Henri Texier
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Henri Texier
N et date de parution : 130301 - 01/03/2013 Page : 20 Diffusion : 407821 Taille : 90 % PÈriodicitÈ : Quotidien 518 cm2 MatinPlu_130301_1_1.pdf Site Web : http://directmatin.directmedia.fr/ [ 1 N 1248 VENDREDI ] ER 1 Culture MARS 2013 DEMAIN AVEC MUSSO ª ' ' d quasiment par an en dÈj‡ vendu prËs de16 millions SononziËme derniertitre Demain publiÈ par XOEditions tout juste sortien librairie est occasion pour auteur JiveEpic a a . , TaxiGirl ' ÈtÈretrouvÈ mort dansson a appartement Paris Selon les premiers ÈlÈments de enquÍte sondÈcËs serait alcool de liÈ une absorption l , lecteurs mortdeDaniel Darc ÈtÈ la l , , rencontrede ses la ª. ' et ‡ que la . aller . officialisÈehier dans soirÈe AgÈ de 53 ans ancien chanteur du groupe , d noir #Tristesse le C' l l ' est parce tweet forcÈment lapidaire dudirecteur marketingdu label , ' parcdans ´ ' l ' ¿ L ?GEDE53ANS …CORCH…DANIEL DARC ' L Plus grosvendeur de romans de annÈe 2012 Guillaume Musso estun phÈnomËne dans Èdition franÁaise. Au rythme un roman publiÈ il ? LE CHANTEUR ESTMORT Enbref ´ WWW.DIRECTMATIN.FR . ‡ ' l ' et , Èvoquer d intriguequi se noue entre Emma Matthew les deux hÈros de saderniËre ' ' ‡ d et mÈdicaments Mythique rocker l . ‡ la avaitfait un remarquÈ en2004avec album CrËve coeur aprËs desannÈes de traversÈe du dÈsert SaluÈ par critique chanteur avaitalorsreÁu victoire de musique de album rÈvÈlation de annÈe Une pÈriode lumineuse pour un artiste habituÈ aucÙtÈ sombre aux excËs alcool de drogues Sans les lÈgendaires qu' ne cachait guËre serais mort depuis drogues longtemps aurais pas pu supporter tout ce qui sepasse confiait-il en2005 Trois ans plus tard dansson album Amours rÈputation et , sulfureuse il , ' comeback l , aventure. . la , En dÈdicace le , demain 16h ‡ E la ' - l la : , ' ‡ la FnacTernes l , Paris 1P. . , ' d SPIELBERG PR…SIDENT et . il ´ , DUJURY DU 66E FESTIVAL DE CANNES , je j' ª Le rÈalisateur . , producteur amÈricain Steven Spielberg prÈsidera jurydu 66Festivalde Cannes du 15au26 mai prochain ont et , suprÍmes le , d ailleurs mourrai irai au paradis enfer que passÈ mavie. : / Quand est en ´ C' , je , annoncÈhier les organisateurs Mon admiration pour faÁoninÈbranlable dont Festival de Cannes dÈfend cinÈma international esttotale Car . Ècrivait il , ' j' ª BALTEUSIPA ? Daniel Darc Od en 2012 " ai ´ j' estmort hier Paris. ‡ ) la DIX ANSDULABELED RANGER le . le Cannes est plus prestigieux de tous le les festivals dÈclarÈ intÈressÈ dans un communiquÈ AgÈ de 66 ans a l , . , rÈalisÈ27 films quipour plupart fontdatedans histoire du cinÈma La liste de Schindler LOS dents de merou encoreJurassic Pa& il la a CONCERT MYTHIQUE FRENCH TOUCH TEXIER ' ª soirÈe Ed Bangerland o˘prËsde : l 000 7 , personnes sont attendues pour faire , la vibrer dancefloor DucÙtÈ des artistes est undeschefs defile du jazzdepuis plus decinquante ans Le ' . le C' , est unplateau exceptionnel quisera derriËre lesplatines Justice Mr Oizo SebastiAn ouBreakbot.. Tous PRIX ALBERT-LONDRES APPEL CANDIDATURES : contrebassiste Henri Texier aussi aise dans hard bop que blues fidËledes clubs de rue des Lombards o˘ ' . . , ‡ , participeront et , et ‡ Pedro Winter fondateur 10 mai prochain , le Pour participer les candidats francophones doivent avoir moins de40 ans prÈsenter une dizaine de reportages publiÈs ou tÈlÈdiffusÈes remplir un dossier de candidature disponible sur vrenv.prixalbertlondresic Le tout devant Ítre envoyÈ avant 31 mars 2013. Fer delance de . , y Ed Banger. ' d ‡ la la , le dÈcennie LA BANDE Lechoixde MICKEY... ¿ Le Grand Rex spectacle pleinde poÈsie fera bonheurdes plus le ) C DR ( 2i. DR ( Eciat estaussi occasion de fÍterles 160 ans du monument Jusqu' au 17 mars Paris11i. ' l . P ). DR Et , ). aussi.. ZOO PARC DEBEAUVAL Saint-Aignan ZORRO ThÈ‚tredes VariÈtÈs jusqu' au 17 mars. . ( ? 1/1 Copyright (Direct Matin Plus) Reproduction interdite sans autorisation HIVER... Cirque dliiver . C ? ' D Bouglione Des artistes petits Un voyage fÈerique au pays desombres chinoises Paris ( C , ( Le nouveau spectacle . . , au sommet deleur art. le ‡ Paris1er 01 40 28 28 40 " CIRQUE , , 1 , " , le artistique dulabel PRINCES ETPRINCESSES ThÈ‚treMarigny magie les personnages de Disney sont prÍts Èblouir public Jusqu' au 17 mars Paris . et , , directeur la Adaptation thÈ‚trale du film deMichel Ocelot ce et servicedu collectif Henri Trader ses invitÈs cesoir 20h ThÈ‚tredu Ch‚telet et prÈsenter leurstours de . , la , son magic show. .. ( ‡ , . 4 la , la ‡ Venus en nombre . ' , , est pas tout n' le , d , ' ‡ Mais ce la , la . la , mars Puisque improviste sortira musique adoucit les moeurs les ego dechacun devraientcesoir se mettre au ' L / dans lesjours venir sortie de compilation Ed Rec vol 10 celle unlivre dephotos intitulÈ Travail famille partir rÈalisÈparSo Me Suivront et Winter organise aujourd hui Villette Paris / ) et Grande Halle de / officiaIEDREC . le / le , . la http www.youtube.com user : ( multiplie les ÈvÈnements En premier lieu son dÈsormais mythique fondateur directeur Pedro premiËre et , ' d le , Quintet sanouvelle Èquipe Hope Quartet Le premier enregistrement de cette formation unlive sur pÈniche le , musique Il il , , et mgener . l la Èlectro franÁaise fameuse label EdBanger Frenchtouch Records cÈlËbre cette annÈe sa , I. "I?6 , . la a il , cÙtoyÈ les plus grands sera ce soirau Ch‚telet sera accompagnÈ de deux ensembles celui qu' quitte Nord-Sud , la ‡ la , ' , le , et , 9 le premiËre foisremis MontrÈal le aux festivitÈs devraient sans aucundoute rendre un hommage DJMehdi undes membres de appuyÈ familleEd Banger disparu accidentellement en 2011 Pour les curieux show sera ailleurs retransmis sur chaÓne Youtube officielle dulabel , crÈÈen 1933 qui rÈcompense chaque annÈe meilleur reportage Ècrit audiovisuel sera pour l , . Le prestigieux prix Albert-Londres l . c' ¿ & CONSORTS ' MUSIQUES Dimanche 17 mars 2013 La mémoire d’Aldo et grâce lointaine Aldo Romano, batteur, a le sens de la mesure et beaucoup de mémoire. Il a joué en 1961 une adaptation d’une pièce américaine évoquant les ravages de la drogue. Le pianiste Freddie Redd était chargé de codiriger la partition qu’Aldo Romano propose avec « New Blood », Dreyfus Jazz. La plupart des morceaux, généreux en saxophone, sont donc signés Freddie Redd. Ils sont puissants et servis par un beau son. Youn Sun Nah, chanteuse originaire de Corée, est promise à un bel avenir selon la presse spécialisée. Sur « Lento », Act, elle surprend avec un chant coréen, une reprise de Nine inch Nails, « Hurt » portés par l’accordéon, le violoncelle et la guitare. Des moments de grâce. 26 Un sax à la rencontre d’un piano et une voix Dan Tepfer est considéré comme un pianiste particulièrement doué. Sur « Small constructions », Sunnyside, il est accompagné du saxophoniste Ben Wendel. Sur « oblique strategy », les deux musiciens échangent leur instrument. Sur les autres pièces, ils interprètent Handel mais aussi Monk avec « Pannonica » avec brio, un certain culot, la marque des grands. Rebecca Martin, chanteuse et guitariste américaine, se distingue sur « Twain », Sunnyside. Elle s’impose avec une voix pleine de vécu sur des titres de sa composition et sur « Sophisticated lady » de Duke Ellington, qui commence par un long et savoureux solo de contrebasse de Larry Grenadier. Chants de contrebasses et bouquet de voix Les disques des contrebassistes Henri Texier et Kyle Eastwood, des pianistes et des chanteuses, se distinguent. JAZZ. Un chant d’amour Avec sa voix limpide, presque fragile, elle séduit facilement. Patricia Barber est une chanteuse et une pianiste à l’aise dans les balades nostalgiques. Sur « Smash », Concord jazz, elle réussit le sansfaute. Son chant, plein de maturité, est expressif. Le titre de l’album, accueillant douze titres, raconte une séparation douloureuse. On y ressent bien le poids d’une perte sans aucune volonté de s’apitoyer sur soimême. Les sentiments sont maîtrisés. Ce n’est pas une femme à terre qui s’exprime. Elle est debout et elle se souvient des moments qui ont illuminé son existence. Le jazz est un bel écrin pour raconter ce sentiment. Henri Texier en concert Des souvenirs et Mozart Une page d’histoire douloureuse Rassembler Duke Ellington et Mozart sur un même disque, la démarche ne semble pas évidente. C’est pourtant le pari réussi de Raphël Imbert, au saxophone. avec « Heavens, Amadeus The Duke », label Jazz Village, distribué