En quoi est-il important de redynamiser la filière hippique Nortaise?

Transcription

En quoi est-il important
de redynamiser la filière
hippique Nortaise?
« Le cheval à Nort-sur-Erdre :
une histoire et un avenir »
Rédaction : Tanguy LETORT
Juin 2016
Remerciements
Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à mon maître de stage, M. Yves DAUVÉ,
Maire de Nort-sur-Erdre. Je le remercie de m’avoir encadré, orienté, aidé et conseillé.
J’adresse mes sincères remerciements à tous les acteurs de la filière équine qui ont accepté
de m’accorder du temps pour me présenter leurs infrastructures et répondre à mes questions.
De par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et leurs critiques, ces acteurs ont guidé mes
réflexions et ainsi permis l’élaboration de ce document.
Je tiens aussi à remercier tout particulièrement Hervé BRÉHIER, Michel DUHIL et
l’ensemble de la société des courses pour leur accueil chaleureux.
Je remercie l’ensemble de l’équipe pédagogique du pôle universitaire du Saumurois
notamment ma responsable de formation, Mme Sylvine PICKEL-CHEVALIER.
Enfin, je remercie tous mes collègues agents municipaux au sein de la mairie de Nort-surErdre pour leur gentillesse, leur soutien et accompagnement durant tout le stage ainsi qu’à
l’ensemble des élus pour leur confiance accordée.
À tous ces intervenants, je présente mes remerciements, mon respect et ma gratitude.
SOMMAIRE
INTRODUCTION………………………………………………………………………………1
CHAPITRE 1 HISTORIQUE - Un passé hippique glorieux
1. À Nort-sur-Erdre « le cheval est ROI » …………………………………………………..2
2. Concours hippiques (1898-1910)…………………………………………………………. 3
3. Un haras : station de monte (1918 – 1985)………………………………………………...4
4. L’hippodrome de Beaumont…………………………………………….……..…..……….5
a.
b.
c.
d.
e.
f.
Un hippodrome qui a plus de 125 ans …………………………………………………………… 5
La famille Le Gualès de Mezaubran à l’origine de la société …………………………………… 6
Un hippodrome en avance sur son temps ………………………………………………………… 7
Une affluence importante …………………………………………………………………………8
Le Centenaire de l’hippodrome………………………………………………………………….. 10
Une société de courses conviviale………………………………………………………………... 10
5. Un centre d’entrainement, plus grand centre public de la Fédération Ouest durant de nombreuses années…12
6. Les grands entraineurs qui ont marqué l’histoire de Nort-sur-Erdre………………………13
7. Une pépinière de jockeys………………………………………………………………….21
8. Des artisans reconnus ont fait la renommée de Nort-sur-Erdre……………...……………22
9. Le centre d’entrainement : diminution de l’activité depuis plusieurs décennies…….……25
CHAPITRE 2 DIAGNOSTIC - Une activité trop peu valorisée
1.
L’activité équine Nortaise en 2016 : où en est-on ? ......................................................... 26
a. L’hippodrome de Beaumont… …………………………………………………………...…..26
b. Le centre d’entrainement ………………………………………………………………...…..29
2.
L’importance de la filière « cheval » ................................................................................ 35
3.
Une activité économique considérable .............................................................................. 38
a. L’emploi de la filière équine ………....…………………………………………………….38
b. Une filière en bonne santé mais fragile ………………………………………………...……40
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
Une activité respectueuse de l’environnement .................................................................. 41
Les entreprises industrielles de la filière équine ............................................................... 41
Le secteur des courses hippiques ...................................................................................... 43
Le secteur des chevaux de sports et de loisirs ................................................................... 44
Une zone géographique orientée ....................................................................................... 45
Les activités équines sur le territoire Nortais ................................................................... 46
L’attractivité du territoire Nortais ...................................................................................... 51
Analyse globale sur le territoire Nortais ........................................................................... 52
CHAPITRE 3 PLAN D’ACTION - Un avenir prometteur
1. Quel avenir pour la filière ? ……………………………………………………………..57
a. La filière équine..………………..……………………………………………….57
b. La filière hippique………………………………………………………………..58
c. Cheval & Culture………………………………………………………………...61
CONCLUSION............................................................................................................................ 63
ANNEXES
INTRODUCTION
Cette étude a été réalisée grâce à la volonté des élus de la ville de Nort-sur-Erdre de prêter
plus ample attention à cette activité historique importante sur ce territoire. De nombreuses
rencontres, l’étude de documents historiques et techniques, des observations sur le terrain ont
permis l’élaboration de ce document. L’objectif principal de cette étude est avant tout d’observer
et comprendre la filière équine Nortaise et constater son évolution au fil du temps. Une question
centrale orientera cette étude :
En quoi est-il important de redynamiser la filière hippique Nortaise ?
Avec un passé hippique glorieux, Nort-sur-Erdre a su conserver une renommée au sein du
milieu des courses hippiques notamment avec son célèbre centre d’entrainement surnommé « le
Petit Chantilly ». Vous retrouverez de nombreuses informations et anecdotes sur l’activité de la
fin du 19ème siècle à aujourd’hui.
Afin d’apporter des éléments de réponse à cette question, vous pourrez consulter un
diagnostic de la filière de l’échelle nationale à locale. Ce diagnostic global sera proposé afin
d’appréhender les forces et faiblesses de l’activité équine, ses opportunités et menaces pour
l’avenir. Enfin un plan d’action comportant l’étude de nombreuses pistes de réflexions sera
proposé avec comme principal objectif, le développement de la filière sur le territoire nortais.
1
HISTORIQUE
Un passé hippique glorieux
Chapitre 1 : Historique
1. À Nort-sur-Erdre « le cheval est ROI »
Le Petit Chantilly, tel est le nom jadis utilisé par les Nortais pour parler de la petite ville de
Nort-sur-Erdre. En plein cœur de la Bretagne historique, à quelques encablures de Nantes, on pouvait
y entendre le bruit des sabots des chevaux claquant sur les petits chemins du village. Ceci était routine
pour les Nortais. En effet, cet animal si ordinaire à l’époque était indispensable pour le halage sur le
bord de l’Erdre, rivière empruntant le canal de Nantes à Brest.
Au fil du temps, les bateaux à moteur sont
apparus, Nort-sur-Erdre a donc abandonné le
cheval de trait qui n’était plus vraiment utile
au profit d’un cheval de sang, fin, athlétique :
le cheval de course.
Nous allons donc aborder l’histoire du
cheval à Nort-sur-Erdre à travers
plusieurs activités liées à cet animal.
Tout d’abord, les courses hippiques à
travers son hippodrome « historique».
Puis nous aborderons, l’activité du
centre d’entrainement avec ses grands
entraineurs qui ont fait la gloire de
cette commune.
2
2. Concours hippiques (1898-1910)
Le saut en concours hippique, auquel l'équitation sportive est quasiment assimilée par le grand
public, est une invention récente, à peine centenaire. Au début du XIXe siècle, après la chasse en
terrain varié où les cavaliers franchissent des obstacles toujours naturels, les premières courses de
steeple (le premier fut couru en 1810 à Bedford) infléchissent le goût équestre dans une direction
nouvelle. Chez les militaires, la pratique du saut se développe de façon particulièrement
importante.
La création de la Société Hippique Française en 1865 ouvre l'ère de l'équitation sportive. Le
premier concours de l'histoire est donné l'année suivante à Paris au palais de l'Industrie. Afin de
mettre en valeur les produits de l'élevage français, le Cadre Noir conduit par le général L'Hotte y
présente, pour la première fois en dehors de Saumur, la reprise de manège et celle des sauteurs en
liberté.
À la fin du 19ème siècle, le capitaine italien Caprilli contribue à transformer l'équitation
contemporaine. Il invente la monte en avant à l'obstacle, et la « méthode naturelle » qui laisse la
libre disposition de son balancier tête-encolure au cheval, utilise la confiance réciproque et le
laisser-faire.
Chaque année, toutes les villes accueillant ces évènements
recevaient le bulletin édifié par la SHF1. Ce livret comportait
de nombreuses infos : les règlements des épreuves, les
programmes d’examens et le programme des prix à décerner
selon les disciplines et conditions d’épreuve. Il y avait deux
types de concours, les concours militaires et les concours
civils. On distinguait les épreuves d’attelage, de selle, de
présentation en main, les courses de trot monté et les courses
d’obstacles.
Ci-dessous
les
conditions
d’une
course
d’obstacle :
La ville de Nantes accueillait des concours hippiques à la fin du XIXe siècle et au début du
XXème siècle. Ainsi, on retrouve au sein des archives municipales de nombreux bulletins de la
SHF qui rassemblaient tout le programme des divers concours de l’époque.
1
Société Hippique Française
3
3. Un haras : station de monte (1918 – 1985)
La station de monte de Nort-sur-Erdre a été mise en place en 1918 avec la signature du premier
bail d’une durée de 18 ans. En 1953, la commune de Nort-sur-Erdre se porte acquéreur des bâtiments
situés au lieu-dit le Bassin. L’ancien propriétaire prénommé M. Eugène LEBOSSE se trouvant à
l’hospice, une rente viagère a été instaurée. À l’époque, le préfet de la Loire Inférieure par courrier
au maire de Nort -sur-Erdre déclarait : « […] d’utilité publique l’acquisition par votre commune des
immeubles constituant la station de haras. » par le biais d’un arrêté préfectoral. Cette station de monte
était un dépôt d’étalons des haras nationaux de la Roche-sur-Yon. En effet, d’autres communes
alentours disposaient également d’une station de monte, c’est le cas d’Ancenis, Blain, Joué-sur-Erdre
et Nozay. Malgré tout, la station de monte a très bien fonctionné durant de nombreuses années avec
jusqu’à 191 juments saillies en 1968 pour 4 étalons en stationnement.
Le 10 septembre 1985, le directeur de la circonscription des
Haras de la Roche-sur-Yon a adressé un courrier, afin de dresser
le bilan des juments saillies durant l’année en cours. Depuis 10
ans, les résultats étaient décroissants, pour atteindre le nombre
de 59 juments la dernière année. Les Haras Nationaux ont
décidé de redéployer leurs effectifs sur d’autres stations. Par
conséquent, en accord avec les élus, la station a définitivement
Anecdote
Distinguo un étalon qui a fait couler
de l’encre…
Après 6 années de monte à la
station de Nort-sur-Erdre, le directeur
du Haras de la Roche-sur-Yon a décidé
de le transférer ailleurs. Le Maire de
Nort, M. Le Colonel de MAQUILLE
lui a donc exprimé son embarras face à
la situation et posé un ultimatum afin de
trouver un autre étalon aussi charpenté
et avec de bons membres.
fermé ses portes cette année-là. En effet, il faut savoir que
l’entretien des installations du haras (plan haras : voir annexe 1)
Source : lettre archives municipal
était à charge de la Mairie sans contrepartie des haras nationaux
(l’État) qui l’utilisaient.
4
4. L‘ hippodrome de Beaumont
a. Un hippodrome qui a plus de 125 ans
Les premières courses hippiques sur l’hippodrome de
Beaumont ont eu lieu dès 1894 grâce au comte Adolphe
le Gualès de Mezaubran. Mais la création de la société
des courses a été officielle le 28 mars 1904. En effet, c’est
la loi 1901, qui a obligé la constitution d’une association
sous la présidence du comte le Gualès de Mezaubran.
Les entraineurs locaux et des villages alentours s’y
réunissaient et composaient la totalité des engagés. Les courses de trot avaient la particularité de
mélanger des chevaux montés et attelés au sein d’une même course.
Jusqu’en 1939, la société n’a pratiquement courue que le lundi de Pentecôte mais durant la
seconde guerre mondiale, Nort-sur-Erdre a été l’un des rares hippodromes à fonctionner. On y
organisait alors quatre réunions par an. Durant l’occupation allemande, les tribunes étaient divisées
en deux, ainsi une partie de celle-ci était uniquement réservée aux Allemands.
Dans les années 1970, l’hippodrome
de Beaumont accueillait seulement
deux
réunions annuelles. Uniquement des petites
courses de Province dotées d’allocations très
faibles. À cette époque, aucun impôt n’était
prélevé sur les gains de courses. Puis, dans les
années 80, le nombre de réunions a augmenté
jusqu’à 5 réunions annuelles. L’hippodrome était très animé avec la participation des commerçants
Nortais à travers un concours de vitrine, l’exposition de voitures anciennes, des manèges pour enfants
et des balades à poney.
