La crise se propage aux banques
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La crise se propage aux banques
MATERNITÉ OPÉRATION PILOTE POUR PRÉVENIR LES HANDICAPS LIRE LES ARTICLES DE DJAMILA KOURTA EN PAGE 12 LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 27 mars 2016 N°7752 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE La crise se propage aux banques PHOTO : B. SOUHIL ■ LIRE LES ARTICLES ET L’ENTRETIEN RÉALISÉS PAR ALI TITOUCHE ET AKLI REZOUALI EN PAGES 4 ET 5 Le siège du ministère des Finances MOHAMED GOUALI. Expert en stratégie et finance CONTRACTUELS DE L’ÉDUCATION UNE MARCHE SUR ALGER AUJOURD’HUI «JE NE SOUHAITE PAS QUE 2016 DÉBOUCHE SUR UN OCTOBRE 2018» LIRE L’ENTRETIEN RÉALISÉ PAR SAÏD RABIA EN PAGE 7 LA LUTTE ANTITERRORISTE S’INTENSIFIE RATISSAGE DANS LA FORÊT DE SIDI ALI BOUNAB ● Trois terroristes de l’ex-GSPC ont été abattus dans la forêt de Sidi Ali Bounab, près de Tadmaït, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. LIRE L’ARTICLE DE HAFID AZZOUZI EN PAGE 2 LIRE L’ARTICLE DE NADIR IDDIR EN PAGE 8 CONTRIBUTION PHOTO : DR ■ Mohamed Gouali est expert en stratégie et finance à Paris et Dubaï. Il a occupé le poste de partner avec KPMG Consulting à Paris et Londres, et dirigé les pôles d’investissement auprès de banques à New York, Riyad et Dubaï. Il dissèque la situation économique et financière du pays et montre la voie pour la mise en place d’un véritable projet pour l’Algérie. ● Le Comité des enseignants contractuels et vacataires compte entamer, aujourd’hui, une «marche nationale sur Alger», dont le point de départ sera la ville de Béjaïa. MOSTEFA BEN BOULAÏD (1917-1956) La disparition d’un géant de l’histoire de l’Algérie PAR O. SIARI TENGOUR Historienne et Chercheure au Crasc LIRE EN PAGE 13 El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 2 L’A C T U A L I T É ALI HADDAD À TIZI OUZOU LA LUTTE ANTITERRORISTE S’INTENSIFIE À TIZI OUZOU ET BOUMERDÈS ● Trois terroristes de l’ex-GSPC ont été abattus dans la forêt de Sidi Ali Bounab, près de Tadmaït, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya. L es forces de sécurité continuent de faire subir à l’ex-GSPC, en Kabylie, un cinglant revers compte tenu de nombreuses éliminations enregistrées, ces dernières semaines, dans les rangsdecettehordeintégriste. Les hommes de l’émir Abdelmalek Droukdel, alias AbouMoussabAbdelwadoud, sontpourchassésetamoindris dans leurs effectifs. L’étau se ressert continuellement autour des islamistes armés, notamment après les différentes opérations de ratissage enclenchées dans la wilaya de Tizi Ouzou où trois terroristes ont été mis hors d’état de nuire, hier, dans la forêt de Sidi Ali Bounab, dans la commune de Tadmaït, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya. Selon un communiqué rendu public par le ministère de la Défense nationale (MDN), ces trois assaillants ont été éliminéslorsd’uneembuscade tendue par des militaires en opération de ratissage dans cette forêt, à cheval sur la wilaya de Tizi Ouzou et celle de Boumerdès. «Dans le cadre de la lutte antiterroriste un détachement de l’armée nationale populaire a abattu trois terroristes à Tizi Ouzou suite à une embuscade suivie d’un ratissage dans la forêt de Sidi Ali Bounab, près de Tadmaït. Il s’agit de trois dangereux criminels, dont un, dénommé B. Khoudhir, a rejoint les groupes terroristes en 2008 à la forêt de Sidi Ali Bounab, et un autre terroriste spécialiste en explosifs», précise le document du MDN, qui ajoute que cette opération — toujours en cours — a permis de récupérer trois pistolets-mitrailleurs kalachnikov, six chargeurs, une paire de jumelles, une quantité de munitions, des outils pour la fabrication d’explosifs, trois téléphones portables et divers objets. On parle d’un autre groupe qui serait encore traqué par les soldats de l’ANP, qui maintiennent leur dispositif certainement en vue de lancer des assauts à l’intérieur de cette forêt, qui était une zone de repli pour les éléments de l’ex-GSPC activant dans les wilayas de Boumerdès et Tizi Ouzou. Selon des sources concordantes, les forces de sécurité sont sur les traces d’un redoutable groupe terroriste repéré depuis quelques jours dans les environs. Les éléments de l’ANP ont effectué des bombardements prenant pour cibles les points stratégiques susceptibles de constituer des abris pour les criminels. Un important dispositif militaire a été mis en place pour fermer tous les accès aux maquis, ajoutent nos sources. Des tirs intermittents à l’artillerie lourde ont été entendus par les villageois. Les trois islamistes armés abattus à Tadmaït avaient certainement pris la fuite depuis Maâtkas, dit-on, où ils étaient aculés par les forces de sécurité qui ont intensifié leur lutte dans la région, notamment depuis mercredi dernier, après l’élimination d’unindividuarméportantune ceinture explosive qui allait se faire sauter devant le siège de la sûreté de daïra. Notons par ailleurs que les forces de sécurité avaient réussi, il y a dix jours, à capturer un terroriste dans la commune de Yakouren, à 50 kilomètres à l’est de Tizi Ouzou. L’exploitation des informations révélées par cet islamiste armé aurait permis aux militaires d’avoir plus d’éléments susceptibles de faciliter leurs opérations en vue de venir à bout des autres membres du groupe activant dans le versant est de la wilaya où se trouveraient plusieurs acolytes de l’émir Droukdel. Hafid Azzouzi L ors de son allocution à l’occasion de l’installation du bureau de son organisation dans la wilaya de Tizi Ouzou, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a déclaré : «Nous ne pouvons pas occulter le fait que cette région a traversé des épreuves douloureuses durant son histoire récente et qui ont fortement impacté son rythme de développement.» «Le défi doit être relevé, en premier lieu, par les enfants de cette région. En assurant pleinement leur mission d’acteurs locaux et avec le soutien des pouvoirs publics, ils pourront enclencher une nouvelle dynamique», a-til précisé. Et de souligner que «Tizi Ouzou a enfanté tant de héros que nous devons être aujourd’hui dignes de leur combat et de leurs sacrifices pour une Algérie indivisible». M. Haddad a par ailleurs estimé que l’officialisation de la langue amazighe «est une avancée majeure qui constitue une réponse cinglante à la duplicité et aux sombres desseins d’aventuriers en mal de reconnaissance qui instrumentalisent cette cause noble et légitime pour en faire un instrument de division et d’aliénation». Le président du FCE poursuit : «Nous sommes conscients que nous dérangeons les lobbies qui n’ont aucun intérêt à ce que la population prospère. Il s’agit de ceux qui ont inondé notre marché de produits contrefaits, de qualité médiocre, voire dangereux et qui concurrencent de manière malsaine et déloyale les producteurs algériens. Nous dérangeons ceux qui profitent de la rente pétrolière et se complaisent dans l’assistanat. Nous dérangeons également ceux qui veulent imposer à l’Algérie une transition violente.» M. Haddad a profité de l’occasion pour inviter la diaspora algérienne à «apporter sa contribution à l’œuvre du renouveau économique de leur région». «Nul ne peut occulter les nombreuses réussites, le dynamisme, les capacités intellectuelles, les moyens financiers et les prédispositionsentrepreneurialesdecettecommunauté», a-t-il ajouté. H. Azzouzi PUBLICITÉ Ratissage dans la forêt de Sidi Ali Bounab «Nous sommes contre une transition violente» El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 3 L’A C T U A L I T É CONGRÈS EXTRAORDINAIRE DU PARTI DES TRAVAILLEURS CRISE ÉCONOMIQUE ET STATU QUO POLITIQUE RCD craint pour la Louisa Hanoune plébiscitée Lesouveraineté nationale pour achever son mandat L ● C’est sans surprise aucune que la première dame du PT a été reconduite, hier, pour présider aux destinées de son parti, au deuxième jour de son congrès extraordinaire. PHOTO : DR J e ne me suis jamais portée candidate, ce sont les membres du comité central et les militants du parti qui proposent à chaque congrès ma candidature et c’est le cas cette fois-ci.» La précision est de Louisa Hanoune, plébiscitée hier, tard dans la soirée, à la tête du parti pour achever son mandat. Mme Hanoune a été réélueimmédiatementaprès l’élection des nouveaux membres du comité central. C’est sans surprise aucune que la première dame du PT a été reconduite pour présider aux destinées du Parti des travailleurs. Hier, audeuxièmejourducongrès extraordinaire de cette formation politique, les participants ont nettoyé les rangs du parti de ce qu’ils appellent «les traîtres et les mercenaires de la politique». Ils ont exclu tous ceux qui ont voulu déstabiliser la formation et l’utiliser pour assouvir leurs desseins personnels. Le député Salim Labatacha, initiateur du mouvement de redressement qui a tenté par tous les moyens de destituer Louisa Hanoune, a été écarté du comité central. Le congrès a éjecté du parti une dizaine d’autres cadres qui siégeaient au comité central. Le clan Labatacha a été laminéparuneassistanceacquise à Louisa Hanoune. Selon nos sources, c’est la commission de contrôle qui a élaboré un rapport contenant des résolutions confirmant l’exclusion d’une dizaine de cadres. Ce rapport a été adopté à l’unanimité par les participants. «La commission n’a été destinataire d’aucun recours d’aucune partie depuis son mandat de 2013. Toutes les décisions prises par le comité central sont conformes au statut et au règlement intérieur. Aujourd’hui, le rapport de cette commissionconfirmequeles exclusions sont conformes au règlement intérieur du parti», affirme notre source. Pour Louisa Hanoune, il était impératif de faire remplacer les membres dissidents, notamment après l’attaque qui a ciblé le PT avec la bénédiction de certains dirigeants. «La substitution de la conférence nationale en une réunion extraordinaire assurera le passage à une nouvelle étape qui sera consacrée au renforcement du parti et à sa restructuration de manière à permettre à la direction de faire face aux enjeux qui se posentaudoubleplan,régional et international.» Ainsi ce congrès extraordinaire se veut un moyen de protectioncontrelesattaques qui ciblent Louisa Hanoune en personne et vise surtout à renforcer l’assise et la légitimité de l’équipe dirigeante. Le PT accorde, de l’avis de Hanoune, une importance primordiale à la question de la légitimité. Les congressistes ont également traité la question du règlementintérieuretdustatut du parti pour leur mise en conformité avec la nouvelle loi sur les partis politiques. La direction sortante a présenté un bilan moral et un rapport financier. Aujourd’hui, Louisa Hanoune animera une conférence de presse après le discours de clôture des travaux du congrès extraordinaire. Nabila Amir e Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) exprime soninquiétudequantàl’aggravationdelacrisemultidimensionnelle qui touche l’Algérie. Dans un communiqué sanctionnant la réunion, vendredi dernier, de son secrétariat national, le RCD a affirmé que la crise financière «s’installe durablement». La raison, selon cette formation politique de l’opposition, est en premier lieu la baisse tendancielle de la production d’hydrocarbures, une demande interne qui explose, la chute des prix du baril mais aussi le retard énorme dans le développement des énergies renouvelables. «Elle ne peut être dépassée par des annonces et une compilation de mesures dictées par la fluctuation des rapports de force au sommet de l’Etat. En un mot, sans une stratégie déclinée et acceptée par les acteurs économiques et sociaux», souligne ce parti politique, selon lequel «cette politique est aussi inopérante au plan social». «L’inflation galopante couplée à une dévaluation rampante touche déjà les couches moyennes. Plus que cela, les licenciements dans le secteur économique et les plans de restructuration remis à l’ordre du jour dans un contexte d’absence de cap dans la politique gouvernementale plongent de larges couches de la population dans le désarroi et l’incertitude», met en garde le RND, qui dénonce l’absence d’une représentation forte du monde du travail à cause de la domestication de l’appareil de l’UGTA et la répression opposée aux revendications des syndicats autonomes. Le RCD, qui fait partie de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), relève la «chasse organisée contre les animateurs du mouvement des chômeurs principalement actif dans le sud du pays». Une chasse aux sorcières qui «signe la faillite d’un système politique qui rameute ses relais pour crier à l’ingérence étrangère et aux menaces à nos frontières et mobilise ses forces de répression pour dénier aux habitants de ces régions leurs droits de citoyen». Le RCD a également parlé des menaces qui pèsent sur la sécurité et l’intégrité du pays. Des menaces qu’il juge réelles. Ces menaces, estime cette formation politique, «sont pour une part aggravées par un pouvoir qui a fait de la souveraineté de l’Algérie un sujet de marchandage dans le sillage du viol de la souveraineté populaire». Le RCD estime que face à une telle crise, on ne peut donner de crédit à des discours de circonstance plus enclins à «stériliser la vie politique». «La défense de la nation ne peut se confondre avec les urgences du système ; elle commence par un processus qui rend au peuple algérien sa souveraineté», a-t-il soutenu. Pour ce parti, la préservation de la stabilité du pays est une démarche qui est «le contraire de l’exécution d’un agenda de règlements de comptes entre factions qui ont ruiné les aspirations des libérateurs du pays et les espoirs de générations entières de la jeunesse». M. A. O. LE MSP OUVRE UN DÉBAT AUTOUR DE LA CRISE ÉNERGÉTIQUE D’anciens hauts responsables alertent a situation économique est très inquiétante et fait réagir experts et hommes politiques. Hier, le Mouvement pour la société et la paix (MSP) a ouvert son siège à un débat autour de la transition économique en invitant l’ancien ministre et expert pétrolier, Abdelmadjid Attar, à diagnostiquer le mal de l’Algérie. «Un pays dont la force de travail est absorbée par l’administration publique et le commerce avec 50% dans le secteur informel est un pays assis sur une bombe», déclare l’ancien PDG de Sonatrach et ministre des Ressources en eau. M. Attar, qui a plaidé dans son intervention pour une transition énergétique, estime que les premiers signes de la crise ont commencé dès 2007 avec une baisse des ressources et de l’effort de production d’hydrocarbures. Passant de 7 milliards de tonnes équivalent pétrole (tep) au début de l’industrie pétrolière, à un faible niveau de 1,3 milliard de tep en 2015, il est difficile de prévoir d’ici 2020 pouvoir atteindre un niveau acceptabledeproduction.«Nousavonscontinué à produire plus que le niveau des découvertes. Nous avons épuisé plus de 50% des réserves qui vont en s’amenuisant» explique le spécialiste en notant que le niveau de consommation de l’énergie n’a cependant pas cessé d’augmenter. «L’Algérie est un pays énergivore, le plus grand consommateur d’énergie en Méditerranée, mais sans aucune valeur ajoutée économique. Chaque année, la consommation de carburants augmente de 8%, celle de l’électricité en hausse de 12% et celle du gaz de 7%. Nous consommons3foisplusd’énergiequedurantles années 1990, et le gros de cette consommation est absorbé par le transport et les ménages à hauteur de 79%», alerte M. Attar. La rente pétrolière qui baisse chaque année depuis 2012 fait craindre à tous les analystes un scénario catastrophe pour l’Algérie. «Même le Fonds de régulation des recettes ne contient pas grand-chose. Les meilleures prévisions disent que les cours du pétrole ne dépasseront pas les 50 dollars en 2016 alors que le pays a besoin d’un prix du baril de 132 dollars pour ne pas sombrer», avertit encore l’analyste qui plaide pour un recentrage des efforts sur le gaz naturel. «Il est impératif d’arriver à produire 70 milliards de mètres cubes d’ici 2030 pour faire face aux besoins nationaux en gaz. Si on ne produit pas grand-chose d’ici 2020, nous serons obligés de diminuer les exportations de GNL et en 2030 on risque même de ne pas avoir de gaz pour le marché national», indique M. Attar en appelant à miser sur les énergies renouvelables. «Pour les énergies non conventionnelles, il faudra attendre encore quelques années pour maîtriser les techniques. Les énergies renouvelables sont une solution parfaite pour assurer notre sécurité énergétique qui est un enjeu plus important que la rente», explique M. Attar, appelant à des réformesglobalespourarriveràunenouvellepolitiqueéconomiquegarantissantd’autressources de revenu que la rente pétrolière. L’ancien Premier ministre, Sid Ahmed Ghozali, invité du MSP, a tenu à souligner dans son intervention qu’il faut éviter de tomber dans le piège de la crise causée par les prix du pétrole : «En insistant sur cette idée de cause à effet entre baisse des prix et crise économique, le système veut justifier des mesures d’austérité touchant au niveau de vie des citoyens. Le problème de l’Algérie n’est pas dans le prix du pétrole mais dans son système politique qui 55 années durant a basé le budget de l’Etat sur une richesse que nous n’avons pas créée.» Et l’ancien Premier ministre d’ajouter : «L’insistance sur les prix du pétrole est la manœuvre d’un pouvoir qui a échoué à permettre à la société algérienne de faire exploser son énergie créatrice… A cause de ce système, le pays court de grands dangers et son unité est menacée. Ce système a échoué, il doit partir.» Effleurant le cas du retour de Chakib Khelil, Sid Ahmed Ghozali souligne que la rencontre au MSP n’a pas pour objectif de faire le procès d’une personne. «Nous ne sommes pas là pour nous rabaisser à parler d’une personne, mais cela ne veut pas dire que nous fermons les yeux sur les scandales qui ont touché ce secteur… on se demande d’ailleurs pourquoi la justice algérienne ne s’est pas portée partie civile dans l’instruction ouverte par la justice italienne. Est-ce la preuve d’une implication de l’Etat dans cette affaire ?» L’ancien Premier ministre Ahmed Benbitour a noté, pour sa part, que le pouvoir actuel est incapable de répondre aux exigences de l’heure et d’apporter des solutions. L’ancien ministre Abdelaziz Rahabi estime, quant à lui, que l’interrogation essentielle aujourd’hui est de savoir ce que l’Algérie a fait de la fameuse manne des 850 milliards de dollars. Et d’affirmer que les responsables du bilan de la politiqueénergétiquedepuis1999nesontautres que Abdelaziz Bouteflika et Chakib Khelil. N. B. PUBLICITÉ L El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 4 L’A C T U A L I T É ALEXANDRE KATEB. Economiste en chef à Tell Group et professeur d’économie «Près de 4000 milliards de dinars hors circuit bancaire» refinancement auprès de la Banque centrale. La Banque d’Algérie (BA) a annoncé le retour imminent au refinancement des banques par le réescompte ? Dans quelles conditions de taux d’intérêt et de supervision bancaire doit s’effectuer ce retour ? Le taux de réescompte fixé à 4% n’a pas évolué depuis des années. C’est un taux purementvirtuelpuisquelecanalduréescompte n’a pas été utilisé pendant les années où la liquidité bancaire était surabondante et où l’enjeu principal était la résorption de cette liquidité afin de contrecarrer ses effets inflationnistes. C’est ce qui explique aussi un taux de réserves obligatoires relativement élevé de 12%. La situation a aujourd’hui changé. La contraction très rapide de l’excès de liquidité bancaire impose le recours au réescompte et de manière plus moderne et moins coûteuse pour lesbanquesauxopérationsditesd’OpenMarket (adjudications de liquidité par la BA à travers un système d’enchères), et ce, d’autant que le marché interbancaire n’a jamais vraiment très bien fonctionné, même en période d’excédents de liquidité. Le retour au refinancement des banques auprès de la Banque centrale est-il porteur de nouvelles poussées inflationnistes ? La liquidité de la Banque centrale restera relativement chère si le refinancement n’est pas conduit à un taux plus faible que le taux de réescompte actuel de 4%. Or en période de contraction des ressources en devises qui se traduit par une dépréciation inexorable du taux de change du dinar, constatée depuis fin 2014, et qui provoque d’ores et déjà une forte poussée inflationniste,onimaginemalunepolitiqueplus accommodante de la BA. Donc les poussées inflationnistesquiexistentdéjànedevraientpas êtreaccentuéesparcettepratiquedestinéeavant tout à éviter une crise de liquidité bancaire. En tout état de cause, la BA peut limiter le montant de liquidité attribué aux banques en pilotant de manière fine le dispositif. Les taux d’intérêt aux dépôts peuvent-ils être revus à la hausse en ce contexte de crise, sachant qu’ils sont négatifs compte tenu du niveau actuel de l’inflation ? C’est une question qui en recouvre plusieurs autresenréalité.Dansunsystèmeconcurrentiel, la contraction de la liquidité bancaire devrait obliger les banques à attirer les ressources en augmentant les taux de rémunération des dépôts, jusqu’à un niveau compatible avec leurs objectifs de production de crédits, tout en répercutant le coût supplémentaire de la liquidité sur leurs clients en augmentant les taux des crédits. Il y a une proportion significative de la masse monétaire qui est à l’extérieur du système bancaire, sous forme de monnaie fiduciaire à hauteur de 4 trillions de dinars (4000 milliards de dinars). Cela représente près de 30% de la masse monétaire élargie (incluant les dépôts à vue et les dépôts à terme). C’est principalement cette liquidité que les banques devraient attirer et elles ne peuvent le faire autrement qu’en augmentant les taux effectifs de rémunération de ces dépôts et en proposant des produits innovants comme ceux de la finance islamique. Plus fondamentalement, l’enjeu pour l’économie algérienne est de développer les sources de financement non bancairepourlesentreprisesetéventuellement pour les ménages, via des mécanismes comme la titrisation des créances, et d’accroître la concurrence dans le système bancaire. C’est unerévolutioncoperniciennequiestnécessaire dans ce secteur pour le sortir de sa léthargie. A. R. PUBLICITÉ La crise financière et budgétaire commence à se propager rapidement au secteur bancaire. Les banques locales sontelles suffisamment outillées pour gérer les risques pesant sur leur solvabilité ? Les banques algériennes possèdent des ratios de capitalisation très élevés qui sont tout à fait en ligne avec les meilleurs standards internationaux en la matière. Elles ont entrepris, pour la plupart d’entre elles, une modernisation de leurs systèmes de gestion des engagements et des risques. Il n’y a pas de problème de solvabilité des banques à court terme compte tenu de ces coussins de capital et de la nature particulière du système bancaire algérien. En effet, le secteur public absorbe près de 50% des crédits distribués à l’économie, qui sont pour l’essentiel garantis, explicitement ou implicitement, par l’Etat. Quant aux crédits au secteur privé, ils sont soumis à des exigences élevées en matière de collatéral et de garanties diverses. Donc le problème principal n’est pas un problème de solvabilité, mais un problème de liquidité qui pourrait concerner certaines banques dans la mesure où les dépôts ont fortement baissé (-10% dans l’ensemble au T3 2015 et -40% pour les dépôts liés aux recettes d’hydrocarbures). Ce problème de liquidité va se poser au regard d’une progression des crédits qui reste dynamique malgré la crise et qui n’est pas soutenable en l’état actuel sans PHOTO : DR Propos recueillis par Akli Rezouali El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 5 L’A C T U A L I T É LE NIVEAU DE LEUR LIQUIDITÉ NE CESSE DE BAISSER La crise se propage aux banques ● «Les banques commencent réellement à recevoir leur part de choc externe», selon le gouverneur de la Banque d’Algérie. PHOTO : D.R. L a crise financière et budgétaire, née de la chute desprixdupétrole,sepropage désormais au système bancaire national, même si, de l’avis de nombre d’experts, ce dernier demeure encore solvable de par son niveaudecapitalisation.Cependant, indiquent des sources proches des milieux financiers — hormis la Banque extérieure d’Algérie (BEA), dont le portefeuille est encore fort de la présence de Sonatrach —, pratiquementtouslesétablissements de la place bancaire locale sont en proie à l’amenuisement accéléré de leur liquidité, c’est-à-dire de leurs ressources financières. Un constat que corrobore d’ailleurs, très explicitement, le discours tenu la semaine dernière par le gouverneur de la Banque centrale devant les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN). Annonçant le retour des banques primaires, dès le mois d’avril prochain, au refinancement par le réescompte auprès de la Banque centrale, Mohamed Laksaci a ainsi mis en relief la tendance à la contraction des liquidités bancaires, constatée depuis le deuxième semestre 2014, à l’inverse de la situation datant de 2001, où les banques étaient en surliquidité. Désormais, tranche le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), «les banques commencent réellement à recevoir leur part de choc externe», d’où la décision de revenir à «l’injection de liquidités dans l’économie» pour financer, selon ses dires, l’investissement et la PME. Gelé depuis 14 ans au regard de la situation d’aisance et de surliquidité que connaissait jusque-là la place bancaire locale, le réescompte, c’est-à-dire l’octroi de financement par la BA aux banques primaires, refaitdoncsurface,dansuncontexte où le système financier dans son ensemble est appelé à diversifier ses ressources. Aussi, si le taux de réescompte — celui auquel les banquescommercialesempruntent à la BA — devrait être révisé car figé à 4% depuis 2001, les tauxpratiquésauxdépôtsbancaires devraientégalementêtreaméliorés pour capter davantage d’épargne. Quoi qu’il en soit, bien que le recours au financement auprès de la BA s’apparente plus à «un retour à la normale», comme nous l’explique l’expert en finances Liès Kerrar, il n’en demeure pas moins que les banques de la place entrent effectivement en phase de tarissement rapide de leurs ressources. A fin septembre 2015, révèlent en ce sens les statistiques de la BA, la liquidité globale des banques s’est établie à 1828 milliards de dinars contre 2104,96 milliards à fin juin de la même année et 2730,88 milliards à fin décembre 2014. Une baisse significative, que la BA impute essentiellement «au recul des dépôts du secteur des hydrocarbures en contexte de persistance du choc externe». C’est dire que la crise financière et budgétaire, qui du reste a pris une ampleur particulière depuis le début de l’année, commence effectivement à se propager au système bancaire. Et c’est d’ailleurs enréactionàcettenouvellesituation que des exercices de simulation de risques, dits stress-tests, ont été menés au sein des banques. Une fois parachevés, vers la fin du mois en cours, ces tests permettront, selon la BA, de mesurer «le degré de résilience des banques face aux chocs externes» en contexte de baisse de liquidité. Un contexte pour le moins défavorablequeleFondsmonétaire international (FMI) n’a pas manqué de mettre en évidence dans sa dernière évaluation de l’économie algérienne,enappelantnotamment la BA «à renforcer la gouvernance des banques publiques». Le secteur bancaire, relève en ce sens l’institution de Bretton Woods, «est dans son ensemble bien capitalisé et rentable, mais la persistance de faible prix du pétrole pourrait accroître les risques» sur sa solvabilité. Akli Rezouali SYSTÈME BANCAIRE L’URGENCE D’UNE RÉFORME A la suite d’un plongeon inhabituel des dépôts du secteur pétrolier, les banques de la place ne disposent plus que de près de 1800 milliards de dinars de liquidités dans leurs coffres-forts. Mais les contre-performances du secteur des hydrocarbures ne sont pas les seules à l’origine decettesituationqui,deprimeabord,romptavec les années de surliquidités bancaires. Durant les années du pétrole cher, les banques s’étaient massivement orientées vers le financement du commerce extérieur, un créneau rentable qui a fait florès au préjudice de l’investissement productif. Mais voilà que, depuis juin 2014, le secteur pétrolier essuie des revers en termes de recettes. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les dépôts bancaires du secteur des hydrocarbures ont reculé de 39% durant les neuf premiers mois du dernier exercice, comparativement à 2014. Résultat, les banques de la place ne sont plus en surliquidités. Les disponibilités monétaires sont passées de 2730 milliards de dinars à fin septembre 2014 à 1828 milliards de dinars à fin septembre 2015. A l’origine de cet écroulement : le recul des dépôts du secteur des hydrocarbures qui représentent l’essentiel des provisions bancaires. Mais pas seulement. Depuis le début de l’année écoulée, l’Exécutif tente à la sueur de son front de faire baisser la fièvre des importations qui ronge le corps malade de l’économie nationale. A coups de restrictions bancaires et administratives, la facture des importations a reculé d’à peine 12%. Ce que les banquiers se plaisaient à qualifier de «pression réglementaire» a eu pour effet de les amputer d’une bonne source de profit : les commissions sur le commerce extérieur. Confinées pendant plusieurs années dans un rôle pour le moins commode, les banques se sont affranchies de la collecte de l’épargne et du financement de l’investissement productif. En témoignent les faibles taux de rémunération des dépôts et les intérêts élevés des prêts. En témoignentégalementlessommesanormalement importantes qui circulent hors circuit bancaire et les faibles crédits accordés à l’investissement productif. «La marge d’intermédiation bancaire (différence entre le taux du crédit et le taux de rémunération des dépôts) est en Algérie une des plus élevées de la région», estime Lies Kerrar, directeur du cabinet de consulting Humilis Finance. Selon lui, les taux de dépôt vont augmenter. Si la marge d’intermédiation ne baisse pas (par plus de concurrence et de performance dans la gestion du crédit bancaire), les taux du crédit, d’après lui, «vont augmenter significativement à un moment où nous avons besoin de financer des investissements pour la diversification de notre économie». C’est parce qu’il n’y a pas assez de concurrence que les taux de dépôt n’ont pas augmenté, tranche Lies Kerrar, contacté par El Watan. Ainsi, les engagements à haut rendement et à moindre risque caractérisaient jusqu’ici la pratique bancaire. Les règles prudentielles de la Banque centrale et la pénalisation de l’acte de gestion y sont pour quelque chose également. Selon de nombreux observateurs, la solvabilité de plusieurs banques pourrait être remise en cause à terme si leurs usages restent en l’état. «Les banques n’auront d’autre choix que de mieux rémunérer les dépôts si elles veulent en attirer davantage. A moins qu’elles se mettent en ‘veilleuse’ et restreignent le crédit. Ce qui serait catastrophique pour la croissance», conclut M. Kerrar. En somme, les tares des banques de la place renvoient à une question : n’est-il pas temps de refondre de fond en comble le système Ali Titouche bancaire algérien ? 