Le témoignage de Jean le Baptiste. Jean 1, 1 – 18 et 19

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Le témoignage de Jean le Baptiste. Jean 1, 1 – 18 et 19
Dimanche 27 Juillet 2008
David MITRANI, pasteur de l’Eglise réformée de France à Tours et en
Touraine (37).
Le témoignage de Jean le Baptiste.
Jean 1, 1 – 18 et 19 - 34.
Musique : Ecole Maîtrisienne de Nîmes. Vol 1. Direction Alain Charron. Psaume 81
"Chantez du Seigneur la toute puissance". Institution Béthanie.
Ouverture :
DM : « Au commencement était la Parole… »
Dans le Nouveau Testament, l’évangile selon Jean débute avec ces mots.
Tout à l’heure, autour du témoignage d’un autre Jean, le Baptiste, j’aimerais en méditer
avec vous le premier chapitre, les versets 19 à 34.
« Au commencement était la Parole… »
Cette Parole nous réunit, c’est avec elle que nous allons passer ce petit moment ensemble.
Cette Parole, c’est plus que des mots dans un vieux livre.
C’est quelqu’un. Cette Parole est vivante, elle fait vivre, elle me fait vivre.
Qu’à vous aussi, cette Parole soit donnée, comme un souffle qui régénère, comme un feu
qui réchauffe et qui éclaire dans la nuit, comme une eau qui désaltère les gosiers secs.
Qu’à vous aussi, là où vous vivez, la grâce et la paix soient données
De la part du Dieu vivant, de la part de Celui qui vient : Jésus-Christ, le Seigneur.
Musique : Ecole Maîtrisienne de Nîmes. Psaume 92 "Oh ! Que c'est chose belle".
Témoigner. C’est difficile de témoigner. Oui, mais selon ce qu’on met là-dessous, ça peut
être tentant, aussi…
Mon voisin me rappelait qu’autrefois, dans les Églises chrétiennes, on parlait de
professionnels du témoignage, en quelque sorte : les pasteurs, ici, témoignaient pour les
chrétiens ; les missionnaires, là-bas, loin, le faisaient pour les païens, chez les païens. Alors,
quand on n’était ni pasteur, ni missionnaire, pas de problème ! Il suffisait de prier pour ces
gens-là, et de donner de temps en temps quelque argent ou quelque présent, pour les
entretenir…
« Bien sûr, moi, j’avais comme un doute, me disait ce voisin, j’avais une question au fond
de moi. Moi qui vivais ici, étais-je si chrétien que ça ? Et puis, là-bas, loin, n’y avait-il donc
que des païens ? En fait, là-bas, loin, ce n’était pas vraiment mon problème. Non. Mon
problème, c’était ici, c’était… moi… Ma place devant Dieu. Dieu… Quel Dieu ? Je ne
savais plus. Oh, si ! Qui est Dieu, je savais encore, j’avais appris. Mais… quelle place pour
lui dans ma vie ? Qu’avais-je fait de lui ? Étais-je si sûr de lui ? Étais-je si sûr de moi ?
Qu’y avait-il entre lui et moi ? J’avais besoin qu’on me dise, mais je n’étais plus capable
d’entendre. Il y avait trop de choses dans ma vie, trop de choses qui m’encombraient, qui
remplissaient tous les moments, toutes les préoccupations.
Alors, témoigner, pensez donc ! J’avais besoin, moi, qu’on soit pour moi “témoin de…”. »
Et voilà mon voisin de s’arrêter, comme s’il n’avait jamais vraiment su de quel témoignage
il avait eu besoin. Ne recherchait-il pas un témoin d’autre chose, un témoin d’une vie qu’il
n’avait pas, après laquelle il courait ? Ou pire : à laquelle il avait renoncé ? Il avait eu
besoin, mais il n’avait pas eu envie : « Que chacun s’occupe de lui-même ! Que les autres,
surtout, s’occupent d’autre chose que de moi », pensait-il. Oui, c’était le bon temps, quand
la question du témoignage chrétien ne se posait pas…
Aujourd’hui, ce n’est plus pareil.