Comme les journaux le rapportaient à l’époque (voir annexe A), la réunion annuelle du lundi
de Pentecôte était l’évènement à ne pas manquer, tous les Nortais et habitants de la banlieue Nantaise
et des villages proches s’y réunissaient.
5
b.
La famille Le Gualès de Mezaubran à l’origine de la société
À l’origine de la société des courses, Adolphe Le
Gualès décéda subitement en février 1944. C’est alors
son fils, Yves Le Gualès qui succédant à son père pris la
présidence de la société des courses. Malheureusement
il décéda à son tour en 1975. Sa femme, la comtesse
Isabelle Le Gualès pris alors la succession en
compagnie de son fils, Yann qui devient vice-président
et responsable du centre d’entrainement. Durant plus
d’un siècle, ils auront développé l’hippodrome, créé le
centre d’entrainement.
Source : HONORT
Ainsi ils sont à l’origine de la bonne image du cheval à Nort-sur-Erdre et du développement de
cette activité grâce aux entraineurs à succès qu’ils ont accueillis sur leur centre d’entrainement.
En 2000, la comtesse fatiguée par son âge légua ses responsabilités de présidente. Son fils Yann
quitta également ses fonctions tout comme la secrétaire de l’époque, Mme Plessis.
En remplacement, c’est M. Hervé Bréhier qui succéda à la comtesse
au poste de président. Actuel Maire de Mouzeil (44), Hervé est également
passionné de chevaux. Il découvrit ce milieu en allant faire un tour sur
l’hippodrome de Vincennes, et le spectacle lui a beaucoup plu. C’est tout
naturellement qu’il acquière sa première poulinière trotteuse dans les
années 80. Depuis l’aventure continue même s’il se voit plutôt comme un
petit éleveur, il a la passion de faire naître plusieurs produits chaque année.
6
c. Un hippodrome en avance sur son temps
L’hippodrome de Beaumont n’était pas surnommé le « Petit Chantilly » par hasard. En effet, la
qualité de ses pistes et des entraineurs présents lui permettait cette nomination. Mais un autre facteur
important lui a valu ce nom, ces innovations inspirées du célèbre centre d’entrainement de Chantilly.
En effet dès les années 40, les premiers travaux ont été réalisés sur l’hippodrome. C’est ainsi qu’a été
réalisé le nivellement et l’amélioration de la piste. C’est-à-dire, l’élargissement de la piste (de 10 à
18 mètres dans les virages et de 14 à 18 mètres de la ligne droite, mais également les virages ont été
relevés et deux raquettes de départs ont été créées.
Les tribunes primitives étaient en face de celles actuelles, c’est en 1932 que la décision a été prise
de les transplanter de l’autre côté de l’hippodrome. En effet, exposées plein sud, les tribunes se
trouvaient en plein soleil durant l’unique réunion annuelle, les spectateurs ne pouvaient donc pas
profiter du spectacle dans les meilleures conditions. C’est en 1938 que les travaux ont été achevés.
Ancienne tribune (exposé ouest)
Avant 1939
Nouvelle tribune (exposé est)
Années 60
Tribune actuelle (exposé est)
2016
7
En 1962, un système d’arrosage a été installé, principe inspiré de Chantilly. La tour de contrôle a
été construite après 1975 lors de l’approbation de la loi obligeant le contrôle filmé des courses. Durant
la même période, l’hippodrome s’est doté de stalles pour accueillir les chevaux dans de meilleures
conditions, des bars confortables ont aussi été créés, l’infirmerie pour les premiers soins et
l’acquisition de stalles de départ pour les courses de galop.
En 2003, la piste a de nouveau été améliorée grâce au drainage de celle-ci. La tour de contrôle
a été refaite en 2013, l’hippodrome a du fermer ses portes durant de nombreux mois.
En 2009, la décision a été prise de construire un
restaurant panoramique en prolongement des tribunes
déjà existantes. Le restaurant permet d’accueillir une
centaine de couverts et fait le plein lors de chaque
réunion hippique. Il est également disponible à la
location pour des évènements, tels que des mariages.
De nombreuses subventions des sociétés mères ont permis la réalisation de ces lourds
investissements. Tout ceci grâce à la volonté et le dévouement des membres de la société des courses.
d. Une affluence importante
Les courses hippiques sont ancrées dans l’ADN des Nortais. En effet, on a pu voir l’importance
du cheval dans l’histoire de la ville. La réunion phare annuelle du lundi de Pentecôte accueillait en
moyenne plus de 1000 entrées payantes, soit environ 2000 personnes sur site.
Les enjeux étaient aussi importants avec environ 350 000 francs/ réunions soit 53 350 € de paris sur
l’hippodrome.
Source : HONORT
En outre, les nombreuses animations qui accompagnaient les courses permettaient d’attirer
petits & grands, mais surtout des novices, notamment les familles avec enfants, pour une sortie
ludique et conviviale.
8
Comme vous pouvez le voir sur cette
affiche datant de 1995, les réunions étaient mixtes
(trot, plat, obstacle), l’entrée gratuite pour le lundi
de Pentecôte et de nombreuses animations étaient
proposées au public. C’était ainsi la recette idéale
pour attirer les foules à cet évènement.
Ticket d’entrée à l’hippodrome de Beaumont.
Datant du 1er juin 1925.
Permettant l’accès unique aux tribunes.
Quelques consignes y sont inscrites.
Source : HONORT
9
e. Le Centenaire de l’hippodrome
Lundi 23 mai 1994, le centenaire de la société a été fêté. Beaucoup d’animations ont été mises
en place par la société des courses : présentation d’amazones, expositions de motos anciennes,
programme musical de l’Harmonie St-Michel et manège pour les enfants et de nombreux lots à gagner
(séjour en Tunisie par exemple).
De très nombreux articles relatent l’évènement, on peut imaginer l’engouement de tout un territoire
pour cette activité divertissante.
f. Une société de courses conviviale
Au sein de la société, il y a toujours eu une bonne entente. De plus, à la fin des journées de
courses, les entraineurs se retrouvaient à la buvette tous ensemble, pour partager un moment de
convivialité. De plus, une équipe d’une centaine de bénévoles se rend disponible pendant et en dehors
des réunions pour l’entretien du site et l’organisation des évènements. Grâce aux bénévoles,
l’hippodrome fonctionne bien et peut ainsi se moderniser régulièrement. L’association est composé
de 19 membres au comité.
10
Comité de la société des courses (1994)
Sous la présidence de la famille Le Gualès de Mezaubran
Comité de la société des courses (avril 2002)
sous la présidence d’Hervé Bréhier.
11
5. Un centre d’entrainement, plus grand centre public de la Fédération Ouest
durant de nombreuses années
Depuis 1922, Nort-sur-Erdre n’a cessé d’accueillir les entraineurs intéressés par les installations
mises à leur disposition. Environ 150 chevaux étaient entrainés quotidiennement sur les pistes de
Beaumont. Dans les années 60-70, les grands entraineurs, tels que Crossouard, Delaplace pour le
galop et Laisis pour le trot ont assis
la réputation de Nort-sur-Erdre et
nombreux sont les grands cracks
inscrits au palmarès du monde
hippique. Cette ville fût aussi une
pépinière de jockeys performants,
les Daubertay, Bonnin, Bohan,
Guilloteau
mais
aussi
Bruno
Jollivet.
Source : HONORT
En 2001, à quelques dizaines de kilomètres, dans le village de Sennones a été créé le CERGO :
Actuellement, le plus grand centre d’entrainement de chevaux de courses du Nord-Ouest de la
France avec plus de six cents chevaux présents.
Logements : les boxes
La majeure partie des boxes ont été
construits boulevard du Port Mulon par
Roger Crossouard et Jean Delaplace
qui y ont fait construire leurs écuries
entre 1930 et 1970.
Aujourd’hui une centaine de boxes est
encore sur pieds. Mais l’environnement
alentour a bien changé depuis leur
construction.
12
6. Les grands entraineurs qui ont marqué l’histoire de Nort-sur-Erdre
Classement par ordre chronologique :
On parle même de l’existence d’autres entraineurs à Nort-sur-Erdre au début du 20ème siècle avant
Paul Crossouard, M.Tinel a été le premier entraineur à s’installer à Nort en 1925.
Paul CROSSOUARD
Paul Crossouard est né le 16 juin 1891 à la Chapelle Glain (44). Il rencontra sa femme
Mme Augustine Crossouard qui dirigeait l’hôtel « Le Bretagne », hôtel restaurant très réputé dans la
région. L’hôtel était situé rue Aristide Briand autrefois appelé « la Haute Grande rue ». En 1931, on
retrouve son nom sur la liste électorale en tant qu’entraineur. Paul était également jockey, il a ainsi
gagné de nombreuses courses en tant que jockey-entraineur. Après la seconde guerre mondiale,
l’activité économique reprend et l’écurie se développe. Son fils Roger Crossouard prendra le
flambeau de son père à l’âge de la retraite.
Jean Delaplace a réalisé un stage chez M. Crossouard. Il restera à Nort-sur-Erdre
définitivement et réalisera une brillante carrière d’entraineur.
Palmarès :
1943 : Vainqueur Grand Prix de Craon avec Onde Amère.
1945 : Vainqueur Enghien avec Rouletabille
13
Jean DELAPLACE
Né le 24 avril 1908 à Paris, Jean Delaplace a connu le monde hippique jeune. En effet,
dès 1922 à tout juste 14 ans, avec l’aide d’un copain, il s’en alla direction Maisons-Laffitte en
s’accrochant derrière un camion. Ils sont alors embauchés chez Mr Barillé et Jean s’occupait du cirage
des bottes de courses des jockeys. Puis il s’en alla direction Marseille puis chez Bernard Guy au Lude
avant d’entrer comme jockey chez Paul Crossouard à Nort-sur-Erdre. Surnommé Monsieur Jean dans
le milieu des courses.
En 1933, il s’installe comme entraineur, rue Saint Georges à plus de 2 kms de l’hippodrome de
Beaumont. Puis il fût construire ses boxes au Port Mulon entre 1934 et 1951. Son effectif variait entre
40 et 50 chevaux.
Ces bons chevaux : Château d’Ys (monté par Yves Saint Martin), Moyen Age, Roi du Turf, Un
Amour, Saint Antoine, Spirou II…
De gauche à droite : J-L Delaplace, Martial Delaplace, Christophe Faure, Jean Delaplace,
Catherine Delaplace, Marie-Pascale Delaplace et Philippe Faure.
14
Roger CROSSOUARD
Né le 15 novembre 1924, fils de Paul Crossouard, entraineur à Nort-sur-Erdre, chez qui il
apprend le métier de jockey et pour lequel il démontre de réelles aptitudes, il monte avec succès les
nombreux chevaux de l’écurie familiale. Il prendra plus tard, la suite de son père, comme entraineur,
et devient vite une des plus grosses écuries de la région avec une centaine de chevaux pour une
vingtaine d’employés. Malheureusement, son infrastructure subira deux gros incendies causant la
perte de plusieurs équidés. L’écurie Crossouard remportera toutes les grandes courses de l’Ouest et
sera présent sur les meilleurs hippodromes nationaux (Pau, Paris, Bordeaux).
Ses clients importants ont été, Srassburger (20 chevaux), René
Fruchaud (15 chevaux), Roger Nicol, Louis de Funès, Edmond
Sarzeau.
Homme engagé, Roger Crossouard était également président des
entraineurs de chevaux de l’Ouest mais aussi conseiller municipal de la
mairie de Nort-sur-Erdre.
La maladie l’emportera bien trop tôt en 1988, à l’âge de 63 ans. Il était décrit
comme un homme calme, discret et serviable dont le travail a contribué à
faire de Nort-sur-Erdre, le plus important centre hippique de l’Ouest.
15
Martial DELAPLACE
Fils de Jean Delaplace. Né le 5 janvier 1934 à Nort-sur-Erdre à l’hôtel de l’Espérance.
Père de 5 enfants dont Jean-Luc Delaplace, permis d’entrainer à Nort-sur-Erdre et Martial Delaplace,
entraineur public à la Test de Buch. Il est entré en apprentissage en 1948 chez Jean Delaplace. Il a
monté sa première course en 1949 pour le vicomte de Montillet à La Rochelle à l’âge de 15 ans. Sa
première victoire en obstacles avec le cheval « Quimper » à M. De Kerjégu.
Il a malheureusement cessé de monter en courses suite à un accident à l’entrainement en 1951
(fracture tibia et péroné) le laissant presqu’un an alité.
