Les créations de 1995 à 2007
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Les créations de 1995 à 2007
12-35 les créations d’Olivier py 14-15 > La Servante, histoire sans fin 16-17 > Requiem pour Srebrenica 18-19 > La Jeune Fille, le diable et le moulin / L’Eau de la vie 20-21 > L’Apocalypse joyeuse 22-23 > Epître aux jeunes acteurs 24-25 > Au monde comme n’y étant pas 26-27 > Le Cabaret de Miss Knife 28-29 > Le Soulier de satin 30-31 > Les Vainqueurs (trilogie) 32-33 > Illusions comiques 34-35 > Faust nocturne 12-13 > création - Festival d’Avignon 1995 / reprise - en ouverture de saison 1998-99 - du 3 octobre 15h au 4 octobre 15h 1998 (salle Jean-Louis Barrault) La Servante, histoire sans fin texte et mise en scène Avec Jean-Damien Barbin Anne Bellec Christophe Bernard Gilbert Beugniot Eléonore Briganti Céline Chéenne Samuel Churin Irina Dalle Luc Delhumeau Michel Fau Antoine Fayard Ariane Gardel Philippe Girard Etienne Lefoulon Philippe Lehembre Elizabeth Mazev Mathias Mlékuz William Nadylam Dominique Parent Claude Perron Yvette Petit Benjamin Ritter Frédérique Ruchaud Emmanuel Salinger Bruno Sermonne Patrick Zimmermann et la chienne Flipote Décor et costumes Pierre-André Weitz et Olivier Py Composition musicale Jean-Yves Rivaud Lumière et régie lumière Michel Pasteau Accessoires Pierre-André Weitz Réalisation des costumes Sylvestre Ramos Régie générale Pierre-André Weitz et Pierre Haderer Régie plateau Ariane Gardel et Pierre-Yves Le Borgne Habilleuse Isabelle Gontard Musique enregistrée et interprétée par Jean-Yves Rivaud (claviers), Matthieu Dalle (contrebasse) et Pierre-André Weitz (voix) Editeur du texte Actes Sud-Papiers 14-15 > saison 1998-1999 (cycle de cinq pièces) Olivier Py L’Architecte et la forêt Le Pain de Roméo La Panoplie du squelette Le Jeu du veuf La Servante « Qui est donc ce jeune hercule qui rêve de soulever la pierre philosophale comme des haltères ? Auteur, Olivier Py oscille entre le rhapsodique et l'obscène, le fleuri et le saugrenu, le hurlé et le murmuré, l'aromatique et le flatulent, le souriant et le grimacé, le farfelu et le gnostique. Il s'épanouit dans les grandes largeurs. (...) Je ne connais rien d'aussi flambant, d'aussi sonore, depuis Jacques Audiberti. (...) Les meilleurs avocats d'Olivier Py, ce sont les acteurs qu'il a réunis ... Ils sont superbes, ils sont heureux - c'est si rare! - de proférer des choses si mystérieuses et si belles. » La Servante raconte l’histoire d’une jeune fille qui passe une sorte de contrat avec quatre garçons : elle leur demande d’aller voir le monde tandis qu’elle les attend. Et au terme de quatre pièces, chacune la leur, ils reviennent et lui racontent ce qu’ils ont découvert. Chacune des pièces composant le cycle raconte une histoire de bout en bout : le trajet individuel de chacun des cinq personnages principaux : L'Architecte et la forêt, Pastorale noire, l'expérience d'Uzza / Le Pain de Roméo, Leçon de ténèbres, l'expérience Frédéric Ferney, Le Figaro de Pierre / La Panoplie du squelette, Grand guignol sapiential, l'expérience de Nour / Le Jeu du veuf, Feuillets « C'est une belle œuvre que cette Servante, d'exil, l'expérience d'Oreste / La Servante, Incitation pièce à tiroirs (c'est le nom que l'auteur suprême et Retour, l'expérience de Marthe donne au fou : tiroir), foisonnante, Ces cinq trajectoires se répondent et reprennent des poissonneuse, une digression sans fin de personnages transversaux. Entre ces pièces s'intercalent des refrains. Et le metteur en scène Olivier Py dramaticules, monologues ou dialogues, qui viennent s'est mis au service de l'auteur qu'il est et éclairer ou prolonger un aspect d'une histoire ou d'un inversement, l'un donnant du courage, de personnage. Il s’agit d’une histoire qui ne finit jamais, d’un l'audace à l'autre. Il y a de la Bible, du cycle qui à sa fin ramène les personnages au commencement Jules Verne, du pacte adolescent dans pour un nouveau départ. cette Servante. (...) Ne chipotons pas : Olivier Py signe là, pièce et spectacle, un Production chef-d'œuvre, nourri, repu, saoul des Compagnie L’Inconvénient des Boutures le Maillon - Strasbourg mythes, des vécus qu'il met en scène. » le Théâtre Jean Vilar de Suresnes les Scènes Nationales La Halle aux Grains - Blois, La Maison des Arts de Créteil, La Ferme du Buisson - Marne la Vallée le Théâtre de Cavaillon OARA - Office Artistique de la Région Aquitaine Avec le soutien du ministère de la Culture - direction du Théâtre et des Spectacles de Thécif - Conseil Régional d’Ile de France de l’ADAMI de l’ANPE Spectacle de Beaumarchais Jean-Pierre Thibaudat, Libération Le Pain de Roméo création - du 8 au 16 janvier 1999 (salle Antoine Vitez) / reprise - du 14 au 16 décembre 2000 (salle Antoine Vitez) Requiem pour Srebrenica Olivier Py avec la collaboration de Philippe Gilbert conception et mise en scène production CDN Orléans Avec Anne Bellec Irina Dalle Frédérique Ruchaud Décor et costumes Pierre-André Weitz Régie générale Jacques Coriton Régie générale et son Johan Allanic Régie plateau Bruno Austin Pierre-Yves