le PrIx de DIrecTion d`ORcheSTre

Transcription

le PrIx de DIrecTion d`ORcheSTre
le prix de
direction
d'orchestre
mardi 23 juin 2015
20 h 30 philharmonie de paris 2 salle des concerts
orchestre des lauréats
du conservatoire
flavien boy et simon proust
direction
Vladimir Perčević
alto
CONSERVATOIRE
NATIONAL SUPÉRIEUR
DE MUSIQUE ET
DE DANSE DE PARIS
Programme 2014-15
le prix de direction
d'orchestre 2015
alain altinoglu
professeur
philippe aïche
encadrement pédagogique
philharmonie de paris 2
salle des concerts
mardi 23 juin 2015
20 h 30
DéPARTEMENT
écriture, composition
et direction
le prix de direction
d'orchestre
Le Prix de direction couronne cinq années
d’études, au long desquelles les élèves auront
vécu des expériences musicales multiples. Ils
auront ­d irigé les formations les plus diverses,
de l’ensemble de chambre au grand effectif
symphonique. Ils auront connu des sessions
de travail avec orchestre de durées variables,
généralement préparées « à la table » et
avec piano, et achevées par un concert sous
la direction pédagogique de leur professeur
Alain Altinoglu, secondé par Philippe Aïche et
de nombreux chefs invités. Ils auront bénéficié
du partenariat constant et attentif de l’Orchestre
des Lauréats du Conservatoire, et souvent pu
diriger des orchestres ou chœurs extérieurs.
Enfin, ils se seront confrontés à un répertoire
aussi vaste que possible, touchant aux nécessités
les plus cruciales pour leur apprentissage.
À ce parcours intense de direction, il faut ajouter la
formation reçue en écriture, analyse, piano, orchestration ou encore direction d’ensemble vocaux,
avec toute la rigueur qu’exige la perspective d’une
carrière ; et la découverte ou l’approfondissement
des aspects pratiques et juridiques de celle-ci.
Au bout de ce chemin dont on voit la richesse,
les élèves passent donc l’examen final, le prix
de direction, après une semaine de répétitions
avec l’OLC. Ils font d’abord face à une épreuve
de première ­lecture/travail avec l’orchestre,
à huis clos devant le jury. Puis la suite de l’évaluation se déroule en situation de concert public,
grâce au partenariat avec la Philharmonie de
Paris : chaque candidat dirige ce soir une pièce
contemporaine imposée, avec soliste, et une
œuvre qu’il a lui-même choisie. Ainsi se fait jour
la préoccupation constante du Conservatoire :
la mise en situation professionnelle de ses élèves.
programme
Fré d é r ick MAR T I N
Concerto pour alto et 14 musiciens
2009, revu en 2014, création
F rédérick MARTIN
Concerto pour alto et 14 musiciens
2009, revu en 2014, création
18’
18’
Ludwig Van BEETHOVEN
Symphonie n° 2,
op. 36, en ré majeur
Ludwig Van BEETHOVEN
Symphonie n° 7,
op. 92 en la majeur
34’
35’
Simon Proust
Flavien Boy
direction
direction
pa u s e
15'
6
7
le prix de
direction d'orchestre
2015
l’orchestre des
lauréats du
conservatoire
Alain Altinoglu
VIOLON
ALT O
CLAR I N ETTE
Professeur de la classe
de direction d’orchestre
Keisuke Tsushima,
Marion Chaix,
Anne-Sophie Lobbe
Franck Russo
Charlotte Vergnes
Marina Capstick
Ivan Cerveau
Maxence Gimbert
Anne-Sophie Libra
Cécile Marsaudon
Marion Plard
Yona Zekri
solo
Flavien Boy et Simon Proust
chef d’attaque violon 2
Lauréats 2015
du Prix de direction d’orchestre
du Conservatoire de Paris
Bilal Alnemr
Radu Bitica
Oriane Carcy
Hector Chemelle
Angélique Debay
Maria Hara
Clara Jaszczyszyn
Vahé Kirakosian
Pauline Lavacry
Sandrine Martin
Pierre-Olivier Ory
Stéphanie Padel
Ségolène Saytour
Audrey Sproule
Glen Rouxel
Émilie Sauzeau
Satoko Takahashi
Judith Taupin
Jean-Philippe Wizmane
Malika Yessetova
Note de programme
de David Hurpeau
Élève de la classe des métiers
de la culture musicale
chef d’attaque
BASSON
Antoine Berquet
Louise Lapierre
S AX O P H O N E
Haruka Inoue
V I O L O N CELLE
COR
Geneviève Koerver,
Armand Dubois-Gourut
Arthur Heintz
Julie Moreau
chef d’attaque
Marc Girard-Garcia
Clotilde Lacroix
Alban Lebrun
Thibaut Reznicek
Pablo Tognan
Trompette
Johann Nardeau
Thomas Peter
C O N TRE B A S S E
T r o m bon e
Émilie Legrand,
Jean-Charles Dupuis
Pierre-Raphaël Halter
Herng-Yu Pan
Yannick Trotoux
Ti m b a l e s
chef d’attaque
Benoit Maurin
Harpe
Flûte
Delphine Benhamou
Emma Landarrabilco
Yua Souverbie
PIANO
Pierre Thibout
H a u t bois
Raphaël Cohen
Bastien Nouri
8
9
Lors de ce concert, les deux
lauréats 2015 de la classe de
direction du Conservatoire de
Paris dirigent un concerto et une
symphonie, deux genres différents
qui présentent deux facettes
de la direction d’orchestre.
