arts - Histoire des arts académie de Rouen

Transcription

arts - Histoire des arts académie de Rouen
Histoire des Arts
Classe de 4ème
Période historique – 18ème et 19ème siècles
Thématique – Arts, ruptures et continuités
Domaine artistique - Arts de l’espace
Arts du langage
Arts du visuel
Arts du son.
Classe de 4ème
Période historique - 18ème et 19ème siècles
Thématique - « Arts, ruptures et continuités »
Domaine artistique – (Arts de l’espace, Arts du langage, arts du visuel et Arts du
son) : le symbolisme.
Problématique : Considérer une œuvre comme un « pont » c'est-à-dire capable
d’apporter la continuité entre les périodes artistiques (Imitation, tradition) tout en
offrant une part non négligeable de modernité et d’audace (Rupture).
Domaines artistiques
ARTS DE L'ESPACE
Ressources (locales / autres)
Le sixième pont (Gustave Flaubert) de Rouen et le pont
transbordeur :
http://www.visite-de-rouen.com/ponts.htm
Les différents ponts à Rouen (De la pierre aux tabliers, en
passant par le pont flottant de 1630, suspendu de 1836 ou
transbordeur de 1899.
ARTS DU LANGAGE
« L’agneau » (1789) texte de William Blake sur l’enfance et
l’innocence = symbolisme…à mettre en liaison avec « Le
dormeur du val », le bateau ivre, de Rimbaud, « Jeanne
endormie », L’art d’être grand-père, de Victor Hugo (Sujet sur
l’enfance et le symbolisme).
Le retour à l’antique contraste avec les mouvements nouveaux
et l’entrée dans l’âge de la modernité (Romantisme, réalisme,
impressionnisme).
ARTS DU QUOTIDIEN ET
DU VISUEL
« Le pont Boieldieu à Rouen, soleil couchant, temps
brumeux » par Pissarro au musée des beaux-Arts de la ville =
le pont symbole de modernité comme sujet de tableaux
d’artistes impressionnistes.
http://www.rouen-musees.com/Musee-des-Beaux-Arts/Lescollections/Rouen
http://www.acrouen.fr/pedagogie/equipes/eculturel/tpe/mbar_ville_l_es.htm
Objectifs généraux et spécifiques : Prendre conscience de la
permanence des œuvres emblématiques et du dialogue, de
l’influence qu’elles entretiennent à travers les siècles avec
d’autres œuvres et d’autres artistes.
Picasso / Velasquez : « Les Ménines »
ARTS DU SON ET
ARTS DU SPECTACLE
VIVANT
« The lamb » de John Tavener = innocence de l’enfance que
symbolise le petit agneau. Univers musical qui mélange
tonalité et atonalité tout cela dans la tradition du chant choral
A cappella.
Arts du SON
Œuvre : - « The lamb » de John Tavener
Objectif : Présenter cette oeuvre comme une “passerelle”.
Elle utilise deux écritures musicales opposées (Sérialisme et tonalité) que le compositeur va
unir au service d’un même thème : l’innocence de l’enfance. Pour cela il utilisera un motif
mélodique qui traversera l’œuvre et qui servira de « pont » pour unifier et homogénéifier
l’ensemble. L’aspect symbolique de l’œuvre sera également à mettre en perspective avec les
autres disciplines.
Le texte du poète anglais William Blake appartient lui à une autre époque puisqu’il a été écrit
en 1789. Il se trouve donc être au centre, si l’on considère les époques, des deux discours
musicaux, puisque l’un symbolise la tradition polyphoniste des 16 ème au 18ème siècles et
l’autre, le 20ème siècle.
I – Rencontrer matériellement l’œuvre ou découverte de l'œuvre
•
•
Ecouter la pièce de John Tavener. Il existe des vidéos sur quelques sites internet.
Un concert (Cette pièce très populaire est souvent interprétée).
II – Interroger l’œuvre sur différents plans
1. La forme
1. Quel est le genre de cette œuvre ? Une pièce polyphonique vocale.
2. La composition Un thème de 7 notes qui va parcourir l’œuvre.
3. La structure forme strophique avec un refrain
4. Le style œuvre contemporaine
2. La technique Mélange de deux techniques musicales : sérialisme et
tonalisme.
3. Le sens Le texte parle d’un « petit agneau » qui symbolise l’innocence de
l’enfance. Un thème musical représente l’enfance qui traverse les différentes
étapes de la vie (représentées par les deux techniques musicales).
4. Les usages pour un concert
Le compositeur :
Sir John TAVENER occupe une place éminente et singulière dans le concert des musiciens
contemporains.
Rompant avec un art qui présente tous les signes d'une fin, il soutient la gageure d'un total
retournement, faisant siennes les données de la « Tradition ». Il en trouve une remarquable
illustration dans le chant liturgique byzantin dont il s'inspire et qui lui livre, entre autres, la
tonique, l'« icône sonore », la « prière du coeur ».
