Bulletin Communal 2006 - Rumersheim-le-Haut

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Bulletin Communal 2006 - Rumersheim-le-Haut
Bulletin communal 2006
Rumersheim-le-Haut
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SOMMAIRE
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Le mot du Maire
Atelier communal et Chaufferie bois
Mille histoires : Tausend Geschichten
Des sapeurs pompiers très actifs
La boucherie :”Au fin palais”
La vente à domicile
Le petit marché
La vie est trop courte...
Séductif, tout pour séduire
Jeunes Agriculteurs du Haut-Rhin
Le CARBOX
Chi Gong et Sophrologie
Cabinet de sophrologie holistique
«SPASSIBA !» merci en ukrainien
Une artiste très nature
Des nouvelles fraîches…
Un bonheur qui compte double
20 ans à l'école maternelle
T.A.O. et les petits artistes
Do you speak english ?
La profession de foi et la confirmation
Maîtrise de soi et respect de l'autre
Du golf à l'Ecole des Lilas
25 ans de basket
Une basketteuse qui promet
Une nouvelle présidente pour l'A.L.S.C.
1966-2006
Un bel anniversaire
Union musicale
APA, Ensemble sur la Route
Plan Cancer
Téléthon
Chèque Emploi Service Universel
Le tablier de Grand’Mère
Rumersheim-le-Haut, le bulletin communal
Dépôt légal décembre 2006
Publication annuelle
Tirage 750 exemplaires
Mairie de Rumersheim-le-Haut
3 rue des Lilas
68740 Rumersheim-le-Haut
Tél. : 03 89 26 04 05
Fax. : 03 89 26 01 24
Internet : http://site.voila.fr/rumersheimlehaut
Directeur de la publication : André Onimus, Maire.
Rédaction : Isabelle Argast, Sylviane Hebding,
Corinne Kannengieser, Charlotte Maeder,
André Onimus et le personnel de la commune.
Photographies : Eric Fischer, les élus,
le personnel et des habitants de la commune.
Conception graphique : Predictiv
Impression : Imprimerie Sprenger
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Etat civil
Mariage de Gilles METZGER et Stéphanie THIMONT
NAISSANCES 2005 / 2006
• Axel JARRET, né le 31 décembre 2005, de Yannick JARRET et de Tania BIBIAN
• Marie Lina Zahra MAURER, née le 26 janvier 2006, de Jean-Louis MAURER et de Faïza OUDIHAT
• Lydia WISCHLEN, née le 3 février 2006, de Kévin WISCHLEN et de Lucie TISSOT
• Aurélien Jean-Jacques HAUTER, né le 2 mars 2006, de Laurent HAUTER et de Cathy HUEBER
• Elise Alicia FEGA, née le 20 mars 2006, de Marc FEGA et de Estelle MUESSER
• Thomas Jean Robert FRANCK, né le 27 mars 2006, de Didier FRANCK et de Florence RAIMONDI
• Aude Viviane SLISSE, née le 15 avril 2006, de Christian SLISSE et de Marilyn FUSY
• Alexis Rémy WASSMER, né le 16 avril 2006, de Rémy WASSMER et de Véronique GROSHENY
• Anaëlle Yvonne GALLIATH, née le 3 mai 2006, de Eric GALLIATH et de Mireille COLLIGNON
• Louella Juliette GALLIATH, née le 3 mai 2006, de Eric GALLIATH et de Mireille COLLIGNON
• Zoé OBRECHT, née le 19 juin 2006, de Manuel OBRECHT et de Magali MAEDER
• Lou Evelyne BITZBERGER, née le 20 juin 2006 de David BITZBERGER et de Gaëlle MAEDER
• William DEHARBE, né le 15 juillet 2006 de Arnaud DEHARBE et de Sophie WALTER
• Quentin DEHARBE, né le 15 juillet 2006 de Arnaud DEHARBE et de Sophie WALTER
• Tom Nikola Adrien ORGAER, né le 16 novembre 2006 de Emmanuel ORGAER et de Suzanna OSTOJIC
MARIAGES 2006
• Le 8 avril 2006 :
• Le 6 mai 2006 :
• Le 10 juin 2006 :
• Le 22 juillet 2006 :
• Le 22 juillet 2006 :
KIEFFER François et HALTER Chantal
FRONTERA Frédéric et PETIT Viviane
METZGER Gilles et THIMONT Stéphanie
KUPFER Frank et TERRAL Marie Danièla
SCHELCHER Dominique et JAECKER Patricia
DECES 2006
• Le 20 mars 2006 :
• Le 27 mars 2006 :
• Le 16 mai 2006 :
• Le 25 juillet 2006 :
• Le 2 août 2006 :
• Le 19 septembre 2006 :
• Le 8 décembre 2006 :
RUSCH Roger
ECKERT Laure
DA ROCHA José
MEYER Maria Adèle
STOCKER Fridolin
GROTZINGER Maria
SCHOENAUER Maria
ANNIVERSAIRES A HONORER EN 2007
Le 05/01/32 :
Le 21/01/32 :
Le 27/01/27 :
Le 19/03/22 :
Le 30/03/27 :
Le 06/05/32 :
Le 09/05/22 :
Le 15/05/32 :
Le 16/05/32 :
Le 19/05/32 :
Le 31/05/32 :
Le 06/06/27 :
Le 09/06/32 :
Le 29/06/32 :
Le 17/07/22 :
Le 07/08/14 :
Le 05/09/27 :
Le 21/09/32 :
Le 03/10/27 :
Le 15/10/32 :
Le 07/11/22 :
SCHELCHER René, 75 ans
SIMON Antoinette, 75 ans
MULLER Céline, 80 ans
THUET Joséphine, 85 ans
RENNO Georgette, 80 ans
IFFRIG Marcel, 75 ans
HUEBER Antoinette, 85 ans
MAEDER Céline, 75 ans
GROTZINGER Etienne, 75 ans
METZGER Armand, 75 ans
BRUN Mireille, 75 ans
HABERKORN Ernest, 80 ans
KIEFFER Marie-Rose, 75 ans
GOETZ Jean -Pierre, 75 ans
GROTZINGER René, 85 ans
KESSLER Georgette, 93 ans Doyenne
MAEDER Albert, 80 ans
GOETZ Bernard, 75 ans
GAIRE Suzanne, 80 ans
GOETZ Gérard, 75 ans
THOMANN Eugénie, 85 ans
NOCES D'OR ET DE DIAMANT EN 2007
Le 17/01/47 :
Le 07/06/57 :
Le 14/06/57 :
Le 27/09/57 :
Le 08/11/57 :
Le 28/11/47 :
RENNO René et FIMBEL Goergette, 60 ans
SCHELCHER René et D'HONDT Jeanine, 50 ans
METZGER Joseph et MAURER Monique, 50 ans
IFFRIG Marcel et ENTZ Yvonne, 50 ans
FIMBEL Arthur et STROBEL Marthe, 50 ans
SCHUTZ André et MAEDER Maria, 60 ans
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Le mot du Maire
L'avenir entre nos mains...
LES NOUVEAUX ARRIVANTS
«Il suffit de si peu de chose pour que tout se mette à bouger : un rien,
un regard, un sourire, une main tendue et tout se détend…»
R. Riber
Le 9 novembre 2006, la Municipalité a organisé une petite réception pour accueillir la centaine
d'habitants qui ont choisi de s'installer à Rumersheim en 2005 et 2006. Grâce à un montage vidéo
préparé par Eric Fischer, le Maire leur a présenté notre village qui vient de dépasser le cap des 1 000
habitants. Il a insisté sur la démarche que devraient suivre les nouveaux habitants : «Faire partie d'une
ou plusieurs associations est le meilleur moyen pour s'intégrer. Rumersheim est un village vivant, ce
n'est pas un village dortoir».
Après une dynamique démonstration de steps (faite par des jeunes femmes qui pratiquent ce sport
chaque lundi à la salle de musique), les nouveaux arrivants ont pu, verre à la main, échanger avec plus
d'une dizaine d'associations locales, regroupées autour de l'A.L.S.C. (Association Loisirs, Sport et
Culture).
Beaucoup de nouveaux habitants viennent de la région Alsace mais aussi du Doubs, du Gard, d'Indreet-Loire, de la Meuse, de Haute-Saône et de Seine-et-Marne. D'autres encore ont traversé le Rhin pour
venir s'installer à Rumersheim. Ils ont choisi de s'établir dans notre village parce qu'il y avait des terrains
disponibles (18 parcelles dans le Clos Charlemagne + 6 logements en face de la pizzeria) mais aussi
pour profiter de la campagne, se rapprocher de leur famille ou de leur lieu de travail.
BIENVENUE À TOUS !
1063 GERANIUMS
La Commission Environnement a décidé d'innover en 2006 en proposant aux «mains vertes» de
participer à l'achat de leurs géraniums. Il suffisait de chercher un bon à la Mairie avant de se rendre à
Blodelsheim (Horticulture DECKER) ou à Bantzenheim (Horticulture GUYOT) : une réduction de 50 cts
par plant était accordée (pour un maximum de 30 plants par foyer). Beau succès, car 1063 géraniums
«subventionnés» ont été plantés à Rumersheim.
Pour le professeur Pierre Karli, président d'honneur de l'Institut
pour la promotion du lien social, "l'avenir de notre société et le
bien-être individuel et collectif de ses membres dépendent, dans
une large mesure, des conditions dans lesquelles se déroule le
développement de nos enfants. Le rôle des parents et de
l'éducation, surtout au cours des premières années de la vie,
permettent de donner à chacun les outils pour aider à se comprendre, se construire et
comprendre la société".
Mais pour cela il faut que chacun joue pleinement son rôle. L'école qui doit amener
l'enfant au savoir dans un cadre harmonieux et accueillant. La collectivité qui doit mettre
en œuvre les moyens matériels et les conditions d'accueil favorables. Les parents qui
doivent pleinement jouer leur rôle en n'oubliant pas qu'ils sont les premiers exemples
pour leurs enfants.
Dans nos écoles nous disposons d'une équipe pédagogique jeune et de qualité, qui se
donne à fond pour faire progresser les enfants. La commune, quant à elle, met tout en
œuvre au niveau des structures d'accueil, des crédits scolaires et de l'encadrement de
certains cours comme l'informatique. Des activités hors temps scolaire sont également
organisées. Les associations proposent, elles aussi, des activités culturelles et sportives
nécessaires à l'équilibre de nos enfants.
Mais tous ces atouts ne servent pas à grand chose sans le rôle déterminant des parents
qui doivent inculquer à leurs enfants le sens de l'effort et de la persévérance. Nous ne
pouvons nous contenter de tout attendre des autres, sans faire nous même l'effort
d'expliquer à nos enfants que le travail à l'école est important et que rien ne leur sera
offert tout au long de leur vie. Arrêtons aussi de nous plaindre pour des futilités (la
maîtresse est trop sévère ou les élèves ont trop de devoirs) en prenant un peu de recul
pour éviter de freiner ceux qui veulent progresser, car tout compte fait l'objectif est la
réussite de nos enfants.
Enfin soyons aussi patients avec nos petits, ne leur demandons pas de décrocher la lune
dès l'école maternelle ou l'école primaire; essayons de les construire patiemment avec
tous les atouts dont nous disposons. C'est à ce prix que nos enfants s'ouvriront au monde
et que nous aurons des adolescents responsables, épanouis et équilibrés.
BONNES FÊTES À TOUS ET TRÈS BONNE ANNÉE 2007.
André Onimus
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Atelier communal et Chaufferie bois
Depuis quelques années déjà, l'équipe municipale savait qu'il faudrait agrandir et réaménager
l'atelier communal et le dépôt des pompiers. De plus en plus de filles intègrent les rangs des sapeurs
pompiers et il est devenu indispensable, voire même obligatoire, de faire des vestiaires et des
douches séparés. Il fallait aussi trouver une solution de chauffage économique qui permette de
chauffer l'ensemble des bâtiments communaux (la chaudière de l'école maternelle étant à ''bout de
souffle'', celle de l'église aussi, etc.).
M. Dillmann André, architecte, a été sollicité en 2004 pour un avant projet sommaire. Les
principaux intéressés (ouvriers communaux, pompiers…) ont été appelés à donner leur point
de vue quant aux aménagements.
Des ateliers fonctionnels pour les ouvriers, de la place pour le stockage du matériel, un
bureau, des sanitaires, des douches…rien de superflu, mais de l'utile et du pratique !
La première réunion des membres de la commission chargée de la réalisation de l'atelier
communal a eu lieu le 24 mars 2003. Le projet a été mis quelques temps en ''stand by'' et ce
n'est qu'en 2005 que la commission s'est retrouvée, à plusieurs reprises, pour travailler sur
l'avant projet proposé par l'architecte. En juillet 2005, une réunion de travail concernant le
lancement d'un chauffage bois a eu lieu. C'est ALTER ENERGIE d'ALSACE qui a été chargé de
faire une pré-étude de faisabilité et c'est suite à un avis positif de cette dernière que les
subventions sont accordées par la Région (les
subventions en question sont de 50% du
montant HT éligible et sans elles les
travaux seraient irréalisables, car trop
onéreux).
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Une visite de différentes chaufferies bois réalisées dans d'autres communes a eu lieu en mars
2006, pour avoir des avis. C'est le bureau d'études WEST INGENIERIE qui proposera la
dernière solution chiffrée. Ce chauffage englobera l'école primaire, l'école maternelle,
l'ancienne école des filles, la mairie, l'atelier communal et l'église.
Le permis de construire (après maintes réunions pour arriver au projet final) a été déposé en
mai 2006. Après les appels d'offres et les formules d'usages obligatoires et après vérifications
par les maîtres d'œuvre Messieurs Dillmann et West, les lots et entreprises retenus ont été
définitivement validés par la commission réunie le 20 juin 2006.
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LES TRAVAUX ONT DÉMARRÉ EN AOÛT 2006
LES CHIFFRES :
La première semaine, l'ONF est venue abattre les arbres. Le transfert du matériel de la
Commune et des pompiers a également eu lieu pour faire place nette. Les travaux de
terrassement ont commencé. Mi-août, l'ancien mur a été démonté et des tuyaux qui
permettront la circulation de la chaleur vers les bâtiments communaux ont été enterrés.
Aux alentours du 22 août 2006, les ouvriers de l'entreprise OLRY ont commencé à
creuser le trou qui accueillera la future chaufferie. Les jours suivants, à l'aide d'une grue,
ils ont monté les panneaux de coffrage, puis coulé le béton, décoffré… bref, tous les
travaux habituels de maçonnerie. Ensuite, ce sont les fondations du bâtiment lui-même
qui ont été faites. Tout a été réalisé en respectant le planning.
541 908,25 € HT soit 648 122,26 € TTC pour les ateliers communaux,
plus 93 018,31 € TTC de maîtrise d'œuvre,
422 521,81 € HT soit 505 336,08 € TTC pour la chaufferie bois,
plus 59 646,01 € TTC de maîtrise d'œuvre.
Pour des raisons de sécurité évidentes, la rue de l'école a été fermée à la circulation par
arrêté municipal ; seuls les riverains ont été autorisés à circuler. Fin octobre 2006, des
murs entiers préfabriqués ont été amenés par camions et montés les uns après les autres
tel un «jeu de construction» taille réelle, puis coulés ensemble !
La livraison de la chaudière et les travaux divers ont été réalisés sous les yeux attentifs
des maîtres d'œuvre, des responsables de la commission travaux (Thierry Schelcher et
Patricia Lack), mais aussi sous les regards intéressés des voisins !
Lorsque les travaux seront terminés, une journée “portes ouvertes” sera
organisée pour la population, afin de satisfaire les curiosités et répondre aux
questions que l'on peut se poser. Un projet de longue haleine et un chantier
impressionnant pour un résultat qui devrait satisfaire tous les utilisateurs.
