Un moment de tendre ivresse de théâtre. Gérald Rossi Alternant les
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Un moment de tendre ivresse de théâtre. Gérald Rossi Alternant les
Un moment de tendre ivresse de théâtre. Gérald Rossi Alternant les extraits de la pièce, les événements qui jalonnent l’existence de l’auteur et ses propres pensées, la comédienne nous entraîne dans l’univers de la belle langue française. On se laisse porter par la voix pénétrante de la comédienne qui ne s’interdit pas des pointes d’humour en citant Phèdre sur des airs de rock’n’roll. On sort du spectacle impressionné par cette approche originale d’un grand classique. Anne Sollier À travers cette représentation où se rencontrent la petite et la grande histoire, il s’agit aussi d’une transmission d’un artisanat « de l’architecture du vers » qui seul permet de devenir le Poète lui-même et d’oser la Tragédie, Anne Delbée nous fait entendre ce qui résonne chez Racine : la liberté fondamentale de l’être humain à dire non, à faire des choix, à s’avancer pour témoigner de la dignité humaine. Racine, le diamant noir du XXIe siècle. J.M.M. Un instant d’amour fou. Baroque et absolu. Comme cela est bon d'entendre des vers magnifiques dans la bouche d'une grande tragédienne. Anne Delbée nous transmet avec une fougue communicative sa passion et son admiration pour Racine. Si vous voulez passer une belle soirée poésie, courez-y ! Emilie Jeanne Anne Delbée est là, si pleinement présente que l’on touche à l’essence de l’art vivant. Vivante, palpitante, grandiose et haletante à la fois, perspicace et décalée, presque dans son monde, Elle livre une performance sincère dans une salle si petite que l’on pourrait presque étirer le bras et l’effleurer. Mélie Aboul-Nasr Le seul en scène d’Anne Delbée est une très belle leçon de théâtre et une époustouflante déclaration d’amour à Jean Racine ! Lycéens, Chartreux, amoureux des planches ou comédiens : ne ratez surtout pas cette grande Dame. Florence Yérémian Une passion communicative pour Racine et une délectation palpable. En offrant ainsi Racine à toute personne qui y consentira, Anne Delbée continue de servir admirablement l'art théâtral. Philippe Person « La leçon de Phèdre » est une rencontre vivante avec un être de chair et de sang qui s’appelle Jean Racine. « Racine est le pur, le fort, le grand… Après Racine, le jeu moisit. » Rimbaud a dix-sept ans lorsqu’il jette ce cri dans une lettre. Anne Delbée revient sur scène après 15 ans d’absence, avec entre les mains et dans son coeur, une pépite. Elle fait entendre ce qui résonne chez Racine : la liberté fondamentale de l’être humain à dire non, la liberté à faire des choix, la liberté à s’avancer pour témoigner de la dignité humaine. Son écriture dévoilée comme une déclaration d’amour, et Phèdre l’atome de toutes ses pièces, éclate et resplendit jusqu’au testament de sa vie. Anne Delbée transmet et nous entraîne dans le désir racinien. Anne Delbée démontre que les alexandrins pourraient être proférés sur une musique de jazz et même de rock, jusqu'à tenter sur un morceau de rap. Enivrée par les vers raciniens, son spectacle est tonique et elle saluera le public avec la même énergie, les mêmes envolées saccadées, buste renversé, telle une danseuse effectuant des arabesques, signatures d'une grande dame du Théâtre qui, pendant 1 h 30, a joué une véritable déclaration d'amour. Enchantante, vibrante, du pur style. Anne Delbée tente avec ce spectacle éducatif, cette quasi-conférence, de nous faire entendre la vie du poète, ses tiraillements, et toutes les finesses de sa plume. L’auteure-metteure en scène a une présence singulière. En laissant toute la place au mouvement créé par la parole, la comédienne devient l’exact centre du plateau, où qu’elle soit. Cette maîtresse à penser, donc, amoureuse et conteuse du vers racinien, donne les clés pour jouer son théâtre, et en profite pour épingler ceux qui ne le comprennent pas. L’interprétation que fait Anne Delbée de Racine, et de sa Phèdre est pertinente, elle interpelle, aussi, lorsqu’on la considère comme une possibilité qui nourrit notre lecture. Victoria Fourel Anne Delbée défie l'alexandrin et le dompte avec élégance.