ZAC de la Morinais

[ Formes urbaines ]
SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE
ZAC de la Morinais
Commune de 10 282 habitants en
2009 située au sud-ouest de Rennes
Un nouveau centre-ville
Programme de l’opération
Superficie totale 180 ha
Programme global
3 200 logements
250 000 m2 de SHON
Équipements 22 000 m2 de SHON
Commerces et services 12 200 m2
de SHON
Activités et tertiaire 33 200 m2 de
SHON
Total 317 000 m2 de SHON
Procédure et partenaires
Procédure
ZAC créée en 1990 et en cours de
réalisation
Maîtrise d’ouvrage
Commune de Saint-Jacques-de-laLande
Maîtrise d’oeuvre
Urbaniste : J-P. Pranlas Descours
Paysagiste : Atelier Bruel Delmar
Architectes
pour les îlots étudiés
Devilliers. Cit Architecture.
(Veillerot et Meister. Cras.
Le Trionnaire. Crosnier)
Promoteurs
pour les îlots étudiés
Habitation Familiale. Aiguillon
Construction. Arc Promotion.
Espacil. OPAC 35. Lamotte. OPHLM
Saint-Jacques-de-la-Lande
est une commune de 10 175
habitants, située dans la communauté
d’agglomération
rennaise, en continuité avec
le centre de Rennes. Souffrant auparavant d’une dispersion géographique de ses
quartiers, elle a construit son
avenir autour d’un nouveau
projet, la ZAC de la Morinais
qui a pour objectif de devenir
le centre-ville de la commune.
Ce vaste projet urbain se
développe sur des prairies
bocagères et offre une articu-
lation entre les deux pôles de
cette commune : le quartier
nord intra-rocade du Pigeon
Blanc et le bourg ancien au
sud, à proximité de l’aéroport. Ce centre-ville se compose des « Côteaux de la
Maltière », situé au nord, de
la « Morinais » et du « HautBois ». Ces derniers forment
le cœur de l’opération avec
les équipements : la future
mairie, la médiathèque, le
collège, l’équipement public
intégré Condorcet, l’école du
Haut-Bois, le groupe scolaire
Suzanne Lacore, un gymnase,
un bureau de poste, un supermarché, un centre commercial.
De grands espaces naturels
préservés et le « Parc de SaintJacques » viennent mettre en
valeur la vallée du Blosne et
constituent un écrin vert pour
le quartier.
2012
[ Formes urbaines ]
Audiar / Rennes Métropole
2012
St-Jacques-de-la-Lande
St-Jacques-de-la-Lande
ZAC de la Morinais
ZAC de la Morinais
[ Formes urbaines ]
Audiar / Rennes Métropole
2012
Dès l’origine, la volonté d’une ville compacte
le long du Mail Léon Blum,
avec un habitat orienté est/
ouest ; habitat intermédiaire
localisé sur les voies perpendiculaires, les maisons de ville
en cœur des îlots.
Chacun des îlots a été proposé
à un architecte, et un ou deux
promoteurs. Ils ont inscrit les
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Implantée dans le nouveau
centre de Saint-Jacques-de-laLande depuis 2000, la médiathèque est un repère central
et un édifice remarquable par
ses trois niveaux, son volume
et sa façade marquée par différentes horizontales.
Elle symbolise le cœur du
quartier de la Morinais, et
constitue l’un des équipements forts de la commune.
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Le plan masse s’organise en deux grands secteurs : l’un, situé à l’est, concentre les opérations mixtes de logements,
d’équipements publics et de commerces ; le second (dont les îlots 14 à 18) combine différents programmes de logements.
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Source : Plan de Ville Saint-Jacques de la Lande 2009 - Droits réservés
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Les « jardins suspendus » recouvrent le centre commercial.
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Une conception économe en
espace
L’implantation des collectifs et
des intermédiaires en bordure
des îlots permet une faible
consommation de l’espace : la
desserte et l’accès aux garages
en sous-sol se font principalement par l’extérieur de l’îlot.
La densité de l’habitat collectif est élevée. Elle s’explique
par des hauteurs de bâti importants (R+4 et R+5) et la
faible consommation de terrain. La densité de l’habitat
intermédiaire est également
supérieure à celle rencontrée
dans d’autres opérations.
Une trame orthogonale dessine des îlots d’environ
150 m x 150 m. Des principes
ont été définis pour chaque
îlot : implantation du collectif
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L’habitat collectif domine
avec 47,7 %. Mais la forte
présence d’habitat intermédiaire et de maisons groupées, constitue la particularité
de ces îlots.
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Une place prépondérante de
l’habitat intermédiaire
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Contour du Parc
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L’alignement des collectifs le long du Mail Léon Blum.
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Des densités à l’îlot
relativement élevées
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volumétries dans un cadre défini par le projet de ZAC. Celui-ci est intégré aujourd’hui
au règlement de PLU.