Le Borgne Production CDN/Orléans-Loiret-Centre 94 représentations Orléans Nanterre Artenay Rouen Vendôme Lyon Festival d'Avignon Sarajevo Montréal Conflans sainte Honorine Genève Bourges La Rochelle Villefranche-sur-Saône Armentières Tremblay Chartres Coutances Brétigny Roanne Albi Boulazac Ajaccio Tuzla en Bosnie-Herzégovine Northampton, Boston, N.Y., L.A. (Etats-Unis) Trappes Châteaubriant Redon Le Mans Orléans Amman (Jordanie) 16-17 > saisons 1998-1999 et 2000-2001 « Requiem pour Srebrenica apparaît comme la réponse du poète au geste qui interdit le poème, ou l’altère radicalement… « Le même article lu dans Le Monde, individuellement, Avec ce Requiem, il est en effet remarquable de dans sa chambre, et dit dans une agora théâtrale, voir Olivier Py se défaire sobrement de tous ses devant 500 spectateurs, n’est pas le même. En lisant un oripeaux de poète épique pour endosser l’habit poème de Radovan Karadzic devant 500 personnes on sans théâtre d’un deuil commun (…). Sur le plan “voit” l’abomination. Le corps n’est pas sollicité de la de la structure dramaturgique il abandonne même manière. C’est ça la magie du théâtre. Ce fût un toute volonté de construire une fable. En lieu énorme travail, il existait peu de documents écrits. et place d’une histoire racontée, seules ont Pendant un an nous avons collecté tous les textes que droit de cité sur la scène les voix qui l’on pouvait trouver, souvent à l’étranger (…). Petit à petit témoignent et commentent l’évènement brut. nous avons associé le souci de pédagogie et de précision Devant la brutalité des faits, seul le (qui ne vont pas toujours ensemble), à celui de la poésie témoignage est une matière esthétiquement qui m’appartient et que je revendique. Parce qu’il s’agissait acceptable. Ecrire après le génocide – c'estquand même de faire une sorte de poème. Si prendre le à-dire : ne pas écrire, ne plus pouvoir parti des victimes contre les bourreaux c’est unilatéral alors soutenir l’écriture en “son” nom propre et je le suis (…). La situation n’est jamais manichéenne, mais selon son mode fictionnel habituel. Et ne elle n’est jamais si complexe qu’on ne puisse pas la pouvoir donc qu’en passer par celle des comprendre. Elle est complexe mais pas compliquée. » autres (…) par le montage de fragments Olivier Py prélevés dans les journaux. Comme si la Interview pour le Journal d’Amnesty International, 07. 2001 parole journalistique était la seule à pouvoir se montrer encore à la hauteur de l’exigence épique absolue, par-delà tout « Le spectacle a deux faces : il présente les bourreaux et il héroïsme. L’écriture fragmentée et présente les victimes. Et cela ne se fait pas avec le même l’énoncé journalistique sont sans doute théâtre. Les bourreaux ont la parole et ils l’ont toujours eue. deux manières efficaces d’éviter toute Les victimes ne l’ont pas et les morts encore moins. Le annexion emphatique d’une écriture spectacle expose donc une langue de bois d’un côté et d’après la catastrophe. » l’impossibilité de dire de l’autre… Les intellectuels ont rempli des pages, publié des livres, signé des pétitions, des écrits et Bruno Tackels des éditoriaux. L’exercice théâtral est vraiment ailleurs. Il doit Théâtre en Requiem montrer que ce qui appartient au temps, appartient aussi au toujours. Il doit réussir à lier ce qui s’est passé à Srebrenica aux massacres du siècle, aux drames racontés par Shakespeare ou Sophocle. Le théâtre doit permettre d’avancer un peu plus dans la connaissance de l’humain, de façon sensible, pas de manière rationnelle, puisque justement, l’histoire humaine semble dominée par une incroyable part d’irrationnel. » Olivier Py Interview pour le journal Le Devoir - Montréal, octobre 1999 création - 1re version présentée sous chapiteau, au Parc Pasteur, du 26 mai au 12 juin 1999 - 2e version présentée du 31 janvier au 4 février 2006 (salle Antoine Vitez) La Jeune Fille, le diable et le moulin L’Eau de la vie d’après les contes de Grimm adaptation et mise en scène Olivier Py « Emphase et pitreries, chansons chansonnières et poésie de baladin, musique courtoise et fanfare, production CDN Orléans les contes de Grimm explosent dans un mélange de genres assez hurluberlus... L’histoire des Avec garçons partis à la recherche de l’eau de la vie Céline Chéenne Samuel Churin pour arracher leur père à la mort dévoile des « Si les contes de Grimm nous fascinent encore Sylvie Magand personnages shakespeariens ou moliéresques. Vincent Ozanon (1re version) incroyablement, c’est sans doute parce que, dans les Mais on reste bien dans l’esprit des grandes Thomas Matalou (2e version) décors convenus du merveilleux, ils murmurent des Benjamin Ritter légendes mais avec des sagesses déclamées, des vérités inébranlables. Le désir, la guerre, la mort, transformations spectaculaires. La performance Décor et costumes l’absence de Dieu, la soif de connaissance, la beauté y des comédiens est remarquable. » Pierre-André Weitz sont interrogés le plus simplement du monde. assisté de Nathalie Bègue (2e version) Télérama Les enfants ont peut-être