La compagnie Graine de Soleil présente le Festival au

Transcription

La compagnie Graine de Soleil présente le Festival au
Festival
au féminin
Un évènement artistique conjugué au féminin
Fatima Mazmouz
La Compagnie Graines de Soleil
Du 1er au 8 mars 2009
à la Goutte d’Or
Sixième édition
Programmation générale
Contact Presse Catherine Guizard / Francesca Magni
La strada et Cies
06 60 43 21 13 / 06 12 57 18 64
[email protected][email protected]
Le Festival au Féminin est soutenu par :
Il y a quelques
années, au cours d’un voyage en
Afrique de l’Ouest, j’ai rencontré
des femmes artistes exceptionnelles.
J’ai pensé qu’il fallait absolument
présenter leur travail en France.
Le Festival au Féminin est né aussi
de la rencontre des artistes et des
femmes du quartier de la Goutte
d’Or, comme Sakina M’Sa ou
Laurence Février, et par l’émergence
d’ateliers d’expression consacrés à la
parole des femmes.
Aujourd’hui notre ambition reste
toujours, à la fois de faire découvrir
la création artistique féminine
mais aussi de toucher les femmes
ordinaires, celles qui ne mettent
jamais les pieds au théâtre ou au
musée. Il y a un proverbe africain qui
dit “Si tu éduques un homme,
il éduquera un enfant, si tu éduques
une femme, elle éduquera
une nation”.
Khalid Tamer
Directeur Artistique
Festival au féminin
2009
Note d’intention
Après l’effervescence d’une élection américaine suivie par le monde entier,
c’est au tour de la première dame de faire les choux gras de la presse pas
forcément people. Sa robe ? Quelle robe portera-t-elle ? Symboles, trophées,
égéries, muses, une femme noire américaine comme tant d’autres avant elle :
ambassadrice d’un monde dit libre, symbole idéal pour passer et repasser les
frontières, rassurer les esprits qui malgré tout veulent aimer… l’Amérique. La
France, elle, a sa Marianne ! Et pourquoi pas après tout ? Quel pouvoir, celui
de savoir manier les mythes et leur présence inconsciente, de les faire exister
par la magie des mots et des images, de les révéler à ceux qui les ont oubliés,
de s’amuser de leur caricature et de l’effet saisissant de la ruse. La légende ne
s’arrête pas à la frontière. L’artistE non plus.
Bien au contraire. Elle dit la frontière et beaucoup plus, elle la défie. Ce sont ces
artistes que le Festival au Féminin depuis six ans maintenant contribue à faire
connaître et reconnaître. Ouvrir un espace sur leur parcours, leurs engagements,
leurs combats. Laisser agir leur art.
L’édition 2009 pourrait être une année de clôture. Fermer la boucle d’un cycle
qui a fait la part belle aux femmes d’Afrique. Se donner une dernière chance
pour dire que ces femmes, conscientes de leur pouvoir sont le moteur de tout
un continent.
Les marraines
Yamina BENGUIGUI
Née à Lille en 1957, Yamina Benguigui est la première
réalisatrice et productrice française d’origine algérienne
engagée depuis quinze ans à rendre visibilité, respect et
dignité aux générations issues de l’immigration maghrébine.
Son documentaire “Mémoires d’immigrés, l’héritage
maghrébin” (1997) a reçu une quarantaine de prix et reste
à ce jour un outil pédagogique incontournable en France,
en Europe et dans le monde.
Son premier long-métrage fiction “Inch Allah Dimanche”
(2001) où elle aborde sur le mode tragi-comique le
déracinement au féminin, recevra plus de vingt sept prix
internationaux. En 2003, elle reçoit le Prix de la Paix à
Florence pour l’ensemble de son travail.
Elle a également réalisé une série de films destinés à lutter
contre les discriminations à l’emploi liées à l’origine et aux
préjugés raciaux hérités du colonialisme. Notamment “Le
Plafond de verre”(2005) est considéré aujourd’hui comme
un outil de référence pour les entreprises.
Son dernier documentaire “9/3 mémoire d’un territoire”
(2008), engagé dans la destigmatisation d’une banlieue
sacrifiée pour lui rendre sa grandeur dans l’histoire de
France, a été primé au festival TV de La Rochelle.
Yamina Benguigui est Adjointe au Maire de Paris
chargée des Droits de l’Homme et de la Lutte contre
les Discriminations. Elle est Membre du Haut Conseil à
l’Intégration, Chevalier de la Légion d’honneur, des Arts et
des Lettres et de l’Ordre national du mérite.
Jeanne BENAMEUR
Ecrivain française, Jeanne Benameur est née en 1952
en Algérie d’un père tunisien et d’une mère italienne.
Elle arrive en France à l’âge de 5 ans. Sa triple origine,
algérienne, italienne et française, est l’une de ses sources
d’inspiration. Professeur de lettres jusqu’en 2001, elle a
publié chez divers éditeurs en littérature générale et en
littérature jeunesse.
Elle a reçu en 2001 le Prix Unicef pour son roman “Les
Demeurées” (Denoël, 2000)
Son autobiographie “ça t’apprendra à vivre” (Denoël 2003)
a été portée à la scène en 2006.
Dans son dernier roman “Laver les ombres” (Actes Sud
2008), “Dans une langue retenue et vibrante, Jeanne
Benameur chorégraphie les mystères de la transmission et
la fervente assomption des mots qui délivrent”.
Un monde où la différence multiplie la joie, où le visage de
l’un s’offre au visage de l’autre dans la confiance du regard,
c’est ce monde-là où j’ai toujours eu envie de vivre. C’est
cette espérance qui anime ma vie. A l’heure où l’on nous
brandit à nouveau la séparation des sexes comme garante
de l’ordre, même à l’école… je pense qu’un festival comme
celui-ci ouvre une voie vive. Que les femmes aient la place de
créer et de partager leur création avec chacun, chacune, c’est
une chance pour un monde sans peur, un monde vraiment
humain. Je suis fière qu’on m’ait proposé d’être marraine. Et
c’est avec joie que j’ai accepté
Jeanne BENAMEUR
Jeanne Benameur sera présente à la
Manufacture des Abbesses le dimanche 1er
mars et au Petit Ney le vendredi 6 mars
Revue de presse Festival au Féminin 2008
“..Il donne la parole à ces femmes du XVIIIe arrondissement et à d’autres,
professionnelles de l’expression.. ça lit, ça chante, ça danse et ça délivre….
Et il montre encore combien l’art délie les langues.”
Marianne n° 566 – 23 au 29 février 2008
“.. Le 5è Festival au Féminin nous rassemble quel que soit notre sexe pour
donner écho à une lutte qui est loin d’être osbolète… Impossible de ne pas
trouver sa propre motivation, sa passion à partager.”
L’Humanité n°19730 - 1er mars 2008
“Festival sensible et civique…. trop d’artistes, de choses formidables…
Piochez dans la programmation selon vos affinités culturelles. De toute
façon, c’est que du bon !”
A Nous Paris n° 385 – du 25 février au 2 mars 2008
“Etre femme sans le revendiquer, tout en s’exprimant en tant que telle sur
des questions touchant à l’univers féminin, c’est le défi que relève depuis
cinq ans le Festival au Féminin. Avec un succès grandissant.