La musique sensible n'est que l'écho d'une musique intelligible fondée sur certains principes
qu'il s'agit de redécouvrir : la primauté des voix sur les instruments, l'homophonie, la
répétition thématique, le dépouillement, la concision, la lenteur méditative, aboutissant à
une musique de l'intériorité : une « musique du silence ».
Ainsi, la musique (…) en aidant les hommes à retrouver leur essence, mérite d'être
considérée comme instrument de réalisation spirituelle.
On devine l'importance et la profondeur dont se revêt une telle musique, laquelle ne se peut
entendre qu'avec l'« oreille du coeur » ».
Extrait du « John Tavener, l'enchanteur : une
introduction à la musique du silence » de Jean Biès.
Deux océans, Paris
Parution : février 2008
Brève biographie :
Sir John Tavener, né le 28 janvier 1944 à Wembley (Londres, Angleterre), est un
compositeur britannique. En l978, Tavener se convertit à l'Eglise Orthodoxe Russe qui est, pour
lui, une source d'inspiration croissante. Beaucoup de ses oeuvres récentes font appel à la voix, mais
pratiquement toutes, en dépit de leur inspiration religieuse, sont destinées au concert plutôt qu'à un
emploi Iiturgique précis. Il a été anobli en 2000.
Analyse de l’œuvre « The lamb »
Le texte de «The Lamb» vient d'un poème de William Blake symbolisant l’enfance
innocente. Il est extrait d'un recueil intitulé « Songs of Innocence » (1789).
Little Lamb, who made thee?
Dost thou know who made thee?
Gave thee life, and bid thee feed,
By the stream and o'er the mead;
Gave thee clothing of delight,
Softest clothing, woolly, bright;
Gave thee such a tender voice,
Making all the vales rejoice?
Little Lamb, who made thee?
Dost thou know who made thee?
Petit agneau qui t’a fait ?
Sais-tu qui t’a fait
T’a donné la vie et t’a nourri
Près du ruisseau et dans le pré ?
T’a donné ces charmants atours
Ces vêtements si doux, cette laine si claire
T’a donné une voix si tendre
Qui réjouit tous les vallons ?
Petit agneau, qui t’a fait ?
Sais-tu qui t’a fait ?
Little Lamb, I'll tell thee,
Little Lamb, I'll tell thee.
He is called by thy name,
Petit agneau, je vais te le dire
Petit agneau, je vais te le dire
For He calls Himself a Lamb.
He is meek, and He is mild;
He became a little child.
I a child, and thou a lamb,
We are called by His name.
Little Lamb, God bless thee!
Little Lamb, God bless thee!
•
Il s’appelle de ton nom
Car il s’appelle l’agneau
Il est humble et il est doux
Il est devenu petit enfant
Moi, l’enfant et toi l’agneau
On nous appelle de ce nom
Petit agneau, que Dieu te bénisse !
Petit agneau, que Dieu te bénisse !
Timbre et espace :
Un chœur mixte A Cappella. Des passages sont traités en monodie. L’ensemble est
principalement homophonique.
•
Dynamique :
La nuance principale est « Piano », qui symbolise, à la fois, la douceur de l’agneau et
l’enfance. On ne s’écarte jamais vraiment de cette intensité. Il faut la comprendre comme un
murmure qui interrompt à peine le silence du recueillement. C’est la manière d’être humble de
la musique de Tavener : « Musique du silence ».
•
Temps et rythme :
Le motif qui est présenté dès le début de l’oeuvre par les seules voix de soprano sera ensuite
réentendu plusieurs fois (A quatre reprises pour les quatre derniers vers avec suspension sur
un accord de mi mineur) avec une métrique différente, un ralentissement accompagné d’une
entrée dans le silence (Lent et long decrescendo). Bien que presque entièrement syllabique,
avec ses passages homophones à la simplicité qui compose une sereine atmosphère, on
pourrait comparer cela au mouvement impressionniste. Le tempo doit être flexible et est
guidé par les mots. Il indique peut-être l'importance que Tavener leur donne dans sa musique.
•
Forme :
L’alternance des continuités et des ruptures est perceptible en évoquant les notions de
consonance et de dissonance. Deux discours musicaux alternent donc : atonal et « tonal ».
Alternance aussi de passages monodiques et polyphoniques.
Un acousmographe ou tout autre document pourra mettre en valeur ces alternances.
•
Successif et simultané :
Il est temps d’aborder ici la notion de série. Le système a été conçu autour de 1921 par
Arnold Schoenberg qui a essayé de trouver une méthode pour organiser la musique atonale.
