JEUDI 26 MARS 2015 MARIINSKY STRADIVARIUS ENSEMBLE

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JEUDI 26 MARS 2015 MARIINSKY STRADIVARIUS ENSEMBLE
JEUDI 26 MARS 2015
MARIINSKY STRADIVARIUS ENSEMBLE
VALERY GERGIEV
PROGRAMME
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JEUDI 26 MARS 2015 20H30
GRANDE SALLE
Edvard Grieg
Suite « au temps de Holberg »
Dmitri Chostakovitch
Concerto pour piano, trompette et cordes
ENTRACTE
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Sérénade pour cordes op. 48
MARIINSKY STRADIVARIUS ENSEMBLE
VALERY GERGIEV, DIRECTION
DENIS MATSUEV, PIANO
TIMUR MARTYNOV, TROMPETTE
FIN DU CONCERT VERS 22H30.
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Ces deux œuvres de Grieg et Tchaïkovski
pour orchestre à cordes témoignent d’un
renouveau de la sérénade à l’époque
du deuxième romantisme. Avant eux,
Dvořák a donné le coup d’envoi dès 1876
avec sa Sérénade pour cordes : les trois œuvres
sont très voisines par leur élégance, leur
stylisation du genre populaire et leur
parti-pris de gracieuse insouciance. La
Suite « Holberg » de Grieg, quoique pastiche
de la « suite » baroque, entre aussi dans
la catégorie des sérénades.
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Sérénade : musique « du
soir » (ital. « la sera ») pour
ensemble petit ou moyen,
destinée théoriquement
à être jouée la nuit, à
l’occasion d’une fête. À
partir de Mozart, on peut
considérer la sérénade,
dite aussi divertimento, ou
notturno, comme une minisymphonie au nombre de
mouvements variable.
EDVARD GRIEG (1843-1907)
Suite « au temps de Holberg » op. 40
I. Prélude
II. Sarabande
III. Gavotte et Musette
IV. Air. Andante religioso
V. Rigaudon
Composition : juin-août 1884 à Lofthus, en Norvège, pour la version piano ;
version pour cordes achevée le 11 novembre.
Création : le 15 mars 1885 à Bergen (Norvège).
Durée : environ 20 minutes.
Suite à une commande, Edvard Grieg honore le bicentenaire de l’écrivain natif de Bergen Ludvig Holberg (1684-1754). Celui-ci est à la fois
le Molière, le Voltaire et le Montesquieu norvégien, même s’il écrivait
en langue danoise, son pays natal étant alors placé sous la domination
de Copenhague. Certaines de ses comédies, très divertissantes, sont
traduites en français. Sur les quais de Bergen se dresse sa statue, que
Grieg a contribué à inaugurer avec un chœur d’hommes. Plus intéressante est la Suite Holberg : le compositeur fait toujours preuve d’une
grande finesse dans l’écriture pour ensemble à cordes ; d’autre part, il se
montre ici le premier, dans l’histoire musicale, à pasticher délibérément
la « suite » ancienne, bien avant le « néoclassicisme » du XXe siècle.
Pour donner de la profondeur à ses timbres, Grieg dédouble souvent
les parties graves : deux lignes d’altos ou de violoncelles ; il pensait qu’il
fallait bien trente-quatre instrumentistes pour obtenir un plein effet.
Le Prélude, propulsé comme par un moteur avec une joyeuse et juvénile
énergie, n’est en rien une vieille « ouverture à la française » ; pièce la
plus moderne de l’ensemble, c’est du Britten avant l’heure !
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Puis commence le style néo-baroque proprement dit. La Sarabande,
d’une poétique langueur, enserre la confidence de trois violoncelles
soli. Elle annonce Ravel, qui avouera : « Plus qu’à tout autre compositeur
– exception faite de Debussy – c’est à Grieg que je me sens apparenté ».
« J’ai achevé ma Suite Holberg dans le style ancien,
bon exercice pour cacher sa propre personnalité.
Elle est aussi française qu’il le faut. »
Edvard Grieg
La Gavotte, avec ses phrases bien carrées et ses cadences cérémonieuses,
s’exprime dans un langage à la Rameau ; la murmurante Musette qui
occupe son centre s’appuie sur un effet de cornemuses en quintes, avant
de donner libre cours à une éloquente descente de violons.