20 CHAMPS D’HYDROCARBURES SERAIENT EN NÉGOCIATIONS Sonatrach va-t-il généraliser le gré à gré ? L ’échec du quatrième appel d’offres pour les opportunités de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures et la chute des recettes du groupe Sonatrach poussent-ils le groupe à contourner la lourdeur de la procédure réglementaire pour se tourner systématiquement vers le gré à gré ? L’option serait en tout cas privilégiée et en voie d’être généralisée par Sonatrach dans ses contacts en cours avec ses partenaires, selon l’agence de presse Reuters, qui précise que pas moins de 20 champs gaziers et pétroliers seraient au centre de négociations avec l’italien ENI notamment. L’agence, qui cite des sources anonymes au sein du ministère de l’Energie, ajoute que les contrats en question concernent des champs de pétrole et de gaz au centre et au sud du pays, dont Ouargla, Adrar et Illizi, près de la frontière libyenne. Danslecadredelacampagneenclenchée par Sonatrach en vue de conclure de nouveaux contrats en dehors de la procédure de l’appel d’offres, selon l’agence de presse, le PDG du groupe, Amine Mazouzi, se rendra en Chine à la fin du mois pour des réunions avec les compagnies pétrolières chinoises Sinopec et CNPC, déjà en activité en Algérie. Malgré l’attractivité du domaine minier algérien, la chute des cours du pétrole contribue à faire reculer les investissements des compagnies étrangères, qui sont découragées par ailleurs par la lourdeur des procédures, la bureaucratie et autres problèmes, ainsi que par le système bancaire archaïque, estiment les sources citées par Reuters. Il est à rappeler que l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) avait annoncé, par la voix de Sid Ali Betata, président du comité de direction, en octobre 2014, la préparation du cinquième appel d’offres pour les opportunités de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures. Une annonce qui n’a été suivie d’aucune actiontangibleauvudesmaigresrésultats obtenus via le précédent appel d’offres et l’enchaînement des mauvaises nouvelles sur le front du pétrole, qui a perdu depuis juin 2014 plus de la moitié de sa valeur. Alnaft, qui a signé seulement quatre contrats de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures avec trois groupements internationaux, a qualifié les résultats du quatrième appel d’offres d’«à peine acceptables». M. Betata reconnaissait que «les leçons ont été tirées» et qu’elles vont «peser dans les consultations avec les compagnies partenaires pour le lancement du prochain appel d’offres». Des négociations qui n’ont donné, de toute évidence, aucun résultat tangible, poussant Sonatrach à chercher des chemins plus courts en vue d’arriver à conclure de nouveaux contrats d’explorationquirehaussentl’attractivité du pays et permettent d’ouvrir de nouvellesperspectivesfinancièresdansla conjoncture morose actuelle. Z. H. El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 6 PUBLICITÉ COMMUNIQUÉ DE PRESSE À L’INTENTION DE LA CLIENTÈLE DE LA BANQUE DE DÉVELOPPEMENT LOCAL (BDL) COMMUNIQUÉ Le conseil régional de l'Ordre des médecins d'Alger informe les praticiens exerçant à titre privé (libérale) de la mise en conformité de leurs plaques professionnelles (dimensions 25cm x 30cm) de leurs titresetdiplômesreconnusconformémentaucodede déontologie médicale. Toutes affiches ou annonces extérieures sont interdites par la loi. Le remplacement dans le cabinet est soumis à la licence de remplacement délivrée par l'Ordre des médecins. Toute infraction à la législation sera sanctionnée dans un délai de 03 mois à compter de la date de parution. Conseil régional de l'Ordre des médecins d'Alger Adresse : Polyclinique les Sources, rue Khodjet El Djild, Bir Mourad Raïs, Alger Tél. : 0213 (21) 54 46 87 - Fax : 213 (21) 54 08 54 Email : www.cromalger.com Institution régie par la loi 90/17 du 31 juillet 1990 et le décret exécutif n°92-276 du 06 juillet 1992 La Banque de Développement Local porte à la connaissance de l’ensemble de sa clientèle, notamment celle activant dans le domaine du commerce international, que le dispositif de pré-domiciliation électronique a été mis en œuvre à compter du 15 mars 2016. A cet effet, les clients de la banque sont invités à déclarer préalablement toutes leurs opérations d’importation et d’exportation en accédant au site web de la BDL : www.bdl.dz, puis en cliquant sur la fenêtre «epré-domiciliation électronique». La BDL a mis à la disposition de ses clients identifiés sur le site un guide d’utilisation de cette procédure leur permettant de connaître le cheminement des différentes étapes successives relatives à la déclaration des opérations à soumettre à la pré-domiciliation. Par ailleurs, il est précisé que toute importation, dont le justificatif de transport (connaissement maritime, lettre de transport aérien ou autre) est daté antérieurement au 15 mars 2016, n’est pas soumise à la prédomiciliation électronique et fera l’objet d’un traitement classique au niveau de l’agence BDL de domiciliation. Nos 146 agences commerciales restent à votre disposition pour tous renseignements supplémentaires. BDL, ensemble pour l’excellence BDL Spa au capital social de 36 800 000 000 DA, RC 14054 B 00. Siège social : 05, rue Gaci Amar, Staouéli 16 042, Alger Tel : +213 21 39 28 00/ Fax : +213 21 39 37 57. Centre d’appel : + 213 21 64 16 16 Site web : www.bdl.dz Société privée activant dans le secteur du médicament vétérinaire et des produits de nutrition animale Cherche dans lʼimmédiat L'Institut Algérien des Hautes Etudes Financières, IAHEF, lance le programme de formation de l'Auditeur Interne Certifié (CIA). Ce programme prépare les professionnels de l'audit interne à l'examen de la certification délivrée par l'Institut of Internal Auditor (IIA) La formation débutera le 17 avril 2016 à l'IAHEF. Les cours sont assurés par des experts certifiés CIA. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site web de l'IAHEF www.iahef.com ou contacter l'IAHEF 2, rue Ibn Fahem (ex-rue Vignard), BP 230, Alger Tél. : 021 69 48 21/23 ; 021 69 11 17 Fax : 021 60 33 54 ; 021 69 48 22 Mail : [email protected] Web Side : www.iahef.com - Un (1) responsable technique chargé des affaires réglementaires, basé à Alger - Un (1) délégué technico-commercial régions : Centre, Est, basé à Bouira, Béjaïa, BBA, M’sila - Un (1) délégué technico-commercial régions : Centre, Ouest basé à Médéa, Aïn Defla ou Chlef - Un (1) délégué technico-commercial région : Ouest basé à Oran, Mostaganem ou Sidi Bel Abbès. De formation vétérinaire, véhiculé et jouissant d’une expérience dans le domaine de 2 à 3 ans minimum, libre de suite. Il est octroyé un salaire motivant et diverses primes Envoyez votre CV +LM à : [email protected] ou au : 021 54 76 05 RECHERCHONS POUR RECRUTEMENT DANS L’IMMÉDIAT À ALGER 1/ Superviseur médical/médecin -Diplôme dans la filière -Age 40 - 45 ans -Expérience minimale de 10 ans dans le domaine 2/ Chimiste H/F -Age : 30-40 ans -Diplôme d’ingénieur ou équivalent -Expérience de 10 ans 3/ Secrétaire de direction -Universitaire -35 - 45 ans -Expérience de 10 ans 4/ Assistante DG - Universitaire - 40-45 ans - Expérience de 10 ans minimum dans le domaine -Maîtrisant l’anglais 5/ Superviseur médical - Médecin - Age 40-45 ans -Expérience de 10 ans minimum dans le domaine Merci d’envoyer vos candidatures à [email protected] El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 7 ENTRETIEN MOHAMED GOUALI. Directeur général du cabinet Stratégie et Finance «Je ne souhaite pas que 2016 débouche sur un octobre 2018» Des responsables de l’Exécutif soutiennent que l’Algérie doit absolument sortir de sa dépendance des seuls revenus pétroliers qui font fonctionner le pays, financent les politiques sociales, les équipements et les programmes quinquennaux. Quelle analyse de la situation faites-vous ? C’est enfoncer des portes depuis longtemps ouvertes que de dire cela. Au début de l’année 2002, je remettais à des responsables politiques très proches du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, — et à leur demande — une étude détaillée intitulée «Algérie : comment rebondir ?», que j’avais gracieusement réalisée et dans laquelle je préconisais une stratégie de développement économique diversifié de l’Algérie à travers un processus de mise en œuvre qui lui permettait de réduire sa dépendance aux revenus liés aux hydrocarbures de 96% en 2002 à environ 50% en 10 ans et à moins de 30% en 15 ans. Aujourd’hui, c’est-à-dire 14 ans après, l’Algérie se retrouve dans la même situation mais avec un seuil de vulnérabilité encore plus bas (le pays est plus fragile et est donc plus facilement exposé), car notre pays est devenu davantage dépendant de ses fournisseurs étrangers. Il était pourtantdansunepositiondeforcepournégocier favorablement des transferts de technologie massifs, à haute valeur ajoutée. Avec un pétrole à plus de 100 dollars, des récessions économiques répétitives au niveau mondial, la crise financière systémique de 2008-2009 et celle de l’eurozone, cela était possible. Il n’est cependant pas trop tard pour bien faire. La baisse des revenus pétroliers doit être comprise comme une opportunité pour se transcender en tant que nation grâce à nos formidables ressources humaines, mais à conditionderationalisernosinitiativesetdesortir des «facilités» et des discours lénifiants. En clair, il existe un prérequis au succès. Toute réflexion surleredressementdelasituationéconomiquede l’Algérie ne doit pas être seulement «technique» ; elle nécessite d’abord de s’articuler autour d’un sentiment d’urgence et d’une prise de conscience sur la nécessité d’une évolution politique significative afin que soit entamée une transformation profonde mais graduelle et séquencée de notre mentalité, de nos approches, de notre relation au travail et à la prospérité. Dans un contexte de «grave crise financière», ainsi que l’avait qualifié le chef de l’Etat lors d’un récent Conseil des ministres, est-il possible, est-il réaliste de mettre en pratique ce que le gouvernement appelle «nouveau modèle économique», dont on ne connaît pas d’ailleurs encore les contours ? Un «nouveau» modèle économique ? Je ne pense pas que les dysfonctionnements qui apparaissent à chaque fois que les cours du pétrole baissent laissent penser qu’il en existe déjà un. Un modèle économique, c’est un projet réfléchi, débattu et dont la ligne directrice doit s’inscrire dans une vision, c’est-à-dire un ensembled’ambitionsprojetéessurlelongterme, déterminées par le plus haut magistrat du pays et portéesparunestratégiequiconsisteàdéterminer ce que devra être l`Algérie dans 5, 10, 20 ans et comment y parvenir. En outre, la concrétisation decettestratégiedoitêtreportéeparunleadership PHOTO : DR Propos recueillis par Saïd Rabia politique et économique crédible aux yeux des Algériens et des institutions et entreprises internationales. C’est ce leadership seul, incarné en tant qu’autorité de compétence et morale, qui peut sérieusement assurer la transition entre une économie de rente et une économie davantage portée par la productivité et la compétitivité, phaseetsoclededéveloppementnécessairespour quenotreéconomiepuisseensuiteêtreportéepar l’innovation. Cela est d’autant plus impérieux que l’état de régression dans lequel se trouvent les multiples segments des activités de notre pays – économie, social, santé, éducation, culture – est en soi un système d’équations complexe à résoudre. C’est pour cela que le modèle économique à penser requiert d’adopter une approche intégrée, afin de gérer les interdépendances et lesinteractionsentresesdifférentescomposantes et institutions : macro et microéconomique, politique,justice,social,éducation,aménagement duterritoire,etc.Approcheintégréeindispensable qui facilite la transformation de la société, l’émergence d’une mentalité entrepreneuriale et d’une infrastructure économique productive, compétitive et durable. C’est un projet de longue haleine, mais avec des étapesintermédiairesindispensables,nécessitant créativité, connaissance fine des approches des pays qui ont réussi, rigueur, cohérence, anticipation et contrôle permanent. Nous ne partons pas de zéro. Je rappelle que le modèle des clusters qui permet d’accroître la compétitivité d’une industrie donnée à travers une concentration géographique de tous les participants à la chaîne de valeur de cette industrie, en vogue dans la plupart des pays développés et émergents, est un modèle qui préexistait en Algérie dans les années 1970. Autrement dit, notre pays a des atouts et se doit de développer tout à la fois une industrie et les services. Sans une industrie forte, il n’y a pas d’économie forte. Les services à valeur ajoutée, en particulier les services financiers qui sont le lien entre l’entreprise et l’investisseur, sont les pendants naturels de l’industrie. Les universités algériennes, elles aussi devant s’adapter à ces nouveaux objectifs, ont un rôle important à jouer dans l’essor et la compétitivité de notre industrie et de nos services. Des groupes d’experts peuvent contribuer à définir les processus de mise en œuvre de ce modèle, à l’améliorer mais sûrement pas à le «penser», nonobstant leurs qualités professionnelles intrinsèques. Ceci est le rôle de l’Etat qui doit être stratège, planificateur et régulateur. L’Algérie semble ne pas avoir de fiscalité ordinaire, toutes les politiques du gouvernement étant fondées sur la fiscalité pétrolière. Le gouvernement a tenté de capter l’argent de l’informel et compte lancer, en avril, un emprunt national pour compenser le manque à gagner dû à la chute brutale des recettes provenant des hydrocarbures. Cela suffira-t-il pour compenser un déficit budgétaire qui s’aggrave de semaine en semaine ? Rien n’est choquant dans cette démarche du gouvernement.Tout Etat a besoin de collecter les recettes fiscales qui lui permettent de financer les dépensespubliquesetlesinvestissements.Quand cela ne suffit plus, il a recours à l’endettement par émission obligataire vis-à-vis de l’intérieur, de l’extérieur ou des deux. En Algérie, l’informel rend l’exercice plus délicat, car il ne génère pas de recettes publiques ou, pour être précis, échappe à la fiscalité. L’opération menée récemment pour inciter l’informel à «bancariser» ses liquidités avec une ponction de 7% sur les sommes déposées (un pseudo-prélèvement fiscal à la source) ne semble pas avoir drainé des recettes suffisantes pourcompenserlemanqueàgagnerdesrecettes pétrolières. En réalité, le mal est plus profond et dépasse la seule optique des revenus fiscaux. Je vous rappelle que l’Algérie n’a jamais réussi à équilibrer son budget. En 2013, année où le baril avait atteint un record (124 dollars), le déficit budgétaire global (recettes pétrolières incluses) était de -4%. Il était à peine équilibré en 2013 et encore déficitaire à -7% en 2014. Par conséquent, il existe de sérieux problèmes structurels au niveau de la gouvernance des comptes de l’Etat. Lancer un emprunt national est une bonne-mauvaise idée. Si l’on ne résout pas ces problèmesdegouvernancedegestionfinancière, on sera en permanence dans la configuration du tonneau des Danaïdes. Et le court terme prévaudra. En outre, la solution au problème de l’Algérie requiert, comme je l’ai dit plus haut, une approche intégrée. L’existence d’un marché obligataire pour pouvoir utiliser l’épargne nationale n’est pas suffisante. Si nous souhaitons attirer les investisseurs, il faut un marché financier adéquat, sur lequel les obligations souveraines seront achetées par des investisseurs étrangers, ce qui témoignera de la confiance du reste du monde envers l’Algérie dans la qualité de la gestion de l’Etat. Le contexte financier international s’y prête, puisque l’épargne mondiale est abondante et que les investisseurs sont en quête de rendement. L’acceptation de taux négatifs en Europe en témoigne. Cela est préférable à l’endettement auprès d’institutions internationales, car l’Algérie n’est pas encore en mesure d’assurer sa solvabilité autrement que par les revenus des hydrocarbures dont elle ne maîtrise pas la volatilité. Et si elle devait le faire, du fait en particulier des faibles taux d’intérêt pratiqués aujourd’hui, il faudrait que ce soit des prêts destinés à financer les leviers de productionquiinduironteux-mêmesdesrevenus pour se désendetter. Grâce à cette approche, l’Algérie deviendra un véritable attrait pour les investisseurs stratégiques. Pour ma part, je suis adepte de ces solutions qui sont à long terme, car elles permettent de donner une assise stable à notre édifice économique et financier. Je redoute plus que tout le «yakafokon» (y a qu’à faire ci, il faut qu’on fasse ça !) et les solutions à l’emporte-pièce comme par exemple la défiscalisation comme instrument d’attrait des investisseurs. La défiscalisation des revenus de l’emprunt obligataire est un mauvais signal. Défiscaliser – dans un pays où il existe une difficulté patente à prélever l’impôt — revient à offriruncadeauquinécessiteraencontrepartiede l’endettement supplémentaire. Certains comparent la crise qui secoue le pays à celle de 1986. Qu’en pensez-vous ? Il y a des similitudes, sauf qu’entre-temps, les Algériens ont vécu les affres des années 1990 et du faux Printemps arabe et acquis une réelle maturité politique. Je ne souhaite pas pour mon pays que 2016 débouche sur un octobre 2018. Tout comme je ne souhaite pas que le système politique algérien surfe sur cette hypothèse pour continuerànepasseremettreenquestion.Quitte à me répéter, la chute des cours du pétrole est une excellente opportunité pour s’affranchir d’une rente qu’on ne sait que distribuer. Même si l’économie mondiale est morose (+2,9% en 2016), la demande en Algérie est suffisamment importante et l’épargne conséquente pour que l’optimisme d’un redressement dans le sens où je l’ai mentionné soit possible. Justement, au-delà des frontières de l’Algérie, le contexte économique et financier est pour le moins incertain, voire menaçant. Quelle analyse faites-vous de la situation ? L’action de la Banque centrale européenne, le 10 mars, vient illustrer crûment vos propos. Celle-ci vient à nouveau de réviser à la baisse les perspectives de croissance et d’inflation en zone euro avec une extension de 25% de son programme d’assouplissement monétaire. Elle a de plus abaissé le taux de refinancement à 0% — c’est-à-dire que l’argent est désormais gratuit pour les banques commerciales — et a également abaissé le taux de dépôt plus loin encore en territoire négatif, c’est-à-dire que les banques sont taxées sur l’argent qu’elles ont en dépôt à la Banque centrale et qu’elles ne prêtent pas. Les taux d’intérêt négatifs sont en train de miner les banques. Pourquoi la BCE déploie-telle un tel arsenal alors même que, de son propre aveu, cela ne sera pas suffisant pour relancer la croissance économique ? Parce que la zone euro a peur d’une entrée en déflation qu’elle ne pourrait pas maîtriser et pour donner un peu d’oxygène budgétaire à des Etats surendettés, sans perspective de croissance. Le reste du monde n’est guère plus vaillant. L’économie chinoise ralentit, entraînant avec elle nombred’émergentsdontbeaucoupsontendettés en dollars et subissent par conséquent la hausse de la monnaie américaine. Quant à l’économie américaine, la Réserve fédérale ne la considère pas encore suffisamment solide pour amorcer un mouvement de retour vers une normalité monétaire. S. R. El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 8 L’A C T U A L I T É 10e ÉDITION DU SALON NATIONAL DU RECRUTEMENT LES CONTRACTUELS DE L’ÉDUCATION MAINTIENNENT LA PRESSION «L’entrepreneuriat et les métiers d’avenir» à l’honneur Une marche sur Alger à partir d’aujourd’hui L PHOTO : B. SOUHIL ● Le comité des enseignants contractuels et vacataires compte organiser, aujourd’hui, une «marche nationale sur Alger», dont le point de départ sera la ville de Béjaïa. L es contrac tuels ne lâchent pas du lest. Le Comité des enseignants contractuels et vacataires compte organiser, aujourd’hui, une «marche nationale sur Alger», dont le point de départ sera la ville de Béjaïa. Seul mot d’ordre de la «marche de la dignité» : exiger l’intégration sans concours et sans condition de tous les enseignants contractuels et vacataires dans le secteur de l’education nationale. «La marche sera pacifique. Elle partira de Béjaïa et tiendra le temps qu’il faut, deux, trois jours ou même plus. Les contractuels sont déterminés. La centaine de personnes tabassées à Alger vont nous rejoindre. En plus de la marche, nous allons organiser une grève de la faim», informe Hamici, chargé de la communication du Comité des contractuels. Dans une déclaration rendue publique en fin de semaine, le Comité, qui a engagé plusieurs actions depuis quelques jours, a dénoncé le «comportement indigne» des éléments des services d’ordre qui les ont empêchés de tenir un sit-in devant la présidence de la République, à El Mouradia. «Des enseignants ont subi le martyre lors de leur arrestation par la police, d’autres se sont vus conduire par la force vers la gare routière du Caroubier, obligés de rentrer chez eux. D’autres encore ont été embarqués vers différents commissariats d’Alger», Les enseignants contractuels ont dénoncé le «comportement indigne» des éléments des services d’ordre qui les ont empêchés de tenir un sit-in devant la présidence de la République précise-t-on. Les pouvoirs publics sont interpelés sur la recrudescence de la répression, des poursuites judiciaires et de l’atteinte à la liberté d’expression. «Cette marchenationaleestunrappel aux services de répression quelaConstitutionalgérienne garantit au citoyen algérien, et donc aux enseignants contractuels, la liberté d’expression et interdit de porter atteinte à leur dignité», rappellent les rédacteurs. Le Comité dénonce également la volonté du pouvoir de «maintenir la politique de précarisation» de l’emploi de ces enseignants, qui seraient au nombre de 20 000. «Cet état de fait est le résultat d’une politiqued’emploidéfaillante, incapable d’affronter le taux dechômageextravagantdont souffrent beaucoup de jeunes Algériens». Selon les contractuels, la marche nationale prévue ne sera qu’une première étape dans le processus de la protestation, puisqu’elle sera suivie d’une grève de la faim ainsi que d’une série d’actions, jusqu’à satisfaction de la revendication de l’intégration sans condition dans le secteur de l’éducation nationale. Nadir Iddir a dixième édition du Salon national du recrutement se tiendra du 26 au 28 avril prochain à l’Office Riadh El Feth (OREF), à Alger. «Ce Salon se veut le carrefour de rencontres entre les entreprises et les administrations en quête de compétences et de nouvelles recrues, ainsi que les universitaires à la recherche d’un emploi, d’un stage ou d’information pour créer leur entreprise», a expliqué le docteur Ali Belkhiri, commissaire du Salon, consultant et professeur associé, lors d’une conférence de presse organisée hier à Alger. Le Salon intégrera une plateforme de débat et d’échange entre recruteurs et diplômés, un cycle de conférences thématiques et d’ateliers pour la rédaction de CV, la préparation à l’entretien d’embauche et l’orientation, le bilan de compétences, l’entrepreneuriat, la création d’entreprise..., et ce, avec l’assistance active des organismes officiels du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. C’est dans un contexte économique particulier que se déroulera ce Salon, placé par l’organisateur, l’Agence 3C, sous la thématique «L’entrepreneuriat et les métiers d’avenir». «L’actualité économique récente, liée à la chute des revenus pétroliers, a conduit les autorités à adopter un nouveau modèle économique. Ce modèle d’économie alternative va s’appuyer sur une diminution drastique des importations et le développement de l’économie locale : industrie, agriculture, tourisme, transport et services. Les autorités vont ainsi encourager et aider les entreprises algériennes, publiques et privées, à se renforcer et à se développer pour être compétitives et se placer sur le marché national, dans unestratégiedesubstitutionàl’importationetauxentreprises étrangères», affirme M. Belkhiri, qui voit ce contexte comme une «aubaine» pour les porteurs de projets. Ce nouveau cap économiqueetceredéploiement«passentparlerecrutement des compétences nécessaires à leur développement et la mise à niveau des ressources humaines». Autre facteur qui pèsera sur les plans de recrutement des entreprises et des administrations : le départ obligatoire à la retraite pour les cadres ayant atteint l’âge de 60 ans dans les entreprises et institutions publiques. Ces départs vont ainsi entraîner une demande en remplacement dans plusieurs secteurs. Ce sont, jusqu’à l’heure, une cinquantaine d’entreprises qui ont confirmé leur participation à cet événement, chacune ayant un objectif de recrutement chiffré. ABC Pepsi, partenaire du Salon, escompte ainsi procéder à l’embauche, durant l’année, de quelque 120 collaborateurs à travers le territoire national, a annoncé sa DRH, Mme Boucebci, lors de cette conférence de presse. De même, M. Brahimi, responsable au sein de la compagnie Condor, estime à 1000 le nombre de postes à pourvoir pour l’année 2016. «L’avantage de ce type de rencontre, c’est que l’entretien d’embauche se fait face à face, car un CV ne peut pas tout dire d’une personne et de ses qualités et compétences», ajoute-t-il. Selonlesestimationsdesorganisateurs,cesont,chaqueannée, plus de 2000 personnes qui sont embauchées à la suite d’une première rencontre lors de ce Salon. G. L. ABSENCE D’AUTORISATION D’EXPORTATION D’AMMONIAC, ESPACE DE STOCKAGE SATURÉ Fertial ferme son unité de Annaba D epuis mercredi dernier, la direction générale du complexe Fertilisants d’Algérie (Fertial) a mis les installations de production d’ammoniac de l’unité de Annaba à l’arrêt. En cause, l’absence d’autorisation d’exportation. Les capacités de stockage de l’usine ont atteint la saturation, avons-nous appris des travailleurs. Le personnel en activité sur ce site a été déployé pour des tâches d’entretien avant d’être mis, si la situation persiste, au chômage technique. Même après la délivrance des autorisations d’exporter, il faut une période de sept à dix jours pour que les installations reprennent leur rythme de production, notent-ils. A qui profite cette situation ? Certainement pas à l’économie nationale qui traverse actuellement la période la plus sombre de son histoire. Lourd de conséquences, l’impact économique l’est à plus d’un titre, puisque Fertial subira durant toute cette période un manque à gagner de 50 millions de dinars par jour, déplore la même source. Et de révéler que «le chiffre d’affaires de Fertial est de l’ordre de 300 millions de dollars, dont 75% réalisés à l’exportation». Du côté de l’unité d’Arzew qui a repris la production après un arrêt de plusieurs jours, l’inquiétude s’est de nouveau installée parmi les travailleurs qui craignent le même sort. En effet, le 25 janvier, l’unité d’Arzew a fermé ses portes en mettant ses installations de production d’ammoniac à l’arrêt pour des raisons similaires. Asmidal, le partenaire algérien minoritaire avec 34% du capital, affirme que «les actionnaires ne sont pas à l’origine de cette situation. Au contraire, nous venons de donner notre aval pour l’exportation de 80 000 tonnes d’ammoniac». Classé parmi les rares partenariats étrangers ayant réussi en Algérie, Fertial qui est née depuis 2005 entre l’espagnol Grupo Villar Mir (66% des actifs) et le groupe public Asmidal (34% du capital) est désormais perturbé. Ce qui a poussé le partenaire social de Fertial à saisir la Fédérationnationaledestravailleursdupétrole, gaz et chimie (FNTPGC) qui a immédiatement réagi. Conscient de la gravité de cette situation, son secrétaire général, Sid Ali Beldjerdi, s’est adressé au ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, l’appelant à interveniraveccéléritépourtraiterceproblème. En réaction, Fertial a eu l’accord d’exporter 60 000 tonnes d’ammoniac. Ce qui a permis à l’unité d’Arzew de soulager un tant soit peu ses réservoirs de stockage et de reprendre son activité après un arrêt forcé. C’est au tour de l’unité de Annaba de subir le même sort, avec plus de 1000 postes de travail directs et indirects menacés. Un véritable jeu trouble auquel s’adonne le ministère de l’Industrie et des Mines qui, paradoxalement, soutenait le partenariat perdant avec ArcelorMittal. Le patron de la FNTPGC n’a pas hésité à s’interroger sur ce jeu trouble interpellant le ministre de l’Industrie : «Il y a lieu de s’interroger sur ce blocage administratif injustifié qui oblige les responsables de Fertial à mettre au chômage technique, hormis le réseau de sous-traitants, quelque 1200 travailleurs directs et autant indirects au niveau des deux sites de Annaba et Arzew. Ce qui engendre non seulement des pertes énormes pour l’entreprise, mais aussi l’annulation de ses commandes par ses clients et, par ricochet, le désengagement total de ces derniers. C’est dire que ce blocage, sans aucune raison apparente, porte atteinte à différents secteurs de l’économie nationale. Nous ne pouvons qu’alerter au plus haut niveau pour mettre un terme à cette situation dont les conséquences sont aussi graves que désastreuses.» Pour rappel, Fertial affiche de grandes ambitions pour 2018 à travers un important projet d’investissement de plus de 360 millions de dollars, dont une grande partie sur fonds propres. Déjà entamé, cet investissement vise, selon sa fiche technique, la rénovation des trois unités d’ammoniac, l’enfouissement des conduites reliant le port à l’usine, la fiabilisation et la sécurisation des sites, l’augmentation des capacités annuelles de +40% pour les porter à 1,2 million de tonnes d’ammoniac par an. Sur le plan énergétique, il a été déjà procédé à la réduction de 21% de la consommation de gaz à la tonne d’ammoniac produite, passant de 45,1 MMBTU/t à 35,6 MMBTU/t, conclut le chef de file de la Fédérationnationaledestravailleursdupétrole, gaz et chimie. M.