L'amortissement de cet investissement est prévu sur 14 ans.
Petites précisions quant au chauffage : il est au bois (système de ''pellets'' entraînés
par une vis sans fin), car il permet un bon rendement (150 000 calories bois) et est
mieux subventionné que le chauffage au fioul. Ce dernier sera également mis en place
en supplément (15% du chauffage en cas de grand froid) ainsi que des capteurs
solaires, pour l'eau et les sanitaires. En ce qui concerne les travaux, il a fallu effectuer
des sondages et des
essais de sols
(2 833,62 € HT) à
l'emplacement des
futures
constructions. Ces
sondages ont fait
apparaître des zones
sablonneuses…
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«Mille histoires : Tausend Geschichten»
Jacques CHIRAC
«Que ce pont de la Hardt - Erich DILGER, soit synonyme de mille histoires entre la France et
l'Allemagne et au delà dans toute l'Europe…» est le vœu émis par notre Président de la
République, lors de son discours inaugural du 20 mai 2006 à Fessenheim. Ce pont est déjà le
symbole d'une coopération transfrontalière réussie. Mais n'oublions pas qu'il a souvent fallu
rappeler à l'ordre «ceux qui rament à contre-courant» et que certains ont du dépenser leur énergie
sans compter, pour voir un tel édifice sortir de terre.
Le samedi 20 mai, beaucoup de personnalités étaient réunies
autour de Jacques Chirac : le Ministre des transports
Dominique PERBEN, le Ministre de l'industrie François LOOS
ou encore le Commissaire européen des transports Jacques
BAROT, sans oublier tous les représentants alsaciens et
allemands. Un arc-en-ciel a illuminé cette cérémonie, car on
avait oublié, semble-t-il, d'inviter le soleil. Dès l'inauguration
et au moment de l'ouverture officielle du pont à la circulation
le 24 mai, on a recueilli les remarques suivantes :
• c'est un trait d'union entre les peuples,
• c'est un symbole de la construction européenne,
• ce sera un gain de temps pour les travailleurs frontaliers,
• on pourra apprendre à mieux se connaître et le
développement du tourisme en sera une conséquence,
• il servira à découvrir les centres d'intérêts, les
préoccupations et les revendications des autres,
• on va protéger à deux le milieu naturel du Rhin,
• il n'y aura plus de frontière,
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• et surtout, la barrière de la langue devra
progressivement disparaître, si chacun y met du sien !
Le Président de la République a aussi affirmé : «Au bord du
Rhin coule l'esprit de la construction européenne (hier am
Rheinufer fließt der europäische Geist)». Et encore : «Ici s'est
édifié et s'édifie l'Europe des femmes et des hommes : une
Europe nourrie d'échanges et de coopération entre les deux
rives». Pour saluer l'importance de cet ouvrage, deux jours de
festivités ont été organisés. De nombreux artisans ont
présenté leur savoir-faire et les associations locales ont animé
les chapiteaux par des spectacles. La bière a coulé à flots et
les restaurateurs ont régalé des gourmets venus des deux
rives.
Depuis l'inauguration et surtout cet été, de nombreux
alsaciens et allemands ont emprunté la nouvelle boucle
cyclable entre Chalampé et Fessenheim créée grâce à ce
pont. Ils ont tantôt pique-niqué en France, tantôt en
Allemagne, le long des rives du Rhin et de l'avis de tous ces
sportifs, le parcours est très agréable.
Des statistiques sont tenues par la Communauté des
Communes «Essor du Rhin» et par le G.L.C.T.
(Groupement Local de Coopération Transfrontalière)
pour justifier de la véracité économique et touristique
de cette nouvelle construction. Il s'avère qu'en
moyenne 6 000 véhicules empruntent le pont par
semaine et qu'en août 2006, quelque 2 200 cyclistes ont
franchi la frontière à Fessenheim : un vrai succès !
Une exposition de photos a été présentée dans les bâtiments
de la Communauté des Communes au mois de septembre
2006 et un DVD a été mis en vente pour retracer l'évènement
de l'inauguration.
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Des sapeurs pompiers très actifs
UNE SECTION DYNAMIQUE
Le chef de corps, Eric DISS, nous fait part de son rapport
d'activités pour 2006 :
- jusqu'à ce jour, 19 sorties ont été effectuées : 3 feux
(cheminée, poubelle, …), 2 prompts secours, 3 accidents de
la circulation, 11 divers (nids de guêpes, chute d'arbres, …)
- 1 000 heures de formation ont été dispensées et suivies par
les sapeurs pompiers et les JSP, à Rumersheim ou à l'école
départementale, sous la forme de cours de secourisme et
d'exercices incendie.
Et comme tout travail mérite récompense, nous n'oublierons
pas de signaler la remise de 2 médailles d'or, le 12 novembre
2006, à Daniel MOUTOUSSAMY et à Thomas THUET, pour 30
ans passés au service des autres. Bel exemple à suivre !
ACQUISITION D’UN F.P.T.L.
(Fourgon Pompe Tonne Léger). Pour les non-avertis que nous
sommes, cela reste toujours aussi barbare… Plus simplement, c'est le nom technique du nouveau camion que
nos sapeurs pompiers ont cherché à Saint-Nazaire en 2006. Cette acquisition a été réalisée pour un montant
de 133 800 €, subventionnée à hauteur de 58 500 € par le Conseil Général et le SDIS. Ce dossier fut suivi
par le Conseil Consultatif Communal des Sapeurs Pompiers, plus particulièrement par Eric DISS et par André
ONIMUS et Isabelle ARGAST pour la Commune. Cet «outil» de travail que les pompiers apprécient
énormément est aussi synonyme de sécurité pour tout le village.
Ce camion a été béni par le père Christophe SMOTER, lors de la
cérémonie du 11 novembre et sera présenté à la population lors
de l'inauguration du nouvel atelier communal, de l'extension
des locaux des sapeurs pompiers et de la chaufferie bois,
actuellement en construction.
CROSS RÉGIONAL DES JSP
Le 4 mars 2006, les sapeurs pompiers ont organisé le cross
régional des JSP (Jeunes Sapeurs Pompiers) : 9 régions étaient
représentées et malgré les conditions météorologiques
extrêmes, une seule défection a été enregistrée. En effet, tout
au long des épreuves, la neige est tombée pour arriver à une
couche de 20 cm d'épaisseur. De belles performances sportives
ont malgré tout été réalisées.
Cette rencontre est organisée annuellement et seulement pour
la quatrième fois dans le Haut-Rhin. Cette année, 351
concurrents étaient attendus, 283 se sont classés dont 40 hautrhinois. Les jeunes sélectionnés se sont retrouvés le 18 mars
pour la suite des épreuves à Coudekerque-Branche (59).
Après le vin d'honneur offert par la commune, tout ce petit
monde a repris, non sans crainte, le chemin du retour. La neige
a rendu ce trajet fort périlleux, ils sont tous arrivés sans
encombre chez eux.
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La boucherie :”Au fin palais”
Un nom évocateur, qui a lui seul fait frémir les papilles… Depuis début septembre 2006, Fabrice
RICHARDET et Sabine REMETTER sont les heureux propriétaires de la boucherie située 9 Rue
d'Ensisheim à Rumersheim qui était tenue jusqu'en août par Monsieur et Madame Bernard THUET.
L'enseigne “Au fin palais” est un hommage rendu par Fabrice RICHARDET à l'un de ses maîtres de
stage d'Epinal. Sa formation, d'une durée de 7 ans, s'est soldée par 4 diplômes dont les brevets
professionnels de Boucher et de Charcutier-Traiteur.
Son parcours professionnel jusqu'à aujourd'hui a été en
constante progression. Son dernier poste en grande
surface était celui de «Chef Boucher». Une bonne
expérience de l'avis de notre boucher pour la gestion et le
management du personnel.
Aujourd'hui, ces jeunes propriétaires sont à la tête d'un
commerce qu'ils espèrent prospère. Ils ont déjà, depuis
l'ouverture le 12 septembre, pu prendre la mesure du
défi : satisfaire une clientèle fort sympathique, en
répondant à leurs attentes. La grande appréhension du
jeune boucher était de ne pas parler l'alsacien, mais après
quelques semaines, il constate avec le sourire que les
clients lui apprennent déjà des mots ou des expressions en
dialecte.
Il a aussi envie de nous faire découvrir sa région natale : il
va au fur et à mesure préparer de nouveaux mets, comme
le fuseau lorrain ou le petit pâté feuilletté lorrain. Faut-il
vous préciser de quelle région est originaire Fabrice
RICHARDET ?
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Un exercice, pas forcément facile, a déjà été demandé à ce
commerçant fraîchement installé dans le village : présenter
son métier aux élèves de la classe de CM1/CM2 de
Madame GRANDIDIER. Il s'est très bien débrouillé, car plus
l'exposé avançait, plus les enfants étaient captivés et pour
conclure, ils se sont prêtés au jeu de la dégustation avec
beaucoup de gourmandise.
Ce jeune couple, qui a un enfant de 14 mois, est
convaincu que le bon équilibre de leur nouvelle vie passera
également par une vie familiale sereine. Il ne faudra pas
oublier de s'aménager des moments privilégiés pour
recharger les batteries.
L'ouverture d'un tel commerce n'est pas chose simple. Les
interlocuteurs sont nombreux : vendeurs, notaire,
banquier… sans oublier tous les clients à satisfaire. Fabrice
RICHARDET et Sabine REMETTER remercient André
ONIMUS, Maire de Rumersheim, et ses conseillers qui ont
su prendre en compte les impératifs de leur installation.
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La vente à domicile
Tout le monde a déjà assisté
à une réunion de vente à
Yvonne WALTER a assisté à
domicile en tant que
une réunion ''Georges
cliente… mais certaines ont
FRANCK'' organisée chez
franchi le pas et sont
une cousine.
devenues distributrices ou
vendeuses ou présentatrices,
comme vous voulez !
Vous êtes intéressée par la vente à
domicile, n'hésitez pas à vous
renseigner, car les deux marques
citées recrutent.
Georges FRANCK
Consulter le site Internet
www.georges-franck.fr
ALLANDE
Martine DANANCIER
au 03 89 26 47 35 ou
au 06 67 68 40 42
Après un travail quelque peu lassant à
l'usine pendant 18 ans, elle a très envie
de découvrir autre chose et l'occasion
se présente : elle décide de devenir
vendeuse à domicile. Elle va apprendre
sur le tas, se constituera une clientèle
par le bouche à oreille et surtout elle
ne comptera jamais ses heures, car
entre les réunions, les livraisons et la
comptabilité, elle ne voit pas le temps
passer. Et le temps passe, car Yvonne
fait ce métier depuis 1987, 19 ans en
somme.
''Georges FRANCK'' est une entreprise
très sérieuse qui vend des vêtements
homme et femme. Yvonne présente
ses modèles sur un portique et les
clients choisissent et essaient
tranquillement ; l'ambiance est
toujours détendue, la clientèle qui a
entre 30 et 70 ans est très fidèle et
attend avec impatience les nouvelles
collections. Après la réunion, Yvonne
passe commande, puis réceptionne la
marchandise et enfin elle livre
personnellement ses clients (service
très apprécié !). Les réunions se
passent en général le soir et l'intérêt de
ce métier, c'est qu'on est libre
d'organiser son planning. Les
déplacements sont parfois longs (dans
le Territoire de Belfort ou à Ribeauvillé)
mais les clients sont devenus de vrais
amis et alors le travail n'est plus
vraiment une contrainte. Toutes les
trois semaines ont lieu des réunions de
concertations entre les vendeuses et
leur responsable, car il faut faire des
bilans, des programmations et surtout
parler des produits à vendre.
Martine DANANCIER s'est
Yvonne reconnaît que le côté
relationnel est l'atout majeur de ce
métier : lors des réunions on discute,
on parle de tout, le client est à l'aise et
les ventes se font sans problèmes, car
la confiance règne. Il y a aussi des
promotions et des soldes comme dans
les magasins et à cette occasion,
Yvonne fait des ''portes ouvertes''
chez elle au 2 rue du Stade à
Rumersheim-le-Haut (les prochaines
bonnes affaires vous seront signalées
dans le Flash-Infos qui paraît
mensuellement). N'hésitez pas, allez
découvrir ces vêtements de qualité
vendus à un prix abordable et
pourquoi pas, prévoyez peut-être
d'organiser une réunion chez vous…
Yvonne sera ravie !
la marque ''ALLANDE'' : elle
installée à Rumersheim-leHaut avec sa famille il y a
quelques mois ; cette jeune
femme est secrétaire
médicale à temps partiel et
représentante, en soirée, de
vend de la lingerie fine et un
peu de prêt à porter.
Elle nous fait remarquer d'emblée que
''Allande'' est un fabriquant français
qui existe depuis 1994 et qui fabrique
tout en France. Martine était restée à
la maison après la naissance de ses
filles, mais le contact avec l'extérieur
lui manquait. Lors d'une réunion, elle
décide de franchir le pas, même si elle
avoue qu'elle n'avait pas la fibre
commerciale. Lorsqu'elle se lance, ses
premières clientes sont la famille et ses
amies et elle y prend goût. Sa
responsable de secteur la soutient bien
en prenant les premiers rendez-vous et
bientôt Martine se sent comme un
poisson dans l'eau… elle remarque vite
qu'elle vend de bons produits, que la
clientèle
apprécie
d'essayer
tranquillement les sous-vêtements,
que tout le monde y trouve son
bonheur (par exemple les soutiens
gorges vont du 80 A au 110 E) et que
l'ambiance conviviale qui règne lui
convient parfaitement.
Martine jongle avec son planning, elle
est seule maître à bord et c'est elle qui
fixe ses objectifs. Elle n'a pas de
secteur défini, sa clientèle est
principalement féminine (de 14 à 65
ans) mais il y a parfois des hommes qui
veulent acheter un beau cadeau à leur
femme (et ils ont du goût !). On peut
dépareiller tous les ensembles et
chaque cliente peut donc se faire
plaisir, car elle trouvera toujours sa
taille. Martine livre la marchandise à
l'hôtesse qui a organisé la réunion et
elle récupère les règlements (il y a aussi
7 jours de réflexion pour ce genre de
vente).
Martine est passionnée par son métier,
elle le prend très au sérieux et elle
apprécie énormément la convivialité et
le contact ; les clientes deviennent des
confidentes, on déguste café et
gâteaux après les réunions, on discute
et le travail se fait tout seul en quelque
sorte. Elle organise aussi des portes
ouvertes occasionnellement au 27a,
rue de Blodelsheim à Rumersheim-leHaut, où vous pourrez faire
d'excellentes affaires (consultez votre
Flash-Infos).
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rum2006OK
12/12/06
14:41
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Le petit marché
Depuis le mois de juin 2006, Florent Campello met en vente sa production de légumes «frisch aus dem
Garten» (= fraîchement récoltés), tous les samedis matin, de 7h à 12h, devant sa ferme au 14 rue de
l'Eglise à Rumersheim. Ce jeune homme, originaire de Bantzenheim, dynamique et plein d'idées, s'est
Comme la surface est insuffisante pour effectuer de
l'élevage ou de la production céréalière, Florent s'est
lancé dans la vente de légumes (cultivés de façon
naturelle), en parallèle de son travail. Mais il ne s'arrête
pas là : lapins, cochons, poules, pintades, dindes (un de
ses projets est de créer un atelier de volailles ou de
vente d'oeufs) sont élevés dans la ferme située près de
l'église.
Son rêve serait de faire 2 ou 3 marchés dans la région
et de pouvoir en vivre. Cette nouvelle activité permet
d'animer le village et donne l'occasion aux habitants de
se rencontrer (même ceux qui ont un potager chez eux
sont intéressés par des produits qu'ils ne cultivent peutêtre pas eux-mêmes).