En 1957, après 2 ans d’armée, il part travailler chez son père Jean Delaplace en tant que lad. En 1960,
il décide de s’installer comme entraineur avec comme principal
propriétaire M. Marcel Gillet. Après un retour comme lad chez son
père en 1961, il s’installe en 1973 comme entraineur public et ce
jusqu’en 1988. Ses écuries se situaient aux Orionnais et
comptabilisait environ 40 chevaux et 12 employés. Il cesse son
activité d’entraineur en 1988 à l’âge de 54 ans afin de se reconvertir
comme livreur durant 9 ans. Les écuries sont alors vendues à M.
Legroguenec Marcel.
Dans ces bons chevaux, il retient notamment Madi Yama (monté par Bruno Jollivet).
Qui plus est, Manuella Jollivet, journaliste et présentatrice sur la chaîne Équidia est la petite fille de
Martial Deleplace.
Edmond BOULANGER
Originaire de Mayenne, dès 11 ans il vécut ensuite à
Paris chez sa tante après le décès de ses parents. En
1949, il est confié à un entraineur Abel Hodin qui lui
donna ses premières montes. Installé à Nort-sur-Erdre,
route de la Poupinière comme entraineur en juin 1966 à
l’âge de 31 ans avec une vingtaine de chevaux. L’année
1970 fût une bonne année avec 16 courses gagnées. Sa
carrière d’entraineur s’est arrêtée en 1994.
16
Jean-Louis CHASSERIO
Né en 1949 à Pornichet, il s’intéresse très
jeune aux chevaux grâce notamment à son grand-père
qui
fût
maréchal-ferrant.
Il
commence
son
apprentissage chez M. Couilleau à Rambouillet puis
prend la direction de Maisons–Laffitte chez Maurice
Vallon durant plus de 3 ans. Après son service
militaire (15 mois), en 1966 il retourne chez
M.Crossouard qui lui suggère de reprendre sa licence.
Il commence alors à monter en obstacles. Il signe sa
première victoire à Héric en plat, avec Philomin, à M.
Cherruau. Puis il gagne sa première course en
obstacles en 1971, sur l’hippodrome de Josselin avec
Bouzoula, appartenant à Louis de Funès. Il fût crack
jockeys avec un palmarès bien garni : 3 Grand Steeple
de Nantes, 3 Grand Cross de Nantes. Au total près de
300 gagnants en tant que jockey. Après un rapide
passage chez M. Pruneau et M. Hayères, il s’installe entraineur en 1988 avec un petit effectif de 4
chevaux. Son activité va rapidement se développer pour atteindre quarante chevaux. En 2007, il prend
sa retraite mais garde 2 à 3 chevaux à l’entrainement en exerçant comme permis d’entrainer.
Il fût récompensé de nombreuses fois pour sa réussite, en tant que cravache d’or en 1987 et 1989 sans
oublier une coupe d’or en steeple.
Les chevaux qui ont marqué sa carrière sont en tant que jockey un certain Fou du Clos et en tant
qu’entraîneur : Vite Fait II, Hubert III, Oxo des Pré.
Magic Dancer monté par Louis Avril
(Maure de Bretagne _ 19.02.1989)
Oxo des Prés monté par Olivier Sauvaget
Source : HONORT
Source : Scoopdiga
17
Henri FAURE
Il arrive à Nort en 1959 chez Jean Delaplace
comme jockey d’obstacles. Il va inscrire comme jockey
près de 200 victoires. Henri va s’installer comme
entraineur en 1970 avec un petit effectif (10 chevaux) lui
permettant de terminer l’année avec 8 victoires. Puis son
écurie va doubler l’année suivante.
Ces bons chevaux ont été, As de Mai, Olympus, Divan,
« Jurau du Tenu » 25/04/1982
Entraineur : Henri Faure
Jockey : Désiré Bec
Alliance Dorée.
Bernard BOHAN
Né en 1941 à Tours, il va très rapidement s’intéresser aux
chevaux grâce à son oncle installé à Nort-sur-Erdre. C’est
durant les vacances scolaires sur Nort-sur-Erdre que Bernard
découvre ce monde. C’est ici qu’il rencontre Roger
Crossouard, avec qui il signe son premier contrat en 1955. Le
7 juillet 1957, il signe sa première victoire sur l’hippodrome
de Luçon. Durant sa première année, il va comptabiliser 30
partants dont 8 victoires. Durant toute sa carrière de jockey,
il totalisera 300 gagnants.
Puis il décide de s’installer comme entraineur en 1976,
durant 21 ans il engrangera plus de 320 victoires. En
1997, à l’âge de 57 ans, il décide de cesser son activité
par choix personnel.
Source : HONORT
18
Hervé HAYERES
Parcours atypique pour ce jeune homme car il
commence dans le trot chez M. Laisis en 1966 également
installé à Nort-sur-Erdre. C’est en février 1967, qu’il va
rejoindre le rand des galopeurs chez M. Boulanger. Il
s’installera ensuite comme entraineur en 1983 avec un
petit effectifs (4-5 chevaux) puis réussira à se faire
connaitre et quelques propriétaires comme M. Walsch de
Serrant lui font confiance. Il est donc passé à une
quinzaine de chevaux en plat et en obstacles avec de la
réussite sur les hippodromes de province, dans l’Ouest principalement et à Pau durant le meeting
d’hiver. Sa fille Frédérique, jockey cravache d’or en 2003 et tête de liste nationale l’a rejoint en 2005
à Nort-sur-Erdre.
Pierre LEGROS
Pierre Legros, aujourd’hui décédé était jockey puis entraineur à Nort-sur-Erdre. Il avait
construit ses écuries sur la route de Beaumont à deux pas de l’hippodrome. Aujourd’hui les écuries
sont toujours utilisées par son petit-fils Benjamin Legros ancien jockey, aujourd’hui entraineur avec
un effectif d’une dizaine de chevaux.
7. Le TROT à l’honneur également grâce à la famille Laisis
Prosper LAISIS
Né à Segré (49) le 25 février 1903, Prosper Laisis a tout d’abord
travaillé dans une mercerie durant la guerre 14/18. Après-guerre, il rentra
au service d’Hervé Céran-Maillard puis chez les frères Forcinal, M. Cavey
et Jean de la Vassière jusqu’en 1923, date à laquelle il fût appelé sous les
drapeaux. En 1921, c’est sur l’hippodrome d’Antrain sur Couesnon qu’il
remporta sa première victoire avec Unitaire, pensionnaire de M.Thébert.
En 1926, Prosper Laisis s’installe entraineur à Laval mais continue
tout de même sa carrière de jockey. À partir de 1955, il fût également
président de l’association des entraineurs & jockeys de France et mena
sans cesse la pointe du combat.
19
Également propriétaire d’un établissement à Tremblay aujourd’hui nommée Tremblay-enFrance. Lors de la suppression de l’hippodrome du Tremblay, M. Laisis quitta ces écuries parisiennes
pour s’installer à Nort-sur-Erdre. En 1966, à l’âge de 62 ans, M. Laisis pris sa retraite et passa le
flambeau à son fils Guy alors âgée de 35 ans.
En souvenir, un Prix Prosper Laisis lui est dédié sur l’hippodrome de Bellevue-la-Forêt à Laval ainsi
que l’hippodrome de Beaumont à Nort-sur-Erdre.
Guy LAISIS
Né en 1930 à Nort-sur-Erdre, Guy Laisis est issue d’une
famille de trot. Apprenti chez son père dès 13 ans, il débute en
décembre 1943 à Vincennes « 3ème poteau galop ». Le 21 juillet
1945, il remporte sa première victoire à Enghien avec Saint
Germain. Le 1er janvier 1948, victoire à Vincennes. Sa carrière aura
été vite étoffée avec pas moins de 430 victoires dont 250 au monté
grâce à son petit gabarit idéal pour monter en course. Puis, il s’est
installé en 1972 comme entraineur à Nort-sur-Erdre, rue saint
Georges. Il s’occupait du débourrage, des qualifications et de
l’entrainement avec un effectif d’une trentaine de chevaux. M. Laisis a été un grand entraineur, il
employait entre 4 et 6 salariés. Il a couru sa dernière course à l’âge de 70 ans à hippodrome local,
celui de Cordemais. Il cesse son activité en 1980 puis parti travailler à l’Ecole National d’Équitation
dans l’écurie jeunes chevaux pendant dix ans.
Son fils André Laisis fût entraineur et driver, malheureusement des problèmes de santé ont dû
l’écarter définitivement de la pratique du métier.
Leur petit-fils, Damien Laisis (fils d’André) a travaillé
6 ans chez Noël Langlois. En janvier 2016, à l’âge de
27 ans, il a décidé de s’installer à Villeréal en louant
10 boxes chez Jean-Claude Paulard.
Ces bons chevaux sont nombreux, on y retrouve ;
Oflis Wilkes, Famosous (2nd du Prix du Cornulier),
Un Gamin, Jour de Java, Oh bon du bonnet,
Grandcamp, Ussy IV, Philosophe D., Saint Gervais.
20
7. Une pépinière de jockeys
De très bons jockeys sont passés par Nort-sur-Erdre
De nombreux jeunes ont réalisé leur apprentissage dans une des écuries de Nort-sur-Erdre avant
de poursuivre une carrière de jockeys et s’illustrer au plus haut niveau. C’est le cas de Gérard
Délépine, Jacky Guilloteau mais aussi Goulven Toupel qui a fait son apprentissage chez Roger
Crossouard, David Berra ou encore
Guillaume Fourier apprenti chez J-L
Chasserio. Thierry Lemer a également
passé dix ans à Nort en tant que jockey
avant de s’installer entraineur à la Testede-Buch. Celui qui a laissé le plus de
souvenirs sur le centre d’entrainement est
incontestablement, André Bonnin.
M. Bonnin est né le 29 mai 1915 à Machecoul (44). Il a fait ses débuts chez M. Dolbeau
avant de venir à Nort-sur-Erdre chez Paul Crossouard. Il est ensuite allé quelques temps chez Jean
Delaplace. C’est ici qu’il va rencontrer sa femme, Gisèle. Puis, il retournera à l’écurie Crossouard,
mais cette fois ci chez le fils Roger. Il fera ensuite une excursion pendant cinq ans sur Maisons
Laffitte afin d’acquérir de nouvelles expériences avant de mieux revenir à Nort. En effet, il
retourne chez Roger Crossouard en tant que responsable de la nouvelle écurie. Sachant que
l’ancienne écurie était sous la responsabilité de Norbert Heurtaut. À cette époque, l’effectif de
l’écurie avoisinait la centaine de chevaux.
21
Anecdote
André BONNIN, rien ne l’arrête…
Un beau dimanche de courses, sur l’hippodrome de Loudéac (22) André Bonnin avait un engagement ce jour-là. Mais
problème, il s’est fracturé le poignet quelques jours auparavant, le médecin l’a donc plâtré. À l’époque, la règlementation
était toute autre qu’aujourd’hui. Car André Bonnin n’ayant pas l’envie de rester pied à terre « pour si peu », décide d’enlever
son plâtre et de participer à l’épreuve. Bien lui en a pris, il s’impose facilement et réalise un pied de nez à son poignet.
Source : HONORT
Autres jockeys de renom, Bruno Jollivet qui a fait
son apprentissage chez Henri Faure a connu une
très belle carrière. En effet, il fût une fois cravache
d’or. Il s’était marié à l’une des filles de Martial
Delaplace, malheureusement décédé très jeune
dans un terrible accident de la route.
8. Des artisans reconnus ont fait la renommée de Nort-sur-Erdre
Avant-guerre
Dès le début du 20ème siècle, de nombreux artisans étaient installés dans le village.
Pour commencer, du côté de la maréchalerie, Georges Launay installé au Port Mulon était
reconnu par la profession. Sa spécialité restait les chevaux de courses, pour lesquels il était
très compétent. Il pouvait changer une ferrure à toute heure du jour et de la nuit si un entraineur
l’appelait. M. Gergeaud était également maréchal. Sa spécialité étant les chevaux de trait, ainsi
les maréchaux ferrants étaient complémentaires.
Deux bourreliers exerçaient également ici, l’un M.Silloray basé place de l’Église et l’autre M.
Foucault situé à proximité du pont Saint Georges. L’un d’entre eux a cessé son activité en
1947, la même année que l’installation de M. et Mme Prioux (voir ci-dessous).
Pour assurer la guérison des animaux dont les chevaux, M. Lebreton était vétérinaire, son
cabinet se situait rue de la Barre à l’emplacement de l’actuel laboratoire d’analyses médicales.