Les Deuxième et Septième
Symphonies de Beethoven sont
riches, complexes, et demandent
une véritable prise de position
en matière d’interprétation.
Œuvre composée en 2009, le
Concerto pour alto et 14 musiciens
de Frédérick Martin joue sur notre
perception sonore qui nourrit
profondément son écriture.
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Ludwig van Beethoven
(1770-1827) Symphonie n° 2 op. 36
Beethoven compose sa Deuxième
Symphonie en ré majeur en
1802. Alors âgé de 31 ans, il est
confronté aux prémices de sa
surdité, et se réfugie dans les faubourgs de Vienne, Heiligenstadt.
Malheureusement, les douleurs
s’intensifient, et Beethoven
ressent un mal être profond qui le
conduit à rédiger le Testament de
Heilgenstadt. Cette longue lettre
destinée à ses frères est un témoignage bouleversant, dans lequel il
évoque la tentation du suicide.
L’introduction lente présente un
unisson joué en tutti qui, grâce
au point d’orgue, nous permet
d’entendre le déploiement des
résonances harmoniques du ton
principal. L’Adagio molto expose
ensuite un grand nombre de
­motifs qui seront exploités dans
toute la symphonie, notamment le
trille, le demi-ton, et une gamme
descendante caractéristique. Le
premier thème de l’Allegro con brio
est exposé dans un caractère conquérant, enthousiaste.
Accompagné par la fougue des
batteries de cordes, il participe
à une dynamique d’élévation
par la conquête de l’intervalle
de quinte. Le deuxième thème,
proche d’une fanfare, est dans une
agogique plus large. Beethoven
en donne deux versions, l’une
aux vents, l’autre aux cordes.
Le deuxième mouvement nous
entraîne dans un monde sonore
doux, tendre : c’est une rêverie
amoureuse. Le premier thème,
exposé aux cordes, est composé
de quatre lignes mélodiques
superposées dans une parfaite
maîtrise contrapuntique. Elles
sont toutes aussi élégantes et
font sonner une même note dans
les différentes parties, créant
ainsi un fil de résonance.
La première partie du troisième
mouvement cherche sans cesse
à surprendre. Ainsi, Beethoven
modifie l’instrumentation de
chaque mesure, en passant de
tutti aux cors solos ou violons 1.
À noter, c’est la première fois
que le terme Scherzo, signifiant
littéralement « plaisanterie »,
est utilisé dans l’histoire de la
symphonie. Le Trio central expose
un thème plus lyrique et délicat,
c’est donc un objet parfaitement
contrastant qui met d’autant
plus en valeur l’originalité de
l’écriture de ce mouvement lors
de la reprise du Scherzo.
Le quatrième mouvement est de
forme rondo sonate. Il commence
sur un accord suspensif, puis
les violons forment le premier
motif, qui travaille à nouveau
sur l’ascension de l’intervalle
de quinte comme le premier
thème du premier mouvement.