par Harmonia Mundi. Les pièces s’enchaînent avec justesse. Un quatuor à cordes et puis une formation de jazz parviennent à tisser de vrais liens. Kyle eastwood, contrebassiste, crée aussi son propre univers. Il a été nourri des accents du jazz par son père Clint avec lequel il a tourné « Honkytonk Man » Avec « The view from here », Jazz village, il livre un disque abouti avec des moments de grâce comme sur « The promise ». Le saxophoniste Charles Lloyd, âgé de 75 ans, joue avec le pianiste Jason Moran sur « Hagar’s Song» label ECM. Ce titre est une suite de cinq morceaux, dédiée à son arrière grand-mère vendue à un marchand d’esclave à l’âge de dix ans. Le musicien va à l’essentiel en interprétant Dylan « I shall be released» ou les Beach Boys qu’il a accompagné. Il y développe un son clair et émouvant. Ils sont deux face-à-face dans un club de San Francisco en 1982. Tommy Flanagan et Jaki Byard, pianistes, se retrouvent sur « The magic of 2, live at Keystone Korner », résonnance records, pour des plages de Charlie Parker, Duke Ellington, le merveilleux « satin doll », bondissant, ou Miles Davis. C’est classique, maîtrisé, et illustre le fait que le bon jazz ne vieillit jamais. TEXTES : THIERRY DE LESTANG-PARADE Il vient de fêter ses cinquante ans de carrière sur la scène du Châtelet à Paris. Henri Texier, contrebassiste, est un géant de la scène européenne. Il s’exprime en quartet sur « Live à l’Improviste », Label bleu. « OElvin », le premier titre, composé par ses soins, est plein de tonalités sur plus de 13 minutes. Les huit pièces sont signées de lui ou de son fils, saxophoniste et clarinettiste. Le père et le fils se retrouvent justement sur scène à Laon le dimanche 24 mars à 17 heures. Une belle histoire de famille où l’on sait se parler en musique. Conversation de deux pianos Jesse et Denise Jesse Harris, un compositeur et un chanteur à la voix attachante, a composé la chanson « Don’t know why » pour Norah Jones. Sur « Sub Rosa », Cristal records, il célèbre la musique brésilienne au Brésil avec des musiciens de ce pays et réussit la prouesse d’inviter Norah Jones pour trois titres. Mélody Gardot chante en français « Tant pis » et le guitariste Bill Frisell est convié sur une chanson. Enrobées de cordes, les chansons semblent baignées de soleil et de douceur. Denise King, sur le même label, s’exprime dans une tonalité soul blues avec « Give me the high sign » avec le pianiste Olivier Hutman. On mesure dans la prestation de la chanteuse, un vrai tempérament, une délicatesse sincère. découvrir Sur la route 16 í Jazz Patricia Barber, audacieuse et romanesque Henri Texier Lorsqu’on aborde le cas Henri Texier, on touche au côté sacré du jazz de France. Il faut admettre que dans ce nouvel album capturé Live à l’Improviste (sous la bienveillance de la Maison de la culture d’Amiens), notre barbu contrebassiste tient la baraque avec une réjouissante solidité. De la cave au grenier, on explore chaque pièce dans ses moindres recoins, trouvant dans l’enchaînement des thèmes et des improvisations, une fièvre communicative. Seb Texier et François Corneloup manient leurs saxes avec dextérité, Louis Moutin frappe ses fûts avec adresse et finesse, le chef Texier supervisant l’affaire jusque dans les envolées les plus free. ÉCOUTER « Live at L’Improviste » (Label Bleu). En concert ce vendredi 15 mars, 20 h 30, au Pole Sud à Strasbourg. Tarifs : 5,50 €-20 €. Ibrahim Maalouf Certains chantent sous la pluie, d’autres louent le soleil… Ibrahim Maalouf, en trompettiste inspiré, a choisi le vent. Wind est une merveille de jazz fluide. On pense à l’immense Chet Baker lorsque Maalouf, en toute humilité, met ses craintes en musiques (Doubts, en ouverture d’album). Mais rapidement, il embarque l’auditeur vers des paysages plus orientaux. Ce carrefour entre jazz et world-music que le musicien traverse dans toutes les directions depuis quatre albums déjà. Insatiable explorateur, Ibrahim Maalouf tourne actuellement aux côtés de Serge Teyssot-Gay dans le cadre du projet Interzone voulu par l’ancien guitariste de Noir Désir et l’oudiste syrien Khaled Al Jaramani. ÉCOUTER Wind (chez Harmonia Mundi). En concert avec Interzone vendredi 22 mars, 20 h 30, maison du Peuple, Belfort. Tarifs : 7 €-24 €. Patricia Barber sur la ligne de départ de sa nouvelle tournée. Nouvel album, nouveau label et tournée française pour Patricia Barber, une jazzwoman qui place la barre toujours plus haut. Smash : ce titre sec comme un coup de fouet désigne le dernier opus de Patricia Barber, artiste rare qui s’installe peu à peu au sommet de la scène jazz contemporaine. Moins médiatisée que ces consœurs Norah Jones, Diana Krall ou Melody Gardot, Barber se dévoile, une fois de plus, en aventurière. Audacieuse et romanesque (sic)… Même lorsqu’elle s’essaie à l’adaptation du « grand répertoire » comme ce fut le cas dans The Cole Porter Mix, son précédent disque chez Blue Note, elle finit toujours par sortir des sentiers battus. Arrive donc Smash, son premier album pour le label Concord Jazz, mais le dixième (hors live et compilations) d’une carrière déjà bien remplie depuis la fin des années 80. Fille d’un ancien saxophoniste de Glenn Miller, Patricia Barber est native de Chicago, une des incontestables capitales mondiales du jazz. Et un terrain propice à l’éclosion de talents. Encore faut-il sortir du lot… Au fil du temps, Patricia Barber a su imposer sa personnalité et un style d’une grande richesse. Pianiste émérite, chanteuse à la voix profonde, Barber séduit sans jamais sombrer dans le racolage. Smash témoigne de cet esprit curieux qui s’affranchit des genres musicaux pour mieux les rassembler en une fascinante collection. Cette bossa merveilleuse qu’est Redshift ne dépareillerait nullement chez Joao Gilberto. La mélodie souveraine de The Wind Song est digne des grands auteurs-compositeurs à la Gershwin, Rodgers & Hart et l’intense progression de Scream ordonne le recueillement. On retrouve ce goût surprenant pour les solos très rock de guitare saturée, déjà éprouvés dans l’excellent Mythologies sorti en 2006, qui viennent briser la rêverie mélancolique de Smash (la chanson). Un effet qui contraste avec les lacets que dénoue la contrebasse de Spring Song… La faille mi-planante, miélectroacoustique, creusée en plein cœur de Code Cool. Ou les passages délicieusement dansants et funky de Devil’s Food, titre qui souligne l’engagement de Patricia Barber pour la cause gay et lesbienne : « Des semblables s’aiment comme la nourriture du diable »… La poésie et le rythme Dans ce vaste univers, la voix, définitivement envoûtante, fait office de trait union. La chanteuse a cette diction particulière, habitée et appliquée, qui donne un reflet éclatant à une poésie débordant de formules subtiles et évocatrices. Ces « châteaux construits sur des rêves qui ressemblent tant à Photo Jimmy Katz du sable » (Smash)… «Lorsqu’enfin dimanche arrive, Dieu n’est pas là » (Scream), « Le moindre des soupirs à fleur de sol est comme un cri… » (The Storyteller). Lorsqu’elle chante l’amour et la vie, Patricia Barber exprime sa douleur, l’émotion, parfois la provocation, avec ce souci du mot juste et révélateur d’une écriture soignée. « J’ai étudié des auteurscompositeurs, mais aujourd’hui je ne lis que les poètes, explique-t-elle. J’essaie de créer la poésie d’un ordre plus raffiné. Mais j’ai encore besoin de rimer, parce que la rime est le rythme, et le rythme, c’est la musique ». Ainsi va Patricia Barber, entourée d’un groupe entièrement remanié : John Kregor tient désormais les guitares, Larry Kohut la basse et Jon Deitemeyer la batterie. L’ensemble fonctionne quel que soit le registre. Du jazz fondamental de Bashful à la ballade intemporelle de Missing, Barber nous transporte. « Tous les trucs intéressants se passent dans la tête et au piano », dit-elle. Heureusement, Patricia Barber a choisi de ne pas les garder pour elle. D’où cette interrogation obsessionnelle : comment ne pas considérer ses prochains concerts dans le Grand Est comme d’authentiques événements ? Thierry Boillot ÉCOUTER « Smash » (Concord, Universal Jazz). Concerts lundi 18 mars au Cheval-Blanc à Schiltigheim (complet) et mardi 26 mars à 20 h 30 au Théâtre Granit Belfort. Tarifs : 7 €-24 €. Tél : 03.84.58.67.67. L'ÉCHO RÉPUBLICAIN VENDREDI 29 MARS 2013 55 Sorties Musique Indémodable Depeche Mode Chanson Babx, le maître de son univers Electro Le temps passe mais Depeche Mode est toujours là. Et le trio britannique a la forme, comme le prouve leur excellent treizième album, Delta Machine. Rémi Bonnet [email protected] L MAGICIEN. Babx l’enchanteur. Sortir un tel album dans le contexte actuel est un vrai pari. Babx s’est fait un nom dans le milieu de la chanson française pour avoir écrit quelques titres pour Camélia Jordana, mais en solo, il a tout à prouver. Son nouvel album, Drones personnels, ne fait rien pour appâter le client. Quelques beaux moments Ambitieux, un brin foutraque, le disque ne remplira pas les stades, mais il réser ve quelques beaux moments, comme l’envoûtant titre d’ouverture, PHOTO DR Suzanne aux yeux noirs. Le décor est planté : une atmosphère un brin mystérieuse, des paroles poétiques et évocatrices, une douce voix… Pas vraiment du prémâché pour radios généralistes. Mais Babx sait aussi écrire des mélodies accroc h e u s e s, q u a n d ç a l u i prend. Tchador woman est même un tube potentiel, qui, dans un univers parallèle, pourrait être sur toutes les lèvres. On peut rêver. ■ R.B. Drones personnels. 