22
Anecdote
2 disciplines & 2 hôtels…
Les jockeys de trot venaient manger et dormir à l'hôtel du Commerce tenu par Mme Bodin
(grand-mère de Mme Prioux). Tous ces jeunes, venaient se former chez M. Laisis à St Georges. On y
retrouvait entre autres : la famille Bigeon, Baudron, Desmontils…
À l'hôtel de Bretagne, propriété de Mme Crossouard, tous les jockeys de Galop s’y retrouvaient
Seul exception, Roger Crossouard avait l’habitude d’aller au bal gratuit tous les dimanches à l’hôtel du
Commerce.
Source : Mme Plessis
Un très grand bourrelier installé à Nort-sur-Erdre
Lucienne et Guy Prioux se sont mariés en 1947 à Nort sur Erdre.
Ils n’ont pas eu d’enfants. Lui est issu d’une famille de « cheval »,
en effet son père, Stanislas Prioux travaillait dans une écurie de
course et confectionnait également des selles en cuir. Guy a donc
rapidement trouvé sa voie. Après avoir rencontré un grand maître
écuyer de l’école d’équitation de Vienne nommée M. Lando,
spécialiste en sellerie orthopédique. Ce grand maître, lui a
transmis tous ses secrets de fabrication et d’adaptation selon la
morphologie de chaque animal.
23
C’est ainsi que la sellerie Prioux était reconnue mondialement, leurs produits s’exportaient
aux quatre coins du monde : Russie, Bahamas, USA et ils étaient présents sur de nombreux
hippodromes parisiens et de la région. Ils avaient également quelques clients connus comme Jean
Gabin, Louis de Funès, Jean-Paul Belmondo ou encore la famille Rotshild sans oublier le cirque
GRUSS. Mais, la concurrence des guêtres en plastique venus d’Italie sont apparus et ont freiné leurs
ventes. Ainsi, le couple Prioux a dû se diversifier et élargir sa gamme de produits (couvertures, selles,
casques, lunettes, cravaches, chambrières, brosses, mors…) Hélas, en 1993 Guy Prioux s’est éteint
des suites d’une grave maladie. Elle, Lucienne Prioux a travaillé avec son mari et s’occupait de l’envoi
des colis, elle fabriquait à la main les casaques, soit 2000 casaques confectionnées. Depuis le décès
de son mari, elle habite dans la maison de sa mère.
Installés depuis 1947 au 23 bis rue Saint Georges, M. et Lucienne Prioux étaient certainement
à l’époque les meilleurs bourreliers de France.
La famille CRUAUD : maréchaux de père en fils
René Cruaud était un maréchal ferrand reconnu à Nort-surErdre. Né en 1928 à Saffré, il a fait son apprentissage chez M.
Launay à Nort-sur-Erdre puis il est parti à Paris durant six ans se
perfectionner. Il fût installé dans le quartier de la Guénardière un peu
plus haut du Pont St Georges. Passionné de trot, il driva en amateur
durant plusieurs décennies et remporta la très convoitée « Coupe des
Amateurs de trot de l’Ouest ». Michel Cruaud, son fils a attrapé le
virus et a donc repris les rênes de l’activité. Cette année, il a
récemment pris sa retraite.
24
9. Le centre d’entrainement : diminution de l’activité depuis plusieurs décennies
Dans les années 70, le centre accueillait plus de 200 chevaux à l’entrainement. Roger Crossouard
détenait la moitié de l’effectif avec une centaine de chevaux. Le reste était partagé avec les 6 autres
entraineurs de l’époque (Edmond Boulanger, René Lecomte, Bernard Bohan, Henri Faure, Martial
Delaplace, Hervé Hayères).
Mais durant les années 1990, de nombreux entraineurs de renom ont cessé leur activité. Tout
d’abord, le décès brutal de Roger Crossouard en 1988. Mais aussi, l’arrêt d’activité d’Edmond
Boulanger en 1994, Bernard Bohan en 1997 ont ainsi fait plonger le centre d’entrainement dans
l’anonymat. Les effectifs de chevaux sont devenus très faibles, aucun entraineur extérieur n’est venu
s’installé sur place. En parallèle, de nombreux permis d’entrainer s’y sont installés, trouvant l’endroit
calme et les infrastructures idéales pour leurs petits effectifs. Autre facteur important qui n’a pas
favorisé l’arrivée de nouveaux entraineurs, c’est l’arrivée d’une urbanisation croissante autour de
l’hippodrome de Beaumont. Le centre d’entrainement se retrouvant ainsi enclavé côté Nord et Est.
Pour conclure, le cheval est omniprésent à Nort-sur-Erdre depuis le début du 20ème siècle.
Au fil des décennies, une activité économique importante s’est créée autour du centre d’entrainement
et de ces entraineurs de renom. La ville Nortaise a acquis une réputation nationale qui lui a permis le
surnom de « Petit Chantilly ». Malheureusement depuis la fin des années 90, les meilleurs éléments
sont partis et ont laissé derrière eux cette renommée. Durant de nombreuses années, le centre
d’entrainement s’est figé dans le temps et il a été déserté par les entraineurs publics au profit de
nombreux permis d’entrainer, intéressés par les équipements mis à leur disposition. Mais, depuis
2010, un nouveau souffle de renouveau semble arrivé sur le célèbre centre d’entrainement, de
nouveaux entraineurs publics s’y sont installés pour le plus grand plaisir des Nortais passionnés. Mais,
un point noir est ressorti, le manque de logements pour les chevaux ne permettant pas le
développement du centre d’entrainement jusqu’ à sa capacité maximum actuelle.
Nous allons ainsi dans le prochain chapitre, aborder
le diagnostic de l’activité équine à l’échelle nationale
puis locale, afin d’essayer de donner des éléments de
réponse à la désertification des entraineurs sur le centre
d’entrainement Nortais. Qui plus est, nous étudierons
les activités équines autres que les courses hippiques en
répertoriant
un
maximum
d’entre-elles
(centres
équestres, haras, élevages, associations…
25
DIAGNOSTIC
Une activité trop peu valorisée
Chapitre 2 : DIAGNOSTIC
1. L’activité équine Nortaise en 2016 : où en est-on ?
a. L’hippodrome de Beaumont
Depuis 2000, c’est M. Hervé Bréhier qui a pris la présidence de la société des courses de Nortsur-Erdre. Comme toute association, le comité est composé de 19 membres :
Président : Hervé BREHIER
Vice-Président : Jacques BERNARD
Vice-Président secrétaire : Michel DUHIL
Vice-Président en charge du centre d'entraînement : Jean-Louis BERTIN
Trésorier : Jean GOISET
Adjoint : Alain MONNIER
Membres :
Annie PAGEAU, Gilles JARNOUX, Christophe DENIAU, André FOUCHARD, Alain
MERRE, Michel HUET, Gérald SALMON, Roger SIMON, Gilles TARTOUE, Jean-Paul
RUPAUD, Marc POTIRON, Loïc PAPION.
L’hippodrome s’étend sur 24 ha en propriété. Chaque année, 8 réunions hippiques sont
accueillies à Nort soit environ 60 courses pour plus de 700 chevaux qui s’y disputent sur la piste en
herbe de qualité.
Avec une capacité d’accueil maximale d’environ 5000 personnes, l’hippodrome de Beaumont
reste un hippodrome de province de taille moyenne de 2ème catégorie. Le tarif d’entrée qui s’applique
sur de nombreux hippodromes de province est de 5.5€/ personne et gratuit pour les moins de 18 ans.
Nombre de réunion
2 TROT
3 GALOP
Nombre de courses
28 courses
19 courses (plat)
11 courses (steeple)
Moyenne
partants par course
15 partants
10 partants
3 réunions MIXTE
TOTAL : 8 réunions
26
Les équipements techniques et infrastructure de l’hippodrome de Beaumont :
Caractéristiques
Surface totale
Piste en herbe
Disciplines
Catégories
Ligne droite
Largeur piste
Piste obstacle
Aire(s) de départ trot
24 ha
1400 m
Plat, Trot, Obstacle
Plat 2A, Trot 2ème, Obstacle 2A
300 m
18 m
En 8
2 400m et 3 100m
1 800m, 2 400m, 2 500m et 3
200m
3 500m et 4 300m
24
1500 personnes
100 couverts
Parking
Bar
Tour de contrôle
Vestiaires
Aire(s) de départ plat
Aire(s) de départ steeple
Stalles
Tribune
Restaurant panoramique
Calendrier 2016
Date
Disciplines
Dimanche 10 avril
TROT
Dimanche 24 avril
GALOP
Dimanche 8 mai
GALOP
Lundi de Pentecôte 16 mai
MIXTE
Dimanche 10 juillet
MIXTE
Dimanche 14 août
MIXTE
Dimanche 4 septembre
TROT
Dimanche 2 octobre
GALOP
Hippodrome de Beaumont
27
Un hippodrome enclavé dans la ville
Les abords de l’hippodrome de Beaumont ont connu dans les années 80-90, une forte
urbanisation. À titre d’exemple, l’écurie de la famille Legros située route de Beaumont était en plein
milieu d’un champ et l’autre maison la plus porche se trouvait au lieu-dit la Noë Guy. Aujourd’hui
plusieurs lotissements sont sortis de terre au Nord et à l’Est de l’hippodrome.
Autre limite à l’Ouest, la présence de la ligne ferroviaire remise en service en février 2014
reliant Chateaubriand à Nantes avec un arrêt en gare de Nort-sur-Erdre.
Qui plus est, les axes routiers longeant l’hippodrome, route de Beaumont et route de Beausoleil ont
été un frein au développement de la surface de l’hippodrome. Aujourd’hui, l’hippodrome s’étend sur
24 ha.
Plan hippodrome de Beaumont
28
b. Le centre d’entrainement
Le centre d’entrainement: un effectif en progression.
Depuis les années 80, Nort-sur-Erdre a connu un fort déclin d’activité du secteur
hippique, à cause notamment de plusieurs cessations d’activité d’entraineurs possédant les
plus gros effectifs d’équidés. Mais, on remarque depuis quelques années que la tendance
s’inverse. Ainsi en 2011, on dénombrait 13 entraineurs et permis d’entrainer contre 19 en ce
1er trimestre 2016. Ainsi, on comptabilise 6 entraineurs publics et 13 permis d’entrainer (liste
ci-dessous). L’effectif en mars 2016 s’élevait à 128 chevaux déclaré à l’entrainement (Source
France Galop). Qui plus est, le nombre réel présent à Nort-sur-Erdre étant plus important ;
débourrage et chevaux à l’essai s’ajoute en supplément aux chiffres cités.
Liste des entraineurs 2016
Effectif Mars 20162
Entraineurs publics
Xavier Le Stang
Rémy Nerbonne
Mathieu Le Forestier
Benjamin Legros
David Ménard
Frederique Hayeres
Permis d’entrainer
André Chayrigues
André Bocquet
Elise Chayrigues
Jean-Luc Delaplace
Bernard Hallope
Maxime Cailler
Patrick Jolly
Patrick Leray
Thomas Maudet
Stéphane Gouvaze
Pascal Dubois
Jean-Louis Chasserio
Christian Bauer
TOTAL
29
20
13
11
5
12
3
2
4
2
2
4
2
3
2
4
3
3
4
128
Les gains engrangés par tous les entraineurs du centre d’entrainement en 2015 se sont élevés à 950 000€.
2
Source France Galop
29
Plan hippodrome & centre d’entrainement de Beaumont
30
Source : Google Maps
1
Piste en herbe de 1 400m, ligne droite 300m,
d'une largeur de 18m, corde à gauche.
2
Piste plate en sable de 1200m, d’une largeur
de 4m.
3
Piste plate de 1100 m, d’une largeur de 4 m.
Constituée de haies amovibles.
4
Piste de haies
31
5
Arène composée de petites haies (utiles
pour le débourrage des chevaux, travail en
liberté ou monté.
6
Rond de récupération
7
Entrée principale équipée d’un
portail électrique.
8
Piste de steeple-chase en herbe
9
Chemin en pierre destiné à la voiture suiveuse
transportant les commissaires de courses.
32
Un centre d’entrainement apprécié des professionnels
La qualité du sol et le profil des pistes ont fait la renommée du centre d’entrainement
Nortais. Un entretien régulier permet de préserver tous ces avantages grâce au travail de 2 salariés
correspondant à 1.5 emploi temps plein. Il faut également souligner le travail des nombreux
bénévoles qui donne un coup de main lors des travaux les plus importants (réfection d’obstacle,
peinture, gros entretien…). Les pistes sont composées
de sable de carrière, un essai avait été fait avec du sable
de Loire mais il a fallu rapidement le retirer car il n’était
pas adéquate. Depuis de nombreuses années, le sable est
fourni par l’entreprise Guimard Matériaux, riche d’une
grande expérience dans le sablage des pistes et reconnue
dans le domaine.
