Rapport Fruitier No2_vf final
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Rapport Fruitier No2_vf final
Projet d’Appui au renforcement de la filière mangue francique dans le département du Centre Rapport de progrès No2 Juillet 2011 – Avril 2012 Mai 2012 Sommaire Liste des sigles 3 Résumé exécutif 4 1. Mise en contexte 5 2. Rappel des objectifs 5 3. Les réalisations au 30 avril 2012 7 4. Difficultés rencontrées et mesures prises 16 5. Réalisations financières et dépenses 19 6. Conclusions générales 21 Annexes 22 Planches photographiques 23 Listes des OCB 26 Matrice des principales interventions dans la filière mangue francique dans le PC 29 Liste des sigles AFL : ANATRAF : ANEM : ASEC : BID : BME : CASEC : DCE : DDAC : EUR : FAES : HTG : IICA : ICEF : IHSI : MARNDR : ONG : OPS : ORE : PIB : PPP : UE : USA : USD : Association des Femmes de Lascahobas Association Nationale des Transformateurs de Fruits Association Nationale des Exportateurs de Mangues Assemblée de la Section Communale Banque Interaméricaine de Développement Bureau des Mines et d’Energie Conseil d’Administration de la Section Communale Délégation de la Commission Européenne Direction Départementale de l’Agriculture du Centre Euros Fonds d’Assistance Economique et Sociales Gourdes Haïtiennes Institut Interaméricain de Coopération pour l’Agriculture Institut de Consultation d’Etudes et de Formation Institut Hattien de Statistique et d’Information Ministère de l’Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural Organisation Non Gouvernementale Organisme de Prestataires de Services Organisme pour la Réhabilitation de l’Environnement Produit Intérieur Brut Partenariat-Public-Privé Union Européenne Etats-Unis d’Amériques Dollars Américains 3 Projet de renforcement de la filière Mangue Francique dans le département du Centre. Rapport de progrès No2. Juillet 11 – Avril 12 Résumé exécutif. Le Projet d’Appui au Renforcement de la Filière Mangue francisque, mis en œuvre par l’Institut Interaméricain de Coopération pour l’Agriculture (IICA), se classe au rang des grandes orientations de développement des filières porteuses du Ministère de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR). D’un montant global de 1,520,000 Euros, ce projet est financé à hauteur de 1,500,000 Euros soit 98.7 % par un don du Fonds Européen de Développement sur une période de 30 mois de janvier 2010 à juin 2012. Ledit projet est mis en œuvre dans les 12 communes du Département du Centre. Ce document présente, d'une part, les principales réalisations au 30 avril 2012 et d'autre part fait ressortir les perspectives pour le reste de l'année au 31 décembre 2012. Cette seconde part concerne une prolongation de la mise en œuvre afin de permettre de boucler les actions en cours. Depuis le lancement du projet en juillet 2010, l’équipe de projet a réalisé diverses activités. Ces activités se rapportent à toutes les composantes (I) Plus de 1,000 réunions d’information et de sensibilisation ont été réalisées dans le but de sensibiliser, d’informer et d’encadrer techniquement les producteurs ou les bénéficiaires du projet. Dans chacune des deux régions, un cahier registre a été ouvert pour enregistrer les membres actifs ou adhérents des 67 associations encadrées par le projet. L’équipe du projet a maintenu la tenue des rencontres mensuelles régulièrement afin de faciliter les échanges internes et porter les corrections rapidement et collectivement, aux orientations de l'action. Deux réunions du comité de pilotage ont été organisées avec les membres pour évaluer les avancées et contraintes du projet pour faire des recommandations pour la suite de l'exécution ; (II) Le projet a distribué plus de 12,700 plantules pour l’établissement de 115 mini vergers. Au 30 avril, le projet compte 74 mini vergers dans le Haut Plateau et 41 dans le Bas Plateau ainsi que deux (2) grands vergers de démonstration. De plus, le département compte 52,000 nouveaux arbres greffés en manguiers de variété francique; 84 nouveaux maitres greffeurs certifiés. Avec 30 associations, le projet a établi autant de pépinières de capacité variant de 3,000 à 10,000 plantules. Ainsi, un total de 200,000 plantules de manguiers franciques est à espérer pour l'érection de nouveaux vergers dans la région avec des particuliers. Les 4 études thématiques ont donné des orientations et recommandations utiles pour le développement du projet ; (III) Le projet a signé trois (3) protocoles d’engagement avec 3 unités post-récoltes, parmi ces unités l'une est complètement réhabilitée et pleinement fonctionnelle. D'autre part, cinq (5) de 9 nouvelles unités proposées par les communautés ont reçu l’approbation de l’ingénieur du projet pour être réhabilitées. Des discussions sont entamées avec les institutions de financement dans la zone du projet pour voir comment faciliter l'accès au crédit aux producteurs. En plus des visites interlocalités, 4 des 6 visites formelles prévues ont eu lieu dans le pays. La visite en République Dominicaine pour prendre part à la foire de la mangue se tiendra plus tard au cours des mois de mai et juin 2012. Les retards pris au début du projet, ajoutés aux réalités du terrain et les contraintes de saisons, conduisent inéluctablement à une prolongation des activités au moins jusqu'à la fin de 2012. Cette extension va permettre de clore des actions engagées comme les constructions, mais aussi et surtout le monitoring de la mise en place des vergers qui dépendent fortement des précipitations. D'autre part, le coaching des associations dans leur aptitude à la gestion de leur business de mangues sortira consolidée avec cette période de prolongation. Finalement, cette prolongation ne nécessitera aucuns fonds supplémentaires. Toutefois, quelques réallocations budgétaires seront faites. 1. Mise en contexte Le projet se met en œuvre dans les 12 communes du Département du Centre. Cette partie du pays est connue pour sa production fruitière et une agriculture faite par les petits producteurs. La production fruitière de piedmont, en manguiers notamment, offre le double avantage, de constituer une source de revenus non négligeable, et de l’autre de garantir une bonne protection à la terre. Cette agriculture fruitière est pratiquée par de petits agriculteurs, et l’un des cultivars locaux la mangue francique, fait l’objet d’une activité rentable, étant exportée à l’étranger. Elle génère pour le pays des rentrées annuelles de devise estimé à plus 20 millions de dollars américains. La nécessité de renforcer ces filières rurales porteuses, plus particulièrement la filière mangue francique en vue de favoriser l’augmentation durable des revenus des agriculteurs dans une dynamique de protection et de gestion de l’environnement est une option si l’on veut réduire la vulnérabilité des populations locales. En effet, Haïti est le premier pays exportateur de mangues de la Caraïbe avec un volume d’exportation de 2.5 millions de caisses de 4 kg chacune, avec la possibilité de doubler voire quintupler ce volume. Haïti, l’un des principaux fournisseurs de mangue fraîche pour le marché américain, a exporté plus de 2.4 millions de caisse de mangues Madame Francique, à travers les 10 usines en 2011. Cependant, plusieurs menaces continuent à peser sur les exportations de mangues. La plus importante est le resserrement récent des exigences de traçabilité définies par la nouvelle loi américaine sur le bioterrorisme. La production haïtienne étant très automatisée, il devient difficile aux exportateurs de respecter pleinement ces nouvelles dispositions commerciales. Une seconde menace est d’ordre phytosanitaire et une troisième très significative est la hausse continue des prix intérieurs due à l’augmentation de la demande urbaine et la stagnation de l’offre. Par ailleurs, l’absence de pratiques culturales d’entretien a pour résultat que le volume des récoltes est plus faible que le potentiel des arbres. Les problèmes de logistiques (mauvaises conditions des voies de communication et du transport) sont à l’origine de pertes importantes provoquant un manque à gagner significatif pour les propriétaires des arbres fruitiers fournissant