Pierre François - France Catholique – n° 310829 février 2008
“… Avec force et émotion, un message de tolérance et une prise de conscience
nécessaire pour regarder en face des réalités universelles encore trop ignorées.”
ruedutheatre.com – 11 mars 2008
Dim. 01 mars
Lun. 02 mars
20h30
Danse contemporaine
Hip pop
Carte Blanche à Karine
Saporta
20h30
Théâtre
Rose-Bonbon de Justine
Heynemann
Dim. 08 mars
Sam. 07 mars
Ven. 06 mars
Jeu. 05 mars
Merc. 04 mars
14h00 Déambulation rue
Les Mamas
16h Contes d’ailleurs
Mimi Barthélémy
Halima Hamdane
Layla Darwiche
(Haïti-Maroc-Liban)
Mar. 03 mars
Lavoir Moderne
Parisien
Centre Fleury
Barbara
Bibliothèque
Goutte d’Or
16 h
Atelier-théâtre Jeunes
20h30
Concert
Mam’Sika
19h30
Lecture
Laver les Ombres
de et par
Jeanne Benameur
20h30
Concert
Milli Moonstone
20h30 Concert
Hindi Zahra
Dobet Gnahoré
14h
Rencontre
Zeina Abirached
15h30
Lecture
Vol de l’Ibis rouge
De Maria Valéria Rezende
20h30
Concert
Erika et Emigrante
17h00 Projections
L’été de Noura
de Pascal Tessaud
Nha Fala
de Flora Gomes
Lavoir Moderne
Parisien
35 rue Léon
Paris 18é
Centre Fleury
Barbara
1 rue Fleury
Paris 18é
20 h
Projections
courts-métrages au
feminin
Olympic café
20 rue Léon
Paris 18é
Hall du
du mardi au samedi
Lavoir Moderne Parisien et du Dimanche1er au
Dimanche 8 mars :
Du 3 au 7 mars
Expositions :
•Prélude musical 30mn
avant les spectacles avec •Photographies
Les Folles de Léon
de Fatima Mazmouz
Institut
des cultures d’Islam
19 rue Léon Paris 18é
14h à 20h
20 février au 8 mars
Petit Ney
20h30
Concert
Cirrus
20h30 Danse
Hééé Mariamou de
Maïmouna Coulibaly
14h00
Ateliers théâtre-vidéo
Paroles de Femmes
19h
Théâtre
M.A.M.A.E.
de Nadège Prugnard
Manufacture des
Abbesses
14 h Lecture
texte Lauréat du
Concours d’écriture
19h30
Lecture-spectacle
Laver les Ombres de
Jeanne Benameur
14h à 18h
Colloque International
Femmes du Sud, combats
pour la scène
21h Théâtre
Trames
de Gerty Dambury
19h30
Théâtre
Léon-Gontran Damas
A franchi la ligne
21h
Concert
Nawal
20h30
Théâtre
Le 7è Kafana
Adaptation et
Mise en scène
Laurent Maurel
Olympic café
•Les poupées
de Cornélia Biffot
Le Petit Marché au
Féminin
Du 1er au 8 mars
De 14 h à 20h
Manufacture des
Abbesses
7 rue Véron
Paris 18é
•Créations de Lily Latifi
Le Petit Ney
10 av de la Pte
Montmartre
Paris 18é
Musée du quai Branly
37, quai Branly Paris 7è
Au Salon de Thé de l’ICI
Du 1er au 8 mars
Jeudi 5 mars
De 14h30 à 18h
15h
•Lectures massages
avec Justine Favart et
Jade Collet
Le Petit Ney
Du 3 au 7 mars
De 10h à 19h
•Lire au Féminin
•Visite au musée du
Quai Branly
Avec Halima Hamdane
conteuse
Bibliothèque
Goutte d’Or
2 rue Fleury
Paris 18é
TARIFICATION
LMP :
15€ - 10€ - 7€ - 5€
Olympic : 5€
Manufacture
des Abbesses :
Gratuit sauf projections
et lecture-spectacle : 5€
Petit Ney :
Gratuit
Institut des cultures
d’Islam :
Gratuit sauf massages 8€
Centre Fleury-Barbara
15€ ‑ 7€
4
Dimanche 1er mars14h
Ouverture du Festival
Les Mamas
Compagnie Planet pas Net
Spectacle de rue déambulatoire
avec marionnettes géantes
et char musical autour
du Lavoir Moderne Parisien
Durée : 1h30
© planet pas net
Dans les rues de la Goutte d’Or
Les Mamas
A la frontière entre échasses et marionnettes, trois géantes africaines de 3m50, parées de
bijoux et de robes colorées, vous invitent à la découverte du quartier. Portant leurs bébés
sur le dos, elles déambulent avec grâce évoluant dans un univers tendre et poétique,
véritable hymne à la beauté et la diversité des peuples, en cherchant à établir un rapport
complice avec le public.
Lavoir Moderne Parisien (LMP) 35 rue Léon Paris 18é
Mimi Barthélémy
DR
Dimanche 1er mars
à partir de 16h LMP Conteuse, comédienne, dramaturge et metteur en scène, Mimi Barthélémy est née à
Contes d’ailleurs Port-au-Prince en Haïti. Elle a vécu en Colombie, au Sri Lanka, en Afrique du Nord,
Mimi Barthélémy
Haïti
«Mimi B raconte» :
des contes de femmes
vaillantes et de femmes ogresses
www.mimibarthelemy.com
puis s’est installée en France.
Elle possède une licence et une maîtrise en Lettres Espagnoles et un doctorat de
troisième cycle d’Études Théâtrales et Cinématographiques sur les indiens caraïbes noirs
du Honduras, dits Garifunas. C’est de la rencontre décisive avec les Garifunas qu’est née
sa recherche de l’Histoire et de la mémoire oubliée.
Depuis les années 80, elle se consacre à la tradition orale de la Caraïbe et à un théâtre
fondé sur le patrimoine culturel de son pays d’origine. Elle a créé de nombreux spectacles,
joue et conte en France, en Haïti, dans les pays francophones et dans le monde entier.
Le Becker d’or au troisième festival de francophonie d’acteurs d’Évry lui est attribué
en 1989 pour «La reine des poissons» et en 1992, le prix Arletty de l’universalité de la
langue française pour «La dernière lettre de l’Amiral». Elle présente au festival d’Avignon
«Tendez Chanter l’Amour» en 1996, «Caribana» au théâtre des Halles en 1999, «Une
très belle mort» au TOMA en 2001. En 2006 elle crée un spectacle à caractère épique
et mythique «Le Fulgurant».
Elle a reçu en 2000 le grade de Chevalier de l’Ordre National du Mérite et en 2001 celui
d’Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
DR
Halima Hamdane
Halima Hamdane
Maroc
http://halima.hamdane.over-blog.com
participe chaque vendredi à l’émission «Reines d’Afrique» sur RFI.
Elle anime «l’Arbre à palabres» au musée du Quai Branly
Le répertoire d’Halima puise dans ses mémoires d’enfance. « Le conte, c’était une affaire
de femme et de transmission orale. Ma grand-mère n’a pas consigné ses histoires, elle ne
savait ni lire ni écrire. »
Il s’enrichit des contes collectés au Maroc et dans le désert auprès des anciens de sa
famille sahraouie. Avec de grands gestes, une voix tour à tour douce ou ferme et de longs
silences chargés de mystère, Halima Hamdane égrenne des histoires de sultans, de jeunes
filles belles comme la lune et de monstres terrifiants.
Native de Sidi Kacem, elle est arrivée en France il y a 20 ans, laissant derrière elle un
poste de professeur de français . À Paris, elle est chargée de cours de méthodologie à
l’Université Val d’Essonne, avant de se consacrer au conte et à l’écriture. Halima Hamdane
a publié deux romans : « Sarraounia – La reine magicienne du Niger »
(Cauris Editions 2002) et « Laissez-moi parler » (Ed. Le Grand Souffle. 2007)
En partenariat avec RFI «Reines d’Afrique», Halima Hamdame contera également à
l’antenne le vendredi 6 mars de 9h30 à 10h30 pour le Festival au Féminin.
Yoanis Menge
Layla Darwiche
Liban
Layla Darwiche
Ken ya ma ken… ma grand-mère s’installait sous l’oranger de la cour et commençait à
raconter des histoires de djinns et d’ogresses qui nous faisaient frissonner …
Passionnée par l’Orient proche et lointain, ses langues, ses mythes ; elle aime partager
avec le public les histoires qui l’ont émue ou amusée. Nourrie à la source du conte
traditionnel oriental par sa grand-mère et par son père Jihad Darwiche, elle met depuis
trois ans ses pas dans ceux de ses aînés sur les routes de France, Suisse et Québec pour
des spectacles en solo, en duo ou collectifs.