Du producteur au consommateur, avec toutes les
garanties de fraîcheur, que peut-on souhaiter de
mieux ? Si vous ne connaissez pas encore Florent, son
étal et ses produits savoureux, comblez vite cette
lacune en allant lui rendre visite devant sa ferme
chaque samedi matin.
Le dernier marché de l'année 2006 aura lieu le 23
décembre ; la reprise est prévue pour mi-mars en
fonction de la météo.
10
installé dans notre commune avec sa compagne Anne-Marie en janvier 2006 et il a pu reprendre la ferme
des frères Emile et Armand Hassenforder, décédés en 2004.
Après un B.E.P.A (Brevet d'Etudes
Professionnelles Agricoles) en
production végétale suivi d'un Bac
Pro en production animale au Lycée
agricole de Rouffach, il a passé un an
en montagne à Mittlach chez un
éleveur laitier fromager. En été, il
livre une fois par semaine certaines
fermes auberges de la Route des
Crêtes. Il travaille actuellement en
tant qu'ouvrier spécialisé (une
douzaine de personnes sont sous sa
responsabilité) chez un maraîcher bio
à Vogelsheim.
rum2006OK
12/12/06
14:41
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Cette citation pourrait être la devise des jeunes qui ont travaillé cet été à la
commune de Rumersheim. Depuis quelques années, pendant les mois de juillet
«La vie est trop courte pour travailler triste»
Jacques Séguéla
Plusieurs règles ont été fixées par Monsieur le Maire :
• pas plus de 10 jeunes,
• avoir au moins 16 ans,
• travailler deux étés maximum à la commune,
• avoir des jeunes présents de la mi-juin à fin août à tour de
rôle.
C'est ainsi que 4 filles et 6 garçons ont été embauchés pour
enrichir leur expérience professionnelle.
Les tâches effectuées ont été aussi diverses que variées. Si les
garçons travaillaient principalement dehors, les filles ont été
appelées à réaliser des travaux administratifs à la mairie :
• rangement et archivage de plusieurs documents,
• impression d'étiquettes et d'enveloppes,
• étude de l'état civil (grands anniversaires 2007, noces
d'or...)
• établissement de certificats de domicile,
• préparation des dossiers de demande de carte nationale
d'identité...
Mais cela ne les a pas empêchées de travailler également
dehors comme les garçons. Il faut quand même rappeler que
la météo n'a pas gâté ces jeunes ouvriers : canicule en juillet
et mauvais temps en août... un vrai apprentissage de la vie
active !
et d'août, 10 jeunes de notre village se relaient auprès de Pascale BÖHLER,
Florence VOGEL, Daniel MOUTOUSSAMY et Pascal VONFLIE pour accomplir
diverses tâches, afin d'embellir ou d'entretenir notre village.
Pas le temps de s'ennuyer. Nos jeunes effectuaient des
travaux des plus variés :
• à la déchetterie et à la décharge
- balayage, taille des buissons, ramassage des pommes de
pin,
• à la station d'épuration
- suivi des travaux de vidange, nettoyage du site,
• au parc de jeux
- balayer, désherber, arroser, entretenir les géraniums,
• à la salle polyvalente
- des travaux extérieurs et intérieurs
- balayage du parking et des pavés devant l'entrée,
- résoudre le casse-tête de l'arrosage des parterres d'arbres et
d'arbustes,
- nettoyage du club house, des tables et de la cuisine,
• à la salle de musique
- nettoyage de la cuisine,
- inventaire de la vaisselle et remplissage de la nouvelle
armoire,
- lustrage du parquet,
- remplacer des dalles de plafond défectueuses et enlever la
poussière des autres dalles,
• à l'école primaire
- entretenir le sol (décaper, puis aspirer, puis lustrer) avant de
replacer le mobilier sans oublier de remettre les tampons
sous les chaises,
• à l'école maternelle
- trier et laver les jouets, repeindre la cabane en bois,
• travaux de voirie
- arrosage, tonte des pelouses,
- marquage au sol,
- élagage des arbres, ramassage des déchets,
- entretien des bacs à fleurs et des géraniums.
Si distribuer le courrier ou le flash-infos semble plus "cool",
il faut quand même apprendre à connaître les rues de la
commune ainsi que le nom de certains habitants. Forts de
cette expérience, les jeunes ont émis plusieurs propositions :
entre autres, étudier les points d'eau à la salle polyvalente
pour faciliter l'arrosage et pourquoi pas peindre la citerne
d'eau ?
Les horaires de travail de nos jeunes correspondent à leur
rythme d'étudiant (mais sans déplacement) et la cerise sur la
gâteau est bien évidemment le salaire : ils avaient tous des
projets pour dépenser "leur" argent. Après un mois de
labeur, certains sont partis en vacances, ensemble parfois,
signe de leur bonne entente au travail et pendant les loisirs.
D'autres au contraire (salariés du mois d'août) ont dû
reprendre très rapidement le chemin du lycée ou de la
faculté.
L'année prochaine, d'autres jeunes succèderont à la
promotion 2006 pour avoir un avant-goût du monde du
travail et pour se forger une expérience. Tous ces jeunes qui
entretiennent notre village pendant l'été deviendront des
citoyens respectueux de leur environnement... c'est du moins
ce que nous espérons !
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rum2006OK
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Séductif, tout pour séduire
Juste avant les fêtes, Christelle GERSTER a ouvert son nouveau salon de coiffure au 29 Route Nationale à
Rumersheim-le-Haut : des locaux tout neufs, modernes et chaleureux, pour vous offrir le meilleur service
possible. Hommes, femmes, enfants : coupes simples, coupes ethniques, couleurs, permanentes, coiffures pour
les grandes occasions ou pour des moments plus loufoques (à Halloween, par exemple), Christelle vous
transformera grâce à son professionnalisme. De plus, elle s'est dotée des dernières technologies, telle que le
relooking par ordinateur, pour vous satisfaire au mieux. Si vous avez fait un tour lors du salon de l'artisanat à
Rumersheim, vous l'avez déjà aperçue, à vous de la découvrir maintenant dans son nouveau salon : SEDUCTIF.
Après un CAP Coiffure, elle passera 3 ans chez Jean-Louis David
pour obtenir son Brevet Professionnel : elle y occupera un poste
à responsabilités et sera manager pendant 2 ans. Forte de cette
expérience ainsi que de plusieurs stages effectués à Paris, elle
crée son premier salon de coiffure, SEDUCTIF, à Munchhouse en
2001. Elle n'hésite pas à dire que son papa l'a beaucoup aidée ;
en effet, outre son travail de comptable pour le salon, il s'est
aussi occupé de l'étude de marché pour l'implantation d'une telle
entreprise dans un village comme Munchhouse, ainsi que des
démarches qui vont avec… C'est après avoir obtenu un avis
positif auprès de la Chambre des Métiers de Colmar, que
l'installation a pu se faire.
12
Jessica a été sa première employée en 2002. Après avoir obtenu
son Brevet Professionnel, 2 ans plus tard, elle sera embauchée
définitivement par Christelle et c'est une belle histoire d'amitié
qui débute. Elles s'entendent tellement bien que Christelle
considère Jessica comme une ''sœur de cœur''. La création d'un
deuxième salon à Rumersheim va quelque peu modifier leurs
habitudes, puisque Jessica restera sur Munchhouse en
compagnie d'Esther et que Christelle se chargera du salon de
Rumersheim-le-Haut assistée d'Emilie, titulaire d'un CAP coiffure.
N'hésitez pas à aller vous rendre compte par vous-même des
qualités de cette jeune femme. En plus d'être enthousiaste,
Christelle est très sympathique. Dans son salon, l'ambiance est
aux rires et aux discussions et pour vous faire patienter (ne croyez
pas que l'attente soit longue, mais plutôt en attendant que
prenne la couleur, par exemple), le café vous est offert. Très bon
d'ailleurs, le café…
Vous pourrez également bénéficier d'une carte de fidélité (20%
de remise après le 5ème passage) ainsi que d'un tarif «étudiant»
et «moins de 20 ans».
Christelle est mariée et maman d'un petit Nathan de 2 ans.
Puisse cette petite famille ''faire son nid'' dans notre village, car
chacun sait que la vie privée est le réel moteur d’une vie
professionnelle réussie.
SEDUCTIF
29 Route Nationale
68740 RUMERSHEIM LE HAUT
Tél. 03 89 26 00 25
Horaires d'ouverture :
Mardi, mercredi, vendredi :
8 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h 30
Jeudi : 14 h à 20 h (nocturne)
Samedi : 8 h à 15 h
(journée continue)
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Jeunes Agriculteurs du Haut-Rhin, qui sommes-nous ?
La structure Jeunes Agriculteurs est une organisation
syndicale de jeunes ayant entre 16 et 35 ans. Elle a
pour rôle d'agir en faveur d'une agriculture nouvelle et
mieux pensée. Elle est force de propositions par des
idées nouvelles en fonction du terrain, de la réalité
physique et économique des exploitations. Elle a aussi
pour rôle de former et d'informer ses adhérents.
Les Jeunes Agriculteurs sont force d'innovation grâce à
leurs propositions de solutions pour répondre aux
problèmes des agriculteurs. Ils animent le milieu rural
par l'échange d'informations dans une ambiance
conviviale. Ils sont force de représentations auprès des
Organismes Professionnels et des Pouvoirs Publics.
Les Jeunes Agriculteurs représentent un lien réel entre
la génération actuelle et les générations futures dans le
secteur agricole.
Les Jeunes Agriculteurs, en tant que leaders de demain,
sont conscients et intéressés par les défis que posent la
mondialisation et le contexte international. Leur rôle
est de promouvoir le métier, tous les jours, pour être
capable de se défendre contre les nouvelles réformes
qui leur seraient défavorables.
A Rumersheim-le-Haut, Myriam WALTER, qui est une jeune
agricultrice très dynamique, a organisé des journées
découvertes pour les enfants des écoles maternelle et
primaire. C'était la saison des asperges et ce fut une grande
surprise, pour la plupart des élèves que de voir comment
pousse ce légume : démonstration, explications et même
dégustation, tout un programme fort apprécié.
Adrien WALTER, le papa de Myriam, a expliqué aux plus âgés
comment pousse le maïs et quels sont ses débouchés
(céréales, plastique…). Christiane WALTER, la maman de
Myriam, après avoir montré aux enfants comment on
nettoie et conditionne les asperges, s'est occupée de leur
servir des boissons fraîches et des gâteaux… un vrai délice !
Cette sortie restera sans aucun doute dans les mémoires des
petits rumersheimois qui ont pu découvrir l'origine des
produits qu'ils mangent.
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Le CARBOX
Afin de diversifier l'activité de l'entreprise, ''La Petite Cognée'' s'est lancée avec succès dans une gamme de produits destinés aux loisirs, plus
particulièrement aux cavaliers. Thierry Schelcher, lui-même cavalier amateur, s'est spécialisé dans l'agencement et les équipements de sellerie bois.
Ces produits ont été créés pour ranger, entretenir, transporter et donc préserver les équipements en cuir. Ils sont étudiés afin d'éviter toute
déformation et ils épousent leur forme. Ils sont réalisés en épicéa non traité, choisi pour son pouvoir d'absorption de l'humidité. Ces produits
sont conçus, fabriqués et commercialisés sous la marque ECURYBOIS, marque déposée, qui existe depuis 9 ans. Près de 40 produits au total, tels
que des porte-harnais, porte-colliers, présentoirs, consoles…qui ont déjà séduit beaucoup de cavaliers, tant chez les particuliers que dans les
haras et clubs hippiques et cela dans toute l'Europe et même en Floride.
Spécialisée dans le sur-mesure, la Petite Cognée (créée
en 1983) consacre 70% de son activité aux entreprises.
Des produits et des prestations haut de gamme ;
mobiliers, agencements, ouvertures, principalement
destinés aux commerces, à l'hôtellerie restauration, aux
bureaux.
14
Cette activité, destinée aux loisirs, ne présente
pas la même démarche commerciale que
l'activité principale de la menuiserie : il n'y a pas
de prise de mesures par exemple. La vente se fait
uniquement par correspondance et les produits
sont fabriqués en série, par des machines
numériques.
C'est au Salon du Cheval à Paris, que Thierry a
présenté ses produits. Pendant 7 ans, il a
fréquenté ce Salon. La première année, son stand
comptait quatre produits. A l'écoute des
cavaliers, il prenait note de toutes les demandes
et des besoins spécifiques à ce loisir. Pendant
l'année qui s'écoulait, il créait des produits qui
répondaient aux attentes principales et les
proposait l'année suivante. Les années passant, le
choix du matériel se diversifia de plus en plus
pour en arriver à la gamme proposée
actuellement. L'ascension a été très rapide. Les
commandes qui résultaient du Salon alimentaient
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le travail toute l'année. Un produit manquait cependant
au ''palmarès'' : un support permettant d'entreposer
correctement sa selle, sans la déformer et qui permet son
transport sans problème. L'idée a germé dans la tête de
Thierry, il y a 5 ans. Il a alors travaillé sur le projet pendant
toute une année. Il a fait une, puis deux, puis trois
ébauches et maquettes, avant d'en arriver au résultat
final, qui correspondrait parfaitement aux différentes
attentes ! Le CARBOX était né.
solidarisent et afin d'éviter toute oxydation, les
angles sont en inox.
première commande CARBOX. Les commandes se
comptent maintenant par centaines.
Thierry a obtenu la confirmation auprès de l'Institut
National de la Propriété Industrielle à Strasbourg, que
l'objet n'existait pas encore. Non seulement il était
entièrement nouveau mais en plus, rien de semblable
n'avait encore été fait. Thierry se vit alors attribuer le titre
d' «inventeur».
Il s'agit d'un porte-selle de voyage en bois, en
épicéa massif plus exactement, emboîtable et
superposable, compact et solide. Il est étudié pour
transporter et poser les selles sur une forme qui
l'épouse correctement et en absorbe l'humidité ; il
est autant utilisé par les cavaliers que par les selliers
lors de déplacement pour la vente, par exemple. Il
ne faudra pas moins de vingt-sept opérations
d'usinage pour réaliser l'objet en question.
En les superposant, ils permettent de stocker une
grande quantité de selles sur 0,2 m2. Les CARBOX
restent stables grâce aux fixations qui les
Afin de protéger cette nouvelle invention, il a fallu faire
appel à un avocat spécialisé dans la propriété industrielle.
Il a déposé et obtenu (après des pages de descriptifs sur
le produit et diverses écritures notariales) le Brevet
Européen. Ce dernier protège non seulement le lieu de
fabrication, mais également la forme, l'idée et la
technique d'emboîtement ainsi que le matériau utilisé
pour la fabrication de celui-ci (moulage plastique, métal,
bois…)
Mais il y a trois ans, Thierry a décidé de ''mettre en
sommeil'' l'activité Ecurybois. En effet, il est seul à
s'occuper de la fabrication, de l'expédition et de la vente
par correspondance de ces produits et l'activité principale
de ''La Petite Cognée'' progressait, car l'atelier a été
entièrement transformé avec l'arrivée de nouvelles
machines ultra modernes, mises aux normes
européennes. Mais Thierry compte bien relancer et
redémarrer la fabrication de ses produits ''phares'' qui
constituent la marque Ecurybois, dont le CARBOX. Nous
lui souhaitons en tout cas d'y arriver. Peut-être se laisserat-il tenter par le prestigieux concours «Lépine*», destiné
aux inventeurs…
Inutile de dire le succès qu'a remporté ce produit au Salon
du Cheval. Thierry se souvient encore avec émotion, de sa
*Un rendez-vous incontournable du monde de
l'innovation où des inventeurs très sérieux côtoient des
"géo-trouve-tout" à la tête remplie de prototypes. Un
tremplin pour certains, une belle aventure pour tous...