particulièrement le marché d’exportation. La dispersion des plantations a entrainé la mise en place d’un système de commercialisation à travers des intermédiaires qui achètent des producteurs à des prix faibles et transportent les fruits aux entreprises des exportateurs en vrac, sans une manutention post-récolte adéquate, augmentant ainsi le pourcentage de rejet des fruits livrés en usine. C’est dans ce contexte que le projet d’Appui à la filière mangue francique dans le Département du Centre d’Haïti vise à lever les hypothèques qui constituent un obstacle au développement de cette filière par le renforcement des capacités techniques de tous les acteurs de la filière dans la zone d’intervention en vue de favoriser d’une part la protection des sols contre l'érosion, et d’autre part l’augmentation et la diversification des revenus des paysans par la commercialisation de produits, de produits frais ou transformés, et contribuer finalement à assurer la sécurité alimentaire locale. Car la mangue en plus d’être un produit d’exportation est un des principaux aliments consommés durant la période de soudure suivant les zones géographiques et époque de production. Ce présent document est le second rapport de progrès du projet et couvre la période allant du 1er juillet 2011 au 30 avril 2012. Il fait ressortir également les activités à compléter au cours de la phase de prolongation allant de juillet à décembre 2012. 2. Rappel des Objectifs principaux, actions et Résultats attendus 2.1. Les Objectifs L’objectif général du projet d’ Appui à la filière Mangue Francique dans le Département du Centre d’Haïti est de : contribuer à l’amélioration durable des conditions de vies des populations locales du Département du Centre par le renforcement des capacités technique des Organisations Communautaires de Base et des populations locales pour le développement de la filière mangue francique. L’objectif spécifique est d’Augmenter de façon durable les revenus des agriculteurs et agricultrices par le renforcement des capacités techniques des associations de producteurs à aménager leurs parcelles pour l’augmentation de la production et la valorisation de mangue francique. Afin d’atteindre les différents objectifs, le projet est conceptualisé en trois (3) composantes opérationnelles, à savoir : (i) Renforcement des 5 Projet de renforcement de la filière Mangue Francique dans le département du Centre. Rapport de progrès No2. Juillet 11 – Avril 12 capacités des Organisations de Producteurs (ii) Amélioration de la production fruitière, (iii) Appui à la commercialisation, la conservation et la transformation des produits. De plus, il comporte une quatrième composante qui est plutôt transversale et qui s’intéresse à l’administration, coordination et gestion de l’action. 2.2. Les principales actions et Résultats attendus par composante Les principales orientations prévues dans la mise en œuvre du projet au niveau des composantes sont présentées ci-après. Composante I : Renforcement des capacités des Organisations de Producteurs : (i) Identification des acteurs locaux; (ii) Information et sensibilisation des acteurs; (iii) Renforcement organisationnel des associations locales de producteurs (au moyen de 100 organisations de base); (iv) Formation spécialisée par des experts internationaux des ressources humaines locales en techniques de production agronomique, de gestion de pépinières, de greffage, de manutention post récolte, de traitement et de commercialisation ; (v) Préparation de business plan qui servira pour les demandes de financement pour les producteurs des plantations commerciales (grands et moyens producteurs) ; (vi) Renforcement des capacité du MARNDR au niveau de ses structures décentralisées Composante II : Amélioration de la production fruitière : (i) Greffage des autres variétés de mangues avec des greffons de la variété francique (sur 48,000 arbres) ; (ii) Assistance technique aux producteurs pour l’établissement de vergers de manguiers sur une superficie totale de 2,000 ha (à partir de 400,000 plantules de manguiers); (iii) Aménagement parcellaire pour la culture associée de la mangue à d’autres culture de cycle court ; (iv) Réalisation de 4 études de sols, hydrologiques, sociales et environnementales dans l’aire du projet. Composante III : Appui à la commercialisation, la conservation et la transformation des produits : (i) Améliorer les capacités des producteurs dans la manutention post-récolte, le traitement de fruits, et la commercialisation ; (ii)Assistance à des producteurs pour la commercialisation rentable et durable de fruits sur les marchés National et international, (iii) Mise en réseau des producteurs; (iv) Contrats d’assistance technique entre le projet et les producteurs pour une durée d’environ 3 ans, de façon à permettre aux producteurs de recevoir tout le paquet technologique en matière de production de mangues, comme c’est le cas dans d’autres pays, (v) Mise en contact des producteurs à l’Association Nationale des Exportateurs de Mangues (ANEM). Les principaux résultants attendus de ces composantes sont : C1. Les capacités des capacités des associations de producteurs sont renforcées et la capacité du MARNDR à assurer l’orientation du secteur est améliorée. C2. La production est mieux organisée par la formation, la sensibilisation des producteurs, le greffage des espèces adaptées à l’écologie de la zone en plein champ, par la production et la transplantation de 400,000 plantules de manguiers. Aussi, 4 études thématiques réalisées permettent l’amélioration de la gestion de la production dans l’aire d’intervention du projet et au-delà C3. Les activités post récoltes de la filière mangues sont mieux organisées 3. Les réalisations au 30 avril 2012. La période couverte par ces réalisations va de janvier 2010 au 30 avril 2012, avec une emphase sur l’année 2011. D’entrée de jeu il convient de souligner que l’année 2010, année du lancement des activités du projet, a été une période particulièrement dans la vie haïtienne et certainement dans la vie du projet, précisément à sa phase de lancement. En effet, le séisme du 12 janvier est arrivé subitement quelques jours après l’entrée en vigueur de la convention de subvention entre l’IICA et la Délégation de la Commission de l’Union Européenne en Haïti. Ce bouleversement a fait reculer le début des premières actions après le mois de mars 2010. Le premier décaissement des fonds du projet n’a pu être effectif que vers la fin du mois de mars 2010. La coordination du projet, de concert avec les autres partenaires ont tenté de mettre de boucher double afin de limiter les retards du lancement tout au long de l’année 2011. Mais les réalités du terrain et les calendriers climatique et cultural n’ont pas permis de rattraper pleinement les retards. Ainsi, en vue de terminer avec les actions lancées, une prolongation de la présence terrain s’avère nécessaire, au moins jusqu’à la fin 2012. Composante I : renforcement des capacités locales L’objectif global de cette composante est le renforcement des capacités des associations de producteurs et de l’améliorer de la capacité du Ministère de l’Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) à assurer l’orientation du secteur. Un tableau résumé le niveau d’avancement des activités de cette composante se présente comme suite: Tableau 2. Actions et résultats de la composante 1 Actions et Prévisions (i). Organisation de réunion de sensibilisation et des ateliers de réflexion avec tous les acteurs : Indentification des acteurs locaux réunions (12) d’information et de sensibilisation ateliers de réflexion (3) un comité de pilotage du projet sera mis en place et constitué d’un représentant de tous les secteurs identifiés. Des émissions radiophoniques mensuelles (30) (ii). Renforcer les associations de producteurs de mangues (petits, moyens et grands) une centaine d’associations locales de producteurs Un nombre de 10,200 producteurs issus de ces associations seront sélectionnés pour être bénéficiaire des formations techniques (iii). Formation spécialisée par des experts internationaux des ressources humaines locales en techniques de production agronomique, de gestion de pépinières, de manutention post récolte, de traitement et de commercialisation ; Des experts seront recrutés pour exécuter des formations spécialisées pour les associations locales. 