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COMITÉ DES CONSTRUCTEURS FRANÇAIS D'AUTOMOBILES Analyse de Presse du jeudi 29 janvier 2015 FRANCE Nuno Zigue nommé à la tête de la nouvelle « business unit » Eurorepar de PSA Dans le cadre de la réorganisation de son activité pièces et services (placée depuis septembre sous la responsabilité de Christophe Musy), PSA Peugeot Citroën a créé une nouvelle « business unit » dédiée à la gamme de pièces Eurorepar et au réseau multimarque Eurorepar Car Services et en a confié la direction à Nuno Zigue. Ce dernier aura le double objectif de développer la gamme de pièces Eurorepar et le réseau de réparation Eurorepar Car Services. Né de la fusion des réseaux multimarques Eurorepar (créé par Citroën) et de Motaquip Car Service (Peugeot), Eurorepar Car Services était l’une des premières réponses de PSA en après-vente à l’objectif de rationalisation et d’efficacité défini par le plan « Back in the Race » de Carlos Tavares. Nuno Zigue travaille chez PSA depuis 1994. Il a occupé différents postes au sein de Banque PSA Finance au Portugal, en France, en Hongrie et au Brésil. Depuis 2011, il dirigeait la filiale brésilienne de la captive financière du constructeur, rappelle AUTOACTU.COM (29/1/15). Seat vise une part de marché de 2 % en France à terme Dans un entretien accordé à AUTOACTU.COM (29/1/15), le directeur de Seat France Luc Chausson explique que la filiale veut progresser cette année, mais que « la vraie hausse de volume arrivera en 2016 avec le SUV qui nous permettra de nous battre avec les mêmes armes ». « A terme, nous voulons revenir à 2 % de part de marché », déclare-t-il. Le chiffre d’affaires de Le Bélier a progressé de 9,5 % en 2014 Le chiffre d’affaires de Le Bélier a progressé de 9,5 % en 2014, à 258,8 millions d’euros, grâce à l’acquisition d’une entreprise chinoise. Sur le seul quatrième trimestre, il a bondi de 20,3 %. L’équipementier avait annoncé fin juillet avoir acquis la société hongkongaise HDPCI. A périmètre constant, son chiffre d’affaires annuel aurait progressé de 3,9 %. Le Bélier a par ailleurs indiqué avoir été affecté par les variations du prix de l’aluminium. Corrigée de ces variations, la croissance du chiffre d’affaires pour 2014 se serait établie à 11,5 %. D’après le groupe, « hors croissance externe, le tonnage vendu de 53 000 tonnes est en augmentation de 6,3 % en 2014, hausse supérieure à la croissance automobile mondiale ». L’activité de Le Bélier a progressé de 17,8 % en Asie et de 10,6 % en Amérique du Nord, mais seulement de 1,4 % en Europe, a précisé l’entreprise, qui s’attend à une année 2015 « en croissance » grâce à ses commandes et à l’impact de la reprise de HPDCI en année pleine. Côté matières premières, « afin de limiter l’incidence sur les résultats de l’augmentation des coûts d’acquisition de l’aluminium, des négociations ont été menées auprès des clients » et elles sont « pratiquement abouties », a déclaré Le Bélier, qui présentera ses résultats consolidés pour 2014 le 26 mars. (AFP 28/1/15) L’augmentation de la prime à la casse confirmée pour le premier semestre de 2015 Le 28 janvier, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal et le ministre de l’Economie Emmanuel Macron ont cosigné un communiqué rappelant cinq initiatives en faveur de la mobilité électrique qui entreront en vigueur cette année. Il s’agit en fait de cinq dispositions adoptées ou décidées en 2014, qui prennent effet cette année. C’est le cas du crédit d’impôt de 30 %, qui s’applique aux dépenses d’acquisition d’un système de charge pour véhicule électrique (dans l’année), créé dans le cadre de la loi de finances. C’est également celui de la création de panneaux de signalisation de borne de recharge et du guide technique visant à standardiser les bornes et à les inscrire dans un registre national. Autre initiative, le déploiement des bornes de recharge sur le