Un deuxième motif est exposé aux cordes basses, sur
lequel vient se greffer le reste
de l’orchestre en canon, dans un
sentiment de rassemblement et
de liesse populaire. Le deuxième
thème, exposé par la clarinette
au ton de la dominante, parcourt l’octave descendant et
tempère la joie exprimée précédemment. Ce Finale se termine
sur des gammes ascendantes et
vives, et entraîne l’auditeur dans
« une contrée pleine de magie
et de mystère, dans laquelle
personne avant Beethoven
n’avait jamais conduit ses auditeurs. » (G. Grove, Beethoven
ans his nine symphonies)
Romain Rolland considère cette
Symphonie n° 2 comme un
« joyeux et héroïque mensonge »;
car le caractère qui ressort de
la musique ne traduit pas les
turbulences qui traversent cette
période de doute, d’incompréhension, et de douleur. Mais
Beethoven se bat. Il ne consent
pas à un mal irrémédiable : « il
veut la guérison, il veut l’amour,
il déborde d’espoir. » (Romain
Rolland, Beethoven)
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Ludwig van Beethoven
(1770-1827) Symphonie n° 7 op. 92
C’est en 1811-12 que Beethoven
compose sa Septième Symphonie,
parallèlement à la Huitième. Tout
d’abord créée dans le cadre privé
des salons de l’archiduc Rodolphe,
elle sera joué publiquement en
décembre 1813, sous la direction
du compositeur. Aux côtés de la
Septième Symphonie sera présentée, La Victoire de Wellington,
œuvre liée aux circonstances
de cette manifestation. C’est
en effet l’ingénieur Mälzel, inventeur du métronome, qui organise
ce concert au profit des soldats
blessés lors des combats contre
l’armée napoléonienne. La
Symphonie n°7 est bissée. Fier
de ce succès, Beethoven publie
rapidement la partition d’orchestre, ainsi que la réduction
pour piano qu’il réalise lui-même.
L’introduction lente, Poco
sostenuto, énonce trois motifs
très différents. Le premier est un
arpège de quatre notes exposées d’abord aux hautbois, aux
clarinettes, puis aux cors. Il est à
chaque fois lancé par un accord
en tutti forte, imposant et massif.
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Une ligne mélodique s’y superpose
de manière organique, accompagnant la progression harmonique,
et conduit à l’apparition d’une
nouvelle pulsation en doublescroches sur des gammes ascendantes, créant ainsi un mouvement
d’élévation. Une phrase mélodique,
plus libre et spontanée, tellement
chargée d’émotions, est ensuite
exposée au hautbois et à la flûte.
Le Vivace, brillant, alterne des passages très lyriques avec d’autres
plus démonstratifs. Un rythme
pointé de sicilienne circule entre
les instruments, créant ainsi un
mouvement propre à la musique,
qui vit et s’élance grâce à elle et
à son constant renouvellement.
Le deuxième mouvement, en
la mineur repose sur un ostinato
rythmique composé d’un dactyle
et d’un spondée. À nouveau, le
rythme est au centre du processus compositionnel. S’élançant en
premier dans les cordes graves
des altos, des violoncelles et des
contrebasses, dans une dynamique piano, il est ensuite répété
dans un pianissimo dolce et mystérieux. Puis, progressivement, il
envahit les registres plus aigus des
violons, avant de quitter l’intimité
des cordes pour s’élancer dans les
couleurs instrumentales des vents,
où le motif prend de l’ampleur, de
la force. Le mouvement exploite
ensuite ce motif avec différentes
variations, lui faisant prendre
l’apparence d’une mélodie plaintive ou d’un fugato à deux sujets,
s’exprimant tantôt avec douleur,
tantôt avec rage et détermination. Une ligne mélodique vient
adoucir la fin du mouvement.
Le Presto du troisième mouvement s’élance dans un caractère
très vif, insaisissable, avec une
pulsation très rapide. Tous les
éléments respirent la gaieté, la joie
de vivre. On y sent la présence d’un
esprit malicieux qui s’amuse avec
les motifs, les échanges, les fait
rebondir, tourbillonner dans une
danse enivrante. Le Trio expose
un thème plus tranquille, plus lent,
donné par la clarinette, puis le
basson et le cor. Ce n’est qu’une
pause qui permet de retrouver
avec tout autant d’élan et de
vivacité la reprise du Presto.
Le quatrième mouvement emporte l’auditeur dans une grande
liesse populaire avec des rythmes
incisifs. Beethoven joue sur des
effets rythmiques et orchestraux
permettant la densification ou
l’explosion du matériau sonore,
déjouant ainsi les attentes de
l’auditeur. Lors de la coda finale,
tout n’est qu’énergie, joie, bonheur, lumière. Beethoven exploite
toute la puissance orchestrale
pour exprimer son besoin de
liberté, d’espoir, et de joie avec
une générosité hors du commun.
13
Frédérick Martin
(né en 1958) Concerto pour alto
et 14 musiciens
2009 (revu en 2014)
Dans son Concerto pour alto et
ensemble de chambre, Frédérick
Martin veut « produire un équivalent dans le flux musical de ce
qui se passe dans le cerveau ».
À l’image de l’activité cognitive, les instruments doivent de
manière presque immédiate créer
des réseaux de relations, trouver
les ressources pour clarifier une
pensée, l’organiser, et la débattre.