300 Producteurs pour recevoir une formation en technique de production fruitière. 300 producteurs collecteurs à raison de 3 par association Réalisations au 30/04/12 Acteurs locaux identifiés 1014 réunions d’information et de sensibilisation sont tenues 5 ateliers de réflexion (général, greffage, verger) Un comité de pilotage mis en place et deux rencontres sont déjà organisées 67 associations locales de producteurs sont retenues dans le cadre du projet 10,050 membres des associations de producteurs sont touchés Une équipe d’experts recrutée pour la formation en techniques de production fruitière 355 producteurs ont reçu une formation en techniques de production: 103 en techniques de greffage -189 en techniques d’établissement de vergers, -63 producteurs sont formés en techniques de production et de gestion 7 Projet de renforcement de la filière Mangue Francique dans le département du Centre. Rapport de progrès No2. Juillet 11 – Avril 12 locale seront formés pour restituer la formation à 20 autres producteurs 200 producteurs seront formés à raison de 2 par association locale pour recevoir une formation en gestion commercialisation et marketing. 100 producteurs seront sélectionnés pour recevoir une formation en soins vétérinaires à raison de 1 par association (iv). Préparation de business plan qui servira pour les demandes de financement pour les producteurs des plantations commerciales Un consultant spécialisé sera recruté pour accompagner le réseau dans les opérations commerciales. (v). Renforcement des capacités du MARNDR au niveau de ces structures déconcentrées Le bureau de terrain du projet sera logé au niveau de la DDAC à Hinche avec une antenne éventuelle au niveau de la Sous DDA à Belladère. Ces structures bénéficieront du personnel du projet qui sera affecté sur place ainsi que les matériels et équipements en plus d’un appui dans l’aménagement du local. D’autre part, le projet formera les techniciens de ces structures et/ou utilisera leur service et compétences dans ces activités. Finalement, les équipements et matériels pourront être transférés à la direction départementale pour assurer un suivi des actions sur le terrain même après le projet. de pépinières. 268 personnes sont formées par restitution des formations par les premiers bénéficiaires de la formation 66 producteurs ont eu une formation en techniques post récolte en mars 2012 94 producteurs ont eu une formation en techniques de manutention avril 2012 Formation sur la gestion, commercialisation et marketing en préparation en perspectives pour la seconde partie de 2012 Formation prévue pour la seconde période (année 2012) Équipe du projet installée dans les locaux de la DDAC à Hinche et à Mirebalais (ancien local PICV II) Réalisation de travaux d’aménagement des espaces de bureau au sein de la DDAC. Des travaux d’électrification de la DDA-C sont effectués Forte implication des responsables des BAC et de la DDAC dans les activités du projet sur le terrain Entente obtenue avec la DDAC pour le transfert des équipements après projet (matériels roulants et de bureau) (i) Organisation de réunion de sensibilisation et des ateliers de réflexion avec tous les acteurs 1 Le projet a pu organiser 1014 réunions de sensibilisation et d’information à travers les organisations communautaires de base ou OCB. D’autre part, en plus des ateliers de travail et de réflexion tenus entre juillet 2010 et juin 2011, le projet en a réalisé deux (2) sur les thématiques des techniques post récolte et la manutention. Le comité de pilotage du projet a tenu sa seconde rencontre au mois de novembre 2011à Hinche, à l’Hôtel L’Hermitage sous la présidence de la Direction Départementale Agricole du Centre (DDAC). À coté de la réunion du comité de pilotage, le projet a organisé de rencontres et maintenu de bonnes relations avec d’autres opérateurs du secteur. (ii) Renforcer les associations de producteurs de mangues (petites, moyennes et grandes) Le diagnostic effectué par l’équipe de terrain de juin à octobre 2010 a fait ressortir que sur la multitude d’OCB existant dans le Département du Centre un total de 67 évoluent ou ont des actions dans la filière de la mangue francique. Depuis le lancement du projet sur le terrain, l’équipe de terrain fournit un accompagnement rapproché à ces groupes qui constituent la porte d’entrée dans les communautés de bénéficiaires. L’idée de se fédérer semble prendre corps entre les associations suite à la visite de terrain organisée à la fin 2011 à Gros Morne et Ennery. L’importance du marché de la mangue est pratiquement établie dans l’esprit des associations. Toutefois, le travail d’accompagnement est loin d’être bouclé. 1 Ce chiffre prend en compte l’ensemble des rencontres effectuées par les ATL depuis le lancement des actions (iii) Formation spécialisée par des experts internationaux des ressources humaines locales en techniques de production agronomique, de gestion de pépinières, de manutention post récolte, de traitement et de commercialisation Des producteurs ont été recrutés à raison d’une moyenne de 2 participants par associations locales pour recevoir des formations sur des segments de la filière mangue. Ainsi 2 sessions ont eu lieu sur les thématiques de poste récolte et marché (66 participants) et de manutention (94 participants). Au niveau de l’appui à l’organisation de la production, le projet continue à suivre la gestion de la trentaine de pépinières établis et sous la charge des OCB. Les sessions de formation ont eu lieu comme prévues à la fin de l’été 2011. (iv) Préparation de business plan qui servira pour les demandes de financement pour les producteurs des plantations commerciales Le projet a travaillé avec les OCB sur l’identification de leurs besoins en financement et actions commerciales. Là également, devant les différentes interventions sur le groupe cible, le projet cherche des alliances et des synergies. Après avoir conduit des discussions avec Technoserve, notamment, le projet a abordé la caisse populaire COOPECLAS pour étudier les possibilités de financement des activités de la filière. Les premiers contacts sont prometteurs, mais les vrais responsables pouvant prendre les décisions ne sont pas encore contactés. Un consultant spécialisé sera recruté pour accompagner le réseau dans les opérations commerciales. A cet effet, le consultant participera à la préparation de plans d’affaires pour les plantations commerciales du réseau qui servira pour la recherche de fonds pour appuyer la filière même après l’exécution du projet. (v) Renforcement des capacités du MARNDR au niveau de ces structures déconcentrées Le projet a participé pleinement dans la réhabilitation du local de la DDAC à Papaye Hinche. La mise en œuvre du projet continue à se faire en collaboration avec les techniciens de la direction départementale et des bureaux agricoles communaux. Ces techniciens assurent particulièrement le suivi et l’évaluation des activités effectuées comme le greffage en plein ou encore l’établissement de vergers et plus tard de pépinières. 3.1. Perspectives Les perceptives pour la composante pour la période de prolongation tournent autour de l’information, la formation et le renforcement des capacités. Au niveau de l’information, le projet compte lancer des spots radiodiffusés au profit des communautés du département du Centre, bénéficiaires ou non, directement ou indirectement. La trentaine d’émissions prévues permettront de débattre des principales thématiques de la filière. Les premières émissions débuteront vers le mois de juin et présenteront les conduites à tenir pour préserver le développement de la production de mangues. Les émissions seront de 2 à 3 minutes passeront sur les ondes de radios communautaires à des moments clés de grandes écoutes. Au niveau de la formation, le projet poursuivra avec les sessions de formation en tenue de vergers à finalité commerciale. Les propriétaires qui vont rentrer dans le programme de vergers, bénéficieront desdites sessions. D’autres sessions en gestion de micro-entreprises, commercialisation et marketing sont également prévues. Au niveau du renforcement de capacités, le projet continuera à accompagner les OCB aussi bien dans la formation de leurs membres que dans leur effort de structuration. D’autre part, les cadres de la DDAC seront encore plus impliqués dans les actions dans le double souci de suivi/évaluation et d’amélioration des possibilités de prise en charge après l’action. 