à vos souris

Transcription

à vos souris
FAFSEA
infos 90
octobre 2009
Dossier
Réglementation
transports
ACTIONS
RÉGLEMENTATION
Apprendre
à désherber
autrement
Viticulteurs
ou négociants :
à vos souris
n°
FAFSEA infos
90
n°
A SUIVRE...
SOMMAIRE
octobre 2009
À SUIVRE...
Un service de proximité
pour des formations de qualité
p.2
PARTENARIAT
Quand la viticulture se tourne
vers le tourisme
p.3
ACTIONS DE FORMATION
Rhône-Alpes
Apprendre à désherber
autrement
p.4
Champagne-Ardenne
Produire de la paille
de qualité en sécurité
p.6
DOSSIER
Réglementation transports
A SUIVRE…
Les équipes du FAFSEA
accompagnent les
entreprises pour optimiser
leurs investissements
en formation
UN SERVICE DE PROXIMITÉ
POUR DES FORMATIONS
DE QUALITÉ
La mise en œuvre de la taxe carbone, l’évolution de la consommation, les nouvelles
réglementations… Les entreprises de nos filières doivent se repositionner sur un
marché en profondes mutations.
Elles sont engagées dans une compétition qui exige d’elles, un encadrement compétent,
des salariés plus polyvalents, un personnel qualifié et la mise en œuvre d’une politique
de formation performante.
Pour être au plus près des entreprises adhérentes et répondre à leurs besoins, le FAFSEA
s’appuie sur une relation fondée sur le dialogue et la proximité.
Le FAFSEA dispose d’une organisation et d’une implantation prenant en compte les
spécificités régionales et sectorielles des entreprises. Décentralisées, les politiques de
formation et les ressources financières sont gérées par 25 commissions paritaires
régionales.
Le réseau de délégués et les conseillers formation en région sont mobilisés au
quotidien. Le FAFSEA accompagne de nombreuses entreprises petites ou grandes, grâce
à un service de proximité développé depuis sa création.
Les équipes du FAFSEA accompagnent les entreprises pour optimiser leurs
investissements en formation. Chacune d’entre elles peut bénéficier d’un diagnostic et
d’un accompagnement personnalisé qui tient compte de sa taille, de ses marchés
comme de sa stratégie de développement.
Afin d’assurer la montée en compétences des salariés des entreprises, le FAFSEA les aide
dans l’élaboration et la réalisation de projets de formation, propose des financements
sur mesure, veille à la qualité de l’offre et à l’évaluation des actions.
Cet accompagnement s’inscrit dans une stratégie régionale d’emploi et de formation
concertée pour le développement de l’emploi qualifié durable.
p.8
LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION
Projet EMCS/GAMMA
Viticulteurs ou négociants :
p.11
à vos souris !
OUTILS ET MÉTHODES
Agriquadra
Allier compétences et santé
pour une reconversion réussie
p.14
EN BREF
p.16
PARTENARIAT
Bourgogne
Quand la viticulture
se tourne vers le tourisme
Viticulteurs, fermes équestres, fermes auberges..., tous sont aujourd’hui
concernés par l’accueil touristique. Pour la deuxième année, la professionnalisation des acteurs du tourisme représente un axe majeur du
Conseil régional de Bourgogne. Le FAFSEA et d’autres organismes
collecteurs se sont largement impliqués dans l’élaboration d’un
programme complet de formations répondant aux besoins des filières.
Tour d’horizon...
“Le partenariat mis en place dans la région est
vraiment novateur, estime Marc David,
animateur et coordinateur du programme
régional de formation tourisme au Conseil
régional de Bourgogne. Dès le départ, nous
avons construit un partenariat fort avec les
organismes collecteurs agréés chargés de
financer la formation professionnelle. Leur
implication permanente enrichit le programme
de formation et les coûts pédagogiques sont pris
en charge conjointement : 40 % par le Conseil
régional et 60 % par les OPCA.”
Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du
Schéma régional de développement du
tourisme (SRDT), adopté en 2005 par le Conseil
régional pour les dix prochaines années. Selon
un rapport de l’INSEE paru en début d’année,
la région compte près de 22 000 emplois
salariés liés au tourisme...
Pour officialiser cette démarche, une
convention cadre avec la Région Bourgogne a
été signée par le FAFSEA et d’autres OPCA. Un
groupement de commandes a vu le jour. Son
rôle ? Rédiger le cahier des charges en tenant
compte des besoins de formation recensés,
lancer l’appel d’offres et choisir les prestataires
de formation. “Le groupement de commandes
est maître d’ouvrage, explique Denis Barthel,
délégué régional Bourgogne du FAFSEA. Le
Conseil régional s’occupe de l’animation, de la
communication et de l’édition du programme.”
17 modules de formation
Logiquement, un des axes stratégiques de
la Région réside dans la professionnalisation
des acteurs du tourisme. La contrainte ? Des
publics nombreux et hétérogènes, aux statuts
divers : personnels des offices de tourisme ou
des syndicats d’initiative, ceux des exploitations viticoles et des fermes équestres…
“L’un des piliers du programme est de mixer ces
publics d’horizons variés pour leur apporter une
ouverture d’esprit, créer des synergies et faire
émerger une idée commune du tourisme en
Bourgogne, poursuit Marc David. In fine, il
s’agit d’augmenter la qualité de l’accueil, mais
aussi de l’offre.”
Fort d’une première session réussie, puisque
123 stagiaires se sont inscrits aux formations
proposées au cours de la première année ; le
catalogue a été peaufiné pour cette deuxième
édition. Au terme de l’étude menée sur les
besoins des acteurs du secteur touristique,
quatre thèmes prioritaires ont été retenus :
l’accueil, la commercialisation et la communication, les technologies de l’information et de la
communication et le développement touristique.
Le programme des formations 2009 – 2010 a
été révisé et enrichi. Il s’articule autour de
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17 modules proposés entre octobre 2009 et
mars 2010 et mise sur une capacité d’accueil
globale de 200 places. “Dans le cadre de ce
programme, tout est mis en œuvre pour
répondre aux contraintes de disponibilité et de
proximité des stagiaires : formations courtes de
deux à cinq jours, réalisées dans toute la région
et programmées hors saison touristique. C’est un
programme de formations à la carte, ouvert et
sans limitation”, conclut Denis Barthel.
Optimiser la qualité de l’accueil touristique,
dynamiser son activité commerciale grâce au
tourisme, développer les séjours à destination
des familles ou encore, perfectionner son offre
d’itinérance touristique en Bourgogne... Tout
un programme avec une palette de formations
qui ne manque pas d’atouts et valorise les
spécificités du tourisme Bourguignon. ❚
QUI EST CONCERNÉ ?
La Bourgogne compte plus de 4 000
exploitations viticoles et une cinquantaine
de fermes équestres. Les formations
proposées dans le cadre du programme
régional de tourisme sont financées par le
FAFSEA (pour les entreprises adhérentes)
et le Conseil régional.
❚ Les viticulteurs qui accueillent
directement les touristes français
et étrangers pour la dégustation,
la vente de vin, la visite de caves
ou de vignobles ; mais aussi ceux qui
organisent des circuits d’oenotourisme
(découverte des produits du terroir
et du patrimoine historique).