Les allées cavalières ont été créées dans les années 80 durant le mandat de M. Briot afin
de limiter la circulation des chevaux sur la voie publique.
Vous pouvez observer les allées cavalières qui ont été créé et qui sont entretenues par la
mairie. Ces allées sont utilisées quotidiennement par les cavaliers pour qu’ils puissent rejoindre le
centre d’entrainement. Sur certaines portions se trouvant sur la voie publique, il y a parfois
rencontre entre un cheval et un véhicule. Ainsi, afin de garantir la sécurité des cavaliers, un
système lumineux a été installé route de Beaumont afin d’avertir les usagers de la route du passage
immédiat d’un ou plusieurs chevaux. Une signalétique adéquate est aussi présente mais trop peu
visible des usagers de la route.
33
Actuellement on comptabilise 12 entraineurs,
boulevard du port Mulon dont 11 permis d’entrainer. La
capacité d’accueil est d’environ 95 boxes. Sachant que 70
boxes appartiennent à Mme Crossouard, épouse de Roger
Crossouard. Le reste étant la propriété de la commune de Nort
et ainsi loué aux entraineurs. Mais il faut également savoir que
certains boxes sont destinés au stockage du matériel des
associations.
Afin de mieux comprendre les enjeux de la filière équine, voici divers éléments importants
permettant de comprendre son fonctionnement à l’échelle nationale puis locale.
34
2. L’importance de la filière « cheval »
Structuration de la filière équine
Le monde du cheval peut être décrit en 3 sous-filières dont les processus de production et
de transformation sont distincts mais pas indépendants : les courses, le sport-loisir-travail et la
viande chevaline.
La filière cheval est généralement décrite selon les stades allant de la production à
l’utilisation en passant par la valorisation et la commercialisation. A chacun de ces stades
correspondent des activités et des métiers différents.
Si, au niveau de la production les métiers sont similaires dans toutes les sous-filières, ils
sont spécifiques aux stades suivants. Par exemple, éleveurs et étalonniers sont présents dans toutes
les sous-filières alors que pour la valorisation interviennent des entraîneurs en « course », des
cavaliers professionnels et marchands en «sport-loisir» et des abattoirs et bouchers ou autres
distributeurs en «viande».
De même, au stade de l'utilisation, les prestataires proposant des «produits cheval» sont
diversifiés : organisateurs de manifestations (sociétés de course, organisateurs de compétitions),
centres équestres ou encore restaurateurs proposant de la viande chevaline.
Les acteurs de la filière cheval interviennent souvent à différents stades, dans des sousfilières et exercent parfois d’autres activités en dehors de la filière équine.
Les vétérinaires, les maréchaux-ferrants, les équipementiers, etc. sont présents de façon
transverse, prestataires des entreprises comme des particuliers détenteurs d’équidés.
35
La plupart des fonctions collectives sont assumées au niveau national par 2 organismes :
le TROT (aussi nommé Cheval Français ou SECF: Société d'encouragement à l'élevage du Cheval
Français) pour le secteur du trot et France Galop pour le plat et l’obstacle.
Leur objet premier n’est pas économique mais ils assument des fonctions juridictionnelles,
disciplinaires et financières qui conditionnent entièrement l’économie des courses.
En région, l’organisation des courses est animée par les sociétés de course de province qui
sont fédérées régionalement en 10 fédérations (Fédération Ouest pour le grand Ouest).
Au niveau national, toutes les sociétés des courses et les fédérations régionales sont
représentées au sein de la Fédération nationale des courses françaises (FNCF) qui définit
notamment les orientations de la politique commune des courses et coordonne l’action de ses
membres, les représentent auprès des pouvoirs publics.
L’organisation des paris hors hippodrome était assurée par
le seul PMU (Pari Mutuel Urbain) jusqu’en 2010, année marquée
par l’ouverture à la concurrence des jeux et paris en ligne. Ainsi,
en 2014, 8 opérateurs disposent d’un agrément délivré par
l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne) pour l’organisation de paris hippiques
(Genybet, Zeturf,…).
Depuis 2011, la Société Hippique Française (SHF) s’est
transformée en Société Mère du cheval et du poney de sport et fédère
les acteurs des trois composantes liées à l’élevage : production,
valorisation et commercialisation. Elle est organisée sous forme de collèges représentants les
Associations Nationales de Races (ANSF, ANAA, ACA, Poneys, autres), les Associations
Régionales d'Eleveurs, la Chambre Syndicale du Commerce des Chevaux de France (CSCCF), des
acteurs socioprofessionnels représentatifs (éleveurs, propriétaires, cavaliers) et des personnes
qualifiées.
36
Le développement du sport et la garantie de ses règles sont assurés
par la Fédération française d’équitation (FFE). Au travers des clubs qui y
adhèrent, les missions statutaires de la FFE portent sur la délivrance des
licences, l'organisation des formations et la délivrance de diplômes
fédéraux, l'élaboration des règlements sportifs et le Haut Niveau dans les différentes disciplines
équestres.
Parallèlement, la Société Française des équidés de travail (SFET) s’est créée et est
constituée de 3 fédérations fondatrices qui rassemblent elles-mêmes 24 races françaises d’équidés.
L’institut français du cheval et de l’équitation (ifce) créé
en janvier 2010 est placé sous la double tutelle des ministères
chargés des sports et de l’agriculture. Cet établissement public à caractère administratif a pour
missions de transférer les savoirs relatifs au cheval et à l’équitation, soutenir l’équitation et le sport
de haut niveau, assurer la traçabilité et l’information sur le cheval.
L’institut est l’opérateur public pour toute la filière équine, de l’élevage du cheval à l’équitation
et au sport de haut niveau. Il intervient aussi bien au niveau national, qu’européen et international.
D’autres organismes transversaux contribuent à la recherche et à l’accompagnement du
développement des filières agricoles : l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA),
l’Institut de l’Elevage, l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture (APCA),
FranceAgriMer (pour la viande chevaline), etc.
37
Tableau RÉSUMÉ de la filière équine Francaise
COURSES
Entreprises Acteurs individuels
Organismes
socioprofessionnels
Interlocuteurs
nationaux
Organismes publics et parapublics
VIANDE
étalonniers
éleveurs
étalonniers éleveurs
abattoirs
entraîneurs société
bouchers
de course
chevalins et
autres
distributeurs
acteurs transversaux : vétérinaires, maréchaux-ferrants, entreprises
d'équipements et d'alimentation, assureurs, chercheurs, journalistes, etc.
étalonniers éleveurs cavaliersmarchands coachs organisateurs
de compétition centres
équestres agriculteurs
autres prestataires de services
Le TROT
France Galop
Interlocuteurs
régionaux
Autres structures
Segment
SPORT/LOISIRS/
TRAVAIL
Société Hippique Française
(SHF) Société Française des
Equidés de Travail (SFET)
Interbev
Equins
Conseils régionaux des chevaux
Fédération nationale
des courses franFédération française d'équitaçaises (FNCF) Pari
tion (FFE)
mutuel urbain
(PMU)
Autorité de RégulaGarde républicaine, Centres
France
tion des Jeux en
Agrimer
sportifs d'équitation militaire
Ligne (ARJEL)
Institut français du cheval et de l'équitation (ifce), Institut national de la
recherche agronomique (INRA), Institut de l'Elevage, Assemblée
permanente des chambres d'agriculture (APCA), etc.
3. Une activité économique considérable
a) L’emploi de la filière équine
Une source d’emploi non négligeable
L’emploi lié aux métiers du cheval est un levier important pour un territoire comme celui de
Nort. Élément primordial, cette main d’œuvre est non-délocalisable. En effet, le cheval tient un
lien fort avec la commune et il faut encourager la filière dans ce sens. Actuellement on estime à
20 emplois directs, le nombre d’emploi créés par la présence des entraineurs sur le centre
d’entrainement, cela comprend les garçons d’écuries, les lads, jockeys, hommes de piste.
France Galop, Cheval français, GTHP, pour l’organisation des courses, PMU pour
l’organisation des paris, les pourvoyeurs d’emplois sont multiples dans le secteur. Si l’on ajoute à
cela les éleveurs, jockeys, drivers et lads, les vétérinaires, maréchaux ferrants, transporteurs de
chevaux, le monde des courses se porte bien.
38
Le constat est clair : avec 74.000 emplois (directs et indirects) générés et 120.000 personnes
qui en vivent, il y a du travail dans les courses hippiques. Toutefois, la filière est vaste.
Un secteur avec 0 chômage.
Le chômage est un mot très peu employé dans la filière équine, en effet une personne
motivée et dynamique trouvera sans aucun problème un poste à sa convenance grâce aux
nombreux postes proposés quotidiennement. Le site « Équi-ressources » est une plateforme qui
recense toutes les offres d’emploi, stage & formations de la filière équine. Ce site unique en France
est une véritable mine d’or d’emploi. Il a également le rôle d’Observatoire de l’emploi, des métiers
et des formations « Filière Equine » et publie des analyses du secteur.
À la rentrée 2014, moins de 5 élèves sur 100 sortis en juin de l’une des Ecoles des Courses
Hippiques (AFASEC) sont encore en recherche d’emploi. C’est une filière qui attire aujourd’hui
toujours plus de jeunes.
Le chômage des jeunes : ce fléau national que ne connaît pas le monde du cheval
Dynamique, grâce à sa jeunesse, car la moyenne d’âge est de 30,6 ans, inférieure de 9,3 ans à la
moyenne d’âge nationale des salariés, comme le montre l’infographie ci-dessous :
Plus de 65 ans
0,0066
46-65 ans
0,1523
36-45 ans
0,1385
26-35 ans
0,25
18-25 ans
0,3881
Moins de 18 ans
0,0645
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
39
Des emplois précaires
Les métiers les moins qualifiés sont ceux les plus recruteurs. Si le nombre d’offres d’emploi
pour les assistants d’élevage et les cavaliers de sport est en constante baisse, les moniteurs
d’équitation et les cavaliers d’entraînement ne connaissent pas la crise.

7 métiers principaux qui trustent 70% des offres d’emplois d’Equi-ressources

25% de ces offres concernent les moniteurs d’équitation

La majorité de ces postes écope d’un statut précaire (seulement 48% de CDI)

Le salaire brut mensuel est de 1.718 euros contre 1.457 euros pour un SMIC à 169 heures

La moyenne d’âge est de 30 ans.
On remarque donc que la filière équine offre de nombreux débouchés. Malgré tout les emplois
proposés sont souvent précaires même si de nombreux CDI sont signés chaque année,
principalement dans le secteur des courses. Les études menées nous montrent que c’est une filière
régionalisée, jeune, précaire, peu qualifiée.
b) Une filière en bonne santé mais fragile
Les courses financent la filière
Près de 14 milliards d’euros de flux sont générés par les activités équines (y compris les
activités connexes). Les courses, le sport, le loisir et la viande sont les principaux vecteurs de la
bonne tenue de la filière cheval. Mais l’un des principaux est incontestablement les courses
hippiques (et les enjeux qui y sont liés).
En 2013, près de 10 milliards d’euros de paris ont été enregistrés en France, ce qui place
notre pays en quatrième position à l’échelle mondiale, derrière le Japon, la Grande-Bretagne et
l’Australie.
Et même si les enjeux sont en baisse depuis deux saisons, le secteur hippique reste en bonne
santé avec 4.887 courses organisées chaque année sur les 241 hippodromes français en activité.
Trot et galop confondus, plus de 28.000 chevaux s’entraînent quotidiennement sur les centres
d’entraînements, tandis que le nombre de propriétaires se maintient à plus ou moins 10.000 acteurs.
40
4. Une activité respectueuse de l’environnement
Si de nombreux secteurs d’activité
engendrent des conséquences néfastes sur
l’environnement, l’activité agricole dont
notamment
l’activité
équine
est
une
exception à la règle. En effet, aucune
pollution n’est dégagée par les chevaux à
moins l’éjection de méthane en très faible
quantité. L’utilisation des terres pour cette activité est principalement le pâturage et la production
de foin qui demande très peu de produits phytosanitaires, voir aucun. Les professionnels ont un
parc matériel très restreint, souvent un tracteur pour la manutention du fourrage et du fumier et
l’entretien des pistes par exemple. Autres engins agricoles régulièrement présent, le quad, idéal
pour transporter les aliments dans les prés lointains et faire la surveillance générale de son
établissement. En comparaison avec l’activité agricole de cultures céréalières, l’impact
environnemental est quasi inexistant.