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Autour de moi, tout crie le besoin de témoins. Aujourd’hui, j’entends dire qu’il n’y a pas de professionnels,
qu’on est tous rien que des amateurs ; qu’il faut témoigner chacun de notre relation avec Dieu. « Les pasteurs ne
nous aident plus », disent les gens. Peut-être qu’on ne se fréquente plus assez, qu’on ne prend plus assez de
temps…
En fait, mon voisin aimerait bien témoigner, il aimerait bien pouvoir partager ses questions, ses hésitations, ses
doutes. Il aimerait bien, peut-être, parler… de lui ! Oui, je sais, c’est à la mode, toutes les émissions de télé
tournent autour de gens qui parlent d’eux, de ce qu’ils font, de ce qu’ils croient, etc. Ces gens, ils ne sont pas
plus que mon voisin, après tout ! D’ailleurs il me l’a redit lui-même : « Moi aussi, je veux témoigner, sans que
qui que ce soit ait quoi que ce soit à répliquer – qu’est-ce qu’il connaîtrait à ma vie ? Moi, je veux parler de
moi. » Et puis, il a ajouté, comme pour lui-même : « Mais… moi, qui suis-je ? »
Musique : J.S Bach. Invention en ré mineur, plage 6. CD La Cause - Bach, Haendel, Mélodies d'Eglise.
Lecture biblique :
Ceci est le témoignage de Jean, – dit la Bible – lorsque les Juifs envoyèrent vers lui, de Jérusalem, des prêtres
et des lévites, afin de lui demander : « Toi, qui es-tu ? ». Et il déclara – il ne nia pas, il déclara : « Moi, je ne suis
pas le Christ. » Et ils lui demandèrent : « Quoi donc ? Toi, es-tu Élie ? » Et il dit : « Je ne le suis pas ».
« Es-tu le prophète, toi ? » Et il répondit : « Non. » Ils lui dirent donc : « Qui es-tu, afin que nous donnions une
réponse à ceux qui nous ont envoyés ? Que dis-tu au sujet de toi-même ? » Il répliqua : « Moi ? Une voix qui
crie dans le désert : “Aplanissez le chemin du Seigneur”, comme a dit Ésaïe le prophète. »
Ceux qui avaient été envoyés venaient des Pharisiens.
Et ils lui demandèrent et lui dirent : « Pourquoi donc baptises-tu si tu n’es pas le Christ, ni Élie, ni le
prophète ? » Jean leur répondit en disant : « Moi, je baptise dans l’eau ; au milieu de vous se tient quelqu’un
que vous ne connaissez pas, venant derrière moi, dont je ne suis pas digne, moi, de lui délier la courroie de la
sandale. ». Ces choses se passèrent à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.
Le lendemain il regarda Jésus venant vers lui et il dit : « Voici l’agneau de Dieu qui emporte le péché du
monde. Il est celui au sujet de qui j’ai dit : “ Derrière moi vient un homme qui est passé devant moi, parce qu’il
était avant moi.” Et moi je ne le connaissais pas, mais c’est afin qu’il soit manifesté à Israël à travers ça, que
moi je suis venu baptiser dans l’eau. » Et Jean témoigna en disant : « J’ai contemplé l’Esprit descendant du ciel
comme une colombe et il s’est arrêté sur lui. Et moi je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser
dans l’eau, celui-ci m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre, et s’arrêter sur lui, c’est lui qui baptise
dans l’Esprit saint.” Et moi j’ai vu et j’ai témoigné que c’est lui qui est le Fils de Dieu ». (Jean 1, 19 – 34).
Musique : G. Guerret-Fourneau. "Comme un souffle fragile" plage 17. CD La Cause - Bach, Haendel,
Mélodies d'Eglise.
