salvador dalí

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salvador dalí
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salvador dalí
(1904-1989)
Inventeur des montres molles en peinture,
Dalí est également un artiste aux multiples
facettes : cinéma, mode, publicité,
sculpture… Il est l’une des figures
emblématiques du mouvement surréaliste
des années 30. Sa méthode paranoïaque
critique a été conçue pour créer des
images dont certaines sont devenues des
icônes modernes et populaires.
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mer 17 avr 18.00
Salvador Dalí au Centre Pompidou (Paris)
du 21 nov 2012 au 25 mars 2013
L’ESTRAN, scène de territoire pour le jazz et les musiques improvisées de Guidel
lestran.net
Salvador Dalí est né le 11 mai 1904 à Figueras (Espagne). Les parents de Dalí eurent un
premier enfant en 1901, prénommé Salvador. Ce frère ainé sera un double obsédant
durant toute sa vie. L’intérêt du jeune Dalí pour la peinture commence très tôt, il est
stimulé par la fréquentation d’une famille d’artistes catalans, les Pitchot.
En 1917, il suit les cours de dessin du professeur Juan Núñez à la Escuela Municipal de
Grabado. Début mai 1918, il expose au théâtre municipal de Figueras plusieurs toiles qui
sont remarquées par deux critiques : Carlos Costa et Puig Pujades.
En 1922, Salvador Dalí entre à l’École des beaux-arts de Madrid. Pendant son séjour à
la Residencia de Estudiantes, il se lie d’amitié avec le poète Federico García Lorca et
le cinéaste Luis Buñuel, avec lesquels il mène de nombreux projets artistiques d’avantgarde.
Les rapports avec ses professeurs et ses condisciples (qu’il méprise comme il l’écrira
plus tard) sont houleux. Après plusieurs frasques (dont une arrestation en 1923 pour
anarchisme) il est finalement exclu de l’école en 1926 après une ultime provocation
(il refuse de répondre à la question d’un professeur, estimant qu’il n’avait rien à lui
apprendre).
À l’époque, Dalí est à la recherche d’un style capable d’exprimer son ‘‘moi’’ le plus
profond, mais il ne l’a pas encore trouvé. En novembre 1925, la première exposition
personnelle de Dalí se déroule à la Galerie Dalmau à Barcelone, à l’occasion de laquelle
Picasso et Miro commencent à s’intéresser à ses travaux.
En avril 1926, Dalí fait son premier voyage à Bruxelles et à Paris, où il rend visite à Picasso
qui fut très impressionné par les œuvres qu’il lui montre.
De cette époque datent quelques-unes des œuvres qui feront de lui l’un des plus hauts
représentants du surréalisme, tel Le grand masturbateur, Le spectre du sex-appeal, Le jeu
lugubre et Persistance de la mémoire. C’est lors de son deuxième voyage à Paris en 1929,
à l’occasion du tournage du film de Buñuel Un chien andalou, auquel Dalí participe au
scénario, que Miro l’introduit dans le groupe surréaliste. Il rencontre, pour la première fois,
la jeune russe Helena Diakonova, Gala, qui est alors la femme de son ami Paul Eluard.
Dalí invite le couple à Cadaqués, pendant ce court séjour, Gala et Dalí s’éprennent l’un
de l’autre. Dès lors, Gala devient le modèle, la muse et la compagne inséparable d’un des
plus célèbres artistes du XXe siècle, qu’elle suivra dans toutes ses errances, en Europe et
aux États-Unis.
En novembre 1930, Dalí expose à la galerie de Goemans à Paris sous le parrainage de
Breton, il obtient un franc succès, affirmant sa réputation dans l’esprit du public et de la
critique.
En juin 1931, Pierre Colle organise pour Dalí sa deuxième exposition parisienne qui
comporte notamment le tableau qui sera la peinture la plus célèbre de Dalí, La persistance
de la mémoire.
En 1932, Dalí se rend à New York pour la première fois. Julien Levy y organise une
exposition que l’on pourrait appeler la première exposition surréaliste. Ce n’est que le
début du succès de ses œuvres aux Etats-Unis, où il atteindra un niveau insoupçonné.
Dalí publie L’âne pourri en décembre, dans lequel il pose les bases de sa méthode
paranoïaque-critique.
En 1936, Dalí est en Catalogne quand il doit fuir son pays en pleine guerre civile. En 1939,
Dalí quitte Paris pour New York où il reste pendant les années de guerre en Europe.
Il s’intègre parfaitement à la haute société new-yorkaise, peint de nombreux portraits
de riches américains, participe activement à la vie théâtrale avec de grandes peintures
murales, réalise ses premiers bijoux, et s’intéresse au cinéma, en particulier aux Marx
Brothers, à Walt Disney et Alfred Hitchcock.
En 1948, Dalí revient enfin chez lui à Port Lligat, qui deviendra sa résidence principale
jusqu’à la mort de Gala en 1982. Il partagera désormais son temps entre ses périodes
de création à Port Lligat et sa vie médiatique à Paris, Rome ou New-York. Au cours des
années 1950 et 1960, il met en scène le personnage que l’on connaît, trublion excentrique
et incontournable de la vie parisienne puis médiatique.
Le 28 septembre 1974, a lieu l’inauguration du Teatro Museo Dalí ; après dix ans d’efforts,
Dalí a finit par obtenir son musée, un endroit qui reflète très précisément sa vision.
Pendant la dernière partie de sa vie, Dalí fut comblé d’honneurs, notamment en 1972, il
est élu membre associé étranger de l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France.
Le 10 juin 1982, Gala meurt dans la maison de Port Lliga. Profondément affecté par le
décès de sa muse, Dalí ne reviendra pas à Port Lligat. Il vit d’abord à Púbol, où il peint son
dernier tableau, La Queue d’aronde, mais il y est victime de l’incendie de sa chambre en
1984 dans lequel il est grièvement brûlé. Il finit ses jours dans l’appartement de la Torre
Galatea, attenante au théâtre-musée de Figueres, et meurt le 23 janvier 1989.
Conformément à sa volonté, il se fera embaumer puis exposer dans son Teatro Museo,
où il repose désormais. Une simple pierre indique le lieu de sa sépulture. Par testament, il
lègue une grande partie de ses biens et de son œuvre au gouvernement espagnol.
L’ESTRAN, scène de territoire pour le jazz et les musiques improvisées de Guidel
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