Bulletin Communal 2006 - Rumersheim-le-Haut
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Bulletin Communal 2006 - Rumersheim-le-Haut
Bulletin communal 2006 Rumersheim-le-Haut rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 1 rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 2 SOMMAIRE 3 4 6 7 8 9 10 11 12 13 14 16 17 18 19 20 21 24 25 26 28 30 31 32 33 34 37 36 38 39 40 41 43 44 Le mot du Maire Atelier communal et Chaufferie bois Mille histoires : Tausend Geschichten Des sapeurs pompiers très actifs La boucherie :”Au fin palais” La vente à domicile Le petit marché La vie est trop courte... Séductif, tout pour séduire Jeunes Agriculteurs du Haut-Rhin Le CARBOX Chi Gong et Sophrologie Cabinet de sophrologie holistique «SPASSIBA !» merci en ukrainien Une artiste très nature Des nouvelles fraîches… Un bonheur qui compte double 20 ans à l'école maternelle T.A.O. et les petits artistes Do you speak english ? La profession de foi et la confirmation Maîtrise de soi et respect de l'autre Du golf à l'Ecole des Lilas 25 ans de basket Une basketteuse qui promet Une nouvelle présidente pour l'A.L.S.C. 1966-2006 Un bel anniversaire Union musicale APA, Ensemble sur la Route Plan Cancer Téléthon Chèque Emploi Service Universel Le tablier de Grand’Mère Rumersheim-le-Haut, le bulletin communal Dépôt légal décembre 2006 Publication annuelle Tirage 750 exemplaires Mairie de Rumersheim-le-Haut 3 rue des Lilas 68740 Rumersheim-le-Haut Tél. : 03 89 26 04 05 Fax. : 03 89 26 01 24 Internet : http://site.voila.fr/rumersheimlehaut Directeur de la publication : André Onimus, Maire. Rédaction : Isabelle Argast, Sylviane Hebding, Corinne Kannengieser, Charlotte Maeder, André Onimus et le personnel de la commune. Photographies : Eric Fischer, les élus, le personnel et des habitants de la commune. Conception graphique : Predictiv Impression : Imprimerie Sprenger 2 Etat civil Mariage de Gilles METZGER et Stéphanie THIMONT NAISSANCES 2005 / 2006 • Axel JARRET, né le 31 décembre 2005, de Yannick JARRET et de Tania BIBIAN • Marie Lina Zahra MAURER, née le 26 janvier 2006, de Jean-Louis MAURER et de Faïza OUDIHAT • Lydia WISCHLEN, née le 3 février 2006, de Kévin WISCHLEN et de Lucie TISSOT • Aurélien Jean-Jacques HAUTER, né le 2 mars 2006, de Laurent HAUTER et de Cathy HUEBER • Elise Alicia FEGA, née le 20 mars 2006, de Marc FEGA et de Estelle MUESSER • Thomas Jean Robert FRANCK, né le 27 mars 2006, de Didier FRANCK et de Florence RAIMONDI • Aude Viviane SLISSE, née le 15 avril 2006, de Christian SLISSE et de Marilyn FUSY • Alexis Rémy WASSMER, né le 16 avril 2006, de Rémy WASSMER et de Véronique GROSHENY • Anaëlle Yvonne GALLIATH, née le 3 mai 2006, de Eric GALLIATH et de Mireille COLLIGNON • Louella Juliette GALLIATH, née le 3 mai 2006, de Eric GALLIATH et de Mireille COLLIGNON • Zoé OBRECHT, née le 19 juin 2006, de Manuel OBRECHT et de Magali MAEDER • Lou Evelyne BITZBERGER, née le 20 juin 2006 de David BITZBERGER et de Gaëlle MAEDER • William DEHARBE, né le 15 juillet 2006 de Arnaud DEHARBE et de Sophie WALTER • Quentin DEHARBE, né le 15 juillet 2006 de Arnaud DEHARBE et de Sophie WALTER • Tom Nikola Adrien ORGAER, né le 16 novembre 2006 de Emmanuel ORGAER et de Suzanna OSTOJIC MARIAGES 2006 • Le 8 avril 2006 : • Le 6 mai 2006 : • Le 10 juin 2006 : • Le 22 juillet 2006 : • Le 22 juillet 2006 : KIEFFER François et HALTER Chantal FRONTERA Frédéric et PETIT Viviane METZGER Gilles et THIMONT Stéphanie KUPFER Frank et TERRAL Marie Danièla SCHELCHER Dominique et JAECKER Patricia DECES 2006 • Le 20 mars 2006 : • Le 27 mars 2006 : • Le 16 mai 2006 : • Le 25 juillet 2006 : • Le 2 août 2006 : • Le 19 septembre 2006 : • Le 8 décembre 2006 : RUSCH Roger ECKERT Laure DA ROCHA José MEYER Maria Adèle STOCKER Fridolin GROTZINGER Maria SCHOENAUER Maria ANNIVERSAIRES A HONORER EN 2007 Le 05/01/32 : Le 21/01/32 : Le 27/01/27 : Le 19/03/22 : Le 30/03/27 : Le 06/05/32 : Le 09/05/22 : Le 15/05/32 : Le 16/05/32 : Le 19/05/32 : Le 31/05/32 : Le 06/06/27 : Le 09/06/32 : Le 29/06/32 : Le 17/07/22 : Le 07/08/14 : Le 05/09/27 : Le 21/09/32 : Le 03/10/27 : Le 15/10/32 : Le 07/11/22 : SCHELCHER René, 75 ans SIMON Antoinette, 75 ans MULLER Céline, 80 ans THUET Joséphine, 85 ans RENNO Georgette, 80 ans IFFRIG Marcel, 75 ans HUEBER Antoinette, 85 ans MAEDER Céline, 75 ans GROTZINGER Etienne, 75 ans METZGER Armand, 75 ans BRUN Mireille, 75 ans HABERKORN Ernest, 80 ans KIEFFER Marie-Rose, 75 ans GOETZ Jean -Pierre, 75 ans GROTZINGER René, 85 ans KESSLER Georgette, 93 ans Doyenne MAEDER Albert, 80 ans GOETZ Bernard, 75 ans GAIRE Suzanne, 80 ans GOETZ Gérard, 75 ans THOMANN Eugénie, 85 ans NOCES D'OR ET DE DIAMANT EN 2007 Le 17/01/47 : Le 07/06/57 : Le 14/06/57 : Le 27/09/57 : Le 08/11/57 : Le 28/11/47 : RENNO René et FIMBEL Goergette, 60 ans SCHELCHER René et D'HONDT Jeanine, 50 ans METZGER Joseph et MAURER Monique, 50 ans IFFRIG Marcel et ENTZ Yvonne, 50 ans FIMBEL Arthur et STROBEL Marthe, 50 ans SCHUTZ André et MAEDER Maria, 60 ans rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 3 Le mot du Maire L'avenir entre nos mains... LES NOUVEAUX ARRIVANTS «Il suffit de si peu de chose pour que tout se mette à bouger : un rien, un regard, un sourire, une main tendue et tout se détend…» R. Riber Le 9 novembre 2006, la Municipalité a organisé une petite réception pour accueillir la centaine d'habitants qui ont choisi de s'installer à Rumersheim en 2005 et 2006. Grâce à un montage vidéo préparé par Eric Fischer, le Maire leur a présenté notre village qui vient de dépasser le cap des 1 000 habitants. Il a insisté sur la démarche que devraient suivre les nouveaux habitants : «Faire partie d'une ou plusieurs associations est le meilleur moyen pour s'intégrer. Rumersheim est un village vivant, ce n'est pas un village dortoir». Après une dynamique démonstration de steps (faite par des jeunes femmes qui pratiquent ce sport chaque lundi à la salle de musique), les nouveaux arrivants ont pu, verre à la main, échanger avec plus d'une dizaine d'associations locales, regroupées autour de l'A.L.S.C. (Association Loisirs, Sport et Culture). Beaucoup de nouveaux habitants viennent de la région Alsace mais aussi du Doubs, du Gard, d'Indreet-Loire, de la Meuse, de Haute-Saône et de Seine-et-Marne. D'autres encore ont traversé le Rhin pour venir s'installer à Rumersheim. Ils ont choisi de s'établir dans notre village parce qu'il y avait des terrains disponibles (18 parcelles dans le Clos Charlemagne + 6 logements en face de la pizzeria) mais aussi pour profiter de la campagne, se rapprocher de leur famille ou de leur lieu de travail. BIENVENUE À TOUS ! 1063 GERANIUMS La Commission Environnement a décidé d'innover en 2006 en proposant aux «mains vertes» de participer à l'achat de leurs géraniums. Il suffisait de chercher un bon à la Mairie avant de se rendre à Blodelsheim (Horticulture DECKER) ou à Bantzenheim (Horticulture GUYOT) : une réduction de 50 cts par plant était accordée (pour un maximum de 30 plants par foyer). Beau succès, car 1063 géraniums «subventionnés» ont été plantés à Rumersheim. Pour le professeur Pierre Karli, président d'honneur de l'Institut pour la promotion du lien social, "l'avenir de notre société et le bien-être individuel et collectif de ses membres dépendent, dans une large mesure, des conditions dans lesquelles se déroule le développement de nos enfants. Le rôle des parents et de l'éducation, surtout au cours des premières années de la vie, permettent de donner à chacun les outils pour aider à se comprendre, se construire et comprendre la société". Mais pour cela il faut que chacun joue pleinement son rôle. L'école qui doit amener l'enfant au savoir dans un cadre harmonieux et accueillant. La collectivité qui doit mettre en œuvre les moyens matériels et les conditions d'accueil favorables. Les parents qui doivent pleinement jouer leur rôle en n'oubliant pas qu'ils sont les premiers exemples pour leurs enfants. Dans nos écoles nous disposons d'une équipe pédagogique jeune et de qualité, qui se donne à fond pour faire progresser les enfants. La commune, quant à elle, met tout en œuvre au niveau des structures d'accueil, des crédits scolaires et de l'encadrement de certains cours comme l'informatique. Des activités hors temps scolaire sont également organisées. Les associations proposent, elles aussi, des activités culturelles et sportives nécessaires à l'équilibre de nos enfants. Mais tous ces atouts ne servent pas à grand chose sans le rôle déterminant des parents qui doivent inculquer à leurs enfants le sens de l'effort et de la persévérance. Nous ne pouvons nous contenter de tout attendre des autres, sans faire nous même l'effort d'expliquer à nos enfants que le travail à l'école est important et que rien ne leur sera offert tout au long de leur vie. Arrêtons aussi de nous plaindre pour des futilités (la maîtresse est trop sévère ou les élèves ont trop de devoirs) en prenant un peu de recul pour éviter de freiner ceux qui veulent progresser, car tout compte fait l'objectif est la réussite de nos enfants. Enfin soyons aussi patients avec nos petits, ne leur demandons pas de décrocher la lune dès l'école maternelle ou l'école primaire; essayons de les construire patiemment avec tous les atouts dont nous disposons. C'est à ce prix que nos enfants s'ouvriront au monde et que nous aurons des adolescents responsables, épanouis et équilibrés. BONNES FÊTES À TOUS ET TRÈS BONNE ANNÉE 2007. André Onimus 3 rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 4 Atelier communal et Chaufferie bois Depuis quelques années déjà, l'équipe municipale savait qu'il faudrait agrandir et réaménager l'atelier communal et le dépôt des pompiers. De plus en plus de filles intègrent les rangs des sapeurs pompiers et il est devenu indispensable, voire même obligatoire, de faire des vestiaires et des douches séparés. Il fallait aussi trouver une solution de chauffage économique qui permette de chauffer l'ensemble des bâtiments communaux (la chaudière de l'école maternelle étant à ''bout de souffle'', celle de l'église aussi, etc.). M. Dillmann André, architecte, a été sollicité en 2004 pour un avant projet sommaire. Les principaux intéressés (ouvriers communaux, pompiers…) ont été appelés à donner leur point de vue quant aux aménagements. Des ateliers fonctionnels pour les ouvriers, de la place pour le stockage du matériel, un bureau, des sanitaires, des douches…rien de superflu, mais de l'utile et du pratique ! La première réunion des membres de la commission chargée de la réalisation de l'atelier communal a eu lieu le 24 mars 2003. Le projet a été mis quelques temps en ''stand by'' et ce n'est qu'en 2005 que la commission s'est retrouvée, à plusieurs reprises, pour travailler sur l'avant projet proposé par l'architecte. En juillet 2005, une réunion de travail concernant le lancement d'un chauffage bois a eu lieu. C'est ALTER ENERGIE d'ALSACE qui a été chargé de faire une pré-étude de faisabilité et c'est suite à un avis positif de cette dernière que les subventions sont accordées par la Région (les subventions en question sont de 50% du montant HT éligible et sans elles les travaux seraient irréalisables, car trop onéreux). 4 Une visite de différentes chaufferies bois réalisées dans d'autres communes a eu lieu en mars 2006, pour avoir des avis. C'est le bureau d'études WEST INGENIERIE qui proposera la dernière solution chiffrée. Ce chauffage englobera l'école primaire, l'école maternelle, l'ancienne école des filles, la mairie, l'atelier communal et l'église. Le permis de construire (après maintes réunions pour arriver au projet final) a été déposé en mai 2006. Après les appels d'offres et les formules d'usages obligatoires et après vérifications par les maîtres d'œuvre Messieurs Dillmann et West, les lots et entreprises retenus ont été définitivement validés par la commission réunie le 20 juin 2006. rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 5 LES TRAVAUX ONT DÉMARRÉ EN AOÛT 2006 LES CHIFFRES : La première semaine, l'ONF est venue abattre les arbres. Le transfert du matériel de la Commune et des pompiers a également eu lieu pour faire place nette. Les travaux de terrassement ont commencé. Mi-août, l'ancien mur a été démonté et des tuyaux qui permettront la circulation de la chaleur vers les bâtiments communaux ont été enterrés. Aux alentours du 22 août 2006, les ouvriers de l'entreprise OLRY ont commencé à creuser le trou qui accueillera la future chaufferie. Les jours suivants, à l'aide d'une grue, ils ont monté les panneaux de coffrage, puis coulé le béton, décoffré… bref, tous les travaux habituels de maçonnerie. Ensuite, ce sont les fondations du bâtiment lui-même qui ont été faites. Tout a été réalisé en respectant le planning. 541 908,25 € HT soit 648 122,26 € TTC pour les ateliers communaux, plus 93 018,31 € TTC de maîtrise d'œuvre, 422 521,81 € HT soit 505 336,08 € TTC pour la chaufferie bois, plus 59 646,01 € TTC de maîtrise d'œuvre. Pour des raisons de sécurité évidentes, la rue de l'école a été fermée à la circulation par arrêté municipal ; seuls les riverains ont été autorisés à circuler. Fin octobre 2006, des murs entiers préfabriqués ont été amenés par camions et montés les uns après les autres tel un «jeu de construction» taille réelle, puis coulés ensemble ! La livraison de la chaudière et les travaux divers ont été réalisés sous les yeux attentifs des maîtres d'œuvre, des responsables de la commission travaux (Thierry Schelcher et Patricia Lack), mais aussi sous les regards intéressés des voisins ! Lorsque les travaux seront terminés, une journée “portes ouvertes” sera organisée pour la population, afin de satisfaire les curiosités et répondre aux questions que l'on peut se poser. Un projet de longue haleine et un chantier impressionnant pour un résultat qui devrait satisfaire tous les utilisateurs. L'amortissement de cet investissement est prévu sur 14 ans. Petites précisions quant au chauffage : il est au bois (système de ''pellets'' entraînés par une vis sans fin), car il permet un bon rendement (150 000 calories bois) et est mieux subventionné que le chauffage au fioul. Ce dernier sera également mis en place en supplément (15% du chauffage en cas de grand froid) ainsi que des capteurs solaires, pour l'eau et les sanitaires. En ce qui concerne les travaux, il a fallu effectuer des sondages et des essais de sols (2 833,62 € HT) à l'emplacement des futures constructions. Ces sondages ont fait apparaître des zones sablonneuses… 5 rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 6 «Mille histoires : Tausend Geschichten» Jacques CHIRAC «Que ce pont de la Hardt - Erich DILGER, soit synonyme de mille histoires entre la France et l'Allemagne et au delà dans toute l'Europe…» est le vœu émis par notre Président de la République, lors de son discours inaugural du 20 mai 2006 à Fessenheim. Ce pont est déjà le symbole d'une coopération transfrontalière réussie. Mais n'oublions pas qu'il a souvent fallu rappeler à l'ordre «ceux qui rament à contre-courant» et que certains ont du dépenser leur