15,99 €. Le trio de quinquagénaires est loin du look boysband d’hier. La musique, si elle garde bien entendu ses arrangements synthétiques, s’enfonce beaucoup plus profondément dans les tréfonds de l’âme PHOTO ANTON CORBIJN humaine, comme le prouve leur treizième album, le superbe Delta Machine. Les splendides accords de piano de Heaven Pour ce nouvel opus, le trio n’a pas cherché à écri- re des hits pop immédiats à la Just can’t get enough, Never let me down again ou Personal Jesus. Il faut prendre son temps pour apprécier l’atmosphère élégiaque du single Heaven, qui s’ouvre par de splendides accords de piano. Produit avec une extrême méticulosité, sans jamais sonner comme une grosse machine, l’album sait var ier les climats, comme sur l’enchaînement entre The Child inside et Soft touch/raw nerve. Une magnifique ballade suivie par un titre presque martial aux sonorités industrielles. Le chaud et le froid. La marque de fabrique d’un groupe à nul autre pareil. ■ Delta Machine. 16,99 (simple) ou 18,99 € (deluxe). Damien Saez défie les lois du show-business Un jour, il faudra se pencher sur le cas Saez. GROUPE. Henri Texier (en bas à droite), cinquante ans au service du jazz. PHOTO GUY LE QUERREC On ne le réalise pas, tant il semble avoir gardé sa fraîcheur d’esprit. Pionnier du jazz “à la française”, Henri Texier a multiplié les expériences et les projets, sans jamais se répéter. Une performance ! Le nouvel album qui vient de sortir, Live at L’Improviste, est une preuve supplémentaire de sa vitalité. Entouré de son Loin du look de boys-band TRIO. Martin Gore, Andrew Fletcher et Dave Gahan, les têtes pensantes de Depeche Mode. Chanson Jazz Henri Texier garde son enthousiasme de gamin Cinquante ans de carrière, Henri Texier ? orsqu’ils débarquent en 1981 avec leurs coiffures horribles et leurs tubes à minettes, personne ne prend vraiment Depeche Mode au sérieux. Seulement voilà, trented e u x a n s p l u s t a rd , l e groupe, après pas mal d’évolutions, est toujours là, il est même plus fort que jamais. Depeche Mode est l’un des groupes phare de la génération électronique, de ceux à avoir planté le dernier clou dans le cercueil du rock. groupe, le contrebassiste jubile et livre quelques superbes compositions, dont l’impeccable Ô Elvin, titre d’ouverture explosif en hommage au mythique batteur de John Coltrane, Elvin Jones. Le reste est à l’avenant, avec des climats très var iés, comme La Fin du voyage et ses dissonances free. Impressionnant. ■ R.B. Live at L’Improviste. 13 €. qui change… sans changer. Le jeune homme, quatorze ans après ses débuts, reste une énigme. Il remplit les Zénith de France et il refuse d’être une star. Il est très populaire tout en restant méconnu. Il aime provoquer sans chercher à faire le buzz. On pourrait multiplier ainsi les exemples sans jamais vraiment percer à jour le mystère qui l’entoure. Cette aura, qui fait partie du personnage, agit parfois comme un écran de fumée. Mais peu importe les contradictions du chanteur, ce qui compte c’est la musique. Et pour le coup, dire que Saez est généreux en la matière relève de l’euphémisme. Une pochette encore une fois censurée Six mois seulement après Messina Miami, qui est sorti ces derniers jours, fait suite au triple-album Messina, qui date d’il y a seulement six mois. C’est un cas unique dans l’histoire de la chanson française. Même dans les années 60, où les disques sortaient beaucoup plus vite qu’aujourd’hui, PROLIFIQUE. Damien Saez est une énigme. on ne trouve pas de trace d’une telle productivité. Miami, donc, est une nouvelle étape dans le parcours hors du commun PHOTO DR de Saez. Une évolution supplémentaire, même si tout est dit depuis le premier album. Car, autre paradoxe, Saez est un artiste L’écoute du disque ne réserve pas de surprise, tous les ingrédients sont là : la voix fiévreuse, la poésie adolescente, les guitares (parfois lourdes, parfois acoustiques), quelques sonorités électroniques… Les paroles décortiquent toujours avec rage et cynisme les rouages de la société de consommation, l a p o l i t i q u e … Co m m e d’habitude. Même la pochette - un postérieur de femme tenant la Bible - a eu l’honn e u r d’ ê t re c e n s u r é e, comme J’accuse il y a trois ans. Une petite lassitude envahit à l’écoute de Pour y voir, Cadillac noire ou les huit autres titres. Un peu de renouvellement lui ferait du bien. ■ R.B. Miami. 16 €. LE TEMPS DU LOISIR Multimédia Les voyages façon high-tech > « Hänsel und Gretel », d’Humperdinck Opéra et contes de fées aux excellents chanteurs-acteurs Jennifer Holloway et Adriaa Kucerova, et un homme (Wolfgang Ablinger-Sperrhacke) irrésistible dans le rôle de la Sorcière (2). CRÉÉ au Hoftheater de Weimar le 23 décembre 1893, sous la direction musicale de Richard Strauss, « Hänsel und Gretel », sur un livret d’Adelheid Wette, sœur d’Engelbert Humperdinck, voit le conte des frères Grimm transfiguré par cette musique si descriptive, à la très certaine influence wagnérienne. Mariame Clément, qui a réussi de si belles mises en scène à l’Opéra du Rhin, paraissait prédestinée pour le monter au palais Garnier, pour sa première collaboration avec l’Opéra de Paris, où l’œuvre n’a jamais été présentée. Claus Peter Flor dirigera ces représentations, à la tête d’une distribution presque entièrement allemande, dans laquelle on distingue la Française Anne-Catherine Gillet en Gretel et la vétérane Anja Silja en Sorcière (1). La référence discographique absolue de cette œuvre reste l’enregistrement de 1952 signé Herbert von Karajan, avec le scintillant Philharmonia Orchestra et les deux Elisabeth, Grümmer et Schwarzkopf, alors coqueluches de l’Opéra de Vienne. D’autres sont venus ensuite, notamment Solti, > OPÉRA PARIS Traditionnellement chanté sur les scènes germaniques au moment de Noël, « Hänsel und Gretel », opéra d’Engelbert Humperdinck (1854-1921), émule de Wagner, le sera à Paris après Pâques, à partir du 14 avril ! Une œuvre à apprécier aussi sur disque et DVD, de même que « Königskinder », l’autre opéra d’Humperdinck. Maquette de costume par Julia Hansen avec Brigitte Fassbaender et Lucia Popp (Decca 1978), ou Pritchard (Sony/CBS 1982), avec Frederica von Stade et Ileana Cotrubas. Récemment, la firme allemande Electrola a réédité sur CD l’enregistrement de 1974 dirigé par Heinz Wallberg, une autre référence, chantée par deux enfants, avec l’immense Hermann Prey (le Père) et Edda Moser (la Sorcière), à connaître aussi. Des quelques DVD qui sont sur le marché, le plus recommandable est celui filmé au festival de Glyndebourne 2008 de la production, où Laurent Pelly transpose le conte romantique en une histoire d’aujourd’hui de façon assez convaincante, principalement grâce L’autre opéra. Beaucoup moins connu, « Königskinder », l’autre opéra d’Humperdinck, conte de fées aussi, fait son entrée au DVD avec une production de l’Opéra de Zurich (filmée en 2010), hélas un peu dévoyée pour la mise en scène mais musicalement impeccable, avec, dans le rôle du prince, le ténor star Jonas Kaufmann. Le conte d’Ernst Rosmer, alias Elsa Bernstein-Porges, une amie du compositeur, est cette fois une histoire contemporaine, même s’il s’agit toujours d’une histoire de sorcière. Récemment, les hasards de l’édition discographique ont permis la confrontation entre une version historique, celle d’Heinz Wallberg (1977), réalisée avec la même équipe que « Hänsel », à savoir Klaus Florian