Le témoignage de Jean.
C’est un type formidable, ce Jean, qui baptise là-bas, de l’autre côté du Jourdain, au pays d’Hérode où les
Romains se font discrets. Un vrai prophète, comme on n’en a plus entendu depuis longtemps. Les Pharisiens
avaient dit : les prophètes se sont tus il y a plusieurs siècles, place maintenant aux Sages, aux répétiteurs des
traditions de Moïse. Place au conservatisme, place à la morale… et aux petits arrangements !
Et voici que le ciel s’est ouvert de nouveau, comme aux jours d’autrefois : un prophète vient annoncer la parole
de Dieu pour chaque situation ! Et il leur en met plein la figure, à eux tous… Oui, à moi aussi, mais ça ne fait
rien, ça fait du bien. Ceux qui l’entendent ont à nouveau un idéal, un but. Il suffit de mettre en pratique ses
paroles, d’aller se faire baptiser par cet homme dans l’eau du fleuve. C’est peut-être lui, le « prophète comme
Moïse » annoncé par la Torah. C’est peut-être lui, la réincarnation d’Élie. C’est peut-être même le Christ,
l’homme que Dieu envoie pour restaurer un peuple pur et saint ?
Qui donc est-il ? Vite, qu’il le dise. Qu’il parle de lui. Qu’il attire à lui tout homme juste et pieux ! Les temps
sont mûrs, il y en a marre des pourris et des promesses vides, de la précarité grandissante et des parachutes
dorés, des malheurs sans nom qui s’amoncellent au-dessus de nos têtes ou des têtes de nos enfants ! Ce sauveur,
qu’il nous dise, qu’il témoigne de lui ! Eh bien non…
Jean ne témoigne pas de lui-même. On lui en a tendu des perches, pourtant ! L’évangéliste prend bien soin de le
préciser pour vous et moi qui l’avons écouté tout à l’heure : Jean ne se débine pas, il ne refuse pas d’assumer ce
qu’il est. Simplement, ce n’est pas lui. Il n’est pas le Christ, il n’est pas Élie, il n’est pas Moïse, il n’est pas qui
vous voulez. Il n’est rien, tout juste « une voix », pas même une voix originale, puisque, disant cela, il cite un
verset biblique ! Une voix devant quelqu’un d’autre qu’il ne connaît pas. Lui, le prophète, n’a rien à dire, rien à
faire, sinon ce que Dieu lui a dit de dire, ce que Dieu lui a dit de faire. Il serait moins que rien s’il n’était pas
seulement cela : une voix qui annonce quelqu’un d’autre. Son baptême ? Rien que de l’eau. Un signe, un poteau
indicateur vers un autre baptême et un autre baptiseur.
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Et puis voilà que le lendemain, nouveau jour : Jean a vu celui qu’il ne connaissait pas, celui que personne ne
connaît, celui dont personne n’est capable d’imaginer ni l’amour ni l’humilité. Pourtant il est comme nous, l’un
des nôtres. Comme vous et moi. Rien ne le distingue à vos yeux, ni aux miens.
Mais Jean a vu. Et Jean a reconnu celui dont la venue donne sens à son existence, celui sans qui il ne serait
qu’un excité de plus au sein d’un peuple malheureux dans une province perdue. Il l’a reconnu, et il le désigne
aux autres. Il témoigne : « C’est lui, dit-il, il est le Fils de Dieu ». Et peu importe qu’on ne comprenne pas ce
qu’est « le Fils de Dieu », pas plus que « l’agneau de Dieu ». L’important, c’est que : « c’est lui ». C’est lui qui
donne sens.
