IMAGEN hMPV [FR] - Thermo Fisher Scientific
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IMAGEN hMPV FR K612511-2 Test par immunofluorescence directe destiné à la détection du métapneumovirus humain (hMPV). 1. INTÉRÊT Le test IMAGEN™ Human Metapneumovirus (hMPV) est un test qualitatif destiné à la détection directe du hMPV par immunofluorescence dans des échantillons cliniques. 2. RÉSUMÉ Le métapneumovirus humain (hMPV) est un virus à ARN sphérique enveloppé de la famille des Paramyxoviridae, sousfamille des Paramyxovirinae et il a été classé dans le genre Métapneumovirus1. Le hMPV est le seul virus de ce genre qui affecte l'homme, les autres virus incluant les pneumovirus aviaires A, B, C et D2,3. Ce virus a été découvert aux Pays-Bas en 2001. Il a ensuite été détecté partout dans le monde, largement associé aux infections respiratoires de la petite enfance et de l'enfance, mais il est présent dans tous les groupes d'âge4,5. À l'instar des autres virus respiratoires courants y compris le RSV et l'influenza, le hMPV est responsable d'épidémies saisonnières concentrées sur les mois d'hiver. Ses symptômes sont très similaires à ceux des patients infectés par le RSV comprenant principalement une fièvre associée à des symptômes des voies aériennes supérieures tels que la toux et une congestion nasale5,6. Cependant, le hMPV a également été associé à des maladies plus graves et des symptômes affectant les voies aériennes inférieures, tels que la pneumonie et la bronchiolite6 7. Il a également été lié à une exacerbation de l'asthme et à une respiration sifflante chez les individus infectés, mais certaines évidences tendent à prouver qu'il n'est pas une cause de respiration sifflante aussi courante que le RSV et les rhinovirus8,9. L'association du hMPV à des co-infections, particulièrement avec le RSV, a été démontrée10. Les méthodes de diagnostic étaient antérieurement basées sur PCR, car la culture du hMPV dans la plupart des lignées cellulaires couramment utilisées pour isoler les virus respiratoires est lente11,12. Cependant, des anticorps monoclonaux capables de détecter le hMPV dans les prélèvements nasopharyngés ont été décrits et le concept d'une analyse traditionnelle par immunofluorescence a dorénavant été prouvé13. Un test par immunofluorescence directe utilisant des anticorps monoclonaux spécifiques offre un moyen rapide, sensible et spécifique de détection directe du hMPV dans des échantillons cliniques tels que des prélèvements nasopharyngés. Le test IMAGEN hMPV est un test par immunofluorescence directe destiné à la détection et à l'identification rapide du hMPV dans des échantillons cliniques humains. Il utilise deux anticorps monoclonaux pour détecter les protéines de structure spécifique exprimées dans toutes les souches du métapneumovirus humain. 3. PRINCIPE DU TEST Le test IMAGEN hMPV contient des anticorps monoclonaux conjugués à de l'isothiocyanate de fluorescéine (FITC). Les anticorps conjugués se lient spécifiquement aux antigènes viraux présents dans toutes les souches de hMPV. Le réactif est utilisé dans le cadre d'une technique d'immunofluorescence directe en une étape. Les échantillons sont incubés dans le réactif contenant les anticorps conjugués au FITC pendant 15 minutes, puis l'excédent de réactif est éliminé par lavage avec une solution tampon saline de phosphate (PBS). Les surfaces colorées sont montées et examinées au microscope à la lumière épifluorescente. Si l'antigène hMPV est présent, une fluorescence caractéristique vert pomme brillant apparaît dans les cellules infectées contrastant avec la contre-coloration rouge de l'arrière-plan des cellules non infectées. 4. DÉFINITIONS Les symboles et définitions suivants ont été utilisés dans la notice d'information du produit. Code du produit et référence du catalogue spécifiques du hMPV conjugués à du FITC. Les anticorps monoclonaux sont dirigés contre la protéine de fusion et la nucléoprotéine du hMPV Centrifugeuse basse vitesse Pour garantir des performances optimales, tous les composants inutilisés de la trousse doivent être stockés conformément aux consignes suivantes. 