Vogt, Juliane Banse et Christian Gerharer (3). Avec ces deux œuvres pour tous publics, voici deux bonnes raisons de se pencher sur la musique de ce compositeur si peu joué sur nos scènes > OLIVIER BRUNEL françaises. (1) Opéra de Paris-palais Garnier (tél. 0892.89.90.90, www.operadeparis.fr), du 14 avril au 6 mai. Places de 10 à 180 euros. En direct au cinéma (UGC) le lundi 22 avril. (2) « Hänsel und Gretel », 2 CD EMI Classics, 2 CD Electrola/EMI et 1 DVD Decca/Universal. (3) « Königskinder », 2 DVD Decca/Universal, 2 CD Electrola/EMI et 2 CD Crystal Classic, distribution Codaex). Jazz/Rock Made in France La connexion française La scène française du jazz s’autogère depuis des décennies contre vents et marées. ! gentin installé en France Minino Garay. Sur les 10 compositions originales du leader, la musique balance sur des rythmes très dans l’air du temps, entre jazz binaire, soul, hip-hop, le tout sur fond de groove appuyé. Difficile de rester de marbre et à découvrir le 16 mai au Café de la danse, à Paris, dans le cadre du festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés. O. LOUVEL S. LANOUX Faire revivre de grands personnages, certains parfois oubliés, est un exercice qui appartient particulièrement au jazz. Stéphane Belmondo adore cet exercice sans trop vouloir rendre de véritable hommage, plutôt se réapproprier patrimoine et héritage. Après une Alain Jean-Marie, detrès surprenante relecture de Stéphane Huchard Le Hope Quartet d'Henri Texier puis son arrivée en métropole Stevie Wonder sous le sceau jazzy, revoici le trompettiste-bugliste 1960. « Sculpteur du temps qui à l’aube des années 1970, en provequi se plonge dans les univers du passe », selon sa propre expression, il nance de sa Guadeloupe natale, a été grand soulman Donny Hathaway, continue, à près de 70 printemps, d’ar- sollicité par toutes les grandes poinFreddie Hubbard ou encore Chet Ba- penter le chemin de la libre expression tures du jazz, notamment américain, ker, à travers son dernier CD « Ever et de l’aventure mélodique, comme en grâce à sa capacité d’adaptation à tous After » (Emarcy/Universal). D’autant témoigne son nouvel album « Live At les styles. Parallèlement, en solo et leaque, pour évoquer ces géants, le leader L’Improviste » (Label Bleu/L’Autre Dis- der, le pianiste tout-terrain a poursuivi a fait appel à de très belles pointures, tribution). Associé à son fils, Sébastien son idée, qui est de mélanger ses rales vocalistes Sandra Nkaké et Gre- (saxe/clarinettes), François Corneloup cines musicales (biguine, gwo-ka) au gory Porter et le pianiste (électrique (saxe-baryton) et Louis Moutin (batte- jazz, à travers « Biguine Reflections ». Fender Rhodes) Jacky Terrasson, qu’il rie), au sein du Hope Quartet, le bas- « Tropical Blues » (Emarcy/Universal) faut surtout entendre sur une magni- siste acoustique propose une musique n’échappe pas à cette volonté de mixer fique mélodie à couper le souffle, « So- originale en constant bouillonnement, les codes des musiques africainesmeday We’ll All Be Free ». Le reste de d’une grande liberté, exposée sans filet américaines, des Antilles aux Étatsl’album étant de la même veine, em- sur l’inspiration débridée et la sponta- Unis. Le virtuose des claviers, invoquant notamment les esprits et la mépruntant au jazz, à la soul, voire au bi- néité. moire d’Henri Guédon, Al Lirvat (un naire, cette musique, aux entrées mulPour son nouvel opus, « Paname- pionnier) ou encore Loulou Boislatiples, possède une dimension spéciale et un supplément d’âme étonnant. À rican » (Jazz Village/Harmonia Mundi), ville, nous entraîne dans une musique découvrir impérativement ce 8 avril le batteur Stéphane Huchard, dont le festive, sensible et issue de la tradition. sur la scène (partagée avec Jacky Ter- parcours est jalonné de multiples ren- Une nouvelle essence de jazz. > DIDIER PENNEQUIN rasson) du Trianon à Paris et les 20, contres et collaborations (de Tania 21 et 22 mai au Duc des Lombards (Pa- Maria à Maurane, en passant par Le Trianon, tél. 01.44.92.78.00, www.letrianon.fr. ris) pour un hommage à Donald Byrd. Randy Brecker et Sanseverino), a fait Le Duc des Lombards, tél. 01.42.33.22.88, appel à la nouvelle fine fleur du jazz www.ducdeslombards.com. Contrebassiste, Henri Texier fut new-yorkais. En l’occurrence, Jim Le Café de la danse, tél. 01.47.00.57.59, www.cafedeladanse.com. des premières expériences du free-jazz Beard (claviers), Chris Cheek (saxes), Festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés, du et des musiques improvisées dans Nir Felder (guitare), Matt Penman 16 mai au 3 juin, l’Hexagone, dès le cœur des années (contrebasse) et le percussionniste ar- www.festivaljazzsaintgermainparis.com. ! ! ! 18 - LE QUOTIDIEN DU MÉDECIN - N° 9232 - LUNDI 8 AVRIL 2013 - www.lequotidiendumedecin.fr Un tourisme de plus en plus connecté Alors que se déroulait à Paris la grand-messe du Mondial du tourisme, le comparateur de billets d’avion Google Flight Search arrivait en France, bouleversant le milieu des voyagistes en ligne. Regard sur les dernières avancées du tourisme numérique. Avec Google Comme une pieuvre dont les bras se déploient à l’infini, Google s’attaque au secteur du voyage : après avoir exporté, à la fin de l’année dernière, son moteur de recherche de nuits d’hôtel Hotel Finder, il élargit son comparateur de billets d’avion Flight Search des ÉtatsUnis à cinq pays d’Europe, dont la France, affichant en quelques clics les vols les moins chers depuis une quarantaine d’aéroports hexagonaux. Avec une interface épurée, l’outil de recherche propose une sélection des meilleurs vols, en fonction du coût et du temps de trajet total. Plusieurs options aident à affiner sa quête, en comparant par exemple les prix des billets à différentes dates sur une durée de plusieurs mois. Le site fonctionne parfaitement sur un mobile mais il n’existe pas encore d’application dédiée. Une première version peut-être incomplète (certaines compagnies aériennes, telles que RyanAir, Swiss ou EasyJet, ne sont pas prises en compte, de même que plusieurs voyagistes en ligne) mais qui vient bousculer un marché déjà bien encombré. Avis d’experts Pour dénicher le billet d’avion le plus attractif du Web, on peut aussi, contre 20 euros, sous-traiter sa recherche en faisant appel à la toute jeune start-up Darjeelin, qui s’appuie sur une communauté d’internautes experts. La plate-forme (www.darjeelin.com) met en relation chaque demandeur avec quatre experts, à charge pour chacun de trouver le meilleur billet. Au bout de trois jours, le voyageur sélectionne l’offre qui lui convient le mieux. Appliqué pour la première fois au secteur du voyage, le crowdsourcing, solution hybride où des experts humains sont accessibles via une interface Web, fait ainsi gagner du temps et de l’argent, jusqu’à 25 % des tarifs proposés par les comparateurs ou agences de voyages en ligne classiques. Voyage et gastronomie Voyages-sncf.com est la première agence de voyages en ligne française, son activité dépassant largement le monde ferroviaire (le site, également décliné en applications mobiles et sur les réseaux sociaux, travaille avec près de 180 compagnies aériennes et référence plus de 100 000 hôtels). Elle vient de s’associer avec Michelin Restaurants pour développer une nouvelle offre de services touristiques personnalisée sur Internet qui allie le voyage et la gastronomie. Lors de la confirmation d’une réservation de billet de train sont proposés trois restaurants suggérés par Michelin, consultables sur le site http://restaurant.michelin.fr. Le voyageur peut ainsi choisir l’établissement qui convient à son budget et à ses goûts en regardant un site unique, alors que la moyenne pour organiser un voyage est de huit sites. Sur mesure Worldia (www.worldia.com) est une nouvelle agence de voyages qui a la particularité de combiner les avantages du Web et la qualité de services d’un spécialiste du sur-mesure. Le principe est simple : vous sélectionnez une destination ou un thème de voyage et les professionnels de l’agence suggèrent des itinéraires ; après avoir renseigné votre date de départ et le nombre de voyageurs, Worldia vérifie les disponibilités des hôtels et des activités choisies et calcule le prix exact du séjour. Vous avez alors la possibilité de voir le détail ou de chercher d’autres possibilités pour chaque composant (transport, logement, visites) et de les intégrer directement à la proposition, dont le prix s’ajuste en