Dans un contexte actuel de préservation de notre biodiversité, l’activité équestre quelle qu’elle
soit va dans cette direction.
5. Les entreprises industrielles de la filière équine
À l’échelle nationale, les entreprises industrielles produits & services de la filière équine
sont dynamiques. En effet, 48% d’entre elles ont une zone de chalandise internationale. Malgré
tout, 70 % de l’activité est réalisée en vente directe. On remarque donc que la proximité avec le
client est favorisée. En 2014, 850 millions d’euros de CA a été réalisé dont 19% à l’export.
En termes d’emplois, l’industrie génère 5000 emplois dont 89% en CDI. Il faut également
savoir que 76% des entreprises sont des TPE (< 10 salariés).
Il faut souligner que 12% de la demande d’emploi dans les trois années à venir de
l’industrie équine se trouve en Pays de la Loire.
41
Augmentation de la T.V.A.
En janvier 2014, la TVA a été réévaluée en collaboration avec l’État et les représentants de
l’équitation. Le tableau ci-dessous récapitule le taux de TVA applicable selon l’activité/service
réalisé.
* sous certaines conditions, un cheval acheté à un particulier non éleveur et revendu après dressage est considéré fiscalement comme un bien d’occasion,
à ce titre, le taux de TVA ne va s’appliquer que sur la marge bénéficiaire (différence entre le prix d’achat et le prix de vente).
Consulter l’ensemble des taux en détail sur le site internet www.ffe.com
Cette hausse de T.V.A n’a pas été sans conséquence car elle affecte les propriétaires de chevaux
de courses payant une pension pour leur cheval à l’entrainement. Et la facture a très rapidement
augmentée. Ceci est donc un frein pour les personnes souhaitant investir dans la filière et dans les
courses. Même chose pour les pensions dans les centres équestres, ce qui a entrainé la fermeture
de certaines structures voyant leur clientèle partir.
42
6. Le secteur des courses hippiques
Les courses hippiques : le secteur qui fait vivre toute la filière
Terre d'excellence pour le cheval, l'Ouest est aussi le premier
territoire pour les courses hippiques dans l'Hexagone. De Caen à
Poitiers et de Brest à Orléans, en passant par Le Mans et Nantes, 549
réunions hippiques y ont été organisées en 2015 : 352 réunions «
premium », avec des courses nationales sur lesquelles on peut parier
partout en France, et 197 réunions locales avec paris sur
l'hippodrome. En effet, 1 hippodrome sur 2 est situé en Pays de la
Loire, Basse Normandie et Bretagne.
Un effectif de chevaux importants
En France, environ 29 000 chevaux sont à l’entrainement. Quasiment 2/3 dans le trot et 1/3
dans le galop. Ces chiffres sont stables ces 5 dernières années. Mais au vu du faible nombre de
chevaux présent dans les courses à l’heure actuelle, on prévoit ainsi une forte baisse des effectifs
à l’entrainement dans les années qui suivent, ce qui se ressent déjà en ce début d’année 2016. .
Un marché qui se complète : les centres d’entrainement
En France, on compte une vingtaine de centres d’entrainements de galop: MaisonsLaffitte, Chantilly, Deauville, Nozay, Sennones , Pau, Mont de Marsan, Chazay , La Teste,
Cabriès , Moulins, Dax, Le Mans (Luché), Nancy, Nîmes, Nord sur Erdre, Pompadour, Royan La
Palmyre, Strasbourg et Dragey.
Les plus gros centres d’entrainement se trouvent en région parisienne avec plusieurs milliers
de chevaux (entre 1000-2000), comme Chantilly ou Maisons-Laffitte. Certains entraineurs
choisissent ces gros centres d’entrainement afin d’avoir à disposition des infrastructures idéales et
toujours fonctionnelles pour travailler avec des effectifs importants et être proches de certains gros
hippodromes. D’autres entraineurs choisissent des centres d’entrainement à échelle humaine avec
des effectifs variables se trouvant principalement en province. De plus, les tarifs d’accès aux
centres d’entrainement sont très variables et selon la zone géographique où ils se trouvent.
43
Une baisse des enjeux
Malgré cet engouement pour le cheval, pour la seconde année consécutive, le PMU, leader
national et européen des paris hippiques, connaît un léger repli de son activité : - 2,2 % dans
l'Ouest, avec - 1,9 % pour les agences de Nantes (Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Vendée) et
du Mans (Sarthe, Mayenne, Orne, Calvados et Manche) ; et - 0,7 % pour l'agence de Brest (région
Bretagne). Un tassement similaire à celui enregistré au niveau national (- 1,8 %).
Dans l'Ouest, le PMU a enregistré 1,147 milliard d'euros d'enjeux hippiques, sportifs et poker ;
9,78 milliards d'euros en France dont à Nantes : 221 millions d'euros, au Mans : 242 millions et à
Brest : 275 millions d’euros.
7. Le secteur des chevaux de sport et de loisirs
L’équitation dans l’Ouest : un sport démocratisé
Même si l’Ile de France est en tête du classement des cavaliers licenciés, le grand Ouest (PDL,
Bretagne, Normandie) comptabilise 20% de l’effectif.
Tableau nombre de centres équestres par département en Pays de La Loire :
Départements Nombre de centres équestres
Maine et Loire
136
Sarthe
97
Mayenne
49
Vendée
116
Loire-Atlantique
180
Pays de Loire
578
Nombre de licenciés
8 700
5 239
3 146
6 642
15 711
39438
Les activités équestres : une zone riche en épreuves officielles
Les Pays de la Loire est une des régions qui accueillent le plus de compétitions labellisées FFE.
En effet, avec 8216 épreuves officielles contre 4 946 en Bretagne mais derrière la Normandie avec
9831 compétitions. Globalement, 70% de ces épreuves sont du CSO, discipline la plus pratiquée
dans les clubs. En 2014, la fréquentation des compétitions est en baisse.
44
8. Une zone géographique orientée
L’Ouest, berceau du cheval
Sur les 180.000 emplois de la filière équine, 125.000 évoluent au contact direct du cheval.
Toutefois, seuls 57.000 en font leur activité principale. Pour les 69% restants, cheval rime souvent
avec agriculture, terres agricoles, et donc environnement rural. Sans surprise, c’est donc le quart
nord-ouest de la France qui regroupe aujourd’hui la majorité des entreprises équines, la BasseNormandie et les Pays de la Loire en tête de liste. En parallèle, les emplois non-agricoles sont eux
principalement répartis sur l’île de France (maréchal-ferrant, vétérinaire, équipementier, etc), du
fait de la concentration de pratiquants.
L’élevage : 4 élevages sur 10 sont localisés dans l’Ouest
L’Ouest, principalement la Basse-Normandie et les Pays de
la Loire comptabilisent 242 des 833 éleveurs ayant plus de 10
juments.
La région se situe à la 2ème position en nombre de
poulinières course, 4ème position selle, poneys, autre sang et
6ème position pour la catégorie chevaux de trait et âne. En outre,
on remarque une baisse d’effectif des poulinières de 11%
toutes races confondues ces 10 dernières années.
45
Le commerce d’équidés : région la plus dynamique
En 2014, 7400 renouvellement de cartes propriétaires ont été
enregistrés, c’est-à-dire des chevaux ayant été vendus hors
débouché viande.
9. Les activités équines sur le territoire nortais :
On dénombre de multiples activités équines sur le territoire nortais dont certaines sont décrites
ci-dessous :
HARAS
Haras du Saz
 Activités : Élevage, Valorisation et commercialisation de chevaux de course
Fondée en 1996 par Roger Yves Simon ; vétérinaire de profession, le haras
du Saz situé à la Chapelle-sur-Erdre a su se démarquer en dévoilant de
nombreux très bons chevaux de leur élevage sur la scène internationale. Une
centaine de pur-sang et AQPS sont élevés sur les 100 ha de prairies, autrefois
propriété du château jouxtant le haras.
Pour assurer l’entretien des chevaux et du haras, Roger et son fils Nicolas ainsi
que 2 salariés travaillent sur le site. De nombreuses infrastructures composent
le haras et permettent de travailler dans d’excellentes conditions composées de
stabules pour les poulains, d’une vingtaine de boxes, d’un marcheur 6 places, d’un tapis roulant…
Le haras fait également station de monte avec 3 étalons pour la saison 2016 : Dragon
Dancer, Sri Putra et Soul City.
Avec une trentaine de poulinières, le haras fait naître entre 22 et 25 poulains par an. Le
commerce est leur principale activité. En effet, tous les yearlings sont mis en vente, soit aux
enchères (ARQANA et OSARUS) ou à l’amiable. Parfois, si le cheval n’a pas été vendu, ou s’il
lui décèle un très bon potentiel, le haras garde en tant que propriétaire ce cheval et le met à
l’entrainement chez M. Macaire, M. Pantall ou encore M. de Chevigny.
46
Haras de Hus
Activités : Élevage et Valorisation de chevaux de sport
Concernant les chevaux de sport, le Haras de Hus reconnu mondialement représente bien
l’excellence du haut niveau et de la qualité de la race équine.
Créé en 2005 par M. Marie, le Haras de Hus tient
son nom du territoire sur lequel il se trouve le Pont Hus,
lieu-dit situé sur la commune de Petit Mars à quelques
encablures de Nort-sur-Erdre. Ce jeune haras s’étend sur
200 ha dont 120 ha en propriété autour du centre et 80 ha en
locations sur les communes avoisinantes. Avec un effectif
de 250 chevaux, le haras compte sur 20 salariés qui assurent
le travail nécessaire. Concernant les infrastructures, elles
sont nombreuses, on y retrouve, 3 carrières, 2 manèges dont
1 semis couvert, 1 piste de galop, 120 boxes, 2 stabules…
Écurie de Sobidain
Activités : Écuries de propriétaires, élevage et valorisation de chevaux de sport
Installé depuis le 1er avril 2001, Laurent
Mercier a créé ses écuries de toutes pièces. Le
domaine s’étend sur 28 ha dont 18 ha sur le siège
d’exploitation. Environ 40 chevaux sur site, 1
salarié et de nombreuses infrastructures (2
manèges, une carrière, 26 boxes, 4 selleries…).
L’activité principale reste le logement de chevaux
et la mise à disposition des infrastructures (écuries de propriétaire), un peu d’élevage et une partie
compétition avec une quinzaine de propriétaires.
47
CENTRES ÉQUESTRES
Sur les communes alentours, on dénombre de nombreux centres équestres. En effet, la
proximité de la métropole Nantaise attire une forte demande dans ce secteur. Principalement des
enfants et étudiants qui pratiquent cette activité sportive.
Centres équestres
Centre équestres de Mazerolles
Domaine du Latay
Poney Club des Nouettes
Passion Cheval Nature
Centre Équestre du Rocher
Poney Club La Pierre Bleue
Poney Club des Rhodos
Centre équestres des Ailes aux Sabots
Poney Club de Blain – Écurie Pascal Leroy
Centre équestre de l’Erdre
Poney Club des deux sources
Poney Club des Fontaines
Commune
44850 SAINT MARS DU DÉSERT
44130 FAY DE BRETAGNE
44130 BLAIN
44170 NOZAY
44360 VIGNEUX DE BRETAGNE
44170 VAY
44390 SAFFRÉ
44240 SUCÉ SUR ERDRE
44130 BLAIN
44810 HÉRIC
44130 FAY DE BRETAGNE
44119 GRANDCHAMP DES FONTAINES
Données CCEG : Centres équestres présents sur le pays touristique d’Erdre & Gesvres (2016)
Autres activités équestres :
La Bodega
Cheval Diffusion
Association Le Gavre Endurance Équestre
Les p’tits ânes du Biaù Chemin
Prestations
Spectacles équestres
Prestations attelage
Organisateurs de courses d’endurance
Commune
44810 HÉRIC
44810 HÉRIC
44130 LE GAVRE
Ballade avec un âne
44390 Nort-sur-Erdre
Haras de la Vaillantière
Créé en 1996 par Karine JUDIC, le haras de la Vaillantière est situé à la Chapelle-sur-Erdre.
C’est un poney-club, centre équestre qui propose une large
gamme d’activités équestres pour petits et grands. Le site s’étend
sur 8 ha et d’autres terres se trouvent à l’extérieur. Il y a environ
90 chevaux et poneys sur la structure. Pour faire fonctionner
l’entreprise, 8 salariés travaillent sur place.