confiance en cette étrange Musique poésie qui osera leur dire ce qu’ils n’osent demander. Stéphane Leach Lumière « Olivier Py recrée avec virtuosité l’univers La puissance de la convention, les péripéties spirituelles Michel Pasteau (1re version) merveilleux des frères Grimm… C’est là tout des héros, l’enjeu vital des combats en font aussi une Olivier Py son art : arpéger la parfaite harmonie entre parfaite initiation au mystère théâtral. assisté de Bertrand Killy (2e version) le tragique et le comique, la beauté et la Ces deux contes de Grimm seront joués en alternance par Régie générale disgrâce, la poésie et la trivialité, dans un la même équipe de comédiens-musiciens et avec les re Yvon Julou (1 version) style à la fois exigeant et populaire. » mêmes armes. » Florent Gallier (2e version) Régie lumière Michel Pasteau (1re version) Marc Tuleu (2e version) Régie plateau Pierre-Yves Le Borgne (1re version) Thibaut Fack (2e version) Habilleuse Isabelle Gontard (1re version) Julienne Paul (2e version) Construction du décor Lumidéco (1re version) Florent Gallier, Bertrand Killy Fabienne Killy et Marc Tuleu (2e version) Chapiteau Théâtre Alibi, Bastia (1re version) Editeur du texte L’Ecole des Loisirs Production CDN/Orléans-Loiret-Centre Coproduction (2e version) La comète - Scène Nationale de Châlons-enChampagne Remerciements Théâtre du Radeau Olivier Py 1re version > 111 représentations Angers, Brétigny, Gisors, Louviers, Evreux, PontAudemer, Lille, Vierzon, Châteauroux, Bernay, Vernon, Petit Quevilly, Gap 2e version > 93 représentations Reims, Comédie - CDN Bonlieu - Scène Nationale Châlons-en-Champagne, La Comète - Scène Nationale Thionville, CDN Valence, CDN Le Havre, Le Volcan, Scène Nationale Caen, Théâtre Municipal Paris, Théâtre du Rond-Point Vernouillet (L’Atelier à spectacles) Blois - SN Lèves – Festival Corbeil - TM Saint-Etienne - TM Lyon – Théâtre de la Croix Rousse L’Eau de la vie ( 2 e version) La Jeune Fille, le diable et le moulin ( 2 e version) L’ Eau de la vie ( 2 e version) Delphine Pleux Théâtre-enfants. com – 19.05.06 « Lorsque les hommes de théâtre à l’humour léger, au talent aigu, des gens comme Olivier Py adaptent les contes de Grimm, on peut être certain que la doucereuse perversité des deux frères germaniques ne sera pas absente. » Le Monde « Le bon côtoie sans fard le mauvais, l’horreur du monde se mêle à l’espérance qui triomphe au terme d’un voyage initiatique sans concession. Porté par des acteurs d’une délicatesse de jeu rare, le spectacle se révèle d’une force singulière dans le bonheur ludique d’une savante réflexion. » La Croix 18-19 > saisons 1998-1999 et 2005-2006 La Jeune Fille, le diable et le moulin ( 2 e version) création - du 15 au 18 juin 2000 (salle Jean-Louis Barrault) L’Apocalypse joyeuse texte et mise en scène Olivier Py production CDN Orléans Avec, par ordre d’entrée en scène Marcial Di Fonzo Bo (puis, en tournée, Olivier Py) Céline Chéenne Yann-Joël Collin Michel Fau Eléonore Briganti Philippe Girard Elizabeth Mazev Claude Degliame Sissi Duparc Samuel Churin Benjamin Ritter Vincent Ozanon (tournée en alternance avec Wissam Arbache) Sylvie Magand Musiciens Stéphane Leach (piano) Sylvie Magand (accordéon) Céline Chéenne (flûte traversière) Benjamin Ritter (clarinette) Vincent Ozanon (saxophone) Samuel Churin (tuba baryton) Pierre-André Weitz (cuivres) Décor et costumes Pierre-André Weitz Musique Stéphane Leach Lumière Olivier Py Assistant à la lumière Judicaël Montrobert Bande son Benjamin Ritter Assistant à la mise en scène Wissam Arbache Assistante aux costumes Isabelle Gontard Régie générale Bertrand Killy et Florent Gallier Régie plateau Pierre-Yves Le Borgne et Bruno Austin Réalisation des accessoires Fabienne Killy et Véronique Durantin Construction du décor Lumidécor et Gilles Mauduit Réalisation des costumes Sylvestre Ramos et Judith Husche Habilleuse Nathalie Bègue Editeur du texte Actes Sud-Papiers 20-21 > saison 1999-2000 « Olivier Py fait craquer avec talent les coutures bien ajustées du théâtre (…) il possède une manière sans pareille de brasser les mythes, les dieux et les hommes (…). Pour donner vie, humour et chair à ce grand bastringue de mots et de sens l’auteur Olivier Py a la chance de pouvoir compter sur un allié de poids, Olivier Py, le metteur en scène (…) qui décline avec une maestria de bateleur une scène de tribunal brechtien, une galerie de masques inquiétants, du music-hall, une imagerie de contes pour enfants. Son théâtre a pour lui la grâce. Il exalte un plaisir communicatif du jeu… » « L’Apocalypse Joyeuse est un long récit, une épopée, avec des histoires dans les histoires… c’est un conte ou un livre de contes… Au centre de mon geste, il y a une inquiétude, un réquisitoire, face au monde et à l’homme moderne. Mais je ne saurais pas me contenter de la contemplation du chaos. Le poète doit faire un tableau noir avec de la lumière. Il doit décrire le chaos et espérer un remède, lancer des clefs de sens, donner à boire… L’Apocalypse n’est pas le récit de la fin des temps, c’est une manière de dire