Carte Blanche à Karine Saporta
Lundi 2 mars 20h30 LMP
Danse contemporaine – Hip Hop Pour la seconde fois, le Festival au Féminin donne carte blanche à Karine Saporta.
Carte Blanche à Karine Saporta La célèbre chorégraphe invite les talents les plus divers et surprenants de la danse
contemporaine française ; du hip-hop aussi et d’autres styles. Il y a tout à parier
qu’éclectique, cette soirée unique spécialement conçue pour le Festival au Féminin, ne
manquera pas de l’être. Bouleversante, chavirante… provocante peut-être, à l’instar de
l’imaginaire inépuisable et toujours décalé de Karine Saporta.
Remerciements à Tom Poisson
pour la musique de «Proteiné-moi»
et à Guillaume Alberny.
Rose Bonbon
Un salon de coiffure à Paimpol.
Marguerite, la coiffeuse modèle ; Gaby qui veut faire «vedette comme métier » ; Alice,
la belle et mystérieuse patronne ; Héloïse, la stagiaire rebelle. Entre leurs petits et grands
tracas, le temps passe, au rythme des visites de Capucine, une cliente un brin stressée.
Les jours défilent et déshabillent ces cinq jeunes femmes qui grandissent, dévoilant leurs
humeurs et leurs petites folies, en poésie et en chansons.
Bien plus qu’une couleur, Rose Bonbon est un état d’esprit ... féminin, sensible et
séduisant,.. un spectacle pour vous plaire aussi, Messieurs !
Drôle, touchant, poétique, avec un soupçon de rock and roll, Rose Bonbon est un voyage
au pays des démêlants, des protéines et des princes charmants. Un mélange de sitcom et
de tragédie : sucrée comme un bonbon et fragile comme une rose….
Justine Heynemann
Depuis 1999, a mis en scène
une dizaine de spectacles dont :
Les Cuisinières de Goldoni au Théâtre 13
et au CDN de Nice en 2006 et 2007.
Bakou et les Adultes de JG Nordmann
au Théâtre du Rond-Point en 2003,
Annabelle et Zina de Christian Rullier en 2004.
Au théâtre du Lucernaire :
Andromaque de Racine en 2002
(puis tournées 2003, 2004),
Louison de Musset en 2001,
La Nuit juste avant les forêts
de Koltès en 2001, Le Misanthrope en 2000 .
Elle crée la compagnie Soy Création en 1996 dans le but
d’encadrer des projets socio-culturels dans le Val de Marne.
Après avoir remporté plusieurs prix en dirigeant des ateliers
pour enfants, Justine se tourne vers l’enseignement du
théâtre. Depuis 2001, elle a dirigé de nombreux ateliers pour
enfants, adolescents et adultes, et a monté avec eux plus de
vingt spectacles. Elle travaille également en collaboration avec
Yves Pignot à la Mairie de Paris (conservatoires).
En 2005, avec Sonia Leplat, elle ouvre la Cuisine,
un espace de travail dans le 5è arrondissement,
dédié au théâtre qui accueille à la fois des professionnels et
des amateurs.
Jean-François Majcher
Mardi 3 mars 20h30 LMP
Théâtre
Rose Bonbon
Comédie acidulée
en charmes et en chansons
Texte et mise en scène :
Justine Heynemann
assistée de Guillaume Alberny
Textes chansons : Sonia Leplat
Musique : Laurent Madiot
Lumière : Yann Boutigny-Lizerand
Décor : Brock
Avec : Noémie Daliès,
Magaly Godenaire,
Vanessa Guide, Sarah Olivier,
Rachel Suissa,
et Lucas Valéro à la guitare
Mercredi 4 mars
à partir de 14h LMP
Colloque international
En collaboration
avec Le laboratoire
de recherche de l’IRET
« Scènes francophones et
écritures de l’altérité »
(Université Paris III),
Africultures et la
Compagnie Graines de soleil.
Inscriptions auprès de la
compagnie Graines de Soleil
01 46 06 08 05
[email protected]
Femmes du Sud : combats pour la scène
Le statut des femmes artistes du Sud dans le spectacle vivant ici et là-bas.
Quelle place réserve le spectacle vivant aux artistes femmes du Sud ici et là-bas ?
Quel statut, quelle image sociale, quelle reconnaissance ? Les difficultés sont grandes
pour les femmes afro-caribéennes, mais elles ne renoncent pas à la scène. Danseuses,
comédiennes, dramaturges, metteures en scène… elles participent au dynamisme de la
création au Sud comme au Nord et affirment un engagement toujours renouvelé.
14h à 15h30
Ecrire pour la scène au féminin
Femmes et artistes ? par Christiane Makward
« Werewere Liking, une artiste engagée », par Judith Miller
« L’œuvre de Gerty Dambury » par Sylvie Chalaye
« Les nouvelles dramaturges du sud » Stéphanie Berard
Débat
Pause et goûter
Présentation du numéro Africultures « Féminisme noir » par Christine Eyene
Présentation du numéro Cultures Sud « Engagement au féminin »
Mercredi 4 mars 21h LMP
Théâtre
Trames
Production
La Fabrique Insomniaque
Écrit et mise en scène par
Gerty Dambury
Assistante à la dramaturgie :
Valérie Maureau
Assistante de mise en scène :
Leïla
Scénographie :
Catherine Calixte
Musique et univers sonore :
Jacques Cassard
Lumières :
Anthony Marlier
Avec :
Firmine Richard,
Martine Maximin, Jalil Leclaire
Durée : 1h30
Prix SACD 2008
de la dramaturgie francophone
Trames
Emir Srkalovic
16h30 à 18h
Jouer au féminin : un engagement !
Table ronde animée par Sylvie Chalaye avec Nanténé Traoré (comédienne - Mali), Eva
Doumbia (metteure en scène - Côte d’Ivoire), Mimi Barthélémy (conteuse - Haïti), Gerty
Dambury (auteure - Guadeloupe), Hanane Nizar (comédienne et doctorante-Maroc).
La pièce se déroule à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.
Gilette, femme accomplie, veut rendre compte et témoigner de la douleur et du combat
pour la survie des femmes qui viennent se confier à elle.
Christian, son fils, enfant rebelle en voie de perdition, est en conflit avec toutes les images
de ces femmes qui détournent l’attention de sa mère, à qui il cherche à arracher des
informations sur son père absent, sur l’Afrique, terre d’origine du géniteur.
Dabar, servante , véritable « maître de cérémonie », endosse les voix et les corps de ces
femmes interrogées puis enregistrées.
Entre séduction et rancœur, mère et fils se perdent dans le tourbillon des mots, sous le
regard de Dabar, esprit tutélaire des femmes bafouées. Entre Antilles et Afrique, Trames
nous entraîne dans des univers tourmentés.
Gerty Damburty est née le 27 février 1957 à Pointe-à-Pitre en
Guadeloupe, où elle a passé sa petite enfance, elle a vécu ensuite à
Montreuil et à Paris. Elle a suivi des études de langues (anglais, arabe)
tout en s’exerçant aux pratiques théâtrales. Elle est retournée en
Guadeloupe de 1980 à 1998 et vit actuellement en région parisienne..
Gerty Dambury est à la fois poète, actrice, dramaturge, nouvelliste et
metteure en scène. Dès 1981, elle commence à écrire pour le théâtre
et crée des pièces en français, en créole ou bilingues. Dans les années
1990, elle participe à des ateliers et à des résidences d’écriture. Sa pièce
la plus connue, Lettres indiennes, fut créée en Avignon en 1996, pour la
version française, et à New York en 1997, pour la version anglaise.
Léon-Gontran DAMAS A franchi la ligne
Dans un espace dépouillé où l’éclairage est décor, se construiront les différents paysages de
cette parole. L’enfant et ses deuils, l’homme et ses exils, la femme conquise et déjà perdue.
