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« L’ignorance coûte plus cher que l’information » John F. Kennedy 13 avril 2009 N° 923 Chaque lundi Depuis 1990 ISSN 1143-2594 La Lettre des Juristes d’Affaires Cette semaine > Racine se renforce en Distribution-Concurrence (page 2) > Salans sur l’exequatur d’une condamnation américaine (page 3) LE CHIFFRE 6% Des directeurs juridiques ont recours à leurs avocats pour localiser leurs cibles de fusions-acquisitions. 36 % font appel à leurs conseils financiers. Source : Etude avril 2009 Intralinks/Mergermarket LE FEUILLETON DES ANTENNES RELAIS ET LE GLISSEMENT PROGRESSIF DU PRINCIPE DE PRECAUTION Par Jean-Luc Soulier, cabinet Soulier près l’arrêt de la cour d’appel de Versailles du 4 février 2009, les tribunaux de grande instance de Carpentras et d’Angers ont, à leur tour, ordonné le démantèlement d’antennes-relais de téléphonie mobile. Ces décisions visent trois opérateurs différents : Bouygues, SFR et Orange. Plusieurs procédures ont depuis été introduites un peu partout en France, avec le concours d’associations dont les membres sont souvent communs à celles qui mènent depuis plusieurs années un combat acharné contre les secteurs de la chimie, de l’agrochimie et du nucléaire. Ce phénomène inattendu a été jugé suffisamment inquiétant pour que le Premier ministre ait décidé d’intervenir. Malheureusement, l’annonce concomitante de la tenue d’un Grenelle des antennes, probablement destiné à apaiser les esprits, a privé cette fermeté affichée de tout effet. De même, le communiqué de l’Académie Nationale de Médecine du 4 mars, qui a dénoncé avec une certaine virulence les erreurs scientifiques commises par ces décisions de justice et une utilisation dévoyée du principe de précaution, n’a reçu que peu d’échos dans les médias. Pourtant, l’interprétation subjective du principe de précaution (dixit l’Académie), à laquelle se sont livrées ces juridictions, a de quoi inquiéter. Elles rendent tout d’abord caducs de facto les organismes officiels de contrôle, puisqu’elles annulent des autorisations et écartent les normes en vigueur sur la foi d’études scientifiques non officielles, dont elles reconnaissent elles-mêmes qu’elles « peuvent être critiquées voire écartées en raison d’une absence de rigueur ». Elles encouragent ceux qui ont fait un métier de propager des peurs moyenâgeuses à en rajouter, puisque, selon la cour d’appel de Versailles, « le trouble » que le démantèlement des antennes est destiné à faire cesser résulte de « l’angoisse créée et subie » par les riverains. La diabolisation des industries de haute technologie, qui, selon les écologistes radicaux, bénéficieraient de puissants lobbys auxquels nos administrations ne sauraient résister, a réussi. De quoi désespérer les experts indépendants dont la voix n’est plus entendue et dont la réputation est constamment salie. De quoi également éloigner de notre territoire toute activité de recherche puisque tous les secteurs de l’industrie sont pris pour cibles les uns après les autres. La faiblesse de la réaction de l’Etat face aux vociférations et aux manipulations médiatiques des marchands de peur montre qu’il n’est pas encore pleinement conscient du mal que ces idéologues de la décroissance font à la société. Dans le climat actuel, des juges plus perméables que d’autres au bruit de fond de l’opinion, pourraient se croire investis de la mission de démanteler une filière ou d’interdire un produit sur la foi d’études incertaines ou d’affirmations non étayées. En 2005, le tribunal correctionnel d’Orléans invoquait, pour la première fois, la « valeur constitutionnelle du principe de précaution » pour justifier la relaxe de 49 faucheurs volontaires de plants de maïs transgéniques « au motif qu’ils ont commis l’infraction de dégradation volontaire pour répondre à l’état de nécessité » résultant de « la situation de danger » créée par ces cultures, alors même que des rapports avaient conclu à l’absence de danger. Espérons que le feuilleton des antennes-relais n’ouvre pas la voie à une jurisprudence fondée sur des critères plus idéologiques