❚ Les négociants en vins qui développent
sur leur site des parcours de visite de la
récolte à la mise en bouteille.
❚ Les salariés des exploitations
équestres qui proposent des randonnées
à cheval (tourisme équestre).
ACTIONS DE FORMATION
Rhône-Alpes
Apprendre
à désherber autrement
A l’heure du développement
durable, les produits phytosanitaires chimiques (dont les herbicides) sont à consommer avec
modération ! A la demande des
entrepreneurs du paysage, une
nouvelle formation vise à sensibiliser les salariés des jardins et
espaces verts aux techniques
alternatives, utilisées avec succès
depuis près de dix ans par la Ville
de Lyon. Un partage d’expériences
pour mieux préserver la planète...
“La réglementation française restreint de
plus en plus l’utilisation des produits
chimiques, notamment pour le désherbage,
constate Isabelle Bichet, conseillère
formation de la délégation Rhône-Alpes
du FAFSEA. Comme les citoyens, les entrepreneurs du paysage ont conscience que ces
produits sont dangereux pour la santé des
hommes et pour l’environnement. Les
professionnels du paysage se sont donc
mobilisés pour cette formation originale
visant à utiliser d’autres techniques.”
Une demande relayée par l’UNEP (Union
nationale des entrepreneurs du paysage)
qui a activement participé au cahier des
charges. “Interlocuteurs du gouvernement
pour le Grenelle de l’Environnement, nous
nous sommes engagés en faveur du
développement durable, explique Robert
Guiserando, président de l’UNEP RhôneAlpes - Auvergne. Pour accompagner nos
adhérents dans cette démarche, nous suivons
plusieurs axes, dont celui de la formation.”
Cette action de formation vise quatre
objectifs : connaître les aspects réglementaires et les différentes techniques
alternatives, en comparer les avantages et
les inconvénients, expliquer le choix des
techniques utilisées et mettre en place un
plan de désherbage alternatif. “Nous ne
remettons pas en cause les compétences des
salariés, poursuit Robert Guiserando. Il
s’agit pour eux de s’adapter à des pratiques
qui changent vite et de prendre en compte
l’environnement et la santé publique.” Deux
sessions ont déjà eu lieu, l’une en février
2008 et l’autre en début d’année 2009.
Se former par l’exemple
Au programme de ce stage, deux jours de
théorie et un jour de pratique avec trois
intervenants de la Ville de Lyon. Depuis
plus de dix ans, son service Espaces
Verts (400 personnes) s’est engagé dans
une démarche globale de développement
durable : diminution des pollutions, limitation
de l’utilisation des produits chimiques par
le recours aux techniques alternatives, mise
en place d’un plan de désherbage alternatif
accompagné de méthodes et d’outils pédagogiques pour faire évoluer les agents…
C’est le premier service espaces verts d’une
collectivité à avoir obtenu, en juillet 2005,
la certification ISO 14001 (management de
l’environnement), renouvelée en novembre 2008.
Directrice adjointe des espaces verts et
chargée du nouveau pôle “développement
durable” du service, Sylvie Sagne pilote le
projet de service depuis neuf ans. Elle est
tout naturellement intervenue lors de la
première journée de la formation sur la
gestion évolutive durable (GED) de son
service, la démarche "zéro phyto", le
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ACTIONS DE FORMATION
Par curiosité
Lindsey Siegel, apprentie
chez Green Style.
management et la formation des agents…
"Mon métier est de défendre la santé
publique, de protéger la vie, estime Sylvie
Sagne. Je parviens rarement à convaincre du
premier coup, car les mentalités sont longues
à changer. Mais c’est essentiel que les
agents soient conscients de leurs actes
et de leurs conséquences."
Se former par la pratique
Le deuxième jour, son adjointe a abordé la
réglementation, l’impact des produits
phytosanitaires sur la santé et l’environnement, avant de présenter les diverses
techniques alternatives, tant préventives
que curatives. Parmi une dizaine de
méthodes actuellement usitées : des
techniques de paillage des massifs à la
mousse végétale pulvérisée, en passant par
la vapeur d’eau, la végétalisation ou la
destruction des plantes indésirables par
l’infrarouge, sans oublier les moyens
mécaniques (brossage, hersage…) ou
manuel (binette ou arrachage manuel).
Les stagiaires ont pu expérimenter plusieurs
de ces techniques alternatives, le troisième
jour. “Certains de nos adhérents sont venus
avec leur matériel, raconte Robert Guiserando.
Ils ont présenté aux autres stagiaires les
avantages et les inconvénients de chaque
procédé. Il n’y a pas de solution miracle. Il
faut adapter la méthode à chaque situation :
rond-point, bord de route, voirie, roseraie,
superficie…”
Pour Isabelle Bichet, “l’originalité de ce type
d’action est de remettre en cause des
pratiques anciennes. C’est courageux de la
part de ces professionnels car l’utilisation
des techniques alternatives de désherbage
peut se révéler plus compliquée que l’application d’un produit chimique ; elle nécessite
une vraie réflexion en amont. Avec cette formation, les stagiaires développent leurs compétences et se professionnalisent.” Plusieurs
entrepreneurs du paysage ont déjà prévu
d’inscrire leurs salariés à la prochaine session
qui aura lieu sur deux jours en 2010. ❚
Mieux pour la nature
Lionel Sanchez, ouvrier spécialisé en paysage chez Parcs et sports.
"Mon conducteur de travaux m’a proposé, ainsi qu’à un autre collègue, de suivre
cette formation car nous allions débuter le désherbage à l’eau chaude dans
l’entreprise. J’ai trouvé intéressant d’étudier d’autres techniques que l’herbicide
total et surtout de les mettre en pratique lors de la dernière journée de
formation. Depuis, nous désherbons uniquement à l’eau chaude les devants de
nos locaux et nous utilisons ce procédé couplé aux produits chimiques,
notamment pour les caniveaux et les quais de Saône. Il faut passer plusieurs fois
pour que ce soit efficace et recommencer régulièrement. Le résultat est moins
probant qu’avec les herbicides, mais c’est mieux pour la nature !"
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"J’ai voulu suivre cette formation par
curiosité. Je connaissais peu ce sujet
et j’ai pensé que, pour demain, ce
serait un atout pour moi comme pour
l’entreprise de découvrir ces
techniques alternatives. Nous
répondons à de nombreux appels
d’offres de villes qui souhaitent
réduire leur consommation de
produits chimiques.
J’ai beaucoup appris sur les procédés
mais, à mon avis, toutes les
pratiques ne sont pas transférables
chez un client privé dont les attentes
diffèrent de celles d’une commune.
Nous utilisions déjà quelques
méthodes comme le paillage et,
depuis ma formation, nous n’en
avons pas vraiment développé
d’autres. Il faut avant tout changer
la mentalité des clients !
J’ai aussi apprécié le retour
d’expérience des autres stagiaires,
plus âgés et déjà expérimentés sur
certaines techniques alternatives."
ACTIONS DE FORMATION
Champagne-Ardenne
Produire de la paille de qualité
en sécurité
Les risques du métier
Vincent Vié, chauffeur de presse
Sarl Laurent.