Dans ce tissage poétique des œuvres de Léon-Gontran Damas une comédienne, incarne
une poésie moderne et humaine. La simplicité de l’écriture, la musicalité des vers et la
radicalité des propos ouvrent une perspective qui rencontre et prolonge le courant de la
Négritude fondé avec Césaire et Senghor.
Humour, tendresse, dérision et révolte invitent à franchir la ligne et aller à la rencontre
d’un homme qui a su s’engager pour faire de son désespoir un souffle de vie, un germe
de liberté. La voix de Damas résonne encore dans notre vie..
DR
Jeudi 5 mars 19h30 LMP
Théâtre - Poésie
Léon-Gontran DAMAS
A franchi la ligne
De Léon-Gontran Damas
Compagnie Awa Production
Adaptation :
Frédérique Liebaut,
Mylène Wagram
Mise en scène :
Frédérique Liebaut
Avec : Mylène Wagram
Création musique :
Jules Merleau-Ponty
Costume :
Dominique Louis
Décor :
Jean-Marie Eichert
Lumière : Nathalie Lerat
Son : Damien Bouvier
Durée : 1h05
En 2008, on commémore le trentième
anniversaire de la mort de Léon-Gontran
Damas.
Il est né le 28 mars 1912 à Cayenne, en
Guyane. Il étudie d’abord à Fort-de-France,
où il a comme condisiciple Aimé Césaire et
à partir de 1928, en France, à Meaux. Il se
fixe en 1929 à Paris. C’est là qu’il rencontre
Léopold Sédar Senghor en 1930, et
retrouve Aimé Césaire en 1932. Ensemble,
ils vont collaborer à la revue L’Etudiant noir
qui paraît en 1935 et marque les débuts du
courant de la « Négritude ».
Il publie Pigments en 1937, Retour de
Guyane en 1938,Veillées Noires en 1943,
Graffiti en 1953, Black-Label en 1956,
Névralgie en 1966.
Il meurt le 22 janvier 1978 à Washington.
Jeudi 5 mars 21h LMP
Musique
Nawal :
Chant, gambousi, guitare,
Cara Rigoli :
mbira, calebasse, tambours,
cymbales, bongos, maracas,
oudou, triangle...
Idriss Mlanao : Nawal, originaire de l’archipel des Comores, est auteur-compositeur-interprète.
contrebasse Dès son enfance, elle a baigné dans un monde musical à la fois pop et religieux.
Nawal
DR
La musique de Nawal, résolument acoustique, tisse un harmonieux dialogue entre les
cultures indo-arabo-persanes, les polyphonies bantous, les chants soufis, les rythmes
syncopés de l’océan Indien et un zest de swing.
Au fil du temps, sa musique s’est dépouillée pour aller à l’essentiel. Pour son dernier
album Aman (paix intérieur), Nawal a choisi la forme trio.
vendredi 6 mars 20h30 LMP
Danse
Hééé Mariamou
Ecriture, Mise en Scène
et Chorégraphie
de Maïmouna Coulibaly
Assistante à la mise en scène :
Sylvie Mercier
Assistantes Chorégraphes
Maud Baron
et Dalila Ouled El Moumna
Joué et dansé
par Kathy Manyongo,
Maïmouna Coulibaly,
Dalila Ouled El Moumna,
Sandra Honoré, Céline Moutin,
Maud Baron, Bérénice Konon,
Chimène Edom, Djibril Pavadé.
Samedi 7 mars 20h30 LMP
Théâtre - création
Le 7ème Kafana
Co-produit par la Cie Graines de
Soleil et la Cie l’AntreDeux
De Dumitru Crudu, Nicoleta
Esinencu et Mihai Fus (Éditions
l’Espace d’un Instant)
Adaptation , écriture additionnelle
et Mise en scène : Laurent Maurel
Dramaturge : Laure Saupique
Création lumière : Julien Barillet
Costumes, masques :
Martha Romero
Scénographie :
Sarah Heitz-Meinard
Avec : Caroline Filipek,
Vanessa Bettane,
distribution en cours.
Durée : 1H10
Prolongation hors festival
du 10 au 27 mars 2009 LMP
Semi-autobiographique, écrite il y a dix ans par Maimouna Coulibaly, auteur, metteur en
scène, chorégraphe, cette pièce chorégraphique, reprise puis remaniée en référence aux
émeutes dans les cités de 2005 et aux 40 ans de Mai 68, n’a pas pris une ride.
Mariamou est une jeune française, de 15 ans, fille d’immigrés, élevée en banlieue
parisienne, dans une de ces cités où rêver d’un avenir est un défi en soi. Ballottée
entre ses deux cultures, sa religion, ses traditions, elle doit trouver sa place dans un
environnement où les jeunes femmes ont rarement la possibilité de s’exprimer.
Sur les rythmes sensuels et endiablés des rues (Coupé Décalé, N’Dombolo), du
traditionnel africain et afro-contemporain (Krumpin), cette comédie satirique
dépeint avec justesse et dérision la vie des femmes en banlieue et la détermination
dont elles doivent faire preuve pour s’épanouir.
Quand la réalité est lourde à porter, il vaut mieux la considérer avec légèreté,
« Hééé Mariamou » sonne comme un éclat de verre provenant du miroir de nos
inconsciences..
Maïmouna Coulibaly. Née à Dreux il y a trente trois ans, Maïmouna
a grandi dans la cité de la Grande Borne à Grigny. Elle se dirige
tout d’abord vers le théâtre avec un DEUG «Technique Actor
Studio » , joue des solos et monte en troupe « Sula », une
adaptation de Toni Morrison.
Parallèlement elle apparaît dans de petits rôles pour le cinéma
et la télévision. Elle se forme à diverses techniques de danse
(Modern-Jazz, afro-Jazz, traditionnelles africaines). Puis elle donne
des cours de danse au Centre de Danse du Marais et au studio
Peter Goss et dirige la troupe des Ambianceuses, collectif de
danseuses originaires de divers horizons : Afrique, Antilles, France,
Luxembourg ; artistes sensuelles, chaleureuses, professionnelles
et tolérantes. En 2002 elle écrit , chorégraphie et anime le DVD
culte « N’dombolo fever » qui lui vaudra une reconnaissance
médiatisée ; en 2003 elle enchaîne avec « Raga dance fever ». En
2005 elle met en scène « Façon Soul », montage de textes de la
littérature afro-américaine.
Animatrice et chorégraphe sur Trace TV Africa, elle a participé à
de nombreuses émissions de télévision comme « Attention à la
marche » sur TF1 ou « On a tout essayé » sur France 2.
Création du Festival au Féminin 2009
Y. Croizer
Emeline Chabanne
Hééé Mariamou
Le 7ème Kafana
« C’est elle, Angela, ma meilleure amie, qui m’a vendue » : elles ont quitté leur pays
pour chercher une nouvelle perspective de vie, attirées par une promesse de travail à
l’étranger, mais ont été exploitées comme marchandise.
Sept kafanas, c’est le nombre de bordels que peut supporter une femme prostituée de
force avant de perdre la vie ou de sombrer dans la démence.
Témoignages authentiques de personnes prostituées de force dans la traite des êtres
humains entre la Moldavie et la France, séquences originales inspirées de notre actualité,
fiction contemporaine barbare et débridée : ce spectacle pose, avec un humour toujours
distancié et une énergie salvatrice, la question des conditions de (sur)vie de ces victimes
du trafic d’êtres vivants sur notre territoire : la France est-elle un 7ème kafana pour les
victimes de la traite, le pays des droits de l’Homme tient-il ses promesses ?
Dimanche 8 mars 14h LMP
Paroles de Femmes
Restitution des travaux menés avec des femmes dans le cadre d’ateliers d’expression
théâtrale ou d’ateliers vidéos.
Atelier théâtre Jeunes mené par la Cie Graines de Soleil à la Bibliothèque Goutte d’Or.
Intervenante : Mouna Belghali.