ce qui sera toujours, ce qui sera sans cesse, ce qui généreusement se pourra dire sans cesse. » Olivier Py Production CDN/Orléans-Loiret-Centre Coproduction Théâtre des Amandiers - Nanterre La Ferme du Buisson - Scène Nationale de Marne la Vallée Avec le soutien de La Fondation BNP-Paribas Bonlieu – Scène Nationale d’Annecy Coréalisation Scène Nationale d’Orléans Remerciements La Fonderie – Le Mans 36 représentations (dont 22 intégrales) CDN/Orléans-Loiret-Centre Festival d’Avignon Marne-la-Vallée Caen Annecy Mâcon Villeneuve d’Ascq Montpellier Nanterre - Théâtre des Amandiers Odile Quirot Le Nouvel Observateur - 06.07.2000 « Olivier Py réécrit le monde à l’image de ses poèmes épiques : rutilant et sanglant, gonflé par l’exacerbation des sentiments. Chacune de ses fresques théâtrales s’érige comme un bordel noir où l’immonde couche avec le sublime… » Pierre Notte - EPOK - Mars 2001 « Dans L’Apocalypse joyeuse… Olivier Py dévore les cultures antique et chrétienne dont il est imprégné ; l’histoire du siècle finissant dont il fait un bilan sombre et désenchanté, corrompu dans les illusions matérialistes à espérer le royaume de Dieu sur la terre. Il en fait un grand feu somptueux et délirant où la Parole pourrait renaître, énergie de la vraie vie, dont chacun possède l’étincelle, capable de redonner à l’homme sa vraie foi, une espérance authentique en la vie. » S. B-G. Regards – juilllet/août 2000 création - 1re version présentée du 10 au 13 octobre 2000 (salle Antoine Vitez) - 2e version présentée en avril 2006 (Théâtre du Rond-Point - Paris) Epître aux jeunes acteurs pour que soit rendue la parole à la parole texte et mise en scène Olivier Py production CDN Orléans Avec (1re version) Olivier Py accompagné à la contrebasse par Thierry Leu Avec (2e version) John Arnold Samuel Churin Décor, costumes et maquillages Pierre-André Weitz Lumières Olivier Py assisté de Bertrand Killy Assistants Wissam Arbache (1re version) Olivier Balazuc (2e version) Régie générale Bertrand Killy (2e version) Editeur du texte Actes Sud-Papiers Production CDN/Orléans-Loiret-Centre En coproduction pour la 2e version avec Le Théâtre Le Point du jour-Lyon 42 représentations 1re version CDN/Orléans-Loiret-Centre Festival international d’Edimbourg 2e version Paris - Théâtre du Rond-Point Lyon - Théâtre Le Point du Jour Amherst - USA – MIFA New York - USA – Public Theatre A l’origine de ce texte, la demande du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique d’un texte sur l’art théâtral et celle de l’Académie expérimentale des théâtres d’une rencontre autour du thème « Le théâtre des limites ». Olivier Py décide d’y répondre par un acte de théâtre. « En quelques pages seulement, l’ Epître aux jeunes acteurs condense assez magiquement toute la pensée qu’Olivier Py n’a cessé de déplier, au fil de ses épopées théâtrales. Et le tour de force est d’autant plus remarquable que cet essai philosophique ne renonce pas pour autant à prendre forme théâtrale. Cette double appartenance, scénique autant que théorique, fait de l’ Epître un viatique à usage des nouvelles générations, artistes et poètes de demain. » « L’appel impatient de la gloire pousse chaque année des milliers de jeunes gens sur le chemin difficile de l’art théâtral. Savent-ils ce qu’ils font, savent-ils ce qu’ils risquent, imaginent-ils les désillusions embusquées, les mirages délétères, le froid hivernal du doute qui tombe sur la vocation ? Et quel viatique donner à ces jeunes gens Bruno Tackels qui, les yeux fermés, sans comprendre leur désir, Préface aux éditions espagnole et italienne s’engagent dans la carrière ? Villeneuve-lez-Avignon 26.08.2004 Pourrait-on leur parler de cette étrange vocation à la manière d’un imprécateur d’un autre âge, exalter la gravité « Par ses pièces, par ce refus global et de leur mission, rappeler encore que la représentation de violent de la réification mentale actuelle, l’humain dévolue aux acteurs est une aventure politique en Py fait partie de ceux qui nous rappellent soi ? Cette épître est l’occasion de m’adresser à un public l’urgence d’être fidèles à l’Homme, d’être plus large que celui des apprentis et de dire, véhément, ce fidèles à nous-mêmes… » que je crois être les fondements de mon travail. Il me semble que depuis des années je ne cherche qu’à Samuel Vigier donner sens, qu’à donner plus de sens, qu’à donner ce qui à Lelitteraire. com - 24.05.2006 mon sens est le sens du mot “parole". » Olivier Py « Il y a dans l’entreprise, ambitieuse et blagueuse, tout ce qui fait l’art d’Olivier Py. Il ne prend pas la pose mais sait ce qu’il a à dire. Il a beaucoup lu. Il aime la citation cryptée, l’hommage secret, l’allusion maligne. Il s’enchante d’une phrase ample, faite pour la profération comme pour le ton de la confidence. » Armelle Héliot Le Figaro – 06.05.2006 22-23 > saison 2000-2001 création - avril 2001 (La Manufacture des Œillets - Ivry) / reprise - les 18 et 19 janvier 2002 (salle Jean-Louis Barrault) Au monde comme n’y étant pas texte et mise en scène Olivier Py coproduction CDN Orléans Avec