"Cette formation a constitué une
excellente piqûre de rappel, juste
avant la nouvelle campagne de
récolte de paille. Avec deux
campagnes à mon actif, j’ai
apprécié le rappel des règles de
sécurité et des consignes liées à la
qualité. J’ai parfaitement
conscience des risques du métier,
car je conduis de gros engins qui
peuvent être dangereux. Cette
nouvelle approche des règles de
conduite a été très bénéfique.
Personnellement j’ai trouvé la
théorie un peu rébarbative, mais il
me semble difficile de s’en passer...
J’ai préféré la pratique, en
particulier l’atelier pressage avec
l’intervention d’un constructeur de
machines. Il nous a donné des
conseils sur la conduite et
l’entretien. Résultat : j’ai un peu
modifié l’organisation du chantier
cet été, ainsi nous avons gagné en
temps et en productivité."
Dans les départements de la Marne et de l’Aube, la production de paille
devrait augmenter dans les prochaines années. Une nouvelle formation,
mise en place par le FAFSEA pour les salariés des presseurs de paille, a été
lancée cet été. Cette action vise à professionnaliser les acteurs de la filière,
pour mieux répondre aux besoins des futurs sites industriels de la région.
“Nous avons été surpris par le succès de
la formation De la paille au papier. Nous
comptions sur 15 salariés et finalement, 42 stagiaires ont répondu présents !”, raconte Martin
Poupart, responsable du département bassin
de collecte de la CIMV (Compagnie industrielle
de la matière végétale) et chef d’orchestre de
ce projet. Moins d’un an après sa prise de
contact avec le FAFSEA, deux formations de
deux jours chacune ont été organisées la
première semaine de juillet.
Les départements de la Marne et de l’Aube
comptent une soixantaine d’entreprises de
travaux agricoles (ETA) spécialisées dans la
récolte de la paille, aussi appelée pressage.
Dans ce bassin stratégique, le CIMV a donc
choisi de construire une usine de pâte à
papier à base de paille qui démarrera en 2011.
Dans le même temps, une autre entreprise
va s’installer et se spécialiser dans la
production de paille énergie. Pour répondre
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au développement de ces deux activités
parallèles, la production va devoir augmenter.
“Demain, l’activité des presseurs de paille va
changer de dimension et entrer dans une
logique industrielle, explique Martin Poupart.
Pour approvisionner notre usine, il faudra
respecter des normes très strictes de qualité.”
Pour anticiper ces besoins, il s’est rapproché
de l’ALPP (Association les professionnels de
la paille de la Marne et de l’Aube). Pour
professionnaliser la filière, ils ont imaginé une
formation baptisée De la paille au papier.
Président de l’ALPP et gérant de la Sarl
Champagne Paille, Rémi Foy a envoyé douze
de ses vingt salariés suivre ce stage. Au-delà
de la qualité de la paille récoltée, assurer
la sécurité de ses salariés a été un facteur
de motivation. “Depuis vingt ans, la qualité de
la paille fait partie de nos enjeux ; elle est
naturellement prise en compte. Or avec les
deux projets industriels en cours, le nombre de
ACTIONS DE FORMATION
salariés dans la filière va nécessairement
augmenter et il nous faudra être encore plus
vigilants sur les questions de sécurité.”
De la théorie à la pratique
Chaque session de formation s’est déroulée
sur deux jours. Le premier jour, les stagiaires,
pour beaucoup des saisonniers, ont suivi en
salle la théorie sur la qualité et la sécurité
avec en toile de fond la performance des
chantiers de récolte. “Martin Poupart est
intervenu au début de la formation pour
présenter l’usine et sensibiliser les stagiaires
aux exigences de qualité incontournables”,
raconte Francis Laurent, directeur et
formateur au centre Henri Guillaumet. La
deuxième journée était entièrement dédiée à
la pratique sur l’un des cinq ateliers
thématiques.
Plusieurs objectifs animent cette formation.
Tout d’abord, il s’agit pour les salariés d’avoir
une vue d’ensemble de la filière et du
chantier de récolte, composé de cinq
opérations phares (andainage, pressage,
ramassage des ballots, transport jusqu’au
stockage, constitution de la meule). Ensuite,
les stagiaires ont acquis ou développé les
compétences nécessaires pour réaliser
l’entretien, le réglage et la conduite de leur
machine. Tout au long de la formation, les
consignes relatives à la qualité de la paille
(humidité, densité des balles, présence de
corps étrangers) servaient de fil conducteur.
“J’ai été frappé par la motivation des
employeurs, note Martin Poupart. Ils se
préparent à l’évolution du marché et n’hésitent
pas à envoyer leurs salariés en formation.” Sur
la soixantaine d’ETA de la région, une
douzaine s’est mobilisée pour cette première
édition. Et preuve de leur motivation, les
employeurs ont même accepté de mettre à
disposition plusieurs machines pour les
ateliers pratiques. “A en juger par le succès
rencontré par cette formation, elle devrait se
pérenniser, conclut Francis Laurent. Ainsi les
presseurs de paille seront prêts quand l’usine
tournera à plein régime d’ici deux à trois ans.” ❚
La sécurité avant tout !
Stéphane Carpentier, chauffeur de télescopique Sarl Champagne Paille.
“Cette formation a été très bénéfique au niveau de la sécurité. Avec 12 campagnes
de paille et aucun accident, je pensais bien maîtriser la conduite mais je me suis
aperçu que je ne respectais pas l’ensemble des règles ! Par exemple, je levais le
bras du chargeur trop tôt, je conduisais avec une personne sur le marchepied...
Les photos d’accidents présentées au cours de la formation m’ont particulièrement sensibilisé. Cet été au début de la campagne, j’ai été très vigilant, mais
certaines mauvaises habitudes reviennent, car elles permettent de gagner du temps.
Avec cette formation, j’ai pris conscience des dangers et j’ai réduit
considérablement les conduites à risques. Clair et bien structuré, ce stage nous
a permis de bien comprendre les nouveaux besoins de l’usine, la qualité de la
paille, les risques et l’organisation des chantiers.”
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DOSSIER
Réglementation transports
Se mettre en règle pour conduire
en toute sécurité !
Le saviez-vous ? Les conducteurs et convoyeurs d’animaux vivants doivent détenir un CAPTAV. La FIMO
et la FCO, les formations obligatoires et continues des chauffeurs de poids lourds s’allongent !
Enfin, connaissez-vous la conduite économique ? Des formations permettant aux conducteurs d’optimiser leur conduite, tout en limitant leur consommation de carburant.
Les guides des formations 2010 sont en cours d’édition, mais d’ores et déjà découvrez en avantpremière des formations incontournables pour les salariés des entreprises adhérentes au FAFSEA. Alors
à vos bulletins d’inscription !
FIMO - FCO : des formations en mutation
Améliorer la sécurité, diminuer les sinistres,
gagner en productivité... les formations
initiales et continues obligatoires évoluent
et ne manquent pas d’atouts !
La Directive européenne 2003-59/CE
du 15 juillet 2003 et le décret du
11 septembre 2007 ont modifié profondément le dispositif de formations professionnelles obligatoires FIMO (Formation initiale minimum obligatoire) et
FCO (Formation continue obligatoire
–anciennement FCOS) ; cette nouvelle
réglementation est entrée en vigueur le
10 septembre 2009. Désormais, le permis
de conduire C ou EC seul ne suffit plus
pour les conducteurs de poids lourds !