énergie sans compter, pour voir un tel édifice sortir de terre. Le samedi 20 mai, beaucoup de personnalités étaient réunies autour de Jacques Chirac : le Ministre des transports Dominique PERBEN, le Ministre de l'industrie François LOOS ou encore le Commissaire européen des transports Jacques BAROT, sans oublier tous les représentants alsaciens et allemands. Un arc-en-ciel a illuminé cette cérémonie, car on avait oublié, semble-t-il, d'inviter le soleil. Dès l'inauguration et au moment de l'ouverture officielle du pont à la circulation le 24 mai, on a recueilli les remarques suivantes : • c'est un trait d'union entre les peuples, • c'est un symbole de la construction européenne, • ce sera un gain de temps pour les travailleurs frontaliers, • on pourra apprendre à mieux se connaître et le développement du tourisme en sera une conséquence, • il servira à découvrir les centres d'intérêts, les préoccupations et les revendications des autres, • on va protéger à deux le milieu naturel du Rhin, • il n'y aura plus de frontière, 6 • et surtout, la barrière de la langue devra progressivement disparaître, si chacun y met du sien ! Le Président de la République a aussi affirmé : «Au bord du Rhin coule l'esprit de la construction européenne (hier am Rheinufer fließt der europäische Geist)». Et encore : «Ici s'est édifié et s'édifie l'Europe des femmes et des hommes : une Europe nourrie d'échanges et de coopération entre les deux rives». Pour saluer l'importance de cet ouvrage, deux jours de festivités ont été organisés. De nombreux artisans ont présenté leur savoir-faire et les associations locales ont animé les chapiteaux par des spectacles. La bière a coulé à flots et les restaurateurs ont régalé des gourmets venus des deux rives. Depuis l'inauguration et surtout cet été, de nombreux alsaciens et allemands ont emprunté la nouvelle boucle cyclable entre Chalampé et Fessenheim créée grâce à ce pont. Ils ont tantôt pique-niqué en France, tantôt en Allemagne, le long des rives du Rhin et de l'avis de tous ces sportifs, le parcours est très agréable. Des statistiques sont tenues par la Communauté des Communes «Essor du Rhin» et par le G.L.C.T. (Groupement Local de Coopération Transfrontalière) pour justifier de la véracité économique et touristique de cette nouvelle construction. Il s'avère qu'en moyenne 6 000 véhicules empruntent le pont par semaine et qu'en août 2006, quelque 2 200 cyclistes ont franchi la frontière à Fessenheim : un vrai succès ! Une exposition de photos a été présentée dans les bâtiments de la Communauté des Communes au mois de septembre 2006 et un DVD a été mis en vente pour retracer l'évènement de l'inauguration. rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 7 Des sapeurs pompiers très actifs UNE SECTION DYNAMIQUE Le chef de corps, Eric DISS, nous fait part de son rapport d'activités pour 2006 : - jusqu'à ce jour, 19 sorties ont été effectuées : 3 feux (cheminée, poubelle, …), 2 prompts secours, 3 accidents de la circulation, 11 divers (nids de guêpes, chute d'arbres, …) - 1 000 heures de formation ont été dispensées et suivies par les sapeurs pompiers et les JSP, à Rumersheim ou à l'école départementale, sous la forme de cours de secourisme et d'exercices incendie. Et comme tout travail mérite récompense, nous n'oublierons pas de signaler la remise de 2 médailles d'or, le 12 novembre 2006, à Daniel MOUTOUSSAMY et à Thomas THUET, pour 30 ans passés au service des autres. Bel exemple à suivre ! ACQUISITION D’UN F.P.T.L. (Fourgon Pompe Tonne Léger). Pour les non-avertis que nous sommes, cela reste toujours aussi barbare… Plus simplement, c'est le nom technique du nouveau camion que nos sapeurs pompiers ont cherché à Saint-Nazaire en 2006. Cette acquisition a été réalisée pour un montant de 133 800 €, subventionnée à hauteur de 58 500 € par le Conseil Général et le SDIS. Ce dossier fut suivi par le Conseil Consultatif Communal des Sapeurs Pompiers, plus particulièrement par Eric DISS et par André ONIMUS et Isabelle ARGAST pour la Commune. Cet «outil» de travail que les pompiers apprécient énormément est aussi synonyme de sécurité pour tout le village. Ce camion a été béni par le père Christophe SMOTER, lors de la cérémonie du 11 novembre et sera présenté à la population lors de l'inauguration du nouvel atelier communal, de l'extension des locaux des sapeurs pompiers et de la chaufferie bois, actuellement en construction. CROSS RÉGIONAL DES JSP Le 4 mars 2006, les sapeurs pompiers ont organisé le cross régional des JSP (Jeunes Sapeurs Pompiers) : 9 régions étaient représentées et malgré les conditions météorologiques extrêmes, une seule défection a été enregistrée. En effet, tout au long des épreuves, la neige est tombée pour arriver à une couche de 20 cm d'épaisseur. De belles performances sportives ont malgré tout été réalisées. Cette rencontre est organisée annuellement et seulement pour la quatrième fois dans le Haut-Rhin. Cette année, 351 concurrents étaient attendus, 283 se sont classés dont 40 hautrhinois. Les jeunes sélectionnés se sont retrouvés le 18 mars pour la suite des épreuves à Coudekerque-Branche (59). Après le vin d'honneur offert par la commune, tout ce petit monde a repris, non sans crainte, le chemin du retour. La neige a rendu ce trajet fort périlleux, ils sont tous arrivés sans encombre chez eux. 7 rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 8 La boucherie :”Au fin palais” Un nom évocateur, qui a lui seul fait frémir les papilles… Depuis début septembre 2006, Fabrice RICHARDET et Sabine REMETTER sont les heureux propriétaires de la boucherie située 9 Rue d'Ensisheim à Rumersheim qui était tenue jusqu'en août par Monsieur et Madame Bernard THUET. L'enseigne “Au fin palais” est un hommage rendu par Fabrice RICHARDET à l'un de ses maîtres de stage d'Epinal. Sa formation, d'une durée de 7 ans, s'est soldée par 4 diplômes dont les brevets professionnels de Boucher et de Charcutier-Traiteur. Son parcours professionnel jusqu'à aujourd'hui a été en constante progression. Son dernier poste en grande surface était celui de «Chef Boucher». Une bonne expérience de l'avis de notre boucher pour la gestion et le management du personnel. Aujourd'hui, ces jeunes propriétaires sont à la tête d'un commerce qu'ils espèrent prospère. Ils ont déjà, depuis l'ouverture le 12 septembre, pu prendre la mesure du défi : satisfaire une clientèle fort sympathique, en répondant à leurs attentes. La grande appréhension du jeune boucher était de ne pas parler l'alsacien, mais après quelques semaines, il constate avec le sourire que les clients lui apprennent déjà des mots ou des expressions en dialecte. Il a aussi envie de nous faire découvrir sa région natale : il va au fur et à mesure préparer de nouveaux mets, comme le fuseau lorrain ou le petit pâté feuilletté lorrain. Faut-il vous préciser de quelle région est originaire Fabrice RICHARDET ? 8 Un exercice, pas forcément facile, a déjà été demandé à ce commerçant fraîchement installé dans le village : présenter son métier aux élèves de la classe de CM1/CM2 de Madame GRANDIDIER. Il s'est très bien débrouillé, car plus l'exposé avançait, plus les enfants étaient captivés et pour conclure, ils se sont prêtés au jeu de la dégustation avec beaucoup de gourmandise. Ce jeune couple, qui a un enfant de 14 mois, est convaincu que le bon équilibre de leur nouvelle vie passera également par une vie familiale sereine. Il ne faudra pas oublier de s'aménager des moments privilégiés pour recharger les batteries. L'ouverture d'un tel commerce n'est pas chose simple. Les interlocuteurs sont nombreux : vendeurs, notaire, banquier… sans oublier tous les clients à satisfaire. Fabrice RICHARDET et Sabine REMETTER remercient André ONIMUS, Maire de Rumersheim, et ses conseillers qui ont su prendre en compte les impératifs de leur installation. rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 9 La vente à domicile Tout le monde a déjà assisté à une réunion de vente à Yvonne WALTER a assisté à domicile en tant que une réunion ''Georges cliente… mais certaines ont FRANCK'' organisée chez franchi le pas et sont une cousine. devenues distributrices ou vendeuses ou présentatrices, comme vous voulez ! Vous êtes intéressée par la vente à domicile, n'hésitez pas à vous renseigner, car les deux marques citées recrutent. Georges FRANCK Consulter le site Internet www.georges-franck.fr ALLANDE Martine DANANCIER au 03 89 26 47 35 ou au 06 67 68 40 42 Après un travail quelque peu lassant à l'usine pendant 18 ans, elle a très envie de découvrir autre chose et l'occasion se présente : elle décide de devenir vendeuse à domicile. Elle va apprendre sur le tas, se constituera une clientèle par le bouche à oreille et surtout elle ne comptera jamais ses heures, car entre les réunions, les livraisons et la comptabilité, elle ne voit pas le temps passer. Et le temps passe, car Yvonne fait ce métier depuis 1987, 19 ans en somme. ''Georges FRANCK'' est une entreprise très sérieuse qui vend des vêtements homme et femme. Yvonne présente ses modèles sur un portique et les clients choisissent et essaient tranquillement ; l'ambiance est toujours détendue, la clientèle qui a entre 30 et 70 ans est très fidèle et attend avec impatience les nouvelles collections. Après la réunion, Yvonne passe commande, puis réceptionne la marchandise et enfin elle livre personnellement ses clients (service très apprécié !). Les réunions se passent en général le soir et l'intérêt de ce métier, c'est qu'on est libre d'organiser son planning. Les déplacements sont parfois longs (dans le Territoire de Belfort ou à Ribeauvillé) mais les clients sont devenus de vrais amis et alors le travail n'est plus vraiment une contrainte. Toutes les trois semaines ont lieu des réunions de concertations entre les vendeuses et leur responsable, car il faut faire des bilans, des programmations et surtout parler des produits à vendre. Martine DANANCIER s'est Yvonne reconnaît que le côté relationnel est l'atout majeur de ce métier : lors des réunions on discute, on parle de tout, le client est à l'aise et les ventes se font sans problèmes, car la confiance règne. Il y a aussi des promotions et des soldes comme dans les magasins et à cette occasion, Yvonne fait des ''portes ouvertes'' chez elle au 2 rue du Stade à Rumersheim-le-Haut (les prochaines bonnes affaires vous seront signalées dans le Flash-Infos qui paraît mensuellement). N'hésitez pas, allez découvrir ces vêtements de qualité vendus à un prix abordable et pourquoi pas, prévoyez peut-être d'organiser une réunion chez vous… Yvonne sera ravie ! la marque ''ALLANDE'' : elle installée à Rumersheim-leHaut avec sa famille il y a quelques mois ; cette jeune femme est secrétaire médicale à temps partiel et représentante, en soirée, de vend de la lingerie fine et un peu de prêt à porter. Elle nous fait remarquer d'emblée que ''Allande'' est un fabriquant français qui existe depuis 1994 et qui fabrique tout en France. Martine était restée à la maison après la naissance de ses filles, mais le contact avec l'extérieur lui manquait. Lors d'une réunion, elle décide de franchir le pas, même si elle avoue qu'elle n'avait pas la fibre commerciale. Lorsqu'elle se lance, ses premières clientes sont la famille et ses amies et elle y prend goût. Sa responsable de secteur la soutient bien en prenant les premiers rendez-vous et bientôt Martine se sent comme un poisson dans l'eau… elle remarque vite qu'elle vend de bons produits, que la clientèle apprécie d'essayer tranquillement les sous-vêtements, que tout le monde y trouve son bonheur (par exemple les soutiens gorges vont du 80 A au 110 E) et que l'ambiance conviviale qui règne lui convient parfaitement. Martine jongle avec son planning, elle est seule maître à bord et c'est elle qui fixe ses objectifs. Elle n'a pas de secteur défini, sa clientèle est principalement féminine (de 14 à 65 ans) mais il y a parfois des hommes qui veulent acheter un beau cadeau à leur femme (et ils ont du goût !). On peut dépareiller tous les ensembles et chaque cliente peut donc se faire plaisir, car elle trouvera toujours sa taille. Martine livre la marchandise à l'hôtesse qui a organisé la réunion et elle récupère les règlements (il y a aussi 7 jours de réflexion pour ce genre de vente). Martine est passionnée par son métier, elle le prend très au sérieux et elle apprécie énormément la convivialité et le contact ; les clientes deviennent des confidentes, on déguste café et gâteaux après les réunions, on discute et le travail se fait tout seul en quelque sorte. Elle organise aussi des portes ouvertes occasionnellement au 27a, rue de Blodelsheim à Rumersheim-leHaut, où vous pourrez faire d'excellentes affaires (consultez votre Flash-Infos). 9 rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 10 Le petit marché Depuis le mois de juin 2006, Florent Campello met en vente sa production de légumes «frisch aus dem Garten» (= fraîchement récoltés), tous les samedis matin, de 7h à 12h, devant sa ferme au 14 rue de l'Eglise à Rumersheim. Ce jeune homme, originaire de Bantzenheim, dynamique et plein d'idées, s'est Comme la surface est insuffisante pour effectuer de l'élevage ou de la production céréalière, Florent s'est lancé dans la vente de légumes (cultivés de façon naturelle), en parallèle de son travail. Mais il ne s'arrête pas là : lapins, cochons, poules, pintades, dindes (un de ses projets est de créer un atelier de volailles ou de vente d'oeufs) sont élevés dans la ferme située près de l'église. Son rêve serait de faire 2 ou 3 marchés dans la région et de pouvoir en vivre. Cette nouvelle activité permet d'animer le village et donne l'occasion aux habitants de se rencontrer (même ceux qui ont un potager chez eux sont intéressés par des produits qu'ils ne cultivent peutêtre pas eux-mêmes). Du producteur au consommateur, avec toutes les garanties de fraîcheur, que peut-on souhaiter de mieux ? Si vous ne connaissez pas encore Florent, son étal et ses produits savoureux, comblez vite cette lacune en allant lui rendre visite devant sa ferme chaque samedi matin. Le dernier marché de l'année 2006 aura lieu le 23 décembre ; la reprise est prévue pour mi-mars en fonction de la météo. 