territoire grâce à la délégation de leur installation et de leur gestion à des opérateurs nationaux qui seront dispensés en retour du paiement d’une redevance domaniale (le groupe Bolloré a déjà déposé un dossier dans ce sens prévoyant l’installation de 16 000 bornes pour un investissement de 150 millions d’euros). Enfin, une dernière mesure prévoit le maintien du bonus de 6 300 euros pour les véhicules électriques ou ceux émettant moins de 20 g de CO2/km, et de 4 000 euros pour les hybrides rechargeables. Cette piqûre de rappel ne mentionnait pas la mesure annoncée par Emmanuel Macron en octobre dernier à l’occasion du Mondial de l’Automobile, à savoir la création d’une nouvelle prime à la casse. Le cabinet du ministre a néanmoins confirmé qu’elle serait bien mise en place par voie de décret « au cours du premier semestre de 2015 ». Le montant de cette prime ou superbonus variera en fonction du type de motorisation du véhicule neuf acquis, avec un maximum de 3 700 euros pour un véhicule électrique. Son montant devrait ensuite passer à 2 500 euros pour l’achat d’un véhicule hybride rechargeable et à 500 euros pour l’achat d’un véhicule neuf satisfaisant aux normes Euro-6. Les acheteurs d’un véhicule électrique bénéficieront ainsi d’une aide de 10 000 euros (6 300 euros de bonus) et ceux d’un véhicule hybride rechargeable d’une aide de 6 500 euros (4 000 euros de bonus). En revanche, le versement de cette prime à la casse est non seulement conditionné à la destruction d’un véhicule diesel de plus de 13 ans, mais il est en outre réservé aux habitants des zones urbaines couvertes par un Plan de protection de l’atmosphère (PPA). (AUTOACTU.COM 29/1/15) Précisions sur le plan antipollution de la Ville de Paris La maire de Paris Anne Hidalgo a dévoilé le 28 janvier son plan de lutte contre la pollution. La classification des véhicules, des plus polluants (classe 1) aux plus propres (classe 5), se fonde sur un arrêté du 3 mai 2012. Les véhicules de classe 1 sont : pour les 2 roues motorisés, les véhicules antérieurs au 31 mai 2000 ; pour les véhicules particuliers, les modèles antérieurs au 1er janvier 1997 ; pour les véhicules utilitaires légers, les modèles antérieurs au 1er octobre 1997 ; pour les poids-lourds, les véhicules antérieurs au 1er octobre 2001. A partir du 1er juillet 2015, les autobus, autocars et poids lourds de classe 1 (modèles antérieurs au 1er octobre 2001) seront interdits de circulation sur le territoire parisien (hors bois et périphérique), de 8h00 à 20h00. Cette mesure, qui serait appliquée en vertu du Code général des collectivités territoriales, fait encore l’objet de discussions avec l’Etat. A partir du 1er juillet 2016, tous les véhicules de classe 1 seront interdits. Les voitures particulières, deux roues motorisés et véhicules utilitaires légers pourront continuer à circuler le week-end, tandis que l’interdiction sera permanente pour les autobus, autocars et poids-lourds concernés. La mise en place de cette « zone à basses émissions », dans le cadre de la loi de transition énergétique, a vocation à s’appliquer à l’échelle métropolitaine. Un comité d’animation composé de collectivités volontaires va se mettre en place pour organiser le travail avec les collectivités du Grand Paris. Entre 2017 et 2020, les véhicules de classes 2, 3 puis 4 seront progressivement interdits. La Ville ne perd pas de vue son objectif d’éradiquer le diesel à l’horizon 2020, même s’il n’existe pas aujourd’hui de cadre légal pour le faire. La mairie va organiser une réflexion sur la mise en place de zones à trafic limité (quasi-piétonnes), notamment dans l’hyper-centre de Paris, et de voies à ultra-basses émissions (un sens réservé aux véhicules propres) qui pourraient être expérimentées en 2016. Elle compte proposer une offre découverte Autolib’ à tous les Parisiens de moins de 25 ans venant d’obtenir leur permis de conduire (50 % de