Vous savez, Jean a dû être vraiment heureux à ce moment-là. Non seulement comme un prophète qui voit de ses
yeux s’accomplir ce qu’il a annoncé - ce qui ne se passe presque jamais - et qui, même alors, fait plutôt pleurer
que rire. Non. C’est avec tout son être qu’il a dû tressaillir de joie : son identité-même se trouvait dans cet
homme, et c’est exactement de cela qu’il témoigne, c’est exactement le sens de ses paroles. Jésus est la vérité de
la vie de Jean.
Du coup, voilà la question qui m’est renvoyée, voilà la question qui est pour vous aussi : qu’est-ce qui fonde la
vérité de ma vie ? Qu’est-ce qui fonde la vérité de votre vie ? C’est une question infiniment, intimement
personnelle. Personne ne peut répondre pour quelqu’un d’autre, malgré toutes les accusations ou tous les
panégyriques qu’on profère sans rien savoir des gens. Seul celui ou celle qui reçoit la question pour lui-même
peut tenter d’y répondre, comme Jean l’a fait devant les Pharisiens venant faire leur enquête.
Qui suis-je ? En sachant que la réponse est forcément une réponse qui me décentre de moi, qui me tourne et me
retourne complètement, vers quelqu’un d’autre : vide abyssal, ou bien Jésus-Christ ? Les accusateurs de la foi
diront que c’est pareil ; tant pis pour eux. Ceux qui aiment à se contempler eux-mêmes découvriront le vide ;
puissent-ils alors entendre le témoignage chrétien comme l’ouverture d’une plateforme dans le vide, d’une
lumière dans la nuit, d’une révélation dans l’absurdité du matérialisme !
Qui suis-je ? La réponse de la foi n’est pas une théorie, mais c’est un cri de joie ! Je suis celui qui ai contemplé
l’amour de Dieu pour moi, je suis celui qui ai vu Jésus-Christ et qui ai réalisé combien son amour, sa mort, sa
résurrection, étaient des réalités proches de moi, des réalités qui concernent mon existence quotidienne, mon
travail, ma famille, mes affections, mes engagements, et même ma santé et mon argent, mes loisirs et mes rêves.
Qui suis-je donc ? De quoi ma vie témoigne-t-elle ? Je suis un mort ressuscité : au sein de ma non-existence, j’ai
connu que « mon rédempteur est vivant » parce que « je l’ai contemplé de mes yeux » – comme le dit le
patriarche Job dans le livre qui porte son nom (Job 19 / 25-27), dans l’Ancien Testament. Je suis un baptisé, un
tiré du néant par cet homme extraordinaire qui est le Fils de Dieu, qui a donné sa vie et qui a repris sa vie et la
mienne en même temps (Jean 10 / 17-18).
Voilà. Je n’ai plus rien à gagner, et je n’ai plus rien à perdre. « Moi » ne me concerne plus, et face à Jésus je
découvre que ça, ce n’est pas un mal, c’est même une vraie bonne nouvelle ! « Moi » ne me concerne plus, mes
œuvres et mes échecs ne me concernent plus. Une seule chose devient vraiment centrale, cruciale : le
témoignage de Jésus. Dire, raconter que : « c’est lui ».
Aussi, voilà, je voulais vous le dire à vous aussi, pour que vous colportiez à votre tour cette nouvelle, sans vous
poser des questions perverses ou sans réponse sur ce que vous êtes, vous. Ainsi, vous aussi, tels que vous êtes,
comme Jean-Baptiste, allez donc simplement raconter, enfin, que « c’est lui ». Amen.
Musique : J.S Bach. Aria "Die Seele ruht in Jesu Handen" plage 2. CD La Cause - Bach, Haendel, Mélodies
d'Eglise.
« Au commencement était la Parole, et la Parole était auprès de Dieu, et la Parole était Dieu. C’est elle qui était
au commencement auprès de Dieu. Tout est advenu par elle et rien de ce qui est advenu n’est advenu sans
elle.
En elle était la vie, et la vie était la lumière des humains, et la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres
ne l’ont pas saisie.