L’Air, sommet de l’ouvrage, renonce à pasticher et représente du Grieg
romantique de la plus belle eau. Nostalgie poignante, ampleur mélodique, richesse et tension expressive des harmonies : c’est une de ses
plus belles confidences musicales. Peut-être s’inspire-t-il de la fameuse
Aria de Bach (Suite pour orchestre n° 3 BWV 1068), mais malgré tout, c’est
sa voix personnelle qui nous touche ici, quoi qu’il en ait dit !
Le Rigaudon final, très enlevé et très villageois, coupe court à toute
mélancolie. De coupe ABA, il adopte dans ses parties extrêmes un
style de concerto grosso : violon et alto solos semblent venir de chez
Corelli ; la section centrale en mineur évoque un andante de Haendel.
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DIMITRI CHOSTAKOVITCH (1906-1975)
Concerto pour piano n° 1 en ut mineur op. 35
I. Allegretto
II. Lento
III. Moderato
IV. Allegro con brio
Composition : 1933.
Création : le 15 octobre 1933 à Leningrad par le compositeur.
Effectif : trompette solo – cordes – piano solo.
Durée : environ 22 minutes.
Au début des années 1930, le régime stalinien devient très intolérant
sur le plan culturel, tout en commençant sa politique totalitaire de
persécution : ce sont les premières purges. Chostakovitch a-t-il déjà
conscience de ce fatal tournant ? Sous ce régime implacable, la riche
personnalité du compositeur ne parviendra à survivre qu’au moyen
d’une extrême introversion : paroles rares, loyautés détournées et sarcasmes en filigrane. Quoi qu’il en soit, vers 1933 Chostakovitch délaisse
un peu l’opéra, dans lequel il s’était beaucoup investi, pour s’adonner
au piano, domaine plus neutre ; il compose ses Vingt-Quatre Préludes,
puis ce Concerto, lequel révèle déjà deux grandes facettes de son style :
d’une part son ironie énigmatique (vise-t-elle le régime ?), de l’autre,
son profond lyrisme. Cette œuvre est un quasi double concerto, étant
donné le rôle solo de la trompette.
Le premier mouvement et le quatrième, plutôt parodiques, trahissent
peut-être l’influence du cinéma muet, de ses mouvements accélérés et
saccadés. En effet, Chostakovitch dans ses jeunes années gagnait son
pain comme pianiste dans les salles obscures ; il détestait ce métier
mais parfois s’interrompait pour regarder le film et riait tout haut !
Un appel impertinent de la trompette, une phrase pensive du piano
ouvrent le premier mouvement ; mais bientôt le discours s’encanaille en
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une extrapolation sans frein, sous la conduite d’un clavier à la virtuosité désarticulée ; la trompette l’encourage, la houle des cordes suit.
Quelques rares mesures d’écriture plus classique sont immédiatement
griffonnées par ce soliste rageur et percussif. Chostakovitch, qui créa
sa partie avec un jeu très sec, n’en remporta pas moins un vif succès.
Le mouvement lent, d’une grande beauté, exprime de façon émouvante
ce désespoir secret et cette déréliction qui constituent la voix intime
de Chostakovitch. Des cordes très postromantiques dans leur recueillement, un piano qui semble longuement méditer en lui-même, avec
quelques bravoures lisztiennes, une mélopée solitaire de la trompette,
un chant de tendresse aux violoncelles… ce style, qui rappelle le Concerto
en sol de Ravel, est en total contraste avec les mouvements extrêmes ;
il reflète le visage d’authenticité, grave et humain, du compositeur.
Le troisième mouvement n’est qu’une transition, dépourvue de trompette, qui fait alterner un piano capricieux avec une mélopée très russe
des cordes. Puis le finale déclenche son ébouriffante pitrerie. Dans une
course-poursuite truffée de gags, le piano déchaîné pousse devant lui des
cordes mécaniques à la Prokofiev, tandis que la trompette débite pardessus, toute fière, ses absurdités militaires ou chasseresses. La banalité
des thèmes n’a d’égal que le tempo vertigineux et la démonstration
invraisemblable d’acrobatie. Cette esthétique très « dada » se moque
des concertos traditionnels, plaque un bout de fugue vite avorté, colle
un fragment d’une sonate de Haydn, dans l’esprit des provocations
occidentales que le communisme n’était plus disposé à tolérer longtemps ; et Chostakovitch, cet homme au visage si triste, était ravi quand
ses farces étaient comprises par un auditoire aux yeux pétillants, qui
souriait ou riait. Une partie centrale plus modérée confie à la trompette
un solo vieillot et forain redevable à Petrouchka… Enfin, en découvrant
l’ouvrage, un ami de Chostakovitch, le pianiste Lev Oborin, estimait
qu’un concerto sans cadence n’en était pas vraiment un : qu’à cela ne
tienne, le compositeur a ajouté un solo effréné qui cite Le Sou perdu de
Beethoven, référence d’humour musical presque féroce. La trompette
conclut, sur un long cocorico parfaitement malappris.