l’abonnement gratuit + crédit de 50 euros de trajets prépayés). Elle instaurerait pour les Parisiens renonçant à leur véhicule particulier concerné par les mesures de restriction de circulation une offre découverte Autolib’ et le remboursement du Passe Navigo et de l’abonnement Vélib pour un an, ou bien remboursement jusqu’à 400 euros de l’achat d’un vélo et de ses accessoires. La municipalité compte également accompagner les copropriétés pour qu’elles s’équipent d’abris de vélos sécurisés (50 % du montant pris en charge, à hauteur de 2 000 euros) et qu’elles installent des points de recharge pour véhicules électriques (50 % du montant pris en charge, jusqu’à 500 euros par point de recharge, dans la limite de 4 points). Elle veut encore proposer une aide à l’acquisition d’un véhicule électrique ou au gaz pour les professionnels mobiles : aide financière au remplacement d’un véhicule thermique par un véhicule propre (électrique ou gaz) représentant 15 % du prix d’achat HT (hors options), d’un montant maximal de 9 000 euros modulé selon le type de véhicule. Cette offre est réservée aux très petites entreprises et sera proposée aux professionnels parisiens ainsi qu’aux professionnels de la petite couronne qui viennent travailler à Paris. Elle interviendra en complément des mesures prises par l’Etat (bonus de 10 000 euros confirmé par la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal le 28 janvier). La création d’un crédit à taux préférentiel pour l’acquisition, par un professionnel, d’un véhicule propre, est également prévue, ainsi que la mise en place d’un « centre de mobilité » permettant de répondre à toutes les questions des Parisiens et visiteurs sur l’offre de mobilité parisienne. Ces mesures, qui seront adoptées en février et mises en œuvre dès 2015, devraient coûter 5 millions d’euros. (AFP 28/1/15) Le CNPA critique le plan antipollution prévu à Paris Le plan anti-pollution dévoilé le 28 janvier par la mairie de Paris suscite les critiques du CNPA (Conseil national des professions de l’automobile). « En bannissant les véhicules les moins récents et les plus polluants des rues de la capitale d’ici à 2020, les citoyens franciliens, qui souvent n’ont d’autre choix que d’avoir une voiture, seront pénalisés : offres de transport en commun insuffisantes, familles nombreuses, personnes âgées ou à mobilité réduite, activité professionnelle nécessitant des déplacements », a déclaré l’organisation dans un communiqué. C’est aussi « tout un maillage économique plus que jamais fragile, qui va être remis en question dans Paris : commerces indépendants n’ayant pas les moyens de redéfinir des modules de livraison dits ‘propres’, petites stations-service, agents et garages de proximité », a-t-elle ajouté. (AFP 28/1/15) Les députés veulent une voie réservée sur les autoroutes urbaines pour les transports en commun et le covoiturage Les députés veulent favoriser la mise en place d’une voie réservée pour les véhicules moins polluants sur les autoroutes comportant au moins trois voies et traversant ou menant vers une métropole, selon un amendement écologiste au projet de loi Macron adopté le 28 janvier. Aux termes de cet amendement, « une de ces voies peut être réservée aux heures de forte fréquentation à la circulation des véhicules les plus sobres et les moins polluants, des transports en commun, des taxis, des véhicules des services d’autopartage, des véhicules utilisés en covoiturage lorsque le véhicule est utilisé par au moins trois personnes ». Les conditions de mise en œuvre de ces dispositions « sont précisées par décret en Conseil d’Etat, notamment pour définir les heures, le type de voies concerné, les aménagements nécessaires à la sécurité et à l’information des usagers », a-t-il été précisé. Les députés ont également adopté un amendement UDI demandant au gouvernement de présenter au Parlement d’ici à deux ans un rapport sur « l’opportunité de pratiquer une tarification des péages autoroutiers inversement proportionnelle au nombre de passagers présents dans un véhicule » et « une tarification préférentielle pour les véhicules considérés comme écologiques ». (AFP 28/1/15) Bolloré fête les trois ans d’Autolib’ Le groupe Bolloré, qui a développé le dispositif d’autopartage de voitures électriques Autolib’, a fêté le 28 janvier ses trois ans d’existence, avec son lancement à Paris fin 2011, et travaille sur son développement à l’étranger. « En 2015 on fait Londres (Angleterre) et Indianapolis (Etats-Unis) et on se réserve en 2016 pour Singapour et Los-Angeles (Etats-Unis) », a indiqué Vincent Bolloré, président du groupe éponyme. Autolib’, qui a déjà séduit 200 000 usagers en France, est présent dans la métropole parisienne (70 communes concernées), à Lyon et Bordeaux. « Il faut maintenant qu’on aille voir si ça marche à l’étranger », a souligné M. Bolloré, qui estime avoir « la capacité humaine de faire deux villes par an ». Avec en moyenne 14 000 locations chaque jour et plus de 73 millions de kilomètres parcourus en France depuis 2011, les véhicules électriques partagés sont un « succès » pour M. Bolloré. Autolib’, dont les véhicules utilisent une batterie lithium, est un service qui a représenté 3 milliards d’euros d’investissement. « Dans quelques mois on devrait être dans le positif », a déclaré Vincent Bolloré. « Nous enregistrons aujourd’hui 4 millions d’euros de coût par mois et nous ne sommes pas très loin d’atteindre l’équilibre ». Il faut pour cela « entre 80 000 et 82 000 abonnés », alors qu’Autolib’ en compte environ 66 000 actuellement, a-t-il précisé. (AFP 28/1/15, FIGARO 29/1/15) ALLEMAGNE BMW met fin aux spéculations sur M. Reithofer au sein de Siemens En fin d’année dernière, des rumeurs laissaient entendre que Norbert Reithofer, président de BMW, appelé à siéger au conseil de surveillance de Siemens, pourrait également en devenir le président (cf. revue de presse du 21/11/15). Un porte-parole de BMW a démenti ces rumeurs, précisant que M. Reithofer ne serait pas candidat à la présidence du conseil de surveillance de Siemens. (AUTOMOBILWOCHE 28/1/15) Volkswagen lancera la nouvelle génération de la Phaeton d’ici à 2017-2018 Volkswagen lancera la nouvelle génération de la Phaeton d’ici à 2017-2018. Une version hybride rechargeable est également prévue. Le renouvellement de ce modèle apparaît aux yeux des experts automobiles comme contradictoire avec le plan d’économies de Volkswagen (visant à réduire les coûts de 5 milliards d’euros par an d’ici à 2017 ; voir la revue de presse du 24/7/14). En effet, la Phaeton n’a jamais atteint son objectif de ventes (à savoir 20 000 unités par an). Les derniers chiffres publiés par Volkswagen concernant la Phaeton faisaient état d’une production de 5 812 exemplaires en 2013. En outre, Volkswagen aurait perdu quelque 28 000 euros par Phaeton vendue entre 2002 et 2012. Le modèle avait nécessité un investissement de plus d’un milliard d’euros pour son développement et son lancement en 2002. Volkswagen a néanmoins confirmé que la Phaeton aurait bien un successeur, afin de concurrencer la Mercedes Classe S. Toutefois, Volkswagen risque également une concurrence interne, la Phaeton pouvant être une alternative à l’Audi A8. Selon des estimations de IHS Automotive, la Phaeton pourrait se vendre à 11 900 unités par an en moyenne sur la période 2017-2020 (contre 6 300 en 2015, toujours selon des estimations d’IHS). A titre de comparaison, la Mercedes Classe S devrait afficher des ventes moyennes de 85 000 unités par an. (AUTOMOTIVE NEWS 28/1/15) L’Allemagne organise une conférence sur la conduite autonome A l’occasion de la 53ème conférence du Deutsche Verkehrsgerichtstag (Conseil allemand des juridictions chargées du trafic), des juristes, économistes, politiciens, représentants de ministères et dirigeants