa
22ème session de la Diète du Japon, va délibérer sur l'avenir et la légalité des médecines
traditionnelles telles que l’anma (incluant massage et shiatsu), acupuncture, moxa,
pharmacopée chinoise et autres techniques. C'est ainsi que fut créé un diplôme d’État pour
pratiquer l’anma traditionnel japonais. En 1955, le ministère japonais de la Santé a reconnu
officiellement le shiatsu comme médecine à part entière. En mai 1997, l’Union européenne
le mentionnait comme l’une des 8 méthodes de médecine complémentaire reconnues dans
ses 15 États membres.
Comment se déroule une séance ?
Le Shiatsu s'adresse à toute personne, quel que soit son âge, désireuse de maintenir ou de
développer un niveau de bien-être physique, psychique et émotionnel, sous réserve
toutefois de l'existence de maladies ou malformations qui doivent rester du strict ressort
du médecin.Une séance dure environ une heure. La personne reste habillée, allongée sur
un futon, sorte de matelas, posé sur le sol. Une tenue souple, de préférence en fibre naturelle, facilite le travail.
La séance peut être réalisée en position assise pour les personnes que la position couchée incommode ou
qui ne peuvent pas s’allonger.
Qui pratique le shiatsu ?
Les praticiens en Shiatsu sont des personnes certifiées à l'issue d'une formation théorique et pratique d'une
durée minimale de 500 heures, réparties sur 3 années minimum d'études réalisées dans des écoles agréées.
Sophrologie
Définition et historique
Le terme de sophrologie a été inventé, en 1960, par Alfonso Caycedo à partir de 3 formants du grec ancien
(“sos”: harmonie; “phren” : conscience; “logos”: étude). La sophrologie se définit donc comme la science de
la conscience harmonieuse. En ce sens, elle va s'intéresser à l'étude de la conscience individuelle, dans une
approche phénoménologique qui tient compte de l'historicité de chacun. Elle a mis en expérience un ensemble
de techniques et de méthodes dont les fondements et l'étude originale visent la conquête ou le renfort d'un
équilibre au plus proche du sentiment d'intégrité. Les principales applications sont thérapeutiques, prophylactiques
ou pédagogiques. Elle est un moyen de développement personnel.
La Relaxation Dynamique de Caycedo (RDC) est une méthodologie cohérente et
structurée qui se compose de douze degrés. Sa pratique conduit au développement
de la perception du corps, de l’esprit, des états émotionnels et des valeurs personnelles.
Cette découverte suppose une conquête ; c’est une transformation consciente et positive de l’attitude de chacun envers soi-même et le monde qui l’entoure.
Les différentes spécialités
La branche clinique : Selon sa capacité à établir un diagnostic (médecin, psychologue
clinique, kinésithérapeute, etc.) le praticien pourra, en fonction de son titre universitaire,
appliquer la Sophrologie soit comme thérapie complémentaire soit comme thérapie
unique.
La branche éducation et sport (ou socio-prophylactique) : Selon sa formation (enseignant, moniteur de sport, coach sportif, etc.), il pourra appliquer la Sophrologie à des
problématiques liées à l’enseignement ou au sport et ce pour des publics de tous âges et de tous niveaux.
La branche “développement personnel et gestion du stress”
Le Sophrologue Caycédien spécialisé dans cette branche n’est pas habilité à établir de diagnostic médical et ne
traite pas de maladies. Il se spécialise dans l’accompagnement de personnes ne souffrant pas de pathologies mais
souhaitant trouver dans la sophrologie un ensemble de techniques et une hygiène de vie leur permettant
d’affronter de façon sereine le stress de la vie quotidienne et professionnelle. En cas de doute sur le caractère
pathologique de la situation d’une personne le consultant l’orientera vers un praticien dûment formé.
Comment se déroule une séance ?
Comme pour toute thérapie, la première séance, le thérapeute cherche à prendre conscience des problèmes
du patient ainsi que de ses antécédents médicaux afin de lui proposer une démarche de soins. Le sophrologue
explique les concepts de base de la Sophrologie et met en pratique une première technique de base, soit la Respiration Diaphragmatique ou la Sophronisation de Base (SB).
La SB est une technique de relaxation permettant de centrer l’attention surle corps pour ainsi prendre conscience
du monde intérieur, des sentiments, pensées, état de stress, nervosité, ou état émotionnel.
Chaque scéance suivante débute par un retour sur la technique étudiée lors du rendez-vous précédent et
pratiquée entre les deux scéances afin d’évaluer l’impact ressenti par le patient dans sa vie quotidienne. Cette
analyse vivantielle permet au sophrologue d’orienter la personne dans sa pratique et d’adapter une nouvelle
technique spécifiquement orientée vers les besoins du client.
Qui pratique la sophrologie ?
En France, la formation des sophrologues est essentiellement contrôlé par la Fondation Caycedo.
Le Sophrologue Caycédien est un professionnel titulaire du diplôme de “Master Spécialiste en Sophrologie
Caycédienne”. Ce diplôme est protégé au niveau international et délivré par la Fondation Alfonso Caycedo à
toute personne ayant terminé avec succès les trois cycles de la formation.