ou religieux que scientifiques. Tous les secteurs industriels pourraient alors en faire les frais. A L A L E T T R E D E S J U R I S T E S D ’A F F A I R E S 2 13 avril 2009 • N° 923 Ils font l’actualité Télex > Claire Bernier, of counsel chez Salans, a été nommée référent pénal par le bâtonnier de Paris, après consultation de la Commission pénale. Cette charge a récemment été ouverte aux avocats intervenant régulièrement dans le cadre de permanences pénales et de commissions d’office. Dans le cadre de sa mission, le référent pénal veille au bon déroulement des permanences pénales et informe le bâtonnier de tout dysfonctionnement. > Cornet Vincent Ségurel accueille trois nouveaux collaborateurs. Jeunes avocats, Thiphaine Bidaut, Lydia Tascedda et Antoine Le Roux rejoignent respectivement les départements Fusions-acquisitions, Commercial et Propriété intellectuelle/nouvelles-technologies du cabinet. > L’Université de Bourgogne accueillera en septembre prochain la quatrième promotion du Diplôme international de droit fiscal européen. Cette formation d’une durée de deux ans, sanctionnée par un diplôme universitaire de 3e cycle en formation continue, est destinée aux professionnels du droit qui souhaitent se doter d’une solide culture fiscale européenne. Informations : [email protected] Racine se renforce en Distribution-Concurrence rédérique Chaput rejoint le cabinet Racine en qualité d’associée pour renforcer le département DistributionConcurrence animé par Valérie Ledoux. Avocate depuis 1987, Frédérique Chaput avait été nommée en 1995 associée chez Ayache Salama pour créer et animer ce même départe- F ment. Elle est accompagnée de ses deux collaboratrices, Sophie Pasquesoone et Laure Boiret, avocates respectivement depuis 2005 et 2006. « En rejoignant Racine, je concrétise un projet de développement partagé par Joseph Aragonés : de Dechert à K & L Gates Jan Swinnen de retour chez Simmons K & L Gates accueille Joseph (Jay) Aragonés en qualité d’associé au sein de son bureau parisien. Joseph Aragonés, précédemment associé chez Dechert, intègre le département Corporate. Membre des barreaux de New York et de Londres, Il est spécialisé en fusions et acquisitions et jointventures transfrontalières. Joseph Aragonès conseille des groupes internationaux et des fonds d’investissement aussi bien en Europe que sur les marchés émergents comme la Russie, les autres pays de la CEI, l’Amérique latine et l’Asie. Le bureau parisien de K & L Gates a été créé en janvier 2008 par Diane Hedary et Olivia Lê Horovitz, précédemment chez Kahn & Associés. Simmons & Simmons Paris annonce l’arrivée de Jan Swinnen au sein de son département Projets & Energie. Agé de 35 ans, Jan Swinnen est spécialiste en droit de l’environnement industriel. Il a débuté sa carrière chez Loeff Claeys Verbeke (1997), puis Bird & Bird (1999), à Bruxelles. De 2002 à 2005, il a exercé au sein de la direction juridique internationale de Veolia Propreté. Il avait intégré Simmons & Simmons Paris en 2005, cabinet qu’il avait quitté en 2007 pour rejoindre Clifford Chance. Le département, dirigé par Christophe Asselineau, compte désormais dix avocats. Ailleurs Etats-Unis Ashurst créé un département US structured finance Ashurst annonce l’arrivée d’une équipe spécialisée en financements structurés, en provenance du cabinet américain McKee Nelson. Cette équipe reconnue comprend douze associés qui seront basés à New York et à Washington : William Gray, Douglas Bird, Richard Davis, Scott Faga, Eugene Ferrer, Tom Glushko, Joyce Gorman, Steven Kopp, David Nirenberg, Patrick Quill, Michael Voldstad et Alice Yurke. > Comparution immédiate joue au théâtre des Blancs Manteaux jusque fin avril. Tous les dimanches à 19h30, Marie Lelong, Edmond Frety, Benoît Célotto, Laurent Samama, avocats à la ville, revisitent leur profession, mais surtout ses travers, sur le mode caféthéâtre. mes deux collaboratrices. Nous souhaitions poursuivre notre collaboration tout en la développant. Pour cela, nous souhaitions nous rapprocher d’une équipe inscrite dans une dynamique similaire », a déclaré Frédérique