8. 5.3. LAMES DE CONTRÔLE POSITIF Les lames de Contrôle Positif sont fournies dans un emballage individuel scellé sous atmosphère d’azote. Conserver les lames inutilisées à une température comprise entre 2-8°C. Avant d’ouvrir l’emballage, laisser les lames emballées séjourner 5 minutes à température ambiante (15-30°C). 8.1.2 L e virus hMPV de la lame de Contrôle Positif s’est révélé non infectieux lors de la culture cellulaire. Toutefois, la lame doit être manipulée et mise au rebut comme si elle était potentiellement infectieuse. 8.1.3 L e Réactif contient du bleu Evans. Éviter tout contact avec la peau. 8.1.4 L ’utilisation du Liquide de Montage doit faire l'objet de précautions particulières, car il peut provoquer des irritations cutanées. En cas de contact avec la peau, rincer abondamment à l’eau. 8.1.5 e pas manger, boire, fumer, conserver ou préparer de N la nourriture, ni se maquiller sur le lieu d’utilisation. Acétone frais (pour la fixation). 8.1.6 Ne pas pipeter les matériaux avec la bouche. Solution saline tamponnée au phosphate (PBS) à pH 7,5 pour le lavage et la préparation des lames. 8.1.7 Porter des gants jetables pour manipuler les échantillons cliniques et les cellules infectées, et toujours se laver les mains après avoir manipulé des substances infectieuses. 8.1.8 É liminer tous les échantillons cliniques conformément à la législation locale. 8.1.9 ne fiche de données de sécurité est disponible sur U demande pour les utilisateurs professionnels. Contenu suffisant pour <n> tests Fabricant 5.5. RÉACTIF - In vitro Diagnostic Medical Device Code du lot Prêt à l’emploi. Conserver le Réactif inutilisé à l'abri de la lumière et à une température comprise entre 2-8°C. Laisser le Réactif séjourner 5 minutes à température ambiante (15-30°C) avant de l’utiliser. Limites de température 6. 5. RÉACTIFS FOURNIS 50 – Chaque trousse contient suffisamment de réactifs pour - La date de péremption de tester 50 échantillons directs. la trousse est indiquée sur l'emballage extérieur. RÉACTIFS SUPPLÉMENTAIRES 6.1. RÉACTIFS 6.2. ACCESSOIRES 5.1. RÉACTIFS IMAGEN hMPV Les produits suivants sont destinés à être utilisés conjointement avec le test IMAGEN hMPV. Pour plus de renseignements, contactez votre filiale ou votre distributeur Oxoid local. Un livret d'instructions d'utilisation. Deux lames de Contrôle Positif à 1 puits contenant des cellules de singe vert (VERO) infectées par le hMPV fixées dans de l'acétone. Lames en verre pour microscope recouvertes de Téflon avec puits unique de 6 mm de diamètre (100 lames par boîte), disponibles auprès de votre filiale ou distributeur Oxoid local (Code S6114306). 7. MATÉRIEL Le matériel suivant est requis: Pipette de précision et embouts jetables pour délivrer 25μL Bain de lavage 1,4mL de Réactif IMAGEN hMPV. Le Réactif est composé d’anticorps monoclonaux murins purifiés 8.2. PRÉCAUTIONS TECHNIQUES 8.2.1 e pas utiliser les composants après la date de N péremption imprimée sur les étiquettes. Ne pas mélanger différents lots de réactifs. 8.2.2 L es réactifs sont fournis à des concentrations dosées fixes. Les performances du test seront altérées si les réactifs ne sont pas stockés dans les conditions décrites dans le paragraphe 5. 8.2.3 réparer uniquement la quantité de solution tampon P saline de phosphate (PBS) nécessaire pour un jour. 8.2.4 Éviter toute contamination microbienne des réactifs. 8.2.5 Ne pas congeler les réactifs. Lame de contrôle positif IMAGEN hMPV (Code S612830-2). La trousse contient un flacon de chacun des produits suivants : 3mL de Liquide de Montage. Ce liquide de montage contient un inhibiteur de blanchissage optique dans une solution de glycérol (pH 10,0). 