-F. Gaïdi El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 9 ALGER INFO EXPLOSIONS PYROTECHNIQUES CITÉ L’ENGRAIS (BOUROUBA) Un quartier sans équipement public LES HABITANTS SE PLAIGNENT DU VACARME soir à travers la capitale, on entend des explosions. Dans le ciel, on observe des Cfeuxhaque d’artifice qui éclairent la nuit. Il n’y a ni fête ● Un quartier dépourvu de commodités devant offrir aux habitants un minimum de confort. PHOTO : D. R. L a cité appelée communément L’Engrais, dans la communedeBourouba,est complètement délaissée par les autorités locales. Les habitants de ce quartier populaire, qui se trouve entre Haouch Hadda, à Bachdjarrah, et la cité Diar Djemaâ, dans la commune de Hussein Dey, déplorent l’absence d’aménagement,decommodités et d’équipement public devant améliorer leur cadre de vie. Le quartier est un groupement d’habitations difformes et mal agencées, ne répondant de surcroît à aucune norme urbaine. Les lots de maisons sont entrecoupés par des rues étroites, qui, à partir de la route principale, montent toutes et aboutissent à une éminence abrupte et escarpée. Dans les entrailles de la cité L’engrais il n’y a pas de commodité, seuls les cafés grouillent de jeunes désœuvrés. Aucune structure dédiée au bien-être des habitants n’a été construite. «Les autorités locales ont depuis toujours délaissé notre quartier. Il n’ y a pas d’équipement public, à savoir un bureau de poste, une annexe pour l’état civil ou encore un centre de santé. Quant aux structures de loisirs éducatifs, elles sont pratiquement inexistantes. A vrai dire, nos jeunes sont livrés à eux-mêmes», dénoncentdeshabitantsduquartier, réunis autour d’une table de billard installée à même le trot- Un quartier livré à l’anarchie urbanistique et au laxisme des autorités locales toir. Hormis les interminables parties de foot qu’ils organisent de temps à autre, les jeunes du quartier L’Engrais n’ont aucun moyen de distraction. Pour ce qui est des aménagements urbains, le quartier en est totalement dépourvu. Il n’y a ni jardin public, ni aire de jeu, «seul le revêtement de la chaussée en bitume a été réalisé par les autorités locales. Même l’entretien de ce revêtement laisse à désirer, car la rue principale du quartier est complètement dégradée», affirment des habitants. Et d’ajouter : «Nous avons un marché couvert qui a été réalisé dans les années 1980. Aujourd’hui, il est complètement vétuste.» S’agissant de la collecte des déchets ménagers, les mêmes interlocuteurs dénoncent : «Les camions de l’APC ne passent pas de manière régulière et pas du tout dans certaines rues.» «S’ajoute à cela le comportement de certains habitants qui jettent leurs déchets n’importe où et en dehors des horaires fixés par la municipalité», disent-ils. L’insalubrité est accrue par l’incivisme des vendeurs informels, qui laissent leurs déchets à même le sol. Signalons que cette situation de laisser-aller n’est pas la caractéristique de la cité L’Engrais. Tous les quartiers qui se trouvent dans cette portion de la commune de Bourouba sont délaissés par les autorités locales, à l’instar de la cité El Fidha (ex-PLM), la cité d’Urgence, Dussolier, Vidal, Boubsila, la Montagne, etc. Ces quartiers sont situés entre la gare ferroviaire d’El Harrach et Haouch Hada, dans la commune de Bachdjarrah. D’après un élu local, l’absence d’assiette foncière dans ces quartiers est un handicap de taille, car ne permettant pas la réalisation d’équipements publics. K. Saci nationale ni manifestation culturelle ou sportive, juste des jeunes qui allument ces engins sans raison valable. Après avoir interrogé des dizaines de personnes à travers la capitale, certaines font état d’explosions chaque soir. Dans les quartiers populaires, les jeunes n’hésitent pas à allumer des fusées toute la nuit, un habitant rencontré aux abords desTrois Horloges, commune de Bab El Oued, affirme que ce phénomène fait partie du quotidien. «Dès 21h, on commence à se préparer psychologiquement à une soirée forte en explosions», déclare notre interlocuteur. A Tixeraïne, les explosions ont retenti pendant une heure, entre 23h et minuit. Un calvaire pour les nombreux riverains qui essayent de dormir. Des jeunes portés sur la violence usent de ces fusées connues sous le nom de Signal ou El Bouk comme armes de défense. A El Harrach, des jeunes se sont battus pour une histoire de drogue. L’affaire, qui avait pris des proportions dangereuses s’est transformée en un règlement de comptes entre quartiers rivaux, usant d’armes blanches, de chaînes équipées de cadenas ainsi que du fameux Signal, allumé et orienté vers l’adversaire pour l’atteindre. A Télemly, lors d’une fête de mariage, un jeune a presque perdu l’usage de sa main droite. «J’ai cru que la fusée avait fini d’envoyer la poudre dans le ciel, mais à ma stupéfaction, il en restait qui a explosé dans ma main. J’ai eu une brûlure au 1er degré», témoigne Mahfoud. A la rue Didouche Mourad, le cœur de la capitale pour nombre d’Algérois, l’enfer s’abat sur terre dès que les explosions commencent. Un habitant a tiré la sonnette d’alarme en posant une question qui s’avère être des plus cruciales. «Comment ces produits arrivent-ils entre les mains de nos jeunes ? Y a-t-il un contrôle pour ce type de produit ?» interroge-t-il. Et de conclure : «Si ces produits arrivent entre les mains des jeunes, c’est qu’il n’ y a aucun contrôle ni lutte contre ce fléau.» R. Larbi INSTANTANÉ Structures de culture sous scellés ? C ertaines bibliothèques municipales connaissent une paralysie totale et se vident de leurs lecteurs , avaient relevé, en novembre 2013, des éditeurs lors d’un débat sur le livre. Trois années après, la situation demeure toujours aussi sombre, a fortiori lorsqu’une bonne partie du réseau de bibliothèques est détournée de sa vocation. Rien qu’à Bab El Oued, il y avait pas moins de trois bibliothèques communales : une structure près du chef-lieu de la commune, une autre à l’ex-rue Rochambeau et une autre nichée dans le jardin de Bhirat Marengo (jardin de Prague). La première est fermée, la seconde n’existe plus et la troisièmeestsquattéedepuisquelquetemps par une famille ! Un quatrième espace dédié à la lecture, situé à la rue Basta Ali et qui disposait d’un fonds livresque non négligeable, a été finalement troqué. Nos «bien-pensants» de la commune ont fini par transformer cet équipement culturel en service destiné aux inscriptions des listes électorales... L’offre de lecture dans d’autres bibliothèques communales de la wilaya d’Alger se contente de proposer des espaces pleins de vide. A croire que ces espaces de savoir ne paient pas ! Et que décline l’Epic Arts et culture, surtout pour les mômes qui sont en vacances printanières, sinon AÏN TAYA M. Tchoubane des films d’animation, quelques galas artistiquesenregistrantuneaffluencetimide et quelques expos plastiques qui passent presque sous silence. Une situation qui interpelle plus que jamais nos décideurs qui doivent plancher sur une véritable réflexion sur l’avenir des structures publiques que sont les bibliothèques, les médiathèques et autres espaces culturels de wilaya. On peut à loisir gonfler le taux de fréquentation comme on peut à son aise bonimenter sur le nombre de spectacles organisés ici et là. Mais la réalité nous renvoie cette image de tartuffes de la culture, qui osent signifier effrontément que ce «peuple ne sait réclamer que le «chtih ouardih» (dixit un responsable de la culture). Où sont passés les écolothèques, les ludothèques et le théâtre pour enfants ? Pourquoi la lecture publique et les débats d’auteurs autour de leurs œuvres littéraires sont-ils mis «sous scellés» ? Aussi, serait-il superflu de tisser un partenariat entre le département de l’éducation et celui de la culture dans le dessein d’organiser des sorties pédagogiques édifiantes pour les enfants dans les musées, sites historiques... Sauf si l’on continue à s’échiner à confiner l’action culturelle dans le divertissement que sont le tam-tam et les spectacles de magie. UNE STRUCTURE INUTILE ET DANGEREUSE ’est un monument hideux qui trône près du stade muC nicipal de Aïn Taya, à 20 mètres du CEM Abdelaziz El Kebir. Si on jette un coup d’œil à la structure, on se demande comment cette «chose» est encore debout. Tout est rouillé, depuis les ronds à béton qui sortent leurs tiges jusqu’aux espèces d’oiseaux métalliques rouillés etdéglinguésquiornentlepourtour de l’édifice qui menace ruine. Quand on sait que la ville balnéaire de Aïn Taya est située sur une zone sismique notoire, on a peur pour les écoliers qui s’arrêtent parfois au bas de cette dangereuse contruction qui finira par s’écrouler un jour ou l’autre. Après, que l’on ne vienne pas dire que les autorités de la ville n’avaient pas été prévenues. R. A . I. HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs DIMANCHE 18 DJOUMADA ETANIA 1437 Fadjr…….. 05:15 Chorouk..... 06:42 Dohr………… 12:53 Asser……….. 16:24 Maghreb….. 19:10 Îcha……....... 20:29 El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 9 RÉGION EST QUATRE PARKINGS À ÉTAGES SONT PROGRAMMÉS À ANNABA CONSTANTINE Le téléphérique sera remis en service en août 2016 L ● La gare maritime est un autre grand projet en cours ● Son financement a nécessité une enveloppe de 2,5 milliards de dinars. PHOTO: D.R. L ongtemps mis à l’arrêt pour un problème de maintenance, le téléphérique reliant la commune de Annaba à Séraïdi bénéficiera dans quelques jours d’une opération de rénovation. D’après le wali de Annaba, cette opération de maintenance sera lancée la semaine prochaine et la remise en service du téléphérique est prévue pour le mois d’août 2016. «La rénovation du téléphérique sera lancée en avril 2016 pour un délai d’exécution de cinq mois», a annoncé jeudi dernier le chef de l’exécutif lors d’un point de presse tenu au siège de la wilaya.Cettebonnenouvellepour les usagers de ce moyen de transportaérien,notammentducôtéde l’Edough, qui le réclament depuis plusieurs années n’est pas la seule à être annoncée dans le domaine du transport public. En effet, selon le même responsable, le nouveau plan de circulation de Annaba sera mis en application en juin 2016, coïncidant avec l’ouverture de la saison estivale. «Le plan de circulation de Annaba sera achevé et entrera en application en juin 2016», annonce M. Cherfa. Longtemps espérée, cette nouvelle sera ac- Un moyen de transport qui facilitera le déplacement des habitants de l’Edough cueillie par les usagers de la route avec beaucoup de joie, puisque actuellement la ville étouffe avec son parc automobile de plus en plus important, sachant que pour le seul premier trimestre 2015, la wilaya de Annaba a été classée première en matière d’immatriculations et réimmatriculations, avec 48922 véhicules. A cela il faut ajouter plus d’une centaine de bus, minibus et autocars assurantquotidiennementletransport dequelque70000passagersàpartir des stations de Souïdani Boudjemaâ (El Hattab) et de Kouch Nourredine, vers différentes destinations, intra-urbain, pour la première, et extra-urbain, pour la seconde, ainsi que la nouvelle gare longeant la RN 44. Et si pour le transport public les gares et stations taxis assurent le stationnement, pour les véhicules particuliers c’est l’enfer au quotidien. Une situation qui a fait naître le phénomène des «parkingueurs» dont souffrent les citoyens. A ce sujet, le wali de Annaba s’est dit inquiet. Pour pallier cette situation, il a projeté la création de quatre parkings à étages dont un sera érigé à la place du marché El Hattab et le deuxième sera abrité par la nouvelle gare maritime. Quant aux deux autres, ils sont actuellementenphasedechoixdu site. Cependant, le transfert des marchands des fruits et légumes d’El Hattab posera certainement un problème. Rappelons que la gare maritime est un grand projet en cours, dont le financement est assuré par l’Entreprise portuaire deAnnabapouruneenveloppede 2,5 milliards de dinars. Les travaux sont assurés par Batimetal. Après avoir développé l’offre du transport des voyageurs, la direction de ce secteur envisageait très sérieusement de transformer ce secteurenfacteurincontournable de développement économique et social. Elle n’a malheureusement pas été suivie par les 12 communes, intéressées uniquementpar la location des gares routières, abribus et parkings à des particuliers. Leila Azzouz CAFÉ LITTÉRAIRE À OURLAL (BISKRA) MOHAMED BALHI RETRACE LA BATAILLE DES ZIBANS DE 1849 M ohamed Balhi, journaliste, essayiste et écrivain, a animé, vendredi à la Maison de la culture d’Ourlal, une rencontre avec les passionnés de lecture et d’histoire venus en force rendre hommage à ce fils de Biskra, qui a présenté son ouvrage Zaâtcha 1849 : l’insurrection des Zibans, où il retracelescausesetlesconséquencesde cette bataille survenue entre les forces coloniales françaises fortes d’une armée de grognards rompus à la guerre et les autochtonescommandésparChikhBouziane, refusant le diktat et l’emprise des envahisseurs et de leurs affidés locaux. Après des mois de combat acharnéé s, et la mort de centaines de soldats français et de combattants algériens, dont des femmes, les Français ont envahi, soumis et saccagé les oasiss de Lichana, Ourlal et Bordj Ben Azzouz. En guise de représailles contree les insurgés, les têtes des Chikh Bouziane, son fils et Zarkaoui furentt exposées sur des pieux sur une place publique de Biskra, puis envoyéess e, en France où elles sont actuellement entreposées au Musée de l’homme, à Paris, a rappelé Mohamed Balhi, qui milite pour que ces reliques soientt restituées à l’Algérie. Cette bataille et la résistance acharnée des habitantss et des combattants des Zibans sont étudiées à Saint-Cyr, célèbre acadé-- mie militaire française, au chapitre de la «Guerre des oasis», a-t-on appris. A la faveur de cette initiative, Ourlal, commune semi-urbaine située à 40 km au sud-ouest de Biskra, où le palmier-dattier est roi. est sortie de sa torpeur, a-t-on constaté. Cette localité des ZibansOuest tirerait son nom d’une déformation de celui de Marc Aurèle, empereur romain ayant ordonné la construction de limes dans la région vers 150 après J.-C. Les participants à ce café-littéraire, dont des élus, des enseignants et des jeunes intéressés par le thème, n’ont p manqué d’interroger le conférencier pas e très vite la discussion a glissé vers la et n nécessité de réécrire l’histoire algérienne, l l’importance de créer des référents pour l jeunes et de constituer une idenles t nationale incluant toutes les compotité s santes humaines, linguistiques, rituelles et historiques du peuple algérien. «Ce livre gagnerait à être traduit en arabe pour une meilleure diffusion auprès des plus jeunes lecteurs», souhaite son auteur, sociologue de formation, qui est devenu, après une longue carrière dans lejournalisme,consultantenmatièrede manifestations littéraires et culturelles. Hafedh Moussaoui INCENDIE PRÈS DU SIÈGE DU FLN Un terrible incendie s’est déclaré, vendredi soir vers 22h30, au premier étage d’une ancienne bâtisse de la cité de la Gare, située à l’angle de la rue de la Liberté et de la rue Halimi, en face du jardin public du 5 Juillet (Jnen Beylek). Une famille occupant les lieux n’a dû son salut qu’à l’intervention des voisins, qui ont aidé parents et enfants à quitter les lieux en proie aux flammes, lesquelles se sont très vite propagées au rez-de-chaussée, permanence du FLN durant les élections, selon des témoignages recueillis sur place. Alertés, les agents de la Protection civile ont bataillé durant plus de trois heures et déployé 7 engins de secours et des renforts humains conséquents pour circonscrire le feu, dont l’origine serait un court-circuit, et l’étouffer avant que les flammes ne s’étendent aux constructions mitoyennes, dont le siège de la mouhafadha du FLN, une superbe bâtisse au style néo-mauresque, connue par les anciens comme étant la demeure de Caseneuve, l’un des maires de Biskra à l’époque coloniale. Une enquête des services de sécurité est en cours afin de déterminer les causes de ce sinistre. H. M. La rue Tatache Belkacem menacée d’effondrement ors de la session ordinaire de l’APC, tenue jeudi dernier, Abdelhakim Lafouala, élu FLN, a saisi l’occasion pour tirer la sonnette d’alarme. Il a affirmé que la rue Tatache Belkacem est menacée d’effondrement et la situation se complique de jour en jour. Actuellement, a-t-il estimé, cette rue présente un véritable danger sur toute sa longueur pour les passants. Selon ses constatations sur place, la route s’affaisse chaque jour un peu plus et il est urgent d’agir. «Il faut aussi prendre en considération la fermeture du pont de Sidi Rached, qui aura lieu le 1er avril. Les automobilistes venant de Bab El Kantara et ses environs en direction du centre-ville vont s’orienter, après cette fermeture, vers la rue Tatache. Cette dernière ne pourra pas supporter le poids et le nombre de véhicules qui emprunteront cet accès quotidiennement, particulièrement après l’écroulement du mur, survenu à ce niveau, il y a quelques semaines», a-t-il avisé. Il a ajouté aussi qu’il est nécessaire de trouver d’autres voies de passage, sinon empêcher la circulation définitivement au niveau de la rue Tatache, jusqu’à la fin des travaux de réhabilitation qui seront effectués sur ces lieux. Rappelons que l’effondrement du mur est survenu en janvier 2015 suite à des fuites d’eau, mais aussi au manque de travaux de réhabilitation réguliers. A ce jour rien n’a été fait. Les services de la commune, incapables de résoudre le problème, ont fini par demander l’aide de la DTP. Cette route risque de s’effondrer à tout moment si rien n’est entrepris pour pallier la situation,selontoujourslemêmeinterlocuteur.Pour sa part, le maire de Constantine, Mohamed Rira, a affirméqu’unecommissionmixteseradépêchéesur les lieux. Comme cela a été fait pour l’effondrement du mur de la rue Zaâbane. Cette commission regroupera les services de la commune, de la direction des ressources en eau, de la DTP et autres et sera chargée de localiser le problème et de le résoudre dans les plus brefs délais. Y. S. EL HARROUCH (SKIKDA) Des «taxieurs» font la loi à El Bassou D ans une lettre adressée aux pouvoirs publics, les habitants de l’agglomération d’El Bassou, à moins de 8 km d’El Harrouch, chef-lieu de commune au sud de Skikda, ont appelé les responsables concernés à «agir et vite pour mettre fin à l’anarchie ambiante qui caractérise le transport public» dans leur localité. Ils mettent essentiellement en cause les chauffeurs de taxi assurant la desserte El Bassou- El Harrouch qui, contre toute attente, viennent de majorer leurs tarifs. Les signataires de la lettre dénoncent à cet effet la décision unilatérale des chauffeurs de taxi qui viennent de majorer à deux reprises successivement, les tarifs de la desserte. «Des 10 DA habituels, les chauffeurs de taxi sont passés, dans un premier temps à 15 DA puis carrément à 20 DA tout en s’obstinant à refuser d’afficher la nomenclature des tarifs des dessertes comme l’exige la loi», expliquent les habitants d’El Bassou qui interpellent les autorités concernées à agir pour mettre fin à ces agissements. K. O. BORDJ BOU ARRÉRIDJ Trois morts dans un accident T rois ressortissants chinois, âgés de 30 à 40 ans, sont morts dans un accident de la route survenu samedi vers 10h sur la RN5 reliant Bordj Bou Arréridj à Alger au lieudit Hammam Biban, at-on appris de sources locales. Leurs dépouilles ont été transférées à l’Etablissement hospitalier d’El M’Hir. L’accident est survenu lorsqu’une voiture est entrée en collision, pour des raisons non encore connues, avec un camion. La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident. A. B. El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 9 RÉGION OUEST ORAN SAÏDA Sensibilisation au don d’organes 2600 souscripteurs aux logements AADL 2 en colère M algré la tenue à Alger, en 1985, d’un symposium réunissant des légistes,desreligieuxetdeséquipesmédicalespluridisciplinaires qui, à l’issue de leurs travaux, ont autorisé le prélèvement d’organes à partir du coma dépassé (loi 85-05 du 16 février 1985), les prélèvements sur cadavre restent difficiles à promouvoir. Pour sensibiliser les citoyens sur la nécessité de ces actes, l’Etablissement hospitalier et universitaire d’Oran organise, les 29 et 30 mars, les premières journées de sensibilisation sur le don d’organes sur morts encéphaliques. La journée, qui sera ouverte au public, sera animée par des imams, des juristes et des médecins. Parmi les thèmes qui seront débattus figurent l’aspect religieux, le cadre juridique du don d’organe sur mort encéphalique, le prélèvement et la transplantation d’organes et les volets médicaux-légaux. Sensibiliser la population sur l’importance de cet acte noble et humanitaire qui est le don d’organes est le but de la rencontre. Lagreffed’organesconstitueunethérapeutiquequiconsisteàremplacerun organe non fonctionnel par un organe prélevé sur un donneur qui peut être décédé ou en état de mort encéphalique, dit «à cœur battant». Il s’agit de prélèvements multi-organes (PMO) et de tissus : rein, foie, cœur, poumons, pancréas, intestins pour les organes, et os, cornée, peau pour les tissus. Le prélèvement d’organes sur des personnes décédées ne peut se faire qu’après constatation médicale et légale du décès et que si le défunt n’a pas fait, de son vivant, opposition au don. Nayal Hammoud PHOTO : DR ● Cinq entreprises chargées de la réalisation se sont retirées en raison du coût de revient de la construction sur fond d’inflation galopante. Grogne des souscripteurs au programme AADL P lus de 200 souscripteurs au programme AADL ont observé un sit-in, mercredi, devant le siège de la wilaya pour protester contre les lenteurs accablantes de la bureaucratie. Ils sont 2 600 postulants au total qui ont versé la première tranche en octobre 2014 et d’autres fin 2015, soit 21 millions de cts pour un F3 et 27 millions pour un F4. Les diverses démarches entamées par le secteur de l’habitat pour choisir la sociétédeconstructionsontdemeurées vaines, puisque déjà 5 entreprises, dont une algérienne, se sont retirées de ce marché en raison du coût du mètre carré, a-t-on appris auprès des protestataires. Selon Aïd Ahmed, président de l’association AADL2 Saïda, «le wali nous a reçus et nous a informés qu’il y a un accord avec la société turque Dekinsan et que, d’ici le mois d’avril, tout sera réglé y compris l’assiette foncière». D’un autre côté, les contestatairesquisouhaitentvivement le lancement du projet, menacent de recourir hebdomadairement, soit chaque mercredi, à un sit-in devant le siège de la wilaya jusqu’à ce que leur problème soit réglé. Sid Ahmed BÉCHAR Le programme d’appui à l’emploi en débat A vant-hier,lepremierséminairerégionalduProgramme d’appui de la jeunesse et de l’emploi (PAJE) concernant les wilayas pilotes retenues, à savoir Annaba, Khenchela et Oran, s’est tenu à Béchar et le programme a été débattu dans ses grands aspects liés à la mise en œuvre de la problématiquedel’insertionprofessionnelledelajeunesse sans emploi et sans métier. Le programme, cofinancé par l’Algérie, représentée par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, principal bénéficiaire, et par l’Union européenne, représentée par des délégués, a dégagé un budget global de 26 millions d’euros, dont une principale contribution de 23,5 millions de la part de l’Unioneuropéenneet2,5millionspourlapartiealgérienne. On notera que les communications des délégués algériens et européens ont été essentiellement axées sur les aspects pratiques du dispositif et les mesures d’appui destinées aux jeunes et à leur insertion dans la vie professionnelle. Plus concrètement, le PAJE vise, selon les intervenants, au développement des mécanismes intersectoriels incluant plus de visibilité quant à une réelle prise en charge au niveau local des problèmes de la jeunesse. La démarche devait aussi impliquer la société civile. Pour une assistance efficace à l’insertion des jeunes, le directeur de la jeunesse et des sports a annoncé la mise en place imminente des antennes de suivi au niveau de plusieurs directions locales concernées par les problèmes de la jeunesse. Outre, les établissements publics (ADS, ANEM, Angem, Ansej, CNAC), les directions de l’emploi, de la jeunesse et des sports, de la solidarité et de la formation professionnelle sont appelées à jouer dans l’avenir un rôle déterminant dans l’organisation et la mise en œuvre de ce programme. Pour Mme Nador, présidente de l’association Sarkhat el Fatat, les associations locales à Béchar ne disposent pas de moyens de financement pour développer leurs projets. Ce programmeestune«boufféed’oxygèneetouvrelavoieàde nouvelles perspectives pour ces associations en difficulté pour concrétiser leurs capacités souvent ignorées et éviter les lourdeurs du secteur étatique». M. Nadjah CNAS DE MOSTAGANEM Un an de prison pour un fonctionnaire corrompu L es éléments de la police judicaire de la sûreté de wilaya de Mostaganem ont arrêté, la semaine passée, un fonctionnaire de la Caisse nationale des assurances sociales en flagrant délit de corruption. Les investigations des policiers ont été entamées, selon les précisions fournies, ce vendredi, dans un communiqué de la sûreté de wilaya, sur la base d’une plainte déposée le 20 mars courant par la victime, entrepreneur de son état. Les enquêteurs qui ont tendu une souricière, ont interpellé l’indélicat fonctionnaire en flagrant délit de corruption à l’endroit précis comme convenu préalablement entre les deux parties. Il venait de percevoir la somme de 90 000 DA du plaignant en contrepartie de régulariser la situation de trois de ses ouvriers, non déclarés à la caisse, activant au sein de son chantier de construction et que l’inspecteur du travail avait surpris. Jugé en fin de semaine par le tribunal correctionnel de Mostaganem, il a écopé d’un an de prison ferme. T. L. Démantèlement d’un réseau de voleurs de voitures U n réseau de vol de véhicules, opérant dans la wilaya de Mostaganem, a été démantelé par les services de la Gendarmerie nationale à Achaâcha, à l’est de Mostaganem, a-t-on appris de source sécuritaire. Agissant sur informations, appuyées par des plaintes de citoyens faisant état de vol de leur voiture, les services de sécurité ont enclenché des investigations qui ont conduit à l’identification de 7 membres composant ce réseau, âgés de 28 à 40 ans, qui opéraient dans la wilaya, a-t-on indiqué. Ces présumés malfaiteurs jetaient leur dévolu sur des types de voitures très demandées sur le marché. Les 7 membres de la bande ont été présentés devant le tribunal de Sidi Ali qui a ordonné la mise en détention préventive de 5 d’entre eux sous les chefs d’inculpation d’«association de malfaiteurs» et «vol». Quant aux 2 autres membres du groupe, ils ont été placés sous contrôle judiciaire. T. L. CHLEF ADRAR Le directeur de l’hôpital limogé I nsatisfait de la gestion chaotique de l’hôpital Ibn Sina d’Adrar, Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, lors de sa visite, cette semaine, dans la wilaya du Touat, a mis en fin aux fonctions du directeur de cet établissement. Ce responsable a été remplacé par Tahar Saïdi, qui assurait jusque-là la fonction de directeur de l’hôpital d’Illizi. Par ailleurs, lors de sa visite d’inspection au niveau du pôle hospitalier de Tliliane, le ministre a été interpellé par une jeune femme de 26 ans en désarroi, une insuffisante rénale, pour lui faire part de ses souffrances et de son inquiétude pour sa santé devant le manque de médicaments. En effet, la dénommée T. J. est hémodialysée depuis2006.Sontraitementnécessite la consommation d’un comprimé par jour d’un médicament introuvable en Algérie. Et dans le cas où une officine le lui procure, c’est au prix de 70 000 DA la boîte de 28 comprimés. Un médicament non remboursable pas la sécurité sociale. «Parfois, je fais appel aux services d’une amie, qui va souvent en France, alors elle me le ramène à 50 000 DA la boîte», nous dira-t-elle. Pour sa part, M. Bekri, le président de l’Association des insuffisants rénaux de la wilaya d’Adrar témoigne que «pour les anciens patients qui dépassent en général une dizaine d’années en hémodialyse, la prise de ce médicament est indispensable. A Adrar, sur les 98 malades hémodialysés, nous avons 10 cas qui nécessitent la prise de ce médicament». A. A. Les agronomes se penchent sur l’alimentation animale L ’alimentation des vaches laitières a constitué le thème principal d’une rencontre régionale qui a regroupé, avant-hier, au siège de la DSA de Chlef, la sous-directrice de la production végétale au ministère de l’Agriculture, les directeurs des services agricoles et les responsables