Thalassothérapie
Définition et historique
Du grec, “thalassa” : mer et “thérapeia” : traitement, peut se définir comme étant l’utilisation combinée, sous
surveillance médicale, dans un but préventif ou curatif, des bienfaits du milieu marin. Ce traitement thérapeutique,
obligatoirement pratiqué en bord de mer, est particulièrement indiqué dans les cas de rhumatismes dégénératifs,
douleurs vertébrales, certaines affections dermatologiques. La thalassothérapie trouve ses racines dans l'Antiquité.
C'est à cette époque que l'homme prend conscience des vertus de l'eau dans le traitement des infections. Au fil
des âges, les propriétés thérapeutiques de l'eau de mer n'ont eu de cesse de s'affirmer. "Seule la Nature guérit les
malades" assurait déjà Hippocrate au Vème siècle avant Jésus-Christ.
Les précurseurs britanniques
Au XVIème, le Dr John Floyer réalise les premiers essais thérapeutiques par l'eau de mer, renouant avec les enseignements des Anciens, s'appuyant sur de nombreux cas historiques pour soutenir ses travaux sur les bienfaits de
l'hydrothérapie. En 1750, le Docteur Richard Russell publie un traité où il proclame les qualités curatives de l'eau
de mer pour les maladies des glandes en la buvant et en s'y baignant. C'est à cette époque que la station balnéaire
de Brighton, distante de 6 heures de carrosse de Londres, prend son essor. Le premier centre de thalassothérapie
français voit en 1778 à Dieppe. Il s'agit alors de bains de pleine mer avec des constructions en planches sur la
plage qui distribuent linge et matériel de bains.
Les bourgeois, premiers curistes du XIXème siècle
Grande innovation française : en 1820 les soins sont enfin réalisés à l'intérieur d'un bâtiment à Dieppe à l'aide
d'eau chauffée pour activer le principe de vasodilatation et permettre les échanges de micro-organismes. Epoque
faste pour la bourgeoisie sous le règne du "roi-citoyen" Louis-Philippe, la vie mondaine déploie ses apparats.Théâtres, bals, concerts animent les soirées et l'ouverture des casinos, autorisés uniquement dans les villes d'eau et
les stations balnéaires, concourent avec l'essor des chemins de fer au développement du "thermalisme marin",
selon l'expression d'alors.
Les bases scientifiques de la thalassothérapie
Le terme "thalassothérapie" utilisé de nos jours est inventé en 1865 par un jeune médecin,
Joseph de la Bonnardière. Mais le père fondateur de la discipline est incontestablement le
Dr René Quinton qui publie en 1904 "L'eau de mer, milieu organique". Les deux guerres mondiales portent un coup sévère à la balnéothérapie. Les établissements ferment les uns après les
autres. La découverte de la pénicilline et des antibiotiques concurrencent les soins marins. En
France, ce n'est qu'en 1961 qu'apparaît la première réglementation en la matière et la première
reconnaissance de la thalassothérapie. Depuis, les centres sont obligés d'utiliser de l'eau de mer
répondant à des caractéristiques salines, bactériologiques et chimiques précises.
Pourquoi la thalasso ?
L'élément magique de la thalassothérapie, c'est l'eau de mer. Outre son taux de 27 grammes
de chlorure de sodium par litre, elle contient nombre de sels minéraux. L'eau de mer est puisée
au large et chauffée entre 31 et 35°C afin de provoquer la dilatation des pores de la peau, de
stimuler la circulation sanguine et la relance cardio-vasculaire. La mer est électrolyte car elle contient de nombreux
électrons en dissolution. A son contact, un organisme fatigué se recharge naturellement en absorbant des ions
négatifs et fait sa provision de sels minéraux. Les ions potassium vont migrer vers la fibre musculaire, alors que
les ions calcium vont consolider les os. C'est ainsi qu'il y a régénérescence de l'organisme.
Autre principe
L'algothérapie (utilisation d'algues marines). Ces organismes fauchés vivants apportent les vitamines A nécessaires
à la croissance et les vitamines C qui permettent de résister aux infections. Leur pouvoir antibiotique,
bactériostatique et antiviral se révèle dans les enveloppements.
Les boues marines
Fer de lance en thalassothérapie, ce sont des paquets de vase ramassés à marée basse.A forte teneur en oxygène,
sels minéraux, oligo-éléments et vitamines, sans oublier leur pourcentage en argile qui retient la chaleur et leur
faculté à conserver l'eau, elles sont utilisées sous forme d'enduit pour lutter contre les troubles circulatoires, les
maladies de la peau et les rhumatismes.
L'air marin
Brassé par les vents, nettoyé des germes et des microbes, riche en oligo-éléments, cet aérosol naturel favorise la
dilatation des capillaires et accélère les échanges entre le corps et le milieu marin.