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ASSOCIATIONS
L’association Équi’Nort est l’unique association liée à l’activité équine mise à part la
société des courses basée à Nort-sur-Erdre. Elle propose de nombreuses randonnées équestres
annuellement dans la région. Avec 25 adhérents, l’association organise au moins une rando/mois.
Elle participe également à la Trans’Layon.
FOURNISSEURS & PARTENAIRES
SICADIMA
Présente depuis 1976 sur la commune de « les Touches »,
limitrophe de Nort. SICADIMA est concessionnaire John Deere et
emploi 50 salariés. L’entreprise est spécialisée dans la vente de pièces
agricoles diverses, elle propose aussi de la motoculture et une gamme
de jouets pour enfants. Les professionnels représentent 90% de la clientèle.
Au niveau de la clientèle « cheval », le haras de Hus s’équipe chez ce concessionnaire
notamment pour le matériel de motoculture et le petit matériel (petits tracteurs avec chargeur).
AGRI NORD 44
Situé sur la commune de Puceul (16km de Nort-sur-Erdre), Agri Nord 44 propose toute
une gamme d’outillage (voir schéma). Ce magasin est très fréquenté par les clients « cheval ». En
effet,
il
propose
des
clôtures,
piquets,
abreuvoirs,
auges…
indispensables dans une écurie. Le magasin possède également un rayon
« équitation » avec du matériel de sellerie basique.
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VÉTÉRINAIRES
Il y a deux cliniques à Nort-sur-Erdre, la clinique de la Varenne et la clinique
de l’Erdre. De nombreux entraineurs Nortais font appel à M. Roger SIMON
également vétérinaire à la clinique de Sucé-sur-Erdre pour son
professionnalisme et sa grande connaissance des équidés.
MARÉCHAUX-FERRANTS
Il y a trois maréchaux-ferrants installés à Nort-sur-Erdre,
 LEGENDRE Philippe
 MOPIN Jean
 SONNEVILLE Bertrand
SELLIERS & ÉQUIPEMENTIERS
Cheval Diffusion
Julie BOUQUIAUX dirige la société
« Cheval Diffusion » basée à Héric. Elle propose
divers services et équipements. Tout d’abord, le dressage et l’attelage de chevaux de loisirs et de
compétition pour des particuliers ou professionnels. Mais également, pour des chevaux territoriaux
destinés à des collectivités par exemple pour des missions telles que le ramassage des déchets. En
outre, elle réalise des prestations de services en attelage pour des mariages, séminaires ou autres
manifestations diverses. Autres activités qu’elle réalise, la vente d’équipement d’attelage,
d’équipement d’écurie et autres produits à destination des chevaux.
KENTUCKY SPORTWEAR
Yann BOULANGER est un sellier indépendant situé Boulevard du Port Mulon spécialisé
dans le matériel pour chevaux de courses et équipements du cavalier.
50
François TANGUY
François TANGUY est un cavalier professionnel mais aussi
sellier installé à Nort-sur-Erdre. Il propose des selles haut de gamme,
du matériel d’équitation et des produits d’entretien du cuir. Il se
déplace dans le grand Ouest.
Il y a également 2 bars PMU à Nort-sur-Erdre. Ce sont des lieux de rencontre des
passionnés turfistes, entraineurs, lads jockeys à Nort dans une ambiance conviviale.
10. L’attractivité du territoire nortais
La fréquentation de l’office de tourisme sur le pays d’Erdre & Gesvres est en constante
augmentation. En effet, en 2015 on a observé +6.2 % de fréquentation par rapport à 2014. La
typologie des touristes est avant tout représentée par des couples de jeunes retraités, beaucoup sont
des campings caristes. Durant les vacances juillet/ août, on retrouve des familles au camping et
dans les gîtes. La présence de l’Erdre attire donc les croisiéristes, en halte ou aux départs des ports.
La présence du canal de Nantes à Brest attire aussi les cyclistes en itinérance. La présence de la
gare attire aussi des personnes. De nombreux étrangers venant de Grande-Bretagne, Pays Bas ou
encore Belgique viennent découvrir les joyaux de la Loire-Atlantique. Les Parisiens sont
également attirés par le territoire et viennent en nombre.
Ainsi en observant la typologie des touristes, on peut constater que la source d’attractivité
du territoire provient de l’Erdre. Le manque de visibilité et d’actions autour du cheval entraîne un
manque d’intérêt et d’information des touristes pour une activité qui pourra plaire à un plus grand
nombre.
Par ce biais, le territoire sera connu par un autre axe, l’activité hippique en lien avec son histoire.
51
11. Analyse globale sur le territoire Nortais
FORCES
FAIBLESSES
Situation géographique
(Grand Ouest, proximité nombreux
hippodromes, compétitions labellisées FFE)
Pas d’entraineurs de renom, phares
Accessibilité du territoire (autoroute, aéroport,
train)
Résistance aux changements
Climat
(tempéré, mieux qu’en Normandie)
Peu d’entraineurs publics
Manque de remise en question et tendance à
l’autosatisfaction
Manque de dynamisme
Histoire de la ville et du cheval
Potentiel de développement
Manque de communication entre acteurs
(mairie et professionnel de la filière)
Bonne terre d’élevage
Pénurie de logements notamment boxes
Bassin d’emploi important
Zone péri-urbaine
OPPORTUNITÉS
MENACES
Meilleur connaissance de la population
à ce sujet
Urbanisation croissante
Avenir de la filière équine
Devenir un véritable pôle hippique
Zonage AL
Avenir de l’hippodrome et/ ou du centre
d’entrainement
Création de nouveaux emplois
Règlementation accès canal de Nantes à Brest.
Alliance stratégique avec les acteurs de la
filière
Plan d’action
Les Forces :
Situation géographique : Située dans le Grand Ouest, Nort-sur-Erdre se trouve dans un des
départements (Loire-Atlantique) où la filière équine est la plus active. Ainsi, on y trouve des
hippodromes de 1ère catégorie (Pornichet, Nantes) et de nombreux petits hippodromes. Concernant
les sports équestres, de nombreuses compétitions labélisées FFE s’y déroulent chaque week-end.
52
Accessibilité du territoire : Nort-sur-Erdre jouit de nombreuses facilités d’accès, par la route
grâce à la proximité de l’autoroute A11 reliant Nantes à Paris. De plus, la ville est ouverte à
l’international avec la présence de l’aéroport Nantes Atlantique à 20mn de route. Qui plus est, la
gare a été ré-ouverte en 2014 et permet de se déplacer en tram-train de Nantes vers Nort-sur-Erdre
avec de nombreuses navettes quotidiennes.
Climat : Avec sa façade océanique orientée vers l'Ouest et un relief peu accentué, le climat de
la Loire-Atlantique est de type tempéré océanique. . La température moyenne l’hiver est de 5
degrés, contre des étés faiblement chauds avec 18 degrés en moyenne. Concernant les
précipitations, elles sont fréquentes (surtout en hiver et au printemps) mais rarement violentes ; le
chiffre moyen de 820 mm de pluie par an masque par ailleurs une irrégularité des précipitations
d'une année sur l'autre. Nort-sur-Erdre représente bien cette douceur du climat.
Histoire du cheval et de la ville : Nort-sur-Erdre a longtemps forgée sa réputation grâce à son
centre d’entrainement qui a attiré de nombreux entraineurs et bons chevaux. Ainsi, le cheval a
toujours été omniprésent à Nort.
Potentiel de développement : Actuellement le centre d’entrainement ne comptabilise pas autant
de chevaux que sa capacité d’accueil maximale. La ville ne possède pas non plus de centre équestre
permettant la pratique de l’équitation aux familles Nortaises.
Bonne terre d’élevage : Plusieurs élevages sont installés en Loire Atlantique. À proximité de
Nort-sur-Erdre, on peut citer le célèbre Haras de Hus situé à Petit-Mars spécialisé dans les chevaux
de sport et de haut niveau (CSO, dressage). Également présent non loin d’ici, le Haras du Saz,
élevage de chevaux de courses qui est reconnu dans le milieu.
Bassin d’emploi important : Cette force est un atout majeur de l’activité équine. En effet, le
travail d’élevage et d’entrainement de chevaux de courses demande une main d’œuvre importante
et flexible liée à un travail manuel. On estime à 1 temps plein l’entretien de 5 chevaux de courses
à l’entrainement, ainsi, l’emploi lié à ces activités devient très vite important même s’il varie d’une
activité équestre à l’autre.
53
Zone péri-urbaine : Aujourd’hui, la population est à la recherche d’un cadre de vie idéal. Pour
beaucoup, cela passe par la proximité des services, une vie sociale épanouie et donc d’une
métropole proche répondant à leurs besoins. Ainsi, s’installer à Nort-sur-Erdre offre de nombreux
avantages, car la ville se trouve à proximité de Nantes et jouit de liaisons ferroviaire les rattachant.
Les Faiblesses :
Pas d’entraineur de renom, phare : Depuis les années 90, les grands noms qui ont fait la
renommée du centre d’entrainement Nortais sont partis en retraite.
Peu d’entraineurs publics : On comptabilise seulement 6 entraineurs publics contre 13 permis
d’entrainer.
Résistance aux changements & Manque de remise en question et tendance à l’autosatisfaction :
Depuis de nombreuses années, le centre d’entrainement a connu peu d’évolution. La société
des courses a tenté de maintenir les entraineurs sur son centre sans pour autant vouloir croire en
son avenir. Mais en parallèle aucun investissement pouvant permettre d’attirer et de moderniser le
centre d’entrainement n’a été réalisé. Ainsi, chaque partie que ce soit les utilisateurs du centre,
apprécie le calme et la faible fréquentation du site pour ainsi entrainer leurs chevaux sans stress et
dans de bonnes conditions. D’un autre côté, la gérance du centre d’entrainement s’est satisfaite de
l’utilisation du site par les professionnels sans se poser de questions pour l’avenir et essayer
d’optimiser sa structure en attirant de nouveaux entraineurs.
Manque de dynamisme : Durant les années 90, il a manqué un élan pour développer le centre
d’entrainement et ces infrastructures annexes, dont les boxes afin d’attirer de nouveaux entraineurs
sur Nort. Pourtant des opportunités notamment de rachat de terre étaient envisageables.
Manque de communication entre acteurs (mairie et professionnel de la filière) : Point important
pour avancer ensemble, la communication entre les acteurs et les institutions, dans ce cas précis la
mairie. Il faut échanger pour avancer et mettre en place des projets qui satisfassent tout le temps,
pour que chacun y trouve son compte.
54
Pénurie de logements notamment boxes : Aujourd’hui, les boxes disponibles à la location pour
les entraineurs sont très anciens et ne permettent plus d’attirer les professionnels extérieurs. Leurs
situation géographique dans la ville en fait également un inconvénient supplémentaire. Aucun
nouvel investissement dans ce type d’équipement n’a été réalisé depuis les années 90.
Les Opportunités :
Meilleure connaissance de la population à ce sujet : La population Nortaise jeune connaît peu
l’activité hippique présente à Nort-sur-Erdre de par sa discrétion depuis de nombreuses années.
Ainsi, il pourrait être intéressant de la sensibiliser à une activité historique à Nort et faire naître
des vocations.
Devenir un véritable pôle hippique : Nort-sur-Erdre pourrait devenir un véritable pôle hippique, à
partir du moment où les infrastructures minimum requises seront créées (boxes, carrières en
sables…).
Zonage AL : Anciennement appelée zone AEQ, ce zonage est destinée à l’activité équestre et en
peut en aucun cas accueillir des logements (maisons). La zone SUD de l’hippodrome a été classée
ainsi en 2003.
Création de nouveaux emplois : La filière équine à un besoin de main d’œuvre important lié à un
travail manuel. Par conséquent, c’est une source de création d’emplois non négligeable. De
nombreuses opportunités pourront être proposées grâce au développement de l’activité à Nort.
Alliance stratégique avec les acteurs de la filière : Il faut une véritable synergie entre les acteurs
afin que chacun par ses compétences aide et soutienne des projets communs reliant différents
acteurs. L’échange et l’écoute des idées de chacun est primordial pour faire avancer la filière
équine Nortaise.
Plan d’action : Dans le prochain chapitre, nous allons aborder diverses pistes de réflexion sur des
projets envisageables à plus ou moins long terme et les projets en cours.
55
Les Menaces :
Urbanisation croissante : L’hippodrome de Beaumont est aujourd’hui enclavé par des lotissements
construits depuis la fin des années 90 et qui se poursuit encore aujourd’hui.