Olivier Balazuc Damien Bigourdan Mylène Bonnet Laure Calamy Alexandra Castellon Céline Chéenne Bastien Colas Michaël Hallouin Elodie Marteau Sara Martins Thomas Rathier Frédéric Sonntag Fleur Sulmont 1re version en alternance avec Johanna Korthals Altes Anna Mouglalis Lisa Sans Volodia Serre Cyril Teste Scénographie Pierre-André Weitz assisté de Julie-Marie Berge et Anne Pelosi (Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs) Musique Benjamin Ritter Lumière Lauriano De La Rosa Collaboration artistique Yann Apperry Régie générale Bertrand Killy Coproduction Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique et CDN/Orléans-Loiret-Centre 12 représentations Manufacture des Œillets à Ivry CDN/Orléans-Loiret-Centre A l’origine de ce spectacle, la demande de Marcel Bozonnet, alors directeur du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique adressée à Olivier Py de diriger un atelier avec les élèves de 3e année. Olivier répond à la proposition en écrivant pour eux Au monde comme n’y étant pas qu’il met en scène et présente, à la Manufacture des Œillets à Ivry, en avril 2001, puis reprend à Orléans la saison suivante. Dans Au Monde comme n’y étant pas, une fratrie de jeunes artistes est en proie à une épidémie de désespoir. Chacun d’entre eux traverse une crise de la foi : foi en l’autre, en son talent, en l’amour, en son art ou en Dieu… « - Le théâtre ne risque-t-il pas de devenir une sorte de refuge ? Ce n’est plus le théâtre du XIXe siècle qui commandait presque au fonctionnement politique, mais, c’est vrai, un refuge de la pensée, où peut s’exprimer la crainte de voir disparaître ce qui en l’humain fait l’humain. - Au Monde comme n’y étant pas a été écrit pour les élèves du Conservatoire ? « L’athéisme hante les certitudes du siècle. Bien que Oui, parce que je voulais parler de la personne véritablement ne tente d’appréhender le jeunesse. De la mienne peut-être. Une des fantôme, de lui donner corps, de la laisser épouvanter grosses bêtises de la jeunesse est la l’espace d’une représentation... tentation de l’absolu. Je me suis demandé, Créer pour une troupe de très jeunes acteurs, ces Werther je leur ai demandé, si dans cette nouveaux renvoient au siècle sa médiocrité ou son imprécation propre à la jeunesse s’exprime abjection. S’étonner de la laideur du monde, souffrir de ne simplement la bêtise de la jeunesse ou s’il pas être un saint, être glacé par l’absence de sens, il n’y a y avait du spirituel. » peut-être qu’une jeunesse non encore aguerrie à la Extrait d’une interview d’Olivier Py bancalité intrinsèque de l’existence humaine qui puisse Par Jean-Louis Perrier porter la flamme. Le désir d’absolu n’est pas confondu par Le Monde – 09.04.2001 eux avec la volonté mondialisante, les satisfactions marchandes et le paradis publicitaire. Les dangers de l’imprécation sont le propre du désespoir juvénile ; ce désespoir est la dernière fenêtre ouverte sur l’affirmation mais une affirmation qu’ils ne peuvent atteindre… » Olivier Py 24-25 > saison 2001-2002 du 8 au 12 octobre 2002 (salle Antoine Vitez) Le Cabaret de Miss Knife texte des chansons Olivier Py production CDN Orléans Avec Olivier Py (chant) Jean-Yves Rivaud (piano) Matthieu Dalle (contrebasse) Julien Jolly (batterie) Musiques Jean-Yves Rivaud Costumes et maquillage Pierre-André Weitz Editeur du disque Les Ballades de Miss Knife Actes Sud Production CDN/Orléans-Loiret-Centre Coproduction Herbe Tendre production 41 représentations New York BAM Bruxelles (Le Botanique) Lyon (Théâtre du Point du Jour) Paris (Théâtre du Rond-Point) Orléans (CDN) Cherbourg (Scène Nationale) Petit-Quevilly (Scène Nationale) Paris (Café de la Danse) La Verrière Caen (Théâtre Municipal) Valence (CDN) Festival d’Avignon « Miss Knife est, comme l’Héautontimorouménos à l’ironie facile des Fleurs du mal, à la fois la plaie et le couteau, une abandonnée au rire éternel, miroir et rivale de son inventeur Olivier Py, qui crée avec ce travelo incandescent, un personnage inouï. La classe cravachée de Marlène, les fêlures de tendresse et l’ironie de Barbara, l’esprit aiguisé de Juliette, la fulgurance explosive d’Ingrid Caven, un air de débine berlinoise sous le paravent des fauxcils: Miss Knife icône froufroutante d’un musichall emperlouzé et insolent… Un spectacle viscéral, bouleversant et intense! » « C’est la nuit, dans ce paradis de tristesse où les hommes se parlent pour se dire ce qu’ils n’osent pas se dire le jour, qu’elle apparaît. Dans son strass d’un autre âge, sous ses plumes noires, perchée sur d’infinis talons aiguille, elle égrène des romances douloureuses ou insolentes. Exaltant tout les espoirs déçus, les amours détraquées, les rêves piétinés et les jouissances troubles, elle enjôle le public et le fait participer à son sacrifice de music-hall. Car il s’agit d’entendre au cœur de la nuit les mélodies et les poèmes inquiets qui raccommodent notre rapport au monde. » Catherine Robert La Terrasse – Décembre 2004 « Plumes, paillettes et lamés déclinés en blanc, en noir et pour finir en rouge ; porte-jarretelles sur