des services techniques concernés des wilayas de Chlef, Tipasa, Aïn Defla,Tiaret,Tissemsilt, Médéa et Saïda. Selon le DSA de Chlef, Belaïd Mohamed-Mokhtar, ce regroupement vise à mettre en œuvre le dispositif initié par le ministère de l’Agriculture en matière d’aide et de soutien aux éleveurs pour la production de leur propre fourrage et l’acquisition de semences fourragères et de fourrages enrubannés produits dans le Sud, notamment à El Menea. Les travaux ont porté essentiellement sur les moyens déjà engagés ou à mettre en œuvre, d’une manière concrète et efficace,pourmatérialisercedispositifdevenuincontournablepourassurer l’autosuffisance alimentaire du bovin laitier. A. Yechkour El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 10 RÉGION EST Le constat fait par le chef de l’exécutif lors de sa sortie, jeudi dernier, pour inspecter les nouvelles infrastructures relevant du secteur de l’université Larbi Ben M’hidi est sans appel. D’abord au niveau du pôle dédié aux sciences de la technologie de Aïn Beïda, où le wali n’a pas été tendre avec les entrepreneurs en charge de la réalisation des laboratoires et du restaurant attenant à la cité des Trois cents lits, dont l’ouverture a connu un grand retard. Concernant ces projets, le chef de l’exécutif a exhorté les entrepreneurs à activer la cadence des travaux pour les livrer à l’occasion de la Journée nationale de l’étudiant, soit avant le 20 mai prochain. De même, il ne les a pas ménagés après le constat de certaines malfaçons dans la réalisation de certains travaux de finition, comme c’est le cas pour le restaurant de 500 places. Concernant sa dénomination, il a invité les responsables à baptiser la résidence des 1000 lits au nom d’une martyre de la Révolution. La seule qu’on connaisse est la chahida Loucif Mébarka. Une école de Aïn Beïda porte son nom. Reste l’écrivaine Yamina Méchakra, qui semble toute désignée pour voir la cité baptisée en son nom. L’autre point de visite s’est focalisé sur la réalisation de la cité de 1000 lits et des 3000 places pédagogiques en phase de réalisation au niveau de l’université mère au chef-lieu de wilaya. Là aussi, le wali a exigé des entreprises de soigner les travaux de finition. A rappeler que les effectifs de l’université Larbi Ben M’hidi ne cessent de croître d’année en année, atteignant les 20 000 étudiants au cours de cette rentrée universitaire. Par ailleurs, la ville de Aïn M’lila a bénéficié du projet d’un pôle de 1000 places pédagogiques. Ce dernier entrera en fonction lors de la L. Baâziz prochaine rentrée. SAISIE DE QUATRE OBJETS ANCIENS EN CUIVRE C’est suite à des informations émanant de citoyens que les enquêteurs de la Gendarmerie nationale relevant de la brigade d’Oum El Bouaghi ont arrêté deux individus venant d’une wilaya limitrophe et transportant des objets en cuivre, dont la fabrication remonte au siècle dernier. Les deux individus, dénommés M. Z. (30 ans), originaire de Khenchela, et T. R. (50 ans), habitant la wilaya de Souk Ahras, étaient à bord d’un véhicule immatriculé dans la wilaya de Constantine. Les quatre objets volés, d’une valeur inestimable, étaient destinés à être écoulés illégalement. L’information ne fait pas état de la description desdits objets, ni de leur valeur financière. Il n’en demeure pas moins que les enquêteurs ont présentés les deux individus devant le tribunal pour L. B. répondre de leur acte. SECTION SYNDICALE UGTA DE SOUK AHRAS Mobilisation de plus de 600 travailleurs de la commune ● En dépit de quelques tentations de perturbations, la réunion a eu lieu et la même section a été reconduite pour un nouveau mandat. D epuis de longues années, les locaux du syndicat de Sidi Saïd à Souk Ahras n’ont pas connu autant d’affluence que cette fois-ci lors de ses différents rendezvous importants. Plus de 600 travailleurs de la commune de Souk Ahras ont été mobilisés, jeudi, par la section syndicale pour participer à sa reconduction et s’affirmer comme force majeure au sein de la municipalité. Avant même l’ouverture du siège de l’UGTA, des dizaines de syndicalistes se sont regroupés autour de leurs dirigeants qui avaient eu vent la veille de la présence d’un noyau proche du maire et qui serait favorable à l’avortement de cette échéance électorale. Leurs appréhensions n’étaient pas vaines puisqu’un groupe de sept individus tentera de provoquer l’un des participants à ces élections pour ensuite l’attirer malgré lui dans une rixe. Des armes blanches seront exhibées par les visiteurs et la tension monta d’un cran avant l’arrivée des services de sécurité. Une plainte sera déposée au niveau du premier arrondissement de la sûreté urbaine par le président de la section syndicale. Simultanément, les travailleurs de la commune en conclave à l’intérieur des locaux de l’UGTA plébiscitaient à l’unanimité la même section syndicale et scandait à l’unisson : «Nadjib Takkouche !», le président réélu qui jouit d’une grande popularité au sein des travailleurs, exprimée également par des youyous qui fusaient des quatre coins de la salle de PHOTOS: D.R. UNIVERSITÉ LARBI BEN M’HIDI D’OUM EL BOUAGHI RETARDS ET MALFAÇONS DANS LES NOUVELLES INFRASTRUCTURES Siège de l’Assemblée populaire communale réunion. Le frère du P/APC, qui est aussi membre de l’Union de wilaya, venu en renfort avec deux individus, sera sommé de quitter la salle sous peine d’être reconduit par la force vers la porte de sortie. Un autre groupe de perturbateurs avec comme chef de file un repris de justice notoire sera invité à son tour à quitter les lieux. «Nos militants sont convaincus plus que jamais que c’est par le biais de cette section syndicale que nous réussirons à arracher nos droits malgré les entraves dressées le long du mandat précédent par le P/ APC, qui tente depuis des années de placer une formation docile et aux ordres. Cette fois-ci encore son vœu n’a pas été exaucé», a déclaré un membre de ladite section. Et un de ses collègues de travail d’étayer : «Nous sommes décidés plus que jamais à relever le défi et à inscrire notre action dans le cadre d’un renouveau pour la commune de Souk Ahras, prise en otage depuis l’année 2012 par une minorité qui n’est guère sensible à son rôle au sein de la communauté ni aux préoccupations quotidiennes des travailleurs qui souffrent d’ostracisme, de népotisme, de passe-droits et de hogra (…) c’est un verdict contre le mal que nous venons de prononcer à l’unanimité.» Cette échéance, pré- cédée par un travail d’intox et de désinformation,d’unecampagnededémobilisation dirigés par des proches du maire, vient d’annoncer une ère nouvelle à l’APC de Souk Ahras, où ces mêmes travailleurs ne cachent aucunement l’ambition de s’inscrire en opposition frontale contre leurs détracteurs parmi la caste des privilégiés et des affairistes de l’APC. En fin de réunion, les membres de la section syndicale reconduite ont dit tout le bien de Faycel Zouggari, secrétaire général de l’Union locale, et de Ouahab H’rireche, secrétaire général de l’Union de wilaya, pour leur impartialité et le respect du choix des travailleurs. A. D. CULTURE DE LA FRAISE À JIJEL Un échantillon d’exportation expédié en Russie U n échantillon de 300 kg de la fraise produite à Jijel a été envoyé en Russie pour tenter de pénétrer le marché de ce pays à des fins d’exportation. C’est un investisseur privé qui s’est lancé dans cette expérience de conquête d’un marché étranger pour dépasser le cadre local et national de la promotion de son fruit. La culture de la fraise est de plus en plus une activité qui suscite l’intérêt de nouveaux venus dans ce domaine. Depuis qu’ils se sont lancés dans cette filière, de nombreux producteurs reconnaissent que leur expérienceestplutôtrentableparrapportauxproduits maraîchers qu’ils cultivaient avant leur reconversion. Pour cette année, la surface cultivée est passée à 300 hectares, ce qui pousse les services agricoles à tabler sur une production de 80 000 quintaux. Le rendement reste tributaire des conditions climatiques, de la disponibilité de la main-d’œuvre, mais aussi de la qualité des plants importés de certains pays d’Europe. Pour faire la promotion de cette culture, les autorités de la wilaya supervisent l’organisation d’une fête consacrée à la fraise, le mois d’avril de chaque année. La production est plutôt concentrée dans les plaines côtières est de la wilaya, notamment à Khiri Oued Adjoul et Sidi Abdelzzi, où de vastes champs ont été reconvertis pour produire de la fraise. Exploitant de petites parcelles de terrain, des petits producteurs se sont même mis de la partie devant l’attrait du gain qui leur assure la culture de ce fruit. Amor Z. Du tout-venant pour aménager les routes à El Milia A près tant d’années d’abandon et de laxisme dans l’entretien des routes au centre-ville d’El Milia, l’APC, à l’initiative de son premier responsable, a fini par recourir… au tout-venant des oueds pour aménager les tronçons défoncés. «A l’effet de faciliter la circulation sur la route passant à proximité du CEM Emir Abdelkader et menant à l’hôpital, et sous la supervision du P/APC, accompagnédudirecteuretdestravailleursduservicedesréseaux et de l’entretien, il a été procédé, la nuit du 19 mars 2016, au colmatage des trous et à l’aménagement de la voie par les moyens disponibles, l’opération est en cours en attendant la finalisation des procédures administratives et l’attribution du projet», écrit, sur page facebook, le P/APC par intérim pour annoncer la nouvelle de la «réfection» d’une route au centre-ville. Pour les moyens disponibles dont parle le maire, il s’agit, en fait, du tout-venant que des camions ont déchargé sur cette voie pour la rendre tout juste carrossable. Depuis que ce responsable est aux affaires, les mêmes moyens ont été utilisés pour colmater les trous et les tranchées d’un réseau routier rendu impraticable. Désarmé pour faire mieux que ce rafistolage, son outil de travail a été, en plus de sa volonté, ces petits moyens de bord. Arrivé par un concours de circonstances à la tête de l’APC, après que ces deux prédécesseurs ont été traduits en justice, il ne cesse de multiplier les gestes de bonne volonté. Le manque de moyens le pousse à recourir aux méthodes les plus rudimentaires pour parer à l’urgence. Facebook reste son outil de communicationpourannoncerlesactionsmenéesetlesdécisions prises à l’APC. Il reste qu’entre ceux qui appuient son action et ceux qui se désolent de voir cette ville toucher le fond par le recours à ces procédés de bricolage, ce jeune maire a au moins le mérite d’occuper le terrain pour tenter d’agir en fonction des moyens disponibles, comme il l’a si bien montré. Son handicap majeur est d’avoir hérité d’une situation calamiteuse en ces temps de crise et de disette. Le comble est qu’il n’y a pas uniquement les routes que son inédite action doit prendre en charge, puisque tous les fronts sont ouverts pour remédier à une situation des plus catastrophiques. A. Z. El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 10 KABYLIE INFO FESTIVAL ADERYIS À AKFADOU FALAISES D’AOKAS Une édition à l’ambiance des grands jours LE RISQUE D’ÉBOULEMENT ÉCARTÉ ● A Tiniri, le public s’est régalé avec le programme de festivités dense ponctué par seksou ouderyis et une soirée musicale mémorable. D OUVERTURE JUMELÉE Abrité par la salle de spectacles de la Maison de jeunes de Tiniri, le coup d’envoi des festivités donné par le président du festival, Mourad Touak, a eu lieu, sous les auspices de deux présidents d’APC, Rabah Meksem (Tifra) et Mhenni Hadaddou (Akfadou). Une première dans l’histoire de ce festival. «Un jumelage heureux à approfondir», estiment certains. «Akfadou et Tifra étaient, dans le temps, une seule commune» Des filets métalliques en guise de pare-pierres PHOTO : D. R. evant se tenir du jeudi au samedi derniers, à Assam, au centre culturel Hami Arezki dans la commune de Tifra, la 5e édition du festival Aderyis, qu’organise annuellement l’association Ithri Ibouraïne, a eu lieu, finalement, pourcausededécèsd’unhabitantdu quartier Assam à la Maison de jeunes de Tiniri, dans la commune d’Akfadou. Cette «translation» accomplie dare-dare, sans tracas, avec maintien dans sa quasi-totalité du programme de festivités est vue par les festivaliers comme une prouesse qui honore l’association. Pour la plupart, ce n’est pas du tout chose aisée de déplacer à la veille de l’événement tout un festival et de le mener à bien. Le dynamisme de l’association et la disponibilité des deux APC, de Tifra et d’Akfadou, ont fait que tous les désagréments et les imprévus de dernière minute ont été aplanis pour donner toutes ses chances à ce festival. Organisée en hommage à Idir Akfadou, qui aligne derrière lui quarante années de parcours artistique,cette5eéditionatenutoutesses promesses. Retrouvailles, foule nombreuse, ambiance bon enfant, programme varié… tous les ingrédients d’une bonne manifestation étaient réunis. «Les gens sont accueillants, la manifestation se déroule de manière convenable. Grand hommage à l’association Ithri», nous déclare, dans ce sens, Ouazib Mohand Ameziane. Mêmes impressions recueillies auprès de Kaci Boussaâd, qui ajoute que «même le temps s’est radouci et s’est mis au beau». Des moments inoubliables entre reconnaissance et traditions rappellentd’autres.Ayantcommencé par de la poésie et des tours de chants exécutés par la chorale d’Ikedjane, le programmedelapremièrejournéede ce festival a été marqué, notamment, par la conférence-débat présentée conjointement par l’écrivain Younès Adli et Karim Cheikh, animateur à la radio Soummam. Au deuxième jour du festival, alors qu’au village Ibouraïne c’est la sortie collective des villageois pour récolter les racines de la plante aderyis et d’autres feuilles d’arbustes devant servir à la préparation du couscous de fête, à la Maison de jeunes Tiniri, les visiteurs arpententlesstandsd’expositionprésentant à la vente des articles de vannerie et des gâteaux faits maison. Aux alentours de 14h, c’est le début de la table ronde organisée en l’honneur d’Idir Akfadou, le parrain du festival. Des amis et parents du chanteur se sont succédé sur le plateau pour apporter leurs témoignages émaillés d’anecdotes et chanter parfois a capella. Modeste, pugnace, voix belle et unique, défenseur de l’identité berbère, maître de la chanson folklorique, disponible pour les bonnes IDIR AKFADOU, CHANTEUR V L’artiste comblé isage apaisé, teint rose, Idir Akfadou, né au printemps de l’année 1958, est un artiste connu pour sa modestie et l’amour qu’il porte à sa Kabylie et à son folklore. C’est sa participation àunconcoursorganisé par le Comité des fêtes d’Alger en 1976 où il a remporté le 1er prix avec sa chanson Di tmedlin atas nejragh (Combien de pierres tombales j’ai taillées !) qui va marquer son début dans le monde artistique. «Je dois beaucoup à Cherif Kheddam et à Kaci Tizi Ouzou, qui m’ont aidé et accompagné dans mes débuts», souligne-t-il. Du 45 tours de l’année 1976, édité sous le nom de Yazid Idir, en passant par le groupe Akfadou en 1983, enarrivantdès la moitié des années 1990 à Idir Akfadou, que de chemin parcouru. Plus d’une dizaine d’albums mis sur le marché, des centaines de spectacles donnés à l’intérieur et à l’extérieur du pays, deux enfants Baylache et Youva marchant sur ses traces… Idir est un artiste comblé. B. B. causes… on ne tarissait pas d’éloges envers Idir, lui qui, dit-on, a donné quarante ans de sa vie pour un art qui ne nourrit pas son homme. Ouazib Mohand Amezaine, Kaci Boussaâd, Louisa, Khellaf Oudjedi, Tarik Baylache, Touak Mourad… tous les participantsàcettetablerondeontcomblé d’honneur Idir Akfadou qui, sous ce débordement de compliments, fut gagné par une forte émotion. Larmes, congratulations et embrassades. La soirée musicale qui a suivi cette table ronde et qui s’est prolongée jusqu’à une heure du matin a réuni tous les chanteurs locaux ayant à leur actif un produit édité : Tarik Akfadou, Baylache, Madani Sadji, Karim Fergane, Yanis Oudjeddi, Ithran… LES FAMILLES EN FORCE Commencé avec les sons de la cornemuse de la troupe folklorique «Lghida» d’Akfadou et clôturé par le gala d’adieu, le dernier jour du festival est marqué par la présence de nombreuses familles. Dès le matin, la salle de spectacles est pleine comme un œuf de femmes de tous âges. «Le label de ce festival, c’est la présence en force des familles», signale Kamel Zirem, présentateur des festivités. Après le partage du repas de circonstance, «seksou ouderyis», apprécié et loué par tout le monde, le gala artistique, en l’honneur d’Idir Akfadou, qui a regroupé une brochette d’artistes, a commencé aux environs de 14h. Idir Akfadou, Amour Abdenour, Kaci Bousaâd, Anza, Ouazib Mohand Ameziane, Kamel N’Ali, Malek Bachi, Louisa… se sont relayés sur scène au grand bonheur des nombreux fans venus les admirer et les acclamer. Kouche Mhenni, le danseur traditionnel du village Laâzib, n’a pas manqué à la tradition. Se mettant en transe à chaque passage d’une chanson d’ambiance, il attire sur lui tous les regards et les objectifs desappareilsphotos.L’ambianceétait bonenfant.Commedecoutumedans ce festival, un burnous de la dignité a été remis à Idir en signe de reconnaissance pour son parcours honorable. Le tomber du rideau de ce festival s’est déroulé sous les ovations du public avec l’impression d’un grand travail culturel accompli. Boualem B. MOURAD TOUAK, PRÉSIDENT DU FESTIVAL C L’engagement au pluriel heville ouvrière du festival, Mourad Touak est né le 27 septembre 1985 à Ibouraïne, dans la commune de Tifra. Titulaire d’une licence en psychologie clinique décernée par l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, il sera le premier, dans le cadre du préemploi, à exercer, en 2011, comme psychologue à la polyclinique de Hammam Sillal. Il poursuit en même temps des études dans un institut francoalgérien, où il obtiendra un diplôme de psychothérapie familiale attribué à Dijon (France) en 2012. Dans la même année, avec des amis, il procédera à la création de l’association Ithri Ibouraïne, qui sera connuenotammentgrâce au festival aderyis qu’elle organise depuis 2012. Elu à l’APC, il sera chargé du service social où il se fera rapidement remarquer par l’intérêt qu’il porte aux personnes handicapées et âgées. Amoureux de livres traitant de développement personnel, il est un fervent lecteur de Dale Carnegie, Brahim el Fikky, Pierre Daco, Rachid Amokrane…. Sa citation fétiche : «Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends» de Nelson Mandela. B. B. En partenariat avec la société britannique Easy-Jet, l’Entreprise nationale de réalisation d’ouvrages souterrains (Enros) est sur le point d’achever une opération de sécurisation inédite en Algérie sur le site d’Aokas où s’est produite la chute mortelle de rochers le 25 février 2015. Première nationale, cette opération, qui a coûté 300 millions de dinars, consiste en le confortement des falaises par un système de protection mis en place à l’aide d’un hélicoptère, dépêché de France (Lyon), qui a opéré sur site pendant trois jours en vol stationnaire. Des filets métalliques servant de pare-pierres ont été installés sur quatre rangées sur une hauteur de 150 m le long des falaises hautes de 180 m. Le tout sera conforté par la mise en place d’un merlon (mur de protection) au pied des falaises, long de 600 m. «L’opération réalisée de bout en bout par des ouvriers algériens originaires d’Aokas, en collaboration avec des experts français, se distingue par une haute technicité et fait suite aux travaux de déroctage et d’évaluation que nous avons entrepris, en première phase, juste après le drame de février 2015. Le recours à un moyen héliporté est dicté par les conditions extrêmes imposées par le site. A la fin des travaux le mois de mai prochain, le risque de chutes de rochers sera réduit à son degré le plus faible, le risque zéro n’existant pas», a indiqué le directeur des travaux publics, Rachid Ourabah, lors d’une conférence de presse convoquée par le wali, lundi dernier au siège de la wilaya, afin de communiquer les détails de l’opération. Pour le wali, cette opération est un «cas d’école», en ce sens qu’elle a permis à la partie algérienne de capitaliser une expérience inédite. Déjà par l’emploi d’ouvriers exclusivement algériens, puis par l’association aux opérations de l’université, la direction des travaux publics, l’Enros, etc. Autres opportunités : l’expertise de l’équipe étrangère est sollicitée pour évaluer la situation à Tizi n’Berber où, après une grosse averse, un rocher de 500 tonnes s’est détaché de la montagne avant de s’écraser sur deux maisons et le cas de la RN24, fortement affectée par les glissements de terrain au point d’être quasiment impraticable, a-t-on indiqué. M. H.-Khodja El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 10 RÉGION OUEST TLEMCEN LOISIRS POUR ENFANTS À ORAN Grève des grossistes en fruits et légumes Megaland, une bouffée d’oxygène pour les familles ● Le Centre des conventions d’Oran (CCO) abrite, depuis une dizaine de jours, Megaland, un Salon de jeux et de loisirs qui draine de nombreuses familles. Des divertissements sont proposés aux enfants qui s’en donnent à cœur joie sous l’œil bienveillant de leurs parents. PHOTO : ABDELKRIM B. O ran accuse un manque flagrant d’espaces de jeux et de loisirs pour les enfants. Cette carence rend difficiles les sorties des familles durant les week-ends et les périodes de vacances. Pour combler ce déficit, depuis une dizaine de jours, le Centre de conventions d’Oran abrite le Salon de loisirs «Megaland». «Outre les différents jeux installés par les organisateurs, les stands d’animation et de loisirs sont très intéressants», dira une mère de famille, rencontrée sur place, et qui souhaite que ce genre d’activités soit organisé durant toute l’année. Une ambiance de grande fête règne au niveau du parc de jeux Megaland qui draine des familles d’Oran et des autres wilayas, qui souffrent du même problèmedemanquedesstructuresde loisirs. Parmi les stands d’animation, un espace ludique et éducatif, où on trouve une panoplie complète de livres pour enfants, et ce, pour tous les âges et les goûts en deux langues (français et arabe). L’enfant choisit lui-même une histoire à lire. Une fois la lecture terminée, il se connecte à un ordinateur qui lui pose une série de questions sur le livre choisi. «Je trouve cette initiative formidable et très instructive, elle permet aux jeunes Les jeux Megaland dureront jusqu’au 1er avril enfants d’apprendre à aimer la lecture tout en s’amusant», dira Samir, père de deux enfants. En plus des mascottes du salon, les deux lions Mira et Mega, des personnages représentant différentes marques de chocolat (Ozmo, Twisco) et autres de le vie quotidienne, des enfants déambulaient au grand bonheur des chérubins qui ne rataient aucune occasion pour immortaliser cette occasion avec des photos. La patinoire sur glace (500m2) était aussi très sollicitée par les jeunes et les moins SIDI BEL ABBÈS jeunes. Selon Goldvision, qui organise ce salon qui sera clôturé le 1er avril, cette édition sera pleine de nouveautés et de surprises, au menu un mini-tournoi de football, une jungle parc de 150 m2, 16 jeux gonflables et trampoline pour enfants, voitures électriques, animal rider, karting pour adultes, etc. Deux spectacles : Circus et La reine des neiges sont programmés le 28 mars et le 1er avril. L’accès aux spectacles est gratuit pour les gens qui achètent des tickets de jeux. Nayla Hammoud L’ouverture du centre anticancer repoussée à octobre prochain L CENTRE-VILLE D’ORAN PHOTO : ABDELKRIM B. Deux kiosques démolis D ans le cadre de ce que les autorités locales appellent «l’assainissement de la voie publique», d0eux kiosques situés sur la place Jeanne d’Arc ont été démolis, hier, par les servicestechniquesdelacommune.Cetteactionvientdans le sillage des opérations de démolition initiées depuis des années par les autorités locales et qui ont ciblé les kiosques des arcades, ceux du boulevard la Soummam et de la place d’Armes. Les démolitions de tous les kiosques implantés dans des espaces et places publiques vont se poursuivre, ont indiqué des sources de l’APC d’Oran. Le but est de libérer la voie au grand soulagement des piétons et de préserver l’esthétique de la ville. Les propriétaires ont déjà fait l’objet d’une mise en demeure et seront transférés vers un autre site, apprend-on. La décision, prise depuis plus de deux ans, vise, selon des élus locaux, à débarrasser ces espacesetàcréerunenvironnementadéquatrépondantaux attentesdelapopulation.Uneopérationderecensementet d’identification de tous les kiosques situés au niveau des places publiques a précédé ces démolitions, fait-on savoir. F. A. RELIZANE Près de 1000 foyers alimentés en gaz P rès de mille foyers à Sidi Khettab et Belhacel, au nord du chef-lieu de wilaya, ont été raccordés au réseau du gaz de ville, la semaine passée. En effet, saisissant l’opportunité de la célébration de cette journée, qui coïncide également avec la Journée du chahid, les autorités locales ont officialisé la mise en service de cet approvisionnement à la grande joie de la population locale. Il est à signaler que les deux projets ont consommé une somme dépassant les 61 milliards de centimes. Avec ces deux concrétisations, le taux de pénétration en gaz de ville sur le territoire de la wilaya a atteint les 55%, a-t-on appris de source proche de la SDO. Issac B. Cent seize mandataires du marché de gros en fruits et légumes d’Abou Tachfine, affiliés à l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa) ont entamé, mercredi dernier, un mouvement de grève. Au lendemain de cette action de protestation, le tribunal de Tlemcen a statué en référé et a ordonné la reprise du travail, considérant que l’arrêt de travail est «illégal». Mercredi, les grévistes ont interdit l’accès du marché aux agriculteurs, ce qui a poussé le directeur de l’entreprise de gestion du marché à porter plainte en référé. Selon les grévistes, «cette décision de recourir à l’arrêt du travail a été prise lors de l’assemblée extraordinaire du 17 mars. Une réunion durant laquelle les mandataires ont dénoncé la gestion individuelle du directeur de l’entreprise et les tensions qui existent entre les deux parties». Dans le procès-verbal de l’assemblée, les mécontents revendiquent, entre autres, «le rejet de l’article du contrat consistant à libérer le local après la fin de la location, le prolongement du bail de location à 9 ans». Dans une déclaration à la presse, le directeur de l’entreprise de gestion du marché a indiqué que «les commerçants tentent de faire pression pour fuir leurs engagements contractuels», précisant que son «administration tient à la modernisation du marché, ce qui exige de nous de grands investissements, ce qui nous a poussés à augmenter le loyer à 15 000 DA par mois». Il faut noter qu’au tribunal, jeudi, aucun représentant des commerçants n’était présent. Une délégation de ces derniers a préféré s’en remettre au wali. Cependant, malgré la décision du tribunalettouteslestentativesderéconciliation,lesmandatairespersistent à camper sur leur position et comptent interjeter appel. C. Berriah es centres anticancer (CAC) de Tlemcen, Tizi Ouzou, Laghouat, Adrar et Sidi Bel Abbès seront livrés avant la fin de l’année 2016, a affirmé, hier, à Sidi Bel Abbès, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Intervenant à l’ouverture des premières Journées internationales de cancérologie qu’organise le CHU Hassani Abdelkader, les 26 et 27 mars, à la salle de conférences de la wilaya, le ministre a précisé que le CAC de Sidi Bel Abbès «devrait être opérationnel au début du mois d’octobre prochain et qu’il est appelé à s’ériger en pôle de référence en matière de traitement des pathologies cancéreuses, et ce, au vu des moyens matériels et humains existants». Le CAC de Sidi Bel Abbès, dont les travaux de corps d’état secondaires et d’aménagement extérieur seront, selon lui, achevés en juin prochain, «va permettrelaréductiondesdélaisdepriseenchargedespersonnesatteintes de cancer». «Actuellement, il faut presque un mois pour une personne atteinte du cancer du sein pour être admise en radiothérapie. Pour les autres formes de cancer, ce délai se situe entre un et sept mois», a expliqué M. Boudiaf. L’entrée en fonction du CAC de Sidi Bel Abbes, conçu pour êtreauserviced’unbassindémographiquedeprèsde2millionsd’habitants (avec les populations des wilayas limitrophes), «diminuera la pression sur les structures de traitement et de suivi existantes dans la wilaya», a ajouté le ministre de la Santé. Les travaux de réalisation du CAC, lancés en 2006, se sont arrêtés en 2009, avant de redémarrer en 2013. C’est le groupe Hasnaoui qui a pris le relais pour la réalisation des travaux de corps d’état secondaires, et ce, après quatre années d’arrêt de travaux. D’une capacité de 120 lits extensible à 220 lits, le CAC, implanté la périphérie de la ville, s’étend sur une superficie de près de sept hectares. Le centre comprend de nombreux services, entre autres, de médecine nucléaire, d’oncologie, de réanimation et de radiothérapie. M. Abdelkrim MOSTAGANEM La plage Hadjadj sera alimentée en énergie solaire L a plage de Kef Lasfer, relevant de la commune de Hadjadj, à l’est de Mostaganem, va être équipée et alimentée d’énergie solaire dès la prochaine saison estivale. Cette initiative a été prise par la mairie de Hadjadj pour essayer de couvrir toute la localité en électricité, réduire la facture de l’APC et assurer l’éclairage public, mais aussi pour réduire les coupures intempestives durant la haute saison touristique. Cette expérience est une première à Mostaganem. L’entreprise Enie, chargée de cette opération, s’est déjà déplacée sur les lieux pour l’étude et la réalisation des stations d’énergie solaire. Salim Skander Un enfant meurt par noyade à Sidi Ali U n enfant est mort noyé, jeudi, au douar Ouled Abed Rahman, à Sidi Ali. Il s’agit de F. M. A., âgé de 7 ans, qui est tombé accidentellement dans un bassin d’irrigation où les habitants