Une technique utilisée également par Anton Webern et Alban Berg, élèves de Schoenberg
(«deuxième école de Vienne »).
La voix de soprano propose une série de notes (Celles entendues au début de l’œuvre). La
voix d’alto reprend la même série avec le principe de renversement. Nous pouvons entendre et
jouer les deux voix qui se superposent sur le second vers du texte.
Pour simplifier la compréhension du principe, la voix de ténor correspond à la série
rétrograde c'est-à-dire lue à l’envers. La voix de basse montre la série en renversement
rétrograde.
La série se compose de 7 notes. On peut étudier l’aspect symbolique de ce chiffre. Il
correspond également au nombre de lettres contenues dans le titre : t-h-e-l-a-m-b
•
Styles :
Le dodécaphonisme et la seconde « Ecole de Vienne » seront abordés.
L’importance dans l’œuvre de Tavener de la musique liturgique contemplative (Chant
orthodoxe). Mise en comparaison avec Arvo Pärt (« Summa »)…
ARTS, RUPTURES et CONTINUITES
•
•
VOIX
Mise en voix d’un
texte
chanter une
« série » et son
renversement et /
ou son rétrograde
TIMBRE et ESPACE
•
•
chœur mixte a cappella
plans sonores (monodie / polyphonie /
homophonie)
DYNAMIQUE
« Musique du silence »
PROJET MUSICAL
Ecriture d’une pièce
dodécaphonique instrumentale
et/ou vocale
TEMPS et RYTHME
modification de la durée d’un motif
structurant
ŒUVRE DE REFERENCE
Tavener (1944)
FORME
STYLES
alternance de continuités et ruptures
ruptures mélodiques, rythmiques et
harmoniques
dodécaphonisme
chant liturgique
SUCCESSIF et SIMULTANE
principe de la série de son renversement
et du mouvement rétrograde
III – Des mots-clés pour caractériser l’œuvre
- symbolisme
- consonance / dissonance
- sérialisme
- monodie / polyphonie
- musique vocale A Cappella
- homophonie
IV – Mise en réseau et exemples d’œuvres correspondant à un critère
- V – Pistes de pratiques plastiques simples en lien avec l’œuvre
VI – Dispositifs pour situer l’œuvre dans un contexte historique,
culturel, artistique
-
VII - Proposition de contenu pour le cahier personnel d’Histoire des
Arts
- Art du son
Genre : œuvre vocale polyphonique
Titre : - «The lamb »
Compositeur : John Tavener (1944)
Date : -1982
Lieu : -église pour un concert
Technique : - Mise en musique d’un
texte symboliste en utilisant des
techniques différentes : sérialisme et
tonalité.
Domaine artistique :
Arts de l’espace
Rouen et ses ponts
(Histoire / Technologie)
Ressources locales
/autres :
Plusieurs sites internet sont
utilisables sur ce sujet :




www.visite-de-rouen.com, avec plusieurs
pages sur les ponts de Rouen
www.musee-maritimerouen.asso.fr/PontTransbor/transbordeur.
html
Il présente le dossier de presse et des
photos de l’exposition organisée en
2007 sur « Le pont transbordeur de
Rouen (1899-1940) »
http://fr.structurae.de
Ce site consacré aux ouvrages d’art
présente une page et des photos sur le
pont transbordeur de Rouen
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_transbo
rdeur_(Rouen)
Intéressant pour l’historique et la
description du pont transbordeur de
Rouen mais surtout pour les sources et
la bibliographie cités
A R T S D E L’ E S PA C E
Œuvre :
LE PONT
TRANSBORDEUR DE ROUEN
Conçu par Ferdinand Arnodin (1845-1924),
acier, Haut. : 70 m – Long. 143 m – Larg. 13 m ;
mis en service en 1899 – détruit en 1940
Rouen (Seine-Maritime)
I – Découverte de l’œuvre
 Vidéoprojecteur : présentation d’un ou plusieurs clichés anciens de
l’ouvrage
 Celui-ci ayant été détruit en 1940, c’est le seul moyen de conduire un
travail avec les élèves
 Les sources dont on dispose sont toutefois nombreuses (voir les
références citées sur internet)
II – Interroger l’œuvre sur différents plans
A) la forme
a) Quel est le genre de cette œuvre ?
 Un ouvrage d’art, un pont suspendu
b) La structure
•
Complète la description de l’ouvrage en utilisant le vocabulaire
suivant :


Pylône
Tablier
rectiligne

haubans
ancrés au sol
 Chariot porteur
 Nacelle (ou transbordeur)
 Câbles
Rouen, le pont transbordeur (Vue générale)
Le pont transbordeur de Rouen (la nacelle)

Chaussée
centrale

Abri couvert (2
classe)
e


Abri vitré (1ère classe) avec sièges
Treuil actionné par un moteur électrique
B) La technique
•
Quels matériaux ont été utilisés pour la construction de cet ouvrage ?