fesses rebondies : larges épaules dénudées ; rimmel, faux-cils et sur la tête un chapeau-claque. Du travesti de cabaret Olivier Py porte avec délectation tous les falbalas. Sitôt que Miss Knife surgit sur la scène… ce n’est pas la diva qui sourit sous le Olivier Py projecteur, mais le clown triste. Rictus rouge sur masque blanc, habit de fête et cœur en berne, c’est Arlequin rongé par Pierrot… Implacables et hors mode, plus proche du Léo Ferré des années 50 que du rock contemporain, les textes sont trempés dans une noirceur que ne tempère nul attendrissement. Comme le dit Miss Knife : “Après deux chansons désespérées, voici une chanson désespérante”. » René Solis Libération – 09.12.2004 26-27 > saison 2002-2003 création - les 12, 13, 15 et 16 mars 2003 (salle Jean-Louis Barrault) Le Soulier de satin Paul Claudel (version intégrale) mise en scène Olivier Py texte de production CDN Orléans Avec Jeanne Balibar Philippe Girard Miloud Khétib John Arnold Olivier Balazuc Damien Bigourdan Nazim Boudjenah Céline Chéenne Sissi Duparc Guillaume Durieux Michel Fau Mireille Herbstmeyer Stéphane Leach Sylvie Magand Christophe Maltot Elizabeth Mazev Jean-François Perrier Olivier Py Alexandra Scicluna Bruno Sermonne Margot Van Hove (tournée en alternance avec Julie Bongiardino et Anna Killy) Pierre-André Weitz Scénographie et costumes Pierre-André Weitz Musique Stéphane Leach Excepté Le Cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré (Editions Alphonse Leduc) Lumière Olivier Py Assistant à la mise en scène Olivier Balazuc Assistante aux costumes Nathalie Bègue Régie générale Bertrand Killy Régie générale plateau Florent Gallier Régie plateau Benoît Becret, Claude Cuisin et Thibaut Fack Accessoires Fabienne Killy et Fabien Teigné Couturière Marie-Thérèse Peyrecave Habilleuse Julienne Paul 28-29 > saison 2002-2003 « Olivier Py ne triche à aucun moment ; ce n'est pas avec une pareille œuvre qu'on fait le malin. Les décors, tantôt abstraits, tantôt d'un baroque stylisé, exaltent le fabuleux métal qui aimante les conquérants. Dans la rencontre de Rodrigue « C’est l’or et le rire qui sont les paradigmes essentiels et de Prouhèze sur le bateau, à la fin de la de notre version. troisième journée, le jeu de ces grandes parois Le rire parce qu’il faut le comprendre comme dorées atteint au grandiose. Et la musique assumant la totalité, en se moquant de l’absolu que la originale de Stéphane Leach, ajoutée à celle de mort seule est capable d’apporter. Ainsi les clowns Fauré, aurait enchanté Claudel. » sont-ils les seuls annonciers possibles de la mort et du Jacques Julliard mal, hors du morbide et du dolorisme. Le Nouvel Observateur – 09.04.2003 L’or, parce qu’il est présent dans chaque scène, sous une acceptation différente, tantôt concrète, tantôt métaphorique : l’or du couchant, l’or qui désigne l’Occident, l’or de l’Espagne, l’or des mines du Mexique, « Le sujet du Soulier de Satin, c’est celui de la les ors de l’art baroque, l’or qui doit racheter les captifs, légende chinoise, des deux amants stellaires l’or de l’étoile et l’or de la mort même qui se pare des qui chaque année après de longues couleurs du soleil mourant, l’or mystique enfin, qui est pérégrinations arrivent à s’affronter, sans le fond idéal du concert des anges. jamais se rejoindre, d’un côté et de l’autre L’or, parce qu’il est cette façon qu’a la matière de de la voie lactée. » remercier la lumière, de la partager et de l’offrir. Paul Claudel L’or, parce qu’il est alchimique, ce qui affirme l’illusion de Présentation du spectacle la matière ; masque fait de temps et de mouvement, à la Comédie-Française -1943 indispensable à la parole. » Olivier Py Editeur du texte Gallimard La version jouée est l’édition critique établie par Antoinette Weber-Caflisch (Les Belles Lettres) Production CDN/Orléans-Loiret-Centre Coproduction Théâtre National de Strasbourg et Théâtre de la Ville - Paris Avec le soutien de la Fondation BNP PARIBAS la Région Centre, Agnès B. et la SPEDIDAM Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National Remerciements Théâtre du Radeau Le Soulier de satin a reçu le prix Georges Lerminier du Syndicat de la Critique 6 villes – 3 pays (France, Suisse, Royaume-Uni) 31 dates de représentations 12 soirées (parties) – 19 journées (intégrales) 25 représentations intégrales CDN/Orléans-Loiret-Centre Théâtre National de Strasbourg Théâtre de Caen Théâtre de la Ville – Paris Grand Théâtre – Genève Festival International d’Edimbourg création - les deux premières pièces du 10 au 13 mars 2004 / les trois pièces et l’intégrale du 28 au 30 avril 2005 (salle Jean-Louis Barrault) Les Vainqueurs texte et mise en scène production CDN Orléans Avec Olivier Balazuc Nazim Boudjenah Céline Chéenne Frédéric Giroutru Benoît Guibert Christophe Maltot Thomas Matalou Elizabeth Mazev Bruno Sermonne et, en alternance Albert Killy, Louis Ritter, César Van Hove Et les musiciens Stéphane Leach, Sylvie Magand, Benjamin Ritter, Pierre-André Weitz Scénographie, costumes et maquillages Pierre-André Weitz Musique Stéphane Leach Lumière