d’entreprises de l’industrie automobile allemande se regroupent du 28 au 30 janvier à Goslar, afin de discuter des législations à adopter dans le cadre du développement de la conduite autonome. La conférence porte notamment sur l’intégration de véhicules autonomes dans la circulation routière habituelle. Les intervenants doivent également discuter des réglementations encadrant en premier lieu les essais de véhicules autonomes sur les routes allemandes. En effet, outre l’autoroute A9 (cf. revue de presse du 27/1/15), d’autres routes pourraient être le théâtre d’essais de véhicules autonomes, notamment les autoroutes A2, A40 et A42, en Rhénanie du Nord-Westphalie. (AUTOMOBILWOCHE 28/1/15) Les acteurs de l’industrie automobile allemande militent pour le Traité de libre-échange transatlantique Comme indiqué dans la revue de presse du 27/1/15, plusieurs dirigeants du secteur automobile allemand se disent en faveur du traité de libre-échange transatlantique (TTIP). Le VDA (association de l’industrie automobile allemande) a organisé mercredi une conférence au cours de laquelle les dirigeants d’Audi, Daimler, BMW, Ford Allemagne, Porsche ou encore Bosch (entre autres) ont rappelé les avantages de la mise en place de ce traité de libre-échange transatlantique. Ils ont ainsi souligné que le TTIP permettrait de lever les droits de douane pour les produits exportés aux Etats-Unis. Or, Dieter Zetsche, président de Daimler, a rappelé qu’en 2014, 14 % des exportations de voitures allemandes avaient été livrées aux Etats-Unis. En outre, grâce à ce traité, les constructeurs pourraient éviter les coûts liés à l’obligation de réaliser des essais de choc à la fois en Europe et aux Etats-Unis. Au cours de la conférence organisé par le VDA, les représentants syndicaux présents ont néanmoins exprimé leurs craintes de normes environnementales et sociales (en termes de protection des salariés et des consommateurs) revues à la baisse. Ils ont tout de même indiqué être en faveur d’un abaissement des droits de douanes entre Etats-Unis et Europe. (AUTOMOBILWOCHE 28/1/15) CANADA Pas de décision dans l’immédiat sur l’avenir des usines de General Motors à Oshawa General Motors ne prendra pas de décision finale concernant de futurs investissements dans ses usines à Oshawa, dans l’Ontario, avant la fin des négociations qui doivent avoir lieu en 2016 avec l’Unifor - le principal syndicat représentant les ouvriers des usines du constructeur au Canada -, a indiqué le patron de GM Canada Stephen Carlisle. General Motors dispose de deux usines d’assemblage à Oshawa. Une de ces usines devrait fermer l’an prochain. La production d’un des véhicules assemblés dans la seconde usine doit en outre être transférée cette année à Lansing, aux Etats-Unis. (GLOBE AND MAIL 28/1/15) CHINE Six groupes automobiles ont vendu 79,2 % de l’ensemble des véhicules vendus sur le marché chinois en 2014 Six groupes automobiles, à savoir SAIC, Dongfeng, FAW, Changan, BAIC et Guangqi, ont vendu 79,2 % de l’ensemble des voitures écoulées sur le marché chinois en 2014 (soit 18,59 millions d’unités sur un marché de 23,49 millions d’unités). SAIC a ainsi vendu 5,58 millions d’automobiles en 2014, devançant Dongfeng (3,81 millions d’unités), FAW (3,08 millions d’unités), Changan (2,5 millions d’unités), BAIC (2,41 millions d’unités) et Guangqi (1,17 millions d’unités). Ces chiffres intègrent les ventes réalisées avec les coentreprises des six groupes cités. En effet, les voitures de marques chinoises n’ont représenté que 38,4 % des ventes en Chine en 2014. Par ailleurs, en 2014, plus de 300 modèles de véhicules à énergies alternatives étaient disponibles sur le marché chinois. (GASGOO.COM 27/1/15) Les services d’après-vente automobile en Chine devraient représenter un chiffre d’affaires de plus de 760 milliards de yuans Les services d’après-vente automobile en Chine devraient représenter un chiffre