conséquence. Lorsque, enfin, le coût du voyage et les prestations vous conviennent, vous payez en deux fois sans frais. Voyages sur la Wii U Quand Nintendo revisite Google StreetView, cela donne Wii Street U, une application (96 Mo) pour voyager virtuellement. Disponible sur l’e-shop Nintendo (en téléchargement pour l’instant gratuit), elle donne accès aux données cartographiques, aux images StreetView, ainsi qu’aux images panoramiques à 360° fournies par Google en très haute résolution. La navigation se fait à l’aide du Gamepad et l’application intègre des options de partage sur le Miiverse et une sélection de 84 visites recommandées. > MOSTEFA BRAHIM DR Classique DR > N et date de parution : 2112 - 07/03/2013 Page : 104 Diffusion : 429453 Taille : 100 % PÈriodicitÈ : Hebdomadaire 25 cm2 LePoint_2112_1_1.pdf Site Web : http://www.lepoint.fr LESCHOIX DU POINT ª ´ LIVRE Filmnoir de Dimitris Stefanakis VivianeHamy ( ) CIN…MA Pinocchio Enzo ' d ' D Alo MUSIQUE HenriTexier ' ´ At ( improviste Label Bleu L ª ) ARTS RÈtrospective EileenGray ( Centre Pompidou ) TH…?TRE Alex Lutz ( LeGrand Point Virgule ) 1/1 Copyright (Le Point) Reproduction interdite sans autorisation SÉLECTION ALBUMS MADE IN LR ROCK ELECTRO METISSES BLACKSONS FRANCOPHONICS JAZZ HENRI TEXIER Live at L’Improviste Capté dans Le Club-Péniche à Paris, une salle intime à l’acoustique parfaite, ce live n’est pas des moindres, grâce à la forte présence de Corneloup (sax. baryt.), de Sébastien Texier (sax. alto) en chevauchements joyeux sur la contrebasse de Henri. Louis Moutin (batt.) se pose en solo dès le 1er morceau et tient la cadence... Un jazz pris sur le vif, sans arrangement, lors d’un concert jouissif. Super soirée aussi pour l’ingé son. PB LABEL BLEU / HM THE DELTA SAINTS Death letter Jubilee En 2 ans, le groupe natif de Nashville a séduit les USA et l’Europe ! En effet The Delta Saints dégaine un faramineux rock sauvage entre blues sudiste, folk, country, dans la lignée de Black Crowes et Lynyrd Skyrnyd. Mention au titre éponyme servi superbement par la voix rocailleuse de Ben Ringel alliée à un chœur gospel, sur de lourds riffs accompagnés d’harmonica, de dobro. Un bon son, prometteur d’un dépaysement garanti ! FD DIXIEFROG ARCH WOODMANN Arch Woodmann Ce groupe originaire de Bordeaux offre un 3e album éclectique. Mélancolie renouvelée ou résonances venues d’ailleurs, les 12 titres valsent entre rock, pop, folk et sonorités électriques. La voix s’ajuste à l’ambiance multi-instrumentale. La force du groupe : une arythmie musicale provoquant une renaissance psychédélique. Compilation d’influences et de styles, cette musique s’adapte à tous les goûts, à tort ou à raison… SB PLATINUM BUBBLIES Audiogame #1 Laboratoire d’expérimentations musicales, telle est la définition correspondant le mieux à ce groupe toulousain. Déjanté, inventif, vitaminé conviennent aussi ! Après la sortie en 2012 de leur best-of anniversaire des 20 ans, le quatuor revient avec un album énergique et coloré, rien de tel pour sortir de la grisaille hivernale. Des idées plein la tête, Bubblies c’est avant tout un concept créatif et récréatif ! SB AUTOPRODUCTION / COMBUSTIBLE RAPHAEL FAYS Mi Camino Con El Flamenco Sorti en 2011, ce 3e opus avait montré la passion du guitariste français pour les thèmes éternels de la musique espagnole (jazz, flamenco). Virtuose des cordes, Raphaël Fays poursuit sa quête. Son instrument l’accompagne toujours. Petit déjà, il avait le cœur en terre ibérique pour sa première guitare. Autre rêve de gamin, les thèmes tziganes et les partitions classiques. À suivre sur le prochain album à paraître en 2013. PB LE CHANT DU MONDE KIDDUS I Topsy Turvy World Légende jamaïquaine toujours en fonction, Kiddus I sort son nouvel album studio à près de 70 ans. Belle prestance physique – il ne fait pas son âge – et une voix intacte pour ce crooner conscient qui a côtoyé les plus grands (Marley, Miller, Tosh) et quelques stars du rock. Aujourd’hui, Kiddus distille toujours la bonne parole sur un album bien arrangé où des invités de la 2e ou 3e génération reggae ont répondu présent ! PB SOUL FOOD GABLE Murded Le trio revient avec son énergie pour offrir son 3e album. Depuis dix ans, le groupe assemble des sonorités éclectiques pour réinventer une musique inclassable. Les dix morceaux foisonnent de styles et de surprises. Le collage musical qu’ils cultivent illustre leur identité. À chaque réécoute, le détail d’un son, d’un arrangement ou d’un assemblage se découvre. À écouter en boucle pour saisir l’intégralité de ce feu d’artifice original. SB ICI, D’AILLEURS THE SKINTS Part & Parcel 2e opus revigorant d’un 4tet londonien “fauché” injectant reggae/ragga, dub, calypso ou rap sur une base ska et dans un esprit rock. Aucun ingrédient négligé par ce disque aussi maîtrisé qu’entraînant, avec sa belle énergie, ses voix mixtes séduisantes, ses mélodies accrocheuses et couleurs instrumentales variées, un son musclé et des textes parfois engagés : c’est frais, c’est chaud, c’est parti ! JYB MUSIC ACTION / SOULBEATS / HARMONIA MUNDI THE BANYANS Steppin’ forward 1er album épatant d’un groupe reggae toulousain né en 2008 et rodé au live, qui peut rejoindre les Sinsemilia, Dub Inc. ou Danakil mais se distingue, entre autres, par son chant anglais. La production est belle, les compos efficaces, et l’émotion affleure car ici les roots jamaïcaines sont profondes. Pour une fois les puristes seront ravis mais tant pis, seuls comptent le talent, le travail, la sincérité. JYB AGIS SON / TALOWA / SOCADISC KUMQUAT Blast Retour des quatre musiciens pour un album comme son nom l’indique : explosif ! Guitare, saxophone, basse et batterie revisitent les harmonies musicales. Leurs rythmes électriques déroutent par l’omniprésence de l’aspect expérimental. Dix morceaux saupoudrés de jazz avec une amorce rock attirante. Véritable mise en tension des instrumentistes avec son public, cette rencontre endiablée est rafraîchissante et inventive, à l’image de la pochette. SB VIBRANT 11 ! ! ! ! ! !"#$%&' ! !"#$%&' ! ! 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' par Elsa Boublil le dimanche de 22h à minuit l'émission du dimanche 24 février 2013 Henri Texier vient dans Summertime à L'Improviste Henri et Sébastien Texier© - 2013 / Guy Le Querrec Puisque le contrebassiste Henri Texier et le clarinettiste-saxophoniste Sébastien Texier sont là ce soir, dans l'émission "Summertime", nous en profitons pour découvrir plus amplement leur musique, ainsi que les préférences musicales de Henri Texier et, en deuxième heure, ses réactions à quelques nouveautés et sa façon de les entendre. Deux heures entières en compagnie de Henri et Sébastien Texier ! Et pour les voir en concert, voici les prochaines dates : - 1er mars à Paris, au théâtre du Châtelet, - 6 mars à Rouen, au Hangar 23, - 12 mars à Vannes, au théâtre Anne de Bretagne, - 15 mars à Strasbourg, au Pôle Sud, - 4, 5 et 6 avril à Dunkerque, au Jazz Club. Sébastien Texier au studio 61© - 2013 / Elsa Boublil Henri Texier au studio 61 de France Inter© - 2013 / Elsa Boublil invité(s) Henri Texier Contrebassiste, chanteur, chef d'orchestre et compositeur de jazz en savoir plus > parution : 2013 cd Henri Texier Live At L'Improviste label : Label Bleu parution : 2013 agenda Henri Texier en concert au théâtre du Châtelet Vendredi 1er mars 2013 • Paris • Théâtre du Châtelet Le contrebassiste Henri Texier est en concert exceptionnel au théâtre du Châtelet le 1er mars prochain. En savoir plus par Alexandre Héraud du lundi au vendredi de 21h à 23h l'émission du vendredi 8 mars 2013 Musique, autour d'Aurélie Sfez Melissa Laveaux + Henri Texier + Bruce Ykanji, Kery James et Dj Shash'U + Jean-Pierre Siméon Henri Texier Henri Texier est un contrebassiste de jazz français né en 1945. Musicien précoce, il intègre son premier orchestre de jazz à l’âge de 14 ans avant de côtoyer les géants du be-bop américain à la fin des années 1960 pour un début de carrière fulgurant. Au fil des années, il explore toutes les formes et les inspirations du jazz et est aujourd’hui considéré comme un pilier du jazz européen. Il dirige ou co-dirige plusieurs groupes depuis les années 1980 tel que le Strada Sextet, dans lequel on retrouve son fils, Sébastien Texier, et le trio « africain » avec Louis Sclavis et Aldo Romano. Egalement chanteur, chef d’orchestre et compositeur, il accompagne dans les années 1990 de jeunes musiciens de jazz au gré de leurs improvisations. Il a su exploiter trois atouts : son, enthousiasme et tempo qui ont fait de lui un accompagnateur et un interlocuteur particulièrement stimulant. Il a invité des membres du nord-Sud quintet et du Hope Quarter pour une soirée exceptionnelle au théâtre du Châtelet à Paris le 1er mars. Un« Equanimity Meeting » pour lequel le leader a convié deux vieux compagnons de route, le saxophoniste Joe Lovano et le quitariste John Scofield. Il nous présente son dernier album, Live at l’Improviste, sorti le 4 Mars 2013 et enregistré avec son Hope Quartet composé de Sébastien Texier (saxophone alto, clarinette), François Corneloup (saxophone baryton), Louis Moutin (Batterie). Sur la scène de la péniche devenue club de jazz, il improvise, alternant les influences du free jazz et les évocations d’artistes disparus. Henri et Sébastien Texier jouent en live deux titres : « Ô Elvin » et « Song for Paul Motian » Concerts : 12 Mars, Théâtre Anne de Bretagne, Vannes 15 Mars, Pôle Sud, Strasbourg 24 Mars, Maison des Arts et Loisirs, Laon 4 au 6 Avril, Jazz-Club de Dunkerque-Pôle Marine, Dunkerque 25 Mai, Equinoxe, Chateauroux 27 Juillet, Théâtre de Verdure La Germanette, Serres Tendance jazz! !!!!! Par Anne Chépeau LE DIMANCHE 24 FEVRIER 2013 à 5h50, 10h55, 14h10, 22h27 et 0h27 ! "#$%&!'