9 Projet de renforcement de la filière Mangue Francique dans le département du Centre. Rapport de progrès No2. Juillet 11 – Avril 12 Composante II : Amélioration de la production fruitière Les principales activités retenues dans le cadre de la composante sont : la transformation complète par le greffage de jeunes manguiers à faible valeur commerciale en manguier francisque ; le reboisement à partir de 400,000 plantules et l’assistance technique aux producteurs pour l’établissement de vergers commerciaux ; l’aménagement parcellaire avec des cultures à cycle court ; la réalisation de 4 études thématiques ; et l’appui au développement d’un volet crédit et assurance agricole. Ces principales actions visent : l’augmentation de la production de mangue francisque dans le département par la production et le greffage ; l’optimisation de la production par la réduction de l’atomisation de l’offre en créant des vergers ; la sécurisation de l’investissement dans la production de la mangue francisque par un appui au niveau du crédit et de l’assurance agricole ce qui permettra de limiter les effets de la décapitalisation post cataclysmes environnementaux notamment. Tableau 3. Actions et résultats de la composante II Actions et Prévisions (i) Greffage des autres variétés de mangues avec des greffons de la variété francique A greffer 48000 manguiers d’autres variétés en vue de contribuer à la lutte contre le déboisement. 48000 greffons seront achetés et l’Organisme pour la réhabilitation de l’Environnement sera responsable de cette activité. (ii) Reboisement des localités du département à partir de 400,000 plantules et Assistance technique aux producteurs pour l’établissement de 100 vergers de manguiers; Mise en place de 100 pépinières d’au moins 5,000 plantules de mangues chacune. Chaque association locale aura une pépinière. 400,000 plantules issues des pépinières seront utilisées par les associations locales pour le reboisement des parcelles paysannes dans leurs localités respectives et 100,000 plantules restantes seront utilisées pour la mise en place d’au moins 100 vergers de mangues francique qui seront gérés par les associations respectives. Chaque association aura une plantation commerciale de mangue. (iii) Aménagement parcellaire pour la culture associée de la mangue à d’autres cultures de cycle court. Appui des associations de producteurs dans le développement d’autres cultures à cycle court qui seront associées à l’arboriculture fruitière (plan d’aménagement parcellaire et la mise en place d’un service de distribution de semences maraichères et d’autres cultures à cycle court) (iv) Réalisation de 4 études thématiques. Réalisation de 4 études thématiques : sols, hydrologie, aspect social et situation environnementale (v) Volet assurance récolte L’activité du projet reliée à l’assurance récolte devrait permettre de faire une analyse des documents déjà produits sur la filière mangue, de faire une analyse des risques climatiques pour les zones concernées, de faire le calcul des primes pour les producteurs qui au début auront le plus intérêt a prendre une assurance récolte et enfin de faire un test théorique avec participation de 5 différents producteurs de mangues principalement ceux qui auraient besoin de faire des investissements sur leur ferme. Enfin une série de recommandations seront émises concernant la mise en place du programme d’assurance récolte mangue principalement en direction du gouvernement et du secteur privé. D’un autre coté, ce volet sera mise en place avec les structures locales Réalisations au 30/04/12 Le projet a greffé environs 56,000 manguiers avec des greffons de variété Francisque achetés au niveau des sites de production de mangue franciques à Gros Morne, Jacmel et Plaine du Cul de Sac. Au total 55,000 environs sont réussis. 30 pépinières de capacité moyenne de 3,000 à 10,000 plantules sont établies dans les OCBs. Au total, on compte 200,000 plantules dans les pépinières. Le chiffre de réussite reste à vérifier sur le terrain 12,700 Plantules sont achetées et distribuées aux producteurs pour la mise en place de mini vergers 115 minis vergers paysans sont établis et 2 autres vergers de démonstrations modernes On a distribué des semences d’autres cultures (maïs, haricot) pour emblaver les mini vergers. Dans le Haut Plateau, 16 sacs de semences de Haricot et 15 sacs de semences de Maïs ont été distribués. Plus de 26 ha sont emblavés avec ces semences. Dans le Bas Plateau, les producteurs n’ont pas participé à ce programme parce que la distribution n’avait pas coïncidé avec le calendrier cultural. Quatre études thématiques (sols, hydrologie, socioéconomique et situation environnementale) sont réalisées et présentées au public concerné Inventaire des actions similaires en cours sur le terrain Rapprochement/discussions avec autres intervenants (Winner project, Technoserve, AGRIDEV…) Terme de référence en préparation pour recruter un consultant en la matière 11 Projet de renforcement de la filière Mangue Francique dans le département du Centre. Rapport de progrès No2. Juillet 11 – Avril 12 de crédit et de financement général existantes. (i) Greffage des autres variétés de mangues avec des greffons de la variété francique Le projet comptait greffer 48,000 manguiers, mais les réalités du terrain ont porté à une révision de la stratégie en faisant passer le total à 56,000 manguiers. Au 30 juin 2011, la barre des 48,200 arbres identifiés et émondés a été dépassée, dont 13,830 greffés. Les considérations écologiques et économiques ont porté le projet à ne considérer que des arbres jeunes pour le greffage, ne pouvant recevoir que 3 à 4 greffons au plus. Dans un souci de contrôle de la qualité et du maintien des caractéristiques physico-biologiques, les greffons ont été donnés par le projet à partir de fournisseurs reconnus des zones de production de Gros Morne, Plaine du Cul de Sac et de Jacmel. Au 30 avril 2012, plus de 55,000 arbres sont transformés en manguiers francisque. D’autre part, une évaluation de la performance des greffeurs a été faite. Ainsi, pour le 1er mai 2012, 84 maîtres-greffeurs recevront leur certificat lors de la cérémonie commémorative de la fête de l’agriculture. (ii) Reboisement des localités du département à partir de 400,000 plantules et assistance technique aux producteurs pour l’établissement de 100 vergers de manguiers Les deux vergers de démonstration sont toujours appuyés. Toutefois, des problèmes attribuables à la négligence des responsables des OCB en particulier le CETPA dans le Bas Plateau et l’élevage libre ont causés des dommages au niveau de la parcelle en plus des contraintes liées à la sécheresse. Mais dans l’ensemble, ces espaces continuent à jouer leur rôle de démonstration et se sensibilisation et stimulent de l’intérêt auprès des communautés et des enthousiastes. En ce qui concerne la production de plantules, le diagnostic, les observations faites ainsi que les décisions prises au cours de l’année 2011, comme celle de réduire le nombre de plantules à produire en pépinières de 400,000 plantules à 200,000, elle s’est poursuivie. Au 30 avril 2012, le projet compte 200,000 plantules en pépinières qui serviront pour établir les vergers avec les moyens et grand producteurs. La demande est déjà plus forte que l’offre. D’autre part, l’intérêt pour la mangue et le manguier francique font que des cas de vols de plantules dans les pépinières reculées se remarquent de plus en plus. Ces distributions sont prévues pour débuter au cours du mai, pour profiter de la pluie. Les producteurs devront également souscrire aux critères prédéfinis par le projet qui consistent principalement