de la région s’approvisionnent en eau, avons-nous appris de sources sécuritaires. Le corps de l’enfant a été découvert par ses parents dans la retenue d’eau. La gendarmerie a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances de ce drame. S. S. El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 11 I N T E R N AT I O N A L E CRISE DU YÉMEN UN AN APRÈS L’INTERVENTION DE LA COALITION ARABE L’ÉCHEC DE RIYAD ● Le médiateur de l’ONU au Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a annoncé mercredi dernier un cessez-le-feu dans tout le pays pour le 10 avril et la reprise des négociations de paix le 18 avril au Koweït. Des soldats saoudiens à Aden (Yémen) PHOTO : D.R. D ans la nuit du 25 au 26 mars 2015, l’Arabie Saoudite, à la tête d’une coalition de dix pays, lançaituneopérationmilitaireaérienne au Yémen contre les rebelles houthis, minorité zaydite d’obédience chiite. Objectif : chasser les Houthis de la capitale, Sanaa, qu’ils occupent militairement depuis septembre 2014 et de rétablir le pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi, réfugié à Riyad. Sur le plan régional, l’offensive vise à contrer l’influence de l’Iran. Un an après cette campagne militaire, non seulement cet objectif n’est pas atteint, mais de surcroît il a suscité l’hostilité des populations yéménites. Hier, les habitants de Sanaa se sont rassemblés pour protester contre la coalition militaire arabe à l’appel du Congrès populaire général (CPG), parti de l’ancien président Ali Abdallah Saleh. «D’ici, nous tendons une main pour la paix, la paix des courageux, pour des pourparlers directs avec le régime saoudien sans passer par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU)», a déclaré l’ex-président Saleh. Il a aussi appelé le Conseil de sécurité à «émettre une résolutionimposantunembargosurles armes au régime saoudien». Sachant que le 7 novembre 2014, à l’initiative des Etats-Unis, le Conseil de sécurité avait pris des sanctions contre l’ex-président Saleh et deux chefs houthis pour avoir provoqué l’instabilité du pays. Vendredi dernier, le leader des rebelles, Abdel Malik Al Houthi, dans un discours, a qualifié la coalition menée par l’Arabie Saoudite d’«agression». «Un an après, nous constatons le résultat de cette agression (...). Le but était d’aider et de servir le peuple yéménite. Cette aide a pris la forme de meurtres criminels et de génocide.» Despourparlersentrelegouvernement et les rebelles parrainés par l’ONU ont été lancés à la mi-juin 2015, suivis d’une deuxième session en décembre avec plusieurs trêves non respectées. Le médiateur de l’ONU au Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a annoncé mercredi un cessez-le-feu dans tout le pays pour le 10 avril et la reprise de négociations de paix le 18 avril au Koweït. «Les parties en conflit ont accepté une cessation des hostilités dans tout le pays à partir du 10 avril à minuit, avant la nouvelle session de négociations de paix qui aura lieu le 18 avril au Koweït», a-t-il déclaré à New York. Il a précisé que «toutes les parties»yéménitesparticiperaient àces discussions qui devraient se dérouler «en face-à-face». L’objectif «est de parvenir à un accord pour mettre fin au conflit et permettre la reprise d’un dialogue politique inclusif, en conformité avec les résolutions de l’ONU dont la résolution 2216», a-t-il indiqué. ENLISEMENT Depuis 2004, les Houthis mènent la guerre au pouvoir central de Sanaa. Jusqu’à 2010, six guerres ont eu lieu entre les deux belligérants. Le pré- sident de l’époque, Abdallah Saleh, les justifie par le fait que les Houthis veulent rétablir l’imamat aux dépens de la République. Le Qatar propose ses bons offices pour trouver une issue au conflit. Cependant, la médiation de 2007, suivie d’un traité en février 2008, n’a pas empêché à la reprise des combats en avril de la même année. De son côté, Riyad est intervenu militairement en novembre 2009 à Saada, bastion des Houthis, une ville située à ses frontières. En août 2010, un autre traité a été signé à Doha entre le gouvernement et les insurgés. Après le départ de Abdallah Saleh du pouvoir, ils poursuivent leur guerre contrelesnouvellesautoritésdeSanaa. En la circonstance, les partisans de l’ancien président deviennent les alliés des Houthis. Fin décembre dernier, devant des membres de son parti, le CPG, Saleh a refusé de participer au dialogue interyéménite pour arrêter la guerre civile. «Nous ne participerons pas au dialogue si la guerre ne s’arrête pas», a déclaré l’ex-Président. Et de poursuivre : «Si la guerre s’arrête, nous aurons des discussions avec l’Arabie Saoudite et non avec les déléguésdesfuyards»,allusionauprésident Rabo exilé à Riyad. A ses yeux, «la bataille n’a pas encore commencé» et «commencera» si le gouvernement et lacoalitionsouscommandementsaoudien qui le soutient «ne choisissent pas le chemin de la paix». En mai, Abdallah Saleh a déclaré avoir «refusé des millions de dollars» de l’Arabie Saoudite s’il se retournait contre les Houthis. Les révoltes populaires de 2011 ont contrarié l’ambition de Abdellah Saleh qui s’apprêtait à modifier la Constitution pour se représenter à la présidentielle de 2013 et y rester à vie. Après avoir survécu à un attentat, il se fait soigner en Arabie Saoudite, où il signe, ensuite, un accord de transition qui le contraint à céder le pouvoir pour se retrouver aujourd’hui allié de ses ennemis d’hier, les Houthis. L’Arabie Saoudite s’est montrée discrète en la circonstance. Sa priorité consiste à affaiblir l’influence sur la scène politique des Frères musulmans représentés par son allié d’hier, le parti Al Islah. Le royaume wahhabite constate à ses dépens l’ascendant de la confrérie dans les rouages du pouvoir, appuyé par le Qatar. Rivale de Riyad, Doha constitue un soutien important à cette congrégation et a condamné la destitution du président égyptien Mohamed Morsi par les militaires, en juillet 2013. De son côté, la dynastie Al Saoud a cautionné la prise du pouvoir par le général Al Sissi. Durant l’ère Gamel Abdel Nasser, Riyad a soutenu la confrérie, adversaire du raïs. Le royaume wahhabite change d’allié au Yémen selon les circonstances. En 1994, durant la guerre de sécessionentre le Nord et le Sud, l’Arabie Saouditeavaitsoutenuparadoxalement lesSudistesqu’elledénonçaitjusque-là comme«communistes».LesSaoudiens ont soutenu les royalistes, dont les zay- dites, dans leur guerre contre les «républicains» de 1962 à 1970. Ces derniers sont appuyés par l’Egypte de Nasser en dispute avec Riyad sur le leadership du Monde arabe. Aujourd’hui, le conflit du Yémen a ressuscité l’ex-président Saleh, sachant que le tribalisme joue un grand rôle dans l’échiquier politique yémenite. Et Abdallah Saleh est réputé habile dans le jeu des alliances. Prenant le pouvoir en 1978 après l’assassinat d’Ahmed Al Ghachemi, il élimine ses opposants et alimente l’esprit tribalo-religieux hérité de l’ère royaliste. Les tribus du Nord se regroupent dans deux grandes confédérations, les Hashed et les Bakil, et jouent un grand rôle sur le plan politique. Le président Abdallah Saleh les alongtempsutiliséespoursemaintenir au pouvoir. A côté des réalités tribales, il y a l’élément religieux entretenu par le parti Al Islah de la confrérie des Frères musulmans dirigé par Abdallah Al Ahmar. Puissant chef de la confédération tribale des Hashed, il dispose d’une grande autorité sur la moitié du Nord et de l’appui de Riyad. Il s’oppose à l’union avec le Yémen du Sud et entretientdesrapportsconflictuelsavec le pouvoir central, sous la présidence d’Al Hamdi (1974-1977). Ne pouvant neutraliser le pouvoir de ce chef de tribu, un Etat dans l’Etat capable de mobiliser des milliers d’hommes en armes, le président Saleh préfère l’associer au pouvoir. Il l’intègre à la direction du pays au sein d’un Conseil consultatif créé en mai 1979, le nomme en août 1982 à la commission permanente du CPG et facilite son accession à la présidence de l’Assemblée nationale. Mais dans ce jeu d’alliances, le présidentSalehfavoriselatribuSanhan de la confédération Hashid, principalement son clan, les Afaash. Sans les révoltes de 2011, Saleh serait resté au Amnay Idir pouvoir à vie. CONGO Quatre candidats appellent à contester la réélection de Sassou Nguesso Q uatrecandidatsàlaprésidentielledu20 mars appellent le «peuple congolais à contester par des actions légales et pacifiques» la réélection du président sortant Denis Sassou Nguesso dès le premier tour, a rapporté hier l’AFP citant un communiqué. Cette «déclaration du 25 mars» demande «à l’ensemble du peuple congolais» d’observer «la première opération ville morte sur tout le territoire national le 29 mars 2016». Les signataires du texte qualifient de «forfaiture» les conditions de la tenue de l’élection et les résultats officiels proclamés jeudi avant l’aube, donnant Denis Sassou Nguesso vainqueur avec plus de 60% des voix. «Nous engageons le peuple congolais à exercer pleinement sa souveraineté sur sa victoire démocratique à travers des actions reconnues par la loi : villes mortes etautresgrèves,meetingsetmarchespacifiques, jusqu’au respect du verdict des urnes», ont-il indiqué. 32 ANS AU POUVOIR Les quatre candidats à la présidence signataires du texte — Guy-Brice Parfait Kolélas, le général Jean-Marie Michel Mokoko, Claudine Munari et André Okombi Salissa — ont conclu avant le vote une Charte de l’opposition pour la victoire, dont le but était d’empêcher la réélection de Sassou, qui cumule plus de 32 ans à la tête du Congo, pays de quelque 4,5 millions d’habitants dont les principales ressources sont le pétrole et l’exploitation forestière, mais dont la population vit majoritairement dans la pauvreté. Un cinquième candidat, Pascal Tsaty-Mabiala, secrétaire de l’UPADS, premier parti de l’opposition au Parlement, a signé ce pacte électoral anti-Sassou ; mais hier en début d’après-midi, il n’a pas paraphé la déclaration endossée par ses alliés. Les autorités congolaises ont annoncé, dans la nuit de mercredi à jeudi, la victoire de Sassou Nguesso au premier tour de l’élection présiden- tielle du 20 mars avec plus de 60% des voix. Il devance deux candidats de l’opposition, GuyBrice Parfait Kolélas (15,05%) et le général Jean-Marie Michel Mokoko (13,89%) qui ont dénoncé «un scrutin entaché de fraudes». Les autorités ont décidé de couper toutes les télécommunications (SMS, internet et téléphone) la veille du scrutin pour des raisons de «sûreté nationale» afin d’empêcher l’opposition de commettre une «illégalité» en publiant ellemême les résultats de l’élection. Jugeant que les conditions d’un scrutin transparent et démocratiquen’étaientpasréunies,l’Unioneuropéennea renoncé à missionner des observateurs. R. I. El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 12 SANTÉ AMÉLIORATION DE LA PRISE EN CHARGE DES GROSSESSES ET DES ACCOUCHEMENTS À RISQUE DANS LES MATERNITÉS OPÉRATION PILOTE DANS QUATRE CENTRES HOSPITALIERS POUR PRÉVENIR LES HANDICAPS ● Cette nouvelle initiative vise en priorité à réduire les taux de mortalité et de morbidité maternelles et néonatales ● Cette mesure se traduit par la mise en place de structures de prise en charge pluridisciplinaire et précoce des enfants porteurs de pathologies chroniques invalidantes Pour une prise en charge pluridisciplinaire des nouveau-nés porteurs de pathologies chroniques invalidantes, structure qui devrait voir le jour d’ici deux ans. Cette nouvelle initiative vise en priorité à réduire les taux demortalitéetmorbiditématernelleset néonatales. Elle s’attachera à renforcer la qualité du suivi des grossesses et des accouchements dans les maternités, ainsi que l’amélioration de la prise en chargedesnouveau-nésporteursdepathologies invalidantes dans les services de néonatalogie de 4 sites hospitaliers des régions d’Alger et Oran», a ajouté Mme Yacef et de préciser que «ce projet va permettre de renforcer l’enseignement de cette interdisciplinarité dans la formationinitialeetcontinuedessagesfemmes, acteurs-clés de la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. Il institutionnalisera la prise en charge pluridisciplinaire des grossesses et des accouchements dans les services de maternité et de pédiatrie/néonatalogie de quatre établissements hospitaliers à Alger et Oran, avec la mise en place de projetsd’établissementetdeservicesde qualité, dont l’efficacité sera évaluée à la fin du projet.» Mme Yacef, chargée de ce projet, signale qu’au terme de cetteinitiative,557personnelsdesanté, répartis sur les 4 sites ciblés (CHU de Beni Messous et de Kouba, clinique Durando, EHU d’Oran) seront formés à ces nouvelles pratiques. Au total, sur les 3 années du projet, ce seront près de 94 500 nouveau-nés qui auront bénéficié d’une meilleure prise en charge, de la grossesse à l’accouchement, ainsi qu’à la prise en charge spécialisée des enfants qui seront porteurs de pathologies invalidantes. Ces derniers seront donc pris en charge précocement au niveau de cette nouvelle structure qui est située à proximité de l’hôpital de Douéra. «Ce projet accueillera des nouveau-nés présentant un risque d’anomalie du développement ou l’existence d’un diagnostic précoce d’anomalie clinique. Ces bébés bénéficieront d’une prise en charge complète et harmonisée. L’objectif à long terme, a-t-elle ajouté, est de créer progressivement un réseau de structures de dépistage, de prévention et de prise en charge précoce des nouveau-nés à risque sur tout le territoire national et de former leurs professionnels dans le service», signale Mme Yacef. Le Pr Haridi, médecin-chef à l’unité de néonatalogie du CHU Beni Messous se dit rassuré de voir la concrétisation du projet : «Ce qui permettra de dépister ces enfants à risque à temps et assurer une prise en charge précoce avec un personnel spécialisé. Ce sont les bébés de 1à 6 mois qui sont souvent concernés par ces anomalies motrices, les troubles d’apprentissage», a-t-elle déclaré et de signaler que les Indices de masse corporelle (IMC), dont l’incidence est de 3 pour 1000 naissances en Algérie, sont évitables pour peu que l’on améliore la prise en charge des nouveau-nés en difficulté. «Le peu d’unités de néonatalogie et les services de maternité, at-elle ajouté, ne sont pas assez équipés pour justement faire face à des prématurés et des asphyxies néonatales qui exposent les bébés à des complications cérébrales, sources de handicaps à long terme. La maternité de Beni Messous à elle seule enregistre chaque année 10 000 naissances, soit 45 naissances par jour et 10 à 15/1000 des nouveaunés souffrent d’asphyxie néonatale. 33% d’entre eux garderont des séquelles à vie, car mal pris en charge ou absence de réanimation respiratoire», a-t-elle indiqué. Pour la directrice de Santé Sud, il s’agit d’un défi à relever et c’est celui de réduire la mortalité maternelleetpérinatale.«Notreobjectif est de faire en sorte que les salles de travail ne soient plus des productrices de handicaps. A travers notre expertise, nous arriverons en collaboration avec les équipes médicales et la FAPH à avoir un nouveau regard avec l’accompagnement des professionnels. Il est donc question de renforcer les compétences dans le cadre pluridisciplinaire pourdespratiquesinstitutionnaliséeset pérennes. En somme, arriver à l’amélioration des indicateurs de santé», a indiqué Nicole Hanssen. Pour le président de la fondation Sanofi Espoir, Xavier Darcos, «ce nouveau projet sur trois ans s’inscrit dans la continuité de notre engagement en Algérie aux côtés de notre partenaire, Santé Sud, de la Fédération des personnes handicapées et des professionnels de santé, en particulier des sages-femmes, pour une meilleure prise en charge des grossesses et des accouchements à risques. Améliorer les pratiques, la qualité des soins et le travail en équipe sont essentiels pour prévenir les trop nombreux décès et complications qui sont évitables», a-t-il déclaré. Djamila Kourta MIAMI (USA) LA MÉDECINE ESTHÉTIQUE ALGÉRIENNE À L’HONNEUR PHOTO : D. R. PHOTO : D. R. L a Fédération algérienne des handicapés a gagné son pari dans sa lutte contre les handicaps organiques et leurs conséquences psychomotrices en relation avec la grossesse au cours du travail et de l’accouchement. Le lancement d’une nouvelle initiative sur trois ans pour diminuer les décès et les complications est lancée dans quartes centres hospitaliers, à Alger et Oran. Ces quatre sites, en l’occurrence les CHU de Beni Messous, Bab El Oued (clinique Durando), Kouba et l’EHU d’Oran, ont été choisis «sur la base de la forte implication des chefs de service concernés à s’engager dans un processus de réforme visant à mettre au cœur de leurs pratiques l’interdisciplinarité entre tous les professionnels de la périnatalité», a précisé Yacef Karima, vice-présidente de la FAPH lors de la conférence de presse organisée jeudi à El Hamma, à Alger, pour le lancement de ce projet pilote intitulé : «Renforcer les compétences des sages-femmes en Algérie» menée en collaboration avec l’association de solidarité internationale Santé Sud et son partenaire, la fondation Sanofi Espoir et la mis en place d’une structure de prise en charge pluridisciplinaire et précoce des enfants porteurs de pathologies chroniques invalidantes pour lequel les ministères de la Santé, de la Réforme hospitalière et de la Solidarité portent leur soutien et accompagnement. Outre l’enquête qui sera lancée sur les causes pourvoyeuses de handicaps qui sera menée par les professionnels, le ministère de la Santé s’est engagé à accompagner le projet. «L’engagement du ministère de la Santé a été exprimé par le ministre lui-même en perspective de signer une convention entre les trois partenaires. Ce qui permettra de mener ce porjet à terme et revenir aux bonnes pratiques», a souligné Mme El Mamari, présidente de FAPH. Mme Yacef souligne, quant à elle, que «ce nouveau projet est lancé pour trois ans afin de se donner le temps d’en mesurer les impacts. Il s’inscrit dans la suite du partenariat, mené depuis 2008, entre les trois organisations et qui avait conduit à un accord de mise en place d’une structure de prise en charge pluridisciplinaire et précoce des enfants ■ Le Dr Mohamed Oughanem, actuel président de la Société algérienne de médecine esthétique (SAME) et coordinateur national de l’Académie de dermatologie interventionnelle, correctrice et esthétique (ADICE) a été élu à l’unanimité à la haute fonction de président de la prestigieuse institution qu’est l’Union internationale de médecine esthétique (UIME) lors du dernier congrès international de médecine esthétique qui s’est tenu dernièrement à Miami, USA. L’UIME est composée de 26 pays répartis sur les 4 continents. Ceci représente bien sûr une reconnaissance au travail constant fourni durant 14 années d’affiliation à l’UIME, ainsi que de la compétence du Dr Oughanem, mais aussi de la qualité de la médecine et de la chirurgie esthétique algériennes en général. Pour rappel, la SAME est pionnière dans le domaine de l’esthétique médico-chirurgicale en Algérie. Elle active dans le domaine depuis 2003, date de sa création et de son intégration au sein de l’UIME à Las Vegas, USA. 4000 BÉBÉS NAISSENT AVEC UN RISQUE ÉLEVÉ DE HANDICAP L ’absence de réanimation fœtale, de pédiatre, ou son arrivée tardive, le défaut de matériel adéquat pour le suivi du travail lors de l’accouchement, la surcharge des lits d’hospitalisation dans les maternités des CHU, le manquedehiérarchisationdespriorités et de protocoles de bonnes pratiques, l’absence d’organisation des soins sont, entre autres, les causes d’accident pendant l’accouchement. Pour la Fédération algérienne des personnes handicapées, il est temps de remédier à ces dysfonctionnements en mettant en place une série de mesures, dont la coordination des professionnels de la santé, la formation continue de tous les intervenants en salle de naissance pour la réanimation du nouveau-né, celle des professionnels de la petite enfance à l’annonce du handicap et l’accompagnement des familles, l’instauration d’une évaluation des pratiques en vue de leur amélioration. L’équipement des structures d’accouchement périphériques en moyens matériels et les ressources humaines pour optimiser les accouchements à risque au niveau des CHU est une urgence, insiste Mme Yacef, en plaidant pour la sectorisation des maternités afin de cerner les problèmes et définir les situations à risque. Et de rappeler que la FAPH contribue, à travers les formations dans le cadre de son projet, à l’amélioration de la prise en charge des naissances dans les maternités. Un enfant sur deux né prématuré évolue vers un risque d’infirmité motrice cérébrale, ont noté lesspécialistesquidéplorentlemanque de formation et de moyens adéquats notamment pour la réanimation dans les services de néonatalogie. Les maternités où l’on enregistre des dizaines d’asphyxies périnatales, une grande prématurité, des plexus brachiaux, etc. sont pourvoyeuses de handicaps à cause de la surcharge et du manque de moyenshumainsetmatériels,sontunanimesàdirelesdifférentsreprésentants des quatre CHU concernés par cette opération. Des millions de cas de handicap sont évitables aujourd’hui grâce à la prévention et au dépistage précoce. Revenant sur les principales causes de ces handicaps évitables, le Pr Zakia Arad, chef de service de pédiatrie à l’hôpital Parnet à Alger, a plaidé lors de cetterencontrepourunesensibilisation sur les facteurs de risque et au renforcementdescompétencesdeséquipesmédicales et paramédicales pour poser le bon diagnostic à la naissance. Comme elle a déploré l’absence de réanimation dans les salles de naissance. Le Pr Laraba, chef de service de pédiatrie au CHU de Bab El Oued, se félicite quant à lui de la mise en place de cette structure spécialisée après une quinzaine d’années de plaidoyer pour la prise en charge de l’enfant. «C’est une avancée qui nous permettra de nous lancer dans une enquête scientifique afin d’identifier, dépister et évaluer les différents handicaps. Ce qui nous permettra de mettre en place des indicateurs de prise en charge», a-t-il souligné. Par ailleurs, l’Algérie a enregistré, en 2014, une mortalité maternelle de 60,3 pour 100 000 naissances vivantes et 11 000 bébésdécèdentavantleurpremiermois de naissance et des dizaines de milliers commencent leur vie avec un handicap lourd. 4000 nouveau-nés à risque sont enregistréschaqueannéeuniquement dans la capitale et qui, malheureusement, atterrissent dans des structures de réadaptation, mais à des stades souvent tardifs. Djamila Kourta El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 13 CONTRIBUTION PREMIÈRE CÉLÉBRATION NATIONALE DU 19 MARS 1962 À PARIS 19 mars 1962. Il y a 53 ans, plus d’un demisiècle déjà ! A midi précise, le cessez-le-feu entrait en vigueur en Algérie. Il avait été décidé d’un commun accord, la veille même, par les deux délégations qui négociaient à Evian, au nom du gouvernement français et au nom du Front de Libération Nationale algérien. Cette décision de faire taire les armes, elle arrivait après sept ans et cinq mois d’une guerre féroce qui opposait l’armée française et les combattants nationalistes algériens. Ces derniers avaient proclamé, dès le déclenchement de la lutte en 1954, «qu’ils luttaient pour la libération d’un pays occupé depuis 124 ans par un Etat français oppresseur et colonisateur». La France avait aussitôt répondu «qu’elle défendrait l’unité de son territoire national dans les départements français d’Algérie, en luttant contre le terrorisme du FLN, inspiré par des puissances étrangères». Lors de sa visite à Alger en décembre 2012, François Hollande a tenu à dire, au nom de l’Etat français, combien la conquête puis l’occupation et la colonisation de l’Algérie, de 1830 à 1962, avaient coûté de souffrances et d’indignités aux populations de ce pays, et particulièrement lors de la guerre de l’indépendance. Il a dit aussi combien, durant cette longue période historique de 132 ans, l’Etat français avait sans cesse piétiné, sur le sol algérien, les plus hautes valeurs de notre pays, celles-là mêmes qu’il a érigées en devise : la liberté, l’égalité et la fraternité. Le président français a également dit à Alger, devant le gouvernement et le Parlement algériens, que ce n’était pas au peuple français d’aujourd’hui d’assumer la responsabilité de cette longue tragédie. Mais qu’il fallait que cela fût dit et reconnu, de la manière la plus solennelle, par celui qui, par fonction, incarnait la continuité de notre Etat : le président de la République. Fidèle à ce devoir de vérité et de mémoire, François Hollande avait aussi précisé que cette terrible responsabilité de l’Etat français ne saurait davantage rejaillir sur les populations européenne et juive de l’Algérie coloniale qui ont été, elles aussi, les victimes de ce système inique. Victimes, elles l’ont été parce que placées par l’Histoire dans une situation où elles incarnaient de fait, pour les Algériens, l’insupportable domination de la France, source de tension permanente et de révoltes récurrentes et meurtrières. Nombre de ces Français d’Algérie, même s’ils sont restés minoritaires, ont pourtant tenté, à travers les décennies, de réformer de l’intérieur le régime colonial, en prenant appui sur des dirigeants français d’envergure comme le furent Napoléon III en 1867, Georges Clémenceau en 1919, Léon Blum en 1936 ou Charles de Gaulle en 1944. C’est pourquoi, lors d’une visite faite à Alger en 2006, celui qui n’était encore que le premier secrétaire du PS s’est incliné sur la tombe de l’un de ces «libéraux» : l’ancien maire d’Alger, Jacques Chevallier, ministre de Pierre Mendès France, qui n’a pas quitté l’Algérie jusqu’à sa mort en 1971. D’autres ont incarné plus fortement encore leur rejet du système colonial en rejoignant les rangs des nationalistes algériens. François Hollande a rendu hommage à l’un d’entre eux, le jeune mathématicien Maurice Audin, enlevé et torturé par l’armée française en 1957. Il l’a fait, en décembre 2012, au nom de la République française, en déposant une gerbe sur la place qui porte aujourd’hui à Alger, le nom de ce jeune Pied-noir. Victimesdusystèmecolonial,cespopulations françaises d’Algérie ont aussi souffert dans leur chair de la guerre d’indépendance à laquellelespopulationsalgériennespayaient pour leur part, bien plus lourdement encore, un terrible tribut. Comment ne pas évoquer ici cet appel angoissé à la trêve civile, lancé par Albert Camus, fils éminent de cette terre d’Algérie, à toutes les forces combattantes, en présence de dirigeants indépendantistes comme Amar Ouzegane et Ferhat Abbas ? C’était à Alger, en janvier 1956, il y a 60 ans ! Mais ces populations françaises d’Algérie allaient connaître épreuve plus douloureuse encore, lorsque, épuisées par cette guerre et tenaillées par la peur de l’inconnu, elles furent collectivement arrachées à leur terre natale, dans les terribles convulsions de 1961 et 1962. Et c’est précisément ce qui nous ramène à cette célébration du 19 mars 1962, à laquelle la République vient enfin de donner, de manière solennelle, le caractère national qu’elle n’avait pas jusqu’ici. Car nul ne l’ignore, le point d’achoppement qui a entraîné dans notre pays des querelles incessantes tellement regrettables à propos de cet anniversaire, se traduit par la question suivante : le cessez-le-feu du 19 mars 1962 peut-il être considéré comme marquant la fin de la guerre d’Algérie ? Il l’a été, incontestablement, pour les 400 000 soldats français, qui se trouvaient alors en Algérie, engagés dans des combats dont il convient de rappeler qu’ils furent, BIOGRAPHIE Né en Algérie, où il a vécu les 25 premières années de sa vie, Georges Morin n’a cessé de militer pour retisser des liens de solidarité entre les deux rives de la Méditerranée. Il le fait notamment dans le cadre de l’association culturelle franco-maghrébine Coup de Soleil, ou à travers le réseau national des villes et collectivités françaises partenaires de collectivités locales algériennes. « Face à cette position qui est désormais celle de la République, d’autres positions insistent sur le fait, indéniable, que la paix n’a pas régné du jour au lendemain sur la terre meurtrie de l’Algérie, entre mars et juillet 1962. entre 1958 et 1962, les plus violents et les plus meurtriers de la guerre. Et ce soulagement intense, comment douter qu’il ait été partagé, au total, par les quelque deux millions de jeunes Français qui furent appelés sous les drapeaux de 1954 à 1962 ? Par ces deux millions de soldats mais aussi par leurs familles ? Cela mérite, tout de même, d’être pris en considération ! Et il n’est donc pas étonnant que ce soit la FNACA, c’est-à-dire l’association la plus importante en nombre des anciens combattants, qui ait porté depuis 1962 cette revendication, relayée par de très nombreux élus territoriaux : que le 19 mars soit célébré en France comme le jour national du souvenir et du recueillement marquant la fin de la guerre d’Algérie. Face à cette position qui est désormais celle de la République, d’autres positions insistent sur le fait, indéniable, que la paix n’a pas régné du jour au lendemain sur la terre meurtrie de l’Algérie, entre mars et juillet 1962. Ce point de vue est légitime et respectable, pour peu bien sûr qu’il ne soit pas instrumentalisé par l’extrême droite, héritière de l’OAS. Cette organisation terroriste n’eut de cesse, en effet, depuis l’échec du putsch des généraux en avril 1961 jusqu’au dernier attentat contre le général de Gaulle en août 1962, de saboter la PHOTO : DR Par Georges Morin paix en multipliant les meurtres d’Algériens et d’Européens libéraux, en assassinant à la veille du cessez-le-feu six enseignants des centres sociaux créés par Germaine Tillion : trois Français dont Max Marchand et trois Algériens dont l’écrivain Mouloud Feraoun. Comment oublier, en outre, l’assassinat collectif des dockers du port d’Alger, l’incendie de la bibliothèque universitaire d’Alger et tant d’autres forfaits ? Entendre ces tueurs et ces pyromanes déplorer que la paix ne soit pas