 L’acier
•
De quelle manière le déplacement de la nacelle était-il assuré ?
 Un moteur électrique permettait d’actionner les câbles qui
reliaient le chariot fixé au tablier du pont et la nacelle.
C) La signification
•
En quoi cette construction symbolise-t-elle les deux révolutions
industrielles ?
 Construit en acier, le pont transbordeur de Rouen symbolise
l’essor de la sidérurgie qui produit ponts et charpentes
métalliques lors de la première révolution industrielle
 Sa nacelle est actionnée par l’électricité : le pont utilise ainsi
cette innovation qui symbolise dès 1880 la seconde révolution
industrielle.
•
Le pont transbordeur devint très vite une véritable attraction de
Rouen.
Les grandes fêtes maritimes se faisaient autour de ce pont.
Le pont transbordeur de Rouen, fête maritime de 1905
•
Pourquoi cet ouvrage était-il à ce point apprécié des Rouennais ?
 Il apparaît comme un symbole de modernité grâce à ses
innovations techniques : il préfigure pour les Rouennais
l’entrée dans la « Belle Epoque »
 Sa construction facilite le passage d’une rive à l’autre de la
Seine : c’est un élément fédérateur dans le paysage urbain ;
de même, les grandes fêtes maritimes qui ont lieu près de ce
pont sont l’occasion de fédérer les Rouennais au cours de
grands rassemblements.
 Cela explique pourquoi, dynamité en 1940 pour freiner la
progression des troupes allemandes, cet ouvrage est resté
ancré dans la mémoire de nombreux Rouennais.
D) Les usages
•
Dans quel but cet ouvrage a-t-il été construit ?
 Pour faire passer les véhicules et les personnes d’une rive à
l’autre de la Seine)
•
Les bacs, nombreux encore sur la Seine au XIXe siècle, remplissaient
les mêmes fonctions.
Quels avantages offrait le pont transbordeur par rapport au bac ?
 Il offrait plus de confort ; la traversée était plus rapide, plus
sûre, moins tributaire des conditions météorologiques
 L’accès et la sortie étaient rapides
 A cela s’ajoutait le coût très modique de la traversée
•
Par rapport aux ponts traditionnels le pont transbordeur présentait un
autre avantage. Lequel ?
 La hauteur de son tablier (50 m) permettait aux grands
voiliers et aux cargos de remonter la Seine pour venir charger
et décharger sur les quais du centre-ville de Rouen.
•
Détruit toutefois en 1940, sa reconstruction apparut inutile comptetour de l’évolution des transports. Pourquoi ?
 Le pont transbordeur n’était plus adapté à un trafic
automobile de plus en plus intense
 La disparition des grands voiliers et le déclin du port de Rouen
rendirent inutile ce type de pont.
III – Des mots-clés pour caractériser l’œuvre
-
Pont transbordeur
Ouvrage d’art
Architecture
métallique
-
Moteur
électrique
Circulation
Trafic maritime
-
Révolution
industrielle
XIXe siècle
IV – Mise en réseau et exemples d’œuvres correspondant à un
critère
Rouen et ses ponts
•
Différents exemples de ponts (voir le site www.visite-de-rouen.com
qui retrace l’histoire des ponts de Rouen depuis le premier pont
construit au XIIe siècle jusqu’au Pont Gustave Flaubert)
L’architecture métallique issue de la Révolution industrielle
•
Différents types d’édifices : la tour Eiffel ou le viaduc de Garabit ; le
Grand Palais à Paris ; la Grande Roue du Prater à Vienne ; la tour
métallique de Blackpool ; d’autres ponts transbordeurs encore en
usage (le Pont de Biscaye à Bilbao ; les ponts de Newport, de
Middlesbrough et de Warrington au Royaume-Uni ; le pont d’Osten et
de Rensburg en Allemagne ; le pont de Rochefort-Martrou en France ;
le pont de Buenos-Aires en Argentine)
V – Pistes de pratiques plastiques simples en lien avec l’œuvre
•
A définir en collaboration avec la Technologie
VI – Dispositifs pour situer l’œuvre dans un contexte historique,
culturel, artistique
•
Programme d’histoire : Le XIXe siècle : L’âge industriel (Etude d’une
ville industrielle au XIXe siècle ; les exemples locaux (Rouen et sa
région) seront privilégiés dans la mesure où ils permettent d’évoquer
les mutations liées à l’industrialisation dans le paysage urbain (avec
des exemples d’œuvres d’architecture et d’urbanisme)
VII - Proposition de contenu pour le cahier personnel d’Histoire des
Arts
•
Le questionnaire distribué et complété lors de la séance en classe
•
Un visuel de l’œuvre
•
Un cartel d’identification de l’ouvrage
Genre :
Ouvrage d’art
Titre :
pont transbordeur
Le
Date :
1899 (Inauguration)
1940 (Destruction)
Auteur :
Ferdinand Arnodin
Dimensions :
m (Haut.)
m (Long.)
m (Larg.)