#(&#%! Nouveau groupe et nouvel album "Live at l'Improviste" pour le contrebassiste Henri Texier. Quant au trio vocal Sweeet System, il publie son deuxième album "Living in Paris". Live at l'Improviste, le nouvel album d'Henri Texier Figure de la scène jazz française, le contrebassiste Henri Texier prend à 68 ans la tête d'un nouveau groupe : Le Hope quartet, qui compte dans ses rangs le batteur Louis Moutin et les saxophonistes François Corneloup et Sébastien Texier, a vu le jour un peu par hasard, à l'occasion d'un concert donné l'an dernier à Paris. Avec ses compagnons d'un soir, Henri Texier a immédiatement trouvé équilibre et complémentarité. Ce quartet improvisé est donc devenu son nouveau groupe et l'enregistrement réalisé ce soir là sur le vif, l'album "Live at l'improviste". Henri Texier qualifie de sauvage la musique de ce nouvel opus. Un jazz brut loin de tout formatage. Rendez-vous : • Henri Texier en concert avec le Hope Quartet vendredi 1er mars à Paris au Théâtre du Châtelet, le 6 mars à Rouen, le 12 mars à Vannes et le 15 mars à Strasbourg. """#$%&'()%*#$'! !!!!!!!!!!!!!!!! ! HENRITEXIER !"#$%#&'()*")#$%+,#-#./01#234435*6#-#7"8)*#9":*")# A l'occasion de la sortie de son nouvel album "At l'improviste", le contrebassiste français Henri Texier était l'invité de notre Club Jazzafip au micro d'Isabelle Duthil Lafrance et de Julien Delli Fiori. L'occasion aussi d'évoquer son "Equanimity Meeting" au Théâtre du Châtelet à Paris le 1er mars. Le contrebassiste Henri Texier ©RF Après son magnifique "Canto negro" en 2011 avec le Nord-Sud Quintet, le contrebassiste Henri Texier revient avec "At l'improviste" (Label Bleu) enregistré live avec son Hope Quartet composé de Sébastien Texier (saxophone alto, clarinette), François Corneloup (saxophone baryton), Louis Moutin (batterie). Celui qui a exploré toutes les formes et inspirations du jazz est devenu au fil de sa carrière un des patrons du jazz européen. Homme de rencontre et de partage il a joué avec les plus grands artistes tant américains que français (Dexter Gordon, Lee Konitz, Don Cherry, Chet Baker, Donald Byrd, Michel Portal, Jean-Luc Ponty, Louis Sclavis, Aldo Romano...). Infatiguable créateur, Henri Texier, invite des membres du Nord-Sud quintet et du Hope Quartet pour une soirée exceptionnelle au Théâtre du Châtelet à Paris le 1er mars. Un "Equanimity Meeting" pour lequel le leader a convié deux vieux compagnons de route le saxophoniste Joe Lovano et le guitariste John Scofield. Une soirée de rêve en perspéctive pour ce grand personnage (avec Fip). ! !!! !"#$%&'(&)*+,%*,&-.'/& 0123456&7859:;<6& =*#,%&>*?%*,@&,5A;9&9B6C&A2&D123&E& & PROGRAMMES Les Matins Jazz Henri Texier Rédac' Chef' L'invité Tout au long de la journée, Henri Texier nous fera partager ses disques de chevet, ses réactions à l'actualité et reviendra sur plus 50 ans de rencontres et d'histoire du jazz... Henri Texier rédac' chef, c'est aujourd'hui lundi dès 8h du matin sur TSFJAZZ ! Si Bémol & Fadaises Invité : Henri Texier Le 10h - 14h Henri Texier aux manettes / TSFJAZZ.COMDans le cadre de la journée spéciale que TSFJAZZ lui consacre aujourd'hui, !67&!24A:7&A2&$29! =643:&>6F:63&;2F&!24A:7&A2&$29!! "#$%&'!()**$!+$!&,-+.&.)/'!-0$(!1/!231/+.!+1!41(2!$/!+.,$(&!+1!41(!+$%!3)*5-,+%!61$!0-!%#-(7$0$,!8-! 9)1,/:$!%;:(.-8$!()/%-(,:$'!%1,!>G)<=>>'!-1!()/&,$5-%%.%&$!"#$%&!'#(&#%!?!8#)((-%.)/!+$!8-!%),&.$!+$! %)/!+$,/.$,!-851*!2!:H6&;I&<J%K831H:7I62!61#.8!;,:%$/&$,-!8$!'63&K;37&;2&LBMI6<6I!?!@-,.%A! & ! ! Open jazz par Alex Dutilh Du lundi au vendredi de 18h à 19h 25 février 2013 Henri Texier © Sergine Laloux A la une • par le journaliste Où écouter Henri Texier > vendredi 1er mars au Théâtre du Châtelet à Paris Henri Texier (contrebasse) John Scofield (guitare) Manu Codjia (guitare) Joe Lovano (saxophone ténor) Francesco Bearzatti (saxophone ténor et clarinette) François Corneloup (saxophone baryton) Sébastien Texier (saxophone alto et clarinettes) Christophe Marguet (batterie) Louis Moutin (batterie) * le 06 mars au Hangar 23 à Rouen * le 12 mars à la salle Ropartz du Théâtre Anne de Bretagne à Vannes * le 15 mars au Pôle Sud Strasbourg * les 04; 05 et 06 avril au Jazz Club de Dunkerque François Corneloup (saxophone baryton) Louis Moutin (batterie) Henri Texier (contrebasse) Sébastien Texier (saxophone alto, clarinette, clarinette alto) • www.jazzradio.fr Nouvel album en vue pour Henri Texier Mardi 26 Février 2013 Henri Texier sortira cette semaine un nouvel album baptisé "Live at l’improviste". Le contrebassiste de jazz français s’est entouré d’un nouveau groupe pour l’occasion, le batteur Louis Moutin et les saxophonistes François Corneloup et Sébastien Texier. Figure majeure de la scène jazz française, le contrebassiste Henri Texier prend la tête d'un nouveau groupe : Le Hope quartet C'est donc accompagné du batteur Louis Moutin et des saxophonistes François Corneloup et Sébastien Texier qu'Henri Texier propose un nouvel album intitulé "Live at l’improviste" qui devrait sortir dans les jours à venir. Ce nouvel album a été enregistré en public sur la péniche "L'improviste" à Paris l'année dernière, dans le cadre du premier concert du groupe. Le public sera ravis d' y retrouver toute la richesse de la personnalité musicale d'Henri Texier : le jazz rêveur ouvert à certains folklores ! ! ! ! ! ! ! !"#$ www.qobuz.com !"#$%&'"(%"$)&*#"&+%,-.&/.,0123& Le patriarche de la contrebasse française de jazz vient raconter sa dernière aventure, un orchestre (et donc un disque) qu’il n’attendait pas ! PAR Jean-Michel Proust | Podcasts | 3 avril 2013 Jean-Baptiste Millot Écouter ce podcast : Télécharger ce podcast : m4a | mp3 Suivre ce podcast par: RSS | iTunes Henri Texier était juste venu jouer une soirée sur la célèbre péniche parisienne « L’improviste » dans le cadre d’une résidence offerte à son fils, le saxophoniste Sébastien Texier. Le concert fut enregistré. Et le contrebassiste leader y a trouvé un nouveau groupe… et un nouvel album ! Henri Texier nous dit sa passion toujours présente de la musique et de la contrebasse. "L'improviste" Henri Texier Hope Quartet ! • !"#$%&'(&)*+"*,-.,/01* 2",,"*3''3%(04&(5*60-.*#.&#&*,7*,"*$34(%"/.##&#("*8"4%&*9":&"%*+-"4%";&#(%"%*#34*430<".0*60.%("(*+"* =.>>*$311"*&,*$34?3&(*$"(("*10#&60"@*,&/%"*+"*(30("*$34(%.&4("@*"4*$,0/*7*A-&1'%3<&#("@*,.*$5,B/%"* '54&$C"*'.%&#&"44"*+0*60.&*+"*,-D&#"E*9%3&#*+"#*60.(%"*10#&$&"4#*4-.<.&"4(*'.#*=305*"4#"1/,"*+"'0&#* 60",60"#*("1'#*"(*,-"4<&"*+-"4*+5$30+%"*#"*).&(*)%.4$C"1"4(*%"##"4(&%E*F0",,"*54"%;&"@*60",,"* $31',&$&(5*G*A"#*$31'3#&(&34#*#34(*#&;45"#*9":&"%@*'B%"*"(*)&,#E*8"4%&*"(*H5/.#(&"4*'.%(.;"4(*,"*;30(*+0* %<"@*.$$31'.;45#*'.%*+"0:*)04.1/0,"#@*I%.4?3&#*J3%4",30'*.0*#.:3'C34"*/.%K(34*"(*A30&#* L30(&4*7*,.*/.(("%&"E*J"*+"%4&"%*=30.&(*'30%*,.*'%"1&B%"*)3&#*$"(("*10#&60"*"(*#-"#(*(%30<5*7*,-C344"0%* '0<"*+"0:*+"#*$31'3#&(&34#*#34(*+5+&5"#*7*+"#*/.(("0%#@*M*N,<&4*+-8"4%&*"(*H34;*I3%*O.0,*L3(&.4* +"*H5/.#(&"4E*P4*+<"*',"&4*+-"#'3&%*"(*+"*#.;"##"*G** Q*+<"*R*S*'&#("#*R*!0%5"*(3(.,"*T*UQTQQTVV** • • • W%(&#("*'%&4$&'.,*T*8"4%&*9":&"%*83'"*F0.%("(** A./",*T*A./",*2,"0** X"4%"*T*Y.>>*Z*I%""*=.>>*[*W<.4(R;.%+"* !"#$%&$'%()#$*)+,#$'%-Q\V]^* !&#(&4$(&34#*F0.,&(5*H(0+&3*L.#("%#*X.