Public
Tous les conducteurs titulaires d’un permis
de conduire C ou EC (véhicules de plus de
3,5 tonnes de PTAC) sont soumis à une
obligation de qualification initiale ou de
formation continue, qu'ils soient salariés ou
non, à temps plein ou occasionnel. Tout
employeur qui embauche un salarié sans
formation ou qui ne prend pas les dispositions nécessaires pour satisfaire à ces
obligations de formation est passible d’une
amende.
Dérogations
Les conducteurs titulaires d’un permis
C ou EC valide, délivré avant le
10 septembre 2009 et qui ont une
expérience de conduite à titre professionnel sans l’avoir interrompue depuis
plus de 10 ans consécutifs au moment
où ils reprennent leur activité, devront
suivre uniquement une FCO tous les cinq
ans (à renouveler à la date d’échéance).
En cas de dispense de FIMO, le chef
d’entreprise doit délivrer une attestation
(selon un modèle réglementaire) à
présenter aux agents chargés du
contrôle en vue d’une inscription
ultérieure à la FCO.
De plus, certains conducteurs dont le
véhicule excède plus de 3,5 tonnes de
PTAC sont exemptés de FIMO et de FCO :
- Lorsque la vitesse maximale autorisée
du véhicule ne dépasse pas 45km/h ;
- Pour les véhicules transportant du
matériel ou de l’équipement à utiliser
dans l’exercice du métier de leur
conducteur, à condition que la conduite
ne représenta pas l’activité principale du
conducteur.
Conditions d’obtention
La FIMO doit être réalisée dans un
organisme de formation agréé. Sa durée
est de quatre semaines soit 140 heures.
Elle comporte une partie théorique et
une partie pratique (10 heures de
conduite). L’évaluation finale est
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composée d’un QCM et d’une épreuve
pratique.
Dans le cas d’une formation initiale avec
un cursus long de 280 heures, les
candidats obtiennent directement la
FIMO. C’est le cas pour un CAP de
conduite routière, un BEP conduite et
services dans les transports routiers ou un
titre professionnel de conducteur routier.
Programme
La FIMO vise à perfectionner le
conducteur à une conduite rationnelle
axée sur les règles de sécurité. Il s’agit
d’appliquer et de faire respecter les
réglementations du transport et des
conditions de travail (prévention des
accidents de travail, respect des règles
de chargement et d’arrimage des
marchandises...). D’autres thématiques
sont abordées : comportement au poste
de travail, développement de la qualité
de service...
A l’issue du test final et en cas de
validation, le centre délivre une
attestation provisoire de réussite. Elle
sera remplacée par une carte de
qualification de conducteur, délivrée par
la préfecture du département.
Validité et renouvellement
L’attestation de FIMO est valable à vie.
La FCO doit être renouvelée tous les cinq
ans. Sa durée s’étend désormais à
35 heures sur cinq jours.
DOSSIER
Questions - réponses
Convoyeurs d’animaux : obtenez le CAPTAV
Le règlement européen du 22 décembre
2004, entré en vigueur en janvier 2008,
impose aux convoyeurs d’animaux vivants
de détenir un CAPTAV (Certificat
d’aptitude professionnelle pour le
transport d’animaux vivants). Cette
certification obligatoire pour tout
transport d’animaux vertébrés apporte la
garantie de leurs compétences et de leurs
aptitudes pour assurer le bien-être animal.
Qui est concerné ?
Tout convoyeur, qu’il soit conducteur du
véhicule ou personne accompagnant le
transport d’animaux vivants vertébrés
(équidés, bovins, ovins, caprins,
porcins, volailles...), sur une distance
supérieure à 65 kilomètres et dans le
cadre d’une activité économique*, doit
être en possession du CAPTAV. Les
éleveurs assurant le transport de leurs
propres animaux sont également
concernés !
Y a-t-il des dérogations ?
Le CAPTAV n’est pas nécessaire si
vous remplissez une des conditions
ci-dessous :
- le transport sur des distances
inférieures à 65 kilomètres ;
- le transport d’un seul animal ;
- le transport d’animaux effectué par
les éleveurs avec leurs propres
véhicules en vue de la transhumance.
2 – La reconnaissance d’une expérience
professionnelle de cinq ans sur
présentation d’un justificatif (attestation MSA, certificat de travail...). La
validation des acquis devrait disparaître
lors de la mise à jour du Code rural qui
ne laisse plus de place à l’expérience
professionnelle.
3 – Suite à une formation de deux jours
dispensée dans l’un des centres agréés
et validée par un examen final.
En quoi consiste la formation ?
Dispensée par un organisme habilité, elle
se déroule sur deux jours. Au programme :
la réglementation française et européenne
en matière de transport d’animaux vivants
et de santé animale ; l’embarquement, le
transport et le déchargement des animaux
en toute sécurité, les échanges de bonnes
pratiques...
Le candidat doit passer une épreuve
comportant vingt QCM sur la réglementation et le bien-être animal et vingt
situations de terrain à analyser à partir de
photos. L’attestation de réussite à cet
examen lui permet d’obtenir le CAPTAV,
valable pour une espèce (bovine, porcine,
équine...) ou un groupe d’espèces en
fonction de la formation suivie.
Je suis titulaire d’une FCOS valide
jusqu’en juin 2010. Est-il envisageable de suivre le nouveau recyclage
FCO avant cette date ?
Le stage d’actualisation FCO peut être
suivi six mois avant la fin de validité
de l’attestation actuelle. Cette anticipation ne sera pas préjudiciable puisque
la formation sera valide jusqu’en juin 2015.
J’ai passé un permis C il y a plus de
dix ans, aujourd’hui j’ai une opportunité pour faire du transport de
marchandises... Que dois-je faire ?
Il faut impérativement vous remettre
à niveau et suivre la FIMO. Ensuite, tous
les cinq ans, il est nécessaire d’actualiser vos connaissances par une FCO.
Je souhaite assurer le transport de
bovins, d’ovins et de caprins, un
seul CAPTAV est-il nécessaire ?
Non, vous devez détenir le CAPTAV
correspondant à chaque espèce. Si vous
avez suivi la formation de deux jours
pour obtenir un CAPTAV d’une espèce,
vous devrez vous spécialiser pour
chaque espèce en suivant une formation
complémentaire d’une journée.
Un éleveur possède un van deux
places pour emmener ses chevaux
aux compétitions régionales, quelle
autorisation doit-il fournir ?
Il n’a besoin ni d’un CAPTAV ni d’une
autorisation de transport, mais doit
respecter la réglementation vis-à-vis
de la protection des animaux.
Comment obtenir le CAPTAV ?
Un convoyeur est considéré détenir la
qualification suffisante dans trois cas :
1 - Par équivalence ou reconnaissance
d’un diplôme, d’un titre professionnel ou
d’un certificat reconnus par arrêté
ministériel. Ainsi le CQP agent de
service de remplacement, option bovin
ou porcin permet de décrocher
directement le CAPTAV pour l’espèce
concernée ; de même le CAPA soigneur
d’équidés ou le BEPA activités hippiques
autorise le transport d’équidés.
Je suis déjà titulaire d’une attestation
FIMO et FCOS, faut-il que je suive
une nouvelle formation ?