à fournir une garantie à la protection des plantules sur leur parcelle. (iii) Aménagement parcellaire pour la culture associée de la mangue à d’autres cultures de cycle court Le projet utilise les 2 vergers de démonstration pour vulgariser les techniques de plantation et l’utilisation des espaces interlignes pour la production de cultures vivrières offrant le double avantage de disponibilité alimentaire et d’entretien de la parcelle fruitière. Ces techniques sont déjà reprises par les producteurs au niveau des mini vergers. Ces derniers ont pu bénéficier de semences de haricot et maïs pour les saisons de plantations. (iv) Réalisation de quatre études thématiques Les résultats des 4 études thématiques ont pu être présentés le 10 février 2012 au bureau de l’IICA en présences des partenaires du projet et du public. Ces données sont mises sur CD Rom pour utilisation et diffusion. (v) Volet assurance récolte Le projet est en contact avec d’autres intervenants sur le terrain pour voir comment harmoniser les actions sur le crédit et développer le volet assurance récolte. Des partenaires comme le projet Winner font des appuis aux producteurs pour les campagnes de mangues en matériels et en cash, sous conditions. Technoserve opte plutôt vers la canalisation des producteurs vers les institutions financières comme Fonzkoze et Sogesol. Le projet est en discussion avec les deux intervenants et propose une orientation de l’appui financière surtout vers les structures de proximité comme les coopératives locales. En ce sens, quelques coopératives de la zone de Lascahobas comme COOPECLAS ont été repérées pour voir comment elles pourraient offrir les services aux producteurs. Le projet continue à étudier les possibilités de travailler avec des producteurs et propriétaires séduits par la nécessité de développement de la filière mangue francique sur la même idée de base d’un programme de crédit. Ce crédit devrait les faciliter dans l’établissement et/ou la modernisation de leur unité de production de mangues. Là aussi, les structures pour garantir le retour des fonds avancés ainsi que le mécanisme devant permettre la durabilité sont toujours à l’étude. Un consultant sera embauché pour proposer une formule innovante tenant des pratiques existantes sur le terrain. Cette innovation tiendra compte également du programme de crédit et assurance agricole que vient de lancer le MARNDR avec les fonds canadiens principalement où la filière mangue francique est retenue comme une filière porteuse et prometteuse. 3.2. Perspectives Etablissement de moyens et grands vergers à partir des 200,000 plantules produites dans la trentaine de pépinières Actualisation du recensement et listing des associations et producteurs de mangues de la zone du projet. Finalisation de l’établissement d’une base de données avec des coordonnées géographiques des pépinières installées et des mini vergers. Composante III : Appui à la commercialisation, la conservation et la transformation des produits L’objectif de cette composante est de contribuer à l’augmentation des capacités de négociation des producteurs pour l’organisation de la commercialisation des produits. Les activités concernent principalement les techniques post-récolte après la production. Le projet vise à augmenter l’habileté des associations à réduire le taux de rejets, à mieux comprendre le fonctionnement de la filière. Le projet veut donner un appui aux associations à la désignation des responsables, la redistribution des rôles entre les différents responsables, la gestion comptable, le mode de redistribution des marges entre la structure et les membres. De plus, la mise en place et ou l’affiliation des associations avec une unité de transformation pour la valorisation des rejets de mangues permettra d’augmenter et de diversifier les sources de revenus des agriculteurs. Le projet vise également à mettre les associations en contact direct avec les exportateurs pour : la négociation des prix, la vente de mangues, le transport local du champ à l’unité de post récolte et de pré conditionnement, le stockage de la production dans l’unité, le lavage, la mise en caisse et l’embarquement vers Port-au-Prince. Cette activité répond à la nécessité. Les résultats obtenus au cours de la période concernée se résument dans le tableau ci-après. Tableau 4. Actions et résultats de la composante III Actions et Prévisions (i) Améliorer les capacités des producteurs dans la manutention post-récolte, le traitement de fruits, et la commercialisation ; Pour augmenter et diversifier les revenus des producteurs et améliorer les capacités de négociation des producteurs en plus des formations techniques, la mise en place d’une unité de préconditionnement s’avère très important. Dans chaque commune d’intervention, des unités d’entreposage seront mis en place pour stocker les mangues cueillies avant leur transport vers l’unité de pré conditionnement. Réalisations au 30/04/12 Trois (3) centres de conditionnement et transformation sont appuyés et six (6) autres centres sont expertisés par un Ingénieur parmi lesquels 5 sont choisis pour être réhabilités. 13 Projet de renforcement de la filière Mangue Francique dans le département du Centre. Rapport de progrès No2. Juillet 11 – Avril 12 (ii) Renforcement des ateliers de l’ANATRAF (Association Nationale des Transformateurs de Fruits) de la zone d’intervention pour l’utilisation des rejets de mangues dans la transformation de fruits. Le Renforcement des ateliers de l’ANATRAF. Une étude de marché sera réalisée en début de projet pour orienter les activités de transformation et un Consultant spécialisé sera recruté pour la formation sur les procédés de fabrication des produits et les tests de mise en marché/distribution. (iii) Assistance à des producteurs pour la commercialisation rentable et durable de fruits sur les marchés National et international Facilitation de l’établissement des contacts entre le Réseau local et les exportateurs. A cet effet, des réunions d’affaires seront organisées à Portau-Prince et d’affaires et visites d’échanges d’expériences seront organisées en République Dominicaine et/ou en Amérique Latine pour présenter les produits. Ces démarches seront réalisées en concertation avec l’Association Nationale des Exportateurs pour éviter toute concurrence déloyale qui peut nuire à l’activité du réseau. Un site web sera créé pour la promotion des activités du réseau. (iv) Signature de Contrats d’assistance entre le projet et les associations de producteurs pour une durée de 3 ans Des contrats seront signés avec des réseaux d’associations de producteurs en vue de favoriser la durabilité du projet. Dans ce cas, le projet offrira aux associations intéressées, tous les paquets technologiques nécessaires au développement de la filière. (v) Mise en en réseau des producteur et mis en contact des producteurs à l’Association Nationale des Exportateurs de Mangues (ANEM) : Un réseau départemental sera mis en place pour institutionnaliser la filière dans le département. Appui fourni à un atelier membre de ANATRAF Un consultant sera recruté en technologie alimentaire pour appuyer les ateliers de L’ANATRAF Une proposition a été faite à la FENAPCOM pour lui donner un appui pour sa restructuration Une vidéo est en préparation pour faire la promotion des activités et une base de données également Début de discussion avec FENAPCOM, qui regroupe des associations locales impliquées dans la filière mangue francisque (national et départemental) Discussion avec FENAPCOM initiée Suite à la visite d’échanges au Gros Morne, des idées sont dégagées par les membres des OCBs présentes en vue de se regrouper en association des producteurs de mangues (vi). Visites d’échanges Quatre visites d’échanges sont organisées : Ces visites (6) se feront aussi bien dans les communes du - l’équipe du projet : usine de département du Centre que dans d’autres zones du pays. Une (1) visite en République Dominicaine viendra couronner conditionnement de mangue pour l’exportation à Pont Sondé ce genre d’activités. - l’équipe : verger commercial à Thomonde - Visite technique de 80 greffeurs à Camp Perrin - l’équipe du