Restitution de l’atelier théâtre d’un groupe de jeunes qui fréquentent la bibliothèque
Goutte d’Or et ont choisi de faire du théâtre en se faisant appeler les passionnés du
théâtre”. Ils ont leur mot à dire quant aux sujets sur les femmes et sur les frontières, c’est
leur façon de participer au débat par le choix du texte et par le jeu théâtral.
Paroles de femmes Atelier théâtre mené par la Cie Graines de Soleil avec les femmes de l’associaition AGO
Intervenante : Mouna Belghali
Le travail, elles savent ce que c’est, elles l’ont toujours fait : à la maison, dans leur ménage.
Mais « Avoir un travail », autrement dit, être avocate, institutrice, médecin, ministre, ou
mannequin… C’est autre chose! Cela fait rêver, cela donne confiance, cela fait gagner
beaucoup d’argent ! Parallèlement au travail mené par l’association AGO avec les femmes
en alphabétisation qui, entre autres, les oriente et les encadre dans leur recherche d’un
emploi, l’atelier théâtre de Graines de Soleil est un espace de parole qui permet à ces
femmes d’exprimer à travers un processus artistique leur propre point de vue, leur
propre vision et leurs rêves autour du monde du travail.
Les vidéos - une minute Pour la 6ème année, projection des vidéos-une minute réalisées par des femmes de Créteil,
Dimanche 8 mars 19h LMP
Théâtre
M.A.M.A.E
Cie Magma Performing Théâtre
Texte de Nadège Prugnard
Mise en scène Marie-Do Fréval
en complicité avec N.P
Avec Véronika Faure,
Marie-Do Fréval Sophie Million,
Johanne Thibaut
Juliette Uebersfeld et Tessa Volkine
Du 3 au 7 mars
30mn avant chaque spectacle
dans le hall du LMP
Musique
Leslie Guivarc’h : Chant
Amélie Venisse : Chant et
accordéon
M.A.M.A.E
Meurtre Artistique Munitions Action Explosion
Aperçu des attaques suicides perpétrées par des artistes.
Six actrices « s’explosent » face au public. Une mort publique et théâtrale. Un acte
subversif. Six demandes d’amour urgentes violentes. Parole en arme. Une Machine de
guerre pour élargir la liberté impossible. Un texte provocateur et jouissif de la vitesse du
message sans accusé de réception. M.A.M.A.E nous arrive.
…une personnalité hors du commun, une auteure qui n’y va pas par quatre chemins (…),
Nadège Prugnard a l’écriture volcanique, éruptive de celle qui donne le tournis, qui vous fait rire
et fait mouche tant ses mots agissent comme de l’huile sur des plaies jamais fermées venues
de l’enfance...
Marie Josée SIRACH, L’humanité, janvier 2008
Les Folles de Léon
Deux voix et un accordéon, deux filles et leur Léon.
Il y a de la poésie dans l’air, elles jouent des mots, des rythmes
dans toutes les langues, juste parce que ça leur chante.
Généreuses à l’extrême, elles nous ensorcellent.
On se réchauffe le cœur, on danse et Léon est en transe.
© JLF
Martine Delpon
dans le cadre des ateliers vidéo initiés par Martine Delpon du Festival International de
Films de Femmes de Créteil.
Cette année le thème abordé est le péché. Le péché selon Mangallam c’est de ne pas
respecter la nature ou comment une séance de maquillage peut-elle être considérée
comme un péché pour Marie-Antoinette ? Le péché de Françoise, la grande tentatrice,
celle qui vous propose des pâtisseries orientales irrésistibles et les visages de la
pêcheresse selon Penda sans parler de la langue de vipère d’Amélia qui dit du mal de sa
voisine !
10
Centre Musical Fleury Goutte d’Or - Barbara
1, rue Fleury Paris 18é
Dobet Gnahoré
Dobet Gnahoré : chant
Colin Laroche de Féline :
guitare
Nabil Mehrezi :
basse et choeurs
Boris Tchango :
batterie, percussions
www.contrejour.com/artists/Dobet
DR
Hindi Zahra
Née à Khouribgha (Maroc), d’origine Berbère et Touareg, Hindi Zahra fait vibrer une voix
sans frontières .
Sa musique est un blues ancestral, un jazz originel, une vibration orientale, où elle parle
d’amour, de l’affirmation de soi, du monde et ce que ses rencontres lui inspirent. Issue
d’une famille d’artistes berbères qui compte parmi les plus célèbres d’entre eux le groupe
Oudaden. Sa mère et ses oncles l’initient à la musique traditionnelle gnawa, à la folk
de Dylan, au reggae de Marley, aux rythmes ancestraux et aux plus belles mélodies du
répertoire égyptien.
Autodidacte, musicienne, auteur-compositeur, Hindi se retrouve dans la pluralité.
C’est ainsi que le magazine américain The Wire va jusqu’à la décrire comme la fille
spirituelle de Django Rheinhardt et Billie Holiday. Elle s’est produite en première partie
d’Anis à L’Olympia, d’Oxmo Puccino à La Cigale où elle a participé au Bose Blue Note
Jazz festival...
Dobet Gnahoré
Chanteuse, danseuse et percussionniste ivoirienne, Dobet Gnahoré a hérité de la force
des traditions «bété» de son père Boni Gnahoré, maître percussionniste de la Compagnie
Ki Yi Mbock d’Abidjan, dirigée par Werewere Liking.
Des mélodies mandingues à la rumba congolaise, du ziglibiti ivoirien au bikoutsi
camerounais, du high-life ghanéen aux choeurs zoulous, les compositions, portées par des
sonorités jazz sont variées et colorées.
Elle chante en différentes langues africaines : bété, fon, baoulé, lingala, malinké, mina ou
bambara, reprenant ainsi la tradition panafricaine du groupe Ki Yi Mbock.
Dobet est entourée d’un guitariste, d’un bassiste et d’un batteur d’exception. Sur la scène,
sa voix, son charisme et sa grande présence emballent le public…
Dirk Leunis
Samedi 7 mars 20h30
Centre Musical Fleury - Barbara
Musique
En première partie
Hindi Zahra
Hindi Zahra :
Chant, basse, percussions
Thomas Naim :
guitare
Nico K : percussions
http://www.myspace.com/zahrahindi
11
DR
Deuxième partie
NhA FALA
De Flora Gomes
Guinée-Bissau, 2002, 85’
Avec Fatou N’Diaye, Angelo Torres
Musique de Manu Dibango
Comédie musicale
L’été de Noura
L’histoire d’une jeune bachelière dont les parents organisent un mariage forcé à son insu.
Son grand frère Icham, opposé à ce mariage se positionne en faveur de Noura après que
cette dernière ait lancé un appel au secours désespéré.
Film projeté avec la complicité de Michèle Loup, Conseillère régionale Ile-de-France
chargée de la problématique du genre
NhA FALA
Avant de partir pour l’Europe afin d’y poursuivre ses études, Vita jure à sa mère
qu’elle ne chantera jamais. Une légende familiale veut en effet que toute femme
qui ose chanter soit frappée d’une fatale malédiction. À Paris, Vita rencontre
Pierre, un jeune musicien.
Amoureuse, elle se laisse aller à… chanter ! Alors que Vita s’inquiète déjà des
conséquences de son acte, Pierre, lui, s’émerveille de son talent. Il insiste, lui fait
enregistrer un disque. Le succès est immédiat, mais Vita craint que sa famille
n’ait connaissance de sa « faute ». Accompagnée de Pierre, elle décide alors de
retourner près des siens ; la jeune fille repart dans son pays pour organiser ses
propres funérailles et ainsi conjurer le sort !