Yoga
Définition et historique
En sanskrit, sens suivants : discipline spirituelle ; râja-yoga ; hatha-yoga ; état d'union ou d'unité de l'être subjectif
avec le suprême (selon Shrî Aurobindo)". Il est l'une des six écoles de la philosophie indienne āstika. Le texte de
référence est les Yoga Sūtra de Patañjali.Il est devenu, particulièrement en Occident, une discipline visant, par la
méditation, l'ascèse morale et les exercices corporels, à réaliser l'unification de l'être humain dans ses aspects
physique, psychique et spirituel. Le terme yoga est communément utilisé aujourd'hui pour désigner le hathayoga, même si cette discipline n'en est qu'une branche. Il n'existe pas de date attestée pour les origines de la
conception du yoga. Les dates proposées varient du VIème au IIIème millénaire avant notre ère. C'est entre le IIème
siècle av. J.‑C. et le Vème siècle que Patañjali codifie la philosophie du yoga en rédigeant les Yoga Sūtra, synthèse
de toutes les théories existantes.
Le yoga n'exige pas de compétences particulières. Il facilite presque instantanément la détente
mentale et musculaire. À moyen terme, il développe la souplesse et aide à soigner plusieurs
problèmes musculosquelettiques. Une pratique régulière semble permettre de soulager des
problèmes de santé sérieux et favoriser une meilleure santé générale. Les outils du hatha-yoga
sont les exercices respiratoires (une pratique appelée pranayama) et plus de 1 000 postures
(appelées asanas). Ces dernières portent souvent des noms évocateurs – l'arbre, la charrue, l'arc,
le cobra, etc. – et leur degré de difficulté est progressif. La célèbre posture du lotus (jambes
croisées) qu'adoptent de nombreux méditants provient du yoga. Les postures exigent des
mouvements d'étirement, de flexion et de torsion qui favorisent la flexibilité de la colonne
vertébrale, sollicitent les articulations, les nerfs et les muscles, et exercent une action sur tous
les organes et les glandes. Le système digestif s'en trouve stimulé, et la circulation sanguine
améliorée. De plus, maintenir une posture pendant un certain temps entraîne l'esprit à développer persévérance
et concentration, et lui procure les bénéfices de la méditation.
Même si les postures classiques ont fait leurs preuves et demeurent les mêmes depuis des millénaires, le hathayoga continue d'évoluer et a pris différentes formes, surtout au cours du XXème siècle. Chacun des styles de
yoga combine les postures, les exercices respiratoires et la méditation d'une façon plus ou moins énergique ou
douce, animée ou calme.
Le yoga perd de plus en plus sa connotation ésotérique. Ainsi, de nombreuses écoles offrent désormais des
cours en entreprise. On a aussi vu surgir de nouvelles formes de yoga, comme le Bikram, qui se pratique dans
une salle chauffée à plus de 40° C. Comme la pratique régulière du yoga entraîne des changements de différents
ordres et peut améliorer, à long terme, la santé globale, il est difficile d'en isoler clairement les bénéfices précis.
Des études ont tout de même été menées, dont voici les principaux résultats.
Recherches
Contribuer au traitement de l'asthme. Contribuerait à abaisser la consommation de médicaments chez les
asthmatiques de tous âges. Il améliorerait aussi leur qualité de vie, tant sur le plan psychologique (bonne humeur,
attitude positive, confiance en soi, etc.) que physiologique (détente musculaire, souplesse et force des articulations,
santé cardiorespiratoire, etc.).
Améliorer la santé cardiovasculaire. Pourrait atténuer le gain de poids associé à l’âge, abaisser les taux de cholestérol
total, assurer un meilleur contrôle glycémique chez les diabétiques et améliorer le statut antioxydant de
l'organisme, abaisser significativement la tension artérielle chez des sujets sains et hypertendus. Contribuerait à
freiner l'apparition de maladies coronariennes et aider à la réadaptation cardiaque.
Lutter contre le stress et l'anxiété. Le yoga influence positivement les niveaux d’anxiété, de stress et l’état de bien-être.
Améliorer la qualité du sommeil. Améliorerait la qualité du sommeil des sujets souffrant d’insomnie chronique.
Améliorer la capacité pulmonaire et cardiorespiratoire. Améliorer, chez des sujets normaux, les fonctions pulmonaire
et cardiorespiratoire et la performance à l’exercice.
Contribuer au traitement de la dépression.
Contribuer au traitement des troubles musculosquelettiques. Contribuerait à améliorer plusieurs aspects de ces
affections, notamment l'arthrose des mains et des genoux et l'arthrite rhumatoïde. En ce qui concerne la
lombalgie chronique (mal de dos), la pratique du yoga réduirait de manière significative l’intensité de la douleur,
le degré d’incapacité fonctionnelle et l’usage de médicaments antidouleur.
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Ce document non contractuel a été réalisé par la MFIF dont il est la propriété. Il n’a d’usage que d’éclairer les différentes pratiques de médecine naturelle, n’engage en aucun cas ses
auteurs et ne peut se substituer à un avis ou un traitement médical.
Septembre 2012