projet et 27 bénéficiaires membres des OCBs à Ennery et Gros Morne pendant deux (2) jours (i) Améliorer les capacités des producteurs dans la manutention post-récolte, le traitement et transformation de fruits, et la commercialisation ; Parmi les associations qui ont le support du projet dans les actions post-récolte, l’Association des Femmes de Lascahobas a pu agrandir son local, ce qui lui permettra d’améliorer la qualité de ses services et de pouvoir former plus de jeunes dans les technologies alimentaires. Les travaux avec CETPA de Desvarieux avancent timidement au rythme des responsables. Les travaux de mise en service du centre de conditionnement devront finir au courant de l’été 2012. Par contre, malgré toutes les démarches entreprises pour l’adduction d’eau à Saut d’eau le centre demeure toujours sans une ressource en eau de qualité. Les compagnies de forage contactées n’ont pas le matériel adéquat pour réaliser le forage dans la zone et de plus de peuvent fournir aucun garantie sur la disponibilité en eau réelle. Les discussions sont en cours avec d’autres entreprises spécialisées pour voir ce qui peut être fait. Dans cette recherche de synergie, le projet a eu des discussions également avec Mercy Corps, une ONG américaine intervenant dans la zone. Un total de 5 autres sites sont retenus pour bénéficier de l’apport du projet. L’ingénieur embauché par el projet continue son travail de préparation des devis et supervision des travaux. La gestion de l’exécution des travaux est confiée aux OCB bénéficiaires. Ce qui donne le double objectif de créer et garder des emplois localement et aussi et surtout d’améliorer les capacités de gestion globale des OCB. Au 30 avril, le projet accompagne 9 unités. (ii) Renforcement des ateliers de l’ANATRAF Pour le renforcement des ateliers de l’ANATRAF, le projet a appuyé l’AFL de Lascahobas dans l’achat de bocaux pour les produits en plus de l’agrandissement de l’unité de transformation. Des discussions sont en cours avec les OCB travaillant dans la transformation pour savoir les besoins en formation afin de monter un programme approprié de concert avec les autres intervenants. Le Renforcement des ateliers de l’ANATRAF permettra de diversifier les sources de revenus des agriculteurs par la fabrication de mangues séchées, jus, pulpe, nectar, alcool, vinaigre, vermicompost, champignons comestibles, etc..Un consultant spécialisé en technologie alimentaire sera recruté pour la formation sur les procédés de fabrication des produits et les tests de mise en marché. (iv) Signature de Contrats d’assistance entre le projet et les associations de producteurs pour une durée de 3 ans Certains exportateurs ont déjà des contrats d’achat de mangues à travers la FENAPCOM particulièrement. Il existe également une certification organique qui permet aux producteurs affiliés à la FENAPCOM de bénéficier de meilleurs prix pour leur production. Mise à part cette expérience, les contrats d’achat se font toujours à la traditionnelle. C'est-à-dire que les exportateurs envoient leurs agents sur le terrain pour placer des commandes sur place. Ce système a déjà prouvé ces limites, mais des liens se sont tissés entre producteurs et usines pour reprendre le terme utilisé par les producteurs eux-mêmes. Le projet continue à voir comment mettre les parties en présence pour arriver à des contrats donnant des garanties de part et autre. (v) Mise en réseau des producteurs et mis en contact des producteurs à l’Association Nationale des Exportateurs de Mangues (ANEM) Le projet est en contact des exportateurs et également avec l’ANEM. A la lumière des observations et expertises acquises sur le terrain, le projet va proposer un cadre de collaboration entre les importateurs et les associations de producteurs pour le permettre de travailler ensemble sur le marché de la mangue. Le contrôle des pestes afin de garantir une pérennité au marché est un travail collectif. En plus de l’ANEM, la direction de protection des végétaux (DPV) ainsi que celle de la quarantaine sont contactées dans le souci d’améliorer les canaux de communication et de partager d’information, et arriver à terme à une régulation du secteur. Les pratiques traditionnelles et individualistes prennent le dessus dans les relations existantes entre ces groupes actuellement. Le travail de structuration des groupes de base va se poursuivre pour donner un meilleur interlocuteur aux exportateurs et vice-versa. 15 Projet de renforcement de la filière Mangue Francique dans le département du Centre. Rapport de progrès No2. Juillet 11 – Avril 12 (vi) Visites d’échanges En plus des rencontres effectuées lors des visites d’échange dès 2010, le projet a permis aux producteurs de Plateau Central de rencontrer leurs homologues du Haut Artibonite au cours dans la fin de l’année 2011. Une série de visites d’usines est programmée pour le mois de mai ainsi qu’une visite internationale à l’occasion de la foire sur la mangue en République Dominicaine dans la région Azua, toujours en juin. 3.3. Perspectives pour la composante III Réaliser deux visites d’échanges à l’intérieur du pays (Gros Morne et Pont Sondé) et une visite en République Dominicaine. Finir avec la construction et ou réhabilitation de 9 autres centres post récoltes. Inventorier d’autres centres à construire et ou à réhabiliter Recruter un consultant en technologie alimentaire pour la réalisation des séances de formation sur les procédés de fabrication des produits. Former le réseau départemental et poursuite des discussions avec la FENAPCOM. Composante IV. Administration et gestion du projet A l’origine la structure de gestion du projet comportait une équipe de terrain ayant 12 animateurs à raison d’un animateur par commune. Mais la réalité du terrain du point de vue des zones agroécologiques propres au développement de la mangue francique et la variation des coûts après le séisme de 2010 a porté à faire de légères modifications au niveau de la structure théorique originelle. Ainsi, les animateurs sont devenus des assistants techniques locaux au nombre de 7 affectés sur une commune et une partie (sections communales d’une autre commune limitrophe. Cette modification s’est démontrée bien adaptée au cours de la mise en œuvre. La structure du projet jouit d’une certaine autonomie dans les décisions, mais demeure rattachée au bureau de l’IICA qui y applique ses principes administratifs. En plus de rencontres informelles et de la communication constante maintenue entre les membres de l’équipe, celle-ci prend l’habitude de se réunir formellement sur une base mensuelle sur le terrain et chaque trimestre, elle se réunit au bureau de Port-au-Prince. Ces rencontres permettent de faire un suivi interne de l’évolution de la mise en œuvre. Mais au fil des mois, ces rencontres ont pris l’allure de vraies sessions de travail pour établir le bilan et définir des projections sur la période suivante. Le comité de pilotage est constitué et les principales entités y sont représentées. Il est présidé par la DDAC et le coordonnateur en est le rapporteur sans droit de vote. Ce comité s’est réuni pour la première fois à la fin de 2010, une deuxième rencontre s’est tenue le 27 octobre 2011 et, le représentant de la délégation présente à cette manifestation nous suggérait d’organiser ces rencontres de façon plus rapprochée. Toutefois, la coordination du projet via IICA tient les parties prenantes informées sur la mise en œuvre des activités. 