La FIMO est valable à vie (sauf en cas
d’interruption de l’activité de conduite
supérieure à dix ans), en revanche la
FCO doit être suivie avant la fin de
validité de l’attestation de formation
en cours.
* Ne sont pas considérées comme des activités économiques :
les concours hippiques, les comices ou salons agricoles.
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octobre 2009
Les Commission paritaires régionales
du FAFSEA ont agréé des actions auprès
des organismes habilités que vous
trouverez dans les guides régionaux
ou sur le site www.fafsea.com
DOSSIER
DES AUTORISATIONS
DE CONDUITE... À DÉLIVRER
Conduire un chariot télescopique ou
une chargeuse-pelleteuse ne s’improvise
pas... L’utilisation de ces engins est
soumise à une autorisation de conduite
délivrée par le chef d’entreprise et la
formation au CACES correspondant est
vivement recommandée.
Pour évaluer les connaissances et savoirfaire de ses conducteurs avant de les
autoriser à conduire, le chef d’entreprise
dispose de guides d’évaluation conçus
par le FAFSEA. Chaque guide comporte
un questionnaire sur les connaissances
théoriques et de sécurité ; une grille
d'évaluation des compétences pratiques
en situation de travail ; une fiche de
consignation des résultats et un modèle
d'autorisation de conduite.
Ces outils d’évaluation permettent de
délivrer l'autorisation de conduite
mentionnée par le Code du Travail si
les résultats sont positifs, ou, le cas
échéant, d'envoyer la personne évaluée
(salarié, stagiaire…) en formation selon
les besoins identifiés. L’autorisation de
conduite est valable au sein de l'entreprise
qui l’a délivrée, pour une catégorie
spécifique d'équipement.
Les guides FAFSEA pour délivrer
les autorisations de conduite :
❚ Le chariot télescopique (réédition 2009)
❚ Le chariot élévateur
❚ La chargeuse-pelleteuse (réédition 2009)
❚ Les plates-formes élévatrices mobiles
de personne (réédition 2009)
❚ La grue auxiliaire de chargement
❚ Le porteur forestier
Comment les obtenir ?
Les autorisations de conduite sont
disponibles auprès de votre délégation
régionale ou sur commande sur le site
www.fafsea.com
Eco-conduite : quand économie rime avec écologie !
A l’heure du Grenelle de l’environnement, réduire les émissions de CO2
devient une priorité. Dans nos filières,
le poste énergie tient une place
importante : 65 l/h sont nécessaires
pour l’arrachage de betteraves, 35 l/h
pour l’ensilage maïs… Une solution
pour s’orienter vers une consommation
raisonnée : se former à l’éco-conduite.
Une première expérimentation, initiée
en 2006 en Pays de la Loire, a rencontré
un franc succès. Pour preuve, la
conduite économique est aujourd’hui
proposée dans l’ensemble des régions
avec une déclinaison par filière. Elle
s’adresse aussi bien aux conducteurs
débutants, que confirmés.
Son objectif ? Faire prendre conscience
au conducteur de sa consommation pour
qu’il fasse évoluer son comportement et
réduise le volume de carburant utilisé.
C’est également l’occasion pour les
stagiaires d’échanger sur les bonnes
pratiques de conduite, afin d’identifier
les points à améliorer.
Le programme comprend une partie
technique et de nombreuses mises en
situation. Les stagiaires approfondissent
leurs connaissances mécaniques liées
aux transmissions, aux moteurs et aux
circuits. Ils réalisent un diagnostic de
leur comportement de conduite pour
repérer les leviers de progrès individuel.
FAFSEA infos - n°90
10
octobre 2009
Lors des mises en situation, ils apprennent à doser la puissance nécessaire
à leur tâche, à mieux anticiper pour
éviter les accélérations ou les freinages
brutaux - source de gaspillage de carburant -, mais aussi à optimiser le réglage
de leurs équipements. A l’issue de cette
formation, qui s’échelonne sur 2 à 5 jours,
le stagiaire réduit en moyenne sa
consommation de 15 % à 20 %.
Au-delà des enjeux économiques, cette
formation a une incidence sur la qualité
des chantiers, l’utilisation optimale des
machines, la sécurité et la préservation
de l’environnement. L’éco-conduite
s’inscrit dans une politique globale
d’économie du poste carburant et de
réduction des émissions de CO2.
LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION
EMCS/GAMMA
Viticulteurs ou négociants :
à vos souris !
Finies les déclarations papier, la modernisation des formalités
douanières passe aujourd’hui par l’informatique. Dans la filière des
vins et spiritueux, cette dématérialisation des titres de mouvement
va concerner environ 35 000 opérateurs. La majorité d’entre eux
doit se former d’ici avril 2010.
Taxes sur l’alcool
Comme le tabac ou le pétrole, l’alcool et les
boissons alcoolisées (dont les vins et les
spiritueux) sont soumis à des droits d’accises,
c’est-à-dire des taxes indirectes sur la quantité,
acquittées par le consommateur ou détenteur
final. La création du marché intérieur en janvier
1993 a conduit à la suppression des frontières
douanières entre les états membres de l’Union
Européenne. Résultat : la fraude a augmenté dans
les états membres, malgré un système de
surveillance par le biais de documents imprimés.
De l’EMCS européen
au GAMMA français
Amorcé en 2003, le projet européen EMCS
(Exchange movement and control system) vise
à mieux contrôler les mouvements intracommunautaires et nationaux de marchandises.
La version française s’appelle GAMMA (Gestion
de l’accompagnement des mouvements de
marchandises soumises à accises). “C’est un
moyen de surveiller ces produits et de garantir
le paiement de la taxe dans l’Etat membre où
le produit est consommé”,
explique Antoine Egea, coordinateur du projet
EMCS/GAMMA à la direction générale des Douanes
et des droits indirects (DGDDI).
Du papier au numérique
Depuis 1993, les produits soumis aux accises
circulent uniquement entre opérateurs ou ayant
le statut d’entrepositaires agréés (EA). Ils
doivent être accompagnés d’un document
imprimé obligatoire (liasse de cinq exemplaires,
document Cerfa) : le Document administratif
d’accompagnement (DAA). L’EMCS vise à
remplacer le papier par du numérique via le
Document administratif électronique (DAE),
c’est la dématérialisation. “Ce projet ne remet
pas en cause l’organisation du système, il s’agit
juste d’un changement de moyens”, précise
Antoine Egea. L’EMCS simplifiera les procédures
de suivi, assurera une meilleure traçabilité et
sécurisera les mouvements de marchandises.
Textes de référence
La directive 92/12/CEE du Conseil
européen (25/02/1992) instaure
le système de surveillance avec
un document papier.
La décision 1152/2003/CE
(16/06/2003) du Parlement et du
Conseil européens sert de base juridique au développement de l’EMCS.
La directive 2008/118/CE
(16/12/2008) abroge la directive de
1992 et remplace le document papier
par un document électronique.
Le règlement CE n° 684/2009
de la commission du 24 juillet décrivant
le contenu du document administratif
électronique.
Deux voies d’accès
Tous les opérateurs entrepositaires agréés qui
effectuent des titres de mouvements sont
concernés par cette nouvelle disposition. “Avec
➤➤➤
FAFSEA infos - n°90
11
octobre 2009
LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION
35 000 opérateurs, soit 40 % des opérateurs
européens, la France est particulièrement investie
dans ce projet”, remarque Antoine Egea.