revenue le 19 mars est proprement insupportable ! Mais d’autres voix méritent d’être entendues. Elles soulignent à raison que rien ne fut simple aussi du côté algérien. Après 132 ans d’une colonisation implacable et presque 8 ans de guerre et de répression, après les milliers de mechtas incendiées, après le déplacement de près de deux millions de ruraux algériens dans des camps de regroupement dénoncés à l’époque par un rapport de Michel Rocard, le soulèvement généralquebeaucoupcraignaientnes’estpas produit après le cessez-le-feu, alors même que l’OAS faisait tout pour le provoquer. Pour autant, tous les observateurs ont pu relever les exactions auxquelles se sont alors livrés des militaires ou des civils algériens : enlèvements et assassinats d’Européens ou de supplétifs algériens de l’armée française, culminant avec la «chasse à l’Européen» du 5 juillet 1962 à Oran, là même où l’OAS s’était montrée la plus meurtrière envers les Algériens. Même si elles ont été condamnées et combattues par les responsables algériens, tant ils craignaient la dégradation, aux yeux du monde, de l’image de l’Algérie nouvelle, ces dérives ne peuvent être niées et elles permettent de comprendre pourquoi celles et ceux qui les ont traversées et qui en ont réchappé sont en droit de considérer que la guerre d’Algérie ne s’est pas arrêtée le 19 mars 1962. La longue et tragique Histoire de l’humanité nous apprend pourtant qu’aucune guerre ne peuts’arrêterainsi,dujouraulendemain,alors mêmequelessouffrancesetlesressentiments sont encore vifs. Mais c’est aussi quand des hommes et des femmes responsables, au plus haut niveau, décident ensemble que les hostilités doivent cesser, que le processus de la paix peut enfin s’enclencher. Et c’est précisément pour cela qu’il convient de saluer cette décision historique d’ériger au rang de commémoration nationale la date du cessezle-feu en Algérie, le 19 mars 1962. G. M. El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 14 CONTRIBUTION MOSTEFA BEN BOULAÏD (1917-1956) LA DISPARITION D’UN GÉANT DE L’HISTOIRE DE L’ALGÉRIE Historienne Chercheure au CRASC I l y a soixante ans, le 23 mars 1956, Mostefa Ben Boulaïd, le chef de la Zone 1 de l’Aurès, est victime d’un attentat concocté dans les officines du service «Action» du SDECE français et accompli par les hommes appartenant au Groupement léger d’intervention (GLI), au mois de mars 1956. L’évocation du nom de Mostefa Ben Boulaïd symbolise à lui seul la résistance d’un peuple et sa détermination à mettre fin à la situation coloniale en recourant à la lutte armée. Dans l’Aurès, son berceau natal, il est l’homme du hizb el thawra, le parti de la Révolution. Son dévouement et son charisme lui assurent une rapide mobilisation des hommes en vue de la libération de l’Algérie de l’occupation coloniale. Le devoir de mémoire et les progrès de l’historiographie nous enjoignent de rappeler les principales étapes de son parcours avant sa disparition. DU MILITANT AU PPA-MTLD AU FONDATEUR DU FLN/ALN C’est au cœur de la Seconde Guerre mondiale que le PPA s’implante durablement dans le massif de l’Aurès. C’est Mahieddine Bekkouche, un militant originaire de la ville de Bône/Annaba et assigné à résidence à Arris, au cours de l’année 1943, qui va jouer un rôle crucial dans la création des premières cellules. Parmi les premiers recrutés, on relève le nom de Smaïhi Zerrari, responsable de la cellule d’Arris. C’est dans sa boulangeriequ’iltientrégulièrementdesréunions avec des habitants d’Arris et des alentours. Durant cette période, Mostefa Ben Boulaïd est quasiment absent d’Arris en raison de sa mobilisation durant la Seconde Guerre mondiale. L’entrée de Mostefa Ben Boulaïd au PPA est liée à la tournée clandestine que Mohamed Belouizdad entame dans l’Est algérien, dès juillet 1945. C’est alors qu’il chargea Mohamed Assami, un militant de Biskra, de la réorganisation du parti à l’échelle de la région Aurès. C’est dans ce contexte que l’on peut situer l’adhésion de Mostefa Ben Boulaïd au PPAMTLD. Mohamed Assami participe à la mise en place de la kasma d’Arris avec comme chef Salah Mokhtari, comme trésorier Smaïhi Zerrari (fin de l’année 1945 ou début 1946). Mostefa Ben Boulaïd est alors chargé de la propagande et de l’information. L’homme qui vient de rejoindre les rangs du PPA n’a pas encore 30 ans, mais il a acquis de l’expérience dans divers domaines. En 1937, il part travailler dans la région de Metz (Carrières de chaux ?) et aux Salines dans la Camargue en France. Il passe son service militaire, ce qui lui vaudra d’être mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale. Revenu à la vie civile, il bénéficie d’une licence de transport qui assure la liaison entre Arris et Batna. A la faveur des consultations électorales de l’après-guerre, Mostefa Ben Boulaïd s’aguerrit aux manœuvres politiques. Lors des élections des membres de l’Assemblée algérienne le 4 avril 1948, il est candidat du MTLD. Il en sort vainqueur au premier tour, mais l’immixtion de l’administration coloniale le priva de son élection au second tour. Cette défaite conforta Mostefa Ben Boulaïd dans ses convictions, à savoir que la voix légaliste ne conduisait qu’à une impasse. En tant que membre de l’Organisation Spéciale (créée lors du 1er Congrès du MTLD tenu à Alger, en février 1947), son choix était déjà fixé pour une autre alternative. Il consacra alors tout son talent dans l’organisation clandestine des groupes de l’OS à l’échelle de l’Aurès. A l’heure du danger, c’est- à-dire lors de la découverte de l’OS par la police française (mars 1950), sa région fut préservée des arrestations. Mieux, il se permit d’offrir un refuge à tous les militants recherchés. C’est ainsi que Lakhdar Ben Tobbal, Rabah Bitat, Habachi Abdesselam, Mohammed Ben Djeddou, Mekki Tlinani y ont séjourné sans jamais être inquiétés du 1er août 1950 au mois de novembre 1952 (source. Benkhedda p .165). Mais, lors des élections de février et juin 1951 (renouvellement triennal de l’Assemblée algérienne et élections législatives), les groupes de choc de l’OS reçurent l’ordre de brûler les urnes dans plusieurs bureaux de vote en cas d’intervention de l’administration coloniale. Face à cette sorte de guerre d’usure, les autorités françaises déclenchèrent à plusieurs reprises des grandes manœuvres destinées à rechercher les fauteurs de troubles qui sont confondus avec les bandits ordinaires. L’opération «Aiguille» dura plus de huit mois sans jamais réussir à saisir les véritables meneurs… Pour Mostefa Ben Boulaïd, c’est une autre évidence qui s’impose. Aucune information n’a filtré, ses groupes ont été insaisissables ; autant dire que l’emprise nationaliste est réelle sinon totale sur la population de l’Aurès. Il en est de même lors de l’explosion accidentelle survenue à Batna, le 19 juillet 1953, dans la petite bijouterie tenue par les frères Mechlek. La police découvre des explosifs et des bombes artisanales déposées par Mostefa Ben Boulaïd. Si les frères Mechlek arrêtés ne sont inculpés que pour «détention d’armes sans autorisation», c’est bien grâce à l’habileté de la défense payée généreusement par Mostefa Ben Boulaïd. Et pour étouffer l’affaire rapidement, il offrit des dédommagements aux victimes. L’administration locale, notamment l’administrateur de la commune mixte d’Arris, n’ignore rien du rôle et de l’autorité qu’exerce Mostefa Ben Boulaïd dans l’organisation politique de l’Aurès. Des preuves, elle en accumule mais elles sont insuffisantes à l’inculper. Elle se résolut à lui retirer «la carte Violette» qui l’autorisait à exploiter la ligne de transport des voyageurs entre Arris et Batna, en 1953. C’est que Mostefa Ben Boulaïd jouit d’une bonne réputation d’homme pondéré et évolué. On le sait membre influent du PPA-MTLD dont il a rejoint le Comité central au cours de l’été 1951. Il suit attentivement les soubresauts qui agitent les instances dirigeantes du parti, divisées sur les formes de lutte à privilégier. Il vivra de l’intérieur la mise à l’écart des militants de l’OS, «ces illégaux», et les désaccords entre Messali et le Comité central. La reconstitution de l’OS décidée lors du second congrès du MTLD (avril 1953) et la création du Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action (CRUA) en mars 1954 lui donnent l’occasion de relancer la préparation de ses hommes pour la lutte armée. VERS L’INSURRECTION ARMÉE Le cours des événements se précipite entre la naissance du CRUA et le déclenchement de la guerre de Libération nationale à la faveur de plusieurs facteurs. Au cours de cette période, à l’instar de ses compagnons du CRUA, Mostefa Ben Boulaïd multiplie les contacts pour tenter de ressouder les rangs autour du CRUA. Il est connu poursesqualitésdediplomate,ilsaitdéfendreune idée et convaincre ses interlocuteurs. Ainsi, il sut rallier au CRUA Krim Belkacem et Ouamrane qui contrôlaient la Kabylie. Mais il essuya un échec auprès de Messali Hadj qu’il rencontra à Niort, encompagniedeHachemiHamoud.L’enlisement de la crise entre Messali et le Comité central finit par éclater au grand jour, annulant les espoirs de réconciliation et de la préservation de l’unité du parti. Mais cette crise coïncide avec la nouvelle de la défaite française à Dien Bien Phu le 8 mai 1954, qui écarta définitivement les hésitations de ceux qui repoussaient à plus tard la lutte armée. actionsdesabotageetdesattaques,annonciatrices de la rupture avec le système colonial français. PHOTO : D. R. Par O. Siari Tengour Mostefa Ben Boulaïd Le rêve de la libération commença à se concrétiser avec la décision de déclencher l’insurrection armée lors de la réunion des «22» militants qui se déroula sous la direction de Mohamed Boudiaf et Mostefa ben Boulaïd, à Alger, le 25 juillet 1954. Avec les Messalistes et les Centralistes, les relations ne sont pas encore rompues.Lesnouveauxresponsablesnourrissent encore l’espoir de les rallier. Mais devant le refus de Messali et les atermoiements des Centralistes, ceux qu’on continue de désigner par Activistes cherchent d’autres têtes d’affiche. Avec Boudiaf, Ben Boulaïd se rend à El Eulma (ex-Saint Arnaud) auprès du docteur Lamine Debaghine. La proposition de prendre la direction du mouvement qui allait commencer prochainement est déclinée par Lamine Debaghine, en retrait du monde de la politique depuis son exclusion en 1949. Les mois suivants, Mostefa Ben Boulaïd se déplace beaucoup pour parfaire l’organisation d’abord à Alger avec les cinq autres chefs de l’insurrection. Selon Aïssa Kechida, c’est Mostefa Ben Boulaïd qui encadra la formation d’artificiers dans la ferme de Kaddour El Hadjim à Crescia. Enfin, le 23 octobre 1954, a lieu au domicile de Mourad Boukechoura, situé à Pointe Pescade (Raïs Hamidou), «la dernière réunion historique» où Boudiaf, Ben Boulaïd, Ben M’hidi, Bitat, Didouche et Krim allaient décider de la date» (Kechida, p. 91) du déclenchement de l’insurrection. De retour à Batna, Mostefa Ben Boulaïd sonne le rappel des principaux responsables dont Bachir Chihani, Abbas Laghrour, Adjel Adjoul, Bachir Hadjadj, Tahar Nouichi, Messaoud Bellagoune… Les réunions se succèdent à la fin du mois d’octobre 1954. D’abord à Lokrine (Chemora) chez Abdallah Oumezetti (Ben Mziti) avec les principaux chefs de l’Aurès. Puis, dès le 30 octobre 1954, c’est à la dechra des Ouled Moussa (Ichmoul) dans la maison de Ali Benchaïba que les hommes mobilisés reçoivent des armes et les dernières instructions concernant les attaques à mener à Arris, Batna, Barika, Biskra, Khenchela, la mine d’Ichmoul, Zellatou, T’kout, le Khroub, Aïn M’lila. Rien n’est laissé au hasard. L’une des recommandations concerne l’interdiction de porter atteinte aux civils européens. D’autres groupes sont chargés de distribuer le tract annonçant la naissance du Front de libération nationale (FLN) et de son bras armé : l’Armée de libération nationale (ALN). Si tous les objectifs fixés ne furent pas atteints, l’essentiel résidait dans le retentissement des LE DÉPART DE MOSTEFA BEN BOULAÏD VERS L’ÉGYPTE (L’ARRESTATION) Le 12 janvier 1955, Mostefa Ben Boulaïd décide de se rendre au Caire, en Egypte, auprès de la Délégation extérieure du FLN. Il est accompagné de Mestiri Amor qui lui sert de guide. Il est arrêté le 11 février 1955 à Ben Gardanne, à la frontière qui sépare la Tunisie de la Libye. Remis aux autorités françaises de La Surveillance du territoire, Mostefa Ben Boulaïd fera l’objet de plusieurs auditions durant plusieurs jours. Plusieurs commissaires des Renseignements Généraux furent dépêchés d’Alger et de Batna pour l’interroger. L’un d’eux, Roger Le Doussal, a livré son témoignage. Il en garde «le souvenir d’un homme qui l’avait à la fois séduit, irrité et impressionné». A propos de la rencontre Vincent Monteil, membre du cabinet de Jacques Soustelle avec Mostefa Ben Boulaïd, Le Doussal remet en cause le prétendu climat de confiance qui aurait régné entre les deux hommes, selon Yves Courrière. Bien au contraire, Ben Boulaïd aurait déclaré à Le Doussal : «Vous êtes forts, c’est pour me faire parler que vous m’avez inventé ce non-policier !». Mostefa Ben Boulaïd observa la réserve de rigueur à l’encontre de Monteil et en aucune manière il n’y eut «amorce d’un dialogue politique». Lors de son arrestation, Mostefa Ben Boulaïd était en possession de plusieurs documents qui renseignèrent les autorités françaises sur la composition humaine de l’organisation, les moyens dont elle disposait. Les pionniers de la Révolution sont au nombre de «349 maquisards auxquels il convient d’ajouter une section de commandement de dix hommes». Ces documents ont abouti au service de Jean Vaujour, directeur de la Sécurité générale (19531955) auprès de Roger Léonard, gouverneur de l’Algérie. Vaujour les a exploités en partie dans son ouvrage De la révolte à la révolution, aux premiers jours de la guerre d’Algérie. Il les a déposés au Service Historique de la Défense, au château de Vincennes. Leur consultation est soumise à une dérogation. Soixante ans après son décès, ne peut-on espérer leur restitution à l’Algérie ? Ramené en Algérie, Mostefa Ben Boulaïd fut condamné à mort quatre fois entre juin et décembre 1955. C’est de la prison du Coudiat à Constantine que Mostefa Ben Boulaïd va s’évader la veille du 11 novembre 1955, en compagnie de dix autres condamnés à mort. Il laissa au-delà du sensationnel de l’évasion qui a fait la Une des journaux de l’époque, c’est le contenu de la lettre laissée par Mostefa Ben Boulaïd à ses geôliers qui est passé inaperçue et où il écrit : «La paix et la prospérité du peuple algérien se trouvent dans une République algérienne élue au suffrage universel, sans distinction de race ni de religion». LE RETOUR DE MOSTEFA BEN BOULAÏD DANS L’AURÈS Quelques jours après son évasion, Mostefa Ben Boulaïd est accueilli par ses proches dont son frère Omar, à Oustili. Il reçoit ses anciens compagnons, ses compagnons de toujours, Hadj Lakhdar, Ali Benchaïba, Maddour Azoui, Ali Baâzi, Messaoud Benaïssa… Il pressent que les choses ont bien changé depuis son départ. Il apprend la liquidation de Bachir Chihani par ses frères d’armes. Il ne veut pas croire à l’implication de Abbas Laghrour et Adjel Adjoul. A la fin de novembre, il parvint à reprendre contact avec la plupart des chefs de l’Aurès. Mostefa Ben Boulaïd consacre tout son temps à rendre visite aux maquisards des différentes régions et à poursuivre la réorganisation des structures du FLN/ALN. Il tient plusieurs réunions avec les chefs de région de l’Aurès avant de rejoindre Nara dans le djebel Lazreg pour une rencontre décisive, fixée pour le 23 ou 24 mars 1956. ●●● El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 15 CONTRIBUTION LA FIN TRAGIQUE DE MOSTEFA BEN BOULAÏD Du côté de l’armée française, les troupes poursuivent leur mission de rétablissement de «l’ordre» ou «de pacification», pour ne pas dire la guerre. En parallèle, le Groupement léger d’intervention (GLI), mis sur pied par le service «Action» du SDECE par les capitaines Krotoff alias «Kleber» et Erouart, arrive dans l’Aurès. Leur objectif est de mettre hors d’état de nuire le chef de l’insurrection algérienne. Le GLI commence à opérer dans la région d’El Amra (versant méridional de l’Ahmar Khaddou) où «une importante bande de rebelles» est signalée. A l’issue de l’accrochage entre maquisards de l’ALN et les soldats du GLI, le capitaine Krotoff est abattu le 9 mars 1956. C’est donc au capitaine Erouart qu’échut de mener à bout l’opération «Cantate» destinée à supprimer le chef de la Zone 1. Celle-ci a consisté au largage de quatre colis dont l’un contenait une radio piégée le 17 mars 1956, au djebel Lazreg, autour de Nara. Dans la nuit du 22 au 23 mars, Mostefa Ben Boulaïd est à Nara, il demande qu’on ramène la radio récupérée du côté du poste militaire de Ouarka. En y mettant des piles, le poste piégé explose, entraînant la mort de Mostefa Ben Boulaïd, Abdelhamid Lamrani son secrétaire, Mohamed Cherif Benakcha, Ali Baâzi et le sergent Mahfoud. Mostefa Boucetta et Ali Benchaïba sont blessés gravement. Lemomentdepaniquepassé,lessurvivantsprennentla décision de taire la disparition de Mostefa Ben Boulaïd. La Zone 1, future Wilaya I connaîtra alors une période de crise ouverte entre factions désireuses de prendre le pouvoir. Les maquisards de l’Aurès finiront par surmonter leurs désaccords non sans avoir sacrifié bien des vies humaines. ÉPILOGUE : L’OPÉRATION «CANTATE», UN TERRORISME DE L’ÉTAT FRANÇAIS Au lendemain du 1er Novembre 1954, l’Etat français a répondu à la volonté d’émancipation de l’Algérie exprimée dans l’appel du FLN par une «guerre sans nom». En quelques mois, cette guerre a revêtu tous les aspects d’une guerre totale. L’élimination de Mostefa Ben Boulaïd est à inscrire dans ce contexte de violence extrême que l’Etat français n’a cessé d’exercer en Algérie depuis que ses troupes ont occupé ses rivages en juillet 1830. Il y a matière pour une anthropologie historique de l’institution qui a commandité le crime. Une telle institution a dû rendre des comptes à sa hiérarchie, soit Guy Mollet, le président du Conseil sous la 4e République, ce même Guy Mollet qui lors des élections législatives de janvier 1956 n’hésita pas à parler de «la guerre imbécile» et à faire la promesse d’ouvrir des négociations et d’œuvrer en faveur de la paix. On impute le changement d’attitude de Guy Mollet à son voyage en Algérie du 6 février 1956 où il fut reçu par des tomates jetées par les «Ultras» d’Alger. Si les conditionspolitiqueslocalesonteuuneréelleinfluence surlesorientationsdunouveaugouvernementfrançais, c’est que l’adhésion à la guerre supplantait le désir de paix et que le nationalisme français n’était pas prêt à envisager la décolonisation. Le vote «des pouvoirs spéciaux» du 16 mars 1956 ouvrait la voie à des mesures d’exception qui allaient bien au-delà de celles que l’état d’urgence autorisait. La préparation de l’opération «Cantate» (dont l’élaboration a sans doute précédé le vote des «Pouvoirs Spéciaux» le 16 mars 1956) était une des réponses mise au point par les théoriciens militaires de la guerre révolutionnaire afin de rétablir l’ordre. Piéger une radio n’est pas une chose ordinaire. C’est une arme sophistiquée qui a été fabriquée par des experts en la matière, avec l’intention de tuer. Si elle a un sens, c’est celui que dicte la logique destructrice des guerres coloniales. Pour l’heure, nous ne disposons pas de preuves formelles quant à ces pratiques secrètes de destruction, mais «il n’est point de secret que le temps ne révèle» un jour. Au-delà de la militarisation de l’espace, des zones interdites, des déplacements de population, du blocus alimentaire, des diversions concoctées par les officines du Renseignement, des dissensions internes aux maquisards et du déchaînement de la terreur fratricide (des fureurs), les populations de l’Aurès ont su mener le combat commencé le 1er novembre 1954 sous la direction de Mostefa Ben Boulaïd. Les maquis ne se vident pas, les solidarités malmenées par les violences de la guerre continuèrent d’apporter leur soutien à l’ALN. «Hizb el thawra» de Mostefa Ben Boulaïd a fini par triompher. Mostefa Ben Boulaïd repose au mémorial de Nara aux côtés de ses compagnons. Paix à leur âme et gloire à nos martyrs ! O. S. T. [email protected] HOMMAGE AU PROFESSEUR ABDERRRAHMANE SAIDIA Par Pr Omar Zemirli Chef de service ORL hôpital de Beni Messous L a disparition brutale et inattendue du Professeur Saidia venait de m’être annoncée par un ami, il venait d’être enterré, ce fut un vendredi, jour de prière à la mosquée, ça ne pouvait être qu’un choc émotionneldanspareillecirconstancepourmoi et pour tous ceux qui l’ont connu de près ou de loin. Un cortège des plus impressionnants des citoyens de la ville et de ceux venus de loin l’ont accompagné à sa dernière demeure. La pertecruelled’unêtrecherestressentiecomme un malheur d’abord par ses plus proches, sa famille, sa femme, ses enfants et tous les autres membre de la famille élargie qui l’ont côtoyé tout au long de sa vie et avec lesquels il a eu des relations de fraternité, de parenté, résidents à Annaba ou parents éloignés de la ville dont il est originaire, Héliopolis, ou de la région de la grande et farouche tribu guerrière berbère ancestrale les Foughala, à l’instar de feu Mohamed Boukharouba, le président Houari Boumediene. Il me plaisait de lui dire qu’il est de la même trempe que feu Houari Boumediène : «Ça se pourrait, répliquait-il avec un sourire discret, nous devons avoir les mêmes gènes vu que nous sommes de la même tribu». J’ai connu le Pr Saidia à la fin de son résidanat, à l’occasion de son DEMS qu’il venait de passer à l’hôpital Parnet à Hussein Dey à la fin du premier semestre de l’année 1980 ; il était mon aîné de quatre années. Je venais tout juste d’être nommé maître-assistant et le Pr Benseman, président de jury, me chargea de surveiller les trois candidatsquicomposaientàl’amphithéâtrede pédiatrie.Si j’ai gardé en mémoire ce souvenir, ce fut d’abord le fait que c’est ma première participation à une surveillance d’un examen, mais surtout j’étais subjugué par le sang-froid du candidat, le résident d’alors venu du CHU de Constantine, le Dr Abderrrahmane Saidia. Il était imperturbable, il ne dégageait aucune émotion pendant toutes les épreuves, il avait une force de caractère inhabituelle pour un candidat dans pareille épreuve. Il fut reçu bien sûr haut la main. Il a vite fait de rattraper le retard, ou du moins il a su gérer sa progression universitaired’unefaçonrationnelle,ilsoutient une thèse DESM quatre ans après. Il rejoint le CHU de Annaba où il a pris les commandes du service ORL et CCF inexistant ou au stade embryonnaire. Il s’est mis à la tâche sans relâche, et progressivement il créa et équipa le service dans tous les domaines de la spécialité. Ayant la fougue de la jeunesse et l’ambition de l’élite, il obtient l’affectation de ses premiers résidents qu’il encadre, qu’il dirige, qu’il forme en vrai maître alors qu’il était tout juste maître-assistant. La deuxième rencontre marquante avec le Pr Saidia fut le concours de Docentat que nous avons passé ensemble, nous étions deux. Il fut bien évidement reçu, seul candidat pour le poste d’Annaba, quant à moi, je devais attendre deux années après, poste protégé du président du jury malgré monengagementànepasleprendreetmalgré d’autres postes ouverts d’ORL dans les autres CHU d’Alger. La carrière fulgurante du Pr Saidia était sans égale, il fut reçu au grade de Professeur d’université, et au poste de chef de service titulaire, poste qu’il occupa jusqu’à ses derniers mois. Il prit la destinée de la seule société nationale existante depuis plusieurs années dont il est toujours le président. Les titres et travaux du Pr Saidia étaient sans égal comparé à ses autres collègues en ORL ou dans les autres spécialités. Malgré l’éloignement de nos services et nos relations professionnelles quisesontdistancées,noséquipesrespectives se rencontrèrent souvent ces dernières années lors des congrès internationaux où la participation algérienne marquait sa présence par des communications orales ou écrites. Une affinité s’est créée entre les assistants de nos deux équipes, fiers de représenter la même médecine, le même drapeau et le même pays. Nous nous solidarisons et encourageons les communicants, qu’ils soient d’Annaba ou d’Alger. Il a à son actif la formation de cinq professeurs et une maître de conférences, record battu dans notre spécialité, personne parmi nos maîtres ou les professeurs de sa génération n’a égalé cette performance. Il fut un des doyens de la faculté de médecine d’Annaba, le plus actif pendant des années, où des conventions et des accords ont été établis avec des universités méditerranéennes et européennes dans le cadre de la formation desformateursetdeséchangesscientifiquesde haut niveau furent périodiquement organisés. Il occupa le poste de directeur général du CHU d’Annaba, l’un des plus importants de tout l’Est algérien dont les activités étaient des plus débordantes devant les évacuations des patientsdeswilayaslimitrophesdépourvuesde plateauxtechniquesadéquatsoudespécialistes et en particulier pendant la saison estivale où il fallait faire face à des milliers de patients estivants. «Je devais être à mon poste, et ceci pendant plusieurs étés depuis de nombreuses années, il faut assumer et être à la hauteur de sa mission quand on accepte pareilles responsabilités», disait-il. Le Pr Saidia ne pouvait laisser ceux qui l’ont connu ou rencontré indifférents, sans réaction à son égard. Son autorité était perpétuellement affirmée et ses propos sur différents sujets attentivement écoutés, exploités et pris en considération. Sa personnalité n’avait d’égale que les principes qu’il avait et qu’il défendait, que sa propre échelle de valeurs qu’il appliquait, que l’élitisme qu’il incarnait et qu’il perfectionnait, il ne pouvait en être autrement pour lui, il était exigeant avec lui-même, il ne pouvait être autrement avec les autres. Il fallait être de sa trempe, de son niveau pour pouvoir le comprendre, le suivre et accepter sa personnalité, mais l’être humain a sa propre échelle de fierté, de dignité et une divergence de vue qui ne peut être partagée. Le Pr Saidia aurait mérité plus d’égard de la part de ceux qui lui ont fait confiance en lui attribuant des postes de responsabilité qu’il a assumée avec altruisme,compétenceetabnégation.Ilprenait à cœur, avec une fougue excessive et passion exagérée tout ce qu’il entreprenait. Il ne pouvait qu’être désabusé devant l’ingratitude et le manque de considération reconnaissante pour tout le sacrifice qu’il a consenti à tous les postes de responsabilité qu’il avait occupés et assumés. J’emprunte cette citation qui sied aux grands hommes : «Malgré les erreurs, voire lesfautesquecertainsgrandshommespeuvent commettre et qui n’enlèvent rien à leur mérite, ils n’étaient ni des anges ni des bêtes, mais rien que des hommes avec leurs forces, leurs faiblesses, leurs qualités et leurs défauts» ; comme eux, le Pr Saidia fut un de ces hommes. Il était de mon devoir, ayant connu le Pr Saidia depuis le début de sa carrière, voilà de cela plus de 35 ans, il était de mon devoir d’apporter mon témoignage en signe de reconnaissance de tout son parcours professionnel et de tout ce qu’il a apporté pour la médecine d’une façon générale et pour notre spécialité d’une façon particulière. A sa femme et ses enfants, en mon nom et au nom des collègues et amis, nous présentons nos sincères condoléances et partageons cette lourde et cruelle peine. Qu’ils trouvent auprès de nous un soutien indéfectible. Que Dieu le miséricordieux, le tout puissant l’accueille en son vaste paradis. O. Z. PUBLICITÉ ●●● El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 16 C U LT U R E TAHAR HOUCHI. Directeur artistique du FIFOG Célébration de la liberté d’expression Un festival célébrant la liberté… d’expression artistique... Pas seulement. De toute façon, la liberté artistique implique la liberté d’expression sous toutes ses formes. Il peut s’agir d’une revendication ou d’une mise en scène d’une quête de liberté qui anime les humains. Derrière chaque conflit et chaque guerre, la liberté est en jeu. Et la liberté en Orient, notamment dans les pays du Levant, violentés et ensanglantés, revêt un sens particulier. Est-il absurde de revendiquer la désinvolture quand des vies sontquotidiennementfauchéesmassivement ? Les réalisateurs qui présentent leurs films à la 11e édition du FIFOG trouvent légitime cette revendication. Nous pensons avec eux que devant le chaos, l’absence de sens et la mort, l’art reste la voie du salut. Avec eux et Victor Hugo, nous hurlons : «Sauvons la liberté ! La liberté sauvera le reste !» La Syrie, le Liban, la Palestine et l’Irak seront mis à l’honneur parmi la centaine de films... Les quelque 120 films retenus composent un programme diversifié. Il contient un focus sur les cinémas des pays du Cham (Levant) : Syrie, Liban, Palestine et Irak. A travers ce panorama, c’est la résistance, la défense de la liberté et la célébration de l’art face aux cris triomphalistes et éphémères de la sauvagerie qui sont mis en lumière. Une note de finesse dans un monde de barbares. Chaque année, le FIFOG met à l’honneur le cinéma d’une région ou d’un pays. Après les pays du Golfe, d’Afrique du Nord et la Syrie, le festival jette son dévolu sur la prolifique production cinématographique des pays du Levant, appelé aussi en arabe le Cham, rendus très visibles par la triste actualité. En donnant de la visibilité à la Syrie, au Liban, à la Palestine et à l’Irak, le FIFOG veut clairement contrebalancer dans l’esprit des festivaliers l’horrible image qu’imposent les barbares par des regards artistiques prônés passionnément par des semeurs d’espoir. Ainsi, il affiche le 7e art comme un moyen de résistance à la violence. Cette volonté acharnée de recherche de la liberté sonne comme une note de finesse dans un monde où les sauvages dictent leur loi. Aussi, ce programme de films, tous