4. Difficultés rencontrées et mesure prises Le projet a débuté dans le contexte particulier de l’après séisme. Ce contexte en lui-même a été une difficulté non négligeable pour la mise en route du projet. Pour bien illustrer les contraintes, il est plus simple de faire une catégorisation. Disponibilité de fonds. Les fonds du premier décaissement sont arrivés à la fin du premier trimestre avec toute la diligence de la DCE durement frappée par le séisme aussi bien par la perte de fonctionnaires que de leur local logé au complexe Hexagone. En attendant les fonds, les candidats aux différents postes de l’équipe de terrain ont été repérés en vue du processus de recrutement. C’est ainsi qu’une fois les fonds disponibles, le processus de recrutement a pu se faire rapidement. L’équipe clé de terrain a été en place et opérationnel dès le mois de juin 2010 et le lancement des activités sur le terrain a pu se faire officiellement le 9 juillet. Disponibilités de matériels et équipement Les principales entreprises d’équipement, en particulier de matériel roulant, ont été dans l’impossibilité de faire des livraisons, le port de Port-au-Prince étant détruit par le séisme. De plus, l’acquisition de biens hors taxe a posé une autre difficulté aux vendeurs qui étaient plus enclin à vendre rapidement. Certaines maisons de la place n’ont tout simplement pas voulu attendre le long processus d’obtention de la franchise. Cette activité déjà longue s’est vue encore plus compliquée après d’une part à cause de relocalisation des bureaux abritant les services concernés un peu partout dans la ville de Port-au-Prince. Ainsi, les techniciens du projet ont du utiliser les frais alloués pour l’entretien des motocyclettes par exemple pour assurer leur mobilité sur le terrain en utilisant le service des moto-taxis. D’autre déplacement ont été rendu possible par des arrangements pour l’utilisation des véhicules de l’IICA (affectés à d’autres unités normalement) pour assurer la supervision des actions. Les motocyclettes n’ont été opérationnelles qu’au début du mois de janvier 2011, après une attente de près de 6 mois. Situation socio-politique et climatique Les tensions liées aux élections présidentielles et parlementaires ont perturbé les activités de la fin de l’année 2010. Les sessions de formation du être retardées d’une part par le passage de la tempête tropicale Toma au début du mois de novembre et d’autres part par les élections. La tempête Toma a porté au report d’une semaine les 3 des 4 séances prévues à Camp Perrin dans le Sud. Tout de suite après, la dégradation du climat pré-électoral a forcé le report de la tenue des dernières sessions au mois de janvier 2011. En 2012, des manifestations dans le Plateau Central par les communautés réclamant des avantages sociaux au gouvernement comme route, électricité ont perturbé des fois le planning de l’équipe de terrain. Multiplication d’interventions dans la filière La filière est devenue un secteur d’intérêt pour plusieurs opérateurs. Ainsi, depuis le lancement du projet, nous avons recensé au moins 7 autres intervenants dans le Département du Centre. Ces interventions, manquant de coordination et de concertation au départ ont risqué de créer de la duplication. L’une des difficultés directement observées a été la production de plantules en pépinière par un autre projet qui avait rendu 403,000 plantules de manguiers sans affectation précise. Nous avons jugé utile de voir avec les responsables dudit projet comment ces plantules auraient pu être utilisées pour faire des vergers. L’idée de protocole de collaboration a été proposée et accueilli, mais les discussions ne sont pas encore abouties. Finalement, il s’est avéré que sur la quantité de plantules identifiées, un peu plus de 12,000 ont pu être utilisées par le projet. Heureusement, plusieurs de ces projets ont laissé le Plateau Central. Il convient de souligner quelques actes malhonnêtes comme le comptage et la comptabilisation d’arbres greffés par le projet par d’autres intervenants au niveau de la commune de Saut d’Eau. Egalement, certains arbres sont surgreffés par d’autres intervenants. Toutefois, le projet jouit d’une bonne crédibilité sur le terrain aux yeux des communautés. Saison de production Les retards pris au lancement du programme n’a pas permis de tirer profit des saisons de production et de la pluviométrie. En effet, la saison de production de mangue francique étant entre mars à mai dans le Plateau Central, lors du lancement du projet elle était déjà achevée, donc pas de possibilité d’avoir des semences de mangues pour établir des pépinières en 2010. D’où l’idée de vouloir collaborer avec d’autres projets accompagnant le groupe ciblé par l’action en vue d’obtenir des plantules. Pour le greffage, à l’époque où les greffeurs furent recyclés on rentrait dans la période de floraison, donc impossibilité de trouver des greffons. Semences de mangues. Le projet a obtenu des semences de mauvaise qualité de la part d’un fournisseur. Cela a perturbé la programmation et a allongé la saison de préparation de plantules en pépinières. 17 Projet de renforcement de la filière Mangue Francique dans le département du Centre. Rapport de progrès No2. Juillet 11 – Avril 12 Prix après séisme La situation des coûts avant le séisme est différente après. De plus, le fait d’avoir plusieurs autres interventions conduit également à une tendance à une augmentation des coûts locaux. Même le Plateau Central n’est pas directement touché par le tremblement de terre, mais c’est un département qui a reçu beaucoup de déplacés. Cet intérêt pour la zone a entrainé une pression sur les biens et services de la région. Par exemple, le coût du logement a flambé rendant très compliqué le déploiement de l’équipe sur le terrain. La connaissance d’entre eux de la zone les ont permis de trouver un endroit. Plus tard, des arrangements avec la DDA a permis de loger les techniciens du Bas Plateau au niveau des infrastructures disponibles du ministère. En somme, tenant compte de toutes ces contraintes et d’autres, les responsables du projet ont du revoir leur stratégie initiale. Ainsi, le nombre d’arbres à greffer a été vu à la hausse en passant de 48,000 à environs 55,000 manguiers ordinaires. D’un autre coté, la quantité de plantules à produire est revue à la baisse en passant de 400,000 à 200,000. L’engouement des producteurs pour l’établissement de vergers modernes de production porte les responsables du projet à trouver la formule d’accompagner le plus grand nombre de bénéficiaires vers cette modernisation de la production. Avec les petits propriétaires des mini vergers de l’ordre de 500 à 5,000 m2 sont mis en place cette première période. Au cours de la prochaine période, les grands propriétaires recevront l’appui du projet dans l’établissement de vergers plus grands, de plus d’un hectare. Les possibilités de collaborer avec les institutions de financement de la région sont explorées. 5. Réalisations financières au 30 avril 2012 L’enveloppe allouée pour la mise en œuvre de l’action est de 1.5 million d’Euros. Selon la convention de subvention le premier décaissement est de six cent mille (600,000) euros en mars 2010 et le second soit sept cent cinquante mille (750,000) euros en septembre 2011. Donc un montant total d’un million trois cent cinquante mille (1,350,000) euros a été versé à date sur le compte du projet. Tableau 4. Les réalisations financières au 30 avril 2012 Rubriques budgétaires Budget Euros Equivalent Gourdes Montant dépenses Balance disponible HTG Balance en Euros 1. Ressources Humaines 548,100.00 28,591,342.72 23,133,921.32 5,457,421.40 110,641.02 2. Voyages 3. Equipement, matériels et fournitures 40,000.00 2,086,578.56 142,017.20 1,944,561.36 37,405.22 391,150.00 20,404,130.09 12,249,862.05 8,020,466.54 9,258.27 4. Bureau local 278,500.00 14,527,803.22 7,353,047.59 7,174,755.63 141,493.47 5. Autres coûts, services 164,000.00 8,554,972.10 1,342,410.18 7,212,561.92 138,707.14 98,250.00 5,125,158.59 3,003.779.96 2,112,267.15 41,469.03 1,520,000.00 79,289,985.28 47,367,951.28 31,922,034.00 627,505.63 1,520,000.00 31,298,678.40 892,494.37 6. Coûts administratifs 7. Grand total Equivalent en Euros Avance 1 en Euros 600,000.00 Avance 2 en Euros 750,000.00 Total avance 41,048,881.50 1,350,000 Le montant des dépenses au 30 avril 2012 est de l’ordre de 47,367,951.28HTG (892,494.37Euros), ce qui représente 66.11% des avances reçues pour la période. Sur le budget du projet, la balance représente 31,922,034.00 HTG (627,505,.63 Euros). 