Lieu :
Rouen (Seine-Maritime),
Technique :
Acier (structure)
Electricité
(Traction de la nacelle)
70
143
13
•
Un court paragraphe élaboré à partir des mots-clés pour
caractériser l’œuvre
•
Un commentaire personnel sur l’œuvre
(Pourquoi cette œuvre m’a plu / ne m’a pas plu)
Arts du VISUEL
Œuvre : - « Les Ménines » Picasso - Velasquez
Images, œuvre et réalité.
Ancrage dans les programmes : Etudier des œuvres emblématiques et maîtriser des repères
historiques ; Elaborer des travaux bidimensionnels en explorant les propriétés plastiques,
iconiques et sémantiques. Produire des images numériques et prendre conscience de la
dématérialisation de l’image par exemple.
Objectifs généraux et spécifiques : Prendre conscience de la permanence des œuvres
emblématiques et du dialogue, de l’influence qu’elles entretiennent à travers les siècles avec
d’autres œuvres et d’autres artistes.
Objectifs de la séquence : Sensibilisation à une culture artistique. Analyser, imaginer, créer
du sens et provoquer des postures par une appropriation, un détournement, une référence à
une œuvre. Travailler la cohérence plastique, technique et sémantique .
Objectifs de la séance : Découvrir de différentes pratiques et styles picturaux. Repérer
quelques œuvres emblématiques du Louvre. Elaboration /Création / Détourner/ Paraphraser/
S’approprier.
Formulation de la proposition :
« Une nuit au musée … du Louvre »
Les visiteurs sont partis…Il se passe des choses étranges, les
œuvres se transforment, rajeunissent et ne sont plus tout à fait les
mêmes.
En utilisant les moyens et les techniques appropriés et après avoir
choisi une œuvre dans la liste suivante, donner à voir une
relecture
actuelle et personnelle de l’œuvre.
3 séances ; Techniques graphiques, picturales, collages ou images numériques.
Œuvres choisies parmi la collection du musée du Louvre à Paris :
Paolo UCELLO La bataille de San Romano, vers 1450/56, Huile / bois, 180 x 316 cm.
Léonard de VINCI La Joconde ou Mona Lisa, 1503/1506, huile /bois, 77 x 53 cm.
Georges de La Tour Le tricheur, vers 1635( ?), Huile/toile, 107 x 146 cm.
Jacques Louis DAVID Le serment des Horaces, 1784, Huile/toile, 330 x 425 cm.
Théodore GERICAULT Le radeau de la Méduse, 1819, huile/toile, 491 x 716 cm.
Eugène DELACROIX La Liberté guidant le peuple, le 28 juillet 1830, 1830, Huile/toile, 260
x 325 cm.
Connaissances/ Compétences et attitudes : Imaginer, créer, reproduire, avoir une intention,
une démarche, prélever, faire un croquis, esquisser, détourner agrandir ou réduire,
transformer, transposer.
Dispositif et déroulement de la séance :
Prise en note de la proposition ; Mots de vocabulaire : Appropriation, détournement, citation.
Critères d’évaluation :
•
•
•
•
•
Utilisation et reconnaissance du choix
Complexité de la production : Transformations, écarts
Démarche, point de vue et apport personnel
Cohérence technique et plastique
Qualités plastiques
/4
/4
/3
/3
/6
/20
« Les Ménines »
Diego VELASQUEZ Les Ménines, 1656, Pablo PICASSO Les Ménines, Cannes le 17 août
Huile /toile, 318 x 276 cm, Musée National 1957, Huile/toile, 194 x260 cm, Musée Picasso,
du Prado, Madrid.
Barcelone.
I – Rencontrer matériellement l’œuvre ou Découverte de l'œuvre
•
•
Projection à l’aide d’un vidéoprojecteur pour « Les Ménines ».
Visite au Louvre pour les autres œuvres.
II – Interroger l’œuvre sur différents plans
1 La forme
1. Quel est le genre de cette œuvre ?
Un portrait et sa paraphrase,
sorte de citation explicitement influencée par d’autres œuvres du passé.
2. La composition Comparer les deux tableaux : éléments communs et
différences (Perspective, lumière, personnage, couleur…).