Selon leur taille, les viticulteurs, négociants,
coopératives… disposent de deux modalités
d’accès à GAMMA. Les expéditeurs de taille
modeste enverront, via Internet, leurs données
informatisées par une saisie directe sur
ordinateur (Direct trader interface - DTI). Ceux
qui ont un système informatique spécifique au
rateurs qui utiliseront le DTI”, précise Antoine
Egea. L’interprofession réfléchit actuellement
aux actions de formation à mettre en place avec
le FAFSEA. L’administration s’est engagée à
former les représentants des organismes de
formation. Elle propose également un module
d’auto-formation et un accès individuel à la
téléprocédure en mode formation. De quoi
aborder la modernisation des formalités
douanières avec sérénité ! ❚
sein de leur entreprise utiliseront l’Echange de
données informatisées (EDI) entre leur
application et celle des douanes.
Les interprofessions en relais
La douane sensibilise depuis longtemps les
opérateurs à ce changement, en lien avec les
organisations professionnelles des secteurs
concernés. “Nous souhaitons leur confier la
responsabilité de la formation des 20 000 opé-
Poitou-Charentes : formation en amont
En Poitou-Charentes, le FAFSEA prépare
le terrain depuis 2007 ! Un programme
de formations a été mis en place
dans le cadre du plan mutualisé
interentreprises : un stage de trois jours
sur les procédures de gestion techniques
et pratiques des commandes de vins et
spiritueux ; un autre de deux jours pour
maîtriser les pratiques et techniques
douanières et la veille réglementaire.
Une soixantaine de salariés
d’exploitations viticoles et de maisons
de négoce ont déjà suivi ce module
et une nouvelle session est organisée
en octobre. Au programme : douane
(DGDDI, UE, obligations, exportation,
DELTA et système de dédouanement,
statut de l’opérateur économique
agréé…) et contributions indirectes
(statut des opérateurs, produits
concernés, circulation des produits
soumis à accises, documents
d’accompagnement et circuit
documentaire, avancement
du projet EMCS).
“Nous ne formons pas les stagiaires à
l’utilisation du logiciel GAMMA, précise
Laurence Gamarde, conseillère formation
négoce de la délégation PoitouCharentes du FAFSEA. L’organisme de
formation présente les avancées du projet
EMCS et les dernières informations,
notamment locales.” Dans cette région,
l’actualité concerne Concerto, la
plateforme de dématérialisation du
BNIC (Bureau national interprofessionnel
du Cognac) qui fonctionne depuis
un an pour le nouveau système de
dédouanement Delta. La nouvelle
version vise à s’adapter à GAMMA.
“Le BNIC a une mission de service
public de suivi fiscal, administratif et
économique, explique Didier Vassor,
directeur du département Contrôle des
Ages au BNIC. Concerto nous permettra
de récupérer toutes les informations
utiles et d’envoyer des données
sécurisées à la douane pour tous les
mouvements. Nous cherchons à
simplifier la procédure pour
l’administration comme pour l’ensemble
des opérateurs.”
Pour faciliter l’utilisation de Concerto,
le BNIC proposera début 2010 une
phase test d’un mois pour chaque
opérateur. En parallèle, il envisage
une demi-journée de formation,
actuellement à l’étude avec le FAFSEA.
“La formation sera beaucoup plus
efficace si l’opérateur a déjà testé
l’application”, estime Didier Vassor.
1er juillet 2009
ECS (export pays tiers)
1er janvier 2009
Phase préalable
nationale facultative
1er janvier 2010
1er avril 2010
GAMMA
national
et
tests EMCS
Phase transitoire : émission
de DAE et établissement
d’un certificat de réception
électronique pour les DAE
des partenaires
Développement
et tests de production
Phase définitive :
émission et réception
de DAE couvrant
les échanges
intra-communautaires
Mise en production
de l’EMCS/GAMMA
FAFSEA infos - n°90
1er janvier 2013
1er janvier 2011
12
octobre 2009
Emission et réception de
DAE pour tous les
opérateurs effectuant des
mouvements nationaux
Déploiement
de l’EMCS/GAMMA
LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION
Bourgogne : double formation
Aujourd’hui en Bourgogne, environ 150
viticulteurs ont déjà été formés à
l’utilisation de GAMMA par un douanier
et un informaticien. Cependant la
douane ne peut continuer ces actions,
la formation n’étant pas son métier.
Pourtant nombre d’opérateurs restent à
former... “Majoritairement de petites
tailles, les opérateurs ont besoin d’être
épaulés, remarque Denis Barthel,
délégué régional Bourgogne du FAFSEA.
Les premières formations ont d’ailleurs
montré qu’une remise à niveau en
matière de réglementation était souvent
nécessaire.”
Directeur général de la FNEB (Fédération
des négociants éleveurs de Grande
Bourgogne), Pierre Gernelle complète :
“Le passage obligatoire du format papier
au format numérique est lourd et
complexe, car il faut maîtriser de
nombreux paramètres. Nos adhérents ont
besoin d’une formation technique pour
intégrer ce changement de format et les
évolutions réglementaires. L’enjeu est de
les former sur ces deux aspects.”
D’où l’idée d’une session expérimentale
programmée fin septembre pour les
négociants, avec un formateur non
douanier, qui évoquera les deux aspects
à chaque étape de l’utilisation de
GAMMA. Les actions suivantes seront
envisagées en fonction des résultats de
ce test. Maître d’œuvre, la FNEB les
organisera en partenariat avec le
FAFSEA.
Avant d’être formés, les opérateurs ont
été informés depuis 2006. La dernière
réunion, au printemps dernier, a
d’ailleurs rencontré un franc succès.
“Ils sont tous conscients de l’importance
de la formation pour réussir cette
étape”, conclut Pierre Gernelle.
Aquitaine : informer et former
En Aquitaine, le CIVB (Conseil
interprofessionnel du vin de Bordeaux)
installe une plateforme de
dématérialisation entre les opérateurs
et la douane. Le but ? “Faciliter la tâche
de nos cotisants, leur éviter des coûts et
sécuriser les connexions”, explique Jean
Belaube, directeur administratif du
CIVB. Dans l’optique d’aider les
opérateurs, le CIVB rédigera une notice
pour que son utilisation soit “la plus
simple et ergonomique possible”.
En novembre prochain, la plateforme
devrait être certifiée par la douane et le
CIVB communiquera en direction de ses
cotisants. “Le logiciel est développé en
s’appuyant sur le document papier
existant (DCA) aussi, la transition ne
devrait pas être trop perturbante, espère
Jean Belaube. Lors de la mise en œuvre,
à compter des mois de novembre ou de
décembre 2009, les informations et les
formations seront adaptées aux besoins
des cotisants du CIVB.”
Quant à l’UMB (Union des maisons de
Bordeaux), elle informe régulièrement
FAFSEA infos - n°90
13
octobre 2009
ses adhérents négociants, depuis le
début du projet EMCS. En juin, elle a
organisé avec le FAFSEA une réunion
d’information. “C’est une petite
révolution administrative qui nécessite
une modification des habitudes, estime
Catherine Dupérat, directrice de l’UMB.