8.1. MESURES DE SÉCURITÉ 5.4. LIQUIDE DE MONTAGE - Utiliser jusque - Pour usage diagnostique in vitro. L’utilisateur doit maîtriser les procédures générales de laboratoire et être spécifiquement formé à I’emploi de ce test. Procéder à la coloration des lames immédiatement après ouverture. N PRÉCAUTIONS D’EMPLOI Le Réactif de la trousse IMAGEN hMPV 15mmol/L d’azide de sodium, un poison. L'azide de sodium est susceptible de réagir avec le plomb et le cuivre pour former des azides métalliques hautement explosifs. Lors de l'élimination des réactifs, rincer avec de grandes quantités d'eau. Consulter les instructions d'utilisation Extracteur de mucus (échantillons nasopharyngés uniquement) 8.1.1 Incubateur à 37°C 5.2. PRÉPARATION, CONSERVATION ET RÉUTILISATION DES COMPOSANTS DE LA TROUSSE Prêt à l’emploi. Conserver le Liquide de Montage inutilisé à une température comprise entre 2-8°C. Laisser le liquide de montage séjourner 5 minutes à température ambiante (15-30°C) avant de l’utiliser. Microscope à épifluorescence avec filtre pour FITC (longueur d’onde d’excitation maximale 490nm, longueur d’onde d’émission moyenne 520nm) et lentilles pour amplification x200-x1000 Lamelles adaptées pour puits de 6 mm de diamètre Lames de microscope pour préparation d'échantillons avec puits de 6mm de diamètre Huile d’immersion non fluorescente 9. PRÉLÈVEMENT ET PRÉPARATION DES ÉCHANTILLONS Le prélèvement et a préparation des échantillons sont d’une importance fondamentale dans le diagnostic de l’infection par le hMPV par immunofluorescence directe. Les échantillons doivent être prélevés sur le site de l'infection pendant les pics de libération virale et être préparés de manière à préserver intactes les cellules libres de mucus adhérent. minutes à température ambiante (15-30°C). Si l’échantillon n’est pas coloré immédiatement, le conserver une nuit à 4°C ou le congeler à -20°C pour des périodes de stockage prolongées. L'échantillon respiratoire recommandé est un prélèvement nasopharyngé qui, lorsqu'il est correctement prélevé, doit fournir une grande quantité de cellules épithéliales respiratoires. 9.1. PRÉLÈVEMENTS/SÉCRÉTIONS NASOPHYARYNGÉS Prélèvement Prélever les sécrétions dans la région nasopharyngée dans un extracteur de mucus à l'aide d'une sonde d'intubation n°8. L'extracteur de mucus et la sonde doivent être envoyés au laboratoire dès que possible pour la préparation. La coloration par immunofluorescence directe exige l'utilisation de techniques de séparation cellulaire. L'échantillon ou le surnageant obtenu par une technique de séparation cellulaire peuvent être utilisés pour l'inoculation d'une culture virale. Séparation cellulaire Si nécessaire, ajouter 2mL de solution tampon saline de phosphate (PBS) à l'échantillon avant la centrifugation pour réduire la viscosité et diluer le mucus. Centrifuger l'extracteur de mucus à température ambiante (15-30°C) pendant 10 minutes à 380g. Retirer le surnageant qui pourra être utilisé pour une culture cellulaire. Mettre le dépôt cellulaire en suspension dans 2mL de PBS et pipeter lentement les cellules de haut en bas à l'aide d'une pipette de grand diamètre ou agiter doucement jusqu'au fractionnement du mucus et la libération du matériau cellulaire. Ne pas pipeter ou agiter vigoureusement pour éviter d'endommager les cellules. Une fois qu'une suspension homogène a été obtenue, ajouter du PBS selon les besoins puis pipeter ou agiter pour continuer le lavage des cellules. Retirer et éliminer tous les résidus de mucus visibles restant à ce stade. L'excédent de mucus doit être éliminé, car il empêcherait la bonne pénétration du réactif et pourrait causer une fluorescence non spécifique. Si toutes les sécrétions restent dans la sonde d'intubation et qu'aucune n'atteint l'extracteur de mucus, laver la sonde dans du PBS. Pour cela, il est recommandé d'insérer une pipette Pasteur dans l'extrémité de la sonde ayant été fixée à l'extracteur de mucus. Aspirer un volume de liquide approprié dans la sonde, puis l'expulser de manière répétée jusqu'à ce que les sécrétions adhérant à la paroi soient délogées. Pipeter la suspension de haut en bas jusqu'à ce que le mucus soit correctement fractionné. Préparation des lames Une fois le processus