3. La structure
4. Le style
2 La technique Huile sur toile pour les deux tableaux
3 Le sens
Si les artistes en général s’inspirent ou sont influencés par d’autres œuvres ou d’autres
confrères peintres, Picasso est passé maître en la matière et nombreuses sont ses
paraphrases, sortes de citations explicitement influencés d’autres œuvres du passé. Entre
le 13 décembre 1954 et le 14 février 1955, il référa 15 fois Les femmes d’Alger de
Delacroix, entre 1959 et 1962 : Plus de 50 Ménines de Vélasquez et plus de 27 Déjeuner
sur l’herbe de Manet, et il ouvrira la voie à une pratique de la citation, d’emprunt ou de
référence très répandue chez de nombreux artistes au XX e siècle.
Edouard MANET Le déjeuner sur l’herbe,
1863, Huile/toile, 208 x 264.5 cm, Musée
d’Orsay, Paris.
Pablo PICASSO Le déjeuner sur l’herbe,
Vauvenargues, 3 mars- 20 août 1960, Huile/
toile, 129x195 cm, Musée Picasso, Paris.
Claude MONET Les nymphéas,
1916-1919, Huile/toile, 200x 180 cm
Collection particulière.
Diane THATER Still aus Videoinstallation Oo Fifi :
Five Days in Claude Monet’s Garden, 1992,
Installation vidéo, Courtesy galerie Hauser&
Wirth, Zurich.
III – Des mots-clés pour
caractériser l’œuvre
IV – Mise en réseau et exemples d’œuvres correspondant à un critère
Voir 3 : le sens (Déjeuner sur l’herbe puis Monet)
V – Pistes de pratiques plastiques simples en lien avec l’œuvre
VI – Dispositifs pour situer l’œuvre dans un contexte historique,
culturel, artistique
-
VII - Proposition de contenu pour le cahier personnel d’Histoire des
Arts
-Si les artistes en général s’inspirent ou sont influencés par d’autres œuvres ou d’autres
confrères peintres, Picasso est passé maître en la matière et nombreuses sont ses
paraphrases, sortes de citations explicitement influencées d’autres œuvres du passé.
Genre : - Portrait
Titre : - « Les Ménines » de Velasquez
et Picasso.
Date : - 1656 / 1957
Technique : - paraphrase
Arts du Langage
Œuvre : -« Le dormeur du val » d’Arthur Rimbaud
Objectifs : Appréhender ce genre poétique à travers les siècles et illustrer la thématique
rupture et continuité en étudiant l’évolution du lyrisme au XIXème comparativement aux
poèmes des siècles précédents : quelles différences et quelles ressemblances peut-on noter ? On étudiera e
XIXème avec le romantisme.
Liens avec les programmes : on trouve dans les programmes officiels le paragraphe
suivant au chapitre Lecture:
Poésie : le lyrisme
Le professeur fait lire des poèmes d’époques variées empruntés par exemple aux auteurs
suivants :
- Moyen Age : Rutebeuf, François Villon ;
- XVIe°siècle : Louise Labé, Joachim du Bellay, Pierre de Ronsard ;
- XIX° siècle : Marceline Desbordes-Valmore, Alphonse de Lamartine, Victor Hugo, Gérard
de Nerval, Alfred de Musset, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Jules
Laforgue ;
- XXe et XXIe siècles : Charles Péguy, Anna de Noailles, Guillaume Apollinaire, Marie Noël,
Jules Supervielle, Paul Eluard, Louis Aragon, Georges Schéhadé, François Cheng.
Et celui-ci au chapitre Histoire des arts :
L’histoire des arts
Dans une perspective plus largement européenne, les thématiques «Arts, espace et temps »
et « Arts, ruptures, continuités » constituent celles qui permettent le mieux d’aborder des
mouvements artistiques et culturels des XVIII° et XIX° siècles. Le retour à l’antique contraste
avec les mouvements nouveaux et l’entrée dans l’âge de la modernité (romantisme,
réalisme, impressionnisme). Le domaine « Arts du spectacle vivant » invite, quant à lui, à
mettre l’accent sur les représentations de la société ou l’expression du moi.
1. Partir d’un groupement de textes qui empruntera des poèmes de différentes formes à
tous les siècles.
- François Villon, « Hé ! Dieu, si j’eusse étudié… », Le testament (1461)
- Joachim du Bellay, « Heureux qui comme Ulysse… »,
« Les Chants de l'innocence et de l'expérience » (1789-1793) furent réunis en
un seul volume par William Blake et se répondent par leurs thèmes et leurs
figures. Ils sont contemporains de la Révolution Française et l'une des
innombrables interprétations de leurs chefs-d'oeuvre poétiques veut
classiquement voir dans le Tigre l'incarnation des idées révolutionnaires du
poète radical. Il est aisé d'opposer Innocence et Expérience, Agneau christique
et Tigre, enfance et maturité etc. Mais est-ce le propos de Blake ? Certes, tel
est bien son projet annoncé. Mais l'oeuvre mystérieuse du poète de Jérusalem
ne saurait s'ouvrir par une si facile clé... Blake écrit pour un fantôme. Blake est
habité par un double. Blake dessine, peint et compose sa foisonnante poésie
pour dialoguer avec son frère Robert mort trop tôt.