DR
Dimanche 8 mars 17h
Centre Musical Fleury - Barbara
Projections
Première partie :
court-métrage
L’été de Noura
De Pascal Tessaud
France, 2005, 18’
Avec Sophia Daline,
Farida Rahouadj, Lounes Tazaïrt,
Hichem Saïbi, Salah Teskouk
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Institut des Cultures d’Islam 19, rue Léon Paris 18é
Fatima Mazmouz
est née en 1974 à Casablanca au Maroc. Elle vit et travaille en région parisienne. Titulaire
d’un D.E.A. en histoire de l’art, elle pratique la photographie depuis 1994 et la vidéo
depuis 2000. Elle a notamment exposé en 2005 au 11ème Salon de la photographie
de l’AMAP (Association Marocaine d‘Art Photographique), Rabat (Maroc) et aux VIème
Rencontres Africaines de la Photographie, Bamako (Mali). Elle a également fait partie de
la sélection officielle pour la participation marocaine à la F.I.A.V. en 2005 à Barcelone
(Espagne).
Elle aborde la photographie comme un moyen d’interrogation sur la complexité de
sa propre identité de femme artiste d’origine marocaine. Ses travaux l’ont amené
à séjourner dans plusieurs pays du Moyen-Orient et du Maghreb. Dans ces pays,
quotidiennement confrontée à la question du statut de la femme, elle en fait la quête de
sa propre démarche artistique. Dimension sociale et univers fantasmagorique se côtoient
subtilement pour démystifier une représentation archaïque de la femme.
Fatima Mazmouz
Fatima Mazmouz
Du 20 Février au 8 mars
de 14h à 20h
Institut des Cultures d’Islam
Exposition
Photographies :
Histoires de femmes
Cornélia Biffot
est née à Rennes, d’une mère Bretonne et d’un père Gabonais architecte. Cette métisse
à la fois peintre, modéliste-styliste, créatrice de bijoux, de poupées, reste fidèle à ses
matériaux tels que le tissu, le raphia, la terre glaise, le papier mâché, la porcelaine, etc…
Ses premières figurines naquirent, explique-t-elle «pour répondre à un désir de création,
et donner satisfaction à différents intérêts pour l’histoire, l’art, la féminité et enfin susciter une
émotion intense chez tous ceux qui les regardent». Objets de collection, ses poupées sont
toutes uniques. Cornélia expose depuis une vingtaine d’années au Gabon, en Allemagne,
en France…
«Ma première poupée je l’ai faite à 8 ans, et depuis je n’ai jamais arrêté. A ce jour, j’ai totalisé
9978 poupées.. je suis toujours animée par la même passion... mes poupées ne sont pas des
jouets mais des oeuvres d’art qui ont une dimension ethnique, mystique, mythique, culturelle,
authentique, moderne…»
(extraits article de Assiatou Bah Diallo - Amina N° 464 - Décembre 2008)
Cornélia Biffot
Du 20 Février au 8 mars
de 14h à 20h
Institut des Cultures d’Islam
Exposition
Les Poupées de Cornélia
Du 1er au 8 mars
de 14h30 à 18h30
Institut des Cultures d’Islam
Lecture - massage
De et avec Justine Favart
et Jade Collet
Durée massage 20 mn
Réservation indispensable
01 46 06 08 05
Poésie sensorielle
Une comédienne et une masseuse… une forme artistique pour le moins originale
où le “spectateur” est unique et embarqué dans un voyage des sens et du son, des images
et des mots avec un choix de textes savoureux autour des thèmes de la mer, du corps,
de la différence, l’amour, la complicité… Une consultation poétique privée plongée dans
la beauté des mots pour libérer les frontières de son corps et de son esprit…. détente et
bien-être garantis !
Possibilité d’apporter un texte de son choix.
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De 14h à 20h
Institut des Cultures d’Islam
LE PETIT MARCHE AU FEMININ
Présentation de créations de
Lily LATIFI
www.lilylatifi.com
Créations de Lily LATIFI
Depuis 1999, Lily Latifi crée et édite des textiles contemporains pour l’habitat et
l’événementiel, destinés aux professionnels et au grand public. Elle cherche à allier la
grâce, l’élégance et la discrétion à une grande fonctionnalité et une haute technicité. Elle
considère que le tissu constitue beaucoup plus qu’un simple élément décoratif. C’est
pourquoi elle réalise chaque panneau sur mesure en prenant en compte l’architecture et
la lumière de l’espace qui l’accueillera.
Dans toutes ses créations Lily Latifi combine l’oriental et l’occidental, le moderne et le
traditionnel, l’industriel et l’artisanal, le masculin et le féminin, le naturel et le synthétique.
Bernard Taboureau
La boutique de Lily Latifi est au
11, rue des Gardes - Paris 18e
Tel. 01 42 23 30 86
Entrée libre du jeudi au samedi de 14h à 19h
Showroom sur rendez-vous du lundi au mercredi
Le Salon de Thé Denise Masson
Un décor à l’orientale, une athmosphère intime et
chaleureuse… un instant de sérénité niché au cœur de
la Goutte d’Or… une halte gourmande et désaltérante
pour les visiteurs.
Évènement surprise à l’initiative de l’association de
solidarité internationale Lysistrata créée par Titouan
Lamazou.
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OLYMPIC CAFE 20, rue Léon Paris 18é
Cirrus
De père tunisien et de mère française, Nawel Ben Kraiem a d’abord grandi en Tunisie,
avant de rejoindre la France avec sa famille. Elle conserve la double nationalité et a
toujours gardé un pied en Orient et l’autre en Occident.
La musique de Cirrus, fruit d’un métissage original entre pop-rock contemporain et
musique orientale traditionnelle, est à la croisée de ces deux univers, que Nawel, à la voix
rauque et suave, enrichit sa présence scénique de danse moderne et orientale.
Influencé par des musiciens à la musique atypique voire fanstasmagorique, comme Nosfell
ou Bjork, le groupe se nourrit aussi bien de rock, de blues ou de funk, que de thèmes
de musique orientale plus ou moins traditionnelle, ce qui confère à leur musique un
côté progressif et aérien. Le chant en différentes langues (le plus souvent en arabe ou
en anglais) résonne comme une invitation au voyage et participe à cette impression de
mystère. L’univers musical ouvert et métissé de Cirrus soulève implicitement la question
de l’identité de l’individu et de la liberté.
Le groupe Cirrus est le grand vainqueur 2008 du prix Monte Carlo Doualiya musique.
DR
Mardi 3 mars 20h30
Olympic Café
Le groupe Cirrus
Nawel Ben Kraiem : voix
Maëva Tur : violon
Sebastien Dousset : percussions
Alexandre Hetzel : guitare Rémy Laurent : guitare Julie Morinière : violoncelle
www.myspace.com/cirruslegroupe
Mam’Sika
Sika travaille depuis plusieurs années avec des compagnies de nouveaux cirques (Cie
Lunatic, Cie André Mandarino, Cie de Marie-Anne Michel) où elle explore la voix dans
tous ses états, passant du jazz aux musiques du monde. Chanteuse originaire du Bénin,
engagée et militante, véritable électron libre et voyageur, passant du français au fon, sa
langue maternelle, elle sait aussi créer son propre langage imaginaire.
En 2005, Mam’Sika (anciennement Mami Watta) recomposé en trio, travaille des
compositions, invente un « jazz nomade », mêlant des mesures impaires, des modes
influencés de musiques du monde et de l’improvisation. Sur scène, ce « jazz nomade »
sert de toile de fond à l’improvisation (vocale aussi bien qu’instrumentale), à l’imprévu
et la prise de risque, mais surtout au dialogue et à la connivence entre les membres du
groupe. Après quelques concerts en trio en 2006, le groupe Mam’Sika se renforce avec
le retour de son ancien violoncelliste en 2007. Le quartet devient plus électrique avec
des influences venant du funk et de l’électronique. Il fait partie désormais du paysage des
musiques actuelles.
DR
Mercredi 4 mars 20h30
Olympic Café
Mam’Sika
Sika : Chant
Thierry Fournel : guitariste
Cyril Blanc : percussions
Hugues Vincent : violoncelle
www.myspace.com/mamsika
15
Milli Moonstone
est une passionnée du son, de la voix et des instruments dont le sarangui. Entre guitare
et violon, le sarangui est le principal instrument à archet de l’Inde. Traditionnellement, il
accompagne le chant dans la musique de l’Inde du Nord (chez les Langas du Rajasthan
notamment). La musique de Milli explore divers thèmes et émotions universels. Parfois
ludiques et joyeux, parfois mélancoliques et plus introvertis. Elle fait appel à un éventail de
frappe vocale et instrumentale des sons pour emmener les auditeurs dans son voyage.