10 installé dans notre commune avec sa compagne Anne-Marie en janvier 2006 et il a pu reprendre la ferme des frères Emile et Armand Hassenforder, décédés en 2004. Après un B.E.P.A (Brevet d'Etudes Professionnelles Agricoles) en production végétale suivi d'un Bac Pro en production animale au Lycée agricole de Rouffach, il a passé un an en montagne à Mittlach chez un éleveur laitier fromager. En été, il livre une fois par semaine certaines fermes auberges de la Route des Crêtes. Il travaille actuellement en tant qu'ouvrier spécialisé (une douzaine de personnes sont sous sa responsabilité) chez un maraîcher bio à Vogelsheim. rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 11 Cette citation pourrait être la devise des jeunes qui ont travaillé cet été à la commune de Rumersheim. Depuis quelques années, pendant les mois de juillet «La vie est trop courte pour travailler triste» Jacques Séguéla Plusieurs règles ont été fixées par Monsieur le Maire : • pas plus de 10 jeunes, • avoir au moins 16 ans, • travailler deux étés maximum à la commune, • avoir des jeunes présents de la mi-juin à fin août à tour de rôle. C'est ainsi que 4 filles et 6 garçons ont été embauchés pour enrichir leur expérience professionnelle. Les tâches effectuées ont été aussi diverses que variées. Si les garçons travaillaient principalement dehors, les filles ont été appelées à réaliser des travaux administratifs à la mairie : • rangement et archivage de plusieurs documents, • impression d'étiquettes et d'enveloppes, • étude de l'état civil (grands anniversaires 2007, noces d'or...) • établissement de certificats de domicile, • préparation des dossiers de demande de carte nationale d'identité... Mais cela ne les a pas empêchées de travailler également dehors comme les garçons. Il faut quand même rappeler que la météo n'a pas gâté ces jeunes ouvriers : canicule en juillet et mauvais temps en août... un vrai apprentissage de la vie active ! et d'août, 10 jeunes de notre village se relaient auprès de Pascale BÖHLER, Florence VOGEL, Daniel MOUTOUSSAMY et Pascal VONFLIE pour accomplir diverses tâches, afin d'embellir ou d'entretenir notre village. Pas le temps de s'ennuyer. Nos jeunes effectuaient des travaux des plus variés : • à la déchetterie et à la décharge - balayage, taille des buissons, ramassage des pommes de pin, • à la station d'épuration - suivi des travaux de vidange, nettoyage du site, • au parc de jeux - balayer, désherber, arroser, entretenir les géraniums, • à la salle polyvalente - des travaux extérieurs et intérieurs - balayage du parking et des pavés devant l'entrée, - résoudre le casse-tête de l'arrosage des parterres d'arbres et d'arbustes, - nettoyage du club house, des tables et de la cuisine, • à la salle de musique - nettoyage de la cuisine, - inventaire de la vaisselle et remplissage de la nouvelle armoire, - lustrage du parquet, - remplacer des dalles de plafond défectueuses et enlever la poussière des autres dalles, • à l'école primaire - entretenir le sol (décaper, puis aspirer, puis lustrer) avant de replacer le mobilier sans oublier de remettre les tampons sous les chaises, • à l'école maternelle - trier et laver les jouets, repeindre la cabane en bois, • travaux de voirie - arrosage, tonte des pelouses, - marquage au sol, - élagage des arbres, ramassage des déchets, - entretien des bacs à fleurs et des géraniums. Si distribuer le courrier ou le flash-infos semble plus "cool", il faut quand même apprendre à connaître les rues de la commune ainsi que le nom de certains habitants. Forts de cette expérience, les jeunes ont émis plusieurs propositions : entre autres, étudier les points d'eau à la salle polyvalente pour faciliter l'arrosage et pourquoi pas peindre la citerne d'eau ? Les horaires de travail de nos jeunes correspondent à leur rythme d'étudiant (mais sans déplacement) et la cerise sur la gâteau est bien évidemment le salaire : ils avaient tous des projets pour dépenser "leur" argent. Après un mois de labeur, certains sont partis en vacances, ensemble parfois, signe de leur bonne entente au travail et pendant les loisirs. D'autres au contraire (salariés du mois d'août) ont dû reprendre très rapidement le chemin du lycée ou de la faculté. L'année prochaine, d'autres jeunes succèderont à la promotion 2006 pour avoir un avant-goût du monde du travail et pour se forger une expérience. Tous ces jeunes qui entretiennent notre village pendant l'été deviendront des citoyens respectueux de leur environnement... c'est du moins ce que nous espérons ! 11 rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 12 Séductif, tout pour séduire Juste avant les fêtes, Christelle GERSTER a ouvert son nouveau salon de coiffure au 29 Route Nationale à Rumersheim-le-Haut : des locaux tout neufs, modernes et chaleureux, pour vous offrir le meilleur service possible. Hommes, femmes, enfants : coupes simples, coupes ethniques, couleurs, permanentes, coiffures pour les grandes occasions ou pour des moments plus loufoques (à Halloween, par exemple), Christelle vous transformera grâce à son professionnalisme. De plus, elle s'est dotée des dernières technologies, telle que le relooking par ordinateur, pour vous satisfaire au mieux. Si vous avez fait un tour lors du salon de l'artisanat à Rumersheim, vous l'avez déjà aperçue, à vous de la découvrir maintenant dans son nouveau salon : SEDUCTIF. Après un CAP Coiffure, elle passera 3 ans chez Jean-Louis David pour obtenir son Brevet Professionnel : elle y occupera un poste à responsabilités et sera manager pendant 2 ans. Forte de cette expérience ainsi que de plusieurs stages effectués à Paris, elle crée son premier salon de coiffure, SEDUCTIF, à Munchhouse en 2001. Elle n'hésite pas à dire que son papa l'a beaucoup aidée ; en effet, outre son travail de comptable pour le salon, il s'est aussi occupé de l'étude de marché pour l'implantation d'une telle entreprise dans un village comme Munchhouse, ainsi que des démarches qui vont avec… C'est après avoir obtenu un avis positif auprès de la Chambre des Métiers de Colmar, que l'installation a pu se faire. 12 Jessica a été sa première employée en 2002. Après avoir obtenu son Brevet Professionnel, 2 ans plus tard, elle sera embauchée définitivement par Christelle et c'est une belle histoire d'amitié qui débute. Elles s'entendent tellement bien que Christelle considère Jessica comme une ''sœur de cœur''. La création d'un deuxième salon à Rumersheim va quelque peu modifier leurs habitudes, puisque Jessica restera sur Munchhouse en compagnie d'Esther et que Christelle se chargera du salon de Rumersheim-le-Haut assistée d'Emilie, titulaire d'un CAP coiffure. N'hésitez pas à aller vous rendre compte par vous-même des qualités de cette jeune femme. En plus d'être enthousiaste, Christelle est très sympathique. Dans son salon, l'ambiance est aux rires et aux discussions et pour vous faire patienter (ne croyez pas que l'attente soit longue, mais plutôt en attendant que prenne la couleur, par exemple), le café vous est offert. Très bon d'ailleurs, le café… Vous pourrez également bénéficier d'une carte de fidélité (20% de remise après le 5ème passage) ainsi que d'un tarif «étudiant» et «moins de 20 ans». Christelle est mariée et maman d'un petit Nathan de 2 ans. Puisse cette petite famille ''faire son nid'' dans notre village, car chacun sait que la vie privée est le réel moteur d’une vie professionnelle réussie. SEDUCTIF 29 Route Nationale 68740 RUMERSHEIM LE HAUT Tél. 03 89 26 00 25 Horaires d'ouverture : Mardi, mercredi, vendredi : 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h 30 Jeudi : 14 h à 20 h (nocturne) Samedi : 8 h à 15 h (journée continue) rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 13 Jeunes Agriculteurs du Haut-Rhin, qui sommes-nous ? La structure Jeunes Agriculteurs est une organisation syndicale de jeunes ayant entre 16 et 35 ans. Elle a pour rôle d'agir en faveur d'une agriculture nouvelle et mieux pensée. Elle est force de propositions par des idées nouvelles en fonction du terrain, de la réalité physique et économique des exploitations. Elle a aussi pour rôle de former et d'informer ses adhérents. Les Jeunes Agriculteurs sont force d'innovation grâce à leurs propositions de solutions pour répondre aux problèmes des agriculteurs. Ils animent le milieu rural par l'échange d'informations dans une ambiance conviviale. Ils sont force de représentations auprès des Organismes Professionnels et des Pouvoirs Publics. Les Jeunes Agriculteurs représentent un lien réel entre la génération actuelle et les générations futures dans le secteur agricole. Les Jeunes Agriculteurs, en tant que leaders de demain, sont conscients et intéressés par les défis que posent la mondialisation et le contexte international. Leur rôle est de promouvoir le métier, tous les jours, pour être capable de se défendre contre les nouvelles réformes qui leur seraient défavorables. A Rumersheim-le-Haut, Myriam WALTER, qui est une jeune agricultrice très dynamique, a organisé des journées découvertes pour les enfants des écoles maternelle et primaire. C'était la saison des asperges et ce fut une grande surprise, pour la plupart des élèves que de voir comment pousse ce légume : démonstration, explications et même dégustation, tout un programme fort apprécié. Adrien WALTER, le papa de Myriam, a expliqué aux plus âgés comment pousse le maïs et quels sont ses débouchés (céréales, plastique…). Christiane WALTER, la maman de Myriam, après avoir montré aux enfants comment on nettoie et conditionne les asperges, s'est occupée de leur servir des boissons fraîches et des gâteaux… un vrai délice ! Cette sortie restera sans aucun doute dans les mémoires des petits rumersheimois qui ont pu découvrir l'origine des produits qu'ils mangent. 13 rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 14 Le CARBOX Afin de diversifier l'activité de l'entreprise, ''La Petite Cognée'' s'est lancée avec succès dans une gamme de produits destinés aux loisirs, plus particulièrement aux cavaliers. Thierry Schelcher, lui-même cavalier amateur, s'est spécialisé dans l'agencement et les équipements de sellerie bois. Ces produits ont été créés pour ranger, entretenir, transporter et donc préserver les équipements en cuir. Ils sont étudiés afin d'éviter toute déformation et ils épousent leur forme. Ils sont réalisés en épicéa non traité, choisi pour son pouvoir d'absorption de l'humidité. Ces produits sont conçus, fabriqués et commercialisés sous la marque ECURYBOIS, marque déposée, qui existe depuis 9 ans. Près de 40 produits au total, tels que des porte-harnais, porte-colliers, présentoirs, consoles…qui ont déjà séduit beaucoup de cavaliers, tant chez les particuliers que dans les haras et clubs hippiques et cela dans toute l'Europe et même en Floride. Spécialisée dans le sur-mesure, la Petite Cognée (créée en 1983) consacre 70% de son activité aux entreprises. Des produits et des prestations haut de gamme ; mobiliers, agencements, ouvertures, principalement destinés aux commerces, à l'hôtellerie restauration, aux bureaux. 14 Cette activité, destinée aux loisirs, ne présente pas la même démarche commerciale que l'activité principale de la menuiserie : il n'y a pas de prise de mesures par exemple. La vente se fait uniquement par correspondance et les produits sont fabriqués en série, par des machines numériques. C'est au Salon du Cheval à Paris, que Thierry a présenté ses produits. Pendant 7 ans, il a fréquenté ce Salon. La première année, son stand comptait quatre produits. A l'écoute des cavaliers, il prenait note de toutes les demandes et des besoins spécifiques à ce loisir. Pendant l'année qui s'écoulait, il créait des produits qui répondaient aux attentes principales et les proposait l'année suivante. Les années passant, le choix du matériel se diversifia de plus en plus pour en arriver à la gamme proposée actuellement. L'ascension a été très rapide. Les commandes qui résultaient du Salon alimentaient rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 15 le travail toute l'année. Un produit manquait cependant au ''palmarès'' : un support permettant d'entreposer correctement sa selle, sans la déformer et qui permet son transport sans problème. L'idée a germé dans la tête de Thierry, il y a 5 ans. Il a alors travaillé sur le projet pendant toute une année. Il a fait une, puis deux, puis trois ébauches et maquettes, avant d'en arriver au résultat final, qui correspondrait parfaitement aux différentes attentes ! Le CARBOX était né. solidarisent et afin d'éviter toute oxydation, les angles sont en inox. première commande CARBOX. Les commandes se comptent maintenant par centaines. Thierry a obtenu la confirmation auprès de l'Institut National de la Propriété Industrielle à Strasbourg, que l'objet n'existait pas encore. Non seulement il était entièrement nouveau mais en plus, rien de semblable n'avait encore été fait. Thierry se vit alors attribuer le titre d' «inventeur». Il s'agit d'un porte-selle de voyage en bois, en épicéa massif plus exactement, emboîtable et superposable, compact et solide. Il est étudié pour transporter et poser les selles sur une forme qui l'épouse correctement et en absorbe l'humidité ; il est autant utilisé par les cavaliers que par les selliers lors de déplacement pour la vente, par exemple. Il ne faudra pas moins de vingt-sept opérations d'usinage pour réaliser l'objet en question. En les superposant, ils permettent de stocker une grande quantité de selles sur 0,2 m2. Les CARBOX restent stables grâce aux fixations qui les Afin de protéger cette nouvelle invention, il a fallu faire appel à un avocat spécialisé dans la propriété industrielle. Il a déposé et obtenu (après des pages de descriptifs sur le produit et diverses écritures notariales) le Brevet Européen. Ce dernier protège non seulement le lieu de fabrication, mais également la forme, l'idée et la technique d'emboîtement ainsi que le matériau utilisé pour la fabrication de celui-ci (moulage plastique, métal, bois…) Mais il y a trois ans, Thierry a décidé de ''mettre en sommeil'' l'activité Ecurybois. En effet, il est seul à s'occuper de la fabrication, de l'expédition et de la vente par correspondance de ces produits et l'activité principale de ''La Petite Cognée'' progressait, car l'atelier a été entièrement transformé avec l'arrivée de nouvelles machines ultra modernes, mises aux normes européennes. Mais Thierry compte bien relancer et redémarrer la fabrication de ses produits ''phares'' qui constituent la marque Ecurybois, dont le CARBOX. Nous lui souhaitons en tout cas d'y arriver. Peut-être se laisserat-il tenter par le prestigieux concours «Lépine*», destiné aux inventeurs… Inutile de dire le succès qu'a remporté ce produit au Salon du Cheval. Thierry se souvient encore avec émotion, de sa *Un rendez-vous incontournable du monde de l'innovation où des inventeurs très sérieux côtoient des "géo-trouve-tout" à la tête remplie de prototypes. Un tremplin pour certains, une belle aventure pour tous... 15 rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 16 Cours de Chi Gong Chi Gong et ERIC BEY Le Chi Gong est une pratique de santé millénaire, dans laquelle corps, souffle et esprit oeuvrent ensemble. Elle fait partie du patrimoine de la médecine traditionnelle chinoise, mais aussi de l'alchimie intérieure pratiquée par les taoïstes pour l'obtention de la longévité. Cette pratique est composée d'automassages, de mouvements amples et doux associés à la respiration ainsi que d'une méditation assise. Les bienfaits sont nombreux : relâchement des tensions quotidiennes (physiques, mentales et émotionnelles), gestion de votre énergie vitale, prise de conscience du souffle, entretien de votre santé en vous faisant plaisir. Un précieux outil pour atteindre l'harmonie de l'être dans sa globalité. Le mercredi soir de 20h30 à 22h dans la salle de musique de Rumersheim-le-Haut. S'adresse