Toute grande poésie a son interlocuteur secret. Toute parole est offertoire.
(Quatrième de couverture) : Editeur : Arfuyen Publication : 18/4/2002
Quelques textes sur
L'innocence
:
Le coeur innombrable
Si tu veux nous ferons notre maison si belle
Que nous y resterons les étés et l'hiver !
Nous verrons alentour fluer l'eau qui dégèle,
Et les arbres jaunis y redevenir verts.
Les jours harmonieux et les saisons heureuses
Passeront sur le bord lumineux du chemin,
Comme de beaux enfants dont les bandes rieuses
S'enlacent en jouant et se tiennent les mains.
Un rosier montera devant notre fenêtre
Pour baptiser le jour de rosée et d'odeur ;
Les dociles troupeaux, qu'un enfant mène paître,
Répandront sur les champs leur paisible candeur.
Le frivole soleil et la lune pensive
Qui s'enroulent au tronc lisse des peupliers
Refléteront en nous leur âme lasse ou vive
Selon les clairs midis et les soirs familiers.
Nous ferons notre coeur si simple et si crédule
Que les esprits charmants des contes d'autrefois
Reviendront habiter dans les vieilles pendules
Avec des airs secrets, affairés et courtois.
Pendant les soirs d'hiver, pour mieux sentir la flamme,
Nous tâcherons d'avoir un peu froid tous les deux,
Et de grandes clartés nous danseront dans l'âme
A la lueur du bois qui semblera joyeux.
Émus de la douceur que le printemps apporte,
Nous ferons en avril des rêves plus troublants.
- Et l'Amour sagement jouera sur notre porte
Et comptera les jours avec des cailloux blancs...
Anna de Noailles
Jeanne endormie
Rose, elle est là qui dort sous les branches fleuries,
Dans son berceau tremblant comme un nid d’alcyon*,
Douce, les yeux fermés, sans faire attention
Au glissement de l’ombre et du soleil sur elle.
Elle est toute petite, elle est surnaturelle.
O suprême beauté de l’enfant innocent !
Moi je pense, elle rêve ; et sur son front descend
Un entrelacement de visions sereines ;
Des femmes de l’azur qu’on prendrait pour des reines,
Des anges, des lions ayant des airs bénins,
De pauvres bons géants protégés par des nains,
Des triomphes de fleurs dans les bois, des trophées
D’arbres célestes, pleins de la lueur des fées,
Un nuage où l’éden apparaît à demi,
Voilà ce qui s’abat sur l’enfant endormi.
Le berceau des enfants est le palais des songes.
Victor Hugo, « Jeanne endormie », L’Art d’être grand-père, 1877
*Oiseau marin fabuleux
La piste symbolique peut-être également suivie (Elle serait alors un lien précieux avec
l’œuvre musicale).
Voici une analyse trouvée sur le site suivant : http://www.bacdefrancais.net/dormeur.php.
Citée pour exemple, on pourrait insister sur la forme du poème, relativement traditionnelle :
le sonnet mais traité ici avec des images « symboliques » très fortes que l’on cherchera à
mettre en avant.
ANALYSE du Dormeur du val (octobre, 1870), « Le bateau ivre » de Rimbaud
I – Rencontrer matériellement l’œuvre ou Découverte de l'œuvre
Lecture
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil de la montagne fière,
Luit; C'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.
Les parfums ne font plus frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud
II – Interroger l’œuvre sur différents plans
I - La Nature
La nature est omniprésente dans le poème, elle occupe intégralement le premier quatrain, et
nous la retrouvons jusque dans le dernier tercet. Elle se caractérise par une impression de vie
et de bonheur qui sollicite tous les sens. "Verdure" vers 1 est repris au vers 7 par "l'herbe" et
au vers 8 par "vert".
Impression de luminosité avec "les haillons d'argent" vers 2 ; renforcée au vers 3 et vers 13
par le soleil et dont la luminosité est reprise au vers 4 "mousse de rayons" et vers 8 " lumière
qui pleut" : métaphore qui donne une matérialité à la lumière.
Nature très colorée : vers 9 "les glaïeuls", couleurs assez intenses. Personnification de la
rivière qui "chante" vers 1, animation.
Sur le plan olfactif, "parfums" vers 12, impression de bien-être et bonheur ; sur le plan
tactile, impression de fraîcheur, liquidité, vers 6 "et la nuque baignant dans le frais cresson
bleu".
Le mot "val" du titre est repris au vers 4, rivière dynamique ; impression d'exubérance, par
les deux enjambements des vers 1, 2,3. De plus cette nature est présentée comme douée de
sentiments, au vers 11 elle est personnifiée et présentée comme très maternelle "berce" : Alma
Mater.