19 Projet de renforcement de la filière Mangue Francique dans le département du Centre. Rapport de progrès No2. Juillet 11 – Avril 12 6. Activités de la prolongation au 28 février 2013 Le délai d’exécution du projet est fixé au 30 juin 2012. Bien que l’équipe de coordination du projet eut fait tous les efforts possibles pour l’exécution complète des activités techniques du projet, certaines activités des composante 2 et 3 ne seront pas encore achevées comme par exemple la mise en place de grands vergers commerciaux, le programme de crédit/assurance , les activités de renforcement des capacités des ateliers membres de l’ANATRAF, la construction ou la réhabilitation des unités post récolte. Le projet fournira un accompagnement aux associations pour la mise en place d’un réseau de producteurs dans le Plateau. Pour ces activités les agriculteurs auront besoin d’un accompagnement technique et solide pendant un certain temps. Il est donc nécessaire d’avoir une prolongation du délai d’exécution des activités du projet allant de juillet au mois de décembre 2012 pour achever les activités sur le terrain. De plus, 2 mois supplémentaires seront retenus pour faire le closing complet du projet, en février 2013. Le chronogramme des activités pour la période de janvier 2012 à février 2013 est présenté en annexe. Cette prolongation se justifie aussi bien par le retard du début de la mise en œuvre ainsi que la réalité du terrain et des saisons de production. 1- Activités prévues pour la période de prolongation Les principales activités de la période de prolongation sont présentées au niveau des composantes. Composante I La coordination du projet est en train de préparer une vidéo documentaire pour le projet au lieu de lancer les émissions radiodiffusées compte tenu des nouvelles réalités du terrain et le coût des émissions. Au niveau de la formation, au cours de l’année 2012, le projet entamera les sessions sur les techniques de récolte, de manutention et post récolte et également en gestion de micro-entreprises, commercialisation et marketing. Au niveau du renforcement de capacités, le projet continuera à accompagner les OCB aussi bien dans la formation de leurs membres que dans leur effort de structuration. D’autre part, les cadres de la DDAC seront encore plus impliqués dans les actions dans le double souci de suivi/évaluation et d’amélioration des possibilités de prise en charge après l’action. Composante II Au cours des mois de janvier et février 2012, les activités de greffage pour la troisième phase continueront (greffage, évaluation des greffes réussis, le payroll des évaluateurs et des maitres greffeurs etc.) et au cours du mois d’avril mai et juin, les activités de greffage vont recommencer pour permettre de finir avec cette opération définitivement. Reboisement/plantation : le projet prendra des dispositions avec les OCBs pour la mise en place de grands vergers commerciaux et d’autres minis vergers. Pour l’aménagement des parcelles : le projet organisera la distribution des semences d’autres cultures. Pour le Crédit/assurance, le projet va travailler avec les groupes afin de cibler les groupes pour le crédit agricole. Le projet vise a recruter un consultant en vue d’élaborer un plan d’affaires sur le financement de la filière. Composante III Poursuivre les activités de renforcement des capacités des ateliers membres de l’ANATRAF. On préparera les contrats pour la construction ou la réhabilitation des unités post récoltes. Ces activités se poursuivront jusqu’à la fin du projet. Le projet accompagnera les associations et donnera une assistance aux producteurs de mangue pour la mise en place d’un réseau de producteurs dans le Plateau Central pour être représentés dans l’ANEM/FENAPCOM. Le projet prendra des dispositions pour organiser les 2 autres visites d’échanges. Pour la vulgarisation des extrants du projet, la coordination prendra des mesures pour continuer avec le montage du documentaire sur le projet. Composante IV Les activités vont se poursuivre sur le terrain jusqu’au 31 décembre 2012. Mais une période de 2 mois sera nécessaire pour faire les actions de closing consistant en rapport technique et audit. Conclusions générales En conclusion, le projet est sur la bonne voie. Les leçons tirées au cours des 24 premiers mois d’exécution seront mises à contribution dans le reste temps du projet. Les clauses des contrats signés avec les bénéficiaires seront renforcées. Pour tous les travaux qui seront réalisés dans le cadre du projet des contrats seront signés avec les responsables des associations et ces associations auront à rendre compte de la bonne marche des activités. Comme par exemple pour le greffage avant que les maitres greffeurs recevront le dernier salaire pour l’entretien des greffes réussis c’est à l’association de fournir le rapport de satisfaction de la personne bénéficiaire du greffe. Au 31 décembre 2012, les activités du projet seront complètement exécutées au niveau des trois composantes du projet, la présentation des résultats du projet à l’UE; la réalisation du rapport d’achèvement et enfin l’audit des fonds. La clôture du don se fera comme demandé le 31 décembre 2012. Les retards de l’année 2010 continuent à avoir des répercussions sur la mise en œuvre du projet. L’équipe est mobilisée pour faire des bouchées triples en vue de rester dans les temps pour atteindre des objectifs à un niveau satisfaisant. Toutefois, le changement de la situation entre la période de la rédaction du document de projet et celle de la mise en œuvre pousse à revoir certains des objectifs à la baisse, comme le nombre de plantules de 400,000 qui peut être ramené autour de 200,000 plantules. Enfin, une prolongation des activités de terrain du projet sur une période de 6 mois, jusqu’en décembre 2012 s’avère nécessaire pour la consolidation des acquis accumulés depuis le lancement officiel en juillet 2010. 21 Projet de renforcement de la filière Mangue Francique dans le département du Centre. Rapport de progrès No2. Juillet 11 – Avril 12 Annexe 1 : Plan de Travail annuel pour la période janvier à décembre 2012 –fevrier 2013 Composante Activités Janv. Préparation et diffusion des Emissions radiophoniques, contrat avec des stations de radio communautaire I- Renforcement des capacités locales Formation sur collecte, réduction des pertes post-récolte, traitement phytosanitaire Réalisation des séances de sensibilisation et des ateliers de réflexion avec les autres acteurs de cette filière Consolider et appuyer les structures déconcentrées de l’état Appui à la réalisation des plans d’affaires II Amélioration de la production fruitière Augmentation du nombre de vergers Suivi des pépinières, des vergers et entretien post- greffage Suivi des propositions des études thématiques Aménagement parcellaire Etude, ateliers de travail sur assurance récolte, prise de contact avec les institutions connaissant ce secteur, appui pour les producteurs Fév. M Av. Mai Juin Mois Jul. A. Sept. Oct. Nov Dec. Janv Fevr Annexe 1 : Suite Plan de Travail annuel pour la période janvier2012 à février 2013 Composantes Activités Mois Janv Mise en réseau des associations, comité III- Appui à la communal, fédérations des producteurs de commercialisa tion, la conservation et la transformation des produits manges du plateau central Construction unité de pré-conditionnement, appui pour rendre certaines unités fonctionnelles Renforcement des ateliers de l’ANATRAF (Formation sur transformation, utilisation des rejets de mangues, conservation, commercialisation et marketing) Visibilité, matériel de support didactique, création du site web, documentaire Renforcement contact producteurs/ANEM /FENAPCOM Réalisation des visites d’échanges Fév. M Av Mai Jn Jl A sept Oct Nov Dec janv Fevr Annexe 1 : Suite Plan de Travail annuel pour la période janvier2012 à février 2013 Composantes Activités Mois Janv Fév. M Av Mai Jn Jl A sept Oct Nov Dec janv Fevr Activités de terrain IV- Administration et gestion du projet Coordination Audit financier Rapports Closing 25 Projet de renforcement de la filière Mangue Francique dans le département du Centre. Rapport de progrès No2. Juillet 11 – Avril 12 Planches des réalisations 27 Projet de renforcement de la filière Mangue Francique dans le département du Centre. Rapport de progrès No2. Juillet 11 – Avril 12 Autres planches à ajouter 29 Projet de renforcement de la filière Mangue Francique dans le département du Centre. Rapport de progrès No2. Juillet 11 – Avril 12