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PIOTR ILITCH TCHAÏKOVSKI (1840-1893)
Sérénade pour cordes op. 48
I. Pezzo in forma di sonatina
II. Valse
III. Élégie. Larghetto elegiaco
IV. Finale. Thème russe
Composition : en environ sept semaines durant l’automne 1880.
Création privée au Conservatoire de Moscou le 21 novembre 1880, puis
à Saint-Pétersbourg le 30 octobre 1881 sous la direction d’Eduard Nápravnik.
Durée : environ 28 minutes.
« J’ai écrit la Sérénade sur une impulsion », confie Tchaïkovski, qui n’a
éprouvé, à ce travail, que plaisir pur. « Elle vient du cœur, et j’aime à croire
qu’elle en retire quelque mérite. » Il a hésité un moment entre un quintette
et une symphonie, pour choisir en définitive la formule intermédiaire
de l’orchestre à cordes.
La « pièce en forme de sonatine » qui ouvre l’ouvrage doit son titre
à sa structure de sonate non développée. Mais le compositeur s’est
manifestement inspiré de l’« ouverture à la française » baroque :
introduction très solennelle, en larges phrases royales ; premier thème
d’allegro dans le même esprit, puis second thème tout guilleret, tout
piqué, fait d’entrées qui se poussent les unes les autres, comme chez
Lully, et ce jusqu’à Bach. La fin voit le retour de l’introduction lente,
formule également adoptée, quoique de façon facultative, par les
musiciens baroques.
Le deuxième volet est une valse souple et déliée, long ruban mélodique
où les violons glissent en savourant leur propre chant, mais exercent
aussi leur précision dans la légèreté, sous la plume d’un fameux
compositeur de ballets.
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L’élégie commence par une introduction sérieuse, sorte de choral
formulé en quatre phrases interrogatives. Puis se déroule une mélopée
passionnée, sœur des passages symphoniques les plus intenses de
Tchaïkovski ; violons et violoncelles semblent échanger leur amour
désespéré. Le motif introductif revient pour conclure la page dans la
résignation. Par son romantisme à cœur ouvert, ce mouvement s’éloigne
de la musique d’agrément qu’est en principe la sérénade.
Le finale, divertissant et folklorique, utilise non pas un « thème russe »
mais trois, prélevés dans le recueil de Balakirev. Celui de l’introduction lente est un chant sentimental qui, subtilement, amène le thème
principal de l’allegro : ce dernier piétine à la mode paysanne, avec
une naïveté voulue ; quelques pizzicati façon balalaïka l’agrémentent
pendant quelques mesures. L’idée suivante, pleine d’aisance, chante aux
violoncelles, puis aux violons. Le développement superpose les deux
thèmes principaux, et l’on a l’impression que ce contrepoint si enjoué
n’est qu’un jeu d’enfant pour un compositeur habitué à des entreprises
plus ambitieuses. La conclusion ramène les toutes premières mesures,
solennelles, de l’ouvrage, puis se termine dans une liesse très directe.
ISABELLE WERCK
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DENIS MATSUEV
artistique avec la Fondation
Sergueï-Rachmaninoff, fondée
par Alexander Rachmaninoff, petitfils du compositeur. Il a été choisi
par la Fondation pour interpréter
et enregistrer des pièces inédites
de Rachmaninov sur le propre
piano du compositeur. Denis
Matsuev préside la fondation
caritative russe Nouveaux Noms et
directeur artistique de la Fondation
Rachmaninoff. Il est lauréat du
prestigieux Prix Chostakovitch. Il a
également été nommé « Artiste du
peuple de Russie ». Denis Matsuev
est membre du Conseil Présidentiel
pour la Culture et les Arts et a
récemment été nommé chef du
Conseil public du Ministère de
la Culture de la Fédération de
Russie. Des millions de spectateurs
à travers le monde ont pu le voir
interpréter des extraits du Concerto
pour piano n° 2 de Rachmaninoff
lors de la cérémonie de clôture des
Jeux Olympiques de Sotchi.