Avenir de la filière équine : Les différentes institutions de la filière équine ne sont pas épargnées
par la crise. Des économies doivent être faîtes au sein de l’IFCE (institut français du cheval et de
l’équitation) pointé récemment par la cour des comptes. Les institutions des courses sont
également en difficulté surtout France Galop.
Avenir de l’hippodrome et/ ou du centre d’entrainement : En lien avec la menace précédente, la
pérennité de l’hippodrome et du centre d’entrainement n’est pas certaine. Chaque année des
hippodromes ferment leurs portes en lien avec la suppression de nombreuses courses en PMH,
conséquence de la nouvelle politique des sociétés mères.
Règlementation accès canal de Nantes à Brest : Les règles imposées par les collectivités pour
l’accès du canal de Nantes à Brest aux cavaliers et leurs montures leurs paraîssent trop strictes et
inappropriées à la pratique de certaines activités comme l’attelage. L’utilisation du contre halage
pourrait être une alternative pour pratiquer ce type d’activité en toute sécurité aussi bien pour les
cavaliers que les randonneurs piétons et vététistes.
56
PLAN
D’ACTION
Un avenir prometteur
Chapitre 3 : Plan d’Action
1. Quel avenir pour la filière ?
Dans cette partie, nous allons aborder différentes propositions de projets ou pistes d’actions
pouvant être mises en place sur le territoire Nortais pour le développement de la filière équine. Les
pistes de réflexion ont été intégrées sur 3 axes. Tout d’abord, la filière équine en lien avec la
pratique sportive et de loisirs. Puis, nous verrons la filière hippique, c’est-à-dire tout ce qui se
rapporte à l’activité courses hippiques en lien avec le centre d’entrainement. Enfin, nous
réfléchirons à des propositions mettant en lien le cheval et la culture.
Toutes ces propositions vont dans la direction d’un développement économique, social et
touristique de la ville de Nort-sur-Erdre et à plus large échelle, de la communauté de communes
d’Erdre & Gesvres.
Les 3 axes de réflexion
a. La Filière Équine
Propositions /
Projets
Objectifs
Actions
Échéances
État
Mise en place
d’activités
équestres
Proposer la pratique
de l’équitation aux
Nortais sur leur
territoire
Création d’un centre
équestre
Moyen &
Long terme
En réflexion
Partenariat ville &
association
d’activités
équestres
Renforcer le lien
entre la collectivité
et la filière
Randonnée Bivouac
Court terme
En cours
Pôle d’activités
équestres
Développer la
notoriété
&
Se diversifier
Accueil de
compétitions
équestres
Long terme
Proposition
Mise en place d’activités équestres :
Afin d’attirer de nouveaux adeptes Nortais à l’équitation, il serait intéressant de leur
proposer la pratique de ce sport à proximité de leurs lieux d’habitations. Ainsi, la création d’un
centre équestre sur le territoire serait un fort atout économique et touristique. Un partenariat avec
les écoles de la ville permettraient d’inclure une option hippologie-équitation par exemple ou
simplement des ateliers sur le thème du cheval avec les plus petits.
57
֤Partenariat ville & associations d’activités équestres :
Équi’Nort est l’unique association proposant la pratique de l’équitation et plus précisément des
randonnées équestres. Afin de pouvoir organiser dans les meilleures conditions logistiques ces
randonnées, un partenariat entre la collectivité et l’association serait intéressant. Dans ce cadre, ils
auraient le projet d’organiser une randonnée bivouac sur 2 ou 3 jours à Nort-sur-Erdre.
Pôle d’activités équestres :
Au vu de l’avancement des projets en cours, et en réflexion actuellement qui permettrait
d’avoir des infrastructures utilisables pour s’ouvrir à d’autres projets plus globaux comme celui
d’un pôle hippique. Nous pourrions imaginer accueillir diverses compétitions équestres, en prenant
en compte bien évidemment l’espace nécessaire qui reste limité. En effet, aujourd’hui nous ne
disposons pas des équipements type carrière en sable, manèges permettant d’accueillir des
compétions types CSO ou dressage. Mais en lien avec le projet de centre équestre, ce type de
compétitions pourrait tout à fait être organisé après avoir requis toutes les infrastructures
minimum. En attendant qu’un éventuel centre équestre soit présent à Nort-sur-Erdre, il serait tout
à fait envisageable d’accueillir sur l’hippodrome par exemple d’autre types de compétitions
équestres, notamment de la voltige, des concours modèles et allures ou encore des épreuves
d’attelage.
b. La Filière Hippique
Propositions /
Projets
Objectifs
Actions
Échéances
État
Développement du
centre
d’entrainement
Augmentation
du nombre de
chevaux
Création de boxes
Court & moyen
terme
En cours
Entretien régulier
des allées cavalières
Sécurité,
Meilleur confort
de travail
Hersage régulier
Ajout de sable
Court terme
En cours
Meilleure
accessibilité aux
pistes
Sécurisation de
l’ensemble des
usagers
Gain de temps
Création d’une allée
cavalière
& d’une nouvelle entrée
principale
Moyen & Long
terme
En réflexion
Modernisation de
l’hippodrome
Améliorer
l’accueil des
chevaux
Création de boxes
Moyen & Long
terme
En réflexion
Promotion de
l’activité
Faire connaître
l’activité
Site internet
Présence sur les réseaux
sociaux
À terme
Réalisé
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Création de boxes :
Au sein de la filière hippique Nortaise, le centre d’entrainement devrait se développer grâce
à la création de 120 boxes supplémentaires prochainement et ainsi permettent d’une part d’attirer
les entraineurs présents boulevard du Port Mulon en leur offrant la possibilité d’être plus près de
l’hippodrome et éloigné du centre-ville.
D’autre part, au vu du nombre important de boxes construis de pouvoir accueillir de
nouveaux entraineurs venus de l’extérieur souhaitant s’installer ici et utiliser le centre
d’entrainement.
Entretien allées cavalières :
La majorité des entraîneurs ont souligné le manque d’entretien des allées cavalières menant
au centre d’entrainement. Ainsi en collaboration avec la mairie et les entraineurs, un travail a été
réalisé afin de trouver une solution à cette problématique. De ce fait, un hersage régulier et un
apport de sable plus important seront mis en place prochainement. Cette initiative est très
importante et permettra une meilleure cohabitation entre les professionnels, les usagers de la route
et les riverains.
Allées cavalières menant au centre
d’entrainement.
59
Source : photos personnelles
Meilleure accessibilité aux pistes :
Une meilleure accessibilité aux pistes passe avant tout par sa sécurisation. En effet, il faut indiquer
la présence de chevaux grâce à des panneaux d’indication à proximité de tous les chemins de
passage. De plus, ces zones doivent être limitées à 30, afin d’éviter un accident lors du passage
des chevaux ou de les effrayer.
En outre, dans l’objectif de rassembler tous les acteurs de l’activité hippique Nortaise dans la zone
de Beausoleil, différents aménagements devront être mis en place. Par exemple, la création d’une
nouvelle allée cavalière en lien avec la création des boxes. Mais également, il faudrait réfléchir à
la création d’une nouvelle entrée sachant que celle existante n’aurait plus lieu d’être, sachant
qu’elle se trouve à l’opposé, route de Beaumont.
Promotion de l’activité :
Il est primordial de promouvoir l’activité hippique, afin d’avertir par le biais d’internet en
passant par les réseaux sociaux, des actualités de l’hippodrome et du centre d’entrainement. En
effet, il faut tisser un lien avec les visiteurs de notre site. Internet est un vecteur de communication
indispensable pour réaliser la promotion de ces activités. Pour la saison 2016, le site a été repensé
et rafraîchi afin d’apporter un maximum d’informations pratiques et techniques sur l’hippodrome
et ces réunions de courses. De plus, nous avons créé une page Facebook afin d’y mettre l’actualité
du centre d’entrainement et des courses
hippiques (résultats, photos, vidéos…). Un
partenariat avec le service communication
de la mairie vous permet de retrouver de
nombreuses informations historiques et
pratiques sur l’hippodrome de Beaumont.
Vous retrouverez également le lien vers
notre site internet (www.hippodrome-nortsur-erdre.fr).
Source : http://www.hippodrome-nortsurerdre.fr/
60
c. Cheval & Culture
Propositions /
Projets
Objectifs
Actions
Échéances
État
Lien avec la
programmation
culturelle
Popularisation
du cheval chez
les Nortais
Programmation de
spectacles
équestres
Moyen terme
En réflexion
Intégrer avec les
équipements publics
Le cheval au
quotidien
Rayon « cheval »
au sein de la future
médiathèque
Moyen & Long
terme
Proposition
Manifestations
Rassembler les
acteurs
Journée du cheval
Moyen terme
Proposition
Découverte
touristique
Faire découvrir
et connaître les
acteurs Nortais
de la filière
Visite guidée des
écuries et du
centre
d’entrainement
Moyen terme
Proposition
Programmation de spectacles équestres :
Il serait véritablement intéressant de populariser le
cheval pour les Nortais à travers la mise en place de diverses
activités en lien avec cet animal. Tout d’abord intégrer des
spectacles
équestres
dans
la
programmation
culturelle
permettrait d’attirer un public novice à la découverte de cette
activité.
Intégrer avec les équipements publics :
En outre, l’idée de mettre le cheval au quotidien des Nortais pourrait également être intégré
dans le projet de future médiathèque. En effet, un rayon dédié uniquement aux documentaires,
romans de fiction, BD, DVD ayant pour sujet le cheval.
Manifestations équestres :
Il serait également intéressant de rassembler tous les acteurs de la filière hippique lors d’une
journée du cheval et ainsi aller à la rencontre des habitants en leur faisant découvrir leurs activités.
De plus, il serait également possible d’organiser une journée « Portes Ouvertes » du centre
d’entrainement et des écuries avec si possible des ateliers proposés aux néophytes.
61
Découverte touristique :
Un projet fort intéressant serait de mettre en lien le cheval et le tourisme. Cela passerait par
la découverte à travers des visites guidées des écuries et du centre d’entraînement de la filière
hippique. En prenant comme exemple de nombreux autres centres d’entraînement qui propose ce
genre de services ou des prestations. Un travail avec les écoles, les maisons de retraite, les centres
pour handicapés, le camping, l’office de tourisme autour de la mise en place d’un tel projet serait
vraiment un atout pour la ville.
Exemple de Chantilly qui pratique ce genre d’activités touristiques. Pourquoi le « Petit
Chantilly » ne pourrait pas suivre les traces du Grand Chantilly ?
Visite guidée écuries & centre
d’entrainement de Chantilly
Source : internet
62
CONCLUSION
On a pu observer à travers cette étude l’importance de la filière équine sur le territoire
Nortais. Avec un passé hippique glorieux qui a fait sa renommée, l’activité a depuis quelques
décennies connu un flottement avec le départ de bons nombres d’entraineurs de renom et un
renouvellement faible avec des effectifs beaucoup moins élevés. Mais, l’attachement de la ville et
du cheval devrait connaître un renouveau grâce à l’engouement des élus et d’investisseurs privés
souhaitant redynamiser l’activité en la développant à une autre échelle. En outre, cette étude a
permis de proposer d’aller plus loin et de mettre l’accent véritablement sur le cheval sous toutes
ses formes. Dans tous les cas, l’avenir de la filière équine dépendra d’un dénominateur commun,
une véritable synergie entre tous les acteurs de la filière est indispensable.
63
ANNEXES
Programme de la journée du Centenaire (23 mai 1994)
ANNEXE A
ANNEXE B
Liste casaques entraineurs Nortais
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
Journaux : Ouest France
L’Éclaireur
Nort Infos
Documents d’exploitation :
Archives municipale
Archives Honort
Plan, carte, affiches, flyers, catalogue
Programme courses
Sites internet :
http://www.ifce.fr , Institut Français du cheval et de l’Équitation.
www.france-galop.com
http://www.haras-nationaux.fr/
www.nort-sur-erdre.fr
http://www.geo.cceg.fr
http://www.cdte44.com
http://www.hippodrome-nortsurerdre.fr
https://www.google.fr/maps
www.federation-ouest.fr
www.ffe.com , Fédération Française d’Équitation
Interview :
30 entretiens (prise de RDV + rencontre + questionnaire)
Entretien téléphonique
Autres :
Observations sur le terrain
Discussion avec les entraineurs.

En quoi est-il important de redynamiser la filière hippique Nortaise?

Transcription

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