Il y eut un être humain envoyé par Dieu, son nom était Jean. Celui-ci vint pour un témoignage, afin de
témoigner au sujet de la lumière, afin que tous croient par lui.
Il n’était pas lui-même la lumière, mais c’était afin de témoigner au sujet de la lumière.
C’était la vraie lumière qui brille sur tout homme, elle venait dans le monde.
Elle était dans le monde, et le monde advint par elle, et le monde ne l’a pas connue.
Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont pas saisie ; mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle leur a donné
le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui sont nés, non pas du sang, ni de la
volonté de la chair ni de la volonté d’un homme, mais de Dieu.
Et la Parole a été faite chair, et elle a séjourné parmi nous – et nous avons contemplé sa gloire, une gloire
comme celle du Fils unique auprès du Père – elle était pleine de grâce et de vérité ; Jean témoigne à son sujet
et il s’est écrié, disant que c’était celui dont il avait dit : “Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, parce
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qu’il était avant moi.” » Car de sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce pour grâce, car la loi a été donnée
par Moïse, la grâce et la vérité sont advenues par Jésus-Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître.(Jean 1, 1 – 18)
Musique : Ecole Maîtrisienne de Nîmes. Psaume 47 "Frappez dans vos mains".
Prière d’intercession et Notre Père : Je vous invite à prier le Seigneur :
Pour l'Église répandue par toute la terre, afin qu'elle marche toujours à la lumière du Christ.
Pour tous les peuples de la terre, afin qu'ils se trouvent accueillis dans l'Église, avec l'offrande de leur diversité
au service du Christ.
Pour ceux qui gouvernent les nations, afin qu'ils ne mettent pas d'entraves à l'annonce de l'Évangile, mais
reconnaissent dans le Christ celui qui rassemble les peuples dans la paix.
Pour les chrétiens, afin qu'ils offrent toujours avec ferveur au Christ le culte qui lui est dû et lui rendent
témoignage par toute leur vie.
Pour tous ceux qui ont la charge de conduire le peuple de Dieu, afin qu'ils le fassent dans la lumière du Christ
et dans la sagesse de l'Esprit Saint.
Pour les missions, afin que Dieu rende fécond le travail des missionnaires, et qu'il fasse de nous leurs
collaborateurs généreux.
Pour ceux qui vivent dans l'erreur, afin que la lumière de l'Évangile les conduise au chemin de la foi.
Pour ceux qui ne voient pas de sens à leur vie, afin qu'ils trouvent, dans la rencontre du Christ, la vocation
qu'il leur adresse.
Seigneur Dieu,
Toi qui as fait briller en ton Fils la lumière du salut, accomplis maintenant ta promesse
En attirant à lui tous les humains et en hâtant la venue de ton règne,
Où tu seras tout en tous.
Avec mes frères et mes sœurs,
Et tous ceux qui se confient en toi,
Je veux te dire ces mots anciens pour aujourd’hui :
Notre Père, qui es aux cieux,
Que ton Nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,
Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire,
Pour les siècles des siècles. Amen.
Musique : École Maîtrisienne de Nîmes : Psaumes, Cantiques et Chorals n° 8 « Magnifique est le Seigneur ».
Bénédiction et envoi :
Alors que s’achève ce moment passé ensemble autour du témoignage donné par Jean, le Baptiste, parce que la
vie se poursuit pour vous et pour moi, parce que cette vie va encore recevoir la Parole qui la transforme, parce
que celui que Jean désignait est le vainqueur de tout ce qui nous enferme ou qui nous tire vers le bas, alors,
oui, nous pouvons donner et recevoir la bénédiction du Tout-puissant :
Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, afin que vous débordiez
d’espérance, par la puissance du Saint-Esprit.
Le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix, en tout temps, de toute manière.
Allez en paix. Amen.
Musique : Georg Friederich Haendel. "A toi la gloire" plage 10. CD La Cause - Bach, Haendel, Mélodies
d'Eglise.
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