d’affaires de plus de 760 milliards de yuans (107,8 milliards d’euros) en 2015. Le chiffre d’affaires dégagé par ce secteur devrait atteindre 1 000 milliards de yuans (141,9 milliards d’euros) d’ici 4 ans, puis 4 000 milliards de yuans (567,4 milliards d’euros) dans 10 ans. (GASGOO.COM 27/1/15) Changan se fixe pour objectif de vendre plus de 2,9 millions de véhicules cette année Changan se fixe pour objectif de vendre plus de 2,9 millions de véhicules cette année et de réaliser un chiffre d’affaire d’environ 250 milliards de yuans (35,5 milliards d’euros). Par ailleurs, Changan a annoncé avoir produit 2,63 millions de véhicules l’an dernier (+ 24,3 %), et en avoir vendu 2,54 millions (+ 19,9 %). Cette année, le constructeur compte accroître sa production de 10 % et ses ventes de 14 %. En outre, Changan a consacré 5 % de son chiffre d’affaires à ses activités de recherche et développement, précise GASGOO.COM (27/1/15). CORÉE DU SUD Hyundai Motor Group investit dans un centre d’innovation à Gwangju La présidente sud-coréenne Park Geun-hye et le président de Hyundai Motor Group Chung Mong-koo ont inauguré le 27 janvier un « centre d’innovation de l’économie créative » à Gwangju, qui doit devenir un pôle de l’industrie automobile du futur. L’objectif est de développer des industries en lien avec les véhicules à hydrogène et de soutenir des start-ups dans les secteurs des composants avancés et de l’énergie propre. Hyundai Motor Group lèvera à cette fin 177,5 milliards de wons (143 millions d’euros) en coopération avec la municipalité de Gwangju et un groupe d’investisseurs. Cinq centres d’innovation ont jusqu’ici été créés en Corée du Sud, dont un avec le soutien du groupe Samsung. Douze autres centres doivent être établis cette année dans de grandes villes du pays, dans le cadre de l’offensive lancée par Mme Park pour développer une économie créative. (KOREA TIMES, KOREA HERALD 27/1/15) L’excédent commercial de la Corée du Sud dans le secteur automobile a diminué en 2014 Selon les services des douanes coréens, les exportations d’automobiles de la Corée du Sud en 2014 ont augmenté de 1,6 %, à 43,95 milliards de dollars, tandis que les importations ont fait un bond de 45,4 %, à 7,97 milliards de dollars. L’excédent commercial de la Corée dans ce secteur ressort à 35,98 milliards de dollars, en baisse de 4,8 % sur un an. (YONHAP 27/1/15) ESPAGNE PSA va créer un "pôle industriel" avec ses trois usines de la péninsule ibérique PSA va regrouper ses centres de production de Vigo, Madrid et Mangualde (Portugal) à partir du 1er février au sein d’un "Pôle industriel de la péninsule ibérique", qui sera chapeauté par Yann Martin. "Ce pôle industriel d’excellence s’appuiera sur la création de synergies en optimisant les coûts de fonctionnement, en organisant la production en lignes de produits ou unités productives, et en améliorant la logistique de ces usines", explique le groupe. Les usines de ce pôle ont produit en 2014 quelque 492 000 véhicules (sept modèles des deux marques) avec un total de 9 300 personnes. (EL MUNDO 28/1/15) ETATS-UNIS Nissan rappelle quelque 768 000 tout terrain aux Etats-Unis Nissan a annoncé le rappel de quelque 768 000 tout terrain aux Etats-Unis et au Canada, dont 552 135 modèles Rogue produits entre 2007 et 2014 pour des problèmes de court-circuits liés à la neige ou à la pluie, et 215 789 Pathfinder et Infiniti fabriqués entre 2012 et 2013 pour des problèmes d’ouverture inopinée du capot. Ces rappels interviennent alors que Nissan a annoncé une hausse de 4,1 % de ses ventes mondiales en 2014, à 5,31 millions d’unités, un record pour le groupe. En 2014, un nombre record de 60,5 millions de véhicules ont été rappelés aux Etats-Unis, selon la NHTSA (Agence de la Sécurité routière), dont 30 millions environ pour General Motors. (AFP, AUTOMOTIVE NEWS 28/1/15) Ford rappelle 200 000 berlines en Amérique du Nord Ford a annoncé