On remarque l’organisation logique
de la nomenclature instrumentale,
qui comporte un instrument soliste,
l’alto, deux instruments polyphoniques, la harpe et le piano, trois
instruments à cordes frottées,
quatre instruments de la famille
des cuivres et cinq instruments
de la famille des bois.
Le concerto s’ouvre par la
scansion d’un matériau qui
évolue grâce à son obstination,
et à ses formules répétitives.
Le registre s’élargit progressivement, grâce à la propulsion de
l’énergie cinétique lancée dès
les premières notes. L’alto solo
entre ensuite, dans un lyrisme
très large et très expressif.
14
Le travail de Frédérick Martin
réside dans la perpétuelle transformation du timbre de son soliste ;
non pas grâce à variation des
modes de jeux, mais par l’utilisation de l’ensemble instrumental
comme dispositif d’altération du
timbre, notamment par l’ajout
de doublures, ou d’un travail de
renforcement ou de brouillage
des résonances harmoniques.
Suivant « l’instinct » musical
du compositeur, ce concerto
évolue en plusieurs mouvements
s’enchaînant avec fluidité.
La cadence du soliste explore
tout le registre de l’instrument,
densifiant à chaque phrase de
plus en plus l’énergie. Cette
concentration d’énergie conduit
enfin toute l’expression vers la
dernière note du concerto, qui
éclate sur le dernier accord d’une
étendue de plus de six octaves,
avec une puissance magistrale.
flavien boy
simon proust
direction
Aussi engagé dans l’enseignement
que dans la direction de chœur
et d’orchestre, Flavien Boy fait de
la transmission de sa passion une
priorité. Sa curiosité le conduit à
perfectionner ses connaissances
en analyse, écriture musicale et
orchestration au Conservatoire
de Paris, où il finit actuellement ses études de direction
d’orchestre dans la classe d’Alain
Altinoglu. Cette formation lui a
permis de diriger diverses formations nationales et internationales
(Ensemble Intercontemporain,
Orchestre de la Hongrie du Nord,
Orchestre Janacek d’Ostrava,
Brussels Philharmonic, Orchestre
­d ’Auvergne, Orchestre des Pays
de la Loire...) et de rencontrer de
nombreux chefs parmi lesquels
Susanna Malkki, David Zinman,
Laszlo Kovacs, Tito Ceccherini,
Arie van Beek...
16
direction
Titulaire du Diplôme d’État
de direction d’ensembles instrumentaux, il considère la pédagogie comme une source de motivation et d’énergie artistique. C’est
dans cet état d’esprit qu’il s’engage dans différentes structures
telles que l’Ensemble Vocal d’Orgeval, le chœur du Barreau de
Paris (les Maitres Chanteurs) ou
le conservatoire de Chaville où il
enseigne la musique de chambre.
En collaboration avec
­l ’Ensemble Orchestral de Dijon
(EOD) dont il est directeur artistique depuis 2007, il travaille à
redéfinir la relation entre public
et musiciens, basée sur la communication, l’intimité et le partage.
Il s’investit ainsi dans différents
projets transversaux mêlant à la
musique : pédagogie (Carnaval
des animaux avec orchestre, trois
classes d’école primaire — Genlis,
mai 2011), théâtre (Histoire du
Soldat, spectacle de plein air —
Fontaine-lès-Dijon, juillet 2012)
ou encore lutherie (concert sur
instruments prêtés par des luthiers
crémonais — Crémone, mars 2015).
Dynamique et sensible, le jeune
chef d’orchestre Simon Proust a
déjà de nombreux succès à son
actif. Son désir de transmettre sa
passion de la pratique orchestrale
passe par un large répertoire,
s’adressant à des musiciens et des
publics d’horizons très différents.
Sa formation est marquée
autant par son passé de
percussionniste que par ses
rencontres avec des grandes
personnalités du monde musical, tels Alain Altinoglu, David
Zinman, Pascal Rophé, Susanna
Mälkki, Peter Eötvos, ou encore
Bernard Haitink. Il est amené
à diriger des formations aussi
variées que l’Orchestre national des Pays de la Loire, ceux
­d ’Auvergne et de Mulhouse, le
chœur et la maîtrise de Notre
Dame de Paris et, à l’étranger,
­l ’Orchestre Philharmonique
Janáček (République Tchèque)
et ­l ’Orchestre Symphonique
de la Hongrie du Nord. Il termine actuellement un Master
de direction d’orchestre dans
la classe d’Alain Altinoglu
au Conservatoire de Paris.