à tout public. Pour tous renseignements & inscriptions, contacter : Eric BEY ou Sandrine OUBRIER BEY au 06 19 77 51 52 / 03 89 24 33 03 16 Sportif dans l'âme à l'image d'Obélix tombé dans la marmite dès son plus jeune âge, il exploitera les activités physiques sous toutes ses formes pour s'orienter vers la compétition de ski de fond et de cyclisme sur route. Il se tournera ensuite vers les sports de combat (boxe américaine, anglaise, thaïlandaise et française) pour une durée de dix ans. A la recherche d'une dimension spirituelle et d'un besoin de douceur, il rencontre Song Arun, enseignant en Chi Gong et Tai Chi Chuan et se plonge ainsi dans la pratique et la philosophie chinoise. Plus qu'une simple activité, cette pratique devient un art de vivre privilégiant l'unité âme corps esprit. Il découvre alors la possibilité d'entretenir et de développer son potentiel physique et énergétique, sans martyriser son corps. Son objectif est de faire découvrir à un maximum de personnes cette pratique de bien-être alliant douceur et respect du corps. rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 17 Sophrologie Cabinet de sophrologie holistique SANDRINE OUBRIER BEY (THÉRAPEUTE) REIKI Depuis de nombreuses années, Sandrine arpente les chemins sinueux de l'éveil de l'être. Bien plus qu'un métier, elle a fait de cette quête son art de vivre, ou, plus précisément, son art de s'épanouir. Passionnée, elle n'a eu de cesse de chercher et de comprendre le cheminement «idéal» de l'accomplissement Humain : élargir son champ de conscience, vivre dans la tranquillité de l'esprit et la joie du cœur… Apprendre à se détendre est loin d'être un simple loisir… Cela est devenu, au fil des temps, un «pack de survie» indispensable pour maintenir un semblant d'équilibre au cœur de nos vies. Dans un premier temps, elle s'intéresse à la psychologie moderne (analyse transactionnelle, hypnose, reebirth, analyse corporelle, transgénérationnelle, fœtale…) puis ressent le besoin de s'ouvrir à quelque chose de plus Grand qui sommeille en chacun de nous. C'est au cœur même des traditions orientales, mais aussi des Textes Sacrés, qu'elle trouvera le « début » d'un chemin plus vaste et plus précieux pour l'Eveil. Prendre soin de l'Etre dans sa globalité en développant sa vigilance et son attention, permet alors d'amorcer une mutation nécessaire à toute maturité spirituelle. Le fruit de son travail repose sur un subtil mélange entre l'approche rationnelle occidentale et la sagesse profonde et intuitive de l'Orient. La psychologie et la spiritualité si longtemps séparées, retrouvent leur Union Sacrée au sein même de la transformation de l'être. Sandrine propose à tous ceux qui en ressentent le besoin, un voyage sans fin, sans destination ; un voyage vers l'intérieur de soi aux horizons infinis de possibilités et de richesses. Un travail sur soi permet de retrouver une harmonie et un sentiment de bien-être. Plusieurs «chemins» sont offerts aux pratiquants comme la respiration, la relaxation et les exercices corporels. Mais aussi, la connaissance de soi à travers un questionnement intérieur qui aidera à mieux gérer sa vie relationnelle en se «réappropriant» ses émotions, à donner une nouvelle dynamique positive à ses pensées, à s'ouvrir à son Etre… Un programme riche pour faire le plein d'énergie. Semblable à un voyage ponctué de différentes «étapes», le pratiquant expérimente une évolution purement personnelle en fonction de ses objectifs. Egalement proposés : • un suivi en développement psychospirituel, • accompagnement post et pré-natal, • préparations aux examens (scolaire, permis de conduire, entretien d'embauche…) • bon cadeau à offrir pour une heure de détente… Sandrine OUBRIER BEY «L'art de s'épanouir» Sophrologue holistique-praticienne Reiki 18 Route Nationale à Rumersheim Le Haut Tél. 03 89 24 33 03 Sur rdv individuel et / ou en groupe Plus confiant en soi et en la vie, chacun peut alors accueillir à bras ouverts les richesses que l'existence lui offre, en laissant sa créativité et son potentiel s'exprimer librement. Nous gagnons ainsi en assurance et participons pleinement à notre épanouissement personnel. 17 rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 18 «SPASSIBA !» merci en ukrainien Vitaliy, un grand garçon de 10 ans, a passé ses vacances à Rumersheim-le-Haut chez Sacha, Sylviane et Didier Hebding, par le biais de l'association «Accueil des Enfants de Tchernobyl». 85 enfants ont séjourné en Alsace et dans les régions voisines : pour la majorité d'entre eux, c'était le premier voyage à l'étranger. Au programme : vivre à la française. Vitaliy a partagé notre vie, nos repas (+ 3kg en un mois !), nos habitudes, nos activités. La langue n'a posé aucun problème : le langage universel des signes fonctionne très bien. De toute façon les enfants apprennent très vite les bases d'une autre langue. Nous avions un petit lexique franco-ukrainien que nous avons vite laissé de côté. L'association nous a proposé quelques animations en groupe qui ont permis aux enfants et aux familles d'accueil de se retrouver et d'échanger leurs impressions ; elle avait également négocié des tarifs spéciaux pour des piscines en Allemagne par exemple. Vitaliy était très surpris de voir qu'on pouvait se baigner tous les jours (heureusement qu'il n'est pas venu en août…). 18 Il est arrivé avec un sac rempli de cadeaux qu'il nous a remis solennellement dès qu'il a franchi la porte de la maison (après avoir passé deux jours et demi dans le bus) et avec un sac de vêtements. Pour le départ, l'association nous avait demandé de ne pas oublier que le bus n'est pas extensible et de limiter le volume des bagages ! Ce ne fut pas chose facile… Le départ fut accompagné de larmes des deux côtés. Souvent les familles s'attachent aux enfants et vice versa. Malgré les sentiments, les enfants sont heureux de partir et sont impatients de retrouver leur famille et leurs amis et de raconter leurs mémorables vacances en France. Depuis, Vitaliy nous a donné de ses nouvelles à plusieurs reprises, au téléphone (pas évident quand on ne voit pas l'interlocuteur) et par courrier ; il nous a encore une fois dit «spassiba», merci de lui avoir ouvert notre maison et notre cœur et il a décidé d'apprendre le français (c'est vrai qu'il avait fait de sacrés progrès en un mois). Cette expérience a été très enrichissante à tous points de vue. Vitaliy nous a donné à tous les trois une sacrée leçon de vie que nous ne sommes pas prêts d'oublier. «Spassiba Vitaliy !». rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 19 Une artiste très nature Laurence BENGOLD est venue s'installer à Rumersheim en 1994. Avec un CAP d'employée de collectivité en poche, elle a travaillé comme aide maternelle à Blodelsheim pendant un an et en halte-garderie à Illzach-Modenheim. Depuis 16 ans, elle occupe un poste d'aide maternelle à Pfastatt. Cette jeune femme est très douée pour la cuisine ; elle adore essayer de nouvelles recettes, au grand damne de son compagnon Rémy, qui n'aime pas toujours jouer les cobayes ! Elle aime faire la fête, sait très bien recevoir, adore rigoler et est plutôt douée pour le bricolage. Quand on travaille avec les enfants, il faut savoir tout faire ou presque et il faut aussi beaucoup de patience et d'énergie… Laurence a commencé la peinture en octobre 2003. Après avoir fait, avec beaucoup de passion, de la couture, de la poterie et de l'informatique, elle s'est inscrite à Fesenheim pour s'essayer à la peinture sur acrylique. Cette dernière est, semble-t-il, plus difficile à pratiquer que la peinture à l'huile, étant donné qu'elle sèche plus rapidement. Le papa de Laurence peint depuis longtemps déjà ; il a commencé par l'acrylique, comme sa fille et aujourd'hui il fait de l'aquarelle : la fille suit donc les traces du père (histoire de gênes ?) Le dessin ne pose aucun problème à Laurence, pas plus que le mélange de couleurs et la reproduction sur une toile. Le plus difficile, au début, ce sont les ombres et les lumières, qui finalisent le tableau. Tous les lundis soirs, elle se rend à Fessenheim et sur les conseils d'autres peintres amateurs, comme elle, elle reproduit des tableaux d'après une image, une photo, une carte postale…Chacun son style : certains préfèrent les portraits ou les natures mortes, pour elle, ce sont les paysages divers (provençaux par exemple) ou les fleurs et arbres de toutes sortes. Elle trace un ou deux traits de crayon pour cadrer puis elle passe directement aux couleurs. Son premier tableau représente trois petites oies ; Laurence aime ces bêtes là et le tableau n'était pas trop compliqué à réaliser…il faut bien débuter ! Quand on lui demande quel effet ça fait quand on a peint son premier tableau, elle répond : «C'est magnifique. Qui ne serait pas fier ?». Mais avec le recul, elle trouve maintenant son tableau ''horrible''. C'est bon signe, car avec le temps, le peintre doit évoluer et progresser et ses tableaux changent donc forcément. même si ce ne sont pas des ''œuvres d'art''. Pour ce qui est des suivants, elle est très contente de les offrir. Elle trouve toujours une bonne occasion pour faire plaisir (anniversaire par exemple). Quelle belle récompense que de voir les yeux de sa filleule ou ceux d'une amie s'écarquiller au moment de déballer une toile, toujours encadrée avec beaucoup de goût et représentant parfaitement un sujet choisi ou rêvé, signé LAURENCE. Et pour la bonne cause, depuis l'année dernière, Laurence offre un de ses tableaux, peint pour l'occasion et ayant eut l'aval de Rémy quant au choix du sujet, à la tombola du Téléthon. Pour l'heure, ce n'est que du bonheur …Laurence avoue avoir encore envie d'apprendre beaucoup d'autres choses. Nous lui souhaitons d'y arriver et surtout de ne jamais perdre cette curiosité et cette soif de mieux faire qui l'animent. On sait que tous les artistes sont des éternels insatisfaits…d'où leur progression certaine. Est-il facile de se défaire de ses œuvres ? Laurence ne se séparera jamais de son premier tableau, ni du deuxième, 19 rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 20 Des nouvelles fraîches tout au long de l’année… Il est seul dans les rues du village, de très bon matin, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige ou qu'il fasse beau… Le porteur de journaux est souvent un inconnu pour beaucoup de monde et pourtant nous apprécions énormément son service : il met notre journal dans notre boîte aux lettres dès 6h du matin ! Actuellement, c'est Nicole KIEFFER qui distribue vos journaux. Elle a débuté il y a 10 ans et elle cumule ce job avec son travail à la commune (elle nettoie la Mairie, la Salle de Musique et l'Ecole Maternelle, plusieurs fois par semaine). Nicole n'est pas du genre à se plaindre, mais elle avoue quand même que le lever à 4h30, tous les jours de la semaine, est parfois pesant… les livreurs ne déposent pas les journaux à heures fixes et il faut donc souvent attendre (et le matin, si tôt, on n'a vraiment pas envie de faire autre chose). Et ne parlons pas du temps, car la météo n'est pas toujours l'ami du porteur dans notre région. Mais Nicole nous signale qu'en été c'est un régal, lorsque la journée se lève et que tout est calme dans le village… il y a quand même des points positifs. Il faut bien, car la neige, le verglas et la pluie sont plus souvent au programme et avec le vélo ''super chargé'' la tâche n'est pas facile (lorsque le programme télé ou le Femina s'ajoutent aux journaux, le poids total devient ''terrible''). Pas de listes des abonnés, Nicole (ou son mari Jean-Pierre, qui la seconde souvent) ont tout dans la tête : pour l'ALSACE, il y a 4 éditions (Guebwiller, Mulhouse, Colmar, Rouffach), il y a aussi 1 édition bilingue, il y a les journaux DNA, il y a 2 fois 20 Le Monde et même 1 journal suisse. Heureusement qu'il n'y a plus d'encaissement à faire, actuellement tout est réglé directement par chèque ou par virement automatique. Nicole et Jean-Pierre ont du mal à prendre des congés, car les remplaçants ne se bousculent pas : il faut prévoir deux mois avant, au moins, afin que l'ALSACE et les DNA puissent organiser convenablement la distribution. je commençais la distribution. Lorsqu'il pleuvait à verse ou lorsqu'il neigeait beaucoup, je mettais deux vieux manteaux et pourtant je devais aller me changer au cours de la tournée (les Kway n'existaient pas). Je suis aussi souvent tombée lorsqu'il y avait du verglas ou des routes non déneigées. Je distribuais aussi ''l'Ami du Peuple'' et ''Chez Soi'' qui était un magazine. Un travail ingrat et pas très reconnu et pourtant il fait le bonheur de tous les abonnés… voilà quand même une belle satisfaction pour le porteur. Ce qui était le plus pénible autrefois, c'était l'encaissement chaque mois : il fallait souvent retourner plusieurs fois chez certains clients et on avait presque l'impression de mendier ; j'ai été contente lorsque les gens ont pu régler leur abonnement d'une autre façon. Mais cela me permettait aussi de discuter un peu avec eux, il y a toujours un revers à la médaille”. Nous avons aussi rencontré Mme Adèle MARTY (née en 1930) qui a porté l'ALSACE pendant 28 ans ! Elle raconte : “J'ai remplacé ma tante Maria pendant quelques temps et l'Inspecteur m'a demandé de prendre la relève. J'ai accepté, car cela me permettait d'être assurée et d'avoir la journée libre pour faire autre chose. Il y avait l'édition française, mais beaucoup de personnes avaient aussi l'édition allemande (qui n'existe plus aujourd'hui). Les journaux étaient déposés chez moi vers 6h, je les pliais avant de les répartir dans les sacoches de mon vélo. Après 7h, Mme MARTY a pris une retraite bien méritée en 1990. rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 21 Un bonheur qui compte double A Pleucadeuc, village de Bretagne dans l'Ouest de la France, qui compte 1450 habitants et 60 jumeaux, a lieu tous les 15 août depuis 1993, le rendez-vous international des jumeaux… mais nous n'en sommes pas encore là. Nous avons cependant recensé 31 paires de jumeaux à Rumersheim, de 1900 à 2006. Et cette année déjà forte en naissances uniques, nous avons accueilli en mai des jumelles qui se prénomment Anaëlle et Louella et en juillet, des jumeaux qui s'appellent Quentin et William… Ce sont les maîtresses d’école qui vont être contentes ! A quand des triplés ? TÉMOIGNAGES DES PARENTS DES JUMEAUX NÉS À RUMERSHEIM-LEHAUT EN 2006 Anaëlle et Louella sont nées le 3 mai 2006, filles de Eric GALLIATH et Mireille COLLIGNON Elles sont venues au monde prématurément, par césarienne (un des bébés se présentait par le siège), trois semaines avant terme, comme beaucoup de jumeaux… Mireille est allée faire son échographie sans se douter de ce qui l'attendait, parce qu'il n'y avait jamais eu aucun antécédent familial qui laissait présager une naissance multiple. Lorsque le médecin lui annonça qu'elle portait des jumeaux, Mireille fut très contente. Elle téléphona alors à Eric, qui se trouvait à son travail, pour lui annoncer la bonne nouvelle ; il n'y croyait pas ! « Je te pose l'échographie sur