%.4(&"*_1.%#*\UQV`** H(0+&3*L.#("%#*\]*/&(#*a*]]EQ*b8>** J3'K%&;C(*T*\UQ\*A./",*/,"0* * * JAZZ A BABORD !""#$%%&'&!("")(*+&,'-+,).'/0)+12%3 3 !"#$%&'(#)!*"+#,$&#-./#0$112$3## # 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Du jazz, en vl’a du jazz, et c’est du bon, croyez moi ! Enregistré en live sur une Péniche, l’improviste, l’album s’écoute d’un trait, comme on glisse sur la seine au bord de l’explosion. Le quartet réuni pour l’occasion ne cède jamais à la facilité en nous emmenant d’abord sur le calme de Blues d’eau puis immédiatement sur les eaux troubles de La fin du voyage où la contrebasse grince. Pourtant, nous ne sommes qu’au début, pas encore au courant de l’absolue beauté qui nous attend quand sur le rivage nous toucherons à la Song for Paul Motian, le jazzman américain mort il y a seulement deux ans. Le quartet en appelle maintenant aux cieux et à la mémoire dans un jazz sombre d’une élégance totale. Une fois le beau atteint, on y reste jusqu’à la fin dans un jazz à la tendance classique mais intiment ancré dans l’actualité. Le gout du dialogue et de l’improvisation se sent et s’attrape à chaque morceau, particulièrement sur Desaparecido qui met chaque instrument tour à tour à l’honneur avant d’accentuer les bois et le vent. A l’occasion de cette croisière en eaux pas si douces, on entre dans le processus de création et dans la sensation d’une vivacité. At L’Improviste n’est pas un disque illustratif, il est le récit d’un voyage qu’il est urgent de faire. le 20 mars 2013 Par Amelie Blaustein Niddam www.jazzmagazine.com La fête à Texier au Théâtre du Châtelet !"#$%&'()*(+",-(*)./())0*1(2(34,&5(6",(7,"849(:$,;$,<5(( Je rentre de “la fête à Texier” au Théâtre du Châtelet, cet “Equanimity Meeting” produit par François Lacharme alors que la seconde partie de la grande interview du contrebassiste réalisée par Stéphane Olliver arrive en kiosque dans notre numéro de mars (Youn Sun Nah en Une). Atmosphère des grands soirs, public averti au 1er balcon où musiciens, critiques, réalisateurs se congratulent comme des confrères. Et les autres? Le vrai public. Il est là aussi, nombreux, et tous partage le bonheur de venir fêter le bonhomme Texier et cette espèce de magie… …qui va sourdre tout au long du concert, de ces thèmes qui ont l’air de rien, que l’on chanterait volontiers à tue-tête comme de vieilles rengaines, mais avec ce petit quelque chose en plus qui les rend plus irrésistibles encore, qui fait que lorsqu’on les a chantés, on se sent un peu plus intelligent qu’avant, un peu plus grand, meilleur. Présentant le concert en amateur de contrebasse, François Lacharme parle d’engagement, comme ce “plus” qui fait qu’au-delà de ces gestes, ces matières, ces accessoires qui font le quotidien de la contrebasse, il existe une réalité qui dépasse l’instrument, et qui dépasse aussi le fait d’écrire une mélodie parfaite. Un coup de plume qui, combiné à celui de Louis Sclavis, aura marqué tout un jazz français. Combien de thèmes n’a-t-on pas écrit dans l’Hexagone qui associent leurs deux influences ? Quelque chose qui relève de l’Hymne et que Joe Lovano – car il est là, en coulisses, sûrement impatient d’entrer en scène – semble apprécier et qu’il va galvaniser. Le programme va faire se succéder différentes formations, à commencer par le quintette avec Sébastien Texier, Francesco Bearzatti, Manu Codjia et Christophe Marguet. John Scofield viendra donner la réplique à Manu Codjia sur des compositions de sa plume aux accents bluesy, puis le plateau ne cessera de se recomposer de morceau en morceau de part et d’autre de l’entracte avec une dominante accordée en seconde partie au quartette actuel (Sébastien Texier, François Corneloup et Louis Moutin) pour un résltat plus limpide du fait d’un son de batterie, certes foisonnant, mais moins “bouchée” par les cymbales que celui de Marguet. Dominante accordée aussi à Joe Lovano, son charisme, sa projection sonore, son bonheur d’être là. Il est venu avec deux compositions dont notamment un quatuor écrit pour ses compagnons de souffle d’un soir et qu’il a intitulé Petit Opportun, en souvenir du club qui faisait les belles heures du jazz à Paris à l’époque où il découvrit la capitale. Il sait ce qu’il doit à l’Europe et il sait qu’il a dans la salle quelques amis chers. Sauf peut-être pour John Scofield, un rien plus distant avec l'univers qu'il est invité à intégrer, il règne sur le plateau une complicité inespérée dans ce genre de all stars, ces musiciens ayant été réunis autour de l'histoire de Texier qui laisse ici une impression de rassembleur. Bien plus, toutes ces formules orchestrales s'enchaînent sans à-ccoups, avec même une certaine élégance qui semble avoir fait l'objet d'une minutieuse préparation, avec effets de tuilage lorsque les invités du morceau suivant entre en scène pour jouer la coda du morceau qui précède. Grand final avec l’“Equanimity Meeting” au grand complet qui donne toute sa dimension à ce plus dont je parlais plus haut, lorsque les quatre saxophones présents vont s’assembler pour tirer fanfare de Desaparecido (j’espère ne pas confondre). Rappel : “Riton” se lance dans un solo modal, s’interrompt et interpelle le public plaisantant sur son goût pour le “raga” et lance une dernière de ses tueries mélodiques. Standing ovation. On s’interroge cependant à l’entracte et à la sortie. La sonorisation nous a-t-elle permis de jouir vraiment de l’événement ? Pour une fois, je ne suis pas seul à poser la question. « T’occupes pas de la sono, se moquait l’autre jour un ami sonorisateur, tu ne sais pas de quoi tu parles. » Admettons, je ne sais pas de quoi je parle. Je n’accuserai donc personne. C’est Charles Caratini qui est à la console. Avec lui, je me sens généralement en confiance. Mais j’ai à peine entendu Manu Codjia, ou si mal, rien de son articulation, guère plus de ses choix mélodiques, sitôt qu’il se mettait à phraser. Or qu'est-ce qu'une phrase sans son articulation ni son mouvement mélodique. Les saxes étaient loin et confus, Corneloup, mais surtout Lovano tirant leur épingle du jeu. On dira « Ah ! Ces Américains, ils ont le son à côté de nos petits Français. » Certes, Lovano a le son, il a aussi le métier et un matériel adéquat, micro fixé au pavillon, quand ses petits camarades folâtrent autour des micros sur pied. On croise Charles Caratini à la sortie des artistes… Plus audacieux que moi, Pascal Anquetil – Centre d'information du jazz – lui pose la question à brûle-pourpoint. Sur la défensive, le sonorisateur finit pas lâcher d’un air laconique : « de toute façon, d’où l’on m’a fait travailler, au troisième balcon, je ne pouvais pas me rendre compte de grand-chose. » Évidemment, dans ces conditions, que pouvait-on espérer ? Paul Jaillet : « moi, tu sais, j’étais tout devant, comme à mon habitude. Là, le son était parfait. » Certes, on ne sait pas de quoi on parle, on ne s'est pas déplacé pour juger au parterre ou au troisième balcon et on connaît rarement les dessous de l'affaire, mais il n'en reste pas moins vrai qu'on avait tendance à rétorquer aux déçus comme à ceux qui se sont levés pour la standing ovation: « Mais qu'est-ce que vous avez entendu? » Il y eut de belles sonorisations au Châtelet il y a quelques années, lorsque ces murs acueillaient un festival de jazz dans les années 2000. C'est ce que l'on espère pour Youn Sun Nah le 25, avec un dispositif heureusement plus simple. Franck Bergerot // www.culturejazz.fr - Février 2013 Henri TEXIER HOPE QUARTET : "Live at « L’Improviste »" Henri TEXIER HOPE QUARTET : "Live at « L’Improviste »" Label Bleu / L’Autre Distribution Dès le début du disque, on peut entendre le célèbre tintement de verre, celui du club, comme celui du trio de Bill Evans au Village Vanguard ou de Sonny Rollins au même endroit, peut être un hommage à ces enregistrements historiques, va savoir. C’est ça la musique en direct, sans faux semblant. Le moment n’est plus à la réflexion mais à une certaine forme d’aboutissement de la vie artistique. On a là le son plein d’Henri Texier servi par un répertoire dont il partage la composition avec son fiston Sébastien, auteur d’un bel hommage à Paul Motian qui venait de disparaître quand ce CD a été enregistré. Un répertoire qui sied à l’engagement musical d’Henri et à son histoire. Ça joue plein pot entre blues et free mingussien, colemanien, coltranien, peut-être souvenirs du Chat qui pêche tout ça servi par un très impliqué François Corneloup et un Louis Moutin au drumming franc, par moment un peu tendu mais généreux. Un beau disque qui s’écoute avec plaisir. Musique vivante, musique de club. Ô Henri !!! Au fait le bruit du verre j’ose imaginer que c’est le mien, oui j’y étais dans un de ces moments prémonitoires (lire ici) . ::Pierre Gros ::. Henri TEXIER HOPE QUARTET : "Live at « L’Improviste »" - Label Bleu LBLC6713 - distribution L’Autre Distribution (parution le 04/03/2013) Sébastien Texier : saxophone alto, clarinette, clarinette alto / François Corneloup : saxophone baryton / Louis Moutin : batterie / Henri Texier : contrebasse 01.