Il y a donc un grand besoin
d’information et de formation. Nous
mettrons en place, cet automne, des
sessions pour que nos adhérents soient
opérationnels avant avril prochain.”
OUTILS ET MÉTHODES
Agriquadra
Allier compétences et santé
pour une reconversion réussie
Aider les salariés, confrontés à des problèmes de santé, à se reconvertir..., voilà une des pistes explorées
dans le cadre du projet Agriquadra. Le principe repose sur une approche coordonnée entre un bilan
médico-professionnel et un bilan de compétences. Zoom sur une expérimentation exemplaire en
Languedoc-Roussillon.
ené avec le soutien du FSE (Fonds
social européen), le projet Agriquadra
s’est penché sur les questions de santé
au travail et de vieillissement des salariés, à
partir de la deuxième partie de carrière ! Une
démarche d’un genre nouveau a ainsi vu le
jour : l’idée est de proposer aux salariés rencontrant des problèmes de santé - qui peuvent
à terme les empêcher de travailler - de réaliser
simultanément un double bilan : médicoprofessionnel et de compétences. Objectif
visé ? Evoluer professionnellement, avant
de devenir inapte !
Initié en 2007, ce dispositif associe deux
types d’interventions déjà existantes, mais
habituellement conduites séparément. Il
s’appuie sur le partenariat entre le FAFSEA,
M
la MSA (Mutualité sociale agricole) et un
centre de bilan de compétences. Expérimenté
depuis 2008 dans les départements de LoireAtlantique, Seine-Maritime, Vaucluse et de
l’Hérault, il fonctionne particulièrement bien
dans ce dernier.
Chargée de mission à la délégation
Languedoc-Roussillon du FAFSEA, Kathy
Kretz a identifié les bons interlocuteurs
(médecin du travail, consultant...) et coordonne l’action sur le terrain. “Au FAFSEA,
nous nous sommes aperçus que la reconversion professionnelle de certains salariés pouvait aboutir à une impasse, les nouvelles
conditions de travail pouvant se révéler tout
aussi astreignantes que précédemment,
estime Claudette Foret, chef de projet
FAFSEA infos - n°90
14
octobre 2009
Agriquadra au FAFSEA. La réussite du bilan
compétences et santé dépend de l’adhésion
des intervenants qui doivent être persuadés
du bien fondé de cette synergie.” En effet,
prendre en compte l’état de santé du salarié
dans sa démarche de réorientation se révèle
indispensable.
Du diagnostic ….
Bien souvent, c’est le médecin du travail qui
impulse la démarche à la suite d’un examen
de santé au travail. Le Docteur Gérard
Bernadac, médecin du travail à la MSA du
Languedoc, rencontre couramment des salariés
présentant des problèmes de dos, d’articulations ou autres, liés à l’usure professionnelle
ou à un accident du travail. Quand il juge
que les activités du poste de travail peuvent
présenter un risque pour la santé du salarié,
il lui propose de poursuivre la démarche par
un bilan de compétences. Si le salarié souscrit au projet, il l’oriente vers le FAFSEA. “La
motivation du salarié reste le facteur essentiel pour adhérer à la démarche et pour qu’il
soit en mesure de rebondir”, analyse-t-il. Le
bilan médico-professionnel réalisé par le
médecin permet de repérer les contraintes
liées à la pathologie dans les situations de
travail et de formuler des recommandations
quant aux conditions de travail acceptables
ou néfastes pour la santé du salarié.
Secret médical oblige, ces recommandations
sont délivrées au seul bénéficiaire. Libre à
lui de lever la confidentialité pour rendre la
démarche plus efficace. Au sein du FAFSEA
Kathy Kretz prend le relais. Elle explique au
salarié les objectifs et le fonctionnement
de la démarche avant de l’orienter vers le
centre de bilan de compétences. “Je souhaite
être l’intermédiaire incontournable, afin que
OUTILS ET MÉTHODES
Un vrai bénéfice
le salarié ait un seul référent, explique-t-elle.
Il s’agit d’un seul et même accompagnement
réalisé par trois personnes, donc tout est basé
sur la relation de confiance entre nous.”
... aux perspectives d’évolution
Dans le cadre du bilan de compétences, le
consultant amène le bénéficiaire à réfléchir
à ses acquis et aux évolutions possibles de son
parcours professionnel. Une réorganisation
du poste de travail ou des fonctions en
interne est d’abord envisagée, mais elle
s’avère rarement possible dans de très
petites entreprises. Bien souvent, le salarié
doit envisager une reconversion en dehors
de son entreprise, voire de son secteur
d’activité. Le rôle du consultant est de valoriser
le salarié pour l’aider à dépasser ses freins
psychologiques et à trouver les ressources
nécessaires pour mener à bien son nouveau
projet professionnel.
Les recommandations du médecin sont intégrées dans la recherche du salarié et le
médecin peut être consulté
pour valider la faisabilité de
la réorientation professionnelle envisagée. “L’intérêt
majeur de ce dispositif est
d’agir en prévention, insiste
Virginie Clopes, psychologue
et consultante en bilan de
compétences. Le partenariat
original mis en place favorise
la recherche d’une solution avant... l’inaptitude totale. Le soutien psychologique s’avère
alors très utile.”
En Languedoc-Roussillon, vingt salariés ont
ainsi bénéficié depuis un an d’un bilan de
compétences et santé. Beaucoup s’orientent
vers des métiers prenant en compte leurs
limitations physiques : télésurveillance,
gestion administrative et comptable, mais
aussi chauffeur de taxi ou commercial… “Ce
dispositif représente un véritable espoir pour
des personnes complètement perdues qui
n’envisageaient pas un autre métier que
l’agriculture”, souligne Kathy Kretz. De son
côté, le Dr Bernadac conclut : “Le constat
d'échec que représente une pathologie débutante liée au travail est dorénavant relativisé
car le salarié peut rebondir grâce à ce travail
en commun, il évite ainsi l'apparition de
séquelles médicales définitives.” Un travail
d’équipe pour prendre en compte la santé au
travail et le bien-être des salariés en
deuxième partie de carrière. ❚
FAFSEA infos - n°90
15
octobre 2009
Séverine Pialat, 34 ans,
reconvertie dans la comptabilité.
“J’ai travaillé huit ans dans une
entreprise viticole commercialisant
le vin en bag-in-box où j’étais
polyvalente. Le déplacement des
containers de 5 à 25 litres m’a
provoqué des douleurs handicapantes
à l’épaule, puis une tendinite
inguérissable. Je n’ai pas pu me
reclasser au sein de l’entreprise,
trop petite. Le Dr Bernadac, que
j’ai vu plusieurs fois, m’a donc
orientée vers le FAFSEA. J’ai suivi
un bilan de compétences et santé,
avant de me diriger vers la comptabilité. Avec l’aide de la consultante,
j’ai trouvé la formation adéquate,
puis j’ai effectué deux stages dans
un organisme d’assurance maladie
où je travaille actuellement en CDD.
J’espère pouvoir y rester et décrocher
prochainement un CDI. Les choses
se sont enchaînées très vite, j’ai
été bien suivie. Ce bilan s’est avéré
vraiment bénéfique pour moi !”