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Cours de Chi Gong
Chi Gong et
ERIC BEY
Le Chi Gong est une pratique de santé millénaire, dans laquelle corps, souffle et
esprit oeuvrent ensemble. Elle fait partie du patrimoine de la médecine traditionnelle
chinoise, mais aussi de l'alchimie intérieure pratiquée par les taoïstes pour l'obtention
de la longévité.
Cette pratique est composée d'automassages, de mouvements amples et doux
associés à la respiration ainsi que d'une méditation assise. Les bienfaits sont
nombreux : relâchement des tensions quotidiennes (physiques, mentales et
émotionnelles), gestion de votre énergie vitale, prise de conscience du
souffle, entretien de votre santé en vous faisant plaisir. Un précieux outil pour
atteindre l'harmonie de l'être dans sa globalité.
Le mercredi soir de 20h30 à 22h
dans la salle de musique de Rumersheim-le-Haut.
S'adresse à tout public.
Pour tous renseignements & inscriptions, contacter :
Eric BEY ou Sandrine OUBRIER BEY
au 06 19 77 51 52 / 03 89 24 33 03
16
Sportif dans l'âme à l'image d'Obélix tombé dans la marmite dès son plus
jeune âge, il exploitera les activités physiques sous toutes ses formes pour
s'orienter vers la compétition de ski de fond et de cyclisme sur route. Il se
tournera ensuite vers les sports de combat (boxe américaine, anglaise,
thaïlandaise et française) pour une durée de dix ans.
A la recherche d'une dimension spirituelle et d'un besoin de douceur, il
rencontre Song Arun, enseignant en Chi Gong et Tai Chi Chuan et se plonge
ainsi dans la pratique et la philosophie chinoise. Plus qu'une simple activité,
cette pratique devient un art de vivre privilégiant l'unité âme corps esprit. Il
découvre alors la possibilité d'entretenir et de développer son potentiel
physique et énergétique, sans martyriser son corps.
Son objectif est de faire découvrir à un maximum de personnes cette pratique
de bien-être alliant douceur et respect du corps.
rum2006OK
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Sophrologie
Cabinet de sophrologie holistique
SANDRINE OUBRIER BEY (THÉRAPEUTE)
REIKI
Depuis de nombreuses années, Sandrine arpente les chemins sinueux de
l'éveil de l'être. Bien plus qu'un métier, elle a fait de cette quête son art de
vivre, ou, plus précisément, son art de s'épanouir. Passionnée, elle n'a eu de
cesse de chercher et de comprendre le cheminement «idéal» de
l'accomplissement Humain : élargir son champ de conscience, vivre dans la
tranquillité de l'esprit et la joie du cœur…
Apprendre à se détendre est loin d'être un simple
loisir… Cela est devenu, au fil des temps, un «pack de
survie» indispensable pour maintenir un semblant
d'équilibre au cœur de nos vies.
Dans un premier temps, elle s'intéresse à la psychologie moderne (analyse
transactionnelle, hypnose, reebirth, analyse corporelle, transgénérationnelle,
fœtale…) puis ressent le besoin de s'ouvrir à quelque chose de plus Grand qui
sommeille en chacun de nous. C'est au cœur même des traditions orientales,
mais aussi des Textes Sacrés, qu'elle trouvera le « début » d'un chemin plus
vaste et plus précieux pour l'Eveil.
Prendre soin de l'Etre dans sa globalité en développant sa vigilance et son
attention, permet alors d'amorcer une mutation nécessaire à toute maturité
spirituelle. Le fruit de son travail repose sur un subtil mélange entre l'approche
rationnelle occidentale et la sagesse profonde et intuitive de l'Orient. La
psychologie et la spiritualité si longtemps séparées, retrouvent leur Union
Sacrée au sein même de la transformation de l'être.
Sandrine propose à tous ceux qui en ressentent le besoin, un voyage
sans fin, sans destination ; un voyage vers l'intérieur de soi aux
horizons infinis de possibilités et de richesses.
Un travail sur soi permet de retrouver une
harmonie et un sentiment de bien-être. Plusieurs
«chemins» sont offerts aux pratiquants comme la
respiration, la relaxation et les exercices corporels. Mais
aussi, la connaissance de soi à travers un
questionnement intérieur qui aidera à mieux gérer sa
vie relationnelle en se «réappropriant» ses émotions, à
donner une nouvelle dynamique positive à ses
pensées, à s'ouvrir à son Etre… Un programme riche
pour faire le plein d'énergie. Semblable à un voyage
ponctué de différentes «étapes», le pratiquant
expérimente une évolution purement personnelle en
fonction de ses objectifs.
Egalement proposés :
• un suivi en développement psychospirituel,
• accompagnement post et pré-natal,
• préparations aux examens (scolaire, permis de
conduire, entretien d'embauche…)
• bon cadeau à offrir pour une heure de détente…
Sandrine OUBRIER BEY
«L'art de s'épanouir»
Sophrologue holistique-praticienne Reiki
18 Route Nationale à Rumersheim Le Haut
Tél. 03 89 24 33 03
Sur rdv individuel et / ou en groupe
Plus confiant en soi et en la vie, chacun peut alors
accueillir à bras ouverts les richesses que
l'existence lui offre, en laissant sa créativité et
son potentiel s'exprimer librement. Nous
gagnons ainsi en assurance et participons
pleinement à notre épanouissement personnel.
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«SPASSIBA !» merci en ukrainien
Vitaliy, un grand garçon de 10 ans, a passé ses vacances à Rumersheim-le-Haut chez Sacha,
Sylviane et Didier Hebding, par le biais de l'association «Accueil des Enfants de Tchernobyl».
85 enfants ont séjourné en Alsace et dans les régions voisines : pour la majorité d'entre eux,
c'était le premier voyage à l'étranger.
Au programme : vivre à la
française. Vitaliy a partagé notre
vie, nos repas (+ 3kg en un mois !),
nos habitudes, nos activités. La
langue n'a posé aucun problème :
le langage universel des signes
fonctionne très bien. De toute
façon les enfants apprennent très
vite les bases d'une autre langue.
Nous avions un petit lexique
franco-ukrainien que nous avons
vite laissé de côté.
L'association nous a proposé
quelques animations en groupe qui
ont permis aux enfants et aux
familles d'accueil de se retrouver et
d'échanger leurs impressions ; elle
avait également négocié des tarifs
spéciaux pour des piscines en
Allemagne par exemple. Vitaliy
était très surpris de voir qu'on
pouvait se baigner tous les jours
(heureusement qu'il n'est pas venu
en août…).
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Il est arrivé avec un sac rempli de
cadeaux qu'il nous a remis
solennellement dès qu'il a franchi
la porte de la maison (après avoir
passé deux jours et demi dans le
bus) et avec un sac de vêtements.
Pour le départ, l'association nous
avait demandé de ne pas oublier
que le bus n'est pas extensible et
de limiter le volume des bagages !
Ce ne fut pas chose facile…
Le départ fut accompagné de
larmes des deux côtés. Souvent les
familles s'attachent aux enfants et
vice versa. Malgré les sentiments,
les enfants sont heureux de partir
et sont impatients de retrouver leur
famille et leurs amis et de raconter
leurs mémorables vacances en
France.
Depuis, Vitaliy nous a donné de ses
nouvelles à plusieurs reprises, au
téléphone (pas évident quand on
ne voit pas l'interlocuteur) et par
courrier ; il nous a encore une fois
dit «spassiba», merci de lui avoir
ouvert notre maison et notre cœur
et il a décidé d'apprendre le
français (c'est vrai qu'il avait fait de
sacrés progrès en un mois).
Cette expérience a été très
enrichissante à tous points de vue.
Vitaliy nous a donné à tous les trois
une sacrée leçon de vie que nous
ne sommes pas prêts d'oublier.
«Spassiba Vitaliy !».
rum2006OK
12/12/06
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Une artiste très nature
Laurence BENGOLD est venue s'installer à
Rumersheim en 1994. Avec un CAP d'employée de
collectivité en poche, elle a travaillé comme aide
maternelle à Blodelsheim pendant un an et en
halte-garderie à Illzach-Modenheim. Depuis 16
ans, elle occupe un poste d'aide maternelle à
Pfastatt.
Cette jeune femme est très douée pour la cuisine ; elle adore
essayer de nouvelles recettes, au grand damne de son
compagnon Rémy, qui n'aime pas toujours jouer les cobayes !
Elle aime faire la fête, sait très bien recevoir, adore rigoler et
est plutôt douée pour le bricolage. Quand on travaille avec les
enfants, il faut savoir tout faire ou presque et il faut aussi
beaucoup de patience et d'énergie…
Laurence a commencé la peinture en octobre 2003. Après
avoir fait, avec beaucoup de passion, de la couture, de la
poterie et de l'informatique, elle s'est inscrite à Fesenheim
pour s'essayer à la peinture sur acrylique. Cette dernière est,
semble-t-il, plus difficile à pratiquer que la peinture à l'huile,
étant donné qu'elle sèche plus rapidement. Le papa de
Laurence peint depuis longtemps déjà ; il a commencé par
l'acrylique, comme sa fille et aujourd'hui il fait de l'aquarelle :
la fille suit donc les traces du père (histoire de gênes ?)
Le dessin ne pose aucun problème à Laurence, pas plus que
le mélange de couleurs et la reproduction sur une toile. Le
plus difficile, au début, ce sont les ombres et les lumières, qui
finalisent le tableau. Tous les lundis soirs, elle se rend à
Fessenheim et sur les conseils d'autres peintres amateurs,
comme elle, elle reproduit des tableaux d'après une image,
une photo, une carte postale…Chacun son style : certains
préfèrent les portraits ou les natures mortes, pour elle, ce
sont les paysages divers (provençaux par exemple) ou les
fleurs et arbres de toutes sortes. Elle trace un ou deux traits
de crayon pour cadrer puis elle passe directement aux
couleurs.
Son premier tableau représente trois petites oies ; Laurence
aime ces bêtes là et le tableau n'était pas trop compliqué à
réaliser…il faut bien débuter ! Quand on lui demande quel
effet ça fait quand on a peint son premier tableau, elle
répond : «C'est magnifique. Qui ne serait pas fier ?». Mais
avec le recul, elle trouve maintenant son tableau ''horrible''.
C'est bon signe, car avec le temps, le peintre doit évoluer et
progresser et ses tableaux changent donc forcément.
même si ce ne sont pas des ''œuvres d'art''. Pour ce qui est
des suivants, elle est très contente de les offrir. Elle trouve
toujours une bonne occasion pour faire plaisir (anniversaire
par exemple). Quelle belle récompense que de voir les yeux
de sa filleule ou ceux d'une amie s'écarquiller au moment de
déballer une toile, toujours encadrée avec beaucoup de goût
et représentant parfaitement un sujet choisi ou rêvé, signé
LAURENCE. Et pour la bonne cause, depuis l'année dernière,
Laurence offre un de ses tableaux, peint pour l'occasion et
ayant eut l'aval de Rémy quant au choix du sujet, à la
tombola du Téléthon.
Pour l'heure, ce n'est que du bonheur …Laurence avoue
avoir encore envie d'apprendre beaucoup d'autres choses.
Nous lui souhaitons d'y arriver et surtout de ne jamais perdre
cette curiosité et cette soif de mieux faire qui l'animent. On
sait que tous les artistes sont des éternels insatisfaits…d'où
leur progression certaine.
Est-il facile de se défaire de ses œuvres ? Laurence ne se
séparera jamais de son premier tableau, ni du deuxième,
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Des nouvelles fraîches tout au long de l’année…
Il est seul dans les rues du village, de très bon matin, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige ou
qu'il fasse beau… Le porteur de journaux est souvent un inconnu pour beaucoup de
monde et pourtant nous apprécions énormément son service : il met notre journal
dans notre boîte aux lettres dès 6h du matin !
Actuellement, c'est Nicole KIEFFER qui distribue vos journaux.
Elle a débuté il y a 10 ans et elle cumule ce job avec son
travail à la commune (elle nettoie la Mairie, la Salle de
Musique et l'Ecole Maternelle, plusieurs fois par semaine).
Nicole n'est pas du genre à se plaindre, mais elle avoue quand
même que le lever à 4h30, tous les jours de la semaine, est
parfois pesant… les livreurs ne déposent pas les journaux à
heures fixes et il faut donc souvent attendre (et le matin, si
tôt, on n'a vraiment pas envie de faire autre chose). Et ne
parlons pas du temps, car la météo n'est pas toujours l'ami
du porteur dans notre région. Mais Nicole nous signale qu'en
été c'est un régal, lorsque la journée se lève et que tout est
calme dans le village… il y a quand même des points positifs.
Il faut bien, car la neige, le verglas et la pluie sont plus
souvent au programme et avec le vélo ''super chargé'' la
tâche n'est pas facile (lorsque le programme télé ou le Femina
s'ajoutent aux journaux, le poids total devient ''terrible'').
Pas de listes des abonnés, Nicole (ou son mari Jean-Pierre, qui
la seconde souvent) ont tout dans la tête : pour l'ALSACE, il
y a 4 éditions (Guebwiller, Mulhouse, Colmar, Rouffach), il y
a aussi 1 édition bilingue, il y a les journaux DNA, il y a 2 fois
20
Le Monde et même 1 journal suisse. Heureusement qu'il n'y
a plus d'encaissement à faire, actuellement tout est réglé
directement par chèque ou par virement automatique. Nicole
et Jean-Pierre ont du mal à prendre des congés, car les
remplaçants ne se bousculent pas : il faut prévoir deux mois
avant, au moins, afin que l'ALSACE et les DNA puissent
organiser convenablement la distribution.
je commençais la distribution. Lorsqu'il pleuvait à verse ou
lorsqu'il neigeait beaucoup, je mettais deux vieux manteaux
et pourtant je devais aller me changer au cours de la tournée
(les Kway n'existaient pas). Je suis aussi souvent tombée
lorsqu'il y avait du verglas ou des routes non déneigées. Je
distribuais aussi ''l'Ami du Peuple'' et ''Chez Soi'' qui était un
magazine.
Un travail ingrat et pas très reconnu et pourtant il fait le
bonheur de tous les abonnés… voilà quand même une belle
satisfaction pour le porteur.
Ce qui était le plus pénible autrefois, c'était l'encaissement
chaque mois : il fallait souvent retourner plusieurs fois chez
certains clients et on avait presque l'impression de mendier ;
j'ai été contente lorsque les gens ont pu régler leur
abonnement d'une autre façon. Mais cela me permettait
aussi de discuter un peu avec eux, il y a toujours un revers à
la médaille”.
Nous avons aussi rencontré Mme Adèle MARTY (née en
1930) qui a porté l'ALSACE pendant 28 ans ! Elle raconte :
“J'ai remplacé ma tante Maria pendant quelques temps et
l'Inspecteur m'a demandé de prendre la relève. J'ai accepté,
car cela me permettait d'être assurée et d'avoir la journée
libre pour faire autre chose. Il y avait l'édition française, mais
beaucoup de personnes avaient aussi l'édition allemande (qui
n'existe plus aujourd'hui).
Les journaux étaient déposés chez moi vers 6h, je les pliais
avant de les répartir dans les sacoches de mon vélo. Après 7h,
Mme MARTY a pris une retraite bien méritée en 1990.
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Un bonheur qui compte double
A Pleucadeuc, village de Bretagne dans l'Ouest de la France, qui compte 1450 habitants et 60 jumeaux, a lieu tous les
15 août depuis 1993, le rendez-vous international des jumeaux… mais nous n'en sommes pas encore là. Nous avons
cependant recensé 31 paires de jumeaux à Rumersheim, de 1900 à 2006. Et cette année déjà forte en naissances
uniques, nous avons accueilli en mai des jumelles qui se prénomment Anaëlle et Louella et en juillet, des jumeaux qui
s'appellent Quentin et William… Ce sont les maîtresses d’école qui vont être contentes ! A quand des triplés ?