Ô Elvin (H. Texier) / 02. Blues d’eau (H. Texier ) / 03. La fin du voyage (S. Texier) / 04. Desaparecido (H. Texier) / 05. Song for Paul Motian (S. Texier) / 06. Sacrifice (H. Texier) / 07. Roots (S. Texier) / 08. S.O.S. MIR (H. Texier) // Enregistré à La Péniche L’Improviste – Paris en 2012 • // www.culturejazz.fr - Mars 2013 Henri TEXIER : 2013, le jubilé Par Alain Gauthier Publié le: 6 mars 2013 Dans la rubrique: Sur scène : vu et écouté concertParis At the Chatelet Theater Vendredi 1er mars 2013 : Henri jubile. Henri, c’est MONSIEUR HENRI TEXIER, contrebassiste de jazz et cette fête ce soir, son jubilé, pour le remercier de toutes ces années au service de la musique en général et du jazz en particulier. Où cela se passe-t-il ? Dans un de ces clubs qui font de Paris une des grandes villes du jazz ? Dans un salle à la jauge minimaliste, au plafond bas et à l’éclairage succinct ? Non, au théâtre musical de Paris, le théâtre du Châtelet, notre Carnegie Hall à nous. Théâtre quasi bondé de spectateurs de tous âges : des vingtenaires aux octogénaires. Henri Texier Photo © Yves Dorison Autour de Monsieur HENRI sont rassemblés Christophe MARGUET et Louis MOUTIN à la batterie ( chacun la sienne … ), Manu CODJA et John SCOFIELD à la guitare ( chacun la sienne... ), Sébastien TEXIER au sax alto et clarinettes, Francesco BEARZATTI au sax ténor, François CORNELOUP au sax baryton et Joe LOVANO aux sax ténor et soprano. Excusez du peu : Monsieur HENRI ne se refuse rien ni personne. Des compagnons de route venus du siècle dernier et des compagnons de celui-là. Et pour jubiler, il doit jubiler sous sa jolie calotte assortie à sa chemise bleu nuit. Mais mais mais que se passe-t-il ? Dés la quatrième mesure du thème joyeux, enlevé et dansant que nous envoient les deux sax Texier et Bearzatti, une série de questions existentielles me brouille l’écoute et m’empêche de jubiler : Le jazz est-il soluble dans un théâtre de cette envergure ? Ne conviendrait-il pas de descendre le plafond et les quatre étages de balcons histoire d’intimiser la chose ? Les lasagnes au boeuf équin de mon déjeuner contenaient-elles quelque additif diminuant mon audition ? Est-il normal que ces musiciens qui s’échinent là, devant nous, disposent d’une bande son aussi mal foutue ? Serions-nous les cobayes d’une expérience de contrôle des foules par le son ? Faut-il lancer une fatwa urbi et orbi contre l’ingénieur du son ? Car cruelle déception : le son est À CHIER. En particulier en ce qui concerne les sax et clarinettes, écrabouillés et réduits à une platitude de crêpe bretonne sous le bulldozer des CRS dégageant les squatters de Notre Dame des Landes : on est loin de la densité, du dodu et de la rondeur de leur sonorité habituelle. Texier et Bearzatti s’arrachent les lèvres dans des envolées montgolfiériques et nous n’entendons rien si ce n’est une bouillie pour chats étiquetée Ragoût Gnasse. Mon voisin dit à sa créature : -Merde, on se croirait au bout d’un entonnoir », sans préciser de quel bout il s’agit. Henri Texier - Nevers, novembre 2012. Photo © Christophe Deschanel Le second morceau, Slinky, de John Scofield, ramène un peu d’espoir. Les sax vont boire un coup, reste un quartet basse-batterie-deux guitares. Cette fois le son est épatant, chaque instrument repérable et ouïssable et nous goûtons un superbe enchaînement de soli des guitaristes, le sexagénaire Scofield, classique et sage, versus le trentenaire Codja, déchiré et véloce. Puis retour des sax et du son merdique. La poisse. Il faudra trente-cinq minutes avant que, subitement, sans aucune raison apparente, un solo a capella de Joe Lovano nous donne ENFIN à entendre le vrai son du sax avec des vrais bouts de respiration, des petites notes fantômes, du velouté, des ceci et des cela qui vont bien. Pffff.... Au second set, le luxueux quartet de saxophones a (presque) effacé l’immense frustration du premier set en jouant « Le Petit Opportun » écrit par Joe Lovano pour ce soir. C’est si beau, si présent, si proche que je me suis demandé si le 4tet n’avait pas joué acoustique- unplugged, avec une qualité telle qu’il conviendrait de prévoir une battle avec le World Saxophone Quartet. À partir de ce moment, le son est à la hauteur de l’événement et nous jouissons sans entraves des différents formats présentés, du quartet au nonet, celui-ci remarquable de puissance et de densité, à l’image des opus de Henri TEXIER. Lequel prend sa place, toute sa place, introduisant un morceau ici, chorusant là, jubilant toujours. Pratiquant avec ses pairs ce qu’il considère comme la meilleure façon de piloter le band : en les écoutant. Ça envoie du son à emplir le théâtre jusqu’au paradis, ça groove en veux-tu en voilà, ça rebondit d’un solo à l’autre et chaque soliste y va de son grain de folie. Ahhhh !!! Grand le final !!! Au rappel, Henri ( oui, je l’aime, je l’appelle Henri ), caresse sa basse et nous susurre le « raga du soir espoir » avant une de ses compositions remarquables as usual « Ô Elvin » : écriture rigoureuse, métrique impeccable et tour de soli en veux-tu en voilà. Revenez les mecs, c’est quand vous voulez pour une seconde couche et n’attendez pas le prochain jubilé plizz. Henri Texier "Equanimity Meeting" © Olga Caparros - Paul Evrard / source : chatelet-theatre.com Sur la photo, de gauche à droite : Christophe Marguet, Manu Codjia, Sébastien Texier, Henri Texier, François Corneloup, Louis Moutin et Francesco Bearzatti. Absents de la photo : Joe Lovano et John Scofield. > Séquence vidéo : "Equanimity Meeting" en répétition... > Liens : • • • chatelet-theatre.com/henri-texier wikipedia.org/Henri_Texier www.maitemusic.com/henri_texier www.culturejazz.fr Meilleurs souvenirs des pays du jazz... > C’était à Paris, rue des Lombards les 20 & 21 février 2013. Henri Texier dans la file d’attente de la rue des Lombards ce mercredi 20 février 2013 Photo © Christian Ducasse Rare convergence de beaux contrebassistes au Sunside. Aimanté par la présence d’un quartet situé en haut de l’étagère, Henri Texier a fait le déplacement en amateur curieux. Au bar du club se pressent d’autres figures connues de l’instrument : Drew Gress, Pierre Boussaguet, Yves Torchinsky, le néophyte Eddy Charni ou Diego Imbert qui, au sous-sol (Sunset), vient de célébrer sa double entente avec le guitariste Michel Perez. La musique du quartet en question attire un public copieux, renouvelé lors de quatre concerts magnifiques. Une musique intense, habitée, de celle qui captive par ses riches couleurs. Kenny Werner au piano, Mark Turner au saxophone ténor et Bill Stewart à la batterie entourent leur leader Scott Colley. Le Caennais Thibault Renou a offert pour l’occasion sa contrebasse à ce géant et ne rate rien d’un festin où dominent les compositions inspirantes du maestro Newyorkais. Vendredi 8 mars prochain, Yvan Amar offrira aux auditeurs du Jazz Club de France Musique les meilleurs moments du concert de ce jeudi. Henri Texier peut repartir l’âme joyeuse pour son grand rendez-vous du 1er mars sur la grande scène du Chatelet voisin. D’autres réjouissances en perspective. . ::Christian Ducasse ::. • • ! Le quartet de Scott Colley à Rouen les 22 & 23 février 2013 (www.rouenjazzaction.asso.fr) Henri Texier au Chatelet, Paris 1er mars 2013 (chatelet-theatre.com/henri-texier) !"#$"#%"&&'(!"#$%&'"'()*+","-..$"/01"#1%*."23&)33&1 " 455/6778099:;$.+':$);&105).*:317/3&)33&17<=>?7=<7" " )*+)*+*),-# .'/(0#1'20'(" @&";.%-4&ABA.1&)$$&'"5%1;)*&"CD8B"/.%1"$&"E./&"F%015&5!"1D%*)"B"$G.--0').*"CG%*&"1D')C&*-&"/1./.'D&" 0%"'0H./4.*)'5&"ID;0'5)&*"J&H)&1"B"$0"2D*)-4&"!"#$%&'()*+,!"$&"-D$K;1&"-$%;A/D*)-4&"C%"F%0)"C&"@.)1&" L>M&"011.*C)''&N&*5O:"P*&"*.%Q&0%5DR"20'"Q10)N&*5"/.%1"S%)"'0)5"S%&"$&";055&%1A-0*.*"@.%)'" T.%5)*U"$&"-.*51&;0'')'5&A-%$5&"E&*1)"J&H)&1"L/K1&"C&"ID;0'5)&*O!"&5"$&"'0HA;01V5.*"Q)*50+&"W10*X.)'" 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