Olivier Py assisté de Bertrand Killy Son Benjamin Ritter Assistant à la mise en scène Olivier Balazuc Assistants stagiaires à la mise en scène Muriel Ryngaert et Robert Sandoz Assistante costumes Nathalie Bègue Régie générale et lumière Bertrand Killy Régie générale plateau Florent Gallier Régie plateau Claude Cuisin, Ghislain Deville, Thibaut Fack, Philippe Meslet et Marc Tuleu Construction Claude Cuisin, Marc Tuleu Réalisation des accessoires Fabienne Killy Machinistes Laurent Ackoun, Thierry Guicherd Habilleuse Julienne Paul Assistante stagiaire régie lumière Nathalie Perrier Editeur du texte Actes Sud-Papiers 30-31 > saisons 2003-2004 et 2004-2005 (trilogie) Olivier Py « Se raconte sous nos yeux entre cris et chuchotements, imprécations, rires et orgies, une ode joyeuse à la grandeur et à la tragédie d’être. Les Etoiles d’Arcadie Entre Saint-Jean de la Croix et Nietzsche, Olivier Py La Méditerranée perdue n’en est pas à un paradoxe près… Mais quel souffle, La Couronne d’olivier quel culot ! Et quelle troupe aussi, au milieu d’un spectaculaire décor… Ces vainqueurs-là chantent « Après avoir passé vingt ans de ma vie à accepter la surtout la victoire par KO debout du théâtre. » place de la Grâce dans mon geste littéraire, j’ai dédié Fabienne Pascaud trois ans à l’oublier. Télérama – 06.07.2005 Aussi bien on pourrait dire que Les Vainqueurs sont la tentative désespérée d’être païen. Mais qui connaît encore le paganisme, qui entend encore ce chant « Le héros qui nous guide dans cette aventure, originel, ce vrombissement d’avant les temps modernes dans cette recherche d’une manière de vivre et qui avait choisi la Méditerranée pour décor. Oui, nous “poétiquement” sans Dieu, prendra trois avons connu une manière d’être libre et cruel et beau identités, une pour chaque fable, trois dont tous les poètes ont interrogé les oripeaux. C’était masques qui lui permettront de traverser les avant la mort du grand Pan ! » univers de l’éthique, et donc du politique, de l’esthétique et de la métaphysique. Prince Olivier Py – Mars 2005 exilé qui doit rétablir la démocratie dans une Arcadie contemporaine qui a connu le « L’Arcadie c’est un mélange des pays de la Méditerranée communisme, il devient prostituée après que j’ai visités : l’Algérie, la Yougoslavie, la Palestine, l’échec de la révolution pour tenter de l’Italie… Il me fallait un pays qui ait tout traversé, tout prendre le pouvoir en utilisant son corps, connu : le communisme, le dégel, la montée des mafias, le avant de devenir fossoyeur et d’engager le déchirement communautaire… Le thème d’une Méditerranée dernier combat, celui qui le mènera vers perdue et rêvée est en harmonie avec l’idée d’un être toutes les joies possibles, même celle “de poétique qu’il faut reconquérir. Je suis un pur produit de la mourir en laissant un poème”. » Méditerranée, entre Oran, Naples, Barcelone et la Provence. » Jean-François Perrier Olivier Py Alternatives théâtrales Interview pour le Festival d’Avignon – juillet 2005 Production CDN/Orléans-Loiret-Centre Résidence de création Ferme du Buisson - Scène Nationale de Marne-La-Vallée Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication - Aide à la création et la participation du Théâtre National Populaire - Villeurbanne et du Carré Saint-Vincent - Scène Nationale d’Orléans Remerciements Théâtre du Radeau et Philippe Gilbert 68 représentations (3 pièces) dont 20 intégrales CDN/Orléans-Loiret-Centre Ferme du Buisson, Scène Nationale de Marne-la-Vallée Théâtre National Populaire - Villeurbanne Festival d’Avignon Paris au Théâtre du Rond-Point en 2006 La Couronne d’olivier création - du 29 au 31 mars 2006 (salle Jean-Louis Barrault) Illusions comiques texte et mise en scène Olivier Py production CDN Orléans Avec Olivier Balazuc Michel Fau Philippe Girard Elizabeth Mazev Julien Mouroux puis Clovis Fouin Olivier Py et les musiciens Mathieu El Fassi Pierre-André Weitz Scénographie, costumes et maquillages Pierre-André Weitz Musique Stéphane Leach Lumière Olivier Py assisté de Bertrand Killy Assistant à la mise en scène Olivier Balazuc Assistante costumes Nathalie Bègue Régisseur général et lumières Bertrand Killy Régisseurs plateau Claude Cuisin et Philippe Meslet Fabrication des accessoires Fabienne Killy Construction du décor Bertrand Killy, Philippe Meslet, Marc Tuleu Couturière Marie-Thérèse Peyrecave Assistante stagiaire à la mise en scène Anouck Hilbey Editeur du texte Actes Sud Production CDN/Orléans-Loiret-Centre Coproduction Théâtre du Rond-Point - Paris Avec le soutien de la Fondation BNP Paribas et de la Région Centre et du Fonds d'Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, D.R.A.C et Région P.A.C.A. 32-33 > saison 2005-2006 « C’est quand le théâtre parle de lui-même qu’il parle paradoxalement le plus justement du monde. C’est à partir de son ambition folle que l’on peut attiser le feu du comique. Les grandes paroles dont j’ai fait parfois mon style ont ici l’air de se parodier. Nous vivons trop dans l’actualité et trop peu dans le présent. Tout comique est au fond un