« Un de mes plus précieux des cadeaux de la musique, et l’un de mes plus grands plaisirs
est ce don de partage avec les autres ... »
DR
vendredi 6 mars 20h30
Olympic Café
Milli Moonstone
Milli Moonstone :
chant, guitare acoustique, sarangi,
flûtes et tubes, violon
Simon Odd Job Man :
clés et voix
Bartacus :
guitare basse
Kev Campbell :
batterie et voix
www.myspace.com/millimoonstone
Érika & Emigrante
À Paris, Erika est de toutes les soirées balkaniques, assurant petits concerts ou premières
parties torrides. Elle fut aussi la meilleure surprise vocale de “Vertiges”, le spectacle monté
par Tony Gatlif en 2007. Erika Serre est tzigane, elle en possède la fougue et la profonde
sensibilité, mais échappe à toutes formes de clichés.
Si l’anglais ne fait pas partie de ses bagages, la jeune Hongroise parisienne maîtrise le
roumain, l’espagnol ou l’italien, ce qui lui permet de nous offrir une jolie ballade dans
une Europe sans frontières, qui inclut aussi bien l’Afrique et l’Asie que quelques étoiles
de la voie lactée. On dénombre dans Emigrante des musiciens rroms, français,un joueur
de tablas du Rajhastan, un jazzman, un bassiste camerounais et quelques musiciens hors
normes comme le batteur Buj ou le guitariste syriano-sicilien Serge Leonardi qui signe
l’intégralité de ces brillantes compositions. Tous ces artistes truffés de talent sont portés
par l’énergie et la grâce d’Erika.
DR
Samedi 7 mars 20h30
Olympic Café
Érika & Emigrante
Érika :
Chant
Sergio Leonardi :
guitare
François Laizeau :
batterie
André Belle-Belle :
guitare basse
www.myspace.com/emigranteerikaserre
16
MANUFACTURE DES ABBESSES 6, rue Véron Paris 18é
Lauréat
Dimanche 1er mars 14h
Manufacture des Abbesses Lecture du texte du Lauréat du concours d’écriture dramatique organisé par la
Lecture du texte du Lauréat Manufacture des Abbesses et Graines de Soleil avec la complicité des Editions Actes-Sud
Junior (Collection D’une Seule Voix)
Dans le cadre du Festival au Féminin un concours d’écriture dramatique a été lancé
auprès de lycéens et de jeunes de moins de 20 ans. Avec pour thème l’Afrique Noire et
la frontière au sens large du terme.
Présidente du Jury : Jeanne Benameur. Membres du Jury composé de professionnels du
spectacle.
Dimanche 1er mars 19h30
Manufacture des Abbesses
Lecture-spectacle
Laver les ombres
de Jeanne Benameur
Avec
Distribution en cours
Dimanche 8 mars 20hh
Manufacture des Abbesses
Les courts-métrages au féminin
Pimprenelle
De Yamina Benguigui,
France, 2000 - 6’
Ata
de Çagla Zencirci,
Guillaume Giovanetti,
France, 2007 - 21’
vo turque-fr /sous titres français
J’aime pas les femmes
Réalisé par le FIT (Foyer
International des Travailleuses)
2008 - 8’
Laver les ombres
Contraindre un corps qui se refuse au plaisir pour attirer le vide, pour suspendre
l’équilibre du monde : c’est Léa quand elle danse, c’était sa mère quand elle
devait “aimer” les hommes. Par une nuit d’orage en bord de mer, mère et fille acceptent
enfin de briser les digues…. et de laver les ombres.
Signature et pot amical à l’issue de la représentation.
Pimprenelle
A l’occasion d’un goûter d’anniversaire qui réunit des enfants d’un milieu aisé, la maîtresse
de maison attend l’arrivée de l’animatrice, qui tiendra le rôle de la “Fée Pimprenelle”.
Arrive Soria, jeune marocaine...quelle n’est pas la stupeur de la mère en voyant arriver
une fée pas du tout conforme aux héroïnes de contes pour enfants selon Andersen,
Perrault, Grimm…
Ata
Ceyda, jeune femme turque francophone d’origine aisée, arrive en France pour rejoindre
l’homme qu’elle aime. Très vite, elle doit faire face à une solitude et des difficultés aussi
soudaines qu’inattendues… Jusqu’au moment où elle rencontre un ouvrier asiatique qui
s’avère parler une langue très proche de la sienne.
J’aime pas les femmes
« J’aime pas te servir », montre le fait que les femmes sont toujours cantonnées dans la
cuisine et qui leur incombe de faire à manger à leur compagnon..
« J’aime pas que tu me fasses peur » témoigne des craintes éprouvées par des femmes
victimes de violences.
Enfin, le regard que les femmes peuvent porter sur d’autres femmes et comment elles
peuvent s’approprier le langage de certains hommes est décrit dans « J’aime pas les
femmes ».
Taxi Wala
Taxi Wala
De Lola Frederich, Un chauffeur de taxi commence sa journée de travail. Il emmène une femme d’une
France, 2007, 16’ quarantaine d’années qui lui indique une adresse. Arrivés à destination, le chauffeur
réalise que le lieu n’existe plus. Peu à peu, il va prendre conscience que la femme est
complètement perdue. Incapable de rentrer chez elle, elle ne sait qu’une chose : par la
fenêtre de son appartement, elle voit passer des trains.
Wild
Wild
De Karine Saporta, Cette création de Karine Saporta, est un duo chorégraphique avec pour interprètes :
Françe, 2007, 32’ une écuyère, un danseur contemporain africain et trois chevaux. Un spectacle qui mêle
art équestre, danse et voltige. Les pas du danseur au sol et ceux du cheval monté se
répondent.
17
LE PETIT NEY - 10, avenue de la Porte Montmartre Paris 18é
Du mardi 3 au samedi 7 mars
De 10h à 19h
Le Petit Net
Lire au féminin
Parrainé par Jeanne Benameur
(Ecrivain)
et Halima Hamdane
(Conteuse)
Choix des livres par
Bernard Magnier, journaliste
littéraire et Directeur
de la collection Afriques chez
Actes Sud.
Vendredi 6 mars 19h30
Le Petit Ney
Lecture
Lire au féminin
En lien avec la programmation du Festival au Féminin, l’espace « Lire au féminin »
abordera la littérature francophone, avec pour objectif de promouvoir la rencontre entre
les auteurs et les publics, proposer des lectures publiques, accueillir un libraire... Pour
que chaque spectateur puisse découvrir de nouvelles écritures, écouter un texte lu par
l’auteur, acquérir des ouvrages.
Vente de livres, notamment des Éditions Actes Sud et Cauris
Les Editions ACTES SUD
Créées en 1978, dans un village de la vallée
des Baux en Provence, par Hubert Nyssen
et sa femme Christine Le Boeuf, elles se
sont très vite distinguées non seulement
par leur implantation en région, leur identité
graphique, mais aussi par une ouverture de
leur catalogue aux littératures étrangères.
Installées depuis 1983, à Arles, les éditions
Actes Sud poursuivent leur développement
dans une volonté d’indépendance et
un esprit de découverte et de partage.
Principales collections : “Un endroit où aller”,
“Le cabinet de lecture d’Alberto Manguel”,
“Archives privées”, “Aventure”, “Actes noirs”,
“Thesaurus”, “Bleu”.
Cauris éditions est une maison d’édition à
la croisée de l’Europe et de l’Afrique, qui
se veut une passerelle entre le continent
africain et le monde. Créée en 2000 à
Paris, par une jeune femme malienne, cette
structure contribue à promouvoir la culture
africaine par le livre et cherche à rapprocher
les cultures à travers l’écrit.