II - L'homme
On remarque que le jeune homme est "dans" la nature. Nous le voyons aux vers 6, 8, 9,13,
avec le mot "dans", il est imbriqué dans cette nature. Nous savons à qui nous avons à faire,
sociologiquement c'est un soldat. Le jeune homme est jeune comme la nature. Il est présenté
dans un état d'abandon total : "bouche ouverte" vers 5, " sa nuque baignant" vers 6, " dort"
vers 7, inactivité encore répétée au vers 9 et 13 : insistance avec le titre du sonnet. Au vers 7,
il est "étendu", intensifie l'impression de confort ; vers 8 " un lit vert", la nature lui a construit
un lit.
Si on regarde d'un peu plus près, nous voyons qu'il paraît mort : vers 14 "deux trous rouges
sur le côté droit", + allitérations en "r".
À partir de ce moment nous basculons dans l'horreur, dénouement très brutal.
III - Aspects contradictoires
La mort est en fait omniprésente : vers 1 le mot "trou" fait écho avec le vers 14. L'adverbe
"follement" vers 2 signifie l'agitation de la rivière. Nous avons un côté glorieux avec l'argent,
mais en réalité les "haillons" vers 3, reflètent quelque chose de détruit. La "bouche ouverte"
est une caractérisation de la mort du soldat ; sa tête est nue car son casque a roulé par terre ;
"la nuque baignant" vers 6 signifie qu'elle baignait dans le sang, c'est à dire le sang sur
l'herbe : rouge du sang + vert de l'herbe = cresson bleu.
"Etendu" signifie un corps sans vie et le "lit" du vers 8 devient un lit de mort. Les glaïeuls
évoquent les fleurs que l'on posent sur une tombe => il a les pieds dans les glaïeuls. Plus rien
ne bouge, "la narine" et "la poitrine "ne réagissent plus. Il ne respire plus, il est donc mort.
Violence des allitérations dentales pour trancher cette jeune vie. Nous comprenons à ce
moment que le sommeil du dormeur était une image de mort.
Conclusion
Ce poème illustre des thèmes très chers à A. Rimbaud, à savoir le sens du tragique, de
l'existence et la mort. Son art s'illustre particulièrement avec les effets rythmiques brisés,
symboliques d'une vie brisée. Habileté par laquelle il nous met sur une fausse piste, tout en
nous laissant des indices, à la réelle interprétation du poème.
(Fin de l’article trouvé sur le site web)
Insister sur les aspects symboliques et inviter les élèves à les trouver.
L’enfance est un thème présent également dans ce poème de Rimbaud : on pourra ici rappeler
la jeunesse de l’auteur au moment de l’écriture de ce texte. Le symbolisme est également mis
en avant :
« Le bateau ivre », avec lequel l’adolescent se présenta aux cercles parisiens qu’il voulait
impressionner, est une merveille d’ample orchestration et de virtuosité rythmique.
D’emblée, le poète presque enfant surpasse, dans l’expert maniement de son symbole du
bateau démarré parmi l’univers en furie, les symboles platement didactiques et gauchement
soulignés dont Vigny et d’autres romantiques avaient usé. Douze fois ou davantage, le
pronom « je » revient, souvent au début des strophes, désignant, dans une identification
symbolique, l’esquif et l’enfant lui-même, ébloui d’abord par sa vision de « ce que l’homme
a cru voir », affirmant la réalité de son expérience plus qu’humaine, et « rêvant la nuit
verte » et les couleurs mouvantes prodiguées dans ce tableau « fauviste » : rouge rutilant,
roux de pourriture, violet, glauque, brun, noir et vert. Bien peu de poésies symbolistes de
1885-1895 pourraient rivaliser avec le tragique aveu de lassitude des trois strophes finales ».
Extrait de « La littérature symboliste », Henri Peyre, édition presses universitaires de France,
collection Que sais-je ? page 33.
III – Des mots-clés pour caractériser l’œuvre
Symbolisme/ symbole
Sonnet
Allitération
IV – Mise en réseau et exemples d’œuvres correspondant à un critère
-V – Pistes de pratiques plastiques simples en lien avec l’œuvre
VI – Dispositifs pour situer l’œuvre dans un contexte historique,
culturel, artistique
-VII - Proposition de contenu pour le cahier personnel d’Histoire des
Arts
-Tout en utilisant une forme ancienne de poésie, le sonnet, Arthur Rimbaud dépasse
cette forme notamment en utilisant des images symboliques.
Genre : - Poésie
Titre : -« Le dormeur du val » extrait
du « Bateau ivre »
Auteur : Arthur Rimbaud (1854-1891)
Date : - 1870
Technique : -sonnet