le rappel de 205 000 Ford Taurus, Lincoln MKS et Ford Interceptor des années 2010 à 2013 en Amérique du Nord, en raison d’un risque d’ouverture des portières lors d’un choc latéral. Les concessionnaires inspecteront les poignées à l’intérieur des portes et les répareront ou les remplaceront si nécessaire. (DETROIT NEWS 28/1/15) Porsche compte accroître ses livraisons de Macan aux Etats-Unis Porsche compte accroître ses livraisons de Macan aux Etats-Unis, afin de réduire le délai de livraison aux particuliers. En effet, les clients américains devaient attendre 6 mois ou plus pour recevoir leur Macan. Avec un stock plus élevé, les concessionnaires pourraient augmenter les ventes du modèle. En outre, le lancement d’une version diesel d’ici à la fin de l’année devrait également contribuer à accroître les ventes du Macan. Le nombre de Macan qui seront alloués au marché américain n’a toutefois pas été précisé. Le Macan ayant été lancé sur le marché américain en milieu d’année, il s’est écoulé à 7 241 unités sur 7 mois l’an dernier. Grâce au succès du Macan, Porsche compte vendre 50 000 véhicules par an aux Etats-Unis dès cette année, soit trois ans plus tôt qu’il ne le prévoyait initialement. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 27/1/15) Forte hausse du bénéfice net de Gentex en 2014 Gentex (rétroviseurs, caméras et composants électroniques) a dégagé l’an dernier un bénéfice net de 288,6 millions de dollars, en hausse de 29 %, pour un chiffre d’affaires de 1,38 milliard de dollars, en progression de 17 %. Au quatrième trimestre, son bénéfice net a augmenté de seulement 2 % et son chiffre d’affaires a progressé de 7 %. L’équipementier prévoit de réaliser un chiffre d’affaires compris entre 1,47 et 1,54 milliard de dollars en 2015. (AUTOMOTIVE NEWS 28/1/15) ITALIE FCA boucle une année 2014 "historique" et promet mieux en 2015 Fiat Chrysler Automobiles (FCA) a bouclé une année 2014 "historique", marquée par l’achèvement de sa fusion et par son entrée à la Bourse de New York, et a promis de faire encore mieux en 2015. "2014 a été une année historique pour nous : elle nous a permis de rassembler tous les éléments pour créer FCA, le septième constructeur mondial, d’opérer de manière unifiée, d’être coté à New York et de réaliser de nombreux projets en cours depuis plusieurs années", a indiqué le patron du groupe Sergio Marchionne lors de la présentation des résultats. L’année qui vient de débuter devrait permettre "des chiffres dans le vert dans toutes les régions" où opère le groupe, a-t-il ajouté. FCA indique tabler pour 2015 sur un bénéfice net de 1-1,2 milliard d’euros, en forte hausse par rapport à celui de l’année 2014 (632 millions d’euros). Le groupe mise en outre sur un chiffre d’affaires de l’ordre de 108 milliards d’euros et sur des ventes de 4,8 à 5 millions d’unités. "C’est une année où sont arrivés à maturité, entre 2014 et 2015, de nombreux projets de relance industrielle, de portefeuille de produits et d’innovation dans la gouvernance. Le marché évalue très positivement l’entreprise", explique Matteo Caroli, professeur d’économie et de management international à l’Université Luiss de Rome. FCA fait partie des entreprises européennes bénéficiant à la fois de la baisse de l’euro et de celle du pétrole, qui favorise les ventes de véhicules gourmands en carburant tels que les 4X4 et les pick-ups. FCA a en outre récemment annoncé la création de 1 500 postes de travail dans son usine de Melfi en Italie afin de faire face à une forte demande pour ses modèles Jeep Renegade et Fiat 500X. La 500X, version crossover de la petite citadine Fiat 500, semble bien partie en Italie, où les concessionnaires ont reçu ce week-end des dizaines de milliers de visiteurs lors des journées portes ouvertes. "Pour l’Europe, il y a pour 2015 un optimisme modéré lié à la politique monétaire de la BCE, qui devrait donner une impulsion à la