Depuis son triomphe au Concours
International Tchaïkovski à
Moscou en 1998, Denis Matsuev
s’est rapidement hissé sur le
devant de la scène internationale.
Collaborant avec les plus grands
orchestres, il a notamment travaillé
avec l’Orchestre Symphonique
d e C h i c a g o, l ’ O rc h e s t r e
Symphonique de Pittsburgh, le
London Symphony Orchestra,
l’Orchestre Philharmonique
de New York, l’Orchestre
Philharmonique de Philadelphie,
l’Orchestre Philharmonique
de Los Angeles, l’Orchestre du
Concertgebouw d’Amsterdam,
les Berliner Philharmoniker,
l’Orchestre Symphonique de
la Radio Bavaroise, l’Orchestre
du Gewandhaus de Leipzig,
l’Orchestre Symphonique de la
BBC, l’Orchestre du Théâtre
Mariinsky. Denis Matsuev se
produit régulièrement avec des
chefs tels que Lorin Maazel,
Valery Gergiev, Kurt Masur,
Mariss Jansons, Myung-Whun
Chung, Zubin Mehta ou Yuri
Temirkanov. Denis Matsuev
poursuit une collaboration
TIMUR MARTYNOV
Né à Lening rad en 1979,
Timur Martynov a commencé
ses études de trompette sous la
tutelle de Georgy Kaminsky.
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Après l’obtention du diplôme du
Conservatoire National RimskiKorsakov de Saint-Pétersbourg
en 2002 (dans la classe du
Professeur Yuri Bolshiyanov), il
s’est perfectionné au Conservatoire
de Luxembourg (2000-2001),
complétant sa formation par des
master-classes avec Malte Burba,
Konradin Groth (Allemagne) et
Jouko Harjanne (Finlande). En tant
qu’interprète, il s’est distingué lors
de nombreux concours nationaux
et internationaux, dont le Concours
international Maurice André
(2000), le Concours international
Rimski-Korsakov (2000) et le
Concours international Raimo
Sarmas (2002). Il est également
lauréat du Concours Printemps de
Prague (2003). Timur Martynov a
été trompette solo de l’Orchestre
Symphonique Académique d’État
de Saint-Pétersbourg (19952000), du National Philharmonic
Orchestra of Russia (2003-2005),
de l’ensemble Musica Aeterna du
Théâtre d’opéra et de ballet de
Novossibirsk (2005-2006) et, depuis
2007, de l’Orchestre Symphonique
du Théâtre Mariinsky et de son
ensemble de cuivres. Au cours
des tournées internationales de
l’Orchestre Mariinsky, il a participé
à divers festivals comme le Festival
Gergiev de Rotterdam (Pays-Bas),
le Festival de Mikkeli (Finlande),
les Étoiles des Nuits Blanches de
Saint-Pétersbourg et le Festival de
Pâques de Moscou. Son répertoire
au Théâtre Mariinsky comprend
des solos d’opéra, de ballet et de
musique symphonique. En 2010,
au Festival de Pâques de Moscou et
au Festival de Mikkeli, il interprète
le Concerto pour trompette de Rodion
Chtchedrine avec l’Orchestre
Mariinsky sous la direction de
Valery Gergiev. La même année, il
se produit avec le World Orchestra
for Peace sous la baguette de Valery
Gergiev en tant que première
trompette dans la Symphony n° 5 de
Mahler aux BBC Proms de Londres
et au Festival de Salzbourg. En
février 2012, le label du Mariinsky a
fait paraître un disque comprenant
le Concerto pour piano et trompette de
Chostakovitch avec Denis Matsuev,
Timur Martynov et l’Orchestre
Mariinsky sous la direction de
Valery Gergiev.
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VALERY GERGIEV
il a dirigé la première tournée
internationale du National Youth
Orchestra of the United States of
America, un orchestre fondé par le
Weill Music Institute de Carnegie
Hall. Il les dirigera à nouveau pour
une tournée européenne en 2016.