de séparation cellulaire terminé, centrifuger la suspension cellulaire obtenue à température ambiante (1530°C) pendant 10 minutes à 380g, puis jeter le surnageant. Remettre le dépôt cellulaire en suspension dans une quantité de PBS suffisante pour diluer tout le mucus restant tout en conservant une forte concentration cellulaire. Mettre 25µL de dépôt cellulaire remis en suspension dans un puits de 6 mm sur la lame. Laisser sécher entièrement à l’air libre à température ambiante (15-30°C) et fixer dans de l’acétone frais pendant 10 11.1.2 Contrôle Négatif 10. MODE OPÉRATOIRE VEUILLEZ CONSULTER LE PARAGRAPHE 8.2, PRÉCAUTIONS TECHNIQUES, AVANT DE RÉALISER LE TEST. Si un contrôle négatif s’avère nécessaire, il est recommandé d’utiliser des cellules intactes non infectées de type semblable à celui utilisé pour la culture et l'isolement des virus respiratoires. Ces cellules doivent être préparées, fixées et colorées (voir paragraphe 10). 10.1.AJOUT DE RÉACTIF 11.2.ÉCHANTILLONS CLINIQUES Ajouter 25µL de réactif IMAGEN hMPV à la préparation cellulaire fixée sur la lame (voir paragraphe 9) ou sur une lame de contrôle positif. Vérifier que le Réactif recouvre bien toute la surface du puits. 11.2.1 10.2.PREMIÈRE INCUBATION Une coloration très légère a été observée avec ce virus et toutes les cellules qu'on soupçonne être positives après un examen à un grossissement de x400 doivent être réexaminées pour être confirmées comme telles à un grossissement de x1000 avec une huile d'immersion. Incuber les lames avec le réactif pendant 15 minutes à 37°C dans une chambre humide. Ne pas laisser sécher le réactif sur l’échantillon, car cela peut causer l’apparition d’une coloration non spécifique. 10.3.LAVAGE DE LA LAME Éliminer l’excès de réactif par lavage en utilisant la solution tampon saline de phosphate puis laver la lame en agitant légèrement dans un bain de PBS pendant 5 minutes. Éliminer le PBS et laisser sécher la lame à l’air libre et à température ambiante (15-30°C). Aspect des cellules infectées par le hMPV On peut observer des granulés cytoplasmiques intracellulaires ou des filaments fluorescents vert pomme dans les cellules épithéliales respiratoires infectées par le hMPV. Les cellules non infectées sont colorées en rouge par le bleu Evans. 11.2.2 Interprétation 10.4.AJOUT DE LIQUIDE DE MONTAGE Un diagnostic positif peut être posé lorsqu'une ou plusieurs cellules montrent une fluorescence typique dans l'échantillon fixé et coloré. Ajouter une goutte de liquide de montage IMAGEN hMPV au centre de chaque puits et placer une lamelle couvre-objet sur l'échantillon et le liquide en évitant la formation de bulles d’air. De même, un diagnostic négatif peut être posé lorsqu'aucune fluorescence n'est visible dans l'échantillon fixé après coloration avec le réactif. 10.5.LECTURE DE LA LAME Dans le cas des échantillons nasopharyngés directement colorés, au moins 20 cellules épithéliales respiratoires non infectées doivent être visibles dans le puits de la lame avant de pouvoir poser un diagnostic négatif (voir le paragraphe 11.2.3. si le nombre de cellules présentes est insuffisant). Examiner tout le puits contenant l'échantillon coloré à l'aide d’un microscope à épifluorescence. Une fluorescence (voir paragraphe 11) doit être visible à un grossissement de x400 (pour obtenir des résultats optimaux, les échantillons doivent être examinés immédiatement après la coloration, mais ils peuvent être conservés à une température de 2-8°C à l’abri de la lumière, jusqu’à 2 heures sans perte de fluorescence). Étant donné la nature variable de la présentation des cellules infectées par le hMPV, il est recommandé d'examiner les échantillons montrant une petite surface de cellule spécifique indiquée par une fluorescence vert pomme à x400, à un grossissement de x1000 avec une huile d'immersion pour confirmer le résultat. 11. INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS DU TEST 11.1.CONTRÔLES 11.1.1 Lames de Contrôle Positif Lors de l'examen d'une lame de contrôle colorée (voir paragraphe 10), on doit observer des cellules avec des granulés cytoplasmiques intracellulaires ou des filaments fluorescents vert pomme contrastant avec la contre-coloration d'arrière-plan rouge de l’échantillon. Ces cellules sont légèrement plus grandes que les cellules épithéliales respiratoires mais montrent une fluorescence cytoplasmique similaire lorsqu'elles sont infectées par le hMPV. Les lames de Contrôle Positif doivent être utilisées pour vérifier que la procédure de coloration a été exécutée de manière satisfaisante. 11.2.3 Nombre de cellules insuffisant Si le nombre des cellules présentes dans la préparation de la lame est insuffisant, centrifuger le reste de l'échantillon clinique à 380g pendant 10 minutes à température ambiante (15-30°C). Remettre les cellules en suspension dans un volume moins important de PBS avant de les déposer (25µL) sur la lame. Le cas échéant, il faudra demander un nouvel échantillon clinique. 12. LIMITES DE PERFORMANCE 12.1.Il est possible que le réactif FITC colore de manière non spécifique les souches de Staphylococcus aureus contenant une grande quantité de protéine A. Cela est dû à une interaction non immune de la protéine A avec la région Fc de l'anticorps monoclonal, une observation faite dans le cadre d'autres analyses monoclonales et polyclonales par fluorescence14. Cependant, cette coloration ne donne pas le schéma de fluorescence intracellulaire typique observé dans les cellules infectées par le hMPV (voir paragraphe 11.2.1) et doit être interprétée comme une coloration non spécifique. 12.2.Utiliser exclusivement le liquide de montage fourni. 12.3.L’aspect visuel de la fluorescence obtenue peut varier en fonction du type de microscope et de la source lumineuse utilisés. 12.4.Il est recommandé d’utiliser 25μL de réactif pour recouvrir la surface d’un puits de 6 mm de diamètre. Si ce volume est réduit, il peut s’avérer difficile de recouvrir la surface de l’échantillon, au risque de diminuer la sensibilité du test. 12.5.Tous les réactifs sont fournis à des concentrations dosées fixes. Les performances du test sont altérées en cas de modification des réactifs ou de stockage dans des conditions autres que celles décrites dans le paragraphe 5. 12.6.La non détection du hMPV peut être due à différents facteurs, tels que le prélèvement de l’échantillon à une période inadéquate d'évolution de la maladie, un prélèvement non conforme et/ou une mauvaise manipulation de l’échantillon, l’échec de la culture cellulaire, etc. Un résultat négatif ne doit pas exclure la possibilité d’une contamination par le hMPV. 12.7.La présence du hMPV dans les sécrétions nasopharyngées n'exclut pas forcément la possibilité la possibilité d’une infection concomitante due à d'autres agents pathogènes. 12.8.Les résultats des tests doivent être interprétés en regard des résultats des études épidémiologiques, des évaluations cliniques du patient et d’autres procédures diagnostiques. 12.9.Il est recommandé d'utiliser des puits de 6mm de diamètre minimum pour la préparation des échantillons. L'utilisation de lames avec des puits d'un diamètre inférieur à 6mm risque de réduire la possibilité de détection de petits nombres de cellules positives dans des échantillons faiblement positifs. 13. VALEURS ESCOMPTÉES Le taux de détection du hMPV est influencé par le moment du prélèvement de l'échantillon, ainsi que par la manipulation, le stockage et le transport des échantillons. Il dépend également de l'âge, de l'état de santé général, de la situation géographique et du statut socio-économique de la population testée. Le hMPV est prévalent partout dans le monde et il est associé à des infections significatives saisonnières des voies aériennes dans les régions tempérées et tropicales6,9,12. Dans les régions tempérées, les épidémies de maladies infectieuses à hMPV surviennent principalement en hiver6. Les infections des voies aériennes inférieures sont généralement plus prépondérantes à ces périodes. On peut donc s'attendre à ce qu'un nombre significatif de prélèvements nasopharyngés soit positif pour le hMPV pendant ces épidémies saisonnières. Les infections à hMPV sont présentes dans tous les groupes d'âge, mais les symptômes sont plus graves chez les nourrissons et les personnes âgées12. 