la table et en rentrant, tu verras bien !» lui dit-elle. Aucun doute possible, il y en avait bien deux… l'aventure pouvait alors commencer. plus, il est très autonome et peut jouer des heures entières, tout seul dans sa chambre. Ce qui laisse le temps aux parents de s'occuper d'Anaëlle et de Louella. La grossesse se passa plutôt bien et le ventre s'arrondit vite. Mireille remarqua très rapidement qu'une des jumelles était beaucoup plus nerveuse que l'autre ; elle se situait du côté droit : c'était Anaëlle. Louella était plus calme et ne bougeait pratiquement pas. Le grand jour arriva enfin, la famille allait s'agrandir ! Déjà parents d'un petit Adrien de 4 ans, le cercle familial passa de 3 à 5 personnes ! Et cela vous change la vie… un exemple bien spécifique : notre jeune couple était entrain de construire sa maison et il a fallu ''pousser les murs'' et revoir l'aménagement intérieur pour l'arrivée des demoiselles ! Adrien est très content d'avoir deux petites sœurs. Au début, il avait un peu de mal à les différencier physiquement et confondait les prénoms (il les mélangeait avec ceux des jumelles qui sont en maternelle avec lui) mais maintenant, ça va mieux. De La mère de Mireille vient aussi garder les enfants de temps en temps, ce qui permet à cette jeune maman très occupée d'aller faire les courses (sinon, c'est toute une expédition à 5) ou de souffler un peu ! Les petites n'étaient pas toujours ''synchronisées'' pour les biberons au début et les premières semaines ont été un peu difficiles ; beaucoup de fatigue pour tout le monde. Eric a pris son congé paternité qui est de 18 jours pour des naissances multiples : il faut bien ça… Anaëlle est toujours plus nerveuse que Louella et elle a déjà deux dents à 6 mois alors que sa sœur n'en a pas encore ! Le terme de «dominant-dominé» est ici flagrant : Anaëlle est apparemment la jumelle ''dominante''. Elles avaient la même taille à la naissance avec un écart de poids de 400 g, différence qui sera vite comblée. Mireille et Eric sont contents d'avoir eu d'abord un premier enfant ; ils ont mieux pu profiter d'Adrien et avaient déjà de l'expérience face aux différents bobos dont souffrent les bébés de cet âge (coliques, poussées dentaires etc). Eric se débrouille bien avec les enfants ; il faut dire qu'il a déjà ''la main'' étant donné qu'il s'est beaucoup occupé des enfants de sa sœur… Tant mieux ! Mireille a pris un congé parental de 3 ans pour élever ses enfants. Le plus dur, quand on a des jumeaux, même des enfants en général, c'est qu'il n'y a jamais de répit. Quand une des filles s'endort, c'est l'autre qui commence à pleurer ! Quand les deux dorment enfin, c'est Adrien qui réclame de l'attention… Malgré tout ça, ce n'est que du Bonheur et les moments difficiles sont vite oubliés lorsque les rires retentissent dans la maison et que les câlins sont multipliés par 3 ! 21 rum2006OK 12/12/06 14:41 Page 22 Y aurait-il un «climat» favorable aux William et Quentin sont nés le 15 juillet 2006. Fils de Arnaud DEHARBE et Sophie WALTER, ils sont nés prématurément, 6 semaines avant terme. Bien qu'ayant des antécédents familiaux, la grossesse double de Sophie est liée à un traitement, ce qui fait que le couple s'attendait plus ou moins déjà à l'annonce de deux enfants. Malgré tout, ce fut beaucoup de joie pour Sophie et Arnaud, qui sont tous les deux enfant unique ! Ils étaient donc ''super contents''. Puis, ils se sont posés les questions, comme la plupart des parents à la naissance d'un premier enfant, de savoir comment ils allaient s'organiser, allaient-ils y arriver ? Les médecins ne vous cachent pas non plus que les grossesses multiples sont à risques ! Mais tout s'est bien passé pour eux… C'est un homme «sage-femme» qui a accouchée Sophie ; il était très ''zen'' et c'est sans doute pour cela qu'elle a mis ses enfants au monde sans crainte. 22 William est né le premier et Quentin s'est présenté par le siège, un quart d'heure plus tard. Ce dernier a dû être intubé pendant 3 jours et les deux garçons ont été placés en réanimation pendant une semaine. Avec le recul et en regardant les photos, Sophie se rend compte aujourd'hui de ce qu'ils ont traversé. Les jumeaux ont ensuite été transportés en néonatologie pour deux semaines. Comme tout s'était bien passé pour la maman, elle a été autorisée à rentrer à la maison, ce qui lui a permis de se reposer un peu. Tous les jours cependant, Sophie et Arnaud se sont rendus à l'hôpital pour prodiguer les soins aux nouveau-nés : biberons, bains… Le papa s'est même montré particulièrement astucieux quant à la façon de les tenir parfois : il n'avait pas peur (moins que la maman !) et s'en est même donné à cœur joie pour les baigner, par exemple. Ce petit laps de temps passé à la maison sans les enfants, leur a aussi permis de s'organiser et de faire encore les choses qu'ils ne pourraient plus faire après, une fois les bébés rentrés… Il y avait cependant un grand vide ; rentrer tous les soirs sans les jumeaux, ne pas les avoir avec eux, les rendaient tristes, même en sachant qu'ils étaient entre de bonnes mains. Mais après deux longues semaines, tous les quatre ont pu enfin quitter ensemble l'hôpital : «Ca fait une drôle d'impression de se retrouver d'un seul coup à quatre dans la voiture ! » confie Sophie. Comme ils s'étaient déjà occupés des bébés à l'hôpital, le retour à la maison ne les a pas trop effrayés. C'était presque de la routine. Ils avaient pu poser toutes les questions au personnel soignant. Avec deux bébés, c'était bien ; comme Sophie n'allaitait pas, chacun avait son bonhomme : «c'était très sympa d'être assis tous les deux sur le canapé, chacun avec le sien ! » Mais ça n'a pas duré. Arnaud a vite repris le travail et les premières semaines se sont avérées tout de même difficiles pour Sophie, qui passaient des nuits entières, debout, avec les garçons. Ces derniers ne venaient pas en même temps pour les tétées, ajouté à cela les coliques, et le manque d'expérience… on imagine ! Heureusement que la mamie et même le papy étaient là pour donner un sacré coup de main, ainsi que la cousine de Sophie qui vient l'aider le lundi. Les jumeaux pleurent beaucoup : si ce n'est pas William, c'est Quentin et ainsi de suite… Il faut donc parfois sortir, voir autre chose, ''changer d'air'', même si ce n'est que pour une heure, ça fait du bien… Aurélie et Élodie HELWIG rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 23 jumeaux à Rumersheim ? Annette et Marie-Rose MAEDER En ce qui concerne les caractères de ces bonhommes, on relève déjà des différences : Quentin est plus colérique, mais aussi plus expressif au niveau du langage et plus curieux. William est plus peureux mais aussi plus ''touche à tout''. Ils commencent aussi à se chercher, se toucher ! Ils présentent aussi une petite différence physique : Quentin est plus rond et plus clair alors que William est plus fin et a les cheveux foncés. Ce sont des faux jumeaux. Ils ne sont jamais habillés pareil. Au début, ils dormaient dans la même chambre, mais maintenant, du fait qu'ils se réveillent l'un l'autre par les pleurs, ils dorment dans des chambres séparées. Plus tard, ils pourront choisir… Marie-Claude et Pascal KANNENGIESER Depuis la nuit des temps, les jumeaux fascinent, et attendre deux bébés au lieu d'un est une expérience toute particulière. Pourtant de plus en plus de femmes sont concernées : une grossesse sur cent est gémellaire et ce chiffre n'a de cesse d'augmenter ces dernières années. Les spécialistes attribuent cela au développement des stimulations ovariennes pour aider les femmes à être enceintes et à la multiplication des FIV (fécondation in vitro.) Ainsi, 25% des grossesses issues d'une stimulation ovarienne aboutissent à la naissance de jumeaux. L'augmentation de l'âge maternel en est un autre facteur… Sophie a choisi de reprendre son travail d'infirmière fin janvier 2007 à 80%. Les jumeaux iront en crèche trois jours par semaine. Le reste du temps, c'est papa, maman, les papis et mamies qui joueront le rôle de nounou. Sophie aimerait bien avoir un troisième enfant, mais Arnaud préfère en rester là, pour le moment. Avoir des jumeaux, ça remplit bien les journées, mais ce n'est que du Bonheur ! Sarah et Lucie KANNENGIESER 23 rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 24 20 ans à l’école maternelle «Bonjour Madame Gaby !» (ou madame Maggi, pour certains…). Gaby MAURER a fêté cette année ses 20 années d'aide maternelle : combien de petits nez mouchés, de larmes séchées, de vestes et de chaussures enlevées et remises, de petites mains lavées, de goûters distribués et de moustaches essuyées, d'histoires racontées au moment de la sieste, de doudous ramassés… D'abord aide-comptable, Gaby a travaillé pendant 13 ans au Domaine Viticole Schlumberger de Guebwiller. Le 1er mai 1980, elle s'installe à Rumersheim, d'où est originaire son époux Germain MAURER. COMMENT SE DÉROULE SA JOURNÉE DE TRAVAIL ? 7h30 : 8h : 9h : 10h : 11h : 12h30 : 16h : 24 préparation du matériel pour les ateliers (coins lecture, cuisine, bricolage, jeux), accueil des enfants (les aider à se deshabiller et à se séparer en douceur de leur maman), passage aux toilettes, participation aux différents ateliers ; préparation du goûter (un thème par jour à l'Ecole des Moustiques ; lundi : laitages, mardi : pain + fromage, jeudi : céréales, vendredi : fruits), récréation (aider les enfants à s'habiller), nettoyer les tables, sortie, «l'heure des mamans» (ou des papas, ou des mamies et papis), reprise avec mise en place des lits et surveillance des petits pendant la sieste, ateliers divers, fin de la journée pour les enfants mais pas pour Madame Gaby qui s'occupe du rangement et de la préparation du lendemain. En juin 1986, Marthe FIMBEL part à la retraite et le poste d'aide maternelle est libre. 16 candidates du village passent le concours d'ATSEM (Agent Territorial Spécialisé des Ecoles Maternelles) et après l'obtention de ce diplôme et un entretien avec le Maire, Jean Pierre GOETZ, la candidature de Gaby est retenue. Elle entre dans sa nouvelle fonction le 1er septembre 1986 et passe très rapidement de la théorie à la pratique puisqu'elle aide l'institutrice, madame Uwe, qui s'occupe d'une classe unique de 36 élèves !... Ce jour là, trois enfants entrent en petite section et Gaby n'est pas prête d'oublier ce petit garçon (qui se reconnaîtra sûrement) qui se mettait dans un coin en pleurant et qui disait en alsacien «Ech well mini Mamma, ech well heim !» (je veux ma maman, je veux rentrer à la maison). Après 8 jours de patience (la qualité première d'une aide maternelle), de douceur et de disponibilité, il a fini par rejoindre le groupe. L'aide maternelle participe aux nombreuses manifestations éducatives : Saint-Nicolas, Noël, Carnaval, marché de Pâques, rencontre avec les correspondants allemands de Müllheim… Elle accompagne aussi les enfants lors des sorties scolaires, telles que la Pommeraie à Sigolsheim, la Serre aux Papillons à Hunawhir, la Ferme Pédagogique à Bouxwiller, l'Ecomusée d'Ungersheim, le Zoo de Bâle,… Ce métier demande beaucoup de patience, de disponibilité et de chaleur. Pour rendre les petits élèves autonomes, il faut d'abord leur apprendre les gestes simples, puis les seconder et les conseiller en appréciant de les voir progresser. Gaby intervient auprès des enfants et a un rôle éducatif où l'affectif tient une grande place. Elle assiste le personnel enseignant (elle a travaillé avec plus de 7 maîtres et maîtresses, dont 10 années mémorables avec Sandrine Torczelewski). Gaby ne regrette absolument pas d'avoir changé de profession : «On reste jeune, car on est en contact permanent avec les enfants ; quelle joie et quelle satisfaction quand l'enfant réussit et aussi quel plaisir d'entendre, salut Madame Gaby ! quand on croise les enfants dans la rue» nous dit-elle. rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 25 Depuis 2002, Sandra Meisels est intervenante en arts plastiques à l'école des Lilas de Rumersheim. Cette jeune femme partage sa passion avec les enseignantes et les enfants et des thèmes tels que la découverte des Avec un peu d’imagination Rien n’est impossible T.A.O. et les petits artistes en sont convaincus… grands peintres, l'Afrique, l'Egypte ou les fleurs ont déjà été traités. Le 24 juin 2006, l'école est devenue une véritable galerie d'art : les œuvres des enfants mais aussi des tableaux de Sandra Meisels étaient exposés et les résultats étaient surprenants. Le « Marché de l'Art » a connu un franc succès. Le bénéfice de la vente de nombreuses œuvres a été entièrement reversé à l'association TAO (Trans Afrique Organisation) dont le président est Thierry Schelcher. 780 € : une coquette somme qui a contribué à la construction d'une école à Tiéni, un village de 500 habitants, au sud du Mali. TAO avait déjà participé à la construction d'une école au Mali, à Marakala en 1997 (une correspondance entre les élèves alsaciens et maliens avait même vu le jour). Aujourd'hui cette école dessert 3 villages et est fréquentée par 140 élèves répartis dans 3 classes ; ces élèves n'auraient pas pu être scolarisés sans la construction de l'école. L'école primaire de Tiéni (comme celle de Marakala) a été construite par les villageois qui se sont énormément impliqués et qui ont fabriqué les briques eux-mêmes. Cette école est aussi composée de 3 salles de classe avec un puits au milieu pour boire et un bureau pour le directeur ; elle accueille 150 élèves et 3 instituteurs. Les objectifs ont été atteints : scolariser tous les enfants (filles et garçons) en âge d'aller à l'école, réduire la distance qui sépare les enfants de l'école, offrir de bonnes conditions de travail aux élèves et aux enseignants, décongestionner l'école la plus proche. Madame Meisels, les enseignantes et surtout les élèves de Rumersheim peuvent être fiers d'avoir contribué à un projet aussi généreux. Espérons que de telles actions pourront être reconduites, car les enfants découvrent l'Art sous toutes ses formes, se rendent compte de la pauvreté des enfants du Mali et contribuent à améliorer le sort de ceux-ci grâce à leur travail : tout un programme ! 25 rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 26 «Do you speak english ?» ou une rumersheimoise à Birmingham Dans le cadre de mes études de lettres modernes à Strasbourg, j'ai eu l'occasion de partir un an à l'étranger, plus précisément en Angleterre à Birmingham, grande ville industrielle située au Nord-ouest de Londres. L'université Marc Bloch, dans laquelle j'étudie, nous donne la possibilité de participer à plusieurs programmes d'échanges, dont le programme ERASMUS qui, grâce à des accords entre facultés, nous permet de suivre des cours dans un pays européen tout en validant notre année en France. Un tel projet demande environ une année de préparation pendant laquelle il faut s'armer de patience face aux difficultés administratives qui apparaissent tantôt du côté français, tantôt du côté anglais. Heureusement, on trouve une solution à tout problème et, début septembre 2005, j'ai enfin quitté la France direction Birmingham ! J'ai eu de la chance de partir avec une fille qui participait au même programme et c'est donc à deux que nous avons fait face aux premières difficultés : commander des billets de bus, prendre un taxi, demander des renseignements… car ce n'est pas tout de questionner les anglais, encore faut-il comprendre son interlocuteur sans le vexer, quitte parfois à lui faire répéter deux ou trois fois ! 