Que ce soit des livres de référence sur
l’Afrique et des ouvrages pratiques, des
guides touristiques et culturels ou la
collection Lucy (biographies de figures
du monde noir) qui s’adresse aux enfants,
Cauris publie des ouvrages qui invitent à la
découverte de l’autre et à des rencontres
humaines fondées sur le respect.’’
www.cauriseditions.fr
Laver les ombres
Lecture par Jeanne Benameur de son dernier roman « Laver les ombres »
Contraindre un corps qui se refuse au plaisir pour attirer le vide, pour suspendre
l’équilibre du monde : c’est Léa quand elle danse, c’était sa mère quand elle
devait “aimer” les hommes. Par une nuit d’orage en bord de mer, mère et fille acceptent
enfin de briser les digues… et de laver les ombres. Suivie d’une signature.
Bibliothèque Goutte d’Or 2, rue Fleury Paris 18é
Mercredi 4 mars 16h
Bibliothèque Goutte d’Or
Restitution
de l’atelier Théâtre Jeunes
mené par la Cie Graines de Soleil
à la Bibliothèque Goutte d’Or
Intervenante :
Mouna Belghali
Durée 1h
Identité, frontière, passage
d’un âge à l’autre
Restitution de l’atelier théâtre d’un groupe de jeunes qui fréquentent la bibliothèque
Goutte d’Or et ont choisi de faire du théâtre en se faisant appeler «Les passionnés du
théâtre». Ils ont leur mot à dire quant aux sujets
sur les femmes et sur les frontières, c’est leur façon de participer au débat
par le choix du texte et par le jeu théâtral .
Restitution également le dimanche 8 mars, au Lavoir Moderne parisien à 14h.
18
Samedi 7 mars 14h
Bibliothèque Goutte d’Or
Rencontre
Avec Zeina Abirached
auteur de l’album BD
«Mourir, partir, revenir,
le jeu des hirondelles»,
animée par Bernard Magnier,
journaliste littéraire et Directeur
de la collection Afriques chez
Actes Sud.
Samedi 7 mars 15h30
Bibliothèque Goutte d’Or
Lecture d’extraits du roman
Vol de l’Ibis rouge
de Maria Valéria Rezende,
par les bibliothécaires.
Zeina Abirached
Née en 1981 au Liban, en pleine guerre, Zeina Abirached, raconte avec un trait pudique
et poétique un morceau de son enfance dans un pays déchiré.
«La place accordée aux décors, des scènes comme celles où le tic-tac de la pendule envahit
peu à peu les cases, certains détails en gros plan instillent ce qu’il faut de surréalisme pour
rendre captivante cette histoire immobile»
Télérama - Stéphanie Jarno (26 Mars 2008)
Vol de l’Ibis rouge
Une prostituée atteinte du sida et un jeune manœuvre analphabète se rencontrent par
hasard. Il a besoin que quelqu’un l’écoute et lui apprenne à lire. Elle a besoin d’exister
pour quelqu’un qui la désire avec sincérité. Chacun des deux repousse les frontières de
l’autre. Un sujet fort, une histoire saisissante, une écriture magnifique.
Musée du Quai Branly
Musée des Arts Premiers dédié aux arts et civilisations
d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques,
37 quai Branly Paris 7é
Jeudi 5 mars 15h
Visite en compagnie
de la conteuse
Halima Hamdane
Durée : 1h
Tout public
Sur inscription,
groupe de 20 personnes
01 46 06 08 05
Les contes
sont des sésames pour entrer dans le monde du merveilleux où tout est
possible. Pour la fête des femmes «les graines du soleil» vous invitent à
une visite contée au musée du Quai Branly pour entrer dans la magie et
pénétrer le secret des objets. Un coffre qui renferme un trésor de ruses,le
palanquin d’une princesse du désert, un tapis volant, des bijoux précieux où
l’argent et le corail chantent la beauté des femmes du Maghreb.
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Présentation de la Compagnie Graines de Soleil
De l’implantation de la
Compagnie Graines de Soleil
à la Goutte d’Or
Dirigée
par Khalid Tamer, la compagnie naît en 1998 avec la création de L’île des esclaves de
Marivaux. C’est avec ce spectacle qu’elle entre pour la première fois au Lavoir Moderne
Parisien. Les années qui suivent, la Cie Graines de Soleil monte des petites formes, des
lectures, des créations théâtrales, et organise des événements dans les lieux de la Goutte
d’Or. C’est le début d’une relation forte avec la population du quartier, c’est aussi le
début d’une recherche autour de ce qui rassemble, de ce qui permet une ouverture à
l’interculturalité.
En 2001, la compagnie, touchée par la condition des femmes de la Goutte d’Or met en
place un atelier d’expression qui aboutit à une lecture publique intitulée Paroles Voilées.
En 2002, création d’un atelier d’expression théâtrale et d’écriture avec les femmes en
alphabétisation de l’association Accueil Goutte d’Or.
En 2004, la restitution de ce travail donne naissance à la première édition du Festival au
Féminin à la Goutte d’Or.
De la double implantation
de la Compagnie En novembre 2001, la compagnie crée Terrain Vague, spectacle issu d’une recherche
sur les enfants des rues. C’est le début de partenariats et d’échanges artistiques
internationaux : en Belgique, en Pologne, au Maroc, au Mali, en Mauritanie, au Sénégal…
Dans le cadre de ses activités,
la Compagnie Graines de Soleil
est régulièrement soutenue par
La Mairie de Paris
Le Conseil Régional Ile de France
La DRAC
La DRDJS
L’ACSE
L’ADAMI
La SPEDIDAM
L’OIF
Le Ministère des affaires étrangères
La Compagnie Graines de Soleil est conventionnée par la RÉGION ILE DE FRANCE
Compagnie Graines de Soleil – 7 rue de la Charbonnière 75018 Paris
01 46 06 08 05 – [email protected] – www.grainesdesoleil.com
L’équipe Directeur Artistique Khalid Tamer Administratrice, coordinatrice
Emilie Lacrampette Chargée de Communication Christine Brethé
Relations public Chantal Warnier Coordinatrice pédagogique Claire
Le Goff Direction Technique Benjamin Boiffier Médiation Culturelle
Julie Rohrbach Conception maquette Sigfrido Rivera
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Remerciements
L’aventure
a commencé il y a six ans. Cette aventure nous y tenions. Parce qu’elle concrétise notre
démarche envers les publics en général et les femmes du quartier en particulier.
Six ans plus tard, cette aventure nous y tenons toujours. Parce qu’elle réalise des
collaborations essentielles, non seulement pour la dynamique culturelle et artistique du
quartier, mais aussi de Paris tout entier et ses environs. Parce que les premières éditions
ont fait découvrir des artistes de qualité et qu’il reste encore beaucoup à explorer.
Parce qu’elle représente une plateforme de rencontres et de diffusion de la création
féminine et contribue ainsi à alimenter la recherche de chacun, non pas pour un monde
féministe, loin de là, mais plutôt pour un monde éveillé, éclairé, lumineux, sensible et
partagé …
Vous avez dès le début cru en cette douce folie qui nous animait. Avec vous, nous voulons
poursuivre et développer le festival au féminin. Avec vous, il devient l’événement parisien
de la création artistique féminine contemporaine.
Partenaires
financiers
VILLE DE PARIS / CONSEIL REGIONAL Ile-de-France
ACSE / ADAMI / SPEDIDAM
Partenaires
culturels
Association Procréart (Lavoir Moderne Parisien et Olympic Café)
Centre Musical Fleury Goutte d’Or - Barbara
Institut des Cultures d’Islam / Bibliothèque Goutte d’Or
Accueil Goutte d’Or / La Manufacture des Abbesses
Le Petit Ney / Festival International du film de femmes de
Créteil / Ecole EVA / Maison d’Europe et d’Orient
Musée du Quai Branly / Actes Sud / Cauris éditions
Lysistrata
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