reprise, celle du marché intérieur aussi, et c’est une grande opportunité pour FCA", souligne le professeur Caroli. L’année 2015 sera en outre marquée par la séparation et l’entrée en Bourse de sa prestigieuse marque Ferrari et par la relance des marques haut de gamme Maserati et Alfa Romeo. La cotation en Bourse de 10 % du capital de Ferrari devrait contribuer au financement de l’ambitieux plan de développement sur cinq ans de FCA (quelque 48 milliards d’euros annoncés au printemps dernier). Ce plan prévoit notamment des ventes mondiales de 7 millions d’unités par an à terme (contre 4,6 millions en 2014). M. Caroli estime par ailleurs "peu probable" une nouvelle fusion impliquant FCA. "C’est un groupe déjà bien structuré, qui a plus à gagner en croissant de manière interne via la valorisation des petites marques (Alfa Romeo, Maserati, Ferrari), qui ont encore un potentiel de croissance notable". (AFP, IL SOLE-24 ORE 28/1/15, ECHOS 29/1/15) JAPON Après une très bonne année 2014, Toyota reste prudent pour 2015 Après avoir vu ses ventes mondiales augmenter de 3 % en 2014, à plus de 10,2 millions d’unités, Toyota se montre prudent pour l’année 2015. Le constructeur estime que sa production devrait baisser de 1 % cette année, à 10,21 millions d’unités, dont 3,97 millions d’unités fabriquées au Japon (- 6 %) et 6,24 millions à l’étranger (+ 3 %). Ses ventes devraient afficher une baisse similaire, à 10,15 millions d’unités. Toyota pourrait ainsi perdre sa place de numéro un mondial à la faveur de Volkswagen. Ce léger repli sera principalement dû au marché japonais, sur lequel le groupe s’attend à voir ses ventes reculer de 9 % (- 15 % pour Daihatsu, 9 % pour Hino et - 7 % pour Toyota), à 2,1 millions d’unités. Ses ventes hors Japon devraient quant à elles augmenter de 2 %, à 8,06 millions d’unités. (JOURNAL DE L’AUTOMOBILE 28/1/15) MAROC Renault a produit 227 500 véhicules au Maroc en 2014 L’an dernier, Renault a produit 227 500 véhicules au Maroc grâce à ses deux usines, celle de Tanger et la Somaca à Casablanca. La production de cette dernière a baissé de 20 %, notamment en raison de l’arrêt de l’assemblage du Kangoo. Ce recul a été compensé par la montée en puissance du site de Tanger, qui a produit 174 200 véhicules (sa capacité est de 330 000 unités). Près de 98 % de la production de Tanger a été exportée, soit 170 079 véhicules, et 61 % de celle de la Somaca, soit 32 910 unités. En tout, Renault a exporté 202 989 véhicules hors du Maroc l’an dernier, en hausse de 48 %. (AUTOSTRATINTERNATIONAL 28/1/15) ROYAUME-UNI Nominations chez Bentley Bentley annoncé que Michael Winkler, actuellement directeur général de la division de Jaguar Land Rover en Australie, dirigerait à compter du 1er avril ses activités dans la région Amériques. M. Winker remplacera à ce poste Christophe Georges, qui va devenir directeur du produit et du marketing. Bentley a souligné que la région Amériques était son premier marché dans le monde. Il y a écoulé 3 186 voitures l’an dernier, représentant 29 % de ses ventes totales. (AUTOMOTIVE NEWS 28/1/15) SUÈDE Scania a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 92 milliards de couronnes suédoises Scania a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 92 milliards de couronnes suédoises (environ 9,9 milliards d’euros) en 2014, en hausse de 86,9 %. En revanche, son bénéfice net a reculé de 3 %, à 6 milliards de couronnes (646 millions d’euros). En outre, à la fin de 2014, le constructeur employait 42 100 salariés. Scania a notamment pu accroître sa part de marché en Europe, grâce à une hausse de ses commandes sur le marché européen, s’est félicité Martin Lundstedt, patron du constructeur de poids lourds. Par ailleurs, Jan Ytterberg, qui était le responsable financier de Scania depuis 27 ans, a annoncé en début d’année qu’il démissionnait. Son remplaçant n’est pas encore connu. (AUTOMOBILWOCHE 28/1/15)