26 La première semaine d'intégration était organisée par l'université afin de nous permettre de rencontrer d'autres étudiants, de nous expliquer le fonctionnement de la faculté et ses cours, et surtout de trouver rapidement un logement et des co-locataires. Après quelques temps, nous avons enfin trouvé ceux avec qui nous allions partager une maison pendant un an - ou plutôt deux maisons voisines qui communiquaient par le jardin. Dans la mienne, nous étions six personnes : trois françaises, un allemand, un italien et une chinoise. A côté ils n'étaient que cinq : deux français, deux espagnoles et un gars du Zimbabwe : une grande co-location qui mélange toutes les cultures un peu comme dans le film « l'Auberge espagnole », mais aussi une très bonne ambiance malgré les petits soucis quotidiens (par exemple pour le ménage…). rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 27 Les cours ont commencé deux semaines plus tard : ce n'est pas toujours évident de suivre des modules entièrement en anglais, surtout les premières semaines. Heureusement les professeurs ont l'habitude de recevoir des étrangers : ils étaient très compréhensifs, parlant doucement et répétant les passages compliqués. De plus, certains étudiants anglais nous ont prêté leurs notes, ce qui est bien utile pour remplir certains blancs dans nos cours. L'université est bien différente comparée à ce que je connaissais déjà : tout y est informatisé. Grâce à la carte étudiante, nous pouvons utiliser les nombreux ordinateurs, faire des photocopies, imprimer, emprunter des livres à la bibliothèque… La modalité des examens diffère aussi : en effet, pour la majorité, nous devions rendre à la fin du semestre une dissertation rédigée à la maison, ce qui nous laisse plus de temps… faculté : Oxford, Cambridge ont été des destinations agréables à visiter avec les collèges et les décors à la Harry Potter, mais également Londres avec ses parcs et ses monuments, Manchester, Bristol… Mais les deux voyages les plus marquants sont ceux que j'ai réalisés en Ecosse et en Irlande. Avec cinq de mes colocataires, nous avons donc décidé de visiter l'Ecosse fin février J'ai également eu l'occasion de pour quelques jours. Nous n'avons voyager à travers le pays grâce à pas été déçus ! Des paysages quelques excursions organisées par la magnifiques ! Des montagnes encore enneigées ! La mer ! Les châteaux sublimes ! Avec une voiture nous avons pu nous déplacer partout : Edimbourg, Inverness, l'île de Sky, le lac du Loch Ness, Glasgow. Mon seul regret reste le temps, pluvieux et glacial. Nous avons été plus chanceux lors de notre voyage en Irlande début juin. Du soleil pendant tout notre séjour et même de sacrés coups de soleil ! Là encore, les voitures nous ont permis de profiter pleinement de Dublin, Belfast et de toute la côte Nord-ouest. C'est d'une beauté ! Les paysages ressemblent à l'Ecosse avec les montagnes, la mer, la côte… Nous avons beaucoup marché afin d'en profiter pleinement et nous avons même pu nous baigner ! Je suis rentrée définitivement en France fin juin 2006. C'est étrange de revenir dans un pays où l'on comprend tout dans la rue, où l'on retrouve l'euro, la bonne cuisine, la famille et les amis. Mais c'est aussi agréable de se laisser dorloter à la maison, ne pas faire à manger, ne pas râler pour le ménage… Bref c'est une bonne expérience et, si vous en avez l'occasion, je vous conseille de vivre cette belle aventure. Valérie GENY 27 rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 28 La Profession de Foi et la Confirmation Pour le baptême, Dieu dit «Viens», lors de la confirmation, il dit «Va !» Il est clair que le sacrement de confirmation qui est reçu à l'adolescence, est un choix personnel du jeune qui a eu le temps de grandir dans la Foi. Depuis l'arrivée du Père Christophe SMOTER dans notre secteur, la formation et le parcours de nos jeunes ont été très largement modifiés : - préparation de la première communion sur 2 ans, - préparation pour la profession de foi (1 an) suivie d'une année de concertation avant la confirmation. Un constat s'impose à Rumersheim : le parcours est suivi par les familles et 50 % au moins des jeunes passent de la première étape à la seconde. 28 QU'EST-CE QUE LA PROFESSION DE FOI OU COMMUNION SOLENNELLE ? C'est le renouvellement personnel et libre des promesses du baptême. QU'EST-CE QUE LA CONFIRMATION ? C'est le sacrement de la croissance et de la maturité spirituelle. En accord avec M. le Curé, le groupe chemine seul et découvre la complicité, les rencontres avec des personnes malades, seules ou âgées, les discussions et les échanges de point de vue. Ils réfléchissent ensemble sur la signification des gestes lors de la cérémonie : l'imposition des mains et l'onction du Saint Chrême. Le jeune en sort plus adulte et franchit une étape dans sa vie d'homme. Grâce à son implication, il trouve plus facilement sa place dans la communauté des adultes où obligations riment avec droits. Le moment fort de cette préparation : un week-end coupé du monde (sans MP3 ou portable) pour faire un bilan personnel et une lettre de demande à l'évêque. On y découvre le plaisir d'accomplir les tâches quotidiennes en groupe. Ces deux jours se passent au couvent de l'Oelenberg. rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 29 Classe 1992 : profession de foi LES ANIMATEURS LE PÈRE CHRISTOPHE Avec l'expérience, les animateurs nous confient qu'à cette étape de la formation, les ados ont mûri et que leur véritable personnalité apparaît. De nouveaux sentiments s'installent : l'amour, la jalousie, le rejet, … qui ne sont pas toujours faciles à gérer seul. Le silence de la retraite apporte un bien-être et une profondeur que les jeunes ne peuvent pas toujours vivre avec les parents. Il fait découvrir aux jeunes les vertus de la prière et les fait participer à une célébration uniquement à leur intention. Il fait un bilan individuel avec chaque jeune qu'il connaît maintenant parfaitement. Ensemble, ils essaient de définir les grands axes de leur future vie : les attentes, l'avenir, les doutes, … Pour leur donner confiance, Monsieur le Curé leur donne des pistes, des armes pour affronter la réalité et surtout leur fait comprendre que la Communauté Chrétienne leur fait confiance. C'est à ce moment là, qu'il leur remet une croix, symbole de leur appartenance au groupe. LES JEUNES Malgré le peu d'entrain au moment d'entrer au couvent de l'Oelenberg pour la préparation, les jeunes en sortent souvent ravis. Ils ont découvert les faces cachées des copains et copines mais également des adultes qui les entourent. Une véritable complicité naît lors de cette expérience unique. De plus, ils ont pris seul la décision d'aller au bout de leur démarche et ils ont su motiver leur demande de sacrement à l'évêque : recevoir la force de l'Esprit Saint, se fortifier dans la Foi, vivre pleinement sa vie de chrétien et enfin devenir un véritable témoin du Christ. Classe 1997 : première communion Classe 1993 : début de la préparation Par ce travail de longue haleine, M. le Curé nous fait remarquer que d'année en année plus de jeunes restent au service de l'Eglise. L'aboutissement de ces démarches, serait, à ses yeux, un voyage de deux semaines entièrement organisé par les jeunes : projet, financement, destination, … Nous avons voulu vous faire découvrir le véritable sens des mots de Dieu : "Viens et Va". Par le baptême, Dieu accueille tout être dans sa communauté, puis au moment de la confirmation, le jeune est invité à témoigner par sa personnalité et par ses actes de la parole du Christ, dont il est devenu le témoin. Classe 1991 : sacrement de confirmation 29 rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 30 Maîtrise de soi et respect de l’autre Jérémie RUBIERO (15 ans) parle avec passion du karaté : cet art martial qu'il pratique depuis 10 ans, lui apporte beaucoup de satisfaction. Son père Serge et sa sœur Charlène font aussi du karaté et la maman les soutient et fait l'intendance (lavage et repassage des kimonos). Toute la famille parle avec enthousiasme de ce sport qui est pour eux un vrai art de vivre : on apprend à se relâcher, à se défouler et à se maîtriser, pour respecter son adversaire. Jérémie pratique le karaté à Bantzenheim (KODOMAN EST) et il est actuellement ceinture marron. Petit, il adorait le film ''Karaté Kid'' qu'il regardait en se mettant un ruban autour de la tête… la voie était toute tracée. Il s'est d'abord essayé au judo, mais il a opté pour le karaté, car c'est plus tactique, plus proche de la boxe mais sans brutalité. Il a aussi pris des cours à Rixheim et remporté plusieurs compétitions : - Open d'Alsace : médaille de bronze en 2003 - Inter-Régional : médaille d'argent en 2003 Il s'entraîne deux fois par semaine tout en suivant une scolarité normale au lycée agricole de Rouffach. Jérémie «nous explique les ceintures» : • il y a les ceintures blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron et noire 30 • il faut au moins 1 année pour passer de l'une à l'autre (il y a aussi des ceintures intermédiaires). Actuellement, Jérémie est ceinture marron (un très bon niveau pour son âge) et il rêve d'avoir la ceinture noire. Si les autres ceintures s'obtiennent dans le club, la noire demande l'établissement d'un dossier qu'on dépose personnellement à la Ligue d'Alsace (après avis favorable du directeur technique du club, Michel Grosheny). Notre jeune sportif a déposé son dossier en juin 2006. Il a dû passer 3 tests : 1) Le KATA : enchaînements individuels dans l'espace (imaginer un ou plusieurs adversaires contre soi) 2) Le KION : une technique imposée qu'on doit répéter plusieurs fois pour montrer la maîtrise 3) Le KION IPPON KUMITE : techniques imposées qu'on applique à deux (approche du combat et on juge celui qui attaque et celui qui défend, sans qu'aucun coup ne soit porté) Jérémie a réussi ces 3 tests, mais il n'a pas réussi le test combat (pour réussir celui-ci, il faut gagner 3 combats sur 4). Son prochain défi sera donc de réussir ce test combat le 10 décembre 2006, à Chatenois. Il évolue en catégorie cadet (60 - 70 kg). Il nous explique qu'on porte des gants pendant les combats mais qu'on est disqualifié rapidement si on n'arrive pas à se maîtriser. Jérémie veut progresser et il travaille dur pour ça, car il rêve de passer le diplôme d'instructeur fédéral qui lui permettrait à son tour de donner des cours : quel beau projet ! Lorsqu'on quitte ce sympathique jeune homme, bien dans son corps et dans sa tête, on a envie de dire à beaucoup de jeunes de s'intéresser à ce genre de sport : maîtrise, respect, dépassement de soi, projet, travail physique et intellectuel, soif de progresser, un vrai apprentissage de la vie en quelque sorte. Si le karaté vous intéresse, vous pouvez vous renseigner au club de Bantzenheim directement, les mardis, de 17h30 à 19h30 et les vendredis, de 17h30 à 20h30 ou sur le site www.kodokan-est.net Des démonstrations de karaté ont aussi lieu lors de la Fête des Rues à Bantzenheim, en juin. rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 31 Du golf à l’Ecole des Lilas Céline GRANDIDIER, enseignante, fait le bilan après avoir pratiqué le golf deux années de suite avec ses élèves. «Le cycle golf» est constitué de 8 séances de 1h30 environ et se déroule au Golf du Rhin de Chalampé, aux mois de mai et de juin. La classe des CM1/CM2 y est accueillie par un animateur agréé de la structure, David RUDLOFF, qui prépare, organise et encadre les activités avec l'aide de l'enseignante (qui a elle-même bénéficié d'une formation initiale). Les activités de golf ont lieu sur le green d'initiation et sur le practice où les élèves ont, dès les premières séances, l'occasion de manipuler du vrai matériel de jeu : les clubs, les balles, les drapeaux, les cartes de jeu… Le cadre est agréable, soigné, calme, propice à la concentration et à la responsabilisation des enfants : une tenue adaptée, le silence et un comportement respectueux de l'environnement et des autres joueurs du clubs présents, sont nécessaires. A travers les activités d'initiation au golf, on vise l'acquisition de compétences techniques mais l'intérêt pour les enfants réside surtout dans la découverte d'un sport souvent peu accessible et la familiarisation avec un cadre nouveau, du matériel authentique et un savoir-faire professionnel. Les exercices proposés par l'animateur permettent en outre aux élèves d'affiner, au fur et à mesure des séances, des gestes techniques de lancer, des postures et la compréhension des règles du jeu. Les notions de partenaires et d'adversaires sont également abordées à travers des parcours à points de plus en plus difficiles. Les enfants prennent plaisir à jouer en extérieur et à progresser grâce aux conseils de leur moniteur. C'est une chance pour eux de pratiquer un sport assez méconnu dans un cadre authentique. Peut-être pour certains, la naissance d'une vraie passion. Le bilan est plus que positif et il faut espérer que ce “cycle golf” pourra se poursuivre dans les prochaines années. 