TÉMOIGNAGES DES
PARENTS DES JUMEAUX
NÉS À RUMERSHEIM-LEHAUT EN 2006
Anaëlle et Louella sont nées le 3 mai
2006, filles de Eric GALLIATH et Mireille
COLLIGNON
Elles sont venues au monde prématurément,
par césarienne (un des bébés se présentait
par le siège), trois semaines avant terme,
comme beaucoup de jumeaux…
Mireille est allée faire son échographie sans
se douter de ce qui l'attendait, parce qu'il n'y
avait jamais eu aucun antécédent familial qui
laissait présager une naissance multiple.
Lorsque le médecin lui annonça qu'elle
portait des jumeaux, Mireille fut très
contente. Elle téléphona alors à Eric, qui se
trouvait à son travail, pour lui annoncer la
bonne nouvelle ; il n'y croyait pas ! « Je te
pose l'échographie sur la table et en rentrant,
tu verras bien !» lui dit-elle. Aucun doute
possible, il y en avait bien deux… l'aventure
pouvait alors commencer.
plus, il est très autonome et peut jouer des
heures entières, tout seul dans sa chambre.
Ce qui laisse le temps aux parents de
s'occuper d'Anaëlle et de Louella.
La grossesse se passa plutôt bien et le ventre
s'arrondit vite. Mireille remarqua très
rapidement qu'une des jumelles était
beaucoup plus nerveuse que l'autre ; elle se
situait du côté droit : c'était Anaëlle. Louella
était plus calme et ne bougeait pratiquement
pas.
Le grand jour arriva enfin, la famille allait
s'agrandir ! Déjà parents d'un petit Adrien de
4 ans, le cercle familial passa de 3 à 5
personnes ! Et cela vous change la vie… un
exemple bien spécifique : notre jeune couple
était entrain de construire sa maison et il a
fallu ''pousser les murs'' et revoir
l'aménagement intérieur pour l'arrivée des
demoiselles ! Adrien est très content d'avoir
deux petites sœurs. Au début, il avait un peu
de mal à les différencier physiquement et
confondait les prénoms (il les mélangeait
avec ceux des jumelles qui sont en maternelle
avec lui) mais maintenant, ça va mieux. De
La mère de Mireille vient aussi garder les
enfants de temps en temps, ce qui permet à
cette jeune maman très occupée d'aller faire
les courses (sinon, c'est toute une expédition
à 5) ou de souffler un peu ! Les petites
n'étaient pas toujours ''synchronisées'' pour
les biberons au début et les premières
semaines ont été un peu difficiles ; beaucoup
de fatigue pour tout le monde. Eric a pris son
congé paternité qui est de 18 jours pour des
naissances multiples : il faut bien ça…
Anaëlle est toujours plus nerveuse que
Louella et elle a déjà deux dents à 6 mois
alors que sa sœur n'en a pas encore ! Le
terme de «dominant-dominé» est ici
flagrant : Anaëlle est apparemment la jumelle
''dominante''. Elles avaient la même taille à la
naissance avec un écart de poids de 400 g,
différence qui sera vite comblée.
Mireille et Eric sont contents d'avoir eu
d'abord un premier enfant ; ils ont mieux pu
profiter d'Adrien et avaient déjà de
l'expérience face aux différents bobos dont
souffrent les bébés de cet âge (coliques,
poussées dentaires etc). Eric se débrouille
bien avec les enfants ; il faut dire qu'il a déjà
''la main'' étant donné qu'il s'est beaucoup
occupé des enfants de sa sœur… Tant
mieux !
Mireille a pris un congé parental de 3 ans
pour élever ses enfants. Le plus dur, quand
on a des jumeaux, même des enfants en
général, c'est qu'il n'y a jamais de répit.
Quand une des filles s'endort, c'est l'autre
qui commence à pleurer ! Quand les deux
dorment enfin, c'est Adrien qui réclame de
l'attention…
Malgré tout ça, ce n'est que du Bonheur et
les moments difficiles sont vite oubliés
lorsque les rires retentissent dans la maison et
que les câlins sont multipliés par 3 !
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Y aurait-il un «climat» favorable aux
William et Quentin sont nés le
15 juillet 2006. Fils de Arnaud
DEHARBE et Sophie WALTER, ils
sont nés prématurément, 6
semaines avant terme.
Bien qu'ayant des antécédents
familiaux, la grossesse double de
Sophie est liée à un traitement, ce
qui fait que le couple s'attendait
plus ou moins déjà à l'annonce de
deux enfants. Malgré tout, ce fut
beaucoup de joie pour Sophie et
Arnaud, qui sont tous les deux
enfant unique ! Ils étaient donc
''super contents''. Puis, ils se sont
posés les questions, comme la
plupart des parents à la naissance
d'un premier enfant, de savoir
comment ils allaient s'organiser,
allaient-ils y arriver ? Les médecins
ne vous cachent pas non plus que
les grossesses multiples sont à
risques ! Mais tout s'est bien passé
pour eux…
C'est un homme «sage-femme»
qui a accouchée Sophie ; il était
très ''zen'' et c'est sans doute pour
cela qu'elle a mis ses enfants au
monde sans crainte.
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William est né le premier et
Quentin s'est présenté par le siège,
un quart d'heure plus tard. Ce
dernier a dû être intubé pendant 3
jours et les deux garçons ont été
placés en réanimation pendant
une semaine. Avec le recul et en
regardant les photos, Sophie se
rend compte aujourd'hui de ce
qu'ils ont traversé. Les jumeaux ont
ensuite été transportés en
néonatologie pour deux semaines.
Comme tout s'était bien passé
pour la maman, elle a été autorisée
à rentrer à la maison, ce qui lui a
permis de se reposer un peu. Tous
les jours cependant, Sophie et
Arnaud se sont rendus à l'hôpital
pour prodiguer les soins aux
nouveau-nés : biberons, bains… Le
papa s'est même montré
particulièrement astucieux quant à
la façon de les tenir parfois : il
n'avait pas peur (moins que la
maman !) et s'en est même donné
à cœur joie pour les baigner, par
exemple.
Ce petit laps de temps passé à la
maison sans les enfants, leur a
aussi permis de s'organiser et de
faire encore les choses qu'ils ne
pourraient plus faire après, une fois
les bébés rentrés… Il y avait
cependant un grand vide ; rentrer
tous les soirs sans les jumeaux, ne
pas les avoir avec eux, les rendaient
tristes, même en sachant qu'ils
étaient entre de bonnes mains.
Mais après deux longues semaines,
tous les quatre ont pu enfin quitter
ensemble l'hôpital : «Ca fait une
drôle d'impression de se retrouver
d'un seul coup à quatre dans la
voiture ! » confie Sophie.
Comme ils s'étaient déjà occupés
des bébés à l'hôpital, le retour à la
maison ne les a pas trop effrayés.
C'était presque de la routine. Ils
avaient pu poser toutes les
questions au personnel soignant.
Avec deux bébés, c'était bien ;
comme Sophie n'allaitait pas,
chacun avait son bonhomme :
«c'était très sympa d'être assis tous
les deux sur le canapé, chacun avec
le sien ! » Mais ça n'a pas duré.
Arnaud a vite repris le travail et les
premières semaines se sont avérées
tout de même difficiles pour
Sophie, qui passaient des nuits
entières, debout, avec les garçons.
Ces derniers ne venaient pas en
même temps pour les tétées,
ajouté à cela les coliques, et le
manque
d'expérience…
on
imagine ! Heureusement que la
mamie et même le papy étaient là
pour donner un sacré coup de
main, ainsi que la cousine de
Sophie qui vient l'aider le lundi.
Les jumeaux pleurent beaucoup : si
ce n'est pas William, c'est Quentin
et ainsi de suite… Il faut donc
parfois sortir, voir autre chose,
''changer d'air'', même si ce n'est
que pour une heure, ça fait du
bien…
Aurélie et Élodie HELWIG
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jumeaux à Rumersheim ?
Annette et Marie-Rose MAEDER
En ce qui concerne les caractères de ces bonhommes, on relève déjà des
différences : Quentin est plus colérique, mais aussi plus expressif au niveau du
langage et plus curieux. William est plus peureux mais aussi plus ''touche à
tout''. Ils commencent aussi à se chercher, se toucher !
Ils présentent aussi une petite différence physique : Quentin est plus rond et
plus clair alors que William est plus fin et a les cheveux foncés. Ce sont des
faux jumeaux. Ils ne sont jamais habillés pareil. Au début, ils dormaient dans
la même chambre, mais maintenant, du fait qu'ils se réveillent l'un l'autre par
les pleurs, ils dorment dans des chambres séparées. Plus tard, ils pourront
choisir…
Marie-Claude et Pascal KANNENGIESER
Depuis la nuit des temps, les jumeaux fascinent, et attendre deux bébés au lieu d'un
est une expérience toute particulière. Pourtant de plus en plus de femmes sont
concernées : une grossesse sur cent est gémellaire et ce chiffre n'a de cesse
d'augmenter ces dernières années. Les spécialistes attribuent cela au développement
des stimulations ovariennes pour aider les femmes à être enceintes et à la
multiplication des FIV (fécondation in vitro.) Ainsi, 25% des grossesses issues d'une
stimulation ovarienne aboutissent à la naissance de jumeaux. L'augmentation de
l'âge maternel en est un autre facteur…
Sophie a choisi de reprendre son travail d'infirmière fin janvier 2007 à 80%.
Les jumeaux iront en crèche trois jours par semaine. Le reste du temps, c'est
papa, maman, les papis et mamies qui joueront le rôle de nounou.
Sophie aimerait bien avoir un troisième enfant, mais Arnaud préfère en rester
là, pour le moment. Avoir des jumeaux, ça remplit bien les journées, mais ce
n'est que du Bonheur !
Sarah et Lucie KANNENGIESER
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20 ans à l’école maternelle
«Bonjour Madame Gaby !» (ou madame Maggi, pour certains…). Gaby MAURER a fêté cette
année ses 20 années d'aide maternelle : combien de petits nez mouchés, de larmes séchées, de
vestes et de chaussures enlevées et remises, de petites mains lavées, de goûters distribués et de
moustaches essuyées, d'histoires racontées au moment de la sieste, de doudous ramassés…
D'abord aide-comptable, Gaby a travaillé pendant 13
ans au Domaine Viticole Schlumberger de Guebwiller. Le
1er mai 1980, elle s'installe à Rumersheim, d'où est
originaire son époux Germain MAURER.
COMMENT SE DÉROULE
SA JOURNÉE DE TRAVAIL ?
7h30 :
8h :
9h :
10h :
11h :
12h30 :
16h :
24
préparation du matériel pour les ateliers (coins lecture,
cuisine, bricolage, jeux),
accueil des enfants (les aider à se deshabiller et à se
séparer en douceur de leur maman),
passage aux toilettes,
participation aux différents ateliers ; préparation du
goûter (un thème par jour à l'Ecole des Moustiques ;
lundi : laitages, mardi : pain + fromage, jeudi : céréales,
vendredi : fruits),
récréation (aider les enfants à s'habiller), nettoyer les
tables,
sortie, «l'heure des mamans» (ou des papas, ou des
mamies et papis),
reprise avec mise en place des lits et surveillance des
petits pendant la sieste,
ateliers divers,
fin de la journée pour les enfants mais pas pour Madame
Gaby qui s'occupe du rangement et de la préparation du
lendemain.
En juin 1986, Marthe FIMBEL part à la retraite et le poste
d'aide maternelle est libre. 16 candidates du village
passent le concours d'ATSEM (Agent Territorial Spécialisé
des Ecoles Maternelles) et après l'obtention de ce
diplôme et un entretien avec le Maire, Jean Pierre
GOETZ, la candidature de Gaby est retenue.
Elle entre dans sa nouvelle fonction le 1er septembre
1986 et passe très rapidement de la théorie à la pratique
puisqu'elle aide l'institutrice, madame Uwe, qui s'occupe
d'une classe unique de 36 élèves !... Ce jour là, trois
enfants entrent en petite section et Gaby n'est pas prête
d'oublier ce petit garçon (qui se reconnaîtra sûrement)
qui se mettait dans un coin en pleurant et qui disait en
alsacien «Ech well mini Mamma, ech well heim !» (je
veux ma maman, je veux rentrer à la maison). Après 8
jours de patience (la qualité première d'une aide
maternelle), de douceur et de disponibilité, il a fini par
rejoindre le groupe.
L'aide maternelle participe aux nombreuses
manifestations éducatives : Saint-Nicolas, Noël,
Carnaval, marché de Pâques, rencontre avec les
correspondants allemands de Müllheim…
Elle accompagne aussi les enfants lors des sorties
scolaires, telles que la Pommeraie à Sigolsheim, la Serre
aux Papillons à Hunawhir, la Ferme Pédagogique à
Bouxwiller, l'Ecomusée d'Ungersheim, le Zoo de Bâle,…
Ce métier demande beaucoup de patience, de
disponibilité et de chaleur. Pour rendre les petits élèves
autonomes, il faut d'abord leur apprendre les gestes
simples, puis les seconder et les conseiller en appréciant
de les voir progresser. Gaby intervient auprès des enfants
et a un rôle éducatif où l'affectif tient une grande place.
Elle assiste le personnel enseignant (elle a travaillé avec
plus de 7 maîtres et maîtresses, dont 10 années
mémorables avec Sandrine Torczelewski).
Gaby ne regrette absolument pas d'avoir changé de
profession : «On reste jeune, car on est en contact
permanent avec les enfants ; quelle joie et quelle
satisfaction quand l'enfant réussit et aussi quel plaisir
d'entendre, salut Madame Gaby ! quand on croise les
enfants dans la rue» nous dit-elle.
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Depuis 2002, Sandra Meisels est
intervenante en arts plastiques à l'école
des Lilas de Rumersheim. Cette jeune
femme partage sa passion avec les
enseignantes et les enfants et des
thèmes tels que la découverte des
Avec un peu d’imagination
Rien n’est impossible
T.A.O. et les petits artistes en sont convaincus…
grands peintres, l'Afrique, l'Egypte ou
les fleurs ont déjà été traités.
Le 24 juin 2006, l'école est devenue une véritable
galerie d'art : les œuvres des enfants mais aussi des
tableaux de Sandra Meisels étaient exposés et les
résultats étaient surprenants. Le « Marché de l'Art » a
connu un franc succès.
Le bénéfice de la vente de nombreuses œuvres a
été entièrement reversé à l'association TAO (Trans
Afrique Organisation) dont le président est
Thierry Schelcher. 780 € : une coquette somme qui
a contribué à la construction d'une école à Tiéni,
un village de 500 habitants, au sud du Mali.
TAO avait déjà participé à la construction d'une école au
Mali, à Marakala en 1997 (une correspondance entre
les élèves alsaciens et maliens avait même vu le jour).
Aujourd'hui cette école dessert 3 villages et est
fréquentée par 140 élèves répartis dans 3 classes ; ces
élèves n'auraient pas pu être scolarisés sans la
construction de l'école.
L'école primaire de Tiéni (comme celle de Marakala) a
été construite par les villageois qui se sont énormément
impliqués et qui ont fabriqué les briques eux-mêmes.
Cette école est aussi composée de 3 salles de classe
avec un puits au milieu pour boire et un bureau pour le
directeur ; elle accueille 150 élèves et 3 instituteurs.
Les objectifs ont été atteints : scolariser tous les enfants
(filles et garçons) en âge d'aller à l'école, réduire la
distance qui sépare les enfants de l'école, offrir de
bonnes conditions de travail aux élèves et aux
enseignants, décongestionner l'école la plus proche.