14. CARACTÉRISTIQUES DE PERFORMANCE SPÉCIFIQUES 14.1.ESSAIS CLINIQUES Le test IMAGEN hMPV a été évalué dans deux centres d'essais cliniques en Europe sur des sécrétions nasopharyngées prélevées sur des patients hospitalisés présentant des symptômes d'infection respiratoire. Dans le centre d'essai 1, 91 échantillons (41 hommes, 47 femmes, 3 de sexe inconnu, tranche d'âge de 1 jour à 66 ans) prélevés pendant l'épidémie de l'hiver 2006-2007 ont été testés avec le test IMAGEN hMPV et le test de diagnostic hMPV commercial standard du centre, un test RT-PCR. On considérait un résultat comme positif si les deux tests, IMAGEN hMPV et RT-PCR, étaient positifs. L'incidence globale des échantillons infectés par le hMPV dans cet essai était de 3,4%. Le test IMAGEN hMPV a donné des résultats 100% en accord avec la méthode PCR de référence. Les résultats du centre d'essai 1 sont présentés dans le tableau 1. Tableau 1: Diagnostic d'infections à hMPV avec le test IMAGEN hMPV et le test RT-PCR IMAGEN hMPV + - RT-PCR + - 3 0 0 88 Accord global: 100% Le centre d'essais 2 a également testé la trousse IMAGEN hMPV par rapport à une trousse ELISA commerciale sur un sousensemble d'échantillons. Cent cinquante-trois (153) échantillons également prélevés pendant l'épidémie de l'hiver 2006-2007 sur plusieurs patients (100 hommes, 53 femmes, tranche d'âge de 7 jours à 69 ans) ont été testés. Les échantillons trouvés positifs soit par le test IMAGEN hMPV, soit par la trousse EIA commerciale ont également été testés par RT-PCR en temps réel pour confirmation. L'incidence globale de hMPV dans cette série d'essais était de 7,8%. Le test IMAGEN hMPV a donné une concordance globale de 97,4% avec la trousse EIA commerciale. Les résultats du centre d'essais 2 avec ce sous-ensemble d'échantillons sont présentés dans le tableau 3. Tableau 3: Diagnostic d'infections à hMPV avec le test IMAGEN hMPV et une trousse EIA commerciale Intervalle de confiance: 95 %: 96-100% Accord positif: 100% EIA Intervalle de confiance: 95%: 29,2-100% + Accord négatif: 100 % IMAGEN hMPV Intervalle de confiance: 95%: 95,9-100% Dans le centre d'essai 2, 359 échantillons prélevés pendant l'épidémie de l'hiver 2006-2007 sur plusieurs patients (219 hommes, 140 femmes, tranche d'âge de 8 jours à 73 ans) ont été testés avec le test IMAGEN hMPV et une méthode par immunofluorescence indirecte sur pool d'anticorps monoclonaux. Les échantillons trouvés positifs soit par le test IMAGEN hMPV, soit par le pool d'anticorps monoclonaux ont été confirmés par un test RT-PCR en temps réel utilisé couramment sur le site de l'essai. Les échantillons trouvés positifs soit par le pool d'anticorps monoclonaux indirect, soit par le test IMAGEN hMPV et le test RT-PCR ont été considérés comme confirmés positifs. L'incidence globale de hMPV dans cet essai était de 3,3%. Le test IMAGEN™ hMPV a montré une concordance globale de 99,2% avec le pool d'anticorps monoclonaux. Les résultats du centre d'essai 2 pour le test IMAGEN hMPV et le pool d'anticorps monoclonaux indirect sont présentés dans le tableau 2. Tableau 2: Diagnostic d'infections à hMPV avec le test IMAGEN™ hMPV et un pool d'anticorps monoclonaux Pool d’anticorps monoclonaux - + 8 - 2a a 2a 141 Virus Emerging Infectious Diseases 10: 1095 – 1101. Parainfluenza 1, 2, 3 10.Schildgen O., Simon A., Wilkesmann a., Williams J., EisHubinger A-M., Kupfer B., Roggendorf M., Viazov S. (2006) Influenza A et B Cytomégalovirus Virus Coxsackie, souches B1, B2, B3, B4, B5 et B6 Échovirus 4, 6, 9, 11, 30 et 34 11.Mackay I.M., Jacob K.C., Woolhouse D., Waller K., Syrmis M.W., Whiley D.M., Siebert D.J., Nissen M., Sloots T.P. (2003) Adénovirus Molecular Assays for Detection of Human Metapneumovirus. Virus respiratoire syncytial Virus Herpès Simplex 1 et 2 J ournal of Clinical Microbiology 41: 100–105.12. Crowe J.E. (2004) 15. REFERENCES 1.Frankl R.I.B., Fauquet C.M., Knudson D.L., Brown F. (1992) uman Metapneumovirus as a Major Cause of Human H Respiratory Tract Disease. The Pediatric Infectious Disease Journal Supplement Article 23: S215–S221 lassification and Nomenclature of Viruses. Fifth Report of the C International Committee on Taxonomy of Viruses. Archives of Virology Supplement 2, Spurger Velacy, New York, pp 245–246. 