31 rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 32 25 ans de basket En 1981, l'ouverture de la salle polyvalente à Rumersheim-le-Haut a permis à des jeunes filles de démarrer le basket. Charlotte MAEDER et Colette GROSHENY ont pendant de longues années appris les rudiments de ce sport à des basketteuses venues du village et des environs. Le club a ''grossi'' et actuellement il y a environ 120 licenciés qui peuvent s'adonner à leur sport favori. Une jeune équipe d'entraîneurs et de dirigeants encadre tout ce petit monde qui défend les couleurs de Rumersheim-le-Haut. UNE NOUVEAUTÉ : LES HOMMES ! Le basket était exclusivement féminin jusqu'en 2000. Puis manu OBRECHT, ancien joueur de Schaeffersheim (Bas-Rhin) s'est installé dans le village et a décidé de former une équipe de seniors masculins. Et l'aventure a commencé : car les hommes ne veulent pas faire de la figuration, alors que les féminines évoluent au niveau régional ! La progression a été fulgurante et après 3 montées successives, les ''mecs'' sont à nouveau leader de leur groupe ; cette équipe composée de jeunes d'un très bon niveau et de quelques plus anciens très expérimentés est avant tout une équipe de copains… mais des copains qui adorent gagner ! Alors pourquoi ne pas espérer une nouvelle montée ? Ils ont aussi donné l'envie de faire du sport à d'autres jeunes du villages et des environs. Une équipe masculine 2 a donc vu le jour et cette année ils ont été engagés en championnat. L'apprentissage est certes dur dur, mais l'essentiel est de participer et de progresser. Et cela ne s'arrête pas là, car une équipe de poussins vient également de voir le jour : eh oui… tous les garçonnets n'ont pas envie de faire du foot ! Ces jeunes pousses sont entraînées par Mireille VONFLIE (elle-même ancienne joueuse de Rumersheim-le-Haut). La relève est donc assurée semble-t-il ! Dîner dansant pour les 25 ans du basket : les basketteurs étaient de service 32 rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 33 Une basketteuse qui promet Sarah SIMON n'a que 15 ans et pourtant elle évolue déjà en équipe 1, au FCM à Mulhouse, en Nationale 3. Cette jeune et sympathique basketteuse a fait ses premières armes à Rumersheim : elle a débuté à 5 ans et elle est restée dans son village jusqu'à 10 ans. Puis, 2 ans à Wihr avec une année en minimes France (déjà un beau niveau et des déplacements jusqu'à Villeurbanne par exemple). Sarah avait goûté au haut niveau et, c'est donc tout naturellement qu'elle est allée au FCM pour pouvoir continuer à évoluer en minimes France pendant 2 ans. Comme il n'y a pas de cadettes dans ce club, elle a été surclassée seniors et elle a été intégrée à l'équipe 1 : pas facile quand on est la plus jeune, qu'on se blesse avant le début de la saison (déchirure des adducteurs) et qu'il faut prouver qu'on a les moyens de jouer à ce niveau… Mais Sarah ne baisse jamais les bras, c'est une sportive qui a compris qu'on n'a rien sans rien ! Car si le sport est très important, une jeune de cet âge sait quand même que ce sont les études qui priment avant tout : Sarah était au Pôle Elite à Strasbourg où elle était en classe et où elle s'entraînait mais c'est au FCM qu'elle évoluait… pas facile à gérer ! Actuellement, Sarah est en classe à Mulhouse au lycée Schweitzer en seconde sportive (cette section est réservée aux garçons, mais 3 filles sont acceptées et suivent le même cycle). La scolarité est normale mais aucune option n'est possible, car il y a beaucoup d'entraînements. Sarah envisage de faire une 1ère ES. Les journées de cette jeune basketteuse sont bien remplies. Elle est très bien chaperonnée par M. Vernerey (actuellement responsable des sports à la ville de Mulhouse), dont les filles évoluent dans la même équipe que Sarah. Un footing a parfois lieu à 6h du matin avant une journée scolaire normale qui se terminera bien sûr par un entraînement (Sarah s'entraîne tous les soirs !). Musculation, piscine, séance de kiné, entraînements au lycée et dans le club, Sarah ne connaît pas les mots ennui ou temps long… Grâce à sa carte d'athlète de haut niveau, notre sportive peut selon ses envies fréquenter piscine, patinoire, palais des sports ou salle de musculation de Mulhouse… toujours pour le travail bien sûr, ou le sauna et jacuzzi pour la détente quand même ! Elle doit aussi subir les contrôles antidopage (normal, dit-elle). Sarah a déjà de très bons souvenirs : en équipe UNSS, elle a été championne de France en 2005 à Troyes et la même année, elle a terminé 3ème au niveau national avec l'équipe d'Alsace. Elle a aussi déjà fait un stage à l'INSEP et elle est suivie par l'entraîneur de l'équipe de France. vraies responsabilités qu'elle assume avec sérieux : elle sait qu'elle doit encore progresser et ses parents sont ses meilleurs supporters. Sarah fait un petit clin d'œil à son club de Rumersheim en reconnaissant : ''J'ai eu de très bons entraîneurs à mes débuts (Manu, Magali et Audrey) qui m'ont bien appris les fondamentaux…'' Elle sait d'où elle vient et lorsqu'on voit Sarah assister à un match de basket à Rumersheim, on se met à rêver : peutêtre un jour reviendra-t-elle dans son club d'origine avec toute son expérience… mais laissons la d'abord réaliser tous ses rêves ! Actuellement, Sarah a environ 20 minutes de jeu et son poste de meneuse lui donne de 33 rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 34 Une nouvelle présidente pour l’A.L.S.C. Voici plus d'un an qu'Eliane JARRET a pris la présidence de l'A.L.S.C (Association Loisirs, Sports et Culture). Elle nous reçoit pour nous donner ses premières impressions. Mais faisons tout d'abord un petit retour en arrière : cette association a vu le jour au début des années 80, lors de la construction de la salle polyvalente. Sa mission était et est toujours de subvenir aux frais de fonctionnement de cette structure, grâce au soutien des membres de toutes les associations locales. Et pour la petite histoire, l'A.L.S.C n'a jamais failli à sa mission ! Il y a eu plusieurs présidents : Bernard GROTZINGER, Georges MAURER, Pierre-Paul THUET, Patrice FIMBEL et aujourd'hui Eliane JARRET. Il est vrai qu'à Rumersheim, la gente féminine ne rechigne pas à prendre des responsabilités : il y a 7 femmes au Conseil Municipal et 3 sont adjointes … Ce n'est pas toujours facile en tant que femme de s'imposer dans le milieu associatif, qui malgré la notion de bénévolat, demande une grande énergie pour faire avancer une telle organisation. C'est également sur le plan personnel et familial de nouvelles règles à fixer : à la maison, au travail, il faut s'organiser pour dégager du temps à consacrer à l'association. Par contre, toute réussite repose sur le fait de s'entourer de gens compétents. C'est ce qu'Eliane préconise tous les jours en déléguant et en attribuant des tâches à toute son équipe. 34 rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 35 SON EQUIPE • Son bras droit, Patricia LACK (adjointe chargée des salles), organise le planning d'occupation des salles communales, gère les locations, suit les différents travaux d'entretien et les entreprises qui les réalisent mais également le travail des ouvriers communaux : ceux-ci nettoient les annexes, le complexe sportif, et s'occupent de la remise des clés, de la vaisselle ou de tout autre matériel nécessaire. Son rôle est également de vérifier si les utilisateurs respectent au mieux les règles fixées : par exemple l'interdiction de fumer dans les locaux publics, … • Son vice-président, Jean-Luc ARGAST, s'active à ses côtés pour toute la partie gros travaux lors des manifestations. Il est également le trait d'union indispensable avec la section la plus importante de l'association, le basket, activement représenté lors de toutes les manifestations de l'A.L.S.C. • Sa secrétaire, Virginie WALTER, toujours disponible, s'occupe des démarches administratives : convocations aux réunions du comité, messages à l'ensemble des membres, invitations à l'Assemblée générale, liaison avec la presse, … • Son trésorier, Sébastien VOGEL, tient d’une main de fer, les cordons de la bourse. Il suit les comptes, entretient les relations avec la banque mais surtout établit le journal des opérations et le bilan en fin d'exercice. Nathalie MAIER le seconde en tenant à jour les opérations financières de la section "basket". • Son responsable d'approvisionnement, Clément GROSHENY, suit l'état des stocks des denrées non périssables : gobelets, barquettes, serviettes… et autre vaisselle : verres, assiettes, couverts et lors des manifestations, il passe et suit les commandes auprès des commerçants locaux. • Son photographe attitré, Eric FISCHER, à ne pas oublier, immortalise sur sa pellicule tous les moments forts que vit l'A.L.S.C. Le témoignage ainsi relaté prouve le dynamisme de cette équipe dont nous ne pouvons ici développer toutes les activités de chaque membre. Et après tout cela, vous vous demandez ce que fait Eliane JARRET ? Rassurez-vous, elle ne ménage pas ses forces. Sa première tâche est de coordonner le travail de toute son équipe. Puis, elle veille au bien-être de toutes les sections de l'association et prend en compte toutes les doléances avant de proposer un compromis, une idée ou une solution. Et le point fort, c'est qu'elle se consacre avec toute sa famille, à l'organisation des deux manifestations phares : le Marché aux Puces au mois d'octobre et le Loto de Noël fin décembre. Avant chaque manifestation, elle ne compte plus le temps passé à planifier, répondre au téléphone, suivre toutes les opérations, … mais elle estime que le travail réalisé par les précédents Présidents lui a été très bénéfique. Pour le Marché aux Puces, il faut être prêt à accueillir de nombreux exposants dans le respect le plus strict des règles dictées par l'Etat. Aucune place à l'hésitation, le public est trop important pour compter sur l'improvisation. Quant au Loto de Noël, la préparation demande également beaucoup de rigueur. En plein hiver, recevoir autant de personnes dans la salle polyvalente relève souvent du défi. Il faut être au point à tous les postes : le chauffage, l'éclairage, l'accueil, la disponibilité, le déroulement du jeu et bien évidemment ne pas décevoir en présentant des lots de grande valeur, convoités par un public connaisseur qui répond massivement depuis de longues années. Eliane souhaite remercier tous les membres de son comité, tous les responsables et membres des différentes sections, tous ceux qui ont été cités et tous ceux qui ne l'ont pas été et qui participent activement de près ou de loin à la réussite des manifestations et des activités quotidiennes. Vous l'aurez tous compris, l'A.L.S.C. est au service de toute la population et le bénévolat à Rumersheim-leHaut a encore de belles années devant lui ! 35 rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 36 Un bel anniversaire Le 8 septembre 2006, l'Association de pêche Saint-Hubert de Rumersheim a invité ses membres et bienfaiteurs à venir fêter ses 20 ans d'existence. Les convives avaient rendez-vous à l'étang du Grün, où ils ont été accueillis par le Président Luc Meyer. Le verre de l'amitié à la main, la soirée s'annonçait conviviale et surtout très familiale. Le beau temps était lui aussi de la partie, ainsi que la bonne humeur. Quand tous les invités furent arrivés et avant de passer à table pour déguster une somptueuse paëlla préparée par M. et Mme Ransato, le Président prit la parole. Après les politesses d'usage, l'accueil du Maire et de ses Adjoints et les remerciements, il expliqua comment était née l'association et son évolution au fil des années : «Je voulais un peu vous parler des origines et de la création de notre association. Tout commença il y a 20 ans à cause (si je peux m'exprimer ainsi) de cette gravière… Ce site immense, de plus en plus grand, où un beau jour apparut l'eau, une belle eau claire et limpide qui donnait envie de s'y baigner et bien sûr de pêcher ! A ce moment là, certains pêcheurs du village se dirent qu'il fallait peupler toute cette eau de poissons. 36 Ils commencèrent par ramener les poissons vivants qu'ils pêchaient dans le Canal d'Alsace, dans le Rhin ou dans le Muhlbach (je crois même que notre actuel Maire faisait partie de ces alevineurs de la première heure). Bientôt, ce magnifique plan d'eau attira beaucoup de pêcheurs ; tous pêchaient, illégalement bien sûr, sur ce site en exploitation. De nombreuses remontrances et même des injures ont été échangées à l'époque avec les exploitants de la gravière. II fallait faire quelque chose. André ONIMUS, à l'époque adjoint au Maire, prit les choses en main et organisa une première réunion entre les 2 parties : les responsables de la gravière et les pêcheurs du village. Tous tombèrent d'accord pour dire qu'il fallait créer une association : l'association de pêche était née. rum2006OK 12/12/06 14:42 Page 37 POURQUOI LE NOM DE ST-HUBERT ? Les anciens se rappellent qu'à l'emplacement du site de la gravière se trouvait un chalet qui appartenait aux chasseurs. Quelqu'un a eu l'idée d'utiliser le nom de ce chalet pour baptiser l'association, «Association de pêche St Hubert de RUMERSHEIM». Une zone du site de la gravière fut définie, en accord avec les responsables de la GSM pour pratiquer la pêche en toute légalité. Une première journée de travail commença par l'aménagement d'un parking, suivi de l'aménagement des abords de l'étang. Au fil des années, d'autres projets ont vu le jour, je ne vais pas tous les énumérer, mais les plus importants sont : l'excavation en plusieurs étapes de l'étang du Grün, puis son aménagement, le démontage du préau de l'école des filles du village et son remontage (préau sous lequel on se trouve ce soir), la mise en place des gabions, pour sécuriser les abords de l'étang du Grün, la construction d'un sanitaire, et son aménagement, etc.». Puis le Président parla des heures de bénévolat, de travaux divers, de dons offerts à l'occasion des diverses manifestations par les sponsors, ainsi que ceux accordés par la Commune et la GSM. Aujourd'hui, l'association se compose d'une soixantaine de membres bénévoles et gère 3 sites de pêche. Après avoir fait le bilan, le Président parla de l'avenir. Il a des projets ambitieux pour le plan d'eau de la gravière : aménagement de frayères à poissons et de postes de pêche pour en faire (une fois l'exploitation de la gravière terminée) un paradis pour la pêche sportive de renommée internationale. Il n'envisage pas ces projets sans la collaboration de la GSM et de la Commune bien sûr ! André Onimus, Maire, prit la parole à son tour pour remercier le Président et l'encourager, avant de passer le relais à Thierry Schelcher qui remit alors un cadeau très symbolique… à Luc Meyer (voir photo). Cette soirée fut une réelle réussite grâce à la participation active de tous les membres de l'Association de Pêche. 1966 - 2006 : Ils ont 40 ans cette année ! 1966 : • Le Général de Gaulle annonce le retrait de la France de l'OTAN • Mariage de Sophia Loren et de Carlo Ponti • Premiers raids américains au Vietnam • Chabadabada, chabadabada. Au Festival de Cannes, Claude Lelouch est primé pour son film «Un homme et une femme» • Début de la révolution culturelle en Chine • Premier essai atomique français dans le Pacifique • Dernier concert des Beatles à San Francisco • Sortie de «Star Trek» • Le Général de Gaulle inaugure la première usine marémotrice à Rance entre Dinard et Saint-Malo (petit clin d'œil à Dominique Kieffer épouse Dahinden, originaire de Rumersheim-le-Haut qui est née en 1966 et dont le mari, travaille actuellement dans cette usine). 2006 : Les quadragénaires de Rumersheim-le-Haut se sont retrouvés pour fêter leurs 40 «balais» dans la joie et la bonne humeur… Les retrouvailles ont eu lieu le 27 août 2006 au Markstein dans le brouillard, le vent glacial et sous la pluie… Certains ont effectué une petite marche, d'autres se sont rendus directement à la ferme auberge (et ont commandé l'apéro !). Un rayon de soleil est venu illuminer cette journée mémorable : Monsieur George (à gauche sur la photo) l'instituteur qui les avait emmenés en classe verte en 1976, est venu se joindre au groupe. Que de bons souvenirs ! 