Dans ces carrés d’environ un
hectare, la densité approche
parfois les 200 logements par
îlot.
CENTRE-VILLE DE SAINT-JACQUES DE LA LANDE
Programmes et Architectes (Avril 2010)
R ue Charle s de Gaulle
La densité urbaine s’imposait
au sein de ce nouveau quartier. Vivre de façon regroupée
dans des espaces traités finement et confinés est un nouveau facteur à intégrer dans la
préservation de la ressource
territoriale. Stimulées par
les activités sociaux-culturelles que la ville génère, les
populations urbaines appréhendent l’espace privatif de
façon occasionnelle. La ville,
ses services de proximité ainsi
que le parc constituent alors
l’essentiel des espaces à vivre.
Conçue en deux parties, la médiathèque est un bâtiment de 1 500 m2 sur trois étages.
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[ Formes urbaines ]
Audiar / Rennes Métropole
2012
St-Jacques-de-la-Lande
St-Jacques-de-la-Lande
ZAC de la Morinais
ZAC de la Morinais
[ Formes urbaines ]
Audiar / Rennes Métropole
2012
Des conceptions de maisons de ville originales
îlot 11
cimetière Op. Harari
« Les Jardins
de Tivoli » 1998
(16 logements/ha)
ferme
et école
du « HautBois »
© Photo Bretagne Edition - Rennes Métropole
Plan masse.
Les jardins de Tivoli
Cours
Jean-Jaurès
prairies
Les « jardins
suspendus »
îlot 22
Opération Barani
 L’école et la ferme
du Haut-Bois
La vocation de la ZAC de la
Morinais est bien de constituer un nouveau pan de ville.
En participant au renouvellement urbain et culturel de
Saint-Jacques, elle offre également de nouveaux équipements pour l’ensemble des
habitants de la commune.
La composition du quartier
s’est organisée autour de l’ancienne ferme de la Morinais
et de son extension devenue
l’actuelle école du Haut-Bois.
4
L’école du Haut-Bois, (P. Bouchain)
Les maisons s’organisent par deux, de part et d’autre de la voie.
Un premier volume, en avancée sur la rue, accueille le garage et l’entrée couverte alors que les
pièces de vie, sur deux niveaux, sont en retrait de l’espace public.
« Les Allées
de Saint-Jacques »
(40 logements/ha)
Plusieurs des ouvrages réalisés dans
les cadres culturels, éducatifs et
sportifs, représentent désormais la
ville à travers leurs images.
Collège Jean Moulin
La disposition du bâti en front de parcelle dégage une mince bande d’agrément en pied de façades ce qui permet de
disposer d’un plus grand espace au sein de l’espace privatif.
secteur de
zones humides
De nouveaux équipements scolaires et sportifs
Les équipements jouent un
rôle important dans la perception d’une ville par ses habitants. Pour s’illustrer en tant
qu’acteur de la ville, ce nouveau quartier a dû s’équiper.
© C. simonato 2007
Architecte : Cras David
Promoteur : Lamotte
24 maisons:T4 à étage
Parcelle :450 m2
SHON
:120 m2
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Architecte : Devillers Ch.
Promoteur : Arc Promotion
70 maisons:49 T4 et 21 T5 à étage
Parcelle :159 m2
SHON
:90,5 m2
Gymnase Alice Milliat
Belle histoire que celle de cette ferme
investie par la compagnie Dromesko.
La troupe d’artistes a joué un rôle
important dans la conservation de
cette ferme du XVIème siècle. Elle est
inscrite désormais dans la nouvelle
centralité historique du quartier.
C’est le caractère provisoire des
baraquements ajoutés jadis par la
compagnie qui a largement inspiré
les formes de l’actuelle école.
L’architecte Patrick Bouchain a
conçu cette école de façon à rester
modulable dans son bâti et dans son
utilisation à long terme, ceci dans la
continuité de la tradition nomade et
à l’image des mutations urbaines.
Plan masse.
Les allées de Saint-Jacques
Des venelles en impasses desservent 10 maisons et créent des petites unités de voisinage.
Dans ce quartier, deux typologies d’habitat se mèlent entre elles :
– pour les quatre pièces, la cour dessert l’habitation et un garage désolidarisé de la maison ;
– pour les cinq pièces, le garage est intégré à l’habitation et à l’alignement sur rue.
Les maisons ont un étage et sont implantées en quinconce pour limiter les vis-à-vis
et optimiser les parkings.
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St-Jacques-de-la-Lande
St-Jacques-de-la-Lande
ZAC de la Morinais
ZAC de la Morinais
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2012
Le parc, transition paysagère entre deux tissus urbains
« îlot 11 - Harari »
(119 logements/ha)
Architecte :A.&J. Harari
Promoteur : Arc Promotion II
170 logements
Densité
: 65 logements/ha
Superficie îlot : 16 000 m2
SHON
:12 800 m2
Ces maisons, adaptées aux
jeunes familles et primoaccèdants, sont de petites
maisons de type T3-T4. Le
stationnement est géré en
sous-sol. De ce fait, il n’y a
pas de problèmes de sécurité
ou de circulation De petits
îlots verts ou espaces partagés
sont imbriqués dans le tissu
du quartier. L’intimité de chacun est préservée et chaque
maison dispose d’un espace
jardin privatif. Les fenêtres
sont disposées de façon à éviter les vis-à-vis en décalant
ou en inversant les vues et les
accès à la rue sont recouverts
de bois pour préserver l’intimité des allers et venues des
habitants.