Attaché aux pratiques amateurs et au travail avec les jeunes
musiciens, il dirige depuis 2013
la formation symphonique du
COGE (Chœurs et Orchestre
des Grandes Écoles), formation
regroupant une centaine d’étudiants parisiens. Cette même
volonté de partage l’encourage
à créer en 2010 dans sa ville
natale de Tours l’Ensemble
Cartésixte réunissant également
jusqu’à une centaine de musiciens
amateurs et professionnels pour
explorer les répertoires symphoniques et lyriques traditionnels
et de création. Au-delà de ses
concerts en région, l’ensemble
se produit en soutien à de nombreuses associations et œuvres
caritatives, mettant la solidarité
au cœur de son activité artistique.
Parallèlement, il enseigne
la direction d’orchestre au
Conservatoire à rayonnement
régional d’Angers, où il dirige
les orchestres symphoniques
et d’harmonies depuis 2013.
On pourra notamment le retrouver en juillet auprès de Marius
Stieghorst lors des concerts des
30 ans de l’Orchestre des Jeunes
du Centre ainsi qu’à la tête de
l’Ensemble Cartésixte dans le
spectacle musical L’invitation au
voyage, créé en février dernier.
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Vladimir Perčević
alto
L’altiste serbe Vladimir Perčević
débute la musique à l’âge de six
ans à l’Ecole pour Jeunes Talents
de Cuprija en Serbie. Après de
nombreux prix pour les jeunes
il remporte en 2002 le 1er prix
du concours national des jeunes
altistes à Belgrade. L’année suivante il est admis à la Faculté
des Arts de Belgrade dans la
classe de Dejan Mladjenovic.
Après avoir reçu son diplôme de
Master à l’Université de Belgrade,
Vladimir entre au Conservatoire
National Supérieur de Musique
et de Danse de Paris dans la
classe du célèbre altiste et professeur Gérard Causséettermine
ses études de Masteravec la
mention très bienà l’unanimité.
Ensuite, il se perfectionne et y
intègre le 3e cycle de Paris dans
la classe de Hae-Sun Kang.
Au cours de son développement
musical, le jeune altiste s’inspire
en travaillant aux côtés d’artistes
tels que Gérard Caussé, Wilfried
Strehle, Björn Sjögren, Tasso
Adamopulos, Antoine Tamestit,
Jean Sulem, Atar Arad….
Passionné par la musique
contemporaine il participe à des
projets de l’IRCAM, collabore
avec plusieurs jeunes compositeurs et reçoit les conseils de
compositeurs confirmés tels
que George Benjamin, Stefano
Gervasoni et Gérard Pesson.
18
De nombreux festivals l’invitent parmi lesquels le Festival
d’Auvers-sur-Oise, La Folle
Journée au Japon, ManiFeste
de Paris, le festival Messiaen
au pays de la Meije, le Printemps
de l’Art de Monte-Carlo,le festival
BEMUS de Belgrade, le festival
Musique à la Cour de Solliès-Pont,
le festival Aspects des musiques
d’aujourd’hui.…
Il se produit en soliste et en
musique de chambre dans les
salles telles que la Cité de la
musique de Paris, le Teatro de
Caja Duero de Salamanca, la salle
Kolarac à Belgrade, à l’Académie
des Arts et des Sciences de Serbie,
au Théâtre national à Belgrade
etc. Il effectue des tournées en
France, Grèce, Espagne, Pays-Bas,
Belgique, Allemagne, Hongrie,
Slovaquie et Japon. Il fait des
enregistrements pour la radio et la
télévision (Radio Belgrade, RTS).
Iljoueen soliste avec l’orchestre
des Lauréats du Conservatoire
National Supérieur de Musique de
Paris (OLC), l’orchestre de chambre
de Nouvelle Europe, l’orchestre
de Jeunes talents de Cuprija...
Boursier de la fondation Meyer,
du Gouvernement français et de
l’ambassade française à Belgrade,
il est lauréat de la Fondation
d’entreprise Banque Populaire.
En musique de chambre il
se produit régulièrement avec
la pianiste Sanja Bizjak.
Vladimir joue sur un magnifique
alto de G.Guadagnini prêté par
la Fondation Zilber/Rampal.
les récitals
de fin d'année
#épreuve_publique
18 mai — 4 juillet
Conservatoire de Paris
Entrée libre
Programme sur
conservatoiredeparis.fr
CONSERVATOIRE
NATIONAL SUPÉRIEUR
DE MUSIQUE ET
DE DANSE DE PARIS
Bruno Mantovani, directeur
Rémy Pflimlin, président
Laurent Bayle, directeur