Madame Meisels, les enseignantes et surtout les élèves
de Rumersheim peuvent être fiers d'avoir contribué à
un projet aussi généreux. Espérons que de telles actions
pourront être reconduites, car les enfants découvrent
l'Art sous toutes ses formes, se rendent compte de la
pauvreté des enfants du Mali et contribuent à améliorer
le sort de ceux-ci grâce à leur travail : tout un
programme !
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«Do you speak english ?» ou une rumersheimoise
à Birmingham
Dans le cadre de mes études de lettres modernes à Strasbourg, j'ai eu l'occasion de
partir un an à l'étranger, plus précisément en Angleterre à Birmingham, grande ville
industrielle située au Nord-ouest de Londres. L'université Marc Bloch, dans laquelle
j'étudie, nous donne la possibilité de participer à plusieurs programmes d'échanges,
dont le programme ERASMUS qui, grâce à des accords entre facultés, nous permet de
suivre des cours dans un pays européen tout en validant notre année en France.
Un tel projet demande environ une année de
préparation pendant laquelle il faut s'armer de
patience face aux difficultés administratives qui
apparaissent tantôt du côté français, tantôt du
côté anglais. Heureusement, on trouve une
solution à tout problème et, début septembre
2005, j'ai enfin quitté la France direction
Birmingham !
J'ai eu de la chance de partir avec une fille qui
participait au même programme et c'est donc à
deux que nous avons fait face aux premières
difficultés : commander des billets de bus, prendre
un taxi, demander des renseignements… car ce
n'est pas tout de questionner les anglais, encore
faut-il comprendre son interlocuteur sans le vexer,
quitte parfois à lui faire répéter deux ou trois fois !
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La première semaine d'intégration était organisée
par l'université afin de nous permettre de
rencontrer d'autres étudiants, de nous expliquer le
fonctionnement de la faculté et ses cours, et
surtout de trouver rapidement un logement et des
co-locataires. Après quelques temps, nous avons
enfin trouvé ceux avec qui nous allions partager
une maison pendant un an - ou plutôt deux
maisons voisines qui communiquaient par le jardin.
Dans la mienne, nous étions six personnes : trois
françaises, un allemand, un italien et une chinoise.
A côté ils n'étaient que cinq : deux français, deux
espagnoles et un gars du Zimbabwe : une grande
co-location qui mélange toutes les cultures un peu
comme dans le film « l'Auberge espagnole », mais
aussi une très bonne ambiance malgré les petits
soucis quotidiens (par exemple pour le ménage…).
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Les cours ont commencé deux
semaines plus tard : ce n'est pas
toujours évident de suivre des
modules entièrement en anglais,
surtout les premières semaines.
Heureusement les professeurs ont
l'habitude de recevoir des étrangers :
ils étaient très compréhensifs, parlant
doucement et répétant les passages
compliqués. De plus, certains
étudiants anglais nous ont prêté leurs
notes, ce qui est bien utile pour
remplir certains blancs dans nos
cours. L'université est bien différente
comparée à ce que je connaissais
déjà : tout y est informatisé. Grâce à
la carte étudiante, nous pouvons
utiliser les nombreux ordinateurs,
faire des photocopies, imprimer,
emprunter des livres à la
bibliothèque… La modalité des
examens diffère aussi : en effet, pour
la majorité, nous devions rendre à la
fin du semestre une dissertation
rédigée à la maison, ce qui nous laisse
plus de temps…
faculté : Oxford, Cambridge ont été
des destinations agréables à visiter
avec les collèges et les décors à la
Harry Potter, mais également Londres
avec ses parcs et ses monuments,
Manchester, Bristol…
Mais les deux voyages les plus
marquants sont ceux que j'ai réalisés
en Ecosse et en Irlande. Avec cinq de
mes colocataires, nous avons donc
décidé de visiter l'Ecosse fin février
J'ai également eu l'occasion de pour quelques jours. Nous n'avons
voyager à travers le pays grâce à pas été déçus ! Des paysages
quelques excursions organisées par la magnifiques ! Des montagnes encore
enneigées ! La mer ! Les châteaux
sublimes ! Avec une voiture nous
avons pu nous déplacer partout :
Edimbourg, Inverness, l'île de Sky, le
lac du Loch Ness, Glasgow. Mon seul
regret reste le temps, pluvieux et
glacial. Nous avons été plus chanceux
lors de notre voyage en Irlande début
juin. Du soleil pendant tout notre
séjour et même de sacrés coups de
soleil ! Là encore, les voitures nous
ont permis de profiter pleinement de
Dublin, Belfast et de toute la côte
Nord-ouest. C'est d'une beauté ! Les
paysages ressemblent à l'Ecosse avec
les montagnes, la mer, la côte… Nous
avons beaucoup marché afin d'en
profiter pleinement et nous avons
même pu nous baigner !
Je suis rentrée définitivement en
France fin juin 2006. C'est étrange de
revenir dans un pays où l'on
comprend tout dans la rue, où l'on
retrouve l'euro, la bonne cuisine, la
famille et les amis. Mais c'est aussi
agréable de se laisser dorloter à la
maison, ne pas faire à manger, ne pas
râler pour le ménage… Bref c'est une
bonne expérience et, si vous en avez
l'occasion, je vous conseille de vivre
cette belle aventure.
Valérie GENY
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La Profession de Foi et la Confirmation
Pour le baptême, Dieu dit «Viens», lors de la confirmation, il dit «Va !»
Il est clair que le sacrement de
confirmation qui est reçu à
l'adolescence, est un choix
personnel du jeune qui a eu le
temps de grandir dans la Foi.
Depuis l'arrivée du Père
Christophe SMOTER dans notre
secteur, la formation et le
parcours de nos jeunes ont été
très largement modifiés :
- préparation de la première
communion sur 2 ans,
- préparation pour la profession
de foi (1 an) suivie d'une
année de concertation avant
la confirmation.
Un constat s'impose à
Rumersheim : le parcours est
suivi par les familles et 50 %
au moins des jeunes passent de
la première étape à la seconde.
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QU'EST-CE QUE LA PROFESSION DE FOI OU COMMUNION SOLENNELLE ?
C'est le renouvellement personnel et libre des promesses du baptême.
QU'EST-CE QUE LA CONFIRMATION ?
C'est le sacrement de la croissance et de la maturité spirituelle. En accord avec M. le Curé, le groupe chemine seul
et découvre la complicité, les rencontres avec des personnes malades, seules ou âgées, les discussions et les échanges
de point de vue. Ils réfléchissent ensemble sur la signification des gestes lors de la cérémonie : l'imposition des mains
et l'onction du Saint Chrême. Le jeune en sort plus adulte et franchit une étape dans sa vie d'homme. Grâce à son
implication, il trouve plus facilement sa place dans la communauté des adultes où obligations riment avec droits.
Le moment fort de cette préparation : un week-end coupé du monde (sans MP3 ou portable) pour faire un bilan
personnel et une lettre de demande à l'évêque. On y découvre le plaisir d'accomplir les tâches quotidiennes en
groupe. Ces deux jours se passent au couvent de l'Oelenberg.
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Classe 1992 : profession de foi
LES ANIMATEURS
LE PÈRE CHRISTOPHE
Avec l'expérience, les animateurs nous confient qu'à cette étape de la
formation, les ados ont mûri et que leur véritable personnalité apparaît.
De nouveaux sentiments s'installent : l'amour, la jalousie, le rejet, … qui
ne sont pas toujours faciles à gérer seul. Le silence de la retraite apporte
un bien-être et une profondeur que les jeunes ne peuvent pas toujours
vivre avec les parents.
Il fait découvrir aux jeunes les vertus de la prière et les fait participer à une
célébration uniquement à leur intention. Il fait un bilan individuel avec
chaque jeune qu'il connaît maintenant parfaitement. Ensemble, ils
essaient de définir les grands axes de leur future vie : les attentes, l'avenir,
les doutes, … Pour leur donner confiance, Monsieur le Curé leur donne
des pistes, des armes pour affronter la réalité et surtout leur fait
comprendre que la Communauté Chrétienne leur fait confiance. C'est à
ce moment là, qu'il leur remet une croix, symbole de leur appartenance au
groupe.
LES JEUNES
Malgré le peu d'entrain au moment d'entrer au couvent de l'Oelenberg
pour la préparation, les jeunes en sortent souvent ravis. Ils ont découvert
les faces cachées des copains et copines mais également des adultes qui
les entourent. Une véritable complicité naît lors de cette expérience
unique. De plus, ils ont pris seul la décision d'aller au bout de leur
démarche et ils ont su motiver leur demande de sacrement à l'évêque :
recevoir la force de l'Esprit Saint, se fortifier dans la Foi, vivre pleinement
sa vie de chrétien et enfin devenir un véritable témoin du Christ.
Classe 1997 : première communion
Classe 1993 : début de la préparation
Par ce travail de longue haleine, M. le Curé nous fait remarquer que
d'année en année plus de jeunes restent au service de l'Eglise.
L'aboutissement de ces démarches, serait, à ses yeux, un voyage de deux
semaines entièrement organisé par les jeunes : projet, financement,
destination, …
Nous avons voulu vous faire découvrir le véritable sens des mots
de Dieu : "Viens et Va". Par le baptême, Dieu accueille tout être
dans sa communauté, puis au moment de la confirmation, le jeune
est invité à témoigner par sa personnalité et par ses actes de la
parole du Christ, dont il est devenu le témoin.
Classe 1991 : sacrement de confirmation
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Maîtrise de soi et respect de l’autre
Jérémie RUBIERO (15 ans) parle avec passion du karaté : cet art martial qu'il pratique depuis 10
ans, lui apporte beaucoup de satisfaction. Son père Serge et sa sœur Charlène font aussi du
karaté et la maman les soutient et fait l'intendance (lavage et repassage des kimonos). Toute la
famille parle avec enthousiasme de ce sport qui est pour eux un vrai art de vivre : on apprend à
se relâcher, à se défouler et à se maîtriser, pour respecter son adversaire.
Jérémie pratique le karaté à
Bantzenheim (KODOMAN EST) et il est
actuellement ceinture marron.
Petit, il adorait le film ''Karaté Kid'' qu'il
regardait en se mettant un ruban autour de
la tête… la voie était toute tracée. Il s'est
d'abord essayé au judo, mais il a opté pour le
karaté, car c'est plus tactique, plus proche de
la boxe mais sans brutalité. Il a aussi pris des
cours à Rixheim et remporté plusieurs
compétitions :
- Open d'Alsace : médaille de bronze en
2003
- Inter-Régional : médaille d'argent en 2003
Il s'entraîne deux fois par semaine tout en
suivant une scolarité normale au lycée
agricole de Rouffach. Jérémie «nous explique
les ceintures» :
• il y a les ceintures blanche, jaune, orange,
verte, bleue, marron et noire
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• il faut au moins 1 année pour passer de
l'une à l'autre (il y a aussi des ceintures
intermédiaires).
Actuellement, Jérémie est ceinture marron
(un très bon niveau pour son âge) et il rêve
d'avoir la ceinture noire. Si les autres
ceintures s'obtiennent dans le club, la noire
demande l'établissement d'un dossier qu'on
dépose personnellement à la Ligue d'Alsace
(après avis favorable du directeur technique
du club, Michel Grosheny).
Notre jeune sportif a déposé son dossier en
juin 2006. Il a dû passer 3 tests :
1) Le KATA : enchaînements individuels dans
l'espace (imaginer un ou plusieurs adversaires
contre soi)
2) Le KION : une technique imposée qu'on
doit répéter plusieurs fois pour montrer la
maîtrise
3) Le KION IPPON KUMITE : techniques
imposées qu'on applique à deux (approche
du combat et on juge celui qui attaque et
celui qui défend, sans qu'aucun coup ne soit
porté)
Jérémie a réussi ces 3 tests, mais il n'a pas
réussi le test combat (pour réussir celui-ci, il
faut gagner 3 combats sur 4).
Son prochain défi sera donc de réussir ce test
combat le 10 décembre 2006, à Chatenois. Il
évolue en catégorie cadet (60 - 70 kg). Il
nous explique qu'on porte des gants pendant
les combats mais qu'on est disqualifié
rapidement si on n'arrive pas à se maîtriser.
Jérémie veut progresser et il travaille dur pour
ça, car il rêve de passer le diplôme
d'instructeur fédéral qui lui permettrait à son
tour de donner des cours : quel beau projet !
Lorsqu'on quitte ce sympathique jeune
homme, bien dans son corps et dans sa tête,
on a envie de dire à beaucoup de jeunes de
s'intéresser à ce genre de sport : maîtrise,
respect, dépassement de soi, projet, travail
physique et intellectuel, soif de progresser, un
vrai apprentissage de la vie en quelque sorte.
Si le karaté vous intéresse, vous pouvez vous
renseigner au club de Bantzenheim
directement, les mardis, de 17h30 à 19h30 et
les vendredis, de 17h30 à 20h30 ou sur le
site www.kodokan-est.net
Des démonstrations de karaté ont aussi lieu
lors de la Fête des Rues à Bantzenheim, en
juin.
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Du golf à l’Ecole des Lilas
Céline GRANDIDIER, enseignante, fait le bilan après avoir
pratiqué le golf deux années de suite avec ses élèves. «Le cycle
golf» est constitué de 8 séances de 1h30 environ et se déroule
au Golf du Rhin de Chalampé, aux mois de mai et de juin.
La classe des CM1/CM2 y est accueillie par un animateur agréé de la
structure, David RUDLOFF, qui prépare, organise et encadre les activités avec
l'aide de l'enseignante (qui a elle-même bénéficié d'une formation initiale).
Les activités de golf ont lieu sur le green d'initiation et sur le practice où les
élèves ont, dès les premières séances, l'occasion de manipuler du vrai matériel
de jeu : les clubs, les balles, les drapeaux, les cartes de jeu…
Le cadre est agréable, soigné, calme, propice à la concentration et à la
responsabilisation des enfants : une tenue adaptée, le silence et un
comportement respectueux de l'environnement et des autres joueurs
du clubs présents, sont nécessaires.
A travers les activités d'initiation au golf, on vise l'acquisition de compétences
techniques mais l'intérêt pour les enfants réside surtout dans la découverte
d'un sport souvent peu accessible et la familiarisation avec un cadre nouveau,
du matériel authentique et un savoir-faire professionnel. Les exercices
proposés par l'animateur permettent en outre aux élèves d'affiner, au fur et à
mesure des séances, des gestes techniques de lancer, des postures et la
compréhension des règles du jeu. Les notions de partenaires et d'adversaires
sont également abordées à travers des parcours à points de plus en plus
difficiles.
Les enfants prennent plaisir à jouer en extérieur et à progresser grâce
aux conseils de leur moniteur. C'est une chance pour eux de pratiquer
un sport assez méconnu dans un cadre authentique. Peut-être pour
certains, la naissance d'une vraie passion.
Le bilan est plus que positif et il faut espérer que ce “cycle golf” pourra se
poursuivre dans les prochaines années.
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25 ans de basket
En 1981, l'ouverture de la salle polyvalente à Rumersheim-le-Haut a permis à des jeunes filles
de démarrer le basket. Charlotte MAEDER et Colette GROSHENY ont pendant de longues
années appris les rudiments de ce sport à des basketteuses venues du village et des environs.
Le club a ''grossi'' et actuellement il y a environ 120 licenciés qui peuvent s'adonner à leur
sport favori. Une jeune équipe d'entraîneurs et de dirigeants encadre tout ce petit monde qui
défend les couleurs de Rumersheim-le-Haut.
UNE NOUVEAUTÉ : LES HOMMES !