À l’automne 2016, il deviendra
chef principal de l’Orchestre
Philharmonique de Munich. Ses
enregistrements sont régulièrement
récompensés en Europe, en Asie
et aux États-Unis. Ses dernières
sorties sur le label du Mariinsky
comprennent les Concertos pour
piano n° 1 et n° 2 de Tchaïkovski,
le Concerto pour piano n° 3 et la
Symphonie n° 5 de Prokofiev, Roméo
et Juliette de Prokofiev, Tableaux d’une
exposition, Une nuit sur le mont Chauve
et les Chants et Danses de la mort de
Moussorgski. Ses parutions récentes
sur LSO Live comprennent Un
requiem allemand de Brahms, la
Symphonie fantastique et l’Ouverture
« Waverley » de Berlioz, ainsi que
Harold en Italie et La mort de Cléopâtre,
du même compositeur. Valery
Gergiev a dirigé de nombreux
cycles de concerts autour d’un
compositeur, notamment à New
York et à Londres, consacrés à
Berlioz, Brahms, Dutilleux, Mahler,
Valery Gergiev est directeur
artistique et directeur général
du Théâtre Mariinsky de SaintPétersbourg. Depuis 1988, il a
mené le ballet, la troupe d’opéra
et l’orchestre du Théâtre Mariinsky
dans plus de 50 pays. Ses 26 ans
à la tête de cette institution ont
également donné naissance, aux
côtés du Théâtre Mariinsky, au
Mariinsky Concert Hall (2006) et
au Mariinsky II (mai 2013). Il est
également fondateur et directeur
artistique du festival Étoiles des
Nuits Blanches et Nouveaux
Horizons à Saint-Pétersbourg, du
Festival de Pâques de Moscou, du
Festival Gergiev de l’Orchestre
Philharmonique de Rotterdam,
du Festival de Mikkeli (Finlande),
du Festival de Musique Classique
de la Mer Rouge à Eilat (Israël),
ainsi que chef principal du World
Orchestra for Peace. Chef principal
du London Symphony Orchestra
depuis 2007, Valery Gergiev se
produit avec l’orchestre au Barbican
Center, aux Proms de la BBC, au
Festival d’Édimbourg ainsi qu’en
tournée en Europe, en Amérique
du Nord et en Asie. En juillet 2013,
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Prokofiev, Chostakovitch, Stravinski
et Tchaïkovski, ainsi que L’Anneau
du Nibelung de Wagner. Il a fait
découvrir aux publics du monde
entier des opéras russes rarement
joués. Il a reçu de nombreuses
distinctions, parmi lesquelles le
Prix Dmitri Chostakovitch, le titre
de chevalier dans l’ordre du Lion
néerlandais, l’Ordre du Soleil
Levant au Japon et la Légion
d’Honneur en France.
Violons I
Stanislav Izmailov
Alexey Lukirsky
Leonid Veksler
Anton Kozmin
Mikhail Rikhter
Dina Zikeeva
Violons II
Zumrad Ilieva
Elena Luferova
Victoria Shukina
Anastasia Lukirskaya
Andrey Pokatov
MARIINSKY STRADIVARIUS
ENSEMBLE
Altos
Yury Afonkin
Lina Golovina
Alexander Shelkovnikov
Evgeny Barsov
Fondé à l’initiative de Valery Gergiev,
directeur artistique et général du
Théâtre Mariinsky, le Mariinsky
Stradivarius Ensemble est un
ensemble de musiciens jouant sur
des instruments à cordes célèbres et
à la sonorité unique. Il comprend les
meilleurs instrumentistes et solistes
de l’Orchestre Mariinsky. Les
œuvres bien connues du répertoire
classique sonnent d’une manière
très différente sous leurs archets
grâce aux timbres incroyablement
riches de ces instruments fabriqués
dans les ateliers de luthiers aussi
estimés qu’Amati, Stradivarius,
Guarneri, Guadanini et Gofriller.
Violoncelles
Oleg Sendetsky
Vladimir Yunovich
Oxana Moroz
Contrebasses
Kirill Karikov
Denis Kashin
Partenaires principaux du Théâtre
Mariinsky : VTB Bank, Yoko Ceschina,
Sberbank.
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MÉCÉNAT MUSICAL
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
PARTENAIRE
DE LA MUSIQUE CLASSIQUE
DEPUIS 25 ANS
Mécénat Musical Société Générale, Association loi 1901 Siège social : 29 bd Haussmann 75009 Paris - Photographie : Julien Mignot - FRED & FARID
P O R T E D E PA N T I N
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R
Imprimeur Impro • E.S 1-1041550 - 2-1041546 -3-1041547
01 4 4 8 4 4 4 8 4
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