37 rum2006OK 12/12/06 14:43 Page 38 Union musicale Fessenheim / Rumersheim ou 20 ans de mariage entre les “schnogas et les schnagas” Avant de conclure ce mariage qui perdure depuis 20 ans, les sociétés de musique des deux villages avaient suivi des parcours similaires. L'une fut fondée officiellement en 1920 (Fessenheim), l'autre vit le jour durant l'hiver 1924. Avec des hauts et des bas, chacune avait réussi à remplir sa mission : animer et embellir le cadre local. En 1985, un constat a été fait par Pierre-Paul THUET et Guy SCHELCHER : pour maintenir l'équilibre des pupitres dans un orchestre, pour devenir un véritable instrument d'éducation des jeunes, pour maintenir le niveau et progresser, il faudrait unir les forces des deux sociétés. C'est donc en 1986 que les deux sociétés réunies donnèrent leur première représentation avec un répertoire contemporain pour répondre aux aspirations des jeunes. Ce galop d'essai fut couronné de succès et le mariage fut entériné. La progression fut dès lors fulgurante : de très bons résultats pour les écoles de musique et de nombreux prix remportés par l'orchestre lors de concours internationaux. A l'époque, le Président actuel, Martial BODINET, avait tout juste 10 ans. Il lustrait les bancs de l'école de musique avant d'intégrer la formation des jeunes et aujourd'hui 38 il est un élément important de l'orchestre. Il est le témoin des grands changements. On ne se cantonne plus à de l'interprétation mais on rajoute du spectacle et d'année en année, on se lance de nouveaux défis : décors, mise en scène, chants, arrangements musicaux. On découvre alors des jeunes pleins de talents (cf bulletin communal 2005 : Eric MOUTOUSSAMY et Romain SCHIEBER). En 2006, l'union musicale a pris le temps de s'arrêter un instant pour souhaiter un joyeux anniversaire à Georges MAURER, membre du comité depuis 1982 et ancien percussionniste de la formation. Une surprise lui a été réservée : il a dû reprendre sa grosse caisse et accompagner l'orchestre dans un morceau de son répertoire : chose étonnante, très rapidement il a repris le rythme et redécouvert toutes les sensations. Il faut reconnaître que pour arriver à ce résultat, un nombre d'heures de travail considérable est demandé au comité, aux musiciens et aux bénévoles de cette section. Et tous les ans, le Président doit faire face à un planning de manifestations très chargé : - Théâtre en février et novembre, - 3 concerts au mois de mars, - Soirée dansante «SCHIFFALA OWA» en mars, sans compter les répétitions hebdomadaires. Bravo à Martial BODINET et à Jean-Marie MARQUET, Présidents des deux sociétés, à Rémy SCHUH, Directeur, aux deux responsables des écoles de musique, Jean-François DUMONT et Sébastien MAURER, aux comités et aux bénévoles de cette association. Puissent-ils continuer à nous surprendre de longues années encore, cela sera alors la preuve de leur bonne entente. rum2006OK 12/12/06 14:43 Page 39 APA, Ensemble sur la Route En réponse à l'inquiétude des conducteurs âgés concernant leur capacité à conduire un véhicule, l'APA (Aide aux Personnes Agées) a mis en place depuis novembre 2004, le projet ''Ensemble sur la Route'', car la voiture est aujourd'hui un outil très important de l'autonomie des seniors. Elle est d'autant plus importante que de nombreux seniors demeurent dans des villages plus ou moins isolés des centres commerciaux, sociaux ou culturels. Les séances de sensibilisation à la conduite routière sont organisées dans le but de réduire les risques routiers, permettre à la personne âgée de continuer à conduire, et contribuer à la mise en place d'alternatives à la conduite. M. WERTH a dirigé de main de maître cette formation. Les adjointes Patricia LACK et Charlotte MAEDER qui avaient organisé cette journée, ont préparé café ou tisane aux participants, avant de leur servir du cake fort apprécié. Dans le canton d'Ensisheim, 20 rencontres ont été organisées pour permettre à 258 personnes présentes de ''se remettre à jour'' (code, nouveaux panneaux, vitesse, alcool…). L'appréhension du début a vite laissé place à une bonne ambiance et chacun est rentré chez lui un peu plus rassuré qu'à son arrivée. A Rumersheim-le-Haut, cette formation a connu un franc succès : environ 25 hommes et femmes ont participé en jouant franchement le jeu : ils ont passé des tests qui leur ont permis de voir leurs lacunes afin d'y remédier. Pas de note, pas de sanction, simplement des conseils, des réponses et une nouvelle confiance lorsqu'ils seront sur la route. 39 rum2006OK 12/12/06 14:43 Page 40 Plan cancer une priorité gouvernementale «Le malheur ne distingue pas et, dans sa course errante, il se pose aujourd'hui sur l'un et demain sur l'autre.» Eschyle C'est pourquoi une mission ministérielle a fixé les objectifs suivants : - généraliser le dépistage du cancer du sein, - favoriser le dépistage individuel du cancer du col de l'utérus, - favoriser le développement du dépistage du cancer du côlon, LE CANCER DU SEIN C'est le cancer le plus fréquent de la femme et sa fréquence augmente avec l'âge. On ne dispose actuellement d'aucun moyen pour éviter son apparition. Chacune peut un jour être confrontée à cette maladie qui reste longtemps sans symptôme. Seule la radiographie systématique des seins (appelée mammographie) permet de le déceler à un stade précoce et les traitements réalisés dans les meilleures conditions peuvent le guérir. La mammographie de dépistage est proposée à toutes les femmes de 50 à 74 ans (tous les deux ans), sauf si le médecin traitant juge une surveillance régulière préférable en raison : - d'antécédents personnels, - améliorer les conditions de détection précoce - de certains antécédents familiaux de cancer du sein ou de l'ovaire, du mélanome, … - de la surveillance d'une image anormale sur une mammographie antérieure, … LE CANCER DU COL DE L'UTÉRUS On dit qu'il vaut mieux prévenir que guérir. Pour le cancer du col de l'utérus, prévenir c'est guérir. Environ 3 500 cas sont diagnostiqués chaque année et près de 1 500 femmes en décèdent. Même s'il concerne toutes les femmes, certains facteurs à risque sont connus : -la précocité des premiers rapports sexuels (avant 17 ans), -la multiplicité des partenaires, -les facteurs infectieux, -le tabagisme, … Ce cancer là n'a pas de signes cliniques, il n'y a pas de symptômes précis. Par contre, il convient de prendre au sérieux des saignements anormaux, en particulier immédiatement après les rapports sexuels. On peut guérir sans problème les lésions précancéreuses et des formes débutantes du cancer et, plus difficilement, des formes évoluées. C'est tout l'intérêt d'un dépistage précoce par la réalisation d'un frottis tous les 3 ans et ceci dès l'âge de 20 ans. Le mot CANCER peut faire peur. Pourtant, il est Le test est simple et rapide. N'hésitez pas à contacter préférable de savoir comment prévenir la l'association : L'organisation de ce dépistage est assurée par l'association EVE depuis 1990. Les femmes, en principe, ADEMAS ALSACE maladie, plutôt que de ne pas y penser ! 14 Rue Gustave Hirn - BP 2294 68069 MULHOUSE CEDEX 09 Tél. : 03 89 32 72 50 www.ademas.alsace.com 40 reçoivent un courrier qui retrace toutes ces informations. Pour contacter cet organisme : Tél. : 0 800 749 749 www.eve.asso.fr - E-mail : [email protected] rum2006OK 12/12/06 14:43 Page 41 LE CANCER DU CÔLON Il peut être guéri ou même évité grâce au dépistage. C'est l'un des cancers les plus graves et les plus fréquents, tout particulièrement dans le Haut-Rhin qui détient le record de France. C'est, après le cancer du poumon, la deuxième cause de décès par cancer. Dans notre département, une personne sur 17 aura un cancer colorectal au cours de sa vie (pour Rumersheim : environ 60 personnes seront concernées). Chaque année, un cancer colorectal est diagnostiqué chez 430 habitants de notre département et 210 en meurent. Avec le vieillissement progressif de la population, le nombre de ces cancers augmente. Il touche les femmes comme les hommes. Il est rare avant 50 ans. Le cancer colorectal se développe le plus souvent à partir de petites excroissances dans l'intestin appelées polypes. Certains polypes peuvent grossir et se transformer en cancer après une dizaine d'années. Les polypes ou le cancer peuvent saigner. Lorsqu'elles sont invisibles à l'œil nu, des traces de sang peuvent être détectées dans un test simple appelé Hémocculte II®. Lorsqu'on diagnostique un cancer au début, les chances de guérison sont très importantes. Au contraire, lorsque le cancer est diagnostiqué tardivement, il est nécessaire de recourir à des traitements lourds et les chances de guérison sont moindres. La campagne de dépistage du cancer colorectal a débuté en juillet 2003 dans le Haut-Rhin et a permis de dépister 310 cancers et d'en éviter 678. La campagne de la commune de Rumersheimle-Haut a débuté en juillet 2004 et 58 % des personnes concernées ont fait le test. Pour être efficace, la participation doit dépasser 50 %. Malheureusement, les hommes et en particulier ceux de moins de 60 ans, plus exposés pourtant, participent moins. Les habitants de Rumersheim ont reçu un courrier les invitant à se rendre chez leur médecin généraliste pour qu'il leur remette le test. Il est gratuit ! Tous les médecins généralistes de notre canton sont près à vous remettre le test de dépistage, alors n'hésitez pas si vous avez entre 50 et 74 ans : Mesdames, Messieurs : faites le test tous les deux ans ! fruits frais et moins de viandes et de graisses animales. ADECA 68 122 Rue de Logelbach - BP 80469 68020 COLMAR CEDEX Tél. : 03 89 12 70 13 [email protected] www.adeca68.fr Le cancer, aujourd'hui, n'est plus une fatalité si le diagnostic est précoce. C'est sûr, il y a dans tous les cas très peu de signes cliniques. C'est pourquoi, parlez-en à votre médecin généraliste qui vous sera de bons conseils : - examens à réaliser, - fréquence de ces examens, - lecture des résultats, … ou prenez contact avec les associations présentées ci-dessus. Outre le dépistage, la prévention du cancer colorectal repose sur l'alimentation. Pour diminuer le risque de ce cancer, il faut manger moins et manger mieux, c'est à dire plus de légumes et de 41 rum2006OK 12/12/06 14:43 Page 42 Téléthon 2006 C "De chaque jour, faire un jour remarquable, voilà le devenir de l'homme, sa vocation. L'appel à la vie." Benoît AUBIERGE Merci à vous tous qui avez fait du dimanche 10 décembre un jour remarquable... Le Téléthon 2006 a été une réussite ! 42 rum2006OK 12/12/06 14:43 Page 43 Chèque Emploi Service Universel ou C.E.S.U. 3 axes définis par le décret du 29 décembre 2005 Le Chèque Emploi Service Universel s'adresse aux particuliers pour payer l'ensemble des services à la personne et d'aide à domicile. Un constat : ce secteur d'activités offre actuellement 1,3 millions d'emplois et quelques 80 000 postes sont créés par an. L'impact économique est très important. Par contre, il convient de développer sa notoriété et de donner un véritable statut et une valeur ajoutée à tous les salariés de ce secteur. Le développement de ces services est un enjeu majeur pour la création d'emplois et pour la cohésion sociale. Les services à la famille : - garde d'enfants à domicile, - assistante informatique, - soutien scolaire et cours à domicile, - assistante administrative, … Les services à la vie quotidienne : - entretien de la maison, - travaux ménagers, de jardinage, - bricolage, - gardiennage temporaire, - préparation des repas à domicile - livraison du linge repassé, - livraison des courses, … Les services aux personnes dépendantes : - assistance aux personnes âgées, - assistance aux personnes dépendantes, - garde malade, - soins et promenades des animaux, - soins esthétiques, … Ce nouveau mode de paiement est une mesure phare de la Loi Borloo du 25 juillet 2005 et il est diffusé depuis début 2006. Il est lié à des avantages fiscaux et sociaux. 2 versions du chèque : CESU préfinancé : le montant y est prédéfini et peut être remis par un employeur public ou privé à ses salariés. Il peut servir l'employeur dans le cadre d'une politique sociale et de ressources humaines. Avantages : les cotisations sociales ne sont pas dues pour les deux parties. CESU banque : il est à utiliser comme un chèque bancaire. Il faut uniquement compléter un volet social et le transmettre au Centre National de Saint-Etienne qui se chargera de toutes les démarches : calcul de l'ensemble des cotisations sociales, établissement d'une facture, prélèvement de ces cotisations, délivre l'attestation fiscale annuelle ainsi que l'attestation d'emploi (fiche de paie) au salarié. Avantages pour l'employeur et le salarié L'employeur : - déclaration simplifiée d'un salarié, - emploi à domicile en toute légalité, - réduction d'impôts sur le revenu de 50 % des dépenses effectuées, - simplification de la gestion du quotidien, - contribution au bien-être des citoyens. Le salarié : - déclaré avec une couverture sociale complète, - payé pendant les arrêts de travail : accident, maladie, vacances, congés, - indemnités chômages, - droit aux congés payés, à la formation, à la retraite, à la prévoyance, - une fiche de paie mensuelle. Plusieurs sites Internet officiels sont à votre disposition pour compléter les informations apportées par cet article : www.cohesionsociale.gouv.fr www.servicesalapersonne.gouv.fr www.cesu.urssaf.fr Notre rôle citoyen Le soutien au développement des services à la personne favorise le développement d'entreprises structurées et de qualité qui permet de lutter contre le travail au noir. Ces entreprises de services seront les vraies créatrices d'emplois dans les années à venir. De nombreux jeunes peu qualifiés trouveront leur premier emploi. Ceci contribue également à une réduction du chômage dans les tranches les plus touchées de la population française. N'hésitez pas à vous adresser à votre banque où on vous donnera tous les conseils et où on vous remettra ces chèques très facilement utilisables. 43 rum2006OK 12/12/06 14:43 Page 44 Le tablier de Grand’Mère Le principal usage du tablier de Grand'Mère était de protéger la robe en dessous, mais en plus de cela, il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau ; il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants, et à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies. Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs, les poussins à réanimer et parfois les œufs fêlés qui finissaient dans le fourneau. Quand des visiteurs arrivaient, le tablier servait d'abri à des enfants timides ; et quand le temps était frais, Grand'Mère s'en emmitouflait les bras. Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet, agité au dessus du feu de bois. C'est lui qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine. Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes. Après que les petits pois aient été récoltés, venait le tour des choux. En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes ou les noix tombées de l'arbre. Quand les visiteurs arrivaient de façon impromptue, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire la poussière. A l'heure de servir le repas, Grand'Mère allait sur le perron agiter son tablier et les hommes, aux champs, savaient aussitôt qu'ils devaient passer à table. Grand'Mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour qu'elle refroidisse, tandis que, de nos jours, sa petite fille la pose là pour la décongeler ! Il faudra de bien longues années avant que quelqu'un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant de choses.