Le basket était exclusivement féminin jusqu'en 2000. Puis manu OBRECHT, ancien
joueur de Schaeffersheim (Bas-Rhin) s'est installé dans le village et a décidé de
former une équipe de seniors masculins. Et l'aventure a commencé : car les
hommes ne veulent pas faire de la figuration, alors que les féminines évoluent au
niveau régional ! La progression a été fulgurante et après 3 montées successives,
les ''mecs'' sont à nouveau leader de leur groupe ; cette équipe composée de
jeunes d'un très bon niveau et de quelques plus anciens très expérimentés est
avant tout une équipe de copains… mais des copains qui adorent gagner ! Alors
pourquoi ne pas espérer une nouvelle montée ?
Ils ont aussi donné l'envie de faire du sport à d'autres jeunes du villages et des
environs. Une équipe masculine 2 a donc vu le jour et cette année ils ont été
engagés en championnat. L'apprentissage est certes dur dur, mais l'essentiel est de
participer et de progresser. Et cela ne s'arrête pas là, car une équipe de poussins
vient également de voir le jour : eh oui… tous les garçonnets n'ont pas envie de
faire du foot ! Ces jeunes pousses sont entraînées par Mireille VONFLIE (elle-même
ancienne joueuse de Rumersheim-le-Haut). La relève est donc assurée semble-t-il !
Dîner dansant pour les 25 ans du basket : les basketteurs étaient de service
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Une basketteuse qui promet
Sarah SIMON n'a que 15 ans et pourtant elle évolue déjà en équipe 1, au FCM à Mulhouse,
en Nationale 3. Cette jeune et sympathique basketteuse a fait ses premières armes à
Rumersheim : elle a débuté à 5 ans et elle est restée dans son village jusqu'à 10 ans. Puis, 2
ans à Wihr avec une année en minimes France (déjà un beau niveau et des déplacements
jusqu'à Villeurbanne par exemple). Sarah avait goûté au haut niveau et, c'est donc tout
naturellement qu'elle est allée au FCM pour pouvoir continuer à évoluer en minimes France
pendant 2 ans.
Comme il n'y a pas de cadettes dans ce club,
elle a été surclassée seniors et elle a été
intégrée à l'équipe 1 : pas facile quand on est
la plus jeune, qu'on se blesse avant le début
de la saison (déchirure des adducteurs) et
qu'il faut prouver qu'on a les moyens de
jouer à ce niveau…
Mais Sarah ne baisse jamais les bras, c'est
une sportive qui a compris qu'on n'a rien
sans rien ! Car si le sport est très important,
une jeune de cet âge sait quand même que
ce sont les études qui priment avant tout :
Sarah était au Pôle Elite à Strasbourg où elle
était en classe et où elle s'entraînait mais
c'est au FCM qu'elle évoluait… pas facile à
gérer !
Actuellement, Sarah est en classe à
Mulhouse au lycée Schweitzer en seconde
sportive (cette section est réservée aux
garçons, mais 3 filles sont acceptées et
suivent le même cycle). La scolarité est
normale mais aucune option n'est possible,
car il y a beaucoup d'entraînements. Sarah
envisage de faire une 1ère ES.
Les journées de cette jeune basketteuse sont
bien remplies. Elle est très bien chaperonnée
par M. Vernerey (actuellement responsable
des sports à la ville de Mulhouse), dont les
filles évoluent dans la même équipe que
Sarah.
Un footing a parfois lieu à 6h du matin avant
une journée scolaire normale qui se
terminera bien sûr par un entraînement
(Sarah s'entraîne tous les soirs !).
Musculation, piscine, séance de kiné,
entraînements au lycée et dans le club, Sarah
ne connaît pas les mots ennui ou temps
long… Grâce à sa carte d'athlète de haut
niveau, notre sportive peut selon ses envies
fréquenter piscine, patinoire, palais des
sports ou salle de musculation de
Mulhouse… toujours pour le travail bien sûr,
ou le sauna et jacuzzi pour la détente quand
même ! Elle doit aussi subir les contrôles antidopage (normal, dit-elle).
Sarah a déjà de très bons souvenirs : en
équipe UNSS, elle a été championne de
France en 2005 à Troyes et la même année,
elle a terminé 3ème au niveau national avec
l'équipe d'Alsace. Elle a aussi déjà fait un
stage à l'INSEP et elle est suivie par
l'entraîneur de l'équipe de France.
vraies responsabilités qu'elle assume avec
sérieux : elle sait qu'elle doit encore
progresser et ses parents sont ses meilleurs
supporters. Sarah fait un petit clin d'œil à son
club de Rumersheim en reconnaissant : ''J'ai
eu de très bons entraîneurs à mes débuts
(Manu, Magali et Audrey) qui m'ont bien
appris les fondamentaux…''
Elle sait d'où elle vient et lorsqu'on voit
Sarah assister à un match de basket à
Rumersheim, on se met à rêver : peutêtre un jour reviendra-t-elle dans son
club d'origine avec toute son
expérience… mais laissons la d'abord
réaliser tous ses rêves !
Actuellement, Sarah a environ 20 minutes de
jeu et son poste de meneuse lui donne de
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Une nouvelle présidente pour l’A.L.S.C.
Voici plus d'un an qu'Eliane JARRET a pris la présidence de l'A.L.S.C (Association Loisirs, Sports
et Culture). Elle nous reçoit pour nous donner ses premières impressions.
Mais faisons tout d'abord un petit retour en arrière : cette association a vu le jour au
début des années 80, lors de la construction de la salle polyvalente. Sa mission était
et est toujours de subvenir aux frais de fonctionnement de cette structure, grâce au
soutien des membres de toutes les associations locales. Et pour la petite histoire,
l'A.L.S.C n'a jamais failli à sa mission !
Il y a eu plusieurs présidents : Bernard GROTZINGER, Georges MAURER, Pierre-Paul THUET,
Patrice FIMBEL et aujourd'hui Eliane JARRET. Il est vrai qu'à Rumersheim, la gente féminine ne
rechigne pas à prendre des responsabilités : il y a 7 femmes au Conseil Municipal et 3 sont
adjointes …
Ce n'est pas toujours facile en tant que femme de s'imposer dans le milieu associatif, qui
malgré la notion de bénévolat, demande une grande énergie pour faire avancer une telle
organisation. C'est également sur le plan personnel et familial de nouvelles règles à fixer : à la
maison, au travail, il faut s'organiser pour dégager du temps à consacrer à l'association. Par
contre, toute réussite repose sur le fait de s'entourer de gens compétents. C'est ce qu'Eliane
préconise tous les jours en déléguant et en attribuant des tâches à toute son équipe.
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SON EQUIPE
• Son bras droit, Patricia LACK (adjointe chargée des salles),
organise le planning d'occupation des salles communales,
gère les locations, suit les différents travaux d'entretien et les
entreprises qui les réalisent mais également le travail des
ouvriers communaux : ceux-ci nettoient les annexes, le
complexe sportif, et s'occupent de la remise des clés, de la
vaisselle ou de tout autre matériel nécessaire. Son rôle est
également de vérifier si les utilisateurs respectent au mieux les
règles fixées : par exemple l'interdiction de fumer dans les
locaux publics, …
• Son vice-président, Jean-Luc ARGAST, s'active à ses côtés
pour toute la partie gros travaux lors des manifestations. Il est
également le trait d'union indispensable avec la section la plus
importante de l'association, le basket, activement représenté
lors de toutes les manifestations de l'A.L.S.C.
• Sa secrétaire, Virginie WALTER, toujours disponible, s'occupe
des démarches administratives : convocations aux réunions du
comité, messages à l'ensemble des membres, invitations à
l'Assemblée générale, liaison avec la presse, …
• Son trésorier, Sébastien VOGEL, tient d’une main de fer, les
cordons de la bourse. Il suit les comptes, entretient les
relations avec la banque mais surtout établit le journal des
opérations et le bilan en fin d'exercice. Nathalie MAIER le
seconde en tenant à jour les opérations financières de la
section "basket".
• Son responsable d'approvisionnement, Clément GROSHENY,
suit l'état des stocks des denrées non périssables : gobelets,
barquettes, serviettes… et autre vaisselle : verres, assiettes,
couverts et lors des manifestations, il passe et suit les
commandes auprès des commerçants locaux.
• Son photographe attitré, Eric FISCHER, à ne pas oublier,
immortalise sur sa pellicule tous les moments forts que vit
l'A.L.S.C. Le témoignage ainsi relaté prouve le dynamisme de
cette équipe dont nous ne pouvons ici développer toutes les
activités de chaque membre.
Et après tout cela, vous vous demandez ce que fait Eliane
JARRET ? Rassurez-vous, elle ne ménage pas ses forces.
Sa première tâche est de coordonner le travail de toute son
équipe. Puis, elle veille au bien-être de toutes les sections de
l'association et prend en compte toutes les doléances avant de
proposer un compromis, une idée ou une solution.
Et le point fort, c'est qu'elle se consacre avec toute sa famille,
à l'organisation des deux manifestations phares : le Marché
aux Puces au mois d'octobre et le Loto de Noël fin décembre.
Avant chaque manifestation, elle ne compte plus le temps
passé à planifier, répondre au téléphone, suivre toutes les
opérations, … mais elle estime que le travail réalisé par les
précédents Présidents lui a été très bénéfique.
Pour le Marché aux Puces, il faut être prêt à accueillir de
nombreux exposants dans le respect le plus strict des règles
dictées par l'Etat. Aucune place à l'hésitation, le public est
trop important pour compter sur l'improvisation.
Quant au Loto de Noël, la préparation demande également
beaucoup de rigueur. En plein hiver, recevoir autant de
personnes dans la salle polyvalente relève souvent du défi. Il
faut être au point à tous les postes : le chauffage, l'éclairage,
l'accueil, la disponibilité, le déroulement du jeu et bien
évidemment ne pas décevoir en présentant des lots de grande
valeur, convoités par un public connaisseur qui répond
massivement depuis de longues années.
Eliane souhaite remercier tous les membres de son
comité, tous les responsables et membres des
différentes sections, tous ceux qui ont été cités et tous
ceux qui ne l'ont pas été et qui participent activement
de près ou de loin à la réussite des manifestations et des
activités quotidiennes.
Vous l'aurez tous compris, l'A.L.S.C. est au service de
toute la population et le bénévolat à Rumersheim-leHaut a encore de belles années devant lui !
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Un bel anniversaire
Le 8 septembre 2006, l'Association de pêche Saint-Hubert de Rumersheim a
invité ses membres et bienfaiteurs à venir fêter ses 20 ans d'existence. Les
convives avaient rendez-vous à l'étang du Grün, où ils ont été accueillis par le
Président Luc Meyer. Le verre de l'amitié à la main, la soirée s'annonçait
conviviale et surtout très familiale. Le beau temps était lui aussi de la partie,
ainsi que la bonne humeur.
Quand tous les invités furent arrivés et avant
de passer à table pour déguster une
somptueuse paëlla préparée par M. et Mme
Ransato, le Président prit la parole.
Après les politesses d'usage, l'accueil du
Maire et de ses Adjoints et les
remerciements, il expliqua comment était
née l'association et son évolution au fil
des années :
«Je voulais un peu vous parler des origines et
de la création de notre association.
Tout commença il y a 20 ans à cause (si je
peux m'exprimer ainsi) de cette gravière…
Ce site immense, de plus en plus grand, où
un beau jour apparut l'eau, une belle eau
claire et limpide qui donnait envie de s'y
baigner et bien sûr de pêcher !
A ce moment là, certains pêcheurs du village
se dirent qu'il fallait peupler toute cette eau
de poissons.
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Ils commencèrent par ramener les poissons
vivants qu'ils pêchaient dans le Canal
d'Alsace, dans le Rhin ou dans le Muhlbach
(je crois même que notre actuel Maire faisait
partie de ces alevineurs de la première
heure). Bientôt, ce magnifique plan d'eau
attira beaucoup de pêcheurs ; tous
pêchaient, illégalement bien sûr, sur ce site
en
exploitation.
De
nombreuses
remontrances et même des injures ont été
échangées à l'époque avec les exploitants de
la gravière. II fallait faire quelque chose.
André ONIMUS, à l'époque adjoint au Maire,
prit les choses en main et organisa une
première réunion entre les 2 parties : les
responsables de la gravière et les pêcheurs
du village. Tous tombèrent d'accord pour dire
qu'il fallait créer une association :
l'association de pêche était née.
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POURQUOI LE NOM
DE ST-HUBERT ?
Les anciens se rappellent qu'à l'emplacement du site de la
gravière se trouvait un chalet qui appartenait aux
chasseurs. Quelqu'un a eu l'idée d'utiliser le nom de ce
chalet pour baptiser l'association, «Association de pêche St
Hubert de RUMERSHEIM». Une zone du site de la gravière
fut définie, en accord avec les responsables de la GSM pour
pratiquer la pêche en toute légalité. Une première journée
de travail commença par l'aménagement d'un parking,
suivi de l'aménagement des abords de l'étang.
Au fil des années, d'autres projets ont vu le jour, je ne vais
pas tous les énumérer, mais les plus importants sont :
l'excavation en plusieurs étapes de l'étang du Grün, puis
son aménagement, le démontage du préau de l'école des
filles du village et son remontage (préau sous lequel on se
trouve ce soir), la mise en place des gabions, pour sécuriser
les abords de l'étang du Grün, la construction d'un
sanitaire, et son aménagement, etc.».
Puis le Président parla des heures de bénévolat, de travaux
divers, de dons offerts à l'occasion des diverses
manifestations par les sponsors, ainsi que ceux accordés
par la Commune et la GSM.
Aujourd'hui, l'association se compose d'une soixantaine de
membres bénévoles et gère 3 sites de pêche.
Après avoir fait le bilan, le Président parla de l'avenir. Il a
des projets ambitieux pour le plan d'eau de la gravière :
aménagement de frayères à poissons et de postes de
pêche pour en faire (une fois l'exploitation de la gravière
terminée) un paradis pour la pêche sportive de renommée
internationale. Il n'envisage pas ces projets sans la
collaboration de la GSM et de la Commune bien sûr !
André Onimus, Maire, prit la parole à son tour pour
remercier le Président et l'encourager, avant de passer le
relais à Thierry Schelcher qui remit alors un cadeau très
symbolique… à Luc Meyer (voir photo).
Cette soirée fut une réelle réussite grâce à la participation
active de tous les membres de l'Association de Pêche.
1966 - 2006 :
Ils ont 40 ans cette année !
1966 :
• Le Général de Gaulle annonce le retrait de la France de
l'OTAN
• Mariage de Sophia Loren et de Carlo Ponti
• Premiers raids américains au Vietnam
• Chabadabada, chabadabada. Au Festival de Cannes,
Claude Lelouch est primé pour son film «Un homme et
une femme»
• Début de la révolution culturelle en Chine
• Premier essai atomique français dans le Pacifique
• Dernier concert des Beatles à San Francisco
• Sortie de «Star Trek»
• Le Général de Gaulle inaugure la première usine
marémotrice à Rance entre Dinard et Saint-Malo (petit clin
d'œil à Dominique Kieffer épouse Dahinden, originaire de
Rumersheim-le-Haut qui est née en 1966 et dont le mari,
travaille actuellement dans cette usine).
2006 :
Les quadragénaires de Rumersheim-le-Haut se sont
retrouvés pour fêter leurs 40 «balais» dans la joie et la
bonne humeur…
Les retrouvailles ont eu lieu le 27 août 2006 au Markstein
dans le brouillard, le vent glacial et sous la pluie… Certains
ont effectué une petite marche, d'autres se sont rendus
directement à la ferme auberge (et ont commandé l'apéro
!). Un rayon de soleil est venu illuminer cette journée
mémorable : Monsieur George (à gauche sur la photo)
l'instituteur qui les avait emmenés en classe verte en 1976,
est venu se joindre au groupe. Que de bons souvenirs !