Chaput. L’équipe est désormais composée de sept avocats. Moyen-Orient Deux nouveaux bureaux aux Emirats pour Gide Gide Loyrette Nouel annonce l’ouverture de deux bureaux aux Emirats Arabes Unis. Les ouvertures simultanées de Gide Abu Dhabi et Dubaï renforce la présence de la firme dans la région MENA. Celle-ci compte déjà des bureaux à Alger, Casablanca, Istanbul, Riyad et Tunis. « Les législations des Emirats Arabes Unis et les autres pays du GCC s’inspirent principalement du droit civil français. Par conséquent, nous sommes naturellement en mesure de conseiller nos clients locaux et internationaux sur leurs activités au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », a expliqué Sami Fakhoury, associé en charge du bureau de Dubaï. Yassir Ghorbal sera responsable du cabinet d’Abu Dhabi. Baker ouvre un bureau à Abu Dhabi Baker annonce l’ouverture d’un bureau d’une cinquantaine d’avocats à Abu Dhabi. Le cabinet est présent en Arabie Saoudite depuis le milieu des années 70 et avait ouvert un bureau à Manama, Bahreïn, en 1999. Borys Dackiw, qui a précédemment participé à la création de ses bureaux de Kyiv et de Prague, devient managing partner pour la région du Golfe. Jones Day s’installe à Dubai Jones Day annonce l’ouverture d’un bureau à Dubaï afin d’asseoir son développement dans la région du Golfe. Le bureau de Dubaï comptera deux associés, une of counsel et trois collaborateurs. Arman Galledari, actuellement associé du bureau de Londres, et spécialisé dans les domaines de l’énergie et du financement de projets, prendra les fonctions d’associé responsable du bureau de Dubaï. 3 N° 923 • 13 avril 2009 L A L E T T R E D E S J U R I S T E S D ’A F F A I R E S Affaires Salans sur l’exequatur d’une condamnation américaine e 28 janvier dernier, la 1re chambre civile de la Cour de cassation a retenu la conformité à l’ordre public français d’une décision du tribunal fédéral du district sud de New York d’un montant de plus de treize millions de dollars. Les faits portaient sur une affaire d’escroquerie, reprenant un mécanisme similaire à l’affaire Madoff. L’auteur des faits étant un ressortissant américain établi en France, le juge a demandé l’exequatur de la condamnation aux tribunaux français. La cour d’appel de Chambéry a fait droit L à cette demande le 29 août 2006. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi en précisant qu’une telle condamnation n’était pas contraire au principe de proportionnalité contenu dans la DDHC et la CEDH, et qu’elle pouvait être exécutée en France. « Les détournements qui étaient reprochés à M. X étaient évalués à 200 millions de dollars. C’est sans méconnaître l’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 et l’article 1er du protocole additionnel n° 1 à la Convention européenne des Gide et Norton sur l’augmentation de capital de Wana Corporate au Maroc Un consortium, constitué par Al Ajial Investment Fund Holding et Zain, a accepté d’investir 2,8 milliards de dirhams marocains (324 millions de dollars) dans le capital de Wana Corporate en échange d’une prise de participation de 31 %. L’opération a été effectuée par le biais d’une société commune dénommée « Zain Al Ajial ». L’ONA et la SNI ont lancé Wana en 2005, le 3e opérateur mobile au Maroc, et y ont investi à ce jour plus de 4 milliards de dirhams en fonds propres. Ils restent actionnaires majoritaires de l’entreprise à hauteur de 69 % du capital et des droits de vote. Wana est un opérateur de télécommunications intégré qui offre actuellement des services sur l’ensemble du territoire marocain. Gide Loyrette Nouel assistait Zain et Al Ajial avec une équipe composée par Hicham Naciri, Julien David et Yassir Ghorbal, associés au sein du bureau de Casablanca. Norton Rose représentait la SNI et l’ONA avec Alain Malek, associé à Paris, Anne-Laure Bernard-Bouissières et Benoit Creis. Eversheds et Dechert sur l’acquisition d’un site de production de doses pharmacologiques Catalent Pharma Solutions, leader mondial du façonnage pharmaceutique, a annoncé l’acquisition par Bavaria, une holding industrielle allemande, de son site d’Osny