genres confondus, vient rappeler, si besoin est, la dynamiquecinématographiqueetcréativequicaractérise ces pays malgré les fortes turbulences qui les secouent. Enfin, la diversité thématique et formelle des cinémas de ces pays par rapport au reste de l’Orient suscite curiosité et invite à l’exploration. A travers ce collier de films, reflet de souffrances et de joies, de colères et de paix, des tendances liberticides et de soif irrépressible de liberté, malgré la menace de la violence aveugle, c’est le Levant dans tous ses états que le FIFOG veut partager avec son cher et fidèle public. Aussi, l’Algérie participe avec plusieurs films, dont des films amazighs que le festival aligne depuis plusieurs années. Un rendez-vous promouvant aussi la diversité, le dialogue interculturel… Nous sommes dans une ville interculturelle. Il est dans l’ordre naturel des choses que le festival propose une vision globale et diversifiée de la réalité. Aussi, la ville de Genève a été un haut lieu de négociation, où la démonstration que les conflits se règlent à travers le dialogue a été faite plusieurs fois dans l’histoire. Le défi du FIFOG est de présenter une région sans tomber ni dans l’idéologique homogénéisant des Orientaux ni dans la regard fantasmagorique idéalisant des Occidentaux. Je l’ai déjà dit dans les colonnes de votre journal, il faut repenser les rapports de l’Orient et de l’Occident. Les écrits les plus sérieux sur cette question ayant structuré les visions des deux côtés sont infestés de clichés et de raccourcis. Prenez l’exemple de l’amazighité : au moment où même les dures idéologies officielles, au Maroc et en Algérie, mutent et reconnaissent cette composante, aussi paradoxal que cela puisse paraître l’Occident, même les milieux universitaires, continue à parler de ces identités multiples comme un bloc arabe monolithique. Le festival est donc là pour rappeler quelques notions élémentaires. L’édition de cette année est présidée par la célèbre romancière algérienne Ahlam Mosteghanemi… Après la regrettée Edmonde Charles-Roux, ex-présidente de l’Académie Goncourt (2013), Tahar Ben Jelloun (2014) et Adonis (2015), le FIFOG est heureux de confier la présidence d’honneur du 11e FIFOG à la célèbre romancière algérienne Ahlam Mosteghanemi. Pour rappel, elle a été l’une des 10 femmes les plus influentes du monde arabe en 2006, selon le magazine Forbes, qui a écrit : «Les créateurs arabes migrent en nuées à la recherche d’une terre de liberté, car cette dernière est la sœur de la création. C’est le ciel sans qui le créateur ne peut voler». Dans ce sens, elle est heureuse de contribuer à rendre ce ciel plus clément en participant au prochain FIFOG. Vous rendez hommage au légendaire acteur égyptien Omar Sharif... La disparition de cette légende du cinéma nous impose un hommage, aussi modeste soit-il. Le 11e Festival international du film oriental de Genève rend hommage à l’éminent acteur égyptien Omar Sharif, décédé le 10 juillet 2015, au travers de 9 films. Sa mort marque la fin d’une carrière de plus de 70 filmsetdenombreusesrécompenses.Pourtant, rien ne le prédestinait à devenir cette légende qui s’est imposée aussi bien sur les écrans d’Orient que ceux de l’Occident. Michel Dimitri Chalhoub, de son vrai nom, né en 1932 à Alexandrie, a été découvert par le cinéaste Youssef Chahine, qui l’a fait jouer dans Le Démon du désert (1954). Fraîchement baptisé Omar Sharif, l’artiste, diplômé en mathématiques et en physique de l’Université du Caire, et qui a étudié à la prestigieuse Royal Academy of Dramatic Art de Londres, rencontre l’actrice Faten Hamama sur le tournage. Les deux vedettes tombent amoureuses l’une de l’autre. Omar Sharif se convertira à l’islam afin de l’épouser avant de divorcer en 1968. Pour célébrer le génie de cet acteur, véritable pont entre l’Orient et l’Occident, le FIFOG présente 9 de ses films retraçant les 3 principales étapes de sa carrière : l’égyptienne, l’internationale et son retour au bercail : Nos plus beaux jours (1955), Lutte sur le Nil (1959), Le Fleuve de l’amour (1961), Nous, les étudiants (1960), Le Marionnettiste (1989), Lawrence d’Arabie, Docteur Jivago et Ibrahim et les Fleurs du Coran. L’affiche du FIFOG 2016 est à l’effigie de Laëtitia Eïdo dans Fadhma N’Soumer de Belkacem Hadjadj. Un choix «cinégénique»… Un beau visage de cinéma aide toujours dans la communication et la séduction. Cette belle actrice nous a offert cette opportunité. Mais pas seulement. Nous avons commencé à travailler sur notre programmation axée sur la thématique de la liberté depuis presque une année. Or, dans un programme, le film d’ouverture est une pièce maîtresse. Il faut un film symbolisant la thématique et qui soit fédérateur. Un film algérien dont le cinéma souffre et se bat contre toutes sortes de contraintes et un personnage historique, Fadhma N’Soumer, qui a guerroyé contre le colonialisme pour défendre sa liberté et imposer la paix, répond à cette attente. Et pour couronner le tout, un joli visage d’une jeune actrice qui déploie ses forces à défendre sa liberté d’actrice et de femme dans un monde, le moins que l’on puisse dire dominé par la dureté, correspond parfaitement à la thématique de la liberté de plus en plus menacée, que nous avons voulu célébrer. K. S. 11e FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORIENTAL DE GENÈVE Ahlam Moteghanemi présidente d’honneur ■ La romancière algérienne Ahlam Mosteghanemi a été désignée présidente d’honneur du 11e festival International du film oriental de Genève qui se tiendra du 11 au 17 avril, avons-nous appris auprès des organisateurs. «Après la regrettée Edmonde Charles-Roux, ex-présidente de l’Académie Goncourt (2013), Tahar Ben Jelloun (2014) et Adonis (2015), le FIFOG est heureux de confier sa présidence d’honneur à la célèbre romancière algérienne Ahlam Mosteghanemi», a annoncé le service presse du FIFOG dans un communiqué transmis à notre rédaction. «La cuvée 2016 du festival célébrera la liberté sous toutes ses formes. Et choisir cette femme de lettres s’inscrit dans l’ordre naturel des choses puisque sa plume est l’une des plus libres du monde musulman. Aussi, sa créativité et sa liberté épousent l’esprit du Fifog, qui veut montrer un orient riche et diversifié, promouvoir le dialogue interculturel et rapprocher l’orient de l’occident en repoussant les frontières de l’ignorance», ajoute la même source. Pour les organisateurs du ce festival, avec ce choix, il s’agit aussi de mettre en valeur l’apport inestimable des femmes dans les sociétés des pays d’Orient. «L’univers du cinéma n’est pas étranger à cette écrivaine, qui a côtoyé de grands cinéastes, dont Youssef Chahine. Juste avant sa mort, ce dernier avait acheté les droits du roman Mémoires de la chair, œuvre d’Ahlam Mosteghanemi, qui donna le vertige au poète Nizar Qabbani», Ahcène Tahraoui conclut le communiqué. PHOTO : DR Entretien réalisé par K. Smail Le FIFOG est placé sous le patronage de la commission suisse de l’Unesco... Oui, le Festival jouit de ce prestigieux patronage. On ne reçoit pas d’argent. Mais cela ajoute de l’intérêt et de la crédibilité à notre manifestation. Aussi, il met en valeur la portée intellectuelle et culturelle de ce projet qui n’est pas toujours aidé à sa juste valeur. Autrement, le festival est porté par plus de 100 partenaires nationaux et internationaux, dont le journal El Watan. PHOTO : DR Le Festival international du film oriental de Genève (FIFOG) aura lieu du 11 au 17 avril 2016, dans quelque 20 lieux du bassin lémanique. Fort du soutien d’une centaine de partenaires, il présente quelque 120 films célébrant la liberté. Aux projections s’ajoutent des débats, des colloques, une exposition artistique, des programmes scolaires et des ateliers de formation audiovisuelle. Plusieurs prix, dont des FIFOG d’or et d’argent, seront décernés. El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 17 PUBLICITÉ MINISTÈRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS Fédération algérienne des sociétés d’aviron et de canoë kayak Centre des fédérations sportives, Complexe olympique Mohamed Boudiaf BP n°139 Rostomia, Chevalley? (Alger). Fax : 023 25 81 11 Avis à la clientèle Le Crédit Populaire d'Algérie informe l'ensemble de sa clientèle, notamment les opérateurs économiques activant dans le commerce international, que les opérations d'importation et d'exportation de biens ou de services sont soumises, à compter du 15 mars 2016, à une prédomiciliation électronique. A cet effet, les opérateurs concernés sont invités à s'inscrire sur le portail web de la banque www. cpa-bank.dz pour renseigner le formulaire de prédomociliation sur le lien : "prédomiciliation." Pour de plus amples informations, rapprochezvous de votre agence CPA ou appelez le numéro : 023 88 47 53 Une banque à votre écoute Fédération algérienne des donneurs de sang 52, boulevard Mohamed V - Alger - Tél. - Fax : 213 21 63.80.07 CPA Khelifa Boukhalfa n°143.4 18.01.242.11/12 - CCP n° 72372 70 clé 08 Appel au don de sang La Fédération algérienne des donneurs de sang, en collaboration avec le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, et l'Agence nationale du sang, lance un appel à l'ensemble de la population âgée de dix-huit (18) ans à soixante-cinq ans (65) et en bonne santé, de répondre en masse à l'appel du cœur et aller offrir un peu de son sang à l'hôpital le plus proche. Ce geste banal et anodin rendra l'espoir et le sourire à des milliers de personnes qui souffrent en silence dans l'attente d'une transfusion salvatrice à leur éventuelle guérison. Tous ensemble, participons à cette action du don de sang. Comptant sur la générosité de tout un chacun, la Fédération algérienne des donneurs de sang et l'ensemble des malades en quête de ce précieux liquide vous remercient, en accomplissant ce simple geste hautement humanitaire (le matériel de prélèvement est stérilisé et à usage unique). "Dieu vous le rendra." AVIS DʼAPPEL DʼOFFRES NATIONAL La FASACK lance un avis d’appel d’offres national pour l’acquisition du matériel d’aviron suivant : ◗ 12 paires de pelles couples bateaux dʼaviron (concept 2) ◗ 8 paires de pelles pointes bateaux dʼaviron (concept 2) ◗ 10 ergomètres (concept 2 modèle E) ◗ 5 écrans pour ergomètres (concept 2 modèle D) Le dossier de soumission comprend une offre technique et une offre financière, à savoir : La durée de préparation des offres est de 30 jours à compter de la date de la 1ère publication de l’avis d’appel d’offres dans la presse. La date de dépôt des offres aura lieu le jour correspondant au dernier jour de la durée de préparation des offres avant 12h00 au niveau du secrétariat général de la fédération. Si ce dernier jour coïncide avec un jour férié ou un jour de repos légal, la durée de préparation des offres est prorogée jusqu’au jour ouvrable suivant. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant cent vingt (120) jours, jour de délai de préparation des offres. Les soumissionnaires sont invités à assister à la séance d’ouverture publique des offres le jour de la date de dépôt des offres à 13h 30 au siège de la fédération. AVIS DE RECRUTEMENT SOCIÉTÉ PRIVÉE DE FABRICATION DʼEMBALLAGES ALIMENTAIRES RECRUTE DANS LʼIMMÉDIAT 03 imprimeurs en flexographie ☛ 03 imprimeurs en héliogravure ☛03 bobinateurs découpeurs ☛03 contre colleurs ☛ Conditions : - Expérience dans le domaine de 8 ans et plus - Salaire intéressant à étudier Envoyer CV au : 036 54 12 28 / 036 54 10 50 Société d’importation et de distribution d’équipements médicaux (Alger) Cherche DÉLÉGUÉ(E) RÉGIONAL(E) (Alger- Constantine- Oran) Profil : - Formation universitaire - Bonne présentation, sens des responsabilités, et de la communication - Véhiculé (e) - Formation assurée - Libre de tout engagement, disponible - Salaire selon compétences Envoyer le détail de votre CV avec lettre de motivation à l’adresse suivante : [email protected] Exclusives Tours RECRUTE Vous propose les 02 séjours suivants TECHNICIEN DE MAINTENANCE Avec expérience dans l’industrie du plastique à Oran 1/ Saint-Pétersbourg Russie Du 22 au 29 mai 2016 08 jours/7 nuitées 2/Circuit de lʼAndalousie Espagne Du 13 au 22 mai 2016 10 jours/9 nuitées Pour toutes inscriptions et informations, veuillez nous contacter au : 021 59.14.40 & 021 59.14.36 Email : [email protected] www.exclusivestours.com Adresse : Cité des PTT, n°65, Hydra, Alger Envoyez CV par mail à : [email protected] Hôtel Soltane d’Hussein Dey RECRUTE ☛ 01 peintre ☛ 01 chauffeur VL ☛01 chauffeur VL femme ☛02 gardiens ☛Cost controller Envoyez CV et lettre de motivation par Fax à : 023 77 26 38 El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 18 PUBLICITÉ garageetjardinfruitier,actée. 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Une reconnaissance particulière s'adresse aux nombreux parents et amis de Beni Yenni qui ont accepté de faire le déplacement, en dépit des mauvaises conditions climatiques. Nous ne saurons oublier ses nombreux collègues et amis des secteurs des transports et de la formation professionnelle où il a longuement servi. Leurs différents témoignages nous ont profondément émus. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." RÉPARATIONmachineàlaver, frigo à dom.Tél.: 0553 000 748 PREND tous travaux d'étanchéité. Tél. : 0550 149 629 CAMION Yeujin à louer pour entreprise, entrepreneurs et particulier.Tél.:05508658420661 920 685 BUREAU d'études Alger pour vosétudesdesol,rapportd'expertisecontrôlequalité,béton régularisation. Tél. : 0550 865 842 -0661 920 685 AUTOS LOCATIONdevoituresVHAlger. Tél.: 0775 571 700 OFFRES D’EMPLOI SOCIÉTÉspécialiséeenmaintenanceindustriellerecrutetechnicienmêmesansexpérience domaineélectrotechnique,électromécanique. Lieu de travail wilaya d'Alger. 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Condoléances Condoléances Mohammed Tahar Benabid, notaire, ancien président de la Chambre régionale des notaires du Centre, et ses proches collaborateurs, ayant appris avec tristesse et beaucoup de peine le décès du père de Mme Talhi Nerdjes, cadre de la CASH et administrateur de la SPA AGLIC présentent à toute sa famille, les parents et alliés, leurs condoléances les plus sincères et les plus attristées et les assurent de leur profonde compassion et de leur fidèle amitié. Que Dieu le Tout-Puissant accueille le défunt en Son Vaste Paradis. Ayant appris avec tristesse le décès de la fille et du petit-fils de M. Merouani Allaoua, la direction générale et l'ensemble du personnel de l'Entreprise Aurès Emballages présentent à la famille leurs condoléances les plus attristées et l'assurent de leur profonde compassion en cette douloureuse circonstance. Que Dieu le Tout-Puissant accueille les défunts en Son Vaste Paradis. Pensée Pensée Pensée Pensée Cela fait trois ans déjà, le 27.03.2013, que nous a quittés à jamais le regretté Cela fait 4 ans, le 26 mars 2012, que nous a quittés à jamais pour un monde meilleur notre très cher et regretté père et grand-père Cela fait une année, le 27 mars 2016, que nous a quittés à jamais notre très père Chebah Larbi laissant un vide immense que nul ne peut combler. Nous, fils et fille et épouse, demandons à tous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Repose en paix cher père Chebah Larbi Deux ans déjà que nous a quittés notre chère mère et grand-mère Mme Veuve Daci Ouardia dite Ouardia El Hadj Meziane laissant un grand vide. Tu es partie dignement et courageusement. La famille Daci des Bananiers (Alger) et de Tizi Rached demandent à tous ceux qui t’ont connue d’avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Repose en paix. Tari Abdelkader En ce douloureux souvenir, la famille Tari ainsi que l'ensemble du personnel de la Sarl Travomed prient tous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Kerrouche Ali (ancien receveur de la poste d'El Madania) laissant un grand vide que nul ne pourra combler. En cette douloureuse circonstance, son épouse, ses enfants et ses petitsenfants demandent à tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. "A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons." El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 20 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Transformation d'un liquide organique en une masse solide. On mitraille les avions avec 2. Contradiction. Ecolo 3.Porta sur lui. Prévoir. En plus 4.Courrier spécial. Saint à Madrid. Mortelle aimée de Zeus 5.Assainir. Elément de cellule. Déclares 6.Demi-endormeuse. Avec force 7.Suite. Fameux loch. Accord russe 8.C'est item. Habille. Chaînes de prisonnier. Habileté 9.Fonçait. Compartiments pour ranger des objets 10.De la famille. S'esclaffe. Lac de Lombardie 11.Fleuve d'Irlande. Sélectionnées. Chevalier en jupon (d’) 12.Petit somme d'appoint. S'oppose à tout 13.Issu. Affirmation 14.Voulue. Cri après coup. Porté préjudice 15. Squelette. Agile. Capitale. VERTICALEMENT : 1.Personnes du même pays. Bas de gamme 2.Acquiesces. Impératrices 3.Dépourvus d'ailes. Périodes 4.Invitation à sauter. L'Europe unie. Te gardes de. Personnel 5.Pays de l'Oncle Sam. Chose peu fréquente. Imbécile 6.Pieux. Se bidonne. Monuments funéraires 7.Qui est resté en arrière. Filet 8.Possessif. Poudre provenant de la mouture des céréales 9.Fils d'Apollon. Perte de mémoire. Gallium 10.Ride fugace. Serait digne de récompense 11.Manque de délicatesse. Panorama 12.Appareils pour soulever des charges. Eclat de rire. Au sein du sein 13.A moult faces. Camp médiéval. Portons un coup violent 14.Tissu. Docteur abrégé. Points opposés. Personne 15.Certificats. Saint de la Manche. Quinze sur 15 1 N° 693 5 1 3 IV 11 6 X 1 12 4 6 VII 7 VIII 8 IX 6 2 6 11 12 13 14 15 VERTICALEMENT : 1.IMMATERIELLES 2.MAUDITE. MIEVRES 3.PRE. CAPTURE 4.RA. TAISE 5.OTAGE. SN. STADES 6.VRILLES. ILETS 7.IENA. PERIR. ACE 8.ENTA. OVERDOSE 9.AUSTERITE. IE. TU 10.TR. GRATITUDE 11.II. NONES. SO 12.ONDE. EN. ISOETES 13.NOISE. ESTER. EST 14.IR. VI. AERIEZ 15.PRECEDEMMENT. OR. Solution 3 6 13 6 14 15 3 1 4 18 1 Sudoku précédent 3 5 5 9 8 7 17 6 1 2 6 9 6 16 7 3 15 7 8 9 19 7 1 20 8 8 9 10 3 8 4 2 6 9 1 5 7 5 6 1 7 4 8 2 9 3 9 7 2 1 5 3 4 6 8 8 1 7 5 3 6 9 2 4 prêts à l’action prénom italien visible avisée 2 3 6 9 7 4 5 8 1 4 9 5 8 1 2 7 3 6 7 4 9 3 8 5 6 1 2 6 2 3 4 9 1 8 7 5 1 5 8 6 2 7 3 4 9 SOLUTION N° 4393 4387 HORIZONTALEMENT HORIZONTALEMENT I- ENCANAILLE. ENCABLURES. IIII --MULTIPLIER. MEMBRURE. III III -- PRET PU - UU - IO-IASI.IVNIE. IV OASIS - ATES- -TE. ENLIE. V - IGV -- SIDERE. URNES -VIEIRE. - NUMEVI RAT - ON. ROS NA. VIIVII- PLEONASME. ET - EON - ITE.VIII VIII- RIRZ - EST--VUE. ISAR.IXIXENTRIPER -RUT - EOLE. - AI. XX - ENCERCLEES. - REEL - TEINT. VERTICALEMENT VERTICALEMENT 1- EMPOURPRER. EMPOINTURE. 22--NURAGUE - UN.3 -3CM - CLES NEUTRALITE. - EN-ETC. 4 -4ATTISEES . 5 - NI SIROTER. TERRE. - ABUSE -- OEIL. 5 -- BRU - SON.66--API LU DON - OC. - ILOTES - ILL. - LINER - ISEE. NAVET. 7 - 7URINE - SURE. 8 -8REALISME. 9 -SIR9 LEI 10 - ERES AN. -10ENTA. - SCIEES - HIT. - AERES. Fléchés Express calme fin de cérémonie insecte des marais os du genou 4 8 N° 4393 cardinal 3 9 1 étendard d'une confrérie point imaginaire reconnaître poids à perdre 10 5 3 9 3 16 7 1 8 12 19 1 9 12 5 3 5 1 9 8 3 5 1 fausses résultat bénéfique temps des glaces article espagnol murmurer doucement se trouvera 12 7 VERTICALEMENT 1- Planeur ultra-léger utilisé pour le vol libre. 2 - Formation et enchaînement des idées. 3 - Instruments de musique - Pronom. 4 - Symbole chimique - Points opposés - Pronom relatif. 5 - Berna - Valoir. 6 - Phase lunaire - A pour objectif - Chemin de halage. 7 Chambres hautes - Personnel. 8 - Occlusion intestinale - Dans. 9 -Monnaie - Premier cadeau fait à un enfant. 10 - Vigueur physique - Poisson. note 9 6 3 6 8 5 HORIZONTALEMENT I- Vive opposition d'idées. II - Construction secondaire Note. III - Article - Contester. IV - Sonde - Petite combe. V - Crimes. VI -Moulin à paroles - Bien charpentées. VII Quand - Pour citer textuellement. VIII - Pige ou balai Note - Refus de gosse. IX -Partie essentielle. X- Tisseuse de toile - Sans effets. 10 1 7 4 X 9 4 5 5 3 VI Prononcer une phrase, des mots en détachant les groupes de mots, de syllabes. 3 2 V 5 Tout Codé 2 N°4394 Par M. IRATNI 4 En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 1 Mots croisés II 2 4 N° 4393 10 11 12 13 14 15 III 3 2 9 3 6 4 4 8 2 7 N° 4393 7 8 2 Définition du mot encadré 6 1 Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. 6 5 I 7 REGLE DU JEU 9 4 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : 1. IMPROVISATION 2.MARATRE. URINOIR 3.MUE. AINES. DIRE 4.AD. EGLANTINES 5.TIC. EL. TE. EVE 6.ETAT. EPARGNE. ID 7.REPASSE. IRENE 8.TIN. ROTAS. SAM 9.EMUS. CIVET. ITEM 10.LIRES. RE. INSERE 11.LEE. TI. RIT. ORIN 12.EV. BALADEUSE. ET 13.SRI. DECO. DOTEZ 14.DETESTE. ES 15.USA. SS. EU. ASTER. Sudoku 2 dépourvue de raison remarque 14 1 8 5 1 5 4 16 sans effet 1 existence 15 1 hommes de main 5 3 9 1 16 4 1 4 sujet vague 8 9 9 1 7 1 16 9 4 12 6 4 16 9 3 1 1 3 4 6 16 12 1 10 4 5 1 17 1 18 8 9 1 7 18 G 7 4 20 3 4 gaz symbolique ancêtres genre musical clair parfois pronom un peu trop mûr (fruit) gardé pour soi 7 SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : BANQUIERS / COUPERET / RH / IS / EVE / IONIE / OR / UNTEL / GIN / AA / OUATE / ALIENER / ETS / LAD / IM / PIEGEE / EIRE / ENS / ONDINE / IT / TETANISE. VERTICALEMENT : MACHINALEMENT / NO / OTAIT / IDE / EQUINE / ESPRIT / UPSILON / IENA / PIE / UELE / EN / ERE / GARAGE / PREVOIT / DENIS / STERNES / ESTE. battre le pavé fin de verbe MORTAISE - ROMANE BOHRINGER faux marbre mèche rebelle Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 21 L’ É P O Q U E ON VOUS LE DIT Petite révolution dans la prise et le partage de photos Participation au Salon touristique de Moscou, et après ? Visite pédagogique au Musée central de la police Dans le cadre de la consécration de la politique de police de proximité, initiée par le haut commandement de la DGSN, une visite a été organisée, le week-end dernier, par la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou au Musée central de la police sis à El Biar (Alger), au profit de scouts musulmans. Accompagnés par des cadres de la sûreté de wilaya, cette visite tend à leur permettre de s’imprégner de l’histoire de la police algérienne depuis l’indépendance à ce jour, a indiqué à El Watan la commissaire Djamila Temmar, responsable de la cellule communication de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou. Démantèlement d’un réseau de commercialisation de cocaïne La brigade antistupéfiants de la sûreté de wilaya d’Oran a démantelé, dernièrement, un réseau spécialisé dans le trafic de cocaïne composé de trois individus. Agissant sur informations, les éléments de la brigade ont arrêté les trois membres de la bande, dont le chef, faisant l’objet de trois mandats d’arrêt pour détention et commercialisation de stupéfiants. Lors de cette opération, une quantité de 132 grammes de cocaïne a été saisie, ainsi que trois véhicules utilisés dans ce trafic et la somme de 220 000 DA représentant des revenus de la vente de cette drogue dure. Une autre affaire de trafic de drogue a été traitée par la même brigade, aboutissant à l’arrestation d’un dealer au quartier Ibn Sina d’Oran et la saisie de 26 morceaux de kif traité, emballés et prêts à être écoulés, ainsi qu’une importante somme d’argent. A Bethioua, à l’est d’Oran, quatre personnes, dont une femme, ont aussi été arrêtées pour trafic de drogue. Plus de 3 kilos de kif traité ont été saisis. Formation médicale continue Dans le cadre de son programme de formation médicale continue, l’Association des internistes libéraux algériens (AILA) organise, le 1er avril à Constantine sa 18 e journée régionale. Le thème proposée est «L’impact du macrobiote intestinal sur la santé humaine», une thématique qui connaît de grands développements. 16e Congrès algérien de rhumatologie de la LAAR 20-21-22 mai 2016-Hôtel El Aurassi, Alger La Ligue algérienne antirhumatismale (LAAR) informe l’ensembleducorpsmédicaldelatenuedu16econgrèsalgériende rhumatologie de la LAAR les 20, 21 et 22 mai 2016 à l’hôtel El Aurassi, à Alger. Le pré-programme de ce congrès comporte des conférences d’actualité, des exposés de formation médicale continue, des communications orales, des ateliers et des posters. 4 prix posters Les inscriptions sont ouvertes sur internet. Le site de la LAAR est : [email protected] Le délai de dépôt des abstracts est fixé au 20 avril 2016 Une assemblée générale ordinaire aura lieu le 21 mai 2016 à 18h Pour tout renseignement s’adresser au secrétariat du congrès : e-mail : [email protected] Service de rhumatologie Etablissement hospitalier qpécialisé de l’appareil locomoteur Hôpital de Ben Aknoun Route des Deux Bassins, Ben Aknoun. Alger Tél : 023 38 41 21 El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61 008 000 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. 20.55 Cinéma AVATAR Jake Sully, ancien Marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est envoyé en mission sur la planète Pandora où il doit participer à un programme d’étude du peuple autochtone, les Na’vi. Comme l’atmosphère de Pandora est toxique, il utilise un hybride biologique commandé à distance. 21.00 Comedie S amsung a dévoilé, lors du MWC de Barcelone, la toute dernière innovation en matière de connectivité et de nouvelle technologie, le Samsung Gear 360, un appareil photo à 360 degrés, qui permet de créer, visionner et partager facilement les expériences au moyen de contenus vidéo et image. Le Gear 360 est conçue pour le voyage, les rassemblements festifs et toutes les activités interposées afin d’offrir une expérience visuelle complète. Ce nouvel appareil photo exploite le meilleur de l’expérience Samsung Galaxy permettant aux utilisateursdedevenirlescréateursde leur propre contenu de réalité virtuelle du Gear VR. «Samsung continue de repousser les frontières de l’expérience mobile pour s’étendre au-delà du smartphone. Dans la foulée de la sortie du Gear VR, l’année dernière, la Gear 360 continue d’étendre les limites du contenu immersif, offrant une expérience visuelle qui rend la capture et le partage de moments de la vie encore plus facile», a déclaré D. J. Koh, président Mobile Communications Business chez Samsung Electronics. Le Samsung Gear 360° est équipé de deux objectifs fish-eye dotés de senseurs d’image de 15 mégapixels, permettant de prendre LES TONTONS FLINGUEURS PHOTOS : D. R. L’Algérie a participé au Salon international du tourisme et des voyages de Moscou, du 23 au 26 mars derniers. Une information rapportée par l’APS. Selon la même source, la destination Algérie a grappillé des points, plusieurs tour-opérateurs étrangers, russes et chinois notamment, ont manifesté leur intérêt pour la palette de produits touristiques présentée à cette occasion. Au-delà de cette annonce, on voudrait bien savoir sur quels critères se fonde le ministère du Tourisme concernant la participation à des foires internationales à l’étranger car le marché russe n’est pas franchement prioritaire. Nous sommes gênés, voire handicapés, par une absence de vision des pouvoirs publics : que veulent-ils réellement ? La vision est floue. Pr A. Ladjouze-Rezig Présidente de la LAAR TV SAMSUNG GEAR 360° des vidéos en haute résolution (3840x1920) à 360 degrés, en supportant aussi les photos de 30 mégapixels. Les utilisateurs peuventégalementtournerdes vidéos et prendre des photos à angle large à 180 degrés en utilisant un seul côté de l’objectif. Avec son design léger et compact en forme de sphère, le Gear 360 maximise la portabilité pour filmer en chemin ou lors d’activités intérieures. L’expérience Galaxy Samsung continue de repousser les frontières du hardware, software et des services afin de créer des appareils conçus pour améliorer la façon dont les utilisateursseconnectent,partagent, organisent et profitent de la vie. L’entreprise redéfinit le possible, au-delà des limites de la technologie d’aujourd’hui, en présentant une série d’expériences mobiles intégrées. Samsung a compris une tendance lourde en développant le Gear 360 : prendre une photo en utilisant son smartphone devient habituel pour la majorité des utilisateurs. La qualité de capture des photos ne cesse de s’améliorer, le smartphoneestplusfacilement transportable qu’un appareil photo, les espaces de stockage se développent de manière exponentielle. Autant de raisons qui expliquent l’engouement pour la prise de photos depuis son smartphone. Comme pour le visionnage de vidéos, ce phénomènetoucheparticulièrement les publics les plus jeunes. Kamel Benelkadi elwatan.com E-mail : [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi transformé» et que The Independent devait «se transformer aussi». The Independent, né en octobre 1986, est le quotidien national le moins distribué au RoyaumeUni, loin derrière des tabloïds comme le Sun ou le Daily Mail et des généralistes comme le Times, le Guardian ou le Daily Telegraph. A son apogée, en 1989, le quotidien de centre gauche, célèbre pour ses unes engagées et la place importante accordée à la photo, écoulait plus de 420 000 exemplaires par jour, quand il n’arrive plus à en vendre que 40 000 aujourd’hui. En2003,TheIndependentavaitmenécampagne contre une intervention britannique en Irak. Le groupe va, par ailleurs, vendre «I», une version allégée du quotidien, au groupe Johnston Press. La vente devrait rapporter environ 25 millions de livres (32 millions d’euros), selon les médias britanniques, une somme qui sera investie dans le site internet. Ce dernier, qui attire près de 70 millions de visiteurs uniques par mois, est déjà rentable et table sur une progression de ses recettes de l’ordre de 50% cette année. AFP Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31 0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66 Mars 1967. Endeavour Morse a été suspendu et l’inspecteur Thursday, qui se remet de sa blessure par balle, enquête sur le meurtre d’une jeune femme. Son cadavre a été retrouvé en pleine forêt. La victime, Jeannie Hearne, a été écrasée par une voiture, huit heures plus tôt… 20.55 Rugby TOULON/CLERMONT-AUVERGNE Les Parisiens, champions de France en titre, vivent une saison pénible et paradoxale dans le fond du classement du top 14. Incapables d’aligner une série de victoires face à des équipes moins huppées, les joueurs de Gonzalo... LA FIÈVRE AU CORPS Dernier tour de rotatives pour le quotidien The Independent es employés du quotidien britannique The Independent, dont les ventes sont en chute libre depuis quelques années, ont envoyé vendredi pour la dernière fois à l’impression leur journal, qui s’apprête à passer au 100% numérique. Des journalistes du titre, créé il y a un peu moins de 30 ans, ont posté des images sur les réseaux sociaux montrant les équipes en train de tambouriner sur les tables, une tradition pour saluer le départ d’un collègue. Dans son dernier éditorial, The Independent affirme qu’on se souviendra de sa «transition audacieuse» vers le 100% numérique comme d’un «exemple à suivre pour d’autres journaux dans le monde». «Aujourd’hui, les rotatives se sont arrêtées, l’encre est sèche et bientôt le papier ne se froissera plus», poursuit-il. «Mais tandis qu’un chapitre se referme, un autre s’ouvre et l’esprit de The Independent continuera de s’épanouir». Le propriétaire du journal, le Britannique d’origine russe Evgeny Lebedev, qui avait annoncé le mois dernier la fin de l’édition papier du journal, a écrit que le journalisme s’était «complètement 20.50 Téléfilm LES ENQUÊTES DE MORSE 20.50 Thriller GRANDE-BRETAGNE L Fernand, un malfrat reconverti dans le matériel agricole à Montauban, est appelé au chevet de son ami d’enfance gravement malade, le Mexicain. Ce dernier, un truand, lui confie sa fille Patricia et la succession de ses affaires : un bar, une distillerie et une maison close que convoitent Raoul et sa bande… Au cours d’un été caniculaire dans une bourgade de Floride. Matty Walker est belle et mystérieuse. Ned Racine, un avocat miteux, tombe amoureux d’elle. Mais elle est mariée à un homme aussi riche qu’encombrant. Bientôt, Ned et Matty, liés par une passion physique dévorante, ne supportent plus de vivre... 