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Union musicale Fessenheim / Rumersheim
ou 20 ans de mariage entre les “schnogas et les schnagas”
Avant de conclure ce mariage qui perdure depuis 20 ans, les sociétés de musique des deux villages avaient suivi des parcours
similaires. L'une fut fondée officiellement en 1920 (Fessenheim), l'autre vit le jour durant l'hiver 1924. Avec des hauts et des bas,
chacune avait réussi à remplir sa mission : animer et embellir le cadre local.
En 1985, un constat a été fait par Pierre-Paul
THUET et Guy SCHELCHER : pour maintenir
l'équilibre des pupitres dans un orchestre, pour
devenir un véritable instrument d'éducation des
jeunes, pour maintenir le niveau et progresser, il
faudrait unir les forces des deux sociétés.
C'est donc en 1986 que les deux sociétés réunies
donnèrent leur première représentation avec un
répertoire contemporain pour répondre aux
aspirations des jeunes. Ce galop d'essai fut
couronné de succès et le mariage fut entériné.
La progression fut dès lors fulgurante : de très
bons résultats pour les écoles de musique et de
nombreux prix remportés par l'orchestre lors de
concours internationaux. A l'époque, le Président
actuel, Martial BODINET, avait tout juste 10 ans.
Il lustrait les bancs de l'école de musique avant
d'intégrer la formation des jeunes et aujourd'hui
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il est un élément important de l'orchestre. Il est le
témoin des grands changements. On ne se
cantonne plus à de l'interprétation mais on
rajoute du spectacle et d'année en année, on se
lance de nouveaux défis : décors, mise en scène,
chants, arrangements musicaux. On découvre
alors des jeunes pleins de talents (cf bulletin
communal 2005 : Eric MOUTOUSSAMY et
Romain SCHIEBER).
En 2006, l'union musicale a pris le temps de
s'arrêter un instant pour souhaiter un joyeux
anniversaire à Georges MAURER, membre du
comité depuis 1982 et ancien percussionniste de
la formation. Une surprise lui a été réservée : il a
dû reprendre sa grosse caisse et accompagner
l'orchestre dans un morceau de son répertoire :
chose étonnante, très rapidement il a repris le
rythme et redécouvert toutes les sensations.
Il faut reconnaître que pour arriver à ce résultat,
un nombre d'heures de travail considérable est
demandé au comité, aux musiciens et aux
bénévoles de cette section. Et tous les ans, le
Président doit faire face à un planning de
manifestations très chargé :
- Théâtre en février et novembre,
- 3 concerts au mois de mars,
- Soirée dansante «SCHIFFALA OWA» en mars,
sans compter les répétitions hebdomadaires.
Bravo à Martial BODINET et à Jean-Marie
MARQUET, Présidents des deux sociétés, à Rémy
SCHUH, Directeur, aux deux responsables des
écoles de musique, Jean-François DUMONT et
Sébastien MAURER, aux comités et aux
bénévoles de cette association. Puissent-ils
continuer à nous surprendre de longues années
encore, cela sera alors la preuve de leur bonne
entente.
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APA, Ensemble sur la Route
En réponse à l'inquiétude des conducteurs âgés concernant leur capacité à conduire un véhicule,
l'APA (Aide aux Personnes Agées) a mis en place depuis novembre 2004, le projet ''Ensemble sur
la Route'', car la voiture est aujourd'hui un outil très important de l'autonomie des seniors. Elle
est d'autant plus importante que de nombreux seniors demeurent dans des villages plus ou moins
isolés des centres commerciaux, sociaux ou culturels.
Les séances de sensibilisation à la
conduite routière sont organisées
dans le but de réduire les risques
routiers, permettre à la personne
âgée de continuer à conduire, et
contribuer à la mise en place
d'alternatives à la conduite.
M. WERTH a dirigé de main de
maître cette formation. Les adjointes
Patricia LACK et Charlotte MAEDER
qui avaient organisé cette journée,
ont préparé café ou tisane aux
participants, avant de leur servir du
cake fort apprécié.
Dans le canton d'Ensisheim, 20
rencontres ont été organisées pour
permettre à 258 personnes présentes
de ''se remettre à jour'' (code,
nouveaux
panneaux,
vitesse,
alcool…).
L'appréhension du début a vite laissé
place à une bonne ambiance et
chacun est rentré chez lui un peu
plus rassuré qu'à son arrivée.
A
Rumersheim-le-Haut,
cette
formation a connu un franc succès :
environ 25 hommes et femmes ont
participé en jouant franchement le
jeu : ils ont passé des tests qui leur
ont permis de voir leurs lacunes afin
d'y remédier. Pas de note, pas de
sanction, simplement des conseils,
des réponses et une nouvelle
confiance lorsqu'ils seront sur la
route.
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Plan cancer une priorité gouvernementale
«Le malheur ne distingue pas et, dans sa
course errante, il se pose aujourd'hui sur
l'un et demain sur l'autre.» Eschyle
C'est pourquoi une mission ministérielle a fixé
les objectifs suivants :
- généraliser le dépistage du cancer du sein,
- favoriser le dépistage individuel du cancer du
col de l'utérus,
- favoriser le développement du dépistage du
cancer du côlon,
LE CANCER DU SEIN
C'est le cancer le plus fréquent de la femme et sa
fréquence augmente avec l'âge. On ne dispose
actuellement d'aucun moyen pour éviter son apparition.
Chacune peut un jour être confrontée à cette maladie qui
reste longtemps sans symptôme. Seule la radiographie
systématique des seins (appelée mammographie) permet
de le déceler à un stade précoce et les traitements
réalisés dans les meilleures conditions peuvent le guérir.
La mammographie de dépistage est proposée à toutes les
femmes de 50 à 74 ans (tous les deux ans), sauf si le
médecin traitant juge une surveillance régulière
préférable en raison :
- d'antécédents personnels,
- améliorer les conditions de détection précoce - de certains antécédents familiaux de cancer du sein ou
de l'ovaire,
du mélanome, …
- de la surveillance d'une image anormale sur une
mammographie antérieure, …
LE CANCER DU COL
DE L'UTÉRUS
On dit qu'il vaut mieux prévenir que guérir. Pour le cancer
du col de l'utérus, prévenir c'est guérir. Environ 3 500 cas
sont diagnostiqués chaque année et près de 1 500
femmes en décèdent. Même s'il concerne toutes les
femmes, certains facteurs à risque sont connus :
-la précocité des premiers rapports sexuels (avant 17 ans),
-la multiplicité des partenaires,
-les facteurs infectieux,
-le tabagisme, …
Ce cancer là n'a pas de signes cliniques, il n'y a pas de
symptômes précis. Par contre, il convient de prendre au
sérieux des saignements anormaux, en particulier
immédiatement après les rapports sexuels. On peut
guérir sans problème les lésions précancéreuses et des
formes débutantes du cancer et, plus difficilement, des
formes évoluées. C'est tout l'intérêt d'un dépistage
précoce par la réalisation d'un frottis tous les 3 ans et ceci
dès l'âge de 20 ans.
Le mot CANCER peut faire peur. Pourtant, il est Le test est simple et rapide. N'hésitez pas à contacter
préférable de savoir comment prévenir la l'association :
L'organisation de ce dépistage est assurée par
l'association EVE depuis 1990. Les femmes, en principe,
ADEMAS ALSACE
maladie, plutôt que de ne pas y penser !
14 Rue Gustave Hirn - BP 2294
68069 MULHOUSE CEDEX 09
Tél. : 03 89 32 72 50
www.ademas.alsace.com
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reçoivent un courrier qui retrace toutes ces informations.
Pour contacter cet organisme :
Tél. : 0 800 749 749
www.eve.asso.fr - E-mail : [email protected]
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LE CANCER DU CÔLON
Il peut être guéri ou même évité grâce au
dépistage.
C'est l'un des cancers les plus graves et les plus
fréquents, tout particulièrement dans le Haut-Rhin
qui détient le record de France. C'est, après le
cancer du poumon, la deuxième cause de décès
par cancer. Dans notre département, une
personne sur 17 aura un cancer colorectal au
cours de sa vie (pour Rumersheim : environ 60
personnes seront concernées).
Chaque année, un cancer colorectal est
diagnostiqué chez 430 habitants de notre
département et 210 en meurent. Avec le
vieillissement progressif de la population, le
nombre de ces cancers augmente. Il touche les
femmes comme les hommes. Il est rare avant 50
ans.
Le cancer colorectal se développe le plus souvent à
partir de petites excroissances dans l'intestin
appelées polypes. Certains polypes peuvent grossir
et se transformer en cancer après une dizaine
d'années. Les polypes ou le cancer peuvent
saigner. Lorsqu'elles sont invisibles à l'œil nu, des
traces de sang peuvent être détectées dans un test
simple appelé Hémocculte II®. Lorsqu'on
diagnostique un cancer au début, les chances de
guérison sont très importantes. Au contraire,
lorsque le cancer est diagnostiqué tardivement, il
est nécessaire de recourir à des traitements lourds
et les chances de guérison sont moindres.
La campagne de dépistage du cancer colorectal a
débuté en juillet 2003 dans le Haut-Rhin et a
permis de dépister 310 cancers et d'en éviter 678.
La campagne de la commune de Rumersheimle-Haut a débuté en juillet 2004 et 58 % des
personnes concernées ont fait le test. Pour
être efficace, la participation doit dépasser
50 %. Malheureusement, les hommes et en
particulier ceux de moins de 60 ans, plus
exposés pourtant, participent moins.
Les habitants de Rumersheim ont reçu un
courrier les invitant à se rendre chez leur
médecin généraliste pour qu'il leur remette le
test. Il est gratuit ! Tous les médecins
généralistes de notre canton sont près à vous
remettre le test de dépistage, alors n'hésitez
pas si vous avez entre 50 et 74 ans :
Mesdames, Messieurs :
faites le test tous les deux ans !
fruits frais et moins de viandes et de graisses
animales.
ADECA 68
122 Rue de Logelbach - BP 80469
68020 COLMAR CEDEX
Tél. : 03 89 12 70 13
[email protected]
www.adeca68.fr
Le cancer, aujourd'hui, n'est plus une fatalité si le
diagnostic est précoce. C'est sûr, il y a dans tous
les cas très peu de signes cliniques. C'est
pourquoi, parlez-en à votre médecin généraliste
qui vous sera de bons conseils :
- examens à réaliser,
- fréquence de ces examens,
- lecture des résultats, …
ou prenez contact avec les associations
présentées ci-dessus.
Outre le dépistage, la prévention du cancer
colorectal repose sur l'alimentation. Pour diminuer
le risque de ce cancer, il faut manger moins et
manger mieux, c'est à dire plus de légumes et de
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Téléthon 2006
C
"De chaque jour, faire un jour remarquable,
voilà le devenir de l'homme, sa vocation. L'appel à la vie."
Benoît AUBIERGE
Merci à vous tous qui avez fait du dimanche 10 décembre un jour remarquable... Le Téléthon 2006 a été une réussite !
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Chèque Emploi Service Universel ou C.E.S.U.
3 axes définis par le décret
du 29 décembre 2005
Le Chèque Emploi Service
Universel s'adresse aux
particuliers pour payer
l'ensemble des services à
la personne et d'aide à
domicile.
Un constat : ce secteur
d'activités offre actuellement
1,3 millions d'emplois et
quelques 80 000 postes sont
créés par an. L'impact
économique est très important.
Par contre, il convient de
développer sa notoriété et de
donner un véritable statut et
une valeur ajoutée à tous les
salariés de ce secteur. Le
développement de ces services
est un enjeu majeur pour la
création d'emplois et pour la
cohésion sociale.
Les services à la famille :
- garde d'enfants à domicile,
- assistante informatique,
- soutien scolaire et cours à domicile,
- assistante administrative, …
Les services à la vie
quotidienne :
- entretien de la maison,
- travaux ménagers, de jardinage,
- bricolage,
- gardiennage temporaire,
- préparation des repas à domicile
- livraison du linge repassé,
- livraison des courses, …
Les services aux personnes
dépendantes :
- assistance aux personnes âgées,
- assistance aux personnes dépendantes,
- garde malade,
- soins et promenades des animaux,
- soins esthétiques, …
Ce nouveau mode de paiement est une mesure
phare de la Loi Borloo du 25 juillet 2005 et il est
diffusé depuis début 2006. Il est lié à des avantages
fiscaux et sociaux.
2 versions du chèque :
CESU préfinancé : le montant y est prédéfini et
peut être remis par un employeur public ou privé à
ses salariés. Il peut servir l'employeur dans le cadre
d'une politique sociale et de ressources humaines.
Avantages : les cotisations sociales ne sont pas
dues pour les deux parties.
CESU banque : il est à utiliser comme un chèque
bancaire. Il faut uniquement compléter un volet
social et le transmettre au Centre National de
Saint-Etienne qui se chargera de toutes les
démarches : calcul de l'ensemble des cotisations
sociales, établissement d'une facture, prélèvement
de ces cotisations, délivre l'attestation fiscale
annuelle ainsi que l'attestation d'emploi (fiche de
paie) au salarié.
Avantages pour
l'employeur et le salarié
L'employeur :
- déclaration simplifiée d'un salarié,
- emploi à domicile en toute légalité,
- réduction d'impôts sur le revenu de 50 % des
dépenses effectuées,
- simplification de la gestion du quotidien,
- contribution au bien-être des citoyens.
Le salarié :
- déclaré avec une couverture sociale complète,
- payé pendant les arrêts de travail : accident,
maladie, vacances, congés,
- indemnités chômages,
- droit aux congés payés, à la formation, à la
retraite, à la prévoyance,
- une fiche de paie mensuelle.
Plusieurs sites Internet officiels sont à votre
disposition pour compléter les informations
apportées par cet article :
www.cohesionsociale.gouv.fr
www.servicesalapersonne.gouv.fr
www.cesu.urssaf.fr
Notre rôle citoyen
Le soutien au développement des services à la personne
favorise le développement d'entreprises structurées et de
qualité qui permet de lutter contre le travail au noir.
Ces entreprises de services seront les vraies créatrices
d'emplois dans les années à venir. De nombreux jeunes
peu qualifiés trouveront leur premier emploi. Ceci
contribue également à une réduction du chômage dans
les tranches les plus touchées de la population française.
N'hésitez pas à vous adresser à votre banque où on vous
donnera tous les conseils et où on vous remettra ces
chèques très facilement utilisables.
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Le tablier de Grand’Mère
Le principal usage du tablier de Grand'Mère était
de protéger la robe en dessous, mais en plus de
cela, il servait de gant pour retirer une poêle
brûlante du fourneau ; il était merveilleux pour
essuyer les larmes des enfants, et à certaines
occasions, pour nettoyer les frimousses salies.
Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter
les œufs, les poussins à réanimer et parfois les
œufs fêlés qui finissaient dans le fourneau.
Quand des visiteurs arrivaient, le tablier servait
d'abri à des enfants timides ; et quand le temps
était frais, Grand'Mère s'en emmitouflait les bras.
Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet,
agité au dessus du feu de bois. C'est lui qui
transbahutait les pommes de terre et le bois sec
jusque dans la cuisine.
Depuis le potager, il servait de panier pour de
nombreux légumes. Après que les petits pois
aient été récoltés, venait le tour des choux. En fin
de saison, il était utilisé pour ramasser les
pommes ou les noix tombées de l'arbre.
Quand les visiteurs arrivaient de façon
impromptue, c'était surprenant de voir avec
quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire la
poussière.
A l'heure de servir le repas, Grand'Mère allait sur
le perron agiter son tablier et les hommes, aux
champs, savaient aussitôt qu'ils devaient passer à
table.
Grand'Mère l'utilisait aussi pour poser la tarte
aux pommes à peine sortie du four sur le rebord
de la fenêtre pour qu'elle refroidisse, tandis que,
de nos jours, sa petite fille la pose là pour la
décongeler !
Il faudra de bien longues années avant que
quelqu'un invente quelque objet qui puisse
remplacer ce bon vieux tablier qui servait à
tant de choses.