ayant pour activité principale la production de doses pharmacologiques pour administration orale. Il fournit des services de développement et de fabrication conformes aux normes BPF (Bonnes pratiques de fabrication) pour la production de médicaments hormonaux, et d’autres produits de santé à droits de l’homme, que la cour d’appel a pu en déduire que le montant de l’astreinte liquidée n’était pas contraire au principe de proportionnalité ». Paul de Drée, associé du cabinet Salans, Claire Picard et Katia BonevaDesmicht étaient conseils de l’administrateur judiciaire adhoc américain nommé dans le cadre des mesures conservatoires mises en place pour recouvrer les actifs détournés. Maître Foussard et la SCP Delaporte Briard et Trichet, avocats aux conseils, sont également intervenus. haute activité dont la commercialisation est autorisée ou qui sont en phase de développement clinique. Le centre de production prendra le nouveau nom de « Osny Pharma SAS ». Eversheds conseillait l’acquéreur avec Antoine Martin, associé, Mathieu Taupin et Emilie Veyran. Dechert assistait Catalent avec une équipe composée par Alain Decombe, associé, Olivia Guéguen et Celia Lo Cicero. Fidufrance et Jeantet sur le rapprochement de CaféIn et du groupe Olivier Bertrand Le Groupe Olivier Bertrand annonce l’acquisition auprès d’Inbev France de plus de trente entrepôts de distribution exploités sous la marque CaféIn. Ces entrepôts, situés dans toute la France, distribuent les bières du groupe Inbev (Budweiser, Stella Artois ou Leffe) au profit notamment des cafés, hôtels et restaurants. Le groupe a par ailleurs cédé à Olivier Bertrand Distribution la société Vision CHD, chargée de la gestion de la qualité de débit. Fidufrance accompagnait l’acquéreur avec Denys Angeloglou et Jean-Marie Bonneville, associés, pour les aspects juridiques, et Joris Chaumont pour les aspects fiscaux. MG Avocats traitait du droit de la concurrence avec Jean-Christophe Grall et Thomas Lamy, associés. Jeantet & Associés assistait InBev France avec Yvon Dreano, associé et Vincent Netter, pour le corporate, ainsi que Lorraine Donnedieu de Vabres, Thomas Picot, associés et Florent Vever, pour le droit de la concurrence. Ernst & Young est intervenu sur les questions fiscales avec Quentin Wemaëre et Valérie Lefebvre. Patricia Pouillart, associée du bureau de Lille de Capstan assistait également le groupe Inbev pour le droit social. Télex > Aedes International a cédé sa filiale française Saint Honoré, propriétaire de deux immeubles dans le sud de la France. La filiale a été acquise par la société des Emirats Arabes Unis : Excellent Venture Limited. Aedes International, société de droit luxembourgeois, appartient au groupe foncier Aedes SPA, coté en Italie, qui gère un patrimoine immobilier de près de 4,5 milliards d’euros. Robert Alberti conseillait l’acquéreur. Castaldi Mourre & Partners représentait le vendeur avec Gaspare Dori, associé, Alexandra Adrot-Castorina et Fracesca Bologna (corporate), et Priscille Pedone (contentieux). > Quadriplay Advertainment annonce l’acquisition de Carlogo et d’Attracteam. Cargolo est leader dans le domaine des véhicules d’images et de l’affichage sur véhicules Smarts. Attracteam est une agence évènementielle spécialisée dans les opérations de street marketing. Proskauer Rose conseillait l’acquéreur avec Guillaume Kellner, associé, et Etienne Mathey. Les cédants étaient représentés par Jean-David Zerdoun. > Cliffs Natural Resources, société internationale d’exploitation minière et de ressources naturelles, a été introduit en bourse sur le compartiment professionnel de NYSE Euronext Paris. Les actions sont négociées par l’utilisation de la procédure fast path, qui permet aux émetteurs non-européens cotés aux EtatsUnis de bénéficier d’une cotation croisée sur les marchés européens de NYSE Euronext en utilisant leurs documents déposés auprès de la SEC, avec ou sans levée de fonds. David Freedman, associé du French desk de Baker & McKenzie à New York, conseillait l’entreprise. 