Une autre vision de soi
Mesaoud Taoulilit, 43 ans, en
attente d’une formation de
prothésiste dentaire.
“J’ai travaillé pendant vingt-six ans
dans les vignes. J’ai eu des problèmes
aux vertèbres, mais je n’ai rien fait.
Qu’aurais-je bien pu faire d’autre
que mon métier ? Il y a un an,
je me suis complètement bloqué le
dos. J’ai vu le médecin du travail
qui m’a conseillé de faire un bilan
de compétences pour changer de
métier. La consultante qui m’a suivi
a su me donner confiance en moi.
Petit à petit, l’idée que je pouvais
exercer un autre métier est devenue
possible. Je me suis orienté vers
deux projets qui me plaisaient :
monteur - vendeur en lunetterie
et prothésiste dentaire. Finalement
j’ai choisi le second et j’attends
la réponse du FAFSEA pour le financement d’un CAP de prothésiste
dentaire. Pour rebondir, l’important
est d’avoir confiance en soi.”
EN BREF • EN BREF • EN BREF • EN BREF
FSEA
FORMDeFAA
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Aquitaine : la filière bois se forme
FAFSEA
infos
FILIÈRE
BOIS
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La tempête Klaus qui a frappé le Sud-Ouest le 24 janvier dernier a constitué un nouveau frein pour la filière
forêt - bois. En Aquitaine, le massif forestier figure
parmi les principales victimes...
Dans un contexte de crise économique mondiale, l'ensemble des acteurs de la filière s’est mobilisé. Réunis
au sein de la FIBA (Fédération des industries du bois
d’Aquitaine) et des Entrepreneurs de travaux forestiers
d'Aquitaine, ils ont élaboré un plan d'action et de soutien. Son objectif est double : maintenir les emplois et
adapter le potentiel industriel, afin de développer les
compétences des actifs de la filière par le biais de la
formation. Une quarantaine de stages ciblés
ont ainsi été mis en
place, soutenus financièrement par l'Etat et
le Conseil régional
d’Aquitaine.
Pour faire connaître les actions de ce plan, le
FAFSEA a édité une plaquette dédiée aux formations
incontournables de la filière forêt - bois. Ces stages
accessibles aux salariés des entreprises adhérentes sont
soumis à l'accord de l’employeur.
octobre 2009
L’ é n e r g
ie de v
os proj
ets
Des clés... pour les petits engins de chantier
Et de trois ! Le guide pédagogique L’utilisation des
petits engins de chantier en sécurité dans les entreprises
du paysage, vient de s’enrichir de deux nouvelles fiches
pratiques. Les mini-pelles et les mini-chargeurs, Les
motoculteurs et les motobineuses s’inscrivent dans
la lignée de la première fiche pratique Les tondeuses
autoportés. La fiche sur Les broyeurs de végétaux suivra
prochainement.
Ces dépliants passent en revue les principales étapes
d’utilisation des petits engins motorisés : prise de
poste, règles de conduite, compte-rendu de chantier,
entretien du matériel... Ils fourmillent de conseils et de
recommandations avisés.
Conçus et réalisés en partenariat par la MSA (Mutualité
sociale agricole), les représentants de la section
paysage de la CPNE agricole et le FAFSEA, ils visent
à sensibiliser les salariés des entreprises du paysage
aux risques liés à l’utilisation de
ces machines et aux
bonnes pratiques.
Prévention oblige !
LES MINI-P
Dans les entreprises du
EL
S LES MINI-C LES ET
LES MOTOCULTEUR
HARGEUSE
S
SES
paysage 20 % des acciET LES MOTOBINEU
dents sont liés aux
engins motorisés.
FICHE PRATIQUE
L’UTILISATION
PETITS ENGINSDES
DE CHANT
DANS LES
ENTREPRISES IER EN SÉCURITÉ
DU PAYSA
GE
L’UTILISATION DES
SÉCURITÉ
DE CHANTIER EN
PETITS ENGINS
ES DU PAYSAGE
DANS LES ENTREPRIS
Calendrier des salons
07 au 9 octobre - Le Sommet
de l’élevage est un rendezvous important pour les professionnels européens de l’élevage. Pour cette 18e édition,
les acteurs de l’emploi et de la
7-8-9
oct. 2009
formation (ANEFA, FAFSEA,
VIVEA) seront présents pour vous conseiller sur leur
stand (Hall 1 - Allée C 84).
Un cocktail sera organisé sur le pôle emploi-formation, le
mercredi 7 octobre à 12h30. A cette occasion, 12 lauréats
recevront leur CQP Agent de Service de remplacement.
Grande Halle d’Auvergne - Cournon / Clermont-Ferrand
www.sommet-elevage.fr
90
n°
FICHE PRAT
Collecte 2008
en hausse
IQUE
174 millions d’euros ont été
collectés sur les masses salariales brutes des 181486 entreprises adhérentes en 2008.
Un montant en hausse de 9,5 %
par rapport à 2007 qui confirme
le dynamisme de la structure
et la confiance des partenaires.
Stages d’initiation ou de perfectionnement, parcours qualifiants,
reconversions professionnelles…
le FAFSEA a financé 61 643 actions
de formation. Plus de 135 000
stagiaires ont bénéficié d’un
accompagnement professionnel.
recherche d'emploi, de nombreux secteurs d'activités
seront présents. Pour toutes vos questions sur la formation professionnelle, le FAFSEA vous accueille sur son
stand situé dans l'espace agricole du hall B.
Parc des expositions - Metz
www.reussirenlorraine.com
Clermont-Ferrand/Cournon – France
13 au 15 octobre - Le MIFFEL,
salon méditerranéen de la
filière fruits et légumes rassemble l’ensemble des professionnels. Près de 350 exposants participeront à ces
trois journées d’expositions, d’échanges et de découvertes. Comme chaque année, l’APECITA et le FAFSEA vous
guideront dans vos démarches et vos projets (stand
Hall H - Allée L 8).
Parc des expositions - Avignon - www.miffel.com
17 et 18 octobre - Le Village de la formation, des
métiers et de l’emploi de Metz. Aux côtés des organismes de formation, d'orientation et d'aide à la
1er au 3 décembre - Le SITEVI,
salon international pour les
filières vigne-vin et fruitslégumes met à l’honneur dix secteurs d’activité comme
les équipements pour la viticulture, l'arboriculture ou le
maraîchage, l’irrigation et les énergies renouvelables,
le conseil et les services à la commercialisation... Pour
vous informer sur l’emploi et la formation, retrouveznous sur le stand de l’APECITA, l’AREFA et le FAFSEA.
(Hall 9 – Allée A 22).
Parc des expositions - Montpellier - www.sitevi.com
2 au 4 décembre - Paysalia
est le nouveau rendez-vous des
professionnels du paysage.
Organisé par l’UNEP, il vise à présenter tous les deux
ans, les créations, innovations et nouvelles tendances
du secteur. L’APECITA et le FAFSEA vous donnent rendezvous sur leur espace commun (Hall 6 – Allée E 42).
Eurexpo - Lyon - www.paysalia.com
FAFSEA infos - n°90
16
o c t o b re 2 0 0 9
FAFSEA Infos est une
publication du Fonds
national d'assurance
formation des salariés
des exploitations et
entreprises agricoles.
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Roquefeuil, Elodie Saulnier.
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