moraliste, mais un moraliste qui a l’honnêteté de dire : “Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais”. Ou, pour dire autrement, il y a deux sortes de comiques, ceux qui rient des autres et ceux qui rient d’eux-mêmes. » « Olivier Py convoque les fantômes de Molière (la pièce est inspirée de L’Impromptu de Versailles), de Jean-Luc Lagarce, qui fut son ami, et, plus inattendu chez lui, de Brecht. Il jongle avec les masques, les idées, les genres (farce, tragédie, vaudeville, drame lyrique…). Son théâtre, dans la grande tradition, joue des simulacres pour mieux dévoiler un certain nombre “d’illusions comiques" - y compris les siennes – ce qui rend sa pièce d’autant plus percutante. La comédie du pouvoir et la foire aux vanités y sont décapées avec une lucidité à la fois joyeuse et macabre : c’est brillantissime. » Fabienne Darge - Le Monde - 12.05.2006 « Hilarant, insolent, voire acerbe, Olivier Py met le paquet en imaginant l’impossible : le théâtre, posé en sauveur du monde sous les traits du poète, y perdra-t-il son âme ou son art ? Une métaphore limite faustienne qui prend plaisir à désosser les arcanes du pouvoir en se moquant de ses représentants qu’ils soient religieux, politiques ou de la société civile… “La sobriété, c’est l’herpès de l’art” décrète Py d’entrée de jeu. Usant avec délices de l’excès et du grotesque, ces Illusions comiques en sont la parfaire démonstration. » Olivier Py Fabienne Arvers - Les Inrockuptibles – 30.05.2006 77 représentations Orléans (CDN) Paris (Théâtre du Rond-Point ) Lille (CDN ) Strasbourg (TNS) Sartrouville (CDN) Caen (Théâtre Municipal) Lorient (CDN) Forbach (Scène Nationale) Annecy - Bonlieu (Scène Nationale) Reims (CDN) Creil (La Faiencerie) Bordeaux (CDN) Paris (Théâtre National de l’Odéon) Dijon (Le Duo) Valence (CDN) Chalon-sur-Saône (Scène Nationale) Villeurbanne (TNP) Marseille (Théâtre du Gymnase) « Le théâtre sauve l’homme, sauve le monde, rachète la médiocrité, l’abjection des temps modernes. Le théâtre est la Grâce, et au centre du théâtre, l’acteur. Tout ce qu’écrit, dit, joue Py depuis bientôt vingt ans avec une épuisante prolixité et une étourdissante invention scénique tourne autour de ce catéchisme… Illusions comiques est une fable philosophique traitée selon le mode de la farce. Py imagine que, parvenu au plus profond du désarroi, le monde, ne disposant plus que de ce seul recours, propose le pouvoir au poète et au théâtre… Le poète, poussé par sa mère abusive, accepte. Il échouera bien sûr, mais au moins on aura bien ri. Car le génie de Py est de faire rire de ce à quoi il croit et cependant de continuer à croire. Cette dialectique de la ferveur et de la lucidité, de la conviction et de la dérision, est d’une efficacité redoutable. C’est elle qui donne à son théâtre cette intelligence, cette liberté, cette légèreté souveraines. » Philippe Tesson - Le Figaro Magazine - 27.05.2006 création - du 27 au 31 mars 2007 (salle Antoine Vitez) Faust nocturne texte et mise en scène Olivier Py production CDN Orléans Avec Philippe Girard Nazim Boudjenah Lazare Herson-Macarel et les musiciens Jean-Philippe Bardon (alto) Lætitia Gillardot (deuxième violon) Christophe Quatremer (premier violon) Raphaëlle Semezis (violoncelle) Décor, costumes et maquillages Pierre-André Weitz Musique Stéphane Leach Lumière Olivier Py assisté de Bertrand Killy Assistante costumes Nathalie Bègue Régisseur général et lumière Bertrand Killy Régisseurs plateau Claude Cuisin et Philippe Meslet Stagiaire scénographie et costumes Alice Duchange (Ecole du TNS) Construction du décor S.A.S. Lumidéco Editeur du texte Actes Sud-Papiers Production CDN/Orléans-Loiret-Centre Remerciements Jean-Dominique Krynen – Conservatoire d'Orléans 6 représentations Orléans Carré Saint-Vincent, salle Antoine Vitez Les dernières heures d’un Faust qui a trop aimé ; il ne lui reste plus que sa chambre, un manuscrit inédit, le jeu des miroirs obscurcis et un ancien amant, Grand Malheur, devenu rabatteur. Ce dernier lui amène un ultime réconfort en la personne d’Ariel, jeune prostitué roumain. « Faust nocturne est une sorte de variation à partir des thèmes développés dans Les Vainqueurs. Au cœur de ce fleuron lyrique, je m’étais arrêté un instant parmi les métamorphoses du récit pour tenter d’approcher avec des moyens plus simples le centre même de ma pensée dramatique. J’ai choisi le trio le plus rebattu de la littérature pour courir au plus pressé. Faust, qu’il soit de Goethe, de Nerval ou de Marlowe est l’aventure spirituelle rendue lisible par douleur de la littérature. Les thèmes stylistiques, comment écrire, y sont confondus avec le sens même de l’existence humaine, quoi écrire. Il s’agit donc de montrer l’aventure poétique non pas comme une somptueuse virtuosité langagière, comme une danse d’autant plus élégante qu’elle célèbre l’arche vide, mais comme la seule, l’unique alternative à la religion. Vivre poétiquement se décline ici non dans la jeunesse des prophètes mais dans la méditation sur la mort d’un poète trop célébré. » Olivier Py 34-35 > saison 2006-2007