4 L A L E T T R E D E S J U R I S T E S D ’A F F A I R E S 13 avril 2009 • N° 923 Événements Les Matinées-débats de La Lettre des Juristes d’Affaires Recouvrement de créances Entreprises en difficulté et particuliers surendettés : quelle stratégie adopter ? LE SUJET La crise fragilise les entreprises qui doivent faire face à une multiplication des contentieux portant sur des nonpaiements de factures. Les procédures de recouvrement de créances permettent d’utiliser tous les moyens légaux, amiables ou judiciaires, pour obtenir le paiement de la créance due. Par ailleurs, la réforme des entreprises en difficulté et la loi de modernisation de l’économie (LME) ont modifié la donne. Quels sont les bons réflexes à acquérir ? Modalités d’inscription Comment assurer l’efficacité du recouvrement et s’adapter à chaque dossier ? Quelle méthode adopter ? • Date : mercredi 27 mai 2009 • Heures : de 8h45 à 11h30 • Lieu : Enfin, quel est le coût des actes de recouvrement ? Eurosites George V, 28 avenue George V 75008 Paris LES INTERVENANTS Entreprises en difficulté, particuliers surendettés et incidents de paiement : comment concilier recouvrement de créances et protection des patrimoines ? Françoise Andrieux Huissier de justice Pierre Crocq Professeur à l’Université de Paris II LME, réforme des entreprises en difficulté : quelles sont les nouvelles règles applicables ? Emmanuel Joly Avocat associé, SCP Joly Ledermann Cuturi-Ortega Face à la crise, quelle stratégie conseiller aux entreprises ? • Tarifs : – abonné à la LJA : 377 € HT – non abonné LJA : 498 € HT (TVA : 19,6 %) • Contact : Sylvie Deniseau, tél. : 0 825 08 08 00, [email protected] • Le dossier de documentation remis aux participants de la matinée est disponible au tarif de 220 € HT (TVA : 19,6 %). BILLET COOL ATTITUDE Par Jacques Lehré, président de DecidersHub M & A (DH-MA) Barack Obama est un président « cool » et le monde du M & A devrait s’en inspirer. Les Européens mégotent leur aide en Afghanistan. Même pas mal, le Président reste « cool » et sourit de toutes ses dents. Il n’y a pas un seul deal à l’horizon. Même pas mal, restons « cool » et sourions aux deals à venir en 2010. Les Coréens balancent des missiles balistiques. Pas de problème, le Président reste « cool » envers et contre tout. Il nous faut licencier la moitié de nos collaborateurs. Pas de problème, restons « cool » car ce qui ne les tue pas les rendra plus forts. Il n’y aura pas de bonus en 2009 pour les dirigeants. Pas de souci… euh, comment ça pas de bonus en 2009 ? Vous êtes sûrs ?? Mais comment vais-je payer les traites de ma villa du cap d’Antibes ? Je ne vais tout de même pas aller au Club Med avec tous les ploucs ! La crise ne peut pas remettre en cause tous les minima sociaux ! Alors là, pas « cool », pas « cool » du tout !!! LA MANIÈRE FORTE Echange amende contre réprimande. Au Texas, un juge autorise les parents n’ayant pas les moyens d’assumer le coût d’une amende à corriger eux-mêmes leurs enfants au tribunal, afin de lutter contre l’absentéisme scolaire. Ayant eu vent de ses pratiques, l’administration judiciaire lui a ordonné d’y mettre un terme. Le juge Garza est menacé de sanctions disciplinaires, voire d’être démis de ses fonctions. Une peine qu’il risque fort de vouloir troquer contre une bonne fessée… LA LETTRE DES JURISTES D’AFFAIRES • Service client : 0 825 08 08 00 • Publiée par Wolters Kluwer France SAS au capital de 300 000 000 euros • Siège social : 1, rue Abonnement Eugène et Armand Peugeot — 92856 Rueil Malmaison cedex •RCS Nanterre : 480 081 306 • Associé unique : Holding Wolters Kluwer France • Directeur de la publication, Président directeur annuel général de Wolters Kluwer France : Xavier Gandillot • Rédactrice en chef : Eve Boccara ([email protected] ; 01 76 73 31 82) • Journalistes : Ondine Chambaud, Chloé Enkaoua • Respon- (Lja - Juriforum) : sable graphique : Raphaël Perrot • Maquette : Élodie Fournier • Directeur de la publicité : Gaspar Beleza (01 76 73 30 94) • Commission paritaire : 0910 I 87011• Dépôt légal : à parution • Imprimé 1 685,00€ HT par DUPLI-PRINT : 2, rue Descartes — 95330 Domont • Toute reproduction, même partielle, est interdite. • (TVA 19,6 %)