Ilot Harari. Plan masse
[ Formes urbaines ]
Les cheminements doux.
Eaux de pluie transitant par des roselières.
Le parc comme espace commun.
Le parc offre la possibilité de pratiquer bon nombre de loisirs.
La densité ayant permis de réduire les surfaces urbanisées, elle
offre en contrepartie des espaces libres à investir. Outre sa fonction esthétique, ce parc est aussi écologiquement fonctionnel et
socialement indispensable.
Ilot Harari. Venelle
BLOSNE
TRAITEMENT DE L’EAU
La ville de Saint-Jacques s’est construite en plusieurs morceaux, dont le lien est établi aujourd’hui par un parc qui suit
les rives du Blosne. Le projet se traduit par un dialogue assez
clair entre le centre de Rennes et une nouvelle entité urbaine
reliée par un parc. Cette proximité avec la nature joue un rôle
essentiel dans la qualité de vie des habitants. Le parc au coeur
de la ville constitue une pièce paysagère liant la Morinais, les
coteaux de la Maltières, Pigeon Blanc et la vallée de la Vilaine
(La Prévalaye).
Le parc de la Morinais remplit plusieurs fonctions au fil des
zones humides du ruisseau du Blosne. Certains de ces espaces
permettent la gestion des eaux pluviales. C’est aussi un support
pour les modes doux, mais c’est avant tout le poumon vert du
quartier.
Le parti pris de la compacité de la Morinais n’aurait pas eu le
succès escompté sans le projet annexe de son parc. Si la ville de
demain veut redonner une large part aux services gratuits de la
nature, elle doit alors reconsidérer certaines échelles de vie. Si
tous les habitants disposent d’un espace vert privatif réduit ; ils
savent que le parc est également là, au bout de la rue pour leur
offrir un espace de détente de qualité.
VERS RENNES
HABITAT- FAUNE, INSECTES
TRANSITION lumineuse
TISSU
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TRANSITION
PRAIRIALE
ROSELIèRES
BLOSNE
RIPISYLVE
MILIEU PRAIRIAL
ESPACE BOISé
Transition urbaine, l’espace du parc est une traversée paysagère de la vallée du Blosne. En passant d’une ville à l’autre, les milieux comme des expériences se
succèdent.
L’architecture paysagère prolonge le projet jusqu’aux rives du Blosne.
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St-Jacques-de-la-Lande
ZAC de la Morinais
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Une identité paysagère affirmée
Les différentes densités accompagnent la déclivité du terrain
et accentuent les ouvertures vers le paysage de la vallée.
© C. simonato 2007
Si la circulation automobile se
limite à la desserte intérieure,
en revanche la perméabilité
des îlots pour les piétons est
une volonté forte. Elle se traduit par la présence de chemins traversants qui jouent
un rôle de « marge » entre les
jardins privés et les collectifs
tout en créant des espaces semi-publics.
Ces espaces sont également
des lieux destinés à favoriser
les relations sociales.
© C. simonato 2007
Venelles et chemins offrent
de multiples possibilités de
parcours dans le quartier
Une venelle de 6 mètres, plantée d’une haie accompagnée d’un caniveau
descend en pente douce vers l’ouest.
© C. simonato 2007
L’inscription paysagère du
quartier dans le territoire est
un objectif permanent. Les
projets tiennent compte du
site, avec le coteau orienté
vers l’ouest, des vues lointaines et des haies bocagères.
Des percées visuelles vers
l’ouest entretiennent le rapport avec le paysage lointain
et la conservation des haies
offrent des espaces de transition entre les habitations.
© audiar
Construire un morceau de
ville dense tout en préservant
le lien avec le paysage
Les cheminements piétons font la transition entre les différents types d’habitat. Les épaisseurs de jardins privatifs ainsi
que les balcons-terrasses de certains immeubles collectifs jouent également ce rôle.
© audiar
© C. simonato 2007
Des espaces publics ou
privés pensés comme le
prolongement de l’habitation
Des jardins en façade situés dans le prolongement des maisons créent une transition végétale entre l’espace privatif et la rue.
PRATIQUE > AUDIAR (Agence d’urbanisme et de développement intercommunal de l’agglomération rennaise)
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4 avenue Henri Fréville CS 40716 – 35207 RENNES Cedex 2
Contact : Dimitri Boutleux / [email protected] 02 99 01 85 10
2012-058-ETU-025
www.audiar.org