13.Percivalle E., Sarasini A., Visai L., Revello M.G., Gerna G. (2005) 2.Easton A.J., Domachowske J.B., Rosenburg H.F. (2004) nimal Pneumoviruses: Molecular genetics and Pathogenesis. A Clinical Microbiology Reviews Apr. 200, p. 390-412 3.Viazov S., Scheidhauer, R., Fiedler M., Roggendorf M. (2003) High Prevalence of Human Metapenumovirus Infection in Young Children and Genetic Heterogeneity of the Viral isolates. Journal of Clinical Microbiology 41: 3043–3045. Intervalle de confiance: 95%: 93,4-99,3% Accord positif: 80,0% Intervalle de confiance: 95%: 44,4-97,5% Accord négatif: 98,6% Intervalle de confiance: 95,0-99,8% 4.van den Hoogen B.G., de Jong J.C., Groen J., Kuiken T., de groot R., Frouchier R.A., Osterhaus A.D. (2001) A Newly Discovered Human Pneumovirus Isolated from Young Children with Respiratory Tract Disease. 14.2.RÉACTIVITÉ CROISÉE Nature Medicine 7: 719-724 Le test IMAGEN hMPV est hautement spécifique pour les antigènes du métapneumovirus humain. Aucune réactivité croisée n'a été observée lors de tests avec les micro-organismes cidessous. Les tests ont été réalisés sur des cultures en laboratoire d'organismes connus. 5.Bastien N., Ward D., Van Caeseel P., Brandt K., Lee S.H.S., McNabb G., Klisko B., Chan E., Li Y. (2003) Bactéries Chlamydia trachomatis Chlamydia pneumoniae Haemophilus influenzae Legionella pneumophila Human Metapneumovirus in the Canadian Population. Journal of Clinical Microbiology 41: 4642–4646 6.Hamelin M-E., Abed Y., Boivin G. (2004) uman Metapneumovirus: A New Player among Respiratory H Viruses. Emerging Infections 38: 983–990. 7.Mullins J.A., Erdman D.D., Weinbery G.A., Edwards K., Hall K.B., Walker F.J., Iwane M., Anderson L.J. (2004) + - Moraxella catarrhalis + 9 1a Mycoplasma pneumoniae uman Metapneumovirus Infection among Children Hospitalised H With Acute Respiratory Illness. - 2a 347 Neisseria meningitidis Emerging Infectious Diseases 10: 700 – 705. Neisseria gonorrhoeae 8.Kashiwa H., Shimozono H., Takao S. (2004) Accord global: 99,2% Neisseria lactamica Intervalle de confiance 95%: 97,6-99,8% Streptococcus pneumoniae linical Pictures of Children with Human Metapneumovirus C Infection: Comparison with Respiratory Syncytial Virus Infection. IMAGEN hMPV a a) Échantillons confirmés hMPV positifs par RT-PCR en temps réel. Accord positif: 81,8% Intervalle de confiance 95%: 48,2-97,7% Accord négatif: 99,7% Intervalle de confiance: 95%: 98,4-100% Reviews in Medical Microbiology 17: 11–25. Varicelle-zona a) Échantillons confirmés hMPV positifs par RT-PCR en temps réel. Accord global: 97,4% T he Human Metapneumovirus: Biology, Epidemiological Features, and Clinical Characteristics of Infection. Japanese Journal of Infectious Disease 57: 80-82. 9.Jartti T., Lehtinen P., Vuorinen T., Osterback R., van den Hoogen B., Osterhaus A.D.M.E., Ruuskanen A. (2004) espiratory Picornaviruses and Respiratory Syncytial Virus as R Causative Agents of Acute Expiratory Wheezing in Children. apid Detection of Human Metapneumovirus Strains in R Nasopharyngeal Aspirates and Shell Vial Cultures by Monoclonal Antibodies. Journal of Clinical Microbiology 43: 3443–3446. 14.Krech T., Gerhard Fsadni D., Hofmann N., Miller S.M. (1985) Interference of Staphylococcus aureus in the Detection of Chlamydia trachomatis by Monoclonal Antibodies. The Lancet. 1161 1162. IFU X7854A, Révisé Juin 2012 Oxoid Ltd, Wade Road, Basingstoke, Hants RG24 8PW UK Pour toute information, veuillez contacter votre filiale ou votre distributeur local(e) Oxoid.