20.55Filmd’animation RATATOUILLE Rémy est un rat. Mais pas n’importe lequel. Un rat gourmet, qui rêve de devenir un grand chef malgré l’opposition des siens. Le fait de se retrouver dans les égouts du restaurant du mythique Auguste Gusteau, aujourd’hui disparu, va l’y aider… 20.50 Comédie OLÉ ! A Neuilly-sur-Seine, l’affable Ramón Holgado est à la fois le chauffeur, le partenaire de golf et le confident de François Veber, grand patron dans la lunetterie. Une complicité qui ne plaît guère à Carmen, la délicieuse et lucide épouse de Ramón… Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 22 SPORTS ÉLIMINATOIRES CAN-2017 COMMENTAIRE Contrat rempli des Verts Par Yazid Ouahib Le point du groupe J APRÈS LA LARGE VICTOIRE DE L’ ÉQUIPE NATIONALE FACE À L’ÉTHIOPIE (7-1) L’attaque crache le feu PHOTO : B. SOUHIL L es Verts sont toujours dans une dynamique de succès. 4 mois après leur large victoire (7-0) face à la Tanzanie en éliminatoires de la Coupe du monde 2018, ils ont réédité la même performance (7-1), cette fois face à l’Ethiopie dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2017. Difficile de demander mieux par les temps qui courent, même s’il faut relever la faiblesse, sur tous les plans, de l’adversaire. Le mérite des joueurs de l’équipe nationale est d’avoir fait ce qui était attendu d’eux, à savoir développerunjeudequalitéetgagnerenmarquant beaucoup de buts. Ils ont rempli leur contrat, à la grande joie des supporters ravis de la prestation de Ryad Mahrez et aussi de Sofiane Feghouli (auteur d’un doublé) dans un rôle différent de son statut habituel. Après la prestation (réussie) de vendredi, faut-il sauter au plafond ou savoir raison garder ? C’est là que doit intervenir le rôle du sélectionneur, l’homme le plus à même avec ses joueurs de dresser le bilan de la sortie. La faiblesse de l’adversairedoitatténuerquelquepeul’euphorie née du large succès de vendredi soir. Difficile de tirer des plans sur la comète à l’issue d’un match aussidéséquilibréentredeuxsélectionsquin’ont pas le même rang et le même statut. Cet aspect fausse toutes les analyses. Contrer l’Algérie relevait de l’exploit pour l’Ethiopie. Elle a été renvoyée à ses chères études avec un score cinglant et a frisé l’humiliation si les joueurs algériens avaient mis le pied sur l’accélérateur. Doit-on faire la fine bouche au motif que l’adversaire n’a pas existé ? Sans doute pas. Les Verts ont fait ce qui était attendu d’eux. Gagner et plaire. Ils sont au rendez-vous fixé dans leur agenda. Passer les éliminatoires de la CAN sans encombres ne relève pas de la gageure. Les camarades d’Islam Slimani savent qu’ils sont attendus ailleurs. En phase finale de la CAN-2017 et aussi dans les éliminatoires de la Coupe du monde, Russie-2018. La sélection a du potentiel. Peut être comme jamais avant. La richesse de l’effectif, dernièrement renforcé par Yacine Benzia, un joueur talentueux, la profondeur du banc, sont autant d’atouts qui doivent propulser les Fennecs, au moins, sur le podium de la prochaine CAN et le second tour en Coupedumonde2018.Deuxproblèmesmajeurs peuvent rendre difficile, mais pas impossible, la concrétisation de ces deux objéctifs. Le cauchemar de l’axe central, qui continue d’être le talon d’Achille de la sélection et le gabarit des futurs adversaires au 3e tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Les Verts et le sélectionneur Christian Gourcuff auront tout le temps de réflechir à la suite. Ils sont appelés, mardi à Addis-Abeba, à achever le travail entamé vendredi à Blida. Yazid Ouahib Feghouli, l’homme du match avec un doublé L a sélection nationale a étrillé son homologue éthiopienne, vendredi soir, en s’imposant sur le sacré score de 7 à 1 dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN-2017 (groupe J). Cette victoire a non seulement permis aux camarades de Feghouli, sans doute l’homme du match avec deux réalisations, de consolider leur position en tête du classement, mais aussi de devenir la meilleure attaque lors de ces éliminatoires avec 14 réalisations inscrites en 3 matches (4 contre Les Seychelles et 3 contre le Lesotho, ndlr). Les joueurs ont gratifié le public par de belles phases de jeu, une grande maîtrise du ballon et un récital offensif. Le score aurait pu être plus lourd, comme l’a affirmé le sélectionneur national, n’était le penalty raté par Brahimi. L’absence de certains éléments, à l’image de Soudani et Bentaleb, a obligé le patron des Verts à repositionner son compartiment offensif avec Mahrez à droite et Feghouli dans l’axe, mais l’équipe nationale continue de dominer ses adversaires avec des scores larges, comme elle l’a fait face à la Tanzanie pour le compte des éliminatoires du Mondial 2018. L’entraîneur national a reconnu que le début de la partie a été quelque peu difficile, mais par la suite les joueurs ont étalé leur potentiel technique individuel et collectif pour atomiser l’adversaire. «Nous avons mis du temps pour débloquer la situation, mais par la suite nous avons marqué des buts extraordinaires et les joueurs ont utilisé au mieux leur potentiel individuel», a déclaré Christian Gourcuff en fin de match lors de la conférence de presse. Cette large victoire a aussi permis à des joueurs de soigner leur capital buts, comme Slimani qui a inscrit son 22e but sous le maillot national, et à Rachid Ghezzal d’ouvrir son compteur. En revanche,lecompartimentdéfensif, en dépit de quelques défaillances, n’a encaissé que deux buts depuis le début des éliminatoires. Les joueurs doivent toutefois être plus vigilants au match retour, mardi. Le sélectionneur national sait que les choses seront différentes. «Je sais qu’au match retour, les conditions de jeu seront différentes à AddisAbeba. On va quand même essayer d’adopter la même stratégie dans l’espoir d’enchaîner avec une autre victoire», a ajouté Gourcuff en conférence de presse. Enfin, les Verts ont rapidement entamélapréparationpourlematch retour avec une séance de décrassage hier. Ce matin, les coéquipiers de Ryad Mahrez effectueront une séance d’entraînement avant de s’envoler à destination d’AddisAbeba dans l’après-midi. Slimane M. La 3e journée des éliminatoires pour la CAN-2017 au Gabon, dans le groupe de l’Algérie (Grouype J), a été bouclé, hier, avec la victoire des Seychelles sur le Lesotho (2-0), au lendemain du large succès de l’Algérie face à l’Ethiopie (7-1). A la faveur de ces résultats, le Lesotho qui ferme le tableau au classement est d’ores et déjà éliminé de la course pour la CAN du Gabon, en n’ayant inscrit aucun point en trois rencontres. Les Seychelles, et à la faveur de leur victoire d’hier, rejoignent l’Ethiopie à la deuxième place avec quatre points, à cinq points des Verts, leaders de ce groupe J, avec un carton plein de neuf points en trois rencontres. Ainsi, si les coéquipiers du buteur des Verts, Islam Slimani, ne sont plus qu’à une victoire pour valider le seul billet qualificatif directement pour le Gabon, et qu’ils pourraient officialiser dès ce mardi à Addis-Abeba à l’occasion de la joute retour face à l’Ethiopie, cette dernière pourrait bien perdre sa place de 2e du groupe J en cas de victoire des Seychelles en déplacement face au Lesotho. Un résultat qui relancerait sérieusement la course à la qualification pour la CAN-2017, notamment pour les Seychellois qui pourraient espérer décrocher l’un des deux tickets qualificatifs pour la CAN comme meilleurs 2es des 13 groupes en lice pour le Gabon. T. A. S. Classement 1. Algérie 2. Ethiopie 3. Seychelles 4. Lesotho pts 9 4 4 0 diff +12 -4 -2 -5 DÉCLARATION Yacine Brahimi : Yohannes Sahle (sélectionneur de l’Ethiopie) «Malgré l’ampleur du score, notre équipe n’a perdu que trois points contre l’Algérie et l’espoir d’une qualification reste permis, surtout que nous aurons la possibilité de nous relancer dès mardi en recevant ce même adversaire chez nous. L’avantage du terrain et le soutien du public ont beaucoup aidé l’Algérie dans la réussite de cette large victoire, et j’espère qu’il en sera de même pour nous au match retour. En tout cas, cette lourde défaite n’affecte pas notre moral outre mesure. Il s’agit de notre premier revers dans cette phase de groupes, et pour l’instant, nous sommes toujours 2es.» «Nous avons dédié le premier but au coach, car Feghouli a ouvert le score au terme d’une belle action collective. Nous avons donc tenu à lui témoigner notre gratitude pour le travail qu’il a fait. Au final, nous l’emportons par 7 buts à 1, ce qui devrait nous mettre en confiance en prévision des autres matchs, à commencer par celui de mardi à Addis-Abeba.» SAPHIR TAÏDER. Milieu de terrain de l’EN Une belle victoire face à l’Ethiopie qui vous permet d’augmenter votre capital points et de vous rapprocher de la qualification à la CAN-2017, n’est-ce pas ? Oui, c’est vrai, aujourd’hui nous avons fait un bon match et nous avons fait plaisir à notre public. Cette victoire consolide notre position en tête du classement et nous a permis de creuser l’écart sur notre poursuivant. Maintenant, il reste un autre match mardi, qu’on doitbiennégocier.Nousdevonsviteoubliercette victoireetnousconcentrersurleprochainmatch. Le match retour, dans quatre jours, sera déterminant pour assurer la qualification à la CAN-2017 avant terme... Nous sommes sur une bonne dynamique de victoires. C’est vrai que si on gagne mardi à Addis-Abeba, on assurera définitivement notre qualification. Mais ça sera un autre match. Nous allons maintenant bien nous reposer pour préparer la manche retour. Vous avez marqué un but splendide ; un commentaire ? C’est vrai que c’était un joli but. Sur le corner, j’étais bien placé et j’ai eu de la réussite. Il m’arrive parfois de marquer de jolis buts, mais pour cette soirée je dois plutôt retenir la grande performance de tout le groupe. S. M. PHOTO : B. SOUHIL PUBLICITÉ «Nous avons gratifié notre public» El Watan - Dimanche 27 mars 2016 - 23 SPORTS CAN-2016 (DAMES) ÉLIMINATOIRES CAN-2017 Les Algériennes passent au 2e tour LE COIN DU REFEREE Les joueurs affichent leur De Freitas à soutien au coach l’«approche» L a sélection algérienne féminine de football s’est hissée au second tour des éliminatoires de la CAN-2016, suite au nul (1-1) imposé hier, à Addis-Abeba, face à son homologue éthiopienne. Victorieuses au match aller (1-0) disputé au début du mois, les Algériennes ont arraché leur qualification avec brio par un but égalisateur signé Dalila Zerouki en fin de match (86’), celle-là même qui avait offert à ses coéquipières le but de la victoire lors de la joute aller. Au prochain et dernier tour, les Algériennes affronteront la sélection du Kenya. La manche aller est programmée à Alger le 8, 9 ou 10 avril, alors que la joute retour est prévue à Nairobi deux semaines plus tard. T. A. S. arbitrale virtuelle Par Salim Oussaci USMBA PHOTO : B. SOUHIL Au titre de la troisième journée des qualifications pour la CAN-2017 qui se déroulera au Gabon, les capés de Gourcuff, leaders solides et inébranlables, ont bouclé leur première manche face à l’Ethiopie avec un résultat rassurant, très probant et loin de toute utopie. En matière d’excellentes choses, sur leur pelouse fétiche, les Verts n’ont pas été chiches. Quant au jeune arbitre (34 ans) venu d’Afrique du Sud, Victor Miguel de Freitas Gomez, au vu de son expérience, a, selon toute vraisemblance, pris sa partie du bout des doigts, manquant de consistance, car sur certaines actions de référence, il a fait preuve de (grave) négligence. C’est à croire qu’il a été emporté ou endormi par la furia des Algériens ? Certes, par essence, l’arbitre doit rester et garder cette arrière-trame calme, et cela sans avoir d’état d’âme, même si le score devient «folklorique» et s’enflamme. A sa décharge, il a très bien apprécié ce fauchage sur Mahrez (23’) pour laisser se réaliser le premier but de Feghouli suite à un fantastique et plutôt osé avantage. La progression (vertigineuse) du score aidant, notre jeune arbitre a réellement manqué, sur certaines actions offensives algériennes, d’allant, voire de justesse d’appréciation et de mordant. De toute évidence, Miguel de Freitas Gomez, a confirmé qu’il a fait sienne une approche arbitrale «tactique» parallèle, voire stratégique virtuelle. L’avertissement infligé à Slimani, tout de même mérité, fut un moment propice pour l’arbitre de prouver son autorité. Les Verts, tel un ouragan, ont assuré une grande et cinglante victoire : 7 à 1. S. O. Slimani & Co partageant leur joie avec le sélectionneur national S ofiane Feghouli et ses coéquipiers ont levé les derniers doutes sur l’existence d’un malaise latent entre le président de la Fédération algérienne de football et le sélectionneur. A la 24’, l’attaquant de Valence a ouvert le score sur un tir appuyé, qui a touché le pied d’un défenseur adverse avant d’aller mourir au fond des filets d’Alimu, et demandé à ses camarades d’aller fêter le but dans les bras du coach Christian Gourcuff. Ce geste témoigne d’un signe de solidarité très fort de la part des joueurs à l’endroit du sélectionneur.C’estunmessage éloquentparlequellesVertsont manifesté publiquement leur soutien à Christian Gourcuff. Ce qui s’est passé à la 24’ est tout sauf anodin. Le geste s’est produit après le premier but d’une rencontre qui s’est achevée sur un score fleuve (7-1). Ce type de réaction est très souvent synonyme d’une joie indescriptible. C’était loin d’être le cas, vendredi soir. Par ce geste-témoignage, les joueurs ont voulu manifester leur position vis-à-vis d’un problème qui mène l’ambiance autour de l’équipe nationale. Des informations faisant état d’un profond malaise entre le président de la fédération et le sélectionneur national ali- mententlesgazettesdepuisdes mois. Comme on dit, il n’y a pas de fumée sans feu. Des cercles proches de la fédération relaient cette information depuislematchallerfacecontre le Lesotho. Sofiane Feghouli en leader de la sélection et ses coéquipiers ont donc ouvertement affiché leur soutien à Christian Gourcuff, une période charnière du parcours des Verts en éliminatoires de la CAN-2017 et la Coupe du monde Russie 2018. Ce geste apaisera-t-il les esprits autour de la sélection, sera-t-il entendu par les concernés ? On le saura très vite. Yazid Ouahib RÉSULTATS DE LA 3e JOURNÉE FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DE KARATÉ-DO ■ GROUPE A Djibouti - Liberia 0-1 Tunisie - Togo 1-0 Nouvelle injonction du MJS ■ GROUPE B Madagascar - Centrafrique 1-1 RD Congo - Angola 2-1 ■ GROUPE C Soudan du Sud - Bénin 1-2 Mali - Guinée équatoriale 1-0 ■ GROUPE D Comores - Botswana 1-0 ■ GROUPE E Guinée-Bissau - Kenya 1-0 Zambie - Congo 1-1 ■ GROUPE F Sao Tomé-et-Principe - Libye 2-1 ■ GROUPE G Tchad - Tanzanie 0-1 Nigeria - Egypte 1-1 ■ GROUPE H Ghana - Mozambique 3-1 Maurice – Rwanda 1-0 ■ GROUPE I Gabon - Sierra Leone 2-1 Côte d’Ivoire - Soudan 1-0 ■ GROUPE J Algérie - Ethiopie 7-1 Seychelles – Lesotho 2-0 ■ GROUPE K Burundi - Namibie 1-3 ■ GROUPE L Swaziland - Zimbabwe 1-1 Guinée - Malawi 0-0 ■ GROUPE M Mauritanie – Gambie 2-1 Cameroun - Afrique du Sud 2-2 L e ministère de la Jeunesse et des Sports et après avoir observé la nonchalance de la Fédération algérienne de karaté-do (FAK) et de son président, Fateh Benothmane, à se conformer à la réglementation, notamment l’organisation de l’assemblée générale extraordinaire comme exigé par les deux-tiers des membres, malgré les trois correspondances adressées au préalable à la FAK ces quatre derniers mois, a décidé d’agir, en envoyant, jeudi dernier, une nouvelle correspondancesurinstructiondu ministre, El Hadi Ould Ali, sommant le président de la fédération à organiser dans les plus brefs délais ladite AG extraordinaire, conformément à la réglementation régissant les fédérations sportives. Dans la missive adressée jeudi soir par les services du MJS et à en croire une source bien au fait du dossier, il est mentionné l’annulation de l’assemblée générale pour la mise en conformité à laquelle avait appelée le président de la FAK, Fateh Benothmane, pour vendredi dernier, à l’hôtel El Marsa de Sidi Fredj. Néanmoins, il faudra noter que le premier responsable de la FAK a fait fi de cette injonction, en faisant en sorte de ne pas informer les 47 ligues de l’annulation par le MJS de cette AG. Malgré cela, seuls les représentants de 7 ligues sur les 47 membresdel’assembléegénérale se sont présentés, vendredi soir, à une AG qui ne s’est bien évidemment pas tenue. Outre la décision du ministère de geler l’AG de mise en conformité de la FAK et l’injonction faite à son président de convoquer l’AG extraordinaire réclamée par plus des deux-tiers des membres, il a été rappeléaupremierresponsable de la fédération l’annulation de sa décision d’écarter sept membres du bureau exécutif, que seule l’assemblée générale est habilitée à décider étant élus par cette dernière, ainsi que la décision d’écarter le directeur des équipes nationales (DEN) et le directeur d’organisation des sports et compétitions (DOS), qui sont deux membres permanents au sein de la fédération, nommés par décret exécutif et, de facto, leur limogeageouremplacementne peutsefaireenconséquentque par décret exécutif. Le MJS hausse ainsi le ton à l’égard du président de la FAK, plus que jamais sommé de se soumettre à la réglementation et à son application, après plusieurs mois d’agissement dans l’illégalité la plus totale. T. A. S. MONDIAL DE SEMI-MARATHON Aït Salem 31e et Dahmani 43e Les marathoniennes Souad Aït Salem et Kenza Dahmani se sont classées respectivement 31e (1h13’18’’) et 43e (1h14’33’’), hier, lors des 22es Championnats du monde de semi-marathon seniors disputés à Cardiff (Pays de Galles). Le titre a été remporté sans surprise par la Kenyane Peres Jechirichir (1h04’13’’). Les deux athlètes algériennes qui n’avaient aucune chance de chambouler la hiérarchie mondiale ont été lâchées, dès le départ de la course, par leurs adversaires. Au 5e km de course, Aït Salem était positionnée à la 25e place (16’43’’) et Dahmani 32e (16’53’’). Au fil des kilomètres, Aït Salem et Dahmani n’ont pu rattraper leur retard. C. B. Une programmation incompréhensible L a Ligue de football professionnel (LFP) s’est de nouveau enmêlée les pinceaux dans la programmation des rencontres de l’USM Bel Abbès pour le compte du championnat de Ligue 2. Vendredi passé, la LFP a publié sur son site le programme des rencontres des 26, 27, 28 et 29e journées de Ligue 2 en fixant la date du match MCS-USMBA (27e journée) au stade Bracci de Saïda pour le 15 avril prochain. Grosse bévue de la LFP qui semble avoir ignoré que la demi-finale de la Coupe d’Algérie de football entre le NAHD et l’USMBA se déroulera le jeudi 14 avril au 5 Juillet, à Alger. Hier, les responsables de la LFP ont dû rectifier le tir en reprogrammant la rencontre MCS-USMBA pour le mardi 19 avril, chamboulant ainsi tout le programme de préparation du club de la Mekerra. Les Vert et Rouge auront ainsi à disputer quatre rencontres officielles — la demi-finale de la Coupe d’Algérie et trois matchs de championnat — en trois semaines, puisque la rencontre USMBAJSMB (28e journée) est maintenue pour le 22 avril. Quelle explication faut-il donner à ce méli-mélo de la LFP qui, à travers ses décisions désordonnées et incompréhensibles, ne fait que confirmer son incapacité à gérer une compétition où les changementsdedatessontprisàlalégère? L’USMBA, qui doit négocier des matchs décisifs dans sa quête pour l’accession en Ligue 1, risque certainement d’en faire les frais. M. Abdelkrim Résultats et classementt ■ Ligue 1 (23e j) - Hier MC Oran - USM Blida MO Béjaia - RC Relizane ES Sétif - ASM Oran Déjà joué USM Alger - CR Belouizdad JS Kabylie - MC Alger RC Arbaâ - USM Harrach NAHD - DRB Tadjenanet CS Constantine - JS Saoura ■ Classement 1). USM Alger 2). MO Béjaïa 3). DRB Tadjenanet --). JS Saoura 5). CR Belouizdad --). USM El-Harrach --). NA Hussein-Dey 8). MC Alger --). MC Oran --). ES Sétif 11). JS Kabylie 12). CS Constantine 13). USM Blida 14). RC Relizane 15). ASM Oran 16). RC Arbaâ Pts 51 35 34 34 32 32 32 31 31 31 29 28 27 24 18 16 0-0 1-1 3-1 2-0 2-1 3-1 2-2 1-1 J 23 23 23 23 23 23 23 23 23 22 23 23 23 23 23 23 LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 27 mars 2016 COMMENTAIRE Enfin la révolution ? Par Tayeb Belghiche L RETOUR EN GRANDE POMPE DU ROCK DANS LE PAYS COMMUNISTE La Havane vibre au son des Rolling Stones PHOTO : DR L es légendaires Rolling Stones ont soulevé, vendredi, une foule de plus d'undemi-milliondepersonnes à La Havane, pour un concert historique et démesuré consacrantleretourengrandepompe du rock dans le pays communiste. Pour ce concert gratuit sans précédent dans la cité sportive de La Havane, les Britanniques ont sorti d'emblée l'artillerie lourde, avec le classique Jumpin' Jack Flash, avant d'enchaîner avec l'hymne It's Only Rock 'n Roll (C'est juste du Rock 'n Roll), comme pour rassurer les autorités cubaines sur cette musique autrefois considérée comme «satanique». Mick Jagger, chemise bordeaux et veste de paillettes multicolore, a aussitôt conquis ses fans par son habituel jeu de scènetonique,accompagnéde ses compères Keith Richards, Ronnie Wood, Charlie Watts, et par le bassiste Darryl Jones. Couples d'âge mûr, familles, touristesetbeaucoupdejeunes: une foule hétéroclite était mas- sée dans cette enceinte située près du centre-ville, qui était déjà aux trois quarts pleine plusieurs heures avant l'arrivée des Britanniques sur la scène. Des milliers de retardataires sont restés bloqués dans les rues alentour, mais profitaient tout de même d'un spectacle clairement audible plus d'un kilomètre à la ronde. D'ailleurs, les toits du quartier environnant la «Cuidad deportiva» étaient remplis de curieux profitant d'un point de vue exceptionnel sur le site. A l'intérieur, Arturo Noriega, fan venu des Etats-Unis, a confié à l'AFP qu'il s'agissait de «l'une des plus grandes expériences de (sa) vie». «Je viens d'un pays qui est loin, mais les 5000 kilomètres ne m'ont pas empêché de venir voir les Rolling Stones. Je suis fan des Rolling Stones depuis qu'ils existent, vraiment je suis fan», s'est-il enthousiasmé. «Je suis ici depuis 8h, parce que ce concert est historique, ça va marquer l'histoire danslemonde,passeulementà Cuba», clamait de son côté l'étudiante cubaine Meiden Betsy. «On n'a pas pu être parmi les premiers, mais d'ici, on ne va rien rater», se félicitait quant à elle Swnien Morera, jeune femme de 27 ans, cheveux et ongles bleus, qui a trouvé un espace non loin de la scène. Ce show exceptionnel, programmé trois jours après une visite historique sur l'île du président américain, Barack Obama, avait été ajouté in extremis à la tournée «America Latina Ole» des Londoniens. POINT ZÉRO A quoi sert le directeur des libertés publiques ? Par Chawki Amari E n général, les Algérien(ne)s ne le savent pas, mais au ministère de l’Intérieur, il y a un poste qui s’appelle directeur des libertés publiques. Son titulaire vient d’être d’ailleurs changé, il se nomme Fouad Makhlouf, auparavant secrétaire général au ministère des Relations avec le Parlement, autre institution dont peu d’Algérien(ne)s connaissent l’existence. Mais si les libertés sont bien au centre des combats pour le progrès, le développement et la civilisation, que fait exactement le directeur des libertés ? On ne sait pas trop, tout comme on ne voit pas très bien le rapport entre les libertés et le ministère des Relations avec le Parlement. Mais coup sur coup, la LADDH et le FFS se sont alarmés d’une inquiétante recrudescence des atteintes aux droits de l’homme et aux libertés, ce que chacun avait par ailleurs remarqué. Des interdictions de conférences et de meetings, le harcèlement continu de militants associatifs, des droits de l’homme ou simplement politiques, jusqu’à Zoulikha Belarbi de Tlemcen condamnée à 100 000 DA pour un dessin sur facebook. C’est par ailleurs toute la spécificité nationale : si dans une dictature on poursuit les opposants et militants, l’Algérie va plus loin, puisque ce sont les défenseurs des militants et des opposants eux-mêmes qui sont poursuivis, à l’image de toutes les ligues et associations des droits de l’homme, premières cibles du régime. Mais pour ne prendre qu’un seul exemple, que pense le nouveau directeur des libertés de la condamnation à des peines de prison ferme pour des membres du Comité national de défense des droits des chômeurs à Tamanrasset, Batna, Oum El Bouaghi, Tébessa, Ouargla et Laghouat, pour avoir exercé leur droit de manifester pacifiquement comme reconnu dans la Constitution ? On ne sait pas, mais selon des indiscrétions, le directeur des libertés n’aurait pas la liberté de s’exprimer sur ce sujet. a mosquée est-elle en train de faire sa mue ? Cette structure longtemps passéiste, si elle n’était franchement hostile à la société, a développé vendredi dernier un discours qui, pour la première fois, est en adéquation avec les réalités sociales et politiques du pays. «L’Algérie, sa culture, l’unité de son peuple et sa jeunesse sont menacées et nous avons tous la responsabilité de faire preuve de vigilance.» C’est en substance le message véhiculé par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, rapporté par notre confrère Liberté et repris dans tous les lieux de culte d’Algérie. Est-ce le début d’une révolution religieuse ? Jusqu’à ce jour, nos imams, pour la majorité autoproclamés, ont développé des discours souvent réactionnaires, loin de l’islam de l’ouverture, de la modernité. Des discours qui ont contribué à infantiliser les citoyens au point, par exemple, que ces derniers se sont extasiés devant une imposture montée par le FIS lorsqu’il avait fait écrire dans le ciel «Allah» avec un laser. Nos gogos avaient cru sincèrement que Dieu s’était adressé à eux ! Or, à ce moment-là, aucun dignitaire religieux n’avait dénoncé cette fumisterie. Les imams de l’époque avaient totalement été déviés de leur mission. Soit par conviction, soit par lâcheté, ils n’avaient pas fustigé les massacres commis au nom de la religion par les islamistes de l’AIS et du GIA ; une véritable politique de l’autruche qui a permis au terrorisme de prospérer au nom d’Allah parce qu’il n’avait pas trouvé de contradicteurs parmi les théologiens officiels et officieux. Il se trouvait même que des apprentis imams justifiaient les assassinats de jeunes filles qui avaient commis le crime de ne pas porter le hidjab, par exemple, ou qui étaient utilisées dans les maquis comme esclaves sexuelles. Personne n’avait osé dire à Abdelhak Layada, à Djamel Zitouni ou à Antar Zouabri qu’ils étaient des ennemis de Dieu et de l'humanité. Avec l’affaiblissement du terrorisme à la fin des années 1990, les mosquées étaient devenues des lieux de flagornerie et de défense du système comme à la belle époque du parti unique, chantant la gloire du «leader respecté et bien-aimé». Depuis un certain temps, nos lieux de culte bougent positivement. Ils se rapprochent de plus en plus du citoyen et de ses préoccupations. La présence d’un imposteur comme Ali Benhadj n’est plus acceptée, ce qui laisse supposer que l’islamisme est en train de perdre du terrain. Il faut dire que beaucoup de choses ont changé depuis la nomination de Mohamed Aïssa à la tête du ministère des Affaires religieuses. Il a cassé nombre de tabous en donnant un coup de pied dans la fourmilière. Pour la première fois, un homme a parlé du véritable islam algérien, «l'islam de Cordoue». Il a dénoncé ce qu’aucun autre homme d’Etat algérien n’avait fait avant lui : les méfaits du wahhabisme sur la société algérienne et la nécessité delecombattrevigoureusement.L’islamdeslumières qu’il prône n’est pas du goût de tout le monde, surtout des Saoudiens qui cherchent à avoir sa tête à tout prix. Il leur fait peur. Est-ce le nouveau Luther ? météo Aujourd’hui Demain 8° 21° ALGER 9° 22° 11° 21° ORAN 9° 23° 6° 22° CONSTANTINE 13° 31° OUARGLA 8° 22° 12° 31°